La nouveLLe écoLe supérieure d’art des pyrénées …toires où art et design interfèrent sont, parallèlement à la découverte des champs plastiques qu’ouvrent les processus

10 Livret de l’étudiant

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La nouveLLe écoLe

supérieure d’art

des pyrénées—

pau tarbes


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un second cycLe au grade de master, des dipLômes reconnus

Ses deux diplômes nationaux supérieurs d’expression plastique (DNSEP) option art mention art – céramique à Tarbes, et option art mention design graphique multimédia à Pau, s’obtiennent après cinq ans d’études. Elle délivre également, après trois ans d’études, le diplôme national d’arts plastiques (DNAP), option art et option design mention design graphique multimédia. Le DNAP permet de continuer en DNSEP (second cycle). De plus, elle propose un diplôme national d’arts et de techniques option design d’objet céramique (DNAT), qui s’obtient également en trois ans. Enfin, l’école a été évaluée par l’Agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur pour l’homologation du DNSEP au grade de master européen.

des formations artistiques professionnaLisantes

L’école supérieure d’art des Pyrénées — Pau Tarbes forme des auteurs et des créateurs. Les futurs diplômés seront des artistes et des professionnels possédant les outils théoriques et conceptuels ainsi que la maîtrise des pratiques et des techniques nécessaires pour exercer dans les domaines en perpétuelle évolution de l’art, de la culture, de la création visuelle et de la communication. La formation art – céra-mique leur assure une insertion dans les domaines liés au champ culturel, aux métiers relatifs à l’industrie de la céra-mique, au monde de l’art et du design. La formation design graphique multimédia leur ouvre la porte des métiers de l’image dans l’édition, l’art, la presse, le multimédia, la publicité, la communication institutionnelle, internet, les jeux vidéo, le motion design, la typographie, les aménagements urbains, la signalétique… Création et innovation sont les maîtres mots de ces formations qui ouvrent à un très grand nombre de métiers, pour certains encore à inventer et les croisements possibles entre différents champs disciplinaires sont vécus comme une richesse.

La nouvelle école

Née de la réunion des écoles d’art de Pau et de Tarbes, l’école supérieure d’art des Pyrénées — Pau Tarbes propose des formations professionnalisantes reconnues dans le réseau européen de l’enseignement supérieur.


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diplômés de poursuivre, s’ils le désirent, des études de troi-sième cycle. Ses partenaires privilégiés dans ce domaine sont l’université de Pau et des Pays de l’Adour (UPPA), l’école nationale d’ingénieurs de Tarbes (ENIT), l’école des hautes études en sciences sociales (EHESS), l’université Paul Sabatier à Toulouse…

statuts et fonctionnement

L’école supérieure d’art des Pyrénées — Pau Tarbes est un établissement public de coopération culturelle dont le siège administratif est à Pau. Un conseil d’administration (villes de Pau et de Tarbes, ministère de la culture et de la communication, conseil régional Aquitaine, UPPA, ÉNIT, personnels, étudiants et personnalités qualifiées) délibère sur la politique de formation, d’enseignement et de recherche, les partenariats et les projets internationaux. Il vote le budget, décide du règlement des études et recrute le personnel. Le conseil d’orientation pédagogique et scientifique et de la vie étudiante (directeurs, enseignants, étudiants, membres du personnel, représentants d’établissements d’enseignement supérieur partenaires et personnalités qualifiées) réfléchit aux activités pédagogiques, scientifiques et culturelles : organisation des enseignements et leur adaptation aux objectifs de formation, contenus pédago-giques, recherche, partenariats et échanges, organisation de la vie étudiante… L’ÉSA Pyrénées, établissement autonome, s’inscrit dans le réseau de l’enseignement supé-rieur international, avec des diplômes reconnus au niveau européen, DNSEP option art mention art – céramique et DNSEP option art mention design graphique multimédia et une offre de formation artistique complète et professionnalisante, des échanges internationaux, des programmes de recherche et des formations de niveau post-diplôme.

pau et tarbes, une dynamique territoriaLe ouverte sur L’internationaL

et La recherche

Établissement public d’enseignement supérieur reconnu par le ministère de la culture et de la communication et le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, l’école supérieure d’art des Pyrénées — Pau Tarbes dispense ses enseignements sur ses deux sites de Pau et de Tarbes.

contexte géographique

À deux heures de Bordeaux et de Toulouse, à moins de 250 km de Bilbao et Zaragoza, l’ÉSA Pyrénées, naturellement ouverte à la péninsule Ibérique et aux pays de langue espagnole ou portugaise, entend occuper une place stratégique entre le nord et le sud de l’Europe.

Les bâtiments

À Pau, les espaces pédagogiques et la galerie d’exposition sont logés dans un grand parc et une villa anglaise du XIXe siècle. À la rentrée 2013, ils intégreront en centre-ville de nouveaux locaux parfaitement adaptés aux besoins des formations, à proximité de la nouvelle médiathèque à dimension régionale de Pau, conférant ainsi au site un rôle artistique et culturel de premier plan. À Tarbes, la situation est exceptionnelle : les enseignements sont installés dans un bâtiment en plein centre-ville, dans le jardin Massey. De fait, ce magnifique jardin botanique « à l’anglaise » de onze hectares est un parfait terrain d’expérimentation pour les étudiants.

environnement cuLtureL

L’école supérieure d’art des Pyrénées — Pau Tarbes bénéficie d’une scène artistique et culturelle variée avec des structures de qualité pour la plupart partenaires. Cet environnement lui permet d’organiser des stages pour les étudiants et de les impliquer dans de nombreux projets. De plus, afin de mettre en œuvre son projet pédagogique, l’école fait appel à de nombreux artistes professionnels et chercheurs invités français ou étrangers qui renouvellent et élargissent les approches à l’occasion de workshops et de conférences. L’ÉSA Pyrénées propose une plateforme de recherche afin de permettre à ses

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organisation du cursus


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La mention art – céramique

Elle offre un cursus unique en France : une option art dans sa globalité avec, en exergue, l’enseignement de la céramique. C’est la rencontre entre médium et pensée. L’usage du matériau engage des pratiques artistiques à part entière, de multiples réflexions autour d’activités contemporaines de l’art et amène à une diversité de propositions et des ouvertures incessamment réinventées. Par l’organisa-tion de sa pédagogie, la mention s’articule autour de notions, par principe mouvantes, telles que le décloisonnement des contenus et la transversalité des disciplines. Ces deux notions se sont imposées dans l’évolution du champ artistique depuis les années 70, date de la précédente réforme importante de l’enseignement artistique. Aujourd’hui une nouvelle réforme est en cours et la formation au sein de la mention doit tenir sa place au niveau européen. Le pari est important : faire face aux nouveaux enjeux internationaux tout en maintenant la qualité d’un enseignement issu d’une longue expérience. Loin du cliché de l’artiste romantique, seul face à l’immensité du monde (modèle de référence persistant malgré tout), l’artiste est redevenu, à bien des égards, l’entrepreneur qu’il a été jusqu’au XIXe siècle. La création artistique réunit, plus que jamais, de nombreuses compétences différentes. Le cloisonnement des apprentissages ne permet pas la mise en commun de plusieurs actions, de plusieurs langages : il paraît rendre impossible l’invention d’une pratique / pensée en prise avec son temps. La définition du bouquet garni selon J.B. Reboul 1, comme concept : on met d’ordinaire dans un bouquet garni un brin de thym, une feuille de laurier, un brin de persil et de céleri : le tout lié ensemble avec du fil de cuisine. Pour nous, c’est le fil de cuisine qui est important : c’est le lien. Comment « faire tenir » ensemble des hétérogènes ? Le cinéma nous a donné le terme de montage, la cuisine et la musique, celui de mixage : quant au promeneur, il nous a donné l’idée de rencontre. Art & céramique, c’est la rencontre entre une pensée et un médium. L’artiste et l’artisan utilisent la céramique depuis toujours. Aujourd’hui, autour de ce médium, des programmes de recherche appli-quée sont sollicités par des industries de pointe comme l’aéronautique, la médecine… qui ne manquent pas, en retour, d’enrichir nos approches techniques. Les références aux multiples utilisations de la céramique par des artistes, à l’histoire ancienne et récente de l’objet dans l’art, aux terri-toires où art et design interfèrent sont, parallèlement à la découverte des champs plastiques qu’ouvrent les processus

Organisation du cursus

L’école supérieure d’art des Pyrénées — Pau Tarbes est habilitée par le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche à délivrer des diplômes nationaux au grade de master européen ; option art avec deux mentions : art – céramique et design graphique multimédia.

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tions ainsi qu’à certaines approches sociologiques ou anthro-pologiques. C’est à la diversité de ces enjeux pratiques et culturels que nous préparons nos étudiants en favorisant la rencontre avec des chercheurs de diverses disciplines, la recherche étant pleinement inscrite dans la pédagogie du second cycle au travers des séminaires, colloques ou journées d’études, conférences et écriture de textes de fonds. Grâce à cette dimension de recherche, notre formation se propose d’inciter les futurs créateurs, à observer et comprendre les pratiques actuelles, à prendre conscience de l’impact de l’écrit et du design graphique dans notre environnement quotidien, pour mieux les faire progresser, et pour esquisser les constructions et les usages de demain. Les contours du design graphique bougent et évoluent rapidement et son enseignement en tient compte, en gardant toujours en ligne de mire son objectif final : former des auteurs responsables et conscients. Aux traditionnels supports imprimés se sont ajoutés les nouveaux supports de communication et d’information. Ainsi l’exigence créative s’intéresse particuliè-rement à l’espace de communication – page, écran, mur, rue ou toute surface de visualisation – qu’il soit réel, virtuel ou augmenté, interactif, fixe ou en mouvement. À travers les diverses expérimentations, la maîtrise des outils spécifiques à la discipline et la rencontre de profession-nels, l’étudiant est placé dans une perspective de création et d’invention qui garantit une réelle capacité d’adaptation aux évolutions technologiques. Les compétences acquises au cours de la formation devront lui permettre d’intervenir efficacement dans des domaines variés (identité visuelle, signalétique, scénographie, typographie, packaging, web design, motion design) impliquant les médias imprimés et l’écran. Grâce à un suivi personnalisé la formation au sein de cette mention permet de développer une sensibilité artistique tout en respectant les contraintes liées à l’activité professionnelle envisagée. Elle vise la formation de créateurs « plurimédia » sensibilisés au contexte (espace public, paysage, architecture) et formés à la culture, aux enjeux, aux méthodes et aux techniques du design graphique dans un dialogue permanent avec l’art et une interrogation active des muta-tions en cours.


de traitement, autant d’appuis pour une réflexion quant aux qualités propres du matériau et la pertinence de son emploi dans un projet artistique. Tout au long de la formation en mention art – céramique, les ateliers techniques et les enseignements théoriques ne sont pas séparés et invitent à une circulation incessante entre pensée et fabrique, cela dès la première année et dans les deux cursus. Une pédagogie de la création artistique, aujourd’hui, est synergique : elle se construit pour favoriser un système poreux permettant la mise en commun des connaissances et des langages. Dans cette logique, la phase dite « programme » (enseignements dirigés) et la phase dite « projet » (où l’enseignement s’articule autour des propositions de l’étudiant) ne se succèdent pas selon une logique de progression, mais, considérées comme complémentaires, elles sont développées conjointement dès l’année 1.

La mention design graphique

muLtimédia

Cette formation permet à l’étudiant diplômé d’exercer professionnellement en tant qu’auteur et concepteur dans le champ, en perpétuelle évolution, du design graphique et des nouveaux médias. Elle ouvre vers un très grand nombre de formes et de métiers, dont certains sont encore à inventer. En revendiquant cette appellation, la mention affirme un objectif de fonctionnalité et d’adaptation au contexte de la com-mande, sans pour autant renoncer à une familiarité certaine avec le champ de l’art, la galerie ou le musée, les publications spécialisées imprimées ou en ligne qui restent des lieux d’expression et de visibilité, des laboratoires et des lieux d’échange pour des créateurs. Le design graphique est un champ de la création à part entière, avec une histoire, une méthodologie, des références, des pratiques qui lui sont propres. Elle s’inscrit autant dans la sphère sociale que dans l’histoire des arts et des techniques et agit visuellement sur l’environnement quotidien en produisant des formes utiles et de circonstance. C’est un art de la commande inséparable de l’objet qu’il promeut, donc du lieu, du moment et du public auquel il s’adresse, un art des signes qui s’exerce dans l’univers visuel contemporain. La spécificité de cette profession est liée à l’histoire des techniques d’impres-sion, aux techniques de l’information et de la communication, aux sciences de la communication, mais également à l’histoire de l’art et à l’esthétique, la philosophie des arts et des civilisa-


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dnat option design d’objet

céramique sem. 5 & 6

dnat option design d’objet

céramiquesem. 3 & 4

Second cycle

Premier cycle


dnsep option artmention design graphique

multimédiasem. 9 & 10

dnsep option artmention art – céramique

sem. 9 & 10

dnsep option artmention design graphique


dnap option designmention design graphique


dnap option designmention design graphique


dnsep option artmention art – céramique

sem. 7 & 8

dnap option art sem. 5 & 6

dnap option art sem. 3 & 4

année 1sem. 1 & 2

Admission sur entretien avec un jury

Admission sur concours post-baccalauréat


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et outil). Du fait de la spécificité de l’établissement, son dossier pourra refléter un intérêt soit pour le matériau céramique soit pour des questions d’édition et de graphisme. Le DNAP option design mention design graphique multimédia sanctionne le cursus de trois années effectuées dans la spécialité à Pau au moins pour les années 2 & 3. Celui-ci favorise l’émergence de créateurs capables de concevoir des supports visuels variés, pour une information précise, dans un langage adapté à l’objectif énoncé. Le DNAT, diplôme national d’arts et techniques mention design d’objet céramique, en 3 ans, est inscrit au niveau 2 du Répertoire national des certifications professionnelles. Grâce à une immersion immédiate dans un monde d’expérimentations liées au matériau dans des applications multiples et variées, les compétences acquises permettent à l’étudiant une insertion rapide dans le monde du travail. Ce cursus comporte la validation de stages en milieu professionnel.

Les années 2 & 3 permettent de capitaliser 120 crédits.

Le second cycLe

Le second cycle, composé de deux années, aide l’étudiant à structurer et affirmer une recherche personnelle de haut niveau dans le domaine considéré. Ces années sont celles de l’approfondissement des démarches personnelles et de la plus grande exigence de synthèse entre les questions de réalisation, les appuis théoriques et l’affirmation réfléchie d’une présentation du travail qui permettent de pouvoir confronter sa visée à la création actuelle.

QUATRIèME ET CINQUIèME ANNÉES

Durant l’année 4 (semestres 7 et 8), les stages professionnels, voyages, échanges internationaux sont encouragés. À l’issue du semestre 8, l’étudiant doit avoir obtenu entre 228 et 240 crédits. L’étudiant ayant obtenu 240 crédits est titulaire du certificat d’études supérieure d’arts plastiques (CESAP) délivré par l’école et agréé par le ministère de la culture et de la communication. Au cours de l’année 5 (semestres 9 et 10), l’étudiant s’entoure d’une équipe réduite d’enseignants, dont un ou plusieurs enseignants référents qui l’accompagne-ront jusqu’au diplôme. Pour se présenter au diplôme, les 270


Le premier cycLe

Le premier cycle de trois ans mène à l’obtention du diplôme national d’arts plastiques (DNAP) et du diplôme national d’art et technique (DNAT). Il a pour objectif de guider l’étu-diant dans la découverte et le développement de sa pratique personnelle et de lui donner l’expérience des outils théoriques et techniques. La première année (semestres 1 & 2) est une année généraliste, basée sur l’expérience qui ouvre sur l’ensemble des pratiques artistiques enseignées dans toutes les écoles supérieures d’art. Commune aux deux cursus DNAT et DNAP / DNSEP elle est un temps d’initiation aux pratiques de la création, aux méthodes de travail et à la culture artistique. C’est une année de découverte, d’immer-sion dans le milieu de l’art, du design et de la création en général. L’étudiant est placé au centre de l’édifice, la ligne pédagogique souple est axée sur la recherche et le développe-ment de sa propre histoire. Au cours de cette première année, il est invité à découvrir et à appréhender l’ensemble des pratiques plastiques et des approches théoriques, enseignées à l’ÉSA Pyrénées à travers des échanges d’enseignants et des séjours de découverte dans les deux sites.

Cette première année permet de capitaliser les 60 crédits des semestres 1 et 2.

Les deuxième et troisième années (semestres 3, 4, 5 et 6) sont consacrées non seulement à approfondir les relations de l’étudiant avec l’ensemble des pratiques artistiques, méthodo-logiques et théoriques mais aussi à étudier les directions vers lesquelles engager un projet personnel dans le cadre des deux mentions proposées dans l’établissement. Pour se présenter aux diplômes, l’étudiant devra avoir obtenu les 165 crédits des six premiers semestres, attribués par les enseignants. Les 15 crédits restants sont accordés suite à la réussite au DNAP.

TROIS DIPLôMES : DEUX DNAP ET UN DNAT

Le DNAP art, diplôme national d’arts plastiques, commun aux deux sites, sanctionne le cursus de trois années au cours desquelles l’étudiant aura acquis les bases d’une réflexion nécessaire à toute mise en place d’un projet artistique (pensée


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crédits attribuables par les enseignants doivent être obtenus. Les 30 crédits restants sont attribués suite à la réussite au DNSEP portant le total acquis par l’étudiant à l’issue du dixième semestre à 300 crédits.

PASSAGE DU DIPLôME

Ce cycle conduit vers un DNSEP, diplôme national supérieur d’expression plastique, habilité au grade de master européen et inscrit au niveau 1 du Répertoire national des certifications professionnelles. Les étudiants titulaires du DNSEP peuvent poursuivre leurs études au sein de l’université ou préparer l’agrégation. À l’ÉSA Pyrénées le DNSEP option art comporte deux mentions et le diplôme terminal se déroule en deux sessions distinctes.

conditions d’admission


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commissions d’équivalence ou d’admission sont à retirer aux secrétariats ; ils sont également disponibles en ligne sur le site internet de l’école. Au cours des journées portes ouvertes les futurs candidats sont accueillis par les étudiants et l’équipe enseignante.

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concours commun mardi 16 et mercredi 17 avril 2013

concours commun septembre

commission d’admission cf. page actualités du site internet

portes ouvertes Tarbes — 23 mars 2013 Pau — 30 mars 2013

Conditions d’admission

admission en première année

Pour entrer en première année, le futur étudiant doit avoir son baccalauréat, ou un diplôme équivalent s’il est étranger, et être admis au concours d’entrée. Lorsqu’un candidat en terminale est admis au concours, il attendra l’obtention du bac pour s’inscrire définitivement. Une dérogation exceptionnelle peut être attribuée par le directeur de l’établis-sement si le candidat non bachelier fait la preuve d’une pratique artistique de qualité. Pour les candidats non francophones, la maîtrise de la langue française (lue, écrite, parlée) est une condition indispensable pour se présenter au concours (TCF b2). Les inscriptions pour le concours d’entrée se font entre février et fin avril pour la session de mai et entre mai et fin août pour la session de septembre.

Le concours d’entrée en première année

On entre à l’école supérieure d’art des Pyrénées — Pau Tarbes après avoir été admis au concours d’entrée commun aux deux sites (deux sessions, une en avril – les 16 et 17 avril 2013 – et une en septembre) qui se déroule sur deux jours. Le concours d’entrée se passe à l’école dans l’un des deux sites, il com-prend des épreuves plastiques, de culture générale et de langue ainsi qu’une présentation du dossier artistique du candidat devant un jury. Les critères d’évaluation sont la qualité du dossier, l’ouverture sur le monde, la culture artistique, la motivation.

admission en cours d’études

En cours d’études, des élèves d’autres établissements natio-naux ou étrangers ne faisant pas partie du réseau de tutelle du ministère de la culture et de la communication peuvent demander à intégrer l’école par voie d’équivalence. Pour les étudiants des écoles d’art agréées par le ministère de la culture et de la communication de statut national, régional ou municipal, l’entrée se fait par commission d’admission. Les candidats dont les dossiers ont été pré-sélectionnés pour les commissions d’équivalence ou d’admission sont convo-qués ensuite pour un entretien à l’école. Les dossiers d’inscription pour le concours d’entrée comme pour les


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mise en œuvre pédagogique


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Les moduLes

L’enseignement repose sur différents modules pédagogiques :— Des cours magistraux d’histoire, de théorie et de philoso-phie de l’art ouvrent sur des débats, des analyses critiques de textes entre les enseignants et les étudiants.— Les séminaires réunissent de manière régulière les étudiants du second cycle autour d’un thème liant pratique et théorie ou d’une problématique fondée sur les axes de recherche de l’ÉSA Pyrénées.— L’APP, atelier pratique / projet, désigne un espace de pratique et de réflexion en relation régulière avec un ou plusieurs enseignants. Il s’agit du lieu d’élaboration du projet de l’étudiant, un moment de rencontre et de débat critique.— Les ARC, ateliers de recherche et de création, sont transver-saux. Ils peuvent réunir des étudiants de cursus différents. Et se déroulent dans des contextes extérieurs à l’école. Ils sont liés aux axes de recherche définis par l’école.— Les studios en première année et en phase programme sont liés à l’apprentissage d’un médium ou de techniques spéci-fiques (histoire, supports, outils et procédures techniques).— Les ZAT, zones d’autonomie temporaire, sont des temps de travail et de production en atelier. Dans ces ateliers, le temps de travail et le temps libre sont indifférenciés, ce sont des périodes où les discussions sont facilitées, les travaux sont visibles et partagés, les débats sont constants…— Le workshop est une invitation extérieure faite à un artiste ou à une personnalité liée au monde de l’art, et du design. Il permet de développer une pratique ou une thématique spécifique et dure une semaine.— Les stages ou le séjour à l’étranger sont préconisés en 4e année font l’objet de conventions mais également de contrats de stage entre étudiant et coordinateurs précisant les modalités de stage, les attentes et le décompte de crédits correspondants.— Conférences, tables rondes : la présence aux conférences et tables rondes est obligatoire pour tous les étudiants de l’école et elle est prise en compte pour l’attribution des crédits.— Les AT, ateliers transversaux, sont proposés en option dès la deuxième année. Ils sont liés à l’écriture ou à la lecture de textes.

Mise en œuvre pédagogique

Elle exige une diversité d’approches pédagogiques et de modes d’appréciation du parcours personnalisé de l’étudiant.


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ateliers, par l’enseignant qui en a la responsabilité : sous la forme d’entretiens individuels ou de groupe, de contrôles de l’assiduité, de bilans de fin d’atelier, de contrôles écrits, d’appréciation de la qualité des travaux rendus et de la démarche personnelle. On s’assurera avant tout que l’étudiant progresse de façon satisfaisante. À la fin de chaque semestre, l’évaluation est assurée par un jury d’enseignants des deux sites, au vu d’une présentation par l’étudiant de travaux effectués durant le semestre. Elle porte à la fois sur les contenus, mais aussi sur la présentation formelle et critique du dossier ainsi que sur la richesse des références. Une appréciation écrite, comprenant le décompte des crédits du semestre attribués par le conseil des professeurs, est validée par l’enseignant coordinateur et proposée au directeur qui la signe. L’évaluation du second semestre de chaque année attribue les crédits permettant le passage en année supé-rieure, le redoublement ou la réorientation. Pour se présenter à l’examen des diplômes, il faut avoir obtenu la totalité des crédits.

Bilans du 21 au 25 janvier et du 17 au 21 juin

1e et 2e années 18 juin 2013

DNAP semaine du 10 au 14 juin

4e année 17 juin 2013

DNSEP Tarbes Les 4 et 5 juin 2013

DNSEP Pau Les 6 et 7 juin 2013

Les coordinateurs

La diversité des approches et des rythmes de formation nécessite une coordination pédagogique. Les coordinateurs, réunis ou non en collège, sont des enseignants nommés par année ou par cycle d’étude. Leurs misions sont les suivantes :— ils organisent des rencontres régulières avec les étudiants pour suivre le déroulement des études, informer les étudiants des évènements qui les intéressent et assurer le lien avec la direction des études ou les directions de site— ils organisent les bilans, les choix des jurys de diplôme en lien avec l’équipe et en accord avec la direction, et supervisent l’ attribution des crédits et la synthèse des bilans— ils formulent le bilan annuel de fonctionnement lors des semaines pédagogiques et participent aux réunions de réflexion autour des projets d’établissement et des projets de recherche.

Les modes d’évaLuation

Un système d’évaluation européen L’école supérieure d’art des Pyrénées — Pau Tarbes applique, comme tous les établissements d’enseignement supérieur européens, l’European Credit Transfer System (ECTS). L’ECTS permet de comparer et de traduire les résultats acquis dans divers établissements. Chaque étudiant peut donc construire ses études sur tout le territoire européen et voir celles-ci pleine-ment reconnues. Semestriel, l’ECTS prévoit, pour tout cursus, la délivrance de 30 crédits par semestre.

Premier cycle = 6 semestres = 180 créditsSecond cycle = 4 semestres = 120 crédits

Le DNSEP s’obtient donc avec la somme de 300 crédits, master européen.

Un crédit équivaut à une somme de travail de l’étudiant estimée de 24 à 30 heures (travail de cours et travail person-nel). Le catalogue des cours précise le montant de crédits accordé dans chaque cours et chaque atelier.

Au cours de son parcours, l’étudiant est évalué de deux manières. En évaluation continue. Au fil des cours et

Mise en œuvre pédagogique


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supérieure d’art

des pyrénées—

pau tarbes &

La recherche


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une pLateforme de recherche commune

L’école met en place des outils permettant à ses étudiants de cultiver une distance critique dans le cadre de leur futur métier et d’envisager des approches nouvelles des enjeux théoriques, esthétiques et culturels de leur discipline. Pour cela, l’équipe pédagogique alimente sa réflexion à d’autres sources que celles de sa propre structure. Il s’agit, tout en étant de plain-pied dans le champ de la recherche en art et en design, d’établir et de renforcer des liens avec d’autres secteurs de la recherche et des sciences en général. Au cours de leur formation, les étudiants ont ainsi l’opportunité de rencontrer un grand nombre d’interlocuteurs différents, dans le cadre de conférences, colloque ou journées d’études. Deux enseignantes, Stefania Caliandro et Corinne Melin, forment un binôme de coordination recherche, chargé du suivi des opérations menées en commun et des axes de recherche liés à la spécificité des mentions à l’œuvre dans les enseignements : art-céramique et design graphique multimédia. La recherche menée en commun est pleinement inscrite dans la pédagogie sous la forme d’un séminaire proposé aux étudiants de second cycle. De cette plateforme de recherche commune résulte la revue Échappées – revue de recherche en art et en design.

LA REVUE DE RECHERCHE & PÉGAGOGIE

ÉChappÉES

Co-dirigée par Chrystelle Desbordes et Corinne Melin Echappées, revue annuelle d’art et de design de l’ÉSA Pyrénées, a notamment pour ambition de faire état des réflexions menées dans les séminaires conduits, depuis la rentrée 2011, sur les sites de Pau et de Tarbes. Chaque numéro est en lien avec le contenu d’un séminaire relatif à chaque mention (le numéro 1 paraîtra en décembre 2012). Dans le numéro 1 – qui sortira en décembre 2012 – Chrystelle Desbordes aborde la notion d’invisible au sein de pratiques artistiques et dans le domaine de l’archéologie, de l’histoire de l’art, de l’écono-mie du Web 2.0 ou du marché. Corinne Melin, sur le thème « les pensées du design » a questionné le rôle de la recherche sociale dans la formation du processus du design, et les « transformations » que les sciences sociales opèrent dans ces pratiques. Le numéro 2 ouvrira ses pages au séminaire dirigé cette année par Marie Bruneau et Bertrand Genier intitulé « Graphic design [in / from / to] contexts », ainsi qu’au projet de

La recherche

Les deux mentions de l’ÉSA Pyrénées, art – céramique et design graphique multimédia, font l’objet d’axes de recherche structurant la pensée qui est à l’œuvre dans le développement le plus actuel de chacune des mentions tant au niveau théorique que pratique.


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recherche—

mention design graphique muLtimédia

La plateforme « écritures et médias » est ancrée dans le présent, dans l’actualité des théories et des pratiques actuelles de l’art et du design. En effet, la plateforme « écritures et médias » est articulée à la fois à la pédagogie et au devenir des métiers de l’art et du design graphique. De nombreux professionnels reconnus et chercheurs interviennent chaque année dans les journées d’étude, séminaires, expositions, ateliers de recherche et de création (ARC), projets extérieurs, organisés par l’école. Les rencontres régulières avec des artistes et des designers européens offrent aux étudiants la possibilité d’identifier la scène actuelle afin de mieux s’y inscrire et y développer des projets innovants. Deux axes viennent structurer les différents projets menés par l’école depuis plus de trois ans : « Écritures graphiques – Territoires – Environnements » et « Sciences Sociales – Technologies – Nouveaux médias ». Le premier axe concerne le développement des arts et du design dans leur relation aux territoires et aux signes qui les construisent, les pensent et les donnent à lire. Le second axe concerne le développement des arts et du design dans sa relation aux technologies et à la science. Ces deux axes sont distingués pour plus de clarté mais des croisements entre eux se font régulièrement.

Le détail de chaque projet est consultable sur le site de l’ÉSA Pyrénées, onglet recherche.

ÉCRITURES GRAPHIQUES, TERRITOIRES,

ENVIRONNEMENTS

Depuis 2009, les expériences et réflexions menées par cet axe concernent l’espace public urbain et rural, le paysage contem-porain et son écriture, les modes de vie. Elles sont traversées par des questions liées à la culture et à l’innovation sociale.

« inscrire le paysage » Depuis 2009, le projet de recherche « Inscrire le paysage » questionne le contexte et le paysage pris dans son sens le plus large, à savoir naturel et construit. Il est articulé au laboratoire de l’université de Pau et des Pays de l’Adour « Identités, Territoires, Expressions, Mobilités » (ITEM

recherche « Territoires, Mutations & Archives » dirigée par Chrystelle Desbordes, et dont les problématiques font écho aux chantiers de recherche mis en place sur les deux sites. Echappées, dont le nom invite à l’évasion plurielle, au dépassement des frontières disciplinaires, à une croisée de points de vue et de perspectives, désire être une réponse à ce qui pourrait articuler théorie et pratique au coeur des propositions de recherche en école d’art. Diffusée en français sous les formats papier et pdf., la revue est également traduite en anglals et en espagnol dans sa version pdf.

Les ARC, les workshops et les projets sont conçus avec des partenaires extérieurs. Ils offrent la possibilité aux étudiants de la fin du premier cycle et de second cycle de donner forme à certaines recherches abordées sur plan théorique, de s’approprier certains aspects de son développement et, à fortiori, de le mettre en pratique dans leur projet plastique et graphique. La méthode employée est ainsi l’articulation des domaines de la pratique et du théorique, la nécessité d’aborder les pratiques artistiques contemporaines (dont le médium céramique et le design) dans la transversalité, afin de souligner la co-construction des savoirs et des formes. Cette méthode donne aussi la possibilité aux étudiants de se confronter à certaines réalités professionnelles ou politiques et / ou sociales et territoriales.

La recherche


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Livret de l’étudiant

« écrire [dans] l’espace » Une recherche, « à saut et à gambade » entre design graphique, architecture et fabrication de la ville contemporaine à l’heure de la virtualité grandissante des modes de vie. — Écrire, parce que le design gra-phique met en jeu des textes et des images pour produire du sens et des récits. Écrire dans l’espace, parce que l’écriture graphique se développe au-delà de la page ou de l’écran, pour prendre à parti l’exposition, l’architecture, la ville et le paysage. — Écrire l’espace, parce que le vocabulaire graphique participe activement de la construction du récit métropolitain. En quoi le design graphique participe-t-il, aujourd’hui, de la construction de l’espace et donc de la fabrication de la ville contemporaine ? En quoi ses réponses sont-elles spéci-fiques, différentes et / ou complémentaires de celles de l’architecte, du designer, du scénographe ou de l’écrivain ? Comment interroge-t-il les « nouveaux médias » (écrans et dispositifs interactifs) dont l’usage se généralise dans l’espace civique ? Quelles perspectives une approche spatiale du design graphique ouvre-t-elle quant aux contours d’un champ d’activité toujours en recherche de définition ? En quoi les références à l’anthropologue (dans l’approche des situations), à l’architecte (dans le rapport à l’espace et au projet), et à l’écrivain (dans la capacité à construire un récit) permettent-elles d’interroger les théories et les pratiques du design graphique par-delà la seule référence à l’art ? Des ateliers de recherche et de création, workshops, conférences, cours ont préparé et préparent cette réflexion.

2010 – 2014 expérimentations Ateliers de recherche et de création : « Situations construites », 2010 « Écrire dans l’espace » à Bedous, en vallée d’Aspe, 2011 « Vivre l’architecture, écrire l’espace », au couvent de la Tourette, 2012.

2012 – 2013 séminaire de recherche de 2e cycle — Graphic design [in / from / to] contexts Le but de ce séminaire est d’actualiser les enjeux du design graphique en questionnant ses rapports à l’espace, c’est-à-dire en l’analysant sous l’angle des relations que nous créons avec les réalités diverses (humaines et non humaines : objets, matières, idées, etc.) que nous croisons et utilisons. Nous aborderons donc des objets graphiques dans leurs contextes de publication, mais nous tenterons également d’analyser comment et en quoi ils puisent leur énergie, leur mouvement, des lieux-même d’inscription de la commande, et enfin comment et dans quelle mesure ils sont pensés (projetés) par leurs auteurs pour des situations précises.

Invités : Patrick Bouchain, architecteBéatrice Fraenkel, directrice de l’équipe « Anthropologie de l’écriture » iiac-umr cnrs-ehess

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La recherche

EA 3002) et plus particulièrement au programme « arts, sociétés et patrimoines » 2011-2014. Des applications concrètes sont rendues possibles par la ville de Pau qui souhaite mettre en valeur son patrimoine naturel classé, les « horizons palois » et la vue sur les Pyrénées.

2010 « NBorder » L’atelier de recherche et de création « NBorder » s’est déroulé dans le désert des Bardenas Reales en Espagne. Soixante étudiants s’y sont déplacés pendant une quinzaine de jours pour mettre à l’épreuve le paysage et la frontière, en développant une pratique en fonction du lieu et de ses contraintes. Ce projet européen avait, entre autres, pour partenaires l’Université de Kosice en Slovaquie, Escuela de Arte Superior y Deseno de Logrono, la Comunidad de Bardenas, Tudela, le Bel Ordinaire, espace d’art contemporain de la Communauté d’agglomération Pau-Pyrénées ou encore la Centrifugeuse et l’Université de Pau et des Pays de l’Adour. Ce projet a été porté par Jean-Paul Labro, artiste et enseignant à l’ÉSA Pyrénées et l’artiste Lyn Nékorimaté. Une édition est en cours de préparation. Sa parution est prévue en décembre 2012.

http ://www.banditnet.fr/nborderCoordination du projet : Jean-Paul Labro, David Coste, Vincent Meyer.

2011 – 2012 « Hédas », Pau L’objectif de l’atelier de recherche et de création « Hédas » était de mettre en œuvre une forme artistique dans le quartier du Hédas à Pau et de placer les étudiants du second cycle dans un contexte professionnel de commande artistique pour l’espace public. Les projets ont été accompagnés par Sébastien Vonier (enseignant à l’ÉSA Pyrénées) et Jocelyn Cottencin, artiste, graphiste et enseignant à l’école supérieure d’art de Lorient et étaient pilotés par le Bel Ordinaire, espace d’art contemporain de la Communauté d’agglomération Pau-Pyrénées.

Coordination du projet : Sébastien Vonier, Jocelyn Cottencin

Juin 2012 L’ARC « Tournée générale » proposait aux étudiants une immersion dans le quartier des Halles de Pau. Cette expérience a donné lieu à un travail de conception et de réalisation d’un journal, « Le marché de l’art est public », de vingt pages au format de la presse quotidienne. Tiré à 10 000 exemplaires, il a été distribué en fanfare le samedi 23 juin 2012.

Coordination du projet : Jean-Marie Blanchet et Vincent Perrottet.


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Devenir » cherchait à clarifier la définition et l’indéfinition du graphisme, questionnait ce qui est spécifique au designer graphique et ce qui est frontalier avec d’autres disciplines des arts et des sciences humaines. Ce cycle de trois années sera restitué sous la forme d’un site web compilant toutes les interventions de chaque édition et sera prolongé par la parution d’un ouvrage imprimé. Son objectif est de fournir un outillage théorique / critique pour penser le graphisme (d’)aujourd’hui. Un recueil de textes portant sur le graphisme de façon explicite ou oblique constituera une sorte de manuel idéal pour les étu-diants. Il paraîtra en décembre 2012.

Coordination du projet : Marsha Emanuel, Monique Larrouture-Poueyto, Jérôme Dupeyrat, Julien Drochon, Julien Bidoret.

2010 – 2012 « Paysages sous influence » Après la première édition de « Paysages sous influence », il a été choisi de poursuivre le travail photographique et analytique mené à partir de l’étude du site de la ville de Mourenx qui témoigne de l’évolution d’un territoire paradoxal entre ruralité et industrialisation. La photographie et plus largement l’art contemporain entretiennent des liens privilégiés avec le monde industriel qui étendent et redéfinissent les notions de documentation et de territoire. La question de l’archive, et notamment de l’archive visuelle, des communes de Mourenx et Lacq, leur relation à l’industrialisation ont été les points de départ de l’ARC mené avec les étudiants en 2011-12. L’association avec le centre d’art image / imatge a conduit à une exposition dans la galerie d’art contemporain de Mourenx et sur des panneaux 4 / 3 dans l’espace public. La réflexion, engagée par Evelyne Toussaint, professeur en esthétique et histoire de l’art contemporain à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour, s’est associée à la parution d’un ouvrage « Paysages sous influence » qui rend compte de l’ensemble de cette manifestation. L’ouvrage, croisant les financements des collectivités publiques, d’associations et de l’ÉSA Pyrénées, paraîtra à l’occasion du colloque «Trajectoires et enjeux territoriaux » les 14 et 15 novembre 2012.

Coordination du projet : David Coste, Emilie Flory, Corinne Melin

« nouvelles temporalités » Appuyé sur l’émergence de nouveaux découpages temporels et comportements dans le champ de l’art et du design, « Nouvelles Temporalités » s’at-tache en premier lieu à saisir en quoi et comment de nou-veaux paradigmes esthétiques et conceptuels (espaces rhizomatiques, espaces virtuels…) influencent en profondeur le champ de la création. Cet espace de recherche propose

La recherche

Annick Lantenois, théoricienne du design graphique, Pierre di Sciullo, typographe et graphiste et Pierre Bergounioux, écrivain (sous réserve).

2013 – 2014 échanges internationaux

2014 – 2015 restitution— Exposition à Arc en rêve centre d’architecture, Bordeaux— Publication Des accords de partenariat sont conclus avec la Mairie de Pau, Arc en rêve centre d’architecture Bordeaux, et l’EHESS (Paris)

Coordination du projet : Marie Bruneau et Bertrand Genier

SCIENCES SOCIALES, TECHNOLOGIES,

NOUVEAUX MÉDIAS

Les arts et le design sont ici considérés dans leurs relations aux technologies et à la science. Cet axe a pour point de départ l’interrogation du métier de graphiste, son devenir au regard des nouvelles technologies, ses relations avec le monde culturel et social. Il se développe par l’expérimentation des nouveaux outils et nouveaux supports que la technologie engendre, une confrontation des nouvelles technologies de l’information et de la communication avec les formes de diffusions et de communications courantes (l’exposition, l’installation, l’affichage, l’édition papier, la signalétique), et une réflexion sur leurs usages.

« graphisme aujourd’hui » : une profession en mutation Il s’agit d’explorer et de clarifier ce qu’est le graphisme aujourd’hui au moyen de ses formes et de ceux qui en parlent : professionnels, clients, commanditaires, enseignants, designers, chercheurs. Comment les idées sur le graphisme se transmettent-elles ? Comment sont-elles véhiculées entre auteurs et publics, auteurs et commanditaires, théoriciens et praticiens ? Trois journées d’étude ont été conçues avec l’experte en design graphique Marsha Emanuel sur la question du graphisme aujourd’hui. La première eut lieu en avril 2010 et faisait un « état des lieux du graphisme aujourd’hui et de la profession de graphiste », état des lieux nécessaire au regard de l’évolution de la technologie. En avril 2011, « Des regards informés » concernait le graphisme comme objet de recherche et la galerie de l’école présentait une exposition de pièces significatives de la diversité des travaux des graphistes invités lors de l’édition précédente. En avril 2012 « Déplacement et


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festival accès(s). Ce programme de recherche est étayé par un cycle de conférences (Andrey Smirnov, Philippe de Jonckheere, Anne-James Chaton, Alexandre Tilski, Nicolas Moulin et Clemens von Wedemeyer), la journée d’étude Ouvrez l’œil #4 « Écritures numériques et espace public » (Nicolas Thély, Stéphane Dégoutin, Lust studio) et une plateforme éditoriale (Nouvelles Temporalités ) dont la première publication aura lieu en début 2013. Ce programme s’appuie aussi sur un ensemble de propositions pédagogiques, avec des workshops, conférences, cours et ateliers (par exemple « Histoire(s) des Médias »), ainsi que d’Ateliers de Recherche et de Création :

2010-2011 Arc « Img/Psd » dans le cadre du projet NBorder qui s’est déroulé dans le désert des Bardenas, « Paysages sous influence 1 » à Mourenx Workshop « Démos-fantomes » d’Étienne Cliquet, « Processing… » de Julien Gachadoat et « Discothèque sauvage » de Gwenola Wagon.

2011-2012 Arc « Mapping through territory », refuge de l’Abérouat (1440 m d’altitude) avec Neal Beggs, « Paysages sous influence 2 » à Mourenx Séminaire « Hors champ » (Joachim Schmid et Grégoire Romanet) Workshop « Sémantique et typographie comme vecteur du webdesign » de Jérémie Baboukhian, « Affiches & Affichage » de Pierre Vanni, « Le dessin mis en espace » de Martin Lord.

2012-2013 Arc « Écritures numériques et espace public » à Pau en partenariat avec le Bel Ordinaire, espace d’art contemporain Séminaire « Hors champ » (Céline Duval, Olivier Huz, Patrick Le Bescont, Geraldine Lay) Workshop « Pas de format » de Diego Movilla dans le cadre du festival Accès(s), « Dispositifs interactifs » de Martial Geoffre-Rouland.

Coordination du projet : Vincent Meyer, Julien Drochon, David Coste, Julien Bidoret, Perrine Saint Martin.

« signe dans l’espace public » : le projet « ouvrez l’œil » Depuis 2009, le projet « Ouvrez l’œil » réalisé en partena-riat avec le Bel Ordinaire, espace d’art contemporain, est une invitation à prêter attention aux signes qui nous entourent. Ce projet se décline sous la forme d’une exposition articulée à une intervention dans l’espace public ainsi qu’une journée d’étude organisée dans un premier temps en partenariat avec le laboratoire « Anthropologie de l’écriture » de l’EHESS (École

La recherche

d’explorer les vecteurs de transmission de l’information et du savoir, d’étudier les nouveaux usages des médias contempo-rains et historiques. Si tout un pan de la création contempo-raine s’interroge sur une perception sensible du monde, il semble nécessaire de redéfinir notre rapport au réel et à la fiction. Dans cette perspective, l’Atelier de recherche et de création Nouvelles Temporalités aborde : les questions de pérennité des médias, de numérisation, de mobilité – portabi-lité – de la culture, mais aussi de la synthèse dans la représen-tation et de la massification des informations dans un rapport étroit aux nouveaux supports numériques. Nouvelles Temporalités expérimente et étudie les moyens de produc-tion, de diffusion et de transmission des pratiques multimédia avec une spécificité dans les domaines visuels (image 2D et 3D, fixe et en mouvement, interactive…) en s’associant à des laboratoires spécialisés dans ces champs de recherche. Une plateforme éditoriale Nouvelles Temporalités Afin de partager notre regard sur l’environ-nement numérique global, les recherches du projet Nouvelles Temporalités se concrétisent entre autres en un espace éditorial appelé « Plateforme éditoriale des Nouvelles Temporalités ». Celle-ci se veut un espace de décryptage des pratiques de l’archive et des usages liés à l’approche concep-tuelle et créative que nous développons ici. Nouvelles Temporalités sollicite des chercheurs, théoriciens, designers, artistes, commissaires, critiques et auteurs à différents niveaux et échelles. Leurs contributions prennent les formes de propositions plastiques, d’entretiens, d’essais, de traduc-tions de textes inédits, de publications innovantes. Chaque numéro s’articule autour d’une thématique et n’a pas de forme a priori. Mais la structure et la conception du support participent à part entière aux réflexions abordées. L’hybridité et la complémentarité des médias (internet, nouveaux supports…) sont cependant un parti pris récurrent d’élabora-tion. Une journée d’étude FabLab sera construite en partenariat avec l’UPPA et le festival accès(s) et aura lieu le 18 octobre 2012. Un cycle de conférences intitulé « L’archive comme nouvelle temporalité ? » proposera un état des lieux de la place du numérique dans l’art et le design. Les nouvelles temporalités et pratiques contemporaines de l’image numé-rique seront tout particulièrement questionnées. Des partenariats sont engagés avec plusieurs labora-toires et écoles orientées « nouveaux médias » : le Laboratoire Arts des images et art contemporain de l’Université Paris 8 (équipe de recherche Esthétique des nouveaux médias), le département Nouveaux médias de la Technical University of Kosice en Slovaquie et le centre d’art image / imatge et le


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recherche —

mention art – céramique

L’OBSERVATOIRE DES REGARDS

L’ÉSA Pyrénées a placé, depuis l’année 2010, une partie importante de sa pédagogie

et de son programme de recherche sous le titre générique « L’Observatoire des regards ». Née du projet engagé avec l’Observatoire astronomique du Pic du Midi, cette plateforme de recherche consacrée au thème de l’observation et du regard convoque l’histoire de l’art depuis ses origines et l’univers des sciences, tout en engageant une réflexion aux enjeux pluriels : éthiques, esthétiques ou anthropologiques… En se posant un certain nombre de questions majeures liées à l’observation et aux regards, dans la perspective d’alimenter sa réflexion à d’autres sources que celles de sa propre structure, il s’agit, tout en étant de plain-pied avec le domaine de l’art, d’établir et de renforcer les liens avec d’autres secteurs de la recherche et de la connaissance en général, et de stimuler par ces métissages des pratiques créatrices fortes et individuées. Que voit-on ? Que regarde-t-on ? Qui regarde quoi ? Au cœur de l’école et dans la ville, à 2877 m d’altitude ou sous terre et en mer, vers moins 25000 ans avant notre ère et à l’échelle microscopique, le regard est mis en question. Les séminaires, les conférences, les rencontres que l’ESA Pyrénées met en place dans ce cadre ont une dimension à la fois théorique et expérimentale pour que l’étudiant constitue ses propres outils méthodologiques d’analyse et de recherche, et puisse les utiliser dans sa démarche artistique.

art – céramique La céramique, spécificité de l’école supérieure d’art des Pyrénées — Pau Tarbes, est une pratique privilégiée mais non obligatoire dans la préparation du DNSEP art. Au cœur de l’école, c’est avant tout la présence forte d’un atelier : ses temps de réalisation, la dimension collective du travail, les questionnements quant aux savoir-faire qu’il suscite alimentent l’ensemble des pratiques et réflexions développées dans l’option et réciproquement, dans leur proximité comme dans leurs différences. À l’instar du CRAFT (Centre de recherche sur les arts du feu et de la terre) de Limoges ou de la Manufacture de Sèvres, l’école invite chaque année plusieurs artistes à venir réaliser un projet dans l’atelier, ou non…

« Penser qu’on voit ce qu’on voit est probablement une erreur. »

— Emmanuel Hocquard

La recherche

des Hautes Études en Sciences Sociales) afin de croiser les points de vue respectifs des anthropologues et des designers sur différentes questions urbaines.2011 – 2012 Les graphistes José Albergaria et Rik Bas Backer de l’agence Change is good travaillent la question de la frontière et des relations transfrontalières. Une table ronde interrogeait les relations entre graphistes et commanditaires.

2012 – 2013 « Ouvrez l’œil » s’interroge sur la place de l’information dans l’espace public. La journée d’étude « Écritures numériques et espace public » est organisée par l’ÉSA Pyrénées et l’EHESS. Suivront, deux projets menés sur le terrain avec des enseignants et étudiants de l’ÉSA Pyrénées, une carte blanche à une équipe artistique, un diagnostic sur les objets communicants existants sur la ville de Pau et sa périphérie et une édition papier et numérique.

Coordination du projet : Florence de Mecquehem, Vincent Meyer, David Coste, Corinne Melin, Julien Drochon, Julien Bidoret, Perrine Saint Martin, Jean-Marc Saint-Paul

« Les pensées du design » Ce projet a pour objectif de penser un terrain commun entre le design et les sciences sociales. En 2011 – 2012, ce projet s’est inscrit dans la pédago-gie du second cycle sous la forme d’un séminaire annuel. Il avait pour intention de mener les étudiants à saisir la nature sociale et humaine du processus du design et de penser à l’analogie entre la création en design et l’observation du présent. Le designer, ne se trouve-t-il pas pris, lorsqu’il crée, entre la révolution et la vie quotidienne ? Le numéro 1 de la revue d’art et de design de l’école supérieure d’art des Pyrénées — Pau Tarbes Échappées poursuit la réflexion amorcée au cours du séminaire en regroupant les interven-tions des conférenciers et celles d’auteurs sollicités pour leur relation étroite au sujet. Cette première étape de la recherche « Les pensées du design » fait apparaître la nécessité d’étudier plus avant les usages que génèrent aujourd’hui les outils numériques. Cette étude sera introduite par une mise en pratique de la relation entre le designer et l’usager.

Coordination du projet : Corinne Melin


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Fondation La Borie en Limousin, un jardin conçu comme un vaste instrument de musique avec plusieurs installations imaginées par Louis Dandrel, compositeur et designer sonore, Patrick Rimoux, sculpteur lumière, Emma Blanc, paysagiste et Nicole Guénégou, architecte. Ce projet, labellisé par le Pôle Européen de la Céramique en juin 2010, a donné lieu à une première rencontre à l’école avec plusieurs de ses acteurs, artistes ou techniciens de pointe.— toujours avec le CRAFT en 2011 – 2012 , un projet sous la supervision de l’artiste Yann Kersalé, avec une réflexion sur Lumière matière. Quatre étudiants ont participé à la recherche et leur production a été exposée dans l’Île Tristan en Bretagne.— le studio céramique prévoit d’accueillir cette année encore plusieurs projets d’artistes impliquant la participation des étudiants.— notre atelier hors les murs « La Bisbal » prend de l’ampleur, avec plusieurs projets d’expositions et de partenariats avec des institutions espagnoles.

Coordination du projet : Gérard Borde, Stefania Caliandro, Chrystelle Desbordes seront intégrés cette année au CRAFT en tant qu’enseignants de céramique, chercheur en théorie de l’art et docteur en histoire de l’art. Studio céramique, La Bisbal : François Cortès, Jim FauvetTechnicienne : Marjorie Thébault

« sky to sky » Depuis 2010, l’école supérieure d’art des Pyrénées — Pau Tarbes développe le projet SKY TO SKY qui fait du Pic du Midi de Bigorre, site touristique majeur et observa-toire astronomique célèbre, un prétexte d’étude et de travail nourrissant les dialogues anciens de l’art et de la science. Cet axe de recherche inscrit l’enseignement de l’art dans la perspective d’une histoire du regard et de la vision, et dans un dialogue avec les sciences et les découvertes. En engageant un partenariat avec la Régie du Pic du Midi et avec l’Observatoire Midi Pyrénées, ce projet initie un chantier aux multiples ateliers : concevoir et développer des expériences pédagogiques, susciter des expositions, créer des événements et des performances, organiser des colloques dans le cadre de partenariats de recherche, associer des artistes et des pen-seurs. Les champs d’investigation de ce projet pluridisci-plinaire s’organisent en constellations aux ramifications nombreuses. À partir d’une situation particulière – le senti-ment de montagne, les concepts d’observatoire, l’idée d’une réserve internationale de ciel étoilé, la dimension socio-cultu-relle du Pic – de multiples domaines sont mis en perspective : art et science, histoire de la vision et enjeux du regard, futurisme et anticipation, poétique et croyance, paysage et dépaysement, expérience des matériaux, pollution visuelle,

La recherche

En effet, sur le même modèle d’un atelier présent au centre de l’école qui influence les recherches par porosité et frottements, les artistes invités ne sont pas nécessairement impliqués dans une recherche directement liée au matériau céramique. Il nous apparaît très important de pouvoir établir une certaine distance, un décalage, si l’on veut créer une tension et se prémunir contre les « attendus » de toutes sortes ; ces temps forts, associant les étudiants, techniciens et enseignants, permettent de renouveler les approches, d’ouvrir le champ des possibles. C’est également la volonté de mettre en danger – mesuré – le matériau et les pratiques très définies attachées à la céramique, à l’image de tout médium dès qu’il participe à une réelle recherche plastique. Ont été invités (entre autres) Pierre Ardouvin, Babeth Rambault et Richard Fauguet, mais également Elisabeth et Elmar Trenkwalder. Elsa Sahal a dirigé l’année dernière à l’école un workshop inaugurant un partenariat avec l’ENSA Limoges, celle-ci accueillant à la rentrée un workshop dirigé par Patrick Loughran dédié au même groupe d’étudiants des deux écoles. La céramique dans l’école est donc toujours envisagée du point de vue de la création. Elle est partie intégrante de l’option art qu’elle nourrit et qui la nourrit. Cette relation dialectique permet les interac-tions formelles et conceptuelles entre les différentes pratiques et les médiums. Le moule, la transformation, la cuisson, le travail, le labeur, le « bien fait » et aussi le « mal fait », voire le « pas fait » (Robert Filliou) sont autant de notions présentes et actives dans l’école. Aujourd’hui, autour de ce médium, des programmes de recherche sont sollicités par des industries de pointe pour des applications allant des arts de la table à la médecine, la robotique, l’aéronautique, les éco-matériaux… La recherche en art – céramique menée à l’ÉSA Pyrénées se nourrit des apports scientifiques et techniques développés par ses partenaires au sein du Pôle Européen de la Céramique et du Centre Universitaire Tarbes Pyrénées (CUTP). En retour, les échanges et collaborations mis en place font apparaître les qualités propres d’une approche artistique et expérimentale du matériau, notamment en termes d’usages imprévus ou de retournement de la notion d’accident, voire d’échec, pouvant ouvrir des perspectives insoupçonnées – caractéristiques propres à la recherche fondamentale, à la différence d’une recherche de type appliquée qui fixe son objectif et s’attache à perfectionner les moyens de l’atteindre. L’école, dans la perspective d’un post-master « art et recherche céramique », développe dès à présent des ponts entre les avancées indus-trielles des chercheurs et des projets d’artistes. Plusieurs chantiers de recherche s’ouvrent ou se prolongent cette année :— avec le CRAFT en 2010 – 2011, « Le Jardin des sons » à la


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art et préhistoire « Si la vie n’avait pas pleinement porté ces hommes au niveau de l’exubérance, de la joie – dit Bataille au sujet des artistes à l’œuvre dans les grottes – ils n’auraient pu la représenter avec cette force décisive. Mais il est surtout clair à nos yeux qu’elle les agitait humainement : cette vision de l’animalité est humaine en ceci que la vie qu’elle incarne est, en elle, transfigurée, qu’elle est belle et, pour cette raison, souveraine, par-delà la misère imaginable.» Ce projet collectif propose un axe de recherche s’étalant sur trois ans, impliquant les enseignants artistes et théoriciens, ainsi que de nombreux intervenants extérieurs. Dans la continuité de «L’Observatoire des regards », un cycle de rencontres distri-buées sur trois ans autour de l’art pariétal, permet chaque année à des étudiants de rejoindre sur des sites choisis des invités qui les accompagnent lors de la rencontre de cet art dans les lieux qu’il occupe.

Premier chantier : « Leçon de ténèbres », 2010 – 2011 L’école a organisé à cette occasion un premier sémi-naire, aux Ateliers des Arques (Lot) et dans diverses grottes et sites ornés importants du Lot et de Dordogne, dans la semaine du 14 au 18 novembre. L’ensemble des étudiants et des enseignants concernés se sont retrouvés sur le site de Pau pour imaginer une mise en forme des travaux de cette session.

Coordination du projet : Philippe Fangeaux, Federico Nicolao, Juliette Valéry, Marie Bruneau et Bertrand Genier

Deuxième chantier : « L’expédition », 2011 – 2012 Le projet du printemps 2011 propose un parcours itinérant vers le Sud en partant de l’ÉSA Pyrénées. Deux sites sont alors accessibles, la grotte Altamira en Espagne et la Vallée du Côa au Portugal, un site au creux de la terre, un site à ciel ouvert.« L’expédition » s’organise pour partir à la découverte des sites, prévoit son trajet, ses affaires d’études, et se pose la question de « comment observer ? ». Regarder l’art pariétal dans un espace clos et obscur, contempler l’art rupestre dans un lieu ouvert et à la lumière du jour, venir une fois, un temps court et revenir le lendemain, observer la même chose… répéter l’observation plusieurs jours de suite… regarder le groupe qui observe, dessine, écrit… être dans le merveilleux et un groupe qui observe l’expédition dans le merveilleux, regarder devant soi, autour de soi l’art pariétal et regarder celui qui observe en transposant les regards et les préoccupations : perturber le temps, être dans l’observation et son rapport à l’observation dans l’expédition. Au site suivant les groupes échangent leur rôle, l’observé devient l’observateur. Ainsi les deux

La recherche

aventure humaine et histoire locale, phénomènes sociocultu-rel et touristique… À travers des projets croisés : workshops, expositions, projections, conférences, colloques, les notions portées par l’idée d’observatoire permettent de croiser et d’analyser celles selon lesquelles on questionne un regard dans le domaine scientifique et vice-versa.

Coordination du projet : Guillaume Poulain, Frédéric Delpech, François Cortes. Satellite, Delphine Gigoux Martin.

2012 « Les rencontres du Pic II » Conférences ÉSA Pyrénées, Jardin Massey, Tarbes.

Mars 2012 « Jour et nuit » Workshop une semaine à L’Observatoire du Pic du Midi de Bigorre

27-28 novembre 2012 « Les Rencontres du Pic III » Échanges et restitution / Exposition.

Juin / octobre 2013 Exposition Observatoire du Pic du Midi de Bigorre.

« À la recherche des lucioles » Depuis septembre 2010, l’ÉSA Pyrénées, en collaboration avec l’Observatoire Midi-Pyrénées et l’Université Toulouse II – Le Mirail, a promu ainsi un cycle de recherche, en trois ans, intitulé « À la recherche des lucioles » dans lequel on propose aux étudiants une forme de réflexion sur l’observation, une sorte de mise à l’épreuve du regard. Deux séminaires itinérants conçus dans la Ville de Rome, des rencontres et des restitutions à Tarbes et à l’Obser-vatoire du Pic du Midi en présence des étudiants, des profes-seurs, des chercheurs et des invités de prestige auxquels l’école et l’observatoire font appel. Sur la base de réflexions et approfondissements sur un certain nombre d’œuvres d’art de différentes disciplines, suite à une étude et une analyse d’un certain nombre de textes fondateurs, à plusieurs reprises, laissant passer du temps entre un voyage et l’autre, de petites équipes d’étudiants et enseignants se rendent à Rome pour questionner l’observation dans une conjoncture d’itinérance. Leurs résultats font ensuite l’objet de restitutions de leurs expériences à l’école, au site de Tarbes, au site de Pau et au Pic du Midi en liaison avec le projet de création d’une Réserve de ciel étoilé par l’Observatoire Midi-Pyrénées.

Première mission romaine effectuée en mai 2011Coordination du projet : Philippe Fangeaux, Federico NicolaoDeuxième mission romaine effectuée en octobre 2011Coordination du projet : Delphine Gigoux-Martin et Elsa Mazeau


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Références artistiques : Pedro Costa, Abbas Kiarostami, Florence Lazar, Till RoeskensRéférences bibliographiques : Richard Senett, Pierre Frey, Philippe Boudon, Benoit Goetz, Michel Agier, Edouard GlissantCoordination du projet : Frédéric Delpech et Elsa Mazeau

« territoires mutations & archives » Ce projet de recherche s’adresse aux étudiants de 4e et 5e années. A l’heure de la globalisation et du réseau, la question des territoires est en pleine mutation. Aujourd’hui, l’intérêt marqué pour les technologies de la géo-localisation pourrait, à lui seul, en témoigner. En parallèle, la culture de l’immatériel a notam-ment pour conséquence de nous conduire à réfléchir à la préservation et à l’exploitation de nos archives – que celles-ci appartiennent à un lointain passé ou qu’elles soient produites dans la fugacité du présent. En d’autres termes, au sein de notre contemporanéité, les notions d’espace et de temps sont revisitées ou, pour le moins, rediscutées, à la fois par les artistes, les professionnels de l’art et les chercheurs. De nouvelles frictions s’opèrent autour de ces questions fonda-mentales liées à notre époque entre le champ étendu des arts visuels (dont la pratique de la céramique), et les sciences exactes et/ou les sciences humaines. L’ensemble des invitations a pour but de révéler ce jeu de frictions opéré autour des notions de « territoires, mutations et archives » – un jeu dont l’objet est d’alimenter de nouvelles pistes de réflexion et qui, bien sûr, devra nourrir les projets des étu-diants inscrits en DNSEP grade master européen. Les différentes contributions seront relayées sous la forme d’articles et d’images dans le no 2 de la revue annuelle de recherche & pédagogie de l’ÉSA Pyrénées Échappées.

Coordination du projet : David Coste, Chrystelle Desbordes (responsable), Corinne Melin, Delphine Gigoux-Martin, Juliette Valéry.

images de l’imaginaire Projet de recherche destinés essentiellement aux étudiants des années 4 et 5 Objectif scientifique et méthodologie Ce projet, né des échanges sur la série de Télésouvenirs réalisée par le peintre Philippe Fangeaux, vise à rapprocher davantage la réflexion théorique de la production plastique, à créer des passerelles entre l’initiation des étudiants à la recherche et les activités de recherche menées par les artistes et les cher-cheurs, tout comme à renforcer l’apport de la recherche au sein de la pédagogie. Dans ce but, le projet est associé au cours théorique sur « Le potentiel imageant de l’art », dans lequel seront reprises et retravaillées les questions soulevées dans nos rencontres, qui prévoient des moments de réflexion

La recherche

groupes se nourrissent et se révèlent l’un à l’autre dans le « genre » de regard qu’ils se portent. Une pratique alors mise en résonance avec notre propre attitude face à l’art parié-tal. L’expédition se continue au désert des Bardenas. Un lieu sans traces, sans mémoire humaine, ouvert et disponible à toutes projections mentales et rêves. Ce lieu dans le parcours de l’expédition devient une « chambre de décompression » entre des temps forts de découvertes et des observations à digérer et un retour à l’action dans un travail mis en place à l’école. Des interventions de scientifiques sont organi-sées sur le site de l’école, avant et après l’expédition.

Coordination du projet : Delphine Gigoux-Martin et Guillaume Poulain

L’habitant Dans le cadre des projets de « l’Observatoire des regards », nous avons, dans ce nouveau projet, besoin de nous représenter le monde dans ce qu’il a pour nous de

possible. Un endroit où habiter. Un lieu plutôt qu’un espace. Un temps. C’est dans la perspective que Richard Senett énonce plus haut, que nous aimerions parler d’habitat. Nous nous attacherons donc moins à l’architecture et à sa forme, qu’à ceux qui y l’habitent. La multitude d’environnements habitables s’inventent à l’infini. Influent-ils sur des formes de vie ? Nous priviliegérons une relation forte au cinéma expérimental et au documentaire qui questionnent l’habitant de manière complexe. Habiter un lieu, ce n’est pas seulement vivre dans une boîte, c’est se l’approprier, la marquer de son empreinte, faire corps avec elle jusqu’à la considérer comme un appendice, un prolongement de soi, non seulement parce qu’on peut lire notre histoire dans les aspérités des ses murs mais aussi parce que notre propre vie est indissociable des lieux que nous avons habités – ou pas. Cette recherche nous conduira au Portugal, proche de Pedro Costa et de ses «acteurs», des habitats précaires de la banlieue de Lisbonne à la recherche des habitants potentiels des villes nouvelles. Elle nous mènera vers différents types d’urbanismes, des habitats troglodytes et des villages abandonnés aux architec-tures contemporaines de la région aragonaise de Huesca, jumelée avec Tarbes et riche de cette diversité. Ailleurs aussi. Cette proposition vise à stimuler une pratique photographique et vidéographique. Elle encourage des regards portés sur le monde et attentifs à l’autre. Les étu-diants formulerons des projets en ce sens.

« Le fonctionnalisme moderne a fait surgir la question de l’habiter pour la réduire à la dimension appauvrie de l’habitat. »

— Richard Sennett


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artistiques développées par Elsa Mazeau1 et par Delphine Gigoux-Martin 2, ainsi que sur l’expérience de Stefania Caliandro, ancienne enseignante-chercheur à l’Université de l’État de Rio de Janeiro, pour donner aux étudiants l’opportu-nité d’une confrontation à l’international. Il prévoit une double articulation thématique : l’art comme forme participa-tive et l’art comme médium pour repenser le rapport de l’homme à la nature. art comme forme participative L’esthétique relationnelle, théorisée par Nicolas Bourriaud, trouve un antécédent remarquable dans la définition d’un art participatif, développé au Brésil dans les années 1960 et 1970, notamment par Lygia Clark, Hélio Oiticica, Lygia Pape et Letícia Parente. Si la question sociale s’entrelaçait à l’époque avec la question politique (la dictature était au pouvoir), une bonne partie de la production artistique actuelle dans ce pays semble vouloir poursuivre la voie d’un engagement participatif, en réagissant ainsi, par ailleurs, à l’influence postcoloniale d’un art européen et nord-américain, jugé parfois comme excessive-ment esthétisant. En ce sens, l’art n’est pas seulement conçu comme lieu de dénonciation (Cildo Meireles), mais comme la rencontre entre différentes expériences de vie (Ricardo Basbaum, Nelson Leirner, Rivane Neuenschwander, Eduardo Srur, etc.). L’art peut alors être pensé comme un moyen d’action et d’interaction dans le social. art comme médium entre nature et cultures La richesse du patrimoine naturel du Brésil, la multi-ethnicité de ses habitants et le travail qu’y a mené l’anthropologie depuis Claude Lévi-Strauss rappellent l’importance et la diversité des relations que les cultures tissent avec la nature. Si l’anthropophagie (Tarsila do Amaral) est désormais devenue un motif identitaire de l’hybridation qui caractérise le Brésil, la recherche d’origines, par exemple, afro-descendantes (Mário Cravo Neto) entraîne la revendica-tion de pratiques et de rituels au seuil de l’art et de la croyance mythologique (cf. les réflexions théoriques de Roberto Conduru). L’exploitation de la nature par l’homme, la persis-tance de la nature dans le milieu urbain, la nature animale de l’homme et la transformation animalesque de celui-ci en vue de sa survivance dans un milieu hautement difficile sont des thèmes qui se prêtent donc à une élaboration poétique, défiant les partis pris du sens commun.

Coordination du projet : Stefania Caliandro, Delphine Gigoux-Martin et Elsa Mazeau

séminaire de recherche « L’observatoire des regards » présente un séminaire de recherche conçu comme lieu de rencontre et d’échanges entre les différents axes et projets du 1

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La recherche

théorique et plastique et des visites d’expositions. Dans une optique d’ouverture à l’international, seront envisagés des échanges avec des intervenants externes. Contenu Les images mentales, que ce soient des schémas kantiens ou des éléments abstraits de toute matéria-lisation sensible, ne peuvent exister physiquement, ni, de ce fait, être visualisées. Certaines œuvres relaient néanmoins un dynamisme fantasmant et se réapproprient des images du rêve, de l’esprit et de la mémoire, tout en gardant la dimen-sion évanescente et instable de celles-ci. Plusieurs exemples en histoire de l’art amènent à en différencier les modalités d’expression et à mieux appréhender leur potentiel imageant : les configurations anthropomorphes dans le paysage, la diffraction de la figure humaine par dédoublement, les visions oniriques et religieuses, le surgissement d’une figure dans la mémoire, l’interférence des repentis, l’interaction de mondes et de modes de vie apparemment inconciliables, l’invention d’images pseudo-documentaires, la juxtaposition et l’accumu-lation de répertoires iconologiques… Différentes stratégies sont à l’œuvre pour déstabiliser la figuration et/ou faire surgir plutôt une figurabilité autre. Comme le soutenait le philo-sophe Emmanuel Kant, la perception de ce que nous voyons n’exclut pas la projection concomitante d’activités de réminis-cence, de réinterprétation ou d’élaboration fantastique et divagante : « On a aucune raison de croire que, dans l’état de veille, l’esprit suive d’autres lois que dans le sommeil, il y a plutôt tout lieu de supposer que, dans la veille, seule la vivacité des impressions sensibles rend obscures et mécon-naissables les images plus douces de nos chimères ; au lieu que dans le sommeil, quand l’accès à l’âme est fermé à toutes les impressions extérieures, elles ont toute leur force » 1

La question est alors de savoir comment – c’est-à-dire, par quels moyens plastiques et sémiotiques – l’art parvient à activer cet potentiel imageant, à faire résonner en quelque sorte la perception de l’œuvre avec le patrimoine immatériel de l’imaginaire contemporain.

Coordination du projet : Philippe Fangeaux et Stefania Caliandro

cultures et nature : un échange international Objectif scientifique Développer les échanges à l’international et favoriser le voyage d’étudiants de l’ÉSA Pyrénées en Amérique du Sud, notamment au Brésil. Rapprocher en outre l’initiation des étudiants à la recherche des activités de recherche menées par les artistes et les chercheurs. Projet Ce projet s’appuie sur les recherches 1

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La dimension

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La recherche

site de Tarbes. Transversal et ouvert, il répond aux spécificités de l’école supérieure d’art des Pyrénées — Pau Tarbes dans son option art mention art-céramique. Des intervenants externes (chercheurs, artistes, commissaires d’exposition, responsables institutionnels, etc.) y présentent leur travail et entrent ainsi en dialogue avec les questions posées dans l’un ou l’autre des projets en cours. Le séminaire a fait le choix de ne pas afficher une thématique afin de permettre à toutes les équipes de recherche d’y développer leurs propres centres d’intérêt. Il se déroule une ou deux fois par mois en fonction de la disponibi-lité des participants. Certaines conférences seront diffusées dans les publications afférant aux différents projets de l’école, d’autres regroupées en thématiques dans la revue Échappées ou, encore, publiées dans le site de l’école.

Coordination du séminaire : Stefania Caliandro


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Les séjours À L’étranger et L’accueiL des étudiants étrangers

Les séjour à l’étranger concernent avant tout les 4e années. Afin de développer les échanges internationaux, de permettre à ses étudiants d’effectuer des séjours à l’étranger et d’ac-cueillir des étudiants étrangers, l’ÉSA Pyrénées établit des conventions d’échange avec des écoles d’art européennes. Les étudiants peuvent aussi soumettre leur candidature s’ils le souhaitent dans d’autres établissements d’enseignement supérieur étrangers. Les échanges européens se font dans le cadre d’Erasmus. Ce programme, subventionné par la communauté économique européenne (CEE), permet aux étudiants d’effectuer un séjour de trois mois minimum dans un autre établissement européen. Tous les accords bilatéraux pour les échanges Erasmus : sont concernées les écoles de Alicante, Kosice, Logrono, Madrid, Malaga, Wurzburg, Grand Canaries, Leicester…. Des bourses complémen-taires, provenant du Conseil régional d’Aquitaine et du Conseil régional Midi-Pyrénées, du Conseil général des Pyrénées-Atlantiques et du Conseil général des Hautes-Pyrénées ou même de la municipalité d’origine de l’étudiant peuvent être obtenues.

Cette année, l’ÉSA Pyrénées accordera une bourse complémentaire aux étudiants désireux de séjourner à l’étranger.

Les étudiants étrangers et ceux provenant des écoles d’art partenaires, intégrés dans un cursus normal des études dans des cours dispensés en français doivent avoir une bonne connaissance de la langue. Ils pourront également bénéficier de cours de français langue étrangère pour améliorer leur niveau à l’écrit avec l’institut d’études françaises pour étu-diants étrangers de l’UPPA à Pau et l’ÉNIT à Tarbes.

Les voyages d’étude

Tout au long de l’année, des voyages sont organisés. Ils ont pour destination des lieux d’exposition (musées, centres d’art, festivals) ou des spectacles, lieux de conférence ou sites qui auront été choisis dans le cadre de projets pédagogiques. Cette année encore, vont être proposés aux étudiants divers voyages et visites d’exposition parmi lesquels :

Dimension Internationale

L’ÉSA Pyrénées est naturellement tournée vers la péninsule Ibérique. De nombreux échanges d’étudiants et de profes-seurs sont issus de cette proximité. Cependant des liens tissés avec d’autres pays, viennent enrichir l’offre pédagogique.


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L’équipe de L’écoLe

supérieure d’art

des pyrénées —

pau tarbes

Dimension Internationale

— Visite du printemps de Septembre à Toulouse, 03.10.2012, Tarbes et Pau— Restitution recherche « À la recherche des lucioles » au Couvent de la Tourette, 8 – 11.10.2012, Tarbes— Voyage d’étude à Paris, visites et rencontres de différents lieux d’exposition, du 18 – 21.10.2012, Pau— Voyage d’étude à Madrid, 2e et 3e années, Tarbes, 12 – 16.11.2012— Voyage d’étude à Munich, autour de l’exposition sur le Land Art à la Haus der Kunst de Munich, dans le cadre du projet de recherche et d’un atelier in situ à partir de l’architecture moderne et contemporaine de la métropole allemande. 27 – 30.11.2012, Pau (3e année) / Tarbes (4e et 5e années)— Voyage d’étude à Rennes, autour des Archives de la Critique d’Art, dans le cadre du projet de recherche « Territoires, Mutations & Archives », 12 – 14.02.2013, Pau (3e année) et Tarbes (4e et 5e années et étudiants de l’atelier L.I.É )

Les stages en entreprise

Des stages en entreprise, dans des milieux de créateurs ou institutionnels, sont encouragés. Cette expérience nourrit la conception théorique et graphique du projet de fin d’étude et participe à l’intégration de l’étudiant dans le monde du travail.

Ils sont obligatoires pour les étudiants en DNAT en années 2 & 3 et pour les étudiants en DNSEP en années 4 & 5.


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catherine melindessin

guillaume poulainvolume et objet

maïté pradelanglais et espagnol

pierre raynalsérigraphie

perrine saint martindesign graphique & typographie, coordination de la 3e année design graphique multimédia

jean -marc saint-pauldesign graphique

juliette valéryculture générale et écriture

sébastien voniersculpture et installation, coordination de la 2e et 3e année art

ASSISTANTS D’ENSEIGNEMENT

julien bidoretwebdesign

fabrice mallorcasérigraphie

emmanuelle reyimage imprimée

TECHNICIENS

gabriel blazquezinformatique

bernard cazalavidéo

joël graciamatériaux

nathalie Kaganphotographie

guy martinezinfographie

marjorie thébaultcéramique

gilles rodriguezmultimatériaux

MAINTENANCE TECHNIQUE

séverine balsera

patricia marti-noguère

Les enseignants

jean-marie blanchet Pau

[email protected]

artiste, enseigne la peinture et la couleurNé en 1970. Vit et travaille à Villeneuve-sur-Lot (47). DNSEP art en 1996 à l’ENSA de Bourges. Depuis 2007, co-directeur artistique de l’association m.190 à Villeneuve-sur-Lot. Dès le début, faire de la peinture revenait à s’interroger sur ses constituants, sur sa matérialité, sa dimension tactile, son mode d’exposition, sa présence, ce qui relève également de questionnements tels que : comment la peinture se pose ? Comment elle existe en tant qu’entité ? Comment elle peut parler d’elle-même ? Les choix et décisions prises tout au long du processus de création sont intuitifs et non définis par une esquisse préparatoire. Chaque série s’élabore autour d’une proposition comme procédure de réalisa-tion. Ces propositions fonctionnent comme éléments à cadrer le travail de la peinture, où le faire devient un moyen de penser la peinture. Les éléments empruntés à la culture collective – couleurs, matériaux – sont alors mis au même niveau que ceux qui proviennent de l’histoire de l’art. L’abstrac-tion devient un outil qui permet de travailler la question de l’objet, la production (et la reproduction), le manufacturé, le fait main, le factice, l’usage (la fonction), le décoratif, le fétiche… le réel.

gérard borde Tarbes

[email protected]

sculpteur, céramiste, enseigne la céramiqueCAFAS ; Diplôme National des Beaux-Arts ; sculpteur à Sèvres ; créateur de forme ; directeur de recherche à COCERAM (Tarbes) ; conseiller d’entreprise ; intégré dans une équipe de recherche en 1995 : Société PPA, Limoges ; directeur technique du CRAFT (Centre de Recherche sur les Arts du Feu et de la Terre).

marie bruneau Pau

[email protected]

designer, enseigne le projet en design graphique Née en 1952, vit et travaille à Bordeaux et à Pau. Études à l’École des beaux-arts de Bordeaux (DNSEP).

bertrand genier Pau

[email protected]

designer, enseigne le projet en design graphique Né en 1952, vit et travaille à Bordeaux et à Pau. Études à l’École d’architecture de Bordeaux (architecte dplg).

L’Équipe

martine moureuDirection générale & direction site de Tarbes

odile biecDirection site de Pau

monique Larrouture-poueytoDirection par intérim site de Pau

jacques capdevilleDirection administrative

coralie desmursCommunication

ADMINISTRATION

dominique bodelleSecrétariat auditeurs libres

isabelle haumontDocumentaliste

corinne mirallesSecrétariat pédagogique

johanna peixotoSecrétariat, cours périscolaires, relations internationales

julie prieuSecrétariat pédagogique

sylvie verdierDocumentaliste

ENSEIGNANTS

jean marie blanchetpeinture

gérard bordecéramique

marie bruneaudesign graphique

stefania caliandroDocteure en Sciences du langage

Arts et littératurePhilosophie des arts et esthétique

rose-marie camarapratiques amateurs

fred campoypratiques amateurs

dominique chourrist-Latrubessepackaging, sérigraphie, gravure, reliure

françois cortèsproblématiques liées au volume et à l’espace, coordination pédagogique

généraledavid coste

photographie, coordination 1re année

francesca cozzolinoHistoire et théorie du design graphique

patricia darribèrepratiques amateurs

frédéric delpechphotographie, coordination 1er cycle

chrystelle desbordesdocteur en histoire de l’art

histoire et théorie de l’art, coordination mémoires, coordination du 2e cycle

julien drochondesign graphique et nouveaux médias, coordination de la 2e année design graphique multimédia

philippe fangeauxpeinture

jim fauvetvolume et céramique

fanny fresnepratiques amateurs

bertrand genierle projet en design graphique

delphine gigoux-martinvidéo, image numérique

yves pol hémoninanglais

danièle hiemenzdocteur ès Lettres

communication et culture générale

jean-paul Labrovidéo

aleksandra Lypaczewskahistoire des arts et design graphique

elsa mazeaunouveaux médias

corinne melindocteur en histoire de l’art

philosophie des arts et des civilisations, coordination recherche

vincent meyermultimédia, coordination du 2e cycle design graphique multimédia


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reproduction et représentation, suggérant une aseptisation normée du monde.

francesca cozzolino Pau

enseigne l’histoire et la théorie du design graphique Née en 1980 en Italie. Vit et travaille à Paris et Pau. Docteur en Anthropologie sociale (« Les peinture murales d’Orgosolo en Sardaigne. Etude Anthropolo-gique », sous la direction de Béatrice Fraenkel, 2010) et Histoire de l’art (D.A.M.S. Université de Bologne), elle est membre de l’équipe anthropologie de l’écriture de l’Ecole des Hautes Etudes en Sociales Sociales (EHESS) de Paris au sein de laquelle elle mène ses activités de recherche. Celles-ci portent sur l’observa-tion des pratiques créatives et usages singuliers de l’espace urbain façonnant l’innovation sociale (peintures murales, écritures urbaines, design de mobilier urbain). Elle s’intéresse aux problématiques liées à l’image aussi bien dans des traditions esthétiques plus anciennes, celle des grandes fresques narratives, que dans ses nouveaux usages liés au numériques (City Wall). Son domaine de compétence se construit plus précisément autour de la notion d’ « écriture exposée ». Celle-ci comporte l’étude de toutes les formes d’expression graphique dans la ville, licites ou illicites, individuelles ou institutionnelles, artistiques ou commerciales (graffiti, écritures artistiques, plaques de rues, inscriptions institutionnelles, affiches électorales, panneaux publicitaires etc..). Spécialisée dans l’ethnographie des pratiques artistiques, ses réflexions sur la création en design graphiques sont issues d’études de cas et d’enquêtes de terrain.

frédéric delpech Tarbes

[email protected]

photographe, enseigne la photographie et son histoire, étendue aux questionnements multiples de l’image contemporaine, y compris de l’image en mouvement et documentaire., coordinateur 1er cycle . Etudes de Lettres 1996/1999, chargé de cours, niveau licence, département Arts Plastiques Université de Bordeaux III ; 1998/2002 : Professeur d’enseignement artistique à l’École Supérieure des beaux-arts de Nîmes. Photographe, depuis 1981, dans le domaine culturel et pour les arts plastiques, il a développé des collaborations multiples avec des institutions, musées, centres d’art, FRAC, avec des galeries ou directement avec des artistes. Spécialiste des questions liées à la représentation, il a constitué la mémoire photographique des activités du CAPC et du FRAC Aquitaine et les archives de nombreux artistes. Travaux pour l’édition culturelle et portraits d’artistes, d’écrivains. Depuis 2003, réalise aussi des films vidéo.

chrystelle desbordes Tarbes

[email protected]

Historienne de l’art, critique d’art, curator, Enseigne l’histoire et la théorie de l’art |Coordination 2e cycle / Mémoires DNSEP grade Master. Vit à Paris. Chrystelle Desbordes, docteure en histoire de l’art (La notion d’éphémère dans l’art des années 1960-1970), enseigne l’histoire et la théorie de l’art depuis 1997. Membre de l’Association Internationale des Critiques d’Art, elle collabore à des revues d’art contemporain, et participe à la rédaction de catalogues d’exposition. Elle donne régulièrement des conférences mettant l’accent sur les enjeux de la création après les années 1960 au sein d’institutions d’art contemporain. En 2010, elle crée le format curatorial de « conférences/performances » intitulé « Il faut être deux pour une image » (Godard) ; il s’agit d’un travail de collaboration avec de jeunes artistes présenté dans des lieux dédiés à la scène artistique émergente. En parallèle, elle mène des recherches portant sur les notions d’invisible, de réseau, d’archive et de « frictions » dans l’art (en 2011, elle rejoint l’équipe du projet de recherche ArtWar(e), aux côtés de l’artiste Chistophe Bruno et du philosophe Samuel Tronçon). En collabora-tion avec Corinne Melin, elle initie et co-dirige la revue annuelle de recherche de l’école supérieure d’art des Pyrénées — Pau Tarbes Échappées.

julien drochon Pau

[email protected]

designer, enseigne le design graphique des nouveaux médias Né en 1976, vit et travaille à Bordeaux. Directeur du studio graphique Docile, il y aborde depuis 2004 les relations entretenues entre le design de nouveaux media (site internet, mobile, installation…) et celui des objets imprimés (catalogue, programme, scénogra-phies) dans le cadre de la commande.Son approche implique l’utilisation quotidienne du design génératif et programmé. Membre de la fabrique Pola, il co-porte ce projet de fabrique artistique et culturelle depuis 2007. Dans un but de recherche, de développement et de veille, il anime le LABX, hacklab / hackerspace.

philippe fangeaux Tarbes

[email protected]/fangeaux

peintre, enseigne la peinture 1997 – 1998 : pensionnaire à la Villa Medicis, Rome. Parmi ses travaux récents, une série de formats 1F peints à l’huile, dans le frais, en une seule fois,

L’Équipe

www.pressepapier.frhttp ://pppau.wordpress.com/

Créent ensemble l’atelier presse papier, en 1981, à Bordeaux. Travaillent autour de la chose graphique, depuis cette date (identités et systèmes graphiques, édition, scénographie, signalétique, etc.) pour le compte d’institutions culturelles et sociales, de collectivités territoriales, de services de l’État et de commanditaires privés. Enseignent ensemble le projet en design graphique à l’école supérieure d’art des Pyrénées – site de Pau, depuis 2009. « Nos formations, nos histoires, nos goûts, etc. nous rapprochent des artistes, des architectes – nos frères dans la conduite du projet –, des designers, dont nous sommes une variété hybride. Et d’une certaine façon, des journalistes quand ils tentent d’amener une plus grande clarté sur un petit coin du monde… »

stefania caliandro Tarbes

[email protected]

théoricienne de l’art, enseigne la philosophie des arts et l’esthétique. coordination de la recherche Docteure à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) de Paris, Stefania Caliandro a enseigné et mené sa recherche dans des universités européennes – Marc-Bloch de Strasbourg, Aarhus au Danemark, KUL en Belgique, Fribourg en Suisse – et extra-européennes – Laval et UQAM au Canada, UAM-A au Mexique, UFF au Brésil et, en qualité de professeur invité, à l’Université de l’État de Rio de Janeiro. Elle a participé à des projets dans des groupes de recherche, à l’organisation de rencontres internationales, notamment un séminaire de recherche à l’Institut Universitaire de France, et à la préparation d’expositions d’art contemporain, notam-ment au SMAK (Musée d’art actuel de la ville de Gand) en Belgique. Ses travaux ont été présentés dans plusieurs séminaires et congrès et ont fait objet d’une cinquan-taine de publications, dont le livre Images d’images, Le métavisuel dans l’art visuel (L’Harmattan, 2008). Elle collabore avec des revues internationales et participe aux activités des associations (Association Internationale de Sémiotique Visuelle, Association des Historiens de l’Art Italien, l’Association Suisse des Historiens et Historiennes de l’Art, etc.) Son travail actuel concerne la pensée de l’art et essaie de saisir la force esthétique, cognitive et médiatique des œuvres, en interrogeant la relation entre, d’une part, l’appréhension esthésique, la perception visuelle ou non visualisable de leur concrétion historique et phénoménologique et, d’autre part, le métadiscours, la définition du sens et des significations.

dominique chourrist-Latrubesse Pau

[email protected]

enseigne l’estampe et le packaging DNSEP design environnement, DNBA architecture d’intérieur, formation reliure. Dominique Chourrist-Latrubesse enseigne à l’école supérieure d’art des Pyrénées — Pau Tarbes depuis 1978 : l’estampe, le packaging, la mise en forme du livre. Elle a développé les ateliers de l’estampe et mis en place un atelier autour du livre et de sa fabrication.

françois cortès Tarbes

[email protected]@wanadoo.fr

sculpteur, enseigne ce qui est lié aux problématiques du volume et de l’espace, chargé de la coordination pédagogique générale. Vit et travaille à Saint-Michel (Haute-Garonne) et à Tarbes. DNSEP Art à l’École des beaux-arts d’Angoulême. François Cortès expose son travail et réalise des œuvres de commande depuis 1990. Il a mené parallèlement jusqu’en 1996 un travail de décorateur pour de multiples scénogra-phies et d’assistant pour d’autres artistes. Ayant, dans un premier temps, questionné la sculpture autour d’une problématique de l’énergie, François Cortès réalise, depuis plusieurs années, des sculptures et des installations liées à l’idée du vivant, de l’animalité et de notre rapport à une relative nature en liant sa pratique à des pratiques domestiques comme, par exemple, le jardinage ou la construction d’un habitat.

david coste Pau

[email protected]

artiste photographe, enseigne l’image et la photographie Né en 1974. Vit et travaille à Toulouse. DESS création multimédia à l’Université Toulouse II-Le Mirail, DNSEP Design d’espace à l’École des beaux-arts de Toulouse, BTS Design d’Objet lycée Raymond Loewy, collaborateur régulier du compositeur de musique contemporaine Pierre Jodlowski et du designer graphique Grégoire Romanet. Depuis quelques années ses produc-tions s’inscrivent dans une réflexion sur les relations entre les images et le réel dans lesquelles des références à l’art, au cinéma mais aussi à l’architecture, construisent un territoire hypothétique – des projections – des réalités théoriques. Délibérément manipula-teurs, ses projets partagent notre vision entre deux territoires où l’apparente réalité cède progressivement le pas à une sensation de malaise et de menace. Ainsi utopie, science-fiction et ucronie se cotoient en redéfinissant les frontières entre


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interférences entres les arts (peinture, sculpture, architecture, musique) à travers leur évolution depuis l’Antiquité jusqu’à l’époque contemporaine. Elle est particulière-ment attachée à l’impact de la technique dans l’évolution de certains domaines (photogra-phie, cinéma, architecture) et à l’impact des bouleversements historiques sur la création artistique en général. Enfin la question de la copie et des réminiscences dans l’art fait partie de ses préoccupations pédagogiques.

elsa mazeau Tarbes

[email protected]

plasticienne, enseigne les « nouveaux médias » Née en 1974. Vit au Pré-Saint-Gervais et travaille partout. Diplômée des Écoles Supérieures d’Arts Appliqués Estienne et Olivier de Serres (Paris), ENSBA (Paris), Université Paris VIII (Saint-Denis), Hochschule der Kunste (Berlin), School of Visual Arts (New York). Elsa Mazeau recompose plastiquement la réalité dans son contextemême, en une construction qui lui permet de donner à voir sa rencontre avec une personne dans une situation donnée ainsi que la relation de cette personne avec une situation remémorée ou fantas-mée. Cette projection dans le passé ou dans le futur est le plus souvent suscitée par une question qu’elle pose à la personne rencontrée. Elle provoque des images. Son atelier est l’espace public. Son « médium » n’est pas tant la photographie (parfois interactive et sonore) ou la vidéo en tant que telles, que le rapport image-parole. Les réponses sont lues, jouées ou écrites, puis mises en scène au sein d’architectures. Ses portraits révèlent une somme d’identités mobiles et un espace de réinvention possible desdites identités. Son travail traite, en rapport avec la question des identités, de l’habitabilité par les habitants, et tente de faire rencontrer différentes manières d’habiter, de se construire des identités et de s’aménager son habitat.

catherine melin Pau

documentsdartistes.org/melinwww.galerie-gounod.fr

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artiste plasticienne, enseigne le dessin Vit et travaille à Marseille DNSAP ENSBA Paris Le réel constitue le point de départ de l’œuvre de Catherine Melin. Elle l’intègre et l’interroge à travers une pratique dans laquelle les notions d’usage de l’espace, de circulation des corps, de regards… sont des problématiques récurrentes. Son travail semble porté par une dynamique qui place d’emblée le spectateur au cœur d’un dispositif qui questionne sa présence. Les expositions de Catherine Melin jouent des

points de vue et s’envisagent non pas comme des formes parcellaires ou composites, séries de vidéos, de sculptures, de walldrawings ou de dessins… mais comme un ensemble homogène, une unité.Dans ses vidéos Catherine Melin s’intéresse notamment à la question du rapport du corps à l’espace. Travaillant en collaboration avec des chorégraphes ou des traceurs (pratiquant le parkour), elle donne à voir des danses qui sont autant de relectures de notre rapport au monde.

corinne melin Pau

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enseigne la philosophie de l’art et du design Corinne Melin, docteure en esthétique et sciences de l’art, master en sociologie de la culture, enseigne la philosophie de l’art et du design à l’école supérieure d’art des Pyrénées — Pau Tarbes et la théorie de l’art et de l’image à l’Université de Toulouse. Elle exécute des missions au sein d’entreprises artistiques et aborde des questions relatives aux mondes de l’art et du travail. Elle est également engagée dans une réflexion sur les passages entre les arts et la vie quotidienne.

vincent meyer Pau

[email protected] ://vincentmeyer.free.fr

artiste, enseigne le multimédia Né à Sarreguemines en 1977. Vit et travaille à Pau. Après un bac scientifique et des études de Design d’espace à l’École des beaux-arts de Toulouse, un voyage à Helsinki en 1999 va être déclencheur d’un intérêt prononcé pour l’image virtuelle lors de l’échange Erasmus à la School of Arts, Design and Architecture – Aalto University. Après un DNSEP obtenu avec félicitations en 2000 il peaufine sa formation technique et théorique avec un Master Pro en image de synthèse à l’Université Marc Bloch à Strasbourg. Lancé dans la pratique de l’animation, plusieurs de ses films sont remarqués (en 2002 Grain.S obtient le 1er prix du festival Webcuts à Berlin…), depuis 2004 il collabore régulièrement avec des artistes et compositeurs de musique contemporaine (par exemple pour le projet multimédia « Berlin Mémoire aléatoire » avec Pierre Jodlowski). Dès 2005 il enseigne l’image de synthèse à l’Université Toulouse II Le Mirail. Depuis 2006 il enseigne en multimédia à l’école supérieure d’art des Pyrénées — Pau Tarbes Depuis maintenant environ une décennie il poursuit ses recherches sur l’influence des outils numériques (aspects conceptuels et pratiques) dans l’art et le design. Son terrain de prospection se situe au niveau de la relation que l’image et les formes plastiques médiatisées entretiennent avec l’espace, le temps, le mouvement ainsi

L’Équipe

présente ce qu’il appelle des télésouvenirs. Après avoir regardé les journaux TV certaines images restent en mémoire, il en fait alors un tableau. À côté, de grandes peintures tentent de rendre compatibles des choses antinomiques. Le tableau est alors une pause chargée du plus de tensions possible.

jim fauvet Tarbes

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plasticien, enseigne le volume et la céramique Né en 1970. Vit à Saint-Gau-dens. DNSEP art. Il élabore son travail comme une structure évolutive et architecturale, dans des déplacements, des décalages et des juxtapositions entre le style et l’environnement. Il y a l’idée du décor, et cela se traduit par des œuvres en mouvement, transitoires, provisoires. Construire et déconstruire, monter et démonter, former et déformer, il travaille à faire des allers-retours permanents entre ce qui fait état et le processus.

delphine gigoux-martin Tarbes

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artiste, enseigne la vidéo et sa mise en espace, l’image numérique… Née en 1972. La préoccupation centrale, dans son travail d’installation et installation vidéo, revient à produire une tension permanente entre les éléments et les cadres ou espaces dans lesquels ils évoluent. Cette énergie développée propose un langage, qui n’est pas un propos unilinéaire, mais fait de ruptures constantes, de décalages complexes qui offrent une tension parfois allégée ou teintée d’humour noir. Ces travaux vidéos, d’installations, de dessins animés déclinent des ambivalences, dualités, jonctions ou oppositions, des contraires qui sont les clefs fondamentales de ses recherches artistiques, et nous replacent face aux paradoxes de nos instincts contradictoires.

danièle hiemenz Pau

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enseigne la culture générale et la communi-cation Germaniste (civilisation), Docteur ès Lettres (1993), Université des Sciences Humaines Strasbourg. Spécialiste de la Culture politique des pays de langue allemande et de l’histoire des mentalités. Dirigée et suivie depuis la Maîtrise par le Professeur Abraham Moles, l’ensemble des travaux et publications effectués depuis 1986 s’est attaché à l’étude de la presse – des mass média aux vecteurs de la contre-culture –, à la recherche dans le domaine de

la Communication en général et intercultu-relle en particulier. Enseigne à Frankfurt / M et à Freiburg / Brsg (Université populaire 1976 – 1984), à l’Université de Haute Alsace (1986 – 1995), en Maîtrise et DESS à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour (1995 – 1997). Attachée d’enseignement et de recherche (ATER 1990 – 1991, 1994 – 1995, 1996 – 1997). Membre de la Commission de l’Association culturelle de l’université de Haute-Alsace et chargée du module « danse » dans l’option culture générale à l’Université de Haute Alsace, organise et anime par ailleurs l’option « cercle de lecture » pour les futurs cadres de l’École Supérieure de Commerce de Mulhouse. Intègre l’École supérieure des arts et de la communication de Pau en mars 2000 comme enseignante de communication et de sociologie.

yves pol hémonin Tarbes

enseigne l’anglais

jean-paul Labro Pau

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artiste plasticien et vidéaste, enseigne la vidéo Vit et travaille à Bizanos (Pau) et à Vincennes (Paris). Il a été formé à l’École Nationale des beaux-arts de Bourges. Il réalise des vidéos, des performances, des installations et dispositifs multimédias. Il collabore régulièrement avec d’autres artistes et collectifs d’artistes (Vincent Madame, Thierry Escarmant, Fabrice Cotinat, Lyn Nékorimaté, MAN alias Rassim Biyikli, La Valise à Nantes…). Son travail a été diffusé dans des festivals et des expositions collectives en France et à l’étranger (Nordik Impact à Caen, AVE Festival à Arnhem (Pays-Bas), FCMM de Montréal (Canada)…Il a fondé et dirigé Bandits-Mages pendant 12 ans, qui est une structure dédiée à la production et à la diffusion des arts audiovisuels et multimédia, implantée sur la friche culturelle l’Antre-Peaux à Bourges (Rencontres internationales d’art audiovisuel et multimédia, Galerie du Haïdouc, résidence d’artistes…). Il en assure aujourd’hui la présidence et ponctuellement la co-direction artistique.

aleksandra Lypaczewska Pau

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enseigne l’histoire des arts, titulaire d’une maîtrise en histoire de l’art et archéologie obtenue à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour en 2002, spécialité architecture et sculpture médiévale. Depuis 2002, elle enseigne à l’école supérieure d’art des Pyrénées — Pau Tarbes, l’histoire de l’art et l’histoire du design graphique. Le socle de son enseignement est la recherche des


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et travaille dans les Pyrénées et ailleurs.DNSEP Art à Bordeaux en 1991. Pratiques parallèles d’écriture, de photographie, de traduction (de poésie contemporaine des États-Unis), d’édition (collection Format Américain / Un bureau sur l’Atlantique). A dirigé de nombreux séminaires de traduction collective, à la Fondation Royaumont (1993-2000) puis au CipMarseille. Travaille notamment à la relation image-texte en collaboration avec l’écrivain Emmanuel Hocquard. A publié plusieurs livres, des contributions à des revues et à des catalogues d’artistes. Enseigne à Tarbes depuis 1999. Y a créé l’atelier L.I.É (Langage, image, écriture). « Je crois que le lecteur doit être plus intelligent que l’auteur puisque c’est lui qui, finalement, écrit le livre en s’appropriant les matériaux et en leur donnant une significa-tion. » — Marcel Cohen

sébastien vonier Pau

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plasticien, enseigne la sculpture et l’installation Né en 1975. Vit et travaille à Bordeaux. DNSEP Art en 2001 à l’école des Beaux arts de Rennes. Le travail de Sébastien Vonier évolue en familles de pièces, qui sont, pour la plupart, des objets usuels à la fonction détournée. Il charge les objets qu’il manipule d’une certaine ambiguïté, de façon à faire glisser leurs lectures dans de nouvelles interprétations. Une grande part de son travail prend place dans l’espace public, soit dans le cadre de commandes publiques, soit par l’intermé-diaire d’actions spontanées. Il est représenté par la galerie ACDC à Bordeaux.

Les assistants d’enseignement

julien bidoret Pau

http ://[email protected]

assistant multimédia Né en 1978. Vit et travaille à Pau depuis 2008. Diplômé de l’École des beaux-arts de Rennes en design graphique multimédia. Designer graphique et webdesigner depuis 1999, il a développé une pratique fondée sur une approche globale des enjeux et des processus du design. Praticien confirmé du design, des techniques et des enjeux du web, il développe parallèlement une activité de veille, de recherche et de critique du design des médias numériques. Ses espaces de prospection touchent au design éditorial en ligne, au design d’interfaces et d’expé-rience utilisateur, aux outils et techniques de visualisation de données et, sur le plan culturel, aux questions de l’identité numérique et des usages des réseaux.

fabrice mallorca Pau

[email protected]

assistant estampe et sérigraphie Né en 1975. Diplômé de l’École supérieure des arts et de la communication de Pau (DNAT) en 1997. Directeur artistique de l’agence CCN multimédia en 2000 – 2002. Crée l’atelier de recherche graphique Parking (en collabora-tion avec Romain Butel) en 2001, et graphiste auteur indépendant depuis 1999. Passionné par la sérigraphie et tout particulièrement le rock art poster. Assistant en édition et sérigraphie au sein de l’école supérieure d’art des Pyrénées — Pau Tarbes depuis 2007.

emmanuelle rey Pau

[email protected]

assistante design graphique Née en 1969. Vit et travaille à Pau. Diplômée de l’École supérieure des arts et de la communication de Pau en design de communication avec les félicitations du jury en 1995. Graphiste dans l’agence de design Stratèges Équipement de 1991 à 1995, pour ensuite intégrer un atelier d’architecture. Graphiste indépendante depuis 1997. Assistante en image imprimée et design graphique à l’école supérieure d’art des Pyrénées — Pau Tarbes depuis 1996, chargée de la communication graphique, du suivi des éditions, de toute la collection des éditions de la galerie Sagace, dans un travail en étroite collaboration avec les artistes exposants à l’école.

Les documentaListes

isabelle haumont Pau

[email protected]

responsable de la bibliothèque à Pau Née en 1963, Isabelle Haumont, ancienne élève titulaire de l’EHESS, est titulaire d’un DEA d’Histoire Ancienne de l’Université de Bordeaux III. Depuis 1998, elle gère le fonds documentaire de l’école supérieure d’art des Pyrénées — Pau Tarbes, forme les étudiants à la recherche documentaire et à ses contenus et participe à la relecture des mémoires.

sylvie verdier Tarbes

[email protected]

responsable de la bibliothèque à Tarbes Docteur ès Lettres, mention sciences du langage, formation au métier du livre pendant ses années universitaires, mise en pratique à la bibliothèque de l’école, qu’elle développe depuis en espace ouvert d’accompagnement à la pédagogie de l’équipe enseignante et à la recherche documentaire des étudiants.

L’Équipe

que le son. Il est d’ailleurs un connaisseur passionné des expérimentations contempo-raines et historiques des cultures électro-niques (musique et pratiques plastiques). Il participe à l’organisation des « Ping-pong vidéo » à Pau et y intervient régulièrement depuis 2009. En 2010 il fonde avec David Coste et Jean-Paul Labro, l’atelier de recherche et de création « Nouvelles Temporalités » à l’école supérieure d’art des Pyrénées — Pau Tarbes. Depuis 2011 il est membre actif du conseil d’administration de l’association accès(s) à Pau dont l’action est de promouvoir la création contempo-raine liée aux cultures électroniques.

guillaume poulain Tarbes

[email protected]

sculpteur, enseigne le volume petit ou gros Né en 1972. Vit et travaille entre Montpellier et Tarbes DNSAP sculpture en 1999, ENSBA, Paris. Un amateurisme professionnel. Tant dans sa propre recherche que dans son travail d’enseignant notre ami veut que l’on perçoive une attitude -un point de vue- à travers les objets qu’il propose. La fabrication proprement dite d’une idée ou d’un geste est chaque fois une rencontre avec « le monde » – ses lois physiques, les courses à faire, les amis ou les tensions au Mali – plutôt qu’une volonté de pérennisation. Considérant l’art comme la possibilité d’ouvrir une réalité perçue, il travaille avec ce qui est là, tout près, matériaux simples et souvent pauvres. Mais pourquoi pas riche, bientôt. Peut être.

maïté pradel Pau

[email protected]

enseigne l’anglais et l’espagnol

pierre raynal Tarbes

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plasticien photographe, graveur, illustrateur, enseigne la photographie et la sérigraphie Titulaire du DNBA (diplôme national des beaux-arts) avec mention en 1976 et d’un DUT (diplôme universitaire technique) en arthérapie et psychothérapie médiatisée en 1996. Après 5 ans passés à l’ENAD (École Nationale d’Art Décoratif) de Limoges, il part travailler à Paris dans des ateliers et agences, tout en fréquentant différentes écoles. De retour dans la région, il installe son atelier d’estampes où il pratique l’illustration au travers des techniques les plus variées. L’évolution de son atelier s’est orientée vers la création d’un musée des techniques et du matériel d’imprimerie, lui donnant une grande latitude d’expérimentation, trouvant

sa concrétisation dans de nombreuses expositions civiles et militaires, traitant de thèmes touchant à l’actualité, l’histoire ou l’archéologie. Toutes ces données très variées, abordées durant ces périples, lui ont permis d’acquérir une expérience pour faciliter la compréhension des problèmes techniques rencontrés par les étudiants dans leurs projets les plus variés et les résoudre.

perrine saint martin Pau

[email protected]

designer graphique & typographe, enseigne le design graphique & la typographie Née en 1980, vit et travaille à Bordeaux. Designer graphique free-lance diplômée de l’École des beaux-arts de Toulouse, après une année à Londres, elle poursuit ses recherches en dessin de caractères au sein de l’EnsadLab / Type de l’École supérieure des arts décoratifs de Paris. Son travail se situe principalement dans le champ de la conception éditoriale et de la typographie, du papier à l’écran. Depuis 2011, elle enseigne le design graphique & le dessin de caractères à l’école supérieure d’art des Pyrénées — Pau Tarbes après avoir été directrice artistique de l’agence Maquetteetmiseenpage à Paris. En parallèle, elle développe un travail de commande et une recherche en dessin de caractères. Elle intervient également régulièrement lors de workshops en écoles d’art sur des questions d’édition, de diffusion et de typographie et a participé à des conférences internatio-nales comme l’ATypI 2010 ou la 13e Journée Romande de la Typographie.

jean-marc saint-paul Pau

[email protected]

designer graphique, enseigne le design graphique Né en 1975. Vit et travaille à Pau. Diplômé de l’École supérieure des arts et de la communication de Pau en 2000. Travaille avec des collectivités territoriales, des associations, des structures de diffusion du spectacle vivant, des centres d’arts et des galeries, des compagnies de danse et de théâtre, des labels phonogra-phiques, des artistes plasticiens et musiciens, des designers graphiques… Enseigne le design graphique à l’école supérieure d’art des Pyrénées — Pau Tarbes depuis 2011.

juliette valéry Tarbes

[email protected]@esapyrenees.fr

écrivain, plasticienne, éditeur, enseigne la culture générale Née en 1968. Vit


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semestres 1 & 2

—première

année


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cours et ateLiers

peinture couleur jean-marie blanchet L’ objectif est d’acquérir les principes de base néces-saires à une pratique de la peinture. Ce cours propose d’examiner les diverses voies menant progressivement à l’émergence, l’utilisation et la compréhension de la peinture. Les données techniques particulières à la peinture sont abordées : les médiums, les outils, les supports, les formats. Chaque geste technique sera l’occasion d’une réflexion sur son sens, d’une acquisition de connaissances quant à son histoire, d’une prise de conscience de ses implications théoriques. L’atelier s’organise à partir d’exercices qui nécessitent l’expérimentation, la réflexion et la pertinence dans les réponses plastiques. L’évaluation s’opère par le contrôle des pratiques techniques, l’investissement dans le travail produit et la capacité d’explorer une expérience plastique.

Atelier obligatoire semestres 1 & 2Évaluation : contrôle continu et présentation du travail en fin de semestreValidation : 2 crédits, semestre 1 — 2 crédits, semestre 2Pau

volumes dans l’espace françois cortès Nous aborderons dans cet atelier les multiples pra-tiques liées à la construction et la représentation tridimen-sionnelles qu’il ne s’agira pas d’aborder uniquement d’un point de vue formaliste ou esthétique. Ces différentes pratiques n’engageront donc pas seulement des formes mais également des processus et des attitudes, avec pour objectifs : d’éprouver l’espace de diverses manières, de s’approprier et de transcrire une réalité, de générer des fictions, de procéder à des montages, etc. Sur proposition, les réalisations seront faites individuellement ou collectivement et seront observées et critiquées des multiples points de vue de leur réalité : volume, couleur, dessin, contexte de réalisation, de visibilité, parenté avec des œuvres existantes, etc. Nous aborderons également les questions techniques et théoriques que posent la mise en espace et la re-présentation d’une « œuvre ».

Atelier obligatoire semestres 1 & 2Évaluation : contrôle continu et présentation du travail en fin de semestre6h30 / quinzaine d’atelier avec l’enseignantValidation : 3 crédits, semestre 1 — 3 crédits, semestre 2Tarbes

Première année

Cette année généraliste prépare à toutes les options ensei-gnées dans les écoles supérieures d’art. Elle est un temps d’initiation aux pratiques de création, aux méthodologies de travail qui ouvre sur la culture artistique en général. C’est l’année de la découverte pour beaucoup, des milieux de la création contemporaine, contextes en regard desquels chaque geste fait prendra son sens. Les étudiants sont invités à découvrir et appréhender l’ensemble des pratiques ensei-gnées à l’ÉSA Pyrénées, notamment celles spécifiques aux deux mentions, art – céramique et design graphique multimédia, au cours des séances d’atelier, des cours théo-riques et des inscriptions dans les divers studios liés aux médiums ou aux ateliers. Les modalités d’évaluation et d’attribution des crédits sont les suivantes :— à l’issue du semestre 1 une évaluation est menée par un jury de professeurs et permet de capitaliser 30 crédits.— à l’issue du semestre 2 une évaluation est menée par un jury de professeurs et permet de capitaliser 30 crédits dont 6 qui sont affectés à la synthèse des recherches plastiques et au document écrit.

L’obtention de 60 crédits est obligatoire pour le passage en année 2.

voir tableau récapitulatif des crédits, p. 99-100


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partagerons quelques bonheurs d’images et nous tenterons de souligner les débats contradictoires, d’éclairer les mutations technologiques et sociétales et d’y participer. Nous parlerons d’art, de peinture et d’histoire, de reportage, d’information et d’industrie, de sociologie et d’anthropologie. L’expérimentation de chacun soulignera le rapport entretenu avec le réel dans des débats collectifs. L’atelier posera aussi quelques rudiments techniques : fonction-nement de la photographie, initiation aux usages numériques, gestion des images et organisation d’une « table de travail » virtuelle, représentation d’une « œuvre » ou d’une exposition.

Atelier obligatoire semestres 1 & 2Évaluation : contrôle continu et présentation du travail en fin de semestre8 h / quinzaine d’atelier avec l’enseignantValidation : 3 crédits, semestre 1 — 2,5 crédits, semestre 2Tarbes

« visée palomar : les yeux bien ouverts » delphine gigoux-martin et philippe fangeaux

Nos séances de travail aborderont la question du regard dans ses occurrences les plus diverses. La pratique du dess(e)in sous des formes les plus variées ainsi que des

images et des œuvres littéraires seront les principaux outils qui nous permettront de commencer à construire votre projet de travail. L’intention est d’engager une réflexion qui per-mette l’élaboration d’une méthodologie personnelle tant pratique que conceptuelle. C’est une attitude et une action qui sont proposées, pas un résultat conforme qui est attendu au sens où regarder et observer ne pourraient produire que du même. C’est son regard et son observation qu’il s’agit d’activer et de faire partager. Comment ? J’aime cette idée qu’une pensée plas-tique découvre son intention en l’inventant.


vidéo – temps fort jean-paul Labro Il s’agit d’une initiation théorique et pratique au médium vidéo qui s’appuie sur un des principes fondateurs de l’art vidéo : la performance. En étudiant la vidéo au travers les enjeux de la performance, les étudiants appréhenderont la question du corps, de sa

« Le monde regarde le monde. À la suite d’une série de mésaventures intellectuelles qui ne méritent pas d’être rappelées, monsieur Palomar a décidé que son activité principale serait de regarder les choses du dehors. »

— Italo Calvino, Palomar.

photographie et image numérique david coste La première année est une année de découverte, d’initiation aux différentes pratiques de l’image. Temps d’explo-ration puis d’orientation, elle doit permettre à l’étudiant d’apprendre à formuler des réponses tout en mesurant les enjeux conceptuels, théoriques liés à la production d’images. La pratique des principaux outils du domaine vise à l’autonomie et à la construction d’un sens critique quant à l’usage de ces technologies. Elle s’inscrit dans une culture de l’image conti-nuellement en redéfinition quelques soient ses champs d’application. L’atelier propose la découverte des princi-paux outils de création d’images, passant par les apprentissages techniques fondamentaux de la photographie (profondeur de champ, diaphragme, choix du support) avec une forte orienta-tion numérique. La sensibilisation aux différents types de fichiers et plus généralement à leur traitement et leur archi-vage, l’initiation aux pratiques du photomontage contempo-rain, de l’image 3D, au compositing fixe ou animé. Les cours alternent technique et théorie, s’appuient sur l’analyse d’œuvres de référence des champs de la photogra-phie, de l’art contemporain, du design graphique et de la création visuelle numérique. Un suivi en atelier sera effectué tout au long de l’année, afin d’évaluer la progression et l’investissement dans la discipline. Le niveau de l’étudiant est estimé par des exercices et des projets au semestre, conjugué à l’analyse de son travail et celui du groupe.


image frédéric delpech L’image étant devenue support privilégié de l’industrie culturelle et vecteur écono-mique majeur, il est difficile de résister à son appauvrissement. Alors que les nouveaux outils induisent de nouvelles créations, les questions de la photographie, du cinéma ou de la vidéo ne sont pas isolées. Démultipliée, l’image hypnotique aveugle qu’elle soit fixe, en mouvement ou multimédia. Les confusions entretenues par la diffusion dans un régime d’immédiateté se nourrissent des notions de mobilité, de flux, d’échange, d’hybridation et de dynamique de l’innovation. Où se tiennent l’art et la photographie dans cette accélération ? Quel pouvoir de fascination exerce l’image pour notre plaisir ou pour une manipulation ? Quelle image allons nous inventer dans ce contexte ? Partant d’œuvres historiques, du cinéma documentaire, de films décisifs et de miracles visuels, nous

Première année


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dessin catherine melin « Jeux et réalités» L’atelier sera un lieu d’expérimentation dans les murs et hors les murs des différentes formes du dessin. Le dessin comme un champ ouvert et direct d’expérimentation permet-tra aux étudiants de s’affirmer dans leurs relations à la construction d’une démarche artistique. Il s’agira autant d’apprendre et de maîtriser les bases techniques et théo-riques nécessaires à l’élaboration d’un projet créatif que de permettre aux étudiants de nourrir ce projet de leur propre relation au monde. Thématiques : corps, architecture, paysage… Produire des déplacements, expérimenter des variations d’échelle, des montages, des changements d’outils, des transpositions vers de nouveaux sup-ports. Les accrochages collectifs et les échanges autour des productions seront réguliers. L’évaluation en continu tiendra compte de l’investissement de l’étudiant et de la pertinence de ses productions aux propositions et projets de l’atelier.

Atelier obligatoire semestres 1 & 2Validation : 2 crédits, semestre 1 2 crédits, semestre 2, Pau

« faire pour penser pour faire » guillaume poulain L’atelier est le lieu privilégié de fabrication / proposition de formes : dessin, parole, texte, sculpture, photographie… Il est également un temps de rencontres, de discussions et d’analyses des enjeux et des fonctionnements de l’art et la création contemporaine. Ce cheminement intellectuel collectif sera nourri de la pratique et l’expérimentation de chacun. C’est par cette gymnastique de « la pensée » et du « faire » que nous essayerons ensemble de permettre à chacun d’inventer son propre travail, sa propre méthode pour le faire exister. La curiosité, l’engagement et la participation sont les meilleurs alliés pour profiter pleinement de son année. Durant le semestre 2 sont finalisés les mémoires de l’année 1.


pratique graphique & plastique jean-marc saint-paul, dominique chourrist-Latrubesse & julien bidoret L’atelier propose aux étudiants une approche par l’expérimentation des enjeux formels et conceptuels du design graphique. Dans des temps courts, des exercices

représentation, de son engagement dans le champ esthétique, social et politique. Cette approche sera le point de conver-gence entre une démarche documentaire (documenter une action) et une pratique de la vidéo où la mise en scène du corps conditionne la construction de l’image. Deux approches seront distinguées. Au premier semestre : « Action filmée » et au second semestre : « film d’action ». A l’appui de ce cours les étudiants travailleront, lors d’un « Temps fort » mené avec l’artiste performeuse Lyn Nékorimaté, autour de la question du corps chorégraphique. Ils recevront à cette occasion une initiation à la pratique kinesthésique en lien avec la performance et la vidéo. Les étudiants réaliseront de manière collective et individuelle, de courts films selon diffé-rents protocoles de tournage : captations de performances, d’actions construites selon des scénarios de fiction. L’année sera partagée entre séances pratiques, diffusions de documents vidéographiques et cinématogra-phiques et entretiens individuels et collectifs. A l’appui du processus de réalisation, Bernard Cazala initiera les étudiants aux techniques de tournage et de montage ainsi qu’au logiciel de montage Final-Cut. Les étudiants seront évalués en fonction de la présence aux cours, la pertinence du propos, la qualité plastique des productions et la maîtrise des outils.


multimédia : « l’abordage » elsa mazeau À partir d’actualités artistiques rapportées à chaque séance sous la forme de documents photographiques, nous discuterons de ces œuvres, des partis pris d’exposi-tion, d’accrochage… pour

se familiariser avec des formes contemporaines et vous aider à situer et motiver la construction d’un travail personnel par le biais d’outils multimédia. Face à l’étendue des possibilités technologiques actuelles, nous évaluerons les enjeux concep-tuels et plastiques de chaque outil afin de mieux cibler le médium approprié à votre projet.


« Je la trouvais très belle. Sa forme était simple. […] Elle l’était de façon particulière, on n’avait rien fait pour qu’elle le fût, elle l’était pour ainsi dire naturellement et pour la seule raison qu’à travers elle on devinait clairement pourquoi on l’avait construite. »

— Marguerite Duras, Le marin de Gibraltar.

Première année


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séances d’accrochage auront lieu chaque semestre afin de présenter au groupe tous les travaux et la façon dont chacun s’est saisi des sujets. Une fiche « sculpture » associant texte et image et résumant la réponse sera demandée à l’issue de chaque exercice.


théorie de l’art : « les profondeurs de l’image » stefania caliandro À travers l’analyse conjointe d’œuvres et de théories sur l’art, l’étudiant sera amené à réfléchir à une notion-clé de l’esthétique, la profondeur, en saisissant les enjeux physiques et psychiques qui l’articulent au sein de la création et de la perception de l’œuvre. Quelles sont les différentes dimensions évoquées par l’œuvre lorsqu’elle se donne à voir comme une image fixe et bidimensionnelle ? Quelles formes spatiales (mais aussi temporelles) l’évolution des techniques a-t-elle rendues possibles, depuis le creusement du champ visuel par la juxtaposition puis l’enchâssement de plans en profondeur ? Sans songer à un parcours linéaire et univoque, les théoriciens de l’art (cf. Hubert Damisch, ainsi que Louis Marin relisant Alberti) ont relevé comment la peinture moderne cherchait à faire oublier à l’observateur la matérialité de la toile et à lui faire traverser visuellement la surface de l’œuvre par le biais de la définition d’un plan théorique qui, presque comme un voile dans une fenêtre ouverte, constituait le lieu de construction de la représentation. C’est justement à l’encontre de ce voile interposé par l’illusionnisme que le modernisme a voulu travailler. Il a repensé la spatialité du champ (Meyer Schapiro), lui a notamment ôté la profondeur perspectiviste et y a rabattu la matérialité même de l’œuvre pour mettre en avant les éléments qui la composent (Clement Greenberg). C’est en exhaussant la concrétude plastique et visuelle à la dimension immatérielle de l’art (Jean-François Lyotard) que l’art contemporain à retrouvé la présence de l’hic et nunc à l’encontre de l’historia. Or, un nouveau tournant épistémique paraît affecter la profondeur de l’image dès lors que celle-ci est travaillée par les nouveaux média (par exemple Bill Viola). Le passage de la toile à l’écran paraît avoir favorisé la reconquête d’une profondeur simulée, voire illusionniste, soit par la réappropriation du photographique (David Claerbout, Andreas Gursky) ou du filmé (Steve McQueen, Marc Napier), soit par l’hybridation des genres (Glenn Brown,

pratiques leur permettront de réaliser des expériences plastiques et graphiques appliquées. Ces exercices, et la fréquentation assidue des studios « estampe », « PAO », et « pratiques numériques », les amèneront à découvrir différents médiums et techniques, du papier à l’écran, à se confronter aux questions de mise en page et de composition, tout en les initiant à la notion de projet, de processus et de méthodologie. Leurs capacités d’implication, de réflexion et de réactivité seront mises à l’épreuve. Des exercices d’observation et d’analyse d’objets issus des champs d’application du design graphique leur seront également proposés, afin d’encourager chez eux l’émergence d’un point de vue critique vis à vis de ces objets, des modes de consommation qu’ils en ont au quotidien, et de leur faire identifier les mécanismes à l’œuvre dans la production de sens. Sur des durées plus importantes, à l’échelle du semestre ou de l’année, une activité de recherche culturelle et de pratiques graphiques fondamentales sera demandée. Des temps seront également consacrés à des apports théoriques, historiques et méthodologiques, qui viendront nourrir chacune des phases du programme, ainsi qu’à des déplacements en milieu professionnel.


sculpture installation sébastien vonier La première année est rythmée par des exercices qui ont pour objectif de faire des expériences. Ils sont organisés autour d’un thème, d’un matériau ou d’une idée et sont parfois accompagnés de temps forts théoriques permettant aux étudiants de comprendre que les questions qu’ils se posent sont partagées par des artistes. Les exercices sont nombreux et les réponses doivent êtres rapides. L’échec, l’accident sont des éléments du parcours et doivent être considérés comme une expérience. Le déroulement de l’année vise à gagner en autonomie et en faculté de réaction aux contraintes imposées. Tout au long de cette première année, les étudiants nourrissent un carnet de recherches, ils y rassemblent toutes les réflexions et y portent la trace des expériences. Ils y centralisent leurs références afin d’identifier la « famille » dont ils se sentent les plus proches. Les étudiants sont mis au fait de l’actualité artistique nationale et devront faire régulièrement état de visites d’expositions, de fréquentations de conférences etc. Deux

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constante avec la vie de l’école (workshops, conférences, séminaires…).

Cours obligatoire semestres 1 & 2Evaluation : présence aux cours et remise des travaux exigéesValidation : 2 crédits, semestre 1— 1,5 crédits, semestre 2Tarbes

communication et culture générale danièle hiemenz L’objectif des cours de communication et de culture générale est de tendre à ébranler les idées reçues, à faire comprendre que la création s’inscrit dans une chaine d’identi-fications historiques, culturelles et sociales, à ouvrir à une capacité de raisonnement, de réflexion et d’association, à introduire à l’étude analytique, à l’approche critique et à la formulation de concepts et à donner à l’étudiant les moyens d’être intellectuellement structuré, d’avoir des coordonnées et des références. Par des thèmes en liaison avec les programmes, on tend à un éclairage diversifié (historique, sociologique, économique, philosophique, littéraire, musical, artistique, chorégraphique…) et à une information sur la production culturelle et artistique en général, et de l’actualité de la création contemporaine. Les cours s’appuient sur la lecture de textes, d’articles, d’images, projection de films. Discussions, analyses, rédaction de synthèses.

Thématiques :— « Introduction aux termes et concepts » — « communication et culture »— « La couleur : un art de la mémoire ? »— « Corps et communication »— « De l’image à la civilisation du regard »

Cours obligatoire semestres 1 & 2Semestre 2 : bilan et rédaction d’analyse et synthèse.Évaluation : travail sur table et épreuve orale : cohérence entre démonstration et monstrationValidation : 2 crédits, semestre 1— 2 crédits, semestre 2Pau

histoire des arts de l’antiquité au xixe siècle aleksandra Lypaczewska Comment regarder une œuvre d’art afin d’y voir quelque chose ? En proposant une lecture dans le contexte de son époque, en décryptant ses symboles, en cherchant des références connectées à celle-ci, en la mettant en perspective avec les époques avoisinantes ou

Jeff Wall). Néanmoins, ces recherches artistiques, centrées sur la spécificité des média d’actualité (vidéo, numérisation, réseau), amènent à repenser la profondeur et, même, la temporalité de l’image que Lessing avait refusé aux arts plastiques. Les notions de sédimentation et de cristallisation, proposées par Gilles Deleuze, deviennent alors des outils pour comprendre la stratification à la fois visuelle et tempo-relle sur laquelle se fondent des œuvres comme celles d’Hiroshi Sugimoto analysées par Hans Belting. Les notions de « souvenir-écran » et d’« écran du rêve », théorisées par Freud, aident aussi à réfléchir sur cette condensation en profondeur, cette fois au sens psychanalytique, que les images suscitent.

Cours obligatoire semestres 1 & 2Évaluation : présence aux cours et remise des travaux exigésValidation : 2 crédits, semestre 1— 1,5 crédits, semestre 2Tarbes

« Langages de l’art » : histoire et théorie de l’art chrystelle desbordes Semestre 1 : « Définitions

et Préjugés / Les grands scan-dales de l’art » Semestre 2 : « Genres » et

motifs dans l’art contemporain : L’objet, le corps, le « je » et le jeu (relationnel), l’idée de nature, les mots, la banalité, post-production… Au travers de grandes catégories de l’histoire de l’art moderne et, surtout contemporain et, de ce qui relève du vocabulaire de l’œuvre d’art, il s’agit de conduire les étudiants à réfléchir sur ce qui constitue les « langages de l’art » (Nelson Goodman). Bref, ce qui fait sens, ce qui est en jeu au sein d’une œuvre et du processus créatif – entre intention (de l’artiste) et réception (du spectateur). Aussi, la méthode est-elle fondée sur l’observation et l’étude des œuvres, la discussion avec les étudiants, plutôt que sur une déclinaison chronologique des groupes, mouvements, tendances (constitutive d’une certaine écriture de l’histoire de l’art). L’analyse et l’échange seront systématiquement nourris de textes et références bibliographiques « décryptés » avec les étudiants (écrits d’artistes, théoriciens et philosophes de l’art, critiques d’art, sémioticiens, psychanalystes, écri-vains…). Les cours ont ainsi pour objectif de permettre aux étudiants de comprendre les mécanismes individuels de création, tout en acquérant une solide culture visuelle. Des liens devront être établis par chaque étudiant avec son projet personnel, et les cours d’histoire de l’art (conçue ici comme une discipline dynamique) seront en relation

« L’art c’est ce qui rend la vie plus intéressante que l’art. »

— Robert Filliou

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histoire des arts et esthétique corinne melin Initiation et / ou mise à niveau en histoire de l’art contemporain et esthétique Au premier semestre, nous aborderons les avant-gardes du 20e siècle qui se développent en France, en Russie, en Italie et nous soulignerons les idées principales qui les soutiennent ; cela permettra notamment de montrer que le contexte de l’époque, marqué par la révolution industrielle, l’innovation scientifique et culturelle, interfère dans les formes et les manifestes avant-gardistes. Puis nous mettrons l’accent sur l’art américain et l’art interna-tional. Depuis 1945, Paris n’est plus la capitale des arts, c’est New-York. Désormais c’est en Amérique du Nord que la scène artistique internationale se fait et se défait. Nous nous attarderons ainsi sur les grandes tendances et mouvements internationaux des années 50 à 70 (nouveaux réalistes, arte povera, art minimal, art conceptuel, body art, etc.). Cela nous permettra de souligner les changements qui appa-raissent dans le monde de l’art : acteurs économiques, artistes, œuvres, lieux d’exposition. Nous terminerons ce parcours historique sur la question du spectateur et de la relation esthétique (Jauss, Bourriaud, Schaeffer, Rancière).

Cours obligatoire semestres 1 & 2La participation au cours est obligatoire. Les étudiants seront évalués en fonction de leur implication orale (questionnements, analyses d’écrits) ainsi que par la rédaction d’un texte critique et analytique sur un sujet donné par l’enseignant.Validation : 2 crédits, semestre 1— 2 crédits, semestre 2Pau

histoire de l’art contemporain francesca cozzolino Usage(s) de la lettre dans l’art contemporain. Transferts et hybridations Ce cours propose d’étudier les profonds métissages entre graphisme et arts plastiques ; il s’agira d’interroger les relations que les arts plastiques entretiennent avec l’écriture. Nous prendrons comme point de départ une œuvre : la mise en espace, par Broodthaers (1969), du poème de Mallarmé Un Coup de dés jamais n’abolira un hasard (1914). Nous rattacherons cette proposition au livre-encyclopédie de Massin, où les créations de Mallarmé étaient le point d’arrivée d’une analyse de l’usage de l’alpha-bet dans les arts plastiques, du VIIème siècle à nos jours. Puis, nous nous appuierons sur des catalogues d’exposition, sur des textes critiques et sur des textes produits par les artistes. La mise en scène de l’écriture dans les arts plastiques est un thème qui a déjà suscité l’intérêt de spécia-

en parallèle avec la vie de son créateur ? Certainement tous ces aspects sont importants pour que la lecture soit complète et cohérente, mais avant de discuter d’une œuvre d’art et de proposer un avis critique, maîtriser un certain nombre des connaissances s’impose. Afin de donner aux étudiants les outils pour « apprendre à voir et à parler des œuvres», le cours d’histoire de l’art privilégiera une approche chronologique de l’évolution des diverses formes d’expression artistique et s’attachera à quelques thématiques : corps, objet, symbole. Suivant en parallèle les bouleversements autant historiques que techniques cette présentation permettra d’acquérir une vision large d’interférences entre la vie et l’art, puis entre les arts ; mais aussi de mieux comprendre les mécanismes de rupture et de continuité qui depuis l’antiquité jusqu’à aujourd’hui animent et font exister le monde de l’art. Le commentaire d’œuvres représentatives des périodes étudiées : peintures, sculptures, gravures, mobilier, orfèvrerie, architecture, extraits musicaux sera la méthode adaptée pour cette introduction à l’histoire des arts. Les tests de connaissance permettront d’évaluer l’engagement de l’étudiant pour cette matière.

Cours obligatoire semestres 1 & 2Évaluation : contrôle continu et épreuves écritesValidation : 2 crédits, semestre 1— 2 crédits, semestre 2Pau

Lecture d’image, rédaction de documents aleksandra Lypaczewska A travers l’analyse approfondie de différents documents (tableaux, photos, affiches, extraits de films etc.), ce cours guidera les étudiants dans l’exercice de la lecture d’image. Une grille d’analyse générale, commentée en début d’année, permettra aux étudiants d’apprendre à situer les questions pertinentes et nécessaires pour – en amont – savoir saisir le message des images en général – et en aval – savoir enrichir et argumenter les problématiques de leurs créations plastiques personnelles. La recherche documentaire, la construction d’un plan d’analyse et l’élaboration de la problématique à propos d’une image sélectionnée seront validés – chaque semestre – par un rendu écrit.

Cours obligatoire semestres 1 & 2Évaluation : contrôle continu et épreuves écritesValidation : 2 crédits, semestre 1— attribution collective au semestre 2Pau

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a programme of personal work according to a strict pre-deter-mined schedule. Study progression is checked during tutorials. Obtaining credits depends on the quality and regularity of the work carried out.

Cours obligatoire semestres 3 à 6Évaluation : présence aux cours et remise des travaux exigéesValidation DNAT : 1,5 crédits / semestre, semestres 3 & 4—1 crédit / semestre, semestres 5 & 6Validation DNAP : 1,5 crédits / semestre, semestres 3, 4, 5, & 6Tarbes

Langues étrangères maïté pradel Séances hebdo-madaires de 2h / 2 groupes de niveaux. Pratique de la langue sans contrainte, discussions, débats… La petite taille des groupes garantit un temps de parole pour tous. L’oral : pratique et manipulation du langage. L’écrit : il constitue le fil tendu entre les séances, support des inter-ventions orales. Développer la pratique de la langue en l’associant librement à l’actualité culturelle et artistique et en synergie avec les thèmes et recherches abordés durant l’année. Maîtrise de l’aspect conversation courante. Comprendre et exprimer les grandes caractéristiques de ce que l’on voit, lit, entend et fait. Constitution d’un lexique spécialisé dans les domaines de l’art, de la culture, et de la communication. Grammaire « à la carte » : réactivation des connaissances élémentaires, acquisition ou consolidation des bases grammaticales. Tout doit être dit en anglais.

Évaluation : contrôle continu, participation, progression.Cours obligatoire semestres 1 & 2Validation : 1 crédit, semestre 1 — 1 crédit, semestre 2Pau

« Le cours des choses » juliette valéry Semestre 1 : les grandes familles des années 50 – 80 : Pop Art, Nouveaux Réalistes, Arte Povera, Body Art, Art minimal,

Art conceptuel, Land Art… Où et comment elles ont pris forme, les visées conceptuelles, politiques, relationnelles… Prolongements, évolutions, transformations de ces attitudes et questionnements aujourd’hui. Semestre 2 : travail sur le premier cahier du document-mémoire. Séances collectives et rendez-vous individuels. Des éléments bibliogra-phiques sont proposés à chaque cours, des documents sont remis aux étudiants et étudiés avec eux. En année 1, il s’agit de rendre familier aux étudiants l’arrière-plan sur lequel ils sont

« Ces peintres, à l’époque, étaient des Jeunes Turcs ! »

— Bill Viola devant les fresques de Giotto à Assise

listes de l’écriture et du monde de l’art. Tel sera notre fil conducteur pour une lecture originale de la création artistique contemporaine. L’objectif du cours est de faire connaître aux étudiants les travaux d’artistes ayant intégré l’écriture dans leurs créations à partir des années 1920 avec les avant-gardes (futuristes, surréalistes, dadaïstes) jusqu’aux écritures projetées de Charles Sandison et Jenny Holzer.

Bibiographies— Massin, La Lettre et l’image : la figuration de l’alphabet latin du VIIIe siècle à nos jours, Paris, Gallimard, 1993— Catalogue d’exposition (sous la direction de Bernard Blistène), poésure et peintrie, Musée de la Vieille Charité, Marseille, 1992— « ARTSTUDIO », L’art et les mots, nº 15, hiver 1989.— Philippe Dagen et Françoise Hamon, histoire de l’art. L’époque contemporaine, XIX et XX e siècle, Paris, Flammarion, 1995.— Paul Ardenne, art, le présent : la création plasticienne au tournant du XXIe siècle, Paris, éd du regard, 2009.

Cours obligatoire semestres 1 & 2Évaluation : La participation au cours est obligatoire. Les étudiants seront évalués sur une recherche personnelle autour d’un artiste choisi qui sera exposée pendant le cours et finalisée par un devoir écrit.Validation : 2 crédits, semestre 1 attribution collective au semestre 2Pau

anglais yves pol hémonin The pedagogical policy followed at ÉSA Pyrénées makes it possible for the Language teacher to offer students a rare and valuable opportunity to branch out from traditional methods of language learning and continue to progress at their own speed and according to their own requirements with regard to the use of English… They are encouraged to accept and use the language as an integral part, not only of their studies, but of their lives. English has become a subject which must be dealt with… if only in the field of study-related research, since it is now an essential element in obtaining a degree in Fine Arts. English studies at Ésaare organised on the basis of small study groups or individual meetings with the language teacher. Students specify their language wishes or require-ments (work-related or general, translation of documents, grammar, writing, etc. The list is endless!). Work is therefore essentially structured around individual requirements, personal motivation and the students’ decision to take responsibility for, and actively participate in learning the language. A variety of documents is at the disposal of students at any time in the Language Area overlooking the ceramics work shop… where conviviality intermingles with hard work motivated effort and animated discussion! English is organised on the basis of tutorials with the teacher and

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— passage du manuel au numérique dans la préparation des typons— pour la gravure : technique de la pointe sèche, linogravure, gravure sur bois…— technique du gauffrage

Le fonctionnement est construit sur l’alternance des cours théoriques appuyés par des projections et des mises en confrontation avec des œuvres, des discussions et des expérimentations. Les évaluations se font par un suivi du travail à travers des exercices donnés et les évaluations semestrielles.

Studio obligatoire semestre 1 et semestre 2Évaluation : présence aux cours et remise des travaux exigéesValidation : les crédits sont attribués collégialement au cours du bilan semestrielPau

pratiques numériques julien bidoret Le studio « pratiques numériques » viendra en soutien de l’atelier mené en collaboration avec Jean-Marc Saint-Paul, Dominique Chourrist-Latrubesse et Fabrice Mallorca. Il appuiera les propositions faites dans l’atelier par une introduction aux outils et techniques du design et du multimédia. En relation avec l’atelier proposé par David Coste, il proposera également un soutien technique sur les problématiques de l’image numérique : découverte et approfondissement des outils numériques de production et de traitement d’image. Le studio sera également l’occasion de se confronter aux enjeux de la création et de la diffusion numériques : publication en ligne (langages du web, réseaux, écritures hypertexte), logiciel libre.


céramique gérard borde, jim fauvet et marjorie thébault (technicienne) La céramique, un matériau : cet atelier met à la disposition des étudiants les produits néces-saires à la réalisation de leur projet (porcelaine, faïence, grès, émaux, colorants, sérigraphie…). L’apport technique est le plus souvent envisagé comme une réponse à une question spécifique, pour chaque projet en particulier. La céra-mique, un médium : comment inclure la céramique dans une démarche personnelle ? Comment faire de la céramique

amenés à projeter leurs intentions, au travers d’analyses documentées de recherches récentes et contemporaines. L’élaboration du document-mémoire est l’occasion d’établir des connexions entre un début de recherche personnelle et son champ référentiel propre.

Cours obligatoire semestres 1 & 2Évaluation : présence aux cours et remise des travaux exigésValidation : 2 crédits, semestre 1 — 1,5 crédits, semestre 2Tarbes

Les studios

Année 1, années 2 et 3 C’est la découverte et l’apprentis-sage du médium, c’est-à-dire de son histoire, des supports, des outils, des gestes, des procédures techniques et des conventions spécifiques. Aux pratiques traditionnelles, comme celles du dessin, de la peinture ou du volume, viennent s’ajouter de nouveaux médiums, notamment les écritures numériques et les réseaux, la vidéo, le son, la photographie… Chacun de ces médiums peut être utilisé pour lui-même ; ils peuvent aussi former des ensembles où les spécificités entrent en connexion. À Tarbes, les studios fonctionnant sur des temporalités différentes, certains studios sont concentrés en une semaine de workshop par semestre. Il est possible et recommandé de s’inscrire à deux studios par semestre et l’inscription dans chaque studio dure 1 semestre (obligatoire les semestres 1 à 6 dans au moins trois studios différents ; réinscription possible dans un studio au choix). À Pau, en 1e et 2e années, les studios, animés par les assistants, fonctionnent en lien avec des ateliers ou des enseignements spécifiques et l’évaluation de la participation à ceux-ci est collégiale. À partir du semestre 6 ils fonctionnent comme des unités de production et de suivi de projets.

estampe dominique chourrist Latrubesse fabrice mallorca (assistant) L’ atelier est un temps de découverte et d’expérimentation, dont le but est de permettre à l’étudiant d’acquérir une autonomie nécessaire dans le champ de création qu’il aura choisi. L’initiation à la sérigraphie et à la gravure comprend :— découverte des outils— histoire de la sérigraphie et de la gravure— usage des différents procédés d’impression (support papier et textile)

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la céramique, qu’ils mènent en parallèle. Le studio a accueilli Laurie Karp, Emmanuelle Samson, Michel Aubry, Michel Herreria, Anne Xiradakis, Aurélie Dubois, Sabine-Anne Deshais.

Évaluation : présence aux cours et remise des travaux exigéesStudio obligatoire au choix1 semestre (renouvelable une fois), semestres 1 à 68 h / semaine pour l’année 1 — 8 à 16 h / semaine pour les années 2 & 3Validation : 3 crédits, semestre 1 — 2, 5 crédits, semestre 2 — 8 crédits / semestre, semestres 3 à 5 — 3 crédits, semestre 6Tarbes

volume etc., dessein françois cortès et gilles rodriguez, technicien La pratique du volume, en plus des tech-niques traditionnellement employées dans la sculpture emprunte, depuis le XXe siècle, tout un ensemble de tech-niques, de pratiques, d’attitudes issues d’autres milieux (artisanaux, industriels, etc.). Nous tenterons d’embrasser toutes ces techniques souvent composites et, par l’analyse d’œuvres, de comprendre comment elles ont été pensées et réalisées. Nous aborderons également les questions suivantes : comment produire un objet, une sculpture ; comment appréhender l’espace ; comment installer des objets, des sculptures dans des espaces, etc. Par un travail en atelier sur des propositions propres au studio nous mettrons en pratique cet ensemble de données, y compris leur dimension projective (dessin / dessein).

Évaluation : présence aux cours et remise des travaux exigéesStudio obligatoire au choix1 semestre (renouvelable une fois), semestres 1 à 612 h / quinzaine pour l’année 1 12 h / quinzaine pour les années 2 & 3Validation : 3 crédits, semestre 1 — 2,5 crédits, semestre 2— 8 crédits / semestre, semestres 3 à 5 — 3 crédits, semestre 6Tarbes

photographie frédéric delpech Histoires et enjeux photographiques L’approche théorique propose une histoire de la photographie ou des photographies en soulignant plus particulièrement les enjeux de cet « autre de l’art » dans le champ de l’art contemporain. À travers une découverte des différents champs de la photographie, c’est à une étude des déplacements de l’image que nous sommes conviés. À ses multiples usages répondent des temps différents. Aux questions de la représentation et de la figuration s’ajoutent celles de la mémoire et de l’archive aujourd’hui boulever-sées. La découverte de la photographie encourage l’analyse des images et fournit des outils d’interprétation qui aideront à réaliser et à situer vos propres images. Aux images

aujourd’hui ? Cette approche du matériau induit des recherches d’expérimentation pour une utilisation la plus juste, dans un rapport technique et conceptuel individua-lisé. La céramique, c’est aussi : un atelier dans lequel sont regroupés les fours, les tables de travail et les pièces à différents stades de réalisation. Cette accumulation de projets en fait un lieu d’échanges techniques, plastiques et concep-tuels entre les étudiants, toutes années et cursus confondus. Ce studio, où la pratique de la céramique est liée à une approche conceptuelle contemporaine, engage, tout au long du processus plastique de création, un question-nement sur le statut d’un travail, et la pertinence de l’usage de ces matériaux aujourd’hui. Deux chantiers sont à mener en parallèle par les étudiants :— leur projet personnel— un projet de plasticien invité, présenté par l’artiste aux étudiants.

Le projet de plasticien : l’objectif est de le réaliser au cours d’un semestre. Les étudiants qui forment ce studio sont pour beaucoup novices en la matière ; leurs premières tenta-tives matérielles avec un projet qui a une finalité hors de la pédagogie les préparent à une approche objective de la céramique. La priorité n’est pas de faire de la céramique mais bien de penser le matériau de façon unique pour chaque projet. Les étudiants travaillent de façon collective, avec une réflexion commune, afin d’adapter les gestes et les matériaux pour la mise en forme de ces propositions. Les discussions et les rencontres avec les artistes sont, d’un point de vue pédago-gique, nécessaires à une approche professionnelle de la céramique, de même que le déroulement actif de l’élaboration d’un projet vers sa concrétisation plastique. Les proposi-tions sont faites en dehors de toute connaissance de la céramique (préalable ou non) des plasticiens. Ce studio est un outil malléable et ajustable aux besoins des projets. L’approche d’un nouveau matériau pour un artiste, sa façon personnelle de l’intégrer dans sa démarche, génère pour les étudiants l’idée que la résistance mécanique des matériaux n’est pas une contrainte mais plutôt une richesse. Ainsi, la seule façon de faire de la céramique est donc dans le comportement de chacun face à elle. Les étudiants s’intègrent dans un processus actif qui redimensionne en permanence les limites des maté-riaux. Il n’y a donc pas d’itinéraires tracés, seuls les besoins, à chaque fois différents, donnent l’orientation des recherches. Cette approche professionnelle alimentée par des discussions avec l’artiste et l’équipe pédagogique donne aux étudiants une référence à adopter ou pas, envers leurs propres envies via

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(rubriques dans le site de l’école). Cette base est commune à l’ensemble du studio. Celui-ci se déroule en deux temps alternés : le jeudi en semaines rose et verte , Guy Martinez, dirigera le travail des étudiants autour des notions développées ci-dessus. Delphine Gigoux-Martin dirigera quant à elle un worshop vidéo durant une semaine chaque semestre. Grâce à un travail de prise de vue et de montage, l’étudiant sera amené à découvrir les différents processus narratifs de l’image en mouvement. L’étudiant devra appréhender l’espace de « son image vidéo » comme une création à la fois technique, sensible et mental. Il devra manipuler, articuler les images filmées ou dessinées. De là les questionnements sur les notions de suite d’images (la vidéo) et du récit, et de la cohérence qui donne un sens dans le « réenchaînement » des images et la construction d’un récit. En manipulant la vidéo, l’espace, l’écran, l’installation vidéo d’un espace à l’autre, l’étudiant ouvrira les champs d’une grande plasticité des paramètres de réalisation. Il s’agira de sortir de l’outil vidéo tel qu’il s’est défini dans les années 80, et de se demander où se situe aujourd’hui la recherche expérimentale dans l’art vidéo. Les étudiants seront amenés à construire un projet où ils expérimenteront le processus de réalisation et de mise en espace, avec la réalisation d’une vidéo et d’une installation vidéo. La manipulation de l’espace grâce à l’instal-lation vidéo sera élaborée comme un atelier pratique de connaissances physiques et mentales de l’espace et du lieu. En parallèle à ce travail long et patient de montage, de conception, de mise en espace, de construction et déconstruction, peut se développer un travail plus spontané et rapide grâce à la performance vidéo. L’interdisciplinarité, les échanges – qui peuvent d’ailleurs se trouver au sein de l’école même – sont les bases de ce travail de performance vidéo. Lors de ces ateliers d’improvisation ou de perfor-mances, les étudiants devront, en direct, construire, élaborer, participer à une écriture commune pour une mise en mouve-ment de l’espace, des images, des corps, des sons et de la parole avec des intervenants liés à d’autres disciplines et dans des lieux choisis et divers.

Évaluation : présence aux cours et remise des travaux exigéesStudio obligatoire au choix1 semestre (renouvelable une fois), semestres 1 à 68 h / semaine pour l’année 1— 8 à 16 h / semaine pour les années 2 & 3workshops du 10 au 14.12.2012 (semestres 1, 3 & 5) et du 18 au 22.02.2013 (semestres 2, 4 & 6)validation : 3 crédits, semestre 1 — 2,5 crédits, semestre 2, — 8 crédits / semestre, semestres 3 à 5 — 3 crédits, semestre 6Tarbes

fixes s’ajoutent des images en mouvement dans l’espoir d’exciter un regard qui interroge et construit. Atelier — studio L’approche technique, formatrice de rigueur et d’exigence, tend à développer une autonomie. Pragmatique, elle devient ensuite très appliquée aux besoins de l’étudiant. La cohabitation de techniques traditionnelles et des nouvelles technologies est persistante en matière d’art : prise de vue / les conditions lumineuses / photographie de studio / écarts et finalisation / traitement numérique et argentique / le moyen format. L’enseignement articule trois questions : les choix de l’image, les techniques d’archi-vage et la question de la multiplicité des modes de diffusion pour une mise en forme de l’image. L’approche histo-rique nourrit aussi l’apprentissage technique. Tous deux servent une mise en pratique.

Évaluation : présence aux cours et remise des travaux exigéesStudio obligatoire au choix 1 semestre (renouvelable une fois), semestres 1 à 6 12 h / quinzaine pour l’année 1 — 12 h / quinzaine pour les années 2 & 3Validation : 3 crédits, semestre 1 — 2,5 crédits, semestre 2— 8 crédits / semestre, semestres 3 à 5 — 3 crédits, semestre 6Tarbes

infographie, vidéo, traitement numérique delphine gigoux-martin guy martinez (technicien) Ces médiums sont au service d’une démarche créative : nous utilisons de nombreux outils qui tendent vers un outil unique (pour ceux qui font de la vidéo, du son, du texte, internet et de l’imagerie numérique : l’ordinateur). Sans oublier que l’usage de ces outils doit répondre à des questions techniques, conceptuelles et formelles : forme, couleur, cadrage, mise en espace / forme, temps, interactivité… et que l’usage des nouveaux médias induit une réflexion sur la création traditionnelle. La découverte et l’apprentissage des logiciels, du montage vidéo et audio, des interfaces, etc. Traiter des problématiques nouvelles que soulèvent les outils nouveaux-médias (interactivité, questions de droits, réseaux…). Ce studio est un relais vers la mise en page des mémoires, la constitution d’un book pour se préparer à quitter l’école et présenter son travail à l’extérieur, préparer des concours…, tous ces dossiers qui deviennent la réalité de l’artiste après l’école : donner vie à des projets (demandes de subvention, bourses, résidences…). Développer

des réflexes de consultation (sites d’artistes…) et mettre en ligne le travail des étudiants : montrer leur travail à l’extérieur

« L’art vidéo de demain, c’est l’installation, art du temps et de l’espace absolus, et il faudra posséder le code de lecture de cet art nouveau. »

— Nam June Paik

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Photographie expérimentale (laboratoire, techniques mixtes). Prise de vue, lumière, développement, planche contact, tirage de lecture, tirage final, commentaire de l’image, scénographie).

Studio obligatoire semestre 1 & 2Évaluation : réalisation de documents photographiques argentiques et numériquesValidation : comprise dans les crédits de Photographie / Image numérique.Pau

sérigraphie pao reprographie et photo fabrice mallorca Du manuel au numérique Approche de diverses techniques d’impression ou de découpes sélectives, appré-hension de la conception à la réalisation d’éditions, affiches…(de la monochromie à la quadrichromie), réalisation de films tramés, choix du support, encres, façonnage… un laboratoire de recherche et d’expérimentation, équipé d’un plotter de découpe, d’un copieur RISO, d’un massicot, d’une imprimante A2 (film), d’une table de sérigraphie une main.


sérigraphie pierre raynal Technique antique du pochoir qui a subsisté grâce à ses mutations technologiques, toujours en prise avec les besoins utilitaires et industriels modernes. Procédé simple, accaparé par les artistes pour son faible coût et sa grande polyvalence de marquage sur tous supports. La sérigraphie confronte son utilisa-teur à une multiplicité d’apprentissages réunissant le dessin, le graphisme, la couleur, la photo et tous ses dérivés liés à l’imprimerie (produits photosensibles et tramés divers, argentiques ou numériques). Cette technique trouve son utilité au sein d’une formation en offrant à son utilisateur la possibilité d’établir des liens avec la photo, la peinture, la publicité et les divers marquages industriels permettant à l’étudiant d’intégrer à son travail la notion de multiple et d’accéder à l’estampe. Ce studio est lié à des pratiques développées par d’autres enseignants, notamment en céramique, volume et photographie.

Évaluation : présence aux cours et remise des travaux exigéesStudio obligatoire au choix1 semestre (renouvelable une fois), semestres 1 à 68 h / semaine pour l’année 1— 8 à 16 h / semaine pour les années 2 & 3Validation : 3 crédits, semestre 1 — 2,5 crédits, semestre 2— 8 crédits / semestre, semestres 3 à 5 — 3 crédits, semestre 6Tarbes

peinture etc., dessin(s) philippe fangeaux Peindre, c’est aborder la question du tableau des points de vue des supports et des techniques, du sujet, de l’histoire et des spéculations conceptuelles qui lui sont propres. Les nombreux

supports : papier, carton, contreplaqué, toile / châssis, + le cadre… la préparation, la peinture à l’huile ou acrylique, etc. Ces techniques ne sont pas envisagées dans l’objectif d’une maîtrise parfaite (comme on pouvait encore l’imaginer au XIXe siècle) mais comme des choix qui sont liés à des affects ou / et à des attitudes. Le ou les dessin(s) ne fait (font)

pas l’objet d’un enseignement particulier. C’est par une pratique quotidienne, dans le contexte d’objectifs précis en

liaison avec d’autres médiums que le dessin trouvera sa ou ses formes utiles et efficaces. Il saura aussi être autonome et sera un médium à part entière. Il se développera autour de l’observation, des représenta-tions de l’espace, des projets ; il sera utile dans les cahiers de recherche, en voyage et nous le découvrirons là où on ne l’attend pas comme dans de nom-breuses activités plasticiennes où certains gestes, certaines décisions relèvent d’un « dessin » même avec des outils paradoxaux. Le studio fonctionnera sur le mode d’un workshop durant une semaine chaque semestre.

Évaluation : présence aux cours et remise des travaux exigéesStudio obligatoire au choix 1 semestre (renouvelable une fois), semestres 1 à 6Workshop du 10 au 14.12.2012 (semestres 1, 3 & 5) et du 18 au 22.02.2013 (semestres 2, 4 & 6)Validation : 3 crédits, semestre 1 — 2,5 crédits, semestre 2, — 8 crédits / semestre, semestres 3 à 5 — 3 crédits, semestre 6Tarbes

photo : prise de vue et traitement de l’image photographique nathalie Kagan C’est l’occasion d’une réflexion permanente sur l’acte photographique avec des exigences techniques et un indispensable savoir-faire. On y pratique la prise de vue photographique (argentique, numérique) ainsi que l’apprentissage du développement argentique noir / blanc (négatif, positif). Contenus : présentation de différentes images photographiques sous forme de projection ; prise de vue en extérieur et studio avec différents appareils (analogique et numérique) ; développement des pellicules N/B ; tirage de la planche contact ; choix successifs jusqu’au tirage final papier.

« Je te le dis afin de l’apprendre moi-même. »

— Joë Bousquet

Première année

« C’est au musée qu’on apprend à peindre. […] Je ne veux pas dire qu’on doit refaire des Rubens et des Raphaël. On doit faire la peinture de son temps. […] On ne dit pas devant un beau paysage : je veux devenir peintre, on le dit devant un tableau. »

— Auguste Renoir


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2 0 1 2 — 2 013

conférences, tabLes rondes et voyages

La présence aux conférences et tables rondes est obligatoire pour tous les étudiants de l’école. Les séminaires et les workshops sont organisés au sein des unités d’enseignement et sont obligatoires pour les étudiants concernés.

Un calendrier de l’année scolaire mentionnant les dates prévues de ces événements est distribué en début d’année. Ils sont également annoncés par voie d’affichage et sur le site web de l’école. La souplesse des cursus permet l’intégration d’événements non planifiés. Bilans, préparations aux diplômes et diplômes : il est indispensable pour tous les étudiants d’assister, au moins partiellement, aux passages de leurs camarades ; cela nous paraît indissociable de la pédagogie.

Évaluation : la présence aux conférences et aux tables rondes, la participation aux séminaireset aux workshops est prise en compte pour l’attribution des crédits au sein des unités d’enseignement.Pau et Tarbes

documents - mémoires tarbes — philippe fangeaux & juliette valéry pau — daniele hiemenz & aleksandra Lypaczewska Le document-mémoire, ainsi renommé cette année pour le distinguer du mémoire de second cycle, doit être un outil de compréhension du travail de l’étudiant, de l’univers qui le nourrit et des références sur lesquelles il s’appuie. Nous consacrons un temps pédagogique important à la réalisation de cet « objet », avec de grandes exigences tant au niveau du contenu que de la forme. Pour nous, un tel objet n’est pas en recul, à distance d’un travail plastique dont il parlerait ; il est une partie intégrante du travail. Son élaboration est aussi l’occasion pour l’étu-diant de se familiariser avec des pratiques et des outils de mise en page (logiciels…). Prendre en compte l’objet livre, pour clarifier et étayer sa pensée, mais aussi éprouver l’espace particulier d’un volume imprimé, en faire un terrain de traduction des intentions engagées dans le travail plastique. Les étudiants sont informés des techniques de recherche (documentation, bibliographie etc.), et normes de publication (codes typographi-ques, notes, etc.) ; ils sont ainsi familiarisés avec la méthodologie requise en second cycle. L’utilité de ces apprentissages nous paraît dépasser l’objectif du diplôme ; en

« Je ne pense pas que l’on puisse enseigner l’art, mais on peut essayer d’établir pour les étudiants un sentiment des conditions où l’art se crée.On peut créer un environne-ment où il commence à penser en artiste. L’un des moyens (à Cal Arts) était d’inviter constamment d’autres artistes à parler à mes étudiants, qui pouvaient ainsi voir que l’art était une activité très commune. »

— John Baldessari

studio image imprimée emmanuelle rey Dans ce studio nous aborderons les bases de la mise en page, de la typographie, du design en général à travers l’apprentissage des principaux logiciels de création graphique. La première année est une année de découverte, d’initia-tion aux différentes pratiques de traitement de l’image et du texte en vue de la publication. Temps d’exploration puis d’orientation, elle permet à l’étudiant d’apprendre à formuler des réponses tout en mesurant les enjeux conceptuels et techniques liés à la production d’images. La pratique des principaux outils du domaine vise à l’autonomie et à la construc-tion d’un sens critique quant à l’usage de ces technologies.


WorKshops et temps forts

temps forts design graphique et céramique Entre le 28 au 31 janvier 2013 et du 4 au 7 février 2013, un échange est prévu entre les étudiants des deux sites. Ces temps forts de sensibilisation seront encadrés par des professeurs de l’école et compteront dans le choix d’orientation formulé à la fin de la première année.

Coordination du projet : Pau — Jean-Marc Saint-Paul, Perrine Saint Martin et Julien Drochon. Tarbes — Gérard Borde, Jim Fauvet et Marjorie ThébaultÉvaluation : présence et participationValidation : collective, 1 créditPau et Tarbes

temps fort vidéo jean-paul Labro « Images du corps chorégraphique » Intervenante : Lyn Nékorimaté. À l’appui du cours vidéo dédié à la performance, l’ensemble des étudiants de première année travailleront dans le cadre d’un « Temps fort» mené par Lyn Nékorimaté alias Caroline Tymen (artiste, performeuse, musicienne) et le professeur vidéo. Ce Temps fort portera sur la question du corps chorégraphié à l’épreuve du film vidéo. Ils recevront à cette occasion une initiation à la pratique kinesthésique en lien avec la performance et la vidéo.

Semaine du 17 au 21 décembre 2012Évaluation : présence et participationValidation : pour partie des crédits vidéoPau

Première année


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2 0 1 2 — 2 013

effet, après la sortie de l’école, les étudiants seront amenés à faire des dossiers de présentation de leur travail, des partici-pations à des catalogues, etc. Une pratique d’écriture et de mise en forme à laquelle nous sensibilisons les étudiants dès l’année 1 ; si un volume est finalisé en années 1 et 3, nous encourageons les étudiants à ne pas interrompre le travail du mémoire au cours de l’année 2 – une sorte de mémoire in progress : sur celui de l’année 1 (« un document portant sur les références artistiques de l’étudiant et son inscription personnelle dans le champ de la création »), greffer celui de l’année 2, et ainsi de suite. Chaque année, la forme de l’ensemble est questionnée en fonction des nouvelles découvertes, des nouvelles acquisitions et de l’évolution du travail et des recherches.

Évaluation : contrôle continuValidation Tarbes : 3 crédits, semestre 1 — 2,5 crédits, semestre 2 + 2 crédits examensValidation Pau : 1 crédit validation collective

Première année

crédits première année

— pau

sem.1

sem. 2

PRATIQUES PLASTIQUES

Peinture 2 2

Sculpture 2 2

Vidéo 2 2

Dessin 2 2

Photographie et image numérique 2 2

Pratiques graphiques 2 2

Studio impression numérique 2 2

Recherches personnelles 3 3

Total 17 17

ENSEIGNEMENTS THÉORIQUES

Lecture d’image 2 0

Histoire de l’art contemporain 2 2

Histoire des arts 2 2

Philosophie 0 1

Anglais 1 1

Culture générale 2 2

Document écrit 0 1

Total 9 9

ANALYSE ET MÉTHODOLOGIE

Recherches personnelles et Documentaire 2 2

Bilan, Présentation critique et formelle 2 2

Total 4 4

TOTAL

crédits par semestre 30 30

Total 30


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semestres 3 & 4, 5 & 6

—deuxième

et troisième années

Première année

crédits première année

— tarbes

Sem. 1

Sem.2

PRATIQUE ET INITIATION

Atelier Faire pour penser pour faire 3 2,5

Atelier image 3 2,5

Atelier Multimédia 3 2,5

Atelier visée Palomar : les yeux bien ouverts 3 2,5

Atelier volumes dans l’espace 3 2,5

Studio 3 2,5

Recherches en atelier, participation aux workshops 2 1

Total 20 16


Langages de l’art 2 1,5

Théorie de l’art : les profondeurs de l’image 2 1,5

le cours des choses 2 1,5

anglais 1 1

Recherches/Exposé & Document-Mémoire, présence aux conférences 3 2,5

Total 10 8

ANALYSE ET SYNTHèSE DES RECHERCHESexamen du semestre 2

Synthèse des recherches plastiques 4

Culture générale, Document- Mémoire finalisé 2

Total 6

TOTAL

crédits par semestre 30 30

Total 60


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2 0 1 2 — 2 013

pau Ces années doivent permettre la consolidation des apprentissages fondamentaux, favoriser les expérimentations et permettre la mise en place d’une méthode de travail ainsi que d’une réflexion critique qui permettra à l’étudiant de développer son approche personnelle. Cette démarche devra tenir compte des problématiques et des enjeux de l’art contemporain. Au cours des semestres 3 & 4, l’étudiant s’engage dans son choix d’option, art ou design graphique multimédia. Il poursuit les acquisitions fondamentales et étudie les directions vers lesquelles engager son projet personnel. La porosité de mise entre les deux options art et design, se manifeste par les cours théoriques communs, les cours optionnels, les works-hops et ateliers de recherche et de création (ARC) transversaux, les conférences, les journées d’études et les tables rondes ouverts à tous les étudiants de l’année. Les semestres 5 & 6 préparent au diplôme DNAP. Le semestre 5 permet de parfaire les acquisitions pratiques et théoriques de la deuxième année, et d’initier le projet de diplôme. Le semestre 6 accorde une place prépondérante au projet personnel. Un travail écrit l’aide à formuler l’origine et l’évolution de sa démarche, à définir une problématique enrichie par une recherche docu-mentaire adaptée et à inscrire son travail graphique dans un ensemble de références culturelles pertinentes. À partir du semestre 6, chaque étudiant est accompagné par un ensei-gnant ou plusieurs enseignants référents, théoriciens, desi-gners ou plasticiens. Cette désignation est signifiée à chaque étudiant après discussion entre les enseignants concernés, et au vu des souhaits formulés par les étudiants.

tarbes Les années 2 et 3 sont à comprendre comme une entité au sein de laquelle les étudiants des deux cursus sont ensemble dans les espaces d’enseignements spécifiques (cours théoriques, studios, ateliers transversaux) avec, au centre de l’enseignement, l’atelier pratiques / projets (APP) : « Art & média, recherche en céramique », commun au cycle court menant au DNAT design d’objet (céramique) et au cycle long ponctué par l’étape du DNAP art. Cet APP commun s’est imposé afin de refléter la transversalité et la circulation qui se sont installées d’elles-mêmes entre les deux cursus, pour les enseignants comme pour les étudiants. Une porosité qui peut se concrétiser aussi par la possibilité offerte aux étudiants en année 3 de présenter successivement les deux diplômes, DNAP en juin et DNAT en octobre. Ce choix permet aux étudiants motivés de prolonger un projet (en céramique ou simplement plus orienté « objet ») durant l’été, de bénéficier de longues périodes de stages, enfin de multiplier les atouts pour leur future orientation professionnelle. L’équipe

Années 2 & 3

À l’école supérieure d’art des Pyrénées — Pau Tarbes, la deuxième (semestres 3 & 4) et la troisième années (semestres 5 & 6) sont considérées comme formant un seul et même cycle d’étude. Cette unité d’enseignement est autonome, elle est une formation à part entière et représente, pour un certain nombre d’étudiants, l’aboutissement de leurs études dans une école d’art. Cependant la spécificité des mentions génère quelques différences dans l’organisation de celle-ci.


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Les ateLiers pratiques / projets

APP 2/3 ART & MÉDIA, RECHERCHE EN CÉRAMIQUE

Années 2 & 3, DNAP et DNAT (semestres 3 & 4 et 5 & 6)

Gérard Borde, Stefania Caliandro, François Cortès, Frédéric Delpech, Chrystelle Desbordes, Philippe Fangeaux, Jim Fauvet, Delphine Gigoux-Martin, Elsa Mazeau, Guillaume Poulain, Sébastien Vonier, Juliette Valéry

L’APP 2/3 est l’atelier principal des cursus DNAP art et DNAT design d’objet céramique. Il est le point central de la pédagogie de l’école, sa colonne vertébrale. L’endroit où se font la synthèse, les rencontres décisives, entre les connais-sances acquises en culture générale, celles engagées en pratique acquises dans les studios, et la vie de chaque étudiant. Cet atelier n’est pas cloisonné comme l’étaient les anciens départements ou options ; ici, c’est l’étudiant qui dirige son travail en fonction de sa sensibilité au monde, à la création plastique en général et à l’art ; il le fait avec l’équipe d’ensei-gnants qui suit son projet, le soutient, apporte des clefs méthodologiques, des références et son expérience des milieux professionnels, sachant que chaque proposition est nouvelle et qu’aucun exemple ne saurait être pris pour modèle unique. Cet Atelier Pratiques / Projets se développe, d’une part, autour des deux termes art et média que l’on pourrait comprendre comme le début d’une liste d’éléments hétéro-gènes s’il n’y avait le signe « & » qui les lie. La notion d’art recouvre toutes les pratiques et supports invariants de l’histoire de l’art : peinture, sculpture, dessins, etc. tandis que celle de média met l’accent sur de nouveaux raisonnements et supports, invente de nouvelles pratiques artistiques pouvant intégrer propositions sonores, écriture, vidéo, performances ou installations… L’esperluette marque une visée tautologique qui tend à établir entre ces deux termes une relation d’identité ou d’indifférenciation assez voisine du ou. Dans cet atelier, nous serons amenés, par la réflexion et la réalisation, à explorer des champs théoriques, méthodologiques et historiques autour de questions d’images fixes et mobiles, d’objets, de systèmes narratifs, de concept, de traduction, de contexte, etc. Conjointement, et sans séparation des groupes, l’APP 2/3 comprend la recherche en céramique, concernant plus particulièrement les étudiants préparant le DNAT, mais aussi les étudiants de l’option art désirant (et nous les y encourageons vivement) intégrer la céramique dans leur réflexion et leur pratique, en vue éventuellement de présenter successivement les deux diplômes. Pour lever toute ambiguïté sur la

enseignante de chaque APP, en relation étroite avec l’ensei-gnant responsable de chaque année, exerce un tutorat quant aux inscriptions des étudiants dans les studios, les ateliers transversaux (AT) et les workshops. Elle s’occupe aussi du suivi des mémoires et du télé-enseignement, ainsi que des stages, voyages et autres expériences extra-muros.

modalités d’évaluation et d’attribution des crédits Les jurys d’évaluation composés de professeurs des deux sites et du coordinateur de l’ année sont réunis à chaque fin de semestre et peuvent attribuer 30 crédits par semestre. Les étudiants sont informés de cette décision par les coordi-nateurs et reçoivent, chaque semestre, un relevé des crédits obtenus et une appréciation générale signée par la direc-trice. L’année 2 est composée du semestre 3 et du semestre 4. À l’issue du semestre 4, l’étudiant doit avoir obtenu au minimum 108 crédits. L’étudiant ayant obtenu la totalité de ses crédits (120 crédits) est titulaire du certificat d’études d’arts plastiques (CEAP) délivré par l’école et agréé par le ministre de la culture et de la communica-tion. L’année 3 est composée du semestre 5 et du semestre 6. L’obtention de 165 crédits, à l’issue du semestre 6, est nécessaire pour se présenter, soit au DNAP option art, soit au DNAP option design mention design graphique multimédia soit au diplôme national d’art et techniques (DNAT). La réussite au diplôme assure l’obtention de 15 crédits, qui porte le total du cycle à 180 crédits.

Attention : l’inscription au DNAP et / ou au DNAT est à confirmer au plus tard au bilan du semestre 5.

Ces deux diplômes, DNAT et DNAP, permettent par équivalence de poursuivre des études universitaires ou dans d’autres centres agréés. Ils permettent aussi l’inscription à la prépara-tion au CAPES d’art plastique. Pour les étudiants ayant obtenu le DNAP et désirant poursuivre leurs études en 2e cycle (DNSEP), la décision du passage en quatrième année est prise par le directeur, après entretien de l’étudiant avec une commission d’enseignants quant à ses projets ou recherches. Pour les étudiants ayant obtenu le DNAT et désirant intégrer le 2e cycle (DNSEP), la décision du passage en quatrième année est soumise à une commission nationale d’équivalence sur proposition du directeur.

Voir tableau récapitulatif des crédits, p. 142-146

Années 2 & 3


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2 0 1 2 — 2 013

peinture jean-marie blanchet Semestres 3 & 4 Cet atelier doit permettre d’approfondir les acquis de la première année dans le sens d’une expérimentation plus large préfigurant les recherches personnelles ultérieures. L’atelier est le lieu de la pratique où faire de la peinture est davantage une question d’attitude que de compétences artisanales. Faire de la peinture passe par des tentatives de réponse au « quoi peindre » et « comment peindre », et nécessite une prise de conscience de son histoire et de son actualité. Le travail se fait par étapes successives de l’expérimentation à la recherche. Des séances régulières d’accrochage des travaux et de discussions collectives permettront de dégager des questions, de préciser les enjeux de chaque travail, de mieux se situer conceptuellement et physiquement. Par l’analyse d’exemples historiques et contemporains, il s’agira de mieux comprendre les enjeux de la peinture et d’approfondir ses connaissances dans le champ pictural. Semestres 5 & 6 Il s’agira d’ être capable de mener un projet pictural autonome dans un esprit de recherche, savoir identifier les enjeux de sa pratique et faire émerger ses spécificités, sa singularité. L’ étudiant devra s’inscrire dans un contexte à la fois historique et contemporain, dessiner un territoire où se placer conceptuellement et physiquement. L’hétérogénéité des pratiques nous invite à considérer la peinture dans un champ large et multiple allant de la peinture-peinture à l’image peinte, de la photographie à l’imagerie hybride des technologies numériques en passant par le cinéma et la bande dessinée.

Atelier obligatoire semestres 3, 4, 5 & 6 pour DNAP arten option semestre 4 pour 2 DGMÉvaluation : contrôle continu et présentation du travail en fin de semestreValidation : 4 crédits / semestre, semestres 3 & 42 crédits, semestre 5 — attribution collégiale au semestre 6validation : 2 crédits, semestre 4 pour 2 DGMPau

design graphique : « contextes et identités » marie bruneau, bertrand genier Cet atelier est axé

autour de différentes probléma-tiques interrogeant le design graphique dans son rapport

à l’espace public : études de cas et exercices se succèdent pour aborder des programmes graphiques ancrés dans des contextes urbains précis. Nous expérimentons différentes méthodes et langages visuels pour construire des projets aux identités singulières. Dans la perspective du DNAP, chacun

définition du mot design tel que nous l’entendons, nos objec-tifs – au travers du choix de l’équipe pédagogique et de la nature des installations techniques – nous éloignent du monde du design industriel pour évoluer dans les marges de celui de l’art. L’étudiant ne répond pas à une demande extérieure avec un cahier des charges fixe et incontournable. Comme un artiste, il crée ses propres contraintes, raisonne et réalise son projet au moyen du médium céramique qui peut être associé à d’autres médiums. Après le DNAT, s’il ne poursuit pas ses études, il pourra devenir artiste – céramiste indépendant, travailler dans une structure de production ou intégrer un collectif de créateurs, une agence… pour y mettre à profit les attitudes et méthodes qu’il aura développées et la maîtrise des techniques de céramique acquise dans le cadre de son projet de diplôme. Pour les étudiants concernés par le volet recherche en céramique, les enseignants accompagneront le développement des méthodologies autour des points suivants :— préparation, mise en œuvre, réalisation et mise en situation des projets axés sur le matériau céramique et ses corollaires.— rigueur de la recherche : l’apprentissage technique, très exigeant, de la céramique sera indissociable de l’approche méthodologique et conceptuelle, ainsi que de l’inscription de la recherche dans le champ de l’art et de la création contemporaine.

Pour tous les étudiants de l’APP l’accent sera mis sur la capacité de chacun à identifier et comprendre les enjeux présents dans son travail et leurs résonances avec d’autres travaux d’artistes, et plus largement avec le monde contemporain. En année 2, durant le semestre 3, l’étudiant acquerra et tentera de maîtriser les outils techniques, plastiques, concep-tuels et méthodologiques qu’il ne cessera de s’approprier durant le semestre 4. En année 3 (semestres 5 & 6), l’étudiant devra parvenir à une bonne maîtrise de son projet et des techniques choisies pour le réaliser. L’adéquation entre les intentions et les moyens mis en œuvre est nécessaire à sa présentation au DNAP et / ou au DNAT. Au cours du semestre 6 sont finalisés les mémoires de diplôme. L’APP fonctionne selon un système de rendez-vous collectifs et individuels planifiés par les enseignants.

Atelier obligatoire semestres 3 & 4 et 5 & 6Évaluation : contrôle continu et présentation du travail en fin de semestre32 h (semestres 3 & 5) & 35 h 30 (semestres 4 & 6)quinzaine d’atelier avec les enseignantsValidation DNAT : 10 crédits / semestre, semestres 3 & 45 crédits, semestre 5 — 3 crédits, semestre 6Validation DNAP : 10 crédits / semestre, semestres 3 & 47 crédits, semestre 5 — 5 crédits, semestre 6Tarbes

Années 2 & 3

« Le design n’est pas une profession mais une attitude… »

— László Moholy-Nagy


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2 0 1 2 — 2 013

vidéogramme. Nous aborderons des questions liées à l’écriture du documentaire (se confronter au réel) et de la fiction (représenter le réel) dans un chassé-croisé ouvert qui permettra à l’étudiant de trouver une écriture qui lui est propre. Il s’agira également d’étudier les différents régimes de l’image qui fondent les approches singulières de la création contemporaine, en allant puiser dans l’histoire des formes du cinéma et de l’art vidéo. Invités à produire des objets non déterminés par un sujet, les étudiants devront « prendre position », dans la lignée d’artistes qui s’engagent dans une démarche poétique et/ou politique. L’année se déroulera entre des séances pratiques, des diffusions de documents vidéographiques et cinémato-graphiques et des entretiens individuels et collectifs.

Atelier obligatoire semestres 3 & 4 et 5 DGMÉvaluation : présence aux cours et contrôle continuValidation : 2 crédits/semestre pour les semestres 3 & 4 et 5 attribution collective pour le semestre 6Pau

Semestres 5 & 6 art Cette année doit permettre à l’étudiant d’articuler sa démarche avec les pratiques historiques et contemporaines de l’image en mouvement. Il s’agit d’aider l’étudiant à réaliser son projet et à clarifier son discours, en particulier dans les pratiques de la vidéo et de la performance. L’enseignement est basé sur une approche individualisée au cours de laquelle l’étudiant est en mesure de recevoir des commentaires sur son travail et des éléments concrets relatifs à sa production artistique. Des échanges hebdomadaires avec l’étudiant (discussions, réflexions, recherches...) sont organisés dans l’atelier vidéo et sur le lieu de sa pratique. L’analyse directe des travaux produits par l’étudiant doit lui permettre, dans le jeu de la confrontation, d’exercer son sens critique, d’affirmer et de défendre un parti pris. Les apports vidéographiques et bibliographiques sont personnalisés, ils constituent une base à partir de laquelle l’étudiant pourra étayer un parcours singulier dans le champ de la création contemporaine. Les étudiants sont évalués sur leur capacité à allier exigence esthétique, cohé-rence d’une démarche et degré d’autonomie dans la construc-tion d’un discours.

Atelier obligatoire semestres 3 & 4 et 5 & 6 artÉvaluation : contrôle continu et présentation du travail en fin de semestreValidation : 3 crédits, semestre 3 & 4 et 5attribution collégiale au semestre 6Pau

va s’attacher à développer son vocabulaire graphique person-nel et à entrer progressivement dans la démarche de projet. Chaque séance commence par un temps commun consacré à la « culture design » et traitant de questions théo-riques ou techniques liées aux projets en cours. Ensuite, la classe se répartit en deux groupes pour un travail d’atelier : suivi individuel et corrections collectives. L’évaluation se fait tout au long de l’année en tenant en compte de la présence et de l’implication de chacun dans la vie de l’atelier, de la rigueur méthodologique dans la conduite des projets, et de la générosité des expérimentations graphiques dans l’élaboration des réponses formelles.

Semestre 5 9 h – 11 h : « Culture design » 11 h – 13 h et 14 h 30 – 18 h 30 : travail en atelier

Semestre 6 9 h – 11 h : « Culture design » 11 h – 13 h et 14 h 30 – 18 h 30 : accompagnement individuel dans la définition, la conduite et la réalisation des travaux personnels de DNAP (tutorat).

Atelier obligatoire semestres 5 & 6 DGMÉvaluation : contrôle continu et présentation du travail en fin de semestre8 heures d’atelier par quinzaineValidation : 3 crédits, semestre 5attribution collégiale au semestre 6Pau

édition volume dominique chourrist-Latrubesse Découverte des processus de création et de technique du packaging. On abordera l’histoire du packaging, sa place dans la profession de designer graphique. À partir d’exercices simples (pochettes de CD, livrets, boîtes…) les étudiants découvrent la conception d’un patron, la découpe, le montage. Choix des matériaux et de leur technique de mise en œuvre. Réalisation des patrons sur Illustrator. Exercices pratiques, alternés de discussion, de projections liées à l’actualité du packaging, son évolution face au respect de l’environnement.

Atelier obligatoire semestres 3, 4 & 5 DGMÉvaluation : présence aux cours et contrôle continuValidation : 2 crédits/semestre pour les semestres 3 & 4 et 5attribution collective pour le semestre 6Pau

vidéo image en mouvement jean paul Labro Semestres 3 & 4 art — DGM Dans le prolongement de la première année les étudiants approfondiront la pratique de l’image en mouvement et en particulier celle du

Années 2 & 3


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2 0 1 2 — 2 013

L’atelier permettra des temps de réflexion et d’accrochages collectifs où les étudiants seront amenés à commenter, étayer, réagir aux productions de chacun. Un suivi individualisé permettra de mesurer la pertinence des travaux au regard de la création contemporaine.

Atelier obligatoire semestres 3 & 4 et 5 & 6 artÉvaluation : contrôle continu et présentation du travail en fin de semestreValidation : 3 crédits, semestre 3 & 4 et 5attribution collégiale au semestre 6Pau

design des nouveaux media julien drochon Semestres 3 & 4 DGM : « Micro : programmation / image + son » Acquisitions des fondamentaux, exercices et expérimentations Notions : forme, image, typographie, motif, pixel, vectoriel, texte, couleurs, lignes, courbes, géométrie, traitement, classes, bibliothèques, sons, animation, entrées / sorties Ces notions permettront à l’étudiant d’appréhender les enjeux et les contraintes basiques de leur pratique. Prendre connaissance de la production contemporaine : présentations théoriques, historiques des enjeux relations art / nouveaux media. Par le compte rendu d’expositions, d’événements (dont la part sera à moitié à la charge de l’enseignant et à moitié à celle de l’étudiant), il s’agira d’amener les étudiants à prendre connaissance du contexte contemporain de production dans lequel ils évoluent et les amener à définir leur propre position. Acquisitions de fondamentaux : les nouvelles technologies évoluent très rapidement. Elles reposent néanmoins sur des principes de programmation similaires. Dans un premier temps il s’agira, par la pratique et l’expérimentation de sensibiliser l’étudiant à ces principes de base. Cela lui permettra de construire les fondements techniques sur lesquels il pourra déployer ses recherches personnelles et appréhender de manière auto-nome les nouveaux outils qui lui seront nécessaires dans sa pratique. Présentation régulière des expérimentations : échanges de savoirs par la présentation publique régulière, dans le cadre de l’atelier de l’avancement des expérimenta-tions de chacun. Ceci pour inciter les étudiants à prendre la parole face à un public et les sensibiliser à l’explication de leurdémarche. Ceci permettra de créer des affinités entre les étudiants, d’après leur pratique. De ces présentations découleront une observation et une analyse sensibilisant l’étudiant à une position critique par rapport à sa pratique. Afin d’associer un suivi et une pratique, les étudiants seront incités à développer un site internet dans lequel il seront incité à expliquer, écrire leurs recherches.

photographie – image numérique david coste Semestres 3 & 4 art L’étudiant est accompagné dans sa pratique et dans l’inscription de celle-ci dans des problématiques contemporaines. L’atelier sollicite des ques-tions de photographie traditionnelle élargies aux périphéries qu’elle convoque aujourd’hui : image numérique, cinéma, peinture, compositing vidéo, usage du son. L’étudiant est alors amené à faire ses propres choix quant à la façon de répondre aux commandes qui lui sont faites. Bien entendu, cette autonomie s’accompagne d’un approfondissement des notions et moyens abordés durant les semestres précédents. Cette approche doit lui permettre d’énoncer progressivement un projet plus global, dans lequel s’imbriquent les différentes recherches et expérimentations. Les cours alternent pratique et analyses d’œuvres de référence. Le niveau est évalué lors d’entretiens individuels et par la remise de projets utilisant de manière créative les questions d’image. La curiosité et la participation à la vie de l’atelier sont bien évidement prises en compte notamment lors d’accrochages collectifs où l’émer-gence d’une problématique incarnée par l’étudiant est particulièrement recherchée.

Semestres 5 & 6 art Lors de cette année diplômante, l’atelier doit favoriser l’émergence des enjeux soulevés dans la pratique de chaque étudiant, mais aussi affirmer la pertinence et la singularité des productions en vue du DNAP. Les cours alternent pratique et analyses d’œuvres de référence, tout en accompagnant la documentation des productions, en vue de la rédaction du document écrit présenté lors du DNAP. Le niveau est évalué lors d’entretiens individuels et par la remise de projets utilisant de manière créative les questions d’image. L’atelier offre également des temps de réflexion individuels et collectifs permettant aux étudiants de prendre position face aux productions de chacun. Un soin particulier est accordé à la mise en espace des travaux, priorité de cette 3e année

Semestres 5 & 6 DGM Lors de cette année diplô-mante, l’atelier permet d’accompagner plus particulièrement les pratiques sollicitant l’image, afin de faire émerger les enjeux soulevés individuellement, d’affirmer la pertinence des productions et d’en trouver les formes les plus justes en vue de leur présentation au DNAP. L’atelier sollicite régulièrement des transversalitées avec des pratiques élargies de l’image : impression, édition traditionnelle ou numérique, projection, installation, compositing vidéo, son et multimédia. En vue du diplôme, une attention particulière sera accordée à la question de la mise en espace des productions.

Années 2 & 3


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Semestres 3 & 4 DGM Ce cours propose une exploration des outils et des concepts spécifiques aux nouveaux médias, il est mené à l’écoute des évolutions et des mutations

du domaine du design graphique. L’étude du graphisme en mouvement, du motion design, se fera par l’acquisition des principales bases et techniques de l’animation 2d et 3d. Un accent particulier sera mis sur la notion d’image de synthèse et de la relation image/son/espace. De même une initiation à la programmation graphique générative et aux animations interactives ouvrira de nouvelles perspectives. L’histoire et l’actualité de la création contemporaine dans le champ de l’image numérique permettront la mise en place d’une démarche personnelle tout comme le positionnement critique face à ce médium et la sortie d’un espace de création monova-lent (...quand les écrans se fondent dans l’espace réel).Les projets seront menés à l’appui des cours d’initiation au code et à la programmation. Les cours théoriques et de présentation d’œuvres commentées alternent avec des cours pratiques et le suivi de projet. La progression de l’étudiant sera mesurée par un ensemble d’« exercices » courts s’inscrivant dans un projet global. Le suivi individuel permettra d’estimer l’évolution de la réflexion et de la production.

Semestres 5 & 6, art et DGM Dans cet atelier les étudiants seront amenés à se forger des méthodes de création originales et élaborer une réflexion sur la construction et le rôle des

images, sur leurs relations au temps, au mouvement et à l’espace. Posséder une bonne connaissance tant de l’histoire que de l’actualité du domaine sont aussi des objectifs impor-tants. Les étudiants seront accompagnés dans l’élaboration de leurs projets dans le champ de l’image, fixe et animée, éditée et médiatisée en développant une approche « multi-médium ».Les temps pédagogiques abordent les questions de la théorie et de la pratique des outils numériques. Ils sont constitués en alternance de cours techniques, d’analyse critique des productions, et d’entretiens individuels.La capacité à ouvrir la réflexion à partir d’un sujet donné, l’autonomie technique comme les qualités plastiques et la pertinence du propos seront évaluées.

Validation : 3 crédits, semestre 3 & 4 et 5 — attribution collégiale au semestre 6Pau

« Un film doit avoir un début, un milieu et une fin… mais pas nécessairement dans cet ordre. »

— Jean-Luc Godard

« My computer program is like a piano. I could continue to use it creatively all my life. »

— John Whitney

Semestres 5 & 6 DGM Préparation du DNAP, prise de conscience d’économie de moyens et de temps. Des exercices plus individuels sont proposés à l’étudiant, selon ses intérêts personnels, l’amenant à déployer un corpus constitutif d’ob-jets, installations, recherches.Cette année permettra à l’étu-diant de synthétiser les acquis, de fonder ses centres d’intérêts. La responsabilisation sera au centre de la pédagogie, il s’agira de confronter les pratiques d’atelier à des sollicitations extérieures, qu’elles soient en terme de pédagogie (les interve-nants et les professeurs extérieurs à l’atelier seront plus largement sollicités), en terme d’interventions (les étudiants seront incités à déployer leur pratique dans l’espace public).

« Macro : environnement / corps » Exercices, contexte, positionnement Notions : espace, capteurs, 3D, recon-naissance visuelle, électronique élémentaire, arduino, acquisi-tion de données, réseau, interface, projection, simulation, modèles physiques et biologiques, base de données, proto-coles. Au cours de la deuxième année, la pédagogie reposera plus sur la présentation du travail, sa restitution.

Atelier obligatoire semestres 3, 4, 5 & 6 DGMÉvaluation : présence aux cours et contrôle continuValidation : 3 crédits / semestre, semestres 3 & 4 et 5 attribution collégiale au semestre 6Pau

multimédia vincent meyer Semestres 3 & 4 art Cet atelier sensibilisera les étudiants aux expérimenta-tions artistiques numériques. Ils

seront amenés à développer une démarche personnelle à l’aide d’une pratique d’hybridation des médiums traditionnels et des arts numériques. Un domaine dont l’histoire est encore jeune mais les recherches très vivaces que ce soit dans le champs des arts visuels ou sonores. Les notions de réseau, de partage en ligne (sur internet), de réappropriation et de matériaux trouvés, de relation image/son et d’image en mouvement orienteront la réflexion et la production vers une prise de position affirmée comme un acte de création contem-porain. Comment aborder la question de l’interaction sans recourir à des installations et des dispositifs techniquement lourds ? Quoi qu’il en soit affirmer une démarche singulière et un recul critique fort sont toujours absolument nécessaires dans la construction d’une recherche personnelle artistique. Les cours théoriques et de présentation d’œuvres commentées alterneront avec des cours pratiques et de suivi des projets individuels.

« Always remember that you are absolutely unique. Just like everyone else. »

— Margaret Mead

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nous aborderons les questions liées à la monstration de travaux d’artistes et la question du statut de l’objet-livre, la confrontation du livre d’artiste au procédé industriel, les logiques standard et non-standard. La reproduction à grande échelle est-elle compatible avec un livre d’artiste ? Ce travail d’atelier s’accompagnera de projections d’expérimentations éditoriales dans la pratique artistique actuelle.

Atelier optionnel semestres 3 & 4 artÉvaluation : contrôle continu et présentation du travail en fin de semestreValidation : 1 crédit, semestre 3 1 crédit, semestre 4Pau

design graphique & typographie perrine saint martin & jean-marc saint-paul Semestres 3 & 4 DGM Le design graphique et la typographie ne sont pas uniquement un savoir-faire, mais un mode de pensée spéci-fique de l’image et de l’espace, du papier à l’écran. Objectifs Découverte et apprentissage des fondamentaux en design graphique et typographie, de l’affiche au pictogramme en passant par l’édition papier. Contenu Par la création d’une affiche / programme recto-verso basée sur les différents évènements 2012/2013 de l’école, chaque étudiant sera amené à réfléchir à la double fonction de cet objet ainsi qu’aux problématiques de pliage, distribution et affichage. Il devra se confronter d’une part à la création d’une affiche, support dont la perception est par définition frontale et rapide, et abordera d’autre part au travers de la création du programme, les questions de composition, relation texte / image, du gris / image de texte, à partir des différents éléments fournis. Cet exercice constituera une première approche de l’espace et permettra d’explorer différents partis pris graphiques. Dans le cadre d’Ouvrez l’œil, nous aborderons les questions liées à la création de pictogrammes et de signalé-tique dans l’espace public. Le dessin de signe nous permettra d’appréhender la relation entre les formes et leur reproduc-tion digitale (ici le tracé vectoriel) et l’apprentissage de la gestion du noir et du blanc, du rythme et des proportions. Ces pictogrammes seront intégrés à un système de signalé-tique plus large où les étudiants seront amenés à questionner les enjeux de l’information dans l’espace public : les moyens de la rendre intelligible, de la hiérarchiser au travers d’une scénographie propre et d’aborder les questions de la percep-tion en mouvement dans l’espace. Cet exercice permettra à la fois de comprendre et d’explorer les enjeux du signe dans

dessin catherine melin Semestre 3 & 4 art « Le dessin et ses espaces » Dessin au sens large, du dessin dans l’espace au film d’animation. Il s’agira d’élabo-rer un vocabulaire personnel et un champ de référence au service d’une démarche qui se construit. Exercices évolutifs à réponses multiples. Importance du rapport à l’extérieur. Le dessin représente, interprète, invente, exprime, fait acte de mémoire, informe, projette, engage un processus... Le dessin et des croisements avec d’autres médiums seront proposés, favorisant la transversalité et les collaborations avec d’autres champs (danse, film...) L’interprétation qu’aura faite l’étudiant du sujet à travers ses précédentes réalisations déterminera la combinai-son des techniques graphiques. Le dialogue portera sur le nouveau statut de la réalisation hybride. La narration en réalisant des dessins pour rendre compte du mouvement, du temps, de l’action… Comment poser les bases d’une narration, engager une réflexion sur la question des formats, des échelles, des outils et des supports du dessin. Différents supports et usages des espaces de présenta-tion des productions seront expérimentés.

Semestres 5 & 6 art « De l’image dessinée au dispositif » Propositions contextuelles qui amène au développe-ment d’une démarche personnelle et favorise un positionne-ment critique et un ancrage du travail dans le monde qui nous entoure. Diversité des propositions et mise en perspec-tive des projets finalisés. Élargir et amplifier les questions liées aux spécificités du dessin. Rendre compte par les moyens propres au dessin, d’un projet déployé dans des espaces réels. Réalisation effective d’un travail graphique dans l’espace réel. Des propositions de collaborations avec le multimédia et les nouvelles technologies seront favorisées. Dialogues et accrochages réguliers, verbalisation et travail de scénographie qui prépare l’étudiant au DNAP.

Évaluation par contrôle continu et présentation en fin de semestreValidation : 3 crédits, semestre 3 & 4 et 5attribution collégiale au semestre 6Pau

edition & iconographie perrine saint martin L’objectif de l’atelier est la découverte et l’apprentissage des fondamentaux en édition et de la gestion d’une iconogra-phie. À travers l’analyse d’objets imprimés existants, catalo-gues d’exposition, monographies, auto-éditions, et plus spécifiquement de la maison d’édition Roma Publications,

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texte long, le gris et l’image du texte. Chaque début de séance sera consacré à l’analyse de magazines, journaux ou catalogues (choix typographiques, nombre de corps de texte, polices de caractères, choix iconographiques, grille, politique éditoriale, financement, etc.), analyse visuelle qui devra être effectuée et présentée par chaque étudiant. La pratique d’atelier s’accompagnera d’observations des signes dans notre quotidien (relevés dans l’espace public, analyse visuelle de revues, etc.), et s’appuiera simultanément sur la découverte de figures du design graphique des XXe et XXIe siècles tels que Karel Martens, Jost Hochuli, Experimental Jetset, De Valence, Pentagram, Information Architects, etc.

Semestre 6 dessin de caractères En parallèle du suivi des projets personnels de DNAP, il sera proposé un cours optionnel en dessin de caractères. Objectifs Apprentissage et expérimentation autour d’un dessin de caractères Contenu Du signe unique aux systèmes combina toires, expéri-mentations autour de l’alphabet et du dessin de lettres. Nous développerons une police de caractères de titrage pouvant également être utilisée pour du texte court, à partir des expérimentations réalisées lors du workshop de décembre avec le designer et dessinateur de caractères suisse Roland Stieger. Cet alphabet aura pour ambition d’être utilisé dans un principe de signalétique temporaire pour le bâtiment transitoire de l’école. Vous appréhenderez autour d’un dessin collectif les logiques du tracé vectoriel, la question du rythme et des proportions. Cette pratique d’atelier s’accompagnera de projections sur l’histoire spécifique de ce médium, de l’apparition des premiers alphabets plomb en France à la découverte de la pratique contemporaine du dessin de caractères par la monstration de dessinateurs comme Matthew Carter, Peter Bilak, Thomas Huot Marchand, Martin Majoor, André Baldinger, etc.

Atelier obligatoire semestre 5 DGM & optionnel semestre 6 DGMÉvaluation : contrôle continu et présentation du travail en fin de semestreValidation : 3 crédits, semestre 5 — attribution collégiale au semestre 6Pau

sculpture sébastien vonier Semestres 3 & 4 Le processus d’expérimentation se prolonge avec une accentuation des exigences. Les exercices sont moins nombreux mais plus aboutis. L’étudiant répond à la contrainte en témoignant d’un processus de réflexion qui l’amène à faire des choix. Les sujets proposés visent à offrir des

l’espace mais également d’être capable d’analyser un contexte architectural afin d’y intégrer une signalétique spécifique. Nous aborderons ensuite au travers d’un projet éditorial collectif documentant le travail effectué dans le cadre d’Ouvrez l’œil, la question de l’édition papier. Cela permettra aux étudiants de se confronter aux questions organisation-nelles du travail en équipe, rôle de chacun, les enjeux d’un livre, gestion & production d’une iconographie. Ces différents exercices s’accompagneront d’observa-tions des signes dans notre quotidien (relevés dans l’espace public, analyse visuelle de revues, etc.), et s’appuieront simultanément sur la découverte de figures du design graphique des XXe et XXIe siècles tels que Paul Rand, Armin Hoffman, Paul Renner, Joseph Müller-Brockman, Otl Aicher, Max Bill, Saul Bass, Karel Martens.

Atelier obligatoire semestres 3 & 4 DGMÉvaluation : contrôle continu et présentation du travail en fin de semestreValidation : 3 crédits / semestre, semestres 3 & 4Pau

édition & dessin de caractères perrine saint martin Semestre 5 DGM La complémentarité qui existe entre l’objet papier et l’écran démontre l’importance de la typographie et d’une approche visuelle globale. Objectifs Appréhender un projet éditorial dans son ensemble du papier à l’écran, apprentissage des fonda-mentaux de la gestion de l’espace de la page à différentes échelles (de la macro-typographie à la micro-typographie). Contenu Cet atelier sera le lieu d’expérimentation autour de l’objet imprimé et sera étendu en collaboration avec l’enseignant en multimédia aux questions plus spécifiques de lecture et d’ergonomie liées à l’écran. Chaque étudiant se verra confronté à la conception éditoriale, par le choix d’un contenu iconographique propre (provenant aussi bien du champ de l’art, que du design, de l’architecture, du dessin, etc.) en réaction à un article lié aux questions du design graphique. À travers la relation texte / image, chacun expéri-mentera différents partis pris graphiques et proposera une mise en page pertinente : conception d’un cahier de 16 pages posant le principe du fonctionnement global d’un ouvrage ainsi que la couverture. L’espace de la page devra être appré-hendé par la construction d’une grille, véritable architecture invisible qui permet d’articuler un propos, une narration (mise en tension des différents éléments texte/image, gestion de la hiérarchie de l’information), et devra aborder les questions de gestion et d’utilisation d’une police de caractères dans un

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donne à voir comme une image fixe et bidimensionnelle ? Quelles formes spatiales (mais aussi temporelles) l’évolution des techniques a-t-elle rendues possibles, depuis le creuse-ment du champ visuel par la juxtaposition puis l’enchâssement de plans en profondeur ? Sans songer à un parcours linéaire et univoque, les théoriciens de l’art (cf. Hubert Damisch, ainsi que Louis Marin relisant Alberti) ont relevé comment la peinture moderne cherchait à faire oublier à l’observateur la matérialité de la toile et à lui faire traverser visuellement la surface de l’œuvre par le biais de la définition d’un plan théorique qui, presque comme un voile dans une fenêtre ouverte, constituait le lieu de construction de la représentation. C’est justement à l’encontre de ce voile interposé par l’illusionnisme que le modernisme a voulu travailler. Il a repensé la spatialité du champ (Meyer Schapiro), lui a notamment ôté la profondeur perspectiviste et y a rabattu la matérialité même de l’œuvre pour mettre en avant les éléments qui la composent (Clement Greenberg). C’est en exhaussant la concrétude plastique et visuelle à la dimension immatérielle de l’art (Jean-François Lyotard) que l’art contemporain à retrouvé la présence de l’hic et nunc à l’encontre de l’historia. Or, un nouveau tournant épistémique paraît affecter la profondeur de l’image dès lors que celle-ci est travaillée par les nouveaux média (par exemple Bill Viola). Le passage de la toile à l’écran paraît avoir favorisé la reconquête d’une profondeur simulée, voire illusionniste, soit par la réappropriation du photographique (David Claerbout, Andreas Gursky) ou du filmé (Steve McQueen, Marc Napier), soit par l’hybridation des genres (Glenn Brown, Jeff Wall). Néanmoins, ces recherches artis-tiques, centrées sur la spécificité des média d’actualité (vidéo, numérisation, réseau), amènent à repenser la profondeur et, même, la temporalité de l’image que Lessing avait refusée aux arts plastiques. Les notions de sédimentation et de cristallisa-tion, proposées par Gilles Deleuze, deviennent alors des outils pour comprendre la stratification à la fois visuelle et tempo-relle sur laquelle se fondent des œuvres comme celles d’Hiroshi Sugimoto analysées par Hans Belting. Les notions de « souvenir-écran » et d’« écran du rêve », théorisées par Freud, aident aussi à réfléchir sur cette condensation en profondeur, cette fois au sens psychanalytique, que les images suscitent.

Cours obligatoire semestres 1 à 6Évaluation : contrôle continu, présence aux cours et implication2 h / quinzaineValidation DNAT : 1,5 crédits / semestre, semestres 3 & 4— 1 crédit / semestre, semestres 5 & 6Validation DNAP : 1,5 crédits / semestre, semestres 3 & 4 et 5 & 6Tarbes

contextes variés de travail. Au début du quatrième semestre il sera question de l’autonomie de l’étudiant dans sa capacité à travailler hors des exercices proposés. Tout au long de cette deuxième année, une présence régulière est nécessaire. L’étudiant accroît ses références, affine ses axes de recherche et ses problématiques. Les accrochages sont collectifs et bénéficient à l’ensemble du groupe. L’année doit conserver son caractère expérimental tout en n’excluant pas certaines spécialisations. Les étudiants de deuxième année suivent également quelques-uns des accrochages de troisième année.

Semestre 5 & 6 Pour cette année la préparation du DNAP occupera la plupart du temps. Cette préparation est rythmée par des temps d’échanges intensifs et des moments de plus grande liberté. Les étudiants participent aux work-shops ouvrant ainsi de nouvelles perspectives pour leur travail. Au démarrage, l’entretien individuel permet aux enseignants de cerner la position de l’étudiant. Pendant les premières semaines de liberté il teste de nouvelles choses ou approfondit des éléments qu’il avait pu mettre en place en deuxième année. Débuter l’année par un workshop permet aux étudiants de démarrer par un temps fort de travail. A partir de début janvier un planning de sessions d’accrochage met l’étudiant en conditions réelles face à un groupe d’enseignants. L’objectif est à la fois d’accompagner l’avancement du travail et de pouvoir parler d’accrochage, de la relation au public et de présentation.

Atelier obligatoire semestres 3 & 4 et 5 & 6 pour DNAP art optionnel semestre 3 DGMÉvaluation : contrôle continu et présentation du travail en fin de semestreValidation : 3 crédits / semestre, semestres 3 & 4 et 5 — attribution collégiale au semestre 6Pau

enseignements théoriques

théorie de l’art : « les profondeurs de l’image » — philosophie des arts et esthétique stefania caliandro À travers l’analyse conjointe d’œuvres et de théories sur l’art, l’étudiant sera amené à réfléchir à une notion-clé de l’esthétique, la profondeur, en saisissant les enjeux physiques et psychiques qui l’articulent au sein de la création et de la perception de l’œuvre. Quelles sont les différentes dimensions évoquées par l’œuvre lorsqu’elle se

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plastiques et visuels, et la manière dont ses messages fabriquent en aval l’épaisseur identitaire de toute commu-nauté définissent le cadre des réflexions. Séminaires dans lesquels sont abordés de manière théorique et pratique les questions que soulèvent l’expression et la communication visuelles dans les propositions de réalisations des étudiants.

Thématiques semestres 3 et 4 — « Entre communicare et communicatio : la communication dans tous ses états »— « Graphisme et publicité : histoire de la publicité »— « Publicité et propagande »— « Le livre entre avoir et être »Réalisation d’un carnet de recherches.

Les cours de communication et de culture générale en 3e année DNAP option design graphique multimédia ont pour objectifs de permettre aux étudiants d’appréhender et de développer l’intelligence de l’expression, l’organisation spatiale, l’homogénéité graphique et la mise en perspective des moyens visuels vers une maîtrise du sens. Technique, stylistique, thématique et interprétation de l’image. Approche historique et subjective des différentes formes d’images et de visuels. Actualité internationale du design en général, du design graphique en particulier seront particulièrement abordées. L’approche analytique et critique des proposi-tions de réalisations, la composition et rédaction de fiches de projets, la conduite de l’expression orale seront particulière-ment évaluées.

Semestre 5 et semestre 6— méthodologie d’une recherche— Suivi du document écrit (individuel)Thématiques (séminaire)— « De la graphosphère à la vidéosphère : la presse, le dessin de presse »

Cours obligatoire semestres 3, 4, 5 & 6 DGMEvaluation : exposé lié au projet DNAP, communication orale : compétence et personnalitéValidation : 1 crédit / semestrePau

suivi du document – mémoire francesca cozzolino, corinne melin et aleksandra Lypaczewska Au cours du semestre 6 les étudiants rédigent un document mémoire qui représente la syntèse de leurs travaux et présente l’origine et l’évolution de leur démarche personnelle ainsi que son inscription culturelle. Ils sont accompagnés pour cela par une équipe formée d’enseignants théoriciens, graphistes et assistants ainsi que par leur enseignant référent.

Suivi obligatoire en semestre 6Evaluation : sur documentValidation : 1 crédit, semestre 6Pau

« Langages de l’art » : histoire et théorie de l’art chrystelle desbordes Semestres 3 & 5 :

« Médiums et médias / Matériel et Immatériel » Semestres 4 & 6 :

« Quand l’œuvre a lieu : de l’installation à l’exposition et à toute “circonstance de mise à vue de l’œuvre” » Au travers de grandes catégories de l’histoire de l’art moderne et, surtout contemporain et, de ce qui relève du vocabulaire de l’œuvre d’art, il s’agit de conduire les étudiants à réfléchir sur ce qui constitue les « langages de l’art » (Nelson Goodman). Bref, ce qui fait sens, ce qui est en jeu au sein d’une œuvre et du processus créatif – entre intention (de l’artiste) et réception (du spectateur). Aussi, la méthode est-elle fondée sur l’observation et l’étude des œuvres, la discussion avec les étudiants, plutôt que sur une déclinaison chronolo-gique des groupes, mouvements, tendances (constitutive d’une certaine écriture de l’histoire de l’art). L’analyse et l’échange seront systématiquement nourris de textes et références bibliographiques « décryptés » avec les étudiants (écrits d’artistes, théoriciens et philosophes de l’art, critiques d’art, sémioticiens, psychanalystes, écrivains…). Les cours ont ainsi pour objectif de permettre aux étudiants de comprendre les mécanismes individuels de création, tout en acquérant une solide culture visuelle. Des liens devront être établis par chaque étudiant avec son projet personnel, et les cours d’histoire de l’art (conçue ici comme une discipline dynamique) seront en relation constante avec la vie de l’école (workhops, conférences, séminaires…).

Cours obligatoire semestres 3 à 6Evaluation : présence aux cours et remise des travaux exigées3 h / quinzaine pour les années 2 & 3validation dnat : 1,5 crédits / semestre, semestres 3 & 4 — 1 crédit / semestre, semestres 5 & 6validation dnap : 1,5 crédits / semestre,semestres 3 & 4 et 5 & 6Tarbes

communication & culture générale danièle hiemenz Semestres 3 & 4 Faire comprendre les éléments structurants sur lesquels reposent toutes les images, la dialectique complexe entre réalité et imaginaire, la symbo-lique des signes, la mise en forme des concepts sont les objectifs des cours de communication et de culture générale en 2e année DNAP / DGM. Théorie de la communication, méthodologie de la communication visuelle, méthodologie de la communication graphique, réflexion sur les messages

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— Robert Filliou


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accompagnement théorique aleksandra Lypaczewska Ce cours d’accompagnement est destiné aux étudiants n’ayant pas validé tous leurs crédits. Il sera défini en fonction de leurs besoins et des difficultés rencontrées. Un travail de groupe et des rencontres individuelles auront pour objectif d’alimenter les projets personnels des étudiants. Afin de bien préparer le temps de rencontre et de mettre à profit ce suivi personnalisé, l’étudiant devra faire preuve d’autonomie et de sérieux sur le plan de la recherche docu-mentaire (bibliothèque, internet), et s’engager dans des discussions autour de sujets proposés ainsi que des lectures conseillées.

Cours obligatoire semestres 3 & 4, 5 & 6 artÉvaluation : participationValidation : 1 crédit, attribution collégialePau

télé-enseignement elsa mazeau (semestre 1) philippe fangeaux (semestre 2) Il s’agit de rendez-vous de travail par Internet, via un logiciel de chat, entre un étudiant qui se trouve à Tarbes (ou ailleurs) et l’enseignant qui se trouve à Paris, Marseille (ou ailleurs). Cette séance de travail prend la forme d’une conversation écrite qui, ayant pour centre le projet de l’étudiant, peut se rapporter à une ou plusieurs pièces en cours ou encore interroger sa démarche de manière plus globale. L’ambivalence entre distance (physique) et proximité (temporelle) donne à ces entretiens leur caractère spécifique, complémentaire du travail en atelier. L’absence de vis-à-vis accroît l’exigence d’une description claire du travail, d’une formulation précise, fouillée des intentions, et favorise un moment de grande concentration. Ces entretiens s’accompagnent d’échange de fichiers. L’étudiant prépare des visuels de ses travaux en cours. De mon côté, je récolte dans mes visites de galeries et musées une banque d’images qui viennent alimenter nos échanges. Les conversations et les visuels qui les accompagnent sont mis en ligne dans la rubrique télé-enseignement du site de l’école, afin d’être accessibles à l’équipe pédago-gique et aux autres étudiants.

Participation obligatoire, au moins une fois par étudiant en année 3Évaluation : sur participation Validation : 1 crédit / semestre, semestres 5 & 6Tarbes

copier, répéter, actualiser : reprises infinies des formes dans l’art aleksandra Lypaczewska Les œuvres plastiques, littéraires, musicales, filmographiques ou chorégraphiques sont des ressources qui circulent librement à travers les frontières et les siècles. Ce fond commun d’idées et de formes est ou a été régulièrement visité par les artistes d’antan et d’aujourd’hui qui y puisent – afin de leur donner à travers leurs créations – un sens nouveau. Ainsi, lorsque la finalité d’une création artistique se réfère aux œuvres existantes, parfois depuis des siècles, il est intéressant de remonter aux origines de leur apparition pour retracer en amont l’histoire des liens, des concepts et des intentions qui ont amené l’artiste à l’actualisation d’une forme. Grâce à cette prospection, nous pourrons constater qu’au-delà du contexte social, historique, spatial et temporel, qui a donné naissance à l’œuvre, les productions sont connectées entre-elles formellement et conceptuellement. Afin de parvenir à démon-trer de quelle manière les formes se renouvellent à travers l’histoire des arts et comment elles se transmettent par les langages artistiques, nous proposons un cours d’histoire de l’art qui se développe selon une approche double. D’une part, le cours présentera des œuvres et leur implantation dans un contexte historico social particulier. D’autre part le cours mettra en évidence les différents liens entre les œuvres, les formes et les concepts au-delà de leur contexte originel. Un rendu écrit par semestre permettra de valider l’engagement de l’étudiant.

Cours obligatoire semestres 3 & 4 et 5 & 6 — 2 art et 3 art Evaluation : contrôle continu et épreuves écritesValidation : 1 crédit, semestre 3 & 4 et 5 & 6Pau

Lecture d’image, redaction de documents aleksandra Lypaczewska À travers l’analyse approfondie de diffé-rents documents (tableaux, photos, affiches, extraits de films etc.), ce cours guidera les étudiants dans l’exercice de la lecture d’image. Une grille d’analyse générale, commentée en début d’année, permettra aux étudiants d’apprendre à situer les questions pertinentes et nécessaires pour – en amont – savoir saisir le message des images en général – et en aval – savoir enrichir et argumenter les problématiques de leurs créations plastiques personnelles. La recherche documentaire, la construction d’un plan d’analyse et l’élaboration de la problématique à propos d’une image sélectionnée seront validés – chaque semestre – par un rendu écrit.

Cours obligatoire semestres 3 & 4, 5 & 6 — 2 et 3 artÉvaluation : contrôle continu et épreuves écritesValidation : 1 crédit, semestre 3 & 4 et 5 & 6Pau

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nouvelles façons de vivre l’espace urbain à l’ère de l’artifice, du simulacre et de la simulation (Baudrillard)? Nous partirons de la figure du flâneur cher à Charles Baudelaire et à Walter Benjamin et aborderons des fictions composées à partir de perceptions de la grande ville naissante ; ces fictions sont en partie reliées à la question de la modernité, à celle du monde de la consommation de masse et de la distraction organisée. Nous poursuivrons en dégageant les modèles de société que des villes « néo capitalistes » comme Las Vegas et Dubaï par exemple ont donnés forme. Est-ce que ces villes ne sont que des « Paradis infernaux » (Mike Davis) ? Cette réflexion passera par des détours notamment un détour par l’anthropologie de l’écriture : les écritures exposées ; les enseignes lumineuses ; un détour en compagnie d’artistes tels qu’Ed Rusha.

La participation au cours est obligatoire. Évaluation : Les étudiants seront évalués en fonction de leur implication orale (questionnements, analyses d’écrits) ainsi que par la rédaction d’un texte critique et analytique sur un sujet donné par l’enseignant.

histoire de l’art contemporain corinne melin Semestres 3 & 4 et 5 & 6 art Objectif Approfondissement des connaissances en histoire de l’art contemporain et esthétique Contenu Au cours des années 50 aux États-Unis de jeunes artistes souhaitant ouvrir les pratiques artistiques mettent à l’honneur Marcel Duchamp et ses provocations artistiques (De Duve); la France qui n’est plus depuis 1945 la capitale des arts désormais en place à New York (Guibault) se replie sur ses frontières. Il faudra attendre les nouveaux réalistes et son critique Pierre Restany pour que la France sorte de son isolement et ait une existence sur la scène artistique américaine, dominante alors. Après avoir exposé les transformations qui s’opèrent dans le monde de l’art au cours des années 50, nous porterons notre attention à des mouvements et tendances qui prévalent des années 60 à aujourd’hui : l’art du concept, du processus, l’usage de l’objet banal (Danto, baudrillard), l’art de la partici-pation (Popper) et l’art contextuel (Ardenne). Ce parcours se fera à l’appui de nombreux documents visuels et des extraits de textes de critiques et théoriciens clés de ces périodes artistiques.

La participation au cours est obligatoire. Évaluation : Les étudiants seront évalués en fonction de leur implication orale (questionnements, analyses d’écrits) ainsi que par la rédaction d’un texte critique et analytique sur un sujet donné par l’enseignant.Validation : 1 crédit, semestre 3 & 4 et 5 & 6

écriture, poésie et sonorité corinne melin Semestres 3 & 4 et 5 art Objectif S’exercer aux pratiques de l’écriture et de l’oral Contenu Les étudiants expérimentent des méthodes d’écriture poétique et sonore en lien notamment avec les avants gardes artistiques du 20ème siècle (Dada, Fluxus, la poésie concrète, l’écrivain lecteur). La partition, le protocole, la diction et la gestualité ainsi que la scénographie propre à dessiner un espace sonore seront exposés et pratiqués. L’intervention d’un professionnel de l’écrit et du son permettra de renforcer cette approche. Évaluation L’étudiant est évalué sur sa participation régulière au cours, son engagement, son inventivité. Il sera chargé de rédiger un ensemble de partitions et de protocoles accompagné d’un cd audio.

Validation : 1 crédit, semestre 3 & 4 et 5

philosophie des arts et des civilisations — i corinne melin Semestres 3 & 4 et 5 & 6 art Objectif Le cours de philosophie des arts et des civilisations approfondit les connaissances initiales des étudiants et tend à souligner l’expressivité propre à une méthode d’analyse person-nelle. Contenu La photographie, le cinéma et le numérique sont des médias qui ont profondément transformé les modes de production et de réception de l’image. A l’appui de théoriciens et de philosophes de l’art tels que Walter Benjamin, Roland Barthes, Rosalind Krauss, Gilles Deleuze, etc. nous interrogerons notamment les effets de la technique de reproduction sur l’œuvre d’art, aborderons les notions de temporalité puis d’invisibilité. Nous prendrons appui égale-ment sur de nombreux documents visuels (photographies, extraits de film, création numérique).

La participation au cours est obligatoire. Évaluation : Les étudiants seront évalués en fonction de leur implication orale (questionnements, analyses d’écrits) ainsi que par la rédaction d’un texte critique et analytique sur un sujet donné par l’enseignant.Validation : 1 crédit, semestre 3 & 4 et 5 & 6

philosophie des arts et des civilisations — ii Semestres 5 & 6 DGM Objectif Le cours de philosophie des arts et des civilisations approfondit les connaissances initiales des étudiants et tend à souligner l’expressivité propre à une méthode d’analyse personnelle. Contenu Quels sont les archétypes de la grande ville ? Quelles sont les utopies qu’ils engendrent ? Peut-on imaginer des possibles respon-sables et qualitatifs aujourd’hui ? Peut-on concevoir de

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matières) qui forment le milieu du design graphique et des les discuter à l’appui d’articles, essais et ouvrages permettant aux étudiants de se constituer une bibliographie solide pour nourrir leur propre réflexion sur le métier de designer. Cette analyse de textes sera complétée par des études de cas, des données empiriques issues d’enquêtes de terrain. Nous viserons plus précisément le domaine des écritures urbaines. Outre les discours et productions de professionnels de l’écrit (publicitaires, graphistes, typographes ou peintres en lettres), notre réflexion englobera également tous ces acteurs qui développent des savoirs non institutionnels et des savoir-faire non professionnels sur l’écriture dans l’espace urbain (graffeurs, militants anti‐publicitaires, artistes urbains). Les séances se dérouleront comme suit : dans la première heure sera présenté et discuté un texte de référence dont la lecture devra être effectuée au préalable. Dans la seconde, sera présenté et commenté avec les étu-diants un projet de design graphique. Cet enseignement doit permettre de repenser les champs d’application du design graphique et de saisir les enjeux politiques, économiques, culturels du graphisme contemporains. Une bibliogra-phie de référence sera fournie à chaque séance.

Suivi obligatoire 3 & 4 et 5 2DGM et 3DGMÉvaluation : Les étudiants seront évalués sur la base de leur implication orale (questionnements, analyses d’écrits) et de la rédaction d’un texte critique et analytique qui devra faire lien avec leur projet personnel.Validation : 1 crédit / semestrePau

méthodologie de la recherche francesca cozzolino Ce cours répond à un double objectif : initier les étudiants à des méthodes d’enquête de terrain et les amener, par l’analyse critique, à l’écriture de propositions de design graphique pour la ville de demain. Cet enseignement sera développé en lien avec le programme de recherche « écrire l’espace ». Il s’agit d’une initiation aux méthodes d’enquête en sciences sociales (observation, entretien, analyse des données). Les cours en classe seront en alternance avec des observations in situ. Les étudiants seront amenés à :— Connaître et mettre en pratique des méthodes de recherche et de collecte de données sur le terrain;— Réfléchir sur les diverses démarches méthodologiques à partir d’une problématique donnée ;— Réfléchir sur les différents problèmes épistémologiques et déontologiques rencontrés au cours de l’enquête;— Restituer, analyser et interpréter ces données.

histoire socio-culturelle du design graphique francesca cozzolino Ce cours examinera les chaînes opératoires de la fabrication d’une histoire récente du design graphique (du début du XXe siècle à nos jours), afin de comprendre celui-ci comme un système social. Ainsi, nous nous attacherons à l’étude des lieux (institutionnels, festivals de graphisme), des inventions techniques, des supports d’écriture, des rencontres (entre un auteur et un commandi-taire), des évènements socio-historiques, institutions, exposi-tions, mouvements artistiques ou auteurs qui ont façonné l’histoire du design graphique contemporain. Nous voulons retracer cette histoire non seulement par des « objets matériels », mais aussi par des passeurs d’idées tels que les revues ou par des « agents » de la création graphique (impri-meurs, éditeurs, commanditaires, politiques publiques, institutions). Cet enseignement a pour but de former les étudiants à une histoire des idées autour du graphisme, de ses médias et de ses médiateurs.

Bibliographie (Textes obligatoires) :— Roaxane Jubert, Graphisme, typographie, histoire, Paris, Flammarion, 2005— Michel Wlassikoff, histoire du graphisme en France, Les Arts Décoratifs, Paris, 2005— Richard Hollis, Le Graphisme au XXe Siècle, Thames&Hudson, 1997 (1re éd. Anglaise 1994)— Alain Weill, Le design graphique, Paris, Gallimard, 2003

Suivi obligatoire 3 & 4 et 5 — 2DGM et 3DGMÉvaluation : Les étudiants seront évalués sur la remise d’un dossier de leur choix mais constituant un approfondissement d’un des thèmes prévus par le programme du cours. La restitution de la recherche se fera en classe sous la forme d’un exposé critique, illustré par des images appropriées.Validation : 1 crédit / semestrePau

théorie du design graphique francesca cozzolino Penser l’écosystème du design graphique. Focus sur les écritures urbaines Dans ce cours, nous aborderons différentes lectures permettant de réfléchir à l’écosystème de la création contemporaine en design graphique. Celles-ci seront issues de différents domaines disciplinaires (anthropo-logie et histoire de l’écriture, histoire de l’art, théorie du design graphique, sociologie de la ville, etc.) et seront de nature diverse (catalogues d’exposition, extraits d’entretiens, essais, articles). Par ces textes, nous constituerons un ensemble bibliographique permettant de penser le graphisme aujourd’hui, en relation à l’histoire de l’écriture, de l’imprime-rie, de l’art. Ainsi seront abordées des notions issues de domaines disciplinaires divers, comme celle d’agency (Alfreg Gell), celle des chaînes d’écriture, ou encore celle d’écriture exposée (Fraenkel). Il s’agira de prendre en compte toutes les entités (acteurs, contexte, objets, supports, temporalités,

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Cours obligatoire semestres 3 & 4 et 5 & 6 art & DGMValidation : 1 crédit / semestre, semestres 3 & 4 et 5 & 6Pau

cg anglais yves pol hémonin The pedagogical policy followed at ÉSA Pyrénées makes it possible for the Language teacher to offer students a rare and valuable opportunity to branch out from traditional methods of language learning and continue to progress at their own speed and according to their own requirements with regard to the use of English… They are encouraged to accept and use the language as an integral part, not only of their studies, but of their lives. English has become a subject which must be dealt with… if only in the field of study-related research, since it is now an essential element in obtaining a degree in Fine Arts. English studies at ÉSA are organised on the basis of small study groups or individual meetings with the language teacher. Students specify their language wishes or require-ments (work-related or general, translation of documents, grammar, writing, etc. The list is endless !). Work is therefore essentially structured around individual requirements, personal motivation and the students’ decision to take responsibility for, and actively participate in learning the language. A variety of documents is at the disposal of students at any time in the Language Area overlooking the ceramics work shop… where conviviality intermingles with hard work motivated effort and animated discussion ! English is organised on the basis of tutorials with the teacher and a programme of personal work according to a strict pre-determined schedule. Study progression is checked during tutorials. Obtaining credits depends on the quality and regularity of the work carried out.

Évaluation : présence aux cours et remise des travaux exigéescours obligatoire semestres 3 & 4 et 5 & 6Validation DNAT : 1,5 crédits / semestre, semestres 3 & 4— 1 crédit / semestre, semestres 5 & 6validation DNAP : 1,5 crédits / semestre, semestres 3, 4, 5, & 6Tarbes

« Le cours des choses » juliette valéry Semestre 3 / 5 : photogra-phie plasticienne contempo-raine, évolutions et extensions.

L’objet principal de ce cours sera l’enseignement et la pratique des différentes techniques et méthodes de recherche. Nous porterons plus particulièrement notre attention sur la qualité de l’analyse et de l’interprétation des données.

Bibliographie— Stéphane Beau et Florence Weber, Guide de l’enquête de terrain, La découverte, coll. repères, Paris, 1997.— Blanchet, R. Ghiglione, J. Massonnat, A. Trognon, Les techniques d’enquête en sciences sociales, Bordas, Paris, 1987. (sous la direction de) Giorgio Blundo et Jean-Pierre Olivier de Sardan, « Pratiques de la description », Enquête, ed. EHESS, Paris, 2003, pp 13-75.— Georges Perec, Tentative d’épuisement d’un lieu parisien, Christian Bourgois éditeur, Paris, 2008 (première éd. 1975).

Suivi obligatoire 3 & 4 et 5 & 6 / 2DGM et 3DGMÉvaluation : Les étudiants seront évalués sur la base de leur travail de terrain ainsi que sur sa restitution sous forme de rapport, compte-rendu, ou documentation visuelle.Validation : 2 crédits pour les semestres 3 & 4 et 5 — attribution collégiale semestre 6

Langues étrangères (ou l’institut de Langue française pour les étudiants étrangers) maïté pradel Semestres 3 & 4 — Séances hebdomadaires de 2h. 2 groupes de niveaux. L’apprentissage de l’anglais ou de l’espagnol s’adapte à la spécificité du cursus des étudiants. Les étudiants sont encouragés à explorer et manier la langue en l’associant librement à leur travail plastique et à leurs recherches, en relation avec l’actualité culturelle et artistique. Il s’agit de développer les aptitudes à rendre compte, à s’exprimer, à dialoguer. Lire, collecter, écrire, dire, en anglais… Des textes pour être lus, parlés, scandés, chantés, ou imprimés…

Evaluation : contrôle continu, progression et implication.

Semestres 5 & 6 — Séances hebdomadaires de 2h. Élargir les champs d’action et de communication. Appropriation de l’outil linguistique en relation avec un projet personnel. Savoir présenter son travail, argumenter, exprimer un jugement personnel, choisir un style pertinent au regard du point de vue et de l’objectif. Exercices, training toefl... Accompagnement et suivi individuel, soutenu par des séances de groupe qui s’articulent autour de la présentation d’événements culturels ou artistiques, et sont prétextes à apport d’informations, exposés et conversations, lectures et étude de documents divers. Mise en situation : régulièrement chaque étudiant présente son travail, dans sa globalité, à un moment donné.

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« Ces peintres, à l’époque, étaient des Jeunes Turcs ! »

— Bill Viola devant les fresques de Giotto à Assise


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Les étudiants sont informés des techniques de recherche (documentation, bibliographie etc.), et normes de publication (codes typographiques, notes, etc.) ; ils sont ainsi familiarisés avec la méthodologie requise en cycle Master. L’utilité de ces apprentissages nous paraît dépasser l’objectif du diplôme ; en effet, après la sortie de l’école, les étudiants seront amenés à faire des dossiers de présentation de leur travail, des participa-tions à des catalogues, etc. Une pratique d’écriture et de mise en forme à laquelle nous sensibilisons les étudiants dès l’année 1 ; si un volume est finalisé en années 1 & 3, nous encourageons les étudiants à ne pas interrompre le travail du mémoire au cours de l’année 2 – une sorte de mémoire in progress : sur celui de l’année 1 (« un document portant sur les références artistiques de l’étudiant et son inscription person-nelle dans le champ de la création »), greffer celui de l’année 2, et ainsi de suite. Chaque année, la forme de l’ensemble est questionnée en fonction des nouvelles découvertes, des nouvelles acquisitions et de l’évolution du travail et des recherches. Un exemplaire de chaque mémoire est archivé et consultable à la bibliothèque de l’école.

cours obligatoire semestres 3 & 4 et 5 & 6Évaluation : présence aux cours et remise des travaux exigésValidation DNAT : 4 crédits / semestre, semestres 5 & 6Validation DNAP : 2 crédits / semestre, semestres 3 & 4 — 1 crédit, semestre 6 + 2 crédits pour le Mémoire finalisé en semestre 5Tarbes

document écrit corinne melin Semestre 6 Objectifs Acquérir des outils méthodologiques pour la recherche. Réalisation d’un cahier de recherche au second semestre. Contenu L’étudiant conçoit un cahier de recherche au semestre 6 compilant état de la réflexion et état de création. Le cahier de recherche est complété par un texte introduisant le parcours de l’étudiant sur 3 ans et les descriptifs-analyses des réalisations principales dûment mises en page. Des exercices oraux réalisés en collectif seront organisés au cours du semestre afin de préparer l’étudiant à l’oral du diplôme.

Évaluation : Contrôle continu (assiduité et participation au cours, capacités d’expression orale, capacités à organiser ses idées, à les documenter et les argumenter.)Validation : 1 crédit, semestre 6

Semestre 4 / 6 : la visée documentaire, la visée performative, la construction du récit (montages).

Semestre 5 / 3 : montages, suite. Fabrique, production et post-production. Écritures, imprimés, cinéma des expériences, art vidéo, circulations.

Semestre 6 / 4 : miscellanées, zooms avant sur des questions soulevées par l’actualité artistique et celle du travail des étudiants. Des éléments bibliographiques sont proposés à chaque cours, des documents sont remis aux étudiants et étudiés avec eux. En années 2 & 3, l’accent est mis sur les médiums photographique, cinéma et vidéo et les spécificités de leur(s) écriture(s) et destination(s), souvent mises en écho à des pratiques parentes, parfois complices, en littérature et édition. Si l’impressionnisme a coïncidé avec l’invention de la peinture en tubes, que permet l’apparition et l’appropriation par des artistes de nouveaux médias ouvrant de nouveaux types de récits, de « créations » de « mondes » ?

Cours obligatoire semestres 3 & 4 et 5 & 6Évaluation : présence aux cours et remise des travaux exigésValidation DNAT : 1,5 crédits / semestre, semestres 3 & 4— 1 crédit / semestre, semestres 5 & 6Validation DNAP : 1,5 crédits / semestre, semestres 3 & 4 et 5 & 6Tarbes

documents-mémoires juliette valéry & l’équipe enseignante de l’app Dès la création de l’Esa Pyrénées, nous avons exigé de nos étudiants inscrits dans le cursus art la réalisation de « mémoires » de diplôme comme condition de leur présentation au DNAP (condition longtemps requise officiellement uniquement pour le DNAT et l’examen de fin de l’année 1). Le document-mémoire, ainsi renommé cette année pour le distinguer du mémoire de DNSEP doit être un outil de compréhension du travail de l’étudiant, de l’univers qui le nourrit et des références sur lesquelles il s’appuie. Nous consacrons un temps pédagogique important à la réalisation de cet « objet », avec de grandes exigences tant au niveau du contenu que de la forme. Pour nous, un tel objet n’est pas en recul, à distance d’un travail plastique dont il parlerait ; il est une partie intégrante du travail. Son élaboration est aussi l’occasion pour l’étudiant de se familiariser avec des pratiques et des outils de mise en page (logiciels…). Prendre en compte l’objet livre, pour clarifier et étayer sa pensée, mais aussi éprouver l’espace particulier d’un volume imprimé, en faire un terrain de traduc-tion des intentions engagées dans le travail plastique.

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Supercastors, 2008 ; Jeu de cartes à Tarbes, 2008 ; Cordels, 2009 ; Expériences du lundi, 2010 ; Remarques dans la bibliothèque, 2011.

Atelier optionnel : 3 h / semaineÉvaluation : présence et remise des travaux exigésInscription pour 2 semestres (renouvelable), semestres 3 à 8Validation : 2 crédits / semestreTarbes

Les studios

Année 1, années 2 et 3 C’est la découverte et l’apprentis-sage du médium, c’est-à-dire de son histoire, des supports, des outils, des gestes, des procédures techniques et des conven-tions spécifiques. Aux pratiques traditionnelles, comme celles du dessin, de la peinture ou du volume, viennent s’ajouter de nouveaux médiums, notamment les écritures numériques et les réseaux, la vidéo, le son, la photographie… Chacun de ces médiums peut être utilisé pour lui-même ; ils peuvent aussi former des ensembles où les spécificités entrent en connexion.

tarbes les studios fonctionnant sur des temporalités différentes, certains studios sont concentrés en une semaine de workshop par semestre. Il est possible et recommandé de s’inscrire à deux studios par semestre et l’inscription dans chaque studio dure 1 semestre (obligatoire les semestres 1 à 6 dans au moins trois studios différents ; réinscription possible dans un studio au choix).

pau en 1e et 2e années, les studios, animés par les assistants, fonctionnent en lien avec des ateliers ou des enseignements spécifiques et l’évaluation de la participation à ceux-ci est collégiale. À partir du semestre 6 ils fonctionnent comme des unités de production et de suivi de projets.

céramique gérard borde, jim fauvet, marjorie thébault (technicienne) La céramique, un matériau : cet atelier met à la disposition des étudiants les produits nécessaires à la réalisation de leur projet (porcelaine, faïence, grès, émaux, colorants, sérigraphie…). L’apport technique est le plus souvent envisagé comme une réponse à une question spécifique, pour chaque projet en particulier. La céra-mique, un médium : comment inclure la céramique dans une démarche personnelle ? Comment faire de la céramique aujourd’hui ? Cette approche du matériau induit des recherches d’expérimentation pour une utilisation la plus juste, dans un rapport technique et conceptuel individualisé.

ateLiers transversaux

at lectures de textes d’artistes philippe fangeaux et juliette valéry Séances collectives de lecture : ces séances ont été mises en place en réponse au désir exprimé par des étudiants de prendre connaissance de textes pouvant les aider à « apprendre à parler de leur travail ». D’abord constitué de textes ou d’entretiens d’artistes (toujours mis en relation avec leur production), le corpus s’élargit selon les cas à des écrits de théoriciens. Les textes sont lus à voix haute à tour de rôle, puis commentés et questionnés par les partici-pants qui le souhaitent. Digressions et renvois aux préoccupa-tions propres au travail de chacun sont bienvenus.

Atelier optionnel : 3 h / quinzaineÉvaluation : présence aux séancesValidation : 1 crédit / semestre, semestres 3 à 6Tarbes

at L.i.é (Langage, image, écriture) juliette valéry Cet atelier transversal, créé à la rentrée 2000, s’adresse à des étudiants à partir de la deuxième année, sur inscription et sur la base d’un contrat de présence et de participation. Il s’agit de questionner ensemble, au travers d’exemples, l’écriture dans sa forme (grammaticale, visuelle) – un peu comme on étudie une mécanique, en observant en quoi les choix formels caractérisent les intentions conceptuelles.Vecteurs des mots, à la fois moteur et habillage, l’ossature (le langage) et la surface (l’image du texte) sont lues en tant que traduction du mouvement de la pensée. Aussi en quoitout « auteur » est avant tout un lecteur, un cueilleur, un copieur, un traducteur. Il ne s’agit pas de « former » des écrivains ; plutôt d’essayer d’apprendre à lire autrement, en passant par un démontage de précision ; d’écrire en (re)montant, en étant attentif à toutes les données techniques si importantes, mais dont il est convenu de dire qu’une « œuvre » réussie les fait oublier. Découpes, collages, coupures, cou-tures, cadrages, juxtapositions, traductions, montages : des propositions, des angles tendant à objectifier l’écrit. Le pari : averti du dispositif, on peut relater, relativiser, jouer, déjouer ses habitudes de lecture et d’énonciation. L’atelier a accueilli plusieurs intervenants depuis sa création : Bertrand Grimault (artiste et programmateur de cinéma), Emmanuel Hocquard (écrivain), Cyrille Marlin (paysagiste). L.I.É a produit, outre des publications internes, les livres : L.I.É 1, 2001 ; Lieu-dit sans chemin (Roman’s), 2002 ; Jeu de cartes à Tanger, 2004 ;

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Studio obligatoire au choixÉvaluation : présence aux cours et remise des travaux exigées1 semestre (renouvelable une fois), semestres 1 à 6— 8 h / semaine pour l’année 1 — 8 à 16 h / semaine pour les années 2 & 3Validation : 3 crédits, semestre 1— 2, 5 crédits, semestre 2 — 8 crédits / semestre, semestres 3 à 5— 3 crédits, semestre 6Tarbes

volume etc., dessein françois cortès et gilles rodriguez (technicien) La pratique du volume, en plus des tech-niques traditionnellement employées dans la sculpture emprunte, depuis le XXe siècle, tout un ensemble de tech-niques, de pratiques, d’attitudes issues d’autres milieux (artisanaux, industriels, etc.). Nous tenterons d’embrasser toutes ces techniques souvent composites et, par l’analyse d’œuvres, de comprendre comment elles ont été pensées et réalisées. Nous aborderons également les questions suivantes : comment produire un objet, une sculpture ; comment appréhender l’espace ; comment installer des objets, des sculptures dans des espaces, etc. Par un travail en atelier sur des propositions propres au studio nous mettrons en pratique cet ensemble de données, y compris leur dimension projective (dessin / dessein).

Studio obligatoire au choixÉvaluation : présence aux cours et remise des travaux exigées1 semestre (renouvelable une fois), semestres 1 à 6— 12 h / quinzaine pour l’année 1 — 12 h / quinzaine pour les années 2 & 3Validation : 3 crédits, semestre 1 — 2,5 crédits, semestre 28 crédits / semestre, semestres 3 à 5— 3 crédits, semestre 6Tarbes

photographie frédéric delpech Histoires et enjeux photographiques L’approche théorique propose une histoire de la photographie ou des photographies en soulignant plus particulièrement les enjeux de cet « autre de l’art » dans le champ de l’art contemporain. À travers une découverte des différents champs de la photographie, c’est à une étude des déplacements de l’image que nous sommes conviés. À ses multiples usages répondent des temps différents. Aux questions de la représentation et de la figuration s’ajoutent celles de la mémoire et de l’archive aujourd’hui bouleversées. La découverte de la photographie encourage l’analyse des images et fournit des outils d’interprétation qui aideront à réaliser et à situer vos propres images. Aux images fixes

La céramique, c’est aussi : un atelier dans lequel sont regrou-pés les fours, les tables de travail et les pièces à différents stades de réalisation. Cette accumulation de projets en fait un lieu d’échanges techniques, plastiques et conceptuels entre les étudiants, toutes années et cursus confondus. Ce studio, où la pratique de la céramique est liée à une approche conceptuelle contemporaine, engage, tout au long du processus plastique de création, un questionnement sur le statut d’un travail, et la pertinence de l’usage de ces matériaux aujourd’hui. Deux chantiers sont à mener en parallèle par les étudiants :— leur projet personnel— un projet de plasticien invité, présenté par l’artiste aux étudiants.Le projet de plasticien l’objectif est de le réaliser au cours d’un semestre. Les étudiants qui forment ce studio sont pour beaucoup novices en la matière ; leurs premières tentatives matérielles avec un projet qui a une finalité hors de la pédagogie les préparent à une approche objective de la céramique. La priorité n’est pas de faire de la céramique mais bien de penser le matériau de façon unique pour chaque projet. Les étudiants travaillent de façon collective, avec une réflexion commune, afin d’adapter les gestes et les matériaux pour la mise en forme de ces propositions. Les discussions et les rencontres avec les artistes sont, d’un point de vue pédagogique, nécessaires à une approche professionnelle de la céramique, de même que le déroulement actif de l’élabora-tion d’un projet vers sa concrétisation plastique. Les propositions sont faites en dehors de toute connaissance de la céramique (préalable ou non) des plasticiens. Ce studio est un outil malléable et ajustable aux besoins des projets. L’approche d’un nouveau matériau pour un artiste, sa façon personnelle de l’intégrer dans sa démarche, génère pour les étudiants l’idée que la résistance mécanique des matériaux n’est pas une contrainte mais plutôt une richesse. Ainsi, la seule façon de faire de la céramique est donc dans le compor-tement de chacun face à elle. Les étudiants s’intègrent dans un processus actif qui redimensionne en permanence les limites des matériaux. Il n’y a donc pas d’itinéraires tracés, seuls les besoins, à chaque fois différents, donnent l’orienta-tion des recherches. Cette approche professionnelle alimen-tée par des discussions avec l’artiste et l’équipe pédagogique donne aux étudiants une référence à adopter ou pas, envers leurs propres envies via la céramique, qu’ils mènent en parallèle. Le studio a accueilli Laurie Karp, Emmanuelle Samson, Michel Aubry, Michel Herreria, Anne Xiradakis, Aurélie Dubois, Sabine-Anne Deshais.

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(rubriques dans le site de l’école). Cette base est commune à l’ensemble du studio. Celui-ci se déroule en

deux temps alternés : le jeudi en semaines rose et verte, Guy Martinez, dirigera le travail des étudiants autour des notions développées ci-dessus. Delphine Gigoux-Martin dirigera quant à elle un worshop vidéo durant une semaine chaque semestre. Grâce à un travail de prise de vue et de montage, l’étudiant sera amené à découvrir les différents processus narratifs de l’image en mouvement. L’étudiant devra appréhender l’espace de « son image vidéo » comme une création à la fois technique, sensible et mental. Il devra manipuler, articuler les images filmées ou dessinées. De là les questionnements sur les notions de suite d’images (la vidéo) et du récit, et de la cohérence qui donne un sens dans le « réenchaînement » des images et la construction d’un récit. En manipulant la vidéo, l’espace, l’écran, l’installa-tion vidéo d’un espace à l’autre, l’étudiant ouvrira les champs d’une grande plasticité des paramètres de réalisation. Il s’agira de sortir de l’outil vidéo tel qu’il s’est défini dans les années 80, et de se demander où se situe aujourd’hui la recherche expérimentale dans l’art vidéo. Les étudiants seront amenés à construire un projet où ils expérimenteront le processus de réalisation et de mise en espace, avec la réalisa-tion d’une vidéo et d’une installation vidéo. La manipulation de l’espace grâce à l’installation vidéo sera élaborée comme un atelier pratique de connaissances physiques et mentales de l’espace et du lieu. En parallèle à ce travail long et patient de montage, de conception, de mise en espace, de construction et déconstruction, peut se développer un travail plus spontané et rapide grâce à la performance vidéo. L’interdisciplinarité, les échanges – qui peuvent d’ailleurs se trouver au sein de l’école même – sont les bases de ce travail de performance vidéo. Lors de ces ateliers d’improvisa-tion ou de performances, les étudiants devront, en direct, construire, élaborer, participer à une écriture commune pour une mise en mouvement de l’espace, des images, des corps, des sons et de la parole avec des intervenants liés à d’autres disciplines et dans des lieux choisis et divers.

Studio obligatoire au choix 1 semestre (renouvelable une fois), semestres 1 à 6Évaluation : présence aux cours et remise des travaux exigées8 h / semaine pour l’année 1 — 8 à 16 h / semaine pour les années 2 & 3workshops du 10 au 14.12.2012 (semestres 1, 3 & 5)et du 18 au 22.02.2013 (semestres 2, 4 & 6)validation : 3 crédits, semestre 1 — 2,5 crédits, semestre 2 — 8 crédits / semestre, semestres 3 à 5 — 3 crédits, semestre 6Tarbes

« L’art vidéo de demain, c’est l’installation, art du temps et de l’espace absolus, et il faudra posséder le code de lecture de cet art nouveau. »

— Nam June Paik

s’ajoutent des images en mouvement dans l’espoir d’exciter un regard qui interroge et construit. Atelier / studio L’approche technique, formatrice de rigueur et d’exigence, tend à développer une autonomie. Pragmatique, elle devient ensuite très appliquée aux besoins de l’étudiant. La cohabitation de techniques traditionnelles et des nouvelles technologies est persistante en matière d’art : prise de vue / les conditions lumineuses / photographie de studio / écarts et finalisation / traitement numérique et argentique / le moyen format. L’enseignement articule trois questions : les choix de l’image, les techniques d’archi-vage et la question de la multiplicité des modes de diffusion pour une mise en forme de l’image. L’approche histo-rique nourrit aussi l’apprentissage technique. Tous deux servent une mise en pratique.

Évaluation : présence aux cours et remise des travaux exigéesStudio obligatoire au choix 1 semestre (renouvelable une fois), semestres 1 à 6— 12 h / quinzaine pour l’année 1— 12 h / quinzaine pour les années 2 & 3Validation : 3 crédits, semestre 1 — 2,5 crédits, semestre 28 crédits / semestre, semestres 3 à 5— 3 crédits, semestre 6Tarbes

infographie, vidéo, traitement numérique delphine gigoux-martin et guy martinez (technicien) Ces médiums sont au service d’une démarche créative : nous utilisons de nombreux outils qui tendent vers un outil unique (pour ceux qui font de la vidéo, du son, du texte, internet et de l’imagerie numérique : l’ordinateur). Sans oublier que l’usage de ces outils doit répondre à des questions techniques, conceptuelles et formelles : forme, couleur, cadrage, mise en espace / forme, temps, interactivité… et que l’usage des nouveaux médias induit une réflexion sur la création traditionnelle. La découverte et l’apprentissage des logiciels, du montage vidéo et audio, des interfaces, etc. Traiter des problématiques nouvelles que soulèvent les outils nouveaux-médias (interactivité, questions de droits, réseaux…). Ce studio est un relais vers la mise en page des mémoires, la constitution d’un book pour se préparer à quitter l’école et présenter son travail à l’extérieur, préparer des concours…, tous ces dossiers qui deviennent la réalité de l’artiste après l’école : donner vie à des projets (demandes de subvention, bourses, résidences…). Développer des réflexes de consultation (sites d’artistes…) et mettre en ligne le travail des étudiants : montrer leur travail à l’extérieur

Années 2 & 3


139

2 0 1 2 — 2 013

création et de la diffusion numériques : publication en ligne (langages du web, réseaux, écritures hypertexte), logiciel libre.

Studio obligatoire semestres 3 & 4, accès libre en semestres 5 & 6Évaluation : présence aux cours et remise des travaux exigéesValidation : les crédits sont attribués collégialement au cours du bilan semestrielPau

sérigraphie pao reprographie et photo fabrice mallorca Du manuel au numérique Approche de diverses techniques d’impression ou de découpes sélectives, appré-hension de la conception à la réalisation d’éditions, affiches... (de la monochromie à la quadrichromie), réalisation de films tramés, choix du support, encres, façonnage... Le studio fonctionne comme un laboratoire de recherche et d’expéri-mentation, équipé d’un plotter de découpe, d’un copieur RISO, d’un massicot, d’une imprimante A2 (film), d’une table de sérigraphie une main.

Studio obligatoire semestres 3 & 4, accès libre en semestres 5 & 6Évaluation : présence aux cours et remise des travaux exigéesValidation : les crédits sont attribués collégialement au cours du bilan semestrielPau

sérigraphie pierre raynal Technique antique du pochoir qui a subsisté grâce à ses mutations technologiques, toujours en prise avec les besoins utilitaires et industriels modernes. Procédé simple, accaparé par les artistes pour son faible coût et sa grande polyvalence de marquage sur tous supports. La sérigraphie confronte son utilisa-teur à une multiplicité d’apprentissages réunissant le dessin, le graphisme, la couleur, la photo et tous ses dérivés liés à l’imprimerie (produits photosensibles et tramés divers, argentiques ou numériques). Cette technique trouve son utilité au sein d’une formation en offrant à son utilisateur la possibilité d’établir des liens avec la photo, la peinture, la publicité et les divers marquages industriels permettant à l’étudiant d’intégrer à son travail la notion de multiple et d’accéder à l’estampe. Ce studio est lié à des pratiques développées par d’autres enseignants, notamment en céramique, volume et photographie.

Studio obligatoire au choix 1 semestre (renouvelable une fois), semestres 1 à 6Évaluation : présence aux cours et remise des travaux exigées8 h / semaine pour l’année 1 — 8 à 16 h / semaine pour les semestres 3 à 6Validation : 3 crédits, semestre 1 — 2,5 crédits, semestre 2— 8 crédits / semestre, semestres 3 à 5 — 3 crédits, semestre 6Tarbes

peinture etc., dessin(s) philippe fangeaux Peindre, c’est aborder la question du tableau des points de vue des supports et des techniques, du sujet, de l’his-toire et des spéculations conceptuelles qui lui sont propres. Les nombreux

supports : papier, carton, contreplaqué, toile / châssis, + le cadre… la préparation, la peinture à l’huile ou acrylique, etc. Ces techniques ne sont pas envisagées dans l’objectif d’une maîtrise parfaite (comme on pouvait encore l’imaginer au XIXe siècle) mais comme des choix qui sont liés à des affects ou / et à des attitudes.

Le ou les dessin(s) ne fait (font) pas l’objet d’un enseignement particulier. C’est par une pratique

quotidienne, dans le contexte d’objectifs précis en liaison avec d’autres médiums que le dessin trouvera sa ou ses formes utiles et efficaces. Il saura aussi être autonome et sera un médium à part entière. Il se développera autour de l’observa-tion, des représentations de l’espace, des projets ; il sera utile dans les cahiers de recherche, en voyage et nous le découvri-rons là où on ne l’attend pas comme dans de nombreuses activités plasticiennes où certains gestes, certaines décisions relèvent d’un « dessin » même avec des outils para-doxaux. Le studio fonctionnera sur le mode d’un works-hop durant une semaine chaque semestre.

Studio obligatoire au choix 1 semestre (renouvelable une fois), semestres 1 à 6Évaluation : présence aux cours et remise des travaux exigéesWorkshop du 10 au 14.12.2012 (semestres 1, 3, 5) et du 18 au 22.02.2013 (semestres 2, 4 & 6)Validation : 3 crédits, semestre 1— 2,5 crédits, semestre 2 — 8 crédits / semestre, semestres 3 à 5 — 3 crédits, semestre 6Tarbes

pratiques numériques julien bidoret Le studio « pratiques numériques » appuiera les propositions faites dans les ateliers par une introduction aux outils et techniques du design et du multimédia. Il proposera également un soutien technique sur les problématiques de l’image numérique : découverte et approfondissement des outils numériques de production et de traitement d’image. Le studio sera également l’occasion de se confronter aux enjeux de la

« C’est au musée qu’on apprend à peindre. […] Je ne veux pas dire qu’on doit refaire des Rubens et des Raphaël. On doit faire la peinture de son temps. […] On ne dit pas devant un beau paysage : je veux devenir peintre, on le dit devant un tableau. »

— Auguste Renoir

« Je te le dis afin de l’apprendre moi-même. »

— Joë Bousquet

Années 2 & 3


141

2 0 1 2 — 2 013

WorKshops, tabLes rondes, conférences

et voyages

En complément des cours réguliers, l’école organise des cycles de conférences et des sessions de workshops menés le plus souvent par des intervenants extérieurs. Ils sont l’occa-sion de rencontres avec des professionnels et des artistes autres que ceux qui font partie de l’équipe pédagogique. Durant ces temps de travail, resserrés sur une semaine, les étudiants testent un autre rythme de travail et d’autres approches méthodologiques. La participation à ces cessions d’enseignements ainsi qu’aux cycles de conférences obligatoires est sanctionnée par l’attribution de crédits.

Évaluation : la présence aux conférences et aux tables rondes, la participation aux séminaires et aux workshops est prise en compte pour l’attribution des crédits au sein des unités d’enseignement.Validation Pau : 2 crédits / semestre, semestres 3 & 4 et 5 Validation Tarbes : 3 crédits semestre 3 & 4 et 5 Pau et Tarbescf. programme des conférences, workshops, ARC etc. p. 171

Les ateLiers de recherche et de création

Ils sont transversaux et s’adressent plutôt aux étudiants de second cycle, mais sont également ouverts à d’autres en fonction de leurs projets. Ils privilégient la recherche, l’expéri-mentation et la mobilité. Ils se déroulent selon des temporali-tés différentes, selon les opportunités offertes aux ensei-gnants qui les organisent et qui choisissent d’y inviter des intervenants extérieurs. Les différentes propositions concernent des périodes variables et supposent de se dépla-cer sur d’autres lieux de travail que l’école, voire des pays voisins. La participation à ces sessions d’enseignements est sanctionnée par l’attribution de crédits spécifiques à Pau et est évaluée au sein de l’APP à Tarbes.

Studio obligatoire semestres 3 & 4Évaluation : participation et productionValidation Pau : 2 crédits, semestre 5 — 1 crédits, semestre 6 — 3 crédits, semestre 8 — 3 crédits, semestre 9

image imprimée emmanuelle rey Dans ce studio, qui vient en complément des cours des enseignants de Design Graphique, nous poursuivrons l’apprentissage des règles de la mise en page, de la typographie, du design en général à travers le perfectionnement des principaux logiciels de création graphique. Ce temps d’exploration puis d’orientation permet à l’étudiant d’apprendre à formuler des réponses tout en mesurant les enjeux conceptuels et tech-niques liés à la production d’images. La pratique des princi-paux outils du domaine vise à l’autonomie et à la construction d’un sens critique quant à l’usage de ces technologies.

Studio obligatoire semestres 3 & 4, accès libre en semestres 5 & 6Évaluation : présence aux cours et remise des travaux exigéesValidation : les crédits sont attribués collégialement au cours du bilan semestriel.Pau

Les stages

collectif de professeurs de tarbes semestres 3 & 4 des cursus DNAP et DNAT + semestre 5 pour les DNAT À Tarbes les stages sont obligatoires pour les étudiants du DNAT en années 2 et 3 (semestres 3 & 4, 5 & 6), ainsi qu’un stage de courte durée pour les étudiants du cursus DNAP en année 2 (semestres 3 & 4). Dans le cursus DNAT, nous réservons une période de quatre mois, de préférence durant les semestres 3 & 4 (prolongement possible en semestre 5), pour au moins deux stages. Dans le cursus DNAP, le(s) stage(s) sont à prévoir si possible pendant les vacances scolaires, ou sur une courte période décidée en accord avec l’équipe pédagogique. Ces périodes permettent à l’étudiant de découvrir, puis d’approfondir la connaissance des milieux de création et de production (entreprises, milieux culturels et institutionnels…). C’est aussi, pour l’étudiant, l’occasion de faire des rencontres, de nouer des relations qui lui seront utiles à sa sortie de l’école. Ce temps pédagogique donne lieu à la rédaction par les étudiants de rapports de stage mettant en évidence l’approche des structures d’accueil en relation avec l’enseignement proprement dit.

Évaluation : pour être validé et évalué comme un temps pédagogique, tout stage doit faire l’objet d’un accord préalable de l’équipe enseignante des APP et d’une convention de stage signée conjointement par la Directrice de l’école et la structure accueillante ; la remise d’un rapport de stage est obligatoire. La durée de chaque stage et la qualité du rapport de stage sont prises en compte pour l’attribution des crédits au sein des unités d’enseignement.

Validation DNAT : 6 crédits / semestres 3 & 4Validation DNAP : 1 crédit / semestres 3 & 4Tarbes

Années 2 & 3


143

2 0 1 2 — 2 013

Années 2 & 3

crédits dnap option art

— pau

Sem. 3

Sem. 4

Sem. 5

Sem. 6

MÉTHODOLOGIE DE LA RECHERCHE ET MISE EN ŒUVRE DES RECHERCHES PERSONNELLES

APP Peinture Couleur 3 3 3

APP Sculpture installation 3 3 3

APP Dessin 3 3 3

APP Image édition 3 3 3

APP Image Vidéo 3 3 3

APP Image Photographique 3 3 3

Mise en œuvre du projet (attribution collégiale) 8

Studios 3 3 3

Total 21 21 21 8


Histoire des arts XXe 1 1 1 1

Philosophie des arts et des civilisations 1 1 1 1

Approche méthodologique et poétique de l’écriture 1 1 1

Langues étrangères 1 1 1 1

Histoire de l’art contemporain 1 1 1 1

Lectures d’images 1 1 1 1

Documents écrit 1

Total 6 6 6 6

RECHERCHES PERSONNELLES

Participation aux workshops & conférences et voyages d’étude (coll) 1 1 1

Bilan et synthèse des recherches 2 2 2 1

Total 3 3 3 1

PASSAGE ET OBTENTION DU DIPLôME

15

TOTAL

60 60

crédits dnap option art

— tarbes

Sem. 3

Sem. 4

Sem. 5

Sem. 6

MÉTHODOLOGIE, TECHNIQUES ET MISES EN ŒUVRE

APP 2/3 art et média, recherche en céramique 10 10 7 5

Télé-enseignement (semestre 5 ou 6) + 1

Studio 8 8 8 3

[Atelier transversal (optionnel)] [+ 2 à 3] [+ 2 à 3]

Total 18 18 16 8


Langages de l’art 1,5 1,5 1,5 1,5

Théorie de l’art : les profondeurs de l’image 1,5 1,5 1,5 1,5

le cours des choses 1,5 1,5 1,5 1,5

anglais 1,5 1,5 1,5 1,5

Document – Mémoire (recherches et élaboration) 2 2 3 1

Total 8 8 9 7


Synthèse des recherches en APP (bilan) (+ participation aux workshops & conférences)

3 3 3

Document - Mémoire finalisé 2

Stage(s) 1 1

Total 4 4 5

Passage et obtention du diplôme 15

TOTAL

30 30 30 30

Total 60 60


145

2 0 1 2 — 2 013

Années 2 & 3

crédits dnap option design mention design graphique muLtimédia

— pau

Méthodologie, technique & mise en œuvre

Sem. 3

Sem. 4

Sem. 5

Sem. 5

APP Multimédia

Originalté, investissement 2 2 2

Présence, assuidité 1 1 1

APP Design graphique, typographie, édition



APP Design Nouveaux Media



Image & édition



Édition / Volume



APP Design graphique, contexte & identité

Originalté, investissement 2

Présence, assuidité 1

APP Vidéo



APP Dessin



Studios


Mise en œuvre du projet de diplôme (Attribution des crédits collégiale)

4

Total pratiques (par semestre) 20 20 21 4

Enseignements théoriques

Philosophie arts & civilisations 1 1 1 0

Communication & culture générale 1 1 1 0

Théorie DGM 1 1 1 0

Histoire DGM 1 1 1 0

Langues étrangères 1 1 1 0

Méthodologie écriture 0 0 0 0

Histoire de l’Art contemporain 1 1 1

Mise en œuvre du projet de diplôme (Attribution des crédits collégiale)

7

Total Théorie (par semestre) 6 6 6 7

Méthodologie / Recherches

Participation Workshop Conférence 1 1 1 1

ARC 2

Qualité évaluation (présentation, énoncia-tion des projets…)

3 3 2 1


Total Méthodologie (par semestre) 4 4 3 19

Total 30 30 30 30

TOTAL année 2 année 3

60 60


147

2 0 1 2 — 2 013

semestres 7 & 8

9 & 10—

quatrième et cinquième

années

crédits dnat option design d’objet céramique

— tarbes

Sem. 3

Sem. 4

Sem. 5

Sem. 6

MÉTHODOLOGIE, TECHNIQUES ET MISES EN ŒUVRE

APP 2/3 art & média, recherche en céramique 10 10 5 3

Télé-enseignement (semestre 5 ou 6) + 1

Studio 8 8 8 3

[Atelier transversal (optionnel)] [+ 2 à 3] [+ 2 à 3]

Total 18 18 14 6

Enseignements théoriques

Langages de l’art 1,5 1,5 1 1

Théorie de l’art : les profondeurs de l’image 1,5 1,5 1 1

le cours des choses 1,5 1,5 1 1

anglais 1,5 1,5 1 1

Total 6 6 4 4


Synthèse des recherches en APP (bilan) + participation aux workshops & conférences

3 3 8 1

Recherches & Document – Mémoire 4 4

Total 3 3 12 5

Stage(s) 6


TOTAL

30 30 30 30

Total 60 60


149

2 0 1 2 — 2 013

À pau : option art mention design graphique

muLtimédia

Le design graphique considéré comme champ de la création est privilégié sans exclure d’autres domaines d’expression. L’objectif reste celui de former des auteurs capables de s’insérer de manière active dans le secteur du design gra-phique ou d’intégrer un troisième cycle. Il comprend un temps hors école de deux à quatre mois (à prévoir pour le semestre 7) pour un séjour à l’étranger ou un stage. Le choix définitif du lieu de stage se fait en accord avec l’enseignant coordinateur du cycle. Durant les semestres 7 & 8, l’étudiant se consacre à son projet personnel. Il optimise les acquis techniques et les méthodes de travail spécifiques au design graphique tout en profitant de la période de stage ou de mobilité pour élargir son horizon. Il fait émerger et construit son territoire de recherche, alimenté par des références culturelles appropriées en vue du projet de fin d’études. À partir du semestre 8, chaque étudiant est accom-pagné par un ou plusieurs enseignants référents, théoriciens, designers ou plasticiens. En renfort, ils sollicitent les compé-tences spécifiques des autres enseignants de l’équipe, en fonction des besoins qui se font jour au fil de l’avancement du travail. La désignation de ces enseignants référents est signifiée à chaque étudiant après discussion, et au vu des souhaits formulés par les étudiants. À la fin du semestre, le travail de mémoire est largement entamé, et les projets de recherche clairement formulés. Les semestres 9 & 10 sont consacrés à la conception – théorique et graphique – du projet énoncé en cours de 4e année, nourri de l’expérience du stage professionnel ou du séjour à l’étranger. L’étudiant, accompagné par son enseignant référent et les autres professeurs de l’équipe, synthétise ses recherches person-nelles. Il construit et finalise un projet de fin d’études singu-lier, riche et innovant tant dans son contenu que dans sa forme.

À tarbes : option art – céramique

Les semestres 7 & 8 sont ceux de l’approfondissement des démarches personnelles et de la plus grande exigence de synthèse entre les questions de réalisation, les appuis théoriques et l’affirmation réfléchie d’une présent(ific)ation du travail qui permettent de pouvoir confronter sa visée

Ce cycle d’ouverture et d’approfondissement se déroule sur une période de deux ans durant laquelle l’étudiant se consacre à son projet de diplôme. Il détermine ses champs de travail et privilégie la recherche et l’expérimentation dans un esprit d’ouverture maximale. La dimension théorique et culturelle, qui seule garantit une pleine possession des moyens d’expression, est une composante fondamentale de ce cycle d’études.

Années 4 & 5


151

2 0 1 2 — 2 013

national supérieur d’expression plastique en tenant compte du rapport établi par le jury de soutenance du mémoire et délivre les crédits correspondant au travail plastique (25 crédits) et au mémoire (5 crédits). Aucun candidat ne peut se présen-ter plus de deux fois au diplôme national supérieur d’expres-sion plastique. Une seconde présentation aux épreuves du DNSEP est soumise à une décision du directeur de l’établis-sement sur proposition d’une commission pédagogique composée des enseignants ayant suivi le travail de l’étudiant lors des semestres 9 et 10. L’obtention de 270 crédits est nécessaire pour se présenter aux épreuves du diplôme national supérieur d’expression plastique qui lui-même permet d’en capitaliser 30, ce qui porte à 300 le total des crédits obtenus à l’issue de l’épreuve, comme dans tous les masters européens. Les étudiants titulaires du DNSEP peuvent poursuivre leurs études au sein de l’université ou préparer l’agrégation. Si la structure du cycle est identique pour les deux mentions, leurs spécificités propres nécessitent des aménagements particuliers.

Les ateLiers pratiques / projets

4/5 art & média — années 4 & 5 (dnsep) stefania caliandro, françois cortès, frédéric delpech, chrystelle desbordes, philippe fangeaux, delphine gigoux-martin, elsa mazeau, guillaume poulain et juliette valéry Cet atelier pratiques / projets se situe, quant à ses contenus, dans la continuité de l’APP 2/3. Ici l’étudiant confirme son engagement, ce qui modifie nécessai-rement la parole pédagogique et autorise, permet, encourage, voire provoque, des ruptures, des discontinuités ou des ouvertures dans les démarches individuelles déjà affirmées durant les deux unités d’enseignement précédentes. L’un des deux semestres de l’année 4 (semestre 7 ou 8) peut être axé sur des stages, des voyages, des échanges internationaux, des rencontres et des expériences extérieures à l’école, en liaison obligatoire et régulière avec les ensei-gnants responsables de l’APP, par Internet ou par d’autres moyens (cf. p. 82 « La possibilité du détour »). C’est la décou-verte de personnalités et de mondes débordant le cadre de l’école ; l’école de l’indépendance et de la maturation. Le premier semestre de l’année 5 (semestre 9) est consacré à la mise en place ou à la continuation du travail qui constituera naturellement le ou les projet(s) du diplôme. Parallèlement, l’étudiant élabore son

à la création actuelle. Pendant ses séjours à l’étranger ou ses stages en 4e année, l’étudiant garde obligatoirement un contact régulier avec les enseignants responsables de l’ARC. Ce sont ses propres projets, déjà engagés à l’école, qui qualifient son regard sur le monde au travers des expériences et des rencontres vécues. Au cours des semestres 9 & 10, l’étudiant se dégage de l’APP pour s’entourer d’une équipe réduite d’enseignants, dont les deux directeurs de recherche qui l’accompagneront jusqu’au diplôme : un enseignant plasticien, et un enseignant théoricien chargé du suivi du mémoire.

À pau et à tarbes Le diplôme national supérieur d’expression Plastique (DNSEP) est délivré par le ministre de la culture et de la communication. Le passage du diplôme national supérieur d’expression plastique est constitué de deux épreuves :— la soutenance d’un mémoire d’une durée de vingt minutes— la soutenance d’un travail plastique d’une durée de quarante minutes.

Les deux épreuves comprennent un entretien avec le jury. Pour chacun des membres titulaires, un suppléant est nommé dans les mêmes conditions. Le jury du diplôme est composé de cinq membres :— deux représentants de l’école choisis parmi les enseignants, dont l’un siège au jury de soutenance du mémoire— trois personnalités qualifiées choisies dans le domaine d’activité concerné.Il est nommé par la directrice de l’établissement et le président est choisi parmi les personnalités qualifiées.

Le jury de soutenance du mémoire comprend l’un des représentants de l’école et l’une des personnalités qualifiées. Le président doit être titulaire d’un doctorat. À l’issue de la soutenance du mémoire, le jury établit un rapport écrit, qui est communiqué aux autres membres. La soutenance du mémoire se déroulera au cours de la semaine :— le Lundi 8 avril 2013 à Pau— les Jeudi 11 et Vendredi 12 avril 2013 à Tarbes

Au cours de la semaine du 4 au 8 juin se dérouleront les épreuves de passage du diplôme dans les deux sites et à cette occasion deux jurys seront réunis. Pour chaque session, l’ensemble du jury de diplôme national supérieur d’expression plastique assiste à la présentation du travail plastique. À l’issue de cette épreuve, il délibère sur l’attribution du diplôme

Années 4 & 5


153

2 0 1 2 — 2 013

d’affiner sa capacité à questionner les finalités possibles de l’image en prenant en compte la notion de document et d’œuvre. Les spécificités du design graphique impliquent une attention particulière aux questions liées aux formes éditées quel que soit leur contexte. L’alternance de suivis individuels et de mise en espace des productions, lors d’accro-chages collectifs, permettent d’évaluer le développement des travaux. L’atelier-conférence « Hors Champ » offre l’occasion de côtoyer des artistes et des acteurs identifiés de la scène professionnelle de l’image. Semestre 10 Le suivi est consacré à l’élaboration du projet de DNSEP. Son inscription dans des problématiques et des références contemporaines permettent à l’étudiant d’affirmer un usage créatif de l’image et de sa mise en espace. L’objectif de l’atelier est aussi de questionner la place spéci-fique des images dans la recherche de l’étudiant. Les cours se structurent en alternance sur la base d’entretiens individuels et personnalisés puis de la mise en espace des productions lors d’accrochages collectifs. Des rencontres avec des artistes et des acteurs identifiés de la scène profession-nelle de l’image permettent de réévaluer la pertinence et les qualités des productions.

Atelier : rendez-vous en groupe ou sur projetÉvaluation : contrôle continu et présentation du travail en fin de semestreValidation : les crédits sont attribués collectivement à l’issue des bilans semestriels / méthodologie de la recherche et mise en œuvre du projet personnel : 11 crédits, semestre 7 — 15 crédits, semestre 8 — 12 crédits, semestre 9Pau

design des nouveaux médias julien drochon Semestres 7 & 8 : recherche / professionnalisation L’étudiant sera mis en condition professionnelle. En 4e année, il s’agira pour lui de mener sa pratique en dehors de l’école, par des stages, des interventions évènementielles (festival, concours, expositions…). La responsabilisation sera au centre de la pédagogie, il s’agira de confronter les pratiques d’atelier à des sollicita-tions extérieures, qu’elles soient en terme de pédagogie (les intervenants et les professeurs extérieurs à l’atelier seront plus largement sollicités), en terme d’interventions (les étudiants seront incités à déployer leur pratique dans l’espace public). La 4e année permettra à l’étudiant à fonder sa démarche d’auteur en dehors du cadre de l’école. Semestres 9 & 10 La cinquième année se situe dans la continuité de la quatrième année. En 5e année, fort de ses expériences dans le domaine professionnel, l’étudiant sera

mémoire. Durant le semestre 10, l’étudiant est à 100% dans la réalisation du travail qu’il va présenter au diplôme. Il finalise son mémoire et prépare sa soutenance.

Atelier obligatoire semestres 7 & 8 et 9 & 10Évaluation : contrôle continu et présentation du travail en fin de semestrevalidation : 13 crédits / semestre, semestres 7 & 8(+ 6 attribués sous la rubrique Mise en forme du projet personnel) — 10 crédits attribués sous la rubrique Mise en forme du projet personnel, semestre 9en phase projet les étudiants rencontrent régulièrement, dans les ateliers de pratique de projet (APP), leur professeur référent choisi au sein de l’équipe mais également les autres professeurs à partir de la spécificité de leur projet et de la spécialité de chacun d’euxTarbes

design graphique / projet marie bruneau & bertrand genier L’atelier « design graphique / projet » sera mené dans un espace commun aux années 4 et 5, permettant un accompagnement individualisé dans le choix, la problématisa-tion, la conduite et la réalisation des projets de DNSEP. Semestre 7 : suivi des stages et de la mobilité internationale. Semestre 8 : accompagnement dans le choix des sujets de recherche et suivi des expérimentations graphiques. Semestre 9 : accompagnement personnalisé (tutorat) du mémoire de DNSEP, et de son articulation au projet (documentation, références, problématisation, expéri-mentations). Une attention particulière est portée ici à la forme graphique, l’étudiant devant mettre en œuvre sa capacité à créer et utiliser des images pour définir un objet pertinent et innovant, en adéquation avec le contenu de sa recherche. Semestre 10 : accompagnement personnalisé (tutorat) du projet graphique et de sa mise en œuvre dans l’espace et le temps de la soutenance du DNSEP.

Atelier : rendez vous en groupe ou sur projetÉvaluation : contrôle continu et présentation du travail en fin de semestreValidation : les crédits sont attribués collectivement à l’issu des bilans semestriels / méthodologie de la recherche et mise en œuvre du projet personnel : 11 crédits, semestre 7 — 15 crédits, semestre 8 — 12 crédits, semestre 9Pau

image — photographie david coste Semestres 7 & 8 et 9 Le programme se déploie sur 2 axes : l’étudiant aborde les questions d’image en alimentant son approche artistique et sa réflexion globale, ceci dans l’objectif de construire progressivement son DNSEP et l’inscription iconographique de celui-ci. Parallèlement, il est amené à questionner l’image comme document et l’archive comme matériau. Les cours permettent à l’étudiant

Années 4 & 5


155

2 0 1 2 — 2 013

multimédia vincent meyer Semestres 7 & 8 Le but de ce cours est d’accompagner les étudiants vers l’émancipation technique

et artistique avec un haut niveau d’exigence dans la réalisation d’un projet multimédia inscrit dans une approche expérimen-tale et contemporaine du design graphique. L’idée est de favoriser l’esprit critique et de profiter du caractère transitoire de cette année pour encourager les explorations mais avec un souci de réalisation bien concret. Pour les étudiants rejoignant le cursus ou bien issus d’une formation en design graphique multimédia à l’ÉSA, une mise à niveau est proposée sur les outils du design numérique et tout particulièrement, dans le champ de l’image en mouvement, du motion design. Les apports de références et voies d’ouverture à la transversalité d’une pratique ouverte du multimédia, comme le suivi et la consolidation du projet de recherche personnel se feront principalement sous la forme de suivi pédagogique individuel avec des entretiens sur l’avancée du travail d’écri-ture du projet et du mémoire. Un séminaire d’histoire(s) des médias et des techniques sera ouvert aux étudiants de 4e et 5e année. L’objet de ce cours portera sur la relation d’inter-dépendance et de tension entre le sensible et la technique dans le processus de création dans l’art et le design. Une approche thématique permettra de mettre en lumière des problématiques d’actualité au regard d’exemples historiques. Chaque étudiant du groupe de travail participera activement en fournissant une analyse du sujet en relation avec ses propres recherches et productions. Les développements et la pertinence des recherches et de la démarche seront évalués, tout comme l’analyse critique du processus de création adopté. Selon les moments les rendez-vous auront lieu en atelier, en groupe ou individuellement. Semestres 9 & 10 L’accent est mis tout au long

de l’année sur le suivi de l’élaboration du projet de diplôme. Ainsi que sur l’accompagnement de l’étudiant

dans le développement d’une posture critique qui lui permet-tra de mieux se situer dans le champ de l’art et du design et tout particulièrement sur des questions d’image et de design numérique. L’aide à la constitution d’une culture théorique spécifique aux nouveaux médias ainsi que l’apport de références liées au projet entretiendra le développement des bases nécessaires (méthodologiques et conceptuelles) à ce travail de fin d’étude de second cycle. Tout en favorisant la consolidation du projet, l’exploration et l’ouverture du propos

« The best way to predict the future is to invent it. »

— Alan Kay

« Avant les médias, il y avait une limite physique à l’espace qu’une personne pouvait occuper toute seule. »

— Andy Warhol, Ma Philosophie de A à B et vice versa

accompagné à porter un projet de recherche à la croisée des réflexions esthétiques et des technologies contemporaines. L’accompagnement se déroulera de manière individuelle.

Atelier : rendez vous en groupe ou sur projetÉvaluation : contrôle continu et présentation du travail en fin de semestreValidation : les crédits sont attribués collectivement à l’issue des bilans semestriels / méthodologie de la recherche et mise en œuvre du projet personnel : 11 crédits, semestre 7 — 15 crédits, semestre 8 — 12 crédits, semestre 9Pau

vidéo jean-paul Labro Semestres 7 & 8 L’enseignement de la quatrième année doit permettre à l’étudiant d’affirmer les ambitions de son projet de diplôme, à la croisée d’une démarche personnelle et d’une exigence dans le traitement des contenus plastiques et théoriques. Il s’agira avec l’étudiant d’affiner sa pratique de l’image en mouvement, en l’aidant à maîtriser son projet (économie du projet dans son rapport au temps et aux moyens de production…), à tisser des liens pertinents avec les œuvres de la création historique et contemporaine, en particulier du cinéma et de la vidéo. L’approche est individualisée et se fait sur rendez-vous (discus-sions, réflexions, recherches…) sur le lieu de l’atelier et dans le studio vidéo. La rencontre est basée sur un échange critique et réflexif qui s’anime dans un dialogue autour des travaux produits. Les apports vidéographiques et bibliographiques sont personnalisés. L’évaluation se fait sur l’engagement et l’exigence que l’étudiant a investis dans son travail, les qualités de sa production et sa présentation formelle et orale. Semestres 9 & 10 L’enseignement de la cinquième année se situe dans le prolongement de la quatrième année. Il doit permettre à l’étudiant d’affirmer les ambitions de son projet de diplôme, à la croisée d’une démarche personnelle et d’une exigence dans le traitement des contenus plastiques et théoriques. L’approche est individualisée et se fait sur rendez-vous (discussions, réflexions, recherches…) sur le lieu de l’atelier et dans le studio vidéo. La rencontre est basée sur un échange critique et réflexif qui s’anime dans un dialogue autour des travaux produits. Les apports vidéographiques et bibliographiques sont personnalisés.

Atelier : rendez vous en groupe ou sur projetÉvaluation : contrôle continu et présentation du travail en fin de semestreValidation : les crédits sont attribués collectivement à l’issu des bilans semestriels / méthodologie de la recherche et mise en œuvre du projet personnel : 11 crédits, semestre 7 — 15 crédits, semestre 8 — 12 crédits, semestre 9Pau

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at L.i.é (Langage, image, écriture) juliette valéry Cet atelier transversal, créé à la rentrée 2000, s’adresse à des étudiants à partir de la deuxième année, sur inscription et sur la base d’un contrat de présence et de participation. Il s’agit de questionner ensemble, au travers d’exemples, l’écriture dans sa forme (grammaticale, visuelle) – un peu comme on étudie une mécanique, en observant en quoi les choix formels caractérisent les intentions concep-tuelles. Vecteurs des mots, à la fois moteur et habillage, l’ossature (le langage) et la surface (l’image du texte) sont lues en tant que traduction du mouvement de la pensée. Aussi en quoi tout « auteur » est avant tout un lecteur, un cueilleur, un copieur, un traducteur. Il ne s’agit pas de « former » des écrivains ; plutôt d’essayer d’apprendre à lire autrement, en passant par un démontage de précision ; d’écrire en (re)montant, en étant attentif à toutes les données techniques si importantes, mais dont il est convenu de dire qu’une « œuvre » réussie les fait oublier. Découpes, collages, coupures, cou-tures, cadrages, juxtapositions, traductions, montages : des propositions, des angles tendant à objectifier l’écrit. Le pari : averti du dispositif, on peut relater, relativiser, jouer, déjouer ses habitudes de lecture et d’énonciation. L’atelier a accueilli plusieurs intervenants depuis sa création :— Bertrand Grimault (artiste et programmateur de cinéma) — Emmanuel Hocquard (écrivain)— Cyrille Marlin (paysagiste)

Atelier optionnel : 3 h / semaineÉvaluation : présence et remise des travaux exigésInscription pour 2 semestres (renouvelable), semestres 3 à 8Validation : 2 crédits / semestreTarbes

at lectures de textes d’artistes philippe fangeaux et juliette valéry Séances collectives de lecture : ces séances ont été mises en place en réponse au désir exprimé par des étudiants de prendre connaissance de textes pouvant les aider à « apprendre à parler de leur travail ». D’abord constitué de textes ou d’entretiens d’artistes (toujours mis en relation avec leur production), le corpus s’élargit selon les cas à des écrits de théoriciens. Les textes sont lus à voix haute à tour de rôle, puis commentés et questionnés par les partici-pants qui le souhaitent. Digressions et renvois aux préoccupa-tions propres au travail de chacun sont bienvenus.

Atelier optionnel : 3 h / quinzaineTarbes

seront encouragées. En commun avec les étudiants 4e année, le séminaire d’histoire(s) des médias et des techniques sera aussi ouvert aux étudiants 5e année. Les développe-ments et la pertinence des recherches et de la démarche seront évalués, tout comme l’analyse critique du processus de création adopté. Selon les moments les rendez vous auront lieu en atelier, en groupe ou individuellement.

Validation : les crédits sont attribués collectivement à l’issu des bilans semestriels / méthodologie de la recherche et mise en œuvre du projet personnelPau

design graphique & typographie perrine saint martin Semestres 7 & 8 Objectifs formulation d’un projet personnel par l’étudiant, verbalisation du processus de conception gra-phique dans la préparation au DNSEP / Master. Rencontres individuelles spécifiques autour de projet d’édition et de dessin de caractères. Semestres 9 & 10 Objectifs énonciation précise du projet personnel, inscription dans une pratique contemporaine du design graphique. Rencontres individuelles spécifiques autour de projet d’édition et de dessin de caractères. Suivi et formalisation du projet. Contenu L’atelier d’édition, typographie & dessin de caractères sera le lieu de recherche et d’expérimentations graphiques qui permettra à l’étudiant de trouver et de développer son écriture propre pour la mettre à la fois au service de son projet personnel, mais aussi au service d’une commande extérieure. En plus des rendez-vous individuels sur projet et du suivi de la pratique personnelle pour le DNSEP / Master, nous consacrerons une fois par mois une séance, commune au 4e et 5e années à la monstration d’objets éditoriaux, projets de designers, d’architectes, de photo-graphes permettant aux étudiants d’alimenter leur réflexion en vue de la rédaction du mémoire. Les rendez-vous personnels s’appuieront simultanément sur la découverte de figures de théoriciens ou historiens du XXe et XXIe siècle tels que Robin Kinross, Catherine de Smet, Richard Hollis, Annick Lantenois, etc., permettant aux étudiants de se forger un regard critique sur les pratiques actuelles du design gra-phique, ainsi qu’une vision plus globale de son histoire et de ses enjeux.

Atelier : rendez vous en groupe ou sur projet.Évaluation : contrôle continu et présentation du travail en fin de semestreValidation : les crédits sont attribués collectivement à l’issu des bilans semestriels / méthodologie de la recherche et mise en œuvre du projet personnel : 11 crédits, semestre 7 — 15 crédits, semestre 8 — 12 crédits, semestre 9Pau

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mémoire : méthodes et suivi À tarbes : chrystelle desbordes et l’équipe enseignante de l’app 4 / 5 À pau : corinne melin et l’équipe enseignante du cycle 2 Le mémoire se prépare en deux ans et concerne les étudiants inscrits en année 4 et en année 5. Les étudiants partent ici de l’idée que la théorie n’est pas dénuée d’enjeux esthétiques. Dans l’idéal, il s’agit de prendre cette recherche par le « bout du projet » de l’étudiant, comme un médium, et inventer une forme qui lui est propre et « alimente », tout au long de la recherche théorique, le travail plastique. Le sujet choisi par l’étudiant au cours de l’année 4, et en concertation avec l’équipe pédagogique en charge des mémoires, peut être très directement lié à la pratique plastique ; ou bien, l’étudiant peut mener une recherche plus « ciblée » sur l’une de ses problématiques essentielles. Dans tous les cas, le travail doit se référer à l’histoire de l’art, à l’esthétique, aux écrits d’artistes, à la littérature, au cinéma… La mise en forme du mémoire requiert une méthodologie donnée à l’étudiant au début de l’année 4 et rappelée au début de l’année 5. L’étudiant doit prendre régulièrement rendez-vous avec l’enseignant qui encadre son mémoire pour présenter l’avancée de ses travaux. La soutenance orale se tient au semestre 10 et fait l’objet d’une préparation. Un exemplaire de chaque mémoire est consultable à la bibliothèque de l’école.

Cours obligatoire semestres 7 & 8 et 9 & 10Évaluation : contrôle continu et présentation du mémoire à la fin du second semestre de chaque année.Validation : 5 crédits / semestre, semestres 7 & 8 15 crédits, semestre 9 — 5 crédits / soutenance (semestre 10)Pau et Tarbes

« Langages de l’art » : histoire et théorie de l’art chrystelle desbordes Semestres 7 et 9 :

« Art et invisible » Semestres 8 et 10 : « Montages – collisions

/ Citations et référence » Contenu, méthode et objectifs Au travers de grandes catégories de l’histoire de l’art moderne et, surtout contemporain et, de ce qui relève du vocabulaire de l’œuvre d’art, il s’agit de conduire les étudiants à réfléchir sur ce qui constitue les « langages de l’art » (Nelson Goodman). Bref, ce qui fait sens, ce qui est en jeu au sein d’une œuvre et du processus créatif – entre intention (de l’artiste) et réception (du spectateur). Aussi, la méthode est-elle fondée sur l’observation et l’étude des œuvres, la


— Robert Filliou

enseignements théoriques

Le potentiel imageant de l’art – philosophie des arts et esthétique stefania caliandro Méthodologie

Ce cours, conçu en relation avec le projet de recherche sur « Images de l’imaginaire », resserre le lien entre la réflexion esthétique et la recherche plastique. L’étudiant sera amené à analyser les traits esthétiques

qui articulent la pensée de l’art et qui caractérisent sa mise en image. Il sera ainsi incité à se confronter avec l’outil théorique pour développer son propre projet. Contenu Selon Henri Bergson, le possible n’existe que rétroactivement, à partir du réel ; il convenait cependant que le possible puisse se loger à tout moment dans le réel et le travailler. En poursuivant cette ligne de pensée et en la croisant avec une approche phénoménologique, Jean-Paul Sartre a approfondi la notion d’imaginaire, distinguée de l’imagination, suivant la manière dont la perception engendre différents types d’image. Certaines œuvres impliquent tout particulièrement un état de fluctuation entre ce qui est donné à voir et ce qu’elles évoquent de l’imaginaire individuel ou collectif. Elles ancrent la réflexion fantasmante (musement en anglais), ou les phantas-mata d’après Aristote, à une concrétion plastique qui, pour ses modalités mêmes de réalisation, fait appel à un autre niveau de perception du sensible, à autre degré de vérité en peinture (cf. Hubert Damisch d’après Paul Cézanne), découlant du rêve, de la réminiscence ou de ce que Edvard Munch dénommait les images au revers de l’œil. L’analyse de ces œuvres aidera à saisir comment – c’est-à-dire, par quels moyens plastiques et sémiotiques – s’opère le passage du sensible au ressenti, du visuel au visible, de ce l’on perçoit à ce que l’on y aperçoit. Une autre forme d’observation, une quasi-observation, semble alors enrichir le factuel de valeurs symboliques et culturelles.

Cours obligatoire semestres 7 & 8 et 9 & 10 Évaluation : contrôle continu et présence aux cours et implication.3 h / quinzaine pour les années 4 et 5Validation : 2 crédits / semestre, semestres 7 & 8 et 9Tarbes

« En bref, il y a une forme dégénérée d’observation qui est dirigée vers les créations de notre propre esprit – en prenant le mot “observation” dans son sens plein, qui implique un certain degré de fixité et de quasi-réalité dans l’objet auquel l’imagination essaie de se conformer. »

— Charles Sanders Peirce, CP : 2.305

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ou plusieurs pièces en cours ou encore interroger sa démarche de manière plus globale. L’ambivalence entre distance (physique) et proximité (temporelle) donne à ces entretiens leur caractère spécifique, complémentaire du travail en atelier. L’absence de vis-à-vis accroît l’exigence d’une description claire du travail, d’une formulation précise, fouillée des intentions, et favorise un moment de grande concentra-tion. Ces entretiens s’accompagnent d’échange de fichiers. L’étudiant prépare des visuels de ses travaux en cours. De mon côté, je récolte dans mes visites de galeries et musées une banque d’images qui viennent alimenter nos échanges. Les conversations et les visuels qui les accompagnent sont mis en ligne dans la rubrique télé-ensei-gnement du site de l’école, afin d’être accessibles à l’équipe pédagogique et aux autres étudiants.

Participation obligatoire semestres 9 & 10, au moins une fois par étudiantÉvaluation : sur participationValidation : 1 crédit / semestre, semestres 9 & 10Tarbes

philosophie des arts et des civilisations corinne melin Semestres 7 & 8 et 9 & 10 DGM Objectif Le cours de philosophie des arts et des civilisations approfondit les connaissances initiales des étudiants et tend à souligner l’expressivité propre à une méthode d’analyse personnelle. Contenu Partons du design responsable, du design qui considère l’être humain et tente de comprendre ses besoins économiques, psychologiques, spirituels, sociaux, technologiques et intellectuels. Partons d’un design plus qualitatif que quantitatif, d’un design qui prend en compte dans la création de son objet, des croyances, des représenta-tions, des habitudes que l’homme véhicule par et dans la pratique. Le designer, dans ce cadre, n’a-t-il pas à se demander pour qui il fait du design ? Et de quelles valeurs le design qu’il fait est imprégné ? À l’appui d’auteurs issus de l’anthro-pologie, de la sociologie et de la philosophie, nous question-nerons les divers usages des « objets du design » au sein du quotidien. Nous montrerons dans un premier temps ce que ces usages peuvent avoir d’inventif et / ou de créatif (De Certeau), des liens affectifs et symboliques qu’ils établissent avec notre entourage (cf. Pierre Sansot et la sociologie du sensible), ce que l’observation des micros faits peut dire de nos pratiques (Bruce Bégout, la phénoménologie du monde quotidien). Ce cours a pour intention de mener les étudiants à saisir la nature sociale et humaine du processus du

discussion avec les étudiants, plutôt que sur une déclinaison chronologique des groupes, mouvements, tendances (consti-tutive d’une certaine écriture de l’histoire de l’art). L’analyse et l’échange seront systématiquement nourris de textes et références bibliographiques « décryptés » avec les étudiants (écrits d’artistes, théoriciens et philosophes de l’art, critiques d’art, sémioticiens, psychanalystes, écri-vains…). Les cours ont ainsi pour objectif de permettre aux étudiants de comprendre les mécanismes individuels de création, tout en acquérant une solide culture visuelle. Des liens devront être établis par chaque étudiant avec son projet personnel, et les cours d’histoire de l’art (conçue ici comme une discipline dynamique) seront en relation constante avec la vie de l’école (workshops, conférences, séminaires…).

Cours obligatoire semestres 7 & 8 et 9 & 10 Évaluation : présence aux cours et remise des travaux exigées3 h / quinzaine pour les années 4 & 5Validation : 2 crédits / semestre, semestres 7 & 8 et 9.Tarbes

communication danièle hiemenz Développer la curiosité et le sens critique dans le sens d’une culture géné-rale ouverte sur les réalités psychologiques, morales, sociales et économiques de la société actuelle, intégrer la réflexion dans une dimension européenne et internationale définissent le cadre des rencontres avec les 4e et 5e années DNAP / DGM.Communication et transmission. Communication intercultu-relle. Cultures esthétique et contemporaine constituent le cadre générique de ces séminaires dont les thématiques pour la 4e année abordent les questions :— Ecranosphère : profusion et immédiateté— luxe, kitsch et contrefaçon— de l’épistomologie au sujet ,du sujet à la problématique.Suivi individuel des étudiants dans leur (leurs) recherche(s)

Cours obligatoire semestres 7 & 8 et 9Évaluation : présence aux cours et remise des travaux exigéesValidation : 2 crédits / semestre, semestres 7 & 8 — 1 crédit, semestre 9Pau

télé-enseignement Elsa mazeau (semestre 9), philippe fangeaux (semestre 10) Il s’agit de rendez-vous de travail par Internet, via un logiciel de chat, entre un étudiant qui se trouve à Tarbes (ou ailleurs) et l’enseignant qui se trouve à Paris, Marseille (ou ailleurs). Cette séance de travail prend la forme d’une conversation écrite qui, ayant pour centre le projet de l’étudiant, peut se rapporter à une

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données pour interagir avec elles et pour les transformer (communication, information, orientation, etc.).

graphic design in / from / to contexts Le but de ce séminaire est d’actualiser les enjeux du design graphique en questionnant ses rapports à l’espace, c’est-à-dire en l’analy-sant sous l’angle des relations que nous créons avec les réalités diverses (humaines et non humaines : objets, matières, idées, etc.) que nous croisons et utilisons. Nous aborde-rons donc des objets graphiques dans leurs contextes de publication, mais nous tenterons également d’analyser comment et en quoi ils puisent leur énergie, leur mouvement, des lieux-même d’inscription de la commande, et enfin comment et dans quelle mesure ils sont pensés (projetés) par leurs auteurs pour des situations précises. Nous réfléchi-rons ensemble à une (re)définition du design graphique comme discipline – «design parmi les designs » (Annick Lantenois, Le vertige du Funambule, le design graphique entre économie et morale, éd. B 42, 2010) – concourant à une inscription de récits dans l’espace. Nos questions— En quoi le design graphique participe-t-il, aujourd’hui, de la construction de l’espace et donc de la fabrication de la ville contemporaine ?— En quoi ses réponses sont-elles spécifiques, différentes et / ou complémentaires de celles de l’architecte, du designer ou de l’écrivain ?— Comment interroge-t-il les « nouveaux médias » (écrans et dispositifs interactifs) dont l’usage se généralise dans l’espace civique ?— Quelles perspectives une approche spatiale du design graphique ouvre-t-elle quant aux contours d’une discipline toujours en recherche de définition ?— En quoi les références à l’anthropologue (dans l’approche des situations), à l’architecte (dans le rapport à l’espace et au projet), et à l’écrivain (dans la capacité à construire un récit) permettent-elles d’interroger les théories et les pratiques d’une discipline par-delà la seule référence à l’art ?Nous souhaiterions, le temps d’une demi-journée, partager ces questions avec différentes personnalités en leur deman-dant d’exposer une recherche, débattre d’un sujet, ou présenter un projet aux étudiants des années 4 et 5 de l’option design graphique… À l’issue de ce séminaire, les différentes interventions seront publiées dans le numéro 2 de la revue de recherche de l’ÉSA Pyrénées, éventuellement complétées par d’autres contributions ou entretiens conduits sur le sujet, travaux d’étudiants, etc.

design et de penser à l’analogie entre la création du design et l’observation du présent, du quotidien et des formes esthé-tiques de la vie sociale.

La participation au cours est obligatoireCours obligatoires semestres 7 & 8 et 9Évaluation : Les étudiants seront évalués en fonction de leur implication orale (questionnements, analyses d’écrits) ainsi que par la rédaction d’un texte critique et analytique sur un sujet donné par l’enseignant.Validation : 2 crédits / semestre, semestres 7 & 8 — 1 crédit, semestre 9Pau

séminaires de recherche —

années 4 et 5

séminaire de recherche coordination du séminaire : stefania caliandro « L’observatoire des regards » présente un séminaire de recherche conçu comme lieu de rencontre et d’échanges entre les différents axes et projets du site de Tarbes. Transversal et ouvert, il répond aux spécificités de l’école supérieure d’art des Pyrénées — Pau Tarbes dans son option art et art-céramique. Des intervenants externes (chercheurs, artistes, commissaires d’exposition, responsables institutionnels, etc.) y présentent leurs travaux et entrent ainsi en dialogue avec les questions posées dans l’un ou l’autre des projets en cours. Le séminaire a fait le choix de ne pas afficher une thématique afin de permettre à toutes les équipes de recherche d’y développer leurs propres centres d’intérêt. Il se déroule une ou deux fois par mois en fonction de la disponibilité des participants. Certaines conférences seront diffusées dans les publications afférant aux différents projets de l’école, d’autres regroupées en thématiques dans la revue Échappées ou, encore, publiées sur le site de l’école.

graphic design [in / from / to] contexts marie bruneau & bertrand genier Destiné aux étudiants en design graphique des années 4 et 5, ce séminaire se déroulera à compter du mois de janvier 2013. Suivons Michel

Lussault dans son raisonnement, et formons l’hypothèse qu’à la manière dont le designer industriel donne forme aux objets de notre vie quotidienne. Le designer graphique ne crée pas « des images » mais il conçoit plutôt « des objets graphiques » destinés à être rendus publics dans des situations spatiales

« Notre existence, à chaque instant et de bout en bout, est entièrement spatiale. »

— Michel Lussault, L’homme spatial, la construction sociale de l’espace humain, éd. du Seuil, 2007

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language as an integral part, not only of their studies, but of their lives. English has become a subject which must be dealt with… if only in the field of study-related research, since it is now an essential element in obtaining a degree in Fine Arts. English studies at ÉSA are organised on the basis of small study groups or individual meetings with the language teacher. Students specify their language wishes or require-ments (work-related or general, translation of documents, grammar, writing, etc. The list is endless !). Work is therefore essentially structured around individual requirements, personal motivation and the students’ decision to take responsibility for, and actively participate in learning the language. A variety of documents is at the disposal of students at any time in the Language Area overlooking the ceramics work shop… where conviviality intermingles with hard work motivated effort and animated discussion !English is organised on the basis of tutorials with the teacher and a programme of personal work according to a strict pre-determined schedule. Study progression is checked during tutorials. Obtaining credits depends on the quality and regularity of the work carried out.

Cours obligatoire en semestre 8 — optionnel en semestres 9 & 10 pour un rattrapage éventuelÉvaluation : présence aux cours et remise des travaux exigées3 h / quinzaine pour l’année 1 — 3 h / semaine pour les années 2 & 3 — 3 h / quinzaine pour les années 4 & 5Tarbes

Langues étrangères maïté pradel (ou l’Institut de langue française pour les étudiants étrangers) Être « interlocuteur valable », savoir présenter son travail, argumen-ter, défendre des idées ou projets artistiques dans un contexte multiculturel. Élargir les champs d’action et de communication et favoriser l’échange avec des interlocuteurs internationaux. Écrit et oral. Accompagnement et suivi individuel, soutenu par des séances de groupe qui sont des espaces d’échange et de confrontation. Réflexion sur l’aspect graphique du texte et de sa traduction, l’utilisation du bilinguisme dans les éditions (revues, magazines, mémoires, présentation des œuvres…) typographie, mise en page… papier ou numérique…

Cours obligatoire en semestres semestre 8 — optionnel en semestres 9Évaluation : présence aux cours et remise des travaux exigées

Séminaire obligatoire semestres 7 & 8 et 9Évaluation : présence aux cours et remise des travaux exigés.Validation : 2 crédits / semestre, semestres 7 & 8 et 9Pau

hors champ david coste, image / imatge, vincent meyer, perrine saint martin Semestre 7 & 8 et 9 & 10 «Hors champ» est un séminaire sous la forme de rencontres entre les étudiants et des professionnels du monde de l’image et de l’édition. Au rythme de 4 à 5 séances annuelles, cet espace de recherche monté en partenariat avec le centre d’art image/imatge, propose d’étudier les relations qu’entretiennent les images contemporaines avec les formes éditées papier / écran telles que le livre, la tablette numérique, le multiple et toute autre forme émergente. Ce labora-toire, véritable lieu de recherche et de création pour les étudiants de second cycle, envisage toutes les facettes de l’objet édité par le biais de différents intervenants dans la chaine de l’édition : artiste, designer, éditeur, photographe. En 2011 / 2012 «Hors champ» a accueilli l’artiste berlinois Joachim Schmid et le designer graphique Grégoire Romanet. Cette année seront invités l’artiste documentation Céline Duval, Olivier Huz designer graphique co-fondateur du studio Huz & Bosshard, Patrick Le Bescont fondateur de la maison d’édition Filigranes, Geraldine Lay artiste et responsable de fabrication Beaux livres aux éditions Actes sud. Définissant la pratique expérimentale liée à une connaissance historique du médium comme une recherche à part entière, nous prolongerons la réflexion engagée au cours de ce séminaire avec un objet édité, composé notamment d’interviews des intervenants et d’expérimenta-tions d’étudiants. Cette création éditoriale sera à la fois une trace et un outil de réflexion sur la place de l’édition aujourd’hui et ses extensions actuelles.

Séminaire semestres 7/8 & 9/10Évaluation : contrôle continu et présentation du travail en fin de semestreAtelier : rendez vous en groupe Validation : les crédits sont attribués collectivement à l’issu des bilans Pau

cg anglais yves pol hémenin The pedagogical policy followed at ÉSA Pyrénées makes it possible for the Language teacher to offer students a rare and valuable opportunity to branch out from traditional methods of language learning and continue to progress at their own speed and according to their own requirements with regard to the use of English… They are encouraged to accept and use the

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associatif a pour but de concrétiser les enjeux d’une exposi-tion et d’amener l’étudiant à opérer des choix liés notamment à l’indépendance, la maîtrise, l’ambition ou l’économie qu’il souhaite pour son travail. L’apprentissage de la constitu-tion de dossier, de la quête d’un projet d’exposition, de sa mise en place de façon solitaire ou collective et de sa réalisa-tion, permettent à l’étudiant exposant, d’acquérir une autonomie d’organisation, de gestion et de réalisation.

L’accompagnement pédagogique est au sein de l’école, encadré par 2 enseignants.Validation : 2 crédits, semestres 7 et 8Tarbes

WorKshops, tabLes rondes, conférences

& voyages

En complément des cours réguliers, l’école organise des cycles de conférences et des sessions de workshops menés le plus souvent par des intervenants extérieurs. Ils sont l’occa-sion de rencontres avec des professionnels et des artistes, autres que ceux qui font partie de l’équipe pédagogique. Durant ces temps de travail, resserrés sur une semaine, les étudiants testent un autre rythme de travail et d’autres approches méthodologiques. La participation à ces sessions d’enseignements ainsi qu’aux cycles de conférences obligatoires est sanctionnée par l’attribution de crédits.

Évaluation : la présence aux conférences et aux tables rondes, la participation aux séminaires et aux workshops est prise en compte pour l’attribution des crédits au sein des unités d’enseignement.Validation Pau : 3 crédits, semestre 7 arrivants / 17 crédits, semestre 7 pour étudiants en mobilitValidation Tarbes : 2 crédits semestres 7, 8 et 9Lieux : Pau et Tarbes

Les ateLiers de recherche & de création

IIs sont transversaux et s’adressent plutôt aux étudiants de second cycle, mais sont également ouverts à d’autres en fonction de leur projets. Ils privilégient la recherche, l’expéri-mentation et la mobilité. Ils se déroulent selon des temporali-tés différentes, selon les opportunités offertes aux ensei-gnants qui les organisent et qui choisissent d’y inviter des intervenants extérieurs. Les différentes propositions concernent des périodes variables et supposent de se

Les stages—

La mobiLité

Les stages ou séjours à l’étranger Semestre 7 à Pau — Semestres 7, 8 ou 9 à Tarbes À Pau, au cours du semestre 7, l’étudiant doit effectuer un séjour dans un établissement d’enseignement à l’étranger ou un stage dans une entreprise durant une période qui va de deux à quatre mois. Ces différents déplacements et séjours font l’objet de conventions de stage avec les structures d’accueil mais également d’un contrat de stage écrit, négocié entre étudiant, coordinateurs et responsable de la mobilité qui fixe les normes selon lesquelles le stage ou le séjour sera évalué. Le contact est maintenu entre l’école et l’étudiant par l’alimentation régulière d’un blog. Au cours de cette période, il devra poursuivre la mise en œuvre de son projet, enrichi par des recherches documentaires et des expérimentations en nombre. À Tarbes, les stages sont obligatoires pour les étudiants du DNSEP en années 4 et 5. Dans le cursus DNSEP, une période d’un mois est réservée obligatoirement durant les semestres 7, 8 ou 9, pour au moins un stage. Ils peuvent être complétés par des voyages à l’étranger. Ces périodes permettent à l’étudiant de découvrir, puis d’approfondir la connaissance des milieux de création et de production (entreprises, milieux culturels et institutionnels…). C’est aussi, pour lui l’occasion de faire des rencontres, de nouer des relations qui lui seront utiles à sa sortie de l’école. Ce temps pédagogique donne lieu à la rédaction de rapports de stage mettant en évidence l’ap-proche des structures d’accueil en relation avec l’enseigne-ment proprement dit. Pour être validé et évalué comme un temps pédagogique, tout stage ou voyage doit faire l’objet d’un accord préalable de l’équipe enseignante des APP et d’une convention signée conjointement par la directrice de l’école et la structure accueillante ; la remise d’un rapport de stage est obligatoire. La durée de chaque stage et la qualité du rapport de stage sont pris en compte pour l’attribution des crédits au sein des unités d’enseignement.

Validation à Pau : en fonction du contrat de stage en accord avec le coordinateurValidation à Tarbes : 1 crédit, semestres 7 ou 8, cursus DNSEP

exposons ! delphine gigoux-martin & guillaume poulain Dans le cadre du cursus de 4e année, une expérience d’ouverture, d’échanges et de dialogues est proposée aux étudiants, qui devront exposer leurs travaux en dehors de l’école. Cette rencontre avec le monde professionnel et

Années 4 & 5


169

2 0 1 2 — 2 013

déplacer sur d’autres lieux de travail que l’école, voire des pays voisins. La participation à ces cessions d’enseignements est sanctionnée par l’attribution de crédits spécifiques à Pau et est évaluée au sein de l’APP à Tarbes.

Participation obligatoire en semestres 7 & 8 et 9 à PauÉvaluation : participation et productionValidation Pau : 2 crédits, semestre 8 — 2 crédits, semestre 9

Années 4 & 5

7a —

étu

dia

nt

qu

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4e

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ÉSA

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bili

té.

créditsdnsep option art

mention design graphique muLtimédia — pau

Sem.7a

Sem.7b

Sem.8

Sem.9

Sem.10


Méthodologie et mise en oeuvre du projet 5 7 6

Mise en forme du projet 4 5 5

ARC 2 2

Workshop 2 1

Mobilité : stages, échanges, voyages 17

Expérimentations et publications (papier, numérique…) 10 5 2

Présentation formelle du bilan 1 1 1 1

Total 22 23 17 15


Philosophie des arts et des techniques 2 2 2

Séminaire «Graphic design [in / from / to] contexts» 2 2 2

Séminaire «Hors champ» 1 1 1

Histoire du design graphique 1 1 1

Théorie du design graphique 1 1 1

Atelier «Histoire(s) des médias» 1

Langues étrangères 1 1

Recherches, élaboration du mémoire 3 6

Rapport de mobilité (stages, échanges, voyages) 6

Présentation critique du bilan 1 1 1 1

Total 8 7 13 15

Épreuve plastique du diplôme 25

Soutenance du mémoire 5

TOTAL

30 30 30 30 30


171

2 0 1 2 — 2 013

CONFÉRENCE, WORKSHOPS, ARC,

ETC.

crédits dnsep option art

mention art céramique— tarbes

Sem. 7

Sem. 8

Sem. 9

Sem. 10


APP 4/5 art et média 12 12

[Atelier transversal (optionnel)] [+ 2 à 3]

Mise en forme du projet personnel 6 6 10

Stages, échanges, voyages 1 1

Exposons ! 1 1

Total 20 20 10

CULTURE GÉNÉRALE

Langages de l’art 2 2 2

Le potentiel imageant de l’art 2 2 2

Télé-enseignement 1

Anglais 1 1

Mémoire 5 5 15

Total

10 10 20

Epreuve plastique du diplôme 25

Soutenance du mémoire 5

TOTAL

30 30 30 30

Total 60 60


173

2 0 1 2 — 2 013

Workshopmartial geoffre-rouland — 2e année Dgm• Dispositifs interactifs

— Du 17 au 21.12.2012

Workshoproland stieger — 3e année Dgm • Dessin de caractères

— Du 17 au 21.12.2012Pau

Workshopphilippe de jonckheere — 3e année Dgm• Écriture numérique

— Du 17 au 21.12.2012 Pau

Workshopmarc couturier • Céramique et transferts d’images

— Février 2013 Tarbes

CONFÉRENCE / RENCONTRE

studio sa*m*ael, samuel bonnet & maël fournier comte

— 1.10.2012 Pau

Karine gadré« Au bord du paysage »

— 02.10.2012Tarbes

andrey smirnov & derek holzer Conférence-performance-projection,« L’archive comme nouvelle temporalité »Histoire russe de la Musique bruitiste et du son graphique [en anglais]

— 12.10.2012 à 20hPau

federico nicolao« À la recherche des lucioles »

— Du 08 au 11.10.2012Couvent de la TouretteTarbes

dominique jarassé« À la recherche des lucioles »

— Du 08 au 11.10.2012Couvent de la TouretteTarbes

élodie royer & yohann gourmel« Territoires, Mutations & Archives »

— 6 & 7.11. 2012Tarbes

colloque mourenx« Territoires, Mutations & Archives »

— Les 14 & 15.11.2012Pau

Kapwani Kiwanga« Territoires, Mutations & Archives »

— 03.12.2012Tarbes

philippe de jonckheere « En cours »

— 17.12.2012 (date à confirmer)Pau

cécile noguès« Territoires, Mutations & Archives »

— 20.12.2012

marie bruneau, bertrand genierSéminaire « (in from to) context »

— 10.01.2013Pau

bertrand parinet« Territoires, Mutations & Archives »

— 16.01.2012

annick LantenoisSéminaire « (in from to) context »

— 24.01.2013Pau

francis edeline« Images de l’imaginaire »

— 20.02.2013Tarbes

marie bruneau, bertrand genierSéminaire « (in from to) context »

— 07.02.2013Pau

pierre di sciulloSéminaire « (in from to) context »

— 21.02.2013Pau

patrick bouchainSéminaire « (in from to) context »

— 21.03.2013Pau

béatrice fraenkelSéminaire « (in from to) context »

— 04.04.2013Pau

jean-françois dumont (galeriste)« Se lancer »

— 15 et 16.04.2013Tarbes

pierre bergounioux (sous réserve)Séminaire « (in from to) context »

— 18.04.2013Pau

julie morel« Territoires, Mutations & Archives »

— 25.04.2012 (date à confirmer)Tarbes

marc alléaumeSéminaire « (in from to) context »

— 16.05.2013Pau

VOYAGE, VISITE, DÉPLACEMENT

Visite du « Printemps de Septembre » à Toulouse

— 03.10.2012Tarbes & Pau

Restitution recherche « À la recherche des lucioles » au Couvent de la Tourette

— Du 8 au 11.10.2012Tarbes

Voyage d’étude à Paris / FIAC — Du 18 au 21.10.2012Pau

Voyage d’étude à Madrid — 2e et 3e années— Du 13 au 16.11.2012 Tarbes

Voyage d’étude à Munich autour de l’exposition sur le Land Art à la Haus der Kunst de Munich, dans le cadre du projet de recherche « Territoires, Mutations & Archives »

— Du 20 au 23.11.2012Pau (3e année) Tarbes (4e et 5e années)

Voyage d’étude à Rennes autour des Archives de la Critique d’Art, dans le cadre du projet de recherche « Territoires, Mutations & Archives »

— Du 12 au 14.02.2013Pau (3e année) Tarbes (4e et 5e années et étudiants de l’atelier L.I.É)

EXPOSITION

Vernissage exposition « CENAC » — 7.10.2012Tarbes

Vernissage de l’exposition « Accès(s) »— 13.10.2012Pau

Exposition des diplômés 2011 / 2012— Vernissage le 17.10.2012— Du 18 au 26.10.2012Tarbes

Image / Imagte — 28.10.2012 Tarbes & Pau

Vernissage de « Ouvrez l’oeil »— 16.05.2013Pau

WORKSHOPS ARTISTES INVITÉS

Workshopraphael urwiller — 2e année Dgm• Illustration

— Du 1 au 5.10.2012Pau

Workshopdiego movilla — 2e année Dgm• Fabrication numérique « Accès(s) »

— Du 1er au 5.10.2012Pau

Workshopvictoria Klotz — 2e et 3e années Art

— Du 1er au 5.10.2012Pau

Workshopsa*m*ael — 4e et 5e années Dgm• Signalétique « Accès(s) »

— Du 1er au 5.10.2012Pau

Temps fort / Worshopmarie bruneau, bertrand genier — 3 Dgm • « Ecrire la ville »

— Du 1er au 5.10.2012 Pau

WorkshopLaurent perbos — 1re année

— Du 12 au 16.11.2012Tarbes

Workshopbertrand segonzac • Céramique

— Décembre 2012Tarbes

Workshop des studios• Peinture et Vidéo

— Du 10 au 14.12.2012 et du 18 au 22.02.2013Tarbes

Temps fort vidéo / Workshop« Images du corps chorégraphié », Lyn nékorimate

— Du 17.12 au 21.12.2012Pau

Workshopvalérie ruiz — 2e et 3e années Art • Installation performance

— Du 17 au 21.12.2012Pau

Workshopguillaume constentin — 2e et 3e années Art

— Du 17 au 21.12.2012

Workshopemmanuelle castelan — 2e et 3e années Art

— Du 17 au 21.12.2012


175

2 0 1 2 — 2 013

vie étudiante

ricardo basbaum« Cultures et nature : un échange international »

Tarbes

maria berbara« Cultures et nature : un échange international »

Tarbes

clélia nau« Images de l’imaginaire »

Tarbes

céline duvalolivier huz (studio Huz & Bosshard)patrick Le bescont (éditions Filigranes)geraldine Lay (Actes sud)Séminaire « Hors champ »

— pour les dates se référer au site esapyrenees.frPau

anne-james chaton performancealexandre tilski graphisme et génériquesnicolas moulin collectionsclemens von Wedemeyer « foond footage » [en anglais]Cycle de conférences « L’archive comme nouvelle temporalité »

— (dates à confirmer)Pau

Un cycle de conférences sur l’histoire du design graphique est en cours de programmation (Charles Gauthier)

ARC

« Nouvelles temporalités »Partenariat avec le Bel Ordinaire, espace d’art contemporain de la Communauté d’agglomération Pau-Pyrénées

— Temps fort semaine du 25 février au 1er mars et restitution en mai 2013.

« Écrire la ville »marie bruneau, bertrand genierPartenariat avec « Pau, ville d’art et histoire » et le Laboratoire d’anthropologie de l’écriture de l’EHESS

— Temps fort semaine du 1er au 5 octobre 2012Pau

JOURNÉE D’ÉTUDE

« Allan Kaprow »Partenariat avec l’Université de Pau et des Pays de l’Adour, La Centrifugeuse

— 28.03.2013Pau

« Ouvrez l’œil »Partenariat avec Le Bel Ordinaire, espace d’art contemporain de la Communauté d’agglomération Pau-Pyrénées avec jean-marie bourgogne, yves rinato, francesca cozzolino — nicolas thély, stéphane dégoutin, Lust studio

— 14.11.2012Pau

« Fablab »Partenariat avec le festival accès(s)Salle Chadefau, IRSAM, Université de Pau et des Pays de l’Adour

— 18.10.2012

SPECTACLES

Danse / théâtre « Qu’avez-vous vu ? » de Thierry Escarmant

— 08.11.2012Espaces PlurielsPau

Spectacle / conférence• 18 h 30 « À la gauche de l’espace »• 19 h Conférence de Daniel Dobbels• 20 h 30 spectacle de danse « Si(x) danseurs en quête d’auteur » de Daniel Robbels

— 4.12.2012Espaces PlurielsPau

Danse « L’étranger au paradis » de David Rolland

— 4.4.2013Zénith de Pau


177

2 0 1 2 — 2 013

bourses & aLLocations

Les bourses nationales d’étude sont attribuées par le CROUS aux étudiants sous réserve de remplir les conditions relatives aux ressources financières familiales. Pour une première demande, il faut être âgé de moins de 26 ans. Les étudiants ont du 15 janvier au 30 avril 2011 pour aller sur le site du CROUS et remplir une demande avec leur code INE ou BEA. Ils recevront ensuite un dossier papier à compléter et à renvoyer dans les huit jours. Une demande d’aide d’urgence annuelle peut également être demandée dans le cadre d’une rupture familiale, indépendance ou reprise d’études.

CROUS Bordeaux18 rue du Hamel 33033 Bordeaux cedex 05 56 33 92 17www.crous-bordeaux.fr

CROUS Tarbes 39 rue Vincent Scotto 65000 Tarbes 05 62 44 65 65

CROUS Toulouse58 rue du Taur 31070 Toulouse Cedexwww.crous-toulouse.fr

Logement

La demande de logement se fait en même temps que la demande de bourse sur le site du CROUS (chambre en cité universitaire ou appartements en résidence universitaire). Les étudiants boursiers à Pau peuvent aussi s’adresser au CLOUS (Centre Local des Œuvres Universitaires et Sociales) de Pau et des Pays de l’Adour afin de faire une demande de logement. Il propose également des offres de logement en ville auprès des particuliers, consultables sur le site du CLOUS.

restauration

Les étudiants de l’ÉSA Pyrénées ont accès aux restaurants universitaires qui proposent un repas complet et équilibré au prix de 3,10 €. Les repas sont payables au moyen de la carte étudiante Aquipass, par carte bleue ou espèces. À Pau, la carte Aquipass est délivrée au guichet du CLOUS, sur le domaine universitaire.

Les étudiants de l’école supérieure d’art des Pyrénées — Pau Tarbes bénéficient de tout ce qui est lié au statut d’étudiant : régime de sécurité sociale, services médicaux et sociaux, réductions. Une convention signée avec l’Université de Pau et des Pays de l’Adour lui garantit l’accès aux œuvres universitaires.

www.univ-pau.fr/live/vie-etudiante


179

2 0 1 2 — 2 013

vie artistique

& cuLtureLLe

couverture sociaLe

L’inscription donne droit au régime étudiant de la sécurité sociale. Deux mutuelles proposent l’affiliation au régime obligatoire et payant, gratuit pour les moins de 20 ans, les boursiers et certains cas particuliers.

Contact : secrétariat de l’ÉSA Pyrénées à Pau ou à Tarbes.

Mutuelles :— LMDE : www.lmde.fr — VITTAVI : www.vittavi.fr

SUMPPS : service universitaire de médecine préventive et de promotion de la santé, 2 rue Audrey Benghozi 64000 Pau 05 59 92 32 30

Centre d’examens de santé : 26 bis, avenue des Lilas 64000 Pau (bilan de santé gratuit)

Guide santé CUTP (centre universitaire Tarbes Pyrénées) :Disponible au CUTP et au secrétariat de l’école57, avenue d’Azereix 65000 Tarbeswww.cutp.net

égaLement

Le guide étudiant de la Ville de Tarbes : toutes adresses, n° de tél, sites Internet concernant la vie étudiante Tarbaise.

Disponible au BIJ et au secrétariat de l’école.3, rue Colomès de Juillan 65000 Tarbeswww.bijtarbes.fr.st

pour de nombreuses informations

— Le CIO de Tarbes : 05 62 34 55 00— le CIO de Pau : 05 59 80 82 90www.cio-pau.org— Les CRIJ (centres régionaux d’informations jeunesse)www.crij.org


181

2 0 1 2 — 2 013

Les abattoirsÉquipement culturel accueillant :Le bel ordinaire Espace d’art contemporain,La route du son Centre de musiques actuelles.festival accès(s)

Les AbattoirsAllée Montesquieu 64140 Billèreabattoirs.agglo-pau.fr www.acces-s.org

image / imatgeCentre d’Art contemporain dédié à la photographie

15, rue Aristide-Briand F-64300 Orthez05 59 69 41 12www.image-imatge.org

La centrifugeuse — maison de l’étudiantService culturel de la maison de l’étudiant de l’Université de Pau et des Pays de l’Adour : concerts spectacles, expositions, rencontres-débats, projections, places à tarif réduit…

La Centrifugeuse / Maison de l’ÉtudiantService culturel UPPA (Pau)Domaine universitaire BP 576 64012 Pau05 59 40 72 93www.mde-culture.univ-pau.fr/live/la-centrifugeuse-pau

Le parvis scène nationale tarbes – pyrénées

Route de Pau BP20 65420 Iboswww.parvis.net

espace pluriels scène conventionnée danse-théâtre Pau / Béarn

Théâtre et danse contemporains.17 avenue de Saragosse 64000 Pau05 59 84 11 93www.espacespluriels.fr

L’orchestre de pau pays du béarn

Hôtel de Ville Place Royale 64000 Pau05 59 80 21 30

Le mélièscinéma d’art et d’essai

6 rue Bargoin 64000 Pau05 59 27 60 52www.lemelies.net

conservatoire de musique et de danse pau-pyrénées

Rue des Réparatrices 64000 Pau05 59 98 40 40www. agglo-pau.fr

frac aquitaineHangar G2, Bassins à flot n°1, Quai Armand Lalande 33300 Bordeaux05 56 24 71 36www.frac-aquitaine.net

capc musée d’art contemporain de bordeaux

Entrepôt. 7, rue Ferrère 33000 Bordeaux05 56 00 81 50www.capc-bordeaux.fr

centro de arte y naturaleza — fundaciòn beulas

C/ Doctor Artero, s/n 22004 Huesca (SP)00 34 74 239 893www.cdan.es

conservatoire henri duparcConservatoire à Rayonnement Départemental Musique et Danse

25 rue Larrey 65000 Tarbeswww.legrandtarbes.fr/gp/conservatoire-henri-duparc/258/0

Le carmel14 rue Théophile Gautier 65000 Tarbeswww.tarbes.fr

Le pari — fabrique artistique

21 rue Georges Clemenceau 65000 Tarbeswww.lepari-tarbes.fr

centre d’art contemporain — chapelle saint-jacquesCentre d’art contemporain

Av. Maréchal Foch 31800 Saint-Gaudens05 62 00 15 93www.lachapelle-saint-jacques.com

Les abattoirs — musée d’art moderne et contemporain / frac midi-pyrénées

76 allées Charles-de-Fitte 31000 Toulouse05 62 48 58 00www.lesabattoirs.org

Le printemps de septembre à toulouseFestival annuel de création contemporaine

www.printempsdeseptembre.com escola de ceràmica de la bisbal

Centra de la Bisbal à Fonteta,s/n 17 111 Vulpellac Espagnewww.esceramicbisbal.net

terracota museu de terrissa cerámica industrial de la bisbal

Carre Sis d’Octubre, 9917100 La Bisbal d’Emporda Espagnewww.labisbal.cat

tabLe des matières


183

2 0 1 2 — 2 013

Edition & iconographie 114Design graphique & typographie 115Édition & dessin de caractères 116Sculpture 117

ENSEIGNEMENTS THÉORIQUES 118

Théorie de l’art : « les profondeurs de l’image » – philosophie des arts et esthétique 118« Langages de l’art » : histoire et théorie de l’art 120Communication & culture générale 120Suivi du document – mémoire 121Copier, répéter, actualiser : reprises infinies des formes dans l’art. 122Lecture d’image, redaction de documents 122Accompagnement théorique 123Télé-enseignement 123Écriture, poésie et sonorité 124Philosophie des arts et des civilisations 124Histoire de l’art contemporain 125Histoire socio-culturelle du design graphique 126Théorie du design graphique 126Méthodologie de la recherche 127Langues étrangères 128Cg Anglais 129« Le cours des choses » 129Documents-mémoires 130Document écrit 131Ateliers transversaux 132At lectures de textes d’artistes 132At L.I.É (Langage, image, écriture) 132

LES STUDIOS 133

Céramique 133Volume etc., dessein 135Photographie 135Infographie, vidéo, traitement numérique 136Peinture etc., dessin(s) 138Pratiques numériques 138Sérigraphie PAO reprographie et photo 139Sérigraphie 139Image Imprimée 140

LES STAGES 140

WORKSHOPS, TABLES RONDES, CONFÉRENCES ET VOYAGES 141

LES ATELIERS DE RECHERCHE ET DE CRÉATION 141

TABLEAUX 142

semestres 7 & 8, 9 & 10

147

Pau — option art mention design graphique multimédia 149Tarbes — option art – céramique 149

LES ATELIERS PRATIQUES / PROJETS 151

4/5 art & média — années 4 & 5 (DNSEP) 151Design graphique / projet 152Image - Photographie 152Design des nouveaux médias 153Vidéo 154Multimédia 155Design graphique & typographie 156At L.I.É (Langage, image, écriture) 157At lectures de textes d’artistes 157

ENSEIGNEMENTS THÉORIQUES 158

Le potentiel imageant de l’art — philosophie des arts et esthétique 158Mémoire : méthodes et suivi 159« Langages de l’art » : histoire et théorie de l’art 159Communication 160Télé-enseignement — année 5 160Philosophie des arts et des civilisations 161Séminaires de recherche — années 4 et 5 162

SÉMINAIRE DE RECHERCHE 162

Graphic design [in / from / to] contexts 162Hors Champ 154Cg anglais 164Langues étrangères 165

LES STAGES – LA MOBILITÉ 166

Exposons ! 166

WORKSHOPS, TABLES RONDES, CONFÉRENCES ET VOYAGES 167

LES ATELIERS DE RECHERCHE ET DE CRÉATION 167

TABLEAUX 169

conférence, WorKshops, arc, etc.

171

vie étudiante175

vie artistique & cuLtureLLe

179

Avant propos 9

La nouveLLe écoLe supérieure

d’art des pyrénées— pau tarbes

11

organisation du cursus

17

La mention art – céramique 19La mention design graphique multimédia 20

conditions d’admission

27

mise en œuvre pédagogique

31

L’écoLe supérieure


& La recherche

37

La revue de recherche & pégagogie Échappées 39Recherche — mention design graphique multimédia 41Recherche — mention art – céramique 49

La dimension internationaLe

59

L’équipe de L’écoLe supérieure


63

Organigramme 64Les enseignants 65Les assistants d’enseignement 71Les documentalistes 71

semestres 1 & 2

73

COURS ET ATELIERS 75

Peinture couleur 75Volumes dans l’espace 75

Photographie et image numérique 76Image 76« Visée palomar : les yeux bien ouverts » 77Vidéo – Temps fort 77Multimédia : « l’abordage » 78Dessin 79« Faire pour penser pour faire » 79Pratique graphique & plastique 79Sculpture installation 80Théorie de l’art : « les profondeurs de l’image » 81« Langages de l’art » : histoire et théorie de l’art 82Communication et culture générale 83Histoire des arts de l’antiquité au XIXe siècle 83Lecture d’image, rédaction de documents 84Histoire des arts et esthétique 85Histoire de l’art contemporain 85Anglais 86Langues étrangères 87« Le cours des choses » 87

LES STUDIOS 88

Estampe 88Pratiques numériques 89Céramique 89Volume etc., dessein 91Photographie 91Infographie, vidéo, traitement numérique 92Peinture etc., dessin(s) 94Studio photo : prise de vue et traitement de l’image photographique 94Sérigraphie PAO reprographie et photo 95Sérigraphie 95Studio Image Imprimée 96

WORKSHOPS ET TEMPS FORTS 96

CONFÉRENCES, TABLES RONDES ET VOYAGES 97

Documents - mémoires 97

TABLEAUX 99

semestres 3 & 4, 5 & 6

101

LES ATELIERS PRATIQUES / PROJETS 105

APP 2/3 art & média, recherche en céramique 105Peinture 107Design graphique : « contextes et identités » 107Édition volume 108Vidéo image en mouvement 108Photographie — Image Numérique 110Design des nouveaux media 111Multimédia 112Dessin 114

Table des matières

184

2 0 1 2 — 2 013

Pau

Villa Formose74 allées de Morlaàs

64000 Pau—

05 59 02 20 06

Tarbes

Jardin MasseyPlace Henri Borde

65000 Tarbes—

05 62 93 10 31

Co

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