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La Matiere et la Vie by Guilleminot, H. Review by: L. Guinet Isis, Vol. 3, No. 2 (Autumn, 1920), pp. 296-297 Published by: The University of Chicago Press on behalf of The History of Science Society Stable URL: http://www.jstor.org/stable/224026 . Accessed: 09/05/2014 16:20 Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at . http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp . JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range of content in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new forms of scholarship. For more information about JSTOR, please contact [email protected]. . The University of Chicago Press and The History of Science Society are collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access to Isis. http://www.jstor.org This content downloaded from 62.122.79.23 on Fri, 9 May 2014 16:20:44 PM All use subject to JSTOR Terms and Conditions

La Matiere et la Vieby Guilleminot, H

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La Matiere et la Vie by Guilleminot, H.Review by: L. GuinetIsis, Vol. 3, No. 2 (Autumn, 1920), pp. 296-297Published by: The University of Chicago Press on behalf of The History of Science SocietyStable URL: http://www.jstor.org/stable/224026 .

Accessed: 09/05/2014 16:20

Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at .http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp

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concentrations et des dissolutions d'un systeme en equilibre. )) - ( La crise sexuelle est done une crise de dissociation moleculaire. )) On voit quelles sont les directives qui animent B., et qui doivent, selon lui, guider les experimentateurs dans le domaine de la biologie generale. Elles n'ont jamais ete, dans le chapitre de l'heredite tout au moins, affirmees avec une telle foi. L. GUINET.

Guilleminot, H. - La Matiere et la Vie. (Bibl. de Philos. Scientif.), 318 p., 185X117; Paris, FLAMMARION, 1919. [5.75 Fr.1

Tres noble essai de vulgarisation d'une hypothese interessante, mais

qui n'est qu'une hypothese, a laquelle 1'auteur donne le nom de loi d'option vitale, deja proposee par hli dans Les Nouveaux horizons de la science, et qui serait capable de faire tomber le voile qui recouvre le

probleme de la finalite supreme, et (( d'apporter a l'homme des ensei-

gnements qui l'eclairent sur l'utilite de son labeur et sur la grandeur du but poursuivi )).

Apres avoir etudie la loi de conservation de l'energie et celle de la degradation de l'energie, et constate que le principe de CARNOT qui regit la matiere inerte, est incapable de rendre compte des progres de la matiere vivante, M. GUILLEMINOT propose une loi propre aux etres vivants, particuliere a l'irritabilite de la matiere, la loi d'option vitale, dont (( la spontaneite des etres animes, l'impulsion instinctive des animaux superieurs, les facteurs de volition de l'homme, y compris le sens moral, )) ne sont qu'une manifestation subjective. - Qu'est cette loi d'option vitale qui, se surajoutant au principe de degradation de l'energie, justifie les progres de la matiere vivante a travers ses formes successives?

L'option vitale est le choix entre toutes les routes offertes par la deuxieme loi de l'energetique a l'evolution des phenomenes de la matiere vivante (le terme evolution s'applique ici simplement 'a l'indi- vidu qui vieillit); elle est le choix entre plusieurs phenomenes possibles, tous degradateurs de l'energie et s'excluant les uns les autres. Entre plusieurs chemins possibles, la nature se comporte comme si elle conservait la memoire des chemins deja suivis; c'est ce choix dirige qui constitue l'option vitale. Or, cette option n'est pas dirigee dans un sens quelconque; la direction est, pour l'auteur, uni- forme au point de pouvoir etre erigee en loi; la loi d'option est la loi suivant laquelle s'accomplissent les phenomenes de la vie chimique ou de la vie de relation, au milieu de l'indifference degradatrice par rapport a d'autres phenomenes egalement possibles.

Cette option, qui est done reductible a une manifestation de l'irrita- bilite, a la repetition du deja fait, est la negation du .principe vital souvent encore admis et dirigeant 1'evolution de la matiere organique.

concentrations et des dissolutions d'un systeme en equilibre. )) - ( La crise sexuelle est done une crise de dissociation moleculaire. )) On voit quelles sont les directives qui animent B., et qui doivent, selon lui, guider les experimentateurs dans le domaine de la biologie generale. Elles n'ont jamais ete, dans le chapitre de l'heredite tout au moins, affirmees avec une telle foi. L. GUINET.

Guilleminot, H. - La Matiere et la Vie. (Bibl. de Philos. Scientif.), 318 p., 185X117; Paris, FLAMMARION, 1919. [5.75 Fr.1

Tres noble essai de vulgarisation d'une hypothese interessante, mais

qui n'est qu'une hypothese, a laquelle 1'auteur donne le nom de loi d'option vitale, deja proposee par hli dans Les Nouveaux horizons de la science, et qui serait capable de faire tomber le voile qui recouvre le

probleme de la finalite supreme, et (( d'apporter a l'homme des ensei-

gnements qui l'eclairent sur l'utilite de son labeur et sur la grandeur du but poursuivi )).

Apres avoir etudie la loi de conservation de l'energie et celle de la degradation de l'energie, et constate que le principe de CARNOT qui regit la matiere inerte, est incapable de rendre compte des progres de la matiere vivante, M. GUILLEMINOT propose une loi propre aux etres vivants, particuliere a l'irritabilite de la matiere, la loi d'option vitale, dont (( la spontaneite des etres animes, l'impulsion instinctive des animaux superieurs, les facteurs de volition de l'homme, y compris le sens moral, )) ne sont qu'une manifestation subjective. - Qu'est cette loi d'option vitale qui, se surajoutant au principe de degradation de l'energie, justifie les progres de la matiere vivante a travers ses formes successives?

L'option vitale est le choix entre toutes les routes offertes par la deuxieme loi de l'energetique a l'evolution des phenomenes de la matiere vivante (le terme evolution s'applique ici simplement 'a l'indi- vidu qui vieillit); elle est le choix entre plusieurs phenomenes possibles, tous degradateurs de l'energie et s'excluant les uns les autres. Entre plusieurs chemins possibles, la nature se comporte comme si elle conservait la memoire des chemins deja suivis; c'est ce choix dirige qui constitue l'option vitale. Or, cette option n'est pas dirigee dans un sens quelconque; la direction est, pour l'auteur, uni- forme au point de pouvoir etre erigee en loi; la loi d'option est la loi suivant laquelle s'accomplissent les phenomenes de la vie chimique ou de la vie de relation, au milieu de l'indifference degradatrice par rapport a d'autres phenomenes egalement possibles.

Cette option, qui est done reductible a une manifestation de l'irrita- bilite, a la repetition du deja fait, est la negation du .principe vital souvent encore admis et dirigeant 1'evolution de la matiere organique.

296 296 isis. iII. 1920 isis. iII. 1920

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DeIs lors, la loi morale n'est plus qu'un aspect suggestif de la loi

d'option, et il est necessaire de faire entrer deliberement 1'etude du sens moral, des directives de la conduite humaine dans le domaine de la Biologie, ce que fait l'auteur qui termine son livre par l'examen de deux problemes de sociologie : celui de la culture du sens moral a l'ecole et celui de la culture des qualites morales dans les foules, par l'orientation des lois economiques et sociales. L. GUINET.

Harvey-Gibson, R. J. - Outlines of the History of Botany, in-8?, x + 274 p. London, BLACK, 1919. [12/6]

Prof. HARVEY-GIBSON has written what is unquestionably the most

satisfactory general history of Botany for students. The story that he has to tell is simply and attractively told with no needless display of erudition and yet bearing full evidence of direct appeal to the sources. He has elected to pass rapidly over the early stages and of the 274 pages only 50 are allotted to the period before LINNAEUS.

There is much to be said for this method. Not only does the later

period seem most likely to appeal to the ordinary student, but also it is that which the professed botanist is himself best qualified to treat, for his training seldom equips him with the special historical methods needed for research in the earlier period. It may moreover be justly claimed that the further we go back in history the more unlike is the

grouping of knowledge, especially of scientific knowledge, to that to which we are accustomed and that therefore the method of writing histories of special sciences, as though they existed from the beginning of time, is based on an initial fallacy. It is an avenue of approach which is doubtless necessary in certain cases, but it is one which is distasteful to the philosophical historian of science who attempts to

represent the history of knowledge in the manner in which it actually grew. From this point of view there is comparatively little history of botany, as such, before the xvIIth century since its course was pre- viously largely merged with medicine. We think therefore that Prof. HARVEY-GIBSON has done well to limit his field of labours and

within that field he has attained a result that appears to us wholly admirable.

We would however make certain reflections on the author's his- torical principles which in no way touch the book as a whole but which make us regret that the first 50 pages of the book have been included in so excellent a study.

Firstly the author fills much of this very limited space in pointing out short-comings in the work of JULIUS VON SACHS. Some years ago the late E. L. GREENE exhausted himself and his readers and turned

DeIs lors, la loi morale n'est plus qu'un aspect suggestif de la loi

d'option, et il est necessaire de faire entrer deliberement 1'etude du sens moral, des directives de la conduite humaine dans le domaine de la Biologie, ce que fait l'auteur qui termine son livre par l'examen de deux problemes de sociologie : celui de la culture du sens moral a l'ecole et celui de la culture des qualites morales dans les foules, par l'orientation des lois economiques et sociales. L. GUINET.

Harvey-Gibson, R. J. - Outlines of the History of Botany, in-8?, x + 274 p. London, BLACK, 1919. [12/6]

Prof. HARVEY-GIBSON has written what is unquestionably the most

satisfactory general history of Botany for students. The story that he has to tell is simply and attractively told with no needless display of erudition and yet bearing full evidence of direct appeal to the sources. He has elected to pass rapidly over the early stages and of the 274 pages only 50 are allotted to the period before LINNAEUS.

There is much to be said for this method. Not only does the later

period seem most likely to appeal to the ordinary student, but also it is that which the professed botanist is himself best qualified to treat, for his training seldom equips him with the special historical methods needed for research in the earlier period. It may moreover be justly claimed that the further we go back in history the more unlike is the

grouping of knowledge, especially of scientific knowledge, to that to which we are accustomed and that therefore the method of writing histories of special sciences, as though they existed from the beginning of time, is based on an initial fallacy. It is an avenue of approach which is doubtless necessary in certain cases, but it is one which is distasteful to the philosophical historian of science who attempts to

represent the history of knowledge in the manner in which it actually grew. From this point of view there is comparatively little history of botany, as such, before the xvIIth century since its course was pre- viously largely merged with medicine. We think therefore that Prof. HARVEY-GIBSON has done well to limit his field of labours and

within that field he has attained a result that appears to us wholly admirable.

We would however make certain reflections on the author's his- torical principles which in no way touch the book as a whole but which make us regret that the first 50 pages of the book have been included in so excellent a study.

Firstly the author fills much of this very limited space in pointing out short-comings in the work of JULIUS VON SACHS. Some years ago the late E. L. GREENE exhausted himself and his readers and turned

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