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AU CœUR DU MOYEN ÂGE De Strasbourg au Rhin supérieur XI  e XII e siècles L’ ALSACE

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au cœur du Moyen ÂgeDe Strasbourg au Rhin supérieur XI e – XII e siècles

L’ aL Sace

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p. 5 avant-propoS

p. 7 IntroductIon

p. 11 cadre poLItIque et reLIgIeux

p. 25 Le prInteMpS de L’aLSace

p. 35 La vILLe de StraSBourg

p. 53 La cathédraLe de StraSBourg

p. 79 LeS égLISeS d’aLSace

p. 128 LeS edIFIceS reLIgIeux de SpIre, LIMBurg et du paLatInat

p. 143 LeS egLISeS de BÂLe, FrIBourg et du payS de Bade

p. 161 artS précIeux, artS du MétaL

p. 177 LeS chÂteaux

p. 212 LeS vILLeS

p. 234 LeS caMpagneS

p. 252 gLoSSaIre p. 253 carte de LocaLISatIon

SoMMaIre

pottecher, Marie, SchWIen, Jean-Jacques, Meyer, Jean-philippe, Freund-LehMann, alexandre (dir.),

L’Alsace du cœur du Moyen Âge, de Strasbourg au Rhin supérieur, XI – XIIe siècles, Lyon, Lieux-dits éditions, 2015.

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4 5avant-propos

durant l’année 2015, la cathédrale de Strasbourg, l’un des monuments les plus célèbres de l’alsace et de tout le rhin supérieur, a particulièrement retenu l’attention à l’occasion du Millénaire de ses fondations. de multiples événements et expositions ont déjà permis de rappeler la place éminente qu’elle occupe dans notre histoire.

toutefois, on ne saisirait pas tout l’intérêt de cet édifice majeur, commencé en 1015 et rénové par la suite, sans prendre en compte les églises, châteaux, villes et villages des xIe et xIIe siècles, ou encore les vestiges archéolo-giques retrouvés dans le sol, autant de témoins de la vitalité et de la prospérité qui caractérisent l’époque romane.

Je suis heureux qu’à l’initiative du Service de l’Inventaire du patrimoine de la région alsace et de l’université de Strasbourg un groupe d’universitaires, de chercheurs et de professionnels du patrimoine – historiens, archéo-logues, géographes et historiens d’art – aussi bien allemands et suisses que français, aient uni leurs efforts pour mettre au point ce bel ouvrage de synthèse.

Je les remercie chaleureusement pour leur participation à cette étude collective. elle associe des disciplines aux approches spécialisées, qui concourent à une meilleure connaissance de ces deux siècles d’histoire médiévale. ce livre et l’exposition qui l’accompagnent contribueront à diffuser, auprès d’un large public, les données sur l’histoire de l’alsace et du rhin supérieur, ainsi que sur leurs trésors architecturaux.

Je voudrais saluer ici la contribution des chercheurs, cartographes et photographes du Service de l’Inventaire du patrimoine. au sein de la région alsace, ils ont recueilli avec compétence et passion une masse considérable d’informations et une copieuse documentation sur l’architecture et la production artistique de la rive gauche du rhin, tant à Strasbourg que dans toute l’alsace. Les minutieux travaux de ce service ont fourni un apport décisif pour la réalisation de ce livre. d’autre part, le partenariat développé pour cette publication avec l’université de Strasbourg s’est avéré remarquablement fructueux.

puisse cet ouvrage constituer une incitation à la mise en valeur d’un patrimoine inestimable, et un point de départ pour un nouvel approfondissement des connaissances.

Philippe Richert président de la région alsace

avant-propoS

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StraSBourg, L’aLSace et Le rhIn SupérIeur, deux SIècLeS de proSpérIté

durant les xIe et xIIe  siècles, époque qui nous semble si lointaine, furent élevés de nombreux bâtiments qui, aujourd’hui encore, font partie de notre cadre de vie. La cathédrale de Strasbourg, telle qu’on peut la voir actuel-lement, prend appui sur les fondations du grand édifice mis en chantier en 1015 par l’évêque Werner. Son plan et le parti général se perpétuèrent dans les dispositions du chevet roman tardif, entrepris après 1180, ainsi que dans les contours du transept, de la nef et de la façade gothique. ce fut, en 1015, le début d’une nouvelle époque dans l’histoire de l’alsace et du rhin supérieur. Les commémorations du Millénaire de la pose des fondations, célé-brées durant la présente année 2015, soulignent l’importance, comme repère historique, de ce nouveau départ, intervenu peu après l’an mil.cela justifiait la publication d’un ouvrage collectif, consacré non seulement à la cathé-drale alsacienne, mais aussi au contexte politique et religieux de sa construction. Les autres édifices qui nous sont parvenus de cette époque, églises, châteaux, maisons en pierre, font partie de ce contexte et offrent des éléments de comparaison. enfin, les vestiges de la vie matérielle avaient également leur place dans cet exposé ; certes, ils sont moins spectaculaires que les églises et châteaux, mais non moins parlants.Le cadre chronologique qui a été retenu correspond à l’âge d’or de l’art roman dans la région du rhin supérieur, à savoir les xIe et xIIe siècles ; cette période très produc-tive se prolongea au début du xIIIe siècle, avec des réalisations qui ne pouvaient être négligées. quant au cadre géographique, c’est celui du rhin supérieur, l’Oberrhein, région au sein de laquelle les échanges humains furent incessants tout comme les interactions artistiques.dans un chapitre initial, il était indispensable de présenter le cadre politique, celui de l’empire germanique et du duché de Souabe et d’alsace, tout comme les prin-cipales structures religieuses. La période du haut Moyen  Âge avait été marquée surtout par la ruralité, une faible densité de l’occupation humaine, l’éloignement du souverain. À la fin du Ixe siècle, le démembrement de l’empire carolingien corres-pond à une phase de déclin. durant le xe  siècle, la dynastie ottonienne, fondée par henri l’oiseleur (919-936), fut illustrée par otton Ier (936-973), victorieux des bandes hongroises à la bataille du Lechfeld (955) ; il parvint à restaurer le pouvoir central en germanie et à rétablir la paix. au siècle suivant, l’élection d’henri  II (1002-1024), dernier souverain de la lignée ottonienne, fut cause de troubles ; c’est à cette occasion, en 1002, que l’ancienne cathédrale de Strasbourg fut ravagée par les flammes. La reconstruction entreprise quelques années plus tard en fut la suite. henri II favorisa d’ailleurs l’évêché de ses dons. Son souvenir, en tant que bienfaiteur, y resta vivant durant toute l’époque médiévale. Sous la dynastie salienne, qui débute avec la forte personnalité de conrad II (1024-1039), la cathédrale de 1015 fut achevée  ; l’évêque Werner (†  1028) faisait partie des proches de ce souverain. La querelle des Investitures vit s’affronter henri  Iv (1056-1106) et le pape grégoire vII, et affaiblit le pouvoir impérial. en alsace, les

Introduction

IntroductIon

vitrail provenant de la cathédrale romane de Strasbourg : souverain trônant, xIIe siècle. Strasbourg, Musée de l’œuvre notre-dame.

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8 9Strasbourg, l’alsace et le rhin supérieur, deux siècles de prospérité

dans la partie méridionale du palatinat furent élevées la première cathédrale de Spire (vers 1030-1060) et l’abbatiale de Limburg an  der  haardt, créations de conrad  II, premier empereur de la dynastie salienne. pour elles, la cathédrale ottonienne de Strasbourg constitua un précédent, voire un modèle. au début du xIIe  siècle, le développement architectural se poursuivit de manière novatrice à Spire puis, plus en aval, à Worms. Les architectes alsaciens s’en inspirèrent, perfec-tionnant ainsi leurs techniques de construction et enrichissant leur répertoire décoratif. La métropole ecclésiastique de Mayence, dont dépendait l’évêché de Strasbourg mais qui était relativement lointaine, n’eut en revanche qu’un rôle secondaire dans l’évolution des formes romanes usitées en alsace.L’architecture religieuse telle qu’elle se développa à Bâle, et d’autre part sur la rive droite du rhin, dans le Brisgau et particulièrement à Fribourg, ainsi que dans le pays de Bade, eut des liens étroits avec l’alsace, avec néanmoins maintes particu-larités issues de liens avec la Bourgogne et la Souabe. Il semblait particulièrement intéressant de relever les analogies et différences avec ce qui se faisait sur les chan-tiers alsaciens.afin de donner une idée du somptueux mobilier de certaines églises, le choix a été fait, dans cet ouvrage, de présenter ce qui subsiste des trésors d’orfèvrerie reli-gieuse. ces œuvres sont très dispersées et pas toujours visibles pour le grand public. elles restent assez peu connues et méritaient d’être présentées ici, sous la forme de notices et d’illustrations en couleur.aux xIe et xIIe siècles, les châteaux en pierre se multiplièrent sur les hauteurs. Il convenait de faire état des acquis les plus récents de la recherche, très active aussi dans ce domaine, sans prétendre, dans le présent cadre, traiter le sujet de façon exhaustive. en ce qui concerne le développement des villes et des campagnes, les investigations des archéologues et historiens de l’architecture ont également apporté de nombreuses données très récentes, qui font l’objet d’un chapitre, couvrant des sites de l’ensemble du rhin supérieur.on pourra voir que le perfectionnement des méthodes de recherche et l’accumu-lation de données nouvelles permettent de se faire désormais une idée plus juste et plus complète de ces deux siècles d’histoire médiévale. au travers de grands édifices de l’Oberrhein, ou encore de personnages comme l’évêque de Strasbourg Werner, le pape Léon  Ix ou l’empereur Frédéric Barberousse, l’image de cette période de prospérité, novatrice et très productive, reste prégnante pour nous. L’art roman, qui en est l’emblème, en facilite l’approche concrète, immédiatement sensible, par-delà les siècles.

Jean-Philippe Meyer

ouvertures de chantiers se ralentirent ou s’arrêtèrent ; néanmoins, le parti favorable au pape fut à l’origine de la fondation, en 1090, de l’important chapitre de chanoines augustins de Marbach. après cette période d’incer-titude politique et spirituelle se multiplièrent les créations de nouveaux établissements monastiques, et les ouvertures de chantiers. La famille des hohenstaufen, d’abord titulaire du duché de Souabe, mais possessionnée aussi en alsace, aux environs de haguenau et de Sélestat, parvint au pouvoir avec l’empereur Frédéric Ier (1152-1190) ; ce souverain marqua directement le paysage monumental en favorisant le prieuré de Sainte-Foy de Sélestat, et en construisant le palais de haguenau avec sa luxueuse chapelle. La violente lutte entre philippe de Souabe et l’évêque de Strasbourg, à la fin du xIIe siècle, ne fut pas sans conséquences sur le chantier de la cathédrale  ; après cette guerre, qui s’acheva en 1200, le début du xIIIe siècle fut au contraire paisible.Le rhin supérieur, l’une des régions les plus prospères de germanie, était favorisé par le climat et par la richesse du sol. La culture de la vigne et du blé fut à l’origine d’une économie florissante, tandis que le commerce tirait parti du rhin, de l’Ill et d’autres rivières navigables, facilitant notamment l’exportation du vin d’alsace. La croissance économique que connut la région aux xIe et xIIe siècles contribue à expliquer la floraison architectu-rale et artistique dont il sera question.Le développement de la ville de Strasbourg est documenté à la fois par les textes et par les récentes fouilles archéologiques. elles ont apporté non seulement une copieuse masse de résultats, dont les principaux seront mentionnés, mais aussi une nouvelle manière d’envisager l’histoire de cette période, laissant une large place aux conditions de la vie matérielle.La cathédrale romane de Strasbourg, dont est célébré le Millénaire, forme

tout naturellement le centre de l’ouvrage. Les fondations du xIe siècle subsistent, ainsi qu’un petit nombre d’élé-ments visibles, tandis que la plus grande partie fut rénovée par étapes successives. on ne saurait minimiser son importance dans l’histoire de l’architecture à l’échelle du rhin supérieur, et même de l’empire. ce fut en effet, à l’époque de sa construction, la plus vaste église de germanie ; ses dimensions ne furent dépassées à l’époque romane que par la cathédrale impériale de Spire, peu après 1030.dans l’ensemble de l’alsace, de très nombreux édifices religieux des xIe et xIIe siècles témoignent du dynamisme politique et religieux de cette époque, ainsi que de l’expansion économique et démographique. Les établis-sements monastiques, tant les vieilles abbayes bénédictines que les créations récentes, connurent une grande prospérité, de même que les chapitres de chanoines ou de chanoinesses. des édifices célèbres tels que l’octo-gone d’ottmarsheim, l’abbatiale de Murbach ou celle de Marmoutier sont régulièrement cités dans les ouvrages généraux. quant aux églises paroissiales, dispersées dans la campagne et dont subsistent un grand nombre de vestiges, elles sont désormais appréhendées de façon plus complète, grâce aux enquêtes systématiques réalisées par l’Inventaire général depuis cinquante ans. cette floraison architecturale de l’époque romane semble avoir fait disparaître, pour l’essentiel, les constructions carolingiennes.

Le pape calixte II conférant un privilège au prévôt de Marbach gerung. Miniature du codex guta-Sintram, 1154.

chevalier représenté sur la frise de l’église abbatiale d’andlau, milieu du xIIe siècle.

Le château du trifels, d’après Jacques rothmuller, Vues pittoresques de l’Alsace, 1836-1839.

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10 Cadre politique et religieux

CAdre poLItIque et reLIgIeux

Chapitre 1Baumgarten, abbaye cistercienne (commune de Bernardvillé). Salle romane, vestige de l’ancienne aile occidentale des bâtiments conventuels.

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12 Cadre politique et religieux 13

Le site du Mont Sainte-odile. aquarelle d’Imlin, 1818. d.r.a.c. alsace, Denkmalarchiv.

Le vallon de Murbach au xIxe siècle. Lithographie de Jacques rothmuller, Vues pittoresques de l’Alsace, 1836-1839.

La région du rhin supérieur aux xIe et xIIe siècles.

organISatIon poLItIque et eccLéSIaStIque avant L’an MIL

depuis le début du xIxe siècle1, le rhin supérieur, région au cœur de cet ouvrage, embrasse les territoires de part et d’autre du rhin, de Bâle à Mayence, incluant, sur la rive gauche, l’alsace et le palatinat, sur la rive droite, le Brisgau, l’ortenau et, plus au nord, les Gaue (territoires) adjacents. au sens restreint, le rhin supérieur ici se limite à la partie méridionale de la vallée rhénane bordée par les vosges à l’ouest et la Forêt-noire à l’est. c’est de cette région dont il est question ici. Sise au sud-ouest de l’empire germanique, elle était constituée de l’alsace, qui depuis le haut Moyen Âge eut à plusieurs reprises le statut de duché2, et de la rive droite du fleuve, relevant de l’alémanie, qui formait depuis le début du xe siècle le duché de Souabe3. Bien qu’à certaines périodes il ait joué un rôle de frontière, le fleuve relie ces deux espaces plus qu’il ne les sépare. Les textes nous livrent en effet que, vers l’an mil, les ducs de Souabe étaient également ducs d’alsace et que Strasbourg était désignée comme capitale (caput ducatus) du duc hermann II4. cette proximité entre les deux rives se manifeste à nouveau lorsqu’au xIIe siècle les hohenstaufen prennent le titre de duc d’alsace.dans son organisation ecclésiastique, la partie sud du rhin supérieur constitue un ensemble hétérogène5 : avec l’ortenau en rive droite, la moitié nord de l’alsace forme l’évêché de Strasbourg, tandis que sa moitié sud relève du diocèse de Bâle, le Landgraben près de Sélestat servant de limite. Sur l’autre rive, le Brisgau dépend du diocèse de constance, dont les contours épousent peu ou prou ceux du duché de Souabe.

1 ZotZ, thomas, « der oberrhein: raumbegriff und aspekte der territorialen und politischen geschichte im Spätmittelalter », Spätmittelalter am Oberrhein. Alltag, Handwerk und Handel 1350-1525, LorenZ, Sönke / ZotZ, thomas, dir., Stuttgart, Jan thorbecke verlag, 2001, p. 13-23.2 BÜttner, heinrich, Geschichte des Elsass  I. Politische Geschichte des Landes von der Landnahmezeit bis zum Tode Ottos  III. und Ausgewählte Beiträge zur Geschichte des Elsass im Früh- und Hochmittelalter, endeMann, traute, éd., Sigmaringen, Jan thorbecke verlag, 1991; WeBer, Karl, Die Formierung des Elsass im Regnum Francorum. Adel, Kirche und Königtum am Oberrhein in merowingischer und frühkarolingischer Zeit, ostfildern, Jan thorbecke verlag, 2011.3 ZotZ, thomas, Der Breisgau und das alemannische Herzogtum. Zur Verfassungs- und Besitzgeschichte im 10. und beginnenden 11. Jahrhundert, Sigmaringen, Jan thorbecke verlag, 1974.4 ZotZ, thomas, « ottonen-, Salier- und frühe Stauferzeit », Handbuch der baden-württembergischen Geschichte, t. 1, 1, SchaaB, Meinrad (†), SchWarZMaIer, hansmartin, dir., Stuttgart, Klett-cotta, 2001, p.381-528, ici 398.5 À ce sujet, voir LorenZ, Sönke, « Zur genese kirchlich bestimmter Strukturen und geistlicher Kräftezentren am oberrhein im Mittelalter », Historische Landschaft – Kunstlandschaft. Der Oberrhein im späten Mittelalter, KurMann, peter, ZotZ, thomas, dir., ostfildern, Jan thorbecke verlag, 2008, p. 113-248, ici p. 117 et suivante, 125 et suivantes, 149 et suivantes.

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Del. J.-Jacques Schwien 2015Données de l'auteur

BÂLE

KEMBS

MULHOUSE

NEUENBURG

FREIBURG

BREISACH

COLMAR

ERSTEIN

STRASBOURG

OFFENBURG

BRUMATH

HAGUENAU

SELTZ