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LA CULTURE DU SECRET « La démocratie, ce n’est pas l’absence de divergences, c’est l’arbitrage en commun de ces divergences. » François Léotard CHAÎNE D’ARTISTES RAÔUL DUGUAY : LA RICHESSE DE L’ESPRIT OU L’OMNICRÉATEUR izarrerie de notre époque : plus les moyens de communication sont rapides et sophistiqués, moins l’information circule et si par hasard cette information nous parvient, elle est déformée, tronquée, rafistolée, incompréhensible, voire fausse ou mensongère. Les « informés » sont souvent pris pour des valises incapables de comprendre les hautes voltiges de la poli- tique, alors que ce sont eux qui devront assumer les con- séquences des décisions prises, ne serait-ce que finan- cièrement. La réalité est encore plus vilaine car la désinformation, qu’elle soit silence ou langue de bois, a pour but de servir les intérêts du pouvoir et les intérêts particuliers, sans que le peuple ait la chance de donner son avis, de critiquer ou d’exprimer son opposition (après tout, ce sont des choses qui le concernent !) Les exemples ne manquent pas. C’est un phénomène mondial, et même Saint-Armand n’échappe pas à cette contagion. La logique voudrait que nos élus, qui sont censés nous représenter et travailler pour le bien commun, soient fiers de ce qui vient du peuple. Tel n’est pas le cas. Après la culture du maïs et du pot, on cultive le secret, le mystère, la dérobée et le catimini. Pourquoi la population est-elle si souvent mise devant le fait accompli ? Pourquoi les décisions importantes qui la concernent sont-elles si souvent entourées du secret ? Auraient-elles quelque chose de douteux pour qu’on les prenne en douce ? Serait-ce pour éviter la contestation ou l’opposition ? Serviraient-elles des intérêts particuliers ? Nul ne le sait puisque c’est… secret ! Ah ! Que la transparence est parfois opaque !!! La rédaction Note : Le samedi 22 septembre dernier, La Presse titrait en page A8 : « La culture du secret règne en maître », pour coiffer une analyse de l’Enquête nationale sur l’accès à l’information. Coïncidence extraordinaire, le comité de rédaction du journal avait choisi le même titre pour son édito, quelques jours auparavant !!! B VOL. 5 N o 2 OCTOBRE / NOVEMBRE 2007 ensemble. J’ai fait ma thèse de licence en philosophie sur un seul vers de Paul Éluard : « Le dur désir de durer ». Tout est là-dedans. Il y a eu Valéry aussi, tous les poètes français. La poésie des autres m’a mené à la mienne. Qu’est-ce qu’écrire ? « Écrire, c’est l’art de respirer. » (Neruda) Cette réponse a fait bang dans ma tête. Il y a deux sortes de respirations : acide, thoracique, superfi- cielle, ou alcaline, abdomi- nale, plus profonde. Avec L’Infonie, en 1967, j’ai fait l’étude des respirations, des nouvelles respirations. On a été jusqu’à 33 sur scène. C’était le menu musical le plus global, tout : Sibelius, Bach, du Rock, N’oublie jamais de Michel Louvain, du Free Jazz, du Rythm & Blues, de la musique mini- maliste de Terry Reily, un solo de chaudière d’eau qui durait 75 minutes. Tous les styles de l’heure incluant Les parapluies de Sherbrooke (sic), de la peinture et de la poésie en direct. LA PEINTURE Quand l’œil s’est ouvert, les premières toiles furent des Vasarely, des Borduas, des Mousseau et des Frère Jérôme. La peintre Denise David a été l’assistante du frère Jérôme pendant 8 ans. J’allais la chercher à l’atelier. J’étudiais en philosophie, niveau doc- torat à l’Université de Montréal, la tête ne me pas- sait pas dans la porte. Le frère Jérôme m’a repéré. Il a été mon premier contact avec cette réalité-là. On tra- vaillait à la gouache sur du papier journal. La première leçon, la seule, l’ombre et la lumière. « Regarde ce jeune de huit ans, c’est ton professeur aujourd’hui ». Mon ego en a pris une claque. Il a mis le doigt sur une zone personnelle dans un dessin sur quarante. « Oh ! Oh ! », puis « Casse-toi la gueule tout de suite, ça va être réglé ». La fois suivante il a retenu dix dessins. J’ai appris à lire les dessins d’enfants; un me revient, c’était un personnage avec des cheveux jaunes, un corps rouge et des jambes bleues « Es-tu capable de faire mieux que cela ? » me disait le frère Jérôme. De connivence avec Borduas, il a été l’initiateur de la libération de l’académisme au Québec. Entre la spontanéité de l’enfant et le structuraliste que je suis, il y a combat entre la gestuelle instinctive et le contrôle. Je cherche l’équilibre entre rigueur et spontanéité. Je réclame la liberté qui s’en va quelque (suite à la page 2) Vie municipale p. 2 FeFiMoSA p. 3 Dossier éoliennes p. 4 Les humeurs d’Armand p. 6 À tire d’aile p. 7 Sitting on the Fence p. 9 Raôul devant une de ses œuvres PHOTO : CÉLINE LALONDE Propos recueillis par Janine Carreau GENÈSE À la mort de mon père, j’avais 5 ans. Cinq des onze enfants ont été placés à l’Hospice Saint-Joseph-de- la-Délivrance, à Lévis. C’était tout sauf la délivrance. Le soir, je con- templais le coucher de soleil sur le pont de Québec et le fleuve, la splendeur, la magnificence, la lumière, l’infini, l’eau. Les racines de l’art, de la beauté sont entrées en moi. La beauté rédemptrice me soulageait de ma souffrance, de ma solitude. Tout a commencé là pour l’imaginaire. LA MUSIQUE ET LA POÉSIE La première belle chose qui est sortie de moi, c’est ma voix. Peindre la beauté sur le plan sonore. Dans la chorale, j’étais soliste, j’avais un statut privilégié, je recevais une orange ou des bonbons. J’ai été applaudi dès 9 ans. Je gagnais tous les concours amateurs. Je lisais beau- coup, j’étais toujours le pre- mier en français. D’abord je chante, ensuite j’écris, je composerai beaucoup plus tard. Écrire c’est d’abord avoir un lexique duquel va émaner un imaginaire, c’est l’art de combiner les choses qui n’ont pas l’air d’aller * IT SEEMS THAT WE ARE A NUISANCE ! IL PARAÎT QU’ON EST DES NUISANCES !*

Journal St-Armand vol.5 no2 · 2015-12-07 · page 2 - Journal Le Saint-Armand, VOL. 5 N° 2 OCTOBRE/NOVEMBRE 2007 Daniel Boulet et Pierre Lefrançois VIE MUNICIPALE UN PROJET D’USINE

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Page 1: Journal St-Armand vol.5 no2 · 2015-12-07 · page 2 - Journal Le Saint-Armand, VOL. 5 N° 2 OCTOBRE/NOVEMBRE 2007 Daniel Boulet et Pierre Lefrançois VIE MUNICIPALE UN PROJET D’USINE

LA CULTURE DU SECRET

« La démocratie, ce n’est pas l’absence dedivergences, c’est l’arbitrage en commun

de ces divergences. »

François Léotard

CHAÎNE D’ARTISTESRAÔUL DUGUAY : L A R I CHE S S E D E L’ E S P R I TOU L’OMN I C R ÉATEUR

izarrerie de notre époque : plus les moyens decommunication sont rapides et sophistiqués, moinsl’information circule et si par hasard cette informationnous parvient, elle est déformée, tronquée, rafistolée,incompréhensible, voire fausse ou mensongère.Les « informés » sont souvent pris pour des valises

incapables de comprendre les hautes voltiges de la poli-tique, alors que ce sont eux qui devront assumer les con-séquences des décisions prises, ne serait-ce que finan-cièrement.La réalité est encore plus vilaine car la désinformation,

qu’elle soit silence ou langue de bois, a pour but de servirles intérêts du pouvoir et les intérêts particuliers, sans quele peuple ait la chance de donner son avis, de critiquer oud’exprimer son opposition (après tout, ce sont des chosesqui le concernent !) Les exemples ne manquent pas. C’estun phénomène mondial, et même Saint-Armandn’échappe pas à cette contagion.La logique voudrait que nos élus, qui sont censés nous

représenter et travailler pour le bien commun, soient fiersde ce qui vient du peuple. Tel n’est pas le cas. Après laculture du maïs et du pot, on cultive le secret, le mystère,la dérobée et le catimini.Pourquoi la population est-elle si souvent mise devant

le fait accompli ? Pourquoi les décisions importantes qui laconcernent sont-elles si souvent entourées du secret ?Auraient-elles quelque chose de douteux pour qu’on lesprenne en douce ? Serait-ce pour éviter la contestation oul’opposition ? Serviraient-elles des intérêts particuliers ?Nul ne le sait puisque c’est… secret !

Ah ! Que la transparence est parfois opaque !!!

La rédaction

Note : Le samedi 22 septembre dernier, La Presse titrait en page A8 :

« La culture du secret règne en maître », pour coiffer une analyse de l’Enquête

nationale sur l’accès à l’information. Coïncidence extraordinaire, le comité de

rédaction du journal avait choisi le même titre pour son édito, quelques jours

auparavant !!!

B

VOL. 5 Noo 2OCTOBRE / NOVEMBRE 2007

ensemble. J’ai fait ma thèsede licence en philosophiesur un seul vers de PaulÉluard : « Le dur désir dedurer ». Tout est là-dedans.Il y a eu Valéry aussi, tousles poètes français. Lapoésie des autres m’a menéà la mienne. Qu’est-cequ’écrire ? « Écrire, c’estl’art de respirer. » (Neruda)Cette réponse a fait bangdans ma tête. Il y a deuxsortes de respirations :acide, thoracique, superfi-cielle, ou alcaline, abdomi-nale, plus profonde. AvecL’Infonie, en 1967, j’ai faitl’étude des respirations, desnouvelles respirations. On aété jusqu’à 33 sur scène.C’était le menu musical leplus global, tout : Sibelius,Bach, du Rock, N’oubliejamais de Michel Louvain,du Free Jazz, du Rythm &Blues, de la musique mini-maliste de Terry Reily, unsolo de chaudière d’eau quidurait 75 minutes. Tous lesstyles de l’heure incluantLes parapluies deSherbrooke (sic), de lapeinture et de la poésie endirect.

LA PEINTUREQuand l’œil s’est ouvert,les premières toiles furentdes Vasarely, des Borduas,des Mousseau et des FrèreJérôme. La peintre DeniseDavid a été l’assistante dufrère Jérôme pendant 8 ans.

J’allais la chercher àl’atelier. J’étudiais enphilosophie, niveau doc-torat à l’Université deMontréal, la tête ne me pas-sait pas dans la porte. Lefrère Jérôme m’a repéré. Ila été mon premier contactavec cette réalité-là. On tra-vaillait à la gouache sur dupapier journal. La premièreleçon, la seule, l’ombre etla lumière. « Regarde cejeune de huit ans, c’est tonprofesseur aujourd’hui ».Mon ego en a pris uneclaque. Il a mis le doigt surune zone personnelle dansun dessin sur quarante.« O h ! O h ! » , p u i s« Casse-toi la gueule toutde suite, ça va être réglé ».La fois suivante il a retenudix dessins. J’ai appris àlire les dessins d’enfants;un me revient, c’était unpersonnage avec descheveux jaunes, un corpsrouge et des jambes bleues« Es-tu capable de fairemieux que cela ? » me disait le frère Jérôme. Deconnivence avec Borduas,il a été l’initiateur de lalibération de l’académismeau Québec. Entre la spontanéité de

l’enfant et le structuralisteque je suis, il y a combatentre la gestuelle instinctiveet le contrôle. Je cherchel’équilibre entre rigueur etspontanéité. Je réclame laliberté qui s’en va quelque

(suite à la page 2)

Vie municipale p. 2FeFiMoSA p. 3

Dossier éoliennes p. 4Les humeurs d’Armand p. 6

À tire d’aile p. 7Sitting on the Fence p. 9

Raôul devant une de ses œuvres

PHOTO

: CÉ

LINE LA

LONDE

Propos recueillis par Janine Carreau

GENÈSEÀ la mort de mon père,j’avais 5 ans. Cinq des onzeenfants ont été placés àl’Hospice Saint-Joseph-de-la-Délivrance, à Lévis.C’était tout sauf ladélivrance. Le soir, je con-templais le coucher desoleil sur le pont de Québecet le fleuve, la splendeur, lamagnificence, la lumière,l’infini, l’eau. Les racinesde l’art, de la beauté sontentrées en moi. La beautérédemptrice me soulageaitde ma souffrance, de masolitude. Tout a commencélà pour l’imaginaire.

LA MUSIQUE ET LAPOÉSIELa première belle chose quiest sortie de moi, c’est mavoix. Peindre la beauté surle plan sonore. Dans lachorale, j’étais soliste,j’avais un statut privilégié,je recevais une orange oudes bonbons. J’ai étéapplaudi dès 9 ans. Je gagnais tous les concoursamateurs. Je lisais beau-coup, j’étais toujours le pre-mier en français. D’abord jechante, ensuite j’écris, jecomposerai beaucoup plustard. Écrire c’est d’abordavoir un lexique duquel vaémaner un imaginaire, c’estl’art de combiner les chosesqui n’ont pas l’air d’aller

* IT SEEMS THAT WWEE ARE A NUISANCE !

IL PARAÎT QU’ON EST

DES NUISANCES !*

Page 2: Journal St-Armand vol.5 no2 · 2015-12-07 · page 2 - Journal Le Saint-Armand, VOL. 5 N° 2 OCTOBRE/NOVEMBRE 2007 Daniel Boulet et Pierre Lefrançois VIE MUNICIPALE UN PROJET D’USINE

page 2 - Journal Le Saint-Armand, VOL. 5 N° 2 OCTOBRE/NOVEMBRE 2007

Daniel Boulet et Pierre Lefrançois

VIE MUNICIPALEUN P ROJ ET D ’ U S I N E À S A I N T- A RMAND

À l’automne dernier, le massacre desarbres en bordure de certaines routes avaitsoulevé la colère de nombreux citoyens etcitoyennes, et une pétition d’une trentainede noms avait été déposée à la Mairie. Or,cette année, le scénario se répète : arbresdéchiquetés, branches arrachées, laisséesau sol. Un spectacle désolant et inadmis-sible. Entretenir les chemins, oui, mais dans

le respect de la nature et des gens qui y vivent.

part. J’ai parfois de la misère à accepter ce que jefais. C’est un saut dansl’inconnu et parfois je mecasse la gueule. La perfec-tion est plus une maladiequ’autre chose, par contrel’excellence est nécessaire,indispensable. Ce quim’intéresse, c’est découvrirce qui m’est personnel.Tant que t’es pas arrivé àêtre unique, t’as pasd’affaire là. Il faut donnerun sens au monde. L’art lefait, l’art à la limite sauvede la mort.

RETOUR À LA PEINTURE C’est grâce à AnnieReynaud, qui me faitcadeau en l’an 2000 depinceaux et couleurs que jereviens à la peinture. Je luiavais montré des encrespeintes en 1964-1966 aumoment où j’enseignais laphilosophie à l’Universitéde Montréal puis au Cégep

(suite de la page 1)

de Maisonneuve. J’imaginequ’elle trouvait qu’il y avaitlà un talent qui se perdait.

LA MULTIDISCIPLINARITÉ,D’HIER À AUJOURD’HUIJe me considère un omni-créateur. J’ai un jour trouvéla permission au sein dupoème Correspondance deBaudelaire où les sonsrépondent aux couleurs. J’aides périodes, des acquis : àpart ce qui précède, j’aitouché au cinéma, donnédes ateliers sur la voix, écrithuit pièces de théâtre, unlivre de 333 pages sur lamu s i q u e . Ma r y vo n n eKendergi a dit que j’étais lepremier à avoir une vueglobale de la scène musi-cale au Québec, etc. En cemoment, en plus de peindreune série Vertiges, je donnedes conférences en tant quephilosophe, à des fonction-naires et des cadresd’entreprises sur ma vision

de l’avenir. Je suis l’auteurde AO La légende fantas-tique. Je travaille sur untexte poétique pourCavalia.

L’AVENIR, LES RÊVESJe vais vers les arts dusilence, peinture, sculpture.Je me vois continuer à fairedes apparitions commepenseur. Je veux faire undernier disque pour 2009-2010.

OÙ VOIR LES ŒUVRES ? Chez moi; pour l’instant jene suis affilié à aucunegalerie. On peut visiter magalerie virtuelle sur monsite web :www.raoulduguay.net. Du 29 septembre au 4novembre 2007, à laGalerie Arts Sutton,j’expose une trentaine detoiles.

CHAÎNE D’ARTISTESRAÔUL DUGUAY : L A R I CH E S S E D EL’ E S P R I T OU L’ OMN I C R ÉATEUR

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e panic érigé(Panicum virgatum), c’estune sorte de foin trèsrobuste dont les raciness’enfoncent profondémentdans le sol pour allerchercher les nutrimentsnécessaires à sa croissance,quel que soit le type de solet en dépit des conditionsclimatiques. Il sembleraitdonc que ses besoins enengrais soient minimes,voire nuls. Comme c’est uneplante vivace, elle repoussechaque année sans qu’il soitnécessaire de procéder à dessemis annuels. Selon lesexperts consultés, sa culturene nécessite pas ou peud’herbicides pour contrerl’envahissement par lesmauvaises herbes. On cul-tive le panic comme four-rage pour les animaux et onemploie sa paille commelitière ainsi que pour la construction de bâtimentsen ballots. En protection

environnementale, la planteest utile pour prévenirl’érosion des sols, notam-ment sur les berges descours d’eau. Un atoutmajeur en cette période oùl’on doit trouver des solu-tions pour empêcher la pro-lifération des cyanobactériesdans nos cours d’eau.Avec la paille du panic,

on peut aussi fabriquer desgranules combustibles pouralimenter les poêles à gra-nules destinés au chauffagede bâtiments agricoles (ser-res, étables, poulaillers,etc.), institutionnels (écoles,hôpitaux, etc.), commer-ciaux (magasins, usines,bureaux, etc.) ou résiden-tiels. Comparé à l’huile àchauffage, ce type de com-bustible permettrait, selonles estimations des experts,d’économiser jusqu’à 30 %sur les coûts de chauffage etde réduire de 90 % les émis-sions polluantes.

Ingrid Marini, fille decultivateurs de Pike River etaujourd’hui résidente deSaint-Armand, a eu l’idéed’implanter ici une usine defabrication de granules depanic. Parmi les autres pro-moteurs, on compte sonconjoint, Luc Marchessault(notre inspecteur munici-pal), Richard Désourdy(cultivateur et conseillermunicipal à Saint-Armand)et Normand Caron, un cul-tivateur de la région deValleyfield connu commeun pionnier de la culture dupanic au Québec.Les promoteurs (Bio-

combustible internationalinc.) prévoient desinvestissements de l’ordrede 2,3 millions de dollars etla création d’une douzained’emplois, d’ici 2011. Ilsestiment qu’entre 2009 et2011, l’usine atteindrait unvolume de production dequelque 50 000 tonnes degranules par an. À terme,l’usine fonctionnerait àl’année, 24 heures par jour,7 jours par semaine. Dansleur plan original, les pro-moteurs souhaitaient la

construire près de la route133 mais, ayant des diffi-cultés à trouver un terraindans ce secteur, ils ontfinalement opté pour uneterre agricole du cheminDutch appartenant actuelle-ment à Nathalie Chalifoux,la conjointe de RichardDésourdy.Lors de l’assemblée du

conseil municipal tenue le4 septembre dernier, lemaire et les conseillersadoptaient une résolutionappuyant une demandeprésentée à la Commissionde protection du territoireagricole du Québec(CPTAQ) en vue de modi-fier le lotissement de laferme de Nathalie Chalifouxpour permettre d’y construire l’usine.Par la suite, le Comité

consultatif d’urbanisme(CCU) de Saint-Armandétait saisi du dossier etdéposait, le 1er octobre, unerecommandation à l’égardde ce projet. En substance,le CCU se dit très favorabledans l’ensemble, soulignantles aspects environnemen-taux positifs d’une telle

entreprise, les possibilitésde revenus diversifiés pourles agriculteurs du coin et lacréation d’emplois locaux,mais recommande par con-tre d’implanter l’usine auxabords de la 133, un lieu quiconstitue déjà un secteurindustriel et commercialnaturel sur le territoire de lamunicipalité.Sur le tronçon du chemin

Dutch qui va du cheminSaint-Armand à Bedford,on compte environ 120 rési-dences (près de 60 sur leterritoire de Saint-Armand,une trentaine dans Bedford-Canton et autant dans laville de Bedford). Combiende camions et autresvéhicules lourds emprun-teront quotidiennementcette route pour acheminerles ballots de paille versl’usine et les 50 000 tonnesde granules vers lesmarchés auxquels on lesdestine ? Cette informationmanque au dossier pourl’instant. De son côté, leCCU recommande à lamunicipalité d’aider les pro-moteurs à trouver unemplacement approprié.

L

On projette de construire sur le chemin Dutch uneusine de fabrication de granules combustibles à partirdu panic érigé, une graminée indigène vivace qui seraitcultivée sur des terres marginales de la région.

TERMINATOR EST DE RETOUR !

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Journal Le Saint-Armand, VOL. 5 N° 2 OCTOBRE/NOVEMBRE 2007 - page 3

Reportage photo : Jean-Pierre FourezLA 3E ÉDITION DU FeFiMoSA : LA FÊTE EN PHOTOS !

Henrik Maeng et AndréeMorissette, accompagnés deThomas qui adore le tram, etd’Anne-Marie qui adore lesbulles, sont là pour découvrirle Festival et encouragerMartin Morissette (frèred’Andrée), réalisateur deSilence on crée.

Maurice Séguin et MichelleGauthier, de Eastman, sontvenus au Festival, séduits parMicheline Lanctôt, qui a si bienannoncé le FeFiMoSA dans Lavoix de l’Est, et fascinés parles nouvelles « folies »d’Armand Vaillancourt.

Diane et André Landry, deMontréal, passent leursvacances à explorer lesCantons-de-l’Est. Ils ontdécouvert Saint-Armand parhasard, juste le jour duFeFiMoSA. Ils sont tombés sousle charme et jurent d’yrevenir.

Diane Duhamel etPhilippe Dupuis, deSaint-Lambert, sont descyclotouristes. Ils con-sidèrent la région deSaint-Armand commeidéale. Ils ont jumelévélo et cinéma. Ils trou-vent le village et sonfestival tellementagréables et surtoutrelax.

Parallèlement àl’exposition organisée àFrelighsburg parFestiv’Art, le FeFiMoSAprésentait en premièremondiale un documen-taire sur le peintreSeymour Segal.

Deux vraies belles journéesoù le soleil, la joie de vivreet le cinéma s’étaient donnérendez-vous.Cette troisième édition

confirme que le FeFiMoSAest bien implanté, qu’il apris de la maturité et qu’ilsemble être là pour revenirchaque année. Le monde de Saint-

Armand, et d’ailleurs, estvenu, surtout pour le cinéma, mais aussi pourcette ambiance particulièrede fête au village.Ici, pas de vedettariat :

artistes, réalisateurs, specta-teurs et simples visiteurs secôtoient comme s’ils étaient

de la même famille. LeFeFiMoSA, ce n’est niCannes, ni Montréal ouToronto, ni Berlin ouVenise. C’est, commentdire ?… chez nous.Le Journal y tenait un

kiosque où un studio vidéoimprovisé recueillait lescommentaires, les impres-sions et les souhaits de ceuxqui voulaient bien se prêterau jeu de l’interview. Plusieurs personnes

ont témoigné de leur désirde pérennité pour leJournal et le Festival, enapportant critiques etidées constructives.

LE SAINT-ARMAND ÉTAIT AU FEFIMOSA

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page 4 - Journal Le Saint-Armand, VOL. 5 N° 2 OCTOBRE/NOVEMBRE 2007

ÉOLIENNES : IL VENTAIT FORT À L’ASSEMBLÉE DU 21 AOÛTLE PRÉFET DE LA MRC CHAHUTÉ PAR LES CITOYENSGuy Paquin

a se passait le 21août dernier à

Cowansville, et si on avaitfilmé, ça aurait pu illustrertrès bien un cours de scien-ces politiques : relations desélus avec les citoyens 201,leçon numéro 1 : ce qu’il nefaut pas faire. Il s’agissaitdes éoliennes de Stanbridgeet de l’adoption par lesmaires de la MRC del’entente avec SMInternational. Mais au fond,il s’agissait de bien plus queça.Dans la salle, environ

75 citoyens et citoyennesqu’on n’avait pas besoind’avoir interviewé un à unpour savoir qu’ils étaientcontre le projet d’éoliennes.Et devant, les 20 maires etle préfet de la MRC,M. Arthur Fauteux. Çacommence par le ronronhabituel, adoption del’ordre du jour, etc. Trèsvite on arrive à la périodede questions des citoyens. Un d’entre eux se lève et

demande que l’on présente

le projet de règlementaux citoyens avantleurs questions.Histoire de poser lesbonnes questions surle bon projet. Un petitamendement à l’ordredu jour, quoi. Lepréfet, M. Fauteuxrefuse, fermement.Ça remue dans lasalle.Autre question :

« Comment lesmaires peuvent-ils seprononcer sans que lescitoyens se soient prononcésd’abord et avant mêmequ’ils aient été consultés ? »Le nœud de l’affaire.Réponse de M. Fauteux :« Les maires ont lu le projet,ils peuvent se prononcer enconnaissance de cause. Ilsprennent leurs responsabi-lités. » Ça regimbe fort dansla salle.Un autre citoyen se lève.

Lors d’une intervention qui,disons-le, ne fut pas un triomphe d’éloquence (diable !, est-ce qu’on était là

d’accord avecvous, cher citoyen,électeur et admi-nistré ». Non. Ce« OK » brûlantd’impatience malcontenue, c’était« A s - t u f i n i ,C h a r l i e ? » .R a r e m e n t u n« OK » a - t - i lremué pareil tollé.Là on chahute car-rément et lors-qu’on voit une

autre personne se lever, lecri le plus modéré à fuserfut : « Ça sert à rien de lequestionner, il te répondrapas. »Hélas, la suite prouva

que c’était vrai. Sur la ques-tion des consultationspubliques, on suggère unréférendum. Le Préfetrefuse, avec une économiede salive exemplaire. Seulefolle dépense dans cesquelques mots : « Les gensont été consultés. » Là, dansla salle, c’est très laid, outrès beau, c’est selon.

Devant le remue-ménage, Gilles Saint-Jean,maire du Canton deBedford, y va d’une inter-vention aussi courageuseque mal avisée. En gros ilrappelle qu’à deux reprisesil a convoqué les citoyens.La première fois il en estvenu 3. La seconde, 16. Bon. Disons-le, ce n’est

pas la faute du maire si lescitoyens sont restés chezeux. Mais par quelle torsioninventive de l’expression« consultation populaire »peut-il affirmer qu’aprèsavoir parlé à 19 citoyens ily eut telle consultation ? Lasalle en est restée touteégarouie.Les maires n’ont ensuite

pas hésité à ratifier la volonté populaire, versionMRC Brome-Missisquoi.

Ç

Même si les opposants ont le sourire, ils n’aiment passe faire rire en pleine face

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PATRIMOINE ET VIEILLES DEMEURES

was the village doctor, Robert wasan artist and George went toMontreal to work as a lawyer.

Sandy, the current owner, isthe fourth generation to own thehouse; it has passed from hisgrandfather, George, and then tohis own father, also named George.

George Sr. built his summerhome across the street (now theMacfarlane house) and George Jr.summered in the stone cottagenow owned by Sandy’s sister,

Phyllis. After Eliza died in the1930’s, the house was home to Jimand Isobel Smith and later toArthur and Marie Carr. Sandymoved into the house in 1988.

Originally, there were no fire-places. Instead, stovepipes passedfrom room to room. The kitchenand carriage shed were in a sepa-rate wing from the main part of thehouse. The horse stable standsbehind the other buildings.

ooden house, log con-struction, built around 1850. Thehouse was covered with modern-day siding during the twentieth cen-tury.The map that appears in H.F.

Walling’s Canada East Atlas(1884), indicates the names ofM. Lessard, Charles Hawk andButler as owners of Lot 94.The first name to appear on the

land register is that of Joseph HenryAlbee, who will later sell his land to

Joseph M. Galer on June 30,1885.Mr. Galer sells the farm to

Jean Tremblay in 1908. Followinghis death in 1933, his widow sellsthe property she inherited fromher husband to Lawrence R. Royon September 13. RoyceChamberlin returns here after thewar in which he served inEngland and Holland, and pur-chases the homestead in 1946.The farm has been a going

concern from that moment to thisday. Fire broke out and causedserious damage on two occasions:the barn burnt down some time in1940, and Mr. Roy raised it upagain. In the 70s, the house itselffell victim to a fire. And while theouter shell remained standing firedevastated the interior thatrequired extensive renovations.Mrs. Chamberlin is the mother

of our former Mayor, BrentChamberlin.

he Montgomery house at thecorner of Montgomery Avenue andPhillips Street is believed to dateback to the 1830’s. HughMontgomery, born in Belfast,bought it in the 1850’s from theWhitwells. He was established inPhilipsburg as minister of theMethodist Church and later as priestof the Anglican Church. HughMontgomery and his wife ElizaSlack raised five children, two ofwhom died at a young age. Tom

T

W(Propos recueillis auprès de Sandy Montgomery)

123, RUE MONTGOMERY, PHILIPSBURG

1476, CHEMIN SAINT-ARMAND

pour entendre Démosthène ?)il rappelle certains articlesd’un règlement cadred’Hydro Québec sur lesprojets d’éoliennes, les arti-cles 2 et 4, qui tous deuxinvitent vivement lesmunicipalités à consulter lapopulation. Le préfet restede glace, attend quel’intervention finisse etrépond : « OK. »Là, il faut dire que le ton

du préfet était un fait aussipatent que l’existence dumont Pinacle. Ce « OK »,ce n’était pas « Tout à fait

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Journal Le Saint-Armand, VOL. 5 N° 2 OCTOBRE/NOVEMBRE 2007 - page 5

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D’UNE GÉNÉRATION À L’AUTRE (PREMIER DE DEUX ARTICLES)Christian Guay-Poliquin

ettre un visage surles différentes générationsdes quatre dernières décen-nies : pas facile. Pas facilenon plus de sortir desgrandes lignes de l’analysesociale qui subdivisent laseconde moitié duvingtième siècle en troisgrandes générations (BabyBoomers, Génération X etGénération Y). GillesMartel a été professeur ausecondaire du début desannées 70 au début desannées 2000. Des jeunes, ilen a vu passer. Malgré undébut de carrière où il aenseigné plusieursmatières, M. Martel a étéprincipalement professeurde français au régulier à lapolyvalente Jean-JacquesBertrand, à Farnham. Sonadage : « Nous avons deuxyeux, deux oreilles et unebouche, donc il faut écouteret regarder deux fois plusque l’on parle. »Le secondaire. Les

jeunes ont de 11 à 17 ans.C’est l’âge critique où lafille devient jeune femme,où le garçon devient jeunehomme, c’est l’âge où tousse cherchent, sans trop sel’avouer, une identité; c’estl’âge où l’être humain est leplus perméable à la nou-veauté : l’adolescence.Selon M. Martel, à cetteétape du développement del’individu, ce sont lesmodes vestimentaires etmusicales qui ont le plus

d’influence et qui, par lefait même, occasionnent lessignes distinctifs des différentes générations. Outre cela, la première

chose que dénote M. Martelc’est que ce qu’on appelleune « génération » est unedonnée extrêmement va-riable. Par exemple, il men-tionne que dans les débutsde sa carrière, les « généra-tions » (qu’il définit commedes périodes pendantlesquelles les différentsindividus d’une mêmetranche d’âge ont engénéral des comportements,des attitudes et des préoccu-pations similaires et carac-téristiques) se découpaientpar tranches de 4 ou 5 ans.Puis, vers la fin de sa car-rière, soit une trentained’années plus tard,l’enseignant en françaisaffirme sans hésitation quechaque année amenait sapropre génération. Commesi la durée des modes et destendances suivait l’accé-lération de notre mode de vie. Durant les années 70, où

le mouvement hippie gagnede plus en plus d’ampleurau Québec, M. Martelremarque, contrairement àlorsqu’il était lui-même étu-diant, l’émergence de lalibre expression et d’unecertaine individualité chezles jeunes. Toutefois,avance-t-il, chaque ville ouvillage a ses particularités

régionales. Dans notre coin,il y avait, à l’époque, beau-coup plus de parents culti-vateurs qu’au-jourd’hui etcela se voyait chez lesjeunes parce que la notiondu travail et le sens del’obligation étaient beau-coup mieux intégrés à leursvies que de nos jours. Àcette époque, le vou-voiement commençait àtomber au profit d’untutoiement très respectueuxet la fraternité entre les étu-diants était d’une vigueurremarquable. C’était letemps des Beatles, TheDoors, Pink Floyd, BobDylan, etc. Ensuite, durant les

années 80 où le Québec enentier entrait de plain pieddans l’univers du disco,M. Martel est le témoin unefois de plus de la croissancede l’individualisme, maisqui, cette fois-ci, se mani-feste autant à travers lescomportements de sesélèves que ceux de leursparents. Devant lui, il yavait, entre autres, ceuxqu’il nomme les enfants dela liberté. Ce sont ceux qui,pour plusieurs et différentesraisons étaient laissés deplus en plus à eux-mêmes.Des familles un peu plusbohêmes aux familles oùles deux parents étaientpréoccupés par leurs car-rières, les élèves étaientplus distants, plus durs àaccrocher, moins dociles et

les remises en question desrôles enseignant-élèvesétaient de plus en plusfréquentes. En tant que pro-fesseur, M. Martel sentaitque les jeunes, quoique pluscritiques, étaient moinshabitués à la chaleurhumaine. Les famillescomptaient d’ailleurs demoins en moins d’enfants.Mais, paradoxalement,c’est aussi dans ces annéesque débute l’implicationdes parents dans les rouagesdes établissements sco-laires. Désir strictd’implication ou perte deconfiance envers lesenseignants, M. Martelsouligne l’ambiguïté. Puis viennent les années

90, là où l’éclatement de lacohésion sociale se fait deplus en plus sentir dans lesclasses de M. Martel. Lafraternité de groupe estremplacée par quelquestêtes fortes et leurs suiveux,les enfants de la liberté sontdevenus les enfants de lagarderie qui se tournentvers une émancipation sexuelle de plus en plusprécoce et les gains del’individualisme se sonttranformés en une culturedu « moi-je ». C’est d’ail-leurs dans ces années prin-cipalement que naît lemythe de l’enfant-roi, gâtéà outrance pour comblerune certaine carence affec-tive. Cela apporte de gravesconséquences sur les bancs

d’école, car l’élève aban-donne une position critiqueface au professeur au profitd’une position de contesta-tion et d’opposition. Lesjeunes ont conscience de lasociété légaliste danslaquelle ils vivent et desphrases comme « J’ai ledroit de... » et « Tu n’as pasle droit de... » résonnentsouvent entre les murs de lapolyvalente. M. Martelavance qu’au début de sacarrière c’était le pro-fesseur qui créait la dis-tance par rapport auxélèves, mais qu’aujourd’huise sont les élèves qui lacréent par rapport àl’enseignant. 2003. Gilles Martel se

retire de l’enseignement etprend sa retraite. Ses cons-tatations des dernièresannées le laissent un peuperplexe. Les jeunes secherchent, dit-il, ils secherchent une place, perdusdevant la complexité d’unmonde qui roule à centmilles à l’heure, et ce, avecou sans eux. Ils ont besoind’encouragement pourcombattre le défaitismequ’ils traînent souventcomme des souliers pasattachés. Ce défaitisme du« On est né pour un petitpain », si bien enracinédans nos têtes deQuébécois. Oui, ajoute-t-il,les jeunes ont besoind’encou-ragement... et d’unbon coup de pied au cul.

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Journal Le Saint-Armand869, chemin de Saint-Armand, Saint-Armand (Québec) J0J 1TO

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page 6 - Journal Le Saint-Armand, VOL. 5 N° 2 OCTOBRE/NOVEMBRE 2007

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1470, rue Saint-Paul NordFarnham J2N 2W8450-293-3605

Bienvenue aux visiteurs dans la pittoresque région de Saint-Armand... au faîte des couleurs automnales !

LES HUMEURS D’ARMANDPÈLERINAGE À SAINT-KEVINArmand de Saint-Armand

l y a exactement 831 kmde Saint-Armand àCarleton-sur-Mer, enGaspésie, situé sur la baiedes Chaleurs, un endroit devillégiature qui convient àdes vacances « made inQuébec ».Quelle splendeur que de

franchir en la découvrant lavallée de la Matapédia ! Laverdure nous rappelle leVietnam, et ses pics nousremémorent les Rocheusescanadiennes. Et il y a aussila rivière de la Matapédiaqui serpente dans cetterégion magnifique nousconduisant vers ce petitpatelin sympathique qui estCarleton-sur-Mer.Face à cette baie des

Chaleurs, il y a un bara-chois, c’est-à-dire un bassind’eau salée qui convient à labaignade et au camping. Dessentiers de randonnée pédestre et des endroits pourfaire du kayak nous réser-vent des moments choyés.Surgit alors une marina

qui nous servira de sanc-tuaire et de décor à uneanecdote farfelue… Nousavons deux gendres, boute-en-train qui se jouentmutuellement des tours, histoire d’aiguiser leurprésence d’esprit.« L’un » d’eux nous

revient du café de la placeavec le journal de la régionqui arbore une photo deKevin Parent en page cou-verture. La photo est auto-graphiée. « L’autre » enre-gistre l’information, et lehasard fait qu’en fin dejournée, à la brunante, il seretrouve à la marina avec unbateau au moteur capricieuxqui le laisse échoué del’autre côté du quai. Il doitnécessairement se faireremorquer, et il part à larecherche d’un bonSamaritain. Il aperçoit untype dans un zodiac, quirevient de la marina; il luidemande s’il ne lui serait

pas possible de le remor-quer. Il s’agit de KevinParent. Il le remercie pourl’autographe. Kevin luiréplique qu’il n’a jamaissigné d’autographe au cafécar il n’y a pas mis les piedsrécemment.Quand « l’autre » revient

et confronte « l’un » à sasupercherie en lui indiquantqu’il avait perdu la face,« l’un » se trouve devant undilemme où la réalitédépasse la fiction. Qui etquoi croire ? Son visagedevient un tableau sur lequelse manifeste l’incrédulité.Un autre épisode de la

saga de « l’un et l’autre »,qui nous ramène à KevinParent et à son plus récentdisque Un loup affamé sanscroc affrontant l’hiver infernal.Aux trois ténors clas-

siques Pavarotti-Domingo-Carreras, nous pourrionsajouter les trois ténors aca-diens ou bilingues que sontZachary Richard, DanielLanois et Kevin Parent. Cedernier y va d’accents à laNeil Young et à la J.J. Cale :le folk des bayous vous mur-mure ses rumeurs qui ten-dent vers la vérité cachée…Open House Blues nous

souhaite la bienvenue au fes-tival de blues de Carleton-sur-Mer. Nous allons ydécouvrir des artistes locauxcomme Old FashionedMorphine de Sherbrooke-D r ummo n d v i l l e , q u i

côtoient unechanteuse con-nue mais méses-timée du nom deS h e m e k i aCopeland. Deuxcoups de cœuragrémentés d’uncoup de foudre.

Cette chan-son de Kevin estportée par laslide guitareacoustique et savoix rocailleuse

et suave. Nous lui avonsdemandé de répondre à sonénigme du temps de Lajasette. « Y reviendras-tu ouy reviendras-tu pas ? »« Oui, il reviendra », nous a-t-il confié.Pour celles et ceux qui

aimeraient connaître laréponse à des énigmes, nousportons à votre attentiondeux lectures délicieuses etinformatives sur lespéripéties de la vie.D’abord Shantaram, de

Gregory David Roberts, quinous plonge dans l’inconnude l’Inde moderne. C’est

l’histoire d’un évadé deprison, tout comme l’auteur,qui s’incorpore à la vie indienne, autant chez lesdéfavorisés qui sont souventles plus heureux que chezles déviants qui bénéficientde toutes les formes de con-trebande. Un aperçu du tissusocial qui mène le monde;des réflexions brillantes surla condition humaine; unchef de pègre mystique etgénéreux; surtout une ava-lanche d’épisodes aussi sur-prenants les uns que lesautres. Si vous aimez JohnIrving, G.D. Roberts vousplaira.

La sombra del viento, deCarlos Ruiz Zafon, nousconfie à l’ombre du vent :c’est le destin hétéroclited’un livre et de son auteur.Un livre retrouvé auCimetière des LivresOubliés. Ce livre de JulianCarax suit ce fil de vie quisouffle, qui laisse desombres et des cités construi-tes sur les ruines du passé.Un secret sera révélé seule-ment au lecteur. Beaucoup

d’humour relancera cettetragédie : des histoiressuperposées à la Paul Austeroù apparaissent des tour-nants rocambolesques.Barcelone de 1900 à 1966sert de décor à cette histoired’amour, de haine et derêves.Fantômes de la réalité ou

fantômes de nos absurdesillusions se heurtent où uninspecteur à la Colombomais de manière diaboliqueœuvre dans un scénario à laDavid Lynch…Carleton-sur-Mer est

synonyme de bonne com-pagnie et de bons moments;elle mérite d’être citée avecSaint-Armand au chapitrede l’hospitalité.Pour terminer, nous

aimerions recommander ledisque éponyme des Liarsaux lecteurs qui aiment leurrock surprenant, incisif etmélodieux; une petite cocheau-dessus du dernier ManuChao, qui est lui-même trèsbon.

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Dans le cadre des Rendez-vous À KAPELLA, le Chœur des Armand s’est produitle 20 septembre dernier au Lion d’or, à Montréal, invité par la bande

magnétik, en compagnie de Daniel Lavoie, Michel Rivard, Tricot Machine,Bémol 9, Jean-Guy Moreau et Jean Dalmain.

Au profit d’Équiterre. Une soirée inoubliable !!!

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Saint-Armand débarque en ville !

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Journal Le Saint-Armand, VOL. 5 N° 2 OCTOBRE/NOVEMBRE 2007 - page 7

blent sur le territoire où laconcentration de nourritureest la plus élevée. Engroupe, ça leur permet detrouver plus facilement leurnourriture qui est à labaisse. Mais en revancheles conflits entre individussont alors fréquents.Certains geais bleusmigrent à l’automne. Cesont pour la plupart desjeunes d’un an, probable-ment à la recherche d’unautre territoire. Le geai bleu est omni-

vore. Sa nourriture est con-stituée surtout de matièrevégétale; principalement demaïs, de glands (fruit duchêne) et de faînes (fruitsdu hêtre). Il se nourrit aussid’insectes tels que lessauterelles, les chenilles,les coléoptères dont cer-

ong d’environ 28 cm,bleu avec des tachesblanches, possédant

une huppe et très criard, cetoiseau ne passe pasinaperçu et ce, tout au longde l’année. Qui n’a pas déjàété réveillé pas un criperçant tôt le matin, celuid’une corde à linge quigrince, d’un turlonggggturlongggg ou d’un dgé dgédgé. Le geai bleu est unoiseau très bavard qui imiteaussi d’autres oiseaux,comme certaines buses.Le geai bleu fait partie

de la grande famille descorvidés. Cette famille estreprésentée par 100 espècespartout dans le monde saufen Antarctique et dans cer-taines îles. On compte4 espèces au Québec : lacorneille d’Amérique, legrand corbeau, lemésangeai du Canada(anciennement geai gris) etnotre geai bleu.Commun dans la

majeure partie du sud duQuébec, il fréquente lesforêts mixtes, les forêts defeuillus, de conifères ousimplement les forêtsarbustives. On le rencontretant à la campagne qu’enforêt ou en banlieue. Sarépartition géographique sesitue à l’Est des Rocheusesjusqu’à la côte Atlantique etdans toutes les provinces duCanada jusqu’au Nouveau-Mexique et la Floride.Son nid est construit de

préférence dans un coni-fère : thuya, épinette,pruche, pin, à une hauteurde 1 à 20 m. Le nid est con-struit en 5 jours. Parfois lemâle et la femelle par-ticipent tous deux à la con-

L tains sont très nuisibles. Ilpeut aussi à l’occasionmanger des œufs, des oisil-lons d’autres espèces, desgrenouilles et des souris.Les oiseaux ont des

comportements qui me fontsouvent penser qu’ils sontbeaucoup plus intelligentsqu’il n’y paraît. Les geaistout comme le merled’Amérique, certains pics etautres passereaux, se don-nent des bains de fourmisqu’on appelle aussiformicage. Cela consistepour l’oiseau à faire passerdes fourmis dans sonplumage, soit avec son becou simplement en se frot-tant sur un nid de fourmis.Les fourmis secrèteraientune substance qui apaiseraitles irritations de leur peauen période de mue.

Le geai bleu est unevraie sentinelle de la forêt,il alerte les autres oiseaux etles mammifères de laprésence d’un prédateur. Jeme fie souvent à lui, ainsiqu’à d’autres espècesd’oiseaux pour dénicherdes buses, des éperviers etdes hiboux. La population est stable

au Québec, mais il y a unelégère diminution dansl’Est de l’Amérique dunord. Le geai bleu aimebien les postes d’alimen-tation près des maisons. Sanourriture préférée est letournesol et les arachides enécale. Il ne dédaigne pas legras et les épis de maïs.N’oubliez surtout pas deremplir vos mangeoires !

Prenez goûtà nos

conseils !

Heures d’ouvertureDimanche : 12 h à 17 hLundi au mercredi :9 h 30 à 17 h 30Jeudi et vendredi :9 h 30 à 21 hSamedi : 9 h 30 à 17 h

La Brûlerie Dunham offre à sa clientèle une sélection des plus raffinées de grains de cafésmoulus sur place et sur demande. Sélection decafés certifiés équitables.

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Horaire Brûlerie DunhamMercredi-jeudi-vendredi 11 h à 17 hSamedi 9 h 30 à 17 h

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Brûlerie DunhamCafés du monde...

À TIRE D’AILELE GEAI BLEUJEAN-GUY PAPINEAU

Geai bleu

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struction du nid. Il est faitde brindilles et de branches.D’autres matériaux peuventêtre ajoutés comme desfeuilles, de la boue, de lamousse, de l’écorce debouleau, du plastique et dupapier. Le nid est générale-ment tapissé de finesracines, parfois avec desplumes et du poil. Les œufsau nombre de 4 ou 5 sontbleu-verdâtre et tachetés denoir. Ils sont incubésgénéralement par la femelleseulement durant une période de 13 à 18 joursaprès la ponte du dernierœuf. Pendant ce temps lemâle nourrit la femelle. Lesjeunes quittent le nid versl’âge de 17 à 21 jours. Ilsdemeurent avec leurs parents encore 2 mois maissont capables de se nourrirseuls 3 semaines après avoirquitté le nid.En écrivant ces quelques

lignes, j’entends leurs cris,le déplacement est com-mencé et bat son plein versla mi-septembre et se ter-mine avant l’hiver. Cedéplacement est en fait leregroupement de 3 ou4 couples dont les domai-nes de reproduction sechevauchent. Ils se rassem-

Le dimanche 26 août avait lieu à l’Église unie de Philipsburg la célébrationannuelle chantée par l’Union United Church Choir. Comme chaque année, ce

fut un grand moment de ferveur et d’amitié.

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Célébration annuelle

Parce qu’un changement de propriétéest un moment très important dans nosvies. Il nécessite donc une attentionbien particulière...

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page 8 - Journal Le Saint-Armand, VOL. 5 N° 2 OCTOBRE/NOVEMBRE 2007

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BOUTIQUEOuverte samedi et dimanche de

10 h 00 à 17 h 00Semaine sur rendez-vous

Participation au marché de Noëlsur la route des vins à partir du

8 novembre

e Carrefour culturel deSaint-Armand donnera soncoup d’envoi les 23, 24 et 25novembre prochain enorganisant un salon desmétiers d’art, avec la parti-cipation des artistes et desartisans de Saint-Armand-Philipsburg-Pigeon Hill. Lesalon se tiendra à la sallecommunautaire.Nous avons souhaité

aménager un lieu où nosartistes et nos artisans pour-raient exposer et vendreleurs œuvres à la popula-tion. Les visiteurs pourrontprofiter de l’occasion pouracheter des cadeaux de Noëloriginaux et exclusifs touten encourageant l’économielocale. L’entrée est gratuite pour

les visiteurs, et lesexposants ne paient pas defrais pour participer. LeCarrefour prélèvera unecommission bien raison-nable de 10 % sur les arti-cles vendus, et cette sommeservira à soutenir d’autresprojets présentés auCarrefour. Une dizaine debénévoles s’affairent avecles membres du conseil dedirection du Carrefour àl’organisation de cesjournées.Les exposants sont plus

d’une quinzaine et serontrejoints par les élèves del’école Notre-Dame-de-Lourdes qui présenterontaussi leurs meilleuresœuvres. On pourra donctrouver des bijoux, desaquarelles et des huiles, descollages et de la peinture sur

bois, des décorations deNoël originales, desmeubles, des tricots, desarrangements floraux, desphotographies d’art, dessculptures sur différentsmatériaux (ciment, bois,savon, acier), du verre souf-flé, des livres originaux etj’en passe… On pourraacheter à l’avance son arbrede Noël de Jean-PierreBergeron et le prendre à ladate de son choix. On pour-ra emporter les poinsettiasqu’on aura achetés del’école. Il y aura de l’ambiance !

Des musiciens locaux serontprésents sur les lieux :accordéon, harmonica, gui-tares, chorales, harmoniesdes écoles MonseigneurDesranleau et Jean-JacquesBertrand et élèves jon-gleurs…La publicité sera faite

dans les municipalités envi-ronnantes, et la Caisse popu-laire Desjardins de Bedforda généreusement acceptéd’en couvrir les frais.

L’horaire est le suivant :

Vendredi 23 novembre20 h à 22 h

Samedi 24 novembre13 h à 21 h

Dimanche 25 novembre11 h à 16 h

Nous vous attendons engrand nombre. Venezencourager nos artistes etnos artisans.

LE CARREFOUR CULTURELROBERT TREMPE

billboard, and wonderedwho could have posted it.I went in the food lockerand there was the knife.Jim was like a kid onChristmas morning andcouldn’t wait forMarleyne to wake up.When she finally did, Icame up to her and said:“You’re a genius! In mystate of mind yesterday, Inever would have thoughtto write that note. Thatwas very positive”.Marleyne replied:“Maybe Jim is right, I amprobably a bit naïve.” Isaid, “No, you’re not.”and I showed her theknife. Tears were coursingdown our cheeks as wehugged. We had all foundmore than a hunting knife:we had regained some ofthe trust in basic humankindness that we had lostthe previous day.

amping at the baseof Mt McKinley in DenaliPark, Alaska is a privilege.If you can reserve one ofthe 28 tent sites, you’relucky; and if you’reblessed with a clear day(the mountain is hidden inthe clouds two out of everythree days) to catch a viewof the Great One, thenyou’re very lucky. I wasvery lucky! With a fullview of the mountain inthe background, I watcheda big bull moose grazing amile away hoping it wouldeventually come to a near-by pond and give me theclose-up photo opportunityI was waiting for. I was soexcited when it finally didarrive at the pond that I leftmy campsite in ahurry….and my father’shunting knife on the table!Why anyone would

steal a hunting knife insuch a friendly environ-ment? I don’t know. But

again, why would aprominent politician jeop-ardize a promising careerby stealing a pair ofgloves in a shopping mall?Material loss is not themajor consequence ofrobbery. The loss of trustin others, suspicion ofone’s neighbors, the sud-den feeling of vulnerabili-ty, and thoughts of vio-lence are much worse. Marleyne and Jim

Hunter, as many others,could not believe whathad happened. Marleynedecided to write the fol-lowing note and post it onthe billboard:

“You are so naïve” Jimsaid to his wife.The following morning

I found the very promi-nent yellow note on the

VERY SENTIMENTAL KNIFE LOST(STOLEN)... AND FOUNDPIERRE CHARLEBOIS

CLe Saint-Armand atteint des sommets grâce à Pierre Charlebois,

qu’on voit ici au pied du mont McKinley, en Alaska, point culminant de l’Amérique du Nord (20 320 pieds).

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Lost, very sentimentalknife with a bone handle(a Puma). It was myfather’s. Please leave infood locker if found.

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Journal Le Saint-Armand, VOL. 5 N° 2 OCTOBRE/NOVEMBRE 2007 - page 9

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o Grant Symington,those were not idle words.While other children wereskipping rope or playing intheir sandbox, Grant wasspending his free time rollinghoses and doing odd jobs atthe fire station where hisfather was Fire Chief for 31years. Our Fire Chief’sgrandfather was fire chief aswell. You might say it runs inthe family…Today, the Saint-

Armand/Philipsburg/PikeRiver Fire Chief is surround-ed and supported by a three-tiered team of highly quali-fied experts: 18 firefighters,(3 of whom are women); 8certified first responders (7men, 1 woman) and a 2-manwater rescue squad – ChiefSymington being one ofthem.Each firefighter must

complete 300 hours of train-ing – this averages out to aone-year course – offered bythe École nationale des pom-piers du Québec, beforebeing certified as full-fledgedfirefighter. The training isarduous and exhausting! Menand women who chose this

U.S. Coast Guard while his col-league John Fontaine attended asimilar course offered in aQuébec college. ChiefSymington indicated that coldwater and swift water rescuetechniques are offered inMontréal, and he expects hisdepartment will soon attendboth courses in order to widenand upgrade the Saint-Armand /Philipsburg / Pike River expert-ise.The lives of volunteer fire-

fighters and first responders insmall communities such as ours

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work are made to wear bulkyprotective gear and carry hefty,cumbersome equipment. Thereis no sexual discrimination inthis field! Needless to say, theymust remain in top physicalcondition at all times.Moreover, in this area of criti-cal care, quick response andmental and emotional stamina,there is zero tolerance for alco-hol or drugs: the well-being ofthe population and team mem-bers is at stake!For their part, first respon-

ders obtain their certificationfollowing an intensive 60-hourcourse. In addition to this, theyare made to take a refreshercourse every 3 months to main-tain their certification andbecome aware of new medicalsupport techniques. Thesecourses help them perfect theirknowledge and skills in threespecific modules: medication,trauma, and cardiopulmonaryresuscitation (CPR). To thisend, the qualified instructorgives in-house training at thefire station.As one of a 2-member

water rescue unit team, GrantSymington attended a 45-hourspecialized course given by the

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WELL-DESERVED BREAK!READ HER COLUMN IN

THE NEXT FEW MONTHS...

are quite challenging to saythe least! The time each oneof these people spends train-ing or perfecting his or herskills is not remunerated: theonly financial compensationthey receive is on a per-callbasis. Couples and familiesneed to learn the art of adapt-ing to this unusual lifestylewhere the mother or thefather (sometimes, both par-ents) have to be “on call” 24-7. Children of a firefightermay have their pool party orhockey game postponed oreven cancelled at a moment’snotice! A young couple’squiet, intimate dinner may beshattered by a ringing tele-phone and a call torespond… Even those com-panies that hire volunteerfirefighters or who have themon staff are fully aware thatJohn, Harry or Judy mightleave in the middle of thework day to respond… Infact, a firefighter’s weekend(what, no break?) might playout this way: • Saturday morning – firetraining from 8 a.m. to noon• Civic support in aid of acommunity event, from early

morning to the end of the day,during an entire weekend,depending on the event.For the Saint-

Armand/Philipsburg/PikeRiver area, the averageresponse time to a call for fire-fighters might be 6 to 8 min-utes, whereas the firstresponse team might reach a“patient” within the 10-minute mark. Not bad, whenone considers the hills, valesand meandering roads of thisgeographic panorama inwhich we live.All in all, Chief

Symington will tell you thatf i r e f i g h t i n g / f i r s tresponse/water rescue is a“vocation” and those whochoose this path find it bothdemanding and rewarding,and he would not have it oth-erwise! His last words?People, please check yoursmoke detectors: FirePrevention Week comes upOctober 7 to 13!Men and women interest-

ed in serving their communityin this capacity are invited topick up an application at theMunicipal Office.

Page 10: Journal St-Armand vol.5 no2 · 2015-12-07 · page 2 - Journal Le Saint-Armand, VOL. 5 N° 2 OCTOBRE/NOVEMBRE 2007 Daniel Boulet et Pierre Lefrançois VIE MUNICIPALE UN PROJET D’USINE

page 10 - Journal Le Saint-Armand, VOL. 5 N° 2 OCTOBRE/NOVEMBRE 2007

Claude FrenièreDirecteur général

Représentant enépargne collectivepour Desjardins Cabinetde services financiers inc.

Siège social24, rue RivièreBedford (Québec) J0J 1A0

Centre de services Frelighsburg23, rue Principale, Frelighsburg (Québec) J0J 1C0

Centre de services Notre-Dame-de-Stanbridge1020, rue Principale, Notre-Dame-de-Stanbridge(Québec) J0J 1M0

Centre de services St-Ignace-de-Stanbridge692, rang de l’Église, St-Ignace-de-Stanbridge(Québec) J0J 1Y0

Téléphone : 450-248-4351Accès direct : 450-248-4353 poste 234Sans frais : 1-866-303-4351Télécopieur : [email protected]

341, chemin Bruce, Route 202, Dunham (Qc) J0E 1M0Tél. : 450-295-2034 Téléc. : 450-295-1409

[email protected]

BOUTIQUEOuvert 7 jours par semaine

jusqu’au 31 octobre

Nouvelle adresse579, route 133(ancien presbytère)Pike River450-248-0049

Services offertsCoiffureNathalie Dorais, ValérieBrodeur, Karine BeaudinEsthétique (Profild’Ange)Sonia MarchandMassothérapieMarie-Pier Bédard,Jessicca BoudreauPose d’onglesSouvenise LaguerreDiététicienne (janvier)Natasha LombartBronzage40 tubes, 160 w

Spéciaux d’ouverturedu 20 octobre au 20 novembre

Bronzage : 15 % de rabais sur le 150 min.Les mercredis : sans taxes sur tous lesservices chimiques.Nouveau : soins capillaires avectraitement, 1/2 heure avec mise en plisrégulière 28,95 $ plus taxes.Les Duos de Noël sont déjà disponibles.Un moment de détente bien mérité.

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en communiquant avec Nathalie Dorais au 450-248-0049Coiffeuse demandée, avec expérience.

Ouverture officielle

27 octobre 2007

de 13 h à 15 h 30

Un goûter sera servi, et des é chantillons

de produits seront remis.

Le samedi 6 octobre a eulieu la 4e édition du Chantdes frontières. Quatregroupes vocaux étaientinvités cette année :➢ La Chorale de Saint-Armand, qui a présentédes pièces de la liturgieactuelle;

➢Le Chœur des Armand,qui nous a offert un éven-tail de chants allant deMozart à SylvainLelièvre;

➢ Le Quatuor à voix basse,qui a jonglé avec des

accords vocaux périlleuxdans un répertoire teintéd’humour;

➢ L’ensemble gospelL’Unité, qui a clôturé lasoirée en soulevant lasalle. Comme d’habitude, ce

fut une excellente soirée auprofit de la Fabrique deNotre-Dame-de-Lourdes.

M ESSAGE DE ROBERTTREMPE, AU NOM DU COMIT�

ORGANISATEUR :« Je voudrais profiter de

l’occasion pour dire que le

La 4e édition du Chant des frontières

�� En amour, les francophones ont uneaventure, les anglophones, une affair.

�� Lorsqu’un anglophone met un projeten veilleuse, il dit qu’il le met sur leback burner. Le francophone, lui,préfère le mettre sur la glace.

�� Les francophones filent à l’anglaisetandis que les anglophones take aFrench leave.

�� Les francophones sont heureuxcomme un poisson dans l’eau ou gaiscomme un pinson alors que lesanglais sont happy as a clam ou as asandboy (puce de sable).

�� Les francophones tuent la poule auxœufs d’or alors que les anglophoneskill the golden goose.

�� Where love is concerned, anglophones will have anaffair while francophones have une aventure.

�� Francophones who want to set a project aside will putit sur la glace; anglophones, on the other hand, willprefer to put it on the back burner.

�� When the anglophone looks to avoid a bad situation, hewill take a French leave. For his part, the francophonefile à l’anglaise!

�� In moments of joy, a francophone will be heureuxcomme un poisson dans l’eau or gai comme un pinsonand his English counterpart will be as happy as a clamor as happy as a sandboy (sand flea).

�� And while anglophones will kill the golden goose,francophones will prefer to tuer la poule aux œufsd’or.

Chronique franglaisePAULETTE VANIER ET MICHÈLE NOISEUX

IN MEMORIAM

succès de toute l’opérationest une affaire de collabora-tion, de travail continu dansla préparation de la soirée. Si nos deux chorales

n’acceptaient pas ces pra-tiques parfois fastidieuses,toujours exigeantes aumilieu des autres occupa-tions, il n’y aurait pas desoirée au profit de la fabrique.Si les membres de ces

chorales n’acceptaient pasde vendre les billets, detransformer l’église en salle

de spectacle, de dresser lestables et de préparer legoûter à l’intention des cho-ristes invités, la soiréeperdrait son air fraternel. Sitous ces bénévoles, membresdu comité organisateur ounon ne cherchaient plus lesfournisseurs les plus avan-tageux et les commandi-taires; s’ils cessaient de con-cevoir le programme, les bil-lets et la publicité, de dis-tribuer des affiches dans toutBrome-Missisquoi; surtout,si vous tous et vous toutes

décidiez de passer une soiréesur des sièges plus moelleuxou dans une atmosphère plusrigolote, il n’y aurait pascette soirée qui apporte sajoie et son contentement. Età terme, il n’y aurait peut-être plus cette église Notre-Dame-de-Lourdes.Aussi, un immense merci

d’avance à ceux et celles quivont commencer à préparerla cinquième édition duChant des frontières. »

Marcel Marceau, le mimeuniversellement connu, s’estéteint à l’âge de 84 ans. Ilavait posé avec Le Saint-Armand, en octobre 2004,lors d’un de ses spectacles àBoston. Si certains parlentpour ne rien dire, le mimeMarceau utilisait le silencepour dire beaucoup.

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: HUBE

RT FOURE

Z

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Journal Le Saint-Armand, VOL. 5 N° 2 OCTOBRE/NOVEMBRE 2007 - page 11

EXCAVATION - TERRASSEMENT

Du 14 mai au 3 aoûtdernier, deux jeunesFrançais ont fait un séjourmémorable à Saint-Armand. Originaires de larégion lyonnaise, YoannViraud (21 ans) et MaximePerronet (19 ans) étaient enstage de BTS (brevet detechnicien supérieur) engestion et maîtrise deseaux. Ce stage était organisé

conjointement par l’Officefranco-québécois pour lajeunesse, qui prenait le

C’est le 27 juillet dernier quevenaient nous rendre visite àPhilipsburg Mme MerlaineBrutus et 30 de ses petitsprotégés âgés de 5 à 12 ans,issus de familles immi-grantes.Mme Brutus est la fonda-

trice de l’organismed’entraide bénévole Kouzin-Kouzin’, fondé à Montréalen 1988, et qui visel’intégration harmonieuse defamilles immigrantes à lasociété d’accueil. Pour elle,il ne fait aucun doute quenotre municipalité est un lieuenrichissant à faire découvrirà tous les enfants. Les

DE LA BELLE VISITE À SAINT-ARMANDJEAN-PIERRE FOUREZ

citer chez les enfantsune nouvelle activitéculturelle. C’estaussi une sensibili-sation à la beauté etsauvegarde du patri-moine de notrelocalité… Missionaccomplie ! Lesjeunes ont adoré !Au menu : marche en

forêt, exploration d’uneg r o t t e , r u d i m e n t sd’archéologie locale, pique-nique au bord du lac; sansoublier une halte obligatoire,en après-midi, aux anciennesécoles de Saint-Armand, etune pensée respectueusepour le Nigger Rock… Merci à ceux et celles,

parmi notre population, qui

nous ont si bien accueillis,par leurs sourires et leur gen-tillesse. Merci également àla municipalité d’avoir penséà l’installation de toilettespubliques aux bonsendroits : des accommode-ments très raisonnables !Enfin, pour la grandemajorité de ces enfants, quine sortent pratiquementjamais de la grande ville, sicette nouvelle activité cul-turelle peut contribuer defaçon positive à ancrerdavantage un sentimentd’appartenance et d’inclu-sion à notre sociétéd’accueil, c’est déjà beau-coup, et il faut continuerdans cette direction… »

tion des berges de coursd’eau pour enrayer l’érosiondes sols. Leurs zonesd’activité ont été la rivièreaux Brochets, la rivière de laRoche et le ruisseau auxMorpions.Yoann a fait au conseil

municipal une présen-tation des différentestechniques de stabilisa-tion des rives au parcmunicipal (derrière lasalle communautaire).Maxime a présenté sonexpérience chez unagriculteur le long duruisseau aux Morpions. À leur retour en

France, ce stage à Saint-Armand fera l’objet d’unrapport écrit et d’une présen-tation orale en vue del’obtention de leur diplôme.Yoann et Maxime ont été

ravis d’être « tombés » cheznous. Ils trouvent que Saint-

Armand est un beau villagepaisible, avec des gensaccueillants et généreux. Ilsen ont profité pour faire desvisites dans la région, ainsiqu’à Montréal, Québec,Magog, et aussi pour pêchersur le lac Champlain.MmeBenoit, qui les a dorlotéscomme une mère, a apprêtéleurs poissons mais les aaussi initiés à la cuisinequébécoise.Avant de repartir, Yoann

et Maxime ont fait un péripleen camping au Saguenay-Lac-Saint-Jean et sont allésau fleuve rencontrer lesbaleines.

récentes recherches reliées àl’histoire des Noirs sontimportantes et significativescar elles démontrent l’apportd’êtres humains aux originesdiversifiées dans ledéveloppement du Québec.Tant à Saint-Armand, avec lefameux Nigger Rock, qu’àPhilipsburg, où il est main-tenant possible d’affirmerque des Noirs ont vécu,(voir les livres de comptes dupremier commerce connu àPhilipsburg, tenu par PhilipRuiter dès fin 1790, MuséeMissisquoi). Ces nouveauxéléments historiques inéditssont une source de fierté etd’appartenance pour cesjeunes. Et ils ont besoin demodèles. C’est avec beau-

DES ÉCOLIERSMONTRÉALAIS

DES STAGIAIRESFRANÇAIS

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: RO

BERT

GAL

BRAITH

coup d’émotion qu’ilsremercient toute la popula-tion de les avoir accueillis etde prendre soin du passé, siimportant. Pour Dominic Soulié,

guide et organisateur de cettejournée, en compagnie de safille Élise, 12 ans : « Ils’agissait de vérifier sur leterrain l’intérêt que peut sus-

Yoann Viraud et Maxime Perronnet

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: JE

AN-PIERR

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voyage en charge, et par lecégep de Saint-Jean, quis’occupait de l’organisation(recherche d’hébergement etde lieux de stage). Durantleur séjour, ils ont étéaccueillis par Mme GeorgetteBenoit en formule gîte etcouvert. Leurs activités de stage,

proposées par laCorporation Bassin VersantB r o m e - M i s s i s q u o i(CBVBM), sous la supervi-sion de Chantal d’Auteuil etde Johanne Bérubé, ont con-sisté essentiellement enplantation d’arbres etd’arbustes et en végétalisa-

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page 12 - Journal Le Saint-Armand, VOL. 5 N° 2 OCTOBRE/NOVEMBRE 2007

CCOONNSSEE II LL DD ’’AADDMM II NN II SS TTRRAATT II OONN ::Éric Madsen, pp rr ééss ii dd ee nn ttPoste vacant, vv ii cc ee -- pp rr éé ss ii ddee nncceePaulette Vanier, ss ee cc rr éé tt aa ii rr eePierre Lefrançois, tt rr éé ssoo rr ii ee rrJean-Pierre Fourez, rr éédd aacc tt ee uu rr ee nn cchhee ffee tt aaddmmii nn ii ss tt rr aa tt eeuu rrJosiane Cornillon, ccoooo rrddoo nnnnaa tt rr ii cc ee ee ttaa ddmm iinn ii ss tt rr aa tt rr ii cc eeDaniel Boulet, aa ddmm iinn ii ss tt rr aa tt ee uu rrBernadette Swennen, aadd jj oo ii nn tt ee aauu cc .. aa ..Anita Raymond, rr eess ppoo nn ssaabb ll ee dd ee ll aa pp rr oo dduucc tt ii oonnCCOOMM IITT ÉÉ DDEE RRÉÉDDAACCTT II OONN ::Josiane Cornillon, Jean-Pierre Fourez, LeahFournier Della Porta, Pierre Lefrançois, ÉricMadsen, Michèle Noiseux et Guy Paquin

TIRAGE : 2 000 exemplaires

VOL. 5 NO 3 DÉC. 2007/JANV. 2008

DATE DE TOMBÉE :16 NOVEMBRE 2007

En créant le journal Le Saint-Armand, les membres fondateurs s’engagent, sans aucunintérêt personnel sinon le bien-être de la communauté, à :

• Promouvoir une vie communautaire enrichissante à Saint-Armand.

• Sensibiliser les citoyens et les autorités locales à la valeur du patrimoine afin del’enrichir et de le conserver.

• Imaginer la vie future à Saint-Armandet la rendre vivante.

• Faire connaître les gens d’ici et leurs préoccupations.

• Lutter pour la protection du territoire (agriculture, lac Champlain, sécurité, etc.).

• Donner la parole aux citoyens.• Faire connaître et apprécier

Saint-Armand aux visiteurs de passage.• Les mots d’ordre sont : éthique,

transparence et respect de tous.

P h i l o s o p h i e

Articles, letters and announcements in English are welcome.

CCOOLLLLAABBOORRAATTEEUURR SS PPOOUURR CCEE NNUUMMÉÉRROO ::Janine Carreau, Pierre Charlebois, Raôul Duguay,Christian Guay-Poliquin, Robert Lussier, MichèleNoiseux, Jean-Guy Papineau, Guy Paquin, RobertTrempeRR ÉÉVV II SS II OONN DDEESS TT EEXXTT EESS ::Français : Josiane CornillonAnglais : Michèle NoiseuxII NNFFOOGGRRAAPPHH II EE :: Anita RaymondII MMPPRR EESS SS II OONN ::QUEBECOR WORLD SAINT-JEANCCOOUURRRR IIEE LL :: [email protected]

DDÉÉPPÔÔTT LLÉÉGGAALL :: Bibliothèques nationales duQuébec et du CanadaOOSSBB LL :: n° 1162201199

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Denis Riel honoréFélicitations à M. Denis Riel, des Meubles Denis Riel,qui fut récemment nommé ambassadeur de la bonneentente entre les communautés francophone et anglo-phone de Brome-Missisquoi pour ses efforts remar-quables en faveur de ce rapprochement.

BRAVO POUR LE35E ANNIVERSAIRE !

Je m’appelle Luna(prononcer « Louna »)

Basset femelle âgée d’un an, très bon caractère, très douce avec

les enfants, cherche maître oumaîtresse disposant de beaucoupd’espace pour courir et jouer.

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FORMATION ÀL’IMPROVISATION

THÉÂTRALESérie de 5 ateliers au coût de 65 $(payable à la première rencontre)les mardis soirs, de 19 h à 21 h 30(ajustements possibles) à compterdu 9 octobre prochain. Il est possi-ble de se joindre au groupe après le9 octobre si le nombre de partici-pants n’est pas atteint.

Les ateliers se tiennent auCarrefour Culturel de Bedford etrégion (Salle JamesDavison, 40,rue du Pont, à Bedford).

Guylaine Forget, coordonnatriceCarrefour Culturel de Bedford etrégion(450) 248-0550

� Une journée consacrée aux arbresau Manoir du Sanctuaire deSaint-Armand71, chemin South, (450) 248-333913 h, le samedi 20 octobreChants et danses amérindiennes, bénédiction de l’arbre de la Paix et de la Viepar un chef Mi’kmac, souper en campement,projection du film de Frédéric BackL’homme qui plantait des arbres.

ÀÀ nnee ppaass mmaannqquueerr !!