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103° Annôe. — N° 43 Lë MUMERÜ YINtSS CINTIMES. Dimanche 23 Octobre 1932 iM iiïrig iiTmT» JOURNAL DE L’ARRONDISSEMENT DE SENLIS Paraissant i dimanche x bs o ±r tst si 3sæ sz tst or s A . "Qt Burtcux P*Post# DU RHi ■•■■•ai i i•OaftMtt* Il tS Six moilc ••••••raie* te•! I 7 Abonnaixiazit» partent du 1” de chaque moi* On s’abonne aux Bureaux du Journal et dans tous les bureaux de poste. — L’abonnement est pafable d’avance et continue de plein droit jusqu’à récepHow d’avis contraire- BUREAUX, RÉDACTION * ADMINISTRATION SEN'X-IS 41» F* la TrTesrâ-IV» il SE5MIL.ÏB TÉLÉPHONE « Directeur Commercial : E. VIGNON JF>je&xx: xz> e : s Annonces légales ................ I fr. 50 la ligne Ventes volontaires. — Publicités commerciales. — Demandes et offres d’emplois (Pour tous renseignements écrire au journal) Les manuscrits, insérés ou non, ne sont pas rendus. HB Allons-nous — sur le résul tat des élections sénatoriales - badiner ou bien gémir ? Telle est la question qui se posé devant la feuille blanche du papier qui-doit recevoir notre écriture. Question embarrassante, car si nous prenons la chose au tragique nous donnerons bien de la joie à nos ad versaires qui ne méritent pas qu’on leur en donne ; et si nous plaisantons nous risquons de faire de la peine à nos amis qui méritent une meilleure récompense. Peut-être pouvons-nous essayer de mêler les deux méthodes et d’esquis ser, comme une femme célèbre de l’antiquité, « un sourire mêlé de lar mes ». tl faut bien du reste se détendre up peu. Le devoir professionnel est par fois austère. Voilà déjà longtemps que nous entretenons nos lecteurs de ces fameuses élections sénatoriales et sur un ton sévère parfois même légère ment comminatoire. Il est temps que cela finisse. Eh bien donc qu’en est- il ? Voici : une fois de plus les radi caux ont sauvé la République. * ■¥ * Ils le disent et cela n’a rien qui nous étonne. C’est leur habitude. « Nous l’avons, en dormant. Mada me, échappé belle... » Figurez-vous un seul instant, que M. Maurice Langlois par exemple ait été élu sénateur dimanche dernier, quel danger pour la République ! On a peine a le concevoir. Et s il s’était rencontré au Sénat avec une dizaine d’hommes comme lui quelle catastro phe ! Quel redoutable péril ! Heureu sement le succès de l’honorable M. Vasseux rétablit la situation compro mise. Donc la stabilité de la Républi que dans l’Oise tient à l’échec de M. Langlois et au succès de M. Vasseux. Voilà ce qu’on entend, et il y a des gens pour le croire ! Les 568 électeurs sénatoriaux qui, au troisième tour, ont élu M. Edouard Vasseux sont non seulement des « Sauveteurs de l’Oi se », en quoi ils méritent déjà la médaille de sauvetage, mais ce ^soirt encore les sauveurs du régime, d’où il appert qu’ils se sont acquis des droits impérissables à la reconnaissance pu blique. Tandis qu’au contraire les 551 électeurs qui, au troisième tour ont conservé leur confiance à l’honorable M. Langlois sont les plus noirs_ cons pirateurs et méritent d’être voués aux gémonies. En attendant, et pour ne retenir que des chiffres, 568 citoyens ont la chance d’être représentés au Sénat, 551 autres citoyens ont le triste honneur de ne l’être pas. Est-ce juste ? Assurément non. Si au moins ils étaient pour autant, eux et ceux qu’ils représentent, exonérés d’im pôts !... Chimère naturellement. On voit comment s’établit la tyrannie du nombre et peu à peu la désaffection pour les « immortels principes » la veulerie et l’indifférence universelles. * * * Les Radicaux ont donc sauvé la République. Mais pas tout seuls ! Les chiffres le prouvent. Au départ les Républicains nationaux leur sont net tement supérieurs. Ils sont 554, 545, 525 contre 464, 437„ 422. Chemin fai sant, ils gagnent les voix socialistes, ce qui explique que M. Decroze par exemple qui, au premier tour, n’avait que 464 voix, s’est trouvé élu, au se cond, avec 570. Il a gagné ce qu’avait perdu M. Héraude. Pareillement M. Vasseux. Les deux candidats radicaux ne doivent donc leur succès qu’à la col lusion cartelliste. Ces Messieurs ne font du reste aucune difficulté poul ie reconnaître. « Au deuxième tour, dit leur journal, tous les socialistes fidèles au mot d’ordre de la discipline républicaine « tous contre la réac tion ! » ...apportant leur concours aux candidats républicains firent triom pher M. Decroze, suivi de très près par M. Vasseux ». C’est ainsi que la Ré publique a triomphé. On voit par là que le Cartel existe toujours et même qu’il se porte bien, je vous remercie. On voit aussi que le Carte! reprenant le mot fameux du Roi Soleil nous dit : la République, c’est moi ; en quoi se manifeste qu’il y a un despotisme collectif aussi ri dicule et non moins odieux que l’autre. Quant aux « Républicains natio naux » ont-ils fait en la circonstance tout ce qu’ils ont pu, c’est ce que nous ne saurions dire. Ici même nous n’avons rien à nous reprocher. Sauf en ce qui concerne la candidature de' | M. Goré ils n’ont rien gagné aux dif férents tours. Ils semblent avoir fait preuve d’une bonne stabilité. Dans le fond, et pour l’ensemble, on peut dire qu’ils ont été battus de justesse. Il y a chez eux un ensemble homogène d’environ 550 électeurs sénatoriaux sur lesquels on peut compter. C’est beaucoup, c’est presque la majorité. Mais on a pu voir que ce n’était pas assez et que cela ne suffit pas. On peut regretter évidemment le scrutin à un seul tour, la représenta tion proportionnelle, etc... Mais si ces avantages nous étaient donnés saurions-fmous nous en ser vir ? En somme, ces élections sénatoria les auront témoigné une fois de plus de la persistance des mauvaises mé thodes de dénigrement, d’acharnement contre les personnes, de la prédomi nance des petites considérations d’in térêts particuliers. On a voté « agri culteur » ! Ah ! bien oui ! La politi que du blé, la politique des engrais — en attendant la politique dé la pluie, la politique du beau temps... Du reste, on va bien voir... maintenant que la République est sauvée : les impôts vont diminuer, les cultivateurs vont vendre leurs produits très cher, le chômage va cesser, l’industrie va re prendre, le commerce sera florissant, les Allemands deviendront sages, ce sera la Paix, la Sécurité, la Prospérité, le Bonheur... Batterie d’allégresse. A. Chenet. Remerciements de üi. UNGLOMEUME e t BOUTEILLE Chers Concitoyens, Nous adressons l’expression de notre sincère gratitude aux nombreux élec teurs sénatoriaux qui ont affirmé, sur nos noms, leur indéfectible attache ment à une République de liberté, de progrès, d’ordre et de paix. Nous les remercions tout particulièrement d’a voir donné leur confiance a notre ami Alexandre Goré qui sera pour le dé partement un représentant digne de nos populations si vaillantes et si la borieuses. Faute de quelques voix il ne nous sera pas donné de défendre au Sénat les idées, les intérêts et les droits de nos concitoyens.. Nous n’en sommes pas moins résolus à servir la cause de tous. En toutes circonstances vous pouvez, compter sur nous et vous pouvez^ être certains de trouver toujours auprès de nous le concours empressé dont vous pourrez avoir besoin. Soyez assurés de notre fidélité à vos intérêts comme aux intérêts supérieurs de la France et de la République. Vos dévoués concitoyens, Maurice LANGLOIS-MEURINNE. Désiré BOUTEILLE. (Supplément aux LECTURES POUR TOUS d’Octobre 1932) Voici l’heure des rentrées : rentrée des classes, des théâtres, des facultés, des tribunaux, rentrée sur les stades. On rentre. C’est à toutes ces rentrées que le numéro d’octobre des Lectures Pour Tous est consacré : articles, sou venirs, récits historiques, etc. Numéro vivant, amusant, documenté, pittores que, où l’on trouvera aussi, une très itppnrtaHbî éluMq giff- ta fteum rhu RaüérMetfS? Les Élections Sénatoriales du 10 Ottobre 1 LES RESULTATS DANS L’OISE 554 voix 404 l"r tour de scrutin Inscrits : 1.134. — Votants : 1.133. Suffrages exprimés : 1.133 Majorité absolue : 567. MM. Alexandre Goré, président do la Chambre d’Agriculture républicain .......................... Maurice Langlois-Meurinne, sénateur sortant, répu blicain ..................................... 545 Désiré Bouteille, ancien dé puté, républicain .............. Georges Decroze, sénateur sortant, radical-socialiste. Edouard Vasseux, ancien dé puté, radical-sopialistc... Marins Doffoy, conseiller gé néral, radical-socialiste .. Albert Héraude, conseiller général, S. F. I. O............ Génie, conseiller d’arrondissement, S. F. I. O............................................ Jean Berthelot, conseiller général, S. F. I. O.............. Obtiennent en outre : MM. Uhry, 11 voix ; Warusfel, 4 voix ; Ruillier, 4 ; fexier, 3 ; Docteur Delpicrre, 2 ; Doc teur Lemaitre, 2 ; Jammy Schmidt, 2 ; Marty, 2 ; Docteur Detay, Faure, Guyot, Vassal, Borrée, de l’Aigle, Fournier- Sarlovèze, Duclos, Doriot, Cachin, cha cun une voix. (Ballottage pour les trois sièges) De: Eaux profondes IV Saint-Léonard, l'r octobre 1932. Le Lnrct. Les eaux de Chantilly On toit être indulgent devant les er reurs. Dans un domaine entièrement inexpbré comme celui des eaux pro fondes les premiers obvervateurs . se heurteit à deux difficultés. La premiè re, c’eâ la nécessité de faire table rase dé tours les idées reçues. Il faut une attentiffi soutenue pour échapper à remplie des connaissances considé rées ccmme acquises bien qu’elles re posent souvent sur des hypothèses ou des rasonnements non corfoborés par dos fûts. La deuxième difficulté réside dans [’irn/ossibilité pour une première ex ploration d’être complète. Au fur et à uci.io y “ de brance, est alimentée, non, aa .431 ? SriLome de "avance, les .purtioe. eoiaw- -to ^ à fi^ W flc ie llc s delà Loir'e, I firmer un fait universellement connu -1 que j’ai voulu reprendre les observa tions. Et ici je prends position. Je pense que l’erreur de la détermi nation à laquelle je viens de faire allu sion tient à ce que l’observation du cours souterrain qui donne le Loiret a été arrêtée au moment où ce cours ren contre la Loire qu’il suit (en projection naturellement) sur un certain parcours. Cette rencontre étayée par une vieille tradition, a dû limiter la recherche devant une explication plausible. Ce n’est pas le moment de soulever des objections auxquelles je ne m’étais pas arrêté auparavant, telles que celle- ci, au hasard et sans préférence : a-t- on observé une diminution du débit de la Loire à partir du point où elle aurait laissé échapper les abondantes eaux du Loiret ? J’ai donc relevé le cours souterrain du Loiret ; et je dis ceci. Cette source magnifique, une des plus abondantes de France,, est afimeiitéfe moix nas..par. Auguste 422 135 120 123 2 e tour de scrutin Suffrages exprimés : 1.130. Majorité absolue : 566. MM. Alexandre Goré ...................... 573 élu. Decroze ....................................... 570 élu. Langlois-Meurinne 553 Vasseux ............................. 552 Doffoy ......................................... 537 Bouteille .......................... 535 Héraude ..................................... 13 Génie .......................................... 8 Berthelot ................................... 7 Uhry ........................................... 2 Docteur Lemaitre .................. 1 Warusfel ................................... 1 (Ballottage pour 1 siège) Remerciemsnts de M. Alexandre GORÉ Sénateur de l’Oise à M. les Délégués Sénaloriaux Mes chers Concitoyens, Je vous suis profondément recon naissant du témoignage de confiance que vous venez de me donner. C’est pour moi un encouragement à persévérer dans ma volonté de défen dre les intérêts matériels et moraux de notre département, notre agriculture si menacée, le commerce, l’industrie, le travail éprouvés par une crise parti culièrement grave. Je salue avec émotion et gratitude ceux qui ont été mes compagnons de liste, M. Langlois-Meurinne, qui fut pour vous le meilleur et le plus autorisé des représentants, M. Désiré Bouteille en qui vous auriez trouvé un défenseur résolu. Privé de leur collaboration qui m’eût été précieuse, je redoublerai d’efforts puur les suppléer et vous servir. Tous les habitants de l’Oise peuvent compter sur toute mon énergie pour défendre leurs intérêts, ceux du département, ceux de la France et de la République. Votre dévoué concitoyen, Alexandre GORE, Sénateur de l’Oise. ------------------------- Récompenses de la Mutualité Les propositions de récompenses pour services rendus à la Mutualité en vue de la promotion de janvier 1933, doivent être adressées de toute urgen ce aux Préfectures et Sous-Préfectures selon l’arrondissement. 3“ tour de scrutin Votants : 1.131 MM. Vasseux .................... 568 élu. Langlois .................................... 551 Divers ........................................ 12 Sénateurs sortants : MM. Delpicrre (U. R.) ; Langlois (U. R.) ; Decroze (G. D.). Au renouvellement de janvier 1924, furent réélus au premier tour : MM. Roland, 579 voix ; Noël, 568 ; Delpicrre 559, sur 1.106 votants. M. Langlois a été élu le 22 juin 1924 en remplacement de M. Roland, décé dé, au second tour de scrutin par 606 voix contre 487 à M. Desgroux, ancien député radical-socialiste. M. Decroze ancien député radical-socialiste, élu le 22 mars 1931 au second tour do scrutjn par 580 voix contre 541 à M. Fournier- Sarlovèze, député, union républicaine, a remplacé M. Noël, décédé. Au premier tour, M. Fournier-Sarlovèze avait ob tenu 528 voix contre 439 à M. Decroze, 131 à M. Héraude, 18 à M. Mauny, 3 à M. Vasseux, 2 à Marty, 1 à M. Vassal. M. Delpicrre, élu pour la première fois sénateur le 11 janvier 1920 ne se représentait pas. + ----------------------------- Le Comité économique départemental Joindre à toute demande de changement d’adresse la dernière bande du journal et 1 franc pour frai» de ntstPMlet bartdei, De récentes circulaires ministérielles ont invité les préfets à constituer dans chaque département un comité écono mique consultatif, chargé de suivre les variations du coût de la vie, aussi bien en ce qui concerne les denrées que les objets de première nécessité et de con sommation courante. Sa mission serait essentiellement d’établir, d’après les renseignements fournis par ses membres, les prix de revient locaux, les frais généraux et les bénéfices maximums afin de détermi ner des prix de détail acceptables. Déjà, dans l’Oise, fonctionne depuis plusieurs années différents comités consultatifs plus spécialisés : d’abord la commission du coût de la vie, consti tuée en exécution du décret du 19 fé vrier 1920, qui a pour mission essen tielle de constater la variation des prix pour déterminer les indices du prix de détail ; ensuite, la commission con sultative du pain et des farines, née de la Ici du 31 août 1924 ; enfin la com mission des barèmes des prix normaux de la viande, constituée en exécution d’une circulaire ministérielle du 24 août 1926. Le préfet de l’Oise, pour assurer l’exécution de récentes instructions ministérielles, vient de constituer le comité économique consultatif départe mental. Sont nommés membres du comité économique consultatif en ce qui con cerne notre arrondissement : MM. Mercereau, industriel à Crépv; SoUalle, négociant en vins à Pont-Sainte-Ma- fin Banlft t ülp'ÿi tbsLw p HWr îos éblouissent et ne laissent pas voir |u’iÿ en reste d’obscures ; un élément ('importance primordiale échappe to- /alement, insoupçonné. Parfois aussi la iiàte d’acquérir une indication définiti ve fait imaginer le but atteint, tandis qu’en vérité la recherche n’est qu’à son point de départ. L’étude du monde souterrain n’a pas le monopole de ces causes d’erreur. A l’époque déjà lointaine de ma jeunesse, quand nous courions la brousse afri caine sur l’immenses étendues que n’avait pas encore foulées l’homme blanc, les explorations, déjà nombreu ses dans le Centre africain, révélèrent [ tout à coup l’existence d’une montagne 1 dont la cime dépasse de près de mille mètres celle du Mont-Blanc. Le Kili mandjaro étant généralement voilé par les nuées, la montagne gigantesque, le plus haut sommet du continent, rêvait depuis toujours dans l’espace, insoup çonné des pionniers qui se mouvaient à sa base. Si, à la lumière du jour, de si fabu leuses lacunes peuvent se rencontrer dans le travail des chercheurs les plus hardis et les plus consciencieux, quelle probabilité pour celui qui s’attache à telle ou telle recherche spéciale sous l’eoor'ce terrestre, de passer à côté d’objets passionnants sans se douter de leur présence ! Que savons-nous en effet du sous-sol ? Bien espacées sont | les fouilles de quoiqu'importance : quelques rarissimes forages d ’u n à deux kilomètres pour rejoindre un filon ou la nappe d’eau que l’on espère ren contrer au contact d’une couche étan che, lointains trous d’aiguille dont nous recueillons avidement les trop rares in dications. En sorte qu’après avoir plan té des drapeaux multicolores sur toute la surface du globe et jalonné de bi dons d’essence la plaine infinie des déserts ■—- sacrilège ! — fouillé le ciel jusqu’à des distances dont l’unité de mesure est l’année de lumière à trois cent mille kilomètres par seconde, l’homme qui se dit instruit, ne connaît pas le sol qu’il foule au delà de l’en taille d’un soc de charrue ! G’est ici que la radiesthésie, insou cieuse des scepticismes qui ne lui opposent que des théories s’appliquant à autre chose, délibérément pose les jalons de connaissances nouvelles, et ouvre aux yeux, las du « déjà vu », des horizons nouveaux, pleins d’impré vus, et captivants entre tous par la surprise ou la soudaineté do leurs ré- véTatiïons. Mais, encore une fois, nulle étape nouvelle n’est franchie sans que quel que lambeau laissé sur les obstacles, n’ait marqué la difficulté d’un dégage ment complet de la gangue classique ou traditionnelle, car bien tenace est l’empreinte d’un enseignement autori taire autant qu’incomplet. Cet ensei gnement ne prend sa formule que lors que la théorie et l’explication sont sor ties des faits. Il en résulte qu’il donne aux explications la priorité sur les faits. Ce défaut grave fausse l’esprit en l’incitant à exiger d’abord, dans ce qui est nouveau, l’explication des phéno mènes en s’appuyant sur des principes qui peuvent leur être totalement étran gers, et puis à rejeter les faits qui ne rentrent fas dans le cadre de ces théories : c’est la porte fermée à tout progrès. Le premier acte doit être la constatation des phénomènes, et le se cond, leur explication si possible. En outre, bien des explications tra ditionnelles sont acceptées sans con trôle, sur la foi de la croyance publique, ou d’observations que chacun, en tant qu’homme, est exposé à faire incom- pl etc S. Puisqu’en toute science qui prend son essor il faut être indulgent aux er reurs, appliquons-nous ce précepte à nous-mêmes dans l’occasion suivante. Il nous est arrivé de citer comme exemple de rivières issues des pertes d’une autre rivière, la Loue et le Loiret. Pour la Loue, l’absinthe échappée à fiots d’une usine jadis célèbre établie sur le Doubs, en venant aromatiser la source de la’Loire semble bien avoir tranché la question de l’origine de cette dernière rivière. Mais pour le Loiret, c’est une autre affaire. Dans l’Orléanais à Orléans mê me, j’avais toujours entendu dire que le lit de la Loire, en certains points rocheux je crois, laissait filtrer l’eau mais par les eaux profondes, Le cours qui l’alimente remonté a partir de la source même, rencontre la Loire à peu de distance d’Orléans qu’il contourne par l’Est. Il vient de Chartres, et avant Chartres de Dreux où il arrive par Anet. Il passe en effet sous les domaines du duc de Berry, ce prince fastueux et d’un goût si sûr, dont les incomparables trésors d’art^ de vaient par la suite pâlir en ce château d’Anet devant la beauté d’une femme grande par le jugement sous sa ligne parfaite. Et qui donc conduisait les eaux du Loiret à l’ombre semi-royale du châ teau pour y baigner les pieds de Diane de Poitiers ? Etait-ce une galanterie du roi Henri, ou simplement une at tention de la nature ? Notre rivière, franchissant non loin de Vernpn la vallée de la Seine, vient en effet dés abords immédiats de Paris, se déta chant, au Nord-Est de la Capitale, du fleuve souterrain offert à la municipa lité pour l’alimentation de la popula tion parisienne. Elle est un des innom brables rameaux de ce puissant cours d’eau qui vient s’épanouir près de Pa ris, venant du sud en dernier lieu, mais qui passe auparavant à Amiens après avoir fait son apparition sur le terri toire de la France non pas au Mont- Blanc, mais en baie de Somme ! C’est donc en baie de Somme que nous rencontrons pour la première fois, et suivons désormais pas à pas, ces eaux surabondantes qui surgissent en surface près d’Orléans sous le nom de source du Loiret. — C’est la rivière offerte à Paris qui, d’un de ses ra meaux, alimente Orléans, et la Loire n’y est pour rien. La Ville de Paris, d’ailleurs, ne re vendique pas particulièrement l’hon neur de cette libéralité. Elle n’a jus qu’ici apprécié le fleuve souterrain que par un de ses rameaux sournoise ment détaché sous l’Opéra et la Ban que de France, et ne s’en est pas féli cité. Mais aussi pourquoi construire sur une rivière ? -— Plus aimable est le rameau qui, de Léglantiers, vient donner tant de fraîcheur à la vallée que suit la No- nette entre Sentis et Chantilly. Ses ra mifications passent toutes à Apremont, dont les sables ne semblent pas se prê ter à une issue naturelle jusqu’à la surface du sol. L’une d’elles traverse les prés entre Avilly et Courteuil, passe à l’orée de la forêt près du débouché en plaine de la route des vieilles Garennes, gagne la pointe du Bois Mousseron pour ap paraître aux sources successives de Saint-Léonard : du lavoir, et, le long du Chapitre, des Cressonnières et de Valprofond, et ainsi de suite jusqu’à la source voisine de l’Hospice de Senlis où prend naissance le ruisseau cana lisé, en sens inverse de son arrivée souterraine, jusqu’aux jeux d’eau du Château de Chantilly. Une autre ramification donne le ruis seau qui naît au Val Panier, entre le chemin de la Gare de Saint-Firmin et xmieè I.Lntmf. muirn de nmlfü defnhfi j py tm Vsiuifr du fleuve qui réapparaissait à peu de distance aux sources du Loiret. Une détermination précise de l’emplace ment de cette perte de la Loire, enten due à Orléans même, avait éloigné de mon esprit toute idée d’un doute qui ne l’avait d’ailleurs jamais effleuré. D'où l'kpttclatlan jüu îblrrL au tUre m»; de H! Lfi!!' . El N IJ'üst qut! puttr la etell8*atittutt V'ud; e s n w - Courteuil, village où elle sourd, à la source de l’Abîme. Mais ce n’est qu’un petit bras qui se sépare près de la gare de Saint-Firmin d’un bras plus impor tant. Ce dernier passe auprès de l’Eglise de Saint-Firmin, franchit le Grand Canal, donne au Hameau les sources du petit canal, celle de Sylvie, fait divers circuits dans le parc, tra verse Vineuil sur la pente Ouest, et sur tout ce parcours donne une multi tude de sources ; puis, gagnant de nou- l( veau Apremont, aboutit à la vallée de Verneuil, où ses eaux, en surface, vont rejoindre celles de l’Oise. Ces descriptions de parcours ne sont pas qu’une simple nomenclature. Elles nous montrent la merveilleuse dispo sition des eaux profondes pour arroser des régions dont les eaux pluviales ne pouvaient assurer la vie. L’harmonie de la nature s’éclaire à cet aspect. Elles nous montrent la distribution des eaux, mais pas encore leur origi ne. Nous l’avons parfois trouvée. Des problèmes grandioses se posent pour d’autres. Nous ne les aborderons pas auiourd’hui. D’autres questions se posent, qui ne semblent pas avoir encore été énoncées. Une multitude de fois', nous constatons que, sur le cours même des eaux pro fondes, est bâtie l’Eglise d’une ville ou d’un village. Qu’est-ce qui a présidé au choix de l’emplacement de ces plus anciens témoins de la vie organique de nos populations ? , Et ie, charme de ces études se pnri bnipf': ihlSBftttl fiexpeU 66 éveil, Dolulid t) Et1 UtfggURb L’Allemagne pacifique ? Dans V « Almanach du Combattant, 1933 », qui paraîtra en librairie au début de novembre prochain, le Comte Ar- nauld Doria consacre un article au pré tendu pacifique_ et désarmement alle mand, article que des dessins d’André Laqrange illustreront. Nous sommes heureux de donner la primeur de ces_ pages à nos lecteurs. L’Allemagne prétend avoir exécuté toutes les clauses du traité de Versail les relatives à son désarmement. Mal gré les nombreuses preuves du con traire, les Alliés, par mansuétude et par faiblesse, procédèrent à l’évacua tion anticipée, sans compensations ni garanties réelles, des trois zones occu pées sur la rive gauche du Rhin g{ ré'traitvdes commissions de •CQU.bôb- Aujourd’hui, le Reich, jamais s;<L.- fait, réclame le désarmement des au très puissances. En effet, dès le 2 no vembre 1931, Bruning, alors Chancelier, écrivant au Secrétaire Général de la Société des Nations, précisait que la tâche présente «■ ne consiste pas à T - « biliseh l’état actuel des armements « elle comporte avant tout une :vdv.- « tion efficace des armements de la « part des Etats à armements élevés, « laquelle doit procéder de l’idée l'on « damentale de l’égalité de droits et di « droit égal pour tous les Etats signa- « taires à la sécurité nationale ». Et dans une brochure de propagande, pa rue avant la réunion de la conférence de Genève de 1932, intitulée Le Vérita ble Désarmement, on lit cette phrase qui résume clairement la thèse que défend le Reich, avec tant d’âpreté, quelques mois plus tard : « L’Allema- « gne se rendra à cette conférence «. pour revendiquer l’égalité de traite- « ment (1) ». « Si la S. D. N. s’acquitte « de l’obligation qui lui incombe de « procéder au désarmement, assure « alors le rédacteur de cette brochure « d’allure officieuse, nous serons les « premiers à le rêconnaître. Il n’y a « personne à qui le véritable désar- « moment puisse tenir à cœur plus « qu’au peuple allemand ». Celui de la France en particulier tient certaine ment à cœur au Reich, car l’armée française constitue le seul obstacle qui puisse s’opposer, maintenant qu’il est libéré du poids des réparations, à ses rêves d’hégémonie, et, disons-le, de revanche. Nous allons tenter de prouver, dans ces quelques pages, en ayant plus d’une fois recours au livre récent et si documenté du Lieutenant-Colonel Re- boul sur l’Allemagne (2), que ce pays n’a jamais complètement désarmé, en violation flagrante du traité de Versail les, et, même, qu’il arme en ce moment d’inquiétante façon. En raison des incessantes réclama tions du Reich, les Alliés, faisant preu ve d’un incroyable esprit de concilia tion, lui accordèrent, au lendemain de la guerre, des concessions aussi nom breuses qu’importantes sur le chapitre du désarmement. Déjà pourtant, la mauvaise foi allemande était flagrante, comme le constate le général Walch dans son Rapport sur le„s opérations de la Commission militaire interalliée de contrôle, en 1925, où, après avoir noté tous les manquements, toutes les frau des, il ajoute : « Il est enfin significatif, alors que le traité de paix est devenu • loi d’Empire, que des poursuites aient pu être intentées, sous l’inculpation de haute trahison, contre les auteurs de ceiiains articles de presse dénonçant des infractions au traité ou contre les. individus soupçonnés d’avoir révélé l’existence de dépôts clandestins et que, même, des condamnations graves aient pu être prononcées ». Par contre, une grande indulgence est officiellement témoignée « à l’égard des associations ayant une activité contraire aux stipu lations du traité. De semblables agisse ments seraient difficilement explica bles si l’Allemagne se sentait, au point de vue militaire, en règle avec ses obli gations. Ils impliquent l’existence de mesures occultes, de dissimulations voulues, au premier rang desquelles il faut placer la préparation militaire de la jeunesse, ainsi que les excédents clandestins d’armements ». Et pour tant, à cette époque, les commissions de contrôle fonctionnaient normale ment sur toute l’étendue du territoire allemand. Voyons d’abord quelles concessions les Alliés, dans le même temps, aban donnant volontairement la manière forte, accordaient au Reich. Les Effectifs. — La Reichswhr, armée de métier de 100.000 hommes, est autorisée à se renforcer par l’in corporation de volontaires à court ter me ; d’autre part; les soldats pourront être libérés par anticipation. Ces me sures favorisent l’instruction d’un plus grand nombre d’hommes et la consti tution d’une sorte de réserve, que le traité de Versailles interdit cependant d’une façon formelle. Le chiffre global de 4.000 officiers était autorisé par le traité ; d’après le protocole de Spa, du 9 juillet 19^u, les médecins et vétérinaires militaires ne seront plus compris dans ce total. Ain si, le nombre des officiers est prati quement augmenté de 500. (U « Le Véritable Déearmement » It, page 29. (2) Lisutenafit-Goloncl Reboul : < fAtilBMN» Â't M i «ilMUL.lt Oh; ! StuiU) «lit | iH .’Sh FSPlUj ISN. Pgr. Non,

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B U R E A U X , R É D A C T IO N * A D M IN IS T R A T IO N S E N 'X - I S 41» F* l a c © T rT e s râ - IV » i l — S E 5 M I L .Ï B

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HB

Allons-nous — su r le résu l­ta t des élections sénatoriales

- bad iner ou bien gém ir ? Telle est la question qui se

posé devant la feuille blanche du pap ier qui-doit recevoir no tre écriture.

Q uestion em barrassan te , car si nous prenons la chose au trag ique nous donnerons bien de la joie à nos ad­versaires qui ne m ériten t pas q u ’on leu r en donne ; e t si nous p laisan tons nous risquons de faire de la peine à nos am is qui m ériten t une m eilleure récom pense.

Peut-être pouvons-nous essayer de m êler les deux m éthodes et d ’esquis­ser, comme une fem m e célèbre de l’an tiqu ité , « un sourire mêlé de la r­mes ».

tl fau t b ien du reste se détendre up peu. Le devoir professionnel est p a r­fois austère. Voilà déjà longtem ps que nous en tre tenons nos lecteurs de ces fam euses élections sénatoriales et sur u n ton sévère parfo is m êm e légère­m ent com m inatoire. Il est tem ps que cela finisse. E h bien donc qu ’en est- il ? Voici : une fois de p lus les rad i­caux ont sauvé la République.

*■¥ *

Ils le d isen t et cela n ’a rien qui nous étonne. C’est leu r habitude.

« Nous l’avons, en dorm ant. M ada­me, échappé belle... »

Figurez-vous un seul in stan t, que M. M aurice Langlois par exemple ait été élu sénateur dim anche dernier, quel danger pour la R épublique ! On a peine a le concevoir. E t s il s’é ta it rencontré au Sénat avec une dizaine d’hom m es comme lu i quelle ca tastro ­phe ! Quel redoutable péril ! H eureu­sem ent le succès de l’honorable M. V asseux ré tab lit la situation com pro­mise. Donc la stabilité de la Républi­que dans l ’Oise tien t à l’échec de M. Langlois et au succès de M. Vasseux. Voilà ce qu ’on entend, et il y a des gens pour le croire ! Les 568 électeurs sénato riaux qui, au troisièm e tour, ont élu M. E douard Vasseux sont non seulem ent des « Sauveteurs de l’Oi­se », en quoi ils m ériten t d éjà la m édaille de sauvetage, m ais ce ̂soirt encore les sauveurs du régim e, d ’où il appert qu’ils se sont acquis des droits im périssables à la reconnaissance p u ­blique. T andis q u ’au con tra ire les 551 électeurs qui, au tro isièm e to u r ont conservé leur confiance à l ’honorable M. Langlois sont les p lus noirs_ cons­p ira teu rs et m ériten t d’être voués aux gém onies. E n a tten d an t, et pour ne re te n ir que des chiffres, 568 citoyens ont la chance d ’être représen tés au Sénat, 551 au tres citoyens on t le tris te hon n eu r de ne l ’être pas. Est-ce juste ? A ssurém ent non. Si au m oins ils étaien t p o u r au tan t, eux et ceux qu ’ils rep résen ten t, exonérés d’im ­pôts !... Chimère natu re llem ent. On voit com m ent s’établit la ty rann ie du nom bre et peu à peu la désaffection pour les « im m ortels principes » la veulerie et l ’indifférence universelles.

** *Les R adicaux ont donc sauvé la

République. Mais pas to u t seuls ! Les

chiffres le prouvent. Au d ép a rt les R épublicains na tionaux leu r sont net­tem ent supérieurs. Ils sont 554, 545, 525 contre 464, 437„ 422. Chemin fa i­sant, ils gagnent les voix socialistes, ce qui explique que M. Decroze p a r exemple qui, au p rem ier tour, n ’avait que 464 voix, s’est trouvé élu, au se­cond, avec 570. Il a gagné ce q u ’avait perdu M. H éraude. P areillem ent M. Vasseux.

Les deux candidats rad icaux ne doivent donc leu r succès q u ’à la col­lusion cartelliste. Ces M essieurs ne fon t du reste aucune difficulté poul­ie reconnaître. « Au deuxièm e tour, dit leu r jou rnal, tous les socialistes fidèles au m ot d’ordre de la discipline républicaine « tous contre la réac­tion ! » ...apportan t leu r concours aux candidats républicains firent triom ­pher M. Decroze, suivi de très près par M. Vasseux ». C’est ainsi que la Ré­publique a triom phé.

On voit par là que le Cartel existe to u jou rs et même qu ’il se porte bien, je vous rem ercie. On voit aussi que le Carte! rep ren an t le m ot fam eux du Roi Soleil nous dit : la République, c ’est moi ; en quoi se m anifeste q u ’il y a un despotism e collectif aussi r i­dicule et non m oins odieux que l ’au tre .

Q uant aux « R épublicains natio­naux » ont-ils fa it en la circonstance to u t ce qu ’ils ont pu, c’est ce que nous ne saurions dire. Ici m êm e nous n ’avons rien à nous reprocher. Sauf en ce qui concerne la cand ida tu re de' | M. Goré ils n ’ont rien gagné aux d if­féren ts tours. Ils sem blent avoir fait preuve d ’une bonne stabilité. D ans le fond, et pour l’ensemble, on peu t dire qu ’ils ont été b a ttu s de ju stesse. Il y a chez eux un ensem ble homogène d ’environ 550 électeurs sénatoriaux su r lesquels on peu t com pter. C’est beaucoup, c’est presque la m ajorité. Mais on a pu voir que ce n ’était pas assez et que cela ne suffit pas.

On peut reg re tte r évidem m ent le scru tin à un seul tour, la rep résen ta­tion proportionnelle, etc...

Mais si ces avantages nous étaient donnés saurions-fmous nous en ser­vir ?

E n somme, ces élections sénato ria­les au ro n t tém oigné une fois de plus de la persistance des m auvaises m é­thodes de dénigrem ent, d ’acharnem ent contre les personnes, de la p rédom i­nance des petites considérations d ’in ­té rê ts particu liers. On a voté « agri­cu lteu r » ! Ah ! bien oui ! La politi­que du blé, la politique des engrais — en a tten d an t la politique dé la pluie, la politique du beau tem ps... Du reste, on va bien voir... m ain ten an t que la R épublique est sauvée : les im pôts vont d im inuer, les cu ltivateurs vont vendre leurs p rodu its très cher, le chôm age va cesser, l’industrie va re­prendre, le com m erce sera florissant, les A llem ands deviendront sages, ce sera la Paix, la Sécurité, la P rospérité, le Bonheur... B atterie d’allégresse.

A. Chenet.

Rem erciem ents de ü i . U N G L O M E U M E

e t BOUTEILLEChers Concitoyens,

Nous adressons l’expression de notre sincère gratitude aux nom breux élec­teurs sénatoriaux qui ont affirmé, sur nos noms, leur indéfectible attache­m ent à une République de liberté, de progrès, d’ordre et de paix. Nous les rem ercions tout particulièrem ent d’a ­voir donné leur confiance a notre ami A lexandre Goré qui sera pour le dé­partem ent un rep résen tan t digne de nos populations si vaillantes et si la ­borieuses.

Faute de quelques voix il ne nous sera pas donné de défendre au Sénat les idées, les in térê ts et les droits de nos concitoyens.. Nous n ’en sommes pas moins résolus à serv ir la cause de tous.

En toutes circonstances vous pouvez, com pter su r nous et vous pouvez^ être certains de trouver toujours auprès de nous le concours em pressé dont vous pourrez avoir besoin.

Soyez assurés de notre fidélité à vos intérêts comme aux intérêts supérieurs de la France et de la République.

Vos dévoués concitoyens,

Maurice LANGLOIS-MEURINNE.Désiré BOUTEILLE.

(Supplém ent auxLECTU RES POUR TOUS

d’Octobre 1932)

Voici l’heure des rentrées : rentrée des classes, des théâtres, des facultés, des tribunaux, rentrée su r les stades. On rentre. C’est à toutes ces rentrées que le num éro d’octobre des Lectures Pour Tous est consacré : articles, sou­venirs, récits historiques, etc. Numéro vivant, am usant, documenté, pittores­que, où l’on trouvera aussi, une très itppnrtaHbî éluMq giff- ta fteum rhu RaüérMetfS?

Les Élections Sénatorialesdu 10 Ottobre 1

LES RESULTATS DANS L’OISE

554 voix

404

l"r tou r de scrutinInscrits : 1.134. — Votants : 1.133.

Suffrages exprim és : 1.133 M ajorité absolue : 567.

MM.A lexandre Goré, p résident do

la Chambre d’Agricultureré p u b lic a in ..........................

M aurice Langlois-M eurinne, sénateur sortan t, répu­blicain ..................................... 545

Désiré Bouteille, ancien dé­puté, républicain ..............

Georges Decroze, sénateur sortant, rad ical-socia liste .

Edouard Vasseux, ancien dé­puté, rad ical-sop ia lis tc ...

M arins Doffoy, conseiller gé­néral, radical-socialiste ..

Albert Héraude, conseillergénéral, S. F. I. O............

Génie, conseiller d’arrondissem ent, S. F. I.O............................................

Jean Berthelot, conseiller général, S. F. I. O..............Obtiennent en outre : MM. Uhry, 11

voix ; W arusfel, 4 voix ; Ruillier, 4 ; fexier, 3 ; Docteur Delpicrre, 2 ; Doc­teur Lemaitre, 2 ; Jam m y Schmidt, 2 ; Marty, 2 ; Docteur Detay, Faure, Guyot, Vassal, Borrée, de l’Aigle, Fournier- Sarlovèze, Duclos, Doriot, Cachin, cha­cun une voix.

(Ballottage pour les trois sièges)

De: Eaux profondesIV

Saint-Léonard, l ' r octobre 1932.

Le Lnrct. — Les eaux de ChantillyOn toit être indulgent devant les er­

reurs. Dans un dom aine entièrem ent inexpbré comme celui des eaux pro­fondes les prem iers obvervateurs . se heurteit à deux difficultés. La prem iè­re, c’eâ la nécessité de faire table rase dé tours les idées reçues. Il fau t une attentiffi soutenue pour échapper à re m p lie des connaissances considé­rées ccmme acquises bien qu’elles re­posent souvent sur des hypothèses ou des rasonnem ents non corfoborés par dos fûts.

La deuxième difficulté réside dans [’irn/ossibilité pour une prem ière ex­ploration d’être complète. Au fu r et à■ uci.io y “ de brance, est alimentée, non, aa

.431 ? SriLome de "avance, les .purtioe. eoiaw- - t o ^ à f i ^ W f l c i e l l c s d e là Loir'e,

I firm er un fait universellem ent connu-1 que j ’ai voulu reprendre les observa­tions.

Et ici je prends position.Je pense que l’erreur de la déterm i­

nation à laquelle je viens de faire allu­sion tient à ce que l’observation du cours souterrain qui donne le Loiret a été arrêtée au m om ent où ce cours ren ­contre la Loire qu ’il suit (en projection naturellem ent) sur un certain parcours. Cette rencontre étayée par une vieille tradition, a dû lim iter la recherche devant une explication plausible.

Ce n ’est pas le m om ent de soulever des objections auxquelles je ne m ’étais pas arrêté auparavant, telles que celle- ci, au hasard et sans préférence : a-t- on observé une dim inution du débit de la Loire à partir du point où elle aurait laissé échapper les abondantes eaux du Loiret ?

J ’ai donc relevé le cours souterrain du Loiret ; et je dis ceci. Cette source m agnifique, une des plus abondantes de France,, est afimeiitéfe moix nas..par.

Auguste

422

135

120

123

2 e tour de scrutinSuffrages exprim és : 1.130.

M ajorité absolue : 566.MM.

Alexandre Goré ...................... 573 élu.D ecro ze ....................................... 570 élu.L an g lo is-M eu rin n e 553Vasseux ............................. 552Doffoy ......................................... 537Bouteille .......................... 535Héraude ..................................... 13Génie .......................................... 8Berthelot ................................... 7Uhry ........................................... 2Docteur Lem aitre .................. 1W arusfel ................................... 1

(Ballottage pour 1 siège)

Rem erciem snts de M. Alexandre GORÉSénateur de l’Oise

à M. les Délégués SénaloriauxMes chers Concitoyens,

Je vous suis profondém ent recon­naissan t du tém oignage de confiance que vous venez de me donner.

C’est pour moi un encouragem ent à persévérer dans m a volonté de défen­dre les in térêts m atériels et m oraux de notre départem ent, notre agriculture si menacée, le commerce, l’industrie, le travail éprouvés p a r une crise p a r ti­culièrem ent grave.

Je salue avec émotion et gratitude ceux qui ont été mes com pagnons de liste, M. Langlois-M eurinne, qui fu t pour vous le m eilleur et le plus autorisé des représentants, M. Désiré Bouteille en qui vous auriez trouvé un défenseur résolu.

Privé de leur collaboration qui m’eût été précieuse, je redoublerai d’efforts puur les suppléer et vous servir. Tous les habitan ts de l’Oise peuvent compter su r toute mon énergie pour défendre leurs intérêts, ceux du départem ent, ceux de la F rance et de la République.

Votre dévoué concitoyen,Alexandre GORE,S énateur de l’Oise.

X»-------------------------

Récompenses de la MutualitéLes propositions de récom penses

pour services rendus à la M utualité en vue de la prom otion de janv ier 1933, doivent être adressées de toute u rgen ­ce aux P réfectures et Sous-Préfectures selon l’arrondissem ent.

3“ tour de scrutinVotants : 1.131

MM.Vasseux .................... 568 élu.Langlois .................................... 551Divers ........................................ 12

Sénateurs sortan ts : MM. Delpicrre (U. R.) ; Langlois (U. R.) ; Decroze (G. D.).

Au renouvellem ent de janv ier 1924, fu ren t réélus au prem ier tour : MM. Roland, 579 voix ; Noël, 568 ; Delpicrre 559, su r 1.106 votants.

M. Langlois a été élu le 22 ju in 1924 en rem placem ent de M. Roland, décé dé, au second tour de scru tin p ar 606 voix contre 487 à M. Desgroux, ancien député radical-socialiste. M. Decroze ancien député radical-socialiste, élu le 22 m ars 1931 au second tour do scrutjn par 580 voix contre 541 à M. Fournier- Sarlovèze, député, union républicaine, a rem placé M. Noël, décédé. Au prem ier tour, M. Fournier-Sarlovèze avait ob­tenu 528 voix contre 439 à M. Decroze, 131 à M. Héraude, 18 à M. Mauny, 3 à M. Vasseux, 2 à M arty, 1 à M. Vassal.

M. Delpicrre, élu pour la prem ière fois sénateur le 11 janv ier 1920 ne se représen ta it pas.

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Le Comité économique départem ental

Joindre à toute demande de changement d ’adresse la dernière bande du journ al et 1 franc pour frai» de ntstPMlet bartdei,

De récentes circulaires m inistérielles ont invité les préfets à constituer dans chaque départem ent un comité écono­mique consultatif, chargé de suivre les variations du coût de la vie, aussi bien en ce qui concerne les denrées que les objets de prem ière nécessité e t de con­sommation courante.

Sa mission serait essentiellem ent d’établir, d’après les renseignem ents fournis p a r ses membres, les p rix de revient locaux, les frais généraux et les bénéfices maxim ums afin de déterm i­ner des p rix de détail acceptables.

Déjà, dans l ’Oise, fonctionne depuis plusieurs années différents comités consultatifs plus spécialisés : d’abord la commission du coût de la vie, consti­tuée en exécution du décret du 19 fé vrier 1920, qui a pour m ission essen­tielle de constater la variation des prix pour déterm iner les indices du prix de détail ; ensuite, la commission con­sultative du pain et des farines, née de la Ici du 31 août 1924 ; enfin la com mission des barèm es des p rix norm aux de la viande, constituée en exécution d’une circulaire m inistérielle du 24 août 1926.

Le préfet de l’Oise, pour assurer l ’exécution de récentes instructions m inistérielles, vient de constituer le comité économique consultatif départe­mental.

Sont nommés membres du comité économique consultatif en ce qui con­cerne notre arrondissem ent : MM.M ercereau, industriel à Crépv; SoUalle, négociant en vins à Pont-Sainte-M a-

fin Banlft t ülp'ÿi tbsLw p HWr

îos éblouissent et ne laissent pas voir |u ’iÿ en reste d’obscures ; un élément ('importance prim ordiale échappe to- /alement, insoupçonné. Parfois aussi la iiàte d’acquérir une indication définiti­ve fait im aginer le but atteint, tandis qu’en vérité la recherche n ’est qu’à son point de départ.

L’étude du monde souterrain n ’a pas le monopole de ces causes d’erreur. A l’époque déjà lointaine de m a jeunesse, quand nous courions la brousse a fr i­caine sur l’im m enses étendues que n’avait pas encore foulées l’homme blanc, les explorations, déjà nom breu­ses dans le Centre africain , révélèrent

[ tout à coup l’existence d’une m ontagne 1 dont la cime dépasse de près de mille

m ètres celle du Mont-Blanc. Le Kili­m andjaro étant généralem ent voilé par les nuées, la m ontagne gigantesque, le plus haut som m et du continent, rêvait depuis toujours dans l’espace, insoup­çonné des pionniers qui se m ouvaient à sa base.

Si, à la lum ière du jour, de si fabu­leuses lacunes peuvent se rencontrer dans le travail des chercheurs les plus hardis et les plus consciencieux, quelle probabilité pour celui qui s’attache à telle ou telle recherche spéciale sous l’eoor'ce terrestre, de passer à côté d’objets passionnants sans se douter de leur présence ! Que savons-nous en effet du sous-sol ? Bien espacées sont

| les fouilles de quoiqu'im portance : quelques rarissim es forages d’un à deux kilom ètres pour rejoindre un filon ou la nappe d’eau que l ’on espère ren ­contrer au contact d’une couche étan­che, lointains trous d’aiguille dont nous recueillons avidem ent les trop rares in ­dications. En sorte qu’après avoir p lan­té des drapeaux m ulticolores sur toute la surface du globe et jalonné de bi­dons d’essence la plaine infinie des déserts ■—- sacrilège ! — fouillé le ciel ju sq u ’à des distances dont l’unité de m esure est l ’année de lum ière à trois cent m ille kilom ètres par seconde, l’homme qui se dit instruit, ne connaît pas le sol qu’il foule au delà de l’en­taille d’un soc de charrue !

G’est ici que la radiesthésie, insou­cieuse des scepticism es qui ne lui opposent que des théories s’appliquant à autre chose, délibérém ent pose les jalons de connaissances nouvelles, et ouvre aux yeux, las du « déjà vu », des horizons nouveaux, pleins d’im pré­vus, et captivants entre tous p ar la surprise ou la soudaineté do leurs ré- véTatiïons.

Mais, encore une fois, nulle étape nouvelle n ’est franchie sans que quel­que lam beau laissé sur les obstacles, n ’ait m arqué la difficulté d’un dégage­ment complet de la gangue classique ou traditionnelle, car bien tenace est l’em preinte d’un enseignem ent autori taire autant qu’incomplet. Cet ensei­gnem ent ne prend sa form ule que lors­que la théorie et l’explication sont sor­ties des faits. Il en résulte qu ’il donne aux explications la priorité sur les faits. Ce défaut grave fausse l’esprit en l’incitant à exiger d’abord, dans ce qui est nouveau, l’explication des phéno­mènes en s’appuyant sur des principes qui peuvent leur être totalem ent étran­gers, et puis à re je ter les faits qui ne rentrent fa s dans le cadre de ces théories : c’est la porte ferm ée à tout progrès. Le prem ier acte doit être la constatation des phénom ènes, et le se­cond, leur explication si possible.

En outre, bien des explications tra ­ditionnelles sont acceptées sans con­trôle, sur la foi de la croyance publique, ou d’observations que chacun, en tant qu’homme, est exposé à faire incom - pl etc S.

Puisqu’en toute science qui prend son essor il fau t être indulgent aux er­reurs, appliquons-nous ce précepte à nous-mêmes dans l’occasion suivante. Il nous est arrivé de citer comme exemple de rivières issues des pertes d’une au tre rivière, la Loue et le Loiret. Pour la Loue, l ’absinthe échappée à fiots d’une usine jadis célèbre établie sur le Doubs, en venant arom atiser la source de la ’ Loire semble bien avoir tranché la question de l’origine de cette dernière rivière.

Mais pour le Loiret, c’est une autre affaire. Dans l’Orléanais à Orléans m ê­me, j’avais toujours entendu dire que le lit de la Loire, en certains points rocheux je crois, laissait filtrer l’eau

maispar les eaux profondes,

Le cours qui l ’alim ente rem onté a partir de la source même, rencontre la Loire à peu de distance d’Orléans qu’il contourne par l’Est. Il vient de Chartres, et avant Chartres de Dreux où il arrive par Anet. Il passe en effet sous les dom aines du duc de Berry, ce prince fastueux et d’un goût si sûr, dont les incom parables trésors d’art^ de­vaient par la suite pâlir en ce château d’Anet devant la beauté d’une femme grande p ar le jugem ent sous sa ligne parfaite.

Et qui donc conduisait les eaux du Loiret à l’ombre sem i-royale du châ­teau pour y baigner les pieds de Diane de Poitiers ? Etait-ce une galanterie du roi Henri, ou sim plem ent une at­tention de la nature ? Notre rivière, franchissant non loin de Vernpn la vallée de la Seine, vient en effet dés abords im m édiats de Paris, se déta­chant, au Nord-Est de la Capitale, du fleuve souterrain offert à la m unicipa­lité pour l ’alim entation de la popula­tion parisienne. Elle est un des innom ­brables ram eaux de ce pu issant cours d’eau qui vient s’épanouir près de P a­ris, venant du sud en dernier lieu, m ais qui passe auparavant à A m iens après avoir fait son apparition sur le terri­toire de la F rance non pas au Mont- Blanc, m ais en baie de Somme !

C’est donc en baie de Som m e que nous rencontrons pour la prem ière fois, et suivons désorm ais pas à pas, ces eaux surabondantes qui surgissent en surface près d’Orléans sous le nom de source du Loiret. — C’est la rivière offerte à P aris qui, d’un de ses ra ­m eaux, alim ente Orléans, et la Loire n ’y est pour rien.

La Ville de Paris, d’ailleurs, ne re­vendique pas particulièrem ent l’hon­neur de cette libéralité. Elle n ’a ju s ­qu’ici apprécié le fleuve souterrain que p ar un de ses ram eaux sournoise­m ent détaché sous l’Opéra et la Ban­que de France, et ne s’en est pas féli­cité. Mais aussi pourquoi construire sur une rivière ?

-— Plus aim able est le ram eau qui, de Léglantiers, vient donner tan t de fraîcheur à la vallée que suit la No- nette entre Sentis et Chantilly. Ses ra ­mifications p assen t toutes à Apremont, dont les sables ne sem blent pas se p rê­ter à une issue naturelle ju sq u ’à la surface du sol.

L’une d’elles traverse les prés entre Avilly et Courteuil, passe à l’orée de la forêt près du débouché en plaine de la route des vieilles Garennes, gagne la pointe du Bois Mousseron pour ap­paraître aux sources successives de Saint-Léonard : du lavoir, et, le long du Chapitre, des Cressonnières et de Valprofond, et ainsi de suite ju sq u ’à la source voisine de l’Hospice de Senlis où prend naissance le ru isseau cana­lisé, en sens inverse de son arrivée souterraine, ju sq u ’aux jeux d’eau du Château de Chantilly.

Une autre ram ification donne le ru is­seau qui na ît au Val P anier, entre le chem in de la Gare de Sain t-F irm in et

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du fleuve qui réapparaissa it à peu de distance aux sources du Loiret. Une déterm ination précise de l’em place­m ent de cette perte de la Loire, enten­due à Orléans même, avait éloigné de mon esprit toute idée d’un doute qui ne l’avait d’ailleurs jam ais effleuré. D'où l 'k p ttc la tla n jüu îb lrrL au tUre

m»; de H! Lfi!!' . El N IJ'üst qut! puttr la etell8*atittutt V'ud; es n w -

Courteuil, village où elle sourd, à la source de l’Abîme. Mais ce n ’est qu’un petit bras qui se sépare près de la gare de Saint-F irm in d’un bras plus im por­tant. Ce dernier passe auprès de l’Eglise de Saint-F irm in, franchit le Grand Canal, donne au Ham eau les sources du petit canal, celle de Sylvie, fait divers circuits dans le parc, tra ­verse V ineuil su r la pente Ouest, et su r tout ce parcours donne une m ulti­tude de sources ; puis, gagnant de nou- l( veau Apremont, aboutit à la vallée de Verneuil, où ses eaux, en surface, vont rejo indre celles de l ’Oise.

Ces descriptions de parcours ne sont pas qu’une sim ple nom enclature. Elles nous m ontrent la m erveilleuse dispo­sition des eaux profondes pour arroser des régions dont les eaux pluviales ne pouvaient assurer la vie. L’harm onie de la nature s’éclaire à cet aspect.

Elles nous m ontrent la distribution des eaux, m ais pas encore leu r origi­ne. Nous l’avons parfois trouvée. Des problèm es grandioses se posent pour d’autres. Nous ne les aborderons pas au iourd’hui.

D’autres questions se posent, qui ne sem blent pas avoir encore été énoncées. Une m ultitude de fois', nous constatons que, sur le cours m êm e des eaux pro­fondes, est bâtie l’Eglise d’une ville ou d’un village. Qu’est-ce qui a présidé au choix de l’em placem ent de ces plus anciens tém oins de la vie organique de nos populations ?, E t ie, charm e de ces études se pnri bnipf': ihlSBftttl fiexpeU 66 éveil,

Dolulid t) Et1 UtfggURb

L’Allemagne pacifique ?

Dans V « A lm anach du Combattant, 1933 », qui paraîtra en librairie au début de novem bre prochain, le Comte A r- nauld Doria consacre un article au pré­tendu pacifique_ et désarm em ent alle­mand, article que des dessins d’André Laqrange illustreront.

N ous som m es heureux de donner la prim eur de ces_ pages à nos lecteurs.

L’Allem agne prétend avoir exécuté toutes les clauses du traité de V ersail­les relatives à son désarm em ent. M al­gré les nom breuses preuves du con­traire, les Alliés, par m ansuétude et par faiblesse, procédèrent à l’évacua­tion anticipée, sans com pensations ni garanties réelles, des trois zones occu­pées su r la rive gauche du Rhin g{ ré'traitvdes com m issions de •CQU.bôb-

A ujourd’hui, le Reich, jam ais s;<L.- fait, réclam e le désarm em ent des au très puissances. En effet, dès le 2 no­vem bre 1931, Bruning, alors Chancelier, écrivant au Secrétaire Général de la Société des Nations, précisait que la tâche présente «■ ne consiste pas à T - « biliseh l’état actuel des armements « elle comporte avant tout une :vdv.- « tion efficace des arm em ents de la « part des Etats à arm em ents élevés,« laquelle doit procéder de l’idée l'on « dam entale de l’égalité de droits et di « droit égal pour tous les Etats signa- « taires à la sécurité nationale ». Et dans une brochure de propagande, pa­rue avant la réunion de la conférence de Genève de 1932, intitulée Le Vérita­ble Désarm ement, on lit cette phrase qui résum e clairem ent la thèse que défend le Reich, avec tan t d’âpreté, quelques mois plus tard : « L’Allem a- « gne se rend ra à cette conférence «. pour revendiquer l ’égalité de traite- « m ent (1) ». « Si la S. D. N. s’acquitte « de l’obligation qui lui incom be de « procéder au désarm em ent, assure « alors le rédacteur de cette brochure « d’allure officieuse, nous serons les « prem iers à le rêconnaître. Il n ’y a « personne à qui le véritable désar- « m om ent puisse ten ir à cœur plus « qu’au peuple allem and ». Celui de la France en particu lier tient certaine­m ent à cœur au Reich, car l’arm ée française constitue le seul obstacle qui puisse s’opposer, m ain tenant qu ’il est libéré du poids des réparations, à ses rêves d’hégémonie, et, disons-le, de

revanche.Nous allons ten ter de prouver, dans

ces quelques pages, en ayant plus d’une fois recours au livre récent et si documenté du Lieutenant-Colonel Re- boul sur l ’A llem agne (2), que ce pays n ’a jam ais com plètem ent désarm é, en violation flagrante du traité de V ersail­les, et, même, qu’il arm e en ce m om ent d’inquiétante façon.

En raison des incessantes réclam a­tions du Reich, les Alliés, fa isan t p reu­ve d’un incroyable esprit de concilia­tion, lui accordèrent, au lendem ain de la guerre, des concessions aussi nom ­breuses qu’im portantes sur le chapitre du désarm em ent. Déjà pourtant, la m auvaise foi allem ande était flagrante, comme le constate le général W alch dans son Rapport sur le„s opérations de la Commission m ilitaire interalliée de contrôle, en 1925, où, après avoir noté tous les m anquem ents, toutes les f rau ­des, il ajoute : « Il est enfin significatif, alors que le traité de paix est devenu • loi d ’Em pire, que des poursuites aient pu être intentées, sous l’inculpation de haute trahison, contre les auteurs de ceiiains articles de presse dénonçant des infractions au traité ou contre les. individus soupçonnés d’avoir révélé l’existence de dépôts clandestins et que, même, des condam nations graves aient pu être prononcées ». P a r contre, une grande indulgence est officiellement tém oignée « à l’égard des associations ayant une activité contraire aux stipu­lations du traité. De sem blables agisse­m ents seraient difficilem ent explica­bles si l’A llem agne se sentait, au point de vue m ilitaire, en règle avec ses obli­gations. Ils im pliquent l’existence de m esures occultes, de dissim ulations voulues, au prem ier rang desquelles il fau t placer la préparation m ilitaire de la jeunesse, ainsi que les excédents clandestins d’arm em ents ». Et pour­tant, à cette époque, les com m issions de contrôle fonctionnaient norm ale­m ent su r toute l’étendue du territoire allem and.

Voyons d’abord quelles concessions les Alliés, dans le m êm e tem ps, aban­donnant volontairem ent la m anière forte, accordaient au Reich.

1° Les E ffec tifs . — La Reichswhr, arm ée de m étier de 100.000 hom m es, est autorisée à se renforcer p a r l’in­corporation de volontaires à court te r­me ; d’au tre p art; les soldats pourront être libérés p a r anticipation. Ces m e­sures favorisent l’instruction d’un plus grand nom bre d’hom m es et la consti­tution d’une sorte de réserve, que le traité de V ersailles in terdit cependant d’une façon formelle.

Le chiffre global de 4.000 officiers était autorisé par le traité ; d’après le protocole de Spa, du 9 ju ille t 19^u, les m édecins et vétérinaires m ilitaires ne seront plus com pris dans ce total. Ain­si, le nom bre des officiers est p ra ti­quem ent augm enté de 500.

(U « Le Véritable Déearmement » I t , page 29.

(2) Lisutenafit-Goloncl Reboul : <fAtilBMN» Â't M i «ilMUL.lt Oh; ! StuiU) «lit | iH.’Sh FSPlUj ISN.

Pgr.

Non,

Page 2: JOURNAL DE L’ARRONDISSEMENT DE SENLISbmsenlis.com/data/pdf/js/1931-1932/bms_js_1932_10_23_MRC.pdfSix moilc ••••••raie* te •! I 7 Abonnaixiazit» partent du 1” de

L’article 161 du traité prévoyait la réduction au dixièm e du personnel ci­vil des services adm in istratifs de la guerre inscrit au budget de lUM. me i! y en avait alors 9.61b, il ne devait donc plus en être conservé que Obi.A Hpa encore, les Alliés concedcrent à rA llem agne 725 fonctionnaires de plus pour ces services.

2° Les A rm em ents, — Les Allies se m ontrent la aussi, surtout en ce qui a tra it aux m itrailleuses, particulière­m ent généreux à Spa. Peu après, le 14 août 1920, la Commission interalliée de contrôle donne l’autorisation d’ac­croître le stock des cartouches, et, le 11 février 1921, elle accorde encore à la R eichsw ehr des pistolets courts, des sabres, des lances, non prévus par le traité.

Le tableau suivant, em prunte a 1 ou­vrage du colonel Roboul (1) montre, en un raccourci saisissant, l’im portancedes concessions obtenues par l’Alle­m agne, dès 1921, au su jet de son a r­m em ent :

Traité Concessions

fre a été porté, avec l’assentim ent des vainqueurs, à 17.666, en 192Ü, alors que Partiel,) 162 du traité exigeait une di­m inution sensible des chillres de 10LÎ,

A insi donc, les Alliés se sont tou­jou rs m ontrés particulièrem ent conci­liants à l’égard des vaincus de la Gran­de Guerre, m ême quand ceux-ci n ’exé­cutaient qu’im parfaitem ent, et avec une m auvaise volonté évidente, les clauses d’un traité qu’ils avaient signé. Et ces nom breuses concessions ont justem ent tra it à la partie la plus im portante du traité et la plus grosso de conséquen­ces : le désarm em ent du Reich.

Fusils et carabin. 102.000 156.080Pistolets cou rts . )) 52.000Mitrail. lourdes. 792 801M itrail. légères. 1.134 1.475Sabres-baïonnet. » 106.080Sabres ................. » 30.000Lances ................ » 18.000Cartouches pour fusils, carabinesm itrailleuses .. 56.208.000 103.763.000

Grenades à m ain » 2 .000.000Cartouches pourpistolets ............ » 5 .000.000

Cartouches' à bl. » 25.000.000Obus de 77 . . . . 204.000 239.000Obus de 105 . . . 67.200 82.000Projectiles dem inenw erfer .. 170.400 201.0003° Fabrication de m atériel de querre.

— Alors qu’un article du traité p ré­voyait la suppression de foutes les usi­nes fabriquan t du m atériel de guerre, eh dehors de celles -— en très petit nom bre — officiellement m aintenues, la Conférence des A m bassadeurs ad­mit, de 1921 à 1030, de nom breuses dérogations, comme le m aintien des usines ne fabriquan t pas des arm es en tout tem ps. Elle alla m êm e ju sq u ’à autoriser la conservation des m atériels de guerre qui n ’étaient pas à usage de com bat et qui auraient du être détruits conform ém ent au traité.

Le Lieutenant-Colonel Reboul note encore une autre concession faite à l ’Allemagne, dont les conséquences, cependant, peuvent être de la plus grandie gravité : « L’article 170, écrit- il, avait prohibé form ellem ent la fa ­brication, l’im portation et l’exportation du m atériel de guerre. En ne protestant pas contre le texte de la loi sur le m a­tériel de guerre, votée le 27 juillet 1927, par le Reichsfag, la Conférence des A m bassadeurs a, pratiquem ent, ad­m is la suppression de l’interdiction faite au Reich en cette m atière (2) ».

4“ Fortifications. — Celles-ci de­vaient être presque toutes rasées, m ais les Alliés acceptèrent des dérogations et autorisèrent la conservation d’un plus grand nom bre de places. Bien m ieux, des travaux im portants ayant été exécutés, contrairem ent au traité, à Güstrin, à Glogau, à Koenigsberg et à Lôtzen notamment-, les A llem ands ne fu ren t pas tenus de les détruire.

En 1022, la Conférence des Am bas­sadeurs perm it aussi au Reich de con­server 119 canons, en plus du chiffre autorisé, dans les fortifications du front de m er qui avaient été prim itivem ent m aintenues à condition de ne subir aucune modification ni am élioration.

5° Aviatioii. ■— L’aviation m ilitaire et navale fu t supprim ée p ar l’article 198. Sept ans après le traité- de V er­sailles, les Alliés autorisent cependant la form ation d’une quaran taine de pi­lotes m ilitaires, en considération de l ’aviation civile. Un bureau d’aviation, destiné à étudier l’aviation étrangère et la protection aérienne de l ’A llem a­gne, fonctionnera m êm e au m inistère de la Reichswehr.

Le traité stipulait la livraison du m a­tériel et des installations de l’aéronau­tique m ilitaire et navale ; m algré leur insistance, les Alliés ne puren t obtenir satisfaction et finalem ent acceptèrent, le 20 m ai 1921, le m aintien d’un certain nom bre de ces installations en vue de leur utilisation p ar l’aviation civile in ­ternationale.

0° Zone dém ilitarisée à l’est du Rhin. ■— En 1927, la Conférence des A m bas­sadeurs porte les forces de police de cette zone au chiffre très élevé de 30.000 hom m es et accepte m êm e qu ’un tiers environ de l’effectif soit caserné, On ne voit pas, dès lors, quelle différence il y a entre un policier enrégim enté et arm é et un soldat. De plus, au début de 1930, de grandes facilités pour la répartition des form ations policières sont accordées.

La dém ilitarisation du réseau ferré resta à peu près lettre m orte et finale­m ent les Alliés, sous form e d’adoucis­sem ents aux stipulations précises du traité, ont accepté le m aintien de bon nom bre do ces installations d’ordre stratégique dans la zone rhénane.

On relève d’autres dérogations au traité dans l ’autorisation donnée au Reich d’établir des com m unications électriques souterraines d’un intérêt stratégique indéniable, de créer 16 te r­ra in s d’atterrissage et 4 aéroports, enfin de transfo rm er et d ’aliéner sim plem ent les bâtim ents m ilitaires qui auraient dû être tous détruits.

Ces diverses concessions faites à l ’A llem agne dans la zone dém ilitarisée sont, comme on le voit, aussi im por­tantes que nom breuses.

7° Police. ■—• Le traité ne prévoyait qu ’une police m unicipale assez rédui­te. Les Alliés se sont m ontrés particu ­lièrem ent généreux. L’Allem agne avait, avant guerre, 80.000 policiers. A force d ’intrig-ues, elle est arrivée à obtenir officiellement que ce chiffre soit porté à 150.000. Jam ais les policiers n ’ont été aussi bien arm és, pu isqu’ils possèdent, outre des fusils et des grenades, un grand nom bre de m itrailleuses. Logés dans des casernes, com m andés p a r des officiers de carrière, ils form ent donc une seconde armée.

Les gardes cham pêtres, au nom bre de 30.000 environ, certaines catégories de policiers com m unaux, d’abord in ­corporés dans la police, n ’en font plus au jo u rd ’hui partie, ce qui a perm is d’augm enter d’au tan t les effectifs de la police d’Etat. Et ce ne sont encore là que quelques-unes des concessions fa i­tes par les Alliés su r ce chapitre.■ 8 ° Gendarmerie. — De 11.080 gen­darm es à la veille de la guerre, le chif-

M aintenant que la preuve est faite de la grande m ansuétude des Alliés en m atière de désarm em ent à l’égard de l’Allemagne, voyons comment, pendant le m êm e tem ps, celle-ci m an ifesta it sa reconnaissance on augm entant clan­destinem ent son potentiel de force pour parvenir à sa situation m ilitaire actuel­le.

Le Grand Etat-M ajor, supprim é par le traité, s’est reform é avec son ancien personnel et s’appelle au jourd’hui lleeresleitung, ou Direction de l ’armée. Les Ecoles de Guerre de Berlin et de M ünich fu ren t égalem ent dissoutes, m ais la difficulté a été tournée par la création de plusieurs « centres d’ins­truction ». Pour être adm is dans ces centres, il fau t subir avec succès un exam en dont le program m e est analo­gue à celui d’entrée à l’Ecole de Guerre de Paris. Et tous les officiers doivent se présenter, au m oins une fois, au con­cours de W ehrkreis, ce qui suppose pour ce corps d’élite une moyenne d’instruction très élevée. A la sortie de ces écoles, les officiers font des stages dans les Etats-M ajors et dans les di­verses arm es. Les plus doués suivront ensuite un cours de perfectionnem ent com parable à notre Centre des Hautes Etudes.

Pour augm enter le nom bre, autorisé par le traité, de ses officiers instruits, Je Reich a fa it passer plusieurs servi­ces du m inistère de la Guerre dans d’autres m inistères, et les officiers de ces services sont ainsi m om entané­m ent camouflés en fonctionnaires.

De très nom breux avantages sont, en outre, accordés aux officiers qui quit­tent jeunes les rangs de l’arm ée, ce qui perm et d’établir un roulem ent plus im ­portant et de constituer un corps d’of­ficiers de réserve. M ais celui-ci se re ­crute surtout parm i les étudiants qui suivent, d’abord, des cours m ilitaires dans les universités ; puis, encouragés par leurs professeurs, ils effectuent, m êm e pendant l ’année scolaire, des pé­riodes d’instruction dans la Reichswehr.

La form ation et l ’instruction des ca­dres in férieurs n ’a pas été négligée et, dans chaque régim ent, fonctionne une école de sous-officiers. Des écoles 'pro­fessionnelles : agricoles, com m ercia­les, industrielles et forestières, dont le program m e est réparti sur hu it années, p réparen t en outre, dès leu r service, ces gradés à la vie civile. Ils trouve­ront ainsi, au lendem ain de leur libé­ration, des emplois de contre-m aître dans les diverses branches de l’activi­té nationale qu ’ils renforceront en y insuflant des principes de discipline et d’autorité.

La mobilisation, avec de tels cadres, se trouvera facilitée, d’au tan t plus que tout est m is en œuvre pour que la R eichsw ehr suffise à l’encadrem ent de la nation en cas de guerre. Cette m obi­lisation, que le traité de Versailles in ­terdit d’une façon absolue à l’A llem a­gne d’envisager, et à plus forte raison de préparer, est m inutieusem ent am é­nagée, et sans cesse améliorée.

Dès m aintenant, trois m illions de ré­servistes ayant fa it la guerre, en en­core en âge de servir, six m illions d’au ­tres A llem ands, jeunes et en état de porter les arm es, enrôlés dans une fou­le d’associations patriotiques s’occu­pan t chacune d’une spécialité distincte (cavaliers, tireurs, aviateurs), sont en­traînés et instru its pour des fins m i­litaires, Vienne le jou r de la m obilisa- tion, m algré le secret dont on en en­toure la préparation, on peut en es­quisser som m airem ent les divers roua­ges et préciser com m ent sera réparti ce form idable réservoir de plus de neuf m illions d’hom m es.

Les troupes de couverture sont cons­tituées par des un ités, de volontaires, com m andés et encadrés par des déta­chem ents de Reichsw ehr et de Schupo. Chaque régim ent de Reichswehr, qui stationne dans la région dévolue au tre­fois à un corps d’arm ée, forme le noyau d’une division ; de plus, il as­surera la constitution de deux grandes unités correspondant à une division de réserve et à une division de territo­riale. « Pour fixer les idées, écrit le co­lonel Reboul, on peut dire que. l’Alle­m agne dispose très vraisem blablem ent, des le dixièm e jour, des corps francs et de 21 divisions_ de Reichsw ehr de prem ière ligne ; le trentièm e jour, de 21 divisions de Reichswehr de deuxiè­me ligne, La m ise su r pied des, divi­sions de Reichswehr de troisièm e ligne suivra dans un délai plus ou m oins long ». (1).

Pour habiller ces m illions d’hommes, les collections m ilitaires, fabriquées p a r une société civile, les « Beklei- dungstam ter », existent dès m ain te­nant. L’équipem ent n ’a pas été négligé, pas plus que la constitution d’équipa­ges de voitures et de dépôts de vi­vres.

Que dire de l’arm em ent ? Nous avons étudié, ici m êm e l’an dernier, les bud­gets du Reich (2) « i m ontran t les som ­mes énorm es qu ’il consacre depuis 1924 à son arm em ent ; on sait donc que l’arm ée de réserve sera abondam m ent pourvue de fusils, de canons, de m i­trailleuses et de m unitions. A ppuyant ici notre docum entation su r le rem ar­quable ouvrage de M. Victor de M ar- cé (3), nous pouvons affirm er que les dépenses m ilitaires de l’Allemagne, pour une arm ée de 100.600 hommes, sont très supérieures à celles de la France et que l’excédent a été de 4 m il­liards de francs en 1927, de 3 m illiards, 176 m illions en 1928, de 1 m illiard 816 m illions en 1929 et de 2 m illiards et demi en 1930. Et depuis, m algré la ru i­ne de celte pauvre Allem agne — inca­pable, et pour cause ! de payer les Ré­parations — son budget m ilitaire a été dim inué de 12 m illions 050 mille m arks seulem ent !...

En ju illet dernier, un délégué à la Conférence du Désarm enrent s’étonna que les dépenses m ilitaires de 1 Alle­m agne « désarm ée », compte tenu de cette légère réduction, dépassaient en­core celles de la EJ'an ce soi-disant,« surarm ée », H disait vrai, car voici les chiffres : Le Reich dépense actuel­lem ent pour sa police 800 millions de m arks, et 750 m illions pour la Reichs­wehr, soit 1 m illiard 550 millions de m arks ou 9 m illiards 300 millions de francs, (On rem arquera, non sang éton­nement, que le budget de la police dépasse celui de l’arm ée régulière, et dans le total astronom ique de 1.550 mil­lions de m arks, ne sont pas corfpris certains crédits à affectation militai,,e f ig u ra # , certainem ent par pur ’ ha­sard, dans les budgets des autorités.lo­cales et m êm e dans les budgets eos,4 m unaux).

Le budget français de la Guerre, mi, est de 9 m illiards de francs, forces de gendarm erie comprises. Et au mtfuent où notre P arlem ent dim inue le lûdget de la défense nationale d’un mJliai'(l et demi, l’Allem agne se contented’une ridicule réduction, cpü cache, ei réa­lité, une augm entation, car il faut te­nir compte de la dim inution dt prix des m atières prem ières (cuivre, coton, laine, cuir, etc...), et aussi des réduc­tions de traitem ent subies outr'-Rhin par le personnel.

Si l’arm ée allem ande était bien com­me le prescrit l’article 160 du tn ité de Versailles, une arm ée vouée « exclu­sivem ent » au m aintien de « l’ordre in ­térieur et à la police des frontpres », son budget m ilitaire ne devrait pas at­teindre, vu ses effectifs, le qrart du budget français correspondant. El voi­ci que, constatation stupéfiante, l’a r­mée française, qui est à ju sé titre considérée comme la plus importante du monde, coûte moins cher, lu au coup m oins cher d’entretien et d’am em ent que la petite arm ée du Reich !

C’est donc au mom ent où elleprêche le désarm em ent des autres puisances, et en particulier celui de la Frame, que l’Allem agne, détentrice au jourd’lui de la p lus puissante industrie de guerre de l’Europe, arm e sans répit, s ’assuvapt

(1) Op. cit., ipage 59.(2) Op. cit., page 62.

(1) Op. cit., page 112(2) Qf. notre article ; « L'Allemagne dé­

sarmée », « Almanachi d!u Combattant, 1932 », pages 43 à 49 inclus.

(3) V. de Marcé, Conseiller-Maître à la Cour des Comptes, « Le Contrôle des Fi­nances en Franc» et à l’Etranger », tome III, « L’Allemagne », Alcan, Edjt., in-S”, Parie, 1931.

dès 'm ain tenan t, p ar ces arm em ents secrets, une supériorité m anifeste sur tous ses voisins. Et pourtant, aucun d’eux ne. l a ’ m enace ! 81 elle n ’avait que. des intentions pacifiques, elle n ’agi­rait pus de façon a nous donner l’im - prêssion de se p réparer à la revanche « fraîche et joyeuse », et n ’au rait donc eu nulle raison de réclam er cette an ­née, à la Conférence de Genève, une plus grande part de puissance m ilitai- r e ufest-à-dire la reconnaissance of­ficielle, de son réarm em ent et la pleine égalité de droit que le traité lui refuse.

Ne soyons pas dupes et, forts de notre droit, rofusdns de discuter la révision des clauses m ilitaires de Versailles déjà trop souvent violées. Ceux qu ’an i­mé un véritable et sincère désir de paix, de lim itation des forces m ilitai­res, de désarm em ent des esprits, ce ne sont pas les Allem ands, que galvanise Hitler le revanchard, m ais bien les Français qui volontairem ent ont aban­donné peu à peu les gages qu’ils te­naient des traités, qui ont passé l’épon­ge sur les Réparations, qui ont réduit notablem ent la durée du service m ili­taire et qui v iennent d’am puter leur budget de la défense nationale d’un m illiard et demi.

Nous ne pouvons, ni ne devons, aller plus loin dans la voie des concessions; ce serait crim inel envers le Pays et un outrage à la m ém oire des m orts glo­rieux. T an t que l’Allemagne, peuplée de 65 m illions d’habitants, n ’aura pas rcnoiïcé à son hégémonie m ondiale, ni à ses arm em ents insensés — et incom ­préhensibles, si elle est vraim ent paci­fique — restons, nous F rançais qui ne som m es que 40 m illions, restons sur nos gardes, ne m utilons pas notre ar­mée, suprêm e garantie de la paix, car, ainsi que l’écrivait dans. La Nation Belge, le lieutenant-colonel Requette « Qu’un jou r les forces m ilitaires de l’A llem agne dépassent celles de la France, et la guerre sera à nos por­tes ».

Comte A rnauld Doria, de l’Association

des Ecrivains Combattants.

À traversConseil MunicipalPharm acie ouverte »

Ttimanche 2 3 Octobre. — M. Bardou, rue de l'Apport-au-Pain.

Petite ChroniqueSenlis au XIXe Siècle

LE MUSEE MUNICIPAL (Suite)

Quelqu’un songea à l’ex-église do la Charité. P arm i les bâtim ents acquis p ar la ville en 1838, et provenant de l’ancien couvent de la Charité se trou­vait une très vaste chapelle du plus pur style du début 'du XVIII0 siècle dont l ’entrée principale était rue de Meaux. Laissée comme oratoire aux re­ligieuses qui dirigeaient l’école des fil­les et l’asile (installés dans les autres bâtim ents) cette chapelle leur avait été repz’ise en 1872 pour en faire uno d’asile et un préau.

On pouvait faire un plus judicieux usage de ce vaste vaisseau aux hautes et larges fenêtres fort difficile à chauf­fer en hiver ; pour un m usée ce local p aru t très propice et les démarches com m encèrent.

Le m aire, M. Fontaine proposa au choix du Préfet, comme conservateur du fu tur m usée M. Adolphe-Ansclmo Vinet, artiste graveur dem eurant à Sen- lis, le Conseil ratifie cette proposition dès le 17 jan v ie r 1886, le Sous-Préfet donne un avis favorable le 4 février, le Sous-Secrétaire d’E tat aux Beaux- Arts fait de m êm e le 16 m ars et le P ré­fet nom m e M. Vinet conservateur par arrêté du 24 m ars ; voici de la bonne rapidité adm inistrative !

Les travaux d’installation du futur m usée dans la chapelle de la rue de Meaux com m encent, MM. Ydelot, m a­çon, Lefèvre, serrurier, Vénier, m enui­sier, Caboche, peintre et Lamberti, fu­m iste vont y travailler successivement sous la direction de M. Berthelot, a r­chitecte et il en coûtera 8.400 francs à la caisse m unicipale.

En m êm e tem ps se rendan t compte qu’il fallait de nom breuses œuvres pour em plir ce vaste vaisseau et g a r n i r a s hautes m urailles, le m inistère conti­nuait ses envois, des m oulages pour la sculpture, m ais les excellentes peintu­res suivantes : « La vieille jetée du Tréport un jou r de tem pête »,' de Ber- thelon (né à Paris, élève de Berne-Bel- lecourt), très intéressante m arine, « Les bords do la Sarthe » effet, du soir, de Damcron (élève de Pelouze). « Victi­me » do Pelez (élève de Cabanel et Bar- rias) l’une des œuvres les plus adm i­rées de notre galerie, etc. Puis un pay­sage de Belle « Solitude » et un déli­cieux portrait de jeune fille de Bré- mond ; ces deux dernières œuvres pro­venant du dépôt du m usée du Louvre, les autres ayant été acquises par l’Etat au Salon de 1886.

Le m inistère n ’avait pas spontané­m ent ces initiatives généreuses pour nous, un bon génie l ’y am enait; et ce bon génie était M. Edmond Turquet, fils de M. Henri Turquet, ancien maire de Senlis dont le portrait signé Ha- quette est uno des bonnes toiles de notre musée, et petit-fils de M. Viclqr Turquet, ancien m aire de Senlis éga­lement, dont il a été question à propos de 181/5. M. Edmond, Turquet, né à Senlis était sous-secrétaire d’Etat aux Beaux-Arts.

Nous aurions souhaité que ce géné­reux bienfaiteur du Musée naissant ajt eu l’idée de n ’y réun ir que des œuvres d’artistes régionaux ou des œuvres re­présentant des paysages régionaux, des personnages régionaux ou des sujets d’histoire locale ; m ais il ne faut pas pour cela m éconnaître son grand m é­rite.

Un don un peu inattendu fut u n choix de pierres sculptées provenant de l’escalier d’honneur du palais des Tuileries qui arrivèrent en trois cais­ses en ju in 1887 !

B ienfaiteur aussi fu t M. Pierre de Balaschoff, dem eurant à P aris 76, rue de Monceau qui envoya un des chefs- d’œuvre de Ribot, le mot est de M. Edmond Turquet lui-m êm e et n ’est pas trop fort, « Les OEufs sur le pial » ; grâce à lui encore, M. Francis T attegrain donne à Senlis sa prem ière œuvre, une m arine datée de 1879.

(.1 suivre).Félix LOUAT.

Le Conseil m unicipal s’est réuni le jeudi 13 octobre, à l’Hôtel de Ville, sous la présidence de M. Louât, m aire. Sont en outre présents : MM. Hcnnequin et Lepape, adjoints ; MM. Bardou, Chas­te], Barbier, Thirion, Frigault, Fassiez, P icrrard , Moquet, Lcvasseur, Hallo, W arusfel et Escavy.

M. H enri Escavy est nommé secré­taire et après lecture du procès-verbal de la dernière séance, M. le M aire don­ne la parole à M. Lcvasseur.

Ce dern ier au nom do la Commission des travaux et de l’abatto ir donne lec­ture d’un rapport concluant à divers am énagem ents qu’il y a lieu d’apporter à notre «abattoir m unicipal ; et un cré­dit de 25.000 francs est voté pour le m ontan t des travaux à faire.

Sur une observation de M. Bardou, M. le M aire fait connaître que le projet de règlem ent après avoir été commu­niqué à MM. les Bouchers a été remis à M. Lépinay, vétérinaire pour sa mise au point.

M. le M aire met le Conseil au cou­ran t de la question du chômage et en inscrivant à l’ordre du jour la rubrique « ouverture do chantiers com m unaux » il entend obtenir l’emploi cet hiver des chômeurs de Senlis dans des chan­tiers de la ville. Il y a deux systèm es : l’un consiste à ouvrir des chantiers communaux, dans ce cas l ’E tat ne don­ne aucune subvention, l’au tre consiste avec la participation de l’E tat de don­ner des allocations sans, exiger du tra ­vail. La Ville a payé ; en adoptant le prem ier système 90.230 francs l ’année dernière, mais les chôm eurs ont t r a ­vaillé et ont notam m ent procédé à l ’ex­traction de 4.812 m3 de cailloux pour l’em pierrem ent des routes. Le Conseil, à l’unanim ité décide do continuer ce systèm e déjà exercé et vote l ’ouverture d’un crédit de 100.000 francs à cet ef­fet,

MM. Barbier, Esçavy, P ic rra rd et W arusfel in terviennent au sujet de l’état de certaines routes, il sera tenu compte de leurs observations.

M. le Maire fait connaître à ses col­lègues qu’en raison de l ’extension du quartie r de la route de Montlévêque, un transform ateur est rendu nécessai- j'e. La Commission dos travaux s’est rendue su r place avec M. le D irecteur de la Compagnie du Gaz et de l ’électri­cité, et M. Lcvasseur donne des ren ­seignem ents su r ce point.

M. le M aire rep ren an t la parole com­plète ces renseignem ents et finalem ent le Conseil décide d’autoriser la Com­pagnie d’électricité à p lacer ce tran s­form ateur derrière le m ur de clôture de l ’Institu tidn Notre-Dame, mais étant entendu que cette autorisation n ’est donnée qu’à titre précaire et qu’en cas de déplacem ent, il ne sera réclam é au­cuns frais à la ville.

M. le Maire donne connaissance au' Conseil du résu lta t d’une visite par la Commission des travaux avec l ’assis­tance de M. Lesueur, garde forestier, su r les boulevards en touran t la ville, certains arbres ayant été signalés com­me bien malades et pouvant causer des accidents. C’est ainsi que 84 arb res ont été reconnus « malades ». Une discus­sion s’engage à ce su jet avec M Fossiez qui réclame pour les arb res du vieux chemin do Meaux, MM. Frigault, Moquet, et concluant le Conseil décide d’abattre les plus m auvais et fait con­fiance à la M unicipalité pour en faire le choix.

A une intervention de M. le Docteur Chastel dem andant la d isparition du bâtim ent des pom piers, derrière l’Hôtel de la Gare, et à laquelle se rallie M. W arusfel, le Conseil décide avant de p rendre une décision d’en référer à MM. les Officiers pom piers.-

L’assemblée ne donne pas suite sur- le-cham p à la dem ande des co-pro- priétaires des Clozeaux sollicitant l’in ­corporation à la ville des deux rues du parc.. La Commission des travaux exa­m inera d’abord cette demande.

De même, le Conseil décide de ren ­voyer à la même commission une de­m ande de M. Regnault, m étreur à Chantilly, proprié ta ire rue du Moulin Saint-R ieul, qui dem ande une modifi­cation du plan d’alignem ent de cette rue.

M. P ie rra rd revenant su r ki question d’incorporation à la voie publique des

deux rues du P arc des Clozeaux, fait une observation au su jet des travaux de la route de Chantilly. M. le Maire répond (pie l’on ne fait que les bordu­res pour l'évacuation des eaux et les caniveaux seulem ent, quand on fera les trottoirs, les riverains seront sollicités de partic iper aux frais.

L’im portante et urgente question de l’agrandissem ent des écoles revient à nouveau su r le tapis. On voit que le projet d’agrandissem ent de l’écoic des filles de la rue de Beauvais pour ne p arle r que de celle-ci pour le moment, date de trois ans, m ais les travaux ne sont pas encore commencés. M. le Mai­re tient à m ettre au courant ses col­lègues. M. Louât s’est rendu au M inis­tère de l’Education N ationale afin de connaître ce que devenait le dossier transm is depuis longtem ps. La réponse suivante lui a été faite : « Vous êtes inscrit dans l’ordre de priorité pour la subvention de l’E tat sous le n° 25, il fau t attendre d’avoir une m eilleure place. Si vous voulez commencer les travaux, puisque vous avez souscrit un em prunt au Crédit foncier pour le dé­p art de ces travaux, prenez une déli­bération par laquelle vous prendrez l’engagem ent d’assu re r le paiem ent complet de cet agrandissem ent d’écolo sur votre propre budget, en tout cas, si le M inistre parv ien t à avoir votre dossier avec un m eilleur classem ent, il ne faut pas com pter ob tenir satisfac­tion, ni en 1932, ni en 1933, car les fonds m anquent. » Si nous retirons no­tre dossier du M inistère, et que nous commençons les travaux, aucune sub­vention de l’E tat nous sera donnée. Bref, nous n ’obtiendrons pas d’au to ri­sation, ni de subvention avant un an ou deux, ou alors retirons notre dossier et m archons à notre corps défendant, avec des centimes additionnels com­plém entaires. M. W arusfel a fait une dém arche à la Commission départe­m entale afin d’obtenir une m eilleure place, mais il faut encore attendre.

Devant cette situation, le Conseil est dans l’obligation d’attendre la décision de M. le M inistre de l’Education Natio­nale.

M. le M aire fait connaître qu’à la suite du vœu exprim é p a r le Conseil m unicipal lors de sa dernière séance, M. le Sous-Secrétaire d’Etat aux Beaux-Arts lui avait répondu que les travaux d’achèvem ent de la flèche de notre cathédrale, classée comme m onu­m ent historique, s’élevaient à 157.380 francs, et il dem andait à la ville de Senlis de partic iper dans cette somme pour 45.000 francs. M. P ie rra rd de­m ande si la question des prestations en nature rie pouvait pas jouer, M. le Maire déclare qu’il a eu aussi cette idée, mais qu’il n’y a rien à faire en ce moment. P lusieurs conseillers p ren ­nent la parole, MM. Lcvasseur, Hallo, Louât, Escavy et W arusfel, tous sont d ’avis, comme d’ailleurs leurs collè­gues, qu’il y a une question de sécu­rité à voir, il faut éviter dos accidents possibles, et il y a un grand danger auquel il faut p a re r d’urgence, ceux qui- sont montés dans le clocher s’en sont rendus compte. A l’unanim ité, la partic ipation de la ville pour une som me de 45.000 francs est votée, m ais à condition que les travaux soient repris d 'urgence et continués sans désem pa­rer.

S ur la proposition de M. le Maire, le Conseil adopte un projet do délibé­ration au sujet do 1 a ttribu tion à la Ville pour son musée d ’une somme de 50.000 francs, cette délibération est motivée en raison d’une opposition faite par une cousine du défunt.

Le Conseil autorise M. le Maire a signer l’acceptation du capital néces­saire pour 1.00 francs de rente annuelle à l ’effet de pourvoir à l’entretien du tombeau de la famille Crétenot au ci­m etière de Senlis.

Avis favorable est donné à une déli bération de la Commission adm in istra­tive de l’hôpital général de Senlis ac­ceptant avec reconnaissance un legs de 20.000 francs qui lui a été fait par M. le comte T urquet do la Boisscric, décédé adm in istrateur de cet établis­sement.

La Conseil adopte à l’unanim ité les conclusions de la Commission du g«az et de l’électricité à la suite du rapport de M. Raguis, ingénieur technique de la ville, au sujet du compte régulateur et d’exploitation de la Compagnie du gaz et de l’électricité pour le deuxième sem estre 1931 et le prem ier sem estre 1032, et m ain tenant le taux de 1 fr. 30 A une intervention au sujet du nou veau projet de contra t qui ne vient pas vite, M. le M aire va faire une dém ar­che — et on décide de faire p lacer à la Mairie aux frais de la Compagnie un appareil de contrôle de pression du gaz.

Uno subvention de 50 francs est vo tée en faveur do la société la plus grande France, anciens m ilitaires co ïoniaux.

M. le Maire informe scs collègues que les Ponts et Chaussées envisage pour l’année prochaine le revêtem ent des routes depuis La Ghapcllc-en-Scrval Senlis-Compiègne et à. ce sujet, ils de m andent si la ville sera it disposée ; partic iper pour moitié dans la dépense de réfection des trottoirs, ce sera it une dépense d’environ 22.500 francs. Cette question est laissée en suspens.

A uno précédente réunion, le Conseil m unicipal avait voté l’adduction d’eau au stade du boulevard Pasteur. Le Sport Vélocipédique fait au jourd’hui la .m ê ­me dém arche pour son vélodrome. A ce propos, un incident surgit, M. Le- vasseur m anifeste sa su rprise que l’on a it placé un com pteur au C. S. S.. M. le. Maire, de lui répondre que la Ville fait ainsi chaque fois qu’elle procure de l’eau à quoiqu’un et que dans l ’es­pèce, elle a le droit de se rendre compte de la quantité d’eau employée, ju s­qu’alors aucune ré tribution n ’a été de­m andée au O. S. S. S ur ce, tout le m on­de étan t d ’accord, le vélodrome au ra aussi de l’eau m unicipale.

M. le M aire met le Conseil au cou­ran t d’une initiative en projet qui lui a été soumise par Mme de Coulom- biers, présidente du Comité de la Croix- Rouge de Senlis, à l’effet d’ouvrir une cantine scolaire pour v ingt enfants de nos écoles qui auront été désignés p a r une Commission mixte et appartenan t à des familles nom breuses. Mme de Coulombiers a tenté l’expérience avec deux enfants pendant un mois et c’est devant les excellents résultats obtenus qu’elle a songé à ouvrir une cantine scolaire avec le concours de personnes dévouées de la ville. Cette cantine se­ra it installée dans le local de la con­sultation des nourrissons, il y serait servi à midi un repas copieux et bien p réparé. Pour choisir les bénéficiaires, on ferait appel à deux docteurs, aux directeurs et d irectrices d’écoles et à deux représen tan ts du Conseil m unici­pal,. déjà le Docteur Chastel désigné

par le Conseil accepte. Mais cotte can ti­ne scolaire nécessitera naturellem ent une certaine dépense, et il est dem an­dé au Conseil d ’y partic iper pour moi­tié ou trois quarts. La cantine serait ouverte 6 jours p a r sem aine, et avec le traitem ent de la cuisinière, fourn itu­re des alim ents, etc., il fau t compter 4 francs p a r jou r et par enfant, soit pour 20 enfants : 80 francs p a r jour, et14.000 francs pour six mois. M. le Mai­re propose d’accepter cette excellente idée et de faire un essai de 6 mois, la ville p artic ipan t pour une somme de6.000 francs. P lusieurs interventions se produisent notam m ent de M. Thirion qui rappelle le fonctionnem ent des can­tines fém inines scolaires avant guerre, de M. le Docteur Chaste] qui approuve (Ætte ftc^le idée ÿociale et de M. Escavy qui signale la question de droit au point de vue du fonctionnem ent de la cantine. F inalem ent à l’unanim ité, le Conseil- vote une subvention de 6.000

. francs à l ’œuvre de la cantine scolaire.M. le M aire fait connaître l ’augm en­

tation de classe de M. K astner qui luiest signalée par l ’A dm inistration p ré­fectorale et que nous avons signalée en son temps, et le Conseil vote un cré­dit de 100 francs pour le jeune Idelot, rue du H aubergier qui entre à l’école norm ale de Beauvais.

M. Thirion exprim e le désir que l’élargissem ent de la rue Belion, face à la boulangerie se fasse au plus tôt. M. le Maire fait savoir que l ’architecte M. Valcntin consulté, avait déclaré que la reconstruction do l ’étude de M° Té- tard était en, cours, et que pour éviter l’établissem ent d’un échafaudage sur la rue qui gênerait beaucoup plus la circulation, il était préférable de lais­ser l’ancien m ur ju sq u ’au m om ent où on jugera it nécessaire de le . su p p ri­mer. Le projet do la nouvelle cons­truction sera dem andé au propriétaire pour être com m uniqué à la M unici­palité.

M. P ie rra rd demande à M. le Maire ce que coûte l’éclairage de la ville. 70.000 francs dit M. Louât. M. P ie rra rd voudrait voir un éclairage m ixte dans les grandes artères: C’est une question qui préoccupe la M unicipalité, mais elle n ’est guère possible avec l’in sta l­lation telle qu’elle existe. Néanmoins, la M unicipalité ne peud pas de vue cette affaire. M. T hirion désirerait voir installer un bec de gaz au carrefour de la rue du Moulin Saint-T ron et du Pont de P ierre, Bonne note est prise.

Diverses questions de peu d’im por­tance term inent la réunion. Il est plus de m inuit quand nos conseillers quit­ten t l ’Hôtel de Ville.

Exposition d Horticulture_ C’est au jourd’hui et domain, qu’au ra

lieu au siège de la Société, Jard in d’Horticuifure, l’exposition annuelle des fleurs, fruits, légumes, etc., organisée chaque année avec le concours de la Société des Ja rd in s Ouvriers.

L’inauguration au ra lieu au jourd’hui samedi, à 11 heures p a r les autorités et les dam es patronnesses.

A l’heure où nous m ettons sous p res­se, on nous annonce que cette exposi­tion p résen tera cotte année un nombre im portant d’exposants.

Nos concitoyens tiendront à se re n ­dre en foule à cette exposition.

P rix d’entrée ; Le sam edi, 3 francs ; le dim anche, 2 francs.

La IVIesse de la Croix-RougeLe service annuel à la mémoire des

m ilitaires décédés des arm ées alliées do terre et de m er que le Comité de la Croix-Rouge de Senlis fait célébrer chaque année, au ra lieu dem ain dim an­che à 11 heures 20 , à la cathédrale de Senlis.

Une quête sera faite au profit de l'œuvre de la Croix-Rouge.

fLâm P Réunion du Bureau d’Âssistartce judiciaire

Le bureau d’Assistanee judiciaire de l'arrondissem ent do Senlis, se réu n ira au Palais de Justice, à Senlis, le 29 courant, à 14 heures, pour s ta tuer su r les dem andes qui lui ont été soum i­ses.

Bibliothèque de SenlisIl est rappelé que la bibliothèque de

Senlis est ouverte :Le jeudi de 13 h. 30 à 15. h. 30 ;Le dim anche de 9 h. 30 à 11 h. 30.

La Saint-HubertL’équipage de la forêt d’Halatte cé­

lébrera la Saint-H ubert à F leurines, le sam edi 5 novembre.

Union Nationale des CombattantsSection de Senlis

A l ’occasion de la Fête de la Victoire du i l Novembre, la Section des A n­ciens Com battants de Senlis se réu n ira en un d îner amical qui sera servi à 19 heures 30, à l ’Hôtel de la Gare (Maison Lebasque-R idard).

'■) irancs p a r per-P rix du banquet sonne.

Se faire inscrire chez le Secrétaire, 13, rue de Beauvais, ou chez le T réso­rie r H. Violet, rue de Paris,

SENLIS - PARISSERVICE DES THEATRES

EN AUTO-CAR Le Mercredi de chaque SemaineAller : D épart Senlis 7 heures, place

de la Halle.Retour : D épart P aris T erm inus, m i­

nuit 1/4.A rrêts a ller et re tour :

Boulevard de la Villette, Boulevard Saint-Dénis, P lace du Ghâtelet, Croise­m ent Saint-M ichel, Saint-Germ ain, Term inus.

PRIX DES PLACES :16 francs Aller et Retour.10 francs Voyage simple.

M. SOUBIREAU, La Chapelle-en-Serval7461

Don à la Caisse des EcolesIl a été rem is à la M airie p a r MM.

Thiébaut et Donneau, la somme totale de 35 francs, pour être versée dans la caisse des écoles.

Le Maire, tan t en son nom persqpnel qu’en celui des m em bres de la com­m ission scolaire, adresse ses vifs re - m ercieinents aux généreux donateurs.

Page 3: JOURNAL DE L’ARRONDISSEMENT DE SENLISbmsenlis.com/data/pdf/js/1931-1932/bms_js_1932_10_23_MRC.pdfSix moilc ••••••raie* te •! I 7 Abonnaixiazit» partent du 1” de

Les Conférences du Lundi à la Salle Jeanne d’Arc

Lundi 24 octobre : M adame Dussan- ne. Sociétaire de la Comédie F ran ­çaise

Les Médecins au Théâtre

Lundi 7 novem bre : M. André Bel- lessortSaint Vincent de Paul

et ses récents historiensM ARDI 15 novem bre : Abbé Thellier

de PonchevilleL’Education Sociale au Foyer

Lundi 5 décembre : P rincesse Achille M urâtPromenade Archéologique à Angkor

( P r o j e c t i o n s )Lundi 19 décembre : M. Robert Gar-

ric, agrégé des lettresAlbert de Mun

L undi 23 janvier : M. Louis Gillet Le Mystère d’Hamlet

L undi 6 février : M. l’Abbé Calvet, agrégé des lettres, p rofesseur à l’In s­titu t Catholique de P aris

Bossuet et Paul ValéryLundi 20 février : M. Louis Hourticq,

de l ’Institu tManet

(Projections)L undi 6 m ars : M. André Lichten-

bergerLa Vie de Château au XVII0 siècle

Lundi 13 m ars : M. Robert d’Har- court, professeur à l’Institu t Catholique de P aris

La Crise de l’esprit en Allemagne

Les Conférences ont lieu à 17 heures précises, à la Salle Jeanne d’Arc, rue du Cimetière Saint-Rieul.

A bonnem ent à la série des ConférencesCartes individuelle : 45 francs.C a r t e s d e f a m i l l e s ( p e r s o n n e s d e l a

m ê m e f a m i l l e v i v a n t s o u s le m ê m e toit) :

2 personnes : 70 francs ; 3 person­nes : 85 francs ; 4 personnes : 100 fr. ; 5 personnes : 110 francs.

On peut se procurer des caries1“ Au bureau du Courrier de L’Oise,

place R enri-IV ;2° Au Syndicat d’in itiative ;3° A l’entrée de la Salle le jou r de

la Conférence.Le p rix d’entrée à une Conférence

isolée est de 8 francs.

Une Conférence à la Salle Jeanne d’Arc

Sous l ’initiative de l ’Union paro is­s ia le de Senlis, une conférence a été donnée la sem aine dernière, à la salle des OEuvres, sous la présidence de M. Je Chanoine Dupuis.

Après une allocution très goûtée du dévoué président de l ’Union Catholique de Senlis, et quelques renseignem ents de M. le Curé au su jet des écoles li­bres et des conférences populaires qui seront données cet hiver à la salle Jeanne d’Arc p a r des conférenciers de c h o ix , M. P h i l i p p e H e n r io t , député de Bordeaux ; l’abbé Guine, conférencier réputé du diocèse de Dijon ; M. Garnie, agrégé de l ’Université, président des Equipes sociales ; M. l’abbé Thellier de Poncheville, la parole a été donnée au Révérend Père Paul Ferrand, des Pères de Sion, chevalier de la Légion d’hon­neur, croix de guerre et croix du Com­battan t, ancien aum ônier m ilitaire.

Au m ilieu d’une attention soutenue de l ’auditoire, le sym pathique confé­rencier va nous en tre ten ir de la s itua­tion nationale et in ternationale , de la question religieuse et de la question sociale, il le fera aussi rapidem ent que possible, sans se soucier de sa fatigue, ca r c’est la cinquièm e fois qu’il va p a rle r au cours de cette journée.

La situation nationale et in terna tio ­nale qu’il ne faut pas p rendre trop en noir, n ’est cependant pas d’une clarté telle qu’elle ne nous cause pas quelque inquiétude. Dans la crise ou les crises que nous traversons, s’agit-il de gém ir! Non ! nous avons besoin de vie et de vivre. A l ’heure présente, nous catholi­ques qui détenons des principes de vie catholique et .sociale dont nous devons faire profiter la F rance et le monde. Il y a . notam m ent une crise m orale et c’est à nous catholiques d’y apporter le plus grand remède. Nous avons un devoir, une grande responsabilité en ce qui concerne les questions fonda­m entales du m ariage et de l’éducation des enfants, questions qui ont fait l ’ob­je t des adm irables encycliques du Pape Pie XL Si c’est une crise m orale qui se trouve à l’origine de tous nos maux, il y a pour les catholiques une noble et belle tâche à rem plir. Tout d’abord p a r l’exemple, p a r le respect de l’auto­rité, au jourd’hui on ne veut plus re ­connaître la h iérarchie, on ne veut plus obéir, on voudrait que tous les hommes soient égauk. Il fau t donc trava iller à rem ettre dans nos vies le respect et l ’obéissance. Au lieu de gém ir et de p leurer, il fau t m ontrer le v rai visage du catholicisme. Les catholiques ont aussi un grand devoir à accomplir, c’est de p rép are r pour dem ain une for­te génération de chrétiens et de chré­tiennes. M alheureusem ent, combien nous regrettons tout ce qui porte a t­tein te au bien sacré du m ariage, le di­vorce. Quand la famille se trouve ainsi désunie, qu’adviendra-t-il de la so­ciété. Pour rem édier à cette crise mo­rale, il im porte que les catholiques fas­sent com prendre aux indifférents, aux neutres ce qu’il y a beau et de vital dans l’Eglise. Au point de vue social, le conférencier a fait un reproche aux catholiques, c’est de ne pas avoir assez com pris leu r devoir, favorisant ainsi le socialisme trom peur. A ujourd’hui, ou s’aperçoit de cette e rreu r et cepen­dan t il y a longtem ps que le rôle social de l’Eglise a été défini p a r l’adm irable encyclique « Rerum Novarum ». Il y a quelque chose à faire de ce côté, mais à la condition que ch acu n . travaille dans sa sphère. Mais à l ’heure actuelle, un devoir s’impose à tous : l’Union, il fau t trava iller à la réaliser au p rix de concessions raisonnables.

Le très éloquent conférencier qui fait partie de la Confédération N ationa­le des anciens com battants et est délé­gué à la commission de la paix a te r­m iné en p arlan t du rôle im portan t que peuvent jouer les catholiques dans la question in ternationale et c’est p a r de longs et chaleureux applaudissem ents que le R. P. F errand a clôturé sa très in téressante conférence.

Société des Jardins Ouvriers de Senlis

Les m em bres de la Section des J a r ­dins Ouvriers de Senlis se sont réunis en assem blée générale salle du Jard in d’Horticulture, le 9 octobre 1932, à 14 heures, sous la présidence de M. Louât, m aire.

A ssistaient égalem ent à la séance : MM. W arusfel, Demoinet, de Pontalba, Marie, Froyer, M aurry, Legrand, G. Prévost, J. Violet, O. Carré, Cuttoli, H. Violet, L. Jeandin .

80 sociétaires sont présents.L’assem blée enregistre les excuses de

M. le Sous-Préfet.Le Secrétaire donne lecture du pro­

cès-verbal de la précédente assem blée qui est adopté à l’unanim ité.

L e T r é s o r i e r d o n n e l e c t u r e d u b u d ­g e t d e 1932.

Recettes ................................... 4.451 95Dépenses ......................... 2.205 50

Avoir de la S ocié té .. 2.246 45 Budget de 1933

Recettes .......................... 4.000 00Dépenses ................................. 4.015 00A l’unanim ité l’assemblée approuve

ces budgets.Rapport du Président

M esdames,M essieurs,

L’exposé que vient de vous faire vo­tre trésorier fait ressortir un reliquat de caisse de 2.246 fr. 45 pour l’exerci­ce 1932, cela provient des m esures p ri­ses p a r votre Conseil d’adm inistration, à Tappui fourni par la M unicipalité et l ’appoint de 23 m em bres bienfaiteurs et honoraires. Je crois être votre in ter­prète en leur adressan t tous nos re-m ptp i p m p n i ç

Le budget’ de 1933, vu l’afflux des m em bres, sera assez difficile à équili­brer, c’est pourquoi votre Conseil vous propose de porter la cotisation à 8 fr.

Le nom bre des m em bres au prem ier ju in était de 76, à ce jo u r nous comp­tons 103 m em bres, d’où augm entation de 27.

Le concours de cette année a réuni 74 concurrents. 65 se trouvent récom ­pensés, un m em bre a été déclassé ; pour les années à venir le ju ry sera formé p ar les Sections voisines.

Location M ancheron. — Trois m em ­bres qui n ’entretenaient pas leur ja r ­din ont reçu congé, les lots ont été at­tribués à trois chefs de famille.

P our les gadoues il est nécessaire de se faire inscrire avant le 15 novem ­bre.

La question des engrais sera liquidée incessam m ent, néanm oins nous possé­dons déjà un engrais se rapportan t aux labours d’hiver. Nous som m es à votre disposition pour les com m andes, le prix est d’environ 60 francs les 100 kilos.

Nous espérions la location d’un ter­ra in de 45 ares, nos dém arches n ’ont pas réussi.

P our notre exposition, 26 m em bres se sont fait inscrire.

Pour l ’apport des lots la salle sera ouverte à p a r tir de 20 heures, le ven­dredi, les lots pourront être repris le dim anche après 17 heures, les concur­rents devront organiser leurs lots.

Deux entrées sont réservées aux m em bres honoraires et actifs sur p ré­sentation de leur carte.

Dans le bu t de faire connaître cer­taines variétés, une exposition de g ra i­nes et tubercules sera adjointe, des rôm ises très sensibles seront faites sur ces graines et tubercules. Les com­m andes seront reçues par les m em ­bres du Conseil. Nous vous engageons à vous grouper.

Il existe encore des m em bres qui n ’ont pas répondu au form ulaire, nous espérons que cela sera fait d ’ici peu, ceux qui n ’auront pas répondu se ver­ront privés de l ’entrée à l’exposition et de la tombola.

Perm ettez-m oi avant la fin de cette réunion d’adresser tous m es rem ercie­m ents à M. Louât, qui a bien voulu accepter notre invitation pour la dis­tribution des prix. Ainsi qu ’aux m em ­bres du Conseil d’adm inistration pour leur collaboration efficace.

Notre prochaine réunion qui com­portera distribution des prix de l’expo­sition aura lieu lè dim anche 20 no­vembre, à 14 heures, et sera suivie d’une conférence de M. le Professeur Barotte et de la tombola annuelle.

Après lecture du rapport l’assemblée approuve à l ’unanim ité l’augm entation de la cotisation.

Dans une causerie très goûtée, M. Louât assure les m em bres de toute sa gratitude et les incite à poursuivre l’œuvre des jard ins ouvriers.

Remise est faite des p rix du Con­cours 1932.

Une distribution de 5.000 plants clô­ture la réunion sur quoi la séance est levée à 15 heures 40.

Le Secrétaire, O . C a r r é .

Pi. S. — L’exposition des Ja rd in s Ouvriers de Senlis sera annexée à l’ex­position de la Société d’Horticulture.

Vu le nom bre des exposants, la So­ciété fait appel à tous les Senlisiens pour l’aider dans son entreprise.

Les Religieuses à l’honneurUne touchante cérémonie s’est dérou­

lée le sam edi 15 octobre dernier, à l ’hô­pital général de notre ville ; les b re­vets des décorations que M. Blaisot, a lo rs M inistre de la Santé publique, avait épinglées su r la robe de 6 de nos religieuses de Saint-V incent-de-Paul le 15 avril 1931, lors de l’inauguration des nouveaux bâtim ents de l’hôpital, ont été enfin envoyés pour être rem is aux bé­néficiaires dont nous sommes heureux de rappeler les noms :

Mme Belin, en religion, sœ ur Louise, âgée de 81 ans, dont 54 années de se r­vices ; Mme M eurisse, en religion sœ ur Vincent, .55 ans de services, m é­daille d’or de l’A ssistance Publique ; Mme Bacqué, en religion sœ ur Antoi­nette, 40 ans de services ; Mme Colam- beau, en religion sœ ur Marie, 37 an ­nées de services ; Mme Gagnière, en religion sœ ur Claire, 46 années de ser­vices ; Mme Sigaud, en religion sœ ur Henriette, 45 années de services. Mé­daille d’argen t de l ’A ssistance pub li­que.

M. le M aire président de la Commis­sion adm inistrative et tous les m em ­bres de cette Commission ont tenu à réu n ir les religieuses et à leu r rem ettre dans une cérémonie aussi simple qu’ém ouvante ces diplômes qui rappel- lent leu r adm irable dévouement.

En présence de Mme la Supérieure, i qf-D’Econome et de M. le Receveur

de 1 hôpital, M. le M aire a adressé aux fdles de la Charité si souvent à la peine une aim able allocution dans laquelle il a jo in t aux félicitations de la Com­m ission adm inistrative les sentim ents de gratitude de toute la population.

La question du IVlarchê-St-PierreAprès l’Illustration, la Gazette de

l’Oise et l'Echo de Paris ont relaté dans leurs colonnes un projet quelque peu inattendu.

Il s’agirait d 'am énager une grande bibliothèque régionale dans l’ancienne église Saint-P ierre , qui est utilisée comme m arché couvert.

Cette inform ation est tout à fait inexacte.

M. Louât, m aire, a adressé à M. le Directeur de l’Echo de Paris, une lettre pour lui signaler qu’il n ’avait jam ais été question de ce projet._ « Ce _n est pas en ce m om ent, a-t-il ajouté, où les Beaux-Arts sont obligés d’interrom pre leurs travaux urgents faute de ressour­ces,,où notre cathédrale enferm ée dans un échafaudage a t t e n d la f in de la res­tauration, absolum ent indispensable, de son adm irable flèche, qu’on peut de­m ander à la Ville ou à l’Etat un effort pour un projet de ce genre ».

Réveil de SenlisLes cours de gym nastique pour l’an ­

née 1933 reprendront les lundi et jeudi de 6 heures 30 à 8 heures, pour les pupilles et de 8 heures 30 à 10 heures pour les adultes à p a rtir de lundi 25 oc­tobre 1932. Les jeunes gens désirant se faire inscrire, sont priés de s’adresser à M. M archand, ou à M. Drexel, place Henri-IV.

Le Président, D r e x e l .

Spahis à Saint-Cyr-sur-iVlorin

Dans « Les A nnales » du 15 octobre ddrnier, notre confrère P ierre Mac Orlan, publie une étude intéressante en m arge des m anœ uvres sur le 4“ Spahis m arocains.

Ce texte est agrém enté de photos p ri­ses p ar l’auteur qm se révèle m agistral écrivain doublé d’un journaliste habile au m aniem ent du Kodak.

Il fait frais le matinEn quelques m inutes, un rad ia teu r

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sans aucun frais

à la

RECETTE DES F IM C E S

Club Sportif SenlisiÊnesultats des matches du 16 Octobre

Bom ne^ lis : G- S‘ Senlis (2)- bat U- s - tforan par forfait<

la nart?0n ^ yant délég ué fu e 4 joueurs

S " ^ W e t®u il : G- s - Senlis (-l)> bat U. b .B reteud (1), par 6 buts à 2 .ras eo+résVb,at se passe de com m entai- siens „ ès batteur pour les senli- aux jents °n ̂ *'a '̂ P1,endre mors

♦Matches du 23 Octobre 1932

A Senlis :A 13 heures : Institution Saint-V in-

ee»t.(2), c o n t r e G. S. S e n l i s (3).k. 15 heures : U. S. du 18° arrondis-

seinent, contre C. S. Senlis (2).A Pont-Sainte-M axence : C. S. Senlis

(1), contre Club Sainte-M axence, pour le quatrième tour du cham pionnat.

Cette rencontre est très attendue et doit anener une foule considérable au Stade Tould-Stern.

Dépait de Senlis à i heure 15, place ■ du Chafet en car.

Les supporters désirant effectuer le déplacenent peuvent se faire inscrire à l’Hôte, du Nord, dès m ain tenant en versanti.e prix du voyage, 5 francs aller et retou’.

Toute personne soucieuse de ses intérêts emploie e

Seivise Rapide t e n a l i e r H. PRO T

Sa régularité, sa célérité, ses prix normaux en font le plus pratique et le plus écommique des moyens de transports

Comptez sur lui comme sur vous-même

(V o ir annonce en 6" page)

•MUne série d’accidents

B u reau sp éc ia l o u v e rt

Un beau g este des réservistesJeudi dernier, les réservistes accom ­

plissant une période au 4e régim ent de Spahis m arocains ont voulu, avant de quitter la garnison, accom plir un beau geste qui sera vivem ent apprécié de tous.

Sous la conduite du lieutenant de ré ­serve de Laporte, ils se sont rendus au M onum ent aux Morts de la grande guerre, et après une m inute de recueil­lem ent en souvenir de ceux qui ont donné leur vie pour la F rance ; ont dé­posé une belle gerbe de fleurs.

Voici l’Hiver,..... l ’ourvos combustibles adressez-vous à

L. D E H A I N E8 , rue du Moulin-du-Gué-de-Pont

(Près de l’Orphelinat)

B ooiets - Charbons - A nthracitesP R I X A V A N T A G E U X

7 6 9

Sport Véiocipédique SenlisienVélodrome de Senlis

A l’in s ta r 'd u Vei’ d’Hiv’ Parisien le S. V. Senlis va organiser à nouveau au cours de la saison hivernale 1932-1933 la Course de la Médaille, épreuve de vitesse qui sera réservée aux coureurs de troisième, quatrièm e catégories et débutants du départem ent de l’Oise qui n ’ont obtenu aucune perform ance sur piste au cours de la saison 1932. Les gagnants des précédentes médailles ne seront pas admis à partic iper' à la Mé­daille 1933.

Les épreuves de la Course de la Mé­daille 1932-1933 du départem ent de l’Oise se disputeront au Vélodrome de Senlis les dim anche après-m idi, à p a r­tir du 6 novembre, elles se poursu i­vront sans in terruption tous les quinze joui’s, ju squ’au dern ier dim anche de m ars qui verra la prem ière réunion départem entale au cours de laquelle sera disputée la finale de la Médaille.

En cas de m auvais tem ps la réunion sera reportée au dim anche suivant et pour corser le program m e de ces après-m idi le Vélodrome de Senlis a- jou tera une course de prim es ou indi­viduelle réservée aux M édaillés ainsi que le B rassard-Poursu ite p a r invita­tions, le dit B rassard réservé à tous les coureurs du départem ent de l’Oise.

Nous reviendrons en détail dans no­tre prochain num éro su r le program m e de ces réunions de la Médaille qui se­ront placées sous la Direction de MM. Bollé et Guizelin, vice-président et se­crétaire du S. V. Senlis et qui prom et­tent d’être in téressantes au plus hau t point.

* ★Nous sommes heureux de relever

parm i les personnes récom pensées à l’occasion du 49“ Congrès de TU. V. F., à Paris, pour services rendus :

Diplôme de Médaille de bronze : M. Edouard Bollé, sous-délégué sportif à Senlis.

Citation au Journal O fficiel de TU. V. F., M. Fernand Guizelin, sous-délé­gué sportif à Senlis.

A ces dévoués du S. V. S. nous adres­sons nos plus sincères félicitations.

— Sur la Route Nationale n° 16, ter­ritoire de La Chapelle-en-Serval, l 'au ­tomobile de M. Rotureau, m arb rie r à Saint-Quentin a culbuté lundi vers 19 heures, M. Louis-Joseph Monnet, âgé de 66 ans, de La Chapelle qui a été tué.

Alors qu’il s’occupait de ce dernier, M. Rotureau et un nommé Robert au service de M. Compiègne à V audher- land, ont été légèrem ent blessés par l’auto de M. M aurice Pottier, de P ier- refonds. ‘

— Sur la même route, près du mou­lin de M. Lecœur à Pontarm é, un auto­car. venant de Saint-Q uentin se d iri­geant vers P aris conduisant des belges est, venu h eu rte r vers 18 heures 30, le côté droit d ’une rem orque placée en travers du bas-côté droit et débordant de 0 m. 00 su r la route, cette rem orque n’était pas éclairée, elle avait été lais­sée la veille p a r une maison de Mon- treuil. Deux des voyageurs grièvem ent blessés ont pu après pansem ent à Sen­lis rejoindre Paris.

— A Montlévêque, on a découvert dans l’escalier conduisant au logement du polonais Nicolas, ouvrier agricole, son cam arade Michel Supetuk, 36 ans, blessé à la tête. Le Docteur Bercy Ta fait adm ettre à l’hôpital général. On croit à une blessure accidentelle.

— Sur la route d’Ermenonville à Montlévêque, la jeune M arguerite Po- tel, âgée de 9 ans, fille de m archands de paniers en stationnem ent à Mont­lévêque, se rendait dans le village faire une course ayant une bouteille vide à la m ain ; elle commit l’im prudence de traverser la route au mom ent ou a r r i­vait Tauto de M. Auguste Bra.waex, charron à Ognes qui m algré ses efforts ne put éviter, le choc. L’en fan t relevé avec des blessures assez graves, a été su r Tordre de M. le Docteur Berry, di rigé su r l’hôpital général de Senlis et la gendarm erie a ouvert une enquête.

Défaut de plaque de contrôle à bicyclette

La police locale a saisi au sieur Mon tupet, 42 ans, m anouvrier, rue do la Montagne Saint-A ignan, une bicyclette non munie de plaque de contrôle.

Cette m achine a été rem ise à la Ré gie des Contributions indirectes avec p r ê t é s - v e r b a l à. l ’a p p u i .

G . D E B R A SEXPERT COMPTABLE

près le Tribunal de Commerce de Senlis

Agréé des Unions des Commerçants et Industriels

de Senlis et Chantilly

1 3 , I P l a o e TTfcini-i - I V SENLIS (Oise)

TÉLÉPH. 282 762

Pour parer au chôm ageComme nos lecteurs ont pu s’en ren ­

dre compte à la lecture du compte ren ­du du Conseil m unicipal, le Conseil a voté un ci'édit de 100.000 francs pour p arer au chômage, é tan t entendu que ce crédit sera destiné au paiem ënt des salaires de la m ain-d’œuvre des can­tonniers m unicipaux et des chômeurs employés éventuellem ent aux travaux de voirie.

Le plan de ces travaux a été arrêté p a r M. Fauvet, l ’actif d irecteur des travaux de la ville et approuvé p a r les Commissions des travaux et des finan­ces et p a r le Conseil m unicipal.

Ces travaux se rép artiro n t comme su it :

1° E x t r a c t i o n d e 5.000 m s d e p i e r r e s dans les carrières de la ville ;

2° Cassage de ces 5.000 m3 ;3° Réfection et rechargem ent de 8

kilom ètres de chem ins vicinaux portant sur les points suivants : chemin du Roi (en partie) ; chemin de Saint- Léonard, chemin des Fours a Chaux (en partie), chem in de M eaux (ën p a r­tie), rue de Saint-E tienne, rue Carnot, place Lanavit (Sous-Préfecture), che­min d’Aumont, rue aux Chevaux (en partie ), rue du Moulin du Gué de Pont (en partie).

Nous croyons savoir que la ville va faire procéder incessam m ent au repa­vage et au revêtem ent d’une partie de la rue de Paris, sur. la portion com­prise entre le Point du Jo u r et l ’abreu­voir du Petit Quartier.

D’autre part, l’A dm inistration des Ponts et Chaussées a projeté d’en tre­p rendre les travaux suivants si les cré­dits d’outillage national le perm ettent :

Revêtement de la route nationale 17 de l’hôpital au point du jour, puis jus- qu’au pont de Crépy.

E largissem ent de la chaussée de la Chapelle-en-Serval à Compiègne pour en porter la largeur à 9 m èlres comme cela existe déjà pour la portion de cette même route nationale sise su r le te rr i­toire de Seine-et-Oise.

Outrages à la policeProcès-verbal a été dressé à. la char­

ge de la femme Lefèvre, née Leroy Alice, 32 ans, journalière, 2, rue du Cimetière Saint-Rieul, à Senlis, pour outrages à la police. Elle sera citée di rectement à com paraître devant le tri bunal correctionnel à une prochain audience.

Un accident sur la routeM. Lucien P icart, 46 a.ns, ja rd in ier

au service de M. Carter, 1, rue des Vé­térans, revenait l’autre soir, vers 19 heures 40 de chez M. Louis Gauthier, à Chaînant.

Sa bicyclette à la main, il voulut tra ­verser là route nationale n° 32 pour rejoindre la piste cyclable allan t de Chamant à Senlis, mais au même mo­ment, il fut renversé par une autom obi­le venant de la direction de Compiègne se dirigeant vers Senlis et qui continua son chemin.

M. P icart se releva avec une blessure à la tête et à la cheville de la jambe droite.

Sa bicyclette a subi des dégâts et ses vêtements ont été endommagés. P ré ju ­dice : 10.000 francs.

Il semble bien difficile de retrouver le chauffard.

La gendarm erie de Senlis a ouvert une enquête.

A I«ï C orrectionnelleLe sieur Boutry Paul, 27 ans, m a­

nouvrier à Senlis, domicilié en garnichez Mme Lefèvre, 2, rue du Cimetière Saint-Rieul, inculpé en septem bre dernier, p ar la police locale, de coups et blessures volontaires, su r la person­ne de MM. Parent, père et fils, mêmeadresse, a été ’ condamné à 15 joursde prison, p a r le tribunal correction­nel de Senlis le 15 courant, avec con­fusion à une peine précédente d’un mois de prison qu’il a déjà subie à la maison d’a rrê t pour mendicité.

C O N F IS E R IEflu Due de Saint-Simon

SEIMLIS, 4 4 , pi&ce de la MalleT éléphone 324

«•■sasait13. I S O U X i E IF III;* :

C hocolats - Bonbons ■ Petit Beurre LU.Spécialités pour cBaptêmes

[Uft repris de justice peu commode

Dimanche dernier, 9 courant, vers 18 heures 30, le sieur Bouchinet Alphonse 31 ans, m anouvrier, célibataire, domi­cilié 13, rue de la M ontagne Saint- A ignan, à Senlis, trav ersa it la rue de l’A pport-au-Pain, en chantan t, t itu ban t et causant du scandale su r la voie publique à Theure de la sortie du ci néma.

Il fut appréhendé p a r l’agent Petit et amené au poste de police.

Au moment d’être conduit au violon où il devait y passer la nuit, pour y cuver son vin, il offrit à l ’agent une résistance violente et acharnée, le frappant à coups de pieds et de poings et essayant de le faire tom ber à-terre.

L’agent R enard dut venir à la res­cousse de son collègue pour m aîtriser l’ivrogne et l’enferm er dans une cham bre de sûreté.

Au cours de la nuit, Tois.eau s’envola de sa cage, en tordant, descellant et écartan t un barreau de fer de la fenê­tre du violon, et en dégradant les toi­tures voisines qu’il dut franch ir pour s’évader.

Malgré toutes les recherches, Bou­chinet ne put être retrouvé dans la journée du lendem ain, mais il n ’y per d ra rien pour attendre, car M. K astner, com m issaire de police, Ta inculpé :

1° D’ivresse publique et m anifeste;2° De rébellion ;3° D’évasion de détenu p a r bris de

prison ;4° De détention et d’usage de briquet

d’allum age non estampillé.Le P arquet a été saisi de cette af

faire aux fins de poursuites correc­tionnelles.

Bouchinet avait déjà eu maille à p a r­tie avec la police et la justice, à deux reprises différentes, pour « coups et blessures » outrages à garde-cham pê tre et ivresse publique.

Le débit Saint-Charles déjà consigné à la troupe

Test pour une nouvelle durée de deux mois

Le débit Saint Charles, 44, rue de Paris, exploité par le tenancier Thu liez et déjà consigné aux troupes de la garnison pour un mois, vient encore d’être frappé-de la même sanction pour une durée de 2 mois, soit pour 3 mois dans l’ensemble, du 12 octobre 1932 au 12 janv ier 1933, pour le motif su ivant : Vente de boissons alcoolisées à des m i­litaires indigènes de la garnison — ré ­cidive. La police exercera su r ce débit toute surveillance qui s’impose en la circonstance.

Contraventions de policeLa police a dressé contravention à la

charge des personnes suivantes :— Mme veuve Huriez Louise, 02 ans,

journalière, rue du faubourg Saint- M artin, à Senlis, pour in jures sim ­ples.

— Mlle Maurel Eugénie, 18 ans, jou r­nalière, à l’Hôtel Dieu des M arais, pour je t de p ierres su r une personne.,

— M. Fontaine Aimé, 27 ans, journa- lier à l’Hôtel Dieu des M arais, à Sen­lis, pour violences légères.

La Journée CitroënLe sam edi 15 octobre était pour la

région Saint-Q uentin, Laon et Senlis, la Journée Citroën. Les Senlisiens qui ont p ris p a rt à cette prom enade n ’ont pas regretté ce voyage aussi instructif qu’agréable.

En a rriv an t à P aris c’est à l ’im m en­se hall Exposition Citroën de la place de l ’Europe que se fit la prem ière hal­te. Là au prem ier étage sont groupés avec un goût parfait, tous les souve­n irs collectionnés des différentes croi­sières d’Afrique et d’Asie. Il sera it trop long de rapporter ici toutes les expli­cations qui nous ont été d o n n é e s p ar un m em bre d’une de ces m issions et il sera it difficile de faire une descrip­tion des magnifiques dioramas don­n an t une fidèle reproduction de ces contrées lointaines. Après une rapide exploration qui a perm is de pouvoir se rendre compte de cette m ystérieuse vie asiatique, très spéciale, les visiteurs se retrouvaient au rez-de-chaussée au m i­lieu de toute une m anifestation de la vie moderne par l’exposition des modè­les de véhicules automobiles Citroën. Depuis les voitures populaires, ju s­qu’aux confortables carrosseries, types commerciaux, etc. Cette gamme de mo­dèles différents m ettait le visiteur dans e plus grand em barras pour fixer son

choix, et il y avait à - hésiter devant une telle variété de m erveilles de mé­canique. Le m oteur flottant — exclusi­vité Citroën pour TEurape — retenait l’attention à tous.

Les voyageurs furen t dirigés ensuite, toujours chez Citroën, vers la salle du déjeuner où un très bon ca rb u ran t (ne som m es-nous pas dans la m écanique) rapidem ent servi, a donné satisfaction aux appétits les plus redoutables.

A Tissue du repas nous tombons dans la partie technique par la visite des différentes usines de celte grande m ar­que depuis la fonderie ju sq u ’à l ’im­mense atelier du quai de Javel. Le tra ­vail à la chaîne se déroule devant les yeux étonnés des profanes.et le façon­nage et l’em boutissage des différentes pièces s’opèrent au moyen de pu issan ­tes m achines dont leur force n ’a d’égale que leur précision. •

La carrosserie nouvelle en tôle faite de trois parties soudées étonne les vi­siteurs p a r l’ingéniosité de cette con­ception, la rapidité de l ’assem blage et sa rigidité. Enfin ju squ’à la peinture, dern ier stade de cette danse diaboli­que, de la m atière prem ière à la dis­position du génie hum ain, nous suivons les transform ations successives de cette petite voiture qui révolutionne toute la vie économique d’une époque et ne redouté pas de faire une concurrence redoutable à la form idable locomotive qui il y a quelques années avait le monopole des moyens de tran sp o rt par rail. Un coup d’œil ensuite au Salon de l’automobile, une prom enade en car aux Champs-Elysées pour adm irer les illum inations de cette avenue unique au monde et ainsi se clô turait cette belle journée.

Pour finir nous rem ercions les orga­nisateurs et les personnes qui ont di­rigé le convoi sans incident d’avoir mis à la disposition de leurs invités la plus grande am abilité, la plus grande com­plaisance, ce qui étonne le voyageur peu habitué à ces m anifestations cor­diales dans'tout ce qui touche les tran s­ports en com m un en général.

Il ne faut pas oublier égalem ent la ténacité des photographes et du ci­néma même, qui nous ont poursuivis de leurs prises de vue, donnant l'illu­sion à celte caravane de com m erçants d’être considérés comme les délégués officiels d’une.de ces m ultip let confé­rences in ternationales et dont les jo u r­naux nous inondent de leurs reproduc­tions. • : ^

Ces photos auron t pour les visiteurs, l’immense avantage, non pas de les li­vrer à la postérité, comme nos grands m inistres, -(notre modestie en serait choquée) mais, ce qui est plus sage, de pouvoir conserver un bon souvenir du 15 octobre 1932 chez Citroën.

Devant la Cour de CassationLe Courrier de l’Oise a signalé au

mois de janv ier dernier, l ’a rrê t de la Cour d’Appel d’Amiens infirm ant p a r­tiellem ent le jugem ent rendu p a r le tr i ­bunal correctionnel de Clermont le 21 ju ille t 1931, à la suite d’un accident d’automobile qui avait occasionné la m ort de Mme W isler,

La Cour d’Amiens décida que la p reu­ve n ’avait pas été rapportée p a r les rapports d’expert que Mme W isler avait succombé aux suites des blessu­

res reçues dans l’accident et qu’il y avait lieu, dès lors, d’allouer des dom- m ages-intérêts, en ce qui concerne seu­lem ent les blessures reçues p a r les autres membres de la famille au cours de cet accident, et en conséquence al­loua 25.000 francs à M. W isler père ; 5.000 francs à son fils ; 5.000 francs à la m ère de la victime ; 1.000 francs à l ’un des enfants et 500 francs à l ’au ­tre.

S u r pourvoi en cassation, la Cour vient de casser l’a rrê t de la Cour d’Amiens et de renvoyer l’affaire devant la Cour d’Appel de Rouen.

Un adjoint au Maire de Pont blessé sur la route

M. Etienne-Lucien Ruelle, 41 ans, ad­joint au m aire de Pont-Sainte-M axen- ce, c ircu lait lundi soir, en motocyclette, vers 6 heures et quart, su r la route de Crépy à Senlis.

Non loin de la sucrerie de B eaurain, il voulut éviter un cycliste dont la m a­chine n ’était pas éclairée, et dérapa.

Relevé sans connaissance, il a été transporté dans le coma à l ’hôpital gé­néral de Senlis.

Service des EpavesObjets trouvés

Un porte-billet en cuir rougè, conte­nan t 6 cartes parfum ées et divers au ­tres objets.

Un béret basque bleu foncé.Un bidon à essence vide de 50 li­

tres.Un billet de 10 francs.Une m anivelle d’automobile pour m i­

se en marche.Un billet de 10 francs.Un fum e-cigare en or.U n parap lu ie no ir à m anche uni

avec....Deux billets de 10 francs.Un billet de 5 francs.Un gant d’enfant en laine de couleur

beige.Objets perdus

, Un dessus de malle d’automobile de couleur noire.

Un paquet enveloppé de pap ier bleu contenant deux tricots de laine.

Page 4: JOURNAL DE L’ARRONDISSEMENT DE SENLISbmsenlis.com/data/pdf/js/1931-1932/bms_js_1932_10_23_MRC.pdfSix moilc ••••••raie* te •! I 7 Abonnaixiazit» partent du 1” de

E T A T C IV IL D E S E N L I Sdu 14 au 21 Octobre 1932

lau-Naissances

15. M arie-Thérèse Beaum ont, 1 bourg Saint-M artin.

Décès15. Gaétan Berlin, 2 ans, dem eurant à

Senlis, 1, faubourg Saint-M artin.17 Hortense-Séverine B auchart, 00

ans, débitante, dem eurant à AviHy-bt-Léonard. . , .

18. Anne-Désirée M en, veuve 1 rochet,94 ans, im passe Courtillet.

Publication de Mariage 20. E ntre M. Georges Baigneaux,

charpentier en fei-, dem eurant à St 4, rue du Long-Filet et Mme MarcelleJ u l i e U n p o r t e , n i é u a g è r e , d e m e u r a n t aSenlis, 7, rue de la Fontaine des Arè­nes.

R E M E R C IE M E N T S

— M. et Mme Chaigneau, M. et Mine Gabriel Soulon et toute, la famille, très touchés des nom breuses m arques de sym pathie qu’ils ont reçues à l’occasion du décès de Mme L angignard, adres­sent leurs rem erciem ents aux person­nes qui ont assisté aux obsèques ou qui leur ont exprim é des regrets, et s’ex­cusent auprès de celles qui, p a r un oubli involontaire, n ’au ra ien t pas reçu de faire-part. 7407

— M. P ierre Roland et sa famille re ­m ercient les personnes, qui leur ont té ­moigné leu r sym pathie, à l’occasion de leur deuil et s’excusent aüprès de celles qui n ’auraien t pas reçu de faire part. 7*55

T h éâtre M unicipal C iném a

C A R N E TSERVICE ANNIVERSAIRE

Un service sera célébré à la m é­moire de M onsieur Maçon, le jeudi 3 novembre prochain, à dix heures, en l ’église de Chantilly. 74

NECROLOGIE— Mme G. M orand et M. Georges

M orand, avoué à Senlis, ont la douleur de faire part de la m ort accidentelle de leur sœ ur et belle-sœ ur M adame M. Parm entier, épouse du Colonel b re­veté M aurice Parm entier, officier de la Légion d’honneur, com m andant le 17° régim ent d’artillerie, à Sedan.

Nous nous associons aux tém oigna­ges de sym pathie qu’ont déjà reçu M. et Mme M orand, et les prions d’agreer nos plus vives condoléances.

|. Program m es des 21, 22 et 23 OctobreVendredi et Samedi, soirée à 8 h. 45

Dimanche, m atinée: à 2 heures 45, Soirée à 8 heures 45.

RAMON N0VARR0 dans

Le Chanteur de SéviSIeToute l’E spagne et ses .passions, du

chant, de la gaîté, du beau, de l’émo­tion avec P ierre tte Gaillol et Suzy Vernon.

LA PRISON DE TOUTOUVILLEChiens parlonts

Il A LE BRAS LONGComique sonore

FOX MOVIETONE Actualités parlées

PERLES ET POISSONS DIABLESDocumentaire commenté en français.

C H A N T I L I L . YLES BOULISTES

L ’abondance des matières né nous a pas permis de publier dam notre der­nier numéro le compte rendu de la réu­nion des Boulistes. Nous nous en excu­sons auprès de nos amis.

Nous le publions aujourd'hui.Le Banquet et le Bal des Boulistes

Les Boulistes ont donné samedi der­nier leur banquet annuel dans le cadre de l’Hôtel du P arc .' . . . ,

54 convives étaient réunis autour île la table que présidaient M. Paulvé, maire de Chantilly, et M. Courtray, conseiller d’Etat, président d’honneur de la Socié­té. A leurs côtés nous avons remarque M Sargent, président et Madame, M. Du- brouiliet, adjoint au maire, M. Carré, conseiller municipal, les représentants des différentes sociétés de la Ville, le correspondant du Courrier de l’Oise, etc. Notons encore que plusieurs dames avaient bien voulu y apporter la grâce de leur présence.

Une très franche gaieté ne cessa de ré­gner au long du repas excellemment ser­vi d’ailleurs par le maître-queux Perrau- din, à qui M. Courtray décernait peu de temps après un remarquable Hom­mage en affirmant au cours de son toast qu’il n’y avait guère de maison ou 1 on mangea et but mieux en .France et meme à l’étranger... Après un aussi partait elo- ,ge il est inutile que nous apportions notre louange, elle n’ajouterait rien a >a réputation de l’Hôtel du Parc.

On peut, par un autre moyen juger de l’excellence des mets : c ’est a la qualité des discours qui suivent les banquets. Une langue qui n’est point satisfaite, n’est nullement en goût d’exprimer des choses aimables. Or, MM. Courtray et Paulvé ont été infiniment aimables vis- à-vis l’un de l ’autre comme de toutes les personnes présentes au banquet. La con­clusion se dégage d’elle-même.

M. le Président d’honneur se leva te prem ier pour remercier M. Paulvé d a- voir bien voulu accepter la Présidence du Banquet. Il se plut tout particulière­ment à féliciter le Maire de Chantilly des notables améliorations qu il avait constatées dans la cité, améliorations dit- il « qui ont doublé la valeur de la ville de Chantilly ». Ce témoignage d ’un note de marque tel que M. Courtray est paiti- culièrement précieux.

M. Courtray remercia également m . Dubrouillet, adjoint au maire et ex-pré­sident de la Commission des Feles, des fêtes qu’il sut si bien organiser, M. ^ar­gent, le « Président qui dirige la société avec tant de tact et de compétence », M. Bernaudin, « le modeste- entre les mo­destes qui va jusqu’à quitter sa place pour ne pas écouter le bien que je vais d ire de lui et dont la bonne volonté et ta ténacité aboutissent à tout, même a or- «aniser un bon banquet ». Mil. (nierni Bayley, Chaudet et Pinson les si dévouéscommissaires. . , , . ..

Se tournant ensuite du cote de M. Fer- raudin, M. Courtray lui exprima les pa­roles aimables que nous avorts rappor­tées plus haut.

Le très distingué Président d honneur term ina en portant successivement la santé de M. le Maire et de la Municipa­lité de tous les boulistes et de leurs fa­milles souhaitant à tous comme a la ville de Chantilly une heureuse prospérité.

M le Maire prit à son tour la Parole- Il tint tout d’abord à féliciter haute­ment les boulistes de l’heureux choix qu’ils avaient fait en élisant un prési­dent d’honneur aussi éminent... et se tournant vers M. Courtray « les hautes fonctions que vous exercez dans la Ré­publique nous rend d’autant plus sensi­b l e l a cordialité de votre accueil. »

M Paulvé nous dit suivre une traüi- tion en assistant au banquet des boulis­t e s et que ce fa isa it il n’a pas de satis­f a c t i o n plus vive que de pouvoir ainsi m a i n t e n i r le contact entre le conseil mu­n i c i p a l e t l e s d i v e r s e s s o c i é t é s d e la

" n se plaît à remarquer à l’inverse de ce qu’il avait pu constater dans les di­verses régions où ses fonctions 1 ont ap­pelé, dans la Haute-Loire et les Deux- Sèvres par exemple où les boulistes re­crutent parmi les « vieux », que les « jeunes » viennent aujourd hui a ce sport et se passionnent pour lui. M. le Maire les en félicite, car le jeu de bou­les développe des qualités inooupçom nées du profane : le coup d œil, 1 adres­se l’esprit de décision et le jugement, toutes qualités qui améliorent et réhaus­sent la valeur individuelle de chacun de

les boulistes senous.Ce n’est pas tout , .

choisissent un capitaine et ce capitaine est obéi. Ils acceptent donc une disci­pline volontaire. Là est l’important, car sans discipline librement acceptée au­cune société ne saurait vivre ni prospe- rer.

M le Maire termine son discours en faisant l’éloge des boulistes qui ont droit

à tous les encouragements et à qui le concours de la Municipalité ne fera ja­mais défaut.

Il a très galamment pour les dames présentes au banquet une intention par­ticulière et lève son verre à la santé du Président d’honneur M. Courtray, du président Sargent, à celle de tous les membres du Comité, à M. Carré qu’il fé­licite d’être de toutes les fêtes, à M. Du- brouiilet son collaborateur dont il sou­ligne tout spécialement le dévouement à la cité, enfin, à tous les boulistes et à leurs familles, à la santé desquelles il boit de tout cœur.

L’heure s’avançant les boulistes —y champagne bu et cigares dégustés qui avaient été offerts par de généreux con­vives — quittèrent à regret la table pour laisser la place aux danseurs.

Le bal fut des plus animés, de la meil­leure tenue et connut le succès d’une as­sistance nombreuse ; à notre époque de plaisir plus ou, moins frelaté et de spec­tacle quelque peu faisandé, félicitons ■chaleureusement les boulistes de main­tenir la tradition de la bonne gaieté f r a n ç a is e , sa ine , f r a n c h e , un p e u gau­loise, toujours honnête.

Décidéément les boulistes sont de bra­ves gens ; nous le savions déjà avant d’assister à leur soirée pour les fréquen­ter sous les ombrages du Bois Bourillon, mais la 'bonne opinion que nous avions d’eux depuis samedi s’en trouve encore renforcée.

En la personne de leur si sympathique président M. Sargent remercions-les tous des moments bien agréables qu’ils nous ont fait passer.

♦ *P. S. —- Nous ne serions pas complet

si nous ne soulignions ici le geste tout particulièrement aimable de M. Paulvé qui ne demanda rien moins qu’un ban, pour le représentant du Courrier de l’Oise. Nous sommes heureux de lui re­nouveler ici les remerciements que nous lui avons exprimé samedi dernier au nom du journal. A la preuve de sympa­thie que M. Paulvé a bien, voulu publi­quement lui donner nous ne pouvons mieux répondre qu’en l’assurant de l’é­gale sympathie du « Courrier » à la cause — qui est la sienne '•— du bien public qu’il sert si parfaitement à Chan­tilly depuis bientôt deux années.

Société des Jardins OuvriersLa Section des Jardins Ouvriers de

Chantilly a donné dans la salle des fê­tes une conférence présidée par MM. Diubrouillet et Loclercq, adjoints au mai- de Chantilly.

M. Barotfe, le conférencier, donna aux membres de la section des conseils très uliles sur les préparations à faire con­tre les froids relativement à certains lé­gumes.

A l’issue de la causerie des récompen­ses furent remises aux lauréats de la dernière exposition du 28 août.

Assistance assez nombreuse qui aurait pu l’être plus, si on considère les encou­ragements que la Municipalité ne cesse de donner aux membres de la section et l’intérêt purement professionnel qui pouvait les amener à la conférence.

M. Lemaître qui nous priait d’ipsércr cette dernière observation nous a con­fié que cela n’empêchera d’ailleurs pas le Comité de continuer à bien faire et... à laisser dire.

Un nouveau livre sur ChantillyDans le dernier numéro de la revue

bibliographique « Le Livre Français »,. M. le comte Arnauld Doria consacre les lignes suivantes au petit ouvrage^ que M. Henri Malo vient de faire paraître sur le château et le parc .de Chantilly^ et qui est intitulé Une Journée à Chantilly (47 pages, 16 plart|ches hors-texte, Braun, 1932, 6 francs).

Ce guide illustré, que le nouveau con­servateur-adjoint du musée Coudé, M1. H e n r i Malo, v i e n t d ’é c r i r e a v e c tonte sa science et tout son cœur, contient l’es­sentiel de ce que le touriste doit savoh du magnifique domaine de Chantilly.

Le petit livre débute par une pittores­que description du château tel qu’il ap­paraît — masse imposante, sommée de la flèche de sa chapelle, flanquée de grosses tours à ses angles, entourée de fossés, d’étangs, de terrasses et de par­terres — lorsque, sortant du couvert de la forêt, on arrive au carrefour des Lions. M. Malo nous retrace ensuite l’his­toire des diverses coitstructions qui s’é­lèvent en cet endroit, depuis la première maison forte gallo-rorhaine de Cantilius, jusqu’à la somptueuse demeure édifiée par Daumet pour le duc d’Aumale, et qui est le cinquième château fcâti sur le même emnlacement. Les soubassements de la forteresse du xiv” siècle, la capi­tainerie de Jean Bullant du xvie, le châ­teau d’Enghien, œuvre de Leroy au xviii8, et les écuries d’Aubert, restent des té­moins imposants d’un glorieux passé. A

la suite de l’auteur, nous visitons suc­cessivement, à l’intérieur du chatean, la galerie des Cerfs, que decore une suite

d e tapisseries des chasses de Maxnni- lien, la galerie de peinture, qui contient une foule de chefs-d’œuvre des Ecoles françaises et italiennes, la galerie fiu Logis, ornée' de précieux dessins des (Jouet, bref, toutes les pièces du grand et du petit château dont les moins cu­rieuses ne sont pas le salon des Singes, décoré par Christophe Huet, le Santua- rio, ainsi nommé parce qu’il est « un merveilleux sanctuaire d’art » avec ses Raphaël, son Filippino Lippi et ses qini- rantes miniatures de Bouquet, la cha­pelle enfin où ont été recueillis un très bel autel sculpté par Jean Goujon et le monument renfermant les cœurs des, Condé, œuvre grandiose de Jacques Saut razin. M. Henri Malo nous révèle la riy chesse de la bibliothèque qui contient plus de deux mille m a n u s c r i t s et onze m ille imprimés, d’une exceptionnelle qualité, réunis par le dpc d’Aumalr

avec une méthode très sûre, une vo­lonté persistante, un discernement rarC et par bonheur des moyens financier^ appropriés ». Sortant du château, et tou­jours conduits par l’érudit conservatfiir, nous faisons dans le parc la plus agréa­ble promenade qui se puisse rêver, par­courant tour à tour le grand part«rre> œuvre de Le Nôtre, la salle de verdme, la maison de Sylvie, le hameau (qui pré­céda celui du Petit Trianon), le jardin anglais, les grandioses écuries lie lean Aubert, enfin, considérées à juste titre comme « un des plus beaux monunents de l’architecture civile au xvnr siède ». M. Malo termine son exposé en nom pré­sentant la statue équestre du duc d’Au- male, en tenue de général, qui se tresse devant la façade ouest des écurhs, et rend à ce propos un hommage ircon- naissant et bien mérité à ce grand Fran­çais, artiste, érudit, « qui releva d? ses ruines le splendide domaine de Chan­tilly » pour en faire don à l’Institit de France.

Une Journée à Chantilly est ornée de quarante-deux reproductions qui, outre des plans du château et du dohaipe, nous" donnent des vues excellente^ des façades, des appartements, des parhrrës et des diverses constructions du paie.

Nombreux sont les Anglais et les Amé­ricains qui, au cours de leur séjour m France, visitent Chantilly. Pour eux Mme Emmanuel Rodocanachi, femme d l’éminent membre de l’Institut, a fait de la brochure de M. Henri Malo une élé­gante traduction qui a le grand mérite, tout en suivant fidèlement le texte fran­çais, de donner l’impression en la lisant d’une œuvre originale.

rieux, c’est une malencontreuse entorse que M- Parent venait de se donner en a p p u y a n t sur une pédale de la voiture qui lin a fait perdre une seconde durant p. con trô le de la direction.

UNE DEFINITION PRECISEbe dictionnaire, qui donne de chaque

moi de la langue française, une défini­tion exacte, s’exprime comme suil, en ce qui concerne le substantif : « Assu-

'VAssurance : garantie, gage, promessefo rm e lle . . . . . iOn ne saurait etre plus précis.

Et c ’est p o u rq u o i vous devez a l le r v o ir « Avec l’Assurance G ra n ie r , qu i passe Variétés. . , ,

Vous avez la garantie, le gage, la pro­messe formelle — pour s’exprimer com­me le d ic t io n n a i r e — que vous passerez

‘une joyeu se so i rée et que les exce l len ts in t e rp rè te s d’ « Avec VAssurance », qui | ont n o m : Saint-Granier, Jeanne Hel- i bling, Armand Lurville, Simone Bouviè­re, Madeleine Guitty, Magdelaine Deru- bet et André Berley, s’emploieront a vous distraire et à vous dérider.

Etal civil du 23 septembre au 11 octobre Naissances

23. Caligari Pierre, 34, rue du Conné­table.

27. Lemaire Mauricetteilsabelle, 34, rue du Connétable.

1" oct. Noé Jacques-Georges, 34, rue du Connétable.

5. Leroy, Lina, même adresse.5. Letrain Villy-Rebé, même adresse. 8 . Allen Jean-Raymond, même adresse.9. Brighton

adresse.

un film de Saint- cette semaine aux

V A R IE T E Sj 67, rue du Connétable, CHANTILLY \

Direction : M. B l o c h

! Du Jeudi 20 au Dimanche 23 Octobre 1 9 3 2 1Dimanche : [MATINÉE à 15 h.

Une joyeuse Comédiede SAINT-G RANIER

interprétée par l’auteur

y

Mise en scène de Roger C a p e l l a n i

avec Armand LURVILLE Jeanne HELBL1NG et André BERLEY I

La musique des chansons | écrites par Saint-Granier pour ce film,

a été composée par B o r e l - C l e r c , O b e r f e l d et Marcel L a t t e s

Claude-Edouard, même

Décès /20. Bonnardel, Louise-Ismérie, veuve

Robquin, 79 ans, Les Tribunes.oct. Bayle Jeanne-Fleurine, veuve

Petit, 54 ans, Square des Aigles.Reconnaissances

22. Rety Yvette-Louise.1” oct. B’razer Berthe-Geneviève.11 ocl. D e m a re tz L ou is-X av ier .

Mariages24. Tardieu Emile-Léon et Tavignot

Catherine.24. Feuillet Robert et Douen Georgina-

Elisabeth. _1er oct. Thierry Marcel et Noé Paulet-

te-Désirée.3. Meneghello Otello et Gaudefroy Gi

sele.8 . Harradence Walter-Jean et Olivier

A n d ré e -Jo s é p h in e -E l is a b e th .

Publications de mariage20. Colas Emile-Eugène-Louis, caviste,

|j rue de Vannes, à Paris, et Sitterlm Yyon- ne-Germaine, vendeuse, rue de Creil, à Chantilly.

29. Couvreur Jules-Victor-Emne, chet de chantier à Chantilly, et Demaretz Madeleine-Aline, sans profession à Chan­tilly. ,

29. Moiüiaux Elisée, plombier a bon- vieux et Douvry Renée-Gabrielle, confec­tionneuse à Chantilly.

30. .loiy Emile-Parfait, poinçonncur a Mouy, et Le Gall Marie-Eugénie, coif feuse à Chantilly.

4 oct. Carpita Emile, cuisinier a Men­ton et Adams Katie-Mary, sans profes­sion à Chantilly.

AVILLY-SAiraT-LEONARD

RULLYDisparition. — On enquête au sujet

de la soustraction d’une certaine somme et de divers objets au préjudice de M. Albert Vancranembruck, chef de chan­tier.

La gendarmerie de Verbene encjuete. VERBERIE

Meule incendiée. — En bordure du chemin n “ 100 entre Roberval et Ville- ncuve-sur-Verberie, une meule d’avosne pouvant faire 75 quintaux a été la proie des flammes. Elle appartenait à M. Léon (Jouet, cultivateur à Villeneuve-sur-Ver- berie.

Préjudice : 7.000 francs. Cause incon­nue.

SESSION DE 1932

Deuxième Partie

Comte Arnauld D o r i a .

GrivèlerieLa femme Berlot Eulalie, bien que

n’ayant pas le traître sou, s’est fait ser­vir à boire dans un débit de la rue de la Chaussée. Les gendarmes vinrent à passer qui la conduisirent au poste en portant contre elle l ’accusation-de gri­vèlerie.

« RONDE DES HEURES » à l’Elijsée-Chantilhj

Voici un film. L’Elysée l’a déjà pré­senté : Ce n’est donc p;îs le dernier venu, mais c’est incontestablement le meilleur. La voix magnifique d’André Baugé et son jeu si varié ressortent admirable­ment dans le scénario le plus poignant qui soit. Si vous avez goûtés déjà le charme du film vous irez le revoir. Si vous ne le connaissez pas ne manquez pas l’occasion qui vous est offerte : « Ronde des Heures » n’est compara­ble à rien, autre. Il faut, avoir vu Ronde des H eu res .

745ÏÏ

€lysêe~ GhaniUlyAvenue du Maréchal-Joffre _

T é l é p h o n e : q ç q

Dü Jeudi 1 au Dimanche 23 OctobreIx e x i i - e s

15 heuresS o i r é e s à . £ 2 1

Dimanche 23 Octobre, Matinéei Nouvelle Direction

A la demande générale, R E P R I S E de la

RONDEDES

HEURESa v e c . A n d r é I 3 A T J C 3 - É

FERN A NDEL, dans

Pas un Mot à ma Femm%Comédie 100 0/ 0 parlée

Les Actualités parlantes

Placide OutsiderDessin animé

Location ouverte les Jeudi,- Vendredi et Samedi, de 17 h. à 19 heures

Les places prises en location bénéficierontd’une réduction de o fr. 2 5 par place

La visite à Chantilly des membres de l’Institut

A l’occasion du centenaire de son ré­tablissement, l’Académie des sciences morales et politiques a reçu à Chantilly, les membres de l’Institut et leurs invités. Un train spécial les a amenés à Chantilly où ils ont été accueillis par le président de l’Académie, M. Brunschvig, par le ma­réchal Pétain, conservateur du Musée Condé, et par M. Henri Malo, conserva­teur adjoint.

C’est ce dernier qui a fait visiter les collections du musée et l’exposition qui y est organisée, mettant son érudition la disposition des hôtes de l’Académia.

Une promenade dans le parc, favor i­sée par un temps magnifique et un lunch ont terminé cette réception.

AccidentsLe 12 octobre dernier, au square des

Aigles, Handley Théophilus, lad, âgé de 57 ans, habitant 2, rue de la Tuillerie, à Lamorlaye, a été renversé à bicyclette par l’automobile de M. René Etienne, commerçant à Coye-la-Forêt. Un triplé délit a été relevé contre ce dernier pour n’être pas maître de sa vitesse, pour se tenir à gauche et n’avoir pas laissé la priorité au cycliste qui venait de la route nationale. Handley s’en est tiré avec des contusions internes et des bles sures qui, quoique légères, lui valen une incapacité de 3 semaines .

— M. Parent, directeur du Crédit du Nord, a tamponné place de l’Hospice, le 19 octobre dernier, sur les 14 heures, la camionnette de M. Konter, marchand de charbons à Chantilly. M. Parent a été atteint superficiellement au front. Dé­gâts matériels à la voiture. Détail .cu-

Pathé-JournalLes no u v eau x O ssu a ire s de C h a m p a g n e L a crue d u F leu v e R ouge.Le Grand Prix Automobile de_ Miramas | Miss Joan M acdonald se m arie . ^

| La Coupe Gordon-Üennett.

\ Lucien GALAS, Madeleine GUITTY | et Gaston JACQUET, dans

f ï a g i e M o d e r n eComédie parlée en français

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Baignade forcéeDessin animé sonore

Messe AnniversaireUne Messe anniversaire sera célébrée

le Lundi 24 Octobre, à dix heures, en l’Eglise Notre-Dame de Chantilly à la mémoire de M. Albert Joly, maire de Chantilly, décédé le 22 octobre 1931.

J 7464Football

A. S. Creil (1) bat U. S. C. (1), 8-1.La nouvelle formation cantilienne —

4 joueurs de l’équipe avaient été rempla-eés __ n’a pas fait montre d’une plus-grosse qualité que sa devancière. No­tons cependant qu’après le repos les équipiers se sont mieux conjugués et ont tenu tête honorablement à l’équipe creilloise qui, cette année comme les précédentes, s’avère dangereuse.

Cette défaite n ’en est tout de même pas moins rude et il faut reconnaître que jusqu’alors les Cantiliens n’ont pas trouvé la bonne carburation. Espérons pour eux que la période difficile est pas sée.

LES MEILLEURS LIVRES DU MOIS ROMANS

Pour les Adultes avertis :Edna Ferber : Cimarron.Gabriel de La Rochefoucauld : Les

chances du capitaine Brown.Mary Webb : Le poids des Ombres.

Pour toutes les personnes qui peuvent lire des Romans :

Mathilde Alanic : La Renaissance de Joconde.

Chesterton : L’Incrédulité du pèreBrown.

Pierre L’Hermile : La Lampe dans la Maison.

Elisabeth Mariémy : 33 ter, rue Jean Jaurès.

ROMANS DE COLLECTIONSPour les Jeunes gens en général :

Spillmann : Les pionniers de Klon dike; la Montagne de Feu.

Les m em bres du Conseil d’arrond is­sem ent de Senlis se sont réunis le m ar­di 11 octobre 1932, à 11 heures, à la Sous-Préfecture de Senlis, sous la pro- sidepcc de M. Delaunay, président.

E taient présents : MM. Génie, vice- président ; Bacquet, Hétroy, Véret, Mi­chaux, Laizier, Soulier, Trouvé, Delis- le, Troncin.

M. Daupeyroux, sous-prefet, assiste à la séance.

La séance é tan t ouverte, M. le 1 ré ­sident s’exprim e ainsi

« M onsieur le Sous-Préfet,Au nom de mes Chers Collègues,

et en mon nom personnel, j ’ai l ’ag réa­ble m ission de vous souhaiter une cor­diale bienvenue, en vous fé lic itan t de votre nom ination à la Sous-Préfecture de prem ière classe de S enlis._

« Nous avons appris avec p la isir par nos Collègues de la Somme et du Loir-

Mariage. — En présence d’une assis- et-Gher l e s regrets que vous aviez lais- lancc nombreuse et élégante a été cele- I . n ’gu a ji{é fie Secrétaire Général, bré en l’église de Saint-Léonard, le ma­riage <le Mlle Nicole Moreau avec le lieu­tenant de vaisseau Jouslin de Noray

En cette heureuse circonstance, nous adressons nos meilleurs vœux de bon­heur aux époux et nos respectueux com­pliments à leurs familles.

BETHI8Y-SAINT-WIARTIN

Le Maire de Béthisy-Saint-Martin fait savoir à M. E. C., à la suite dç son arti­cle sur la nécessité d’un arrêté muni­cipal réglementant la vitesse des moto­cyclettes dans la localité que cet arrêté existe depuis le 7 juillet 1928. Approuvé lar M. le Sous-Préfet de Senlis, le 9 juil- et 1928, cet arrêté a été immédiatement

publié et affiché aux lieux accoutumés. M. E. C. pourra du reste en pren connaissance au Secrétariat de la Mairie qui est ouvert tous les jours de 11 h. 30 à 12 heures.

Le Maire : F. de Seroux.BONNEUIL-EN-VALOIS

Garde-champêtre. — M. le Sous-Préfet de Senlis a agréé M. Arthur Legrand, comme garde-champêtre en remplace­ment de M. Çlouet, démissionnaire.

CIRES-LES-MELLODouble démission. — M. de Chantérac

a envoyé à M. le Préfet de l’Oise sa dé­mission d’adjoint et de conseiller muni­cipal.

COURTEUSL

Pour Jeunes filles :Claude Nisson : A la lisière du bon­

heur (Stella).Madame de Crisenoy : L'eau qui dort

(Stella).Jean de Lapeyrière : La Fée de Puy-

more (Romans bleus).Pour Adultes :

Gaston Chérau : Celui du Bots Jacque­line (Le beau Livre).

Marc Elder : La Bourrine (Le beau Li­vre).Pour tous :

Gaston Chérau : L ’Ombre du Maître (Bibl. reliée Pion). „

Edouard Letailleur : Les Yeux du Mas­que (Chefs-d’œuvre du roman d Aventu-

Pouchkine : La Fille du Capitaine (Contes et Romans pour tous).

Mathilde Abanie : Dernere le voile(Nelson). . , „ ,T

Charles Foley • Marions Jacottc (LesBons romans).

M. de Lagrevol : Vacances tragiques (Collection Bayard).

Jeanj des Barges : Du \ alloii a la pi-n è d e (C ollec tion B a v a rd ) .

Thérèse Esnée : Les deux fiancees(Collection Bayard).

Ch. Péronnet : Le mensonge de Dollg (Collection Bayard). T . . .

Claire Sennival : Le reve du vieuxLucas (Collection Bayai d).

Luc Oliviero : Pierre Vannge (Collec­tion Bayard).

Georges Thierry : L’Ambitieuse aven­ture de Pierre Le Balme (Rom. Popu- laire)Isabelle de Mons: L’enfant qui fut ven­du (Rom. Populaire).

LIVRES DE FOND Henri Massis : Dix ans après (La lit-

ture d’après guerre).Lisbeth Burger : Mémoires d une sage-

^erYxes de la Brière : La Communauté des Puissances (Toute la question des Internationales). .

H du Passage : Notions de Sociologie.

C H E Z VAL ENT INS A IN T -N IC O L A S

A partir du Dimanche 23 Octobre, on dansera en matinée et soirée, les diman­ches et fêtes. Le meilleur accueil sera réservé à tous.

7460CRAMOISY

Elections municipales. — Au scrutin du dimanche 2 octobre, MM. Henri Dau- bin, carrier; Georges Destrées, ouvrier d’usine et Henri Heurteur, cultivateur, ont été élus conseillers municipaux.

EIV1EVILLE

. Elections municipales. — M. le Sous- Préfet a convoqué les électeurs pour le dimanche 23 octobre prochain, à l’effet d’élire cinq conseillers municipaux.

LE IÏIESNIL-EN-THELLEGarde-chasse. — M. le Sous-Préfet de

Senlis a agréé M. Louis Broquet comme garde- de la Société de chasse de Mes- niben-Thelle.

ORROUYDans les Eaux et Forcis. — M. Le Bi-

lian iPierre-Guy, ex-sergent du 9° régi­ment de tirailleurs à Alger, demeurant à Alger, est nommé garde domanial des eaux et forêts de 6" classe à la maison forestière des Grands Monts, commune d’Orrouy, triage 22 de l’Inspection de Compiègne (premier tour).

OR MO Y-LE-DAV1ENIncendie. — Un incendie a détruit

lundi matin, une meule de 10.000 bottes de blé non battu, située en bordure du chemin de grande communication 11° 25. appartenant à M. Ferté, agriculteur et maire d’Ormoy-le-Davion.

Préjudice : 21.000 francs. Il y a assu­rance. Cause inconnue.

ses en quaiet l’estime unanim e dont vous jouis­siez pour les services que vous aviez rendus à la Démocratie, et à la Répu­blique.. Vous étiez à juste titre , aimé de tous les Républicains épris de ju s­tice, et de progrès social.

« Perm ettez-m oi de vous assu re r de notre entière collaboration, espéran t après ce prem ier contact avec vous, que vous reconnaîtrez qu’il est assez ra re de voir un Conseil d’arrondisse­m ent comme le nôtre, sans distinction d’opinion, aussi uni et dévoué aux in­térêts généraux de nos cantons respec­tifs, ne vous dem andant que d’appuyer nos légitim es revendications, persuadé d’avance que nous pouvons com pter su r vous.

« Merci, M onsieur le Sous-Prefet, de votre bonne insp iration à la prise de possession de votre nouveau poste, a l­lan t déposer avec, tous les hommes de cœur, la gerbe de fleurs enrubannée de nos trois couleurs au pied du mo­num ent de ceux qui sont m orts pour nous dans cette cité m artyre, l’a rro n ­dissem ent de Senlis dont nous sommes les modestes et fidèles représen tan ts, vous en rem ercie profondém ent.

« T ravaillons tous d’un même cœ ur avec nos d irigeants pour assu re r la paix universelle dans la sécurité de tous les peuples ».

M. le Sous-Préfet rem ercie le P rési­dent des aim ables paroles de bienvenue qu’il a bien voulu lui ad resser tan t en son nom qu’en celui de ses Collègues et des mots si em preints de cordiale sym pathie qu’il, a su trouver pour les lui exprim er et qui le touchent p ro ­fondément. Il a été très sensible à l’ac­cueil qui lui a été réservé p a r le Con­seil d’arrondissem ent et il se félicite qu’une atm osphère de m utuelle con­fiance se soit tou t de suite établie. Il assure les Membres du Conseil d’a r ­rondissem ent de tout son .dévouem ent et c’est avec leur étroite collaboration et celle de tous les M aires qu’il veut adm in istrer ce bel arrondissem ent.

M. le Sous-Préfet veut profiter de cette prem ière réunion pour adresser un sàlu t cordial à ses prédécesseurs, à son ancien Collègue M. Paulvé, qui pen­dan t si longtem ps est resté à la tête de cet arrondissem ent où il a m arqué son passage d’une si vivante em preinte et dont il a fait d’ailleurs son pays d’adop­tion et à son prédécesseur im médiat, M. Roussillon, qui a laissé le souvenir de sa grande activité e t do sa parfaite u r ­banité.

M. le Sous-Préfet tien t égalem ent à dire à M. Camus, le secrétaire en chef de la Sous-Préfecture combien il a été heureux de trouver en a rriv an t à Sen­lis un collaborateur précieux et si ju s­tem ent apprécié p a r toute la population e t il tien t à le rem ercier dès m ainte­nan t de sa fidélité et de son dévoue­ment.

En term inant, il affirme, encore une fois, que son unique souci est de tra ­vailler avec la collaboration de tous les élus à la prospérité de l’arrondisse­ment de Senlis ainsi qu’à celle de la France inséparable de la République.

ORRY-LA-VILLE

Cambriolage. ■— Des malfaiteurs ont

— Nous apprenons Louis de Baillien-

pénétré à l’aide d’effraction dans un bâ­timent servant de prise d’eau pour la commune d’Orry, appartenant à la So­ciété des eaux "d’Orry et ont soustrait une certaine quantité de pétrole, huile, essence, outils divers.

Le a été commis à l’aide d’une auto­mobile, car des traces de roues ont été relevées sur le gazon.

La gendarmerie de Senlis enquete.PONT-SAINTE-MAXENCE

Licence en droit. avec p la i s i r q ue M. co u r t , fils de M. d e B a i l l i e n c o u r t et p e ­ti t-fils de M. L ou is Soualle , v ie i j t de p a s s e r avec su ccès son e x a m e n d e l i c e n ­ce en d ro i t , avec m en t io n .

Nous adressons nos félicitations au jeune licencié en droit et nos compli­ments à MM. de B a i l l i e n c o u r t et Soualle.

Football. — Championnat de 2e série.A G ou v ieu x : C. S. M. (1) bat U. S.

Gouvieux, par 4 à 2. „ „A Pont: U. S. Gouvieux (2) bat C. S. M.

(2), par 3 à 2.Macht amical. — A Ghauny: : Chauny

(2) bat C. S. M. (3), par 9 à 1.A Mesnil-en-Thelle : Club Sainte-Ma-

xencë (4) bat Mesnil-en-Thelle (2), par 8 à 2.

Echos et Nouvelles. — Le C. S. M. va se trouver privé de quelques-uns de ses bons éléments qui partent cette semaine pour accomplir leur année de service militaire. André Painchaux s’en va à Metz, aux Chars d’Assaut. Lesage au 67' d’infanterie à Compiègne et Leroy au 3e Génie à Versailles,

SUITE DONNEE AUX VŒUXEMIS PRECEDEMMENT

M. le Sous-Préfet dépose ensuite sur le bureau du Conseil les réponses à divers vœux émis à la dernière ses­sion.

Route Nationale 17Demande de relèvem ent de la Section

com prise en tre le Poteau d’Halatte et le poteau Chamant.

M. l ’Ingénieur en Chef a fait connaî­tre que ce travail exige le relèvem ent des caniveaux pavés ou leu r recouvre­m ent en tarm acadam , opérations assez chères où la m ain-d’œuvre de chôm eurs n ’en tre ra it que pour une faible partie. Bonne note est néanm oins prise du v œ u p o u r y d o n n e r s a t i s f a c t i o n dès q u e possible.Chemin de Grande Communication n°

136 entre Grépy-en-Valois et Nan- teuil-le-HaudouinLes travaux de remise en état de ce

chem in ont été com pris dans le p ro­

mais qu’il ne sera possible d’effectuer qu’au tan t que les fonds nécessaires (1.000.000 de francs) auront été m is à la disposition du service vicinal. Abatage du talus de la R. N. (ancien

chemin de G. C. n° 148) entre les hec­tomètres 78 et 80 à la sortie de Baron, vers SenlisUn projet de rectification complète

de la section de route dont il s’agit est

Page 5: JOURNAL DE L’ARRONDISSEMENT DE SENLISbmsenlis.com/data/pdf/js/1931-1932/bms_js_1932_10_23_MRC.pdfSix moilc ••••••raie* te •! I 7 Abonnaixiazit» partent du 1” de

en préparation et satisfaction sera a in ­si donnée au vœu présenté.

Amélioration de la Fréquentation Scolaire

La loi du 28 m ars 1882 modifiée et complétée p a r celle du 30 octobre 1886, prévoit des sanctions à la disposition de la Commission m unicipale scolaire. Cette Commission, présidée p a r le Mai­re, doit se réu n ir au moins une iois p a r trim estre, m ais rien n ’empêche de la réu n ir plus souvent.Tarif de conversion en argent

de la prestation en natureLe Conseil d ’arrondissem ent est ap ­

pelé, aux term es de l’article 4 de la loi du 2 m ai 1836, à apprécier en argent, le tarif de la prestation en nature.

L e t a r i f a c t u e l l e m e n t e n v i g u e u r a r ­r ê t é p o u r l ’a n n é e 1932 p a r le C o n se i l Général, est le su ivant :Journée d’homme ....................... W |!r -Journée de cheval ........ ............... ^ ir.Journée de bœuf ....................... I r -Journée de m ulet ..'........ ............Journée d’âne .............••••;........... 0 V-Journée de voiture attelee nor-

oralem ent d’un anim al .......Journée de voiture attelée _noi-

m alem ent de 2 ou p lusieursanim aux ................ • ■

Journée d’automobile de 8 che­vaux et au-dessous, 5 francsp a r C. V................................. . l 8 f r -

Journée d’automobile et camion de plus de 8 chevaux, 7 francsp a r C. V....................................... , 18 f r -Le Conseil d’arrondissem ent, à l’una-

nim ité, m ain tien t pour 1934 ce tarif. S o u s-R é p a r te m e n t

Le Conseil d’arrondissem ent, exa­m en fait des docum ents qui lui sont soumis, arrê te à l ’unanim ité sans ob- servations, le p rincipal fictif de 1933 de la cote personnelle mobilière tel qu’il est présenté p a r le service des C ontributions directes, c’est-à-dire a 761.092 francs 99.

10 fr.

19 fr.

EXTRAIT DES VŒUX Abus constatés dans la circulation et

les dim ensions des véhicules autom o­biles poids lourdsS ur la proposition cfe M. Soulier, le

Conseil d’arrondissem ent émet le vœu, à l’unanim ité, que l’encom brem ent de ces véhicules soit révisé en la rg eu r et en hauteur, et leur éclairage m ieux ré ­glem enté et que sans ta rd e r les pou­voirs publics im posent la nouvelle ré ­glem entation de la circulation routière concernant notam m ent le poids, la vi­tesse, l’encom brem ent et les bandages dos véhicules d’une charge supérieure à, 5.000 kilogram m es.Stationnem ent des véhicules su r la voie

publiqueM. Soulier, soumet au Conseil d’a r­

rondissem ent l’avantage qu’il y au ra it à ce que la réglem entation, su r la voie publique, du stationnem ent de* tous les véhicules, quels qu’ils soient, soient soumis à une réglem entation générale et unique principalem ent en ce ^qui concerne les villes et les agglom éra­tions im portantes.

T enan t compté des nom breux arrêtés m unicipaux ordonnant le stationne­m ent du côté des num éros p a irs les jours pairs et du côté des num éros im­pairs les jours im pairs ; il y au ra it in térê t à ce que les pouvoirs publics uni iiont en ce sons l’obligation du station­nem ent su r la voie publique.

Ces dispositions faciliteraient beau­coup la circulation qui devient de plus en plus intense.

Adopté à l’unanim ité.Impôts

M’ Soulier fait p a rt au Conseil d’ar rondissem ent de son émotion au sujet du vote émis lors du dern ier budget départem ental qui s’établit p a r une augm entation de 29 centimes addition­nels supplém entaires.

En fa isan t rem arquer les lourdes charges qui pèsent actuellem ent sur les contribuables, M. Soulier proteste énergiquem ent contre le vote de ces nouveaux impôts.

Au mom ent où la crise économique a ttein t toutes les branches de l’activité agricole, industrielle et com m crcialevet où les ouvriers subissent un chômage partie l ou total, il est v raim ent regret­table de constater le vote émis derniè­rem ent p a r le Conseil Général, vote qui en tra în era une augm entation des im ­pôts pour l’an prochain.

Il dem ande au Conseil d ’arrondisse­m ent de m anifester sa résolution d’ob­

ten ir des com pressions rigoureuses des dépenses, et d’ém ettre le vœu invitan t d’une façon pressante le Conseil Gé­néral à p ra tiquer une politique d’éco­nomies budgétaires, les contribuables ne pouvant supporter de nouvelles charges fiscales.

Le vœu a été rejeté, à l’unanim ité, p ar le Conseil d’arrondissem ent.

Caisse de compensationLes deux conseillers du canton do

Crépy proposent le vœu su ivant :Que prenne fin le fonctionnem ent de

la Caisse de com pensation pour les che­m ins v icinaux votée a titre d experion- ce pour une année et dont la réparti- tion n ’est pas toujours juste.

Adopté à l’unanim ité, m ais le Conseil estim e que la Caisse départem entale p o u r r a i t ê t r e a v a n t a g e u s e m e n t r e m p l a ­cée p a r une caisse cantonale dont les ressources seraien t réparties plus équi­tablem ent.

Main-d’Œuvre étrangère A l’unanim ité, le Conseil vote un

vœu.MM. M ichaux et Laisier, vu l 'ag g ra­

vation journalière du chômage dans la région et constatant que dès la fin de la" cam pagna betteravière, le travail m anquera com plètem ent et que l’hiver sera très du r pour les travailleurs et pour les collectivités qui devront les secourir, dem andent aux pouvoirs pu ­blics et notam m ent aux organisations de l’Oise chargés de recru ter la m ain- d’œuvre agricole étrangère,’de se m on­tre r de plus en plus savère pour l’in­troduction en France de la m ain-d’œ u­vre étrangère et notam m ent de la m ain- d’œuvre agricole.

Pistes CyclablesLe Conseil d’arrondissem ent, à l’u n a­

nim ité, émet le vœu tendan t a l’en tre­tien et la réfection des pistes cyclables ex istan t dans le canton de Betz et à la création de pistes nouvelles su r les ac­cotem ents des routes pavées.Ligne de Crépy-en-Valois

à Mareuil-sur-OurcqLe Conseil d’arrondissem ent, à l’una-

nirnité, émet le vœu que la Compagnie des Chemins de Fer du Nord, en rem ­placem ent des tra in s qu’elle a suppri­més su r la ligne de Crépy à M areuil- sur-O urcq, mette on service à p artir du prem ier janv ier prochain des Mi­chelines et autom otrices.

Conseil Municipal — Elections M. Hétroy dem ande au Conseil d’é­

m ettre le vœu :Qu’é tan t donnée la prolongation du

m andat de Conseiller m unicipal le rem ­placem ent même d’un seul conseiller m unicipal dém issionnaire ou décédé, soit fait dans les trois mois do la va­cance.

Cette proposition a été rejetée p a r le Conseil d’arrondissem ent.

Vie chèreLe Conseil d’arrondissem ent, à l’u n a­

nim ité, émet le vœu que pour com bat­tre la vie chère, une plus large p art soit attribuée aux consom m ateurs dans la constitution du Comité dépar­tem ental d’action économique, qui sous la direction de M. le P réfet étudie la différence ex istan t en tre le p rix d’achat à la production et le p rix de vente au détail.Date des Sessions

des Conseils d’arrondissem ent. Le Conseil d’arrondissem ent, à l’u n a­

nimité, émet le vœu que la session or­dinaire des Conseils d ’arrondissem ent qui se’ divise en doux parties ait lieu : la prem ière partie au mois d’avril et la seconde au mois d’octobre de chaque année.

Téléphone — QuittancésUn conseiller demande l’exonération

du.tim bre quittance réclam é aux abon­nés ' du téléphoné acqu ittan t leurs ta ­xes trim estriellem ent par chèque de virem ent du compte de chèques pos­taux du Receveur des Postes : tim bre quittance qui n ’est pas délivré, ni em­ployé.

Adopté à l’unanim ité.Ressources communales

Le Conseil d’arrondissem ent, émet le vœu, à l ’unanim ité, que les d im inu­tions de ressources des communes ré ­su ltan t d’une loi ou des exonérations fiscales soient supportées p a r l’Etat.

Travail pour les chômeursUn conseiller propose que pour don­

ner du travail aux chôm eurs cet hiver, les Ponts et Chaussées m ultiplient

l’abatage dans la m esure du possible des angles des m urs gênant la visibi­lité et en supprim ant tout ce qui peut contribuer à une am élioration de la circulation automobile.

Adopté à l’unanim ité.R ém unération des porteurs de dépêches

Le conseiller du canton de Betz de­m ande que les porteurs de dépêches soient entièrem ent rém unérés par leur em ployeur, c’est-à-dire l’A dm inistra­tion des Postes et Télégraphes : dé­pense qui incombe actuellem ent aux villes et communes.

M. Véret ajoute qu’elle qu’en soit ladistance. .

Ce vœu est adopté à l’unanim ité.Im positions

Déduction su r la déclaration d’impôts su r le revenu

M. Delaunay expose que lorsque p a rconvention de bail, un locataire paie les impositions d’un immeuble, le m ontant de ces impôts qui sont souvent assez élevés, n ’est pas dim inué comme les au tres contributions qui lui sont per­sonnelles, de l ’impôt su r le revenu. Il sem blerait cependant de toute justice qu’il en soit ainsi.

Il propose au Conseil d’ém ettre le vœu que soient déduits de la déclara­tion de l’impôt sur le revenu, comme les autres impositions, tous les impôts ou taxes quelconques acquittés p a r un locataire, qui figurent au nom du p ro­priétaire, et qui sont, p a r bail ou con­ventions verbales, payés p a r le loca­taire.

Adopté à l’unanim ité.

Conseil Général de l’Oise(Suite)

Musée Départemental Pennelier présente un rapport surM.

deBeauvais, s’élevant à 75.5*60 francs, cTont 66.160 francs de subvention du départe­ment.

Le crédit de 66.160 francs est voté. Bourses (l’Enseignement primaire

supérieurLe -crédit des bourses d’enseignement

prim aire supérieur est porté de 100.000 à 200.000 françs sur le rapport de M. Pennellier.

Bourses d Enseignement secondaireLes propositions de répartition du cré­

dit de 25.000 francs sont renvoyées à la Commission départementale.

Ferme-Ecole de Rouvroij-les-MerlesM. Fournier Sarlovèze présente divers

rapports relatifs à la ferme-école de Rou- vroy-les-Merles.

Les comptes et budgets de cette ferme- école sont approuvés.

Primes à la NatalitéOn adopte un rapport de M. Joly ten­

dant au vote des crédits pour primes à la natalité.

Femmes en couchesM. Joly présente un rapport sur le

fonctionement du service d’assistance aux femmes en couches.

Les -crédits sont votés.On décide une réunion plénière pour

examiner les économies à réaliser.M. Schmidt déclare qu’il est nécessaire

d’entrer dans la voie des économies.M. Schmidt dit que les assurances so­

ciales n’ont apporté ni au département ni aux communes les allègements de dé­penses que l’on en espérait. Il y aurait lieu de faire une réunion plénière le len­demain, à 14 heures, pour examiner les économies qui pourraient être envisa­gées.

M. Uhry. — Vous venez de nous par­ler des économies et vous dites que les économies espérées des assurances socia­les n’ont pas été réalisées. Il ne faut pas mettre en cause la loi des assurances so­ciales, pour laquelle, nous républicains, nous devons rester à fond.

M. Schmidt. — J ’entends rester uni­quement sur le terrain financier. Il faut faire -comprendre au public que les aug­mentations des dépenses ne résultent pas des votes des conseillers généraux.

M. Uhry ayant fait allusion aux relè­vements de tarifs des médecins, M. le Dr Avinin proteste contre ces allégations.

La séance plénière du mardi est déci­dée.

Hospices. Prix de journée M. Joly présente un rapport au sujet

des prix de journée dans les établisse­ments hospitaliers.

Secours d’extrême urgence Sur le rapport de M. Ruillier, on vote

jes crédits pour secours d ’extrême u r­gence.

Ecoles Normales M. Ruillier présente divers, rapports

re aux écoles normales d’institu­teurs et d’institutrices.

Inspection médicale des EcolesOn vote un crédit de 18-0.000 francs

poui inspection médicale des écoles, et on accorde des subventions à Compic- gne et à Creil pour partic iper aux dé­penses faites par ces deux villes pour l’inspection médicale : 2.963 fr. 10 à la ville de Compiègne et 2.315 fr. 60 à ta ville de Creil.

Enfants assistésOn adopte les rapports de M. le Dr

Dupuy relatifs aux dépenses du service des enfants assistés.

Protection des enfants du 1" âgeLes rapports de M. le Dr Dupuy rela­

tifs à la piotection des enfants du pre­mier âge sont également adoptés.

Assistance médicale gratuiteLes crédits relatifs au service de l’as­

sistance médicale gratuite sont votés sur le rapport de M. le Dr Dupuy.

Assistance aux VieillardsSur le rapport de M. le Dr Dupuy, ou

vote les crédits pour fonctionnement de l’assistance mx vieillards, infirmes et in­curables. r

Fimilles nombreusesM. le Dr Dupuy présente un rapport

sur le fondionnement du service d’as­sistance aux familles nombreuses. Les crédits sont votés.

Coipultations prénatalesM. le Dr Oupuy soumet un rapport re­

latif au service des consultations préna­tales.

Le rapporteur présente à ce sujet de très infcressantes observations qui sont approuvées par le Conseil.

M Schmidt remercie M. le Dr Dupuy des idées généreuses qu’il vient d’expri­mer-

M. Uhry. — Sur ce point, il ne faut pas lésiner.

Protection de la santé publique On adopte le rapport de M. Aubaud sur

les crédits nécessités par les services de protection de, la santé publique.

Subventions aux Sociétés iLe Conseil m aintient les crédits pour

subventions aux Sociétés et œuvres di­verses, crédits qui seront répartis par la Commission départementale.

La Fédération des Chasseurs et Pè- \ cheurs, la Fédération des Mutilés du Tra­vail sollicitent des augmentations de sub­ventions. Ces augmentations sont reje­tées, sur le rapport de M. Aubaud.

Des demandes de subventions nouvel­les sont également rejetées.

Il est décidé que le département ne s’engagera pas plus avant dans la voie des subventions...

M. Uhry. — Les subventions aux So­ciétés, mais non aux œuvres sociales.

M. Pennellier. —- Nous entrons dans l’ère des économies.

Laboratoire départemental On adopte le rapport de M. François

Bénard tendant au vote des crédits des­tinés à faire face aux frais de fonction­nement du laboratoire départemental de bactériologie.

Lutte antivénérienneLes crédits pour la lutte antivénérien-'

ne sont votés sur le rapport de Mj. Bé­nard.

AliénésLe Conseil, sur le rapport de M. Bé­

nard, vote les crédits pour les dépenses des aliénés.

Sourds-muets et Aveugles On maintient, conformément au rap­

port de M. Bénart, les crédits pour entre­tien de sourds-muets et aveugles dans les établissements spèciaux.

VaccineM. Bénard présente un rapport sur la

demande faite par le Syndicat des Mé­decins au sujet du fonctionnement des services de la vaccine. Avis favorable est donné.

(A suivre).

Quelques bonnes RecettesLes œ ufs en entrem ets

Omelette soufflée

Mettez 6 jaunes d’œufs, 4 cuillerées de sucre en poudre, et un paquet de sucre va­nillé dans une terrine, battez bien le tout

j avec une fourchette. Ajoutez-y les 6 blancs battus en neige très ferme. Mettez 75 gram­mes de beurre dans une grande poêle sur un feu vif, lorsqu’il est bien chaud, versez-y

| les œufs, remuez en ramenant le dessous en | dessus. Dès que l’omelette est suffisamment | prise, roulez-la dans un plat beurré pouvant

aller au feu. Saupoudrez-la de sucre en pou- | dre et passez-la quelques instants au four.; Servez-la dès qu’elle sera bien gonflée.

Omelette à l’orange ou au citron

| Faites-la comme l’omelette soufflée dont | je viens de vous donner la recette, mais en ! remplaçant le sucre vanillé par une cuille- 5 rée à soupe de zeste d’orange ou de citron I finement râpé.

; Omelette au rhum,au kirsch ou au madère

I Préparez une omelette soufflée, en la sor­tant du four, arrosez-la abondamment de rhum auquel vous mettez le feu sur la table. On peut remplacer le rhum par du kirsch auquel on met le feu également ou alors l’ar­roser simplement de quelques cuillerées de bon madère.

Omelettes à la Célestine

Battez deux œufs avec une pincée de sel et une pincée de sucre en poudre. Faites votre omelette comme une omelette ordinai­re. Dès qu’elle est cuite, étalez dessus une

: couche de confiture d’abricots, pliez-la en deux et rangez-la sur un plat allant au feu. Préparez ainsi quatre ou cinq omelettes, saupoudrez-les largement de sucre en pou­dre, glacez-les aussitôt avec une pelle rou- gic à blanc et servez.

c h e f U i e î P R I T r t S B H î T h y p o t h è q u ea v a n c e s s u r C o m m e r c e - i n d u s ! r i e - A g r i c u l t u r e C o m m a n d i t e - A s s o c i a t i o n - V e n te • M e i l l e u r e s c o n d i t i o n s

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Etudes de M° L. CHASTAING, avoué à Senlis,

et de M° FRAILLON, notaire à Guiscard (Oise).

V ente s u p Licitationaux enchères publiques

au plus offrant et dernier enchérisseur

D’UNE

M A I S O NA U S A G E D E C O M M E R C E

D E B O U C H E R I Esise à G U I S C A R Drue de Chauny, n°s 63 et 64

L ’a d ju d ic a t io n a u ra l ieu le SAMEDI 12 NOVEM BRE 1932, à 14 h e u re s , en l ’E tu d e e t p a r le ministère de M“ FRAILLON, no­t a i r e à G u isca rd , c o m m is à ce t effet.

'On fait savoir à tous ceux qu’il appartiendra :

Qu’en vertu et en exécution d’un jugement rendu contradic­toirement par le Tribunal civil de Senlis, le 15 juin 1932, en­registré.

Il sera aux requêtes, poursuites et diligences de : 1° Monsieur Alphonse-Eugène Capicmont contremaître aux usines Kul mann, à Villers-Saint-Paul, de­meurant à Montlaville, commu­ne de Verneuil-sur-Oise ; 2° Ma­dame Marie-Eugénie Capiémont, épouse de M. Camille-Jules Thiéfine, comptable, avec leque elle demeure à Creil, route de Vaux, n° 14, et ce dernier agis­

sant tant en son nom personnel au besoin que pour assister et autoriser la dame son épouse susnommée et valider la procé­dure.

Poursuivants la vente, ayant M0 L. Chastaing pour avoué constitué, demeurant à Senlis.

En présence ou lui dûment appelé de :

M. Louis-Emile-Eugène Capié- mbnt, employé des Postes et Té­légraphes, demeurant à Lyon, rue de la Favorite, n° 14.

Présent à la vente Ayant M” Loir pour avoué

constitué, demeurant à Senlis.Procédé aux jour, heure et

lieu ci-dessus indiqués à la ven­te sur licitation, aux enchères publiques, au plus offrant ̂ et dernier enchérisseur, de l’im­meuble dont la désignation suit:

DESIGNATIONUNE MAISON st ses dépen­

dances, à usage de commerce de boucherie, situées à Guis­card, rue de Chauny, numéros 63 et 64, comprenant :

S u r la r u e : M agas in , salle manger, deux chambres à -cou cher et un couloir d’entrée.

Sur la cour: Cuisine, escalier arrière-cuisine, petite chambre à coucher, cabinet de toilette et grande chambre à coucher.

Porte cochère, cour pavée, water-closets, écurie, fosse à fu­mier, bâtiment à usage de tue rie, jardin avec arbres et vignes avant cave couverte, cave, puit dans la cave, pompe dans la cour, grenier au-dessus du corps de logis avec deux man sardes.

Le tout d’une superficie de 4 ares 38 centiares d’après le ti tre, tenant d’un côté à Mme Vv Capellier, d’autre côté à M. Hen ri Boré, d’un bout, par devant à la rue de Chauny, d’autre bout, par derrière, à M. Hen Boré.

MISE A PRIX ,Outre les charges, clauses et

conditions insérées au cahier des charges dressé par M" Frail- lon, notaire à Guiscard, et dé­posé en son étude où toute per­sonne peut en prendre connais­sance, les enchères seront re­çues sur la mise à prix de vingt mille francs fixée par le juge­ment susdaté, 20.000 francsCl

l’avouéFait et rédigé par poursuivant soussigné.

Senlis, le 20 octobre 1932.Signé : L. CHASTAING.

Et enregistré.

S’adresser pour les renseigne­ments à :

1° M" L. CHASTAING, avoué à Senlis, poursuivant la vente ;

2° M” LOIR, avoué à Senlis, présent à la vente ;

3° M" FRAILLON, notaire à Guiscard, chargé de la vente et dépositaire du cahier des char­ges. "

7453

A r t . 2.M" L. CHASTAING,

le Procureur de la République, près le Tribunal civil de Senlis.

De l ’expédition d’un acte dressé au greffe du dit Tribu­nal, le huit septembre 1932, en­registré, constatant le dépôt ef­fectué le même jour par M” L. 'Chastaing, avoué, de la copie collationnée, signée et enregis­trée, d’un acte passé devant Mes Langlois et Têtard, notaires à Senlis, les treize et vingt-deux juillet 1932, enregistré, conte­nant vente par 1° M. Lücien-E- douard-Louis Prieur, architecte en chef des Monuments histo­riques et Mme Renée-Geneviève Marie Bosquet, son épouse, qu’il autorise demeurant ensemble i Boulogne-sur-Seine, rue de Bil lancourt, n° 15 ; 2° Mademoi­selle Thérèse-Victorine-Eugénie Clément, célibataire majeure, sans profession, demeurant Paris, 16, rue Etienhe-Marcel ; 3° Monsieur Alexandre-Louis- Jarie-Godefroi-Eugène Clément, prénommé en famille Léon, ins­pecteur d’assurances et Madame Suzanne Wateau, son épouse qu’il autorise, demeurant en­semble à Marie (Aisne), 6, rue de Signier ; 4° Madame Germai- ne-Marie-Blanche Clément, sans profession, demeurant à Attichy (Oise), veuve non remariée de

Etude deavoué à Senlis.

T ^ é c j o l g

Suivant exploit de M* Lenoir huissier à Senlis, en date du U octobre 1932, enregistré.

Et à la requête de M. Albert- Jules Flamant, receveur muni cipal de la Ville de Senlis et Mme Edwige Duchauffour, son épouse, de lui assistée et autori­sée, demeurant ensemble à Sen­lis, rue de Beauvais.

Pour lesquels domicile est élu à Senlis, rue Sainte-Ceneviève, en l ’Etude de M* L. Chastaing, avoué. .

Notification a été faite à M

Monsieur 'Claude-Honoré-Jean Èmmanuel Chauveau, aux requæ rants d’une maison sise à Senlis rue de la Poulaillerie n° 8, com prenant au rez-de-chaussée cor ridor allant de la rue au jardin salon, salle à manger, cuisine et office. Au premier étage, deux grandes chambres et deux cabi­nets. Au deuxième étage : deux grandes chambres, un cabinet et une chambre de domestique. Grenier au-dessus, cave dessous. Water-closets au rez-de-chaus­sée et au premier étage. Petit jardin et bûcher. Eau et gaz dans la maison.

Le tout tenant par devant à la rue de la Poulaillerie, par der­rière et d’un côté à M. .Stern et d’autre côté à la rue des Vété­rans. Cadastré section H, numé­

ros 140 à 144, pour cent vingt- sept mètres carrés et ce, moyen­nant, outre les charges le prix principal de vingt-sept mille cinq cents francs, payé comp­tant.

Avec déclaration à M. le Pro­cureur de la Républicjue que la dite notification lui était faite, conformément aux dispositions de l’article 2.194 du Code civil, afin qu’il eut à prendre, s’il le jugeait à propos, dans le délai de deux mois, au profit de qui de droit telles inscriptions d’hy­pothèques légales qu’il aviserait sur le dit immeuble, faute de quoi celui-ci demeurerait défini­tivement libre et purgé de tou­tes hypothèques de cette nature non insrites.

Que les anciens propriétaires, outre les vendeurs, étaient :

Succession E d ou a r d-J e a n -Baptiste Clément ;

Edouard-Louis-Marie Gaudo- froy ;

Alexandrc-Louis-Marie Gaude- froy.

Charles-Victor Leblond et Vie toire-Louise Vuateau, son épou­se.

Claudine Rambert, épouse de Alexandrc-Louis-Marie Gaudre- froy.

Marie - Marguerite - Victorine Clément.

Clé'

A r t . 3.Etude de M» GAZEAU, notaire

à Senlis.

PREMIERE INSERTION

Suivant acts reçu par M* Ga- zoau. notaire â Senhs, le 11 octo­bre 19j2, enregistre â Senhs le 15 octobre suivant, vol. 391 f)lto 45, case 305, M. Louis GUY AUX, commerçant, demeurant à Gou- vieux, avenue du Bois, a cédé à M Louis DUBUS, cultivateur, demeurant s BailPt, par Mmsoult S -et-0 ) tous les droits so­

ciaux lui appartenant dans la Soc été en nom collectif « Wet- tinek et Cfeoisel », dont le siège est a Chantilly, rue de Creil l 06 ayant pour objet le commerce de fumiers et autres tmg'ais ou pro doits s milaires.

Les oppositions, s’il y a lieu, seront reçues jusqu’au dixième jour après la deuxième insertion a SenliS, en l’Etude de M Gazeau, notaire.

Pour première insertion 74*6 (Signé, GAZEAU.

Edouard-Jean-Baptiste ment.

Et que ne connaissant pas tous ceux du chef desquels ins cription d’hypothèque légale pourrait être prise, les requé rants feraient publier la dite no tification dans un journal d’an ponces judiciaires, conformé ment à l’avis du Conseil d’Etat des neuf mai et premier ju i ' 1807.

Pour insertion légale Signé : L. CHASTAING

7421

a . 4,INSERTION UNIQUE

Aux termes d’un acte r* çu pa Me Gazeau, notaire a Br.nhs, le 1 octobre iOlÜ enregistré à S nhs le 15 o c to b re 1931 volume 391 a folio 41 n" 302 intervenu entre M. André CHàPAVEYRS, négo ciant, demeuraui à Chantilly, ru d'O’v^mont. n° 2 , et M, i.oidDUBUS, culiivate r. d meurant au même lieu, mêmes rue et u» ayant agi commis seuls membres actue s de 'ancienne Soc été en nom ool eolif « W e t t l iu k et Chol i-ei », au capital de lh ü. 6 francs dont i.e siège est h. Chantilly, rue de Creil n“ 6 .

li a été apporté aux slatuts la due Société les modifications ci après :

« F La raison et la signâtJf'

sociale seront désormais : Cha- paveyre et Dubus, au lieu de : Wettinck et Choisel.« 2J Le siège social primiti­vement établi à CTIàNTILLY, rue de Creil, n” 6 , est trans- éré même ville, rue d’ürge

mont, n° 2 .« 3' Les co-associés ont dé­claré renoncer puremer t et sim­plement à la faculté que leur réservait l’article deuxième (deuxième alinéa) des statuts primitifs de faire cesser la So­ciété le trente et un octobrCmil neuf cent tren e-trois.« En conséquence la dite So­ciété prendra fin le trente et un octobre mil neuf cent trente huit sauf les cas de dissolution anticipée prévus par les statuts ou par la loi.« 4° Le capital social est resté fixé à quinze mille francs, mais il appartiendra désormais par moitié à chacun des associés. »

Pour insertion ;7475 (Signé) GAZEAU.

a r t . 5,

Etude de R .B A R E L L A , notaire à Verberie. Tél. 47.

DEUXIEME INSERTION

a été faite dans le numéro du 15 octobre 1932.

D imicile est élu en l’Etude de M* Baralla, où les oppositions se­ront reçues dans les dix jours de la présente insertion.

Pour deuxième insertion : 7404 R. BARELLA.

a r t . 6.PREMIÈRE PUBLICATION

Suivant acte sous signatures privées on date du 12 octobre 1932, enregistré à Creil, le oc­tobre 1932, f° , case

M. Paulin OASLU8 , demeurant à Montataire (Oise), rue Meriian, u“ 1 0 a vendu son fonds de ci- néma-eafé-dancing exploité par lui audit lieu.

A Monsieur Gabriel BONTEMS, propriétaire, demaurant précé­demment à Tours (Indre-et-Loire), 10, rue de Buffon.

L’en rée en possession a été fixée au quinze octobre 1932.

Pour les oppositions, s'il y a lieu, s’adresser dans les dix jours de la deuxième publication à M. BAUDRY, d, rue Voltaire, à Chi- oou (ludre-et Loire), séquestre du prix de la vente, et en 1 Etude de M* SABAT1ER. huissier à Creil (Oise).7172 BAUDRY.

Suivant contrat reçu par Me Barelia, le 3 octobre 193 ’, enre gistré à Pont Sainte-Mixecce, le 4 octobre 193 !. folio 18 case 104 Madame Àlfi -rtine-Auréiie LE- FEVRE, marchande fruhière, demeurant à Verberie, rua de la République, n510 y tuvede Mon­sieur J an-Josrph Pr R 4MK. a vendu à Monsieur A : q r é Einfle SOUDET dem m-a-.t à Ciairoix ( >ise) le f o n d s de c o m m e r c e de fr u i t e r i e c r é m e r ie e t ép ic e r ie , qu elle exploitait et que son pian a exploité 4 V rheue, ruo de la Répub ique, n1, 10.

L’entr- e en j misasnce a été fixée au 3 oatcF-e 1 32

L in s e r t io n au B ulle tin Officiel

. !

PREMIERE INSERTION

SuRaut ac!e sous signatures privées rn date du premier octo­bre 19(2 enregistré a N«uil!y-*n- Thelie, le douzi octobre 1932 folio 3 case 7 Monsieur Prosper DUMuNT a ven hi à M. et Mme BLAVK.T-MATLLHT le fonds de commerce de bonneterie en g ros exploite à Boran,

Domicile est élu pour Rts oppo­sitions a i domicile des acq jé- rr rs, avenue do Bourbon, à Ch m-tihy. ..................

Pour première insertion :74 0 BLAVr.T

Page 6: JOURNAL DE L’ARRONDISSEMENT DE SENLISbmsenlis.com/data/pdf/js/1931-1932/bms_js_1932_10_23_MRC.pdfSix moilc ••••••raie* te •! I 7 Abonnaixiazit» partent du 1” de

Etude de M* LENOIR, huissier à Senlis (Oise).

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Etudes de M* PICARD, avoué à Senlis,

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S'adresser pour tous rensei­gnements à :

Me PICARD, avoué à Senlis, poursuivant la vente ;

M* FABIGNON, notaire à Neuilly-en-Thelle, rédacteur et dépositaire du cahier des. char­ges.

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S’adresser pour les renseigne­ments à :

1» M' L. CHASTAING, avoué à Senlis, poursuivant la vente ;

2° M6 DEWASMES, notaire au Plessis-Belleville, chargé de la vente et dépositaire du ca­hier des charges.

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S’adresser pour les renseigne ments à :

1° M6 L. CHASTAING, avoué à Senlis, poursuivant la vente;

2° M? BARBIER, notaire à Creil >

3° Me MALAPERT, huissier à Creil ;

4° Et au greffe du Tribunal civil de Senlis, où le cahier des charges est déposé.

A vendre à l’amiabie, petite P ropriété de Campagne, à LaChan«lle-en-Serval, Grande Rue. n°" 67 et 69. — S’adresser à M* Gazeau, notaire à Senlis.

Etude de M» L. CHASTAING, avoué à Senlis.

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L’adjudication aura lieu le JEUDI 10 NOVEMBRE 1932, à 14 heures, en l’audience des criées du Tribunal civil de Sen­lis, place Notre-Dame.

S’adresser pour les renseigne ments à :

1° M” L. CHASTAING, avoué à Senlis, poursuivant la vente

2° M8 BARBIER, notaire Creil;

3° E t au Greffe du Tribunal civil de Senlis où le cahier des charges est déposé.

Etudes de M” Georges MORAND avoué à Senlis,

et de Ma Robert BOILET, notaire à Pont-Ste-M'axence.

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L’adjudication aura lieu le SAMEDI 5 NOVEMBRE 1932, à 15 heures, en l’Etude et par le ministère de M” Robert BOILET, notaire à Pont-Sainte-Maxence, commis à cet effet.

avoué à Sonlis.et de M" Maurice DAUVERGNE,

notaire à Béthisy-St-Pierre.

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L’adjudication aura lieu le SAMEDI 5 NOVEMBRE 1932, à quatorze heures et demie, en l’Etude et par le ministère de M' Maurice DAUVERGNE, no­taire à Béthisy-St-Pierre, com­mis à cet effet.

S’adresser pour les renseigne­ments :

A M° Georges MOIîAND, avoué à Senlis, poursuivant la vente;

Et à M” Maurice DAUVER­GNE, notaire h Béthisy-Saint- Pierre, rédacteur el dépositaire du cahier des chartes.

Etude de Si-5 LANGLOIS, notaire à Senlis.

A vendre à l’amhMe, Maison Bourgeoise entre c«ur et jardin, sise à Senlis, 5, rus du Petit- Chaâlis. — S’adresser à Me Lan- glois, notaire.

S’adresser pour les renseigne­ments :

A M° Georges MORAND, avoué à Senlis, poursuivant la vente ;

Et à M” Robert BOILET, no­taire à Pont-Sainte-Maxence, ré­dacteur et dépositaire du cahier des charges.

Etude de M* R obert BOULETnotaire —

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Vente aux enchères publiques d’Objets Mobiliers et, d’un Ma­térie l de B ourrellerie, à Ver- neuil-sur-Oise, au domicile etaprès décès de M. André Savoye, en son vivant bourrelier, le Di­manche 23 Octobre 1932, à 14 heures, par le ministère de Me Robert Builet, notaire à Pont- Sainte-Maxence.

Vente aux enchères publiques, par suite de cessation de com­merce, d’un Matériel de S erru­re rie , à Pont-Sainte-Maxence, rue Charles-Lescot, n” 26, au domi­cile de Mme Merlette, le Diman­che 30 Octobre 1932, à 14 heures, par le ministère de M* Robert Boilet, notaire à Pont-Sainte-Ma­xence.

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( 6, rue Jean-Lantier. p . ptc ) 6 bis, rue du Pasteur-Wagner.

) 21, rue du Faubourg-Saint-Denis.[ 19, rue Daval.

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