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MAGAZINE-701 Alek Lindus-Jane Fulton Alt-Susana Blasco-Daniel Ranalli-Gregory G. Geiger-Ricardo Bloch-Kyler Zeleny-Max Sher-Gardaf Hicham-Alejandro Medina

Issue 701 FR GB

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Featuring work by Alek Lindus-Jane Fulton Alt-Susana Blasco-Daniel Ranalli-Gregory G. Geiger-Ricardo Bloch-Kyler Zeleny-Max Sher-Gardaf Hicham and Alejandro Medina

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MAGAZINE-701

Alek Lindus-Jane Fulton Alt-Susana Blasco-Daniel Ranalli-Gregory G. Geiger-Ricardo Bloch-Kyler Zeleny-Max Sher-Gardaf Hicham-Alejandro Medina

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Daniel

The images published in this magazine are copyrighted to their

corresponding creators.

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Alek Lindus 03Jane Fulton Alt 13Susana Blasco 23Daniel Ranalli 32Gregory G. Geiger 42Ricardo Bloch 50Kyler Zeleny 60Max Sher 67Gardaf Hicham 77Alejandro Medina 88

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Guys and gals, I need help.

I just applied for a grant from the ACE (Arts council England). With this grant, I hope to curate a

couple of exhibitions, publish a few fanzines and set up a residency. I also want to buy a few Holgas

and films, so that I can send them to people who want to try their hand at the square format.

That’s why for the next few weeks, I need you to sit up straight on your bed sometime during the day,

close your eyes, void your mind of any non-square thoughts and send me good vibes.

It will work. Trust me, I got angles.

Editorial

Copains, copines, j’ai besoin d’aide.

Je viens de terminer une demande de subvention que j’ai envoyée à ACE (Arts Council England).

Grace à cette subvention, je pourrais organiser une ou deux expos, imprimer des fanzines et organiser

de vraies résidences d’artistes. Je voudrais aussi acheter quelques Holgas que j’enverrais à tout artiste

désireux de s’essayer au format carré.

Alors voilà: je voudrais que pour quelques semaines, pendant la journée, vous vous placiez assis,

jambes croisées, que vous fermiez les yeux et vous vidiez l’esprit que toutes pensées non carrées et

que vous m’envoyiez vos bonnes vibrations.

Ca va marcher.

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I started helping with a volunteer group on Samos in October 2015. This meant meeting the refugee

boats as they arrived on the island and transporting them in convoys of cars to the registration centres.

At the time there were many landings all over the island and the people were often in great danger:

60 people would be crammed in a rubber dinghy designed for 8. There is a special kind of affinity,

friendship that forms when you grab someone out of a boat they were sure they were going to die in.

On the beach, we gave them water and biscuits (to raise the blood sugar), dry clothes for the children,

milk and diapers for babies. We chatted to them and took phone snaps. They wanted photos of

themselves on Samos, with us, as a proof they had arrived. We listened to their stories and fears and

tried to answer their questions about their continuing journey from the island and out of Greece.

I started photographing at the registration centres. Pictures of camps and of the interminable queues

they had to endure - for registration, for getting on the ferries, for food. Pictures of their patience, of

a child’s ability to recuperate and adapt to any environment. I would pass by the harbour to see if I

could find some of those we had met on the shoreline. These photographs are memories, fragments,

instances of people I got to know, some I didn’t, and some I still maintain a contact with.

I wish them the best of luck in their hopes and aspirations for a normal life, free of danger.

0 3 Alek LindusSamos refugees 2015

www.aleklindus.com

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Je commencé à aider un groupe de bénévoles à Samos en Octobre 2015. On allait à la rencontre

des bateaux de réfugiés à leur arrivée sur l’île et on les transportait dans des convois de voitures aux

centres d’inscription. A l’époque, il y avait de nombreux arrivages sur toute l’île et les gens étaient

souvent en grand danger: 60 personnes entassées dans un canot pneumatique conçu pour 8. Il y a

une affinité spéciale, une l’amitié qui se forme lorsque vous sortez quelqu’un d’un bateau dans lequel il

était sûrs de mourir. Sur la plage, on leur distribuait de l’eau et des biscuits (pour augmenter le taux de

sucre dans le sang), des vêtements secs pour les enfants, du lait et des couches pour les bébés. Nous

discutions avec eux et prenions des photos au téléphone portable. Ils voulaient des selfies à Samos

avec nous, comme preuve qu’ils étaient bien arrivés. Nous étions à l’écoute de leurs histoires et de

leurs craintes et essayions de répondre à leurs questions concernant la suite de leur voyage, l’eur

après-Grèce.

J’ai commencé à prendre des photos dans les centres d’inscription. Des images des camps et des files

d’attente interminables qu’ils avaient à supporter - pour l’enregistrement, pour embarquer sur les ferries,

pour la nourriture. Des photos de leur patience, de la capacité que peut avoir un enfant à récupérer et

s’adapter à tout environnement. Je passais par le port pour voir si je pouvais retrouver certains de ceux

que nous avions rencontré sur le rivage. Ces photographies sont des souvenirs, des fragments, des

personnes que j’ai appris à connaître, d’autres que je n’ai pas connues, et certaines avec qui je suis

encore en contact.

Je leur souhaite bonne chance dans leurs espoirs et leurs aspirations de mener une vie normale et

sans danger.

0 8 Alek LindusSamos refugees 2015

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These photographs are part of a series begun in 2007 when I observed my first controlled prairie burn.

I was immediately struck by the burn’s visual and expressive potential, as well as the way it evoked

themes that are at the core of my photographic work.

A controlled burn is deliberately set; its violent, destructive force reduces invasive vegetation so that

native plants can continue to prosper. The elements of the burn—the mysterious luminosity, the smoke

that both obscures and reveals—suggest a liminal space, a zone of ambiguity where destruction

merges with renewal.

These images of regenerative destruction have a personal significance—I photographed my first burn

at the same time my sister began a course of chemotherapy—yet they constitute a universal metaphor:

the moment when life and death are not contradictory but are perceived as a single process to be

embraced as a whole.

1 3 Jane Fulton AltThe Burn

Ces photographies font partie d’une série commencée en 2007 quand je fus témoin de mon premier

brûlage de prairie contrôlé. Je fus immédiatement frappée par son potentiel visuel et expressif, ainsi

que par la façon dont il évoquait des thèmes qui sont au cœur de mon travail photographique.

Un brûlage dirigé est délibéré; sa force destructrice violente réduit la végétation envahissante de telle

sorte que les plantes indigènes puissent par la suite prospérer. Les éléments de la combustion -sa

luminosité mystérieuse, la fumée qui à la fois obscurcit et révèle - suggèrent un espace liminal, une

zone ambiguë où la destruction se confond avec le renouvellement.

Ces images de destruction régénératrice ont une aussi signification personnelle –j’ai pris ma première

photo de brûlage au moment même où ma sœur commençait une cure de chimiothérapie. Ces images

constituent une métaphore universelle: le moment où la vie et la mort ne sont pas contradictoires, mais

sont perçus comme un processus unique qui doit être accepté en entier.

www.janefultonalt.com

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«Antihéroes» est le projet iphonographique de la l’illustratrice Espagnole Susana Blasco. Provenant

du hasard, de l’expérimentation et du jeu, ce projet fonctionne un peu comme la prolongation ludique

de ses travaux avec d’anciennes photographies et des collages géométriques. Partant de la valeur

symbolique des objets simples et de son interaction avec les autres visages anonymes sur lesquels ils

reposent, il se génère une relation qui propulse les histoires imaginaires que ces personnes suivent. Ce

sont des photographies réalisées avec un téléphone mobile, représentent différents objets quotidiens

collés momentanément sur des portraits anciens. Sans retouche photographique, les images ont été

publiées directement sur Instagram avec le filtre earlybird et avec le hashtag #antiheroes_sb. C’est un

projet qui à débuté en janvier 2012 et qui continu à s’étoffer en nombre de antihéroes et en nombre de

folowers (plus de 22000)

2 3 Susana BlascoAntiheroes

«Antiheroes» is the project of iconographic illustrator Spanish Susana Blasco. Originating from random

experimentation and play, this project works like the playful extension of her work with old photographs

and geometric collages. Starting from the symbolic value of simple objects and their interaction with

the equally anonymous faces on which they rest, she creates a relationship that generates imaginary

stories that the viewer can follow. They are photographs, taken with a mobile phone, represent different

everyday objects momentarily stuck on old portraits. Without any photo editing, the images were

published directly on Instagram with the earlybird filter and with the hashtag #antiheroes_sb. This is

a project that started in January 2012 and continued to expand both in numbers of antiheroes and

numbers of followers (more than 22000).

susanablasco.com

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I have always been intrigued by found marks and the play of chance in my photographs. Paying close

attention to the random and found drawings I see draws me closer to the physical world. For over thirty

years my work has often embraced the unintended scrawl or line.

For a number of years I photographed the chalkboards at the end of the day at the university where I

taught for many years. In a previous series I created montages of these chalkboards digitally combining

layers of text and symbols. More recently I became interested in the boards that had been erased and

in their gestural abstraction as well as their visible pentimento. I think of them as unconscious traces

and evidence of the day’s history in that room - a kind of geological stratification of ideas and symbols.

3 3 2 Daniel RanalliErased blackboards

J’ai toujours été intrigué par les traces et le jeu du hasard dans mes photographies. D’accorder une

attention particulière aux dessins aléatoires que je découvre me rapproche du monde physique. Depuis

plus de trente ans, mon travail a souvent embrassé le griffonnage ou le traçage de lignes involontaires.

Pendant un certain nombre d’années, j’ai photographié les tableaux noirs à la fin de la journée à

l’université où j’ai longtemps enseigné. Dans une série précédente, j’ai créé des montages numériques

de ces tableaux noirs en combinant les couches de texte et des symboles. Plus récemment, je me

suis intéressé aux tableaux qui ont été effacées, à leur abstraction gestuelle, ainsi qu’à leur visible

pentimento. Je pense à eux comme des traces inconscientes et comme des marques de l’histoire qui

s’est déroulée dans cette salle pendant la journée -une sorte de stratification géologique des idées et

des symboles.

danielranalli.com

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Vous êtes, ou vous connaissez quelqu’un qui est un pauvre photographe qui se débat avec le rectangle et qui aimerait essayer le format carré et etre publié dans le magazine ? Le tout nouveau programme de résidence d’artistes peut vous aider. C’est gratuit, ça dure de 3 à 6 mois et c’est ouvert à tous, quelque soit votre âge, votre sexe ou votre nationalité.

Ce qu’il nous faut :Rassemblez des extraits de vos travaux et quelques info sur vous-mêmes.Mettez sur pied une proposition, mettant en lumière votre projet visuel et les raisons pour lesquels vous pensez que le format carré serait approprié.Envoyez le tout à [email protected]

Ce que vous pouvez espérer de nous :Une évaluation et un retour sur votre projet d’un des membres de l’équipe de Square Magazine (mail, téléphone ou Skype).Une aide académique si necéssaire (par exemple en histoire de l’art ou en études contextuelles).Un article dans le magazine à la fin de la résidence.La promotion de votre travail via les réseaux sociaux et notre site web.

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Burn down the lights. Every click, snap, and pop is a tick tock stone chisel of that which is come

and gone. Let me dance the foxtrot with your authentic self to the slow-slow-quick-quick-slow of the

transience brass band playing our out of key song. The diaspora of our bodies a record scratch on

a loop, with the ear worm doppelganger of Them. Raise your whole damn cupboard to the rain and

celebrate your triumphant moment of loss. Remember that first kiss with happiness that triggered the

saddest memory, which had burrowed deep into the back of a junk drawer getting all tangled up with

the off-brand twist ties and the tarnished brass rings of tomorrow.

Turn to your right while unwrapping a secret present during a hushed conversation with a interloper.

My work comes from that staccato moment of a static filled phone call, ringing that haunted longing

for something, someone, somewhere unknowable. A mnemonic to help uncover and reveal something

forgotten or lost, perhaps to that time that never was or never will be. I’m going to tell you a story, so

you better cover your eyes. Are you ready?

4 2 Gregory G. GeigerDreams Gone Awry

Etouffez les lumières. Chaque clic est le tic toc de l’horloge des choses à venir. Laisse-moi danser le

foxtrot avec ton authentique toi, à suivre le rythme lent-lent-vite-vite de la fanfare qui joue les couacs de

notre chanson. La diaspora de nos corps comme un disque rayé qui tourne en rond, avec le sosie mité

des Autres. Lève ton satané cabinet vers la pluie et célèbre ce triomphant moment de perte. Souviens-

toi de ce premier baiser qui apporta le bonheur, ce bonheur qui déclencha le souvenir le plus triste, lui

qui a creusé son chemin tout au fond d’un tiroir à fourbis, entortillé avec les élastiques et les bagues en

laiton du lendemain.

Tourne-toi vers la droite, ouvrant le papier d’un cadeau secret tout en discutant avec un inconnu. Mon

travail provient du staccato des conversations téléphoniques pleines de grésillements, qui sonnent ce

désir qui nous hante pour quelque chose, quelqu’un, un quelque part dont nous ne savons rien. C’est

un aide-mémoire qui nous aide à retrouver quelque chose de perdu ou d’oublié, peut-être un « jamais

fut » ou un « jamais ne sera ». Je vais te raconter une histoire, il faudrait peut-être mieux fermer les

yeux. Tu es prêt ?

gregorygeiger.net

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These photographs were made nearly 40 years ago in and around Washington Park in Denver, CO.

Even though I was aware at the time that these portraits were partly about the potential adult hiding in

the child, it never passed through my mind that these children would someday be 45 years old or more.

In fact, though I had seen Helen Levitt and James Agee’s film In the Street, it would have never

occurred to me then that these portraits I was making would one day become historical artefacts.

5 0 Ricardo BlochDenver, CO, 1978

Ces photos ont été prises il y a près de 40 ans, à Washington Park, Denver. Même si je savais à

l’époque le sujet de ces portraits était en partie l’adulte potentiel qui se cachait à l’intérieur de l’enfant, il

ne me traversa jamais l’esprit qu’ils allaient un jour avoir 45 ans ou même plus.

En fait, quoique j’eus regardé le film « In the street » par Helen Levitt et James Agee, je n’aurais jamais

pensé que ces portraits deviendraient un jour des objets historiques.

ricardobloch.com

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Are you, or do you know a poor rectangular photographer who would like to try their hand at the square format and be published in the magazine? If so, the Square Residencies programme is just what you need. It is free, it lasts three to six months and is open to all, regardless of age, gender or nationality (or photographic gear).

Here’s what you need to do:Gather some of your work and some info about yourself. Put together a proposal, highlighting your visual project and why you think the square format would fit.Email the lot to [email protected]

What you’ll get:On-going assessment and feedback on your project from members of the Square Magazine team (via email, phone and Skype).Academic help if needed (for instance art history and contextual studies).A slot in the magazine at the end of the residency.Promotion of the project via social networks and the magazine’s website.

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Found Polaroids is a project that has grown out of a collection of over 6000 Polaroid images that span

time and space. In some instances, we have reasons to believe that the subjects know one another

– but others are single images from entirely dissimilar settings and unknown origins. We decided that

instead of keeping the images stored in shoeboxes in rural Canada, they should be shared with

the world.

The concept behind the project, which has culminated in an online repository, is to breathe new life

into these long-forgotten images by asking creative minds to write stories about them. The project has

grown from simply asking for 250-350 word flash fiction submissions into a multifaceted collaboration

with photographers, writers, and other artists who also feel that found and vernacular photography

should play a role in the collective memories of our society. Often, the project acts as a site of exchange

where we can collectively interrogate our interactions with physical images and what that means in

a digital world.

What makes this collection so unique is that most are entirely candid and were captured by someone

who had a personal relationship with the subjects of the picture. In that sense, each comes coupled

with a story that can really only be told by those in front of or behind the camera – but these stories

have been lost. Initially, we were fixated on knowing the true stories, and then slowly it dawned on us

that the importance of stories is not always in their actual truth, but rather in the truth that is reflected

in our own lives within these stories. A really great story is simply one that holds a mirror up to our

own reality.

6 0 Kyler ZelenyFound Polaroids

www.foundpolaroids.com

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Found Polaroids est un projet qui a grandi d’apres une collection de plus de 6000 Polaroids et qui

s’etend dans le temps et dans l’espace. Dans certains cas, nous avons des raisons de croire que les

sujets se connaissent les uns les autres - mais pour d’autres, ces cliches ne sont que des images

individuelles entièrement dissemblables et aux origines inconnues. Nous avons décidé qu’au lieu de les

garder stockées dans des boîtes à chaussures au fin fond de la campagne canadienne, elles devraient

au contraire être partagées.

Le concept derrière le projet, qui a abouti à un catalogue en ligne, est d’insuffler une nouvelle vie à

ces images oubliées depuis longtemps en solicitant des esprits créatifs pour qu’ils en écrire l’histoire.

Le projet est passé d’une simple soumissions d’un texte de fiction de 250 à 350 à des collaborations

pluridisciplinaires impliquant des photographes, des écrivains et autres artistes qui trouvent aussi que

la photographie vernaculaires doit jouer un rôle dans la mémoire collective de notre société.

Souvent, le projet agit comme un site d’échange où nous pouvons collectivement interroger nos

interactions avec des images physiques et ce que cela signifie dans un monde numérique.

Ce qui rend cette collection si unique est que la plupart des photos sont tout à fait candides et qu’elles

ont été capturés par quelqu’un qui avait une relation personnelle avec les sujets. En ce sens, chaque

image est associee à une histoire qui ne peut vraiment être divulguee par ceux qui se tiennent devant

ou derrière la caméra - mais ces histoires ont été perdues. Dans un premier temps, nous avons

été obsédés par le desir de dechiffrer leur vraies histoires, et puis lentement il nous est aparut que

l’importance des histoires ne se trouve pas forcement pas toujours dans leur vérité réelle, mais plutôt

dans la vérité qui se reflète dans nos propres vies.

6 4 Kyler ZelenyFound Polaroids

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I only have the lyrics from a song by Tiger Lillies: ‘Decline’ to present as a text for this series (it actually

provided its title). I found it in line with what I felt there.

Tout ce que j’ai comme texte de présentation, ce sont les paroles d’une chanson de Tiger Lillies intitule

“Decline”. Je trouvais qu’elle correspondait bien à ce que j’éprouvais.

Well, the tree it does whither

Your hands like peaches grow old

Your back bends like a willow

With nobody left now to hold

Your dreams, hopes, aspirations

Have all turned to dust

You’ve nobody left now to talk to

And you’ve no-one left now to trust

Should I mourn your decline

should I be nice to you

Where do I draw the line

It is in to a home that awaits you

Should I mourn your final decline

No, I will drink to your decline

I will drink to your decline.

7 0 Max SherI will drink to your decline

www.maxsher.com

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Tangier Diary is a project which, by using the form of a diary, intertwines photographs of landscape

and cityscape with portraits, in order to explore and document the everyday life of my neighbourhood in

Tangier and its inhabitants.

8 0 Gardaf HichamTangier diary

Tanger Diary est un projet qui, en utilisant la forme d’un journal, entrelace des images de paysage

ruraux et urbains avec des portraits, afin d’explorer et de documenter la vie quotidienne de mon

quartier à Tanger et celle de ses habitants.

www.hichamgardaf.com

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Amongst the fondest memories of my childhood lies the ocean. I was enthralled with its beauty

every time we came into contact. In this project, I try to convey its beauty and mysteriousness by

photographing objects found at the shore. I am also using these photographs to parallel how I have

experienced changes in my life. Like the ocean currents have transformed these objects, experiences in

our lives also change us into the individuals we become.

The title of the project, Oceanus, comes from the Latin word for “World’s Ocean” an attempt at

describing all of the world’s bodies of water as one. In a similar attempt, I try to depict a characteristic

shared by all individuals in this project: the fact that everybody is moulded by his or her experiences.

8 8 Alejandro MedinaOceanus

Parmi les plus beaux souvenirs de mon enfance se trouve l’océan. J’ai été captivé par sa beauté à

chaque fois que nous sommes entrés en contact. Dans ce projet, j’essaie de retransmettre sa beauté et

son mystère en photographiant des objets trouvés sur le rivage. J’utilise aussi ces photos pour tirer un

parallèle avec les changements que j’ai connus dans ma vie. Tout comme les courants océaniques ont

transformé ces objets, nos expériences nous changent en ce nous devenons.

Le titre du projet, Oceanus, vient du latin pour « monde-océan «, qui tente de décrire l’ensemble des

étendues marines de la terre comme un tout. D’une façon similaire, j’essaie de décrire quelque chose

que tout le monde a en commun: le fait que nous sommes tous façonnés par nos expériences.

cargocollective.com/alejandromedina-gt

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701-APR/AVR16

Rédacteur en chef : Christophe DillingerDirection artistique : Yves BigotRelecture : lepoSs, Clément CoultasLayout: Alice Milner

[email protected] are always on the lookout for new talents. If you wish your work to be considered for publication, please send us a coherent series of 10 images maximum, 1000x1000@72dpi, plus a short intoductory text.Nous sommes toujours à la recherche de nouveaux talents. Si vous voulez nous présenter vos travaux, envoyez-nous une série cohérente de 10 images maximum, 1000x1000@72 dpi, avec un court texte explicatif.

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