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2 Introduction 1.Vers une définition Les psychologues ont quelques difficultés à définir l’objet et la méthode de la psychologie. La question à se poser : « Pourquoi l’individu se comporte-t-il comme il se comporte ? ». Selon Piaget L’objet de la psychologie est l’ensemble des conduites, càd du comportement, y compris leur prise de conscience. Histoire de la philosophie PHILOSOPHIE ANCIENNE PHILOSOPHIE MODERNE philosophique devient scientifique grâce à la création du premier labo de psychologie de Wundt (tentative de devenir une science) méthode subjective, spéculative à cause de l’introspection (regarder à l’intérieur, faire un examen de conscience pour réfléchir à sa propre conduite). Le sujet se regarde lui-même : conscience spontanée (je suis bien) et conscience réflexive (pourquoi suis-je bien ?). Mais des problèmes de vérification surviennent. Descartes pensait que quand on prenait conscience de quelque chose on ne pouvait pas se tromper (il était trop confiant dans le cogito : je pense donc j’ai raison). La Ψ a changé d’objet car l’ancienne méthode laissait à désirer. objective. Observations : construction de l’expérience… Expérimentation : domaine de l’observable pour entraîner un consensus vérifiable Mesure des variables Explication : vérification d’une hypothèse. La méthode scientifique a eu du mal à percer car l’objet de la Ψ est difficilement défini. C’était une psychologie d’étude de l’âme. C’est une psychologie d’étude du comportement.

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IInnttrroodduuccttiioonn 1.Vers une définition

Les psychologues ont quelques difficultés à définir l’objet et la méthode de la psychologie. La question à se poser : « Pourquoi l’individu se comporte-t-il comme il se comporte ? ». Selon Piaget L’objet de la psychologie est l’ensemble des conduites, càd du comportement, y compris leur prise de conscience.

Histoire de la philosophie PHILOSOPHIE ANCIENNE PHILOSOPHIE MODERNE

philosophique

devient scientifique grâce à la création du premier labo de psychologie de Wundt (tentative de devenir une science)

méthode subjective, spéculative à cause de l’introspection (regarder à l’intérieur, faire un examen de conscience pour réfléchir à sa propre conduite). Le sujet se regarde lui-même : conscience spontanée (je suis bien) et conscience réflexive (pourquoi suis-je bien ?). Mais des problèmes de vérification surviennent. Descartes pensait que quand on prenait conscience de quelque chose on ne pouvait pas se tromper (il était trop confiant dans le cogito : je pense donc j’ai raison).

La Ψ a changé d’objet car l’ancienne méthode laissait à désirer. → objective. • Observations : construction de

l’expérience…

• Expérimentation : domaine de l’observable pour entraîner un consensus vérifiable

• Mesure des variables

• Explication : vérification d’une hypothèse.

La méthode scientifique a eu du mal à percer car l’objet de la Ψ est difficilement défini.

C’était une psychologie d’étude de l’âme.

C’est une psychologie d’étude du comportement.

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La définition de Piaget englobe les deux aspects historiques mais elle passe sous silence le problème méthodologique à l’origine de la mutation. Dire ce qu’est l’esprit (choix ontologique : savoir ce qu’est l’ « être ») amène à dire comment il faut étudier (choix épistémologique : théorie de la connaissance), c’est à dire quelle méthode il faut lui appliquer (choix méthodologique). Problème de savoir ce qu’est le comportement :

• Fait incontestable : pas sûr • Construction théorique dépendante des procédures utilisées pour le mettre en valeur (meilleure définition)

Déf 1 du comportement Construction théorique dépendante des procédures utilisées pour le mettre en valeur

2. De la Ψ philosophique à la Ψ scientifique Pour devenir scientifique, la Ψ a changé d’objet de méthode : → étude de l’âme : philosophes et théologiens, pour le comportement, abandonnent l’introspection pour des méthodes objectives. Certains courants philosophiques ont préparé cette émancipation (19ème siècle). A) l’Empirisme (Locke et Hume) A la naissance, nous devons tout apprendre : ce qui constituera notre esprit sont les sensations qui s’organisent en perceptions, qui donnent naissance à des images. (l’esprit est une feuille blanche remplie par des expériences) Caractéristiques :

- expérience sensorielle - méthode inductive (aller du particulier au général) - primat de la perception sur les idées - association - analyse - empirisme (cf. création premier labo de psychologie)

Défauts

- induction a ses limites - théorie qui considère que « la seule source de connaissance est l’expérience sensorielle »

n’est qu’un mythe.

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B) le Positivisme (A. Comte) Il prône le « respect des faits » (contre-explication hors du domaine du perceptible) Il a aussi favorisé le développement de la Ψ scientifique. Mais le courant a décliné car on s’est rendu compte que les faits étaient souvent construits ( faveur dont jaillit le constructivisme) C) le Matérialisme (>< spiritualisme) Pour lui, tout est quantifiable et mesurable. La vie psychique s’expliquerait par des lois homologues à celles de la physique. → Querelle d’écoles car ces théories ne sont pas partagées par tous les psychologues.

3. Qu’est-ce que la Ψ moderne a-t-elle de positif ?

- Aucun privilège à la conscience mais à l’expérience - Tient compte des facteurs physiques, sociaux et culturels (manière différente de se

comporter induite par la société) - Fin de la Ψ en chambre → intérêt pour les relations avec autrui ? - Situation intermédiaire entre la biologie et la socio - La Ψ se définit par rapport à ses anti-disciplines en s’y opposant.

4. Le langage des psychologues La connaissance se transmet par un langage, particulier à la Ψ qui porte à conséquences : A) Risque de mal interpréter les choses B) Notre langage est linéaire (risque d’erreur : impossible de raconter la colère, le rêve →

incompréhension) C) Les mots dans les différentes langues ne représentent pas toujours les mêmes réalités. D) Le langage renvoie aux concepts qui varient selon les cultures (les Occidentaux pratiquent une

pensée dualiste : une chose et son contraire. Les Orientaux admettent à la fois qu’une chose soit son contraire)

E) Chaque école de psychologie possède son propre langage.

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Chapitre Ier : le comportement.

1. Béhavioristes (1910-2000) Succès aux USA pas en Europe; spécialistes du comportement (« Behaviour ») Ce sont les plus prétentieux qui ont contribué le plus au changement.

Déf 2 du comportement. Le comportement est un ensemble de réactions à des stimulus considérés comme cause .

STIMULI → INDIVIDU → REPONSE Déf du stimulus. Modification du milieu qui agit sur les récepteurs sensoriels de manière à engendrer une réponse. (parfois utilisé dans un sens trop large)

- Ils ne s’intéressent qu’à ce qui est objectivement observable… = méthode objective - Ils sont empiristes (attachés à l’expérience car le milieu n’est pas constant) - Ils sont positivistes car ils récusent les variables intermédiaires càd tout ce qui se passe dans la tête

de l’individu. - Primat de l’observable. Faiblesse de la notion de stimulus « C’est un nid d’équivoques, souvent difficile à établir. » 1) Pour les Béhavioristes, les S1 d0ésignent une modification du milieu mais parfois il peut s’agir d’autre chose comme une modification physiologique interne. stimuli internes : la barrière entre I2et S est remise en question. L’I provoque, dans le cas du mal du ventre, le S. Pour les Béhavioristes, S ne peut être que physique (extérieur à l’individu) → ils orientent vers une approche objective. Mais comme nous l’avons constaté si dessus, leur théorie a des limites (mal de tête) 2) Le S serait parfois mieux défini par d’autres. R3 ne dépend pas de la réalité physique du S mais aussi de la prise d’information (importance du sens) Ex. entre une injure et une flatterie→ ≠ physique mineur. Mais sens pris en compte ≠ donc provoque une réponse différente. Il s’agit alors de signaux.

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3) Il est très difficile d’isoler un stimuli dans une situation complexe ( le découpage paraît artificiel et parfois impossible). 4) Stimuli psychique ont lieu dans notre tête. On agit à cause d’une idée subite qui révèle des variables intermédiaires . = chez les béhavioristes les stimuli contre nature. Le comportement n’est pas le seul produit de contingences (situation hasard), il oblige aussi à réintroduire les variables intermédiaires. → approche cognitiviste (conception qu’il se fait de la situation).

Faiblesse se la notion de réponse.

1) certaines réponses sont difficilement isolables, identifiables (≠ aspects à une réponse complexe). 2) il existe des réponses qui se produisent sans S → réponse « spontanée » ou « in vacuo » La formule se modifie I →R (car R n’est plus fct° de S) 3) La formule S→I→R laisse entendre que R suit S. Mais il existe des situations où les R sont

anticipatives (cause finale d’Aristote). → c’est un comportement orienté vers un but (téléonomie) Rem. la motivation concerne et réintroduit les variables intermédiaires. 4) il est parfois difficile d’identifier le S qui a provoqué la R. Une image, un regret, un désir peuvent

apparaître sans qu’il soit possible de leur assigner une origine exprimable en terme de stimulation. La formule est branlante, incomplète. Les variables intermédiaires ne peuvent être rejetées. Le mérite du béhaviorisme malgré ses limites. • Poser en ψ une méthode objective • Mettre l’accent sur l’importance du milieu pour expliquer la conduite de l ‘individu. • Moyen pour la ψ de se définir pour devenir autonome • Ils sont pragmatiques car ils ne veulent pas élaborer de théorie mais contrôler toutes les variables

du milieu qui influence le comportement pour une plus grande efficacité. Déf 3 du comportement. Le comportement est un sens de réponse que le milieu détermine ou sélectionne.

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2. Les éthologistes. (legs biologique) Ce sont des spécialistes du comportement instinctif (conduites alimentaires, sexuelles,…) Les réactions sont inscrites dans le programme génétique. Ce sont des observateurs de l’animal sauvage en liberté. → Le comportement de l’homme est culturellement déterminé à la naissance et même avant : il n’est donc pas un bon sujet d’observation, contrairement à l’animal qui est moins bien armé pour transmettre sa culture. L’individu doit être considéré comme un organisme qui est le produit de l’évolution (phylogenèse)

S → O → R Tout organisme est capable de se comporter (protozoaire unicellulaire fait preuve d’irritabilité, càd aptitude à répondre à une excitation) Les éthologistes sont les biologistes du comportement. L’évolution des espèces est due aux mutations et à la sélection (< Darwin) Mutation : changement par rapport aux parents sélectionnés par une pression du milieu. Sélection : des caractères nouveaux pour le milieu. Les structures physiques et comportementales se sont diversifiées et intégrées dans des systèmes de plus en plus complexes. L ’éthologiste ne s’intéresse pas à la mutation morphologique mais à l’évaluation physiologique (≠ entre l’organe et sa fct°) Ils s’intéresse seulement aux fct° car c’est se comporter. Caractéristiques des systèmes. 1) un système se compose de sous systèmes (appétit - faim 2) les sous systèmes ont leurs activités subordonnées à celles du système 3) avec l’évolution, les sous systèmes peuvent prendre certaines proportions 4) le système possède des propriétés que les sous systèmes ne possèdent pas 5) les propriétés du système sont parfois imprévisibles càd qu’on ne peut pas les prévoir par rapport

aux propriétés des sous systèmes et qu’elles ne sont pas réduites à celles- ci 6) vu la longueur de l’évolution, il manque des chaînons, ce qui provoque des irrationalités (choses

qu’on ne peut pas expliquer) Perspective à priori Lorenz Art concernant la théorie de l’a priori (// Kant) ↓ conduite pré déterminée >< à posteriori : acquis par expérience. Selon les éthologistes, notre comportement dépendra du milieu mais aussi de notre patrimoine génétique (nous sommes pré programmés). L’homme est un homéostat, + adaptable que l’animal, qui est sensible aux modifications internes et externes (producteurs d’actions adoptées).

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Le milieu agit sur l’I et par feed-back, l’I agit sur lui. Pour résoudre les problèmes que lui pose le milieu, l’I possède a priori des « patrons » ou « modèles » génétiques innés.

Kant Lorrenz

Ce qui est antérieur à l’expérience et qui la conditionne. Il y a des formes a priori de notre conscience Formes a priori de la sensibilité temps- espace. “ “ des catégories substance- causalité. I possède des modèles a priori pour l’action et la représentation. Ca ne s’apprend pas

- mécanisme inné de déclenchement (MID)

- mécanisme inné d’enseignement (MIE)

Si l’animal n’est pas perturbé, on peut établir son comportement. → éthogramme : répertoire des conduites instinctives d’une espèce. L’homme ne peut atteindre toute la réalité : uniquement l’umwelt soit le monde qui nous entoure directement, ensemble des S perçus par I.

Les MID et MIE sont assimilés aux stimuli signaux càd S déclencheur d’un processus inné. Cf. feuilles sur le cratérope. Déf 4 du comportement. Le comportement est une séquence organisée d’actions visant à la survie d’une espèce dans son milieu normal.

3. Les physiologistes. Séparation difficile entre la physiologie et la ψ. Ils veulent mettre en relation le comportement et les fct° de l’organisme. Certains ψ s’intéressent au système nerveux pour la relation qu’il pourrait entretenir avec le comportement (neurophysiologie)

J-P Changeux “ Homme neuronal” : la conduite peut être décrite en terme d’activité neuronale. Recherche de stimulations du cerveau. Stimuler une région cérébrale particulière au moyen d’électrodes pour identifier les centres qui régissent telle conduite. → théorie de localisation cérébrale (on peut modifier des R comme la faim,…) la topologie de ces centres nerveux permet de rendre compte des lieux cérébraux où une fct° prend sa source. (ex : langage localisé dans l’hémisphère gauche) mais cette théorie est imparfaite car certaines fct° font intervenir tout le cerveau (mémoire).

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Régime de suppléance. Il y a des centres équipotentiels (relativement substituables) qui peuvent, en cas de lésion, remplacer les centres abîmés. Le système nerveux a un rôle essentiel car il est sans cesse en relation avec l’extérieur. Dans toute situation, le syst nerveux fonctionne dans un milieu où les perceptions sensorielles sont importantes. Les récepteurs sensoriels jouent un rôle crucial dans le comportement. Expérience de réduction sensorielle : Isolation d’étudiants dans une pièce inodore, incolore et insonorisée. Le résultat est qu’après deux jours, beaucoup ont abandonné et les derniers sont victimes d’hallucinations.. On ne peut pas vivre sans stimulation : un cerveau non alimenté est un cerveau qui ne fonctionne plus et qui ne peut pas produire un comportement naturel. Rem : pour Changeux, le comportement n’est que le produit du syst nerveux. Poppers et Eccle : dualiste → 2 niveaux d’analyse

- syst nerveux - self : instance non cérébrale (// âme de Descartes)

Déf 5 du comportement. Le comportement est l’ensemble des effets produits par la machinerie nerveuse. 4. niveau socio- culturel déf de la culture processus qui combine deux processus particuliers

- l’apprentissage - la transmission

La culture implique que l’on transmette les fruits de l’apprentissage. L’homme est caractérisé par sa culture, il peut transmettre ce qu’il a appris >< animal, lui a deux procédures séparées, ce qui l’empêche de transmettre mais pas d’apprendre. (transmission par voie génétique) L’anthropologie culture/ sociale s’intéresse à la manière dont la vie sociale et culturelle influence notre comportement. Distinction avec la socio : observation de culture ≠ de la sienne pour comparer et essayer de distinguer ce qui relève de la culture et de la nature. ⇒ relativisme culturel pour guérir l’homme de son ethnocentrisme (tendance à croire que ce que l’on fait chez nous est mieux, la seule chose à faire). → étude des sociétés primitives :

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- traditionnelles - sans écriture - faible dimension - importance de la religion, des mythes - moins développées sur le plan technologique

méthode globale d’un généraliste qui va sur le terrain (anthropologue étudie les mœurs,…) déf 6 du comportement. Le comportement est un ensemble d’interactions dans un réseau socio- culturel.

5. Le courant sémiologique. = étude du signe, de ce qui a un sens. • en physique, on tente d’expliquer un phénomène, ici il s’agira de lui donner un sens (nombre de

conduites ont un sens, ce qui est essentiel) • on peut faire une distinction entre

- univers phénoménal : univers de la réalité physique. - Univers phénoménologique : monde de l’expérience vécue, prise de conscience.

Rem : des attitudes comme croire, douter, espérer sont intentionnelles ( l’intention n’est pas obligatoire) • le phénoménologue part du principe que la conscience est consciente de qqch (Husserl) à ≠

modalités → conscience intentionnelle (intérêt pour la prise de conscience). • Un même objectif prend un sens ≠ selon la conscience qui l’appréhende. Ex : un oiseau est vu

comme une proie par le chasseur et comme un plat par le gastronome. • Il existe ≠ états de conscience :

- l’espoir - le désir - la croyance = du domaine de l’interprétation. - le doute - la crainte

• Searle dit : “ certains états mentaux ne sont pas intentionnels” Ex. la douleur • La sémantique ψ met en évidence la signification de nos actes, elle souligne que le comportement

observable n’est qu ‘une toute petite partie des observations, ce qui est important c’est la signification du geste.

Déf 7 du comportement. Le comportement est une série d’états intentionnels et d’attitudes signifiantes.

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CChhaapp.. IIII :: LL’’aapppprreennttiissssaaggee..

Déf de l’apprentissage. Théorie qui rend compte des modifications du comportement selon l’état physiologique ou un apprentissage. Il indique une acquisition. • LES BEHAVIORISTES Exigence d’objectivité, critères de vérifiabilité. Ils ont développé l’étude du comportement animal et ce, pour des raisons théoriques (rat proche de l’homme, il y a une différence quantitative et non qualitative) ainsi que pour des raisons pratiques (l’avis de l’animal n’est pas demandé). En Ψanimale, l’introspection n’est d’aucun recours. L’animal a un comportement plus simple que celui de l’homme : on peut donc isoler les principes d’apprentissage lesquels devraient fournir les bases de l’étude du comportement humain. Le béhaviorisme est réductionniste dans la mesure où il espère réduire la diversité des conduites à des lois générales.

A) LES DIFFERENTS MODE D’APPRENTISSAGE 1) CONDITIONNEMENT REPONDANT DU CHIEN DE PAVLOV Expérience : On présente de la nourriture à un chien; il salive (= réflexe). On associe plusieurs fois le son d’une cloche à la présentation de nourriture. → le chien salive rien qu’en entendant la cloche qui est devenue un stimulus(S); le chien devient conditionné (geconditioneerd). S. INCONDITIONNEL = NOURRITURE S. CONDITIONNEL = CLOCHE

R° INCONDITIONNELE = SALIVE SALIVE = R° CONDITIONNELLE il a fallu des répétitions des associations.

2) CONDITIONNEMENT OPERANT DU RAT DE SKINNER Expérience : Un rat est placé dans une boîte munie d’un levier qui, pressé, délivre une boulette d viande. En s’agitant, le rat déclenche par hasard le levier. Après quelques fois, il a établi une relation entre le levier et la nourriture. Ici, il n’existe pas de conditionnement. A chaque fois qu’il obtient de la nourriture, le rat subit un renforcement.

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S. COND. = LEVIER S. INCOND. = NOURRITURE ↓ ↓ R° COND. = PRESSION R° INCOND. = NUTRITION

RESSEMBLANCES ENTRE PAVLOV ET SKINNER

• Associations • Répétition de ces associations. • Faute de renforcement (récompense), la réaction s’éteint DIFFERENCES ENTRE PAVLOV ET SKINNER

Pavlov Skinner • Animal passif = Conditionnement répondant • Deux réponses semblables : salivation • La réponse conditionnelle suit la

présentation du stimulus inconditionnel.

• Animal actif = Conditionnement opérant • Deux réponses différentes : pression et

nutrition = conditionnement instrumental • La réponse inconditionnelle est préparée

par la réponse conditionnelle = la conduite de consommation est rendue possible par une conduite de préparation.

→ le réponse conditionnelle précède la présentation du stimulus inconditionnel.

Conclusions : • Opération en fonction du résultat : le comportement est régi par ses conséquences = la loi de

l’effet, suivant laquelle l’effet négatif ou positif de la conduite détermine son abandon ou son maintien.

• Ces expériences ont l’avantage que l’on peut contrôler toutes les variables , mais leur limite est

qu’il est difficile de déterminer leur champs d’application.

3) L’INSIGHT : LE SINGE DE KOHLER Köhler est un spécialiste des primates et surtout du chimpanzé. Expérience :

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Le singe est dans une cage où des bananes sont mises à sa portée; ensuite, dans une seconde étape, le singe est toujours dans la cage mais les bananes ne sont plus à sa portée. On met à sa disposition un bâton de bambou; le singe va alors faire preuve d’insight (ou intuition): tout se passe comme s’il réfléchissait et découvrait le moyen de sortir de cette situation; il va utiliser le bâton pour atteindre la banane.

Dans une seconde expérience, on accroche une banane au plafond de la cage et on met à sa disposition des cubes qu’il peut empiler; là aussi, il fait preuve d’insight (ou intuition) : il empile les cubes et grimpe dessus pour attraper la banane. Remarquons qu’il arrive au singe de commettre des fautes, telles chute des cubes. Mais ce sont de bonnes fautes, des fautes encourageantes car le singe a compris d’un coup, même s’il lui a fallu un certain temps de réflexion, ce qu’il faut faire. En effet, il ne reproduit pas de conduite stéréotypée. Il a trouvé la solution sans association, sans répétition et sans renforcement : LE SINGE EST INVENTIF (procédure d’invention) , contrairement au rat qui est conditionné (se comporte par généralisation). NB : le rat peut réagir de manière analogue, càd sans conditionnement, mais dans un environnement familier.

4) L’IMPRINTING (=EMPREINTE ou IMPREGNATION)

Imprinting ou comportement du FOLLOWING (= comportement qui consiste à suivre)

Expérience : Une oie cendrée se trouve dans la nature où elle ne subit pas d’influences interférantes; en général, en cas de danger (signal émis par sa mère), elle suit sa mère. S’agit-il réellement d’un instinct filial ou maternel? En fait, durant la période critique entre la treizième et la seizième heure, la petite oie considérera la première personne ou objet en mouvement comme sa maman. Les éthologistes vont donc tenter cette expérience avec LORENZ lequel deviendra la maman adoptive de Martina (= prénom charmant, charmant de notre petite oie). Ainsi, entre treize et seize heures (période critique), Lorenz peut « devenir » la mère adoptive de l’oie; à partir de ce moment, l’oie a développé à l’égard de Lorenz le comportement typique vis- à- vis de sa mère: l’animal est comme marqué (= imprégnation), ce qui fait que désormais, elle est attachée à Lorenz.

La seule condition pour qu’ait lieu le processus d’imprégnation est le contact de l’animal avec l’individu ou l’objet qu’il va suivre (following) ou à qui il demandera de la nourriture (begging). On peut considérer que l’imprinting combine des facteurs innées (comme par exemple, le fait de suivre; oie est programmée à suivre) et des facteurs acquis (l’objet qui est suivi). INNE (fait partie de sa nature) SA MAMAN

OIE SUIT ACQUIS (déterminé par les circonstances) LORRENZ

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On peut considérer que l’apprentissage est précoce (tôt dans la vie de l’oie), limité dans le temps (entre la treizième et la seizième heure de son existence) et indélébile (l’animal est marqué à vie) ⇒ l’apprentissage ne réclame aucun renforcement.

QUESTIONS DECOULANT DES MODES D’APPRENTISSAGE

1) Le complexe procède-t-il du simple? On peut certes réduire un bon nombre d’apprentissages complexes aux modes élémentaires mais, comme le disent les Gestaltistes (cfr Köhler), il n’est pas sûr qu’on puisse réduire, par exemple, l’apprentissage d’un itinéraire (complexe) à une somme de bons choix (simple) accomplis indépendamment les uns des autres. On en veut pour preuve la tentative de Skinner (qui fut un échec) d’assimiler le langage à une somme complexe de conditionnements simples. 2) Les situations expérimentales (en labo) reproduisent-elles les situations naturelles? Dans une certaine mesure oui, car le rat, s’il n’était confiné dans un labo, pourrait rencontrer des situations comparables dans la nature; mais le labo, pour rendre l’expérience probante, doit simplifier les données, parfois même un peu trop, ce qui rend l’expérience simpliste voire insuffisante. Toutefois ces expériences ont permis de dégager une série de principes applicables à d’autres espèces en d’autres circonstances. Les expériences de Skinner sur le rat sont un bel exemple de réduction d’une foule de conduites à un modèle unificateur. Il reste évident que tous les individus ne sont pas également conditionnables. 3) Quel est le champ d’action des différents modes? En présence d’un cas particulier où un individu modifie son comportement (apprendre à écrire, par exemple), est-ce affaire de conditionnement, d’imprégnation,...??? On ne sait rien conclure (on n’est jamais sûr que l’expérience n’a pas des analogies avec des expériences déjà vécues par l’individu). 4) Peut-on conclure, en observant l’animal, quelque chose concernant l’homme? Dans une certaine mesure (au sens étroit), oui : accomplir une tâche pour obtenir ce que l’on veut, comme le rat de Skinner, peut s’appliquer à l’homme (exemple : pièces dans distributeur de canettes); mais dans une plus large mesure (sens large), nos tâches sont plus complexes que celles de l’animal et donc, notre comportement ne peut se résumer à des apprentissages aussi simples. Exemple : l’homme a une compétence linguistique que l’animal n’a pas; toutefois (// avec chapitre sur le langage), les singes (« singes linguistiques ») peuvent communiquer dans un langage acquis mais leur langage reste très sommaire (comparable au langage d’un enfant de trois ans); peut-il aller plus loin? Peut-il transmettre son langage acquis? Il y a des différences quantitatives (ils apprennent moins que nous) ou qualitatives (ils ont de moins grandes capacités à apprendre que nous). 5) Quel est la part de l’inné dans l’apprentissage? Cette question est insoluble (rôle dont l’ampleur est inéterminée); l’apprentissage implique une certaine compétence innée (on ne peut pas apprendre à un rat à parler français, par exemple).

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Mais on ne sait pas dire dans quelle mesure notre compétence linguistique est innée ou acquise; le milieu va en effet déterminer la mise en oeuvre de cette compétence. 6) Quel est le rôle du « renforcement » dans l’apprentissage?

Il n’est pas requis dans l’imprinting et quand il est nécessaire, il n’est pas suffisant; dans de nombreux cas, il est cependant très important.

B) RENFORCEMENT ET MODIFICATION DU CPTMT

renforcement : 1) sens large : donner plus de force 2) sens de Skinner : augmenter la probabilité d’apparition ou plutôt de réapparition d’une réponse Ainsi, par exemple, le rat sera RENFORCE, càd aura tendance à reproduire la conduite (presser le levier) si il obtient de la nourriture (loi de l’effet) et si le rat est affamé. Il existe deux types de renforcement, des renforcements positifs et des renforcements négatifs. renforcement positif : présentation à l’individu de quelque chose qui est apprécié par celui-ci (exemple : une récompense telle nourriture = stimulus positif); le stimulus positif augmente la probabilité d’apparition ou de réapparition d’une réponse Ex : TV, sucreries (pour un enfant modèle comme Paul qui étudie) renforcement négatif : on supprime un stimulus qui serait négatif, par exemple, une punition, un choc électrique, etc. Ex : un enfant travaille mal; pour le punir, on lui supprime la TV qu’il aime regarder (= punition pour l’encourager à étudier); s’il obtient de bons résultats, on va supprimer cette absence de TV (=stimulus négatif); dans ce cas-ci, on supprime l’absence de récompense. NB : Chez Skinner, il n’y a à priori ni stimulus positif, ni stimulus négatif. Au renforcement s’oppose la punition.

punition : consiste dans la présentation d’un stimulus négatif ou dans le retrait d’un stimulus positif; elle entraîne une diminution de la probabilité d’apparition de la réponse (plus ou moins un déforcement) Le renforcement comme la punition ne sont pas d’office, à priori positif ou négatif; c’est dans la pratique, dans l’expérience, que l’on voit comment fonctionne les stimuli (renforcement ou punition).

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Exemple : la nourriture, en principe, est un renforcement positif pour la plupart des gens sauf pour l’anorexique. Exemple : la punition corporelle est en principe un renforcement négatif pour la plupart des gens sauf pour le masochiste. L’apprentissage ou plutôt la modification du comportement, au sens où Skinner l’entend, est une affaire de circonstances, de contingences; Skinner a été jusqu’à dire : « je n’ai pas une théorie de l’apprentissage, j’ai simplement les recettes, je sais comment modifier le comportement en modifiant les circonstances, les « contingences de renforcement ». reforcement primaire :

non conditionné, pas d’apprentissage préalable (cfr rat de Skinner qui presse levier et a nourriture) renforcement secondaire : présuppose un apprentissage préalable, conditionné (combinaison de deux apprentissages; exemple, dans le distributeur, il ne suffit pas de pousser sur le bouton, il faut aussi payer)

• Les procédures de modification du comportement sont variées :

Skinner (béhavioriste) veut mettre le comportement sous contrôle (en contrôlant des variables telles le renforcement et les stimuli); il est pragmatique (ne tient pas compte des variables intermédiaires), il ne cherche pas à expliquer le comportement mais à la prédire et à le contrôler.

1) SUPPRIMER UNE MAUVAISE HABITUDE EN SUPPRIMANT SES RENFORCATEURS

exemple : un enfant pleurnichard qui pleure pour attirer l’attention de sa mère; si elle le laise pleurer sans arrêt sans venir, ses pleurs finiront par disparaître (l’attention de la mère était le renforcement)

2) CONTRE-CONDITIONNEMENT

Installation d’un comportement rival qui va entrer en concurrence avec le comportement installé. exemple : au lieu de frapper un alcoolique chaque fois qu’il boit un verre d’alcool, on lui propose une récompense chaque fois qu’il boir un verre de jus d’orange. (au lieu d’utiliser un stimulus négatif, un mode répressif, un utilise un mode positif)

3) SHAPING (ou modelage du comportement)

On essaie de modeler le comportement en référence au comportement désiré par approximations successives. Amélioration du comportement en référence à un but, à un objectif lointain (amélioration des compétences). exemple : apprentissage du langage → que faire contre la dyslexie? « shaper », càd viser un comportement lointain (plus de dyslexie) en renforçant des segments de comportement (on ne peut pas changer du jour au lendemain son comportement; il faut du temps).

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=> on récompense l’enfant à chaque conduite verbale proche de l’idéal visé.

4) RENFORCEMENT INTERMITTENT On remplace un comportement continu par un renforcement intermittent (au lieu de récompenser un enfant friand de chocolat chaque fois qu’il fait quelque chose de bien, il risque de s’en lasser => le chocolat n’a plus d’effet => on va le récompenser une fois sur 10, tous les quart d’heure; etc... au lieu de le gaver de chocolat). Conclusion : Contrairement à ce que dit Skinner, l’individu n’agit pas au hasard. Le rat ajoute au hasard : il ne sait pas qu’en pressant le levier, il aura de la nourriture; donc, il y a une part de hasard, mais pas seulement, étant donné que le rat presse le levier car il en est capable. Autrement dit, même s’il dépend de contingences, l’apprentissage (modification du comportement) n’est pas entièrement dû au hasard : il y a des CONDITIONS A PRIORI (que les éthologistes vont mettre en évidence). Pour qu’un apprentissage se développe, il faut à priori une certaine compétence. (Ainsi, un ver de terre ne pressera pas le levier car il n’en a pas la force). Les quatre procédés cités ci-dessus sont des procédures de modification du comportement plutôt que des apprentissages (il est douteux que l’on puisse renforcer une conduite qui n’aurait pas été émise une fois). Pour que la modification du comportement se produise, il faut que l’individu soit modifiable; or, sa modifiabilité varie selon son excitabilité, sa tendance à réagir ou sa disponibilité aux stimuli qui lui sont présentés. NB : la motivation est une variable intermédiaire interne qui détermine la force de réponse d’un individu.

C. L’APPRENTISSAGE ET LA MODIFICATION ADAPTATIVE

Les éthologistes ont mis en évidence des mécanismes qui agissent A PRIORI par rapport au comportement. Déf de la kinésie : Mouvements aléatoires ou orientés vers un stimulus réputé positif exemple : chez les protozoaires (organismes « simples »), on trouve déjà des mécanismes nécessaires pour qu’un apprentissage ait lieu Déf de la réaction phobique : mouvements aléatoires ou orientés qui écarte d’un stimulus réputé aversif; mouvement de retrait dû à une peur (en fait, c’est une névrose = réaction aversive) exemple : le protozoaire est capable de se mouvoir autrement qu’au hasard; il fuit l’eau à O° pour lui préférer l’eau à 20°.

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Ces deux processus ne sont pas des mécanismes d’apprentissage car l’organisme ne stocke pas l’information qu’il reçoit. L’animal recueille l’information, agit en conséquence, mais ne retient rien. Ces processus permettent à l’individu de réagir à une situation donnée; ils ne sont pas soumis à l’apprentissage, ils permettent de répondre à des stimuli (+ / -) , ils permettent à l’individu d’enregistrer des informations sur le milieu mais ne laissent aucune trace. Chez des organismes plus complexes apparaissent des mécanismes qui permettent le stockage de l’information et donc une adaptation sans pour autant exiger un renforcement; il y a donc acquisition d’une certaine information, mais cette fois-ci, l’info va laisser une trace : il y a une rétention de l’information acquise. Déf du rodage : processus qui va permettre à un comportement d’être de plus en plus adéquat (processus MOTEUR) Ex : un enfant, avant de marcher à deux pieds, marche à quatre pattes ⇒ Le rodage n’est pas un apprentissage, mais c’est une amélioration de la fonction au fil du temps; marcher ne s’apprend pas, il suffit que le processus se rôde. Déf de la sensibilisation : c’est le même processus que le rodage mais sur le plan sensoriel exemple : le bébé voit mal au départ, mais il va mieux voir ⇒ ce n’est pas un apprentissage, c’est un rodage, une sensibilisation Déf de l’habituation : processus qui fait qu’on réagit moins ou plus du tout à un stimulus qui se répète Ex : certaines espèces (comme l’antilope, par exemple) sont destinées à être la proie d’un plus gros prédateur => ces espèces ont intérêt à se méfier de toute forme de mouvement; or, ces espèces pourraient ne pas survivre si elles réagissaient tout le temps Déf de l’accoutumance : processus qui rend un stimulus plus efficace du fait qu’il se répète Ex : un chat qui refuse de manger si l’assiette dans laquelle il mange d’habitude est changée; est’il capricieux? non; il ne fait que réagir de préférence à un stimulus en lequel il peut avoir confiance. Ces processus mettent en évidence l’utilité biologique, favorable à la survie : parfois, il ne faut pas réagir!!!

Déf de la réaction d’empreinte : il n’y a pas besoin ni de renforcement ni de répétition

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cfr Lorenz (imprinting => oie cendrée) :

Déf de la réaction traumatique : le stimulus entraîne une réaction de fuite sans qu’il soit nécessaire de le(le stimulus) présenter à plusieurs reprises Exemples : - la fuite est inscrite dans les gênes) - le chien qui coince sa queue dans la porte n’a pas besoin que ça se répète pour comprendre qu’il

doit éviter les portes (conditionnement éclair) Ces deux processus sont favorables à la survie mais ne constituent pas un apprentissage; on peut dire que l’habituation est rentable, mais ne doit pas être nécessairement rentable pour apparaître. Skinner Lorenz

•Comment ça ce passe et veut voire ce qu’un organisme doit posséder pour être conditionner

•montrer quel appareil physiologique est nécessaire pour tel acte •Pour conditionner il faut avoir une certaine complexité: - système nerveux ouvert sur

l’inprévus: disponibilité. -M.I.D. -mémoire -M.I.E. ⇒ tirer des conséq. d’une situation pour savoir comment réagir dvt une situation nouvelle.

• l’organisme réagit en fonct° des effets positif ou négatif de ses conduites. Pour que les réponse soit conditionnelle, il faut qu’elles mettent un appareil pré- programmer sensible au FEED-BACK de l’expérience.( le chien se lève qd son maître se lève pour allez promener→ FEED-BACK:le chien tire profit du feed- backcar il possède une certaine .expérience; l’homme est plus sensible au feed-back car il a la mémoire.)

D. LA GESTALT ET LES THEORIES COGNITIVISTES.

La préoccupation majeur des gestaltistes( cô Kolher) est la perception et les activités cognitives. Déf des activités cognitivistes.

stratégie pré- programmée permettant de traité les problèmes, de réaliser des apprentissages.

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On peut considérer Chomsky comme un auteur cognitiviste qui a fait la distinction entre performance et compétence. Ils ont introduit la notion de but. EX : L’enfant pleure pour faire venir sa mère et non pas parce qu’il a été renforcer par la venue de sa mère, il pleurerai même si elle ne venait pas. → ses pleurs ont une signification dans le cadre d’une activité planifiée. L’individu réagit à des signaux ou a des signes. NB : le renforçateur peut favoriser l’apprentissage mais n’en constitue pas le moteur. Les fonct° cognitives (capacité a réfléchir, a résoudre des problème) intervienne constamment dans les apprentissages . EX : - mémoriser une liste de mots ( associations se font automatiquement) - choc électrique (si on prévient qqn qui a été conditionner a recevoir un choc éléc. et que cette fois si il n’en recevra pas son comportement se modifie On peut montrer sans grand risque d’erreur que la base de l’apprentissage est davantage l’observation que le renforcement ( cfr Lorenz : importance de l’apprentissage par transmission) Ex : un enfant regarde un film, en regardant se film il va apprendre et reproduire le comportement de certain personnages (surtout les conduites renforcées et non celles punies par des punitions)c’est ce sont les renforcements vicariants(qui ne concernent que les modèles, par personnes interposées) Selon Chomsky, nous avons une compétence innée à apprendre le langage, une aptitude à comprendre les signes et le comportement d’autrui(cf ex de l’enfant qui apprend par imitation)nous en voulons comme preuve la rapidité d’apprentissage et le caractère universel de cette acquisition

E. L’INTELLIGENCE

Déf de l’intelligence. L’intelligence est la capacité à apprendre, à résoudre des problèmes, à s’adapter au milieu Plus précisément ,on parlera d’intelligence sensori-motrice : pour caractériser un nv dans le développement cognitif

L’intelligence n’est pas une notion claire mais on tout de même la mesurer;la psychométrie : c’est –à-dire mesurer des variables psychologiques par des tests ou par l’épistémologie de Piaget (théorie du développement de l’intelligence de la naissance à l’âge adulte en passant par les différents stades) Déf du test. Un test est une épreuve standard dont le but est de situer un individu ppr à un autre dans une distribution statistique(courbe de Gauss) en fonction d’une variable psychologique (intelligence, mémoire, personnalité,…)

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Mais il faut bien être conscient que cela reste une mesure relative(il n’est pas question de dire qui est bête ou intelligent mais de définir l’individu ppr à la moyenne)

On peut distinguer les tests selon 1) leurs objets :

- de mémoire - de personnalité - de connaissance

2) leurs méthodes :

- subjective :nécessite une confiance en la personne interrogée(êtes vous timide :on n’ira pas vérifier la vérité ou la fausseté de la réponse)le questionnaire renseigne sur les différents aspects de la personnalité

- projective :les réponses relèvent de l’inconscient :on ne fait pas confiance à l’individu et on mesure ou du moins on analyse la personnalité inconsciente

EX :TAT :test d’aperception thématique(tâches d’encre de Rorschach) :à partir d’une image présentée, la personne raconte l’histoire que l’image lui inspire la perception sera différente selon les personnes

- objective :l’individu doit faire preuve de ses capacités (nous pendant les examens) il doit

démontrer son intelligence par un système logico- mathématique Comment construire un test?

• constituer une batterie (série de questions) • batterie soumit à un échantillon jugé représentatif de la population • on cote et on classe les réponses du meilleur au moins bon ce qui permet de situer toute

personne ppr à la moyenne(c’est ainsi qu’on obtient le quotient intellectuel) EX :QI= âge mental divisé par l’âge réel(au delà de 1,45 :intelligence supérieure :rem Paul a 120) Qualités d’un test?

• sensible :ni trop facile ni trop difficile • fidèle :personnes testées obtiennent le même résultat à des périodes différentes • valide :le test doit mesurer la variable qu’il prétend mesurer • validation du nouveau test en comparaison avec un ancien(problème du tout 1er qui ne pouvait

pas être comparé avec d’autres Binet = inventeur du 1er test psychologue réputé L’éducation nationale lui a demandé d’élaborer 1 étude d’orientation vers les écoles « spéciales ». Il a utilisé comme base de comparaison les résultats scolaires en math les test aident en fait à mieux définir l’intelligence mais pas de façon précise : on vient à définir l’intelligence par ce que mesure les test le verdict que propose le test d’intelligence peut être influencé par des fonctions qui sont apparentées à l’intelligence(rapidité,,représentation spatiale par ds figures sont elles des facteurs constitutifs de l’intelligence ou lui sont ils simplement associés ) En fait le test a surtout une valeur pratique :

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• l’orientation :test à la demande, on se pose des questions sur l’individu, sur son avenir • la sélection :test imposé ,on se pose des questions sur l’aptitude d’un individu à faire telle

ou telle chose Piaget s’est intéressé au développement de l’intelligence; il a fonde l’épistémologie (th de la connaissance) génétique C’est l’étude du développement de l’intelligence de la naissance à l’âge adulte(attention l’épistémologie de Piaget n’est pas ds le domaine de la génétique mais ds le sens de développemental Piaget définit l’intelligence comme un méc qui permet à l’organisme de s’adapter à l’environnement Dans ce processus d’adaptation il distingue 2 pôles :

• assimilation :par quoi l’individu réduit la nouveauté d’une situation à des schèmes existants

,préétablis qui eux peuvent faire face à la nouvelle situation EX :lors du sevrage de l’enfant, il est séparé du lait et donc du sein maternel on va donc mettre à sa disposition une tétine qui va compenser le manque

Déf du schème. trace laissée par une séquence d’actions construites par des réflexes

• accommodation :activité mentale qui sert à changer un schème initial de telle sorte qu’il soit

adapté à une nouvelle situation EX :l’enfant pour s’habituer à la perte du sein et à la nouvelle tétine devra établir des schèmes qui définiront des stratégies cognitives pour que l’enfant puisse s’adapter l’enfant va alors procéder à des manœuvres d’assimilation(l’enfant va se fonder sur ce qu’il connaît et va donc procéder à une analogie entre la tétine et le sein maternel) et des manœuvres d’accommodation(il arrive à faire la différence entre la tétine et le sein) les processus d’accommodation et d’assimilation vont de paire(l’enfant a besoin des deux pour s’adapter à la nouvelle situation crée par la tétine) l’individu va donc devoir modifier ses schèmes d’action et d’opération

• action :activité motrice • opération :action intériorisée, mentale :

- concrète :présence de l’objet est nécessaire - formelle :présence de l’objet n’est pas nécessaires ⇒ces processus se succèdent ds le tps et déterminent les stades du développement de l’intelligence

Les différents stades de l’évolution :

1) stade sensori moteur (de la naissance à 2 ans)

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L’enfant commence à utiliser les schèmes pré- programmés (il peut se mouvoir, il peut percevoir la chaleur ,les odeur) Il va combiner les schèmes moteurs (saisir) et les schèmes sensoriels (il voit) :il sait saisir un objet qu’il voit Vers 6 mois, comme le rat de Skiner, il découvre l’efficacité de certaines actions(actions faites au hasard ont des effets) EX :il sourit (le sournois) pour avoir des câlins On peut dés lors considérer qu’il utilise des moyens pour obtenir des résultats (distinction entre la fin et les moyens) Vers un an ,il découvre la réalité de l’objet (objectum :ce qui se trouve en travers de sa route mais qui n’est pas lui)

Jusqu’ici il vivait en symbiose avec sa mère : il va devoir combiner différentes opérations pour reconnaître qu’un objet existe même qd il n’est pas là : - s’adapter à un objet qui bouge - comprendre qu’un objet a disparu (plusieurs opérations avt de s’intéresser à un objet qu’on cache) - s’habitue à des mouvements rapides Vers 18 mois, il structure progressivement son environnement (il sait ouvrir une porte mais avt de le faire il se rend compte qu’il doit déposer l’objet qu’il tient en main) Vers la fin de la 2ème année, il accède au langage (rôle crucial) Il accède à la fonction symbolique (cf le singe de Kohler qui s’adapte plus vite que l’enfant mais qui lui ne progressera plus) L’enfant va donc nommer l’objet et lui donner une valeur symbolique Il faut pourtant faire la distinction entre la fonction symbolique (étude des symboles n’est pas quelconque, il repose sur l’analogie de formes ou de fonctions) et la fonction sémiotique (étude du sens des signes :ce qui est conventionnel ,arbitraire) Il développe concurremment le langage, le jeu du symbolique et l’imagination

2) stade pré opérations (2 ans à 7 ans)

Il développe de plus en plus sa logique :il raisonne par transductions (raisonnement de travers :analogies immédiates qui ne sont pas tjs pertinentes : tous les hommes sont des papas) La conservation s’acquiert progressivement mais est indispensable à la progression Il utilise une logique non pertinente et se laisse abuser par sa perception alors qu’il doit apprécier au terme d’une réflexion ce qui n’a pas changé EX :on met des billes dans un verre on transporte les billes dans un verre plus bas mais aussi plus large le monstre (ou mouflet) croit qu’il y en a moins (vu que le verre est plus gros il se laisse abuser)

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Les enfants n’évoluent pas tous au même rythme mais semble suivre un itinéraire balisé d’un certain nb d’expérience (poids, matière, volume, classe ::il s’agit en fait de conservation)

3) stade des opérations concrètes (de 7 ans à 12 ans)

L’enfant passe à l’action intérioriée, c’est-à-dire l’opération et par là il accède à la notion de réversibilité mais il cependant toujours besoin d’un support matériel

4) stade des opération formelles(de 11 ans à 12 ans)

La pensée se dégage de l’action ,de la pratique :elle devient hypothético-déductive ⇒ hypothèses admises comme axiomes (indépendante de la réalité concrète) L’enfant peut solutionner mentalement des problèmes sans supports concrets

Que peut –on en conclure?

1. même si les stades se chevauchent, ils se déroulent dans le même ordre :il y un itinéraire

il y a pfs des désapprentissages entre 6 ans et 8 ans on peut perdre des capacités car on a essayé d’autres techniques

2. on peut situer un enfant ppr à la norme 3. si on peut suivre le parcours sans problèmes ,on peut parfois s’arrêter en route 4. au niveau de la philosophie te l’épistémologie ,cela a permis de faire de nb débats

Chap. III :LA CONNAISSANCE A) NAISSANCE ET COGNITIVISME :

La psychologie cognitive, courant dominant s’intéresse aux différents aspects de la connaissance. Traits majeurs du cognitivisme :

1) se réfère à des notions telles que schèmes, représentations, idées qui ne possèdent un statut ni

proprement bio ni socio- culturel 2) se fonde en partie sur des expériences pratiquées sur l’intelligence artificielle(IA) ⇒celle que l’on peut mettre en œuvre en utilisants des machines particulières ordinateurs) EX :on regarde un ordinateur jouer aux échec pour mieux appréhender nos propres stratégies il y a une tendance modérée (nécessité de simulation) et un tendance forte qui assimile notre activité mentale aux performances de l’ordinateur

3) il néglige les problèmes affectifs et émotionnels(or l’émotion joue un rôle au niveau de la

connaissance comme va le prouver notre trou de mémoire lors de l’examen oral de dt naturel)

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4) même si les cognitivistes sont des spécialistes de la connaissance,leurs recherches sont pluridisciplinaires(logique ,linguistique ,….)

Différences entre béhavioristes et cognitivistes :

- les béhavioristes sont empiristes = expérience constitue la connaissance - les cognitivistes sont rationalistes = nous avons des idées en nous qui nous font voir le

monde de différentes manières (Descartes et Kant) ⇒ le cognitivisme est proche du courant philosophique rationaliste Le problème de Descartes :

- l’homme est une machine particulière car le corps et l’âme sont des substances distinctes

mind body problem) - l’homme est double

Les cognitivistes entendent dans une perspective matérialiste (à l’aide des machines) de rendre compte du fonctionnement de l’esprit et de la pensée (théorie mentaliste acceptable) B) L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE ET LES LIMITES DU COMPUTABLE

L’ordinateur et ses caractéristiques :

1. système d’entrée qui recueille les infos (input) 2. une mémoire qui stocke l’info 3. un processeur qui traité l’info stockée (hardware) 4. un programme :un ens d’instructions qui dit comment traiter les infos stockées (software) 5. syst de sortie qui restitue l’info (output)

Il est aujourd’hui possible de simuler un certain nb de fct cognitives grâce à l’ordinateur. On doit dés lors se poser la question de savoir ce qui est computable c’est-à-dire réductible à la formalisation. Déf du système formel. Sorte de jeu dont les éléments sont manipulés en respectant des règles L’ordinateur travaille selon un langage (les éléments sont des signes, des symboles) pourvu d’une syntaxe et d’une sémantique. L’ordinateur peut résoudre lui-même les problèmes, il faut préciser 3 pts : syst automatisé 1. quels sont les éléments du syst 2. quel est le pt de départ 3. quels sont les mvt permis

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L’ordinateur dispose de 2 stratégies : 1. algorithme : méthode de calcul dont le résultat est garanti 2. heuristique : méthode fiable mais non infaillible(comme notre esprit)

L’ordinateur est souvent représenter comme une machine sémantique car il traite du sens et en produit EX :concevoir un plan, établir un diagnostic, traduire un texte Mais l’ordinateur comprend il se qu’il fait ? ( 2 X 2 = 4 mais que signifie 4) Et ce qu fait l’ordinateur permet il de comprendre ce que nous faisons(l’ordinateur est – il un modèle du psychisme humain) Selon Searle, l’ordinateur

- ne sait pas qu’il réfléchit. - n’a pas conscience de ce qu’il fait. - n’a pas d’intentionnalité - est coupé du monde extérieur.

La critique de Dreyfus met en question les quatre postulats sur lesquels se fonde l’intelligence artificielle.

a. postulat biologique

Le cerveau fonctionne- t- il comme un ordinateur ? La logique binaire ( tout ou rien) du neurone tend à nous faire penser que l’ordinateur et notre cerveau fonctionnent de la même manière. Mais le cerveau traite l’information selon une logique globale (analogique).

b. le postulat psychologique

L’esprit fonctionne- t- il comme un ordinateur ? Non ; car la théorie de l’informatique n’est pas une théorie sémantique; elle ne concerne pas la signification d’un message.

c. postulat épistémologique ? L’ordinateur est-il aussi performant que l’esprit ?

Oui du point de vue des performances Non il ne fonctionne que suivant des méthodes ou des règles reproductibles. → il ne comprend pas les métaphores, il fonctionne en dehors du contexte.

d. postulat ontologique.

Notre esprit fonctionne- t- il comme un ordinateur càd par des valeurs discrètes (séparées des unes des autres, des programmes) ?

Non, l’ordinateur fonctionne à travers des règles qu’il ne peut pas transgresser.

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L’homme aussi fonctionne à partir de règles mais il a la faculté de dépasser ces règles (rhétorique, métaphore) tandis que l’ordinateur en est incapable car il n’accède pas au sens de ces transgressions. Notre réalité est constituée de valeurs en interaction les unes avec les autres

C) LES FONCTIONS COGNITIVES.

1) la perception. Quelques définitions. Un objet nous est rendu présent par nos capacités perceptives et sensorielles. Déf de la perception on intègre des sensations diverses lors de la perception d’objets (taille, couleur, volume). La sensation s’intègre dans la perception car elle est plus élémentaire. Déf de la sensation Prise de conscience du monde qui nous entoure (Ex avoir froid) On peut sentir sans être conscient, notre organisme détecte une modification. Rem : il faut distinguer la sensation et la détection Déf de la détection. Enregistrer des données que nous ne sentons pas. L’appareil perceptif détecte càd enregistre des données que nous ne sentons pas. Ex : c’est quand le rhum se déclare qu’on se rend compte qu’on appris froid la veille. Déf de la sensation subliminale Sous le seuil de la conscience ex : le mot coca s’inscrit toutes les dix secondes puis ttes les 5,… de plus en plus vite sans qu’on s’en rende compte)

La sensation est souvent interprétée comme un phénomène passif : sens data càd que notre organisme reçoit des infos puis construit mais la perception n’est pas pour autant passive. Ex l’exp. du what is it reflex. un enfant entend un bruit et tourne la tête dans cette direction; càd qu’il y a une combinaison entre l’auditif et le visuel; il va à la rencontre du stimulus. La perception est une construction, un phénomène actif qui varie selon les circonstances et l’individu, sensible aux stimulations et est un ensemble d’infos sélectionnées et structurées en

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fct° de l’existence antérieure et en fct° des besoins (intention des organismes) appliqués activement dans une situation. Remarque : les gestaltistes, théoriciens de la forme et spécialistes de la perception (Kohler). Leur but est de démontrer que la perception des formes est la même pour tous les êtres humains.

Ils ont tenté d’établir des lois universelles de la perception des formes. • lois de proximité.

Des éléments relativement proches sont perçus comme des éléments d’une même forme.

• loi de similitude Nous percevons comme des formes des ensembles d’éléments semblables EX : 3 oranges et 1 pomme dans un plat et on regroupe spontanément les 3 oranges. • loi de symétrie Les figures présentant une certaine symétrie induisent des formes qui s’imposent davantage EX : La descente de croix, on regroupe les personnages également à gauche et à droite.

Mais, d’autres théoriciens s’opposent à l’existence des lois universelles de perception des formes. Ils considèrent que la perception est tributaire du contexte socio- culturel Dans la première figure, nous voyons un cercle. Une paysanne Illettrée y voit un bracelet. Dans la 2e, nous voyons un triangle où cette paysanne verrait une tente (cfr page 93 : expérience sur l’interprétation de figures, les personnes ont 2 façons d’interpréter, l’une abstraite – concept universel, l’autre concrète qui renvoi à la vie quotidienne) →Relativisme culturel

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SCHEMES = stratégie cognitive→ ens de moyens pr contrôler nos perceptions. Un schème = partie de la perception. Cette partie fait partie intégrée dans le psychisme. Le schème est modifiable par l’expérience et dépendant de ce qu ‘ on perçoit.

1) Le schème est assimilé à une croyance(ch stratégie cognitive) EX : De loin , on croit que la figure est un rond et en fait , c’est un ovale

Il peut aussi être assimilé à une hypothèse de travail. Hypothèse qui sera mise à l’épreuve Le fait que le shème soit réductible à une hypothèse ou à une croyance lui permet d’anticipé sur la réalité ou à ne action. Ex : Je roule, je voits un panneau sens unique et grâce à ma croyance, je sait que je ne doit pas prendre cette route.Ma croyance va me permettre d’anticiper, càd qu’avant même d’arriver sur le panneau (trop ard), je prendrait une autre direction.

2) Le schème est un terme psychologique (pas neurophysiologique bien qu’il mettre en œuvre des neurones) qui admet la référence à des variables physiologiques(organiques ,chgt corporel) mais on ne peut l’y réduire

3) le schème spécifie de quelle nature doit être une info pr être traitée correctement EX :ds un foule ,on perçoit un visage familier

→il permet de sélectionner ds une info trop riche les éléments pertinents

EX :si on ne voit que la faça de ,on reconstruit l’intérieur →il permet de combler les lacunes de la perception

4) le schème est comparable à un plan et en même tps, il est l’architecte EX :il dirige le mvt des yeux et de la tête

5) le schème rend compte de l’organisation spatiale et de l’organisation temporelle EX : spatiale = en voyant le coin de la façade, le schème imagine la structure totale de la maison EX : temporelle = si on écoute du Bach ou Madonna :on se rend compte que ce n’est pas la même époque 6) le schème renvoie à la perception visuelle qui est dominante chez l’homme EX :les livres sont faits par l’homme qui a eut besoin de ses yeux pathologie : tt fct peut être perturbée :dysfonctionnement

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- agnosie :un individu est capable de reconnaître un objet mais il est incapable de le

nommer → il n’y a plus d’intégration des éléments ds la perception globale - cécité - daltonisme

Même ds la perception normale, il peut y avoir des dysfonctionnements, c’est pourquoi les figures ambiguës (2 sens :cf pg 95), les illusions d’optique remportent un gd succès lors d’expériences 2) la représentation : La représentation est mentale :elle représente un réel que ns pouvons ensuite ns représenter mentalement

représentation iconique représentation propositionnelle • imagée • tradition empiriste • on se représente une image particulière • on part d’une perception visuelle précise

qui par voie d’abstraction donnera une idée globale de l’objet sous forme d’image(nées ds notre esprit, ont une analogie avec les objets)

EX :l’image de mon père ressemble à père même si la ressemblance est approximative par contre l’image de pégase ne peut pas ressembler à pégase car il n’existe pas de cheval ailé Selon les empiristes, l’image de pégase n’est que la combinaison de 2 percepts(oiseau + cheval), de 2 expériences associées ⇒ l’image impose son régime propre à la représentation

IMAGE :

Représentation photographique image est particulière, spécifique par le biais d’une image ,on ne peut imaginer :sur ,dedans → impossible d’isoler ,il faut rajouter des éléments

• conceptuelle • logiciens et linguistes • combinaison de symboles, de concepts non

spécifiés qui forment le langage naturel mais qui n’ont aucune analogie avec la réalité

EX :il pleut est une proposition qui permet de se représenter un événement mais cette représentation n’est pas humide ⇒ l’image n’est qu’un épiphénomène de la représentation

PROPOSITION :

équivalence d’une phrase syntaxe :éléments combinés selon les règles un concept est général → on peut tout isoler (des éléments sont tributaires de la construction des propositions).

⇒ Ces 2 modes de représentation sont CONCILIABLES EX : si je tente de me représenter le chemin à suivre, je serais amener à convoquer des images (trottoirs, place) qui seront presque inévitablement combinées à des attitudes propositionnelles (du type je crains que cette route ne soit un sens unique).

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Pourtant si l’expérience ordinaire nous laisse croire qu’il y a 2 modes privilégiés de représentation, le spécialistes se disputent sur leur statut Nous ns représentons la réalité tantôt sous le mode iconique tantôt sous le mode propositionnel

Il existe d’autres représentations :

- schémas - format - « le modèle mental » :c’est une représentation des choses par une structure mentale

particulière (entre l’image et la proposition) EX :TV je peux la reconnaître spécifiquement→”ma” TV(image)

si on imagine une TV quelconque ,on pensera automatiquement à la sienne

3) Catégorisation : Déf de la catégorie. Ensemble dont on fait partie si on présente des traits distinctifs EX :le concept de célibataire est réduit à certains attributs (humain, adulte, non marié). Les non- membres de la catégorie n’ont pas les attributs des mb de la catégorie et il n’y a pas de recouvrement possible entre les diverses catégories L’intension (la liste des attributs) détermine l’extension d’une catégorie (le nombre de ses mb)

a) les catégories sont elles naturelles ou culturelles?

• les catégories naturelles se retrouvent ds la nature et sont rapportées à des prototypes dont les mb

de la catégorie se rapproche plus ou moins(on assimile plus le moineau que la dinde à l’oiseau) • les catégories culturelles sont des représentations mentales que l’homme se fait Qu’elles soient culturelles ou naturelles, elles s’organisent en hiérarchie. cette hiérarchie pose le problème de l’étanchéité des catégories. Dans le langage formel, c’est binaire tandis que ds le langage naturel on transgresse(métaphore)les catégories EX :les oiseaux comprennent les moineaux

b) les catégories ont elles des limites précises ou floues? • une catégorie est considérée comme étanche quand un ses mb peuvent être formellement

attribuées ou non à cette catégorie • une catégorie est considérée comme vide quand sa capacité d’extension est nulle(EX les anges,

Pégase) Problème de l’étanchéité des catégories :confusion

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• par combinaison d’unités discrètes : dans la logique à 2 valeurs (vrai /faux; tout/rien) : pas d’ambiguïté

• langage naturel = ambiguïté permanente qui laisse à penser que les catégories sont constamment

transgressées • la métaphore est processus cognitif essentiel crucial (de connaissance) que le langage reflète et

sans lequel notre représentation du monde serait bien amoindrie • la métaphore crée des passerelles entre les catégories(distinction entre le presque vrai et le presque

faux ) → logique à plusieurs valeurs :

- des métaphores suggèrent plus qu’elles n’expriment :diaphores - des métaphores expriment plus qu’elles ne suggèrent :épiphores

si la métaphore est possible, il faut que l’info stockée par le psychisme soit traité d’une certaine manière :la catégorisation entraîne la mémorisation

c) les catégories sont elles arbitraires ou déterminées? Ds les années 50 ,on les considéraient comme arbitraires, la preuve en est qu’on peut en créer autant qu’on veut. EX : pg 104 sur l’expérience des DANI qui n’ont que 2 noms pr désigner les couleurs alors que ns en avons des centaines → certaines catégories de la perception et de la représentation sont liées à notre nature biologique • On abandonne la trait distinctif pr la manière la plus pertinente de concevoir la catégorie :le

prototype. • Il semble donc exister pour chaque homme quelque soit l’expérience vécue, des concepts de base

autour desquels s’organisent la représentation et qui sont le support de la catégorisation EX :ds une société où le perroquet joue un rôle essentiel, il pourrait être l’oiseau par excellence et réunir autour de son auguste personne la catégorie des oiseaux (est ce clair?)

4) la mémoire : Déf de la mémoire. « aptitude de ramener à l’esprit des expériences passées »

Mémoire à long terme Mémoire à court terme Sémantique (mémoire des significations)

acoustique

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MLT mode sémantique mode sémique étude de la signification des mots travail au niveau des concepts Ex : oiseau la mémoire est intelligente Test : cite 60 mots puis on demande de les réécrire sur une liste. On constate que l’on a retenu seulement les premiers. De plus, inconsciemment, on les a classé par catégorie. Modèle élaboré pour montrer que la MCT est limitée et que la MLT est performante. De plus, on hiérarchise les catégories. Mesure en tant de réaction Exp : Le rouge gorge est- il un oiseau ? 1 sec pour dire oui. Le rouge gorge est- il un animal ? qqs centièmes de sec en plus pour répondre. Pq : le mot rouge- gorge est plus près de la catégorie oiseau que animal. catégorie générale (animaux) plus particulière (oiseaux) encore plus ( rouge- gorge) Le concept est une association de sèmes. Plus le concept est général, moins il faut de sèmes pour le définir. Rend compte de la fiabilité de la performance et de la consistance de la mémoire : elle établit des niveaux de généralités variables entre les concepts.

au niveau des sèmes (≠ shèmes) sème = unité de signification plus petite que les concepts. Ex : la déf d’un oiseau est un ensemble de sèmes (à plumes, bec, vole,…) Rend compte de la labilité de la mémoire (pas fiable, ratés ex : lapsus) Point positif qui en découle : la mémoire est plus souple. Il ne s’agit pas d’une relation entre concepts mais entre sèmes. Ex : si on dit corbeau, on pense à la mort. si on dit plume, on pense écrire ou autre. Règle de la psychanalyse = processus de libre association. Ex : on dit tout ce qui passe par la tête. on dit oiseau → plume → écrire…

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Le modèle sémique ( portant sur les constituants de l’unité lexicale qui est décomposable en unités de signification plus élémentaires) renvoie au modèle sémantique. 5) L’intentionnalité. L’intentionnalité n’est pas une fonction cognitive(on doit séparer les termes conscient =notion ontologique et intentionnel = épistémologique) c’est la propriété essentielle pr définir la conscience ou le psychisme,cela conduit à réfléchir sur la rationalité qui est une notion cruciale en psycho.Cette dernière s’oppose à l’irrationalité et repose sur la correspondance et la cohérence Husserl. Distingue pour essentiel l’intentionnalité de la conscience. = toute conscience est consciente de quelque chose ce qui permet de distinguer l’univers physique de l’univers psychique. Searle. L’esprit humain se donne des objets sur différents modes :états intentionnels(croyance, espoir, désir, espoir, vœu ms on doute de qqch on croit en qqch →aboutness) les états intentionnels ont des conditions de satisfaction :croyance satisfaite = ce que l’on ctoit est juste ppr à la réalité l’objectal est opposé à l’objectif : ↓ ce qui fait l’objet d’une prise de conscience, d’une croyance ms dont l’objet n’est pas objectif, réel EX :croire en des chimères :sirènes, licornes Rationalité : comme l’intentionnalité caractérise l’être humain voire l’animal(fut elle limitée) deux aspects : -certain de degré de correspondance avec la vérité(Russel vérité correpondante) on est rationel si on tient compte de la réalité EX :le paranoïaque qui se prend pr le roi soleil (très cohérent ms ilo ne tient pas compte de la réalité) -il faut la cohérence, la convenance des idées à la réalité(respect des règles de la logique) EX :pfs on brave la logique :enfant confond une poupée et l’homme cf expérience pg 114 : l’homme est donc le seul syst qui allie le sens de la réalité au traitement formel des données

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CChhaapp.. IIVV :: LLee llaannggaaggee ::

1. Structure du langage : c’est un phénomène universel chez l’homme On distingue deux composantes ds le signe linguistique : -signifiant composé de phonèmes(différents des sons) phonème=+ pt unité ling dotée d’une forme sonore ms aucun sens

son

voyelles, consonnes variables d’une langue à l’autre EX :les allophones distincts qd on l’entend ms aucune incidence quant au sens du mot comme la lettre « s » et « z » en anglais deux phonèmes distincts « sick » et « thick » se définissent les uns ppr. aux autres par des traits distinctifs l’analyse est phonologique et pas seulement phonétique

les sons ne deviennent des phonèmes que si ils ont une fct discriminative de nb sons ne sont pas des phonèmes

morphème phonème unité qui a une forme et un sens EX :partirai : - par :renvoie au sens(racine) :morphème lexical - ir/ai :renvoie au futur :morphème grammatical

élément qui a une forme ms pas de sens

- signifié qui désigne un concept :contenu

le langage humain est doublement articulé :

- morphologique - phonologique

avec un nb restreint de phonème, on peut faire un très gd nb de morphèmes qui donnent un gd nb de mots qui donnent des phrases qui eux même forment des discours

distinction entre la langue et la parole : la langue est un répertoire de signes et de règles la parole est une action, un comportement sauf onomatopée (cocorico :E° à l’arbitraire du signe qui varie d’une langue à l’autre) grammaire normative est différente de la syntaxe elle enseigne le bon usage :comment on doit parler

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grammaire descriptive : elle dit comment le langage s’organise Selon Chomsky :la grammaire générative transformationnelle ↓ ↓ comment passer de l’actif comment la langue s’organise au passif →rêve d’une grammaire universelle 2 les fonctions du langage : →psycholinguistique les 3 valeurs principales sont

• locutoire :en dehors de tout contexte, indépendamment du fait que ce soit réel ou non • perlocutoire :valeur donnée par l’interlocuteur • illocutoire :valeur donnée pr. le locuteur

un malentendu c’est confondre la valeur perlocutoire et illocutoire les 6 fonctions de Jakobson :

• expressive :le locuteur vise à s’extérioriser • référentielle :langage rencontre d’un certain état de l’univers • conative :vise à influencer l’interlocuteur(ordre, recommandation) • phatique :qui vise à établir ou à maintenir le contact • métalinguistique :qd le langage sert à parler du langage • poétique ou ludique:qd il s’amuse à jouer avec les mots(métaphores)

la fct de représentation du monde est négligée par Jakobson en dehors de ces 6 fct, le langage a pr. fct majeures la communication qui elle-même à les fct les + diverse et à rendre le monde signifiant notre représentation du monde est tributaire de notre langage(ts les langages ne découpent pareillement l’univers) 3 Le jeu des signes et des symboles : les signes les symboles sont arbitraires conventions modifiables signes fct comme des symboles :ils acquièrent une valeur symbolique(métaphore en réthorique, poésie avec école symboliste)

ne sont pas arbitraire sont ce qu’il y a de commun :à la place de qqch substituts représentatifs le recours au symbole se fonde svt sur une analogie EX :la balance qui représente la justice est une analogie fonctionnelle)

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signes inscrits ds la langue il existe 2 définitions : -la littérale -la figurée ds certains cas elle est devenue l’usage EX :le pied de la montagne qui était un symbole au départ est devenu la définition littérale →catachrèse = métaphore entrée ds l’usage vouloir dire et signifier sont synonymes dénotatif connotatif avoir un référend EX :la neige est blanche = la neige est blanche

sous entendu, allusion EX :ds le langage affectif

REM :Bateson découvre le « double bind » : paradoxe pragmatique :admettre la chose et son contraire EX : lorsque le langage considéré ds son contexte ets contraire à la logique un enfant dont la mère est trop protectrice s’en ressent :empêche son épanouissement en lui disant d’être lui-même → envoie de messages contraires Phénomènes performatifs mis en évidence par Austin. Le dire c’est le faire. Ex :je jure que >< il jure → « je jure que » a une fct° et une action. Parole qui engage; pas de référence; on crée l’événement. → « il jure » est référentiel. Parfois c’est l’inverse : faire c’est dire il y a des actions qui ont valeur de langage, de symbole. · on est ds l'ordre de la sémantique. → Différence entre signe et symbole. tte culture confondue, le symbole est compréhensible mais certains symboles ne se comprennent qu’avec une certaine éducation. Ex : la montagne pour certains est symbole de vacances.

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5) Aquisition du langage. L’enfant qui naît a tout à apprendre. Il est « infans » (= non parlant) selon Chomsky mais il a une compétence linguistique, il est apte à parler ≠ entre compétence et performance personne n’a tranché le pourcentage entre l’inné et l’acquis. Ex : Histoire de Victor de l’Aveyron

Il a vécu une vie sauvage. Itar l’a recueilli et a fourni de grands efforts pour lui fournir un langage. En fait, il ne découvrira jamais la langue ; ce cas suggère donc que l’apprentissage est sans doute lié à une compétence au départ mais qu’il faut aussi une période d’imprégnation de l’enfant dans une communauté linguistique. Périodisation : Le niveau de langage est lié au développement mental. Dans cette perspective, l’enfant parle d’abord par mot ou par formule toute faite (Dis- moi). Il utilise ensuite à deux mots 18 mois (ex : papa parti) et découvre les rudiments de la syntaxe. Son langage se complexifie (forme passive et subjonctif…) → on établit l’âge linguistique d’un enfant en fct° de la longueur des énoncés qu ‘il est capable d’ordonner. Mais il est ridicule de penser que l’apprentissage sur le tas de l’enfant est parfaitement parallèle au système de Chomsky. L’enfant va mettre en œuvre des stratégies pour maîtriser la langue : il fait ce qu’il peut selon les circonstances Ex de l’holophrase = mot qui est une phrase. (cfr ex pg 131)

6) L’homme et l’animal Homme animal

• le langage est un système de signe représentatif, conventionnels et articulés.

• le langage animal est un code transmis

génétiquement pour apparaître dans des situations déterminées.

Ex : sons émis pour rassembler le clan en cas de danger = signal d’alarme. • il n’accède pas au métalangage mais accès

à la fct° cognative et référentielle. • système de signes indicatifs.

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Expérience des Gardners. Ils voulaient développer les compétences linguistiques du singe. Ce fût un échec. Ils inculquèrent à une femelle chimpanzée, washoe, le langage gestuel des sourds et muets. Elle utilise correctement 160 signes. Les critiques

1- elle ne comprends pas ce qu’elle fait. Mais un sourd muet est venu l’examiner et a affirmé qu’elle était capable de nommer, d’attribuer, de distinguer l’agent et l’action, l’action et l’objet, d’utiliser les attributs et les possessifs.

2- c’est du conditionnement par facilité par son aptitude à imiter. 3- le langage des signes est proche de la gestuelle des singes.

L’expérience de Prémack. On a dressé Sara à choisir des jetons sur un tableau. Ex : une pomme correspond au triangle bleu. Elle est parvenue à nommer les objets et à caractériser, à classer : elle est arrivée au bord du métalangage (triangle bleu = nom de la pomme) et à la prise de conscience (quelle est la couleur de la pomme ? elle répond verte) Le projet Lana fait la différence entre les rats et les singes. On a appris à un singe à utiliser un clavier géant (= lexigramme) chaque touche a une valeur arbitraire et lui donne un produit Ex : elle demande du lait et on lui donne de l’eau. Sa réponse est : « mettre du lait dans la machine ». contrairement au rat qui attend juste de recevoir, le singe lui a une réction plus intéressante : il veut faire comprendre ce qu’il veut →cert animaux partage une part de nos codes(code sharing) le singe utilise donc le langage ce qui pr Chomsky est un signe créatif Premack soutient également que le singe dont la compet ling est proche de celle d’un enfant de 3 ans peut faire preuve de créativité Washoe n’a jamais vu de cygne ms elle connaît le mot « oiseau »(elle en a vu)et le mot »eau » →création du concept d’oiseau d’eau Prémack par sa méthode de conditionnement pense mis avoir en évidence la compet ling des singes pq ne l’ont ils pas fait ds la nature ? -pas besoin au contraire des hommes(bipède→intérêt à s’apeller l’un l’autre ds les scènes de chasse) -génétiquement proche de l’homme

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6 Neuropsychologie du langage : c’est l’idée de la localisation des fonctions :centre de la mémoire Il y a une excitation sélective :y at il un centre du langage ?? oui ss certaines réserves :l’hémisphère gauche est dominant →le cerveau est dédoublé en observant des personnes qui ont subi des lésions au cerveau, on remarque que cela entraine des déficits au niveau de la compet linguistique expérience du cerveau dédoublé : 2 hémisphères sont reliés par les fibres nerveuses qui transmettent les informations →corps calleux si on sectionne le corps calleux le cerveau est dédoublé →influence sur le langage (cela trouve son utilité ds le traitement des épileptiques pr diminuer les crises) ce qui est perçu du par l’œil gauche arrive à l’hémisphère droit Pr être transformé en langage ces infos doivent passer par le corps calleux si il est sectionné : impossible d’en parler ms on sait le dessiner EX :si on présente un couteau sur la partie gauche :il ne dit rien ms il voit le couteau :impossible de nommer si on lui présente à sa droite :aucun problème si on lui montre une photo troublante la personne manifeste un trouble qu’elle ne sait pas expliquer hémisphère gauche = activité analytique→rationnel « droit = « synthétique, artistique→intuitif →ils ont chacun un rôle ds le langage(le dt peut être dominant en cas de choc violent il pren la place du gauche) Certains pensent qu’il y a une double conscience et Eccles voit une conscience unique le choix résulte de l’importance accordée au langage ds la prise de conscience

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CHAPITRE 5 :LA MOTIVATION

• TENDANCE :terme le plus général • BESOIN :renvoie en 1er à des tendances biologiques au service de l’homéostasie(=

équilibre interne)EX :le besoin d’air ou de nourriture on parle aussi par extension du besoin d’affirmation de soi ou de contacts sociaux

• DESIR :renvoie à la théorie de la psychanalytique ,tendance à retrouver une expérience de satisfaction soit ds la réalité soit par le biais du fantasme

• PULSION :appartient aussi au langage commun ms désigne plus précisément en psychanalyse une poussée énergétique qui a sa source ds une tension somatique, un but qui est la suppresion de la tension et un objet qui est ce par quoi la tension est suprimée

• INSTINCT :désigne au-délà du sens commun(vague)une activité dont ns avons déjà vu que l’éthologie ns convie à tenir pr inné,même si l’expérience peut la modifier pr stéréotypée, spo,ntanée, spécifique ,orientée vers un but instinct pulsion sens particulier en psychanalyse(cf plus ht) rôle but prédéterminé objet prédéterminé : certaine nécessité

objet privilégié des éthologistes tendance inée, instinctive,acquise(préprogrammé), spécifique but :supprimer la tension objet :ce qui permet de supprimer la tension →notion de perservité car c’est la circonstance qui détermine le choix de l’objet contingent

la motivation est une notion abstraite non mesurable dont on ne peut mesurer que les manifestations :

• variations physiologiques(modifications de l’organisme :sécrétions hormonales, taux d’adrénaline ,…)

• cert manifestations ne sont pas physiologique →on se base sur le comportement

• durée du comportement peu importe la procédure, la motivation est un facteur conscient ou non qui prédispose un individu à accomplir certains acte plutôt que d’autres ou à tendre vers certains buts 1 Motivation et stimulation : la stimulation est un phénomène extérieur à l’individu tandis que la motivation est intérieure

a) l’étude de la motivation ne peut se faire en dehors de son contexte Skinner a dit que nous sommes tjs sous le contrôle des stimulis(même lors de notre sommeil :un son dont on n’a pas pris conscience peut agir sur notre inconscient)

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b) le stimulus interne existe :phénomène central qui entraîne des motivations périphériques :c’est l’individu qui est motivé(diminution de sucre ds le sang→ faim → quête de nourriture

c) l’individu est une notion délicate(être qui est circonscrit ds les limites de son corps) = c’est plus qu’un corps, il y a l’acquis(environnement culturel) qui le constitue selon l’éthymologie, l’individu est indivisible et non car ns sommes divisibles en instances psychiques(cf Freud avec sur moi ,…)→ns sommes des “dividus”

d) réactions in vacuo(ds le vide) qui procède d’une motivation très forte , on est porté à agir malgré le peu de stimulation

e) il existe de stimulus motivant(inverse du point précédent) :c’est qd le stimulus est si fort, qu’il n’y a pas besoin de motivation

Ex :test de mémorisation »abraham « de Milgram :volontaire joue le rôle de profs qui punissent l’erreur de l’élève par un choc électrique→situation sous influence car une personne sur deux est d’accord d’envoyer la décharge en fct du prestide de l’expérimentateur(obéissance à l’autorité) 2 Modèle homéostatique : désigne l’équilibre intérieur(variable tendant vers une constante) 2 thèses :

principe modéré :inertie ou constance :le but étant de rechercher la tension qui nous convient(nv optimal d’éq)

princ de nirvana(cj Freud) :extrême :atteindre un princ de non tension ,guide la motivation

→ opposition a) rat presse un levier et reçoit une stimulation au nv de l’hypothalamus, on

remarque qu’il recommence de lui-même : on en déduit qu’elle est génératrice de plaisir « auto stimulation en vue de réduire une tension ou de restaurer un équilibre(peut oublier de se nourrir jusqu’à mourir de plaisir)

b) expérience de privation sensorielle :une stimulation minimum adéquate est nécessaire sinon l’individu se sent mal

c) l’individu a également besoin d’un min de perception(levier qui permet de voir d’autres individus)

d) l’individu a soif de volonté :pulsion à simplement connaître e) les singes aiment la complexité(mots croisés doublé d’une certaine

difficulté pr augmenter le plaisir) 3 Instinct et finalité : l’instinct est tjs conçu comme une tendance un mvt vers un objet avec un but les éthologistes sont des néo-darwinien du comportement:intérêt pr la fonction de l’organe l’instinct est une disposition préprogrammé(n’apparaît pas tjs à la naissance :inné) qui détermine un individu à percevoir et à agir ms pfs l’instinct évolue sous la pression d’un milieu(stimuli signaux ) et peut être modifié par l’expérience

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schèma : -constitution de la motivation -phase d’appétence(phase transitoire entre la motivation et la consommation) :on obéit à des stimuli signaux MID ET MEE structure innées mises en évidence par les S) -consommation → stimuli clé :déclencheur :il faut un stimulus qui déclenche la réaction innée Ex :la dinde paraît être une mère protectrice, en fait elle répond à un S spécifique :cri des petits ;d’ailleurs si on prive la mère d’ouie elle égorge ses petits rem :umwelt = partie du monde que l’on peut percevoir :stimulus perçus merkwelt = stimulus perçus et déclencheurs d’une réaction le mvt instinctif peut être déclenché par un S supra normal :couvée de 5 œufs alors que l’habitude est de trois l’instinct peut être réorienté : change d’objet par la ritualisation ,on peut également changer le but ou la fct même selon Skinner, la notion de but est obsolète(n’entre pas ds un cadre scientifique) :on ne peut parler que de fct, orientations et téléonomie 4 La théorie psychanalytique des pulsions : il y a un certain // entre l’instinct et la pulsion :tendance à agir ts les 2 en fct d’un but la pulsion est soutenue par l’instinct(comportement inné, spécifique, stéréotypé et adapté à son objet) la pulsion trouve sa source ds une tension somatique et dont le but est la suppression de la tension et l’objet ce grâce à quoi le but est atteint pts communs :motivations, mobilisation de l’énergie de l’organisme, ont un but Ex :l’enfant tète le sein de sa mère pr s’alimenter ms il reçoit une prime de plaisir distinction entre 2 types d’excitation externe interne on peut s’y soustraire inexorable → exigence de travail demandée au psychisme en raison de sa liaison avec le somatique (corporel) la pulsion est psychosomatique pulsions donnent naissance à des représentations :-psychiques inconsciente(exécute l’ordre donné à une pers hypnotisé→action sans savoir pq = inconscient dynamique) ces représentants(psychiques)/ représentations sont des expressions symboliques étudiées et interprêtées par les psychanalystes(comme le rêve défini selon l’expérience propre à chacun) mais tous les représentants de la pulsion ne sont pas symboliques = les affects(je rêve d’une pers chère et pourtant j’ai une sensation négative) le problème de l’époque tournait autour de l’hystérie, partiellement résolu par l’hypnose : l’hystérique souffre de réminiscence :subir l’effet à long terle du souvenir qu’on a voulu refouler Freud était persuadé que l’hystérie venait d’attouchements durant l’enfance ms il revoit sa théorie et rejette la faute sur l’enfant = complexe d’oedipe

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le psychisme doit en somme travailler pr régler ses conflits internes :des représentations psychique ssont refoulés car notre sur moi n’en veut pas les 4 destins majeurs de la pulsion :

refoulement :mettre à l’écart de la conscienc(insupportable au sur moi) sublimation :stratègies = schème de Piaget :on réduit à l’essentiel ou on y substitue un

but ou un objet plus noble(sexe→platonique) renversement ds le contraire :1 sadique devient masochiste le retournement sur la personne :transfo d’un choix objet en choix narcissique (projection) :on impute à autrui nos propres affections (identification) :à un modèle

Freud oppose les pulsion sexuelles(=ça) aux pulsion d’auto conservation(moi) plus tard, il opposera pulsion de vie et de mort(// modèle homéostatique avec le princ du nirvana rem :les psychanalystes ne mesurent pas les pulsions, ils interprètent les symboles qui sont sensés les représenter 5 L’inconscient : Freud prouve l’existence de l’inconscient non latent ms dynamique : »suggestion post hypnotique » :une pers suit un ordre donné sous hypnose sans en connaître la raison selon Descartes la représentation est psychique ms consciente Freud découvre une autre technique que l’hypnose :interprétation des rêves :le rêve réalise nos désirs inconscients et refoulés FREUD JUNG rêve commémoratif(passé) valeur symbolique

rêve prospectif(avenir) valeur symbolique mise en garde par le rêve(inconscient est plus conscient que la conscience)

FROM :rêve renseigne sur notre état actuel ds le langage oublié des mythes et des légendes + valeur symbolique 2 sens :(symboles a tjs 2 sens) -manifeste :sens au réveil -latent :sens réel sous la surface(rôle de l’interprète) critères d’interprétation :

compétence :connaître la valeur(convenue orientalistes) des symboles réaction du rêveur :éviter de le choquer si il y a phénomène de résistance c’est parce

qu’il y a de mv raisons(face je gagne, pile tu perds :je gagne tjs) :interprétation finale après comparaison des pts de vue + assentiment

connaissance des processus : - condensation(concentration) :ds le contenu manifeste on est frappé par le fait

de rêver de qqn de familier ms il n’avait pas le même visage(familionnaire) - scission :processus :2 pers ne fait qu’un - déplacement :élement de détail qui change important pr le contenu latent - représentation par le contraire :pers aimé est un monstre - égard pr la figurabilité :rêve ressemble à un film plutôt qu’à un récit :

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- mécanisme d’élaboration secondaire :1ère élaboration puis une seconde en introduisant des él de syntaxes explicatifs

l’affect est un représentant non symbolique qui à une cert autonomie ppr à la représentation →il passe du mythe qui est un rêve collectif au rêve qui est un mythe privé autres produits de l’inconscient qui se prêtent à l’interprétation -lapsus -actes manqués -jeu symbolique ……pr le reste,lire le syllabus !!!!!