International-montessori Montessori en Route · Ils n’aiment pas que l’on tourne autour du pot et préfèrent des instructions directes et claires. Souvent sérieux, les castors

1Styles d’apprentissage Centre d’intérêt sur le Primaire Montessori en Route 24/1 novembre 2014

International-montessoriLettre d’Information pour les familles de l’école internationale Montessori

Auteur: Annie Hoekstra-de Roos – Design: Inspirit International Communication

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Styles d’apprentissageCentre d’intérêt sur le Primaire

24/1 novembre 2014

2 Montessori en Route 24/1 novembre 2014

L’année scolaire a été lancée et poursuit son chemin. Comme c’est passionnant, quand on regarde les enfants grandir, pendant qu’ils comprennent de mieux en mieux le monde qui les entoure. A chaque niveau, il leur faut accomplir « un travail » pour devenir consistants, indépendants et en accord avec les autres. L’apprentissage a lieu à l’école et à la maison. Quand il est accompagné de libertés, de limites et de responsabilités adaptées à leur âge, les enfants grandissent en développant tout leur potentiel.

Le développement est souvent aperçu comme une ligne droite ou comme une série d’étapes. L’enfance est bien sûr une préparation à l’âge adulte, mais c’est également une étape primordiale de la vie. Vivre hic et nunc, stimule les sentiments de paix et de bonheur.

Il n’est pas toujours facile pour un adulte d’intégrer ces notions. En effet, le développement n’est pas linéaire et s’avère donc beaucoup moins évident que nous le voudrions. Il ne suffit pas qu’un enfant voie, entende ou fasse l’expérience de quelque chose pour que cela se fixe et se reflète immédiatement dans sa conduite ou dans sa compréhension. Les enfants apprennent beaucoup grâce à la répétition. Cela ne signifie pas qu’il faut répéter les informations, mais il convient de leur offrir les mêmes opportunités de pratiquer par l’exercice. De fait, les humains apprennent par l’expérience. L’activité se traduit en réseaux neuronaux, lesquels permettent à leur tour une activité raffinée. Réfléchir et la collection de connaissances se développent en fonction de ces activités. A fur et à mesure que l’enfant grandit, le cerveau trie l’information et la catégorise de façon logique. Le cerveau devient ainsi un organe plastique, malléable, pouvant contenir une grande quantité de connaissances utiles dans l’acquisition de nouvelles aptitudes.

La docteur Silvana Montanaro, auteure du livre « Comprendre la nature humaine », décrit le développement de l’être humain comme une série de vagues. Comme une vague qui se gonfle lentement, nous considérons chaque aspect de ce développement de façon séparée ; il y a donc d’abord une élévation de la capacité – le soulèvement et le gonflement – qui pousse les parents à crier : « ça y est ! ». Peu après, la vague se brise et se replie sur elle-même, par laquelle il semble qu’un revers s’installe.

L’année scolaire a été lancée et poursuit son chemin. Comme c’est passionnant, quand on regarde les enfants grandir, pendant qu’ils comprennent de mieux en mieux le monde qui les entoure. A chaque niveau, il leur faut accomplir « un travail » pour devenir consistants, indépendants et en accord avec les autres. L’apprentissage a lieu à l’école et à la maison. Quand il est accompagné de libertés, de limites et de responsabilités adaptées à leur âge, les enfants grandissent en développant tout leur potentiel.

Une vague de développement

Contenu:Une vague de développement 2Une éducation basée sur l’expérience dans le primaire 4L’importance du style d’apprentissage dans le primaire d’une classe Montessori 10Les libertés et les limites favorisent le développement du raisonnement logique 14Rien de tel que les activités en plein air 15La Ferme La Finca : apprendre la botanique par ses cinq sens 16Il faut un village entier pour eduquer un enfant 18


C’est à ce moment que les parents perdent courage, or voilà l’eau qui s’assemble et se soulève et se gonfle à nouveau pour une nouvelle vague croissante.

N’est-ce pas une façon magnifique d’analyser le développement de l’enfant ? Mais pourquoi la vague s’abat-elle ? Il s’agit, en fait, d’une période de consolidation. Les nouvelles expériences sont intégrées aux plus anciennes et deviennent lentement partie de la personnalité avant de pouvoir être utilisées de façon consistante.

Expérimenter, faire, sont les clés d’une vague déferlée. Sans expériences, aucune information n’est transmise au cerveau qui demande une traduction en patterns cérébraux. C’est pourquoi nous demandons instamment aux familles de ne pas fournir d’objet électronique aux petits enfants, si possible jusqu’au stade avancé du primaire. Oui, un enfant peut être un vrai génie du iPad à trois ans, mais c’est là un pur réflexe de Pavlov : « appuie ici et tu seras récompensé ». Les aptitudes à la vie quotidienne et les expériences ne s’acquièrent pas uniquement à travers les yeux. Le cerveau n’est pas relié de cette manière. Un jeune enfant derrière un écran perd un temps précieux, puisque les six premières années de la vie sont celles où le cerveau se développe le plus intensément.

Le raisonnement logique est une conséquence des expériences de la vie. C’est bien le cerveau qui a collectionné et groupé l’information, pendant que l’enfant a expérimenté une multitude de vagues de développement. Cette classification est importante pour le raisonnement logique. Une fois l’information groupée et catégorisée, il est plus facile de se rappeler, dans le but de raisonner. Généralement, les premiers raisonnements logiques se manifestent vers l’âge de cinq ou six ans. C’est le cas des élèves les plus âgés de la Maison des Enfants, avides d’en savoir plus sur les cartes géographiques, les dinosaures, les volcans, etc. En primaire, le phénomène s’accentue avec une curiosité élaborée du programme et le désir répété de connaître le pourquoi et le comment. Cet intérêt, très vif, stimule le raisonnement et élargit la base de la réflexion pour la personnalité.

L’école et les familles aident les enfants en leur procurant les expériences réelles appropriées. Eteignez les écrans, étant donné que le monde virtuel va à l’encontre de ce processus. C’est une distraction de la réalité qui, en outre, remplit le cerveau d’informations fantastiques qui n’assistent pas un bon développement.

Une vague de développement


Une éducation basée sur l’expérience dans le primaire


Vers l’âge de six ans, la perception du monde commence à changer. Les enfants se rendent compte que la vie ne se limite pas à leur famille. Leur intérêt pour le monde et ses éléments gagne en intensité. Ils s’intéressent à la cause des phénomènes. Comment les montagnes se sont-elles élevées ? Pourquoi la glace du pôle nord fond-elle ? Comment respire un poisson ? Ils éprouvent une soif de connaissance et peuvent devenir extrêmement motivés dans le cadre scolaire pour en apprendre plus sur de nombreux sujets.

Chaque enfant est différent, bien évidemment. Leurs perceptions et leurs interprétations diffèrent. Cela s’explique en partie par la vie menée jusqu’alors. Par exemple, si un enfant a passé beaucoup de temps en contact avec la nature, il s’intéressera aux insectes. En revanche, s’il a passé clairement le plus de ses loisirs derrière un écran, il percevra les insectes comme dangereux et effrayants.

Qu’il s’agisse d’une réaction à une expérience ou d’un apprentissage, chaque enfant est différent. C’est d’autant plus net dans une famille où chaque enfant est unique. Selon leurs traits de personnalité, ils préfèreront tel ou tel type d’apprentissage. Quand l’enfant peut utiliser son propre style, il apprend plus vite et de manière plus efficace avec un sentiment de décontraction, de facilité et de naturalité.

Quand ce style d’apprentissage est pris en considération tant à la maison qu’à l’école, alors l’enfant apprend de façon optimale. Non seulement c’est le style qui lui convient naturellement, mais il peut aussi, simultanément, acquérir d’autres styles d’apprentissage et devenir ainsi plus flexible et accommodable face aux situations. Avoir en tant qu’employé ou entrepreneur cette qualité digne d’un caméléon sera un atout précieux au sein d’une équipe ou d’une organisation.

Intéressons-nous maintenant aux styles d’apprentissage chez les élèves du primaire en utilisant la distinction entre castor, hibou, dauphin et renard que nous avions présenté dans la lettre d’information du mois de février 2014. Ce que nous avions alors fait pour les enfants de 0 à 6 ans, nous le ferons désormais pour les enfants du primaire en accentuant les caractéristiques, les forces et les faiblesses en relation avec les styles d’apprentissage représentés par chacun de ces animaux.


CastorLes castors du primaire adorent travailler, particulièrement selon un ordre établi d’une séquence de matériels ou d’instructions. Ils saisissent l’objectif du travail et le réalisent avec solidité, ce qui les rend joyeux et satisfaits d’eux-mêmes. Ce sont des modèles pour les autres. Ils utilisent le matériel correctement, écoutent attentivement et suivent les consignes en s’efforçant d’agir selon les instructions. Ce sont des travailleurs solides auxquels on peut avoir confiance. Quand les élèves les plus âgés des primaires font partie d’un travail de groupe, ils représentent l’échine crédible. Leur travail sera toujours organisé, ordonné et rangé de manière appropriée.

Dans leur vie, les castors apprécient la routine : travail, repas et jeux sont soumis à un horaire régulier. Ils raisonnent et anticipent de manière logique. Ils maintiennent une discipline interne et aiment aider leurs parents dans le jardin ou nettoyer la voiture avant de prendre tous ensemble un goûter. Dignes de confiance, et en général ils exécutent ce que la situation requiert, logiquement.

Face aux instructions moins directives ou faisant davantage appel à la créativité, les castors deviennent perturbé ou se stressent. Un défi considérable ne leur déplaît pas, à condition que la structure principale soit clairement stipulée. Ils n’aiment pas que l’on tourne autour du pot et préfèrent des instructions directes et claires. Souvent sérieux, les castors ne sont pas dénués d’humour, et ils n’aiment pas les « blagues stupides ».

Les castors ont une confiance innée en leurs ressources et en leurs capacités. Ils n’ont pas besoin d’avoir toujours les autres autour d’eux. Les autres peuvent leur sembler ennuyeux ou même casse-pied, surtout quand ils s’écartent des sentiers battus. Les castors apprécient un groupe de gens du même esprit et bien évidemment dans le cadre d’une tâche à accomplir. Exactement comme leur emblème animal qui ronge méthodiquement des troncs d’arbres pour construire des barrages !


HibouLes hiboux du primaire aiment lire. Ils s’intéressent au monde au sens large et peuvent consommer les livres rapidement et nombreux. Les hiboux aiment savoir pour savoir, cela excite leur esprit et leur procure un plaisir insatiable.

Le hibou symbolise ce style d’apprentissage grâce à sa sagesse et à son goût pour une vie solitaire. Les hiboux du primaire aiment s’asseoir seul à une table et commence leur travail individuel. Ils peuvent hésiter à rejoindre un groupe, puisqu’alors cela implique une obligation d’engagement avec les autres. De prime abord, ils semblent timides, mais ils gagnent la confiance des autres quand leur sujet favori est présenté et n’hésitent pas à discuter et à partager leurs connaissances. Quand le/la instituteur/institutrice choisit le groupe et le sujet approprié, le hibou se joindra aux autres sans difficulté.

Les hiboux ne s’intéressent pas beaucoup au sport et leur disposition naturelle ne permet pas à devenir hyperactif. A la maison, ils ont tendance à passer beaucoup de temps dans leur chambre, ce qui oblige les parents à fixer des limites aux jeux d’ordinateur. Compte tenu, de leur solitude et de l’activité mentale qu’elle réclame, ceux-ci sont très attractifs pour les hiboux. Les enfants hiboux sont les premiers (et non les seuls) à s’enfermer des heures pour se livrer à ce genre de loisirs, le problème étant que ce temps derrière l’écran n’est donc pas consommé avec les autres et, par conséquent, alimente excessivement leur solitude.

Les hiboux ont besoin de temps pour prendre une décision. Face à une demande, il est possible qu’ils ne répondent pas immédiatement, envisagent plusieurs points de vue et souhaitent collecter plus d’informations pour réfléchir. Il faut parfois les stimuler pour qu’ils parviennent aux conclusions.

Quand la tâche correspond à leurs penchants, les hiboux ont une discipline interne forte. Dans le cas contraire, ils peuvent se rebeller un peu. Cependant, la discipline externe ne leur convient guère, l’opinion des autres créant souvent chez eux un blocage. Un coaching en douceur, basé sur un raisonnement logique, s’avère plus efficace.

Quand vous avez un doute, n’hésitez pas à vous adresser à un hibou du primaire. Il sera heureux de vous expliquer tous les détails du phénomène étudié. Compte tenu, de leur goût pour la lecture, le vocabulaire peut être riche et les explications bien approfondies.


DauphinAu niveau du primaire, les dauphins aiment pouffer de rire, voire glousser. Une table où quatre enfants interagissent de façon exaltée, est, probablement, une table de dauphins en pleine action. Ils aiment s’impliquer dans le groupe, interagir, parler.

La sociabilité est leur raison d’être. Tout est – en premier lieu – discuté avec les autres. Ainsi, pour parvenir à une conclusion, l’enfant dauphin doit d’abord savoir ce que les autres pensent ou ressentent. Après une négociation, et par la diversité des opinions, choisir un point de vue n’a rien de facile pour ce dauphin. Comment satisfaire à toutes ces opinions d’amis ? Et si quelqu’un n’était pas d’accord ? Du coup, ils auront peut-être besoin d’en rediscuter, mais c’est le processus qui est primordial.

En cas de conflit, les dauphins sont les premiers à recourir aux représailles d’ordre social telles que : « tu ne peux pas venir à ma fête d’anniversaire ! ». Face à ce type de menace, un enfant hibou haussera les épaules, tandis qu’un dauphin se plaindra auprès de sa mère de l’injustice de son ami en disant qu’il ne veut plus jamais jouer avec lui.

Les dauphins travaillent merveilleusement en petits groupes. Créatifs, ils peuvent parvenir à d’excellents résultats. De temps en temps, il faut mettre le holà à leurs conversations pour diriger la concentration vers le travail en cours.

Les dauphins du primaire réclameront très tôt un téléphone mobile ou cellulaire à leurs parents. Mais il est déconseillé de céder à cette demande. Cela s’applique également à Face book et d’autres réseaux sociaux, une menace pour les enfants qui possèdent ce trait de personnalité. En effet, ils peuvent facilement être absorbés par ce monde virtuel social construit de paraphrase comme « elle dit/il dit », ce qui leur fera perdre leur temps en les privant d’interactions réelles.

Parvenir aux conclusions et effecteur leurs propres choix peut être compliqué pour les dauphins. Il faut donc les encourager à réfléchir eux-mêmes. Les dauphins ont besoin des conseils des adultes pour développer un sens critique et un raisonnement autonome.


RenardComment reconnaître un renard du primaire ? A vrai dire, vous les repérez immédiatement, parmi un groupe d’élèves auquel vient d’être assigné un travail collectif. Ou bien le travail est mené selon leurs critères, ou bien ils s’engagent à peine et transmettent rapidement leurs connaissances pour en finir au plus vite. Si le travail se conclut sur une épreuve écrite, leur contribution se réduit également au strict minimum.

Cela peut paraître un peu négatif, mais c’est faux. Rusés, les renards voient au travers des exercices qui leur sont désignés. Ils parviennent immédiatement au cœur du sujet, s’engagent et le résolvent efficacement. Rapides, ils n’ont pas besoin d’autant de pratiques pour des exercices nouveaux.

Pour atteindre le poulailler, les renards n’utilisent jamais deux fois le même chemin. Ils sont inventifs et décryptent bien les intentions d’autrui, d’où leur rapidité. L’empathie n’est pas leur point fort. L’aide des instituteurs/institutrices et de leurs parents leur est indispensable pour comprendre que les autres aussi ont des besoins. L’irritabilité de leur comportement doit être transformée vers la volonté d’aider les autres. De ce point de vue, travailler dans un groupe en tant que chef les aide à devenir plus efficace tout en apprenant à valoriser les styles d’apprentissage de leurs camarades.

Costauds, les renards aiment le mouvement et l’action. Leur intelligence corporelle kinesthésique est fortement développée de sorte que le sport leur convient bien comme loisir. Ils adorent les défis et la compétition. Dans ce cadre également, des limites s’imposent pour développer leur empathie. Cet engagement social les aidera à devenir des chefs de groupe équitables et inspirés.


L’importance du style d’apprentissage dans le primaire d’une classe Montessori


Une éducation individualisée ne signifie pas que chaque enfant puisse faire ce qu’il veut. Les enfants ne deviennent ni compétents ni satisfaits en obtenant ce qu’ils souhaitent, sans effort. Bien que nous aimerions que nos enfants soient heureux, nous ne devons pas oublier que le bonheur s’obtient par l’accomplissement et donc l’effort. Atteindre un objectif, s’investir dans un travail ou dans une relation ou jouer un rôle important dans un groupe, voilà ce qui remporte le bonheur.

Les enfants sont par nature actifs, mais cette activité doit être canalisée pour être constructive. Le mot constructif a différentes significations: constructive pour le propre développement de l’enfant, mais aussi pour les autres enfants du groupe et leur environnement immédiat.

Dans une classe Montessori, les instituteurs/institutrices connaissent les styles d’apprentissage et les traits de personnalité des élèves et agissent en conséquence en suivant deux voies principales :

Les enfants apprennent mieux quand ils sont intéressés. Pour cela, l’enfant doit se sentir relié temporairement avec le sujet et l’expérience éducative doit correspondre à son style d’apprentissage. Les instituteurs/institutrices y veillent dans le but de capter l’attention de l’enfant.

Les traits de personnalité doivent toujours être contrebalancés. Les enfants naissent avec des traits dominants correspondant aux styles d’apprentissage. Néanmoins, pour devenir quelqu’un de flexible, il est difficile de dire : « voilà ce que je suis, changez donc de façon à satisfaire mes besoins ». Les personnes heureuses et prospérées, sont celles qui savent s’accommoder aux situations différentes. Par conséquent, les instituteurs/institutrices introduisent des éléments de styles d’apprentissage divers en vue de leur acquisition.

Dans une classe Montessori du primaire, ces deux voies peuvent être parcourues de différentes façons. Dans les exemples suivants, vous verrez comment les programmes, les matériels pédagogiques et les groupes multi âges sont utilisés comme « ingrédients » pour enrichir l’environnement éducatif de l’enfant:


Mathématiques Le programme de mathématiques est ample et murement réfléchi. On commence par apprendre à compter, puis le programme se déplace vers les diverses opérations, les fractions, les multiples, la divisibilité, les nombres positifs et négatifs, le décanomial sensoriel (table de Pythagore), la notation exponentielle en continuant par les notions de calcul d’une surface ou d’un cubage ainsi que par la racine carrée et au cube. Très concrets au début, les matériels deviennent de plus en plus abstraits jusqu’aux exercices réalisés uniquement par écrit, sans aucun support.

Alors que les enfants castors ont la possibilité de procéder d’une présentation à l’autre, en suivant un ordre établi par étapes, les renards peuvent procéder par bonds. Le processus dépend en effet de la compréhension, pas du nombre d’étapes, dont certaines peuvent être ignorées. L’enfant dauphin travaillera mieux au sein d’un groupe tandis que le hibou aura la possibilité de travailler solitairement en profondeur afin de s’intéresser.

Les facultés d’apprentissage qui ne viennent pas naturellement aux enfants sont introduites par les mêmes ingrédients. Ainsi, dans le cadre d’un travail routinier, les instituteurs/institutrices demandent aux castors de devenir plus inventifs et de se mettre en quête de l’inconnu. Des tâches ou des matériels qui requièrent une certaine solitude, puis un travail de rédaction créatif est assigné aux dauphins. Les renards étudient un sujet et doivent ensuite expliquer les concepts principaux aux autres enfants. Après avoir travaillé seuls pour comprendre le matériel, les hiboux, beaucoup plus confiants et sûr d’eux-mêmes, se joignent au groupe pour calculer des surfaces. L’environnement et les matériels sont donc utilisés différemment selon les enfants.


BiologieLa biologie est étudiée comme une matière séparée, mais toujours en relation avec la géographie et de l’évolution historique de la vie. La zoologie et la botanique ont une importance égale et sont étudiées en parallèle. La zoologie s’intéresse aux différents royaumes, aux connaissances sur certains animaux et aux études comparatives. Pendant les premières années du primaire, la botanique s’étend sur le fonctionnement des plantes, des feuilles, des racines, des tiges et des graines. Puis, progressivement, la découverte des classifications et des interrelations mène à l’écologie.

Dans ce cadre, les enfants peuvent suivre des orientations diverses. Classer, réaliser une nomenclature, étudier une plante partie par partie avant de composer un fascicule des fonctions dans un cahier, ravira les castors. Les dauphins s’engageront intensément dans des groupes pour étudier des dicotylédones ou des monocotylédones d’où en résulte la fabrication des posters créatifs expliquant les théories des uns et des autres. Les hiboux pratiqueront des dissections et les renards établiront une chronologie des découvertes avant d’apprendre quand et pourquoi les plantes à fleurs sont apparues sur terre.

Pour aider à balancer le développement des aptitudes, les instituteurs/institutrices susciterons du travail, qui demande d’être procédé, aux castors. Après avoir fabriqué des produits visuels, les instituteurs/institutrices demanderont au castor de travailler en groupe et d’établir un quiz pour un autre groupe. L’enfant hiboux plus âgé composera des tableaux de la dissection et présentera ceux-ci aux parents pendant l’événement « Fenêtre en Classe ». Les instituteurs/institutrices demanderont à l’enfant dauphin d’adopter la tentation d’une expérimentation en groupe pour ensuite remplir individuellement des feuilles d’observation reliées. Le renard s’engage à la recherche et à la construction d’une histoire sur les fonctions de la fleur pour la présenter au groupe.

Une éducation individualisée permet aux instituteurs/institutrices de stimuler et d’interagir avec les forces naturelles de leurs élèves de façon qu’ils se sentent sécurisés, reconnus et motivés. Cet état est le point de départ justifié, pour les aider à sortir peu à peu de leur zone de confort en vue de l’acquisition de nouvelles compétences. Les deux voies indiquées ci-dessus offrent aux enfants l’opportunité de devenir des apprenants équilibrés. Elles permettent le développement de nombreuses capacités utiles dans la vie et rendent les enfants flexibles et accommodables.

D’ici trente ans, 50% des professions existantes auront disparu. Une éducation souhaitant aider les enfants du futur doit donc impérativement accentuer la polyvalence des aptitudes diversifiées.


Freedom and boundaries are important ingredients in each environment. One needs to choose each time for whom, which freedoms are applicable and which boundaries are needed. These should change along with the age-range of the child, the child’s personality traits and learning styles, the emotional state and the child’s specific bahavioural patterns.

La liberté et les limites jouent un rôle important dans chaque environnement. Nous devons nous demander à chaque instant pour qui telles libertés sont applicables et telles limites souhaitables. Ce choix évolue en fonction de l’âge de l’enfant, de ses traits de personnalité, de ses styles d’apprentissage, de son état émotionnel et d’autres comportements plus spécifiques.

Culturellement, il est admis que, pour être impartial, il faut appliquer les mêmes règles à tous les enfants. Pourtant, étant donné que chaque personne est différente, cela est donc injuste et peut même s’avérer contraire à l’intérêt de l’enfant. Un castor, un dauphin, un hibou ou un renard ont besoin de limites bien différentes à leurs actions. Afin d’aider chaque enfant de manière appropriée, il faut que l’adulte se demande où, quand et comment, il dise « stop » ou « avance ». Les enfants du primaire ne peuvent en aucun cas être livrés à eux-mêmes. S’il est indéniable qu’ils deviennent plus confiants, mieux informés et plus expérimentés, cela ne signifie pas qu’ils peuvent déjà raisonner comme un adulte. Ils sont également incapables de prendre des décisions comme les adultes et ne doivent pas être sollicités dans ce sens. L’éventail de perceptions large ainsi que le bagage et la souplesse intellectuelle de l’adulte leur font défaut pour cela. Leurs expériences de la vie est tout simplement trop courte.

Le raisonnement logique se développe à partir de cinq ans. Comme l’enfant acquiert plus de connaissances et d’expériences, les opportunités de pratiquer ne manquent pas. Au début du processus, la pratique est très importante. Quand un enfant revient de l’école et raconte : « Un tel a dit ça…. et alors il s’est passé ça », il est indiqué de raisonner avec lui en demandant : « Que s’était-il passé avant cela? », « Pourquoi s’est-il passé cela ? », « Où étais-tu ? », « La conséquence pourrait être celle-ci… », « Qu’est-ce que tu aurais pu dire à la place », et ainsi de suite.

Les conflits contiennent du matériel de raisonnement. Comment, où, pourquoi, quand et qui sont des questions importantes à considérer avant d’agir dans la vie. De ce point de vue, les adultes peuvent s’ériger en modèles pour leurs enfants. Ils doivent pour cela poser les questions appropriées et les tranquilliser tout en les aidant à penser et à voir le point de vue de l’autre. Ceci permet de calmer l’enfant et de le pousser à réfléchir de manière critique en termes de causes et d’effets, de sorte qu’il prendra peut-être une décision différente la prochaine fois. En primaire, l’apprentissage se fait par essais et erreurs et en discutant de ce qui est bien ou de ce qui est mal.

Un sentiment de droits acquis ou de prérogatives peut subvenir quand les adultes résolvent les problèmes à la place des enfants et quand ces derniers

Les libertés et les limites favorisent le développement du raisonnement logique


La personnalité se développe aussi à l’extérieur. Les activités en plein air procurent des opportunités pour les castors, les hiboux, les dauphins et les renards ! Décontracté et en petits groupes, les enfants inventent des jeux, créent des réglementations, les adaptent si nécessaire et travaillent ensemble. Ils en déduisent également une paix intérieure. La nature alimente l’énergie humaine. En marchant, en courant, en pédalant, en jouant à l’extérieur, l’énergie augmente, apportant un sentiment de bien-être personnel et de perception positive de la vie.

Pourtant, nous voyons moins d’enfants qu’autrefois, jouer dans les rues ou dans les champs, car les jeux de consoles, de tablettes ou d’ordinateurs prennent le dessus. Malheureusement, ce n’est pas un très bon moyen de passer l’après-midi, ni d’apporter ces expériences de la vie qui forment la base du raisonnement logique. En fait, le résultat est que l’enfant se stresse et cette suractivité de ses glandes surrénales produit l’adrénaline et le rend grincheux quand Papa l’appelle à table pour le dîner.

A la maison, dans le voisinage, les cours de récréation, les parcs, les opportunités de pratiquer des activités en plein air sont nombreuses. Compte tenu, de leurs aptitudes grandissantes, les enfants du primaire peuvent faire beaucoup de choses : nettoyer la voiture, ou la terrasse avec le jet à haute pression, peindre le treillis, nettoyer le bassin, coudre, planter, désherber, semer et récolter sont des activités intéressantes qui requièrent de nombreuses habiletés.

Pour cette raison, les enfants du primaire de Tervuren se rendent souvent à la ferme écologique La Finca.

ne sont pas encouragés à trouver eux-mêmes les solutions ou les mécanismes de résolution de leurs problèmes. Au niveau du primaire, la capacité de devenir réellement responsable se développe. L’enfant apprend « à donner » aux autres, à comprendre leurs sentiments et ceux des autres et à contribuer au groupe. S’il échappe à cette contribution en agissant comme bon lui semble, le sens de la responsabilité ne se développera pas. Les enfants devraient saluer leur instituteur/institutrice en entrant dans la classe, mettre de côté leur console de jeu au restaurant, dire « merci » quand le repas est servi, ranger leurs jouets ou leur chambre avant qu’on ne le leur demande. La courtoisie et la considération envers les autres doivent être installées et entretenues par l’adulte. Dans le cas contraire, le raisonnement logique s’en trouve affecté et n’atteint pas son développement suprême. Le sentiment de droits acquis et de prérogatives prendra le dessus avec toutes les conséquences négatives que cela entraîne, plus tard dans la vie personnelle ou professionnelle.

L’encourager à se responsabiliser pour ses propres actions en établissant les limites appropriées aide l’enfant du primaire à devenir un individu raisonnable, coopératif et positif dans son environnement social. Comme Jim Fay et Dawn Billings l’ont écrit dans leur livre, « From Innocence to Entitlement » (de l’innocence à la présomption), il est important que les adultes possèdent envers les enfants :

Le Courage de Dire Non

La Joie de Dire Oui

et

La Sagesse de Savoir la Différence

Par Annie R. Hoekstra – de Roos

Rien de tel que les activités en plein air


A quelle famille végétale comestible appartient le fenouil ? Le considère-t-on plutôt comme un fruit, une feuille, une racine, une fleur ou une tige ? Comme éducateur, il existe de nombreux moyens d’enseigner à vos jeunes élèves ces classifications botaniques fondamentales. Fiche d’exercice, tableau, lecture, manuel scolaire ou encore l’application iPad existant pour cet apprentissage. Choisissons l’application iPad, par exemple. En faisant glisser leur doigt sur l’écran, les élèves peuvent placer différents végétaux virtuels dans la famille correspondante. Sur l’écran, un haricot dansant qui fait vibrer l’iPad récompense même l’enfant en cas de classification correcte. Celui-ci peut également sélectionner une vidéo pour obtenir plus de détail et voir un agriculteur récolter tel ou tel type de plante. La séance est terminée et l’enfant vient donc d’apprendre l’une des premières classifications de ce que nous appelons dans les écoles Montessori « Kingdom Vegetalia » !

La Ferme La Finca: apprendre la botanique par ses cinq sens


Maintenant, passons cette même leçon sur les végétaux comestibles telle que les élèves de Primaire 1 de Rotselaerlaan l’ont apprise, il y a quelques semaines. Ces enfants ont d’abord chaussé leurs bottes pour parcourir les deux kilomètres qui séparent l’école de la ferme écologique La Finca. Arrivés, après avoir traversé tout le voisinage, ils ont été reçus par Sarah, la propriétaire et la gestionnaire de La Finca. Elle les a guidés dans les serres et, en guise de premier contact avec les légumes, leur a demandé d’ôter leur queue, de les ouvrir et d’en tester la saveur. Elle leur a montré les différentes parties de la plante, entre autres le fruit et la fleur. Les enfants devaient se déplacer seuls entre ces rangs serrés de végétation florissante. Sarah leur a ensuite demandé de cueillir différents types de plantes. L’objectif était de classifier ces échantillons puis d’en extraire les graines. La cosse d’haricot, longue et bien rembourrée, remportait tous les suffrages. Les doigts agiles des élèves s’affairaient donc à ouvrir les cosses, et ils s’aidaient les uns les autres quand ils rencontraient des difficultés avant de compter les graines. Sarah leur a également demandé de retrousser leurs manches et de plonger leurs mains dans la terre pour en extraire des pommes de terre. Après avoir collecté des végétaux de différentes tailles, formes, saveurs, couleurs, textures et odeurs, le groupe a travaillé ensemble pour les classifier par famille. Leurs découvertes et leurs conclusions ont été documentées sur une grande feuille à papier couchée sur une table. La discussion terminée, Sarah a réuni les graines et elle les apporterait lors de sa prochaine visite à la serre de l’école pour les planter avec eux.

Notez que, pendant cette leçon botanique élémentaire, tous les sens des enfants étaient sollicités: la fraîcheur de cette journée humide, le bruit caractéristique de la végétation mouillée sous leurs pas, l’aspect caoutchouteux et dur du haricot fraîchement cueilli, sans parler de la camaraderie de leurs amis, des instituteurs/institutrices et l’hospitalité du personnel de la ferme. Dans le cas de l’application iPAd, trois sens étaient bien sollicités, la vue, l’ouïe et le toucher, mais seule le sens optique avait un rapport direct avec le sujet. Une vibration de la tablette et une sonnerie indiquant « bien joué » ressortent plus du monde fantaisiste de Minecraft que du monde naturel. L’apprentissage expérimental est en effet défini comme « un processus où la connaissance est créé par la transformation de l’expérience ». Ce cycle comprend: faire une expérience concrète, observer puis réfléchir sur l’expérience, conceptualiser de façon abstraite puis passer à une phase d’expérimentation. C’est exactement ce qui se passe pendant la visite à la ferme La Finca. Bien évidemment, le programme du primaire est trop vaste pour appliquer cette méthode pour tous les domaines. Néanmoins, c’est possible pour la plupart d’entre eux ! Tous les concepts mathématiques du primaire (arithmétique, géométrie et algèbre) sont introduits par des matériels concrets. Les concepts linguistiques sont présentés aux enfants au travers des grands thèmes culturels et académiques abordés. Le fait de relier les concepts aux objets, aux idées, aux personnes et au monde au sens large, stimule les enfants dans leur apprentissage et dans leur développement. C’est là une particularité qu’aucune app ne peut reproduire… jusqu’à présent.

Par Lisa Thauvette





Il faut un village entier pour éduquer un enfant

19Styles d’apprentissage Centre d’intérêt sur le Primaire Montessori en Route 24/1 novembre 2014Il faut un village entier pour éduquer un enfant Montessori en Route 24/1 novembre 2014

Comme nous proposons de nombreux événements qui s’adressent soit à toute la communauté scolaire, soit à un site scolaire spécifique ou à une classe en particulier, nous avons décidé de recourir à un nouveau format pour vous les présenter de manière plus efficace.Dans la lettre d’information, vous trouverez les événements destinés à toute la communauté. Pour ce qui concerne les activités d’un site ou d’une classe particulière, telles que des excursions, des chansons en chœur (« Singalongs »), des représentations de théâtre ou des « Fenêtres en Classe », elles seront détaillées dans un fascicule insérable dans la lettre d’information. Concrètement, cela signifie que les familles de Tervuren et Wezembeek-Oppem ainsi que celles de « Hof Kleinenberg », Woluwe recevront ces feuilles séparément.

De toute manière, il n’y a aucun risque de manquer un événement, même s’il ne concerne pas directement votre enfant, puisque tout figure dans le calendrier électronique de notre site web. Nous espérons que vous connaissez déjà ce calendrier dont vous pouvez même recevoir les mises à jour sur votre Smartphone ! Par laquelle vous êtes constamment en mesure de savoir ce qui se passe sur les différents sites de l’école et dans les différentes classes d’âges.

Il faut un village entier pour éduquer un enfant


MARDI 13 JANVIER

Le pouvoir du nombre Dix : le cœur des mathématiquesLieu : Ecole Internationale Montessori de Rotselaerlaan, TervurenHeure : 19h30

Imaginez que nous n’ayons que 8 doigts aux mains et aux pieds. Nous utiliserions le système de calcul octal au lieu du décimal, une approche totalement différente. Mais non, dans notre univers de calcul, 10 est bien le nombre magique. Une fois arrivé à 9, il suffit de tout reprendre à 1 en ajoutant un 0 à l’espace réservé adjointe. Les familles des différents sites sont invitées à se joindre aux instituteurs/institutrices de la Maison des Enfants et du Primaire de Tervuren pour une soirée de présentation du programme de mathématiques des enfants de 3 à 11 ans. Les instituteurs/institutrices expliqueront comment ce programme est organisé en manipulant des matériaux concrets, en racontant des histoires et en interagissant socialement. Vous en apprendrez même plus sur le fondateur de googol, ce nombre égal à 10 à la puissance 100.0.

Séances d’informationsMARDI 25 NOVEMBRE

Introduction au programme du Diplôme BILieu : « Hof Kleinenberg » - Espace multifonctionnel Horaire : 19h30Participants : cette soirée est importante pour les étudiants de la cinquième année du premier cycle du secondaire et leurs parents. Les autres parents, qui aimeraient d’ores et déjà se faire une idée du programme, sont également les bienvenus. • Nous discuterons des sujets suivants :• Le niveau et les expectations du

programme du Diplôme du BI• Les groupes de sujets• Les sujets du Niveau Supérieur et du

Niveau Standard• Les éléments additionnels : Mini

Mémoire, Communauté et Services (CAS) et Théorie de la Connaissance (TdC)

• Le calendrier des deux années de programmes


Le Café des ParentsDe nombreux thèmes sont présentés et discutés de manière informelle lors des séances du Café des Parents tenues à « Savoorke », Bergestraat, 24, Tervuren. Vous êtes tous les bienvenus et pouvez même venir accompagnés d’un ou d’une amie.

VENDREDI 14 NOVEMBRE

Les années de primaireHoraire : 9h30 à 11h

Que votre enfant soit encore à quelques années du primaire ou est un enfant du primaire, cette séance représente l’éclaircissement de l’intérêt des caractéristiques de cet âge et la façon d’épauler au mieux ces élèves à l’école ou à la maison. Les instituteurs/institutrices seront là pour éclaircir vos doutes et guideront la discussion sur cette période de la vie, faite de curiosité et d’une sociabilité intenses.

VENDREDI 16 JANVIER 2015

Le « processus de communication » pour vos enfantsHeure : 9h30 à 11h

Sophie Masselin, enseignante de la Maison des Enfants de Hof Kleinenberg, partagera avec vous sa perception sur l’utilisation du modèle de communication appelé « Process Communication » dans nos relations avec les enfants. Ce modèle prend en considération les différences du type de personnalité et de comportement pour résoudre notamment des questions de manque de communication, voire de conflit. Joignez-vous à nous pour participer à cette discussion passionnante.

Evénements familiauxSAMEDI 22 NOVEMBRE

Marché de Noël et photos de famille à « Savoorke » Heure : de 10h à 17hEcole Internationale Montessori « Savoorke »Bergestraat, 24, 3080 Tervuren

Le marché artisanal de Noël de « Savoorke », Bergestraat, 24, 3080 Tervuren, se reproduit à nouveau ! Pour l’occasion, « Savoorke » deviendra une caverne de Noël véritable, pleine de produits faits maison, destinés à la vente. Cette offre composera de livres anglophones et une sélection de beaux jouets. A « Savoorke », ayant fait l’objet récemment de travaux de rénovation, vous apercevrez certainement un grand changement. Les étudiants du premier cycle du secondaire prépareront en cuisine des gourmandises qui seront vendues dans Le Café des Parents. Par ailleurs, le photographe chargé d’immortaliser une atmosphère avec les familles, disposera d’un studio où réaliser de merveilleux portraits des enfants avec leurs frères et sœurs ou toute leur famille. D’une grande qualité, ces photos seront prêtes à temps pour être offertes à vos proches pendant les fêtes. Vous pourrez vous inscrire aux séances de photo préalablement, en vous enregistrant sur un formulaire qui sera affiché sur les tableaux de tous les sites de l’école.

Appel aux vendeurs

Nous accueillons chaleureusement les nouveaux vendeurs qui auraient de beaux objets d’art à vendre ! Cela va des bijoux, aux peintures, aux sculptures en bois ou aux livres reliés, en passant par les confitures, les gâteaux ou le chocolat. Le prix d’un stand de 2 mètres est de 50€, 100€ pour un double espace. Ces sommes sont destinées aux œuvres charitables de l’Ecole Maternelle Simandari, au Burkina Faso. L’année dernière, nous avons ainsi pu financer les études de 24 enfants, une grande partie de l’argent ayant été recueillie à l’occasion du Marché de Noël. Il s’agit, en bref, d’aider une cause magnifique!

Quand intéressés, faites en part à la coordinatrice du Marché de Noël, Marleen Moyson, en écrivant à [email protected]


Dernière journée d’école de 2014MERCREDI 17 DÉCEMBRELe Mercredi 17 décembre est la dernière journée scolaire de 2014. Ce jour-là, tous les élèves sont invités d’apporter un plat à partager avec leurs camarades et leurs enseignants/enseignantes à l’occasion d’un déjeuner de fête. L’école prend fin à midi (l’horaire normal) et les bus fonctionnent normalement (le service de bus concernant les activités extrascolaires à « Rotselaerlaan » est suspendu en raison de la préparation de la soirée). Ce déjeuner est réservé aux élèves et aux instituteurs/institutrices. Les familles entières sont invitées à notre soirée Artisanale de Noël (voir paragraphe suivant).

Soirée Artisanale de Noël à Rotselaerlaan – TervurenHeure : 18h30 à 21hParticipants : tous sont les bienvenus!

Les salles de classe 1 et 3 de Rotselaerlaan auront été transformées pour céder la place à cette atmosphère si caractéristique de Noël ! Des instituteurs/institutrices des différents sites de l’école proposeront aux parents et à leurs enfants de très jolis travaux et objets artisanaux. N’hésitez surtout pas à convier des proches venus vous rendre visite. Vous pouvez venir directement après le travail puisque les étudiants du secondaire vous régaleront de vin chaud et de délicieuses confiseries de Noël.

Louez un arbre de NoëlLes sapins ont grandi et sont à nouveau prêts à recevoir leur décoration de Noël. Avec l’aide du jardinier, Jurek, les enfants du premier cycle du secondaire les prélèveront du sol et les transporteront aux familles ayant réservé la location d’un arbre. C’est pour les enfants une occasion excellente de s’organiser et de coopérer. Au bout de trois semaines, les sapins sont recueillis et replantés dans notre forêt de sapins de Noël à « Hof Kleinenberg ». Cette année, certains arbres ont besoin d’une maison d’accueil permanente et seront par conséquent mis en vente.

L’inscription pour la location des sapins est effectuée pendant le Marché de Noël, en moyennant votre signature sur une liste dont les étudiants du premier cycle du secondaire sont gestionnaires. Vous pouvez également réserver un arbre par Internet en envoyant un courriel à

[email protected]

Evaluation academiqueVENDREDI 5 DÉCEMBRE

Jour d’évaluation – pas d’écoleLieu : classe de votre enfantHeure : créneau individualisé à partir de 8hParticipants : toutes les familles de l’école

Les instituteurs/institutrices préparent un rapport écrit qui est présenté et révisé lors des séances biannuelles. Toutes les familles sont invitées à réserver l’heure sur les feuilles correspondantes à cet effet qui seront disponibles deux semaines avant le jour de l’évaluation.


La matinée de PapaSAMEDI 24 JANVIER

Lieu : dans les classes des enfantsHoraire : choisissez entre deux tranches d’horaires, de 9h30 à 10h15 ou de 10h30 à 11h15

Participants : Papas de la Communauté des Tous Petits, des Maisons des Enfants ou du primaire avec leurs enfants

Les Papas d’enfants de 1 à 11 ans sont invités dans les classes pour participer aux activités en cours. Comme c’est l’occasion de présenter leurs travaux, les enfants prennent cela très au sérieux. Les instituteurs/institutrices sont présents pour aider quand nécessaire. La matinée des Mamans aura lieu le 28 février. Veuillez noter qu’il est possible d’intervertir les dates avec les Mamans/Papas ou de vous faire remplacer par un autre membre de la famille.

Groupe Parents BébésDU JEUDI 22 JANVIER AU JEUDI 2 AVRIL

Lieur : Ecole Internationale Montessori « Savoorke », TervurenHoraire : 10 Jeudis de 13h30 à 15hParticipants : familles d’enfants de six mois jusqu’à l’âge de la marche

Chaque semestre nous organisons un groupe de bébés accompagnés de leurs parents. Dans cet environnement, les bébés découvrent le monde autour d’eux petit à petit. Elvira Bronsch, responsable de ce groupe, a préparé une série d’articles et d’informations sur les nombreux changements qui se produisent pendant la première année de la vie. Voici quelques-uns des thèmes traités :

Comment le cerveau de bébé se développe-t-il ?

Quelle est la fonction de neurones ?

Quelle est l’importance de jouets pédagogiques ?

Pourquoi est-ce si important pour un bébé de pouvoir se mouvoir librement sur un tapis ou sur le sol ? Et beaucoup plus…

Quand votre enfant entre dans cette tranche d’âge à la date de janvier 2015 (plus de six mois et jusqu’à l’âge de la marche) et quand vous désirez nous rejoindre, veuillez trouver les feuilles d’inscription sur notre site web ou téléphoner à Marleen Moyson au 02-768-0751. Le coût de 10 séances est de 150€.

VacancesMARDI 11 NOVEMBRE

Jour de l’armistice, pas d’école

JEUDI 18 DÉCEMBRE AU 4 JANVIER 2015 Jour de préparation du personnel et premier jour des vacances d’hiver pour les enfants. L’école recommencera le Lundi 5 janvier 2015. Profitez bien de la pause festive de Noël !


Marché De NoëlInternational Montessori

School « Savoorke »

L’école Internationale Montessori vous invite à son Marché de Noël annuel :Pour y trouver des cadeaux artisanales pour famille et amis! Décoration .

- Bijoux. Verrerie. Cartes postales. Jouets. Poterie. Et beaucoup plus encore . . .

Samedi 22 novembre de 10.00 à 17.00 heuresBergestraat 24, 3080 Tervuren

www.international-montessori.org

www.international-montessori.orgBrussels

2014CHRISTMASMARKET.indd 2 22/10/14 19:05

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International-montessori Montessori en Route · Ils n’aiment pas que l’on tourne autour du pot et préfèrent des instructions directes et claires. Souvent sérieux, les castors