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Interface neuronale directe Pour les articles homonymes, voir IND et BCI. Une interface neuronale directe - aussi appelée IND Socle Capteur Électrode 4mm Schéma d'une interface neuronale directe ou BCI [1] (Brain-Computer Interface : Interface Cerveau- Machine, ou encore Interface Cerveau-Ordinateur) est une interface de communication directe entre un cerveau et un dispositif externe (un ordinateur, un système électronique, etc.). Ces systèmes peuvent être conçus pour assister, améliorer ou réparer des fonctions hu- maines de cognition ou d'action défaillantes. L'IND peut être unidirectionnelle ou bidirectionnelle. Ce type de périphérique est fondamentalement différent de toute autre interface homme-machine : une telle liai- son ne requiert en effet aucune transformation préalable du signal électrique émis par l’activité cérébrale en activi- té musculaire (psychomotrice), cette dernière étant usuel- lement traduite en signal d’entrée pour la machine. En s’affranchissant de la chaîne de réaction « cer- veau, nerfs, muscles, interface conventionnelle homme- machine », les temps de réponse peuvent être écourtés de plusieurs dixièmes de seconde dans le cas d’interaction urgente. De plus, ils laissent les organes vitaux (mains, pieds, yeux, etc.) libres et disponibles pour d’autres types de commandes simultanées. 1 Principe Une IND unidirectionnelle : peut envoyer (tenant ) vers une entrée machine ou recevoir (aboutissant ) à partir d'une sortie machine des informa- tions mais jamais les deux en même temps, car chaque interface est destinée à un usage spécifique, comme tout matériel d'entrées-sorties en informatique. En revanche, une IND bidirectionnelle : peut à la fois émettre et recevoir (comme un simple relai) des informations, mais reste encore à expérimenter sur un animal ou un homme. Une interface neuronale directe est implantée dans un cerveau, et désigne à la fois le cortex humain, animal ou une culture de neurones. Le cerveau ne doit pas être com- pris comme « une entité (système) capable de raisonne- ment uniquement logique », puisque seules les propriétés électriques des neurones sont exploitées. 2 Historique La recherche sur les IND a commencé dans les années 1970 à l'université de Californie à Los Angeles (UCLA) grâce à une dotation de la National Science Foundation et suivie d'un contrat avec la Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA) [2] , [3] . Les publications scien- tifiques concernant ces recherches mentionnent pour la première fois l'expression « brain-computer interface ». D'autres travaux, réalisés en groupe sous la direction de Schmidt, Fetz et Baker dans la même période établirent que, par une méthode d'entraînement par punition et ré- compense, des singes pouvaient rapidement apprendre à contrôler par la volonté la fréquence de neurones indivi- duels du cortex moteur primaire [4] . 2.1 Premiers travaux L'étude de conditionnement réalisée par Fetz et ses collègues a tout d'abord démontré que le singe peut apprendre à contrôler la réponse d'un équipement de biofeedback par sa simple pensée [5] . Ce travail a per- mis, dès les années 1970, de démontrer que le singe est capable de contrôler l'activité individuelle des neurones ou de groupes de neurones dans le cortex moteur pri- maire, lorsque l'expérimentateur le récompense s’il utilise un chemin neuronal déterminé [6] . De cette époque datent aussi les premières études visant à comprendre les algo- rithmes qui régissent le cheminement neuronal menant à une action. Dans les années 1980, Apostolos Georgopoulos, de l'université Johns-Hopkins, trouva, chez le macaque rhé- 1

Interface Neuronale Directe

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article scientifique interface homme-machine

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Interface neuronale directe

Pour les articles homonymes, voir IND et BCI.Une interface neuronale directe - aussi appelée IND

Socle

CapteurÉlectrode

4mm

Schéma d'une interface neuronale directe

ou BCI[1] (Brain-Computer Interface : Interface Cerveau-Machine, ou encore Interface Cerveau-Ordinateur) estune interface de communication directe entre un cerveauet un dispositif externe (un ordinateur, un systèmeélectronique, etc.). Ces systèmes peuvent être conçuspour assister, améliorer ou réparer des fonctions hu-maines de cognition ou d'action défaillantes.L'IND peut être unidirectionnelle ou bidirectionnelle.Ce type de périphérique est fondamentalement différentde toute autre interface homme-machine : une telle liai-son ne requiert en effet aucune transformation préalabledu signal électrique émis par l’activité cérébrale en activi-té musculaire (psychomotrice), cette dernière étant usuel-lement traduite en signal d’entrée pour la machine.En s’affranchissant de la chaîne de réaction « cer-veau, nerfs, muscles, interface conventionnelle homme-machine », les temps de réponse peuvent être écourtés deplusieurs dixièmes de seconde dans le cas d’interactionurgente. De plus, ils laissent les organes vitaux (mains,pieds, yeux, etc.) libres et disponibles pour d’autres typesde commandes simultanées.

1 Principe

• Une IND unidirectionnelle :

peut envoyer (tenant) vers une entrée machine ou recevoir(aboutissant) à partir d'une sortie machine des informa-tions mais jamais les deux en même temps, car chaque

interface est destinée à un usage spécifique, comme toutmatériel d'entrées-sorties en informatique.

• En revanche, une IND bidirectionnelle :

peut à la fois émettre et recevoir (comme un simple relai)des informations, mais reste encore à expérimenter sur unanimal ou un homme.Une interface neuronale directe est implantée dans uncerveau, et désigne à la fois le cortex humain, animal ouune culture de neurones. Le cerveau ne doit pas être com-pris comme « une entité (système) capable de raisonne-ment uniquement logique », puisque seules les propriétésélectriques des neurones sont exploitées.

2 Historique

La recherche sur les IND a commencé dans les années1970 à l'université de Californie à Los Angeles (UCLA)grâce à une dotation de la National Science Foundationet suivie d'un contrat avec la Defense Advanced ResearchProjects Agency (DARPA)[2],[3]. Les publications scien-tifiques concernant ces recherches mentionnent pour lapremière fois l'expression « brain-computer interface ».D'autres travaux, réalisés en groupe sous la direction deSchmidt, Fetz et Baker dans la même période établirentque, par une méthode d'entraînement par punition et ré-compense, des singes pouvaient rapidement apprendre àcontrôler par la volonté la fréquence de neurones indivi-duels du cortex moteur primaire[4].

2.1 Premiers travaux

L'étude de conditionnement réalisée par Fetz et sescollègues a tout d'abord démontré que le singe peutapprendre à contrôler la réponse d'un équipement debiofeedback par sa simple pensée[5]. Ce travail a per-mis, dès les années 1970, de démontrer que le singe estcapable de contrôler l'activité individuelle des neuronesou de groupes de neurones dans le cortex moteur pri-maire, lorsque l'expérimentateur le récompense s’il utiliseun chemin neuronal déterminé[6]. De cette époque datentaussi les premières études visant à comprendre les algo-rithmes qui régissent le cheminement neuronal menant àune action.Dans les années 1980, Apostolos Georgopoulos, del'université Johns-Hopkins, trouva, chez le macaque rhé-

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2 2 HISTORIQUE

sus, une loi mathématique expliquant la direction de dé-placement de son bras en fonction de l'activité électriqued'un simple neurone de son cortex moteur. Cette fonctionétait essentiellement une cosinus. Il découvrit aussi quece sont des groupes de neurones dispersés dans plusieursrégions du cerveau qui contrôlent le mouvement. Malheu-reusement son équipement ne lui permit pas d'enregistrerl'activité dans toutes ces zones en même temps[7].À partir des années 1990, la recherche sur les IND aprogressé rapidement[8]. Plusieurs équipes de recherche,dont celles de Richard Andersen, John Donoghue, PhillipKennedy, Miguel Nicolelis et Andrew Schwartz ont réus-si à capturer les ondes provenant de centre moteurs ducerveau et à les utiliser pour contrôler des équipements.

2.2 Les recherches les plus fructueuses

C'est Phillip Kennedy et ses collègues qui fabriquèrent lapremière interface cerveau-ordinateur intracorticale. Ellefut connectée par implantation d'électrodes dans le cer-veau d'un singe.En 1999 une équipe de chercheurs, menée par YangDan à l'université de Californie, Berkeley, réussit à dé-coder l'activité neuronale afin de reproduire les imagesvues par des chats. L'équipe utilisa pour cela un réseaud'électrodes implantées dans le thalamus (qui est le pointd'entrée de tous les influx nerveux de perception). Plusprécisément, ils visèrent 177 cellules cérébrales de la zonedu noyau géniculaire latéral du thalamus, qui décodentles signaux en provenance de la rétine. Huit courts filmsfurent projetés aux chats alors que l'activité de leurs neu-rones était enregistrée. Par l'utilisation de traitements ma-thématiques des signaux, les chercheurs purent décoderles signaux enregistrés et reconstruire ce que les chatsavaient vu[9]. Des recherches similaires ont depuis été me-nées par des chercheurs japonais[réf. souhaitée].Miguel Nicolelis a promu l'utilisation massived'électrodes sur de larges zones du cerveau dans lebut d'obtenir un signal très complet permettant depiloter une IND. On considère que ce type de dispositifpermet de réduire la variabilité des résultats qui sontobtenus avec un plus petit nombre d'électrode. Ayantconduit plusieurs études sur le rat dans les années 1990,Nicolelis et ses collègues développèrent un IND capablede décoder l'activité neuronale chez le singe nocturne. Ilsutilisèrent ce dispositif pour reproduire les mouvementsdu singe avec un bras robotisé. Les singes furent choisispour leur très grande dextérité, ce qui rendait le champd'investigation très étendu.Dès les années 2000, cette équipe fabriqua un IND re-produisant les mouvements du singe hibou lorsqu'il mani-pule une manette pour attraper de la nourriture[10]. CetteIND fonctionnait en temps réel et permettait aussi de pi-loter un robot distant, à travers Internet. Le singe ne pou-vant pas voir ce robot distant, cette expérience permitde tester un système IND à boucle ouverte (sans retour

d'information).Nicolelis réalisa ensuite ses expériences sur des singesrhésus, dont le cerveau est plus proche de celui deshommes. Les singes furent entrainés à atteindre et sai-sir des objets présentés sur un écran d'ordinateur. Leurpensée était décodée et transmise à un bras robotisé dontils ne pouvaient voir les mouvements[11],[12]. Par la suite,les singes apprirent à contrôler les mouvements du brasrobotisé en le regardant. L'IND captait l'intention de vi-tesse de déplacement ainsi que l'intention de force misepar le singe pour attraper les objets.Plusieurs autres équipes ont développé des IND et lesalgorithmes nécessaires pour décoder les signaux neu-ronaux. Ce sont entre autres celle de John Donoghuede l'université Brown, celle de Andrew Schwartz del'université de Pittsburgh et celle de Richard Andersen deCaltech. Ils ont mis au point des IND basées sur le déco-dage de l'activité d'un plus petit nombre de neurones (15à 30 neurones contre 50 à 200 neurones pour l'équipe deNicolelis).L'équipe de Donoghue’s a entraîné des macaques rhé-sus à utiliser une IND pour suivre des cibles visuellessur l'écran d'un ordinateur avec ou sans utilisation d'unemanette (boucle fermée ou boucle ouverte)[13]. L'équipeSchwartz a créé une IND permettant de simuler des mou-vements dans un monde virtuel[14]. Ces recherches dé-frayèrent la chronique lorsqu'elles présentèrent un singes’alimentant de pâtes grâce à un bras robotisé piloté uni-quement par la pensée[15],[16].L'équipe Andersen à enregistré, grâce à l'IND qu'elle amise au point, l'activité des neurones de pré-mouvementdu cortex pariétal postérieur. Ces neurones produisentun signal lorsque le singe anticipe de recevoir unerécompense[17].Actuellement des IND sont développés pour capter lessignaux à l'origine de l'intention de mouvement d'unmembre. Il existe aussi des IND pour prédire l'activitéélectrique des muscles (électromyographie)[18]. Ce typed'IND permet de restaurer la mobilité d'un membre pa-ralysé en stimulant artificiellement les muscles.Miguel Nicolelis et ses collègues ont démontré que la me-sure de l'activité de certains grands groupes de neuronespermet de prédire la position d'un membre. Ce travailest à l'origine de la création d'interface cerveau-machine,c'est-à-dire d'un système électronique qui lit l'intentionde déplacement d'un membre et la convertit pour action-ner un membre artificiel. Carmena et ses collègues[11]

soutiennent que le cerveau du singe se réorganise afind'inclure la représentation de bras robotisé comme uneextension de son propre membre.Le point de faiblesse de la technologie des IND est lemanque de capteur permettant une perception fiable, sûreet robuste des ondes cérébrales. Il est probable que ce typede capteur sera disponible dans les années à venir. Ceciaugmenterait grandement le nombre d'applications four-

3.2 Neuroprosthétique 3

nies par les IND.Le développement d'une IND est compliqué et prendbeaucoup de temps. Afin de répondre à cette probléma-tique, le Dr Gerwin Schalk a développé un système po-lyvalent nommé IND200, permettant de mener des re-cherches variées. IND2000 est développé depuis 2000grâce à un projet mené par la « Brain–Computer InterfaceR&D Program » du Wadsworth Center (en) au New YorkState Department of Health, Albany, New York, États-UnisIl existe aussi une technologie de détection à distance(sans connexion physique) utilisant la mesure de l'activitédes canaux ioniques comme celui de la rhodopsine pourcontrôler l'activité d'ensembles de neurones qui sont géné-tiquement apparentés. Cette technologie a permis de cap-ter le processus de décision de déplacement de souris[19].

3 Applications

Depuis les années 1970, le champ de recherche sur lesIND s’est spectaculairement étendu, principalement ence qui concerne les neuroprothèses (neuroprosthetics), quiont pour fonction de restaurer l'ouïe, la vue ou une inca-pacité motrice.Grâce à la fantastique plasticité du cerveau, il a été consta-té que l'influx nerveux produit par les prothèses peut,après un temps d'adaptation, être traité comme un influxnaturel[20].Grâce aux récentes avancées effectuées ces dernierstemps, une IND permet non seulement de restaurer desfacultés perdues (comme l'ouïe, la vue ou même les mou-vements), mais est capable de plus d'étendre ces facultés,bien au-delà des capacités naturelles (comme le contrôledu curseur d'un PC à une vitesse et une précision impos-sibles à atteindre avec une simple souris, des jeux en ligneet même des membres robotisés).Prospectivement, certains ont imaginé la création d'unexocortex.

3.1 Communication par interface neuro-nale

Les patients dont les capacités de communication ontété altérées, peuvent bénéficier de la technologie d'uneinterface neuronale directe (entre autres par le biais duBrainGate) pour communiquer.Par cette méthode, ils imaginent une souris d'ordinateursous leur main et par la pensée, ils arrivent à déplacer uncurseur sur un clavier virtuel modélisé sur un écran.En plus de lettres, le clavier inclut des mots prédéfinis fa-cilitant la composition de phrases ou d'idées.Avec de la pratique, un utilisateur de clavier virtuelcomme Matthew Nagle arrive à manipuler un clavier vir-tuel (via une interface neuronale) avec la même aisance

Interface utilisée par un patient paralysé

que celui qui manipule une souris informatique conven-tionnelle.

3.2 Neuroprosthétique

La conception de neuroprothèses est une spécialité desneurosciences concernant les prothèses qui incorporentun système capable d'émuler les fonctions du système ner-veux humain. La neuroprothèse la plus couramment uti-lisée est l'implant cochléaire, qui en 2006, était implantéesur environ 100 000 patients dans le monde[21].Il existe un grand nombre d'autres prothèses, commel'implant rétinien.La différence entre IND et neuroprothèse réside essen-tiellement dans l'utilisation qui est faite de l'équipement :les neuroprothèses relient en général le système nerveuxà une prothèse alors que les IND relient le système ner-veux à un ordinateur. Le plus souvent les neuroprothèsessont connectées à n'importe quelle partie du système ner-veux, par exemple les nerfs des membres, alors que lesIND sont branchés sur le système nerveux central.Pour des raisons justifiées évidentes, les deux termessont parfois considérés comme interchangeables. En ef-fet, toutes deux poursuivent le même but, à savoir restau-rer l'ouïe, la vue, le mouvement ou une fonction cogni-tive, et exploitent des méthodes expérimentales et chirur-gicales identiques.

4 Recherche sur les animaux

Plusieurs laboratoires ont étudié les signaux corticaux dessinges et des rats afin de mettre au point des IND capablesde reproduire des actions.Des singes ont pu ainsi télécommander le déplacementd'un curseur sur un écran d'ordinateur ou commander unbras robotisé afin de réaliser des tâches simples grâce àleur pensée[22].

4 5 LES IND ADAPTÉS AUX HUMAINS

En mai 2008, les photographies montrant un singe pilo-tant un bras automatisé par sa pensée à l'université de mé-decine de Pittsburgh furent publiées dans plusieurs publi-cations scientifiques de première importance[23]. Des re-cherches sur le chat ont aussi permis d'enregistrer leursperceptions visuelles.

5 Les IND adaptés aux humains

5.1 IND invasifs

Des technologies invasives d’IND ont été mises au pointdans le but de restaurer la vue ou la mobilité chez l'êtrehumain.Ces systèmes sont connectés directement dans la matièregrise du cerveau grâce à la neurochirurgie.Étant connectés directement à la matière grise, ils offrentla meilleure qualité de signal mais sont parfois enkystés,ce qui réduit la qualité du signal, voir l'annule complète-ment.Dans le domaine public, William H. Dobelle est un despremiers scientifiques qui fut capable d'implanter une in-terface destinée à restaurer la vue.Son premier prototype fut implanté sur “Jerry”, unhomme devenu aveugle adulte en 1978. Un unique ré-seau de 68 électrodes fut implanté dans son cortex visuelet permit de lui transmette la perception de la lumière.Le système comportait une caméra montée sur des lu-nettes, envoyant un signal à l'implant. À l'origine cet im-plant permit à Jerry de percevoir les nuances du gris dansun champ de vision limité avec une vitesse de rafraîchis-sement lente.Cela nécessitait aussi qu'il soit relié à un très gros systèmeinformatique, mais la miniaturisation de l'électronique etl'augmentation des performances permirent finalement derendre le système portable.Il put alors réaliser des tâches simple sans assistance[24].En 2002, Jens Naumann, qui a aussi perdu la vue à l'âgeadulte, est devenue la première d'un groupe de 16 patientsqui furent dotés de la seconde génération d'implants Do-belle.Ce fut une des premières offres commerciales d’IND.Cette deuxième génération utilise un implant plus sophis-tiqué qui transmet plus précisément les contours et offreune vision cohérente.Les tâches lumineuses sont réparties dans le champ devision à la façon « d'étoiles dans la nuit ». Dès la mise enplace de son implant Jens pu conduire une voiture à petiteallure sur le parking de l'institut de recherche.Des chercheurs de l'université Emory à Atlanta, diri-gés par Philip Kennedy et Roy Bakay furent les pre-miers à implanter sur un homme une IND permettantd'émuler le mouvement. Leur patient, Johnny Ray (1944–2002), souffrait d'un ‘syndrome d'enfermement’ après

Maquette d'une interface BrainGate

une attaque cérébrale en 1997. L'implant fut branchéen 1998 et il vécut suffisamment longtemps pour maî-triser son utilisation et put même piloter un curseur surun écran d'ordinateur. Il est mort en 2002 d'une ruptured'anévrisme cérébral[25].En 2005, le tétraplégique Matt Nagle fut la première per-sonne capable de contrôler une main artificielle grâceà un IND. Il participa pendant neuf mois à un test detechnologie cybernétique BrainGate. L'implant fut réa-lisé dans la région du gyrus précentral droit (zone quicontrôle le déplacement du bras). La technologie à 96électrodes BrainGate permit à Nagle de contrôler unbras robotisé, ainsi qu'un curseur d'ordinateur, l'éclairageet la télévision[26]. L'année suivante le professeur Jona-than Wolpaw reçu le prix de la Fondation Altran pourl'innovation afin qu'il développe une interface utilisant desélectrodes de surface plutôt qu'implantées dans le cer-veau.

5.2 IND partiellement invasifs

Les IND partiellement invasifs utilisent un composantimplanté dans la boîte crânienne qui ne pénètre pasdans la masse cérébrale. Cette technologie permet unemeilleure résolution que les systèmes non invasifs (car lepassage à travers la dure-mère distord le signal) et pré-sente moins de risques que la technologie invasive.

5.3 IND non invasifs 5

L'électrocorticographie (ECoG) mesure l'activité élec-trique à la manière de l'électroencéphalographie maisgrâce à des électrodes placées à l'intérieur de la boîte crâ-nienne, entre la dure-mère et le cortex[27]. La technologieECoG a été testée sur les humains par Eric Leuthardt etDaniel Moran de l'université de Washington à St Louis àpartir de 2004. Une expérience a été menée afin de per-mettre à un adolescent de jouer au jeux Space Invaders enutilisant un implant EcoG[28]. Cette expérience a prouvéque cette technique offre un contrôle rapide, nécessitantpeu d'adaptation et qu'elle constitue un compromis idéalentre qualité de signal et risque pour l'homme.(Note : Ces électrodes furent implantées dans le cerveaudu patient, souffrant d’épilepsie sévère, en même tempsque des électrodes temporaires pour localiser le foyer dela maladie.)Les IND utilisant une technologie d'« imagerie fonc-tionnelle portable » sont théoriquement réalisables. Cecinécessiterait l'implantation d'un laser dans la boîte crâ-nienne : le laser serait focalisé sur un seul neurone et laréflexion serait mesurée par un senseur distinct. Quand leneurone s’active, la réflexion est modifiée. Ceci perme devisualiser l'activité neurone par neurone.Ce signal peut être subdural ou épidural, et ne nécessitepas de pénétrer le parenchyme lui-même. Il existe peud'études à ce sujet, par manque de cobayes. Actuellement,la seule occasion de tester cette technologie se présentesur des patients qui nécessitent unmonitoring invasif pourlocaliser une zone de résection d'un centre épileptique.ECoG est un très bon compromis car elle offre unebonne résolution spatiale, un rapport signal/bruit faible,une large réponse en fréquence et nécessite moinsd'entraînement que l'EEG extra crânien. Cette technolo-gie est aussi moins complexe, présente moins de risquescliniques et probablement une plus grande stabilité que lemonitoring mono neurone. Ceci permet d'envisager unemise en œuvre grand public.

5.3 IND non invasifs

Des technologies non invasives ont été testées surl'homme. Les IND non invasifs utilisent l'imagerie mé-dicale. Ce type de signal (ondes cérébrales) a été utilisépour induire des mouvements sur des cobayes (sujets) vo-lontaires. Actuellement, les IND non invasifs offrent unefaible résolution car le signal, l'onde cérébrale, est altérépar la traversée de la boîte crânienne, mais les IND noninvasifs sont bien plus simples à porter. Les ondes céré-brales peuvent effectivement être surveillées, contrôlées,mais la précision ne descend pas au niveau d'un neuroneunique mais d'un groupe de neurones (théories et modèlescomputationnels).

Enregistrements des ondes cérébrales par un électroencéphalo-gramme.

5.3.1 EEG

Article détaillé : Électro-encéphalographie.

L'électro-encéphalographie (EEG) est la technologie noninvasive qui a été la plus étudiée, car elle offre une trèsbonne résolution temporelle, est facile à mettre en œuvre,portable et économique. Néanmoins, elle est pénaliséepar la présence de bruits et l'utilisation de l'EEG en tantque IND nécessite un entraînement intensif.Par exemple, lors d'expériences menées dans les années1990, Niels Birbaumer de l'université Eberhard Karl deTübingen en Allemagne, entraîna des patients grave-ment paralysés à réguler leur « potentiel cortical faible »mesuré par l'EEG afin de pouvoir contrôler un curseurd'ordinateur[29] (Birbaumer avait précédemment entraînédes patients épileptiques à éviter les crises par le contrôlede cette onde de faible potentiel). Cette expérience per-mit à dix patients de contrôler un curseur d'ordinateur parla maîtrise de leurs ondes cérébrales.Le procédé était lent : après un entraînement de plusieursmois, il fallait toujours plus d'une heure pour écrire 100caractères.Birbaumer’s a ensuite travaillé avec Jonathan Wolpaw, del'université de l'État de New York, à développer une tech-nologie qui permette au patient de choisir le type d'ondecérébrale la plus facile à utiliser parmi les ondes mu et lesondes bêta.Ces méthodes nécessitent d'éduquer le patient à modu-ler ses ondes cérébrales en se basant sur la mesure de sesondes (feedback).Elles sont contrôlées volontairement par le patient et ontdonc une forte influence sur l'expérimentation.Afin de déterminer l'influence du patient sur l'expérience,des études portant sur les signaux P300 ont été me-nées. À la différence des signaux mesurés précédem-ment, ces ondes sont générées de manière involon-taire, (voir Potentiel évoqué) en fonction des perceptions(V.A.K.O.G) des patients.

6 5 LES IND ADAPTÉS AUX HUMAINS

Leur étude permet donc de reconnaître les pensées dupatient sans avoir à l'entraîner au préalable. C'est la ré-ponse naturelle de son cerveau lorsqu'il reconnaît quelquechose.Lawrence Farwell[30] et Emanuel Donchin ont dévelop-pé une IND utilisant la technologie de l'EEG à la fin desannées 1980[31]. Cette « prothèse mentale » mesure lesondes P300 générées par des patients dont certain sontatteints de paralysie dues à un syndrome d'enfermementet leur permet de communiquer des commandes, lettreset mots à un ordinateur. Ceci leur a même permit deparler grâce à un synthétiseur vocal. Beaucoup d'autreséquipements de ce type ont été développés depuis cetteépoque. Par exemple, en 2000, la chercheuse Jessica Bay-liss de l'université de Rochester a montré que des volon-taires équipés d'un casque de réalité virtuelle, lisant lesondes P300, peuvent contrôler les éléments d'un mondevirtuel[32].Au début des années 1990, Babak Taheri, de l'universitéde Californie à Davis présenta un nouveau type de cap-teur actif pour l'EEG. Cet équipement ne nécessite pasde préparation de la peau du patient, ne nécessite pasd'électrolyte conducteur et utilise des capteurs dont lataille est très réduite. Cette technologie, utilisée en mono-canal fut publiée en 1994[33]. Ce système actif utilisequatre zones de mesure et incorpore une électronique mi-niaturisée pour améliorer le rapport signal sur bruit, ainsique la batterie. Des tests de fonctionnement furent réali-sés sur des humains, selon quatre modes :

1. EEG spontané

2. mesure des potentiels évoqués au niveau des cap-teurs

3. mesure du potentiels des cellules cérébrales

4. potentiels évoqués liés à la cognition.

La performance de ce capteur « à sec » se révéla meilleureque celle présentée par les électrodes traditionnelles àl'argent/chlorure d'argent en termes de préparation de lapeau et de rapport signal/bruit[34].En 1999, des chercheurs de l'université Case Western Re-serve, dirigés par Hunter Peckham, utilisa un systèmede casque EEG à 64 électrodes pour restaurer partielle-ment les mouvements de la main du patient quadriplé-gique Jim Jatich. Il lui suffisait de ce concentrer sur desconcepts simples et opposés comme « vers le haut / versle bas » et ses ondes bêta étaient analysées par un logi-ciel pour identifier les formes de signaux associées. Uneforme d'onde basique fut identifiée et permit de contrôlerl'utilisation d'un interrupteur. Le concept « vers le haut »permettait de l'allumer, quand « vers le bas » permettaitde l'éteindre. Le signal capté fut aussi redirigé vers lesrécepteurs nerveux de ses mains et permis de restaurerquelques mouvements[35].

La théorie des réseaux neuronaux permet de simuler surordinateur le fonctionnement du cerveau. En 2004, desexpériences visant à simuler la phase d'apprentissage deréponse à des stimuli ont permis aux scientifiques de laFraunhofer Society de réduire la phase d'apprentissage à30 minutes[36].Eduardo Miranda après avoir étudié, grâce àl'EEG, l'activité mentale de patients écoutant dela musique a créé une technologie pour leur per-mettre de s’exprimer musicalement en utilisant un« électroencéphalophone »[37].La compagnie Emotiv Systems a produit un contrô-leur de jeux vidéo grand public qui utilise des capteursélectromagnétiques[38].

5.3.2 MEG et IRM

Articles détaillés : Magnétoencéphalographie et Imageriepar résonance magnétique.

Les technologies non invasives de lamagnétoencéphalographie (MEG) et de l'Imageriepar résonance magnétique fonctionnelle ont été utiliséesavec succès en tant qu'interface cerveau ordinateur[39].Plusieurs expériences rapportent que des patients ontété capables de jouer au jeu électronique Pong en tempsréel par le contrôle volontaire de la réponse hémodyna-mique du flux sanguin dans leur cerveau (expérience debiofeedback)[40]. La mesure hémodynamique réaliséepar IRMf, en temps réel, permet aussi de contrôler lesmouvements d'un robot[41].Plus récemment, au laboratoire Computational Neuro-science de la compagnie Advanced TelecommunicationsResearch (ATR), à Kyōto, des scientifiques ont recons-truit sur ordinateur des images captées directement dansle cerveau. Le 10 décembre 2008, cette expérience fit laune du journalNeuron[42]. Alors que les premières imagesétaient en noir et blanc dans une résolution de 10*10pixels, les chercheurs pensent pouvoir reconstruire desimages en couleur et même enregistrer les rêves[43],[44].

5.4 Commercialisation

John Donoghue et ses collègues ont fondé la société « Cy-berkinetic Neurotechnology Inc », qui est d'ores et dé-jà cotée sur le marché US. Cette entreprise commer-cialise une gamme de capteurs utilisant la technologieBrainGate, elle-même fondée sur le capteur Utah Arraydéveloppé par Dick Normann. Cyberkinetic Neurotech-nology Inc a pour objectif principal de proposer des in-terface cerveau ordinateur destinées à l'homme.Philip Kennedy a créé Neural Signals en 1987 pour dé-velopper des IND permettant à des patients paralysés decommuniquer et de contrôler des équipements. La com-pagnie commercialise des IND invasifs ainsi qu'un im-

7

plant permettant de transmettre la parole. Les électrodessont incluses dans du verre contenant des protéines afind'améliorer la liaison aux neurones.Bien que 16 patients payant aient reçu la prothèse de vi-sion proposée par William H. Dobelle, la commercialisa-tion a été arrêtée après sa mort en 2004. La compagnieAvery Biomedical Devices, qu'il contrôlait en associationavec l'université de Stony Brook, développe un nouvel im-plant qui n'a pas encore reçu l'agrément de la Food andDrug Administration[45].La compagnie Ambient, a fait la démonstration du pro-duit « The Audeo » lors d'une conférence des dévelop-peurs IT au début de l'année 2008. Cet équipement per-met de communiquer par la pensée. Le traitement du si-gnal permet de reproduire le discours d'une personne ancaptant directement son intention de parler[46].Mindball est un jeu développé et vendu par la compagnieInteractive Productline. Les joueurs sont en compétitionpour contrôler le déplacement d'une balle sur une table dejeu par le seul moyen de leur concentration mentale[47].Interactive Productline est une entreprise suédoise dontl'objectif est de développer et vendre des produits simplesutilisant la technologie de l'EEG pour améliorer les capa-cités de relaxation et de concentration[48].Une compagnie autrichienne, « Guger Technologies », ou« g.tec »[49], propose des interfaces cerveau ordinateurdepuis 1999. Cette entreprise offre des produits basiqueset polyvalents pour permettre à la communauté scienti-fique de développer des équipements spécifiques. Ceciinclut le P300 Speller, Motor Imagery et Mu-rythm. Ilscommercialisent aussi une solution de capture des poten-tiels évoqués visuels.La compagnie espagnole Starlab propose depuis 2009 unsystème 4 canaux nommé ENOBIO. Ce produit est conçucomme une plateforme de développements[50].Des entreprises commercialisent des produits grand pu-blic, principalement pour jouer par IND, comme NeuralImpulse Actuator, Emotiv Systems et NeuroSky.

6 Applications militaires

Les forces armées des États-Unis ont développé des inter-faces cerveau ordinateur afin d'améliorer la performancede ses troupes et dans le but d'interférer avec les commu-nications des troupes adverses[51].Un rapport conclu :

« L'implémentation la plus réussied'interface invasive a été réalisée lors d'essaimédicaux utilisant l'influx des nerfs pourtransférer l'information[52]. »

Le budget de la DARPA pour l'année 2009-2010 com-porte le financement d'un programme nommé « Silent

Talk » à hauteur de 4 millions de dollars. Ce projet doitpermettre la communication d'homme à homme sur lechamp de bataille, sans utiliser la parole, grâce à l'analysedu signal neuronal[53]. Une allocation complémentaire de4 millions de dollars a été octroyée à L'université de Ca-lifornie pour des recherches sur la télépathie synthétiquepar le biais d'un système informatique[53]. Ces recherchesvisent à détecter par EEG et à analyser les signaux neu-ronaux qui sont propagés avant que la parole soit expri-mée et a déterminer si l'on peut définir des formes d'ondesstandard correspondant aux mots[53]. Ces recherches sontincluses dans un programme de 70 millions de dollars,qui a débuté en 2000, avec l'objectif de développer unéquipement capable de s’adapter au comportement de sonutilisateur[54].

7 Interface sur des cultures de cel-lules

Des chercheurs ont construit des interfaces pour connec-ter des cellules nerveuses individuelles ou des réseaux decellules in vitro. Ceci permet d'une part d'améliorer la re-cherche concernant les implants sur les animaux et d'autrepart de réaliser des expérimentations visant à réaliser desréseaux neuronaux capables de résoudre des problèmes,de construire de petits ordinateurs ou des contrôleurs derobot.

• La technologie visant à stimuler et enregistrerl'activité de neurones connectés sur une puceélectronique est appelée neuroélectronique ouneuropuce[55].

• La réalisation de la première neuropuce est attribuéeà Jerome Pine and Michael Maher de l'universitéCaltech, en 1997. La puce Caltech permet deconnecter jusqu'à 16 neurones.

En 2003, une équipe menée par Theodore Berger del'université de Californie du Sud a commencé à tra-vailler sur une neuropuce devant servir d'hippocampe ar-tificielle. Cette puce est conçue pour fonctionner dansun cerveau de rat et devrait permettre de mettre aupoint des prothèses destinées à des cerveaux plus évolués.L'hippocampe a été choisi car on considère que c'est lastructure cérébrale la plus organisée et la mieux connue.Elle a pour fonction de mémoriser les expériences sur lelong terme dans d'autres parties du cerveau[56].Thomas DeMarse à l'université de Floride a utilisé uneculture de 25 000 neurones prélevés dans un cerveau derat pour piloter un simulateur de vol de chasseur F-22[57].Suite au prélèvement, les neurones corticaux ont été culti-vés dans une boîte de Petri et ont rapidement reformé unréseau synaptique afin de constituer un réseau neuronalactif. Les cellules furent ensuite installées sur une ma-trice de 60 électrodes et l'influx nerveux fut utilisé pour

8 9 NOTES ET RÉFÉRENCES

contrôler les commandes de profondeur et de lacet du si-mulateur. Cette étude fut menée afin de comprendre lesmécanismes d'apprentissage du cerveau, à un niveau cel-lulaire.

8 Éthique

Il n'y a pas eu de débat important concernant les implica-tions éthiques du développement des interfaces cerveau-ordinateur ; cette absence de débat s’explique en partiepar la difficulté technique de déployer de telles interfacesà une grande échelle. Le débat éthique va probablements’intensifier au fur et à mesure que les IND deviendrontplus répandues et plus technologiquement avancées.Les interfaces cerveau-ordinateur posent plusieurs pro-blèmes éthiques qui leur sont propres :

• Dans leur utilisation thérapeutique, la commerciali-sation des IND - à des tarifs très élevés - introduitune discrimination entre les patients. Le professeuren neuroscience Michael Crutcher de l'universitéEmory a déclaré à ce sujet, particulièrement en cequi concerne les prothèses visuelles comme audi-tives :

« Si seuls les riches peuvent se les acheter, cela désa-vantage tous les autres[58] »

• Il devient apparent que les IND ne seront pas seule-ment utilisées de manière thérapeutique, mais aus-si pour l'amélioration de l'humain. De tels dispo-sitifs commencent à émerger et des travaux préli-minaires existent déjà chez l'animal, par exempleavec l'implantation d'un hippocampe artificiel chezle rat[59]. Des systèmes de ce types pourraient per-mettre d'augmenter les capacités d'un être humain.

• Plusieurs équipements disponibles dans le com-merce, tels que le « brain pacemaker (en) », uti-lisé pour traiter certains états neurologiques, pour-raient en théorie servir à modifier les comporte-ments d'êtres humains en régulant l'activité neuro-nale ; cette possibilité soulève de nombreux pro-blèmes éthiques. Les mêmes considérations s’ap-pliquent pour les IND bidirectionnelles.

9 Notes et références•

• (en) Cet article est partiellement ou en totalité issude l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Brain–computer interface » (voir la liste des auteurs)

[1] L'abréviation BCI, issue de la dénomination anglaise« brain computer interface », désigne habituellement lesIND dans la littérature scientifique de langue française etinternationale

[2] (en) J. Vidal, « Toward direct brain-computer commu-nication », Annual review of biophysics and bioengi-neering, vol. 2, 1973, p. 157–80 (PMID 4583653, DOI10.1146/annurev.bb.02.060173.001105)

[3] (en) J. Vidal, « Real-Time Detection of Brain Events inEEG », IEEE Proceedings, vol. 65, 1977, p. 633–641 (DOI10.1109/PROC.1977.10542, lire en ligne)

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[5] (en) E. E. Fetz, « Operant Conditioning of Cortical UnitActivity », Science, vol. 163, no 870, 1969, p. 955 (PMID4974291, DOI 10.1126/science.163.3870.955)

[6] (en) EM Schmidt, JS McIntosh, L Durelli et MJ Bak,« Fine control of operantly conditioned firing patterns ofcortical neurons. », Experimental neurology, vol. 61, no 2, 1978, p. 349–69 (PMID 101388)

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[8] (en) MA Lebedev et MA Nicolelis, « Brain-machine in-terfaces : past, present and future. », Trends Neurosci.,vol. 29, no 9, 2006, p. 536–46 (PMID 16859758, DOI10.1016/j.tins.2006.07.004, lire en ligne)

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[11] (en) JM Carmena, MA Lebedev, RE Crist, JE O'Doherty,DM Santucci, DF Dimitrov, PG Patil, CS Henriquez etMA Nicolelis, « Learning to control a brain-machine in-terface for reaching and grasping by primates. », PLoS bi-ology, vol. 1, no 2, 2003, E42 (PMID 14624244, PMCID261882, DOI 10.1371/journal.pbio.0000042)

[12] (en) M. A. Lebedev, JM Carmena, JE O'Doherty,M Zacksenhouse, CS Henriquez, JC Principe et MANicolelis, « Cortical Ensemble Adaptation to Repre-sent Velocity of an Artificial Actuator Controlled bya Brain-Machine Interface », Journal of Neuroscience,vol. 25, no 19, 2005, p. 4681 (PMID 15888644, DOI10.1523/JNEUROSCI.4088-04.2005)

9

[13] (en) MD Serruya, NG Hatsopoulos, L Paninski, MR Fel-lows et JP Donoghue, « Instant neural control of a move-ment signal. », Nature, vol. 416, no 6877, 2002, p. 141–2(PMID 11894084, DOI 10.1038/416141a)

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[15] Pitt team to build on brain-controlled arm, Pittsburgh Tri-bune Review, 5 septembre 2006.

[16] YouTube – Monkey controls a robotic arm

[17] (en) S. Musallam, BD Corneil, B Greger, H Scherbergeret RA Andersen, « Cognitive Control Signals for NeuralProsthetics », Science, vol. 305, no 5681, 2004, p. 258(PMID 15247483, DOI 10.1126/science.1097938)

[18] (en) David M. Santucci, Jerald D. Kralik, Mikhail A. Le-bedev et Miguel A. L. Nicolelis, « Frontal and parietalcortical ensembles predict single-trial muscle activity dur-ing reaching movements in primates », European Jour-nal of Neuroscience, vol. 22, no 6, 2005, p. 1529 (PMID16190906, DOI 10.1111/j.1460-9568.2005.04320.x)

[19] (en) D Huber, L Petreanu, N Ghitani, S Ranade, THromádka, Z Mainen et K Svoboda, « Sparse optical mi-crostimulation in barrel cortex drives learned behaviour infreely moving mice. », Nature, vol. 451, no 7174, 2008, p.61–4 (PMID 18094685, DOI 10.1038/nature06445)

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[21] (en) Laura Bailey, « University of Michigan News Ser-vice » (consulté le 6 février 2006)

[22] Miguel Nicolelis et al. (2001) Le neurobiologiste de Dukea développé un système qui permet à un singe de contrôlerun bras robotisé par la pensée

[23] (en) Michele Baum, « Monkey Uses Brain Power to FeedItself With Robotic Arm », Pitt Chronicle, 2008=09-06(consulté le 6 juillet 2009)

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[27] Serruya MD, Donoghue JP. (2003) Chapter III : DesignPrinciples of a Neuromotor Prosthetic Device in Neuro-prosthetics : Theory and Practice, éd. Kenneth W. Horch,Gurpreet S. Dhillon. Imperial College Press.

[28] Un adolescent joue un jeu vidéo uniquement par la pen-sée, communiqué de presse, Washington University in StLouis, 9 octobre 2006

[29] En bref sur la télépathie : pouvez-vous interagir avec lemonde alors que vous ne pouvez même pas cligner desyeux ?, Psychology Today, mai-juin 2003

[30] Lawrence Farwell

[31] (en) LA Farwell et E Donchin, « Talking off the top ofyour head : toward a mental prosthesis utilizing event-related brain potentials », Electroencephalography andclinical neurophysiology, vol. 70, no 6, 1988, p. 510–23(PMID 2461285, DOI 10.1016/0013-4694(88)90149-6)

[32] Press release, University of Rochester, 3 mai 2000

[33] (en) B Taheri, R Knight et R Smith, « A dry electrodefor EEG recording☆ », Electroencephalography and Clin-ical Neurophysiology, vol. 90, no 5, 1994, p. 376 (PMID7514984, DOI 10.1016/0013-4694(94)90053-1)

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[35] « The Next Brainiacs » Wired Magazine, août 2001.

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[46] Speak Your Mind

10 10 VOIR AUSSI

[47] Welcome to Mind Ball

[48] Interactive Productline|About us

[49] (en) « Site de Guger Technologies »

[50] (en) « ENOBIO »

[51] Top Pentagon Scientists Fear Brain-Modified Foes NoahShachtman, Wired.com, 7/09/08.

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[56] Coming to a brain near you,Wired News, 22 octobre 2004

[57] 'Brain' in a dish flies flight simulator, CNN, 4 novembre2004

[58] (en) « The future of brain-controlled devices », CNN.com, 4 janvier 2010 (lire en ligne)

[59] http://www.larecherche.fr/content/forum/article?id=24233

10 Voir aussi

10.1 Articles connexes

• Matthew Nagle

• BrainGate

• Neurogenèse

• Emotiv Systems

• Téléprésence

• Téléchargement de l'esprit

10.2 Liens externes

• (en) « BCI - Portail des recherches »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?). Consultéle 2013-04-09

• (en) Mind Control - Reportage sur Matthew Nagle

• (en) Openvibe : logiciel d'interface cerveau-ordinateur gratuit et open source

• (en) The open-source Electroencephalography pro-ject and Programmable chip version, Sourceforgeopen source EEG projects

• (en) BCI database, Team PhyPA’s public hub forBCI data exchange

• Les interfaces cerveau/ordinateur non invasifs ont levent en poupe(janvier 2007, revue Automates intel-ligents)

• BCI, université de Lille, site du groupe français derecherche sur les interfaces cerveau-ordinateur

• Quand le cerveau parle aux machines

• OpenViBE, un logiciel pour les interfaces cerveau-ordinateur

• nnXbrain logiciel d'analyse EEG par réseau neuro-neau

10.3 Articles

• (en) Machine Translates Thoughts into Speech inReal Time PhysOrg.com, by Lisa Zyga, 21 dé-cembre 2009.

• (en) Monkey Neural Interfacing, MonkeysConsciously Control A Robot Arm Using On-ly Brain Signals

• (en) The Next BrainiacsWiredMagazine, août 2001,article on Jim Jatich’s implant

• (en) Controlling robots with the mind, ScientificAmerican, 16 septembre 2002, article on Miguel Ni-colelis

• (en) Vision quest,WiredMagazine, septembre 2002,article on artificial vision

• (en) 'Brain' in a dish flies flight simulator, CNN, 4novembre 2004, article on cell-culture BCI

• (en) How to talk when you can't speak, Slate, 10 fé-vrier 2005, article on using EEG to communicatewith minimally conscious patients

• (en) Mind Control, Wired Magazine, mars 2005, ar-ticle on Matt Nagle

• (en) ...a step towards neuron-based functional chips,Biosens Bioelectron, janvier 2006, academic paperon a cell-culture BCI

• (en) Functional alignment of feedback effects fromvisual cortex to thalamus Nature Neuroscience 9,1330-1336 (2006), 17 September 2006, recent ad-vances in decoding LGN visual signals

10.4 Publications et vidéos 11

• (en) The Memory Hacker, PopSci.com, avril 2007,article on Theodore Berger, consulté le 10 avril 2007

• (en) Lymnaea stagnalis and the development of neu-roelectronic technologies, Journal of NeuroscienceResearch, 2004, academic paper on a cell-cultureBCI

• (en) Evolution of brain-computer interfaces : goingbeyond classic motor physiology, Journal of Neuro-surgery, juillet 2009, a survey

10.4 Publications et vidéos

• (en) “Brain–Computer Interfaces” video lecture byKrishna Shenoy (université Stanford)

• (en) « “Brain–Computer Interfaces” video lecture »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?). Consulté le2013-04-09 by Brendan Allison (now with theBrain–Computer Interfaces Laboratory at the Tech-nical University of Graz)

• (en) “Brain control-Rat” Rats télécommandés àl'université de New York

• (en) “Robot with a rat brain” Robot piloté par unréseau de neurones de rat, université de Reading,Royaume-Uni

• Jonathan D. Moreno, Mind Wars, Dana Press, 2006

• “les Machines peuvent-elles imiter le cerveau hu-main ?", conférence à la cité des sciences

• “les interfaces cerveau-ordinateur”, conférence parFabien Lotte (Inria)

• Portail des neurosciences

• Portail de la médecine

• Portail des technologies

12 11 SOURCES, CONTRIBUTEURS ET LICENCES DU TEXTE ET DE L’IMAGE

11 Sources, contributeurs et licences du texte et de l’image

11.1 Texte• Interface neuronale directe Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Interface%20neuronale%20directe?oldid=109638875 Contributeurs :

Nguyenld, ChrisJ, Phe-bot, JB, Criric, Pinpin, Bob08, Sherbrooke, El Comandante, Jean-Frédéric, Stanlekub, Zetud, Romanc19s, Coyau,Jerome66, Ico, Sylenius, Esprit Fugace, SashatoBot, Lamiot, Yohan Castel, Chaoborus, A2, Walké, Jbw, Nono64, Sebleouf, Matrix76,HAF 932, Benoit Rochon, Speculos, Zorrobot, Dalandiel, TXiKiBoT, Tognopop, Chicobot, Orthomaniaque, BotMultichill, SieBot, Lou-peribot, Psikarpax, Kyro, Udufruduhu, Ange Gabriel, Alecs.bot, PipepBot, Gloup gloup, DumZiBoT, Chrisjac, ZetudBot, LinkFA-Bot,Luckas-bot, Oguntern, GrouchoBot, Copyleft, Jacques Ballieu, Balchimar, Touchatou, Loreleil, JackBot, Drongou, Vincent.vaquin, Al-mabotJunior, BenzolBot, Artb33, MastiBot, Coyote du 86, Lomita, CharlesTrojani, Tenshikris, AzzK, KamikazeBot, Theladybug007,Dvdbly, ZéroBot, Cyborgue, WikitanvirBot, Wikitavanti, Hunsu, MerlIwBot, Mightymights, OrlodrimBot, Pano38, FDo64, BonifaceFR,BotMyShinyMetalAss, Addbot, NourSlt33 et Anonyme : 27

11.2 Images• Fichier:Brain-computer_interface_(BCI)_system.jpg Source : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/4/42/

Brain-computer_interface_%28BCI%29_system.jpg Licence : Public domain Contributeurs : http://www.nlm.nih.gov/medlineplus/magazine/issues/summer07/articles/summer07pg20-21.html Artiste d’origine : http://www.nlm.nih.gov/medlineplus/magazine/issues/summer07/articles/summer07pg20-21.html

• Fichier:BrainGate.jpg Source : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/f/fd/BrainGate.jpg Licence : Public domain Contribu-teurs : Transferred from en.wikipedia Artiste d’origine : Original uploader was PaulWicks at en.wikipedia

• Fichier:Brain_Surface_Gyri.SVG Source : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/2/23/Brain_Surface_Gyri.SVG Licence :GFDL Contributeurs : self-made - reproduction of combined images Surfacegyri.JPG by Reid Offringa and Ventral-dorsal streams.svg bySelket Artiste d’origine : James.mcd.nz

• Fichier:Disambig_colour.svg Source : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/3/3e/Disambig_colour.svg Licence : Public do-main Contributeurs : Travail personnel Artiste d’origine : Bub’s

• Fichier:ElectroEncephalogram.png Source : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/5/5f/ElectroEncephalogram.png Li-cence : CC-BY-SA-3.0 Contributeurs : ? Artiste d’origine : ?

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• Fichier:InterfaceNeuronaleDirecte-fr.svg Source : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/f/fe/InterfaceNeuronaleDirecte-fr.svg Licence : GFDL Contributeurs : [1] Artiste d’origine : Balougador

• Fichier:Star_of_life2.svg Source : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/5/5b/Star_of_life2.svg Licence : Public domainContributeurs : Travail personnel Artiste d’origine : Verdy p

• Fichier:Transmission.png Source : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/d/d1/Transmission.png Licence : MIT Contribu-teurs : Transferred from it.wikipedia ; transfer was stated to be made by User:Vajotwo. Artiste d’origine : Original uploader was Krdanat it.wikipedia

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