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ECOLE NATIONALE DE COMMERCE ET DE GESTION – KENITRA
Les instruments
financiers IAS 39 : Comptabilisation et Evaluation
13/12/2012
Année universitaire : 2012-2013
Travail réalisé par :
- AMMARI Mohamed Ali
- BOURHABA El Mahdi
- KJIRI Imane
- OUFRID Hind
Les instruments financiers
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SOMMAIRE
Introduction
Partie I : les apports principaux de l’IAS 39
Partie II : La comptabilisation des instruments financiers
Partie III : la comptabilité de couverture des instruments
financiers
Partie IV : Comparaison entre les IAS 39 et le CGNC
Conclusion
Les instruments financiers
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INTRODUCTION
Le développement des marchés financiers et des transactions transnationales et la
nécessité de faciliter l’accès des investisseurs à des données fiables Compréhensibles
interprétables et surtout homogènes et comparables ont contribué à la mise en place des
normes comptables internationales IAS/IFRS.
En outre, L’éclatement de ce que les médias n’ont pas hésité à appeler la bulle
spéculative Internet, et en particulier les scandales révélant des malversations comptables au
sein de sociétés de renom telles qu’Enron, Worldcom ou encore Tyco, a interpellé une
population plus large que celle concernée jusqu’à présent par l’échange d’informations
financières.
Il a également provoqué une réflexion plus profonde dont l’adoption d’un nouveau
référentiel comptable en est une illustration. L’adoption des normes internationales IAS/IFRS
s’explique principalement par un besoin accru de disposer des états financiers comparables
sur le plan international. Le nombre important des référentiels comptables européens existants
constitue une contrainte pour les investisseurs et les bailleurs de fonds soucieux d’assurer une
meilleure rentabilité de leurs capitaux.
L’internationalisation des marchés financiers constitue un autre aspect de cet
engouement envers ces normes. L’enjeu aujourd’hui est l’adoption de principes comptables
pertinents, équilibrés et comparables internationalement. Ceci s’explique par la nécessité de
raisonner désormais à l’échelle mondiale et pas seulement à celle d’un pays, A quoi sert un
référentiel comptable connu nationalement s’il ne l’est pas dans d’autres pays ?
L’IAS 39 est une norme permettant d’établir des instruments financiers donnant des
informations fidèles aux dirigeants, aux actionnaires et aux tiers, elle permet les prises de
décisions et la comparaison des performances sur les instruments financiers enregistrés.
Donc notre travail de recherche va essayer de porter des réponses pratiques moyennant
des exemples simples, tout en traitant les grands axes de la norme 39 :
� Reclassement et traitement des instruments financiers ;
� Comptabilisation des instruments financiers ;
� Comptabilité de couverture des instruments financiers.
Les instruments financiers
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Partie I : les principaux apports de la norme 39
Les instruments financiers
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Dès 1989, l’IASB s’était engagée dans un projet d’élaboration d’une norme globale
relative à la comptabilisation, l’évaluation et la fourniture d’information sur les instruments
financiers. Un premier exposé sondage fut publié en 1991 et un second en 1994. Une première
phase a été finalisée en 1995 avec l’approbation de la norme IAS 32 « Instruments financiers :
informations à fournir et présentation». La deuxième phase a abouti en 1998 avec
l’approbation d’une seconde norme (IAS 39 « Instruments financiers : comptabilisation et
évaluation »).
Cette dernière a accru sensiblement l’utilisation de la juste valeur dans la
comptabilisation des instruments financiers. Depuis, IAS 32 et 39 ont été révisées de
nombreuses fois, notamment en décembre 2003 et mars 2004. En 2005, elles ont été
complétées par la norme IFRS 7 « Instruments financiers : informations à fournir » laquelle
remplace une partie de la norme IAS 32 ainsi que la norme IAS 30 alors consacrée aux
informations à fournir dans les états financiers des banques et autres institutions financières.
La norme IAS 39 a pour objectif :
� De présenter les méthodes de comptabilisation (et de décomptabilisation) des
différentes formes d’instruments financiers ;
� D’analyser les méthodes d’évaluation des différentes formes d’instruments
financiers ;
� D’exposer les méthodes spécifiques de comptabilisation des instruments financiers
dits de couverture.
1. Les instruments financiers selon les normes IFRS
1.1. Notion d’instrument financier
Selon la norme IAS 32 « un instrument financier est un contrat qui donne lieu à un
actif financier d’une entité et à un passif financier ou à un instrument de capitaux propres
d’une autre entité ».
Les instruments financiers
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1.2. Notion d’actif financier et de passif financier
Sont des actifs financiers au sens des normes IAS 32, 39 et IFRS 7, les valeurs
constatées dans les postes suivants du bilan à l’actif :
� Immobilisations financières (participations, créances rattachées à des
participations, titres immobilisés de l’activité de portefeuille, autres titres
immobilisés, prêts, autres) ;
� Avances et acomptes versés sur commandes ;
� Créances (créances clients et comptes rattachés, autres, capital souscrit-appelé, non
versé) ;
� Valeurs mobilières de placement ;
� Instruments de trésorerie ;
� Disponibilités ;
Sont des passifs financiers, les valeurs constatées dans les postes suivants du bilan au
passif :
� Emprunts obligataires convertibles ;
� Autres emprunts obligataires ;
� Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit ;
� Emprunts et dettes financières diverses ;
� Avances et acomptes reçus sur commande en cours ;
� Dettes fournisseurs et comptes rattachés ;
� Dettes fiscales et sociales ;
� Dettes sur immobilisations et comptes rattachés ;
� Autres dettes ;
� Instruments de trésorerie.
1.3. Notion d’instrument de capitaux propres
Un instrument de capitaux propres désigne tout contrat mettant en évidence un intérêt
résiduel dans les actifs d’une entité après déduction de tous ses passifs.
Les instruments de capitaux propres correspondent en fait aux actions et titres
assimilés de l’entité.
Les instruments financiers
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Un instrument financier est un instrument de capitaux propres si, notamment :
� Il n’inclut pas d’obligation contractuelle de remettre de la trésorerie ou un autre
instrument financier à une autre entité ou d’échanger des actifs ou des passifs
financiers avec une autre entité dans des conditions potentiellement défavorables
pour l’émetteur (ce qui correspond à un passif financier) ;
� Ne devant ou ne pouvant être éteint dans les instruments de capitaux propres de
l’émetteur, il est un instrument non dérivé (pour la notion d’instrument dérivé voir
ci-après section 1.1.4) qui n’inclut pas d’obligation contractuelle pour l’émetteur
de fournir un nombre variable d’instruments de capitaux propres (cas des bons de
souscription par exemple) ou est un instrument dérivé qui sera éteint par l’émetteur
en échangeant un montant fixé de trésorerie ou un autre actif financier contre un
nombre déterminé de ses propres instruments de capitaux propres (options sur
actions par exemple).
1.4. Notion d’instrument financier dérivé
La norme IAS 39 définit par ailleurs l’instrument financier dérivé (notion qui
correspond à celle d’instrument financier à terme développée par l’article L. 211 -1 du Code
monétaire et financier cité ci-dessus) : « un dérivé est un instrument financier :
� Dont la valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un
instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice
de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou de toute
autre variable analogue spécifié (parfois appelé « sous-jacent ») ;
� Qui ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial faible par
rapport à d’autres types de contrats réagissant de manière similaire aux évolutions
des conditions de marché ;
� Qui est réglé à une date future.»
Les instruments financiers
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Exemples d’instruments dérivés
Types de contrats Sous-jacents
Contrat d’échange de taux (swaps de taux) Taux d’intérêt
Contrat d’échange de devises (swaps de devises) Cours de la devise
Option d’achat ou de vente acquise ou cédée portant sur des
titres d’Etat
Taux d’intérêt
Option sur les devises Cours de la devise
Option sur les marchandises Cours des
marchandises
Option sur actions sur marché organisé ou traité de gré à gré Cours des actions
Contrat à terme ferme sur marché organisé (type Euronext
Liffe) lié à des intérêts produits sur des titres d’Etat
Taux d’intérêt
Achat ou vente à terme ferme de taux d’intérêt traité de gré
à gré (Forward rate agreement) ou accord de taux futur
Taux d’intérêt
1.5. Notion de dérivé incorporé
La norme IAS 39 précise qu’un dérivé incorporé doit être séparé du contrat hôte et comptabilisé en tant que dérivé, si et seulement si :
� Les caractéristiques économiques et les risques du dérivé incorporé ne sont pas
étroitement liés aux caractéristiques économiques et aux risques du contrat hôte ;
� Un instrument séparé comportant les mêmes conditions que le dérivé incorporé
répondrait à la définition d’un dérivé ;
� L’instrument hybride (composé) n’est pas évalué à la juste valeur avec
enregistrements des variations de la juste valeur en résultat net.
Si un dérivé incorporé est séparé du contrat hôte, le contrat hôte proprement dit doit
être comptabilisé soit selon la norme IAS 39 s’il est lui-même un instrument financier, soit
selon d’autres normes appropriées s’il n’est pas un instrument financier.
a) Exemples de dérivés incorporés comptabilisés séparément du contrat hôte
� Option de vente d’un instrument de capitaux propres ;
� Option d’achat incorporé à un instrument de capitaux propres ;
� Option de report de terme d’une dette.
Les instruments financiers
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b) Exemples de dérivés incorporés non comptabilisés séparément du contrat hôte
� Taux plafond incorporé à un instrument d’emprunt ;
� Flux de paiement d’intérêt ou de principal en monnaie étrangère ;
� Option de remboursement anticipé.
2. Classification des instruments financiers
La norme IAS 39 effectue la classification suivante des actifs et passifs financiers :
2.1. Actifs ou passifs financiers à la juste valeur par le biais du compte
de résultat
Ces actifs comprennent les actifs ou passifs financiers détenus à des fins de transaction
et les actifs ou passifs évalués à la juste valeur sur option.
Un actif ou passif détenu à des fins de transaction est un actif qui a été acquis ou un
passif qui a été assumé dans le but de dégager des profits à court terme grâce aux fluctuations
de marché ou à la réalisation d’une marge sur la transaction. En outre, il doit faire partie d’un
portefeuille pour lequel une indication d’un rythme effectif récent de prise de bénéfice existe,
indépendamment des raisons pour lesquelles il a été acquis.
La classification en actifs ou passifs financiers évalués à la juste valeur doit être
effectuée dès la prise en compte initiale.
2.2. Placements détenus jusqu’à leur échéance
Les placements détenus jusqu’à leur échéance sont des actifs financiers non dérivés,
assortis de paiements déterminés ou déterminables et d’une échéance fixée, que l’entreprise a
l’intention manifeste et la capacité de conserver jusqu’à leur échéance sauf :
� Ceux que l’entité a désignés, lors de leur comptabilisation initiale, comme étant à
la juste valeur par le biais du compte de résultat ;
� Ceux que l’entité désigne comme disponibles à la vente ;
� Ceux qui répondent à la définition de prêts et de créances.
Les instruments financiers
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2.3. Prêts et créances
Les prêts et créances sont des actifs financiers non dérivés à paiements déterminées ou
déterminables qui ne sont pas cotés sur un marché actif, à l’exception de :
� Ceux que l’entité a l’intention de vendre immédiatement ou dans un avenir proche,
qui doivent être classés comme détenus à des fins de transaction et ceux que l’entité,
lors de leur comptabilisation initiale, désigne comme étant à leur juste valeur par le
biais du compte de résultat ;
� Ceux que l’entité, lors de leur comptabilisation initiale, désigne comme disponibles à
la vente ;
� Ceux pour lesquels le porteur peut ne pas recouvrer la quasi-totalité de son
investissement initial, pour d’autres raisons que la détérioration du crédit, qui doivent
être classés comme disponibles à la vente.
2.4. Actifs financiers disponibles à la vente
Les actifs financiers disponibles à la vente sont les actifs financiers non dérivés qui
sont désignés comme disponibles à la vente ou ne sont pas classés comme des prêts et des
créances, des placements détenus jusqu’à leur échéance ou des actifs financiers à la juste
valeur par le biais du compte de résultat.
2.5. Classification liée à la comptabilisation de couverture
La norme IAS 39 distingue aussi les éléments couverts et les instruments de
couverture :
� Un élément couvert est un actif, un passif, un engagement ferme, une transaction
future prévue ou un investissement net dans une entité étrangère, qui expose
l’entité à un risque de variation de juste valeur ou de variation de flux de trésorerie
futur ;
� Un instrument de couverture est un dérivé désigné ou un actif ou passif financier
non dérivé dont on s’attend à ce que la juste valeur ou les flux de trésorerie
compensent les variations de juste valeur ou de flux de trésorerie d’un élément
couvert désigné.
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3. Reclassements des instruments financiers
Au moment de la première comptabilisation, l’entité doit classer ses actifs selon les
catégories présentées précédemment. Tout actif ou passif financier peut être reconnu comme
actif ou passif financier à la juste valeur constatée en résultat excepté pour les instruments de
capitaux propres qui n’ont pas de prix cotés sur un marché actif et les instruments financiers
dont la juste valeur ne peut être mesurée de manière fiable.
3.1. Reclassement à partir de la catégorie des instruments financiers à la
juste valeur par le biais du résultat
Les reclassement à partir ou vers la catégorie des actifs ou passifs financiers à la juste
valeur constatée en résultat étaient interdits avant la modification d’IAS 39 par le règlement
européen (CE) 1004-2008 de la Commission du 15 octobre 2008. Dans la norme révisée, il est
précisé que le reclassement est seulement interdit pour les dérivés et pour les instruments
financiers désignés lors de la comptabilisation initiale comme étant à la juste valeur par le
biais du compte de résultats.
En conséquence, il est possible de reclasser les instruments financiers détenus à des
fins de transaction. Le reclassement se fait à la juste valeur à la date du reclassement eu aucun
profit ou perte déjà comptabilisé en résultat ne peut être repris à cette date. Par ailleurs, si un
actif financier n’est plus détenu en vue d’être vendu ou racheté dans un proche avenir, il est
possible de reclasser cet actif financier hors de la catégorie de la juste valeur par le biais du
compte de résultat.
3.2. Reclassements vers la catégorie des instruments financiers à la juste
valeur par le biais du résultat
Le reclassement, après la comptabilisation initiale d’un instrument financier dans la
catégorie de la juste valeur par le biais du compte de résultat, est toujours interdit.
3.3. Reclassements d’un instrument classé en placements détenus
jusqu’à leur échéance
Si, du fait que l’intention ou la capacité de l’entité a changé, il n’est plus approprié de
classer un investissement comme un placement détenu jusqu’à son échéance ou lorsque les
ventes ou les reclassements d’une quantité non négligeable de placements ne répondent à
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aucune des conditions qui avaient conduit à ce classement, il doit être reclassé comme
disponible à la vente et réévalué à la juste valeur, et la différence entre sa valeur comptable et
sa juste valeur doit être comptabilisée en capitaux propres.
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Partie II : La comptabilisation des instruments financiers
Les instruments financiers
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1. Comptabilisation et évaluation initiale des instruments financiers
1.1. Comptabilisation initiale
Une entité doit comptabiliser un actif ou un passif financier lorsqu’elle devient partie
aux dispositions contractuelles de l’instrument.
� L’achat doit être comptabilisé, selon la nature de l’engagement, à la date de
transaction ou à la date de livraison.
� La vente doit être comptabilisée à la date de la livraison.
Exemple
Le 1er décembre N, la société X s’est portée acquéreur de 20 options d’achat sur le
contrat notionnel (option en euro notional future sur Euronext), échéance mars N+1, pour un
prix de 100 000 €. La prime payée s’élève à 0,80% par option.
Le montant à comptabiliser: 20 x 100 000 x 0,80% = 16 000 €
On passera l’écriture suivante :
Instrument financier Instruments de trésorerie- Option taux d’intérêt Banque Acquisition de 20 options d’achat
2 000 000 16 000
2 016 000
1.2. Evaluation initiale d’actifs et de passifs financiers
� Lors de la comptabilisation initiale d’un actif ou d’un passif financier, une entité
doit l’évaluer à son coût, qui est la juste valeur de la contrepartie donnée ou reçue
en échange.
� Les coûts de transaction sont inclus dans l’évaluation initiale de tous les actifs et
passifs financiers.
Exemple
Le 1er juin N, la société X a fait l’acquisition, en vue d’un placement à long terme,
de 1000 actions au cours de 15 € l’unité. Les frais d’acquisition se sont élevés à 500 € plus
une TVA récupérable de 100 €.
Les instruments financiers
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Le coût d’acquisition est donc de: 1000 x 15 + 500 = 15 500 €
On passera l’écriture suivante :
Titres immobilisés – Actions Etat, TVA déductible Banque Acquisition 1000 titres
15 500 100
15 00
Si ces actions étaient des titres détenus à des fins de transaction (valeurs mobilières
de placement pouvant être cédées dès que l’opportunité se présente), la juste valeur des titres
au moment de l’acquisition serait de : 1 000 x 15 = 15 000 € et les coûts de transaction
devraient être constatés en charges.
On passera alors l’écriture suivante :
Valeurs mobilières – Actions Frais sur titres Etat, TVA déductible Banque Acquisition 1000 titres
15 000 500 100
15 600
Exemple
Le trésorier d’un groupe souhaite placer provisoirement un excédent de trésorerie en
achetant des OAT à 5%, échéance avril 2008 –valeur nominale de 1000 € - dans le but de
faire un profit à court terme.
� Le prix de l’OAT est de 103,54% le jour de l’acquisition, avec un coupon couru de
2,5%.
� Le trésorier achète 5 000 OAT. Une commission de 0,15% est réglée à
l’intermédiaire financier.
� Le prix d’acquisition net sur le marché est de: 1 000 € x (103,54% + 2,5%)/100 =
1060,4 €
� Le prix d’acquisition total est de:
Prix net: 5000 OAT x 1060,4 = 5 302 000 €
Les instruments financiers
Commission: 0,15% x 5 302 000 = 7 953
Total à payer =
Soit pour une OAT un montant de:
On passera alors l’écriture suivante
Titres de VMP – en JV par résultat Trésorerie
2. Comptabilisation postérieure des instruments financiers
La méthode d’évaluation dépendra de la catégorie de l’instrument : à la juste valeur ou
au coût amorti (ou historique).
à leur coût historique d’acquisition, qui coïncide avec la juste valeur à ce moment initial. La
norme IAS 39 définit les méthodes d’évaluation ultérieure.
Exemple
Une entité acquiert, le 01/01/N une
les coûts de transaction s’élèvent à 20 DH, cette obligation est classifié en placements détenus
jusqu’à leur échéance, 5% d’intérêts doivent être encaissés de N à N+3.
Les instruments financiers
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Commission: 0,15% x 5 302 000 = 7 953 €
Total à payer = 5 309 953 €
Soit pour une OAT un montant de: 1 061,99 €
On passera alors l’écriture suivante :
en JV par résultat Trésorerie
5 309 953
Comptabilisation postérieure des instruments financiers
La méthode d’évaluation dépendra de la catégorie de l’instrument : à la juste valeur ou
au coût amorti (ou historique). Tous les instruments financiers sont comptabilisés initialement
à leur coût historique d’acquisition, qui coïncide avec la juste valeur à ce moment initial. La
norme IAS 39 définit les méthodes d’évaluation ultérieure.
Une entité acquiert, le 01/01/N une obligation pour un prix d’émission de 1000 DH,
les coûts de transaction s’élèvent à 20 DH, cette obligation est classifié en placements détenus
jusqu’à leur échéance, 5% d’intérêts doivent être encaissés de N à N+3.
5 309 953
La méthode d’évaluation dépendra de la catégorie de l’instrument : à la juste valeur ou
instruments financiers sont comptabilisés initialement
à leur coût historique d’acquisition, qui coïncide avec la juste valeur à ce moment initial. La
obligation pour un prix d’émission de 1000 DH,
les coûts de transaction s’élèvent à 20 DH, cette obligation est classifié en placements détenus
Les instruments financiers
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Le remboursement de l’obligation, fixé à 1115 DH (dont 115 DH prime de
remboursement), aura lieu le 31/12/N+3.
L’évaluation initiale de l’obligation est de 1020 DH.
Le taux d’intérêt effectif s’établit à 7%.
Solution :
Le 31/12/N, après encaissement des 50 d’intérêt contractuels, le coût amorti de
l’obligation est de : (50/1.07 + 50/1.07² + 1165/1.07³) = 1041.39.
L’écriture suivante :
Actif financier Banque Produits financiers
21.4 50.00
71.40
Les deux autres catégories à la juste valeur par le biais du compte de résultat et
disponibles à la vente sont évaluées à la juste valeur, le profit ou la perte résultent de la
variation de la juste valeur est comptabilisé en résultat si l’actif est classifié dans la catégorie
à la juste valeur par le biais du compte de résultat.
Exemple :
A la clôture de l’exercice, la juste valeur d’une action, acquise 100DH trois mois
auparavant, s’élève à 108 DH, Comptabiliser la variation de juste valeur selon l’action
classifié en « à la juste valeur »
Solution : 108-100 = 8 DH
Actif financier Produits financiers
8 8
En cas de dépréciation :
A la fin de chaque période de reporting, une entité doit apprécier s’il existe une
indication objective de dépréciation d’un actif financier, sauf pour les actifs financiers à la
Les instruments financiers
Page 18
juste valeur par le biais de résultat, les dépréciations de ces actifs sont incluses dans leurs
variations de juste valeur comptabilisées en résultat
Exemples d’indications objectives de dépréciation :
� Difficulté financières de l’émetteur ;
� Probabilité croissante de faillite ou autre restructuration d’ion financière de
l’emprunteur ;
� Disparition d’un marché actif pour un actif financier, à la suite de difficultés
financières.
Exemple :
Le 01/01/N, une créance client de 100 000DH est encaissable le 31/12/N+1, le taux effectif est par hypothèse de 10%, l’évaluation initiale de la créance est de 82 645 DH (100000/1.1²)
Le 31/12/N, suite aux difficultés financières du client, l’encaissement attendu n’est plus que de 50 000 DH la valeur actuelle de la créance, actualisée à 10%, s’élève à 45 455 DH (50 000/1.1)
Donc la dépréciation 82 645 – 45 455 = 37 190 comptabilisée en charge
Charges financières Actif financier
37 190 37 190
3. Décomptabilisation des instruments financiers
Si l’entité perd le contrôle des droits attachés à l’instrument financier, elle doit «
décomptabiliser » l’actif financier correspondant. Elle doit sortir le passif financier de son
bilan lorsqu’elle est dégagée de l’obligation précisée au contrat, que celle-ci soit annulée ou
qu’elle arrive à expiration.
3.1. Décomptabilisation d’un actif financier
Une entité doit décomptabiliser un actif financier ou une partie d’un actif financier
lorsque, et simplement lorsque:
Les instruments financiers
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� Les droits de l’entité sur les flux de trésorerie générés par l’actif financier (ou la
partie de l’actif financier) sont arrivés à expiration;
� L’entité a transféré ses droits et ne continuera pas à être impliquée.
Il est considéré qu’une entité a transféré un actif financier :
� Si les droits de l’entité sur les flux de trésorerie générés par l’actif financier sont
transférés ;
� Si tout en retenant le droit de recevoir les flux de trésorerie d’un actif financier,
elle assume une obligation de reverser ces flux à un ou plusieurs bénéficiaires par
un contrat qui respecte trois conditions (paiement des seuls flux reçus, obligation
d’effectuer les paiements sans délai significatif, impossibilité de vendre ou de
mettre en garantie l’actif).
� Si l’actif financier a été transféré, l’entité apprécie si elle a transmis
substantiellement tous les risques et avantages de l’actif financier. Dans
l’affirmative, elle décomptabilise l’actif financier. Sinon, elle continue de le
comptabiliser (cas par exemple d’une créance escomptée).
� Si l’entité n’a ni transmis, ni retenu substantiellement tous les risques et avantages
de l’actif transféré, elle apprécie si elle conserve le contrôle de cet actif. Si elle en
a conservé le contrôle, elle continue de comptabiliser l’actif transféré suivant
l’étendue de son implication continue dans l’actif transféré. Si elle n’a pas
conservé le contrôle, elle décomptabilise l’actif.
� Si l’une des conditions est rencontrée pour un actif dans son intégralité, la totalité
de l’actif financier doit être décomptabilisée. Si l’une de ces conditions n’est
rencontrée seulement que pour une partie de l’actif, cette partie est
décomptabilisée et l’autre reste comptabilisée.
Tant que l’entité conserve quelconque engagement dans son actif financier, il est
interdit de décomptabiliser :
� Ainsi, dans le cas où l’entité a la possibilité ou pourrait être contrainte de
réacquérir le contrôle de l’actif transféré : par exemple, en cas de détention d’une
option de rachat total ou partiel de l’actif transféré, cet actif est maintenu à l’actif à
hauteur de l’option de rachat ;
Les instruments financiers
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� Ou lorsque l’entité s’est engagée à dédommager le cessionnaire en fonction des
performances futures de l’actif transféré : par exemple, lorsque le cédant a accordé
une garantie au cessionnaire, l’actif transféré est maintenu au bilan à hauteur de la
garantie accordée.
Exemple
Supposons que la société Alpha transfère à la société Epsilon un ensemble de prêts
hypothécaires mais se donne la possibilité de racheter ces prêts à un prix fixé. Il n’y a pas
dans ce cas décomptabilisation dans la société Alpha.
Lors de la décomptabilisation, la différence entre la valeur comptable d’un actif (ou
une partie d’actif) transféré à un tiers et la somme des produits reçus ou à recevoir et tout
ajustement antérieur pour refléter la juste valeur de cet actif qui avait été comptabilisé en
capitaux propres doit être incluse dans le résultat net.
Exemple
La société Alpha avait acquis le 1er janvier N-3 une participation de 12% dans le
capital de la société Epsilon pour 120 000 €, classés parmi les instruments financiers
disponibles à la vente. Au 31 décembre N-1, ces titres valaient 135 000 €. La société Alpha
les vend le 1er juillet N.
Elle passera les écritures suivantes :
Créances sur cessions d’immobilisations
Produits des cessions d’éléments d’actif
140 000
140 000
Valeur comptable des éléments d’actifs cédés
Ecart d’évaluation sur instruments financiers disponibles à la vente
Titres de participation
Valeur comptable
120 000
15 000
135 000
Les instruments financiers
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3.2. Décomptabilisation d’un passif financier
Une entité doit sortir un passif financier (ou une partie du passif financier) de son bilan
si et seulement s’il est éteint, c’est-à-dire lorsqu’elle est dégagée de l’obligation précisée au
contrat, que celle-ci soit annulée ou qu’elle arrive à expiration.
Exemple
Les conditions de décomptabilisation d’un passif financier par la société Alpha sont
satisfaites lorsque :
� Le débiteur acquitte le passif en payant le créancier, normalement en trésorerie, ou
autres actifs financiers, biens ou services ;
� Le débiteur est juridiquement dégagé de la responsabilité première du passif (ou
d’une partie du passif) soit du fait de la loi soir par le créancier.
Un échange entre un emprunteur et un prêteur existants d’instruments d’emprunts dont
les termes sont substantiellement différents constitue une extinction de la dette ancienne qui
doit aboutir à la décomptabilisation de cette dette et à la comptabilisation d’un nouvel
instrument d’emprunt. De même, une modification substantielle des termes d’un instrument
d’emprunt existant (due ou non aux difficultés financières du débiteur) doit être comptabilisée
comme une extinction de la dette ancienne.
La différence entre la valeur comptable d’un passif (ou d’une partie d’un
passif) éteint ou transféré à un tiers, y compris les coûts connexes non amortis, et le montant
payé pour ce passif, doit être comptabilisé dans le résultat net de l’exercice.
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Partie III : La comptabilité dérogatoire des instruments financiers – les
instruments financiers de couverture
Les instruments financiers
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1. Evaluation et comptabilisation des instruments de couverture
Des dispositions particulières sont par ailleurs spécifiées par IAS 39 en ce qui
concerne les instruments de couverture. La norme distingue notamment la couverture de juste
valeur, la couverture de flux de trésorerie et la couverture d’un investissement net dans une
entité étrangère.
1.1. Définitions relatives à la comptabilité de couverture
L’ élément couvert est un actif, un passif, engagement ferme, une transaction future
prévue ou un investissement net dans une entité étrangère, qui expose l’entité à un risque de
variation de juste valeur ou de variation de flux de trésorerie futurs, et qui est désigné (en
comptabilité de couverture), comme étant couvert.
Un instrument de couverture est un dérivé désigné ou (dans des circonstances
limitées) un autre actif ou un passif financier non dérivé dont on s’attend à ce que la juste
valeur ou les flux de trésorerie compensent la juste valeur ou les flux de trésorerie d’un
élément couvert désigné.
Un actif financier ou un passif financier non dérivé ne peut être désigné comme
instrument de couverture en matière de comptabilité que s’il couvre des risques de fluctuation
des cours de change.
L’efficacité d’un instrument de couverture est le degré de compensation par
l’instrument de couverture des variations de juste valeur ou de flux de trésorerie attribuable au
risque couvert.
Exemple
Supposons que la société Zêta ait fait en France un emprunt de 5.000.000,00 € à taux variable, en
billets de trésorerie à 90 jours. Pour se couvrir des variations du taux d’intérêt, très bas actuellement,
elle a décidé de se couvrir sur Euronext Liffe avec des contrats Euro notional future 3 mois. Dans ce
cas, l’élément couvert est l’emprunt à court terme fait par la société Zêta en billets de trésorerie et
l’instrument de couverture est le contrat Euro notional future 3 mois.
Supposons maintenant que la société Zêta ait fait l’acquisition d’un immeuble aux Etats-Unis de
1.000.000,00 $ et qu’elle ait emprunté pour acquérir cet immeuble un emprunt auprès d’une banque
américaine de 800.000,00 $ (elle a payé 200.000,00 $ au comptant). Dans ce cas, l’élément couvert
est l’emprunt et l’instrument de couverture est l’immeuble (toute variation du cours du dollar relatif
Les instruments financiers
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à l’emprunt peut être considérée comme couverte par une variation du cours du dollar en cas de
cession de l’immeuble).
1.2. Relations de couverture et comptabilité de couverture
La norme IAS 39 distingue trois types de relations de couverture
a) La couverture de la juste valeur : couverture de l’exposition aux variations de
la juste valeur d’un actif ou d’un passif comptabilisé ou d’une partie identifiée de cet
actif ou de ce passif, ou à un engagement ferme non comptabilisé d’acquérir ou de
vendre un actif à un prix déterminé, qui est attribuable à un risque particulier et qui
affectera le résultat présenté ;
Exemples de couverture de juste valeur :
- Contrat à terme ferme sur Euronext Liffe sur taux d’intérêt à long terme (notionnel)
permettant de couvrir les variations de juste valeur d’une dette à taux fixe ;
- Contrat de vente à terme de devises par un exportateur lors d’une vente à crédit à
l’étranger permettant de couvrir les variations de juste valeur de la créance qu’il a sur
son client.
b) La couverture de flux de trésorerie : couverture de l’exposition aux variations
de flux de trésorerie qui sont attribuables à un risque particulier associé à un actif ou à
un passif comptabilisé (par exemple, à tout ou partie des paiements d’intérêts futurs
sur une dette à un taux variable) ou à une transaction prévue (par exemple une vente
ou un achat attendu) et qui affectera le résultat net présenté.
Exemples de couverture de flux de trésorerie :
- Contrat d’accord de taux futur (FRA, Forward rate agreement) permettant de fixer dès
aujourd’hui le taux d’intérêt d’une opération future. Les flux de trésorerie futurs
couverts sont les paiements futurs d’intérêt ;
- Couverture de risque de change futur dans un engagement contractuel non
comptabilisé d’une entité relatif à l’acquisition d’une immobilisation pour un montant
fixé en monnaie étrangère ;
- Couverture de la variation du prix du combustible dans un engagement contractuel non
comptabilisé d’une entité producteur d’énergie relatif à un achat de combustible non
comptabilisé, avec paiement dans sa monnaie nationale ;
Les instruments financiers
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- Utilisation d’un swap pour changer un emprunt à taux variable en un emprunt à taux
fixe. Les flux de trésorerie futurs sont ici également les paiements d’intérêts.
c) La couverture d’un investissement net dans une entité étrangère. Exemple de
couverture d’un investissement net dans une entité étrangère : couverture par une
option de change à terme des variations monétaires de l’actif net d’une filiale situe à
l’étranger.
Pour qu’une relation de couverture soit qualifiée pour une comptabilisation
particulière (dite de comptabilité de couverture), il est nécessaire que toutes les conditions
suivantes soient réunies :
1) L’existence d’une documentation interne : à l’origine de la couverture des
documents formalisés décrivant la relation de couverture, l’objectif de l’entité en
matière de gestion des risques et sa stratégie de couverture, doivent être établis. Ces
documents doivent identifier l’instrument de couverture, la transaction ou l’élément
connexe couvert, la nature du risque couvert et la manière dont l’efficacité de
l’instrument de couverture à compenser l’exposition aux variations de juste valeur de
l’élément couvert ou du flux de trésorerie de la transaction couverte qui est attribuable
ou du flux de trésorerie de la transaction couverte qui est attribuable au risque couvert.
De ce fait, la qualification de couverture par l’entité est optionnelle, l’entité étant libre
d’établir ou non cette documentation ;
2) L’efficacité de la couverture : on s’attend à ce que la couverture soit hautement
efficace pour parvenir à compenser les variations de juste valeur ou de flux de
trésorerie attribuables au risque couvert, en accord avec la stratégie de gestion des
risques décrite à l’origine pour cette relation de couverture particulière. L’efficacité de
couverture peut être évaluée de façon fiable. La couverture est évaluée de façon
continue et déterminée comme ayant été effectivement hautement efficace durant tous
les exercices couverts par les états financiers pour lesquels la couverture a été
désignée ;
3) Le caractère probable de la couverture : pour les couvertures de flux de
trésorerie, une transaction prévue qui fait l’objet de la couverture doit être hautement
probable et doit comporter une exposition aux variations de flux de trésorerie qui
pourrait in fine affecter le résultat net comptabilisé.
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1.3. Principe de base de la comptabilité de couverture
Le principe de base de la comptabilité de couverture est qu’il faut retenir l’instrument
de couverture (le plus souvent un instrument dérivé) comme l’élément principal : il doit
toujours être évalué à la juste valeur et l’élément couvert est accessoire et doit s’adapter à la
comptabilisation de l’instrument de couverture. Lorsque l’instrument couvert est comptabilisé
normalement au coût amorti, il devra nécessairement être comptabilisé à la juste valeur pour
pouvoir s’adapter à l’élément de couverture.
Exemple
Si la société Zêta a prêté une somme de 100.000,00 MAD à taux (par exemple PIBOR + 1%) à une
société, et qu’elle a couvert les variations de taux par un contrat (de vente) à terme de taux
d’intérêt, l’instrument couvert (le prêt) qui aurait dû être évalué au coût amorti (c’est un actif
financier émis par l’entité) sera évalué à la juste valeur car l’élément de couverture est (toujours)
évalué à la juste valeur.
1.4. Couverture de juste valeur
La couverture de juste valeur qui satisfait aux conditions présentées ci-dessus doit être
comptabilisée comme suit :
- Le profit ou la perte résultant de la réévaluation de l’instrument de couverture à la
juste valeur doit être comptabilisé immédiatement en résultat net ;
- Le profit ou la perte sur l’élément couvert attribuable au risque couvert doit ajuster la
valeur comptable de l’élément couvert et être comptabilisé en résultat net. Cette
disposition s’applique même si l’élément couvert est par ailleurs évalué à la juste
valeur et si les variations de la juste valeur sont comptabilisées en capitaux propres
(actif financier disponible à la vente). Elle s’applique également si l’élément couvert
est évalué au coût.
L’entité doit cesser de pratiquer cette comptabilité de couverture si l’un quelconque
des éléments suivants survient :
- L’instrument de couverture arrive à expiration ou est vendu, résilié ou exercé ;
- La couverture ne satisfait plus aux critères pour être qualifié de comptabilité de
couverture ;
- L’entité revient sur la désignation de la couverture.
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Un ajustement de la valeur comptable d’un instrument financier couvert portant intérêt
doit être amorti par le résultat net. L’amortissement doit démarrer au plus tard lorsque
l’élément couvert cesse d’être ajusté pour prendre en compte les variations de sa juste valeur
attribuable au risque couvert. L’ajustement doit être totalement amorti à l’échéance.
Exemple
La société Zêta envisage d’investir pour une année dans un portefeuille obligataire à taux fixe ; elle
craint cependant une hausse des taux d’intérêt qui entrainent une diminution de la valeur du
portefeuille. Pour se prémunir contre ce risque, elle va vendre des contrats à terme Euro national
future sur Euronext Liffe.
Le 15 juin N, la société Zêta décide d’investir 1 million d’euros en obligation Gamma (soit 5000
obligations de 200 €) taux fixe 5%.
A la même date, la société Zêta vend à terme, pour se couvrir contre les conséquences d’une hausse
de taux de 10 contrats de 100000 € Euro national future échéance décembre N+1 au cours de
103,86. Elle paie le dépôt de garantie, soit 15000 €.
Le 31 décembre N, le contrat Euro national future mars N1 vaut 101,60, alors que le titre Gamma
vaut 196 €.
Le 15 juin N+1, la société vend 5000 obligations Gamma au cours de 191 €, intérêts non compris. Le
contrat Euro national future est dénoué à 99,38 et la société Zêta récupère le dépôt.
La société Zêta clôture son exercice le 31 décembre de chaque année.
Le 15 juin N, la société Zêta va comptabiliser l’acquisition des titres. La comptabilisation s’effectuera
comme suit :
15.12. N
2721 Titres immobilisés – Obligation 1000000
512 Banque (5000*200) 1000000
Le 15 juin N, elle doit aussi verser le dépôt prévu par le contrat sur Euronext Liffe.
Elle le comptabilisera comme suit :
15.12. N
275 Dépôts et cautionnements versés 15000
512 Banque 15000
Versement du dépôt de garantie
Elle comptabilisera aussi pour mémoire l’acquisition de l’instrument financier :
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15.12. N
52 Instruments de trésorerie- Opération fermes p.m
d’instruments de taux d’intérêts
512 Banque p.m
Acquisition instrument financier
Nous savons que le fonctionnement d’un contrat Euro national future oblige les intervenants à
ajuster quotidiennement leurs positions prises en fonction de l’évolution des cours, en versant des
marges débitrices ou en faisant constater à leur profit des marges créditrices, la marge représentant
la différence entre le cours de la clôture et celui de la veille. Ainsi, si le 16 juin N le cours était monté
à 103,88, la société Zêta aurait dû débourser une somme de 10*100000*(103,88-103,86)/100=200 €.
Ce versement serait comptabilisé dans un compte d’attente (de préférence, car il peut y avoir des
mouvements inverses dans les jours suivants).
16.12. N
478* Instruments de trésorerie- Compte d’attente 200
opération fermes d’instruments de taux d’intérêts
512 Banque 200
Appel de marge
*On pourrait aussi débiter des appels de marge le compte 275 « Dépôts et cautionnements », ces
appels étant des compléments de dépôt, mais en cas de très fortes variations, ce compte risque de
devenir créditeur.
Au 31 décembre N, le compte d’attente dégagera un solde créditeur de : 10*100000*(103,86-
103,60)/100= 22600 €. On constatera le profit dégagé sur l’instrument dérivé de la manière suivante,
l’instrument étant évalué ainsi à sa juste valeur :
31.12. N
52 Instruments de trésorerie- Opération fermes 22600
d’instruments de taux d’intérêts
768 Autres produits financiers- Plus-values
sur instruments de trésorerie 22600
Profit latent sur instrument financier
Par ailleurs les titres (évaluables à leur juste valeur) s’étant dépréciés, il serait nécessaire de
constater une provision de 5000*(200-196)= 20000 €.
31.12. N
6866 Dotations dépréciations des éléments financiers 20000
512 Dépréciation des titres immobilisés 20000
Dépréciation des titres immobilisés
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Il est à noter que, si les mouvements avaient eu lieu dans le sens inverse (les titres s’étant appréciés
et la couverture s’étant dépréciée), on aurait eu au 31 décembre N les écritures suivantes :
31. 12. N
668 Autres charges financières- Moins-values 20000
sur instruments de trésorerie
52 Instruments de trésorerie- Opérations fermes 20000
d’instruments de taux d’intérêt
Perte latente sur instruments financier
272 Titres immobilisés droit de créances 20000
768 Autres produits financiers – Plus-values 20000
sur titres immobilisé
Produits latent sur titres
Au 15 juin N+1, on constatera la vente de titres, le profit sur l’instrument dérivé et le remboursement
du cautionnement
15. 06. N+1
512 Banque 955000
775 Produits des cessions d’éléments d’actifs 955000
5000*191
675 Valeur comptable des éléments d’actifs cédés 1000000
768 Titres immobilisés- Obligations 1000000
Valeur d’acquisition des titres vendus
2972 Dépréciation des titres immobilisés 20000
7866 Reprises sur dépréciations des éléments 20000
financiers
Reprise de la dépréciation
Quant au compte d’attente, il sera devenu créditeur de : 10*100000*(103 ,86-99,38)/100=44800 €.
Ce montant compense ainsi la perte sur la cession des titres immobilisés qui est d’un montant voisin,
soit 5000*(200-191)=45000 €. Cette compensation aurait pu être intégrale, mais en réalité elle est
plus souvent d’un montant voisin que du montant exact. Le compte d’attente va être soldé et
compensé avec le compte de valorisation de l’instrument financier dérivé.
15. 06. N+1
52 Instruments de trésorerie- Opération fermes 22200
d’instruments de taux d’intérêts
768 Autres produits financiers- Plus-values sur 22200
Instruments de trésorerie
Plus-values sur instrument dérivé : 44800-22600
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478 Instruments de trésorerie- compte d’attente sur 44800
Opération fermes d’instruments de taux d’intérêts
52 Instruments de trésorerie- Opération fermes 44800
d’instruments de taux d’intérêts
Virement pour solde
2972 Banque 15000
275 Dépôt et cautionnement versés 15000
Remboursement
Remarque : couverture en juste valeur du risque de taux d’intérêt de portefeuille (macrocouverture)
IAS 39 (§ 114 à 132) prévoit la possibilité d’utiliser un portefeuille de dérivé comme
instrument de couverture (et non un dérivé unique identifiable) et de couvrir un portefeuille
composé d’actifs et passifs, même si ces actifs et passifs ne forment pas un groupe homogène
relativement au risque couvert. En pratique, l’élément couvert est désigné comme une
proportion d’un portefeuille, sans qu’il soit nécessaire de désigner les actifs ou passifs de
manière individuelle. Cette proportion de portefeuille est ensuite découpée par période,
chacune de ces périodes faisant l’objet d’une couverture. L’entité (une banque généralement)
évaluera simplement les variations de l’élément couvert (un certain pourcentage des actifs) et
attribuable au risque et les comptabilisera en résultat en contrepartie d’une ligne distincte au
bilan. Les variations de l’élément de couverture seront également constatées en résultat (de
manière symétrique) en contrepartie de l’ajustement de la valeur comptable de l’instrument de
couverture.
Exemple
Supposons qu’une banque Alpha ait prévu le 1er janvier N que ses actifs à 6 mois seront de 100
millions d’euros et ses passifs de 80 millions d’euros. Elle prend un swap de taux sur un sous-jacent
de 20 millions d’euros. Au 31 janvier N, la juste valeur nette du solde est de 17955000€ (pour un
nominal de 18 millions d’euros, solde réel au 31 janvier N des créances et dettes à 6 mois, soit 90%
de l’estimation préalable). La valeur au 31 janvier du swap (qui porte sur 20 millions d’euros) est de
50000€. On débitera un compte de charges financière pour 45000€ pour la perte latente sur l’actif
couvert et on créditera un compte de contrepartie au bilan du même montant (on peut créditer un
compte d’actif existant, la couverture ne portant pas sur actif déterminé- « macrocouverture »). On
créditera un compte de produits financiers de 50000€ et on débitera le compte « instrument de
trésorerie- swap de taux d’intérêt » du même montant.
Les instruments financiers
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1.5. Couverture de flux de trésorerie :
La couverture de flux de trésorerie qui satisfait aux conditions présentées ci-dessus
doit être comptabilisée comme suit :
a) La partie du profit ou la perte réalisée sur l’instrument de couverture que l’on
détermine être une couverture efficace doit être comptabilisée directement en capitaux
propres via le tableau de variation des capitaux propres ;
b) La partie inefficace doit être comptabilisée immédiatement en résultat net.
L’entité doit cesser de pratiquer cette comptabilité de couverture si l’un quelconque
des éléments suivants survient :
- L’instrument de couverture arrive à expiration ou est vendu, résilié ou exercé. Dans ce
cas, le profit ou la perte cumulé dégagé sur l’instrument de couverture qui avait était
initialement comptabilisé en capitaux propres alors que la couverture était efficace doit
être maintenu séparément en capitaux propres tant que la transaction prévue ne s’est
pas produite ;
- La couverture ne satisfait plus aux critères pour être qualifiée de comptabilité de
couverture. Dans ce cas également, le profit ou la perte cumulé dégagé sur
l’instrument de couverture qui avait été initialement comptabilisé en capitaux propre
alors que la couverture était efficace doit être maintenu séparément en capitaux
propres tant que la transaction prévue ne s’est pas produite ;
- On ne s’attend plus à ce que l’engagement ou la transaction prévu se produise. Dans ce
cas, tout résultat net cumulé correspondant qui avait été comptabilisé directement en
capitaux propre doit être comptabilisé dans le résultat net.
Exemple
La société Zêta a contracté le 1er juillet N sur 5ans un emprunt de 2.000.000,00 € à taux à taux
variable PIBOR+1,25% auprès d’une banque A. anticipant une hausse de taux, elle décide de
transformer cet emprunt en emprunt à taux fixe. Aussi la société Zêta conclut avec la banque B un
swap de taux d’intérêt, laquelle elle paie chaque année à la contrepartie des intérêts à taux fixe de
6%.
Au 31 décembre N, le taux PIBOR est de 5%, l’instrument de trésorerie est estimé à la valeur actuelle
au taux de 5% des différentiels d’intérêts espérés sur le swap, soit 2.000.000x0,25% (différence entre
le taux variable 5% + 1,25% et le taux fixe) = 5.000 € par an, ce qui donne 5.000*(1 - 1,05^-5)/0,05*
(1,05)^0,5=22.182 €. Par contre, la variation cumulée des flux futurs de trésorerie attendus est
évaluée au taux de 5,25%, soit 6,50% - 1,25%, ce qui donne 5.000*(1 - 1,0525^-5)/0,0525*
Les instruments financiers
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(1,0525)^0,5=22.056 €. Au 31 décembre N, l’instrument de couverture sera évalué à 22182 €, la
partie efficace de la couverture sera estimée à 22.056€ et la différence, soit 22.182 – 22.056 = 126 €,
portée en profit dans le compte de résultat.
On passera l’écriture suivante :
31.12. N
52 Instruments de trésorerie- Swap de taux d’intérêts 22182
107 Ecart sur évaluation d’instruments financiers 22056
en couverture de flux de trésorerie
768 Autres produits financiers – plus-values sur 126
instrument de trésorerie
Evaluation swap de taux d’intérêt
Il est à noter qu’au moment de la comptabilisation des intérêts, par exemple le 30 juin N+1, on aura
les enregistrements suivants, le taux PIBOR étant de 5,10% :
30. 06. N+1
661 Charges d’intérêts 127000
512 Banque A 127000
Intérêts sur emprunt : 2000000*(5,10+1,25)%
512 Banque B 7000
768 Autres produits financiers 7000
Effet su swap : 127000-2000000*6%
1.6. Couverture d’un instrument net dans une entité étrangère :
Les instruments de couverture d’un investissement net dans une entité étrangère
doivent être comptabilisés de la même manière que les couvertures de flux de trésorerie.
Exemple
La société Zêta a pris le 1er avril N dans la société Sigma, société américaine au capital de 15 millions
de $ une participation de 56% pour une valeur de 7.000.000,00 € (1 € = 1,20 $). Pour se couvrir
contre la baisse du dollar, elle fait l’acquisition auprès de sa banque d’une option de vente (put) de
8.400.000 $ (à un prix d’exercice 1 € = 1,2025 $) moyennant une prime de 0,5%. La prime sera donc
de : 8.400.000*0,5%/1,2025= 34.927 €.
Au 31 décembre N, au moment de la consolidation, le cours du dollar est de 1 € pour 1,24 $ et la
société Zêta a comptabilisé sur la situation nette au 31 décembre N de a société Sigma (qui était de
8.000.000 $) en écart de conversion (négatif) une somme de : 8.000.000/1,20 – 8.000.000/1,24=
215.054 €. La valeur de cession de l’instrument de trésorerie serait par exemple de : 34927*4,25/5
(valeur d’acquisition amortie) + 8.400.000/1,25-8.400.000/1,24 (écart sur devise)= 24.0941 €, la plus-
value sur l’option de change étant donc de 240.941 – 34.927= 206014 €.
Les instruments financiers
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Le profit déterminé étant considéré comme efficace sur 8.000.000$ sera constaté dans les capitaux
propres pour 215.054 - (34.927*4,35/5*8.000.000/8.400.000) (pour tenir compte de la quote-part de
l’instrument financier considéré comme efficace)= 186780 € et viendra donc en compensation de
l’écart de conversion constaté en consolidation. L’autre partie, qui provient de l’écart sur capitaux
propres sera constatée en compte de résultat pour 206.014 – 186.780= 19.234 €. On passera les
écritures suivantes :
01.04. N
52 Instruments de trésorerie- Option de change 34927
512 Banque 34927
Acquisition option de change
31.12. N
52 Instruments de trésorerie240941-34927 206014
107* Ecart sur évaluation d’instruments financiers 186780
en couverture d’investissement dans
une entité étrangère
768 Autres produits financiers 19234
Evaluation et comptabilisation de l’option de change
*Numéro attribué par nos soins.
Les instruments financiers
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Partie IV : Comparaison entre L’IAS 39 et le CGNC
Les instruments financiers
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1. Les différences entre l’IAS 39 les apports de CGNC
CGNC IAS/IFRS
Non compensation entre passif et actif Imposition d’une présentation compensée
d’un actif et d’un passif financier à 2
conditions :
• Obtention d’un Droit juridique
exécutoire sur les montants
• Dénuement de ces montants sur une
base nette
Classification selon l’apparence juridique Classification des instruments financiers
conformément à la substance de l’accord
contractuel
Définition de catégories telles que titres
de participation, titres immobilisés, autres
titres immobilisés qui n’ont pas d’équivalent
dans IAS 39.
la norme prévoit les catégories « prêts
engendrés par l’activité de l’entreprise », «
titres de transaction », et « titres détenus
jusqu’à l’échéance ».
L’enregistrement des créances et dettes à
leur valeur nominale de remboursement.
Les titres acquis entrent dans le bilan à
valeur d’achat. Les frais d’émission
d’emprunt peuvent être passés en charge ou
étalés sur la durée de l’emprunt.
Par rapport à cette diversité, IAS 39
impose la règle unique de l’entrée au bilan
pour la juste valeur de ce qui est donné ou
reçu, frais d’acquisition directs
systématiquement inclus et actualisation
pratiquée si significative.
La constitution de provisions sur les titres
(de participation, immobilisés…) dès que
leur cours devient inférieur à leur prix de
revient (dépréciation inscrite au compte de
résultat).
Les écarts de réévaluation négatifs sur les
actifs classés en « disponibles pour la vente »
peuvent être maintenus hors résultat. Le
calcul des provisions selon IAS 39 suppose
l’établissement de flux de trésorerie et leur
actualisation au taux d’intérêt effectif de
l’opération.
Les instruments financiers
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CONCLUSION
Le passage aux normes comptables internationales modifie drastiquement toutes les
fonctions de la Finance et de la Gestion dans l’ensemble des marchés financiers. La fonction
comptabilité détient désormais des informations de plus en plus stratégiques, beaucoup plus
tournées vers l’investisseur que vers le prêteur ou le créancier.
Certaines fonctions comptables seront confrontées pendant plusieurs années à la tenue
parallèle de deux référentiels, une comptabilisation basée d’une part sur la juste valeur et
d’autre part sur le coût historique.
Les normes comptables IFRS concernant les instruments financiers aujourd'hui
sont au nombre de trois : la norme IAS 32 qui s’intitule « instruments financier :
présentation » la norme IAS 39 qui tient quant ’a elle la dénomination « instruments
financier : comptabilisation et évaluation » et la dernière norme IFRS 7 qui prend le nom de
« instruments financier : Information à fournir ».
Comme leurs noms peuvent bien le préciser, il s’agit de la présentation des
instruments financiers, de leur comptabilisation, de leur évaluation et d’informations à fournir
pour compléter les états de synthèses dans l’objectif de faciliter la prise de décision aux
investisseurs.
Ces normes d’information financière plus précisément celle des instruments financiers
ont elle résolu tous les problèmes liés à la finance ? Aujourd’hui, il important de noter le
référentiel de l’IASB est loin d’être stabilisé et le plus gros reste à faire, c’est ce qui justifie
l’évolution perpétuelle des normes depuis un certain nombre d’années.
Les instruments financiers
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TABLE DES MATIÈRES
SOMMAIRE ............................................................................................................................................. 2
INTRODUCTION .................................................................................................................................... 3
Partie I : les principaux apports de la norme 39 ...................................................................................... 4
1. Les instruments financiers selon les normes IFRS ............................................................................ 5
1.1. Notion d’instrument financier ......................................................................................... 5
1.2. Notion d’actif financier et de passif financier .............................................................. 6
1.3. Notion d’instrument de capitaux propres .................................................................... 6
1.4. Notion d’instrument financier dérivé ............................................................................ 7
1.5. Notion de dérivé incorporé .............................................................................................. 8
2. Classification des instruments financiers ......................................................................................... 9
2.1. Actifs ou passifs financiers à la juste valeur par le biais du compte de résultat .. 9
2.2. Placements détenus jusqu’à leur échéance.................................................................. 9
2.3. Prêts et créances ............................................................................................................... 10
2.4. Actifs financiers disponibles à la vente ....................................................................... 10
2.5. Classification liée à la comptabilisation de couverture ........................................... 10
3. Reclassements des instruments financiers ..................................................................................... 11
3.1. Reclassement à partir de la catégorie des instruments financiers à la juste
valeur par le biais du résultat ..................................................................................................... 11
3.2. Reclassements vers la catégorie des instruments financiers à la juste valeur par
le biais du résultat ......................................................................................................................... 11
3.3. Reclassements d’un instrument classé en placements détenus jusqu’à leur
échéance ......................................................................................................................................... 11
Partie II : La comptabilisation des instruments financiers ..................................................................... 13
1. Comptabilisation et évaluation initiale des instruments financiers ............................................. 14
1.1. Comptabilisation initiale ................................................................................................. 14
1.2. Evaluation initiale d’actifs et de passifs financiers.................................................... 14
2. Comptabilisation postérieure des instruments financiers ............................................................. 16
3. Décomptabilisation des instruments financiers ............................................................................ 18
3.1. Décomptabilisation d’un actif financier ...................................................................... 18
3.2. Décomptabilisation d’un passif financier .................................................................... 21
Les instruments financiers
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Partie III : La comptabilité dérogatoire des instruments financiers – les instruments financiers de
couverture ............................................................................................................................................. 22
1. Evaluation et comptabilisation des instruments de couverture .................................................. 23
1.1. Définitions relatives à la comptabilité de couverture .............................................. 23
1.2. Relations de couverture et comptabilité de couverture .......................................... 24
1.3. Principe de base de la comptabilité de couverture .................................................. 26
1.4. Couverture de juste valeur ............................................................................................. 26
1.5. Couverture de flux de trésorerie : ................................................................................. 31
1.6. Couverture d’un instrument net dans une entité étrangère : ............................... 32
Partie IV : Comparaison entre L’IAS 39 et le CGNC ................................................................................ 34
1. Les différences entre l’IAS 39 les apports de CGNC ..................................................... 35
CONCLUSION ....................................................................................................................................... 36
TABLE DES MATIÈRES....................................................................................................................... 37