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destinations 24 HOLIDAYS 2010 FêTES 2010 © Photos: Grands Ballets Canadiens de Montréal, John Hall

hoLiDays 2010 FêTeS 2010 - Via Rail...Grand-Maître, explique la recette magique de ce succès : avec son mariage de tutus et de batailles de soldats de plomb, le récit plaît autant

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the nutcracker CaSSe-NoiSeTTe

as one of the greatest family entertainments of all time, The Nutcracker pays the bills for ballet companies everywhere. a new look at an enduring cultural phenomenon.

Divertissement familial par excellence, Casse-Noisette est un peu devenu la vache à lait du monde de la danse classique. Retour sur un phénomène culturel.

By/Par marie LaBreCQUe

The Bread-and-Butter

Ballet

Ballet magique !

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The sTory of the Nutcracker phenomenon has a few fairytale twists of its own. When it was first produced in St. Petersburg, in 1892, it didn’t do particularly well. Its arrival as a popular Christmas classic is attributed to a 1954 production by the New York City Ballet, staged by the great Russian choreo‑ grapher George Balanchine. And the rest is

history. Since then, the Hoffmann fairy tale set to Tchaikovsky’s score is staged every December by ballet companies all over the continent. Generations of children grow up, but The Nutcracker endures.

The artistic director of the Alberta Ballet, Jean Grand‑Maître, explains the secret recipe for the ballet’s success: with its tutus and tin‑soldier battles, the story appeals to boys and girls alike, and there are heroes any child can identify with. Meanwhile, parents like its humour, “magnificent” music, and artful displays of dancing.

Grand‑Maître even cut his professional teeth on The Nutcracker, while dancing with the Grands Ballets Canadiens at the age of 19. “It’s an unforgettable experience for the children in the show. A real high point in their lives.”

The Nutcracker draws a “completely different” audience than other Alberta Ballet productions, Grand‑Maître adds. “They’re people who go to the ballet once a year—for The Nutcracker. And that’s important for us, because it’s how we reach new audiences. It’s well known that

you have to introduce children to the performing arts early on, otherwise they won’t go to shows when they grow up. So The Nutcracker, because it’s the first contact with ballet for so many people, has done a lot to nurture dance in North America. It’s a gift for dance.”

And for dance professionals, of course. The Tchaikovsky piece has become a true bread‑and‑butter work for classical dance companies. Annual productions help fill coffers at a time of year when subscription income is starting to run out. “At least a hundred ballet companies in North America are still going, thanks to The Nutcracker.” That’s why it’s so crucial to present a highly polished version.

The Alberta Ballet, for example, invested $1.5 million—saved up over six years—to stage a new version. “A modest cost,” notes the director. The investment pays off with a string of tour dates every year. In addition to Edmonton (December 10‑12) and Calgary (December 17‑23), the show, featur‑ing Edmund Stripe’s choreography, will also make stops in Ottawa (at the National Arts Centre, December 1 to 5) and Vancouver’s Queen Elizabeth Theatre (December 29 to January 1). At each stop, young local dancers will join the troupe.

Launched two years ago, the Alberta Ballet version transplants the story from Germany to the splendid court of Imperial Russia, “in the same era when Tchaikovsky wrote the music.” The sets and costumes, created by the “very talented” American designer Zack Brown, beautifully evoke the late‑Imperial aesthetic. “We took a traditional approach precisely because we think this ballet is at its best that way,” says the director.

There are only so many ways to refresh the piece. But because there are so many productions out there, each company sees it as important to stand out in its own way. “Every company tries to do a unique Nutcracker, a completely different interpre‑tation,” says Grand‑Maître. A quick survey of Canada’s major productions provides ample proof (see sidebar).

As one of the greatest family entertainments

of all time, the very embodiment of Christmas magic, The Nutcracker has reached an exalted, immortal status in Canada: that of true Holiday tradition, right up there with turkey and eggnog. And that breeds a reassuring familiarity—a comforting tradition in an unstable, sometimes frightening world.

“That’s what makes it so successful,” says Grand‑Maître. “Sales of Nutcracker tickets do fluctuate from year to year. The Christmas after 9/11, we all thought nobody would come. But in fact we sold twice as many tickets as usual. It was like people were saying they needed some light.”

“at least a hundred ballet companies in north america are still going, thanks to The Nutcracker.”

Continued on page 28

L’hisToire du phénomène Casse-Noisette tient elle-même du conte de fées. Le ballet ne remporta pas vraiment un triomphe à sa création, en 1892, à Saint-Pétersbourg. On attribue l’origine de sa popularité à la version montée en 1954, au New York City Ballet, par le grand chorégraphe russe George Balanchine. Depuis, c’est l’explosion : le conte d’Hoffmann mis en musique par Tchaïkovski s’est imposé comme un classique de la période de Noël, au Canada aussi bien qu’aux États-Unis. Les générations d’enfants passent, Casse-Noisette reste.

Le directeur artistique de l’Alberta Ballet, Jean Grand-Maître, explique la recette magique de ce succès : avec son mariage de tutus et de batailles de soldats de plomb, le récit plaît autant aux garçons qu’aux filles, procurant aux enfants des héros auxquels ils peuvent s’identifier. Quant aux parents, ils sont séduits par l’humour, la musique « magnifique » et le niveau technique élevé de la danse.

Le chorégraphe a lui-même fait ses premiers pas professionnels avec Casse-Noisette, à l’âge de 19 ans, alors qu’il dansait pour les Grands Ballets canadiens. « Pour les enfants qui jouent dans le spectacle, c’est inoubliable. Un grand moment dans leur vie. »

Casse-Noisette attire un public « complète-ment différent » de celui qui fréquente les autres spectacles de la compagnie de danse albertaine, ajoute Jean Grand-Maître. « Ce sont des gens qui vont au ballet une fois par année pour voir Casse-Noisette. Et c’est im-portant pour nous, parce que c’est là qu’on va chercher un nouveau public. On sait qu’il faut initier les enfants tôt aux arts de la scène, parce que, si l’on attend trop longtemps, ils ne les fréquenteront pas par la suite. Alors,

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the nutcracker CaSSe-NoiSeTTe

Casse-Noisette, qui pour plusieurs a été leur premier contact avec le ballet, a fait beau-coup pour faire grandir la danse en Amérique du Nord. C’est un cadeau pour la danse. »

Et pour ses troupes professionnelles. Valeur sûre, l’œuvre de Tchaïkovski serait devenue la vache à lait du monde de la danse classique.

Sa présentation permet de renflouer les cof-fres à une période de l’année où les revenus générés par les abonnements commencent à se tarir. « Il y a au moins une centaine de compagnies de ballet en Amérique du Nord qui survivent grâce à Casse-Noisette. »

D’où l’importance de bien peaufiner le spectacle.

L’Alberta Ballet a ainsi investi 1,5 million de dollars – des fonds que la compagnie a mis six ans à amasser – pour monter sa nouvelle version de Casse-Noisette. Une production « à coût modéré », note son directeur. Et qui profite d’une tournée annuelle. En plus d’Edmonton (du 10 au 12 décembre) et de Calgary (du 17 au 23 décembre), le spectacle chorégraphié par Edmund Stripe sera présen-té au Centre national des arts, à Ottawa, du 1er au 5 décembre, ainsi qu’au Queen Elizabeth Theatre à Vancouver, du 29 décembre au 1er janvier. Notons que de jeunes danseurs locaux sont intégrés au ballet dans chaque ville visitée.

Inaugurée il y a deux ans, la production a transporté le récit, originellement localisé en

Allemagne, dans la magnificence de la Russie impérialiste, « à l’époque où Tchaïkovski a écrit la musique ». Signés par le « très grand » concepteur américain Zack Brown, la scé-nographie et les costumes empruntent leur esthétique aux derniers tsars russes. « On a quand même pris une approche tradition-nelle parce que l’on considère que ce ballet est mieux servi par la tradition », précise le directeur.

Il y a donc des limites à renouveler le genre. Mais, devant la pléthore de productions of-fertes, il est important pour les troupes de savoir se distinguer : « Chaque compagnie essaie d’avoir un Casse-Noisette unique, une interprétation complètement différente. »

Un bref tour d’horizon des principaux Casse-Noisette à travers le pays (voir encadré p. 29) vient le confirmer.

Divertissement familial par excellence, incar-nation de la magie de Noël, Casse-Noisette a en effet accédé au Canada à ce statut im-périssable : une véritable tradition des Fêtes, à ranger aux côtés de la dinde et du réveillon de minuit. Avec tout ce que cela apporte de rassurante familiarité. Un réconfort dans un monde instable, en transformation, qui peut parfois paraître inquiétant.

« C’est ce qui en fait le succès, rappelle Jean Grand-Maître. Il y a une fluctuation dans les ventes de billets de Casse-Noisette, selon les années. Le Noël suivant le 11 septembre 2001, on a tous pensé que nos ventes allaient s’effondrer. Mais, au contraire, on a vendu deux fois plus de places. Comme si les gens avaient besoin de lumière... »

« Il y a au moins une centaine de compagnies de ballet en Amérique du Nord qui survivent grâce à Casse-Noisette. »

Suite page 29

« L’œuvre de Tchaïkovski a fait beaucoup pour faire grandir la danse en Amérique. »

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Across CanadaIn Toronto, the National Ballet of Canada’s version is appearing for a 15th year. The acclaimed Canadian choreographer James Kudelka gave the ballet some modern touches, helping the production win a Dora Mavor Moore award. This version sets the classic in new “thematic territory,” with the two young heroes learning that they need to leave childhood in order to join the world of adolescence. (December 11 to January 2, Four Seasons Centre for the Performing Arts.)

Choreographed in 1999 by Galina Yordanova and Nina Menon, the Royal Winnipeg Ballet’s Nutcracker adds some Canadian touches to the traditional story, setting it in a majestic Winnipeg mansion. It even includes some quintessentially Canadian scenes, like a hockey party on a frozen pond and a battle on Parliament Hill. (December 22 to 29.)

Ballet Jörgen Canada’s version also hits some patriotic notes. Set in rural Ontario, the show, choreographed by Bengt Jörgen, fea‑tures Canadian landscapes, lumberjacks, and Mounties. Its sets hark

back to paintings by iconic artists such as Franklin Carmichael, Tom Thomson, and L.L. FitzGerald. The Nutcracker, A Canadian Tradition appears in Toronto, at the Betty Oliphant Theatre, on December 8 and 9; at Ottawa’s Centrepointe Theatre on December 17 and 18; at the same city’s Shenkman Arts Centre on December 20 and 21; and at Windsor’s Chrysler Theatre on December 23.

Finally, Les Grands Ballets de Montréal is making a full‑on appeal to tradition, with a production of Fernand Nault’s 1964 version. (December 11 to 30, Salle Wilfrid‑Pelletier, Place des Arts.) The late choreographer ascribed The Nutcracker’s enduring success to, among other things, “a sense of nostalgia that reminds us that society once lived more serenely.”

Also: Hollywood is releasing a new 3D movie adaptation, combin‑ing live action and animation, opening in theatres on November 24. The film, directed by Andrey Konchalovskiy, stars Elle Fanning, Nathan Lane, and John Turturro. This time around, the tale is set in 1920s Vienna.

“tchaikovsky’s ballet has done a lot to help nurture dance in north america.”

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Tournée canadienneÀ Toronto, la version rafraîchie que présente le Ballet national du Canada célèbre cette année son 15e anniversaire. L’estimé chorégraphe canadien James Kudelka a injecté des touches contemporaines dans ce spectacle qui lui a valu un prix Dora Mavor Moore. La production entraîne le classique dans un nouveau « territoire thématique », alors que ses deux jeunes héros comprennent qu’ils s’apprêtent à quitter l’enfance pour entrer dans le monde de l’adolescence. (Du 11 décembre au 2 janvier, au Four Seasons Centre for the Performing Arts.)

Chorégraphié en 1999 par Galina Yordanova et Nina Menon, le Casse-Noisette du Royal Winnipeg Ballet incorpore pour sa part des éléments canadiens au récit traditionnel. L’histoire a ainsi été transposée dans une majestueuse demeure d’un des beaux quartiers de Winnipeg. Et elle comporte des scènes typiquement de chez nous, comme une partie de hockey sur un étang gelé ou une bataille sur la colline parlementaire... (Du 22 au 29 décembre.)

Le Casse-Noisette du Ballet Jörgen Canada mise lui aussi sur la sensibilité nationale. Campé dans une localité rurale d’Ontario, le spectacle chorégraphié par Bengt Jörgen inclut des paysages canadiens, des bûcherons et des agents de la Gendarmerie royale du Canada! Ses décors évoqueraient certains tableaux de peintres pour la plupart associés au fameux Groupe des Sept (Franklin Carmichael, Tom Thomson et L. L. FitzGerald). La tournée de Casse-Noisette : une tradition canadienne s’arrêtera notamment à Toronto, au Betty Oliphant Theatre, les 8 et 9 décembre; à Ottawa, au Théâtre Centrepointe, les 17 et 18 décembre, ainsi qu’au Centre des arts Shenkman les 20 et 21; et à Windsor, au Chrysler Theatre, le 23 décembre.

Les Grands Ballets canadiens de Montréal, enfin, misent sur une valeur sûre : la classique version créée en 1964 par Fernand Nault. (Du 11 au 30 décembre, à la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts.) Le regretté chorégraphe attribuait le succès durable de Casse-Noisette, entre autres choses, à « un sentiment de nostalgie qui nous rappelle que la société vivait plus sereinement à cette époque ».

Finalement, dès le 24 novembre partout en Amérique du Nord, Hollywood lance une nouvelle adaptation de Casse-Noisette au cinéma. Le film en 3D, qui marie acteurs et animation, est réalisé par Andrei Konchalovsky, et met en vedettes Elle Fanning, Nathan Lane, John Turturro.

The Nutcracker in 3D