15
 CORE I7-3000 ET X79 SANDY BRIDGE 6 CORES ET SOCKET LGA2011 68 Hardware Magazine OUBLIEZ LE 2600K

HM56-SNBE

Embed Size (px)

Citation preview

5/12/2018 HM56-SNBE - slidepdf.com

http://slidepdf.com/reader/full/hm56-snbe 1/14

 

CORE I7-3000ET X79SANDY BRIDGE 6 CORES

ET SOCKET LGA011

68 Hardware Magazine

OUBLIEZ LE 2600K

5/12/2018 HM56-SNBE - slidepdf.com

http://slidepdf.com/reader/full/hm56-snbe 2/14

 

ntel pouvait-il faire encore mieux ?

Vendre les processeurs les plus

rapides du monde pour joueurs (Core

i7-600K, récemment remplacé par

l’i7-700K) et pour stations de travail

(Core i7-990X à 6 cores, quand le

600K n’est pas devant) n’était-ce pas suf-

fisant ? Son leadership récemment renforcé

par les piètres performances du nouvel AMD

FX, l’inventeur du microprocesseur se la coule

douce en prenant de longs mois pour sortir sa

nouvelle plateforme haut de gamme, avec un

chipset et des CPU pourtant loin du potentiel

maximal, comme vous pourrez le constater. Intel

sort donc aujourd’hui son nouveau processeur

connu jusqu’ici sous le nom de code Sandy

Bridge-E, l’évolution très haut de gamme de

Sandy Bridge, c’est-à-dire les Core i7-3000 sur

cartes mères X79 avec socket 011. Principale

nouveauté : le passage de quatre à six cores de

génération Sandy Bridge, ça promet !

De quoi sont capables ces nouveaux CPU ?

Se retenir d’acheter un Core i7-000, pourtant

plébiscité par PC Update et Hardware Magazine,

était-ce une bonne stratégie ? Que représente le

surcoût de cette nouvelle plateforme, vaut-elle

la dépense et quid de sa pérennité ? Qu’apporte

le X79 ? C’est ce que nous allons voir avec

l’analyse des nouveautés, l’essai du nouveau

porte-étendard Core i7-3960X (6 cores, jusqu’à

3,9 GHz et pas moins de 15 Mo de cache L3

SVP !), l’estimation du modèle le plus acces-

sible (380), un pratique overclocking et l’essai

de pas moins de neuf cartes mères socket

011. ASRock, Asus, Gigabyte, Intel et MSI sont

déjà présents au lancement.

Rappels et contexteSi le géant décline ses processeurs en gammes

depuis des années (depuis l’arrivée du Celeron

en complément du Pentium II en 1998), la plate-

forme utilisée, c’est-à-dire la carte mère et son

socket, était historiquement la même, quel que

soit le niveau de gamme du CPU. Les choses

ont changé fin 008 avec la sortie du Core

i7-900, scénario inédit où la frange la plus haut

de gamme se détache du reste avec une pla-

teforme spécifique, en l’occurrence le chipset

X58 et le socket 1366. Lorsqu’en 009, Intel

a remplacé le reste de la gamme CPU, évinçant

définitivement le bon vieux socket 775, les Pen-

tium G, Core i3-500, Core i5-600 et 700 et Core

i7-800 n’ont pas pris place sur le socket 1366,

mais sur une nouvelle plateforme composée

des chipsets dérivés du P55 et utilisant le soc-

ket 1156. Début 011, moins d’un an et demi

après la sortie de ces puces d’entrée et milieu

de gamme pourtant performantes, Intel remetle couvert en sortant une nouvelle génération

de CPU d’entrée et milieu de gamme (déjà !),

nom de code Sandy Bridge. Les Celeron G400

et 500, les Pentium G600 et 800, les Core

i3, i5 et i7-000 abandonnent déjà le socket

1156 au profit du quasi identique 1155, avec

la mise à niveau des chipsets P55 vers P67

et consorts. Ce segment dit « mainstream » a

beaucoup bougé ; pour le pire (une plateforme

obsolète après 1 an de vente seulement, c’est

scandaleux, sans oublier le bug des premières

séries de chipsets P67) et le meilleur (les per-

formances des CPU Sandy Bridge sont au top,

que ça soit par leur puissance ou leur faible

consommation). Mais concernant le haut de

gamme, ou plus exactement le très haut de

gamme, la plateforme 1366 de 008 reste

en vigueur, malgré la mise à niveau avec les

CPU hexacores Gulftown l’an passé. En cette

fin 011, Intel sort Sandy Bridge-E, la version

très haut de gamme de Sandy Bridge, qui vient

remplacer les bons vieux Core i7-900, le chip-

set X58 et le socket 1366 : ce sont les Core

i7-3000, ils utilisent le chipset X79 et s’instal-

lent dans un socket 011.

Sandy Bridge-E, quoi de neuf ?

Un processeur Sandy Bridge-E, c’est un monstre

qui embarque un total de 8 cores de type Sandy

Bridge, avec un total de 0 Mo de cache L3, un

nouveau contrôleur de mémoire quad channel,

des lignes PCI-Express supplémentaires et la

suppression du contrôleur graphique, le tout

dans un seul die. Du coup, le processeur est

énorme, au sens propre. Le die passe de 16

à 435 mm2, soit de 995 millions de transistorsà ,7 milliards ! Mais ne vous emballez pas

trop vite. Même si les nouveaux Core i7-3000

ne sont pas décevants, le plus puissant d’entre

eux (i7-3960X) se contente de 6 cores et de 15

Mo de cache, le plein potentiel n’étant réservé

qu’aux futurs Xeon E5. Intel favorisant la fré-

quence plutôt que le nombre de cores pour

le grand public, ça doit mieux se vendre ainsi.

Pour le reste, les nouveautés initiées par Sandy

Bridge sont présentes, notamment la prise

en charge des instructions AVX. En revanche,

le nouveau Core i7-3000 abandonne le bus

QPI des i7-900 pour la communication avec le

chipset, bien que ce dernier soit très perfor-

mant. Puisque le chipset n’a plus un rôle cri-

tique concernant les performances (contrôleurs

I

DOSSIER PROCESSEURS

11 mois après le

lancement de Sandy

Bridge, une déclinaisontrès haut de gamme

débarque enfin.

Les Core i7-3000,

accompagnés de la

plateforme composée

du chipset X79 et du

socket 011, sauront-

ils trouver leur place

parmi les i7-000 trèsperformants et les plus

âgés i7-900 hexacores ?

Quel prix pour ces

superperformances ?

 Thomas Olivaux 

Hardware Magazine  69

 ASROCK 

X79 EXTREME 4-M

 ASUS

SABERTOOTH X79

MSI

X79A-GD45

 ASUS

P9X79 PRO

INTEL

DX79SI

MSI

X79MA-GD45

 ASUS

RAMPAGE IV EXTREME

GIGABYTE 

X79-UD5

MSI

X79A-GD65 (8D)

5/12/2018 HM56-SNBE - slidepdf.com

http://slidepdf.com/reader/full/hm56-snbe 3/14

 

70 Hardware Magazine

X79 (nom de code Patsburg) n’aurait pas été

bridé du tout. Autrement dit, vous pouvez le

débrancher sans risque. Le socket étant phy-

siquement plus imposant, les trous pour vis-

ser un ventirad CPU sont modifiés, imposant

à nouveau de changer ou d’adapter à l’aide

d’une nouvelle fixation (nous ferons le point

sur les premiers radiateurs compatibles un

peu plus loin dans ce dossier).

Contrôleur mémoire

quad channel !A sa sortie, le contrôleur mémoire du Core

i7-900 était impressionnant puisqu’il était le

premier en triple channel, c’est-à-dire à pouvoir

cumuler la bande passante de barrettes trois

par trois, afin de simuler un bus mémoire

de 19 bits, plutôt que de se contenter des

64 bits d’une banque. Le Sandy Bridge-E

pousse le concept encore plus loin en utilisant

le premier contrôleur de mémoire quad chan-

nel ! Et comme vous le constatez sur les graphs

ci-contre, le gain de bande passante est réel

et conséquent, bien que peu d’applications en

profitent réellement (la compression 7-Zip pro-

gresse d’une dizaine de % en passant du dualà quad channel en 1600 !). Le quad channel

n’est pas obligatoire, vous pouvez très bien

utiliser un Core i7-3000 avec une, deux ou trois

barrettes de mémoire ; pour des performances

optimales, il faut en installer quatre en respec-

tant les consignes du constructeur de la carte

mère (généralement, une barrette sur deux sur

les modèles à huit slots, les quatre slots pleins

sur les autres). Comme vous pouvez vous en

douter, les fabricants de barrettes mémoire se

frottent déjà les mains et annoncent de nom-

breux kits « spéciaux » à quatre barrettes bien

assorties, de 8 à 3 Go (4 x Go à 4 x 8 Go), à

savoir que le Core i7-3000 pilote jusqu’à 64 Go

de mémoire. La DDR3 est toujours de rigueur,

X79, socket 011 et

nouvelle fixation pour ventiradsSi l’aventure du très haut de gamme Intel

vous tente, comptez vos économies ! Car

outre la dépense du processeur en lui-même,

il ne faut pas oublier celle de la carte mère,

dont les prix devraient débuter entre 150

et 00 €, positionnement oblige, ainsi quecelle du ventirad (ou au moins une fixation

LGA011 pour mettre votre actuel modèle à

niveau). Enfin, pour bien faire, il faut possé-

der quatre barrettes de RAM identiques afin

de bénéficier du fonctionnement en quad

channel, une des nouveautés.

S’il y a de quoi être déçu de l’absence d’un

Core i7 octocore (alors que le die est conçu

pour), il y a de quoi l’être pour les presta-

tions du chipset X79. Pas d’USB 3.0 natif et

d’autres nouveautés du genre, Intel propose

le pire scénario, un simple frère jumeau du

P67. Même le contrôleur de stockage qui

devait évoluer, prenant en charge plus de

ports SATA 6 Gb/s, du SAS et du RAID 5 sur

l’ensemble des ports (limité actuellement à

0/1/10), n’a pas été retenu. Du coup, les

cartes mères X79 ressemblent beaucoup

à celles des Sandy Bridge actuels, seuls

l’énorme socket 011 et, sur certaines, la

présence de 8 slots mémoire (4 de chaque

côté du socket) permettent de les différen-

cier du 1er coup d’oeil. Nous constatons, en

revanche, avec frayeur, que la majorité des

constructeurs a choisi d’installer un petit

ventilateur sur le radiateur du chipset, quel

retour en arrière ! Mais après enquête, ce

dernier était prévu dans l’hypothèse où le

mémoire et PCI-E dans le CPU, il n’a plus qu’un

rôle de southbridge), Intel joue la simplicité en

réutilisant le lien DMI .0 des Sandy Bridge

déjà existants, c’est-à-dire un tunnel d’échange

de données basé sur 4 lignes PCI-Express

assurant jusqu’à 0 Gb/s de bande passante.

Comme le Sandy Bridge, le Core i7-3000 utilise

une fréquence de base de 100 MHz et non plus

les 133 MHz des Core i7-900. Ça n’a aucune

influence sur les performances, uniquement sur

le calcul des autres fréquences qui en découlent.

Vu le nombre de transistors, énorme essentielle-

ment en raison de l’imposant cache L3, impos-

sible d’imaginer un i7-3000 aussi économique

qu’un 000. Ils reprennent le TDP de 130 W

(même si le nouveau Turbo Mode va un peu au-

delà) des Core i7-900, contre 95 W pour le plus

puissant CPU 1155. Vu la taille imposante de ces

nouvelles puces, un nouveau socket est de mise,

le LGA011, qui s’accompagne donc de nou-

velles cartes mères. La gamme Sandy Bridge-E

se décline en trois références au rapport qualité/

prix très variable. En partant du haut, Intel sort le

3960X (6 cores, 15 Mo, 3,3 à 3,9 GHz, débloqué)

à 1 000 €, le 3930K (6 cores, 1 Mo, 3, à

3,8 GHz, débloqué) à 500 € et la transition depuisles i7-000 est assurée par le 380 (4 cores,

10 Mo, 3,6 à 3,9 GHz, partiellement débloqué,

au moins 4 coefficients) qui devrait être en vente

sous les 300 €.

Socket 775 1156 1366 1155 2011 AM3+

Marché(s) concerné(s) Tous Entrée, milieu et  

haut de gamme

Haut et très haut 

de gamme

Entrée, milieu et 

haut de gamme

Haut et très haut 

de gamme

Haut de gamme

Processeur(s) Pentium E, Core 2 Duo

et Core 2 Quad

Pentium G, Core i3-500, Core

i5-600 et 700, Core i7-800

Core i7-900 Pentium G, Core

i3, i5 et i7-2000

Core i7-3000 FX  

Nombre de cores 1, 2 ou 4 1, 2 ou 4 4 ou 6 1, 2 ou 4 4 ou 6 4, 6 ou 8 via CMT  

Chipset(s) principal(aux) P45 et X48 P55 X58 P67 X79 990FX  

Sortie 10-2007 09-2009 11-2008 01-2011 11-2011 10-2011

Modèle i7-3960X i7-3930K i7-3820

Cores/threads 6/12 6/12 4/8

Cache L3 15 Mo 12 Mo 10 Mo

Fréquence de base 3,3 GHz 3,2 GHz 3,6 GHz

Fréquence Turbo max 3,9 GHz 3,8 GHz 3,9 GHz

Sortie 10-2007 09-2009 11-2008

Sur ce schéma, il est aisé d’imaginer l’emplacement des deux cores qui manquent. Notez la place massive occupée par lecache L3.

Pas la moindre diérence entre un P67 et un X79 fnalement.

5/12/2018 HM56-SNBE - slidepdf.com

http://slidepdf.com/reader/full/hm56-snbe 4/14

 

Hardware Magazine  71

plus avec 1 ou cores à la fréquence X GHz

+ Y MHz. C’est une méthode intelligente pour

maximiser les performances, tout en optimi-

sant la consommation. Si le Turbo Mode des

premiers Core i7 était frileux (+ 1 coefficient,

soit 133 MHz, avec 4 ou 3 cores utilisés, +

coefficients, soit 66 MHz en monocore),

les choses ont nettement progressé depuis,

notamment sur les Sandy Bridge. Le Turbo

Mode .0 introduit sur ces derniers offre plus

d’amplitude (de + 1 à + 4 coefficients, soit de

+ 100 à + 400 MHz suivant le nombre de coresutilisés), avec comme nouveauté la possibi-

lité de ponctuellement dépasser le TDP max,

sachant que le processeur ne chaufferait pas

trop durant un laps de temps si court. Sandy

Bridge-E reprend ce Turbo Mode .0 et l’amé-

liore en autorisant jusqu’à 600 MHz de gain

total et un dépassement de la limite de TDP

un peu plus long puisque le TDP est plus haut.

PCI-Express,

pour quelques lignes de plusParmi les différences entre SnB et SnB-E (outre

les cores et le cache), il y a le contrôleur de

mémoire, le format physique… et l’amélio-

ration du contrôleur PCI-Express (qui n’était

pas encore dans le CPU sur le Core i7-900

remplacé). Des 3 lignes d’un Core i7-900, le

nouveau venu pilote 40 lignes. Difficile d’y trou-

ver un quelconque intérêt, car la configuration

précédente était déjà performante jusqu’à trois

cartes graphiques (16/8/8) et seuls les utili-

sateurs de CrossFireX à quatre cartes béné-

ficieront de la nouvelle option (16/8/8/8).

Toutefois, même en 16/16 ou 16/8/8, les 8

lignes restantes pourront alimenter deux ports

4x supplémentaires. Intel n’a pas d’emblée

certifié la plateforme PCI-Express 3.0, mais elle

le sera par mise à jour de BIOS lorsque les pro-

cesseurs du type Ivy Bridge sortiront en 01.

avec un maximum officiel à 1600 (800 MHz).

Pour autant, toutes les cartes mères proposent

les ratios supérieurs qui permettent d’exploiter

de la DDR3-1866, 000 ou 133 en restant

avec la fréquence de base à 100 MHz. Intel

oblige, XMP est toujours de la partie. Pour

rappel, c’est une extension du SPD qui favorise

la configuration automatique des barrettes de

mémoire hautes performances, en ajustant les

ratios, timings et tensions comme il faut dans

le BIOS. Pratique pour les débutants, il vaut

mieux tout régler à la main pour savoir ce qui

est modifié.

Turbo Mode .0 amélioré

Le Core i7-900 a introduit la notion de Turbo

Mode, c’est-à-dire un ajustement automatique

de la fréquence maximale en fonction de la

consommation du processeur (ou plutôt de sa

production de chaleur puisque le Turbo Mode

est conçu pour rester au sein de l’enveloppe

TDP prévue). Partant du principe qu’un CPU

multicore ne les utilise pas tous tout le temps,

Intel s’est dit que si le CPU produisait autant

d’énergie calorifique avec 4 cores à la fré-

quence X GHz, il pourrait tenir sans chauffer

DOSSIER PROCESSEURS

Socket 775 1156 1366 1155 2011 AM3+

Processeur(s) Pentium E, Core 2 Duo

et Core 2 Quad

Pentium G, Core i3-500, Core

i5-600 et 700, Core i7-800

Core i7-900 Pentium G, Core

i3, i5 et i7-2000

Core i7-3000 FX  

 Type de mémoire DDR3 DDR3 DDR3 DDR3 DDR3 DDR3

Nombre de canaux max 2 2 3 2 4 2

Fréquence ofcielle max 1 333 MHz 1 333 MHz 1 333 MHz 1 333 MHz 1 600 MHz 1 866 MHz

Processeur i7-975 i7-990X i7-2600K i7-3820 i7-3960X FX-8150*

Fréquence nominale 3,33 GHz 3,46 GHz 3,4 GHz 3,6 GHz 3,3 GHz 3,6 GHz

Fréquence max, 1 core utilisé 3,6 GHz 3,73 GHz 3,8 GHz 3,9 GHz 3,9 GHz 4,2 GHz

Fréquence max, 2 cores utilisés 3,46 GHz 3,73 GHz 3,7 GHz 3,9 GHz 3,9 GHz 4,2 GHz

Fréquence max, 3 cores utilisés 3,46 GHz 3,6 GHz 3,6 GHz ?? 3,7 GHz 4,2 GHz

Fréquence max, 4 cores utilisés 3,46 GHz 3,6 GHz 3,5 GHz ?? 3,7 GHz 4,2 GHz

Fréquence max, 5 cores utilisés N/A 3,6 GHz N/A N/A 3,6 GHz 3,9 GHz

Fréquence max, 6 cores utilisés N/A 3,6 GHz N/A N/A 3,6 GHz 3,9 GHz

Fréquence max, 7 cores utilisés N/A N/A N/A N/A N/A 3,9 GHz

Fréquence max, 8 cores utilisés N/A N/A N/A N/A N/A 3,9 GHz

* le Turbo Core 2.0 du FX autorise de monter à 4,2 GHz non pas en onction du nombre de cores utilisés, mais du nombre demodules CMT (maximum 2 sur 4 pour atteindre 4,2 GHz).

 Avec l’introduction du quad channel, les constructeurs commeCorsair vendent désormais des kits 4 barrettes comme ceVengeance LP de 16 Go.

 Alors que le 3ème canal mémoire des Core i7-900 n’apportait qu’unléger surplus de bande passante de 20 à 25%, les 3ème et 4ème canaux du Core i7-3960X sont aussi perormant que les deux premiers. Ainsi,la bande passante quadruple en passant de 1 à 4 canaux. En outre, lecontrôleur est presque aussi perormant que celui des Core i7 2600 si on compare les perormances en dual channel, on imagine qu’Intel adu aire quelques concessions pour intégrer les 4 canaux. (Les mesuresen « triple » et « quad » channel sur P67 concernent l’utilisation de 3 ou4 barettes, le contrôleur ne supporte évidemment pas le quad channel)

5/12/2018 HM56-SNBE - slidepdf.com

http://slidepdf.com/reader/full/hm56-snbe 5/14

 

72 Hardware Magazine

Pour évaluer les performances des nouveaux Core i7, Intel nous a livré un 3960X que nous avons comparé à ses

 prédécesseurs (Core i7-900 sur socket 1366), au milieu de gamme actuel (Core i5 et i7 1155) mais aussi aux FX et 

Phenom II X6 d’AMD. Nous avons, en outre, émulé un Core i7-3820 en supprimant 2 cores et 4 threads du 3960X. Ainsi 

castré, nous disposions des 4 cores et 8 threads du futur 3820, mais de 15 Mo de cache L3 au lieu de 10. En outre,

ne connaissant pas précisément le fonctionnement du mode Turbo sur ce processeur, notre modèle tournait à 3,7 GHz 

en 4 cores, 3,8 GHz en 3 cores et 3,9 GHz en 1 ou 2 cores. Il en va de même pour le FX-6100 dont la fréquence varie

 peut-être un peu différemment du modèle que nous avons émulé.

En ce qui concerne l’overclocking, nous avons essayé d’utiliser des valeurs réalistes en aircooling et sans trop forcer 

 sur les tensions. Tous nos processeurs peuvent monter plus, mais nous considérons qu’il s’agit des limites hautes attei- 

 gnables par tout un chacun.

Dans tous les graphs, le meilleur résultat est en haut, le moins bon est en bas, quelle que soit la mesure.

110,9

113,1

92,7

82,7

66,1

92

69,8

102,3

82,8

78,9

56,7

56,6

70,8

46,8

107,2

99,8

95,2

88,6

82,5

81,6

74,7

73,4

71,2

69

61,3

59,5

56,8

49,6

0 20 40 60 80 100 120

FX6100(émulé)

Corei7920

PhenomIIX61100T

FX8150

[email protected]

Corei7975

Corei7990X

Corei52500K

Corei72600K

Corei73820(émulé)

[email protected]

Corei73960X

[email protected]

[email protected]

ZereneStacker Photoshop5.1

Photoshop sollicite le CPU à 100 % pendant presque tout le long du test et avorise donc les CPU multicoeurs. Le test Zerene Stacker oscille entre un et plusieurs cores occupés, il privilégie doncl’architecture à condition d’avoir assez de threads. Une ois encore, le 3960X domine tout le monde,seul le 2600K overclocké ait parois un petit peu mieux que le 3960X à sa réquence d’origine.Le 3820 est toujours devant le 2600K.

WinRAR et 7-Zip utilisent tous les deux un à deux threads et exploitent très acilement la bande passante mémoire. Il n’y a donc aucune surprise à voir tous les CPU Intel truster les premières places. Le 3960X domine tous les autres processeurs, même overclockés, alors que le 3820 semontre plus rapide que les 990X ou 2600K !

 

124

105

105

98

93

89

84

83

81

73

70

67

66

57

410

370

382

363

354

330

334

336

316

316

299

301

312

285

0 100 200 300 400 500

PhenomIIX61100T

Corei52500K

Corei7920

FX6100(émulé)

FX8150

Corei7975

Corei72600K

[email protected]

Corei7990X

Corei73820(émulé)

[email protected]

[email protected]

Corei73960X

[email protected]

7Zip9 .2 2 Wi nR ar4.1

PERFORMANCE

5/12/2018 HM56-SNBE - slidepdf.com

http://slidepdf.com/reader/full/hm56-snbe 6/14

 

Hardware Magazine  73

0,95

0,96

1,37

1,1

1,21

1,03

1,49

1,56

1,15

1,94

1,25

1,57

1,52

1,89

4,45

4,79

5,4

5,81

5,98

5,99

6,78

7,16

7,71

8,03

9,1

10,47

11,16

13,65

0 5 10 15

FX6100(émulé)

Corei7920

Corei52500K

PhenomIIX61100T

Corei7975

FX8150

Corei72600K

Corei73820(émulé)

[email protected]

[email protected]

Corei7990X

Corei73960X

[email protected]

[email protected]

Multi Mono

155

166

158

180

177

186

189

193

230

197

197

198

236

242

91

102

103

121

167

189

201

202

226

232

238

270

273

303

0 100 200 300 400

FX6100(émulé)

FX8150

PhenomIIX61100T

[email protected]

Corei7920

Corei52500K

Corei7975

Corei72600K

Corei73820(émulé)

[email protected]

Corei7990X

[email protected]

Corei73960X

[email protected]

Farcry2 Crysis2

Cinebench a beau être un logiciel de rendu 3D, il sert aussi d’indice. En eet, il est très neutreet donne une bonne idée de la puissance mono et multithread de chaque CPU. A ses réquencesd’origine, le 3960X cumule les meilleurs résultats en monothread (car son unique core culmine alorsà 3,9 GHz, contre 3,8 GHz pour le 2600K) et en multithread (grâce à ses 12 threads).

Crysis 2 et Far Cr y 2 représentent la majorité des jeux en 2011. Ils nécessitent un quad coreavant tout, et préèrent une architecture moderne qu’un grand nombre de thr eads : le 2500K domine acilement le 920. Mais là encore, le 3960X ait des merveilles, même s’il n’est pas dutout nécessaire.

Pour l’encodage audio ou vidéo, le nombre de threads est primordial. Les hexacores Intel sont entête, suivis des CPU quad avec HyperThreading et du FX-8150 d’AMD. Ce dernier s’en sort mieux enencodage vidéo que le 2600K, mais moins bien en encodage audio, sans doute à cause du grand nombre de sources à traiter.

Civilization V et Anno 1404 aiment les cores et les threads, plus il y en a, mieux c’est. Le gain est  présent en passant de 4 à 6 cores et on note encore une augmentation en overclockant les CPU les plus rapides. Une ois encore, le 3820 est devant le 2600K et il n’est pas si loin du 990X (plus decores mais une architecture plus ancienne et moins efcace).

 

107

92

99

85

77

81

63

62

56

66

52

43

44

37

367

340

313

302

273

268

256

243

231

216

204

181

173

152

0 100 200 300 400

Corei52500K

Corei7920

FX6100(émulé)

PhenomIIX61100T

Corei7975

FX8150

Corei72600K

Corei73820(émulé)

[email protected]

[email protected]

Corei7990X

Corei73960X

[email protected]

[email protected]

MediaShowEspresso6 xRecode2

69

70

70

83

79

102

101

106

110

110

128

125

125

141

82

85

94

99

108

117

120

134

148

149

149

151

172

200

0 50 100 150 200 250

FX6100(émulé)

PhenomIIX61100T

FX8150

Corei7920

[email protected]

Corei52500K

Corei7975

Corei72600K

Corei73820(émulé)

Corei7990X

[email protected]

[email protected]

Corei73960X

[email protected]

Ci v5 A nn o1404

DOSSIER PROCESSEURS

5/12/2018 HM56-SNBE - slidepdf.com

http://slidepdf.com/reader/full/hm56-snbe 7/14

 

74 Hardware Magazine

Les Sandy Bridge socket 1155 sont toujours les pluséconomes, que ce soit au repos ou en charge. Touteois, le

3960X est clairement du même niveau, même si ses 6 coreset sa réquence le pénalisent un peu. En revanche, une ois

overclocké, la consommation dépasse les 300 W et il est plus gourmand au repos qu’un 2600K en pleine charge !

première fois que K et X cohabitent, a fortiori

lorsqu’il s’agit de deux CPU aussi proches :

deux hexacores avec HyperThreading et qui

sont seulement différenciés par un cache

moindre sur le K (1 Mo au lieu de 15). La

fréquence de base est aussi inférieure mais ce

n’est qu’un faux problème, un rapide passage

dans le BIOS permettra de l’augmenter.

Du coup, c’est officiel, le X n’a strictement

aucun intérêt, les 3 Mo de cache L3 en moins

ne devraient pas vraiment manquer, et même si

la différence était visible, elle ne justifierait pas

Mais si le premier ratio passe sans encombre

et sans rien faire, ce n’est pas le cas du second

que nous n’avons jamais réussi à accrocher.

Nous en restons donc à un petit 30 % d’over-

clocking sur le BCLK, ce n’est pas énorme mais

ce sera suffisant pour le 380 (son coefficient

36 permettant alors d’approcher les 4,8 GHz).Et comme sur la plateforme 1155, il n’y a

aucun réglage capable d’améliorer cette fré-

quence maximale. Montez et arrêtez-vous

quand ça plante, fin de l’overclocking.

Différence entre K et X

Si les CPU Extreme Edition (récemment bad-

gés X mais EE auparavant) sont présents

depuis longtemps, les K sont apparus il y a

peu sur le segment milieu de gamme. D’abord

inaugurés avec l’E6500K (775), puis avec les

i7-875K et i5-655K (1156) et plus récemment

avec les i7-600K et i5-500K, les K comp-

tent un nouveau membre, le 3930K. C’est la

DMICLK et BCLKComme sur la plateforme 1155, le DMI Clock

est le bus sur lequel sont basés tous les com-

posants (CPU, stockage, lignes PCI-E, chipset,

etc.). La fréquence de base du CPU ou BCLK

est indexée sur ce bus et fonctionne par défaut

de façon synchronisée. Nous avons réussi àatteindre 106 MHz, c’est-à-dire le même genre

de limite que sur les processeurs 1155. Là

encore, la fréquence maximale semble varier

selon le CPU et elle variera entre 0 et quelques

mégahertz. Pas très amusant donc.

Mais cette fois, Intel a eu la bonne idée d’inté-

grer un coefficient pour désynchroniser le BCLK

et le DMICLK. Tous les composants sont donc

reliés par le DMI mais la fréquence de base

du CPU peut être augmentée. Deux ratios sont

implémentés, le 1,5x et le 1,67x. Une fois ces

ratios utilisés, il est encore possible d’overcloc-

ker le DMICLK et donc le BCLK. Par exemple,

en reprenant les 106 MHz maximums que nous

avons atteints, il s’agit de 13,5 et 177 MHz.

 Après les processeurs 1155 dont le BCLK s’overclocke très peu, nous attendons de savoir si ce problème sera toujours

d’actualité sur socket 2011. C’est toujours le cas, mais Intel a eu la bonne idée d’intégrer un petit trucage permettant 

quand même d’overclocker sans toucher au coefficient, notamment pour le 3820. 4,5 GHz pour tous, c’est parti !

OVERCLOCKING

5/12/2018 HM56-SNBE - slidepdf.com

http://slidepdf.com/reader/full/hm56-snbe 8/14

 

76 Hardware Magazine

effet, si la montée en fréquence est ultrafa-

cile jusqu’à DDR3-1866, il faut augmenter latension (notée VCC IO en général) autour de

1,3 V pour atteindre DDR3-133. Bien qu’il

soit impossible de juger de l’impact de cette

tension sur la durée de vie du CPU et que les

constructeurs semblent très conservateurs à

ce sujet, nous pensons qu’il n’y a pas de dan-

ger jusqu’à 1,3 V.

Là encore, on imagine facilement que le pas-

sage au quad channel a imposé quelques

modifications, ce qui explique la montée en

fréquence plus compliquée. Toutefois, on arrive

à atteindre des fréquences de l’ordre de DDR3-

400 en poussant, ce qui montre bien que le

contrôleur n’est pas au bout.

Acheter une plateforme haut de gamme gérant

le quad channel et n’utiliser que deux bar-

rettes, cela serait bien dommage. Néanmoins,

si vous avez déjà x 4 Go et que vous vous en

contentez, il n’y a aucune objection à procéder

ainsi. Le gain en bande passante conféré par le

triple ou le quad channel n’est pas primordial.

charge (configuration totale) et

ceux qui préfèrent opter pourun overclocking raisonné pour-

ront espérer atteindre 4,4 GHz

avec 1,35 V. Mieux encore, la

tension de base varie autour de

1, V. Mais à cette tension, le

processeur a pu fonctionner à

3,8 GHz avec le Turbo Mode acti-

vé et culminant donc à 4,4 GHz

et une consommation à peine

supérieure à celle d’origine.

A propos du Turbo Mode juste-

ment, il est très séduisant de

le garder activé. Mais il procure

un gain de 600 MHz avec 1 et

cores d’utilisés, compliquant

donc grandement la stabilité.

Pour vous assurer que tout fonc-tionne bien, nous vous recom-

mandons de fixer la fréquence

(sans Turbo Mode) en 6 cores et

de valider l’overclocking par 30

à 60 minutes de Linx. Ensuite,

réactivez le Turbo Mode et relan-

cez Linx mais en affinant cette

fois sur 4 threads (Settings >

Number of threads). Si plantage il y a, aug-

mentez la tension via des paliers de 0,01 V

  jusqu’à stabiliser complètement la machine.

Vous pourrez ensuite l’utiliser sans crainte de

planter, quel que soit l’usage.

DDR3-133 C7 : facile ?

Le contrôleur mémoire du Core i7-900 avait

du mal à dépasser DDR3-133, celui des

Core i7-600 y arrive sans broncher. Le nou-

veau contrôleur quad channel y parvient aussi,

mais il faut un peu fouiller pour y arriver. En

de doubler le tarif du CPU. Côté overclocking,

on imagine que ce sera tout à fait similaire,

voire un peu meilleur pour le 3930K qui dis-

pose d’un peu moins de cache (et chauffe donc

un peu moins).

i7-380 le castré

Dans quelques mois, sortira l’i7-380, un quad

core avec HyperThreading équipé de 10 Mo de

cache, d’un Turbo Mode moins haut et privé du

coefficient multiplicateur débloqué. A un peu

moins de 300 €, ce sera le digne successeur

de l’i7-90, un excellent rapport qualité/prix

pour une plateforme haut de gamme. Quid de

l’overclocking avec celui-ci ? Bien que nous

ne l’ayons pas eu afin de tout vérifier, s’il

supporte l’augmentation de fréquence comme

notre 3960X, on pourra sans problème espérer

4,5 GHz en passant le BCLK à 15 MHz, et

même jusqu’à 5 GHz en overclockant encore le

BCLK et en utilisant le Turbo Mode.

4,5 GHz pour tout le monde

A la façon des Sandy Bridge au socket 1155,

les nouveaux Core i7-3000 n’ont aucun mal

à franchir les 4 GHz et bon nombre d’entre

eux pourront fonctionner à 4,5 GHz. En effet,

les 3930K et 3960X possèdent un coeffi-

cient multiplicateur débloqué et le 380 ne

devrait pas avoir de mal à atteindre cette

fréquence en augmentant le BCLK. Il faudra

bien sûr augmenter un peu la tension. A titre

d’exemple, avec un bon refroidissement (le kit

de watercooling Intel équivalant plus ou moins

à un très bon radiateur simple tour comme

un Thermalright Archon), nous avons validé

4,7 GHz pour 1,43 V. La consommation est

alors très importante, autour de 30 W en

Le contrôleur mémoire du Core i7-3960X est du même acabit que celui du 2600K,l’overclocking de la mémoire permet de gagner progressivement en bande passante.Touteois, le gain pratique est relativement limité, inutile donc d’acheter de la mémoirehors de prix, mais vous aurez quand même intérêt à essayer d’en tirer le maximum.

BandepassanteRAMCorei73960X(Go/s)

Pour augmenter le BCLK, il aut utiliser les ratios 1.25x ou 1.67x pour le désynchroniser de la réquence DMI CLK. Utiliser le ratio1.67x semble touteois impossible car les processeurs ne supportent pas un tel BCLK (167 MHz).

5/12/2018 HM56-SNBE - slidepdf.com

http://slidepdf.com/reader/full/hm56-snbe 9/14

 

Hardware Magazine  77

Le socket 011 s’accompagne, encore, d’une nouvelle fixation pour

ventirads qui oblige à tout racheter. Pourtant, à y regarder de plus

près, le perçage entre socket 1366 (Core i7-900) et socket 011

(Core i7-3000) est identique ! Mais sur la nouvelle plateforme, Intel

a choisi d’utiliser une backplate différente qui débouche sur quatre

pas de vis qui permettent, en toutes circonstances, de visser un

ventirad sans avoir à sortir la carte mère. Ça ressemble grandement

au système des Xeon de ces dernières années. Que peut-on faire

pour éviter de racheter un système de refroidissement ?

- Asus vend avec sa Rampage IV Extreme une backplate sans

les quatre pas de vis, qui autorise donc d’utiliser n’importe quel

ventirad socket 1366 sans bricolage. Il y a fort à parier qu’une ou

deux marques finiront par vendre ce genre de backplate, identique

à l’Asus. Il pourrait être tentant de récupérer une backplate 1366

derrière une vieille carte mère, mais les trous du socket lui-même

ne sont pas identiques et de nouveaux composants soudés à

l’arrière imposent des évidements dans la plaque en elle-même.

- De nombreuses marques de ventirads ont développé une nouvelle

fixation, socket 011, compatible avec leurs anciens produits.

Dans certains cas, elle sera distribuée gratuitement sur demande

(Enermax, Noctua) ou vendue à un petit prix, de l’ordre d’une

dizaine d’euros (Cooler Master, Prolimatech, Thermalright).

Si vous devez de toute façon racheter un ventirad, de nombreux

modèles ont été mis à niveau pour être compatibles. Chez Cooler

Master par exemple, les Hyper 1 et 41 sont déjà compatibles,

les 61, V6, V8 et V10, sans oublier la série GeminII, le seront

prochainement. L’ETS-T40 d’Enermax est lui aussi vendu avec une

fixation socket 011. Chez Noctua, le D14 vient d’être annoncé

en version spéciale, le NH-D14 SE011. Thermaltake a sorti les

FrioOCK et BigWater 760 Plus. Même Intel s’y est mis, se rendant

enfin compte que quasiment personne n’utilisait un ventirad

d’usine, surtout sur des processeurs aussi haut de gamme. Du

coup, les Core i7-3000 sont vendus en boîte sans radiateur, Intel

propose à la vente un ventirad assez basique (0 €) ainsi qu’un

plus original watercooling tout-en-un façon Antec H0 ou Corsair

Hydro, également fabriqué par Asetek, mais plus bruyant et trop

cher (80 à 100 €).

DOSSIER PROCESSEURS

LE POINT SUR LES VENTIRADSPOUR SOCKET 2011

ASRock dévoile une gamme de cinq cartes X79, dont seules les variantes

les plus accessibles sont disponibles pour l’instant. Celle que nous testons

est la plus originale car elle est au ormat microATX, il s’agit de la X79

Extreme 4-M. Ce ormat en soi n’a rien de spécialement rare et on a vu

des cartes Core i7-900, mais celle-ci impressionne tant le socket 2011

est massi. Reprenant l’esthétique réussie des dernières productions de lamarque, il s’agit donc d’une ASRock sur PCB noir avec 100 % des connec-

teurs noirs et non plus bleus et blancs (slot de mémoire, ports PCI-E, prises

ATX ou ventilateurs, etc.), les deux seules choses qui ressortent sont les

couvercles gris des radiateurs de chipset/mosets et les condensateurs

dorés.

Malgré sa petite taille, la carte peut recevoir jusqu’à 32 Go de RAM et trois

cartes graphiques haut de gamme, bien que la coniguration rapprochée

des slots limite à deux cartes double slot. Il y a même un bon vieux port PCI.

Les six prises SATA du contrôleur Intel sont coudées, les 6 Gb/s se recon-

naissent du premier coup d’oeil à leur couleur gris oncé et non pas noire.

En prime, ASRock a soudé un contrôleur de stockage ASMedia ASM1061

qui apporte un port SATA 6 Gb/s de plus en interne, prise non coudée, tout 

 juste utilisable avec une carte graphique en place. Le second port géré par 

ce contrôleur est la prise eSATA, en 6 Gb/s également. Les ports USB 3.0

sont également coniés à deux puces ASMedia ASM1042, une pour deux ports arrière, une pour un header.

La X79 Extreme 4-M ait, en revanche, partie de ces trop nombreuses

cartes X79 munies d’un ventilateur de chipset. Rappelons que ce dernier 

n’a guère d’utilité puisque le X79 n’apporte aucune onction de plus qu’un

P67 qui s’en passe aisément. Il a peut-être un peu plus de transistors en

raison de onctions prévues et inactives, mais nos tests ont démontré que

la carte tient en débranchant le ventilateur, déjà nettement audible alors

qu’il était neu.

Le BIOS reprend la même interace UEFI que les cartes Sandy Bridge, c’est 

clair et complet. Déplorons touteois l’absence du réglage pour ajuster le

ratio BCLK/DMI qui permettrait de monter un peu plus haut indépendam-

ment du réglage de coeicient CPU. Il y a ort à parier qu’une prochaine

mise à jour de BIOS corrige cette lacune.

 ASROCK X79 EXTREME 4-MMicroATX, 4 DIMM, SLI, 220 € 

 rapport qualité/prixIntel a enfn compris qu’il n’était pas très utile de vendre un ventirad de piètre qualité avecun CPU exceptionnel ! En partenariat avec Asetek, il vend ce watercooling tout-en-un, maisbien trop cher (plus de 80 €) et bruyant.

5/12/2018 HM56-SNBE - slidepdf.com

http://slidepdf.com/reader/full/hm56-snbe 10/14

 

78 Hardware Magazine

Que celui qui a dit à Asus : « Les Core i7-3000, c’est ultra haut de

 gamme » se dénonce ! Le géant taïwanais l’a bien compris, si bien

que la gamme de sept cartes X79 proposée à ce jour débute à 250 €

pour culminer, avec la Rampage IV Extreme que nous testons à pré-

sent, à 385 € !

Et il aut bien avouer que cette Rampage IV, c’est du lourd. Globale-

ment, toutes les cartes ROG (Republic o Gamers) sont des réussites,

les modèles Extreme ont toujours des onctionnalités de perormances

et d’overclocking extrêmes et celle-ci, loin de déroger à la règle,

innove ! Dans le bundle, un dongle énorme d’environ 10 cm de long 

baptisé OC Key, se branche en DVI entre la carte graphique et l’écran.

Il aut également relier un câble entre la carte mère et le dongle, via

un passage dans la plaque métal des prises arrière. OC Key aiche

alors en surimpression à l’écran (overlay) toutes sortes d’inormations

sur l’état de votre système et donne accès à l’overclocking. Ça rend

le même service que ROG Connect, sans avoir besoin d’un second

PC à côté. Il aut d’ailleurs appuyer 3 secondes sur le bouton ROG

Connect pour activer ou désactiver cet aichage overlay. Ensuite, une

simple pression sur ce bouton permet de passer le clavier du mode

normal au mode overlay. C’est amusant quelques minutes, mais pas

ranchement utilisé par les overclockers. Autre point ort, la carte

intègre désormais un thermomètre de qualité proessionnelle (jusqu’à

-200 °C) sur lequel vous pourrez brancher jusqu’à deux sondes K 

(non ournies, comptez 10 €), thermomètre qui prend en compte les

températures négatives en cas de reroidissement à l’azote liquide.

Signalons, enin, la présence d’une backplate alternative pour le soc-

ket, qui permet d’utiliser les ventirads et autres godets socket 1366 !

Que dire du BIOS ? Aux couleurs ROG, il ore une quantité ininie de

réglages pour les overclockers. En plus des très nombreux réglages

« courants » (c’est-à-dire réquences, tensions, timings, onctions

automatiques) que l’on trouve sur la majorité des cartes modernes,

cette version Extreme regroupe dans des pages spéciales (appelées

CPU tweaker’s paradise, pour « le paradis des bidouilleurs CPU » et 

ainsi de suite pour les autres composants) des réglages si pointus

qu’ils n’intéressent quasiment plus personne, même parmi les over-

clockers extrêmes. Vivement que la Rampage IV Formula passe entre

nos mains pour juger de la version « gamer » et moins « bencheur »,

beaucoup moins chère et tout aussi belle.

Redescendons les pieds sur terre avec une seconde carte Asus,

nettement moins chère. Vendue 280 € (quand même !), la P9X79

Pro est presque la plus petite carte socket 2011 du constructeur,

seulement battue par la P9X79 « tout court » à 250 €. Ça ait quand

même une sacrée augmentation vis-à-vis des cartes 1155 qui coûtent 

de 100 à 350 € avec d’excellents modèles milieu de gamme entre

140 et 180 €.

Elle reprend l’esthétique des cartes Asus en vente depuis un peu

plus de 2 ans, c’est-à-dire des composants blancs et bleus sur un

PCB noir. Asus a choisi de souder huit slots de mémoire sur toute sa

gamme, un choix discutable car la majorité des personnes ne dépas-

sera pas quatre barrettes, ça aurait été une économie appréciable sur 

les modèles les plus accessibles. Ce petit bémol mis à part, c’est une

carte d’excellente acture qui proite déjà d’un équipement complet 

(eSATA 6 Gb/s alimenté, Bluetooth, 6 USB 3.0…) et d’une qualité

de construction qui ne soure d’aucune critique. Les composants

sont tous bien placés et il n’y a pas de ventilateur sur le chipset de

ce modèle. A signaler sur ce modèle, pour les ans de SSD Caching 

déçus que la onction du Z68 ne soit même pas proposée dans le X79,

Asus propose du caching simple à mettre en oeuvre, sans restriction

matérielle, reposant sur un contrôleur Marvell 9128 ; nous sommes

déjà dubitati quant à l’intérêt du caching en général, surtout avec les

prix des SSD de bonne capacité en baisse, c’est encore pire avec la

solution Marvell dont les perormances sont très moyennes.

Le BIOS Asus est toujours aussi beau, onctionnel quand on rentre

dans le mode avancé (l’utilisation au clavier est toujours plus rapide

que la souris) et tous les réglages essentiels pour overclocker sont 

là, seuls manquent des tweaks avancés plus ou moins incompréhen-

sibles, présents exclusivement sur les grosses ROG. Nos premiers

essais ont mis en évidence un problème de comportement du Turbo

Mode, mais cette anomalie a rapidement été corrigée (BIOS 0802).

La P9X79 Pro est un très bon modèle, particulièrement bien équilibré.

Elle ne rate une récompense en or qu’en raison de son tari, trop élevé.

Dommage qu’Asus ne livre pas ici la backplate spéciale pour réutiliser 

son ventirad 1366.

 ASUSRAMPAGE IV EXTREME

 ATX, 8 DIMM, 4-Way SLI, 385 € 

 ASUSP9X79 PRO

 ATX, 8 DIMM, 3-Way SLI, 280 € 

 4-Way SLI OC Key boutons bien placés overclocking extrême thermomètre -200° Cprix trop de réglages dans le BIOS ?

 Bluetooth SSD caching Asus ? 4 USB 3.0 sur le panneau arrière

     P  C UPD  A T   E     

5/12/2018 HM56-SNBE - slidepdf.com

http://slidepdf.com/reader/full/hm56-snbe 11/14

 

Hardware Magazine  79

DOSSIER PROCESSEURS

Une ROG, une « normale », il allait bien terminer avec Asus par l’essai

d’une Sabertooth ! Cette carte, issue de la gamme TUF (The Ultimate

Force) un peu à part, se vante d’être plus solide. Utilisant des com-

posants de qualité accrue, la carte s’accompagne d’une garantie de

5 ans. Mais celui qui achète une Sabertooth le ait souvent pour son

look qui sort des sentiers battus ! Coloris militaire, radiateurs au look

spéciique, c’est une carte qui ne ressemble pas trop au reste de la

production, tant mieux.

La Sabertooth X79 abandonne l’armure plastique qui couvrait presque

l’intégralité du modèle P67. Elle innove touteois en habillant les

prises arrière d’un cache plastique dissimulant un radiateur, lui-même

relié par un caloduc à l’étage d’alimentation du CPU. Un ventilateur 

optionnel peut même y etre vissé. Il y a également un ventilateur sur le

radiateur du X79, stop ! C’est peut-être la carte X79 la mieux reroidie

de toute la production, mais nos oreilles n’en peuvent plus. Comme

pour les précédentes, débranchez les petits ventilateurs, ils ne servent 

à rien sau dans de très rares cas d’overclocking ou bien si vous pas-

sez le CPU en watercooling. L’équipement est relativement similaire

avec le modèle précédent. Signalons l’absence de Bluetooth, partiel-

lement compensée par la présence d’une prise FireWire. Les mêmes

contrôleurs de stockage additionnels sont utilisés, un ASMedia 1061

pour les ports eSATA (1 alimenté) et Marvell 9128 pour les deux 

ports SATA 6 Gb/s qui peuvent onctionner en mode SSD caching (les

perormance en caching de cette puce sont peu attrayantes, sensible-

ment inérieures au Z68), pour le peu d’utilité que ça a. Etonnamment,

bien que ça ne manquera pas à grand monde, ce modèle se contente

d’une compatibilité SLI/CrossFire avec deux cartes seulement, même

si le 3e port est bel et bien câblé sur les huit lignes restantes. Pour 

20 € de moins, la P9X79 Pro le ait !

Le BIOS est identique à la carte précédente, c’est-à-dire beau et 

complet, sans accord des couleurs avec ceux de la gamme TUF,

contrairement à celui des ROG qui est dans les tons rouges. C’est une

nouvelle ois une très belle carte, mais malgré le positionnement haut 

de gamme du processeur qu’elle accueille, 300 €, c’est trop.

Pour une ois, la gamme Gigabyte est relativement simple. Le

constructeur sort quatre modèles en X79 et socket 2011, les X79-

UD3, UD5 et UD7, ainsi que la monstrueuse G1.Assassin 2 en XL-ATX.

Comme ce ut le cas avec l’Asus P9X79 Pro, nous essayons la X79-

UD5 qui semble orir le meilleur rapport qualité/prix, pour 275 €.

Elles sont toutes aisément reconnaissables, l’UD3 a un radiateur tout 

gris, l’UD5 gris/bleu, l’UD7 gris/orange, quant à l’Assassin, elle est 

au ormat XL-ATX et utilise une couleur verte bien à elle. Toutes sont 

assemblées sur le PCB noir mat très sexy qui existe depuis bientôt un

an chez Gigabyte.

La X79-UD5 est vraiment très bien agencée. Les ports PCI-Express 16x 

sont tous trois séparés d’un PCI-Express 1x, il y a carrément dix prises

SATA internes, toutes coudées et six en SATA 6 Gb/s ! Contrairement 

à l’Asus, le Bluetooth ne remplace pas le FireWire : ici, les deux sont 

présents. Le bundle va même un peu plus loin en proposant une carte

ille Wi-Fi N (300 Mbps à deux antennes) et Bluetooth 4.0, la nouvelle

norme basse consommation, alors qu’Asus reste idèle au Bluetooth

2.1 + EDR. Seule petite déception, il n’y a que deux prises USB 3.0 sur 

le panneau arrière, ainsi qu’un header, c’est un peu juste aujourd’hui,

surtout à ce niveau de prix. Fidèle à ses habitudes, Gigabyte propose

toujours la onction dual BIOS (toutes les cartes de ce dossier sont 

munies d’un second BIOS de sécurité, ce n’est pas une exclusivité

Gigabyte), mais pour une ois, le passage de l’un à l’autre est acile

(un switch à l’arrière qui n’impose pas d’ouvrir le PC) et surtout, une

double diode bleue/verte permet en un rapide coup d’oeil de savoir 

sur lequel on se trouve. A l ’intérieur, le bouton Power est à la ois bien

placé (côté RAM comme sur la Rampage, jamais gêné par une grosse

carte graphique) et bien gros/visible, c’est d’autant plus pratique.

Les huit slots de mémoire ne serviront pas à grand monde, mais c’est 

touteois une açon de recycler des barrettes de 2 Go ou, pourquoi

pas, se aire un plaisir « inutile donc indispensable » avec un total de

32 Go, sachant que les kits de 16 Go en quatre barrettes sont très

abordables, dès 100 €.

Enin, c’est une grosse nouveauté, Gigabyte dispose d’un BIOS UEFI !

Le 3D BIOS, c’est son nom, propose un mode standard avec une vue

en 3D de la carte mère et une utilisation totale à la souris, le mode

avancé ressemble d’avantage à un BIOS classique et avorise le cla-

vier, comme chez ASRock ou Asus.

 ASUSSABERTOOTH X79

 ATX, 8 DIMM, SLI, 300 € 

GIGABYTEX79-UD5

 ATX, 8 DIMM, 3-Way SLI, 275 € 

 garantie 5 ans SSD caching Asus ?prix  

Wi-Fi + Bluetooth bouton Power bien placé

    P  C  UPD  A T   E   

 

5/12/2018 HM56-SNBE - slidepdf.com

http://slidepdf.com/reader/full/hm56-snbe 12/14

 

80 Hardware Magazine

Comme à chaque nouvelle plateorme Intel, le constructeur sort 

quelques cartes mères de son cru, en l’occurrence deux en X79. La

meilleure, issue de la série Extreme, est baptisée DX79SI. A 260 €,

elle igure parmi les cartes mères les moins chères en Sandy Bridge-E,

est-elle au niveau de la concurrence ?

Majoritairement noire mais rehaussée de connecteurs et radiateurs

bleu oncé, la DX79SI rappelle ses aînées. L’équipement global est 

d’un bon niveau, sans excès. Il y a huit slots de RAM, trois slots

PCI-E 16x (16/8/8) compatibles PCI-E 3.0, de l’USB 3.0, du FireWire

et même une carte Bluetooth + Wi-Fi comme chez Gigabyte. Côté

stockage, c’est assez pauvre et strictement limité aux capacités du

chipset, soit deux ports SATA 6 Gb/s et quatre SATA 3 Gb/s, des ports

coudés qui ne seront pas gênés par l’utilisation de cartes graphiques

longues. Il y a bien deux cartes réseau Intel Gigabit, que l’on peut 

associer, mais il n’y a que deux ports USB 3.0 à l’arrière (ainsi qu’un

header) et aucun eSATA. La coniguration des ports PCI-E la rend

compatible 3-way SLI et, belle suprise, Intel livre le pont 3-way rigide

en bundle, en plus du pont SLI de base et de celui pour CrossFireX.

Le BIOS, au look sombre (ond noir) açon Extreme, autorise des

réglages avancés et notamment d’overclocking, c’est suisant pour 

amener un i7-3000 à 4,5 GHz au quotidien, mais il n’y a pas de quoi

battre des records. Basé sur UEFI, il conserve une apparence clas-

sique et s’utilise au clavier. La DX79SI ne ait pas autant rêver que les

autres, mais elle « ait le job », tout en étant parmi les moins chères

pour la nouvelle plateorme. Pour qui n’overclocke pas beaucoup et se

iche des gadgets de bidouille ou d’optimisation que peuvent ournir 

Asus, Gigabyte et MSI, elle n’a pas à être évitée. Malheureusement,

les cartes Intel sont peu représentées en boutiques, il sera beaucoup

plus acile de trouver une P9X79 ou une X79-UD3 au même genre de

prix et d’équipement.

INTEL DX79SI

 ATX, 8 DIMM, 3-Way SLI, 260 € 

 Wi-Fi + Bluetoothdifficile à trouver BIOS moins complet que les autres marques

Pour terminer, nous essayons la MSI X79MA-GD45, qui se distingue

de la carte testée précédemment par la simple lettre M qui traduit 

un ormat réduit, microATX. Comme ce ut le cas avec l’ASRock de la

même taille, il est assez impressionnant de constater un socket CPU

si gros sur une carte aussi serrée, un peu comme si l’on installait un

gros V8 dans une petite voiture.

L’essai de la X79A-GD45 étant plutôt concluant, cette version rac-

courcie est-elle comparable ? En soudant uniquement deux ports

PCI-Express 16x (compatibles 3.0 ici aussi, c’est devenu standard),

MSI enlève les doutes concernant le 3-Way SLI des autres versions.

L’équipement global est très similaire à celui de la X79A-GD45 dont 

elle partage le patronyme, il ne manque que les boutons Power et 

d’overclocking. Sinon, tout est là, même les points de mesure de

tension au voltmètre, ce n’est pas courant sur une carte de si petit 

calibre. Comme les autres MSI, elle se passe paraitement d’un

ventilateur sur son radiateur, preuve que ça n’a rien de nécessaire et 

c’est tant mieux. Sur cette version, le radiateur du X79 est même tout 

petit et pourtant, nous n’avons pas expérimenté le moindre plantage

bien qu’il se révèle très chaud. A propos de reroidissement, notons

que ces trois MSI ont un port PCI-E si près du socket CPU qu’il est 

impossible d’utiliser les ventirads tours de 140 mm les plus larges,

comme l’Armageddon (Prolimatech) ou l’Archon (Thermalright), sau à

ne pas installer de carte graphique dans ce slot ou placer le ventirad

en perpendiculaire, quitte à condamner quelques ports de RAM si vos

barrettes ont de hauts radiateurs.

Le BIOS est identique aux deux précédentes cartes et bénéicie de l’in-

terace UEFI Click BIOS II. Les réglages sont au même niveau que les

deux autres, le ormat microATX n’est absolument plus une bride pour 

overclocker de nos jours. Le prix oiciel de cette dernière n’est pas

encore communiqué, mais nous pouvons raisonnablement l’estimer 

entre 210 et 220 €, comme l’ASRock du même calibre.

MSIX79MA-GD45MicroATX, 4 DIMM, SLI, 210 à 220 € (est.)

 rapport qualité/prix

5/12/2018 HM56-SNBE - slidepdf.com

http://slidepdf.com/reader/full/hm56-snbe 13/14

 

Hardware Magazine  81

DOSSIER PROCESSEURS

Des quatre cartes MSI X79 déjà sorties, nous en testons trois, à com-

mencer par un modèle qui devrait bien se vendre, la X79A-GD45. A

230 €, elle est parmi les moins chères de ce nouveau marché qui a

tendance à tirer un peu trop les prix vers le haut. Vous allez constater 

que pour une belle coniguration haut de gamme, une carte comme

celle-ci est amplement suisante. Après tout, outre le Core i7-3000,

elle permet déjà de recevoir jusqu’à 32 Go de RAM et d’activer un

3-Way SLI !

La X79A-GD45 a beau représenter l’entrée de gamme du socket 2011,

ce n’est pas le vilain petit canard : une carte sur laquelle ont été

réalisées des économies de bouts de chandelles. Par exemple, le PCB

est toujours noir (quoiqu’il tire un peu sur le marron, sur toutes les

MSI exposées à la lumière) et non un brun ou un vert bas de gamme.

Le look est d’ailleurs abouti, tout est noir ou bleu roi, les seuls points

blancs étant les prises pour ventilateurs ou les deux prises SATA 6

Gb/s pour les identiier rapidement. L’agencement des composants

est globalement bien pensé, les ports SATA sont coudés pour que les

nappes ne percutent pas les cartes graphiques, nous aurions juste

prééré que le 1er slot PCI-E 16x soit inversé avec le 1er 1x ain que

l’espace entre les trois cartes graphiques potentielles soit régulier 

(impossible d’utiliser un pont SLI 3-Way standard et le seul pont 

ourni est pour deux cartes seulement) et pour libérer plus d’espace

autour du socket CPU. Au moins, dans une coniguration SLI à deux 

cartes, l’espace plus important sera gage d’un meilleur reroidisse-

ment. L’équipement standard est présent, il est même surprenant de

trouver un bouton Power, un aicheur de diagnostic de boot et surtout,

des boutons d’overclocking. Il y a OC Genie pour l’accélération auto-

matique, mais également de plus rares + et – qui sont là pour ajuster 

le BCLK à la volée. Dommage que ça soit complètement inutile sur les

plateormes Sandy Bridge et Sandy Bridge-E, le réglage du coeicient 

CPU aurait été bien plus logique. Il n’y a pas de contrôleur de stockage

en plus des six ports SATA gérés par le X79, ça signiie qu’il n’y a pas

d’eSATA sur le panneau arrière.

Le BIOS est presque parait, il reprend la belle interace Click BIOS

II vendue depuis quelques mois. Et pour que vous ne perdiez pas la

main, MSI propose de retrouver exactement la même interace depuis

Windows tant pour surveiller les températures ou la vitesse de rotation

des ventilateurs que pour eectuer de réels réglages.

MSIX79A-GD45

 ATX, 4 DIMM, 3-Way SLI, 230 € 

 rapport qualité/prix boutons bien placéspas de pont 3-way SLI livré

Dans la gamme X79 MSI, au-dessus de la X79A-GD45, il y a la X79A-

GD65. Nous sautons ce modèle, vendu autour de 260 €, pour tester 

directement la X79A-GD65 (8D) qui est sa soeur jumelle avec quatre

slots de RAM en plus. L’essai de l’une vaut donc pour les deux. Pour 

chapoter la gamme, point de GD80, mais une uture Big Bang X-Power 

II que nous essaierons prochainement.

Pas besoin de s’étendre longuement sur l’esthétique de cette carte,

strictement dans la même veine que la précédente et les autres MSI du

moment. La qualité de construction est toujours d’un bon niveau, mais

un coup de gueule s’impose à propos des ports PCI-Express. Bien que

MSI ait soudé cinq ports PCI-Express 16x, il n’est même pas possible

de aire du 3-Way SLI ! En eet, seuls trois des cinq sont branchés

sur le CPU (16/16/8), les deux autres sont des ports « actices »,

c’est-à-dire des ports 1x câblés sur le X79. Pourquoi ? Des ports

1x comme sur la GD45 auraient sui ! Et concernant les trois ports

principaux, qui sont tout de même compatibles PCI-E 3.0, l’espace-

ment trop important entre le premier et le second rend contraignant 

l’usage du 3-Way SLI (pont ixe impossible, il aut utiliser trois petits

ponts souples, le constructeur n’en livre qu’un). Certes, la clientèle

3-Way est très restreinte (d’autant que ça n’empêche pas d’utiliser 

trois cartes ATi en CrossFireX), mais à ce tari, les Asus et Gigabyte

sont compatibles et le pont est même livré. Alors, qu’apporte la coû-

teuse X79A-GD65 (8D) vis-à-vis de la X79A-GD45 ? Il y a huit ports

mémoire. Ce n’est pas très utile et, puisque ça occupe plus de place

sur le PCB, les boutons Power et d’overclocking sont relégués tout en

bas à un endroit moins accessible (et même totalement inaccessible

si une carte graphique double slot est installée dans le dernier port 

PCI-E). Il y a un contrôleur de stockage complémentaire, un ASMedia

1601 qui apporte deux prises SATA 6 Gb/s complémentaires, mais

toujours point d’eSATA. En ait, le panneau arrière n’évolue quasiment 

pas, il y a quelques prises USB 2.0 en plus et c’est tout. Nous aurions

aimé voir au moins deux prises USB 3.0 supplémentaires (il n’y en a

que deux, ainsi qu’un header).

Le BIOS permet de terminer sur une note positive puisque MSI ore

une interace UEFI bien travaillée et des réglages complets. Habituel-

lement, le suixe GD65 est synonyme de milieu de gamme idéal, mais

cette série X79 n’est pas d’un niveau suisant. Vous vous contenterez

de la GD45, bien plus abordable, ou privilégierez la concurrence.

Vivement la X-Power II !

MSIX79A-GD65 (8D)

 ATX, 8 DIMM, 3-Way SLI, 290 € 

peu d’intérêt par rapport à la GD45pas de pont 3-way SLI livré et seulement 3 ports 16X «utiles»

 

5/12/2018 HM56-SNBE - slidepdf.com

http://slidepdf.com/reader/full/hm56-snbe 14/14

 

Pour les budgets serrés, en attendant de tester

d’autres ASRock, ce sont les cartes microATX

qui se révèlent les plus intéressantes. Malgré

leur format, elles ne renoncent pas à certains

équipements et permettent d’économiser 10

à 30 €. L’ASRock et la MSI ont vraiment un

niveau similaire, prenez la première que vous

trouvez ou celle qui vous séduit le plus esthé-

tiquement, ou la version ATX GD45. En milieu

de gamme (comprendre 50 à 300 €), les MSI

ne trouvent pas leur place, mais l’hésitation

entre Gigabyte et Asus est grande ! Un petit

mieux pour la Gigabyte UD5 qui est un peu

moins chère avec un équipement légèrement

supérieur à l’Asus Pro. En très haut de gamme,

pour l’instant sans concurrence et probable-ment difficilement rattrapable, la Rampage IV

Extreme est absolument excellente, à tous les

points de vue, sauf quand il s’agit de régler les

385 € demandés !

aussi envie de s’équiper, et au prix de la

RAM aujourd’hui (100 € les 16 Go), il n’y a

pas une seconde à hésiter dès lors qu’on a

l’usage et les moyens de cette plateforme

haut de gamme.

En fait, ce sont les cartes mères qui sont un

peu décevantes. Globalement d’un bon niveau,

les constructeurs ont compris qu’il s’agissait

d’une plateforme très haut de gamme et le font

payer ! Sans que n’ait filtré le tarif de la puce

X79 elle-même, impossible de dire à quel point

Intel est responsable, mais 0 € pour des

modèles relativement basiques que l’on trouve

en socket 1155 pour 140 €, c’est exagéré. Les

cartes les plus sérieuses frôlent ou dépassentles 300 €, ça rappelle le socket 1366 à sa

sortie. Parmi les 9 premières cartes testées, il

n’y en a aucune de très mauvaise, mais aucune

d’absolument convaincante !

Lorsque l’arrivée de la nouvelle plateforme

Intel s’est précisée, l’excitation de tester le

processeur le plus puissant du monde était

grande, mais à presque 1 000 € le morceau

le verdict était connu d’avance : trop cher

pour être conseillé. Toutefois, les perfor-

mances se sont révélées encore meilleures

que prévu. Du coup, le petit 380 qui bat

le Core i7-600K dans la totalité des tests,

alors qu’il ne coûte pas vraiment plus cher

change la donne ! Quant au 3930K avec ses

6 cores, il est presque au niveau du modèle

extrême et tout autant débridé. 500 €, ce

n’est pas donné, mais c’est encore envisa-

geable pour une véritable fusée ! Du coup,

de processeurs que nous pensions laisser decôté, nous passons à des modèles attrayants

pour les joueurs exigeants ou les utilisateurs

d’applications multithreadées intensives. Le

contrôleur mémoire quad channel donne lui

CHOIX DE LA RÉDACTION

  Asrock Asus Asus Asus Gigabyte Intel MSI MSI MSI

 X79 Extreme4-M Rampage IV Extreme P9X79 Pro Sabertooth X79 X79-UD5 DX79SI X79A-GD45 X79A-GD65 8D X79MA-GD45

micro ATX ATX ATX ATX ATX ATX ATX ATX micro ATX  

2011 / Intel X79 2011 / Intel X79 2011 / Intel

 X79

2011 / Intel

 X79

2011 / Intel X79 2011 / In te l

 X79

2011 / Intel X79 2011 / Intel X79 2011 / Intel X79

DDR3 *4 DDR3 *8 DDR3 *8 DDR3 *8 DDR3 *8 DDR3 *8 DDR3 *4 DDR3 *8 DDR3 *4

3* 16X (16/8/8) 5* 16X (8/8/8/8/8)

+ 1* 1X 

4* 16X 

(16/8/8/8)+ 2* 1X 

3* 16X 

(16/16/8) +2* 1X 

3* 16X (16/16/8)

+ 2* 1X 

3* 16X 

(16/16/8) +2* 1X 

3* 16X (16/16/8)

+ 4* 1X 

5* 16X 

(16/16/8/1/1)+ 1* 1X 

2* 16X (16/16)

+ 2* 1X 

1 0 0 1 1 1 0 0 0

3

(dont deux RAID Intel)

4 (dont RAID 2 par 2) 4 (dont RAID

2 par 2)

5 (dont RAID 2

par 2)

6 (dont RAID 2

par 2)

2 (RAID Intel) 2 (RAID Intel) 4 (dont RAID 2 par 2) 2 (RAID Intel)

4 (RAID Intel) 4 (RAID Intel) 4 (RAID Intel) 4 (RAID Intel) 4 (RAID Intel) 4 (RAID Intel) 4 (RAID Intel) 4 (RAID Intel) 4 (RAID Intel)

1 (6 Gb/s) 2 (6 Gb/s) 2 (6 Gb/s),

alimentés

1 (6 Gb/s) 2 (6 Gb/s), dont 1

alimenté

0 0 0 0

0 0 0 0 0 0 0 0

1* G igabi t E therne t 1* G igabi t Ethe rnet 1* Gigabit  

Ethernet 

1* Gigabit 

Ethernet 

1* Gigabit Ethernet 2* Gigabit 

Ethernet 

1* Gigabit Ethernet 1* Gigabit Ethernet 1* Gigabit Ethernet 

HD Audio 7.1

(Realtek ALC898),

 THX TruStudio

HD Audio 7.1 (Re-

altek ALC898)

HD Audio

7.1 (Realtek

ALC898)

HD Audio

7.1 (Realtek

ALC898)

HD Audio 7.1

(Realtek ALC898),

Dolby Home Theater 

HD Audio 7.1 HD Audio 7.1

(Realtek ALC892),

Dolby Home Theater 

HD Audio 7.1

(Realtek ALC892),

Dolby Home Theater 

HD Audio 7.1 (Realtek

ALC892), Dolby Home

 Theater 

Optique et coaxiale Optique Optique Optique Optique Optique Optique et coaxiale Optique et coaxiale Optique et coaxiale

4* (dont 2*via prise interne)

8* (dont 4* viaprises internes)

6* (dont 2* via prise

interne)

6* (dont 2* viaprise interne)

4* (dont 2* viaprise interne)

4* (dont 2* via prise

interne)

4* (dont 2* via priseinterne)

4* (dont 2*via prise interne)

4* (dont 2*via prise interne)

10* (dont 4*

via prises internes)

12* (dont 4* via

prises internes)

12* (dont 

6* via prises

internes)

12* (dont 

8* via prises

internes)

14* (dont 6* via

prises internes)

14* (dont 

8* via prises

internes)

10* (dont 4* via

prises internes)

12* (dont 4*

via prises internes)

10* (dont 4*

via prises internes)

2* (dont 1*

via prise interne)

0* 0* 1* 2* (dont 1 via prise

interne)

2* (dont 1 via

prise interne)

2* (dont 1

via prise interne)

2* (dont 1

via prise interne)

0*

4* (dont 1*

déjà utilisée)

8* 6* 7* (dont 1*

déjà utilisée)

*5 *3 *5 *5 3*

boutons power/

reset/clear CMOS,

afcheur diag 

de boot 

Bluetooth 2.1 + EDR,

OC Key, thermomètre

basses températures,

boutons power/

reset/clear CMOS/

overclocking 

Bluetooth

2.1 + EDR,

boutons

power/reset/

clear CMOS/

overclocking 

2nd ventilateur 

optionnel

Wi-Fi N 300 Mbps

+ Bluetooth 4.0,

boutons power/

reset/clear CMOS

Wi-Fi N 300

Mbps +

Bluetooth

4.0, boutons

power/reset/

clear CMOS

Boutons power/reset/

overclocking 

Boutons power/

reset/overclocking 

N/A

220 € 385 € 280 € 300 € 275 € 260 € 230 € 290 € 210 à 220 € (estimation)

82 Hardware Magazine