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l amateur de cigare N o 91 – novembre/décembre 2012 PARTAGAS AU TOP LA REVANCHE DES MODESTES LE CIGARE À CUBA 2013 ET DÉGUSTATION DE TOUS LES HAVANES DISPONIBLES DANS LE MONDE FONSECA , LA FLOR DE CANO CEST LE MOMENT DE LES REDÉCOUVRIR FAITES LE PLEIN DE NOUVELLES ADRESSES LE PALMARÈS 2013 LES NOUVEAUX HAVANES

Havanoscope

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Le guide annuel de tous les havanes vendus dans le monde

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No 91 – novembre/décembre 2012

PARTAGASAU TOP

LA REVANCHEDES MODESTES

LE CIGAREÀ CUBA

2013ET DÉGUSTATION

DE TOUS LES HAVANESDISPONIBLES DANS LE MONDE

FONSECA, LA FLOR DE CANO…C’EST LE MOMENT

DE LES REDÉCOUVRIR

FAITES LE PLEINDE NOUVELLES ADRESSES

LE PALMARÈS 2013

LES NOUVEAUX HAVANES

Couverture Havanoscope 2013 def _Amateur 18/10/12 09:22 Page1

4 L’Amateur de Cigare

Où cultive-t-onvraiment les feuillesdes havanes, qu’est-ce que lefameux « tabac noircubain », commentle havane est-ilfabriquéaujourd’hui, se bonifie-t-il envieillissant… ?Réponsesactualisées à toutesles questions quevous vous posez.

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est un facteur déterminant. Des grains et desparticules dépend le pouvoir filtrant de la terre.

Le tabac noir cubain

Au début du XXe siècle, et grâce aux progrès de larecherche botanique, la science permet d’étudier lariche gamme de semences utilisées jusqu’alors dansla culture du tabac brun cubain.Les botanistes se fixent deux objectifs : identifier lescaractéristiques de la semence originalegarantissant le goût cubain classique, et mettre aupoint des variétés résistant aux nombreusesmaladies qui s’attaquent aux plantations. Et c’estainsi que naît, en 1907, la variété baptiséehabanensis. D’autres recherches indépendantes sepoursuivent jusqu’en 1937, date à laquellel’industrie du tabac crée sa première station derecherche expérimentale, à San Juan y Martínez.Quatre ans plus tard, une nouvelle variété degraine, appelée criollo, est introduite. Aujourd’huiencore, elle demeure la mère de toutes les semencesmodernes homologuées pour la culture du tabacdestiné au havane. Peu de temps après, et à partirdu criollo, une autre variété destinée à la productionde feuilles de cape est mise au point. Elle prend lenom de corojo, en hommage à la plantation où ellea été testée pour la première fois. Les variétésactuelles, habanera 2000, criollo 98 ou corojo 99,sont issues du criollo et du corojo originels.Aujourd’hui, l’Institut de recherches du tabac(Instituto de Investigaciones del Tabaco), équipé dequatre stations expérimentales, contrôle la totalitédes semences dont les planteurs ont besoin.

Le savoir-faire

C’est le facteur le plus impalpable, le plusindéfinissable. Sans l’esprit inventif des vegueros,leur résistance aux contraintes physiques, la VueltaAbajo n’existerait pas. C’est l’homme qui a identifiéles particularités climatiques et révélé ce terroirexceptionnel. Ce fut un long et délicat travaild’adaptation. Depuis le XVIIIe siècle, cette traditiontransmise par des générations de vegueros a créé deshabitudes ancrées dans le patrimoine culturel de larégion. Consciente de cette exception, la révolutioncastriste n’a jamais voulu toucher dans le domainedu tabac à la propriété individuelle. Les veguerossont restés propriétaires de leurs parcelles même sil’État cubain est leur seul client. Les innovations lesplus récentes les conduisent aujourd’hui à adopterdes méthodes de culture plus écologiques.

Allumer

Utilisez une grande allumette (90 mm de long) ouun briquet fonctionnant au gaz. Portez la flammeau pied du module choisi. Mettez le cigare à labouche, aspirez lentement en éloignant la flamme

6 L’Amateur de Cigare

AADN du havane

Climat, sol, variétés de tabac,savoir-faire des hommes sont lesquatre composantes qui définissentles caractères sensoriels du havaneet expliquent la fragranceexceptionnelle des feuilles de tabacde la Vuelta Abajo.

Le climat

En matière de climat, lacaractéristique fondamentale, cellequi détermine souvent la qualité dumillésime, est l’amplitudethermique. Toujours forte dans lesrégions de culture des feuilles dehavanes, elle est idéale quand latempérature diurne est de 26 à28 °C et la température nocturnede 14 à 15 °C. À Cuba, seule la Vuelta Abajo, àl’ouest de l’île, peut se prévaloir detelles conditions.La culture du tabac s’effectue entreoctobre et février, à un moment oùles fronts froids en provenance dunord des États-Unis et du Canadase heurtent à la Vuelta Abajo. La« fenêtre » météorologique dont ilfaut profiter est le momentintermédiaire entre l’hiver et l’été.La fraîcheur est capitale. Il n’existenulle part sous ces latitudes desmois de décembre et de janvieraussi frais. Ces températures peuvent semaintenir jusqu’en février, qui estla période de la récolte. Le climatest sans doute une marque de laprédestination cubaine, c’estprobablement le facteur qualificatifle plus décisif.

Le sol

La culture du tabac nes’accommode pas de tous lesterrains. Les premiers vegueros de laVuelta Abajo ont eu tôt faitd’occuper les meilleures parcellesde la région de Pinar del Río. Ilsont choisi des sols sablonneux, pastrop riches en matières organiqueset bien drainés. La granulométrie

de 2 à 3 cm du pied, faiteslentement pivoter le cigare, sanscesser l’allumage. L’incandescencedoit être plane et uniforme. Le faitde tirer doucement au début (troisà quatre fois), puis d’aspirerprofondément est capital. Cettedernière opération provoque lemélange de la fumée et de la salive.L’association précipite et révèle lesarômes ainsi que la puissance.Conduisez votre cigare lentement.Briquet à essence ou bougie sont àproscrire, car le havane est unformidable capteur d’odeurs.La mode est aujourd’hui aubriquet-torche. Ce mini-chalumeau, très puissant, a sesadeptes et ses détracteurs. Lesarguments des uns et des autres sedéfendent. L’allumage est certesplus aisé : on embrase tripe et capeen même temps et on est tout desuite « au cœur » du cigare.Toutefois, cette mise à feu peut êtreagressive et carboniser brutalementles feuilles de tabac. Cetembrasement « à la hussarde »risque de creuser des cratèresnuisant à l’homogénéité du foyer.Le chalumeau peut s’avérer enrevanche très utile pour rallumer lepuro éteint. Il reste que ce lance-flammes peut dénoter un manquede tact à l’égard d’un produit nobleet fragile, qui exige despréliminaires plus raffinés.

BBoîtes

Les havanes sont disponibles entrois grands types deconditionnement :– les boîtes traditionnelles de

25 cigares ;– les cabinets (boîtes à glissière) de

25 ou 50 ;– les étuis de 1, 3, 5 ou 10 unités.

ABÉCÉDAIRE LE HAVANE DE A À Z

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L’Amateur de Cigare 7

CCape

C’est la peau du cigare. Sonapparence peut vous influencer. Sielle ne constitue pas l’essentiel duhavane – la cape ne compte enréalité qu’en fonction de son poids(au mieux 3 % du cigare) –, saqualité est loin d’être négligeable.Elle influe sur la combustion ducigare, sur la cendre, et joue un peule rôle de révélateur, comme le seldans un plat. La cape est ce quibrûle en premier lorsqu’on allumeune vitole. Comme la sous-cape,elle se consume plus facilementque la tripe, même si latempérature de combustion estplus élevée au cœur du cigare qu’àsa périphérie. Toutefois, une belle cape n’est pastoujours celle que l’on croit. Il nefaut pas attacher trop d’importanceà sa couleur. L’aspect foncé n’aabsolument rien à voir avec lapuissance, et une cape claire n’esten aucune façon synonyme delégèreté. La présence de taches n’estpas grave. Il ne s’agit pas de signesde moisissure mais de points deconcentration de l’eau. Les lignespiquetées qu’on aperçoit neconstituent pas un problème ; cesont les veines latérales de la feuille,plus ou moins prononcées.L’important, c’est le gras. Une capehuileuse est souvent un signe dequalité.

Combustion

Combustion et tirage

Quand on fume un cigare, latempérature est plus élevée – etdonc la combustion plus rapide –au centre du cylindre qu’à lapériphérie. C’est pourquoi la feuillede sous-cape doit être pluscombustible que les feuilles detripe et la feuille de cape plus quela sous-cape. De la tripe à la cape,la combustibilité doit êtrecroissante. Avec un bon équilibre

des combustibilités, le cigare se consume de façonrégulière. Sinon, il se creuse en cratère (cape etsous-cape trop peu combustibles par rapport à latripe) ou au contraire en dôme, ce qui estcependant moins grave.

Mauvaise combustion

Si elles sont de grande qualité, les feuilles cubainesn’ont pas une combustion naturellement aisée. Enoutre, une feuille trop jeune se consumedifficilement, d’où l’importance des stocks et duvieillissement, problèmes auxquels les Cubains sesont sérieusement attaqués. Il arrive également quecertaines récoltes produisent des feuilles de capeplus épaisses, qui brûlent avec peine.Afin de résoudre les problèmes de combustion quiont affecté les havanes il y a quelques années, desmachines à contrôler le tirage ont peu à peu étéimplantées dans toutes les manufactures cubaines.Ces appareils permettent de vérifier le tirage austade de la poupée et d’identifier les défauts decombustion. Ce n’est qu’après cette opération quele cigare est capé. La mauvaise combustion d’un cigare peut aussi êtredue à des fautes de construction commises par letorcedor. Le havane ressemble alors à une vilainecarotte, semble taillé en biseau, ne se consume plusque d’un côté... Les défauts les plus courants sont le cigareempalmado : les feuilles de la tripe sont empilées lesunes sur les autres au lieu d’être roulées séparémentles unes à côté des autres ; retorcido : les feuilles dela tripe sont vrillées au lieu de former des plisparallèles qui s’ouvrent et se ferment naturellement,à la manière d’un accordéon. Dans le vocabulaire dela fabrique, on utilise aussi l’adjectif fofo pourqualifier des havanes trop mous, mal remplis etmanquant de consistance. Si la pièce n’est pas trop défectueuse, on peut tenterde rétablir une combustion régulière en mouillantla cape – sous la partie qui se consume trop vite –avec de l’eau fraîche ou de la salive. Ainsi, lacombustion, ralentie à cet endroit, peut-elle serééquilibrer.

Conserver

Conserver correctement son cigare, c’est d’abordcomprendre le rôle de l’humidité. Elle a pour effetde garantir le goût du cigare et de préserver son belaspect à celui-ci. Lorsqu’un cigare est trop sec, sacape risque de se déchirer. Il se consume très vite et,bien souvent, on accusera une sensation de piquantet d’âcreté. En revanche, un cigare trop humidebrûlera assez lentement, au risque de s’éteindresouvent. Saturé d’eau, il ne pourra développer tousses arômes. Une fumée âcre et lourde s’en dégagera.Pis encore, il risquera de moisir. Il est doncimpératif, pour déguster vos cigares dans les

meilleures conditions, de maîtriserl’humidité relative. Celle-ci doitavoisiner les 70 %. Attentiontoutefois, les températures élevéessont favorables au développementdes parasites du tabac. Si vous lepouvez, respectez une températurede 16 à 18 °C et ne dépassez jamais20 °C. En tout état de cause, suivezces quelques conseils :– Si vous ne possédez pas

d’humidor, conservez vos cigaresdans leur boîte d’origine dans unendroit frais, aéré et à l’abri de lalumière, en attendant de lesmettre dans une cave digne de cenom. Ne les laissez pas plus dedix jours en stand-by. Autant quepossible, enveloppez les boîtesdans une serviette humide.

– Ne placez en aucun cas voscigares dans le réfrigérateur. Ilsen fixeraient toutes les odeurs.

– Si vous avez un humidor, retenezque le niveau d’hygrométrie idéalest de 70 %. Maintenez-le stableet surveillez-le à l’aide d’unsimple hygromètre.

– Pour l’entretien de vos humidors,préférez de l’eau distillée oudéminéralisée à l’eau du robinet,qui contient beaucoup trop debactéries. Changez-larégulièrement.

– Pensez à ouvrir une fois parsemaine votre humidor afin d’enrégénérer l’air et changez voscigares de place.

– Adaptez votre systèmed’humidification à votreconsommation. Chaquehumidificateur est conçu pourun nombre de cigares précis (50,100, etc.).

– Pour une meilleurehumidification, il est préférable,le cas échéant, de retirerl’emballage Cellophane descigares et de dévisser le bouchondes tubes métalliques.

Constituer sa cave

À partir d’un cigare que vousappréciez, l’Epicure N° 2 de Hoyode Monterrey (robusto), parexemple, achetez dans la mêmemarque d’autres modules commele Hoyo des Dieux (grand corona)ou le Hoyo du Député (petit

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La saison 2013consacre Partagas.Au meilleur de saforme, la marquecubaine capitaliseles cigares notés àcinq bagues etl’ingéniosité de nouveauxmodules. Les amateurs nes’y trompent pas :détrônant leMontecristo N°4,le Partagas D4 estdevenu le havanele plus vendu aumonde.

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Bolivar

Bolivar Tubos N° 1142 mm × Ø 16,67 mmCorona (coronas)F : 9,60 € ; D : 9,90 € ; C :4,35 €, (5,75

CUC) ; SP : 7,65 € ; GB : 17,47 € (14 £)

Pour tous

Ce corona ne parvientpas à accrocher lamoyenne, sa prestationd’ensemble étant troplimitée, voire décevante.Une fois sorti de sontube, il dévoile unearchitecture soignée. Lacape est lisse, grasse etbien posée. Le corps estrond et compact.L’allumage est lent etharmonieux. La vitoledéploie des touchesboisées et herbacées assezvite relevées par unsoupçon de café torréfié.La puissance est toutefoisplus débridée, moinsdomestiquée quenaguère. Ce déséquilibrepuissance/arômes nuit àla créativité du Bolivarqui a tendance à faire dusurplace. Une prestationmodeste.

Bolivar

Belicosos Finos140 mm × Ø 20,64 mmFigurado (campanas)F : 11,60 € ; D : 10,70 € ; AND : 7,42 € ;

BNL : 11,7 € ; C :4,91 €, (6,35 CUC) ;

GB : 21,09 € (16,90 £) ; I : 12,40 € ;

P : 10,15 € ;

CH : 12,22 € (14,80 FS)

Amateurs

Il avait chuté la saisonpassée et ne parvient pasà remonter au-dessus dela moyenne. Les qualitésaromatiques offertes parce superbe obusmanquent en effet deprofondeur et de densité.Esthétiquement, leBelicosos Finos est unbeau cigare àl’architecture homogèneet bien dessinée. À cru, lavitole délivre des touchesd’épices, de bois et desuint. L’allumage sedéroule sans anicroche.La fumée est généreuse,portée par un ensembleparfaitement ventilé. Lesarômes terreux (tourbefraîche) dominent,épaulés par des notesboisées assez luxueuses,le tout étant arrondi pardu cacao noir. L’emprisegustative est réelle maismanque de fondu et desuavité. L’obus demeuretoutefois un peu tropmonocolore. Attentionau retour de puissance aufinal qui peut surprendreles palais les moinsavertis !

BOLIVARPas de bouleversement au sein decette maison qui pratique ladiscrétion et la continuité. Laplupart des pièces sont à leur place,souvent soignées, le plusfréquemment drapées dans la capechocolat qui sert de drapeau aulabel. S’il y a quelques couacs (chutede l’emblématique et respectablerobusto Royal Coronas), il y a aussiquelques bonnes nouvelles (haussedu beau churchill Coronas Gigantesqui arrache cinq bagues). Dansl’ensemble, ces mouvements sontassez logiques et ne remettent pasen cause le très classique catalogueBolivar. Attention cependant à ceque cette belle stabilité ne setransforme pas en immobilisme !

Bolivar La date de naissance officielle de lamarque Bolivar est 1921. Mais on a

tout lieu de penser que ce label, créé parFernández Rocha, existait au tout début duXXe siècle (1901). Son nom, qui fait référence aulibérateur de l’Amérique latine, se rapporte àl’alors toute récente émancipation de Cuba,devenue indépendante en 1902. Entre les deuxguerres, dirigée par Rafael García et possédantneuf propriétés, dont El Rosario, Violeta Cine-tina et la Covadonga, Bolivar jouit d’une bonneréputation. Mais la marque, très emblématiquedu terroir cubain, subit un sort analogue à celuide La Gloria Cubana et passe sous le contrôlede Cifuentes en 1944. Dès les années 1960, lescigares sont fabriqués à la manufacture Partagas.Le Libertador (Éditions régionales 2006 et 2007pour le marché français) puis le Petit Libertador(Édition régionale 2008 pour le marché fran-çais) lui ont redonné un petit éclat.

DÉGUSTATION BOLIVAR

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L’Amateur de Cigare 53

Bolivar

Bolivar Tubos N° 2129 mm × Ø 16,67 mmPetit corona (marevas)F : 8,30 € ; D : 8 € ; C :3,56 € (4,60CUC) ;

GB : 14,48 € (11,60 £) ; CH : 8,25 €

(10 FS)

Pour tous

En chute dans leHavanoscope 2012, leN° 2 ne parvient pas à seressaisir. Son aspect n’estguère séduisant : la capemaduro est nervurée etterne. La mise en routeest décevante. Lespremières bouffées sontpiquantes. Au fil dufumage, le havaneacquiert heureusementune tonalité terreuseavant de se montrer plusexpressif. Les notes decafé torréfié et de fève decacao sont alorsbienvenues. Il rechutehélas en fin de partie avecun final certes puissant,mais asséchant et trèsmonocorde.

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Bolivar Tubos N° 3 125 mm × Ø 13,49 mmDemi-tasse (placeras)F : 5,60 € ; D : 5,60 € ; C : 2,40 €

(3,10CUC) ; SP : 4,25 € ; GB : 10,11 €

(8,10 £) ; I : 6 €

Pour tous

Ce demi-tasse fortprésentable – capesoignée, toucher souple –a montré cette annéemoins de présencearomatique que par lepassé. Il quitte donc lamoyenne pour unenotation à deux bagues.Après un allumagesimple et rapide, leBolivar se révèle tropamer. En rasion d’unroulage trop serré, letirage est délicat etpoussif. Quelquesarômes végétauxsoulignés par des pointespoivrées sont au rendez-vous mais l’expressiondemeure fluette. Le Tubossemble pâtir d’unefabrication trop aléatoirequi le pénalise.

Bolivar

Coronas Extra143 mm × Ø 17,46 mmGrand corona (franciscos)F : 7,30 € ; AND : 5,52 € ; BNL : 8,50 € ;

C : 3,94€ (5,10 CUC) ; P : 7,75 € ; GB :

17,35 € (13,90 £)

Pour tous

En hausse la saisonpassée, ce grand coronaconserve sa notationmême si les amateurs lesplus exigeants luiattribuent plutôt unenotation autour de troisbagues et demie. Bienfait, bien dimensionné,doté d’une cape coloradolisse au toucher, leCoronas Extra offre unallumage rapide. Ledégustateur est vite aucœur du sujet : puissanceimmédiate et notespoivrées. Le rythme estenlevé. Les arômesfusent : terre, bois, cacao,poivres vert et noir… Lapuissance progresseconstamment sanstoutefois être agressive nialtérer les arômes. Voilàun havane de factureclassique, très dynamiqueet fier de son terroir. Àdéconseiller auxdébutants, ce Bolivarn’est jamais décevantpour les amateurs.

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