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Mai 2004 n° 29 ALès Grand / Visitez l’aquarium de Saint-Jean-du-Gard. DÉCOUVERTE p. 20 Un mois de mai sous le signe des bambous. CULTURE 41 randonnées pour le Fira de printemps. TOURISME www.agglo-grandales.fr Alès Bagard Boisset-et-Gaujac Corbès Mialet Mons Saint-Christol-lez-Alès Saint-Hilaire-de-Brethmas Saint-Jean-du-Gard Saint-Jean-du-Pin Saint-Martin-de-Valgalgues Saint-Paul-la-Coste Saint-Privat-des-Vieux Salindres Soustelle Thoiras Les cyber-bases du Grand Alès font le plein. MULTIMÉDIA p. 3 p.10 p. 5 Le journal d’information du Grand Alès en Cévennes p.12 Les huit “champions cachés” du Grand Alès ÉCONOMIE Le magazine L’Usine Nouvelle a déniché sur le Grand Alès huit entreprises leaders français ou européens dans leur domaine. P. 14 et 15 P. 2 à 4 © DR

Grand Ale?s 29-1re partie - journaux.alescevennes.frjournaux.alescevennes.fr/Grand-Alès/Journal Grand Alès n°029... · d’abrivado, 8 calèches, Oleo Brasil show, les fanfares,

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Mai 2004 • n° 29 ALèsGrand/

Visitez l’aquarium de Saint-Jean-du-Gard.

DÉCOUVERTE

p. 20

Un mois de mai sous le signedes bambous.

CULTURE

41 randonnées pour le Firade printemps.

TOURISME

www.agglo-grandales.fr

Alès • Bagard • Boisset-et-Gaujac • Corbès • Mialet • Mons • Saint-Christol-lez-Alès • Saint-Hilaire-de-Brethmas • Saint-Jean-du-Gard • Saint-Jean-du-Pin •

Saint-Martin-de-Valgalgues • Saint-Paul-la-Coste • Saint-Privat-des-Vieux • Salindres • Soustelle • Thoiras

Les cyber-bases du Grand Alès font le plein.

MULTIMÉDIA

p. 3p.10

p. 5

L e j o u r n a l d ’ i n f o r m a t i o n d u G r a n d A l è s e n C é v e n n e s

p.12

Les huit “champions cachés”du Grand Alès

É C O N O M I E

Le magazine L’Usine Nouvelle a

déniché sur le Grand Alès huit entreprises leaders français ou européens dans leur domaine.

P. 14 et 15

P. 2 à 4

© DR

LES BODEGAS

• Village sévillanboulevard Louis Blanc• Village andalourue Albert 1er

• Village camarguaisplace de la Mairie• Village valencianplace de la Libération• Espace VaubanRestauration et animations • Bodega JCEJardin du Bosquet

ANIMATIONS DE RUES

• 4 peñas (Les Zen’Contour -nables, Los Bailaeros, LaNersoise et la Saint Hilairoise)animeront les rues du centre-ville, tous les jours de 11h à21h, voire 1h du matin.Des animations auront égale-ment lieu au Bosquet et àl’Espace André Chamson.

MUSIQUE

� Pour danser et claquer des

mains, avec les groupes fla-menco : rendez-vous tous lessoirs sur les trois podiumsinstallés place de la Mairie,place Barbusse et à laRotonde.

� Le Festival Céven’Rock

Cette année encore, la JeuneChambre Economique d’Alèsfait trembler le Jardin duBosquet avec son festival rocksur une scène de 120 m2, où 8 groupes sont attendus.Mercredi : Lady birds, RicounesJeudi : Saphir, The Soul ShakerVendredi : Ceven Up, Goula -mask.Samedi : Johnny Jay & the rol-lers.

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C’estla fiesta !

FERIA DE L’ASCENSION

PODIUMS

• MAIRIELumbre

(20h - 21h30)Santa cruz

(21h30 - 23h)

• ROTONDEAlma de Feria (21h30 - 23h)

• BARBUSSEDuo Canadero (21h30 - 23h)

� 10h - Arènes

Présentation des dessins d’enfantsChoix du jury.

� 14h à 16h30 - Arènes

Feria des enfantsJeux de l’orange, de la chaise, du foulard, sautde cheval, démonstration tauromachiqueespagnole, numéro d’équilibriste, …

� 17h30 - Centre-ville

Inauguration des villagesDéfilé en ville avec les peñas, les manades,Miss Alès, … Itinéraire : départ Hôtel de Ville, rue Albert 1er,bd Louis Blanc, rue Dr Serres, place Péri, rued’Avéjan, rue Saint-Vincent, rue Rollin.

� 22h - Place Saint Jean

Encierro Manade Monteils4 taureaux (2x40 minutes).

• MAIRIEBienvenido Combo (20h - 21h30)Alma de Feria (21h30 - 23h)

• ROTONDEMéli Mélo Di (15h – 17h)Los Alicantinos (21h30 - 23h)

• BARBUSSESanta Cruz (21h30 - 23h)

� 9h45 - Cathédrale Saint-Jean

Messe provençale de l’Amenlie Célébrée par le Père Jean Saint-Pierre avec les Chœurs Farigoulede Nîmes.À l’issue de la messe : danse de lasouche et bénédiction des che-vaux.

� 12h - Défilé en ville

Avec l’ensemble des participants,les gardians du concours d’abriva-do, une calèche, Miss Alès et sesdauphines, les peñas…

� 12h15 - Concours d’Abrivado

8 manades : Jérôme Vidal, VitouFrères, Leron Tessonnier, Martini,Du Levant, Albert Chapelle, Jean-Luc Gire et Pierre Aubanel.Parcours : Place Saint-Jean, rue dela Meunière, Grand rue JeanMoulin, tour de la place Péri etretour.

� 16h - Arènes

Course CamarguaiseLe “Trophée des As” est organisépar la société Dos Arinhos.

• Manades : Margé, Siméon, Cuillé,Saumade, Lafon, Saint-Gabriel.• Raseteurs : Matray, Garcia,Toureau, Brohan, Bénafitou,Noguera, Miralès, Garrido.Billetterie sur place.

� 16h - Place Péri

Animations vachettesManade Vidal.

� 17h - Place Hôtel de ville

Concert de l’Harmonie d’Alès

� 18h - Place Saint Jean

EncierroManade Vitou : 4 taureaux (2 x 40minutes).

� 22h - Place Saint Jean

EncierroManade Chaix : 4 taureaux (2 x 40minutes).

PODIUMS

C’est chaque année la plus grosse fête d’Alès et, franchement, on ne boude pas son plaisir quand s’installent les bodegas, résonnent les peñas, cascadent les sangrias,

cavalent les chevaux, mugissent les toros et frissonnent les aficionados…Au fil des ans, la Feria d’Alès demeure familiale, sympathique et bon enfant.

À vivre sans modération.

� 9h45 - Cathédrale St-Jean

Messe sévillaneCélébrée par le Père ChristianSalenson, avec les groupesBienvenido Combo, ArchenaRociero de Murcie, l’associationFlamenco pour Tous et Lumbre.Suivi, à 12h, d’un défilé en ville.

� 11h - Arènes

Novillada sans picador4 novillos de Pagès-Mailhan pourMehdi Savalli (France) et SergioDos Santos (Portugal).

� 11h45 - centre-ville

CabestriaManade Vidal (10 toros de Dominique Derieu).Parcours : Cathédrale Saint-Jean, rue Saint-Vincent, rue Edgar Quinet, rue Guiraudet etretour.

� 16h - Place Péri

Animations vachettesManade Vidal.

� 17h - Arènes

Corrida de toros6 toros de Palha pour Stéphane Fernandez-Meca, Luis Miguel Encabo, Fernando Robleno.

� 17h - Place Saint Jean

Encierro4 taureaux (2 x 40 minutes). Manade Rémi Chaix.

� 14h30 - Gardon, Pont Vieux

Course GardounenqueOrganisation : manade Vidal. Inscriptions : 06 81 43 74 59 et 06 76 78 84 12.Remise des prix à la fin de la course.

� 17h - Place Péri

Animations vachettesManade Vidal

� 20h - Arènes

Jeux de gardiansPrésentés par la manade ThibaudFrères.

� 21h15 - 24h

Grande pégouladeAvec les 8 manades du concoursd’abrivado, 8 calèches, Oleo Brasilshow, les fanfares, les peñas, lesassociations sportives...

• Départ gare routière. Itinéraire : Gare routière, avenue du Gal deGaulle, rue Albert 1er, place de la mairie, rueRollin, rue Saint-Vincent, rue du Dr Serres,avenue Carnot, arènes.

• Aux arènes : tour de piste et prestations des groupes, toro de fuego, embrasement desarènes.

ENCIERROSET VACHETTES

5 encierros sont programmés,place Péri, du mercredi audimanche. Dans le même esprit, des ani-mations avec des vachettesauront lieu tous les après-midis,de jeudi à dimanche, place Péri(à deux reprises le samedi 22).

1RE CABESTRIA

Pour la première fois dans lecadre de la Feria alésienne, unecabestria aura lieu dimanchematin à 11h. Il s’agit d’un défiléen ville de gros toros (800 kg),encadrés par des gardians.

EXPO PHOTOS DE MICHEL LEZERMichel Lezer, qui photographiedes corridas depuis 40 ans,expose une trentaine de clichéssaisis dans les arènes duTempéras, pour la plupart prislors de la Feria 2003.Hôtel Ibis, rue Edgar Quinet

SÉVILLANESDes démonstrations et desinitiations de danse sévillane(association Soledad) sont

programméesjeudi, vendrediet samedi à21h à l’EspaceJan Casta gno.

Feriainfos

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PODIUMS

• ROTONDEMéli Mélo Di (15h – 17h)Santa Cruz (21h30 - 23h)

• MAIRIEFlamenco pour tous (20h - 21h30)Cante Y Baile Murciano (21h30 - 23h)

• BARBUSSELos Alicantanos (21h30 – 23h)

� 17h - Défilé en ville

Avec les peñas de Saint Christol, Los Bailaeros, La Nersoise, Les Zen’Contournables, La SaintHilairoise, Miss Alès et ses dauphines.Itinéraire : Mairie, rue Albert 1er, bd Louis Blanc, ruedu Dr Serres, place Péri, rue d’Avéjan, rue Saint-Vincent, rue Rollin.

� 16h - Place Péri

Animations vachettesManade Vidal.

� 18h - Arènes du Tempéras

Corrida de toros6 toros de Tardieu pour Serafin Marin, JavierValverde, Julien Lescarret.

� 19h - Place Péri

Animations vachettesManade Vidal.

� 22h - Place Saint Jean

Encierro4 taureaux (2 x 40 minutes). Manade Labourayre.

• ROTONDEMéli Mélo Di (15h – 17h)

• MAIRIEBœuf des artistes (21h à 22h30)

PODIUMS

RENSEIGNEMENTS� 04 66 52 32 15

www.ville-ales.fr

© DR

C réée en 1951, la ganaderia desfrères Tardieu est située tout

près d’Arles, au Mas Thibert. Cetélevage français améliore sesprestations d’année en année. En septembre 2003, un exem-plaire de la ganaderia a remporté

la corrida-concours dans les arè-nes d’Arles. « C’est un élevage de la région,avec un aficion énorme » résumeJoão Folque de Mendoça, direc-teur des arènes du Tempéras. �

6 toros de Tardieu pour Serafin Marin, Javier Valverde, Julien Lescarret

SERAFIN MARINCe jeune torero catalan de 21 ans a prisl’alternative le 4 août 2002. Il a effec-tué une époustouflante saison 2003, sehissant à la 14e place de l’escalafon. En 2004, il a déjà coupé 3 oreilles àTarragona. Saison 2003 : 50 corridas (54 oreilles).

JAVIER VALVERDE

Originaire de Salamanca, JavierValverde a pris l’alternative le 12juin 2002. À 26 ans, ce toreroprometteur se dit « très motivé »pour venir à Alès.Saison 2003 : 18 corridas (20oreilles).

JULIEN LESCARRETC’est le Français du lot. Né à Bordeauxen 1980, Julien est déjà venu à Alès lorsde la novillada de la Feria 2001. En 2003, il a coupé deux oreilles, àFloirac et à Dax. Il a débuté sa saison2004 en coupant deux oreilles lors dela Feria de la Primavera à Nîmes.

L a corrida à voir absolumentavec la présentation pour la

deuxième année consécutive auTempéras d’un élevage mythique,élu meilleur lot de toros de la sai-son 2003 pour le sud-est de laFrance.Fort de cette consécration, JoãoFolque de Mendoça, directeur desarènes d’Alès, est fier de présenterde nouveau à Alès son propre éle-

vage. « Mon pari : la corrida serad’excellente facture et les arènesseront pleines. »Face à ces redoutables toros, lecartel des toreros ne manque pasd’allure, avec le Nîmois StéphaneFernandez-Meca, qui fut le grandtriomphateur de l’année passée,et les Espagnols Luis MiguelEncabo et Fernando Robleno. �

Le lot de toros présenté à la Feria d’Alès s’annonce particulièrement prometteur.

STÉPHANE FERNANDEZ-MECATorero d’expérience, il s’estfait une belle réputationavec les corridas difficiles.En 2003, à Alès, il a affrontéavec beaucoup de classe lestoros de Palha, coupantdeux oreilles à son deuxièmeaprès une faena conclue parune estocade “a recibir” qui

restera comme l’un des plus beaux moments de tauromachiedans les arènes du Tempéras.Saison 2003 : 19 corridas (20 oreilles)

LUIS MIGUEL ENCABONé à Madrid en 1975, il a su montrer d’é-normes qualités depuis ses débuts en1994. Il sera présent pour la troisième foisà Alès. L’an dernier, il a valeureusementtoréé au Tempéras lors de la corrida dusamedi, face aux toros de Escolar Gil.Saison 2003 : 42 corridas (56 oreilles).

FERNANDO ROBLEÑOCe Madrilène, qui a pris l’alternative le20 juin 2000, a connu une brillantesaison 2003, qui lui a permis de termi-ner à la 16e place de l’escalafon. Il a déjà toréé des toros de Jaral de laMira à Alès, en 2002.Saison 2003 : 49 corridas (41oreilles).

• Location corridas Office de tourisme d’Alès 04 66 56 11 04

• Prix des places Corridas : de 26Û à 70Ûselon le rang. Novillada : 10Û. Entrée gra -tuite pour tout achat de placepour une des deux corridas.Course camarguaise : 10Û.

¥ Renseignements par Internet

ville-ales.fr

En pratique

Dimanche 23 mai à 11h : 4 novillos de Pagès-Mailhanpour Mehdi Savalli (France)et Sergio Dos Santos(Portugal).

Une occasion de découvrirdeux espoirs de la tauroma-chie, l’un français, l’autre por-tugais, face à un élevage decréation récente, situé toutprès d’Arles.

Novilladasans picador 6 toros de Palha pour Stéphane Fernandez-Meca,

Luis Miguel Encabo, Fernando Robleno

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Plus que jamais, la commission taurine poursuit son objectif qui est de positionner Alès comme une place forte du toro. La présence des Palha pour la deuxième année consécutive

et l’engagement de toreros combatifs illustrent à merveille cette volonté.

Les toros de Tardieu n’ont jamais été toréés

à Alès.

FERIA DE L’ASCENSION

© DR

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I N O N D A T I O N S

La téléalerte alésiennerécompenséeLe système d’alerte téléphoni-que testé à l’automne dernierpar la Ville d’Alès a été récom-pensé lors d’un salon spéciali-sé. Un jury présidé par CorinneLepage, ancien ministre del’Environnement, lui a attribuéle prix “Géo d’or”. Rappelons que la téléalertepermet de cibler une rue, unquartier, voire une ville entière,pour prévenir les habitantsd’un risque météo majeur oude certains dysfonctionne-ments quotidiens (travaux, fer-meture d’école…). Utilisé avec succès en décem-bre 2003 lors de violentesintempéries, ce système a étéplébiscité par les Alésiens à l’occasion de la récenteconsul tation téléphonique(84% de satisfaits). Le maire adonc décidé d’en doter défini-tivement la ville.

Députés et maires ontplanché à Alès

Jeudi 29 avril, Max Roustan,député-maire d’Alès et prési-dent d’un groupe d’étudesparlementaire sur la préven-tion des inondations, a conviéses collègues de l’Assembléenationale à une réunion detravail décentralisée auMyriapôle. Quelques parlementaires etplus de 100 maires des com-munes sinistrées du Gard sesont retrouvés à Alès pourréfléchir sur le thème“inondations et urbanisme”.Des experts sont intervenusafin d’éclairer au maximum lesdébats. Dans le Grand Alès du mois dejuin, nous reviendrons pluslonguement sur cette journéespéciale “inondations” et surles décisions prises à l’issue dela réunion.

La Feria d’Alès a été primée par les aficionados français

« C’est la première fois que nousrécompensons une corrida alé-

sienne, s’étonnait le vice-présidentde l’Association Nationale DesAficionados (ANDA). Pourtant, laqualité “torista” de la Feria d’Alèsest appréciée depuis déjà quinzeans… » Une bonne chose de faite,donc, que cette reconnaissancepar des spécialistes de la grandevaleur des toros présentés dans lesarènes du Tempéras.

Des Curé de Valverde aux PalhaOn se souvient des toros du Curéde Valverde, qui avaient causé lasensation aux arènes. On se sou-vient aussi de la corrida-concours.Autant de moments forts qui ontmarqué l’histoire de la Feria alé-sienne. Jusqu’à cette corridamémorable du 1er juin 2003, avecla présence pour la première foisdes magnifiques toros de Palha.

Une corrida de feu. Et deux prix àsuivre : celui du meilleur lot detoros de la saison française 2003,décerné par l’ANDA, et celui dumeilleur lot pour le sud-est de laFrance décerné par les chroni-queurs taurins.

Un “bouclier de Brennus”taurinLe 1er avril, et ce n’était pas uneblague, Alain Giner est venuremettre officiellement le prix del’ANDA. « Un genre de bouclier deBrennus taurin » commentait-il. Un bouclier que Max Roustan,maire d’Alès, et François Gilles,président de la commission tauri-ne, ont reçu avec émotion. « C’estun encouragement à poursuivredans ce créneau des toros sérieux »appréciait ce dernier. Et de vanterles mérites de la Feria d’Alès, « quiattire, à la date qui est la nôtre, desaficionados de la France entière,

pour des corridas de très bon

niveau, à des prix accessibles et

avec un excellent angle de vision ». Pour João Folque de Mendoça,directeur des arènes et éleveurdes toros primés, « ce prix crée

l’obligation de donner toujours plusde moments d’émotion aux aficio-nados ». Aussi, a-t-il promis, lescorridas 2004 devraient être de lamême facture que celles de 2003.On n’en espère pas moins… �

Le représentant national des aficionados a remis à la Ville d’Alès le prix du meilleurlot de toros de la saison 2003. Une récompense qui consacre le caractère “torista”de la Feria. Ole !

« Les neuf mois qui viennent de s’écouler

ont permis de jauger la demande du

public. L’expérience est très concluante. »

Pour Aimé Cavaillé, conseiller commu-nautaire pilote de l’implantation descyber-bases sur le Grand Alès, le pari n’é-tait pas gagné d’avance. Pourtant, leconstat est clair : les cyber-bases répon-dent à un vrai besoin. À titre d’exemple, letaux d’occupation des postes informati-ques sur Alès s’élève à 98 % !

Des ateliers thématiques 660 abonnés et un peu plus de 500entrées en accès libre : les chiffres sontencourageants. Plus que les statistiques, l’attitude desinternautes est positive : « Dans un pre-mier temps, ils profitaient des lieux pour

une utilisation personnelle du matériel. Ilssont maintenant de plus en plus nombreuxà s’intéresser aux initiations que nous pro-posons dans le cadre des ateliers thémati-ques » explique Stéphanie Feybesse,responsable du projet. Ce qui poussed’ailleurs l’équipe des 16 animateurs àdévelopper de nouveaux thèmes, de plusen plus pointus.

Initier n’est pas jouer« Nous ne sommes pas concurrents descyber-cafés. Chacun son créneau » ajouteStéphanie. Voilà sans doute la raison pourlaquelle la moyenne d’âge des utilisateursfrise la cinquantaine. Les cyber-basesn’ont pas vocation à proposer des jeux oudes possibilités de téléchargement. « Pourattirer des pratiquants plus jeunes, nousélaborons des activités ludiques, mais tou-jours pédagogiques. »Trois classes de l’école Mistral et deux autres du collège de La Salle fréquententainsi le cyber-espace d’Alès.Surfant sur la vague de plébiscite dupublic, le Grand Alès a installé un ordina-teur de plus à Saint-Hilaire-de-Brethmaset va ouvrir une 17e cyber-base sur le PôleMécanique. Trois postes informatiques yseront à la disposition des professionnelsde la mécanique sportive. �

Lancées depuis septembre 2003 sur les 16 communes du Grand Alès, les cyber-bases comptentdéjà près de 700 abonnés et étoffent leur offre de services

Les cyber-bases font un tabac auprès du public

M U L T I M E D I A S U R L E G R A N D A L È S

ACTUALITE

Abonnement au semestre10 E pour les habitants

du Grand Alès20 E pour les habitants

hors Grand Alès

� 04 66 52 56 00

[email protected]

En pratique

Les ateliers thématiques proposés par les animateurs des cyber-bases passionnent de plus en plus d’utilisateurs.

Max Roustan, maire d’Alès, et François Gilles, président de la commission taurine, ont reçu avec fierté le prix décerné par l’ANDA.

HABITAT

D ans les prochains mois, lesLogis Cévenols vont réaliser

aux quatre coins de la ville, cinqgros programmes de logements

sociaux, soit 115 logements sup-

plémentaires. Dans le même

temps, l’Office mène trois impor-

tantes opérations de rénovation

sur le patrimoine existant.

Débutée le 23 février, l’opération

façades se prolongera jusqu’à la fin

de l’été. Tous les bâtiments situésautour du temple vont être rafraî-chis. Les bâtiments du 1 au 6 de laplace du Temple, ceux du 13 au 19de la Grand-rue Jean Moulin, du 2au 6 de la rue du CommandantAudibert et du 16 au 18 de la ruePellet seront entièrement repeints. Auparavant, les façades seronttraitées. Au total, 23 entréesbénéficieront de ce nécessaireravalement réalisé par l’entreprisealésienne Larrivière. L’opération de325 000 Û est financé sur fondspropres de l’Office.

Halls d’entrée et cagesd’escalier repeintsLe mois prochain démarrera laremise en peinture des halls d’en-trée et des cages d’escalier. 37 entrées desservant quelque831 logements seront traitées sur

une période de huit mois. Un pre-

mier lot traitera le 6, rue Hélène

Boucher, les entrées 4, 14, 16, 18,

20 et 22, Grand-rue Jean Moulin,

16 et 18, rue Pellet, 22, 40, 80,

rue de Brouzen, 5, impasse des

Promelles, 210, 230 et 375, quai

Bilina.

Le lot numéro 2 concerne les 1, 2

et 3 du quai Jean Jaurès, les 12, 13,

14 et 15 de la place Saint-Jean, 1,

2, 3 et 4 de la rue Pablo Picasso,

10, 12 et 14, rue de la Meunière,

35, 37, 1B et 1C Grand-rue Jean

Moulin et enfin les 371, 197A et

197 B quai Bilina.

Les travaux se poursuivront jusqu’à

la fin de l’année. L’importance du

chantier nécessite l’intervention de

deux entreprises. Là encore, le

coût de l’opération (202190 Û)est pris en charge par l’Office. �

P révue à partir de janvier2005, l’installation des

ascenseurs devrait se prolongerjusqu’à l’été 2006. Ces travauxconcernent les entrées du 21 au33 de la Grand-rue Jean Moulin etles 16, 18 et 20 de la rue de laMeunière. L’absence d’ascenseurs dans cequartier était devenu un motif demécontentement récurrent à cha-que réunion de quartier. Le maire a donc demandé àl’Office de trouver très vite unesolution. En novembre dernier, lesLogis Cévenols ont organisé uneconsultation des locataires, qui adégagé une majorité en faveur dela pose d’ascenseurs.Cet aménagement générera desaugmentations de loyers compri-ses entre 31,51 et 45,65 Û (char-ges comprises) selon l’importancede l’appartement.

Six étages à monterLorsque ces immeubles ont étéconstruits à la fin des annéessoixante, la loi obligeait de prévoirdes ascenseurs à R + 4, c’est-à-dire à partir du quatrième étage.Les techniciens de l’époque n’ont

pris en compte que les étagessitués au-dessus de la dalle. Or, leslocataires qui habitent en hautmontent en réalité six étages lors-qu’ils accèdent à l’immeuble par laGrand-rue Jean Moulin.Le vieillissement de la populationet les exigences de confort d’au-jourd’hui nécessitent de revoir leproblème, d’autant que la loi fixeaujourd’hui le seuil à R +3.

2300 000 Û financés par l’OfficeLa configuration des immeublesconcernés va entraîner deux typesde travaux. Les immeubles du 21au 29 Grand-rue Jean Moulin, plusrécents, bénéficieront d’un ascen-seur intérieur insonorisé, accessi-ble aux handicapés, qui desservirales appartements au palier. Pourcela, les locataires devront céderun quart de leur cellier.La topologie des autres immeublesne permet pas ce type d’aména-gement, à moins de sacrifier unepièce entière. Les ascenseursseront donc aménagés en façades.Pour cela, les locataires devrontcéder un quart de leur loggia. Les

cabines d’ascenseurs s’arrêterontdans ce cas au demi-palier. Le coût de l’opération (2 ,3 MÛ)est financé sur fonds propres del’Office qui espère une aide de l’État à hauteur de 10 %. �

Les immeubles de la Grand-rue Jean Moulin seront bientôt équipés d’ascenseursLe projet technique a été validé le 8 avril. Les travaux débuteront au mois de janvier prochain.

P O U R P L U S D E C O N F O R T

L’Office des Logis Cévenols valorisele patrimoine existant Parallèlement au lancement de nouveaux programmes de construction, les LogisCévenols rénovent les façades, halls d’entrée et cages d’escalier du cœur de ville.Près de 1 780 000 Û seront investis d’ici fin 2004.

A U T R E S T R A V A U XE N C O U R S

Canalisationsd’eau potable Les colonnes montantes d’eaupotable sont en cours de rem-placement Grand-rue JeanMoulin, quai de Kilmarnock,rue de la Meunière, quai JeanJaurès et rue du CommandantAudibert. Entamés le 19 avril, ces travauxse prolongeront jusqu’à la ren-trée.

Menuiseries en PVC

Le 15 mars, a débuté la posede menuiseries en PVC. Cettepremière tranche de travauxconcerne 50 appartements àRochebelle, 86 aux Roncièreset 40 à Conilhères. Une deuxième tranche de 211logements devrait suivre dansla foulée. Il s’agit desAubépines, des Genêts, dePierre Curie, des HLM deSaint-Jean-de-Valériscle et deceux de Saint-Ambroix.

6

23 entrées du centre-ville bénéficient d’un ravalement de façade.

Pour les immeubles situés rue de la Meunière,les ascenseurs seront aménagés en façade.

Ecrans-séchoirs :c’est fini !

Dans les 505 logements HLMdu pourtour de la cathédrale etdu temple, les vétustes garde-corps des balcons ont été rem-placés par des écrans-séchoirsen aluminium laqué, plusmodernes, qui ont été peints de deux couleurs différentes, choisies par l’architecte desBâtiments de France. Le résultat est du plus bel effet.

© DR

ÉCONOMIE

Deux sociétés qui travaillent dans ce secteur de l’imprimerie sont installées sur lazone industrielle “le Vermeillet” de Saint-Christol-lez-Alès. Prodécran, spécialistede la fabrication de produits chimiques sensibles pour la sérigraphie, et VFP, spécialiste des encres de sérigraphie, se font une place sur le marché mondial.

Prodécran : seul chimiste en France pour la sérigraphie

D epuis 15 ans, la petite entre-prise gardoise excelle dans le

domaine des émulsions et desproduits chimiques pour écran desérigraphie. « Prodécran a ciblétout ce qui entoure la préparation,la mise en œuvre et le traitementde l’écran sérigraphique. C’est unmarché qui nous offre un bon

potentiel de développement si l’en-vironnement demeure favorable »souligne Jean-Jacques Clément,PDG de la société.

Des applications industriellesPour beaucoup, la sérigraphie serésume à l’impression de motifs

sur les vêtements. « Le public igno-re souvent que cette technique

d’impression est utilisée dans le

milieu industriel : dans l’automobile

avec les tableaux de bord, dans

l’industrie du verre et du carrelage,

dans l’artisanat avec les motifs sur

porcelaine, même dans la cuisine

avec les poêles en Téflon où la

matière est déposée grâce au pro-

cédé sérigraphique. »

De la chimie à l’écranLa conception et la fabrication d’écrans de sérigraphie, la formu-lation et la fabrication de tous lesproduits chimiques servant à lapréparation de l’écran forment laspécialité de l’entreprise. « Nous sommes une entreprise chi-

miste à 80 % » explique Jean-Jacques Clément.

Certification ISO 9002En consacrant 5 à 10 % du chiffred’affaires au département “recher-

che et développement”, Prodécranmise avant tout sur l’innovationpour conquérir de nouveauxclients. La PME assure une qualitéet une personnalisation des pro-duits que la norme ISO 9002 arécompensées en 2001. Un savoir-faire reconnu jusqu’au-dehors des frontières puisqueProdécran réalise 20 % de sonchiffre à l’export, vers l’Europe etl’Asie principalement. « Nous avons l’ambition de doublernos activités. Un objectif tout à faitréaliste, considérant le potentiel dedéveloppement sur les marchésmondiaux. » �

VFP : ses encres habillent les objets du quotidien« Les flacons de parfum, les

autocollants, les casques, lesaffiches publicitaires, les circuitsimprimés ou même les pneumati-ques : un grand nombre d’objets denotre vie de tous les jours sont pas-sés par l’étape “sérigraphie” »explique Marc Doligé, directeurgénéral de VFP.Depuis 1987, la société saint-christolenne conçoit, fabrique etcommercialise une large gammed’encres de sérigraphie. Avec 25 % de part de marché enFrance, la société s’inscrit commel’un des challengers des plus puis-sants groupes internationaux.

50 % des activités à l’exportAvec 25 salariés, la société VFPproduit 500 tonnes d’encre cha-que année et propose environ 2500 références. Déjà présente sur les marchésd’Asie, de Turquie, des Émirats-Arabes ou des États-Unis, la socié-té gardoise réalise 50 % de sesactivités à l’export : « une tendan-ce qui s’amplifie en raison d’unmarché mondial moins concur -

rencé » explique Marc Doligé.Quant à la certification ISO 9000-version 2000 pour les secteurs derecherche, de production et decommercialisation, elle reflète lavolonté de VFP de s’engager sur lavoie de la qualité totale.

Cap sur l’innovationMoteur du développement del’entreprise, l’innovation représen-te environ 10 % du chiffre d’affai-res. « Le secteur “recherche et

développement” est vraiment

essentiel pour l’entre prise. C’est

pourquoi nous faisons en sorte qu’il

soit très proche des utilisateurs,

toujours à l’écoute. »

Une relation très personnelle avecle client et une force de proposi-tion qui séduit un grand nombred’interlocuteurs et va conduireVFP à s’agrandir d’ici peu pourrenforcer sa capacité de produc-tion. �

150 contrôles couleur sont effectués chaque semaine. Teinte, brillance, densité optique et nuancessont passées au peigne fin pour remplir les critères d’exigence de VFP.

Saint-Christol-lez-Alès se spécialise dans la sérigraphie

L E 4 J U I N À A L È S

Un carrefourpour l’emploi

Véritable rencontre entre lepublic et les entreprises, le“carrefour emploi-formation”s’adresse aux étudiants, jeunesen fin de scolarité, deman-deurs d’emploi et salariés dési-reux de trouver une insertionprofessionnelle.Au travers de 60 stands et 4 espaces (emploi-recrute-ment, formation, prestation etcréation d’entreprise), l’occa-sion sera donnée de transmet-tre des CV, prendre descontacts avec les entreprises,voire d’obtenir des entretiens. De nom breux témoignages,tables rondes et débats sontaussi programmés.

En pratique :• Vendredi 4 juin 2004, de9h30 à 17h30, place de lamairie d’Alès• Accès gratuit

� 04 66 36 98 60

La sérigraphie,c’est quoi ?Il s’agit d’un moyen de repro-duction dans lequel l’encre esttransmise au support d’impres-sion par l’intermédiaire d’unécran. Celui-ci, constitué d’untissu tendu sur un cadre, reçoitle motif à imprimer. La tramedu tissu est obturée dans lesparties non imprimantes. Il suffit de placer le supportd’impression sous l’écran et defaire passer l’encre au traversdes mailles ouvertes, en dépla-çant une raclette.

� 04 66 60 90 50

www.prodecran.com

Contact

� 04 66 60 98 98

www.vfp-sa.com

Contact

Les deux chimistes de Prodécran sont en perpétuelle quête d’innovation

dans le domaine des produits et émulsions pourécran de sérigraphie.

7

SANTE

L’ institut de Formation des Soins Infirmiers,situé à flanc de colline entre l’hôpital et lamaison de retraite, est en pleine rénovation. L’IFSI nouvelle formule sera entièrement termi-né début 2005. La direction de l’hôpital travaillesur ce dossier depuis l’an 2000. « Non seulement ce bâtiment n’était plusconforme en matière de sécurité, mais il étaitinadapté aux besoins actuels » expliqueChristian Cataldo, directeur-adjoint de l’hôpital.

Les effectifs passent de 35à 58 élèves par promotionFin 2001, des premiers travaux d’agrandisse-ments permettent d’accueillir tous les étudiants.Le manque criant d’infirmiers dope subitementles effectifs. La promotion rentrante passe de35 à 58 élèves. « Nous avons aménagé unenouvelle salle de cours de 86 m2 au rez-de-chaussée de l’immeuble, rénové 17 chambres etréalisé 3 nouveaux bureaux . »L’année suivante, il a fallu revoir la disposition desdeux salles de cours situées sur l’arrière du bâti-ment. « Homologuées à l’origine pour accueillir48 élèves, elles sont désormais en mesure d’enaccueillir 58. Nous allons réaliser au 1er étage 3 nouvelles salles de travaux pratiques. »

L’entrée principale en rez-de-chausséeLa rénovation de l’IFSI se poursuit en 2003. « Nous avons positionné l’administration au rez-de-chaussée, sous le self-service, de même quel’entrée principale de l’école qui fera face au futurhôpital. Nous en avons profité pour déplacer lasalle informatique. »

L’espace laissé libre au 1er étage sera aménagé

en bureaux. « Les enseignantes, jusqu’alors

confinées à deux dans un espace minuscule,

bénéficient désormais d’un bureau personnel

spacieux et confortable. »

Une grande salle de réunion sera également

créée. Le centre de documentation a été multi-

plié par deux. Six salles supplémentaires seront

aménagées au 2e étage pour les travaux prati-

ques et travaux de groupe. Au 3e niveau, un

espace de vie avec kitchenette, salon et coin

télé agrémente le quotidien des internes qui

bénéficient de chambres rénovées.

Un coût de 756 000 ELe réaménagement de l ’amphi théâtre situé surl’arrière du bâtiment sera terminé cet été.L’ensemble de l’équipement électrique du bâti-ment, la sécurité incendie et les ascenseurs ontété mis en conformité. Un parking de 60 placesa été aménagé dans la colline en zone verte. Au total, la rénovation de l’IFSI aura coûté756 000 E, pris sur les fonds propres de l’hôpi-tal. �

C réée le 20 mars 2000 par uncouple de grands-parents alé-

siens désemparés devant la mala -die orpheline dont souffrait leur

petite fille, l’association Coline estaujourd’hui connue dans toute laFrance, voire au-delà. Particulière -ment active, elle n’a pas son égale

dans toute l’Europe. Les enfantsatteints de cette mala die, viennentau monde affligés de malforma-tions faciales. Certains sont malen-tendants, d’autres souffrent de dif-ficultés cardiaques et respiratoiresou ont leur développement mentalaffecté. « Nous avons créé cetteassociation pour faire connaîtrecette maladie, explique HenriBuisson, le grand-père de la petiteColine, mais aussi pour épauler lesfamilles confrontées à ce handicapet les aider financièrement. »

Des tests onéreuxL’an dernier, le professeur ArnoldMunnich, directeur du départe-ment de génétique de l’hôpitalNecker des enfants malades deParis, a tenu à Alès une conféren-ce sur cette maladie orpheline. Lorsque l’association Coline a

offert le fruit de sa collecte

(20 000E) au professeur Mun nichpour aider la recherche, ce dernier

a conseillé aux membres de l’as-

sociation de garder l’argent pour

épauler les femmes malades sou-

haitant avoir un enfant.

« Nous menons actuellement des

études moléculaires pour rensei-

gner les femmes porteuses de la

maladie, qui souhaitent un dia-

gnostic prénatal. La mise au point

de ces tests est onéreuse : 1500 Epar test ! Cela n’est pas à la por-

tée de toutes les bourses. Aussi

nous faut-il des financements

pour répondre rapidement aux

demandes. »

Tel est désormais l’objectif de l’as-

sociation Coline qui prépare son

4e défi pour les 14, 15 et 16 mai. �

L’association Coline est en marche pour un 4e défi

L’École d’infirmières achèvera sa rénovation début 2005Il aura fallu trois bonnes années pour moderniser cet établissement qui forme 58 infirmières et 35 aides-soignantes par an.

En France, 67 personnes sont atteintes du syndrome de Franchescetti. L’association Coline aideles familles concernées par ce handicap à financer un diagnostic prénatal.

H Ô P I T A L N E U F

Tout, tout, tout,vous saurez tout…

Transparence et informationsont les maîtres mots de ladirection en ce qui concerne lefutur hôpital. « Nous avonsouvert, dans le hall du centrehospitalier, un cahier danslequel les visiteurs ont inscrittoutes leurs interrogations. Lesréponses à ces questions ferontl’objet d’une exposition qui seraprésentée courant mai. »Parallèlement, la direction del’hôpital a entrepris unedémarche de communicationauprès des industriels du quar-tier, afin de mettre en communles moyens de production d’é-nergie et de solutionner lesquestions de droit de passage.Enfin, les 13 et 14 avril, la direc-tion a adressé un courrier àtous les riverains de l’hôpitalpour les informer de l’avance-ment du projet.

D U 14 A U 1 6 M A I

Le programmedu 4e défi ColineLes trois coups seront frappésle 14 mai à 21h, salle duCapitole, par la chorale CantoCévennes qui donne unconcert au profit de l’associa-tion Coline. Le 15 mai, à 14h, marathon desenfants de l’école du Panséra(place de la Mairie).Du 14 au 16 mai, la cour del’Espace André Chamson ainsique la salle Vinci accueillerontdiverses animations entre 10het 18h (spectacles de danse etde chant, conférence-débat,ventes de sandwichs et deboissons, tombola…). Dimanche16 mai, une rencon-tre/débat sur le syndrome deFranchescetti aura lieu toute lajournée, en salle polyvalente,rue Jules Cazot.Les fonds récoltés serontreversés à l’association.

� 04 66 52 56 81

Toutes les infirmières ont un emploi lorsqu’elles quittent l’Institut de formation. Ici, la nouvelle entrée de l’établissement

située au rez-de-chaussée.

S O L I D A R I T É

Les défis sportifs se multiplient dans la région au profit de l’association Coline. Ici, la remise des récompenses d’une course pédestre à Anduze.

Coline et son papa ont tenu à être présents sur le podium.

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© DR

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PORTRAITS

L es Dirrenberger ont jeté l’ancre à Bagard,voilà une quinzaine d’années. Cette famille

d’origine alsacienne s’illustre dans le domainede l’informatique mais pas seulement. Si le pèreet ses quatre fils jonglent volontiers avec souriset clavier d’ordinateur, David, l’avant-dernier dela fratrie, a choisi de prendre de la hauteur. À 24 ans, il exerce le difficile mais passionnantmétier de pilote de chasse.

Il découvre la patrouille de France à cinq ansLe jeune pilote est né à Strasbourg. Lorsque lafamille quitte l’Alsace pour s’expatrier à Istres, iln’a que trois ans. Pourtant ce déplacement pro-fessionnel va sceller son destin. Le jour de ses cinq ans, il découvre la patrouillede France en démonstration sur la base d’Istres.Comme des centaines d’autres enfants, sesyeux ne sont pas assez grands pour dévorer lespectacle. « Ce fut une révélation. Cela peutparaître étonnant, mais j’ai su dès cet instantque je serais pilote de chasse. »Personne dans la famille Dirren berger n’ahonoré une carrière militaire, si ce n’est ungrand-père gendarme… « Ça lui passera ! » pen-sent alors ses parents. Pour David, cependant,le chemin est tout tracé. Avec beaucoup d’ap-plication, il passe un bac S au lycée Jean-Baptiste Dumas puis décroche un DUT d’élec-tronicien en informatique industrielle. Mais, bienau-delà, il n’a de cesse que de passer, et deréussir, le concours d’Elève Officier duPersonnel de Navigation 1.

Calme, maîtrise et sang-froidFévrier 2001 : David Dirrenberger s’embarqueenfin dans l’aventure professionnelle dont ilrêve depuis plus de quinze ans. Il réussit lestests avec brio. En novembre 2001, après unedélicate période de sélection en vol sur la basede Cognac, il signe son premier contrat militaire

et se retrouve aux commandes d’un Epsilon.« Nous étions alors jugés sur nos capacités àemmagasiner les informations et les para -mètres de vol afin de les restituer lors du vol sui-vant. » Très vite, ses supérieurs décèlent en luides aptitudes pour la navigation. Calme, maîtri-se, sang-froid et prise de responsabilité sontautant de qualités qui lui permettent d’intégrerla filière des navigateurs. Dans le jargon militai-re, on a coutume de dire que sur Mirage 2000,le navigateur est le cerveau et le pilote les bras.David semble avoir trouvé sa voie. Après six mois passés à Cognac, le voilà à Tourssur Alpha-jet, le fameux avion à réaction de lapatrouille de France. Sur cet appareil, il obtien-dra son brevet de navigateur en octobre 2003.

Dans quinze ans, une nouvelle vieDepuis, il a intégré la base de Nancy en tantque navigateur sur Mirage 2000. « Je suis làpour quelque temps. Je vais enfin poser mesbagages et commencer à vivre ! »Le rêve de David est réalisé. Dans un an, il serafin prêt pour remplir des missions d’interven-tion, y compris à l’étranger. Interrogé sur la dangerosité du métier, il répondavec philosophie : « Dans quinze ans, je serai àla retraite. Je pourrai alors me consacrer à lamusique, ma véritable passion, et monter unstudio d’enregistrement. » �

1 - Sur les 1500 candidats qui postulent chaqueannée, une centaine seulement réussit le concours.Par ailleurs, 10 à 50% des reçus ne vont pas jusqu’aubout de la formation.

A ncien aide-soignant, AndréGarnier pratique assidûment

la pétanque depuis plus de vingtans. Il retrouve chaque jour les240 membres de son club, l’UnionSportive des Cheminots Alésiens,qui profitent pleinement de soninvention. « Elle est rentrée dans lesmœurs et fait maintenant l’unani-mité » se réjouit-il.

Marre de la tricheCette machine permet en effet dedéterminer les équipes à la mêléerapidement, sans effort, et de lafaçon la plus juste possible. « J’enavais marre de voir les gens tri-cher ! » s’exclame André.Voilà trois ans, André parle à unami de son idée de réaliser lamachine. « Au départ, mes collè-gues rigolaient. » André se munit

de matériaux de récupérationassez rudimentaires et se met àl’œuvre dans son appartement.

2 modèles mis au pointLe résultat est convaincant : lesboules de pétanque sont poséessur un rail, où elles sont comptabi-lisées. Elles tombent ensuite dansun ancien fût de bière où elles sontmélangées. Il suffit de tirer sur unmanche pour que les boules tom-bent, par deux si c’est une dou-blette ou par trois si c’est une tri-plette.André a mis au point deux modè-les : le premier peut contenir 60boules, le second 120. L’inventeuraimerait tout d’abord se faireconnaître et, pourquoi pas, com-mercialiser son invention aprèsavoir déposé un brevet.

« Malheureusement, cela repré-

sente un trop gros investissement

pour moi » soupire-t-il. �

Le jeune Bagardois est entré dans l’armée de l’air par passion pure. À 24 ans, il est désormais pilote de chasse.

David Dirrenberger, pilote de chasse sur Mirage 2000

É L È V E À L ’ I E M S

Sylvain Camus,meilleur ouvrierde France

À 22 ans, l’élève de l’InstitutEuropéen de formation à laMécanique Sportive (IEMS),basé à Monteils, a décroché letitre de meilleur ouvrier deFrance dans la catégorie“technologie automobile”. Déjà détenteur d’un CAP etd’un BEP, Sylvain Camus adécidé de concourir auxOlympiades des métiers paral-lèlement à son certificat dequalification professionnelle.« Je suis un passionné demécanique automobile et cetteparticipation relevait avanttout d’un défi personnel »explique-t-il.Durant trois jours, vingtconcurrents se sont disputé letitre à coup d’épreuves techni-ques, de mises au point et derecherche de pannes. SylvainCamus s’est montré le plusperformant.Le rêve du meilleur ouvrier deFrance, c’est la mécanique, lacompétition et le rallye. « Jesouhaite me diriger dans lafilière de la mécanique de com-pétition où l’on ne peut pas secontenter d’être moyen. Cetitre ne m’apporte rien auniveau de mes études mais,pour mes futurs employeurs,c’est la preuve que je maîtrisemes connaissances. »Ne se contentant pas d’hori-zons nationaux, Sylvain Camusa également participé auconcours mondial où il a obte-nu une très honorable 10e

place, devant des Coréens,Irlandais ou autres Américains.

André Garnier a attrapé le virus de la pétanqueCet Alésien de 66 ans a décidé d’aller au bout de sa passion en inventant une machine à trierles boules de pétanque.

U N I N V E N T E U R S U R L E T A R D …

David a toujours été fasciné par les avions de chasse qui dépassent les 600 km/heure.

La machine inventée par André permet de déterminer les équipes

à la mêlée de la façon la plus juste possible.

© DR

O riginal et prometteur. LeCratère, le Pôle Cirque

Cévennes et la Bambouseraie s’as-socient pour présenter les premiè-res Nuits de bambou. « Nous vou-lons créer un moment unique,magique, qui propose un autrerapport, plus poétique, au site de laBambouseraie » indique DenisLafaurie, directeur du Cratère.Les quatre soirées se dérouleronten deux temps, le premier musical,le second acrobatique.

Un parcours sonore “bambou”D’abord, le Bamboo Orchestra (le

bien-nommé…) entraînera les

spectateurs dans un songe noctur-

ne où les instruments de musique

entreront en résonance avec la

végétation de la Bambouseraie.

Mêlant savamment espace, mou-

vement et rythme, Makoto Yakubi

et quatre autres musiciens dotés

d’instruments en bambou propo-

seront un parcours sonore spécia-

lement conçu pour le site.

Des voltiges dans les bambousDans un deuxième temps, la com-

pagnie de cirque Armance Brown

et Bruno Krief feront frissonner le

public avec un séjour dans les airs

à la rencontre des trapézistes et

artistes volants qui peuplent leurs

agrès de bambou. Acrobatie

aérienne dansée et jouée dans

une structure en bambous géants,

“Bambou de souffle” est une créa-

tion 2004. Vertigineuse, sans

aucun doute… �

Les 12, 13, 14 et 15 mai, à 21h.Bambouseraie de Prafrance

Location des places à la billetterie du Cratère :

04 66 52 52 64

En pratique

CULTURE

La Bambouseraie, terre de cultureL’art dans les bambous

Créée en 1855, la Bambou -seraie est la première forêt debambous géants en Europe. Si sa vocation est de fairedécouvrir et apprécier le bam-bou, elle a également pourfonction de réunir les gens etrelier les cultures. Dans cet esprit, la Bambou -seraie accueille des artistesdont les œuvres sont souventinspirées par le végétal. Depuis1977, de nombreux sculpteurset peintres ont exposé leursœuvres le long des allées, dansles bosquets de bambou : NilsUdo (Land Art), Marcel Robelin(sculpture), Székely (granit),Nathalie Decoster (bronze), …En ce mois de mai 2004, unnouveau palier est franchi dansle mariage de l’art et de lanature. La Bambouseraie acommandé une œuvre, enl’occurrence les deux volumespeints de René Pons et AnneSlacik, et elle ouvre ses portesau spectacle vivant (musique etacrobatie). L’ été sera vert. Durant cinqmois, le musée P.A.B., en par-

tenariat avec la Bambouseraie dePrafrance, propose l’exposition“Les Jardins”, tirée des œuvres dupeintre Anne Slacik. Cette exposi-tion se décline en deux volets.

Deux livres peints géantsÀ la Bambouseraie d’abord, deuxgrands volumes de 30 cm de hautsur 10 mètres de large sont pré-sentés dans les serres de Mazel.Commandés par la Bambouseraie,ces livres géants ont été peints parAnne Slacik sur des textes de l’é-crivain René Pons. « Apprendre àregarder et sentir le végétal quientoure l’homme, c’est, au-delàdes limites de la Bambou seraie,

une prise de conscience et unrespect de la nature » souligneMuriel Crouzet, directrice du site.

Une expo colorée à P.A.B.Dans le même temps, le muséeP.A.B. présente 25 toiles grandformat, de nombreuses œuvressur papier et des livres peints.L’exposition alésienne couvre dixannées de peinture, proposantune promenade dans l’espace dela couleur sur quatre périodes dutravail d’Anne Slacik : verts som -bres et violets, rouges, jaunes etblancs. Le 1er étage accueille les œuvressur papier, notamment 300 œu -vres datées entre 1993 et 2003,en hommage à Pierre-André

Benoît, pour les dix ans de sadisparition. Les salles du deuxièmeétage sont consacrées à la pré-sentation de superbes livres peints.Poétique et intemporelle, cetteexposition convie à la découverted’un univers singulier, alliant pein-ture et écriture dans l’harmoniefondue de la couleur. �

Dans les bruissements nocturnes de la forêt,des artistes vont confronter leur art

à la ligne fine du bambou.

Deux événements culturels importants du Grand Alès se déroulent ce mois-ci dans le cadre de la Bambouseraie de Prafrance. Ambiance artistico-végétale…

Anne Slacik expose ses “Jardins”Jusqu’au 27 septembre, ce peintre talentueux présente ses livres peints et ses tableaux au musée P.A.B. d’Alès et… à la Bambouseraie. Jubilatoire.

Le Cratère vous invite à ses “Nuits de bambou”Dans le cadre de sa programmation “hors les murs”, le Cratère présente quatre spectacles nocturnes, du 12 au 15 mai, au cœur des bambous. Insolite.

À la Bambouseraie, deux livres peints de 10 mètres de large, montés sur deux bambous, sont présentés dans les serres.

Le musée P.A.B. invite à la découverte des tableaux et des livres peints d’Anne Slacik : une balade poétique et colorée.

10

Bambouseraie de Prafrance,Générargues

� 04 66 61 70 47

Ouvert tous les jours sauf le lundi, de 14h à 18h.

Entrée payante.

Musée PAB, Alès� 04 66 86 98 69

Ouvert tous les jours, de 14h à 18h.Entrée gratuite.

En pratique

© DR

© DR

P R I X L I T T É R A I R E

C e roman raconte le destin croisé de deuxfrères entre ville et campagne. Un mer-

veilleux scénario de film qui, au-delà de l’aven-ture humaine, traite de la transition entre rurali-té et modernisme. Le personnage principal des“Jumeaux de Malatresque” reste la nature, avecses paysages cévenols rudes et sauvages.

Carrière littéraire richeOriginaire de Saint-Etienne, Michel Lacombes’est fixé, voilà cinq ans, aux confins du Gard etde l’Ardèche, à Saint-Sauveur de Cruzières.Guide de l’Aven de la Forestière, après avoirexercé tous les métiers, l’écrivain tente aujour-d’hui de vivre de sa plume. Cette récompensevient à point nommé pour donner du poids à

une carrière littéraire déjà riche de quatorzeromans. Michel Lacombe avait obtenu, il y aquelques années en terre auvergnate, le prixLucien Gachon pour son roman “La Grimacedu Givre”.

Je suis un écrivain du terroir« Je m’amuse beaucoup à écrire, mais je suisavant tout un écrivain du terroir, a confiéMichel Lacombe. J’ai sous le coude trois autres ouvrages en préparation consacrés auLubéron, à l’Auvergne et à la Camargue. Enfait, j’écris depuis toujours. Mais j’ai dû atten drela maturité des 40 ans pour concrétiser dansdes livres toutes les histoires que j’ai dans latête ! » �

L’ exposition “Armoires, Mémoires” est uniqueen son genre. Conçue par le peintre-sculp-teur José Arcé, elle présente 25 armoiresmétalliques qui sont en fait 25 fragments de viede travailleurs immigrés. Vies dans lesquellesles visiteurs de l’exposition sont invités à s’im-miscer.

Émotion immédiateChacune de ces armoires suscite une émotion

immédiate. Etant le support d’un vécu et d’une

histoire personnelle, chacune est chargée d’une

ambiance forte.

Ces “armoires-mémoires”, revisitées par José

Arcé, sont celles des premiers Italiens, Polonais

et Algériens qui sont venus travailler dans notre

région, il n’y a pas si longtemps.

José Arcé a travaillé pour les productions

Aralis 1 dans le cadre d’une action en résidence

au foyer Rhin et Danube. Il s’agit d’un foyer dor-

toir, aménagé dans d’anciennes usines désaf-

fectées, que l’on pensait transitoire. Un foyer

d’un autre âge qui abrite, encore aujourd’hui,

des hommes qui ont usé leur vie à travailler

dans l’espoir d’une meilleure destinée.

Des vies sans ancrage« J’ai choisi de mettre en images ces vies sans

ancrage et sans mémoire, explique l’artiste, ces

vies qui ne font pas d’histoire, suspendues entre

le présent d’une solitude sans enracinement et

cet ailleurs vers lequel tout tend. Des vies où l’on

est perpétuellement de passage… Ces vies-là ne

se racontent pas. Pas besoin de mots pour les

décrire. Si vous avez des yeux, regardez… » �

1 - Aralis (Association Rhône-Alpes pour le Loge -

ment et l’Insertion Sociale) accueille dans les régions

du Rhône et de la Loire plus de 3500 personnes

dans 22 résidences.

Des “Armoires, Mémoires” pour partager la vie des immigrésDu 22 au 28 mai à la Maison pour Tous, les Polymusicales, la municipalité et la bibliothèque de Saint-Christol-lez-Alès accueillent une exposition très originale sur la mémoire des migrants.

Le 14e livre de Michel Lacombe est récompensé par le Cabri d’Or

Le 9 avril, à la CCI, les “Amis du Cabri d’Or” ont attribué leur 21e prix littéraire au Cévenol Michel Lacombe pour son ouvrage “Les Jumeaux de Malatresque”, édité chez “Mot Passant”.

Ouvert au public du 22 au 28 mai.Rens. pour les horaires à la médiathèque de Saint-Christol : 04 66 60 69 03

En pratique

Michel Lacombe dit être « un écrivain du terroir ».

À A L È S

Hommage au peintreAuguste Blanc

La galerie L’Arche, située rueAlbert 1er, prépare une intéres-sante exposition rétrospectivedes œuvres du peintre impres-sionniste cévenol AugusteBlanc, disparu voilà vingt ans. Du 1er au 26 juin, Joseph etMyriam Angilella présenterontdes pièces marquantes de sonœuvre, dont certaines ont étéprêtées par des collectionsprivées. Ancien concierge du jardin duBosquet, Auguste Blanc, quiétait d’un tempérament plutôtmodeste et discret, a connuune carrière internationaled’artiste-peintre. 45 de ses toiles ont agrémen-té les salons du célèbrepaquebot France lors de sonvoyage inaugural. Et l’une deses toiles, qui a fait le voyageoutre-Atlantique, a suscité là-bas un véritable engouement,au point que ses œuvres s’ysont vendues comme despetits pains… Autant d’anecdotes crous-tillantes que Myriam Angilellaraconte dans un ouvrageconsacré au peintre cévenol,répertoriant quelque 750 toi-les du maître. La sortie de celivre est prévue le 20 mai.

Des rencontres littéraires le 19 juinSamedi 19 juin, l’EspaceCastagno accueillera entre 60et 80 écrivains venus de toutela région pour présenter leursœuvres. Une initiative à mettreà l’actif de Romain et AnneBlahuta qui ont créé l’associa-tion “Alais, des livres et vous”.« Notre objectif est de montrerla richesse littéraire de notrerégion, de mettre en valeur desécrivains méconnus et de per-mettre aux débutants de ven-dre leurs premiers ouvrages. » Contact : 04 66 86 06 [email protected]

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Chaque armoire retrace un fragment de vie d’un émigré.

E. Carcano

E. Carcano

© DR

ÉVÉNEMENTS

L’ édition printanière du FIRA(Festival International de la

Randonnée) visera, comme ses

devancières, à promouvoir la décou-

verte des Cévennes dans ses recoins

les plus pittoresques et les plus

secrets, par tous les moyens de ran-donnée non motorisés (à pied, enVTT ou en spéléo). Pour chacune de ces randonnées,les organisateurs limitent volontaire-ment le nombre de participants afinde privilégier la convivialité et l’é-change qui restent les moteurs decette aventure humaine.

Des parcours de 5 à 20 kmCette nouvelle édition printanièrepropose 41 randonnées. Les parcours à la journée, oscillantentre cinq et vingt kilomètres, sontagrémentés d’une pause repas quipeut aller du pique-nique paysanau partage d’une bonne table, par-fois même réputée. La rencontreavec le restaurateur, la découvertede la cuisine traditionnelle et desproduits du terroir, la visite d’uneferme ou d’un atelier artisanal fonttoujours partie du périple.

Un bivouac hors du tempsDans le lot, les organisateurs ontprévu une randonnée pédestre dedeux jours, une rando-mixte (àpied et en VTT) sur les pentes del’Aigoual ainsi qu’un bivouac dans lagrotte des Clarisses, sans montre etsans portable, pour une expérienceunique hors du temps… �

41 randonnées sont au menu du FIRA de printemps

D U 2 0 A U 2 3 M A I , E N C É V E N N E S

Entre Gard et Lozère, du Mont Aigoual aux confins de l’Ardèche, les itinéraires conçus par les animateurs du Festival de la Randonnéene sont pas balisés et sortent tous des topo-guides. Pittoresque !

Petite histoire du FIRASi la toute première édition duFIRA a mobilisé un seul et uni-que randonneur, le festival ras-semble aujourd’hui près de2000 marcheurs par an,venus de tous les coins deFrance et parfois de l’étranger. Le territoire d’accueil des ran-données a progressivement faittache d’huile. Aujourd’hui, unetrentaine de communes sesont raccrochées à l’aventure.Au Pompidou, aux Plantiers età Saint-Etienne-Vallée-Fran -çaise, le maire de la communesert même de guide dans latraversée de son territoire.En 1995, deux éditions annuel-les du FIRA ont été mises enplace, l’une à La Toussaint,l’autre à l’Ascension. « Ce sontdeux saisons particulièrementpropices à la découverte desCévennes, expliquent les orga-nisateurs, les paysages y sont, à chaque fois, si différents ! »

12

Le nombre de participants est limité pour chaque randonnée

afin de privilégier la convivialité.

Programme précis du FIRA de l’Ascension

Maison de la Randonnéeà Thoiras.

Inscriptions à l’avance.

� 04 66 61 66 66

Contact

La Série FFSA se multiplie sur le Pôle MécaniqueLes 7, 8 et 9 mai, sur le circuit vitesse, se disputeront cinq championnats de Francequi réuniront les pilotes les plus doués du plateau national.

P our la deuxième année

consécutive, le circuit vitesse

du Pôle Mécanique accueille la

Série FFSA et confirme ainsi son

statut de plate-forme sportive de

haut niveau. 5000 personnes

s’étaient déplacées en 2003.

Cette année, les organisateurs

tablent sur une fréquentation

encore plus élevée pour cet

événement de grande ampleur.

S’il fallait attribuer un qualificatif à

la Série FFSA, ce serait la diversité.Diversité des formats de compéti-tion avec des sprints et de l’endu-rance. Mais aussi diversité desgenres automobiles avec, lors dechaque rendez-vous, un plateaualliant la modernité, la tradition, lesformules monotypes et même lekarting.

La Formule FranceEmbarqués dans des véhiculesmonotypes, les pilotes ne peuvent

compter que sur leur coup de

volant. Cette année voit l’arrivée

d’une nouvelle Formule France

“Coupé”. 40 concurrents se dispu-

teront la victoire.

La Formule FordVéritable formule de promotion, la

Formule Ford reste la monoplace

idéale pour faire ses armes dans le

sport automobile. Ayrton Senna ou

Rubens Barrichello en sont issus.

La Caterham 1600Pour les spectateurs, le plaisir n’apas d’égal : un championnatmonotype assurant l’homogénéi-té des voitures. Le scénario de chaque mancheest grandiose : course à l’aspira-tion, dépassements incessants,arrivées au finish, comme à l’âged’or du sport auto.

Le Sprint ModerneSur la grille de départ se mêlentles “Super Production”, les “GTde série”, les “Sport Prototype”,les “Groupe A” et “Groupe N”. Une diversité qui assure unemontée d’adrénaline et quelquesbeaux passages de courbes.

Le Superkart 250À 50 cm du sol, les pilotes fran-chissent les 200 km/h. À mi-chemin entre le karting tradi-tionnel, dont il reprend les basestechniques, et l’automobile qu’ilcôtoie sur les circuits, le Superkart 250 cc égale les performances decertaines monoplaces ou voituresGT. �

Entrée gratuite (accès aux paddocks : 5 E )

Programme :Vendredi 7 : vérifications

techniquesSamedi 8 : essais, qualifications

et premières coursesDimanche 9 : finales

www.pole-mecanique.com(programme complet)A.S.A Pôle Mécanique

� 04 66 34 00 16

En pratique

Créée en 2002, la série FFSA est de plus en plus prisée du public pour la variété des catégories en lice et la qualité du plateau des pilotes.

© DR

13

Alèswww.ville-ales.fr

SPORTS

A près s’être longtemps illustrésur les rings, Kamel Hadj-

Brahim, président du PunchCévenol Insertion, se bat désor -mais pour faire partager sapassion. « Nous sommes uneassociation dynamique, qui

organise de nombreux combats

sur Alès. Désormais, la réputation

de nos manifestations dépasse lar-

gement les frontières de la région.

Le gala aux arènes est toujours une

soirée attendue, avec un plateau de

boxeurs très impressionnant. »

Dès 20h30, quatre combats de

boxe anglaise chaufferont le ring,

comme une première partie de

spectacle. Place ensuite aux com -bats internationaux et natio nauxde full-contact.Avec un grand nombre de boxeursen classe A, soit la catégorie laplus élevée de la discipline, les huitcombats seront d’une grandequalité. L’Alésien Mehdi Lahrache, récentvainqueur de la finale deschampionnats de France de kick-boxing 2004, à Paris, sera de lapartie. �

H A U T N I V E A U

Rugby

En gagnant contre Servian-Boujan le 18 avril, le RugbyClub Alésien, qui évolue enNationale 3, a obtenu son tic-ket pour jouer les play-off. Celagrâce à une fin de saison sansfaute des joueurs alésiens,intouchables à domicile. « Nousavions fixé comme objectif degarder notre place en Fédérale3. Tout ce qui va venir sera dubonus » savoure Pierre Pocher,président du RCA. 1er match des play-off, diman-che 9 mai à 15h, stade de laMontée de Silhol.

Volley-ball

Pour l’équipe 1re du CACVolley-Ball, le maintien en ProB a été rapidement acquis etl’accès aux play-off est de bonaugure pour les années à venir.Selon le président GhislainAmsellem, la saison 2004 duCAC est positive, d’autant plusque l’équipe réserve, après unparcours magnifique, est mon-tée en Nationale 3. Cette équi-pe formera ainsi un vivier detalents très important pour quele club puisse poursuivre l’a-venture en Pro B et se hisser –pourquoi pas ? – en Pro A.

NatationLors des championnats deFrance de natation, CélineCouderc, sociétaire du CNCAlès, a obtenu la médaille d’ar-gent dans le 200 mètres nagelibre et la médaille de bronzedans le 100 mètres nage libre.Elle s’est ainsi qualifiée en équi-pe de France dans les relais 4 x 100 et 4 x 200 mètresnage libre pour les cham -pionnats d’Europe, du 10 au 16 mai. Avec les JO d’Athènes en pointde mire…

La Coupe de France Promosports’est parfaitement dérouléeLes 24 et 25 avril, le spectacle était au rendez-vous sur la piste vitesse du Pôle Mécanique. Les 400 pilotes moto et les spectateurs se sont régalés.

« 400 pilotes plus les équipages et les

accompagnants pendant trois jours sur

Alès et sa région, ce n’est pas rien ! » s’ex-clame Max Roustan au lendemain d’untrès beau week-end moto sur le PôleMécanique.C’est même beaucoup pour l’économie dubassin alésien (hôtels, restaurants, cafés…)et pour sa notoriété sur la scène nationa-le. Les pilotes venus de la France entièredécouvrent une ville et une région et les

médias spécialisés en rendent compte

dans leurs pages nationales.

Autant d’atouts pour le développement de

la capitale des Cévennes.

Côté sport, la Coupe de France

Promosport, organisée pour la première

fois sur le Pôle Mécanique, rassemblait

7 catégories moto différentes pour un

spectacle de haute qualité qui a enchanté

les spectateurs. �

Organisé par le Punch Cévenol Insertion pour la 6e année consécutive dans les arènes d’Alès, le traditionnel gala de full-contact présentehuit combats de choix.

Full-contact : le choc des internationaux à Alès

L E 4 J U I N , A U X A R È N E S D U T E M P É R A S

Prix : 5 E, (tribunes) / 10 (bord du ring).

Places en vente :chez Romanet sport, Eros Alès

et au Bar des AlliésDébut des combats à 20h30.

� 06 08 72 54 05

En pratique

F U L L C O N T A C T

Champion deFrance à 12 ans

Lors des championnats deFrance de full-contact, qui sesont déroulés à Paris le week-end de Pâques, le jeuneAlésien Addel Khaldi s’estbrillamment illustré. Le mem -bre du “Team Abes K” a eneffet décroché le titre dechampion de France des 12ans, dans la catégorie desmoins de 39 kg.Addel s’entraîne au gymnaseJean Macé d’Alès, avec sonpère Abes et 25 jeunesAlésiens de moins de 15 ans,séduits par le full-contact.

Pour joindre le club :

� 06 24 35 77 71

Les huit combats internationaux présentés aux arènes opposeront des boxeurs

de grande qualité.

© DR

Économie : le Grand Alès accueille huit “champions cachés”Sur les 23 “champions cachés” dénichés en Languedoc-Roussillon par l’hebdomadaire L’Usine Nouvelle, les 8 entreprises gardoises distinguées

sont installées dans le Grand Alès… Preuve qu’Alès est le 1er pôle économique de la région et a su réinventer son économie. En effet, 5 de ces entreprises nominées sont issues des nouveaux pôles de compétitivité : sports mécaniques et éco-industries.

15

DOSSIER

ATS Stellite n°1 français de la prothèse médicale couléeInstallée depuis 1986 sur la rocade nord, cette entreprise alésienne, qui emploie 110 salariés, a obtenu le Grand prix des leaders français.

F iliale de la société MicrofusioneItaliana, ATS Stellite a vu le jour

en 1982 sous le nom d’ATS France.Quatre ans plus tard, le bureaucommercial parisien, qui préparaitle marché français à la fonderie deprécision à la cire perdue, créaitune usine de production à Alès, enbordure de la rocade nord.« C’est Alsthom, actionnaire de lasociété, alors présent dans larégion alésienne, qui a pesé de toutson poids dans la balance pour quel’usine s’installe en Cévennes» explique son directeur général,Michaël Ruenz.

Trois secteurs stratégiquesDevenue ATS Stellite en 1999,l’entreprise alésienne fait désor-mais partie du groupe anglaisDeloro Stellite, leader mondialpour la fourniture de solutionshigh-tech contre l’usure, la corro-sion et les problèmes liés aux

hautes températures. Elle estdevenue un fournisseur renommépour un grand nombre d’industriesutilisant des ébauches de fonde-ries complexes. Des prothèsesmédicales aux avions et fusées en

passant par les produits de la viecourante, ses fonderies de préci-sion font sensation.« Nous occupons trois secteursstratégiques : le médical, l’aéro-nautique et le secteur industriel

classique. Nos implants chirurgi-

caux représentent 45% de notre

activité avec un taux de croissance

annuel de 18% depuis cinq ans. »

ATS Stellite détient 70% du mar-

ché français des prothèses médi-

cales coulées en cobalt-chrome.

C’est à ce titre que l’entreprise a

reçu le Grand prix des leaders

français des “champions cachés”

de la performance.

Développer l’export« Nous fabriquons des pièces qui

entrent dans le freinage et le train

d’atterrissage des avions et

notam ment des Airbus. Cette acti-

vité à hauteur de 15% est en plein

essor. »

La priorité de l’entreprise dans les

années à venir reste le développe-

ment à l’exportation (15 % à ce

jour), notamment dans le secteur

médical. �

CTI, champion dela croissance

La société CTI (CéramiquesTechniques et Industrielles) aété créée en 1990 sur la zoneSynerpôle de Salindres à partirdes travaux sur les membranesde filtration. Employant actuel-lement 42 personnes, CTI estspécialisée dans la filtrationhigh-tech des gaz industriels,des particules de moteursDiesel ou encore des métauxen fusion. Elle utilise pour celades “nids d’abeille” ou desmousses céramiques.L’entreprise salindroise affecte25% de son chiffre d’affaires àla recherche et au développe-ment, ce qui laisse augurerd’une belle expansion dansl’avenir. D’ailleurs, CTI a atteint,en 2003, une croissance deprès de 93 %.

Richard DucrosaussiSur les 70 entreprises sus-ceptibles de répondre aux cri-tères de l’enquête, 19 n’ontpas souhaité participer. Figure parmi elles, l’entreprisealésienne Jean-Richard Ducros,leader européen pour leschâssis de distributeurs àbillets. Un rappel qui s’imposait.

Le concept des “championscachés” Leaders mondiaux ou euro-péens, numéros un françaisou champions de la croissan-ce, 70 entreprises de Pro -vence-Alpes-Côte d’Azur etLanguedoc-Roussillon ont étédistinguées par l’hebdoma-daire L’Usine Nouvelle. Parue dans le n° 2902 du 29janvier 2004, cette enquête,réalisée en collaboration avecsix autres titres de la presseéconomique, est présentéede la façon suivante (p. 54) :« L’expression “championscachés” est d’Hermann Simon,universitaire et consul tant alle-mand. Il a mené l’enquêtedans son pays sur les méca-nismes qui font d’une entrepri-se un champion et livré sesconclusions dans “Les Cham -pions cachés de la performan-ce”… »L’Usine Nouvelle s’est inspiréede cette démarche « pourdébusquer, région par région,les entreprises qui se sont his-sées sur leurs marchés dansles trois premiers rangs enEurope ou dans le monde,mais aussi celles qui occupentle premier rang français dansleur spécialité et enfin cellesqui affichent des perfor-mances remarquables : plusde 20% de croissance dans lescinq dernières années. »

14

Les implants chirurgicaux en cire fondue représentent 45 % de l’activité d’ATS Stellite.

PGO n°1 français des répliques de PorscheLe constructeur saint-christolen, qui vient d’obtenir l’homologation européenne pour son Speedster II, s’est lancé dans la conquête du marché international.

P our la 4e année consécutive,

la société PGO Automobiles a

participé au Salon du Cabriolet et

du Coupé, Porte de Versailles à

Paris. Le constructeur alésien, spé-

cialiste de la voiture de sport inspi-

rée de la célèbre Porsche de

James Dean, a présenté en exclu-

sivité la version roulante de la

“Cévennes 180” qui est la variante

la plus sportive du Speedster II.

« Cette année, les organisateurs du

salon ont choisi de mettre notre

marque tout spécialement en

avant, explique Olivier Baudouin,

PDG de l’entreprise. Notre

Speedster II était en effet au cœur

de la campagne de communica-

tion du salon. Il était présent sur les

affiches, les programmes, les invi-

tations VIP, ainsi qu’en fond d’écran

du site Internet. »

Un carnet de commandesqui affiche completPGO en a profité pour engrangerdes commandes. Des contacts ontété pris avec des distributeurs fran-çais, mais également avec quatorzepays du Golfe, dont un très grosgroupe du Koweit. « Notre carnetde commandes de voitures affec-tées est plein jusqu’à la fin juillet.Nous sommes en train d’affiner lesprocédures commerciales avecl’Espagne, l’Italie et la Suisse. Nousallons développer notre réseau enBelgique… D’ici, la fin de l’année,nous devrions sortir quatre voiturespar jour. Ce qui portera à 400 laproduction de l’année. Notre objec-tif est d’atteindre 1000 voitures fin2005. »En quatre ans, la croissance dePGO, qui emploie une centaine detechniciens, a dépassé les 400%. �

La “Cévennes 180” était la vedette du stand de PGO lors du Salon du Cabriolet et du Coupé, Porte de Versailles à Paris.

Coudènen°1 européen de la brandade demorue

Créée en 1936, l’entreprise familiale a acquis ses lettres denoblesse dans la fabrication de la brandade de morue.Alors que de grandes marques comme Findus ou Fleury-Michon ont tenté de s’attaquer à ce marché très spéci-fique, l’entreprise cévenole, installée à Saint-Christol-lez-Alès avec 47 employés, a su prendre le large et conserversa suprématie de leader national et européen.Non seulement elle détient plus de 60% du marché fran-çais, mais elle a réussi à conforter son assise économiqueen diversifiant son activité dans la fabrication de spécialitésméridionales. Avec une capacité de production de 2 800 tonnes par an,Coudène est désormais en mesure de développer sonactivité à l’export notamment vers l’Espagne, le Portugal,l’Amérique du Sud et les États-Unis.

Capellen°1 français du transport exceptionnel

Scorpan°1 français de la moto trial à quatre tempsLes Transports Capelle, spécialistes du transport exceptionnel, ont

été créés en 1950 par René Capelle, avec un seul employé et unseul véhicule. Depuis, la société saint-hilairoise a réalisé un sacré bout de cheminpuisqu’elle emploie aujourd’hui plus de 300 salariés et possèdequelque 200 camions à la pointe du progrès. Cette société familia-le développée par le fils de René, Daniel Capelle, réalise 80% deson activité dans le transport exceptionnel pour le BTP. Certifiée ISO 9002, elle s’est imposée devant vingt entrepriseseuropéennes dans le marché ultra-convoité de l’Airbus 380. Cesont les camions Capelle qui transportent les énormes pièces déta-chées de l’Airbus depuis Langon jusqu’à Toulouse par un itinérairespécialement construit à cet effet. À la tête d’un groupement d’en-treprises, Capelle assure également, depuis août 2002, l’achemi-nement des éléments métalliques du viaduc de Millau.

Née à Nîmes voici dix ans, puis basée à Maugio (Hérault), la sociétéScorpa a décidé de s’installer sur le Pôle Mécanique Alès-Cévennes.« Le Pôle est l’outil qu’il nous fallait pour inscrire l’entreprise dans unevéritable dynamique industrielle » souligne son PDG, PhilippeAresten.Scorpa est le seul constructeur de motos trial en France. De laconception à la commercialisation en passant par l’assemblage,aucun maillon ne manque à la chaîne industrielle. À tel point quecette société a séduit l’un des plus grands constructeurs mondiauxde la spécialité, Yamaha, avec qui elle travaille de concert.Avec son nouveau modèle, la SY 125 F, Scorpa tente d’imposer lamoto trial à quatre temps sur le marché des loisirs.En 2002, cettesociété, qui emploie 8 salariés, a enregistré une croissance de 50 %.Cette année, sa production devrait atteindre les 2500 unités.

Satujon°1 européen pour son systèmed’obturation gonflableLa société Satujo, qui emploie 15 techniciens, est une vieilledame de 73 ans. Née dans la région parisienne, elle fabri-quait à l’origine des coffrages gonflables destinés à la fabrica-tion de canalisations pour les autoroutes. Cette activité nereprésente plus que 25 % du chiffre d’affaires global. Installée depuis 1996 à Boisset-et-Gaujac et membre duPôle des éco-industries, Satujo innove dans le domaine trèspointu de la lutte anti-pollution. Avec ses barrages gonflableset ses systèmes d’obturation des réseaux, Satujo est passémaître dans l’art de trouver et d’adapter la solution gonflableà un problème précis. Son “Téléstop” fait actuellement uncarton auprès des industriels français et mondiaux. Secomam

n°1 français du spectophotomètre de laboratoireLa société Sécomam a été créée dans la région parisienne en 1966. Elles’est installée sur le Pist, à Alès, voilà deux ans, avec 25 employés C’est pour répondre à une demande de la recherche nucléaire que RogerConstant, le père de l’actuel PDG, a fabriqué le spectophotomètre. « C’estun appareil qui permet d’analyser les différences de couleur d’un liquide,explique Daniel Constant. Grâce à lui, on peut mesurer les réactions chi-miques d’un liquide et doser le niveau de ses constituants. » 50% des spectophotomètres fabriqués sont destinés aux industries chi-mique et pharmaceutique. 30% équipent les laboratoires d’analysesmédicales et 20% participent au contrôle de la pollution de l’eau. «C’estce secteur d’activité qui m’a attiré à Alès où je travaille en collaborationavec l’École des Mines » précise Daniel Constant.

Le barrage gonflable de Satujo ferme le plan d’eau sur le Gardon d’Alès.©

DR

© DR

Économie : le Grand Alès accueille huit “champions cachés”Sur les 23 “champions cachés” dénichés en Languedoc-Roussillon par l’hebdomadaire L’Usine Nouvelle, les 8 entreprises gardoises distinguées

sont installées dans le Grand Alès… Preuve qu’Alès est le 1er pôle économique de la région et a su réinventer son économie. En effet, 5 de ces entreprises nominées sont issues des nouveaux pôles de compétitivité : sports mécaniques et éco-industries.

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DOSSIER

ATS Stellite n°1 français de la prothèse médicale couléeInstallée depuis 1986 sur la rocade nord, cette entreprise alésienne, qui emploie 110 salariés, a obtenu le Grand prix des leaders français.

F iliale de la société MicrofusioneItaliana, ATS Stellite a vu le jour

en 1982 sous le nom d’ATS France.Quatre ans plus tard, le bureaucommercial parisien, qui préparaitle marché français à la fonderie deprécision à la cire perdue, créaitune usine de production à Alès, enbordure de la rocade nord.« C’est Alsthom, actionnaire de lasociété, alors présent dans larégion alésienne, qui a pesé de toutson poids dans la balance pour quel’usine s’installe en Cévennes» explique son directeur général,Michaël Ruenz.

Trois secteurs stratégiquesDevenue ATS Stellite en 1999,l’entreprise alésienne fait désor-mais partie du groupe anglaisDeloro Stellite, leader mondialpour la fourniture de solutionshigh-tech contre l’usure, la corro-sion et les problèmes liés aux

hautes températures. Elle estdevenue un fournisseur renommépour un grand nombre d’industriesutilisant des ébauches de fonde-ries complexes. Des prothèsesmédicales aux avions et fusées en

passant par les produits de la viecourante, ses fonderies de préci-sion font sensation.« Nous occupons trois secteursstratégiques : le médical, l’aéro-nautique et le secteur industriel

classique. Nos implants chirurgi-

caux représentent 45% de notre

activité avec un taux de croissance

annuel de 18% depuis cinq ans. »

ATS Stellite détient 70% du mar-

ché français des prothèses médi-

cales coulées en cobalt-chrome.

C’est à ce titre que l’entreprise a

reçu le Grand prix des leaders

français des “champions cachés”

de la performance.

Développer l’export« Nous fabriquons des pièces qui

entrent dans le freinage et le train

d’atterrissage des avions et

notam ment des Airbus. Cette acti-

vité à hauteur de 15% est en plein

essor. »

La priorité de l’entreprise dans les

années à venir reste le développe-

ment à l’exportation (15 % à ce

jour), notamment dans le secteur

médical. �

CTI, champion dela croissance

La société CTI (CéramiquesTechniques et Industrielles) aété créée en 1990 sur la zoneSynerpôle de Salindres à partirdes travaux sur les membranesde filtration. Employant actuel-lement 42 personnes, CTI estspécialisée dans la filtrationhigh-tech des gaz industriels,des particules de moteursDiesel ou encore des métauxen fusion. Elle utilise pour celades “nids d’abeille” ou desmousses céramiques.L’entreprise salindroise affecte25% de son chiffre d’affaires àla recherche et au développe-ment, ce qui laisse augurerd’une belle expansion dansl’avenir. D’ailleurs, CTI a atteint,en 2003, une croissance deprès de 93 %.

Richard DucrosaussiSur les 70 entreprises sus-ceptibles de répondre aux cri-tères de l’enquête, 19 n’ontpas souhaité participer. Figure parmi elles, l’entreprisealésienne Jean-Richard Ducros,leader européen pour leschâssis de distributeurs àbillets. Un rappel qui s’imposait.

Le concept des “championscachés” Leaders mondiaux ou euro-péens, numéros un françaisou champions de la croissan-ce, 70 entreprises de Pro -vence-Alpes-Côte d’Azur etLanguedoc-Roussillon ont étédistinguées par l’hebdoma-daire L’Usine Nouvelle. Parue dans le n° 2902 du 29janvier 2004, cette enquête,réalisée en collaboration avecsix autres titres de la presseéconomique, est présentéede la façon suivante (p. 54) :« L’expression “championscachés” est d’Hermann Simon,universitaire et consul tant alle-mand. Il a mené l’enquêtedans son pays sur les méca-nismes qui font d’une entrepri-se un champion et livré sesconclusions dans “Les Cham -pions cachés de la performan-ce”… »L’Usine Nouvelle s’est inspiréede cette démarche « pourdébusquer, région par région,les entreprises qui se sont his-sées sur leurs marchés dansles trois premiers rangs enEurope ou dans le monde,mais aussi celles qui occupentle premier rang français dansleur spécialité et enfin cellesqui affichent des perfor-mances remarquables : plusde 20% de croissance dans lescinq dernières années. »

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Les implants chirurgicaux en cire fondue représentent 45 % de l’activité d’ATS Stellite.

PGO n°1 français des répliques de PorscheLe constructeur saint-christolen, qui vient d’obtenir l’homologation européenne pour son Speedster II, s’est lancé dans la conquête du marché international.

P our la 4e année consécutive,

la société PGO Automobiles a

participé au Salon du Cabriolet et

du Coupé, Porte de Versailles à

Paris. Le constructeur alésien, spé-

cialiste de la voiture de sport inspi-

rée de la célèbre Porsche de

James Dean, a présenté en exclu-

sivité la version roulante de la

“Cévennes 180” qui est la variante

la plus sportive du Speedster II.

« Cette année, les organisateurs du

salon ont choisi de mettre notre

marque tout spécialement en

avant, explique Olivier Baudouin,

PDG de l’entreprise. Notre

Speedster II était en effet au cœur

de la campagne de communica-

tion du salon. Il était présent sur les

affiches, les programmes, les invi-

tations VIP, ainsi qu’en fond d’écran

du site Internet. »

Un carnet de commandesqui affiche completPGO en a profité pour engrangerdes commandes. Des contacts ontété pris avec des distributeurs fran-çais, mais également avec quatorzepays du Golfe, dont un très grosgroupe du Koweit. « Notre carnetde commandes de voitures affec-tées est plein jusqu’à la fin juillet.Nous sommes en train d’affiner lesprocédures commerciales avecl’Espagne, l’Italie et la Suisse. Nousallons développer notre réseau enBelgique… D’ici, la fin de l’année,nous devrions sortir quatre voiturespar jour. Ce qui portera à 400 laproduction de l’année. Notre objec-tif est d’atteindre 1000 voitures fin2005. »En quatre ans, la croissance dePGO, qui emploie une centaine detechniciens, a dépassé les 400%. �

La “Cévennes 180” était la vedette du stand de PGO lors du Salon du Cabriolet et du Coupé, Porte de Versailles à Paris.

Coudènen°1 européen de la brandade demorue

Créée en 1936, l’entreprise familiale a acquis ses lettres denoblesse dans la fabrication de la brandade de morue.Alors que de grandes marques comme Findus ou Fleury-Michon ont tenté de s’attaquer à ce marché très spéci-fique, l’entreprise cévenole, installée à Saint-Christol-lez-Alès avec 47 employés, a su prendre le large et conserversa suprématie de leader national et européen.Non seulement elle détient plus de 60% du marché fran-çais, mais elle a réussi à conforter son assise économiqueen diversifiant son activité dans la fabrication de spécialitésméridionales. Avec une capacité de production de 2 800 tonnes par an,Coudène est désormais en mesure de développer sonactivité à l’export notamment vers l’Espagne, le Portugal,l’Amérique du Sud et les États-Unis.

Capellen°1 français du transport exceptionnel

Scorpan°1 français de la moto trial à quatre tempsLes Transports Capelle, spécialistes du transport exceptionnel, ont

été créés en 1950 par René Capelle, avec un seul employé et unseul véhicule. Depuis, la société saint-hilairoise a réalisé un sacré bout de cheminpuisqu’elle emploie aujourd’hui plus de 300 salariés et possèdequelque 200 camions à la pointe du progrès. Cette société familia-le développée par le fils de René, Daniel Capelle, réalise 80% deson activité dans le transport exceptionnel pour le BTP. Certifiée ISO 9002, elle s’est imposée devant vingt entrepriseseuropéennes dans le marché ultra-convoité de l’Airbus 380. Cesont les camions Capelle qui transportent les énormes pièces déta-chées de l’Airbus depuis Langon jusqu’à Toulouse par un itinérairespécialement construit à cet effet. À la tête d’un groupement d’en-treprises, Capelle assure également, depuis août 2002, l’achemi-nement des éléments métalliques du viaduc de Millau.

Née à Nîmes voici dix ans, puis basée à Maugio (Hérault), la sociétéScorpa a décidé de s’installer sur le Pôle Mécanique Alès-Cévennes.« Le Pôle est l’outil qu’il nous fallait pour inscrire l’entreprise dans unevéritable dynamique industrielle » souligne son PDG, PhilippeAresten.Scorpa est le seul constructeur de motos trial en France. De laconception à la commercialisation en passant par l’assemblage,aucun maillon ne manque à la chaîne industrielle. À tel point quecette société a séduit l’un des plus grands constructeurs mondiauxde la spécialité, Yamaha, avec qui elle travaille de concert.Avec son nouveau modèle, la SY 125 F, Scorpa tente d’imposer lamoto trial à quatre temps sur le marché des loisirs.En 2002, cettesociété, qui emploie 8 salariés, a enregistré une croissance de 50 %.Cette année, sa production devrait atteindre les 2500 unités.

Satujon°1 européen pour son systèmed’obturation gonflableLa société Satujo, qui emploie 15 techniciens, est une vieilledame de 73 ans. Née dans la région parisienne, elle fabri-quait à l’origine des coffrages gonflables destinés à la fabrica-tion de canalisations pour les autoroutes. Cette activité nereprésente plus que 25 % du chiffre d’affaires global. Installée depuis 1996 à Boisset-et-Gaujac et membre duPôle des éco-industries, Satujo innove dans le domaine trèspointu de la lutte anti-pollution. Avec ses barrages gonflableset ses systèmes d’obturation des réseaux, Satujo est passémaître dans l’art de trouver et d’adapter la solution gonflableà un problème précis. Son “Téléstop” fait actuellement uncarton auprès des industriels français et mondiaux. Secomam

n°1 français du spectophotomètre de laboratoireLa société Sécomam a été créée dans la région parisienne en 1966. Elles’est installée sur le Pist, à Alès, voilà deux ans, avec 25 employés C’est pour répondre à une demande de la recherche nucléaire que RogerConstant, le père de l’actuel PDG, a fabriqué le spectophotomètre. « C’estun appareil qui permet d’analyser les différences de couleur d’un liquide,explique Daniel Constant. Grâce à lui, on peut mesurer les réactions chi-miques d’un liquide et doser le niveau de ses constituants. » 50% des spectophotomètres fabriqués sont destinés aux industries chi-mique et pharmaceutique. 30% équipent les laboratoires d’analysesmédicales et 20% participent au contrôle de la pollution de l’eau. «C’estce secteur d’activité qui m’a attiré à Alès où je travaille en collaborationavec l’École des Mines » précise Daniel Constant.

Le barrage gonflable de Satujo ferme le plan d’eau sur le Gardon d’Alès.©

DR

© DR

16

Alèswww.ville-ales.fr

VILLE

Avenue Carnot : comme un petit air de Croisette…

L e pari était osé. Toucher auparcours rectiligne de l’avenue

Carnot qui fut, pendant desdécennies, le lieu de promenadedes Alésiens, avait presque quel-que chose de sacri lège. La volonté du maire de rénover enprofondeur cette entrée principalede la ville a finalement fait sonchemin. Spectaculaires, les travauxont duré six mois. Au final, le résultat est du plus beleffet. Chacun s’accorde à dire quele parcours sinueux de l’avenue estplus convivial et surtout beaucoupplus sécurisant qu’avant.Sans parler de l’aspect paysager…Avec les eaux miroitantes duGardon en contrebas et les pal-miers qui dominent les pelousesvert tendre, on se croirait presquesur la Croisette ! �

Les Grand-Alésiens dans la fournaise de Carnav’Alès

F E S T I V I T É S , D U 2 A U 4 A V R I L D E R N I E R

Cette année encore, les habitants du Grand Alès ont fait honneur à sa majesté Carnaval en se déplaçant en nombre sur le traditionnel parcours du corso. Le clin d’œil humoristique de cette édition sera reconduit l’an prochain.

E C H A N G E S

Accueillez chezvous un jeuneAméricain Le Centre d’Échanges Interna -tionaux (CEI), qui organise etfavorise, depuis plus de 50 ans,des échanges internationaux,culturels et éducatifs pour lesjeunes, cherche des famillesqui puissent accueillir un(e)jeune Américain(e), âgé(e) de15 à 18 ans entre le 3 juillet etle 19 juillet prochains.Si vous avez envie de faire par-tager votre quotidien familial àdes adolescents curieux etouverts à d’autres cultures, sivous désirez leur faire décou-vrir votre région et votre modede vie, contactez Mme Gauthier(correspondante locale duCEI).� 04 66 34 39 02

Le dimanche après-midi, la grande foule était au rendez-vous. On aperçoit, juché sur la tribune, le héraut qui commente le passage du défilé carnavalesque.

C’est la tête dans les nuages que les comédiens-échassiers de la compagnie Clair Obscur ont entraîné les Grand-Alésiens dans la folie festive de Carnav’Alès.

L’avenue Carnot a été soigneusement arborée par le service Paysage. 21 palmiers de la région ont été plantés,

en compagnie de 11 pins parasols, 6 oliviers et 4 mimosas.

3000 m2 de gazon ont été posés. 15 bancs permettent aux promeneurs de profiter agréablement de l’avenue.

Les vieux candélabres situés au centre de la chaussée ont disparu au profit de 116 lampadaires esthétiques positionnés sur les côtés.

17

I l y a un an, débutaient les tra-vaux de désenclavement du

quartier des Prés-Saint-Jean. Il a fallu huit bons mois pour cons-truire le pont sur la voie ferrée, quirelie désormais la route d’Alsaceavec les premiers immeubles desPrés-Saint-Jean, rue André Ché nier.

Avec un giratoireLa rampe d’accès qui descend en

direction des immeubles vient

d’être goudronnée.

Dans quelques jours, la nouvelle

voie sera mise en circulation dans le

sens route d’Alsace/Prés-Saint-Jean.

Un giratoire a été aménagé pour

permettre aux véhicules de

pénétrer dans le quartier.

Rappelons que cette nouvelle voie

de désenclavement traversera le

quartier de part en part jusqu’au

pont de Cauvel.

Bientôt le bout du tunnelParallèlement, divers aménage-

ments se poursuivent. Les ascen-

seurs panoramiques des immeu-

bles de la rue Chénier, réalisés par

les Logis Cévenols, seront bientôt

terminés. L’ensemble des réseaux

a été repris.

Des chaussées desservant les

entrées de ces immeubles sont en

cours de réalisation. Les talus

situés à proximité donneront nais-

sance à d’importants espaces

verts.

Bref, s’il reste encore du travail, les

habitants du quartier commencent

à apercevoir le bout du tunnel. �

C omme prévu, le chantier deStalingrad a débuté le 13 avril.

Il avance tout à fait normalement.Pour les techniciens de la Ville etles entreprises qui réalisent lestravaux, l’objectif est très clair. Ce premier tronçon doit être boucléavant la Feria pour rendre l’avenueà la circulation le temps desfestivités. Rappelons que l’enjeu est de taille.Il faut rénover l’ensemble desréseaux, particulièrement vétustessur toute la longueur de l’avenue(eaux potable et usée, gaz, électri-cité avec mise en discrétion duréseau électrique aérien), maisaussi et surtout améliorer le plu-vial. Ce qui n’est pas une minceaffaire.

Eviter les inondations du quartierÀ la lumière de ce premier mois dechantier, chacun comprend lanécessité de stopper la circulationdans sa totalité. En effet, pour l’a-vancement des travaux, l’avenueest quasiment ouverte sur toute salargeur…Automobilistes, commerçants etriverains jouent parfaitement lejeu. Tous ont saisi la nécessité de

ces travaux qui vont à la foismoderniser le quartier et garantirune sécurité efficace contre lamontée des eaux. Pour cela, lestechniciens installent au fond de latranchée principale, située aumilieu de la rue, un gros tuyau de diamètre 800. De quoi soula-ger sérieusement les avaloirs duquartier qui sont régulièrementsaturés.

Un “break” après le 14 juilletAu lendemain de la Feria, lesentreprises procéderont auxtravaux de finition de ce premiersecteur. Elles attaqueront ensuitele 2e tronçon de l’avenue, comprisentre le boulevard Anatole Franceet la rue Romain Rolland. Entre-temps, une réunion préparatoireaura eu lieu avec les riverainsconcernés afin de continuer à tra-vailler en bonne intelligence. Le 14 juillet est la date butoir envi-sagée pour l’achèvement de cette2e étape. Suivront quelques joursde repos, sans la nuisance desengins de chantier. Enfin, le 3e tronçon jusqu’au gira-toire du Plan d’Alès sera traité enaoût et septembre. �

Alèswww.ville-ales.fr

TRAVAUX

Avenue de Stalingrad : c’est parti !

Pour permettre l’avancement des travaux (reprise des réseaux d’eau, de gaz et d’électricité), l’avenue est quasiment ouverte sur toute sa largeur.

La rampe des Prés-Saint-Jean sera ouverte en mai

D É S E N C L A V E M E N T

Automobilistes, riverains et commerçants jouent parfaitement le jeu. Le gros des travaux de ce premier tronçon devrait être achevé pour la Feria.

U R B A N I S M E

Des retouchespour le POS

Suite à l’enquête publique et à l’avis favorable du commis -saire-enquêteur, le conseilmunicipal du 19 avril a retou-ché le Plan d’Occupation desSols (POS) de la ville. Il s’agitde retouches mineures qui“toilettent” l’ancien plan sansporter atteinte à sa structuregénérale. Le règlement duPOS a également été rédigéde façon à être plus lisible pourchaque administré.D’ici la fin de l’année, ce POSdernière version va se trans -former en Plan Local d’Ur -banisme (PLU). Une enquête publique aura lieuà l’automne afin que la popula-tion se prononce sur unemodification profonde desrègles d’urbanisme. En effet, conformément à la loiSRU du 13 décembre 2000, lePLU favorisera désormais lamixité du tissu urbain en faisantcoexister des activités indus -trielles, commerciales ou agri -coles, des zones vertes et deshabitations. Le tout réparti har-monieusement sur l’ensembledu territoire communal. En avant-première, les forumsde quartier ont planché duranttrois mois sur cette refonte dupaysage urbain d’Alès. La synthèse de leur réflexion,un “projet d’aménagement etde développement durable”,sera prochainement éditéedans un “livre blanc”. Ce docu-ment fera l’objet d’un débatd’orientation au sein du conseilmunicipal.

A U X C É V E N N E S

Une meilleuresécurité routière

La création de deux giratoires,l’un, près du stade et l’autresitué à l’entrée du quartier, àl’intersection du quai duGrabieux et de la rue de laJudie, contribuent grande-ment à sécuriser la circulationdans le quartier. En effet, pour se rendre aucœur des Cévennes, les auto-mobilistes sont désormaiscontraints d’emprunter cesgiratoires. Ce qui élimine défi-nitivement les cisaillementsdangereux sur le quai deGrabieux.Le terre-plein situé au milieudu quai sera bientôt terminépuis engazonné. Il resteraalors à changer les poteauxd’éclairage et à réaliser lemarquage au sol.

La nouvelle rampe Chénier accueillera prochainement ses premiers véhicules.

Dans quelques jours, les habitants de la rue Chénier verront passer les premiers véhicules venus de la route d’Alsace.

18

L’ Académie cévenole a eu l’idée de dénommer la nou-

velle voie qui relie la route deBagnols au chemin de Saint-Etienne d’Alensac “rue du profes-seur Claude Gateff”.

Cette idée a été validée à l’unani-mité par le conseil municipal du 15 décembre 2003. Le 16 avril,une nouvelle artère, située quar-tier du Rieu, a donc pris le nom dece médecin épidémiologiste derenom. Alésien dès sa prime jeu-nesse, Claude Gateff a suivi toute

sa scolarité à Alès, décrochant en

1951 un baccalauréat scientifique

au lycée Jean-Baptiste Dumas.

Une sommité mondialeEn 1959, il devint docteur en

médecine, diplômé de médecine

tropicale. Il poursuivit alors, pen-

dant plus de vingt ans, une carriè-

re outre-mer, en grande partie

dans des organismes de recherche

épidémiologique. Il y acquit une

expérience exceptionnelle qui en

fit l’une des sommités mondiales

en la matière.

Un universitaire reconnuDétenteur d’une chaire de profes-

seur à l’institut de médecine tropi-

cale du Faro à Marseille, il fut char-

gé de cours dans de multiples

facultés françaises et étrangères,

multipliant des publications qui

font toujours autorité.

Le professeur Gateff a disparu

prématurément le 5 août 1989 à

l’âge de 55 ans. Chevalier de la

légion d’Honneur, Officier de

l’Ordre national du mérite, Claude

Gateff a désormais une rue d’Alès

qui porte son nom. �

A venue Marcel Cachin, deuxstudios équipés de matériel

dernier cri permettent de diffuser24 heures sur 24. « Nous revenonsde loin, explique ChristopheAvellaneda, responsable des pro-grammes de Radio Grille Ouverte(RGO). Tout notre matériel a étéemporté lors des inondations de2002 et nous ne devons notre

salut qu’aux élans de générosité du

public. »

Sur la totalité de la journée, l’équi-

pe de RGO, propose cinq heures

de contenu par jour, dont 50 % en

direct : « Un risque que nous pou-

vons nous permettre grâce à notre

statut associatif qui nous laisse

encore le droit à l’erreur. »

40 émissions “fabriquées maison”“La parole aux chômeurs, auxassociations, aux habitants”, “onparle sérieux”, “couleurs sociales”,“l’agenda”, “Crossroads” ou encore“le journal de RFI” : la prise deparole sur RGO est libre et éclecti-que. Au total, une quarantaine d’é-missions figure à la grille des pro-grammes. Les 3 animateurssalariés et 45 animateurs bénévo-les qui se relaient au micro ontpour rôle « d’améliorer le liensocial, de diffuser de l’informationd’utilité sociale sur ces trancheshoraires. La mission première deRGO est “la parole”. »

« Loin du bruit, près du son »Pour Alain Troulhias, président duconseil d’administration, l’équationest logique. « Une radio associativeévite les contraintes commerciales,donc procure plus de liberté et, au

final, propose une plus grande

diversité du contenu radiophonique

aux auditeurs. »

1000 auditeursLe slogan de la récente campagne

publicitaire menée sur les murs de

la ville veut donner envie aux

Alésiens de se caler sur le

88.2 FM, entre France Inter et Fun

Radio.

Au dernier recensement il y a trois

ans, RGO comptait environ 1000

auditeurs, ce qui laisse une belle

marge de progression à l’équipe. �

Alèswww.ville-ales.fr

VILLE

Radio Grille Ouverte : les Alésiens parlent aux Alésiens

Une rue en hommage au Dr Claude Gateff

La MNE a fêté ses 10 ans

Ç A S ’ E S T P A S S É À A L È S

Cette radio associative émet sur 88.2 FM dans un rayon de 40 km autour d’Alès.Depuis sa première émission, le 10 mars 1992, Radio Grille Ouverte ne s’est jamaisdétournée de sa mission principale : donner la parole à ceux qui le souhaitent.

C A M P S D ’ É T É

Inscrivez-vous àpartir du 19 mai

Pour les 12-17 ans, les campsd’été concoctés par le serviceEnfance/jeunesse de la Villesont tout indiqués pour passerd’excellentes vacances. Cette année, quatre destina-tions nouvelles sont au menu :la Corse (vacances conjuguantmer et montagne dans l’île deBeauté), les Eourres (enSavoie, avec cheval, escalade,camping), Chabattonnes (aucœur du massif alpin pour unemultitude d’activités) et, coupde cœur de l’été, le Canal duMidi en péniche (randonnéefluviale et touristique en payscathare).Sans oublier les traditionnellesdestinations “nature” à Rouffiac(Pér igord) , Sa inte-Enimie(Gor ges du Tarn), les Gêts ouVars (Alpes).Ces camps sont réservés auxadolescents alésiens. Pour lesautres, l’inscription sera prisesur une liste d’attente. Les inscriptions sont enregis-trées au service Enfance-Jeunesse, rue de Beausset, àpartir du 19 mai.

� 04 66 56 11 20

L e 19 mars, dansles foyers-rési-

dences de Conil hè -res, la municipalité aorganisé un repaspour les résidants quin’avaient pu se ren -dre au repas desaînés (lequel s’estdéroulé en février auparc des expositions). 120 seniors ont ainsibénéficié de cetteréunion gustative et conviviale, enprésence du maire et de plusieurs

élus. Des musiciens ont animé lerepas et l’après-midi festive qui asuivi. �

D urant la semaine du 19 au 24avril, la Maison de la Nature

et de l’Environnement fêtait sa

dixième année d’existencesur Alès. Expositions, animations, ren-contres et confé rences ontété au cœur de la manifes-tation. Point d’orgue : la projectiondu film de Nicolas Hulottourné en Cévennes et ledébat animé par Rémy Noël,

responsable de la communicationau Parc National des Cévennes. �

Radio Grille Ouverte88.2 FM

45, av Marcel Cachin

� 04 66 52 24 64

www.radiogrilleouverte.com

Contact

Les seniors se régalent

La nouvelle rue, située quartier du Rieu, a été inaugurée le 16 avril.

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C ette randonnée cyclotouristen’est pas une compétition :

pas de chronométrage, pas declassement. Chacun choisit sonparcours parmi les trois proposés(48, 70 et 92 km) et l’accomplit àson rythme. Chaque circuit, inédit pour les 70et 92 km, permettra, tout enadmirant de magnifiques paysa-ges, de se fortifier les mollets, enparcourant la montée des Puechs,la vallée de Mialet jusqu’à Saint-Jean-du-Gard, puis d’accéder auvillage de Lasalle par Sainte-Croix-de-Caderles ou Les Abeillères.Les plus valeureux grimperont jus-qu’à Colognac, avant d’effectuer le

retour par Monoblet, Fressac,

Saint-Félix-de-Palhière et Anduze.

Un ravitaillement est prévu sur

chaque circuit. �

L e 20 mars dernier, le carnaval

s’est déroulé à Saint-Jean-du-

Pin dans une chaude ambiance

africaine.

Après avoir accueilli les enfants

dans la bibliothèque pour décou-

vrir l’exposition sur l’Afrique noire,

les animatrices ont captivé les

enfants avec des contes africains.

Grâce à un travail commun entre

l’association des parents d’élèves

et les écoles, le thème du carnaval

a prolongé le travail pédagogique

réalisé principalement par l’école

maternelle. En effet, depuis un an

déjà, suite à une prise de contactavec une école maternelle de laCroix-Rouge à Dakar, les petitsPininques découvrent avec ravis-sement une autre culture. Ils ont,entre autres activités, fabriqué desuperbes masques pour le jour ducarnaval. Après un défilé remarqué dans lesrues du village, parents et enfants sesont retrouvés au foyer pour pren -dre un goûter en commun. Ungrand merci à l’APE pour l’organisa-tion et pour son spectacle demarionnettes qui fut très apprécié. �

Sport

Saint-Jean-du-Pin www.saint-jean-du-pin.fr

En piste pour la “Ronde des Genêts Cévenols”L’épreuve organisée par le club cyclotouriste de Saint-Jean-du-Pin se déroule le samedi 22 mai.

Animation L’Afrique s’invite au carnaval de Saint-JeanLe défilé carnavalesque a prolongé l’actionpédagogique des écoles.

É C H O S

Artissimo fait des merveillesDepuis près de six mois, l’as-sociation Artissimo poursuitses activités de peinture surbois dans les locaux mis àdisposition par la commune.Tous les lundis, une quinzained’adhérentes se retrouve,sous la houlette d’une moni-trice, pour parfaire les diffé-rentes techniques de cettediscipline artistique.Débutantes et artistes confir-mées dessinent, peignent,personnalisent de petitsobjets et redonnent vie à devieux meubles. Une exposition aura lieu les14, 15 et 16 mai à la mairie. � 04 66 52 53 21

InternetLes personnes qui souhaitentrecevoir Internet en haut débitADSL France Télécom peu-vent s’inscrire sur le site sui-vant : www.ariase.com

Départ : foyer socio-éducatif àpartir de 12h30 avec caféoffert. Inscriptions : 4 Û pour leslicenciés, 5 Û pour les non-licenciés, gratuit pour les moinsde 18 ans (accord parentalindis pensable).

� 04 66 52 02 80

En pratique

Le défilé dans les rues du village fut pittoresque à souhait.

Événement

C ette sympathique soirée, pro-

posée et organisée par la

commission "fêtes et sport" et

l'association pour l'animation de

Saint-Hilaire, s'est déroulée au

gymnase du complexe sportif et

culturel Maurice Saussine.

Pour cette première élection,

animée par Maryse Bourguet-

Baudry et Cyril Soulier, sept candi-

dates âgées de 16 à 18 ans ont

défilé en tenue de soirée et se sont

présentées au jury.

Une Miss et deux dauphinesAprès concertation des membres

du jury, Jessica Ruegger a été élue

"Miss Saint-Hilaire" et Céline Devesse

et Delphine Devesse respective-ment 1re et 2e dauphines. Les troislauréates se sont vues remettre,par Gérard Roux, maire et prési-dent d'honneur de cette soirée, etM. Alain Dussère, président del'association pour l'animation de lacommune, les écharpes, lesdiadèmes, la couronne et desbouquets de fleurs.

“Perle Noire”Cette manifestation n'aurait pasété une aussi belle réussite sans la participation du groupe de rock"Perle Noire" qui a offert unspectacle plein de "punch", avecses propres compositions. Les organisateurs remercient Mme Paès pour l’aide apportée à la

préparation de cette manifestation,ainsi que les commerçants et tousceux qui ont permis la réussite decette belle soirée. �

Samedi 3 avril, Saint-Hilaire-de-Brethmas a élu sa première Miss devant un public nombreux,composé en partie de "jeunes" venus supporter leur candidate préférée.

Agenda• 18 mai, 21hLes clameurs se sont tues deIrving Rapper, film-culte sur latauromachie, salle LouisBenoît, complexe MauriceSaussine. Entrée : 4,50 E(adultes) et 3 E (- de 12 ans).

• Du 29 au 31 maiTournoi de football “Mouss etFred”, gymnase, complexeMaurice Saussine.

• Du 4 au 6 juinExposition des gravures deRobert Lobet, salle des voû-tes, cœur du village.

• 19 et 20 juinUne Feria du cheval “nouvelleformule”, avec un cabaretéquestre le samedi soir et unejournée de spectacles non-stop le dimanche. Programme détaillé dans leGrand Alès du mois de juin.

� 04 66 61 33 79

Saint-Hilaire-de-BrethmasLa première Miss Saint-Hilaire a été élue

Jessica Ruegger, Miss Saint-Hilaire, entourée de ses deux dauphines Céline

et Delphine Devesse.

Tourisme

Aquarium : 20000 lieues sous les mers et les rivièresRénové, doté d’un parcours plus attractif, l’aquarium municipal de Saint-Jean-du-Gard offreune plongée spectaculaire et envoûtante dans le monde sous-marin.

Saint-Jean-du-Gard

L’équipe de l’aquarium : de gauche à droite, Sandrine (communication), Denis (technicien), Frédéric (biologiste), Jean-Jacques Lafont (conseiller municipal en charge de la structure), Ingrid (accueil) et Julien (stagiaire).

Esturgeon-diamant. Au total, on compte 200 espèces différentes de poissons dans l’aquarium.

Une rascasse. On trouve aussi au 1er niveau des brochets, barbeaux,brèmes, carpes, perches…

L’aquarium compte deux murènes longues de 2,50 m et pesant 25 à 30 kg.

Tous les bacs ont été rénovés durant l’hiver. Ici, des perches “soleil”.

Les poissons tropicaux présentent tous de merveilleuses couleurs.

L’impressionnant requin-nourrice est l’attraction principale de l’étage consacré aux poissons des mers tropicales. Il pèse 90 kg et mesure 1,70 m. Le nourrissage des requins a lieu les mercredis, vendredis et dimanches à 15h.

Le parcours “poissons de nos rivières” est nouveau. Il a été entièrement créé pour cette saison 2004. Ici, des carassins (poissons rouges).

Aquarium de St-Jean-du-GardAvenue de la Résistance.Du 1er avril au 2 novembre,

10h-12h / 14h-18h.Tarifs : adultes 7Û,

enfants de 4 à 15 ans 5Û.Café-restaurant et boutique de souvenirs sur place.

� 04 66 8540 53

[email protected]

Contact

20

D’apparence inoffensive, les piranhas sont pourvus de redoutables petites dents pointues.

Fondé en 1991 par un particu-lier, l’aquarium de Saint-Jean-du-Gard a été repris en régiemunicipale au printemps 2003. Après un été honorable (21000visiteurs), la municipalité a réa-lisé durant l’hiver d’importantstravaux sur les zones techni-ques (électricité, filtration). Leparcours de l’aquarium a étérepensé, séparé pédagogique-ment entre poissons d’eaudouce (en bas) et poissons desmers tropicales (en haut). Tousles bacs ont été vidés, rénovés,les décors refaits…15 000Û ontété consacrés à l’achat de nou-veaux poissons, essentiellementdes “poissons de nos rivières”. Flambant neuf, le bâtimentpro pose, sur 2 500 m2, quelque60 aquariums abritant entre7 000 et 8 000 poissons :requins, murènes, piranhas,tortues, poissons-chats, lions,écureuils, anges, chirurgiens,clowns, porc-épics, chauve-souris, couteaux, sans mêmeparler des variétés plus ordinai-res, goujons, carpes, rascasses…On en oublie forcément tant lesvariétés sont multiples, les cou-leurs éclatantes, les décorsenvoûtants. Ce que l’on n’oublie pas, c’est leplaisir pris à déambuler de vitri-ne en vitrine, à la découverte depoissons plus spectacu laires lesuns que les autres.À découvrir absolument. �

21

C H A N T C H O R A L

Spirale en concert

Voir et revoir cette chorale peuordinaire dirigée par MireilleJullien est toujours un événe-ment. Ce chœur mobile, composéd’une vingtaine de femmes etd’hommes, évolue dans undécor renouvelé et présenteavec bonheur un répertoirecontemporain passant deSerge Gainsbourg à BobbyLapointe, de William Sheller àPatrick Bruel. Les choristes ont même été lesinvités du J.T. de 13h sur TF1.

Bagardwww.bagard.fr.st

L a 1re épreuve de laCoupe Régionale VTT-

XC Langue do c-Rou ssillo ns ’ est déroulée diman che28 mars à Bagard, sur lesuperbe site du Mas deMonac. À cette occasion, le club duBagard VTT a eu la satis-faction d’accueillir 226participants sur la ligne dedépart, dont les meilleursrégio naux.

Le Bagard VTT remercie lescoureurs de leur présence,ainsi que les différents par-tenaires, sans lesquels lacourse n’aurait pu avoir lieu.Alexis Caesteker s’imposeen ayant mené toute lacourse devant son équipierdu Calvisson Egobike,Guillaume Chabert, suivi deStéphane Combes duLattitude VTT. �

Sport

Organisée par le Bagard VTT, cette compétition régionale s’est déroulée sous un temps printanier.

Agenda• 15 mai, 15hConcours de belote organiséau profit de l’associationColine.

• Du 4 au 6 juinExposition de l’atelier de pein-ture et du “Fil de soie”.

•18 juin, 20h30Audition des élèves de l’écolede musique.Ces manifestations se dérou-lent au foyer communal. Les vététistes du Calvisson Egobike

ont remporté l’épreuve-phare.

L es pluies diluviennes de l’au-tomne ont fortement endom-

magé le nouveau chemin DFCI(Défense Forestière Contrel’Incendie) reliant le haut duhameau de Mandajors à celui du

Couveyrou. Des éboulementsimportants obstruaient la voie.Seul un passage dangereux et trèsdifficile par la rivière La Salandrepermettait l’accès au mas de laVignette avec un véhicule tout ter-rain.

Une longue procédurePlusieurs réunions et visites sur leterrain ont été nécessaires avec leSIVU (syndicat de la vallée duGaleizon) et Mme Detry-Fouque,technicienne de l’Etat au serviceEnvironnement, afin de trouver un

financement à ces travaux impor-tants.De plus, l’état des terrains ne per-mettait pas l’envoi de gros enginssur cette portion de voie dominantla rivière La Salandre.

De gros moyens mis en œuvreAu final, un accord a heureuse-ment été trouvé. L’entreprise loca-le Kubani a immédiatement enga-gé de gros moyens pour effectuerles réparations : élargissement dupassage, épuration des pentes,

consolidation des bas-côtés. Destravaux supplémentaires sur lapartie dominant le ruisseau de LaBau ont également été réalisés. Cequi a permis l’ouverture de la voiedès le 20 avril.La finition avec le passage d’uneniveleuse interviendra dès que leterrain sera en partie asséché.Ainsi, tous les véhicules pourrontemprunter ce chemin DFCI,indispensable au désenclavementde cette partie de la commune. �

La voie a pu être rouverte à la circulation le 20 avril. Il ne reste plusque quelques travaux de finition.

Saint-Paul-La-CosteTravaux

Le chemin DFCI Mandajors-Le Couveyrou a été dégagé des éboulements

Le chemin DFCI dégagé permet de désenclaverune partie de la commune.

Coupe VTT-XC : 2e tour des Serres-Mas de Monac

L e tri sélectif fonctionne danstoutes les communes, y com-

pris à Soustelle. « Il convient doncde prendre de nouvelles habitudes,expliquent les élus à l’attention deleurs administrés. Le tri sélectif s’a-vère nécessaire si l’on veut protégerplus efficacement l’environnementet recycler certains déchets. »Les équipements destinés à la col-lecte des verres et des journaux

sont déjà en place à Camp Figouxet à la Croix des vents.

Des bornes à étiquettesjaunesLes bornes à étiquettes jaunescomportant la mention “Embal -lages ménagers” feront prochaine-ment leur apparition. Elles sontdestinées à collecter les déchetssuivants : bouteilles plastique

transparentes (jus de fruits, eau etsoda…), bouteilles d’adoucissant,de lessive, de liquide lave-vaisselle,de shampoing, également bou-teilles de lait, de soupe, cubitainersde vins, boîtes de conserves,canettes de boissons, aérosols,barquettes alu propres, briques ali-mentaires, boîtes et autres carton-nettes. �

Les élus lancent un appel pour améliorer la collecte. Voici quelques précisions utiles.

SoustelleEnvironnement

Les Soustellois sont sensibilisés au tri sélectif

Permanencesde la mairie• Mardi de 14h à 18h• Vendredi de 9h à 12 h

� 04 66 40 00 09

Fax : 04 66 56 97 70

« Ici pas de tape à l’œil, ni de tra-

vaux superflus, mais des réali-

sations concrètes et fonctionnelles

qui embellissent la ville et sa péri-

phérie » affirment les élus salin-

drois. Et il faut bien reconnaître

que, depuis 1995, Salindres a

changé agréablement.

Que ce soit au niveau des fleurs et

des espaces verts, des bâtiments

et de la voirie, ou encore en

matière associative et culturelle,

Salindres a passé la vitesse supé-

rieure. Si les travaux provoquentquelque gêne pour les usagers,ceux-ci ne vont tarder à êtrerécompensés. Début mai, les travaux entreprisquartier des Maisons Mouléesdevraient se terminer. Ils marque-ront fortement l’actuel mandat.

Les Maisons Moulées 75 ans aprèsTrois-quarts de siècle après saconstruction, la cité ouvrière vou-lue par Adrien Badin sera entière-

ment rénovée. Ce qui donnera aulieu un aspect bourré de charme.Sont en cours d’achèvement leschaussées et trottoirs, de nouvellescanalisations pour les réseauxsouterrains, des lignes électriqueset téléphoniques enfouies, desespaces verts et fleuris, des passa-ges sécurisés à tous les carrefours…Sans compter les aménagementshydrauliques qui évit e ront, parforte pluie, l’inondation de lachaussée au carrefour des placesFoch et De Gaulle.

La place De Gaulle aussiEnfin, les réfections très réussiesde la place De Gaulle et de la rueAdrien Badin ont complété cegigantesque chantier municipal.Ces travaux sont très appréciésdes habitants, comme l’a confirméle résultat du sondage téléphoni-que organisé par la Com mu nautéd’agglomération du Grand Alès.77% des Salindrois se disent satis-faits de l’action municipale. �

T racté par la locomotive de M. Demontant, quelques ama-

teurs ont créé en 2001 le “SMCF-Sud Maquettes Club Ferroviaire”. À l’origine, ils étaient cinq ou sixmembres éparpillés, fabriquantdes maquettes chacun de leurcôté, dans leurs espaces disponi-bles (garage, remise…). Puis, cou-rant janvier 2004, la municipalitéde Mialet a mis un local spécifiqueà leur disposition. Comme lestrains partent toujours à l’heure,les désormais douze cheminots sesont installés sur le ballast et ontbeaucoup travaillé.

La gare de Villefort en constructionSitué face à l’entrée principale dela mairie, ce local abrite les nom-breuses maquettes de train de

l’association. On peut voir, encours de réalisation, lareproduction exacte de lagare de Villefort à l’échelleHO, d’après les plans fournisgracieusement par la SNCF(la vraie). Magnifique réalisa-tion, avec le souci du détailet de la précision. Rien nemanque, ni dans le domainetechnique, ni dans celui del’environnement.Bref, du beau boulot qui nepeut qu’inciter les passion-nés de modélisme à rejoin -dre le club. Par ailleurs, pourle public, une visite de curio-sité s’impose.Habitants du Grand Alès etd’ailleurs, les portes sontgrand ouvertes ! �

MialetAssociation

“Sud Maquettes Club Ferroviaire” s’est implanté à Mialet

La gare de Villefort est reproduite avec un grand souci du détail et de la précision.

Michel Demontantrue Durand, Mialet.

� 04 66 85 03 84

Contact

Dans ce club, des passionnés de modélisme reproduisent des sites ferroviaires complets, circuits de voies ferrées et gares, à différentes échelles.

22

Les Salindrois apprécient la lente métamorphose de leur commune

Travaux

www.mairie-salindres.fr

L’enquête téléphonique du Grand Alès est très claire : 77% des Salindrois approuvent l’action des élus concernant la rénovation de la commune.S A L I N D R E S D ’ H I E R …

École maternelleintégréeEn avril 1974, après de labo-rieuses démarches de la muni-cipalité, un accord est interve-nu avec l’Éducation Nationalepour l’intégration du jardind’enfants Rhone-Progil à l’éco-le publique. L’intégration a étéeffective à la rentrée scolairede septembre 1974.

… E T D ’A U J O U R D ’ H U I

Animation avec le CCASAprès le voyage du 18 mars àBéziers et sur le canal du Midi,le CCAS a proposé le 22 avrilune après-midi d’animationtout aussi courue (loto, pétan-que et belote).

Salindres

Les travaux vont bon train sur la place Foch.

La place du Marché, au cœur du quartier des Maisons Moulées.

Saint-Privat-des-Vieux www.ville-st-privat-des-vieux.com

Une voie d’accès pour la salle des fêtes

Travaux Jeunesse et Sport

24

Deux bénévoles médaillés

L a nouvelle salle des fêtes de lacommune, qui sera aménagée

quartier de Mazac, dans l’ancien“Céven 7”, sera livrée avant la finde l’année. Une première salled’une capacité de 100 personnessera opérationnelle dès le mois dejuin. C’est dire qu’il y a urgence ence qui concerne l’aménagement

des abords et notamment de lavoie d’accès qui conduit à la salle. La commune a aménagé un che-min sécurisé depuis le parking del’usine SNR. Cet accès à doublesens rejoindra à terme un vasteparking de 5 000 m2 aménagé àl’arrière du bâtiment. �

A près un passage remarqué àl’automne, la compagnie

Cigalon est revenue fin mars sur lascène du foyer Georges Brun pourinterpréter, cette fois, l’œuvre-

phare de Jean Giono, “Regain”.

La troupe dirigée par Henry

Chalvidan a pris un réel plaisir à

jouer devant un public conquis. �

H uguette Papelard et AndréBoucher, deux responsables

d’associations sportives de Saint-Privat, ont reçu la médaille debronze Jeunesse et Sport desmains de leur maire, Jean-ClaudeArcher. Leur engagement de longue dateau service de la commune a ainsiété justement récompensé.

Huguette Papelard a créé et anime

l’association de gymnastique

“Forme et Dynamisme” depuis

plus de vingt ans.

André Boucher a créé l’Aïkido Club

Saint-Privaden en I992. Un club

qui ne cesse de progresser et de

collectionner des résultats. �

Le retour de Cigalon

Culture

Photographe, peintres et sculpteurs de qualité sont au programme de cette manifestationorganisée par la commune de Saint-Martin avec le concours de l’association alésienneCévenn’Arts.

Saint-Martin-de-Valgalgues

Rendez-vous à la Biennale des Arts pour une exposition de qualité alliant

la sculpture, la photographie et la peinture.

É C H O S

Tri sélectifLes sacs jaunes réservés au trisélectif sont ramassés tous leslundis matins. Il est doncconseillé de les déposer laveille au soir car, selon lesquartiers, la tournée com-mence très tôt. En revanche, il est vivementdéconseillé de les sortir lereste du temps et certaine-ment pas le lundi dans la jour-née car, dans ce cas, les sacsrestent sur la chaussée toutela semaine.

1er salon du collectionneur Le 1er salon du collectionneur,organisé le 11 avril au foyerGeorges Brun par l’associa-tion “Opération Village”, n’apas mobilisé les foules. Il estvrai que, ce jour-là, le soleilétait particulièrement radieux.Dommage car les exposantsétaient venus en nombre pré-senter de fort jolies choses !

Sport Du 7 au 9 mai : 1re Biennale des arts

C ette exposition regroupera des

peintres de renom et deux

sculpteurs des Bouches-du-

Rhône, primés dans des exposi-

tions nationales. Une soixantaine

de pièces seront exposées.

Les artistes de l’association

Cévenn’Arts présenteront leurs

œuvres variées.

Il s’agit du photographe Martine

Anciaux et des peintres Claude

Brun, Guy Covelli, Ker Morgant,

Patrice Layre, Eric Palmer, Jackie

Ricci, Henri Richter, Henri Signès,

Solo et Michel Vézinet, tous talen-

tueux et primés à de nombreuses

reprises aussi bien au niveau

régional que na tional.

Un sculpteur originaire de Saint-MartinLes deux sculpteurs sont membre

du “Vent des arts”, à Istres.

Gérard Lopez a été récemment

récompensé de la médaille d’ar-

gent 2004 de la commission

supérieure de la Société académi-

que “arts, sciences et lettres” à

Paris. Il présentera des œuvres de

ferronnerie d’art, inspirées de

Gustave Doré.

Le second sculpteur, Jean-Paul

Verger, est originaire de Saint-

Martin. Il a obtenu en 2004 une

médaille du Salon international du

monde de la culture et des arts à

Marseille. Il exposera ses œu vres,

pour lesquelles la pierre et l’acier

sont des matériaux privilégiés.

Par ailleurs, Mme Kaufer, récom-

pensée de nombreuses fois au

niveau européen, nous fera décou-

vrir la qualité exceptionnelle de ses

réalisations. �

Du 7 au 9 mai, de 9h à 12h et de 14h à 18h,

foyer Georges Brassens

Vernissage le 7 mai, 18h30

� 04 66 86 24 13

En pratique

Agenda• 30 et 31 maiFête des associations, stadeJean Gregonia.

• 5 juin, 21 hSpectacle de l’école de danseTempo, foyer G. Brassens.

•11 juinFête de l’école Barbusse.

•13 juinFête du chien de chasse etd’agrément, espace Charlesde Gaulle.

25

L a salle qui accueille l’équipe-ment cyber-base fait actuelle-

ment l’objet d’importants travauxd’adaptation : mise en discrétiondes fils électriques, aménagementde faux plafonds, peinture et agen-cement d’un local de rangement.Dans l’opération de rénovation, lesfaçades et la toiture du bâtimentseront également reprises (coût del’opération : 25 000 Û).Pendant les travaux, qui débute-ront courant mai, l’activité de la cyber-base est transférée en

mairie, dans une salle située au 1er étage. Les élus de Mons rappel-lent que la Communauté d’agglo-mération a mis en place un réseaucyber-base afin de former l’en-semble des habitants du GrandAlès à la pratique du numérique. �

MonsTravaux

Le local de la cyber-base fait peau neuvePendant les travaux, l’activité des internautessera transférée en mairie.

Agenda• 8 mai, 11h : cérémonie decommémoration de la victoi-re de 1945 au monumentaux morts. • 14 mai, 21h : soirée jeuxde cartes organisée par l’as-sociation OMA au profit del’association Coline, sallepolyvalente. Situé dans l’Espace culturel de la commune,

le local cyber-base sera dorénavant parfaitement sécurisé.

Horaires de la cyber-baseLes horaires d’accès au publicsont inchangés. La cyber-baseest ouverte le mercredi de 14hà 17h et le jeudi de 9h à 12h.

S aint-Christol-lez-Alès est lacommune de la ceinture alé-

sienne qui se développe le plus auniveau de l’urbanisme. La dernièreestimation de la population adépassé la barre des 6 000habitants, un chiffre en constanteévolution. « L’équipe municipale fait en sortede répondre à la diversité desdemandes et des besoins de lapopulation, explique le maire, JeanSirvin. Pas question de laisser allerle marché. Nous veillons scrupuleu-sement à ce que toutes les tran-ches d’âge de la population et tou-tes les couches sociales puissenttrouver à se loger ».Précisément, les 30 pavillons duJardin du Mas Rouge, inaugurés le23 avril 1, forment un lotissement

social exemplaire à bien deségards.

Les avantages d’une villa à la campagne« Notre objectif était de construireun collectif horizontal dans lequelles familles puissent bénéficier detous les avantages d’une villa à lacampagne, explique l’architecte duprojet. Pour cela, nous avons réali-sé une sorte de place de village oùles voitures restent garées. Leshabitants se rendent chez eux parle biais d’un cheminement piéton-nier qui ne manque pas de charme.Cela a permis d’offrir à chaquemaison un jardin plus spacieux etaux riverains une tranquillité trèsappréciée. »

Détail qui a son importance : lesmaisons exposées plein sud sontchauffées au gaz naturel, ce quiréduit de 15 à 20% la facture dechauffage.

La perspective d’un autrelotissement socialSuzanne Coulet, adjointe à l’actionet à l’aide sociale, a rappelé que celotissement de conception origina-le, a fait l’objet de 300 demandes.« Nous avons répondu aux situa-tions prioritaires tout en instaurantune vraie mixité sociale. » Le maire a annoncé la créationd’un autre lotissement social. « LeMas du Vermeillet regroupera 32pavillons sociaux, une dizaine depetits terrains pour l’accession à la

propriété de jeunes couples aurevenu modeste ainsi que d’autresterrains plus importants. » �

1 – Ce lotissement a été réalisé par legroupe Arcade Promotion et la SociétéFrançaise d’Habitations Economiques.

Habitat

Le lotissement social du Mas Rouge a été inauguré en grandes pompesLe 23 avril, les lotisseurs et la mairie de Saint-Christol ont tenu à associer les 30 familles du Mas Rouge à la cérémonie inaugurale. L’occasion pour le maire, Jean Sirvin, de rappeler la politique de la commune en matière d’urbanisme.

Saint-Christol-lez-Alès

T É M O I G N A G E

Nous revivons !

Les époux Brito, qui demeu-raient au cœur de Saint-Christol, place de la Pyramide,ont emménagé dans le lotis-sement du Jardin du MasRouge le 31 octobre 2003. « Nous revivons ! Ici, le ronfle-ment incessant des voitures aété remplacé par le sifflementdes oiseaux. La maison estconfortable et le voisinageagréable. Même si les maisonssont proches, on se sent bienindépendant. La preuve : nousn’avons pas éprouvé le besoinde monter des canisses ! »

Agenda• 7 et 14 mai Pièce du théâtre de l’Ermi ta ge.

• 23 maiGala Destination Rock’n Danse.

• 5 juinGala de danse Ka’Danse.

• 12 juinGala de l’école de danseNathalie de Marrans.Toutes ces manifestations sedéroulent à la Maison pourTous.

L’originalité de ce lotissement du Mas Rouge réside dans l’aménagement d’une place centrale où tous les riverains garent leurs voitures.

Visite du lotissement avec le maire et ses adjoints.

� SÉRIE FFSA

Voir p. 13.Circuit vitesse, Pôle MécaniqueAlès Cévennes

Samedi 8 mai

� 25ERANDONNÉE CYCLO

EN PAYS RAÏOLConcentration cyclotouriste et VTTouverte à tous, organisée parl’USCA Cyclotourisme. � 06 85 93 23 88. Départ : 7h.

Cour de la gare SNCF, Alès

� “TRUCS ET ASTUCESDU JARDINIER”

Démonstrations et informationstechniques, ateliers, expositions,collections de fruits, matériel dejardinage… Entrée : 2Û. � 04 66 85 32 18

De 10h à 18h, espace Paulhan,Saint-Jean-du-Gard

� SALON DES CARTES

POSTALES ANCIENNESOrganisé par le Club Cartophile.Salle polyvalente, rue JulesCazot, Alès

� SPECTACLE DE VARIÉTÉOrganisé par l’association “Chan -son et musique”, avec la participa-tion de nombreux artistes locaux. Entrée : 5 Û. � 04 66 60 91 15

21h, foyer municipal, Bagard

Du 8 au 11 mai

� EXPOSITION “ESCAP’ART”

Aquarelles de Chantal Perdrizet,huiles de Claudine Boucomont-Larguier et sculptures deChristiane Leclercq.Vernissage : le 7 mai, 18h30De 10h à 12h et de 15h à 19h,Bureau des Loisirs, Grand Rue,Saint-Jean-du-Gard

Dimanche 9 mai

� SALON DU CHIEN

Organisé par la S.P.A.Journée, salle polyvalente, rueJules Cazot, Alès

Mardi 11 mai

� SOIRÉE-DÉBATLes repas : temps de partage fami-lial, … ?20h30, Café des Familles, rueJules Cazot, Alès

Du 12 au 14 mai

� “NUITS DE BAMBOU”Voir p. 10.� Le Cratère, 04 66 52 52 64.

21h, Bambouseraie de Pra -france, Générargues

Jeudi 13 mai

� DÉFILÉ/SPECTACLEOrganisé par les élèves du LycéeJ.-B. Dumas21h, salle polyvalente, rue JulesCazot, Alès

Vendredi 14 mai

� FÊTE DU PAIN

Organisée par l’Union des MaîtresArtisans Boulangers. Distributionsde mini-viennoiseries, dégustationde pains spéciaux, tombola, …De 7h à 13h, halles de l’Abbaye,Alès

� CRITÉRIUM DES CÉVENNESHISTORIQUE

14h, rassemblement place del’Hôtel de Ville, Alès

� “LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE

DES POPULATIONS”Conférence de Pierre Rabbhi,organisée par l’Université Popu -laire du Grand Alès.20h30, salle Cocteau, espaceAndré Chamson, Alès

� CONCERT CANTO-CÉVENNESAu profit de l’association Coline.21h, Le Capitole, place de l’Hôtelde Ville, Alès

� CHANSONNIER�: “ET LATENDRESSE BLONDEL�!” En V.T.H.R., en direct des DeuxÂnes. Tarif : 3 Û. � 04 66 61 82 46.

20h15, salle polyvalente, Bois -set-et-Gaujac

Du 14 au 16 mai

� EXPO D’ARTVendredi et samedi de 15h à 19h,dimanche de 9h à 12h30 et de14h à 18h, mairie, Saint-Jean-du-Pin

AGENDAJeudi 6 mai

� CONCERT DE RAPAvec les groupes “Larme à l’œil” et“10 rue de La Madeleine”.Ouvert tout public. Tarif : 3 Û.19h, arènes du Tempéras, Alès

� RENCONTRE PIANISTIQUE

Avec des élèves de Nîmes,d’Avignon et de l’école de musiquedu Grand Alès. Programme  : œuvres de Scarlatti,Bach, Schumann, Chopin, Ravel,Bartok… Entrée libre.18h30, Maison pour tous, Saint-Christol-lez-Alès

Vendredi 7 mai

� THÉÂTRESpectacle organisé par le Théâtrede l’Ermitage.18h, Maison pour Tous, Saint-Christol-lez-Alès

� SOIRÉE-CONTES : “VOLE PAROLE”

Spectacle tout public au profit del’association Terre des Enfants,avec la conteuse Lise Gros. Entrée gratuite.20h30, salle Vinci, espace AndréChamson, Alès

� CIRQUE DE RUE

“Les Fanfaristes”, farce citadine dela compagnie du Cirque en Kit, et“London Philharmonic Circus” dela compagnie Contre Pour.Le Cratère, 04 66 52 52 64.18h30, Saint-Julien-les-Rosiers

Du 7 au 9 mai

� CIRQUE MEDRANO

Vendredi 7 à 20h30, samedi 8 etdimanche 9 à 14h30 et 17h30,champ de foire, avenue JulesGuesde, Alès26

En partenariat avec le PôleCirque Alès-Cévennes et la Villed’Alès, l’école de cirque Le Saltoorganise sa 4e “semaine du cir-que” sur le site de la Verrerie.« Cette semaine a pour but decréer des passerelles entre lesélèves de l’école, les profession-nels du cirque et le public » pré-cise le directeur du Salto.Des spectacles ouverts au

public sont prévus tous les soirs,sous chapiteau ou en plein air.Au programme : exposition surle cirque, démonstrations etbaptèmes de trapèze volant,jongleur de chapeau, contor-sions, acrobaties, voltiges,clowns, spectacle des écoles decirque, guinguette, surprises…

Les élèves du collège Taisson (etplus particulièrement la classede 5e C) ont la fibre environne-mentale. Le projet “Collège sans

fumer, collège sans fumée” a eneffet été récompensé lors duconcours “Mille défis pour maplanète”. Dans la foulée, les collégiens,avec la participation du réseaude santé respiratoire d’Alès et lesoutien de la Ville d’Alès, propo-sent une exposition de leurs tra-vaux anti-tabac les 24 et 25 maià l’Espace Chamson. Une conférence est égalementprévue le 25 mai, avec des élè-ves, des médecins et des labora-toires pharmaceutiques. Lesthèmes suivants y seront abor-dés : l’historique de la cigarette,ses conséquences sur la santé,les moyens pour s’en sortir.

L E S 2 4 E T 2 5 M A I , À A L È S

“Collège sans fumer, collège sans fumée”

En pratique• Exposition les 24 et 25 mai à l’Espace Chamson, salle Vinci.

• Conférence le 25 mai à 17h30, salle du CapitoleEntrée libre.

En pratique

• Exposition “C’est quoi ce cirque ?” du 1er au 6 juin de 10h à 18h30.• Spectacles les 4 et 5 juin à partir de 18h à la Verrerie

(puis à 20h30 sous chapiteau).• Rencontre des écoles de cirque de Montpellier, Nîmes et Alès,

dimanche 6 juin à 14h.• Tarifs : 8 Û pour les soirées, 2 Û le dimanche.• Programme détaillé disponible sur place,

à l’Office de tourisme ou dans le hall de la mairie.� 04 66 30 14 90

D U 1 E R A U 6 JU I N , À R O C H E B E L L E , A L È S

Le Salto fait son cirque

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