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MARS 2020 formation Les écoles hôtelières s'allient à de grands chefs P08 Avec le Covid-19, les cours en ligne explosent P10 Conseils pour un bon dossier ÉTUDIEZ DANS LES MEILLEURES UNIVERSITÉS

formation - -CUSTOMER VALUE-livre.fun/LIVREF/F2/F002502.pdf · Dahlia Al-Khudri, Jacques Molinari PUBLICITÉ Goldbach Publishing AG av. de la Gare 33 - 1003 Lausanne Tél. +41 21

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MARS 2020

formation

Les écoles hôtelières s'allient à de grands chefs P08

Avec le Covid-19, les cours en ligne explosent P10

Conseils pourun bon dossier

ÉTUDIEZ DANSLESMEILLEURESUNIVERSITÉS

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04 ÉTUDES SUPÉRIEURES Conseilspour entrer dans les meilleuresuniversités dumonde

08 HOSPITALITY Ces écoles hôtelièresqui s’associent avec de grands chefs

08 INTERVIEW Rencontre avecle chef Alain Ducasse, avantl’inauguration des nouveaux locauxde son Ecole Ducasse

10 MOOC Avec le coronavirus,les cours en ligne explosenten Suisse romande

12 INFOGRAPHIE L’apprentissage,un contrat gagnant-gagnantpour les entreprises et les jeunes

14 EN BREF Palmarès des universitésmondiales: les institutionshelvétiques se distinguent

Alors que les personnes chargées de l’enseignement et de la formation appar-tiennent souvent au groupe des «boomers» nés avant 1964, ceux qui en bénéfi-cient sont aujourd’hui desmillennials. Nés avec lemillénaire et baignés depuis

toujours dans les technologies digitales, ces représentants de la génération Z ouGenZvivent dans unmonde en totale rupture avec celui de leurs aînés. Jeunes adultes, ilss’attendent à changer fréquemment d’employeur et s’intéressent en conséquence àce que l’entreprise peut leur apporter sur lemoment. Dans un environnementinstable, ils souhaitent avant tout emmagasiner les éléments dont ils auront égale-ment besoin ailleurs. Et dans ce domaine, le bagage le plus important, c’est le déve-loppement personnel, affirmeMark Lurie. Fondateur et CEOde Codex Protocol (unestartup américaine réputée dans le domaine de la blockchain), il livrait une réflexionsur ce thème au site Quora, reprise par slate.fr. Un point de vue qui s’appliqueévidemment autant aumonde professionnel qu’à la formation.

Pour retenir l’attention de cesmillennials, inutile de compter sur une transmis-sion unilatérale de connaissances qu’ils devront assimiler et restituer. Le formateur

doit proposer de les guider et de les préparer àdes environnementsmouvants enmaximisantleurs atouts. En cette ère où sept travailleurs surdix occupent des emplois à l’avenir incertain,selon la revue internet Pacific Standard, on nepeut que saluer l’intérêt des étudiants pour unapprentissage tout au long de la vie. Uneapproche transversale permet aux étudiants des’engager dans la poursuite d’unemission.Toujours plus d’établissements sont au-jourd’hui organisés non plus autour de disci-plinesmais de domaines d’expertise et dequestions comme«Systèmes d’alimentationdurables».

Des compétences,plutôt que des diplômes

Gourou dans le domaine de la formation desmillennials, Corey Seemiller ignoraittout de la GenZ jusqu’en 2013. Cette année-là, cette professeure en leadership etengagement civique de l’Ohio détecte un profond renouvellement dans les questionsque les étudiants se posent sur leur éducation et leur carrière. Plus que des «matièresprincipales», ils veulent des résultats et s’intéressentmoins aux diplômes qu’auxcompétences. Ces jeunes adultes considèrent la formation commeunmoyen decanaliser leurs rêves et leurs aspirations.

Cette évolution doit être prise en considération par les systèmes d’éducation. Lesétudiants actuels aspirent à être les architectes de leur propre expérience et privilé-gient une expérience connectée aumonde réel. Les programmes qui donnent laparole à la GenZ favorisent la responsabilité personnelle. Attirés par l’activisme, lesmillennials souhaitent apporter leur contribution à une société plus juste. On nepeut pas les en blâmer. Lameilleure formation pour eux est celle qui prendra encompte leurs objectifs en leur fournissant les outils pour les atteindre.

MARY VAKARIDIS

Le défi de la formationdesmillennials

RÉDACTEUR EN CHEF DIRECTEUR ARTISTIQUE

Serge Guertchakoff Pierre BroquetRÉDACTION PHOTO DIRECTRICE ARTISTIQUE ADJOINTE

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PHOTOCOVER:DR,ÉDITO:HUC,MEISSER

Sommaire

AVANT-PROPOS 3

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Stanford, leMIT, Berkeley aux Etats-Unis, Oxford et Cambridge auRoyaume-Uni: autant de valeurs sûres

dans tous les rankings desmeilleuresuniversités dumonde. Pour y passer unbachelor, il y a évidemment beaucoupd’appelésmais peu d’élus. Commentmettre unmaximumde chances du côtéde sa candidature? Voici quelques conseils.

rité est plus exigeante et plus compliquée,avec 12 sujets à passer en deux sessions àune année d’intervalle, contre 6 sujets enune seule session pour l’IB. Lamaturité seprofile cependant commeun laissez-pas-ser pour les institutions helvétiques.»Dans le cas d’expatriés pour qui il est clairque le jeune en formation fera ses étudesailleurs qu’en Suisse, le pragmatisme faitpencher la balance en faveur de l’IB. Il enva différemment pour les personnes dontl’avenir n’est pas encore scellé.

Première en Suisse romande à offrircette possibilité, l’EcoleMoser à Nyon (VD)et à Genève lance un programme quipermet de préparer aux deux diplômes enmême temps. Une offre que proposentdéjà quelques établissements en Suisse

Bien choisir son sésameTout d’abord au niveau des diplômes, quechoisir, si l’on étudie en dehors de l’ensei-gnement public helvétique, entre unematurité et un baccalauréat international,abrégé IB à partir de l’anglais?

Businessmanager à l’école internatio-nale bilingue deHaut-Lac, Jean-LouisDubler bannit les périphrases: «Lamatu-

Comment entrerdans les meilleuresuniversités dumondeLe baccalauréat international se profile comme le meilleurdiplôme pour optimiser ses chances d’entrer à Harvardou à Oxford. Mais le diplôme n’est qu’un élémentd’un épais dossier de candidature. Conseils. PARMARY VAKARIDIS

4 FORMATION

Un dossier de candidatureà Cambridgenécessite dix-huit moisde préparation.

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PHOTOS:DR,LU

XYIM

AGES/GETTY

IMAGES

«La combinaison de la maturitéet du baccalauréat internationalouvre un maximum de portes»

FORMATION 5

A l’Université d’Oxford,classée 4e au monde,les places sont chères.

alémanique. «La formule du doublediplôme permet d’allier l’excellent niveaude compétences académiques de lamaturité à la reconnaissance des compé-tences sociales valorisées par le baccalau-réat international. C’est la voie royale»,se félicite AlainMoser, directeur de l’école.

Moins connuenSuisse que lamaturité,l’IBmetpar exemple enavant desactivités telles quevoyageshumanitairesou coachingd’uneéquipe junior defoot.Hypermobiles et avidesdeprojetsconcrets, lesmillennials apprécient cetteapproche.Délivrépar 5000écoles dans lemondedont 1600auxEtats-Unis et aubénéficedeplus 100000diplômés,l’IB s’avèremieuxconnudesuniversitésanglo-saxonnesque lamaturité, qui pré-

sente comme inconvénient supplémentaire26variantes cantonales.Handicapde l’IB enSuisse, les universités dupays exigent desnotes supérieures aux critèresminimauxdelapart des candidats à l’admission.

«La combinaison de lamaturité et del’IB ouvre unmaximumde portes, sou-ligne AlainMoser. En outre, dans undossier de candidature pour les universitésles plus prestigieuses dumonde, le doublediplôme fait figure d’exploit.» Les étu-

diants suisses semontrent plutôt séden-taires. Seul un jeune sur dix semontreraeffectivementmobile, selon l’OFS (Officefédéral de la statistique). Dans des écolesprivées à vocation internationale quiaccueillent beaucoup d’enfants issus defamilles binationales, cette proportion serévèle beaucoup plus élevée. Les anciensélèves de l’EcoleMoser sont environ untiers à rejoindre immédiatement uneuniversité à l’étranger et quelque 70%effectuent un bachelor en Suisse pourterminer par unmaster en dehors de nosfrontières.

Soigner son dossierC’est au chapitre de la préparation dudossier que les écoles privées apportent un

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6 FORMATION

avantage déterminant. L’enseignementpublic amène les étudiants jusqu’audiplôme en les préparant aumieux auxépreuves dematurité, dans le contexted’études effectuées par la suite dans lepays, voire dans lemême canton. Le corpsprofessoral n’a pas pourmission d’accom-pagner les jeunes dans leurs projets. Etencoremoins de les soutenir dans l’idéed’un départ dans une université étrangère.Jean-Louis Dubler reprend: «Dans l’ensei-gnement privé, des professionnels sontdédiés à l’accompagnement des étudiantsdans le dépôt de leur candidature dans lesuniversités dumonde entier. Ils aidentà la constitution du dossier. Ce personnelprend aussi les contacts avec les universi-tés convoitées et préparent les jeunes auxentretiens qu’ils devront passer pour êtreadmis.» Des prestations qui ont bien sûrleur prix puisque qu’une année d’écolagedans le privé se compte en dizaines demilliers de francs annuels.

Lettre demotivation pointueResponsable du conseil pour les universi-tés chez Educom, Aurélie Panchauddétaille: «Pour les universités de Grande-Bretagne, les critères de sélection sontavant tout académiques. Une candidatureàOxford ou Cambridge nécessite de s’yprendre environ dix-huitmois avant larentrée universitaire. La piècemaîtresse dudossier est une lettre demotivation trèspointue dans la discipline que l’on veutétudier. Il faut faire une quantité de

Matu ou bac international?LE BACCALAURÉAT INTERNATIONAL:pour les universités étrangèresDiplôme de fin d’études secondaires,le baccalauréat international, abrégé IBde l’anglais, est proposé dans les écolesprivées à vocation internationale pourdes élèves de 16 à 19 ans. Les examensfinaux se déroulent traditionnellementen mai ou en novembre. Le programmedu diplôme a été créé en 1968 par l’EcoleInternationale de Genève dans le butde faciliter la mobilité géographiquedes jeunes et de promouvoirune compréhension interculturelle.L’enseignement se veut transversal,avec un accent mis sur l’expression écriteet orale dans une langue étrangère.Portant sur 6disciplines, l’IB entendencourager l’autonomie, dans uneapproche similaire à celle des paysanglo-saxons. Ce diplôme est reconnu parla majeure partie des universités en Suisseet dans le monde, de même que parles Ecoles polytechniques fédéralesde Lausanne et Zurich. En Suisseet à l’étranger, les institutions exigenten général des résultats supérieursaux niveaux minimaux. Les notes vontde 1 à 7 (la plus élevée).

LA MATURITÉ: pour étudier en SuisseDiplôme strictement helvétique, la maturitégymnasiale s’obtient dans une école dematurité (gymnase, collège ou lycée selonles cantons), lors d’examens organiséspar ces établissements. Dansl’enseignement privé, les élèves passent unexamen identique dans toute la Suisse (àl’exception du canton de Genève), lors dedeux sessions par an (janvier et août)organisées par la Confédération.A la différence de la maturité gymnasiale,les élèves du privé ne connaissent pas leurprofesseur et les notes de l’année ne sontpas prises en compte. Les épreuves sontégalement accessibles aux autodidactes.Variant d’une région à l’autre, le régime envigueur prévoit en général une douzaine dedisciplines de maturité. Ce diplôme, détenupar quelque 20% de la populationhelvétique, permet en principe l’admissionautomatique aux études supérieuresdans toute la Suisse. Toutefois,on constate une tendance à l’institutionde numerus clausus, notammenten médecine, sur la base des résultatsobtenus. Si les universités et écolesfédérales polytechniques helvétiquesaffichent une très forte reconnaissanceinternationale, le système de la maturitésuisse reste peu connu à l’étrangeret exige des explications sur la lecturedes résultats lors de la candidature.Les notes vont de 1 à 6 (la plus élevée).

lectures personnelles sur le sujet. Leconseiller peut aider à la rédaction du textemais le candidat doit s’immerger dans lesujet pour pouvoir ensuite défendre sesconnaissances s’il est retenu pour l’entre-tien. Le candidat devra aussi passer desexamens d’entrée complémentaires liés aubachelor choisi.»

La donne est différente pour être admisdans les universités américaines. En plusd’excellentes notes scolaires et d’examensSAT/ACT (évaluation des aptitudes enmathématiques et raisonnement verbal/lecture, anglais, sciences etmathéma-tiques), le candidat doit défendre descompétences sociales. Les établissementsd’élite les plus convoités sont ceux de l’IVYLeague (BrownUniversity, ColumbiaUniversity, Cornell University, DartmouthCollege, HarvardUniversity, theUniversityof Pennsylvania, PrincetonUniversity, andYale University). «Il faut deux ans pourpréparer une candidature auprès de l’IVYLeague. En plus d’avoir saisi la cultureuniversitaire américaine, le candidat doitêtre enmesure de présenter un profil faitd’«expériences commevoyages humani-taires, demême que des responsabilités,par exemple délégué de classe ou unengagement auprès du journal de l’école»,reprendAurélie Panchaud.

Présidente de l’antenne genevoise duclub suisse des anciens deHarvard, JulieBertolus estmanager enmarketing chezIATA(International Air TransportAssociation), à Genève. D’origine in-dienne, cette trentenaire a terminé sascolarité aux Etats-Unis avant d’êtreadmise en informatique à l’Université deHarvard. «En parallèle à l’excellencescolaire, cette institution valorise la facultéd’être unmoteur de changement, l’enga-gement en faveur de la communauté et lepotentiel de leadership.» Autant dequalités démontrées par le parcours decette fille d’un businessman indien, qui abeaucoup voyagé pour ses affaires. JulieBertolus a vécu àNewDehli, auNigeria,puis aux Etats-Unis àMiami, SanDiego etNewYork,montrant toujours une grandefaculté d’adaptation. Durant son enfance,elle se passionne pour les langues (elleparle anglais, français, hindi, urdu etespagnol) et devient présidente du club defrançais local. Elle accumule aussi lesactivités bénévoles en faveur de sa com-munauté. «Mais il n’est pas indispensabled’avoir une trajectoire aussimouvementéeque lamienne, sourit-elle. Une carrièresportive de premier plan ou une expé-riencemilitaire sont d’autres atouts. Unétudiant peut aussi retenir l’attention endémontrant qu’il a pu améliorer le fonc-tionnement de son école grâce à la pétitiondont il a eu l’initiative.»

Ancienne d’Harvard, Julie Bertolus parleanglais, français, hindi, urdu et espagnol.

PHOTO:TIFFANYKOH

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PHOTOS:PIERREMONETTA

,JU

LIENMOUFFRON-G

ARDNER

Mardi 3mars, le cheffrançais AlainDucasse– à la tête d’une

vingtaine de restaurants et18 étoiles au guideMichelin– n’est pas seulement venu àGlion pour apprécier lacuisine raffinée du restau-rant de l’école hôtelière, troistoques et 16/20 auGault&Millau. Alliées au seinde Sommet Educationdepuis juin 2019, Glion, LesRoches et l’EcoleDucasseont détaillé les premièressynergies entre les entités.Les bachelors enmanage-ment de l’hospitalité desdeux écoles hôtelières deGlion et des Roches – troi-sièmesmondiales de leurbranche au classement deréférenceQS publié récem-ment – iront suivre deuxsemaines de formation ausein des laboratoires del’EcoleDucasse. Une immer-sion qui inclura la rencontrede producteurs et profes-sionnels de la haute gastro-nomie. Cette nouveauté«nous rapproche de notreADNhôtelier», a estiméBenoit-EtienneDomenget,CEOde Sommet Education.

Ce n’est pas la premièrefois qu’une institution académique ro-mande s’associe à un grand chef. Lepartenariat initié entre l’Ecole hôtelière deLausanne et Joël Robuchon avait donnélieu à une série de conférences à Lausanneet le parrainage d’une volée du certificat«Culinary and restaurantmanagement»créé il y a quatre ans. Depuis le décès dugrand chef français, Philippe Gobet – unproche et l’un des 5meilleurs ouvriers deFrance actifs au sein de l’école – estdevenu «ambassadeur de l’excellence».

Du côté du Bouveret, AntonMosimann– des années doublement étoilé et chefattitré de cinq premiersministres britan-

«Un gage de crédibilité»Florent Rondez, CEO de Swiss EducationGroup,met en avant un clair bénéfice entermes d’image: «Travailler avec descuisiniers renommés permet de dévelop-per le branding à l’international. Quand ungrand chef accepte de prêter son nom,c’est un gage important de crédibilité et dereconnaissance pour une formation.»

Si la recherche de «l’excellence» estunanimementmise en avant, les objectifspédagogiques en revanche varient. AlainDucasse vise «une compréhension

globale des enjeux etmétiers de la gastronomie»pour les futursmanagers(lire l’interview ci-contre).L’EHL se différencie deSommet Education et SwissEducation par la volonté depréserver samarque sansjouer la carte du cobran-ding , comme le détailleShérif Mamdouh, directeurde la communication: «Cequi est important à soule-ver est que l’EHL resteratoujours l’EHL. Nous nesommes pas dans uneoptique de croissance paracquisition et travaillonspour que ces «stars»croisent le chemin de nosélèves. Plus que le vœu dese rapprocher de la pra-tique des arts culinaires oude profiter du prestiged’une autremarque, ce quenos étudiants en retirentsont des leçons de vieinspirantes, des conseilspratiques sur lemanage-ment, l’opportunitéd’échanger avec de grandsleaders au parcoursexceptionnel.»

Des starsde la gastronomiePour Swiss Education

Group, qui propose depuis plusieursannées un bachelor of arts in hospitalitybusinessmanagement et unmaster en artsculinaire au sein du Cesar Ritz, l’inspira-tion procurée par les grands noms de lagastronomie revêt une importance parti-culière, selon Florent Rondez: «Il est clairqu’il y a un trend de la haute gastronomiequi se voit au travers des émissions culi-naires et de chefs trèsmédiatisés, dans desmétiers auparavant peu glamour. Enmontrant de telles success stories, lesélèves peuvent s’identifier et se direqu’aujourd’hui on peut devenir une stardans le domaine.»

niques – intervient régulièrement etmet àdisposition des ouvrages de sa collectionprivée auprès de l’académie culinaire duCesar Ritz, qui fait partie du SwissEducation Group aumême titre queplusieurs écoles hôtelières dont SHMS(Caux et Leysin) ou encoreHIM àMontreux.

Les écoles hôtelièresont la tête dans les étoilesDes étudiants de Glion et des Roches suivront dès la rentrée2020 une formation au sein de l’Ecole Ducasse à Paris,écho aux alliances entre l’EHL et Joël Robuchon ou encoreSwiss Education Group et Anton Mosimann. PAR JOAN PLANCADE

«Nos étudiants en retirent des leçonsde vie inspirantes, des conseilspratiques sur le management»

8 FORMATION

L’Ecole Ducasseaccueillera les élèvesde Glion et des Rochesdurant deux semaines.

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FORMATION 9

Alain Ducasse: «C’est un enrichissement mutuel»

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Le chef français s’apprête à inaugurer les nouveaux locaux deson Ecole Ducasse. Quelque 5000m² dédiés à la gastronomiefrançaise à Meudon, dans l’agglomération parisienne.

Pourquoi avoir choisi de vous allieravec Glion et Les Roches au seinde Sommet Education Group?Nous cherchions un partenariat et avonsétudié différentes propositions avant denous engager. L’Ecole Ducasse n’a pasintrinsèquement la capacité de communi-cation au niveaumondial d’institutionscommeGlion-Les Roches. C’est un parte-nariat gagnant-gagnant, une formed’enrichissementmutuel. Ils nous donnentleur force de frappe, on leur offre lacaution de la gastronomie française.

La haute gastronomie,ce sont des années de travail. Quepeuvent retirer des étudiants au profilacadémique de quinze jours à Paris?Nos formations vont de deux jours àplusieurs années, cela dépend de l’objectifrecherché. Des chefs viennent faire unesimplemise à jour alors que des élèves ou

des professionnels en reconversion suiventdes cycles complets. Dans le cas des élèvesde bachelor, ce sont de futursmanagers,donc il faut qu’ils aient une vision dufonctionnement global d’une cuisine,qu’on ne puisse pas leur raconter d’histoiresi d’avenir ils se retrouvent à diriger unhôtel avec un grand restaurant. J’aimoi-même touché à tous lesmétiers demonindustrie – boucherie, charcuterie, bou-

langerie – pour atteindre un certain niveaud’exigence. La légitimité se démontre danscemétier, elle ne se décrète pas.

Concrètement, commentcela se déroulera-t-il?Les élèves vivront une immersion, et jepeux vous dire que le programme estparticulièrement intensif. Ils vont aller à larencontre des clients, des fournisseurs, duproduit et des producteurs, une démarchequi est au cœur de la gastronomie d’au-jourd’hui. Une visite des halles de Rungisest programmée, ainsi que des ateliers depratique culinaire. La cuisine de bistrotsera également au programme, ainsi que latorréfaction du café ou du chocolat, parexemple.

La gastronomie française traditionnelleest aujourd’hui bousculée parde nouvelles approches et de nouveauxgrands chefs qui se font un nom.Son rayonnement est-il en péril?C’est très bien que de nouveaux noms sedistinguent, par exemple chez lesNordiques. La gastronomie est enmouve-ment,mais la cuisine française, c’est l’ADNd’un savoir-faire, qui se décline partout ets’adapte aux évolutions.

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PHOTO:ALU

XUM/GETT

YIM

AGES

En Suisse, le coronavirus a accéléré lanumérisation de l’enseignement. Parmiles premiers à réagir, la direction de

l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanneadécidé, dès le 10mars, que tous les coursde 150personnes et plus –usuellementdispensés dans les grands auditoires -seraient donnés en ligne.Dorénavant,les professeurs enregistrent leurs cours.Ceux-ci sont ensuite disponibles en légerdifféré le jour où le cours devait normale-ment avoir lieu.Un forumpermet auxétudiants de poser leurs questions. Ce sont71matières qui sont désormais proposéesen ligne, impactant 5118 étudiants, princi-palement des étudiants de bachelor.

Trois jours plus tard, tout lemondesuivait en annonçant la fermeture desétablissements scolaires. Pourtant, le jourmêmede cette annonce, deux enseignantsvaudois de 5P et de 9Pont tenudans les

le répartir entre nos trois enfants», s’in-quiète unemère de famille.

Comment assurer le bon fonctionne-ment des enseignements et des apprentis-sages dans une telle situationde crise? Lesinstitutions de l’enseignement supérieur,universités, écoles polytechniques fédé-rales, hautes écoles spécialisées réflé-chissent à des solutions.

«Lamise en ligne des cours devienturgente et le Covid-19 est une opportunitépour faire ce pas, estimeArianeDumont,conseillère pédagogique et professeured’anglais à laHaute Ecole d’ingénierie et degestion (HEIG-VD)d’Yverdon-les-Bains.Aujourd’hui, les enseignants proposentcette option,mais uniquement au cas parcas. Désormais, c’est une réflexion globalequi a lieu pour passer à des cours en ligne.Mais enseigner à distance est très différent.Onnepeut basculer d’unmode à l’autre dujour au lendemain. La planificationde cetype dedispositif est essentielle.»

Elle-mêmeutilise la plateformePerusall,sorte de classe virtuelle. Elle suit le travaildes étudiants à distance, analyse les inter-actions qu’ils entretiennent en ligne les unsavec les autres. «A laHES-SO, 25 000 étu-diants utilisent la plateformeCyberlearnqui permet un accès en ligneà différents supports, poursuit ArianeDumont. Enseigner à distance s’imposecommeune solution idéale lorsque ensei-gnants et étudiants n’ont pas la possibilitéde se retrouver enprésentiel.»

L’UniGE passera par CourseraL’Université deGenève s’interrogeait aussimi-mars sur la possibilité d’augmenter sescours en ligne. «Nous proposons déjà36 cours sur uneplateforme, essentielle-ment pour le grandpublic. Les cours àdistance en lien avec la gestiondeporte-feuille ou les droits de l’hommeconnaissentle plus de succès», constate ChristelleBozelleGiroud, responsable desMooc àl’Université deGenève.

L’Université deGenève annonçaitvouloir rediriger ses étudiants vers laplateformeCoursera, qui propose3200 cours et 310 formations spécialiséesen ligne assurés par des universités et degrandes écoles internationales: UniversitésColumbia, Johns-Hopkins, Stanford ouHEC Paris. «Ces cours pourraient êtreproposés gratuitement aux étudiants»,ajoute Christelle Bozelle Giroud.

L’Université deNeuchâtel (UniNE) agitelle aussi à sonniveau contre la propagationduCovid-19.Depuis le 9mars, elle enre-gistre tous les cours donnés dans l’une des22 salles équipées du systèmeUbiCast. Lesimages sont ensuite diffusées sur uneplateformed’apprentissage en ligne dontbénéficient les étudiants.

médias des propos surprenants: «Si l’écoleferme, on fera la sieste», a rigolé la pre-mière. «S’il n’y a pas d’école, il n’y a pasd’enseignement prévu àdistance», a notéle deuxième.

Voilà le triste constat des cours en lignedans les classes romandes: les enseignants,souvent réfractaires à ce type d’enseigne-ment à distance, ne sont pas du tout prépa-rés à un tel bouleversement.

Idempour les parents. Il leurmanquenotamment desmoyens informatiques.«Nousn’avons qu’unordinateur familial.Nousne savons pas comment nous allons

Les cours en ligne explosentavec le coronavirusAlors que l’épidémie se propage, les écoles, gymnases,universités, écoles polytechniques fédérales, hautes écolesspécialisées réfléchissent à des solutions d’enseignementà distance. PAR GHISLAINE BLOCH

«La mise en ligne des coursdevient urgente et le Covid-19est une opportunité pour faire ce pas»

10 FORMATION

Une solution idéalelorsque étudiantset enseignantsn’ont pas la possibilitéde se retrouver.

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Apprentis, un contrat gagnant-gagnantPlus de 215000 contrats d’apprentissage ont été signés en Suisse en 2018.Dans 60% des cas, les entreprises tirent un bénéfice net lié à cette formation. PAR INÈS GIROD

12 FORMATION

GENÈVE EST EN QUEUE DE PELOTONTAUX DE PLACES D’APPRENTISSAGE EN % DES EMPLOIS (EPT),

SELON LE CANTON, EN 2017

EN MOYENNE, 4,7% DES PLACES DE TRAVAILSONT OCCUPÉES PAR DES PERSONNES EN APPRENTISSAGEPART DES APPRENTIS EN % DES EMPLOIS (EPT), SELON LA SECTION ÉCONOMIQUE EN 2017

LES MÉTIERS POPULAIRES AUPRÈS DES FEMMES...PROPORTION DE FEMMES ET D’HOMMES

PARMI LES CONTRATS D’APPRENTISSAGE, 2017

... ET AUPRÈS DES HOMMES

SECTEUR PRIMAIREAgriculture et pêche

SECTEUR SECONDAIREIndustries extractives

Industrie manufacturièreProd. et distr. d’électricité

Prod. et distr. d’eau; assainiss.Construction

SECTEUR TERTIAIREComm. et rép. d’autos et motos

Transports et entreposageHébergement et restaurationInformation et communication

Activ. financières et d’assuranceActivités immobilières

Activ. spécial., scient. et tech.Activ. de services administratifs

Administration publiqueEnseignement

Santé humaine et action socialeArts, spectacles et activ. récr.

Autres activités de services

1 Les apprenti·e·s non soumis·es aux cotisations AVS ont été inclus·es dans le total des emplois.

0% 2% 4% 6% 8%

100% 0% 100%

100% 0% 100%

3,53,5

5,81,4

4,85,1

2,18,0

4,36,6

2,62,8

2,32,9

2,03,8

1,94,9

2,96,5

1,65,1

de 1,1 à 2%de 2,1 à 3%de 3,1 à 4%de 4,1 à 5%de 5,1 à 6%de 6,1 à 7%de 7,1 à 8%

Employé-e de commerce profil EGestionnaire du commerce de détailAssistant-e en soins et santé communautaireAssistant-e socio-éducatif/veEmployé-e de commerce profil BCoiffeur/euseAssistant-e dentaireAssistant-e médical-eAssistant-e du commerce de détail

Installateur/trice électricien-neInformaticien-neDessinateur/tricePolymécanicien-neLogisticien-neCuisinier/èreMenuisier/èreMécanicien-ne en maintenance d’automobilesJardinier/èreAgriculteur/triceMaçon-ne

5,9

5,3

4,7

4,5

4,0

1,7

5,5

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GRAPHISME:PIERREBROQUET

FORMATION 13

SELON LA PROFESSION, CE QUE LES APPRENTIS RAPPORTENT AUX ENTREPRISESBÉNÉFICE NET OU PERTE NETTE PAR ANNÉE DE FORMATION EN FRANCS, SELON LE CURSUS, 2016-2017

Assistant-e de bureau:9386

Employé-e en cuisine:-572

Menuisier/menuisière:7901

Peintre:7517

Assistant-e en pharmacie:5143

Gestionnaire du commercede détail: 4070

Employé-e de commerce:3326

Spécialiste en hôtellerie:-1807

Polymécanicien-ne:-3861

Assistant-e du commercede détail: 6075

Logisticien-ne:8605

Installateur/-trice-électricien-ne:7778

Installateur/-trice sanitaire:6069

Assistant-e socio-éducatif/-ive:4859

Charpentier/charpentière:3735

Mécanicien-ne en maintenanced’automobiles: 2508

Cuisinier/cuisinière:-1861

Maçon-ne:-4019

Aide en soinset accompagnement: 4492

Assistant-e dentaire:8106

Coiffeur/coiffeuse:7542

Horticulteur/-trice:5727

Assistant-e médical-e:4843

Dessinateur/-trice:3380

Spécialiste en restauration:563

Mécatronicien-ne d’automobiles:-3795

Informaticien-ne:-5314

Sources: OFS – STATENT, SBG-SFPI ©, IFFP

EN CHIFFRES

3170francs

Ce montant correspond,pour les entreprises, au bénéfice netmoyen par apprenti et par an.Il résulte du calcul de la valeurmonétaire des activités(prestations productives,donations financières..),moins les coûts bruts occasionnés(salaires, équipements...).

95%Le CFC (certificat fédéralde capacité) est plébiscitépar les apprentis. Seuls 5%choisissent l’AFP (attestationfédérale de formationprofessionnelle).

59%L’apprentissages attiredavantage les hommesque les femmes (41%).

7000apprentis échouent chaque annéelors de la procédure de qualification,soit 9% des personnes ayant signéun contrat d’apprentissage.

77,8%Lorsqu’on leur demanded’évaluer le rapport coûts-bénéficesde leur formation d’apprentis,les entreprises se disent satisfaites.1% seulement affirment êtretotalement insatisfaites.

AFP

AFP

CFC

CFC

CFC

CFC

CFC

CFC

CFC

AFP

CFC

CFC

CFC

CFC

CFC

CFC

CFC

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CFC

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CFC

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PHOTOS:URSULA

MEISSER,EPFL

14 BRÈVES

Mieux réussirses examensFORMATION Spécialiste du développementpersonnel, le Mind Center à Genève proposeune formation destinée aux élèvesde 14 à 22ans afin de les aider à «Mieuxréussir leurs examens». Dispensée en groupesde 8 à 12personnes sur une demi-journée,elle a pour objectif de les rendre plus efficacesen leur apprenant à mieux se concentrer,à améliorer leur mémoire, à gérer le stress del’examen et à augmenter leur confiance en eux.Selon le cofondateur Denis Inkei, formateuren gestion du stress et de la performance,«la réussite des examens scolaires n’est pasqu’une question de travail de révision,c’est aussi une question de gestion du mental,des émotions et de l’énergie». La prochaineséance est programmée le 6 mai 2020,sous condition que le confinement lié àl’épidemie de Covid-19 soit levé.

28 milliards pour la formation et la rechercheLe Conseil fédéral propose d’augmenter les subventions pourla période 2021 à 2024. Le Parlement doit encore se prononcer.

FINANCEMENT LeConseil fédéral a proposé finfévrier au Parlement de subventionner la forma-tion, la recherche et l’innovation (FRI) à hauteurde 28milliards de francs de 2021 à 2024. Unmontant supérieur de 2milliards à l’enveloppeprécédente (2017-2020). Auniveau dufinance-ment, la part du gâteau revient aux Ecolespolytechniques fédérales, qui sont exclusive-ment du ressort de la Confédération. Ellesdevraient bénéficier d’un crédit de 10,8milliardsde francs (2,5%). Les contributions aux universi-

tés et auxHautes Ecoles spécialisées (HES) semontent à 5,7milliards (2%). Le Fondsnational suisse devrait obtenir 4,6milliards et l’agence Innosuisse 1,04milliard. Lepremier se concentre sur la recherche fondamentale libre et la relève scientifique, tandisqu’Innosuisse couvre la recherchemenée par les scientifiques et l’économie. La formationprofessionnelle sera aussi renforcée, avec près de 3,9milliards de francs.

PALMARÈS La Suisse joue un rôle centraldans la formation hôtelière. Pour preuve:quatre de ses écoles caracolent en tête dutop 5mondial des institutions spécialiséesen «hospitalité etmanagement desloisirs», selon le classement 2020QSWorldUniversity publié débutmars. Lagrande gagnante est l’Ecole hôtelière deLausanne (EHL), classéemeilleure institu-tionmondiale unmois après avoir décro-ché une étoileMichelin pour son restau-rant d’application Le Berceau des Sens. Ases côtés, 3e ex aequo, figurent l’institutionvaudoise Glion Institute of HigherEducation et son homologue valaisanneLes RochesHospitality Education. La

5e place est occupée par l’école anglo-phone Swiss HotelManagement School,basée à Leysin (VD).Toutematière confondue, le classementinternational deQS pointe l’excellentpositionnement de l’ETHZ (6mondiale, etmême 1re dans la catégorie Terre etsciencesmaritimes) et de l’EPFL (20e). Letrio de tête réunit trois établissementsaméricains, leMIT (MassachusettsInstitute of Technology) devançantStanford et Harvard. Les autres universitéshelvétiques se classent dans les 200 pre-mières placesmondiales, dont celles deZurich (76), Genève (110), Berne (123),Bâle (151) et Lausanne (153).

Les universités helvétiquesse distinguent dans le mondePublié début mars, le classement 2020 de QS confirmela qualité de l’enseignement supérieur dispensé dans le pays. L’EPFL s’implique

en AfriquePARTENARIAT L’Ecole polytechniquefédérale de Lausanne (EPFL) a lancéun programme de formation et de recherchescientifique et technologique en Afrique,en partenariat avec l’université marocaineMohammed VI Polytechnique. Baptisé«Excellence en Afrique», il entend avoirun impact durable sur ce continenten créant un terrain solide pour la rechercheet l’innovation. En ancrant la collaborationau sein des institutions africaines partenaires,il espère faire émerger un réseau de jeunesprofesseurs hautement qualifiés sur place.Ainsi, 100doctorants inscrits dansdes universités africaines bénéficieront d’untutorat. Par ailleurs, l’enseignement numériquesera développé et 40 Mooc seront lancés.

Le bachelor en travailsocial évoluePROGRAMME Confrontés à de nombreuxdéfis (évolution démographique, accroisse-ment des inégalités, numérisation...),les diplômés HES-SO en travail social doiventen permanence penser de nouvelles formesd’accompagnement, favoriser les dynamiquesintergénérationnelles ou d’entraide, ou encoreassumer un rôle de médiation dans l’utilisationdes technologies. Pour renforcer leur capacitéà s’adapter aux changements, le bachelora été repensé afin de mettre davantagel’accent sur les compétences transversalesdes trois métiers du travail social – servicesocial, animation socioculturelle, et éducationsociale. Dispensé par chacune des quatrehautes écoles de travail social de la HES-SO,ce programme révisé entrera en vigueurà la rentrée académique 2020.

Installationde Pipilotti Rist àl’Université de Zurich(76eplace mondiale).

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