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Il y a un siècle

1917

LA FIN DE L’EMPIRE RUSSE DES TSARS.

LE DEBUT DE L’UNION SOVIETIQUE.

L’empire russe en 1914. Une puissance impressionnante mais

fragile.

Au début de la Grande Guerre l’empire des tsars couvre 22 millions de km² et compte 166

millions d’habitants. Son extension territoriale a été extraordinaire au long des XVIII° et XIX°

siècles, de Varsovie à Vladivostok. Il connait une industrialisation rapide et son réseau

ferroviaire se développe avec, en particulier, le célèbre transsibérien dont les 9288 km ont

été achevés en 1904. Le système politique et social impérial, aristocratique et capitaliste,

fortement contesté par la classe ouvrière et une partie des intellectuels, parait cependant

solide car il s’appuie sur le monde rural conservateur, l’église orthodoxe, la bourgeoisie

d’affaires, l’administration et l’armée.

Timbres et cachets postaux montrent l’immensité de l’empire. Il s’étend sur les territoires

actuels de Russie, Ukraine, Biélorussie, Finlande, Estonie, Lettonie, Lituanie, Pologne centrale

et orientale, Moldavie, Géorgie, Arménie, Azerbaïdjan, Kazakhstan, Ouzbékistan,

Turkménistan, Tadjikistan, Kirghizistan.

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Russie. Oblitéré 1910 Kiev (Ukraine actuelle) Russie. Oblitéré 1910 Minsk (Biélorussie actuelle)

Entier postal de Russie. Décor aux armoiries impériales. Oblitéré Varsovie 1886.

1891. Finlande. 1875. Poste locale germanophone 1885. Zemstvo de Soroki.

Armoiries de l’empire russe. de Wenden (Césis. Lettonie actuelle) (Soroca. Moldavie actuelle)

1900. « Asie russe » 1910. « Turkestan» (Asie centrale russe) 1886. Boukhara

Vignette. Exposition universelle Timbre de fantaisie. (Ouzbékistan actuel)

de Paris. Poste locale «par chameau»

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Lettre oblitérée

Samarkande. 1895.

(Ouzbékistan actuel)

Les symboles de la « Sainte Russie » des tsars sont omniprésents. Ses armoiries, souvent

surmontées de la couronne impériale, comportent l’aigle bicéphale repris de l’empire

byzantin. Ses deux têtes et ses deux serres, portant l’une un sceptre et l’autre une sphère,

représentent l’union du pouvoir temporel des tsars et du pouvoir spirituel de l’église

orthodoxe. Saint Georges est le patron de la Russie et des peuples slaves. La croix orthodoxe

comporte une branche inférieure penchée caractéristique. Ces symboles sont très présents

sur les documents officiels et les timbres, non seulement ceux de la poste d’Etat, mais aussi

les nombreux timbres des postes locales rurales des « zemstvos » qui reflètent les mentalités

traditionalistes des notables ruraux.

Russie. Poste. 1858. Russie. Fiscal. 1875. Russie. Fiscal. 1879. Russie. Poste. 1917.

Zemstvo de Dmitriev Zemstvo de Dnieprovsk Zemstvo d’Odessa Zemstvo d’Ostaschkov

1872 1890 1878 1878

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Russie. 1914. Zemstvo d’Alexandria. 1883. Zemstvo d’Ananiev. 1886.

Saint Georges. Croix orthodoxe. Croix orthodoxe.

Zemstvo de Borisobliebsk. Zemstvo de Sapojok. Zemstvo de Bougoulma. Zemstvo de Zolotonoscha.

1880. Couronne impériale. 1918. Couronne impériale 1894. Couronne et draperies. 1880. Croix.

Dernier timbre de zemstvo.

En réalité, derrière une apparence de puissance, la Russie est en crise profonde. Même

soumises les masses paysannes demandent avec insistance un partage plus équitable des

terres qui ne vient jamais. Le prolétariat urbain surexploité est travaillé par de forts courants

révolutionnaires. Beaucoup d’intellectuels sensibles au sort du peuple, influencés par Marx,

adhérent aux idées communistes. Parmi eux un certain Vladimir Ilitch Oulianov, dit Lénine,

né en 1870, déporté en Sibérie de 1897 à 1900, qui part ensuite à l’étranger, anime le

courant bolchevique du parti social démocrate et fonde le journal des travailleurs « la

Pravda » en 1912. Le régime ne fait que des réformes insuffisantes ou inachevées. En 1905

une guerre perdue contre le Japon porte un coup terrible au prestige de l’empire. Il s’ensuit

une véritable révolution populaire qui est écrasée lors du « dimanche rouge », évènement

dramatique après lequel le conflit est ouvert entre le régime et le monde ouvrier. Un

ministre enfin réformateur et énergique, Stolypine, est assassiné en 1911. Les peuples non

russes périphériques de l’empire supportent mal la « russification » qui leur est imposée.

Enfin Nicolas II, tsar depuis 1894, est trop faible pour faire face aux périls. En 1914 l’empire

russe est dans une situation prérévolutionnaire.

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U.R.S.S. 1967. U.R.S.S. 1925. U.R.S.S. 1965.

Un militant communiste devant la police tsariste. Manifestation en 1905. Le dimanche rouge de 1905.

U.R.S.S. 1967. Lénine jeune. U.R.S.S. 1982. Fondation de la « Pravda »en 1912.

1914 – 1917. L’épreuve terrible de la guerre.

En août 1914 la Russie entre en guerre contre l’Autriche-Hongrie pour soutenir la Serbie. Par

le jeu des alliances elle doit entrer en guerre également contre l’Allemagne alors qu’elle

n’est pas prête à affronter un tel ennemi avec lequel elle n’a pas de véritable litige. En outre

la Turquie entre en guerre contre la Russie, ouvrant un nouveau front dans le Caucase et

interdisant aux navires russes le passage des détroits. Les communications deviennent

difficiles avec les alliés, France et Grande-Bretagne. Très nombreuse mais mal équipée

l’armée russe remporte quelques succès initiaux mais subit ensuite une série de lourdes défaites. En 1915 les Allemands envahissent la Pologne russe, la Lituanie et la Lettonie. La

Bulgarie, pourtant traditionnellement russophile, s’allie aux empires centraux. La Serbie et la

Roumanie sont écrasées et envahies par les armées autrichiennes, allemandes et bulgares

sans que la Russie puisse les aider. A cet enchainement de défaites s’ajoutent les difficultés

économiques et les privations entrainées par cette guerre bien plus longue que prévue. Au

début de 1917 les mouvements de révoltes populaires se multiplient. Des unités militaires

se mutinent. Le gouvernement est déconsidéré et incapable de faire face à la situation.

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1914. Russie. Début de la guerre. Timbres vendus avec surtaxe pour les familles des soldats

Une guerre contre trois empires puissants.

Allemagne. Hindenburg Autriche-Hongrie. 1915. Empire Ottoman. 1917.

Général en chef. L’armée austro-hongroise en campagne. Le verrou des Dardanelles.

1915, 1916. Occupation allemande 1916. Occupation allemande 1916. La Bulgarie en guerre.

de la Pologne russe de l’ouest de la Russie

Obl. Libau ( Liepaia, Lettonie)

1916. Occupation autrichienne 1916 – 1918. Zones d’occupation en Roumanie

de la Serbie allemande austro-hongroise bulgare

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Parmi les pénuries causées par la guerre, pénurie de métaux, donc de petite monnaie.

Russie. 1917. Timbres transformés en monnaies,

imprimés sur papier-carton, surchargés au recto et au verso, sans gomme.

Février – Octobre 1917. La révolution libérale. La fin de la

monarchie. Fin février 1917, devant l’aggravation des troubles, un groupe de députés libéraux de la

douma (l’assemblée parlementaire, jusqu’alors sans pouvoir) crée un comité provisoire de

gouvernement tandis que les révolutionnaires socialistes et radicaux réunissent un soviet

des ouvriers. Ces deux pouvoirs concurrents veulent la fin du système monarchique. Le tsar

tente maladroitement de réagir, puis, dans une dernière tentative, abdique en faveur de son

frère Michel. Ce dernier refuse de devenir tsar. Le 17 mars 1917 prend ainsi fin une

monarchie vieille de plus de six siècles, dont trois siècles de dynastie Romanov.

La république, officialisée le 14 septembre 1917, est conduite par un gouvernement

provisoire libéral présidé d’abord par le prince Lvov, puis par Kérenski. Il mène d’importantes

réformes, tout en luttant contre les menaces des chefs militaires réactionnaires et des

soviets ultra-révolutionnaires. Il échoue dans sa tentative d’obtenir des succès militaires qui

auraient pu amener la fin de la guerre. Enfin il réunit le 20 octobre une assemblée à finalité

constituante.

La dynastie Romanov prend fin en 1917. En 1913 une série célébrait son 3° centenaire.

Michel 1°. Pierre 1°. Catherine II. Alexandre 1° Nicolas II.

1613 – 1645. 1682 – 1725. 1762 – 1796. 1801 – 1825 1894 – 1917.

1917. Vignette

« Libération de la Russie » 1918

Après la fin des tsars, le symbole de la chaine brisée.

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Bloc de timbres à l’effigie du tsar

Nicolas II surchargé du texte de

son abdication. Emission non

officielle. Mars 1917.

Bloc de timbres à l’effigie du tsar Nicolas II surchargé du texte de son abdication.

Emission non officielle. Mar

Le coup d’Etat bolchevik dit « révolution d’octobre ». Sans attendre que Kerenski stabilise son pouvoir les bolcheviks conduits par Lénine

déclenchent un coup d’Etat militaire dans la nuit du 24 au 25 octobre 1917. Les bâtiments

publics de Pétrograd (nom de Saint-Pétersbourg pendant la guerre) sont occupés, Kerenski

s’enfuit, les ministres sont arrêtés, le Congrès des Soviets prend le pouvoir. Cette opération a

été ensuite baptisée « révolution d’octobre » pour lui donner une légitimité populaire.

Le nouveau pouvoir lance un appel à la paix, promulgue une première série de réformes et

organise des élections le 25 novembre 1917. Mais les bolcheviks y sont nettement

Bloc de timbres à l’effigie du tsar Pierre 1°. Surcharge militante « Fraternité. Egalité. Liberté », bonnet

phrygien, épées. Emission non officielle, admise cependant à la poste (par un postier militant ?). Lettre

oblitérée Pétrograd 10/03/1917, quelques jours avant l’abdication de Nicolas II.

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minoritaires. L’Assemblée est donc dissoute. Le parti bolchevik, rebaptisé parti communiste

de Russie en mars 1918, instaure la dictature du prolétariat dans la « République Socialiste

Fédérative des Soviets de Russie » (R.S.F.S.R.)

La « révolution d’octobre » a ensuite été célébrée pendant la période communiste de la

Russie par un flot d’images grandiloquentes sur des timbres spectaculaires.

Lénine à Pétrograd en octobre 1917.

1957. 1970. 1975.

1987. La préparation du coup de force, à l’aide d’un 1987. Le déclenchement de l’action.

plan de Pétrograd.

1955. L’assaut du palais d’hiver. Pétrograd. 24 octobre 1917. 1987.

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La proclamation du pouvoir des soviets. « Le premier jour du pouvoir des soviets »

1955. 1970.

La faucille et le marteau, symbole du nouveau pouvoir.

1922 1921 Timbre fiscal. Vers 1920.

La R.S.F.S.R. République Socialiste Fédérative des Soviets de Russie.

1921. 1922. 1923.

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1918 – 1922. La Russie soviétique, les territoires périphériques, les

pays étrangers. Le communisme dans un seul pays.

Au début de 1918 le pouvoir soviétique est fragile. Pour survivre il signe avec les empires

centraux conduits par l’Allemagne le 3 mars 1918 le traité de Brest-Litovsk qui met fin à la

guerre. La Russie se retire de vastes territoires de sa partie occidentale. La Finlande, les

pays baltes, l’Ukraine, la Biélorussie et les pays du Caucase deviennent indépendants sous

contrôle allemand.

Après l’armistice du 11 novembre 1918 les armées allemandes se retirent. Le gouvernement

russe déclare nul le traité de Brest-Litovsk et entreprend de reconquérir tous les territoires

perdus pour y installer des gouvernements soviétiques. La Finlande, l’Estonie, la Lettonie et

la Lituanie, aidées par des corps francs militaires allemands, parviennent à repousser les

armées soviétiques et à préserver leurs indépendances. La Pologne, aidée par la France,

préserve son territoire. Par contre l’Ukraine, la Biélorussie et les pays du Caucase sont

intégrés dans la Russie soviétique au cours de l’année 1922.

1919. Les premiers timbres après l’indépendance.

Finlande. Estonie. Lettonie. Lituanie.

Ukraine indépendante. 1919. Surcharges sur Russie. Ukraine. 1919. Ukraine soviétique.1923.

Kharkov. Odessa. Podolie. Poltava.

Biélorussie, ou « Russie blanche », indépendante (Timbres non catalogués). Vers 1920.

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Géorgie indépendante. Géorgie soviétique. Azerbaïdjan indépendant. Azerbaïdjan soviétique.

1920. 1922. 1919. 1921.

Arménie indépendante. 1920. Arménie soviétique. 1921. République fédérale soviétique

du Caucase. 1923.

Outre les campagnes pour les territoires périphériques de l’empire russe les soviétiques

tentent d’exporter leur révolution dans le monde. L’Internationale Communiste ou

« Komintern », créée en mars 1919, doit en être l’instrument. Les massacres et les privations

de la guerre ainsi que le retentissement de la révolution russe entrainent en effet cette

année là une vague de troubles révolutionnaires en Europe. Un soulèvement populaire est

cependant écrasé à Berlin en janvier 1919. Quelques mois plus tard des « Républiques des

conseils » sur le modèle des soviets sont créées en Hongrie et dans l’Etat allemand de

Bavière. Mais elles disparaissent rapidement. Curieusement le seul pays où s’implante un

régime communiste est la Mongolie, pays asiatique rural, où un parti révolutionnaire

soutenu par les soviétiques prend le pouvoir en 1921. Mais à part ce pays le communisme

doit tenter de se construire dans la seule Russie.

1919. Etat populaire de Bavière. 1919 Hongrie.

Surcharge « République Karl Marx.

soviétique de Hongrie ».

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La Mongolie communiste, satellite de l’Union Soviétique.

1924. Symbole traditionnel. 1932. Militant révolutionnaire. 1932. Alphabétisation du peuple.

1918 – 1922. La guerre civile. Le malheur du peuple russe.

Le pouvoir soviétique se heurte rapidement à de très fortes oppositions intérieures, non

seulement de nostalgiques du tsarisme, mais aussi de couches de la population touchées par

la brutalité des réformes communistes et par la répression impitoyable de toute opposition.

Une terrible guerre civile s’engage entre des « armées blanches » contre-révolutionnaires et

« l’armée rouge » organisée efficacement par Trotski et conduite par des chefs énergiques.

Une armée blanche de l’amiral Koltchak, qui comporte une légion tchécoslovaque, occupe la

Sibérie avant d’être vaincue. Une armée blanche des généraux Denikine, puis Wrangel,

occupe l’Ukraine et obtient de brillants succès avant d’être finalement vaincue et de fuir en

Turquie. Des interventions étrangères, britannique, française, japonaise, apportent aux

armées blanches une aide insuffisante pour l’emporter. Finalement, en 1922 la guerre civile

s’achève avec la victoire du pouvoir soviétique.

Mais c’est au prix d’épreuves terribles pour le peuple russe. Les soviétiques pratiquent une

politique de terreur contre toute opposition : arrestations arbitraires et tortures,

déportations, fusillades de masse, massacres de populations entières, destruction de

villages. Ainsi, en février 1919, 8 000 exécutions dans la région des Cosaques du Don. En

novembre 1920, 50 000 exécutions par fusillade ou pendaison en Crimée. L’arme de la

famine, méthodiquement organisée, permet d’anéantir des populations hostiles. Ainsi les

réquisitions forcées, poursuivies malgré une sécheresse, provoquent une terrible famine

causant plusieurs millions de morts dans la région de la Volga en 1921-22. A cela s’ajoute la

désorganisation de l’économie causant des pénuries et une misère générale.

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Armée blanche du nord, en Estonie. Lettre oblitérée à Molotovitsky 11/09/1919.

Légion tchécoslovaque en Sibérie. 1919. Occupation britannique de Batoum (Géorgie). 1919.

Armée blanche du sud (Général Denikine). 1919. Armée du général Wrangel.

Rostov. Ekaterinodar. Novotcherkask. réfugiée en Turquie. 1921.

«Russie unie » « Poste des armées russes »

U.R.S.S. 1938 U.R.S.S. 1940 U.R.S.S. 1935. Frounzé

Création de l’armée rouge en 1918. La prise de Perekop en 1920. vainqueur des armées blanches.

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U.R.S.S. 1977. U.R.S.S. 1968. Vignette. 1923.

Lénine et un détachement de l’armée rouge. L’armée rouge à Vladivostok en 1922. Aide aux invalides.

Timbres à surtaxe pour l’aide aux affamés (émis par le gouvernement qui a lui-même créé la famine !)

R.S.F.S.R. 1921. R.S.F.S.R. 1922. Ukraine soviétique. 1923.

Vignettes de la période de la guerre civile (Les périodes de troubles sont toujours propices aux émissions

non officielles et souvent fantaisistes).

« Poste russe ». Timbres de fantaisie 1921. Vignettes émises à Odessa, à sujets fantastiques.

très répandus, présentés abusivement comme Au profit des affamés.

timbres d’une armée blanche.

1922 – 1924. L’U.R.S.S. stabilisée. Un nouvel empire russe.

En 1922 la Russie soviétique connait enfin la paix. Le pays est ruiné par les années de guerre

étrangère et civile, désorganisé par un bouleversement économique et social inouï.

Pour relancer l’économie une « Nouvelle Politique Economique » est lancée dés 1921. Elle

fait temporairement place aux entreprises privées et permet un redémarrage de l’activité.

Après une période de forte inflation la monnaie est stabilisée en 1923.

En 1922 la Russie soviétique prend le nom d’Union des Républiques Socialistes Soviétiques

(U.R.S.S.). Sa constitution de type fédéral est adoptée en 1924. Le parti communiste reste

cependant le seul véritable centre de décision. Cette même année Lénine meurt. Petrograd,

l’ancienne Saint-Pétersbourg, est rebaptisée Leningrad. Staline entame les manœuvres qui

lui donneront bientôt un pouvoir absolu.

Un nouvel empire russe est né, diminué de territoires occidentaux et de prés de 30 millions

d’habitants. Il va devenir une grande puissance, tout en étant soumis à un régime dictatorial

bien plus dur que celui des tsars.

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L’inflation, de 1921 à 1923.

1921. 250 roubles. 1922. 100 000 roubles. 1923. 10 kopeks..

Affranchissement d’une lettre en 1922. 195 500 roubles.

La R.S.F.S.R. devient l’U.R.S.S. (C.C.C.P.en initiales cyrilliques).

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1923. 1924. 1927. Les peuples de l’U.R.S.S.

Saint-Pétersbourg, devenue

Petrograd en 1914, devient

Leningrad en 1924.

Oblitérations 1. Saint-Pétersbourg. Oblitération St-Pétersbourg. 1892.

1858. 1875.

Oblitération Petrograd. 1922. Oblitération Leningrad. 1930.

U.R.S.S. 1970. U.R.S.S. 1969. U.R.S.S. 1924.

Lénine au défilé du 1° mai. Le bureau de Lénine au Kremlin. Deuil de Lénine.

U.R.S.S. 1954. U.R.S.S. 1944 U.R.S.S. 1927.

Staline jeune. Staline a succédé à Lénine en 1924. L’empire soviétique.