Fiche outil : La coupe topographique · 2013. 2. 13. · Plan des activités pour l'étude des sites à Braives : 1) Coupe topographique que les élèves construisent eux-mêmes et

Plan des activités pour l'étude des sites à Braives :

1) Coupe topographique que les élèves construisent eux-mêmes et ensuite (fiche outil) 2 types de paysage.

2) Comparaison de carte (une carte ferraris et une carte de Braives à l’heure actuelle). Les élèves doivent repérer les changements tels que l’habitat (répartition, situation, centre de village), l’agriculture (les parcelles, le remembrement), les voies de communications.

3) Analyse de photos afin de noter l’évolution du type d’habitat (grandes fermes d’Hesbayes et les fermes qu’on construit maintenant) exemple de rénovation MMER, moulin banal,…

4) Analyse graphique ou statistique du nombre d’exploitations et de productions agricoles (fiche outil).

5) Zone humide de Braives (texte attrayant style de magasine, texte d’infos) les élèves doivent retirer les avantages et les inconvénients de cette zone.

Alicia, Oscar et ...??? Sciences Humaines Tenter Plus HELMo – Ste-Croix Page 1

Fiche outil : La coupe topographique -Qu’est ce qu’une coupe topographique ? : Une coupe topographique c’est un graphique qu’on réalise pour voir concrètement les différents reliefs de la région choisie et les différentes végétations.

-Pourquoi faire une coupe topographique ? : On réalise une coupe topographique pour montrer le relief d’une région donnée, définir son paysage et ainsi montrer les différentes végétations qui s’y trouvent.

Comment faire une coupe topographique ?

1°étape : Relie le point A au point B en traçant une ligne.2°étape : Choix des axes et des échelles :

• Axe horizontal : - Il est utilisé pour représenter les distances. - L’échelle est celle de la carte utilisée.

- L’axe est généralement gradué en Kilomètres.• Axe vertical : -Il est utilisé pour représenter les altitudes.

-L’échelle est celle de la carte multipliée par un facteur d’exagération (voir étape3) -L’axe est gradué en dizaines ou centaines de mètres. L’origine ne doit pas être

nécessairement zéro.

3°étape : Calcul du facteur d’exagération.Généralement, on doit exagérer l’échelle des altitudes lorsqu’on construit une coupe topographique. Pourquoi ? Car si on utilisait l’échelle de la carte (1/25 000) pour représenter les altitudes, le relief serait représenté par une distance maximale quelques mm. Il faut bien le reconnaitre que cette courbe ne reflète pas la perception que l’on a de ce relief.

Conclusion : Le relief sera mieux perçu visuellement en exagérant l’échelle des altitudes.-Echelle des longueurs = échelle de la carte-Echelle des altitudes = échelle de la carte multiplié par un facteur d’exagération entre 2 et 5 (pour la Belgique).

4°étape : Placez le bord d’une bandelette de papier sur la coupe choisie. Reportez-y l’origine et l’extrémité de la coupe ainsi que toutes les intersections avec les courbes de niveaux en indiquant l’altitude de chacune d’elles.

5°étape : Placez alors le bord de la bandelette de papier au-dessus ou en-dessous de l’axe horizontal du graphique en faisant coïncider l’origine de la coupe avec l’axe vertical. Indiquez, à l’altitude correspondante sur l’axe vertical, les points d’intersections répertoriés.

6°étape : Les points ainsi définis sont successivement relié par un trait tracé à main levée de manière à imiter au mieux les formes de relief existant dans la réalité.

7°étape : Présentation : Indiquez : - Le titre (Coupe … (orientation de la coupe) passant par (le lieu)) ; - Les références de la carte utilisée ; -L’échelle des longueurs et des altitudes ; -Le facteur d’exagération des altitudes ; -Les points de repères (village, ville, cours d’eau,…)


Carte topographique de Braives


Réalise une coupe topographique de Braives. Aide-toi de la fiche outil vue précédemment.

-Quel type de paysage retrouve-t-on à Braives ? : ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

Relief :………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………Végétation :………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………


Braives : deux types de paysage


1) Le plateau ou paysage ouvert :

Egalement appelée « Open fiel », il s’agit d’immense étendue plate occupée par des champs. Cette région est très fertile car son sol est composé de limon. Sans l’intervention de l’homme cette région serait très boisée, mais ce dernier l’utilise pour la culture.

2) La vallée ouverte :

Cette partie de la région a un relief constitué de pentes douces, on y trouve plus d’arbres que sur le plateau. A cet endroit la Mehaigne dessine de nombreux méandres. Le fond de la vallée est une zone inondable, raison pour laquelle on y trouve des marais.1

1 Source : http://www.burdinale-mehaigne.be


Evolution du paysage : Fallais au 18ème Siècle (Carte de Ferraris) :

LEGENDE : En rouge : Habitations. En vert : Végétation. En beige : Champs

Fallais en 2010 (Google Earth) :


Observe les différences entre ces 2 cartes de Fallais. L’une date d’il y a plus de 200 ans et l’autre est de nos jours. Que peux-tu dire à propos :

1. De la végétation :……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

2. De l’habitat:

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Remembrement Agricole :

Consigne : A l’aide de ce texte, réponds aux questions ci dessous.

2Contexte historique :

Après la fin de la seconde guerre mondiale 40-45 marquée par la famine, le secteur agricole est incapable de produire une alimentation suffisante pour nourrir la population. La Belgique, comme d’autres pays, cherche à atteindre une auto-suffisance agricole. En 1949 est votée une première loi de remembrement volontaire visant à accroître la productivité, sans autre préoccupation. Elle obtient peu de succès.

Au niveau européen la politique agricole commune apparaît, avec sa recherche de rentabilité et ses lois sur la concurrence. Il faut à tout prix améliorer la productivité. Une deuxième loi sur le remembrement est promulguée en 1956. Les petites parcelles deviennent de grands champs rectangulaires drainés et nivelés, pouvant être travaillés avec des moyens mécaniques modernes (nouvelles machines agricoles,…). Ce regroupement des parcelles s’accompagne d’une adaptation de toutes les infrastructures (cours d’eau, routes,…). Les haies sont considérées comme des obstacles et sont arrachées avec pour conséquence une banalisation du paysage. Tout cela aboutira dans les années 80 à la surproduction, et au constat que l’on ne peut pas tout sacrifier à la productivité agricole. Les années 90 ont vu la population marquer un intérêt croissant pour l’environnement et les différents aspects du développement rural.

L’arrachement de nombreuses haies a ainsi causé la disparition d’un nombre important d’espèce de faune et de flore qui y trouvait nourriture et abris. On remarque donc entre 1980 et 2002 la disparition de près de ¾ d’espèces communes d’oiseaux et un début d’extinction de nombreuses espèces d’insectes tels que les petits scarabées (importants pour l’agriculture car ils font de l’engrais naturellement).

Le remembrement, bien que largement apprécié par les agriculteurs et les Communes rurales, reste dans l’esprit du grand public et des médias, associé à une image négative.

Bénéfices pour l’exploitant agricole :• Taille et forme de parcelles améliorées;• Rapprochement des parcelles du siège d’exploitation;• Gain de temps (20 à 30%);• Réduction des charges (carburant, engrais, produits phytosanitaires, main d’œuvre,…);• Possibilité de mise en place de nouvelles cultures;• Possibilité de travaux d’adduction d’eau et d’électrification;• Possibilité de déplacement de ferme;• Amélioration des conditions de travail.

2 Source : http://agriculture.wallonie.be/apps/spip_wolwin/article.php3?id_article=308


Lexique :- Auto-suffisance agricole en Belgique : Produire assez de nourriture pour ses habitants, ne

pas devoir acheter des produits hors de la Belgique.- Politique agricole commune (PAC) : mesure mise en place afin de contrôler les prix de

vente des produits de l’agriculture au niveau européen et servant à moderniser et développer l’agriculture.

- Adduction d’eau : Amener de l’eau où on veut via de nouvelles canalisations par exemple.- Drainer : Permettre à l’eau de s’écouler plus facilement.- Niveler : Mettre le terrain au même niveau.- Accroître : Augmenter.- Surproduction : Produire plus qu’il n’en faut.

1. Explique avec tes mots ce qu’est le remembrement agricole.

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2. Quelle est la première cause de cette idée de « remembrement » ? En quelle année ? Dans quel but ?

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3. Que se passe-t-il dans les années 1980 suite à la « politique agricole commune » ?

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4. Décris maintenant les 2 photos ci-dessous.

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Les inconvénients de la vie à la campagne :

Source : http://www.ps-braives.be/index.php?option=com_content&view=article&id=75:porcherie-industrielle-de-visoul

Ils n’en veulent pas dans leur jardin !

Un important projet de porcherie industrielle inquiète les riverains de Braives et de Burdinne. Cette Méga porcherie devrait héberger 9.000 porcs...

Ils n’en veulent pas dans leur jardin !

Un important projet de porcherie industrielle inquiète les riverains locaux. Bien organisés, ils ont

épluché le dossier remis par la SPRL Hadopor. Ils dénoncent diverses nuisances et évoquent même

des risques pour les habitants.

Si le projet se réalise, il s’agira ni plus ni moins de la plus grande porcherie industrielle de Wallonie. Ce

projet aux dimensions importantes - on parle de près de 9 000 porcs répartis sur une surface équivalente à deux terrains de football - a été initié à l’été 2007 par

François Martin, un jeune agriculteur d’Oteppe. Ce dernier, rejoint par deux autres entrepreneurs au

sein de la SPRL Hadopor, envisage d’installer dans les campagnes de Vissoul, dans l’entité de Burdinne, une

porcherie pouvant accueillir 6 480 porcs et 2160 porcelets.

Dès l’annonce du projet il y a plus d’un an, les citoyens de Burdinne et leurs voisins de Braives, deux communes situées en plein cœur du parc

naturel des vallées de la Burdinale et de la Mehaigne, n’ont pas tardé à réagir. Après une première réunion d’information avec les promoteurs, plusieurs comités se sont formés dans les différents villages que comptent les deux entités hesbignonnes.

Ce qui inquiète les riverains, désormais réunis au sein d’un comité commun, c’est tout d’abord "le gigantisme démesuré" de ce projet. Interpellés par cela et partant de l’idée qu’ils ont leur mot à dire, ces derniers se sont rapidement organisés et se sont partagés "le travail" en fonction des "compétences" de chacun. Ils ont ainsi passé au peigne fin le dossier remis par la SPRL Hadopor ainsi que l’étude d’incidences sur l’environnement réalisée par le bureau d’études DLV. Cette dernière a fait l’objet d’une enquête publique qui s’est clôturée ce jeudi et à l’occasion de laquelle le comité des riverains a pu remettre ses observations sur ce projet.

"Le dossier Hadopor contient de nombreux manquements et contradictions", lance Isabelle Masson-Loodts, la porte-parole des riverains. Pour le comité, il n’y a "aucune trace de santé publique dans ce dossier". La question du grand rejet dans l’air, dû à la forte concentration de porcs, de germes et particules, porteurs de maladies transmissibles à l’homme, est au centre des inquiétudes des riverains. "Et ceci sans compter des


http://www.ps-braives.be/index.php?option=com_content&view=article&id=75:porcherie-industrielle-de-visoul

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contaminations de salmonelles que pourrait provoquer l’épandage de près de 9000 tonnes de lisier sur les communes concernées", signale le professeur de Fallais Willy Lhoest.

Outre ce volet sanitaire, d’autres aspects comme la pollution de l’eau inhérente à l’épandage du lisier, ou encore le problème du passage de quelque 900 camions par an sur des chemins de remembrement, sont envisagés par le comité de riverains. Ce qui a aussi fait bondir ce dernier, c’est la mention de "paysage médiocre" qui figure dans le dossier. "Nous avons reçu cette remarque comme une gifle, souligne Isabelle Masson-Loodts, faudrait-il l’accepter sans broncher?".

On le voit, l’opposition à ce projet est farouche mais se veut constructive. "On veut penser à l’avenir de notre région ainsi qu’à nos agriculteurs, dont certains ont d’ailleurs signé notre pétition", précise encore la porte-parole des riverains.

Bruno Boutsen.

Le parti Socialiste des commune de Braives et Burdinne reste attentif à la problématique du développement de ce genre d'usine à porcs et interviennent d'une manière assidue auprès des autorités Provinciales et Régionales afin de préserver le caractère rural de nos communes.

Pour Marc Foccroulle, le développement de projets doit se conjuguer intelligement avec la qualité de vie des citoyens Braivois et Burdinnois qui est et doit rester notre priorité.

Questions :

1. Qu’est ce qui fait le plus peur aux riverains dans ce projet ?

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2. Quels sont les autres problèmes qu’entrainerait une telle installation ?

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3. Si tu étais agriculteur à Braives, penserais-tu à construire une telle entreprise ? Pourquoi ?

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http://www.ps-braives.be/index.php?option=com_content&view=article&id=55&Itemid=87

Fiche parc naturel :

Le parc naturel n’est pas à confondre avec ce qu’on appelle « réserve naturelle. »

En effet, le rôle d’une réserve naturelle est limité à la conservation de la nature sur une surface très restreinte où aucune activité humaine n’est autorisée excepté l’entretien.

Un parc naturel est, à l’inverse, un territoire non délimité physiquement (pas de clôtures par exemple), d’une taille de minimum est de 5000 hectares3 et à l’intérieur duquel les activités humaines sont présentes.

Plusieurs missions lui sont confiées :

- La conservation et la valorisation du patrimoine naturel, culturel et bâti- Assurer le développement d’une activité économique respectueuse du

patrimoine- Le développement du tourisme et de sensibilisation (éducation)

Dans un parc naturel, on retrouve donc des réserves naturelles mais aussi « des routes, des villages et (petites) villes, des agriculteurs, des industries, ... »

3 Un hectare = 10 000 mètres carrés


Concrètement :

Un Parc Naturel est généralement une association de communes rurales (à faible densité d'habitants) qui, conscientes du grand intérêt biologique et patrimonial de leurs territoires, ont décidé de travailler ensemble dans une démarche coordonnée de conservation du patrimoine - au sens large - de développement des activités rurales et d'aménagement du territoire.

Source : http://www.parcnaturel.be/fr/qui/parc.html

http://www.parcnaturel.be/fr/patrimoine_naturel/index.html

Tes parents ont invité quelques amis à dîner. Durant le repas, la conversation s'oriente vers la maison de la tante Agathe. Robert, le voisin, en arrive à la conclusion que tes parents devraient vendre la maison car, selon ses dires, elle est située dans une réserve naturelle. Or, d'après lui, les règles régissant une telle zone sont tellement contraignantes qu’y habiter relève d'un enfer. Oncle Alister, lui, réfute avec vigueur ces propos.

Faut-il croire le voisin Robert et vendre la maison de tata Agathe ou oncle Alister a-t-il raison de douter ?

Par groupe de quatre, analyser les documents suivants, repérez y les indices qui pourraient vous aider à trancher la question en argumentant votre réponse. Il vous faudra aussi expliquer la différence entre parc naturel et réserve naturelle.

Doc 1 :

"Un Parc Naturel est un territoire rural d’au moins 5.000 hectares d’un seul tenant, d'un haut intérêt biologique et géographique, soumis à des mesures destinées à en protéger le milieu, en harmonie avec les aspirations de la population et le développement économique et social du territoire concerné."

Source : http://www.parcnaturel.be/fr/qui/parc.html

Doc 2 :

Le décret sur les parcs naturels wallons attribue aux gestionnaires des parcs naturels certaines compétences concernant l’aménagement du territoire et de l’urbanisme. Ainsi, au niveau de leur territoire, les parcs naturels sont sensés remettre des avis[…]pour certains travaux de « grande importance » comme par exemple la mise en place de lignes à haute tension[…] ils ne peuvent être réalisés sans l’accord du Parc naturel. Dans les autres cas, […]les autorités responsables de l’attribution des permis peuvent s’écarter de l’avis du Parc en justifiant leur décision.

Source : http://www.botrange.be/pn/site/index.php?id_surf=&idcat=41&quellePage=999&surf_lang=fr&id_menu=28&id_menu2=41

Doc 3 :

« Le charmant village rural de La buissière abrite une zone marécageuse [réserve naturelle] qui attire de nombreux oiseaux nicheurs et migrateurs. Depuis quelques mois, son entretien se fait de manière écologique grâce à 4 chevaux camarguais. On peut aussi y observer le héron cendré, le martin-pêcheur, la bécassine des marais,... » […]

«Règlement :-Ne pas quitter les sentiers.-Garder les chiens en laisse.-Ne pas faire de feu.-Respecter la faune et la flore.-Parcourir la réserve en maintenant le calme de la nature en évitant chants, cris et radios.-Ne pas cueillir de végétaux, fruits, champignons,...-Les engins motorisés sont interdits. »

Source :http://www.opt.be/informations/attractions_touristiques_labuissiere__reserve_naturelle/fr/V/47503.html


http://www.opt.be/informations/attractions_touristiques_labuissiere__reserve_naturelle/fr/V/47503.html

http://www.botrange.be/pn/site/index.php?id_surf=&idcat=41&quellePage=999&surf_lang=fr&id_menu=28&id_menu2=41

Doc 4 :

En Wallonie, […] les zones humides d’intérêt biologique […] sont des périmètres incompatible avec une quelconque forme d’urbanisation, puisqu’il faut y éviter toute perturbation ou destruction des milieux visés par

A l’inverse, le réseau Natura 2000 n’interdit pas a priori l’exploitation de la terre ni des ressources des sites proposés. Cependant l’état de conservation favorable des habitats et des espèces doit être maintenu, voire amélioré.

Les parcs naturels ne sont pas repris dans les périmètres de protection de la biodiversité pouvant amener des contraintes car la loi n’empêche pas la construction de bâtiments au sein d’un parc naturel. Rappelons cependant que les permis d'urbanisme concernant les permis de bâtir ou de lotir au sein du périmètre d'un parc naturel ne peuvent être délivrés sans l'accord de la commission de gestion du parc concerné.

Source :http://www.cpdt.be/telechargement/recherches/finalisees/subv_0607/observatoiredupaysage/contraintes_de_la_construction.pdf

Doc 5 :

La Burdinale et la Mehaigne sillonnent 11.000 ha en donnant naissance à deux vallées très diversifiées du point de vue géographique, logeant d’intéressants paysages et de beaux villages bien conservés. Nous avons effectivement la chance d’être le point de rencontre entre le plateau de Hesbaye et les bords de Meuse. Cette particularité nous offre des écosystèmes forestiers de milieux humides et des prairies de fond de vallées d’une part, et les vastes étendues agricoles de Hesbaye[…] et de nombreux sites classés « Natura 2000 », le réseau européen de sites de biodiversités remarquables.

Source : http://www.mmer.be/index.php?option=com_content&view=article&id=6&Itemid=7&7c0033e146e28d13abd96154863aba68=9957b3c29e71f16d234aa1f896afedbf

Doc 6 :

« Parc et réserve naturelle

Un Parc naturel n'est donc pas une réserve naturelle. Si le Parc naturel vise la conciliation entre la protection du milieu naturel et les activités humaines, la réserve naturelle a comme objectif la protection stricte d'un milieu naturel d'un grand intérêt biologique, rare ou menacé. Les Parcs naturels sont aussi plus grands que les réserves naturelles. Dans leur périmètre, les Parcs peuvent comprendre une ou plusieurs réserves naturelles, comme c’est le cas de la Réserve naturelle domaniale des Hautes Fagnes, joyau du Parc naturel des Hautes Fagnes-Eifel.

Du point de vue théorique, une Réserve naturelle peut se définir comme suit :

« Il s’agit d’une zone, la plupart du temps inhabitée, où l’on a décidé, de manière volontaire ou imposée, de gérer des ressources naturelles, d’un intérêt biologique remarquable, et parfois menacées. Une réserve naturelle tolère toutefois certaines activités traditionnelles lorsque celles-ci contribuent aux objectifs de gestion qui y ont été établis. »

Dans la pratique, certaines zones sont classées Réserve naturelle afin de soustraire le milieu aux impacts directs d’activités humaines pouvant en dégrader la faune et la flore. Ces classements peuvent donc s’apparenter à un outil de protection des milieux naturels.


Pourquoi le secteur des Hautes Fagnes a-t-il été classé Réserve naturelle ?

Le plateau des Hautes Fagnes offre un paysage hors du commun et rare à l’échelle européenne. Il est caractérisé par ses landes (végétation basse, formée essentiellement d’éricacées) et ses tourbières (milieu naturel saturé en eau et en acide dans lequel les sphaignes s’accumulent et forment la tourbe) encore actives, et forme un terrain privilégié pour le développement d’une faune et d’une flore typique et menacée.

Pour ces raisons, une superficie de 1400 Ha a été classée Réserve naturelle en 1957 (actuellement 4500 Ha). En 1966, la Réserve s’est vue décerner le diplôme européen pour la sauvegarde de la nature.

Depuis, l’accès au haut plateau fagnard a été subdivisé en plusieurs zones :

les zones B : où tout le monde peut se rendre, sur des sentiers aménagés et moyennant le respect de certaines règles. les zones C :

où seules les personnes accompagnées d’un guide agréé peuvent se rendre. les zones D :

strictement interdites au public.»

Source : http://www.botrange.be/pn/site/index.php?id_surf=&idcat=23&quellePage=999&surf_lang=fr&id_menu=21&id_menu2=23

Doc 7 : Parc Naturel

« Les fonds de vallée : zones inondables

Un jour, j’ai vu des prairies qui avaient été inondées par la Mehaigne. Oui, il y a des terrains en zones inondables et donc il ne vaut mieux pas y construire de maisons. Ces zones inondables sont dans les fonds de vallée : elles ont tout naturellement donné naissance à des zones humides, ce qui a permis l’apparition d’une faune et d’une flore adaptées. Il y a aussi des pâtures pour le bétail. Elles sont grandes comment ces zones humides ?

Dans la vallée ouverte, elles sont assez importantes : à Fallais, Pitet et Fumal elles peuvent même atteindre plusieurs centaines de mètres. Jusqu’il y a encore quelques dizaines d’années, les agriculteurs creusaient des petits canaux pour évacuer l’eau vers la rivière et récupérer ainsi de la prairie ; on appelle cela les wateringues. C’est un mot qui vient du flamand. Aujourd’hui, la plupart de ces wateringues sont à l’abandon et la rivière, ainsi que la nature reviennent à leur état naturel. »

Source : http://www.mmer.be/index.php?option=com_content&view=article&id=6&Itemid=7&7c0033e146e28d13abd96154863aba68=9957b3c29e71f16d234aa1f896afedbf


Doc 8 :

Source : http://www.contratmehaigne.be/carteid.php

Et maintenant que tu en connais un peu plus sur le site de Braives, réalise une liste des différents avantages et inconvénients de celui-ci. Donne les raisons pour lesquelles tu viendrais t’installer ou non dans la maison de la tante Agathe.

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Documents

Fiche outil : La coupe topographique · 2013. 2. 13. · Plan des activités pour l'étude des sites à Braives : 1) Coupe topographique que les élèves construisent eux-mêmes et