EXPEDITION EN SIBERIE

EXPEDITION EN SIBERIE

Nous tenons à remercier Nicolas Vanier et son équipe. C’est le site de l’Odyssée sibérienne, http://www.odysseesiberienne.com/history.php, qui nous a inspiré et qui nous a fourni les ressources

nécessaires à la réalisation de ce carnet de voyage.

L'idée que Nicolas Vanier veut défendre est la suivante : dans un espace d'une pureté originelle, les effets des multiples dégradations que l'humanité fait subir à notre planète sont catastrophiques. Le but de cette expédition est de montrer la beauté incroyable de ce territoire et la grandeur de ceux qui y vivent, de sensibiliser l’opinion publique à travers cette aventure incroyable . Dans cette expédition, les peuples qui vivent en harmonie avec la Nature ont su conserver les bases d’une ancienne sagesse (respect, connaissance, ignorance des notions du gaspillage et de destruction, appauvrissement du territoires). Les peuples du Nord, des trappeurs surtout, ont de nombreuses choses à nous apprendre : ils sont pleinement conscients de leur responsabilité, et nous montrent le comportement que nos pays devraient rapidement retrouver.

Comment se fait-il que les températures augmentent en Arctique ?

Le Grand Nord a connu une hausse de 2 à 4°C, ce qui est énorme par rapport aux températures moyennes qui ont augmenté d’environ 0,6°C à 1°C. L’océan se réchauffe plus vite et accélère encore la fonte.

À cause de la montée des eaux, des habitants sont obligés de partir ! Je les plains car partir de chez soi car les autres ne font pas attention à la planète doit être difficile ! Il y a aussi le poids des ours qui diminue, car les ours ont moins de place pour développer leurs muscles, ce qui diminue la masse des muscles et celle du corps. Je ne pourrais plus jamais voir d’oursons blancs si je ne réagis pas vite !

Il faut que je parle de la montée des eaux à mes enfants pour qu’ils aient une chance de vivre après moi sur la Terre. Mais, il faut aussi faire des gestes qui peuvent sauver la planète. Consommer mieux et produire mieux ! ! !

Le climat en Sibérie  Le climat en Sibérie est très froid, il descend jusqu’à –55°C avec le vent. C’est supportable pour les hommes et les chiens dans la mesure où le vent n’accentue pas le phénomène. Quand aux animaux du Grand Nord, ils doivent dormir dehors (ils ont l’habitude). Le vent et le froid font que la respiration se transforme immédiatement en givre ou en glace. Seuls les chiens ou les animaux du Grand Nord peuvent supporter cette température. Le vent peut aller jusqu’à 70km/h, ce qui pose plusieurs problèmes : cela durcit la Neige sur le fleuve, et donc quand les chiens passent, ils s’enfoncent, ce qui rend la progression plus lente. Et vu que la neige est trop dure, quand les motoneiges passent, elles ne laissent pas de traces, et donc on se perd très facilement.

La lutte contre les difficultés climatiques

Pour les hommes, il faut être bien équipé, et bouger, sinon les extrémités du corps gèlent. Pour les chiens, il faut s’arrêter toutes les 2 heures pour les nourrir et pommader leurs coussinets avec un onguent miracle, les chiens doivent aussi beaucoup bouger, et ils sont les seuls à supporter à ce point la température et le climat glacial. 

L’entraînement des chiens 

Pour faire de vrais champions, moi, le musher je commence l’entraînement en faisant courir les chiens une dizaine de kilomètres entre 4 et 5 heures du matin, c’est là qu’il fait le plus froid. Ils sont attelés à un quad, ils parcourent pendant un mois 15 à 20 km et ils s’arrêtent 15 mn au bord d’un lac pour boire et se reposer. Les 20 km sont parcourus en 1 heure. Dès fin septembre, les chiens doivent atteindre 50 km. J’augmente progressivement la difficulté. Leur vitesse moyenne est de 50 km/h. Les entraînements se basent sur 4-5 jours d’efforts et 2 jours de repos et ainsi de suite. La seconde partie de l’entraînement, en octobre, consiste à parcourir 80 km.La dernière partie, en novembre, se déroule sur 100 km de course et 2 ou 3 jours de repos.

 

Pour la nourriture des chiens, nous avons mis au point deux types de nourriture hautement calorique. La première est une nourriture de type «SNACK» distribuée toute les 2 heures pendant la course : elle est directement assimilable et transformée immédiatement en énergie. La deuxième, c’est la nourriture qui est distribuée à l’arrêt et elle nécessite une digestion de plus de 3 heures.  

Pour faire l’entraînement dans les conditions de l’Odyssée, le musher entraine les chiens au rythme de vie qu’ils vont avoir. Le rythme de l’expédition sera le suivant : les arrêts commencent dans la première période de 8 heures de marche. Toute les 2 heures, le musher (conducteur de traîneau) s’arrête 5 mn pour faire manger les chiens et les soigner. Au milieu de ces 8 heures, il s’arrête environ 1 heure pour donner à boire aux chiens et se préparer un repas. Ensuite, à la fin de la première période, on va entamer la période des 8 heures d’arrêt. Pendant à peu près 1 heure, les chiens se reposent puis le musher les soigne (massage, crème sur les pattes, conversation…). Cela dure 1 heure. Ensuite le musher dort 4 heures avec ses chiens. Puis, 1h30 avant le départ, il donne à boire aux chiens, se prépare un repas, rallume un feu, attèle et prépare le traîneau.

 

L’équipement emporté pour l’expédition  -sac de couchage – 60°-doudoune-polaire-lampes frontales (avec piles au lithium)-tente-crème hydratante-caméra-appareils photographiques-ordinateurs-nourriture-snacks pour chiens 

Le portrait de quatre chiens de l’expédition

Nom : Gao 

Chien de tête et vedette, d’une intelligence rare, il suffit d’être touché par son regard pour comprendre que c’est l’ami sur lequel on peut compter. Doux et puissant à la fois. C’est un excellent leader, mais aussi un dominant qui rivalise avec Québec, son aîné à qui il convoite la vraie place de chef de meute. La nature dicte sa loi ! Gao est aussi le plus rapide au trot, qui semble quasi surnaturel. Ce chien a des ailes.  

Nom : Taran  

Un peu foufou mais complètement génial. TARAN porte le nom d’une montagne, ce qui lui va parfaitement : toujours le premier à tendre l’échine à l’assaut d’un col, il s’arracherait la tête pour aller voir de l’autre côté du paysage ! Il est infaillible et infatigable véritable locomotive même si le musher doit contrarier ses initiatives parfois maladroites.  

Nom : Yukon  

De l’énergie pure et inépuisable, du feu sous la glace !!! Il peut courir sans jamais s’arrêter et quand il se pose, il creuse des puits à n’en plus finir ! Il est joueur, très drôle, et prend toujours la vie du bon côté.  

Nom : Kurvik 

Frère et meilleur copain de Yukon. Ne pas se fier a son petit air simplet, c’est un chien qui sait ce qu’il veut ! Déterminé et doux, d’une endurance inouï, son talent se révèle quand il est en binôme avec Yukon dont il est inséparable.  

Les dangers de la glace dans la traversé de Nicolas Vanier

  Pour être sûr que la glace supporte le

poids d’un homme et même d’un traîneau, il faut calculer l’épaisseur de la glace ; la répartition du poids est proportionnellement plus importante. Donc la glace peut supporter un humain voire un poids lourd. Nicolas Vanier mesure l’épaisseur de la glace en tenant compte de la couleur, de la consistance, des brisures etc. 

Nicolas Vanier et ses chiens doivent faire attention où ils passent avec le traîneau car à cause du réchauffement climatique et de la pollution, ils peuvent tomber dans l’eau glaciale. Donc il mesure la glace régulièrement.

La Sibérie :  Sur plus de 8000 km de montagne, de Taïga et de Toundra dans des paysages époustouflants, incroyables, étonnants, mes dix chiens et moi avons progressé à raison de plus de 80 km par 24 heures depuis Irkoutsk jusqu’à Moscou.  La République de Touva :  Très montagneuse et accessible par avion, la région de Touva comportait 400 lacs d’eau salée et de nombreux centres de soins se développaient autour des sources d’eau chaude. En outre, la faune et la flore étaient riches : en animaux à fourrure, poissons variés et nombreux, forêt variée et possédant 11% des cèdres de toute la Russie, champignons en très grande quantité...  La région de Tioumen :  Tioumen est une région de lacs et de marais ; et plus d’un tiers du territoire est occupé par la forêt (pins, sapins, et cèdres) et au nord s’étend la Toundra.  

La rivière Ob, gelée, près de Sourgout :  La rivière était magnifique, le vent ayant créé des dunes très dures de neige et elle ressemblait à une œuvre d’art aux formes géométriques parfaites. J’avais des difficultés pour voyager à traîneau à chiens. J’avais du mal à trouver de la végétation pour faire fondre la glace et donner à boire aux chiens. Il y avait des villages de pêcheurs qui pêchaient sous la glace et ramenaient des filets remplis de poissons variés. 

Les régions traversées

Le menu festif de Noël à Kyzyl

 Boorzac

(pâte frite dans du lard de mouton)

Peaux de lait (obtenues par long

écrémage et servies froides)

Araka (eau de vie faite de lait

bouilli et fermenté) 

Nazdrovie !!! 

Les villageois invitent toute l’équipe de Nicolas Vanier à fêter

Noël !!!!! 

L’Oural est franchi

Je changeai de continent et aussi de météo. Alors que les journées s’allongeaient, les températures étaient surprenantes : le jour -5°C et la nuit -20°C.

Je traversai des zones de plus en plus civilisées, je rencontrai aussi de plus en plus de personnes.

Je me rapprochai de Moscou. On avait déjà parcouru une grande distance, mais il nous restait encore beaucoup à parcourir.

J’avais fais tout cela avec une épaule qui me faisait un peu souffrir, car je m’était cassé le cartilage de l’omoplate en passant l’Oural.

L’arrivée à Moscou

Après un mois de bonheur, les choses se compliquaient, le printemps faisait une arrivée précoce et brutale.J’ai donc du mettre des roues à mon traîneau, ce qui n’était pas des plus commode. Heureusement, la police avait sécurisé la route sur les 100 derniers kilomètres. Pour les chiens, il leur était très difficile de rester concentrés, il fallait toujours les rassurer, leur parler, les encourager et les féliciter. Je leur avais fait des « chaussons », ce qui les avait empêchés d’avoir mal aux coussinets. Ils sont arrivés en très bonne santé.A l’arrivée, j’étais joyeux, je repensais à la chaleur et la grande âme des personnes que j’avais rencontrées ; elles resteront dans mon cœur.

J’ai parcouru, pendant plus de vingt ans des montagnes rocheuses, l’Alaska en 86, puis la Sibérie pendant 18 mois. Ensuite, la Mongolie suivie de l’Océan Arctique en 90 ; et enfin, 100 jours avec mes chiens de traîneau, le grand Nord Canadien, depuis le Pacifique jusqu’à l’Arctique. J’ai écrit plus de 20 livres, réalisé des films pour la télévision et le cinéma, et réalisé de nombreux reportages.

J’ai une passion : « la Nature ». Mon idée était de prouver que l’homme peu vivre en harmonie avec la nature et que la survie de l’humanité en dépend.

J’ai raconté mon expédition en solitaire pour donner la paroles à ces hommes, informer sur les comportements et :-montrer au travers d’une aventure incroyable, la beauté du monde,-donner envie de protéger cette belle nature et ses habitants,-informer sur les menaces qui mettent en péril cette nature,-enfin, donner à tous, les moyens et l’envie de réduire son « empreinte écologique » (déchets, pollution, dégradation des lieux … etc).

NOM : VanierPRENOM : NicolasDATE DE NAISSANCE : 5 mai 1962 au SénégalNATIONALITE : Française

Dates importantes de sa vie :-1982 : Expédition à pied en Laponie.-1990/91 : Transsibérie : traversée intégrale du Sud au Nord de toute la Sibérie.-1999 : L’Odyssée Blanche : traversée de tout le Grand Nord Canadien.-2004 : Un roman : L’Or sous la neige.Un film : Le dernier trappeur.Un livre : Le dernier trappeur.Un livre illustré pour enfants : Le dernier trappeur.-2005 : L’Odyssée Sibérienne : traversée de la Sibérie depuis le lac Baïkal jusqu’à Moscou de 8000 km, en traîneau.-2006 : Un film : L’ Odyssée Sibérienne.L’Odyssée Sibérienne : deux livres pour enfants de 3 à 7 ans et pour enfants de 7 à 14 ans (livres de récits et de photographies).

Classe 506 collège Antonin Perbosc

Auterive2007-2008