24
174 février 2011 // Le journal de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Jura // EntreNews>> 02 La CCI du Jura 2011 – 2015 : Installation de Rémy Laurent le nouveau Président de la CCI 03 04 ACTUALITé ACTUALITé Élections CCI Mandature 2011-2015 et nouveaux représentants territoriaux 07 dossIer Les récompenses, l’autre atout du Jura Dole Jura 3 nouvelles destinations > La Chambre installe sa nouvelle antenne doloise dans les anciens locaux C&K 1 rue de la Verne Présence renforcée de la CCI à dole ACTUALITé 04

Entrenews 174

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Le journal de la Chambre de Commerce et d'Industrie du Jura

Citation preview

Page 1: Entrenews 174

174

février 2011 // Le journal de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Jura //EntreNews>>

02 La CCI du Jura 2011 – 2015 : Installation de Rémy Laurent le nouveau Président de la CCI

0304 ACTUALITé

ACTUALITé

Élections CCI Mandature 2011-2015et nouveaux représentants territoriaux

07 dossIer

Les récompenses,l’autre atout du Jura

Dole Jura3 nouvelles destinations

> La Chambre installe sa nouvelle antenne doloise dans les anciens locaux C&K 1 rue de la Verne

Présence renforcée

de la CCI à dole

AC

TU

ALI

04

Page 2: Entrenews 174

poin

t de

vue

Une nouvelle équipedéjà bien investie...

Encore plus de servicesProximité renforcée de la CCI à Dole

Dole Jura3 nouvelles destinations au départ

La CCI du Jura 2011-2015Les nouveaux représentants territoriaux

ACTUALITé dU TerrIToIre

éLeCTIons

0304

15

Contrat de professionnalisationSanijura, une entreprise engagée avec les jeunes

enseIgnemenT

13

Semaine de l’industrieMobilisés pour promouvoir l’entreprise

Rencontres de dirigeantsCoopérations territoriales : la première initiative pour le Haut-Jura

InnoVATIon

16

Exigences « vertes » bien intégréesLe développement durable dans l’entreprise…et réciproquement

14001 au long coursAvis d’entreprise

enVIronnemenT

17

ImagePlébiscite national pour les Montagnes du Jura

Nouvelle clientèleLe bassin dolois mise sur le tourisme d’affaires

ConsommationQuel commerce pour demain ?

ToUrIsme

07/ 1

1 dossIer

Chambre de Commerceet d’Industrie du JuraBP 37739016 Lons-le-Saunier cedexTél. 03 84 24 15 76Fax 03 84 24 54 [email protected]://www.jura.cci.fr

Directeur de la publication :Luc Drevet

Rédacteur en chef :Philippe Rouget

Conception et réalisation :

Journal réalisé avec le concours d’Armand Spicher, journaliste

Impression : Est ImprimEntreNews est imprimé sur un papier offset oxygène 100 % recyclé

Crédit photos : Air Vallée – Atelier Zou – P. Basso Moro – CCI du Jura – CDT du Jura - Di Martino – Entecnet - Hôtel Parenthèse – Imprimerie Mourier – MFQ Franche-Comté – Montagnes du Jura – Sanijura - Solvay - Studio Vision Jean-Marc Baudet – VPIPériodicité trimestrielle • N° de commission paritaire • ISSN 01963-2649Dépôt légal n° 4119 février 2011

so

mm

AIr

eEn

treN

ews

/ fé

vrie

r 20

11

02À l’orée de cette nouvelle mandature de la Chambre de Commerce et d’Industrie, qui s’inscrit dans la continuité avec la mise en place de services complémentaires déjà dans les ”cartons », je souhaite remercier toutes celles et tous ceux qui m’ont soutenu en 2010, et ont fait confiance à la nouvelle équipe déjà bien investie pour défendre les nombreux enjeux territoriaux dont l’accompagnement des Entreprises de toutes tailles vers encore plus de performance et d’excellence.

Au-delà des réflexions déjà bien engagées au Bureau, un séminaire d’accueil et de travail pour les Membres Titulaires et Associés organisé fin mars, dressera la politique et les objectifs retenus en déclinant les orientations prioritaires, notamment en rapport avec nos contributions régionales. Cela se déclinera avec nos techniciens et développeurs mobilisés dans le cadre de la réforme des Chambres consulaires à l’échelle de la Franche-Comté.

En phase de lancement, la nouvelle promotion de la plateforme aéroportuaire Dole Jura doit s’imposer. Plus que les ”charters”, il convient de conforter les 2 vols réguliers hebdomadaires sur Nice et les 3 vers Angers et Munich en Alle-magne dont le succès pérennisera cette infrastructure de première catégorie en amélioration permanente. Cette initiative d’accès directs à des plateformes de transit vers des vols internationaux, réduit significativement la durée des voyages, leurs coûts et toutes les contraintes annexes : gratuité du parking, contrôles de sécurité optimisés… (lire le dossier sur le sujet par ailleurs).

Relevons ensemble ce défi en faisant mieux connaître ces nouvelles pos-sibilités y compris auprès de nos voisins Francs-comtois et Bourguignons qui découvriront sans aucun doute l’intérêt que représente cet aéroport tant du point de vue économique que dans l’amélioration de l’attractivité de nos territoires. Si nous nous en donnons les moyens, des projets de services connexes à l’aviation, créateurs d’emplois, peuvent aussi voir le jour sur les 20 hectares disponibles à viabiliser à proximité immédiate de la plateforme.

La très regrettable annonce de la fermeture du site d’Idéal Standard à Dole, rappelle amèrement les réalités économiques dont l’incontournable compé-titivité nécessaire pour exister durablement face à la concurrence.Rien n’est jamais acquis, et plus particulièrement en période de crise, incitant donc à la prudence ; mais ce n’est pas toujours cause perdue, pour preuve la renaissance confirmée de Smoby au fil du temps.

La CCI accompagnera autant que faire se peut la recherche de solutions de reconversion aux côtés de tous ceux susceptibles d’apporter leurs contribu-tions dans l’intérêt des salariés, des familles et du site affectés par cette réalité frustrante.

Le Président Rémy Laurent

ACTUALITé dU TerrIToIre

06

InTernATIonAL

22

Commentaires d’entreprisesClés de l’international. Comment ils ont vécu la 5e édition

TIC

23

InternetGérer son identité numérique : mon existence en ligne et la perception d’autrui

EntretienLaurent Mermet-Husson, professionnel du tourisme et la webschool du Jura

Entretien avec Michel DieudonnéLe danger, pour le Jura c’est la marginalisation12eXPerTIse

Les récompenses,l’autre atout du Jura

Eco responsablesUne triplette de jeunes créateurs

EntretienFleurs d’Ani à Poligny mise sur l’accessibilité

18

ComPéTenCesCoach en entrepriseAteliers de développement managérial

20

formATIonEntretienFormation à la carte : pour des compétences plus opérationnelles

Professionnalisation des acteursLa CCI sur le Pays du Revermont

Centre d’Etude des LanguesLes grands groupes choisissent les CEL

21

PrATIqUeMarketing de l’offreMieux faire connaître les prestations de la CCI

Rencontre avec Christine MilletQuand le patron est une patronne05

PorTrAIT

Page 3: Entrenews 174

03 // Le journal de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Jura //ACTUALITé dU TerrIToIreEntreNews / février 2011

Economia 2011 : inscriptions en ligne

La 7e édition d’Economia, les rendez-vous d’affaires des solutions de sous-traitance industrielle, se déroulera à Montbéliard, les 18 et 19 mai prochain. Un formulaire d’inscription est d’ores et déjà en ligne sur le site de l’événement. Plus de 100 donneurs d’ordres, français et étrangers, et 300 sous-traitants locaux sont attendus.

Proximité renforcée de la CCI à Dole

encore plus de services

Depuis le 14 février, la Chambre renforce de manière importante son dispositif sur le bassin dolois, par une installation dans de nouveaux locaux du centre-ville de Dole, au 1 rue de la Verne. Cette présence permet – dans un espace d’envergure et mieux adapté – d’élargir le champ des services mis à la disposition des entreprises et de leurs salariés, des jeunes en formation initiale, des créateurs et de son environnement partenarial naturel et habituel (collectivités territoriales, services de l’État, organisations professionnelles, etc.). La CCI du Jura propose ainsi dans sa « nouvelle antenne » doloise dirigée par Michel Meuret : formalités des entreprises par le CFE, contrats d’apprentissage, bilans de compétences et toutes prestations du CIBC, cours de langues du CEL, stages de formation continue, permanences et rendez-vous des conseillers d’entreprises, espaces de réunion équipés et, à compter de la rentrée scolaire 2011, les équipements pédagogiques de la section École du Commerce et de la Distribution récemment ouverte à Dole. Antenne de la CCI 1 rue Louis de la Verne à Dole / 03 84 82 02 07

Le groupement CCI du Jura - Kéolis poursuit le développement de la plateforme aéroportuaire qui lui a été confiée par le Conseil général.

L’année 2010 a été consacrée à la mise en place opérationnelle de cette organisation afin de concrétiser le programme ”Nouvel envol” retenu et soutenu par le Département, avec un effort particulier porté sur le développement du trafic de passagers : - Activités liées aux charters de tourisme, notamment avec un vol hebdomadaire, d’avril à novembre, sur la Tunisie (plus de 1000 passagers enregistrés). Une opération de même nature sera renouvelée en 2011 vers Djerba, avec le Tour Opérateur Mondoterra et des agences de voyages partenaires relais en région ;- Démarrage le 24 novembre 2010 d’une liaison régulière vers Nice, à raison de 2 rotations par semaine, avec un avion de la compagnie italienne Air Vallée ;- Et lancement le 10 janvier 2011 d’une liaison régulière vers le hub de Munich, à raison de 3 rotations par semaine, avec le même module d’avion (31 sièges) d’Air Vallée ;- Ces liaisons régulières à l’année ont été bâties avec la plateforme d’Angers Loire, gérée par Kéolis, permettant ainsi de conforter la commercialisation des vols et de proposer également une liaison sur Angers 5 fois par semaine.La concrétisation des projets de lignes, plus rapide que prévue et initiée grâce aux démarches actives de la SAS et par opportunité de réseau avec l’aéroport d’Angers Loire va être accompagnée du marketing commercial en rapport auprès de la clientèle franc-comtoise et avec un effort particulier sur les entreprises pour le volet affaires des liaisons… Et comme prévu pour le ”nouvel envol” de l’aéroport, l’accueil et le traitement des passagers seront améliorés, au sein de l’aérogare même et dans les facilités d’embarquement notamment. Ces projets conforteront par ailleurs l’attention portée à la valorisation de l’infrastructure et du foncier à vocation aéronautique de l’emprise, au cœur du développement économique du bassin dolois.

Redynamisation du commerce à Dole

La municipalité de Dole a lancé un appel d’offres pour l’étude préalable à une opération FISAC* sur le cœur de ville. En parallèle, l’association des commerçants Unidole a élaboré avec la CCI, un questionnaire envoyé aux commerçants et prestataires de services, pour connaître leurs attentes et projets en vue d’un plan d’action… À suivre.

* Fonds d’Intervention pour les Services, l’Artisanat et le Commerce

En savoir pluswww.economia.org

3 nouvelles destinations au départ

dole Jura

Page 4: Entrenews 174

// Le journal de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Jura //

Les 27 membres titulaires de la CCI du Jura

Catégorie Commerce Philippe Drhouin g Commerce prêt-à-porterg Lons-le-SaunierBernard Javelle g Librairie g Lons-le-SaunierJacqueline Pesenti g Horlogerie – Bijouterie – Joaillerie g Saint-ClaudeRené Pommier g Traiteur g Foncine-le-HautJean-Pierre Bathias g Supermarché g ArinthodEdouard Hirsinger g Chocolaterie – Pâtisserie g ArboisFrédéric Martineau g Hypermarché g Lons-le-Saunier

Catégorie IndustrieThierry Brun g Affinage de Comté g PolignyJean-Claude Chevallier g Maintenance g DoleJérôme Colin g Lunetterie g MorezRomuald Debourg g Usinage g Nanc-les-Saint-AmourJean-Pierre Parizon g Aéronautique g GevryDavid Wawrzyniak g BTP g Abergement-la-RonceClaude Caniotti g Travaux Publics g MacornayJacques de Saintignon g Décolletage g Saint-ClaudePascal Gouyet g Fromagerie g DoleNicole Guyot g Découpage – Emboutissagesur métaux g BeaufortPascale Lacroix g Fabrication de boîtes à fromagesg Bois d’AmontAlessandro Malvaldi g Chimie g TavauxChristine Millet g Plasturgie g Pratz

Catégorie ServicesJean-François Crédoz g Prise de participationsfinancières g Lons-le-SaunierFrédéric Fraichot g Conseil en développementg Lons-le-SaunierRémy Laurent g Prise de participations financièresg ArboisFrançois-Joseph Perrier g Prise de participationsfinancières g Lons-le-SaunierPatrick Bourgeois g Prestations de services g DoleVincent Clergeot g Hôtel – Restaurant g Les RoussesJean-Pascal Fichère g Expertise comptable g Dole

Les 13 membres associés de la CCI du JuraIls ne sont pas élus, mais cooptés parmi les chefs d’entreprise électeurs consulaires, les cadresdirigeants et les représentants des organisationspatronales interprofessionnelles. Ils sont appelésà participer aux travaux de groupes thématiques,aux assemblées et ont un rôle consultatif.

Catégorie CommerceMichel Dronier g Tabac - Presseg Lavans-les-St-ClaudeYves Bartholomé g Supermarché g MontmorotAlain Chazal g Distribution de salaisons et produits traiteurs g DoleRomuald Fassenet g Hôtel – Restaurant g SampansPhilippe Manzoni g Supermarché g DoleMartial Vuillemin g Organisation manifestationsévénementielles g Chamblay

Catégorie Industrie• Michel Jérôme g Fabrique d’articles sanitairesen céramique g Champagnole• Aurélie Frésard-Barbier g Menuiserie industrielleg Lons-le-Saunier

Catégorie Services• Pierre Bouquerod g Transport d’hydrocarbureset pulvérulents g Perrigny• André Gudefin g Assurances g Lons-le-Saunier• Alain Coupat g Production diffusion matérielspédagogiques g Dole• Anne Outrey g Coiffure g Mouchard• Michel Dieudonné g Président Honoraireg St-Laurent-en-Grandvaux

Philippe Drhouing Vice-Président

Jean-Pascal Fichèreg Trésorier

Pascal Gouyetg Secrétaire

Jacques de Saintignong Vice-Président

Bernard Javelleg Trésorier Adjoint

David Wawrzyniakg Secrétaire

D’ores et déjà des groupes de travail thématiques ont été lancés, et qui seront animés par des binômes d’élus :

Aménagement du territoire et attractivité avec François-Joseph Perrier et David Wawrzyniak

Tourisme avec Jean-François Crédoz et Vincent Clergeot Formation (initiale et continue) avec Bernard Javelle et

Pascale Lacroix Commerce et services avec Philippe Drhouin et Franck

Martineau Industrie avec Jacques de Saintignon et Christine Millet.

Les représentants de la CCI (Territoriale)du Jura en régionAux côtés de 14 représentants du Doubs,7 pour la Haute-Saône et 5 pour le Territoire de Belfort,10 élus du Jura ont été installés comme Membresde la CCIR le 26 janvier : Jean-Claude Chevallier,Jean-François Crédoz, Jacques de Saintignon,Jean-Pascal Fichère, Bernard Javelle, Pascale Lacroix, Rémy Laurent, Frédéric Martineau, Christine Milletet David Wawrzyniak.

éLeCTIons CCI04

La CCI est une assemblée représentative des entreprises, dont les membres sont élus tous les cinq ans. 9 300 entreprises industrielles, commerciales et de services élisent ainsi 27 membres titulaires, au suffrage direct ; ce sont eux qui définissent la politique de la CCI et votent le budget. Parmi eux sont élus le Président et les membres du Bureau. Ces élections ont été l’occasion d’un renouvellement de la Chambre, 40 % des membres titulaires, 50 % des membres

associés et un Bureau renouvelé à 80 %, dont 3 nouveaux membres de la CCI.Au cours de cette séance, l’Assemblée Générale a procédé à l’élection d’un Bureau de 7 membres (voir ci-dessous). L’organe exécutif de la CCI devrait toutefois être élargi à 2 membres supplémentaires une fois obtenue la dérogation de la part du Préfet de Région qui exerce désormais la tu-telle des CCI de Franche-Comté.

Le 12 janvier, l’Assemblée Générale de la Chambre a été pour une large part consacrée à l’installation des nouveaux élus issus du scrutin qui s’était déroulé du 25 novembre au 8 décembre 2010.

EntreNews / février 2011

LA CCI dU JUrA 2o11 - 2o15

Les nouveaux représentants territoriaux

Rémy Laurent au poste de Président

Le nouveau Président de la Chambre du Jura aime à rappeler une phrase : « Par curiosité et souvent par admiration, j’apprécie d’accompagner les talents et de partager ». Sans doute une très bonne façon de décrire les aspirations profondes de celui qui avoue… ne pas être jurassien. Pourtant, s’il est né à Londres, il a vécu dans la région parisienne avant de débarquer à 15 ans à l’école du Mont Roland à Dole dans un établissement sous autocontrôle. Ce seront ensuite l’École Supérieure de Com-merce à Dijon, puis un an aux États-Unis en Géorgie. Cet intérêt pour l’étranger l’amène en Jordanie auprès de l’Ambassade de France pendant trois ans, puis au Bénin à Cotonou, trois ans également. Ensuite, c’est le retour en France avec une expé-rience dans un cabinet comptable avant de reprendre Siobra à Arbois, la fonderie familiale en 1984, l’une des trois unités du groupe S3i. Jusqu’en 2010, date de leur revente, il occupe tour à tour les fonctions de Pdg de Simop à Dole et de Sicmo à Villette les Dole. Depuis 1990, il est Pdg du groupe S3i et depuis 1998 Pdg de la fonderie Thévenin à Champagnole.Plutôt gestionnaire que technicien, profondément attaché au respect et à la reconnaissance, Rémy Laurent pense que tout le monde a sa chance, mais que la clé de la réussite est une amélioration de tous les instants. Esprit d’équipe, homme de communication, ouverture aux nouveautés, sportif, ama-teur de culture, Rémy Laurent conserve un souvenir nostal-gique des trois résidences d’artistes à Champagnole comme il garde de ses responsabilités au Medef et à l’UIMM un atta-chement profond. Meneur d’hommes, sans doute, mais aussi profondément convaincu du rôle essentiel du travail en ré-seau et de l’échange.

Propos recueillis par Armand Spicher

En savoir plushttp://www.jura.cci.fr/Remy-Laurent-a-pris-ses-fonctions

Page 5: Entrenews 174

Quand le patron est une patronneÀ Pratz, les Millet sont connus comme le loup blanc. L’aventure a débuté avec le grand-père Marius, tourneur au village, mais c’est son fils Gérard qui prend le virage des matières plastiques. En 1957, la société Marius Millet se lance dans l’injection, un tout petit atelier dans le haut du village. Rapidement, avec un peu de chance et beaucoup d’opportunisme, le succès est au rendez-vous. Millet développe le soufflage et devient spécialiste de l’emballage : flacons, bouchons, bouteilles, tout en poursuivant l’injection plastique pour l’automobile. En 1972, la société quitte le haut de Pratz pour des locaux plus vastes en bas du village, le long de la route.

La suite, c’est une succession de rachats, une multiplication des sites de fabrication. Bref, un développement continu, même si l’épisode polonais des années 1990/95 a laissé de mauvais souvenirs. Christine Millet, elle, entre en scène en 1990 après le décès subit de son père. Elle est fille unique, elle n’a pas le choix, il faut prendre la relève : « J’avais 26 ans à l’époque, j’avais fait une école de commerce à Dijon et avant, je travaillais dans l’entreprise pendant mes vacances. J’ai fait de la planification, de l’achat, du commercial dans l’optique d’une reprise, mon père voulait que je reprenne. » Et elle ? Christine est fille unique, autant dire que son destin était déjà tracé, mais elle aurait sans doute pu choisir une autre voie si elle avait voulu : « Je ne me suis pas forcée, je n’ai qu’un regret, j’ai peu travaillé avec lui et j’aurais aimé avoir le temps de me faire une expérience extérieure à l’entreprise. »Armée de sa détermination, la « fille du patron » reprend donc au pied levé : « Ca a été brutal, mais heureusement j’avais mes trois cousins dans l’entreprise et j’ai pu m’appuyer sur un directeur financier. Ils m’ont beaucoup aidée. Ca s’est plutôt bien passé, les années difficiles étaient terminées, l’entreprise avait retrouvé un bol d’air. » Quinze ans après, Christine Millet reconnaît que son arrivée a dû susciter des interrogations : « Pour les banques et les partenaires, ce n’était pas évident mais l’équipe de direction est restée en place et on n’a pas perdu de clients. Tout le monde a été rassuré. »

Alors, les choses ont-elles changé avec l’arrivée de la patronne ? Sans doute, Christine Millet l’avoue, elle est moins paternaliste que son père : « J’essaie d’être assez proche des gens, il y a une forme de proximité, mais ce qui compte c’est la pérennité de l’entreprise. Je fonctionne beaucoup en

comité de direction. Chacun y apporte ses compétences et son expérience, les débats et les échanges sont riches et en finalité je dois trancher. » Justement, à Pratz, dans le Haut-Jura, ce n’est pas comme ailleurs. Il faut tenir compte de l’histoire, du pays, des caractères. D’où une notion toute personnelle de la pérennité : « les décisions prises ne vont pas toutes dans le sens de la rentabilité. On est dans le Jura, on a envie de faire travailler les gens d’ici, même si on est obligé d’aller produire en Slovaquie parce que les coûts de main-d’œuvre sont plus bas. » La Slovaquie, justement, seconde expérience dans les pays de l’Est. Lancée en 2001 après avoir renoncé au marché de l’automobile pour s’orienter dans l’électroménager, l’unité d’injection est « encore rentable », entendez par là que ce ne sera pas toujours le cas : « À l’Est, les prix augmentent aussi, il faudrait presque une usine nomade qui va d’un pays à l’autre tellement la situation évolue vite. De toute façon, les grands groupes pour lesquels on travaille ne veulent plus entendre parler de la France. Dans l’emballage, c’est moins évident parce que les sites de conditionnement sont encore en France. »

Christine Millet, mère de deux garçons encore petits, regarde ce monde de l’entreprise avec recul : « Les chefs d’entreprises font de la résistance, naviguent à vue. Tout évolue très vite : les nouvelles matières, les technologies, les clients. Il faut investir avec de moins en moins de sécurité. On devient frileux sur les embauches, je le sais bien ! Les contrats intérim sont trop longs et les gens n’ont pas tous leur chance. Les salariés sont compétents et impliqués, mais aujourd’hui l’entreprise c’est une prise de risques très importante pour des niveaux de rentabilité assez faibles. »Alors, pas de regrets ? « Non, j’étais forma-tée, je m’étais mis dans la tête que je repren-drais l’entreprise, mais mes enfants feront ce qu’ils veulent. J’aimerais qu’ils continuent mais s’ils ont d’autres envies, je les laisserai faire et s’il le faut, je passerai la main. » Et quand viennent les moments de blues, Christine Millet se dit que, bien sûr, ça fait des lustres qu’elle ne s’est pas offert une journée de shopping, qu’elle a le sentiment de courir tout le temps, qu’elle n’a pas un moment pour vraiment s’occuper d’elle, que pour les employés elle a toujours son « discours de patronne », mais jamais elle n’en a eu ras le bol : « Être une femme, c’est difficile de concilier vie privée et profession-nelle, mais d’un autre côté je garde une cer-taine distance. Il y a des choses qu’on ne me demande pas… Et une fois par an, je m’offre un week-end avec les copines. »

rencontre avec Christine millet

On pourrait dire qu’elle n’avait pas le choix, que son destin de fille unique la prédestinait à reprendre l’entreprise familiale, qu’elle était formatée pour ça… Ce serait un peu réducteur. C’est sûr, Christine Millet savait qu’il existait pour elle un destin tout tracé, mais elle ne s’est pas forcée pour endosser le costume de patronne à 26 ans à peine. Les ateliers, les presses, les comptes, les ventes… Tout ça, elle l’a choisi. Quinze ans après, elle ne regrette rien.

EntreNews / février 2011 // Le journal de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Jura //05PorTrAIT

moins paternaliste

Propos recueillis par Armand Spicher

forcée par le destin

Un week-end par an avec les copines

Christine Millet, présidente de la société Millet Marius

Page 6: Entrenews 174

// Le journal de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Jura //ACTUALITé dU TerrIToIre06

Zone de l’Ethole II à Arbois : la CCI expertise

Désormais propriétaire de l’ancien aérodrome, la Communauté de communes Arbois Vignes et Villages s’est engagée dans une démarche d’extension de sa zone d’activité.

La collectivité souhaite un aménagement exemplaire sur cette trentaine d’hectares, notamment sur les aspects environnementaux et architecturaux. Le cahier des charges spécifique cible les activités qui pourraient être accueillies : exclusion du volet commercial et orientation vers des secteurs de production et de services...

La CCI a proposé une prestation d’expertise - acceptée par les élus - adaptée au contexte local pour des recommandations sur la conception générale du projet et l’accueil d’activités. Une opération partenariale caractérisée par l’analyse du tissu d’entreprises, des espaces économiques et des complémentarités avec les zones existantes sur le territoire et dans le Jura, l’analyse du marché et des besoins locaux, la consultation d’acteurs, le ciblage de secteurs à implanter. Un partenariat avec l’Université de Franche-Comté (Laboratoire THEMA) a été également formalisé en mission complémentaire sur la faisabilité de la future zone…

EntreNews : Quand avez-vous eu l’idée de mettre votre boutique aux normes et franchi le pas ?Anita Sédeno. L’idée m’est venue en 2006/2007 et j’ai eu l’opportunité de coupler cette mise aux normes avec le projet de rénovation et d’agrandissement du magasin, concrétisé en 2007. Il a fallu abaisser le plancher, installer une rampe extérieure et refaire la vitrine, avec portes automatiques, etc.

Pour quel coût ?A.S : La rénovation complète a coûté un peu plus de 110 000 €, mais les investissements liés à l’accessibilité peuvent être estimés à 25 000 €. J’ai déposé un dossier dans le cadre de l’opération collective de modernisation de l’artisanat, du commerce et des services, OCMACS en cours sur le Comté de Grimont et j’ai bénéficié d’une aide de 9 000 €.

Y a-t-il eu un impact sur la clientèle ?A.S : Ces travaux m’ont permis d’attirer une nouvelle clientèle, particulièrement les mamans avec des poussettes, heureuses de disposer de la rampe d’accès extérieure. J’estime que la hausse de mon chiffre d’affaires est de l’ordre de 10 %, ce qui n’est pas négligeable quand on sait que les trottoirs de Poligny ne sont pas encore accessibles aux personnes à mobilité réduite.

entretien

En savoir plusMarine Couturier au 03 84 86 42 19

Anita Sédeno n’a pas attendu la date butoir du 1er  janvier 2015 pour rendre sa boutique accessible aux personnes à mobilité réduite.

Fleurs d’Ani à Poligny mise sur l’accessibilité

EntreNews / février 2011

eco responsables

Une triplette de jeunes créateurs

EntreNews : Quel est le concept de votre structure ?Vincent Plésiat : C’est une société sensible aux évolutions des modes de vie et à la préservation de l’environnement. Notre réflexion se porte avant tout sur la réalisation de projets éco responsables. Nous accompagnons les porteurs de projets tout au long de leur démarche...

Comment est née l’idée de vous lancer ?Marc Plésiat : L’idée est venue il y a deux ans environ. Nous avons constaté que de plus en plus de personnes étaient sensibles au thème de l’éco construction et attirées par de nouvelles formes de logement, axés sur le respect de l’environnement. À partir de là, nous avons rapproché nos idées afin de monter un concept de logements durables. Nous avons ensuite eu la chance de participer au salon ”Made in Jura”, tournant décisif du projet. On a pu réaliser une véritable étude de marché et présenter notre concept. L’enthousiasme de nos interlocuteurs nous a confortés dans notre projet !

Avez-vous été aidés dans le montage de votre projet ?Rémi Carteron : Nous manquions de lisibilité par rapport aux interlocuteurs à solliciter comme sur les aides auxquelles nous pouvions prétendre. Nous sommes allés à l’Espace Entreprendre de la CCI qui nous a conseillés sur les étapes clefs à respecter.

On a eu un accompagnement complet. Ils ont su nous baliser le parcours.

Justement, quelles aides vous ont été accordées ?Marc Plésiat : La CCI nous a orientés sur le dispositif NACRE, il comprend une aide au montage du projet et au développement de l’entreprise, ainsi qu’une aide financière sous forme d’un prêt à taux 0 %. Cette aide a été un véritable levier. Elle a été d’un grand secours, dans la mesure où il est quasiment impossible de se lancer sans un capital de départ.

Aujourd’hui, quelles sont vos perspectives ?Rémi Carteron : Nous comptons pérenniser rapidement notre structure, en développant notre clientèle et en renforçant nos fonds propres. Notre carnet de commande est en expansion.

L’atelier Zou, spécialisé dans l’habitat durable et l’éco construction, vient de s’installer à Lons-le-Saunier. Elle réunit Vincent Plésiat,t urbaniste, son frère Marc, spécialisé en économie et gestion, et Rémi Carteron, architecte.

En savoir plus sur les obligations pour les établissements recevant du public (ERP)

www.jura.cci.fr, rubrique « Appui aux entreprises et innovation » / « Commerce : aménagement du point de vente »

ContactEspace Entreprendre au 03 84 24 15 76

Lisez bien vos actes de caution avant signature et conservez toujours une copieLimitez le cautionnement à un emprunt bien déterminé, et faites porter le cautionnement sur le capital restant du de l’empruntN’acceptez que les cautionnements à durée et à montant limitésTenez un relevé de vos cautions données ; renseignez- vous régulièrement sur celles-ci et n’hésitez pas à les renégocier si besoinÉvitez la signature de votre conjoint : ses biens propres et sa quote-part de biens communs seront protégésNe signez pas de cautions à la légère… réfléchissez à ce à quoi elles vous engagentDénoncez (par lettre recommandée avec AR+préavis) les cautions accordées pour des durées et des montants illimités, et profitez des périodes favorables pour renégocier et redéfinir vos engagementsNégociez le cautionnement des emprunts de votre société à hauteur de 20, 30 ou 50 % du montant accordé ; les banquiers acceptent assez facilement de transigerLors du départ de votre société (cession ou départ à la retraite), surveillez, dénoncez, transférez, ou substituez vos cautions donnéesPréférez une hypothèque sur un bien immobilier de votre entreprise, plutôt que votre caution personnelle : dans le cas de l’ouverture d’une procédure collective (redressement judiciaire par exemple), votre banquier ne pourra invoquer son hypothèque. Par contre, il n’hésitera pas à actionner votre caution dès la fin de la période d’observation…

Enfin, si votre caution est malheureusement mise en cause :

Consultez votre avocat pour trouver une faille possible…Ou si celle-ci est bien conforme, négociez avec votre avocat le règlement de votre dette à payer avec votre banque ; elle préférera cette approche à un contentieux et pourra vous remettre une partie des intérêts et pénalitésDans tous les cas, ne restez pas silencieux.

Il faut se souvenir qu’en affaires, on n’obtient pas ce qu’on mérite, mais ce qu’on négocie !!

Michel DI MARTINO Expert Comptable diplômé

LE CAUTIONNEMENT DU CHEF D’ENTREPRISE

CONSEILS À SUIVRE :

9, Place de la Comédie39000 LONS LE SAUNIERTél. : 03 84 86 18 40Mail : [email protected]

18, Rue Rousseau39000 LONS LE SAUNIER

Tél. : 03 84 24 09 14Mail : [email protected]

www.cogef-dm.com

Propos recueillis par Emmanuel Bredon

Un passage aiguilé par l’Espace Entreprendre CCI pour 3 compétences...

Page 7: Entrenews 174

EntreNews / février 2011 // Le journal de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Jura //dossIer

>>

Les réComPenses,L’AUTre AToUT dU JUrA

suite page 8

En 2010, elles ont encore brillé au Silmo, au Midest et dans toutes sortes de concours. Pourquoi ? Le besoin de reconnaissance ? Pas seulement. Si les trophées sont des outils de communication, c’est avant tout le démon de la création qui habite les patrons du département.Quand on regarde les entreprises qui ont été récompensées en 2010, une évidence s’impose : un certain nombre étaient en mauvaise posture quelques mois plus tôt. Fréderic Dubly, patron de DSI (injection plastique à Viry) en sait quelque chose, la crise l’a mis à genou : « Les règles du jeu changent, des évidences nouvelles apparaissent. » Parmi ces évidences, la nécessité de ne plus être dépendant d’une poignée de fournisseurs. Dans le Jura, la plupart des PME sont des sous-traitants. En cas de coup dur, ils payent le prix fort. D’où la nécessité de créer ses propres produits. DSI l’a fait, Cemo à la Chaumusse l’a fait, Siobra à Arbois l’a fait. On pourrait citer aussi Julbo, CTS, Guivert ou VPI… La création fait partie de la tradition jurassienne et c’est bien cette prédisposition qui est aujourd’hui le dénominateur commun à tous ceux qui ont été récompensés. L’exemple de Logo est édifiant, le lunetier de Morez, reparti sur de nouvelles bases en 2008 a régulièrement décroché un Silmo d’or. Ca ne l’empêche pas d’être l’une des seules entreprises de son créneau à continuer à fabriquer dans le Haut-Jura… Et à créer 160 emplois en quelques années.

À l’image des trophées obtenus dans la lunetterie,

les entreprises jurassiennes sont régulièrement primées.

07

>>

Dossier réalisé par Armand Spicher, journaliste

                                   

Page 8: Entrenews 174

EntreNews / février 2011 // Le journal de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Jura //dossIer08

Les récompenses, l’autre atout du Jura

>>

L’aventure commence en 1911 quand Narcisse Villet, artisan tourneur, crée sa propre entreprise. Aux quilles et bilboquets qui se faisaient à Moirans à cette époque, il ajoute bien vite les jouets à rouler demandés par les grands magasins parisiens. C’est le succès. En 1951, ses fils Paul et Raymond reprennent l’affaire et se spécialisent dans le laquage qui donne aux jouets beauté et solidité : Vilac - contraction de Villet et de laque est né. Ils achètent aussi leurs premières licences : Kiri le clown, Ratibus, puis Walt Disney, mais dans les années 1975-1980, le jouet en bois marque le pas devant les jouets électroniques. Les fils Villet vendent l’entreprise en 1977 à un ingénieur, Roger Prieur. La situation est dramatique, malgré une nouvelle gamme de jouets et une relance de l’export, la société est à nouveau vendue. En 1985, Hervé Halgand, passionné de jouets en bois, reprend le flambeau.

« Depuis trente ans, on a suivi la même ligne de conduite : faire du jouet en bois un objet de mode, même s’il est copié. On a lancé des créations contemporaines pleines de couleurs, de sensibilité. Nos jouets ne sont pas des objets d’exposition, mais des objets de qualité, qu’on aime avoir chez soi et qui met-tent en valeur la maison. Aujourd’hui, les gens veulent consommer mieux. Nos jouets se transmettent et sont devenus des anti-dotes des jeux électroniques où l’enfant s’ouvre sur le monde au lieu de s’isoler. Le bois a un son, une densité. Il est important que l’enfant joue avec ça. » La ”patte” Vilac fait son chemin : appel à des artistes créateurs, com-mercialisation en boutiques, 70 salariés, une croissance enviable à 15 % et une nouvelle unité de 3 500 m² pour l’été prochain (1,5M€ d’investissements) qui viendra s’ajouter aux 3 500 m² actuels. À tout cela, il faut ajouter l’extension de la boutique parisienne du Palais Royal et la relance de la marque Petitcollin - entreprise de poupées

rachetée en 1995- sans oublier l’exposition que le musée des Arts Déco consacre jusqu’en mai à cette entreprise vraiment pas comme les autres.

Après avoir failli disparaître plusieurs fois, l’entreprise est aujourd’hui lea-der sur son marché.

> ANNIVERSAIRE

VILAC, cent ans et leader du jouet en bois

> FONDERIE SIOBRA primée à l’international

Didier Jacquemin, directeur industriel, résume cet état d’esprit : « Qu’est-ce qui peut motiver le plus un chef d’entreprise pour aller au travail ? Le gain c’est sûr, mais aussi la fierté et une envie de bien faire à partager avec l’ensemble de l’entreprise. »  Le maître-mot serait donc la passion. Chez Siobra, le fondeur arboisien doublement récompensé en 2010, Jacques Despeyroux, directeur, est catégorique : « La base de tout, c’est l’humain. Si on parvient à se démarquer dans un contexte concurrentiel tendu c’est par la compétence de nos équipes techniques et le sérieux des salariés. » Mais que « pèse » un prix ? Difficile à dire, il est impossible d’en mesurer l’impact. Christian Bossert, patron du Pétrin Ribeirou à Lons, a reçu le prix du meilleur franchisé de France : « Ca nous apporte de la notoriété dans la ville. Ca ne durera pas, mais ça nous positionne. » Il y a ceux qui s’en servent comme vecteurs de communication pour signifier leur appartenance à une « famille », pour une reconnaissance inter-branche et ceux qui vont plus loin comme Didier Jacquemin : « Si vous avez un Silmo d’or, vous vendrez plus et ne serez pas remis en question. Ca signifie qu’on existe, qu’on est là et à la pointe de la technologie. » Frédéric Dubly voit « une triple satisfaction pour l’entreprise et le personnel, pour la commercialisation et pour les partenaires, financiers notamment ». Mais toute médaille a son revers. Logo ne pourrait plus se passer des Silmos : « c’est devenu une arme et si on restait cinq ans sans en avoir, la profession dirait qu’on est en perte de vitesse. » Si les chefs d’entreprises ont du mal à évaluer l’impact de leurs récompenses, Rémy Laurent, nouveau président de la Chambre de Commerce, sait bien que c’est là une mission essentielle : « C’est l’image de l’inventivité des entreprises, la possibilité de les faire connaître. Y a-t-il autant de lauréats ailleurs ? Peut-être, mais en tout cas c’est notre rôle d’identifier les talents et de les accompagner. »

De petits objets qui tiennent dans la main, un entrelacs de trous, d’alvéoles… Jacques Despeyroux, directeur de l’unité d’Arbois est fier. Si dans le passé Siobra a reçu des distinctions (Prix Spécial du Jury, Prix de sécurité, de design) jamais la fonderie n’avait obtenu de récompense internationale et pour cause, elle n’avait jamais concouru. Confrontée aux plus grands groupes européens, l’unité jurassienne (107 salariés)

réalise une belle performance : « Les pièces ont été primées parce qu’elles sont récentes, d’une finesse que l’on voit rarement à ce niveau, pour leur architecture et pour un système de clipage qui évite d’utiliser des vis. »Créé en 1966, Siobra (Arbois à l’envers), pas-sée du groupe S3I au groupe ID Casting, est spécialisée dans les pièces de précision en zamac (95 % de zinc, 1 % de cuivre, ma-gnésium). Elle travaille dans les domaines du gaz, de l’électricité, de la quincaillerie, des télécom et de l’automobile : 12 M€ de CA, 30M de pièces produites en 2010 (de 25gr à 2,5kg). La difficulté pour Siobra, c’est la concurrence des groupes internationaux.

La PME jurassienne s’en sort parce qu’elle mise sur la qualité de ses employés : « On est soumis à la pression des prix. On arrive à se démarquer par la compétence et le sérieux de nos équipes techniques. » Jacques Despeyroux est formel, les petites entreprises s’en sortent quand le management arrive à garantir l’implica-tion de tous dans un climat supportable, sans stress : « La plus belle des valeurs, c’est l’équipe humaine. Si elle n’a pas de rigueur et d’éthique, on va droit dans le mur. » À ce propos, Siobra va tester la sophrologie… Pour encore plus de sérénité.

Deux fois nominée>Siobra a également obtenu en décembre deux autres nominations par le MFQ (Mouvement Français de la Qualité) :

› le Prix de la satisfaction des clients sur le Mois de la qualité

› et le Prix de l’Expérience Lean (chasse à la non-valeur ajoutée).

Des reconnaissances au niveau franc-comtois cette fois.

Un sous-ensemble de petites pièces destinées à la connectique a valu à Sio-bra d’être primée à Vienne par l’Inter-national Zinc Association (IZA).

Jacques Despeyroux et son équipe ont été primés

Hervé Halgand, PDG de Vilac

Page 9: Entrenews 174

                                   

09

Les récompenses, l’autre atout du Jura

dossIer EntreNews / février 2011 // Le journal de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Jura //

>>

> INJECTION PLASTIQuE

DSI PLASTICS invente le google du transport

> AGRO-ALIMENTAIRE

RIVOIRE JACQUEMIN un siècle et demi d’affinage

Au départ, dans les années 1980, la petite entreprise de Viry fabriquait des moules pour les pays de l’Est... jusqu’à la chute du mur qui fait fondre ses clients. De 1993 à 2001, DGI (c’est son nom) teste des moules pour un gros fabricant d’Oyonnax qui cède son activité. Nouvelle perte. Elle se réoriente alors vers l’injection plastique et crée en 2005 SMI, une filiale en Pologne. C’est de la contraction de ces deux noms qu’est né DSI, mais fin 2008 c’est la crise. Frédéric Dubly décide alors de changer son fusil d’épaule, il se contraint à des licenciements, mais réagit à la crise en créant un service commercial et un bureau d’étude. Tout ça se fait en moins d’un an : « On propose notre savoir-faire dans la réalisation des moules, mais on développe aussi nos propres articles avec dépôt de marque et de brevets. Aujourd’hui on a un certain nombre de produits nouveaux en gestation. »Pourtant, c’est avec un scellé pour conteneurs maritimes que DSI a été officiellement reconnue par la profession au dernier Midest. Son trophée de l’innovation, l’entreprise le doit à une idée soufflée par un opérateur du port de Marseille qui se plaignait que ses conteneurs étaient visités : « On s’est dit, les scellés, ce n’est pas notre métier, mais il faut voir ! »

De recherches en essais, la solution est trouvée, toute simple : intégrer dans le scellé une puce RFID (identification par radiofréquence) avec une antenne qui permet de le suivre à distance. Si le scellé est ouvert, l’antenne est coupée et il y a intervention immédiate. Mais pour obtenir son trophée, l’entreprise a réglé un autre problème : elle a trouvé la technique qui permet de surmouler la puce sans l’endommager. L’invention a une dimension mondiale, ce procédé est unique et les extensions internationales des brevets vont coûter une fortune, malgré le soutien très apprécié d’OSEO. Autrement dit, la difficulté actuelle, c’est de pouvoir la maîtriser : « On a engagé une personne justement pour commercialiser ce produit, mais il faut être lucide, on est dans un problème purement financier. Une PME comme la nôtre, à 900 m d’altitude, n’a pas forcément la compétence et la taille pour faire face. »Aujourd’hui DSI, soutenu par ses partenaires, a le choix : vendre son projet, accorder des licences ou trouver des capitaux pour investir. Des négociations sont en cours, mais comme le souligne Frédéric Dubly : « Ce qui nous fait vibrer, c’est bien de créer de nouveaux produits. »

Pour ses 150 ans, la maison d’affinage de Montmorot a choisi d’investir. 2 M€ dans des caves flambant neuves et plus de 2 M€ à venir pour porter le stockage à 150 000 meules.

Il est loin le temps où Alix Jacquemin affinait ses premiers comtés dans les caves de la maison vigneronne de Moiron. C’était en 1860 et il aura fallu attendre les années 1880 avant que la petite entreprise ne déménage à Montmorot. Plus proche des salines, plus proche de la gare, dans le petit bâtiment racheté il y a une cave qui peut contenir un millier de meules. Le destin de l’entreprise est scellé. En cent cinquante ans, la démarche ne variera pas : travailler avec les fruitières et préparer les meilleurs comtés possibles. Aujourd’hui Rivoire Jacquemin est l’un des quatre plus gros affineurs du Jura.

Mais si les 100 ans, puis les 125 ans ont été célébrés dignement, paradoxalement le siècle et demi s’est fêté discrètement. Plus par nécessité que par choix. Véronique Rivoire, PDG, avoue que l’an dernier, l’entreprise était en plein chantier : « On refaisait la toiture, la cour était envahie. Il était difficile d’accueillir des gens. » En guise d’anniversaire, l’entreprise s’est offert des caves neuves, un atelier de découpe et a réaménagé d’anciennes caves. Un investissement de 2 M€ en plusieurs tranches qui permet de stocker sur le site 90 000 meules. Si l’on rajoute d’autres caves plus modestes, la maison Rivoire Jacquemin a 120 000 meules en vieillissement. Des travaux qui en appellent d’autres. Un projet est à l’étude pour aménager de nouvelles caves, toujours à Montmorot avec une capacité de 27 000 places supplémentaires. Coût : 2 à 2.5 M€.

Une vitalité qui s’appuie depuis un siècle et demi sur les mêmes choix : la proximité, le savoir-faire, la qualité : « On travaille avec 22 fruitières, on n’achète pas un litre de lait, on achète des caillés pressés, autrement dit des fromages en blanc qu’on transforme pour en faire les meilleurs comtés possibles. » Le résultat est là : régulièrement des récompenses viennent couronner le travail : « Les médailles mettent surtout en valeur nos fromagers et nos chefs de caves, on communique peu là-dessus. Et puis, les concours il faut s’inscrire. Franchement, je préfère être désignée comme aux Trophées de la réussite où je n’ai rien demandé. Pour une entreprise, c’est deux fois plus valorisant. »

La PME de Viry, sous-traitante dans l’injection plastique, a mis au point un scellé SRFI pour assurer la sécurité des conteneurs. Une nouveauté qui lui a valu le trophée de l’innovation au Midest.

Véronique Rivoire, PDG

Frédéric Dubly et son fils

Page 10: Entrenews 174

                                   

10dossIer EntreNews / février 2011 // Le journal de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Jura //

Les récompenses, l’autre atout du Jura

> LuNETTES

LOGO une année 2010 en or

> COMMERCE

Le pétrin Ribeirou décrochele Trophée national des franchises

Un Silmo pour une monture enfant, un autre pour un présentoir automatique, un prix pour l’innovation. C’est important ?Didier Jacquemin : Pour les clients et le grand public, ces prix montrent qu’on est là et qu’on avance. Pour nos collaborateurs, c’est une récompense : on a bien travaillé. Ca nous conforte à poursuivre. Les prix s’inscrivent dans une démarche. Logo est la société qui dépose le plus de brevets par an. On a une politique de propriété intellectuelle, ça représente des sommes colossales et le retour est nul, mais on achète la pérennité pour nos clients.

Depuis 2008, Logo n’en finit pas de collectionner les trophées. Quel est le secret ?D.J : La stratégie du groupe Logo, depuis 2008, c’est de se définir comme une manufacture française qui produit des articles haut de gamme et innove au sens large. Innover, ça signifie utiliser des techniques connues pour réaliser un produit qui rend la vie plus simple à nos clients. Les premières innovations ont été les branches de lunettes sans charnières, ça donne un look et un confort différents des concurrents. Autre innovation, les nouveaux verres, les « panoramas » qui augmentent de 30 % le champ de vision ou encore les « night vision » qui améliorent l’acuité visuelle par temps sombre. Dernièrement,

on a utilisé le magnétisme pour réaliser une monture dont les branches s’ouvrent automatiquement. Aujourd’hui, on travaille sur de nouveaux procédés. Notre objectif est d’augmenter la performance ou le confort, mais très rarement la décoration !

La formule serait donc : tout sur l’innovation ?D.J : Le haut de gamme et l’innovation, on ne peut faire que ça en France, mais pas n’importe comment… La phrase qui nous guide, c’est « la fonction crée le design ». On ne dessine pas de belles lunettes, on imagine une fonction et on travaille dessus.

Pourtant, vous êtes une des rares entreprises de la lunette à fabriquer en France !D.J : Oui, mais on a été les premiers à délocaliser en 1974. Nous nous appuyons sur une unité de production aux Philippines et aujourd’hui on est une des rares à conserver un effectif important en France : 250 salariés (120 quand la situation était mauvaise). Aujourd’hui, il faut une stratégie de produits, mais aussi une stratégie industrielle, arriver à limiter les coûts de fabrication et ça, il faut l’expliquer, le vendre. Si le Jurassien a des qualités, il ne sait pas faire ça. Logo s’est remis en cause, on montre ce qu’on fait, on ouvre l’entreprise et on est reconnu par la profession.

Le concept Ribeirou est né en 1991 dans le midi. Aujourd’hui, la franchise compte une soixantaine de magasins essentiellement dans le Sud de la France. L’idée est simple : fabriquer du pain devant les clients,… du pain fait par des boulangers, Christian Bossert, le patron, est intraitable là-dessus. Directeur pendant vingt ans dans une entreprise de bureautique lédonienne, il discute un jour avec un ami qui a monté un magasin Ribeirou et l’idée lui plaît.C’était il y a une douzaine d’années. Finalement il aura fallu du temps, mais il franchit le pas. Une étude de faisabilité montre que c’est possible à Lons, il n’y a rien dans ce domaine sur la place et il faut un bassin de 40 000 à 50 000 habitants. Pourquoi pas ? Il faut plus d’un an avant de trouver le local, sur le boulevard, tout près de Géant : « On doit être placé sur un axe passant en sortie de ville, le local était désaffecté depuis longtemps et il y avait de la place pour se garer devant ». La suite est classique : une fois ”adoubé” par le franchiseur, il faut trouver les fonds. Là, le banquier ne s’est pas fait tirer l’oreille, le projet tenait la route. Ensuite,

l’aménagement standard propre aux Ribeirou et une formation à Brignoles. Le 7 juillet 2007, c’est l’ouverture avec six personnes en tout (pour avoir le label boulangerie, il faut au moins un boulanger dans l’équipe). C’est un succès immédiat, la clientèle apprécie les produits, le bouche à oreille fait le reste, à tel point que les prévisions de chiffre d’affaires sont largement dépassées au fil des mois. Aujourd’hui, 9  personnes travaillent dont 3 boulangers et 5 vendeuses. Et puis, un jour la maison mère envoie un dossier d’inscription pour participer aux trophées de la Fédération des réseaux européens de partenariat et de franchise. Les critères portent sur les résultats. Christian Bossert répond sans conviction : « Je n’y croyais pas, mais j’ai été sélectionné et le 8 octobre, j’ai reçu le prix du meilleur franchisé et partenaire de France à Paris. C’est une bonne publicité, des clients qu’on n’avait pas viennent par curiosité. » Par contre, ça donne aussi de l’appétit, deux autres franchises sont annoncées sur Lons dont une… à quelques dizaines de mètres !

La PME de Morez a eu tous les honneurs en 2010. Deux Silmo d’or à Paris et le prix INPI de l’innovation. Explications d’une réussite avec Didier Jacquemin, directeur technique.

En trois ans, la boulangerie franchisée de Lons-le-Saunier s’est fait une place. Elle a été récompensée pour son dynamisme et ses résultats. À tel point que les concurrents arrivent…

>>

Christian Bossert

Didier Jacquemin, Directeur technique

Page 11: Entrenews 174

                                   

Les récompenses, l’autre atout du Jura

11dossIer EntreNews / février 2011 // Le journal de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Jura //

Trois lunetiers font ensembleune machine à surmouler

C’est aussi simple que rare ! Si le procédé du surmoulage plastique existe déjà pour les lunettes de sport (Logo l’utilise), il n’était pas, jusque-là, à la portée des sous-traitants pour les lunettes de vue tout simplement parce que cette phase de décoration intervient une fois que la lunette est achevée. Si on loupe l’intervention, la lunette est fichue. Risques, coût… Impossible de partir seul. Donc, quand Claude Rabut, patron de Cemo a décidé de se lancer dans le surmoulage, il s’est adressé à Denis Larrue, directeur d’Alutec, organisme qui accompagne les industriels dans le transfert technologique. Deux autres lunetiers, Naja et Thierry étaient intéressés par le procédé. Après études (dont 40 000 €, c’est-à-dire 70 % du prix ont été financés par Alutec grâce au soutien financier des Pouvoirs publics), la société de plasturgie Griffond a mis son savoir-faire dans le surmoulage au service du trio.Résultat, Cemo a acheté la machine (allemande), c’est aujourd’hui le seul sous-

traitant à en posséder une. Naja et Thierry ont participé au cahier des charges et feront fabriquer des petites séries haut de gamme. D’autres pourront, pourquoi pas, se joindre à eux. L’idée est de pouvoir proposer une palette très large de coloris et de matières pour ”habiller” les branches. Si la machine est prête depuis près d’un an, c’est maintenant que l’aventure débute vraiment. Cemo a fait breveter un concept de lunettes et entend bien faire passer le message à ses clients, même si ça risque de prendre du temps. La démarche est d’autant plus intéressante que cette machine peut être utilisée pour de l’injection traditionnelle ou servir dans d’autres secteurs d’activité que la lunette. D’ailleurs, Cemo va lancer un site internet pour communiquer sur toutes les possibilités techniques. Enfin, on assiste-là à un travail en commun entre industriels qui n’hésitent pas, comme la société Griffond, à partager leur savoir-faire avec toute une filière.

C’est comme les mousquetaires, en fait ils sont quatre… Cemo, Naja, Thierry vont utiliser une machine que Griffond a mise au point. Un exemple de travail dans l’intérêt de la filière lunettes.

> SuRMOuLAGE

Un talent d’orpour ImagramRaison sociale : SARL ImagramActivité principale : Production de boissons gazeusesSite : ChampagnoleDate de création : 2002Effectifs : 4CA 300 000 (60 % à l’export)Limonade Elixia Or sélectionnée au SIAL 2010 dans la catégorie ”produits innovants”. Nouvelle limonade Ultra Premium agrémentée de paillettes d’or alimentaires 24 carats, sans colorants ni arôme artificiel.

TrophéeAllizée PlasturgieFranche-Comtépour GuivertRaison sociale : Établissement GuivertActivité principale : Transformation matière plastiqueSite : Vaux-les-St ClaudeDate de création : 1957Effectifs : 13Trophée Allizée pour une stratégie réussie de diversification, un positionnement d’apporteur de solutions par la plasturgie et une stratégie de produits propres, (déclencheur manuel incendie et ouverture porte automatique, cercle de pétanque rigide et pliant, support lunette magnétique, signalétique de terrains de golf ) décerné le 15 octobre 2010.

Trophée Entreprendre au féminin pour Galva-BeltRaison sociale : Galva-Belt SARLActivité principale : Fabrication de masques pour la galvanoplastie en continuSite : DoleDate de création : 2010Effectifs : 4Trophée ”Entreprendre au féminin”décerné le 17 décembre 2010 pour la reprise.

Prix Allizée Plasturgie à VPI pour son projet NayaRaison sociale : VPIActivité principale : Injection thermoplastique de pièces esthétiquesSite : OrgeletDate de création : 1976Effectifs : 100Prix Allizée Plasturgie Franche-Comté remis le 18 octobre 2010 pour le projet Naya. L’entreprise spécialisée dans les solutions de bouchage s’est engagée dans une stratégie éco active. Naya est entièrement conçu, depuis les matières premières jusqu’à la fabrication, par des écoproduits (verre recyclable, papier Bagasse, encre végétale, crème de soin bio). Le concept est validé Eco Cert.

Le jury du 36e Challenge du commerce et des services a récompensé à Paris, le 24 janvier 2011, Edouard Hirsinger d’Arbois pâtissier chocolatier confiseur et Meilleur Ouvrier de France…

Les récompenses donnent une valeur d’exemplarité aux actions de conquête de nouveaux marchés ou de recherche d’innovations engagées dans le Jura par les dirigeants et leurs salariés. En 2010, Tech Power electronics à Courlaoux est l’entreprise qui a été récompensée par le Trophée ”Coup de cœur” remis par la CCI...

Déjà élu ”Jeune talent 2008” par le Gault et Millau, le Bistrot du chef Arnaud Coulet a reçu la distinction ”Bib gourmand” dans l’édition des Bonnes Tables 2010 du Guide Michelin. Les Jardins fleuris à Parcey et le Mirabilis à Mirebel intègrent également l’édition 2010…

Mercure d’Or pour Edouard Hirsinger

>

Les trophéesde la réussite

> Bib gourmand pour le Bistrot de Port-Lesney

>Pierre Basso-Moro

Claude et Alexandre Rabut, avec Denis Larrue

Page 12: Entrenews 174

Le danger pour le Jura, c’est la marginalisation

En seize ans de présidence, vous avez vu l’économie jurassienne se transformer. Qu’est-ce qui a changé ?En seize ans, il y a eu l’avènement de la mondialisation qui a bouleversé l’économie française et surtout l’industrie. Le commerce, lui, a continué à faire sa révolution avec une augmentation considérable du nombre de grandes surfaces, ce qui a des répercussions importantes sur la vie des commerces de centre-ville. Il y a eu aussi le développement du secteur des services.

De quelle manière les manières de travailler des Jurassiens ont-elles été impactées ? On est passé d’une vue hexagonale des marchés - même pour ceux qui travaillaient au niveau européen - à un marché mondial, le tout dans un contexte qui s’est détérioré.Cette situation est spécifiquement française et pour les industriels du Jura, elle s’est traduite par une perte de compétitivité, donc une perte de marchés, donc une baisse d’activité.Face à tout ça, le Jura, qui est d’abord industriel, a plutôt bien réagi grâce à la qualité de son tissu de PME. Si on regarde bien, mis à part Solvay, les entreprises les plus touchées ont été les plus grosses : jouet, automobile, lunette…

Comment expliquez-vous cette perte de compétitivité ? Elle tient essentiellement à la politique économique et fiscale de l’État. Je pense d’ailleurs que l’on peut retrouver cette compétitivité si l’État prend les bonnes mesures. Le problème français n’est pas un problème de salaires trop élevés, mais de coût du travail et il n’existe aucune raison objective pour qu’il soit plus élevé en France qu’en Allemagne qui est notre premier client et premier partenaire. Ce qui est grave, c’est ce décrochage par rapport à ce pays. C’est très récent. En 2006, la France avait une meilleure compétitivité que l’Allemagne.

Les petites entreprises s’en sont mieux sorties. Pourquoi ?Elles ont réagi plus rapidement, même s’il y a eu des disparitions. Elles ont innové. Elles ont compris qu’il fallait se donner les moyens de faire évoluer les mentalités et ont traversé cette crise très profonde aussi efficacement que possible. Les secteurs les plus touchés se sont bien repris. On est mieux qu’il y a dix-huit mois.

Par contre, le commerce vous inquiète ?On est allé trop loin dans les ouvertures et les extensions des grandes surfaces. En plus, le commerce local doit faire face aujourd’hui au développement du

commerce électronique. Il y aura une nécessaire réflexion sur son avenir. Ce n’est pas perdu, mais il va falloir qu’il s’adapte aux moyens nouveaux. Face à la vente sur internet, il y a un problème d’offre et de qualité de service. L’offre doit être, soit ultra-spécialisée, soit basée sur une mutualisation des achats pour offrir une alternative aux consommateurs. Les commerçants qui ne bougeront pas peuvent se faire du souci…

Vous avez évoqué une croissance des services…On a vu la création de nombreuses jeunes entreprises dans les TIC, l’internet. Il ne faut pas oublier, toutefois, que la plus grande activité des services, c’est pour l’industrie. Il faut absolument favoriser l’émergence de nouvelles créations industrielles. C’est ce qui s’est passé il y a quarante ans quand le Jura s’est mobilisé pour aider les jeunes créateurs d’entreprises. Aujourd’hui on a beaucoup d’outils, mais ce n’est pas parce qu’on est en sortie de crise qu’il faut relâcher ses efforts.

Que préconisez-vous ?Le Jura a besoin d’une réflexion stratégique à cinq et dix ans et à partir de là d’une meilleure coordination de toutes les actions en faveur des entreprises. C’est une mobilisation de tous les instants, on manque peut-être encore d’une vraie vision départementale, je crois qu’on ne pourra s’en sortir que par la spécialisation. Le Jura a besoin qu’on défende ses spécificités. Le plus grand danger, c’est la marginalisation.

La réforme des chambres est un chantier dont vous ne verrez pas le bout ?On ne peut pas rester avec 150 CCI, il faut jouer la carte régionale pour mutualiser tout ce qui peut l’être : les payes, la gestion du personnel, l’informatique. Ces économies vont se traduire par une baisse de la pression fiscale des Chambres sur leurs ressortissants, ce qui est un élément modeste, certes, mais permettra d’améliorer la compétitivité. Par contre, l’enjeu est aussi de conserver impérativement la proximité des services avec les entreprises. Si un chef d’entreprise jurassien doit aller à Besançon pour régler ses problèmes, il n’y aura plus de Chambre.

Cette réforme va-t-elle changer quelque chose pour le personnel ?Au niveau du travail quotidien, la réforme ne va pas changer grand-chose. Nos collaborateurs n’ont pas à avoir d’état d’âme ou d’inquiétude sur leur avenir professionnel, ils vont toujours avoir un Président qui va, avec son Bureau, définir de

nouvelles stratégies et un Directeur général. La réforme est faite pour être plus efficace au service des entreprises et pour coûter moins cher.

Pour vous, quels sont les grands dossiers actuels ?L’aéroport de Dole Jura. On a une bonne visibilité avec une Délégation de service public (DSP) sur dix ans alors que pendant quinze ans je vivais sur le rythme d’un accord temporaire. Il y a aussi l’effort engagé sur la formation avec notre participation importante dans le CFA de Gevingey et notre École qui me paraît bien adaptée à l’économie jurassienne. Il faut tout faire pour que les jeunes aient le plus vite possible un CDI. On a perdu beaucoup de temps avec Innovia par manque d’accord des collectivités, mais c’est parti et je suis très confiant sur l’avenir de la zone de Courlans/Courlaoux.

Pas de regret ?Si ! Ne pas avoir pu régler le problème de la zone portuaire de Dole. On ne peut pas laisser ces terrains dans l’état où ils sont, c’est-à-dire régulièrement occupés illégalement par des gens de passage.

Il faut trouver une solution, mais on a la chance d’avoir une Préfète qui a une volonté souriante et qui sait très bien ce qu’elle veut. Je lui fais confiance pour régler ce problème.

Et maintenant, quel est votre programme ?J’aurai fini toutes mes fonctions fin février et je pars avec une situation financière très saine, on a payé tous nos investissements. Comme je suis très investi dans le comité national anti contrefaçon, je vais continuer, c’est un véritable fléau qui touche les entreprises de manière importante. Au sein de la Fédération nationale du jouet, on a également essayé d’apprendre aux enfants à jouer ensemble dans les écoles difficiles, les expériences ont été concluantes. On veut étendre ces actions au niveau national en mettant à la disposition des communes des valises de jeux sélectionnés. Et puis, je vais profiter de mon temps disponible, mon épouse sera heureuse, quand j’étais Président elle disait qu’elle me voyait encore moins que quand j’étais chef d’entreprise !

entretien avec michel dieudonné

Michel Dieudonné quitte ses fonctions après six mandatures dont cinq au Bureau de la CCI, quatre comme Président départemental et une comme Président régional. Entretien.

EntreNews / février 2011 // Le journal de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Jura //12eXPerTIse

Propos recueillis par Armand Spicher

Page 13: Entrenews 174

13 EntreNews / février 2011 // Le journal de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Jura //InnoVATIon

La créativité, moteur de progrès et d’innovation

Comment favoriser la production d’idées dans son entreprise ? Comment impliquer ses “troupes” ? En quoi les bonnes idées peuvent faciliter de meilleurs rendements en atelier, des produits mieux pensés et plus compétitifs, une efficacité commerciale accrue, une communication interne performante, une ambiance motivante ? La CCI a organisé fin 2010 quatre séances de travail sur cette thématique aux quatre coins du Jura *.Avoir envie, sortir des habitudes, des certitudes, de la logique, s’appuyer sur la dynamique d’un groupe au sein de l’entreprise pour produire des idées, les trier, les hiérarchiser, travailler celles qui présentent le plus de potentiel et aboutir à des solutions nouvelles à valeur ajoutée…La créativité des équipes : une ressource sous-utilisée.

* SCIT à St Claude, ALUTEC à Morez, Solvay à Tavaux et Tech Power electronics à Courlaoux que nous remercions à nouveau de cet accueil

Améliorer les performances en entreprise : le lean manufacturing

En octobre, CCI et MFQ organisaient une journée “l’essentiel du lean”. L’objectif était que chacun reparte avec les idées claires sur le sujet et ses enjeux industriels. Près de 50 personnes ont bénéficié d’un “package », sur un site de production à Courlaoux.Bertrand Husson (Atéos) et Félicita Gala (Mazars) sont intervenus sur “l’entreprise Lean” et “le management du changement et l’implication des équipes”. Puis deux groupes, accompagnés par des collaborateurs de l’entreprise d’accueil, se sont rendus dans les ateliers pour observer les pratiques, et restituer aux équipes leurs observations. L’organisation industrielle, le bon sens, la nécessaire implication des opérationnels, ont été remis au centre des débats : chasse aux gaspis, standards et processus stabilisés, 5 S, pratique terrain (où se fait le travail, se crée la valeur, se détecte et s’opère la résolution de problèmes...), livraison du client (ce qu’il veut, au moment où il le veut, dans la quantité et la qualité souhaitées, en ayant “consommé” le moins de ressources possible)…

Mobilisés pour promouvoir l’entreprise

y Renforcer l’attractivité de l’industrie encore trop souvent associée à des notions de pollution, de conditions de travail difficilesy Faire évoluer les mentalités et les com-portements par des actions de proximité y Valoriser les métiers de l’industrie etfaciliter les recrutements.

« L’industrie au bahut, c’est bien vu ! » La CCI s’est associée à plusieurs sociétés mobilisées pour sensibiliser les jeunes aux différentes facettes – méconnues – du monde de l’entreprise. Et c’est au sein des établissements scolaires que seront conduites les actions : collège du plateau à Lavans-les-Saint-Claude, celui d’Orgelet, avec le lycée Paul-Emile-Victor de Champagnole et à Saint-Exupéry sur Lons-le-Saunier. Si les élèves sont visés par ces manifestations, les parents, les enseignants et les conseillers d’orientation le sont également pour bien appréhender les métiers, les opportunités et les compétences attendues en entreprise industrielle…

L’opération proposera des interventions de professionnels, des exemples concrets, auprès de plus de 800 jeunes en quatre rencontres : témoignages de salariés, démonstrations par l’image, présentation des métiers et de fonctions particulières, niveau d’étude requis, y compris en études supérieures et spécialisées, et motivation des jeunes pour accéder aux postes dans l’industrie, quel que soit le niveau visé, les débouchés et les carrières…Les intervenants industriels et les prestataires, conseillers des entreprises, sont issus d’ateliers, de bureaux d’études, des directions marketing, RH et développement durable, de chez VPI, Julbo, Baud, Dimep, Décolletage jurassien, Bavoysi, JTD, Michel Précision, ou encore de chez Toyman, du Conseil général sous l’angle ”Made in Jura”, et de la CCI...

semaine de l’industrie

rencontres de dirigeants

En savoir plus Emmanuel Vallet au 03 84 86 42 27

ContactYves Benoit-Guyod au 03 84 86 42 23

Coopérations territoriales : la première initiative pour le Haut-Jura

En savoir plus Emmanuel Vallet au 03 84 86 42 27

La semaine de l’industriese tiendra du 4 au 10 avril 2011www.semaine.industrie.gouv.fr

À l’issue des États Généraux de l’Industrie, la 4e des 23 mesures annoncées concerne la création d’une semaine nationale de l’industrie. Son objectif est de revaloriser l’industrie et ses métiers auprès de la population pour contrebalancer le déficit d’image dont souffre cette activité :

L’idée est de proposer aux dirigeants du Haut-Jura une dynamique leur permettant de se retrouver au sein d’une entreprise d’accueil nouvelle à chaque rencontre. Lors du test préparatoire le 5 juillet 2010 à Lavans-lès-St-Claude, auquel une quarantaine d’industriels des cantons de Saint-Claude, Les Bouchoux, Moirans et Orgelet se sont impliqués, le concept et le format des rencontres a été validé, à savoir deux réunions annuelles en

fin de journée sans formalisme ; une visite de l’entreprise d’accueil ; des échanges de cartes de visite lors de séances speed dating ; des thèmes de discussion ; la convivialité pour conclure la rencontre.

Une première expérience Le premier échange a eu lieu le 14  décembre chez SCIT, spécialiste de la mise en forme des matériaux composites, carbone en particulier, employant une cinquantaine de collaborateurs et évoluant dans les domaines de l’aéronautique, du sport, du luxe… Il en est ressorti un très vif intérêt pour la démarche et beaucoup ont découvert une activité et un savoir-faire peu communs.

Prochaines rencontres à Charchilla, chez GD (Grillet Daniel), en juin ou juillet et probablement chez Novassu (Rémy Colomb) à Molinges fin 2011. Elles permettront au groupe de confirmer son identité, sa raison d’être et renforcer l’intérêt pour les industriels d’échanger dans ce contexte local. Concernant la zone Morez, Saint-Laurent-en-Grandvaux, Nozeroy, Les Planches-en-Montagne, Clairvaux, Champagnole, la même dynamique sera engagée prochainement.

Échanger les expériences, mieux connaître les activités et les compé-tences, partager… Voilà le sens des rencontres proposées aux industriels du Haut-Jura par la CCI.

Page 14: Entrenews 174

87 place de la Comédie - Lons- le-Saunier

présente

leBachelor

Marketing

&

Business

(Bac+3)

du Groupe

ESC

Dijon-Bourgogne

(formation

basée

à

Lons-le-Saunier)

www.emc-jura.fr

Contact :Michel [email protected]él. 03 84 86 42 03

���������������� ������������������������� �����������������������������������

Page 15: Entrenews 174

enseIgnemenT15 EntreNews / février 2011 // Le journal de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Jura //

Après avoir obtenu un BTS en négociation commerciale Anouk, 21 ans, souhaitait continuer ses études tout en s’insérant dans la vie active. Elle s’est dirigée vers l’EMC pour effectuer une formation de Manager en développement commercial et a rencontré son futur employeur en juillet 2009. De là est née une chaleureuse collaboration entre la jeune stagiaire et l’entreprise.

Sanijura sous la houlette du Directeur géné-ral Jérôme Michel et l’impulsion des stylistes

Pierre et Françoise Casenove, développe un éventail de collections qui s’inscrivent au cœur des aspirations contemporaines : ”une exigence technologique de tous les instants”, certes mais qui ne prend jamais le pas sur la créativité et la sensibilité et au contraire ”nourrit le plaisir de concevoir des choix”, une offre qui veut faire de l’espace du bain et de la toilette ”un lieu privilégié de douceur, de gaieté, de bien-être” ou plutôt comme le rappellent Pierre et Françoise Casenove, de ”l’Être bien”.C’est d’ailleurs cette même sensation de bien-être que l’on ressent quand on rencontre Carmen Olivier et Anouk Aubert. Cette dernière a débuté à l’administration des ventes en soutien aux 6 assistantes de vente du secteur France. Elle a travaillé avec toutes pendant 6 mois pour acquérir les compétences nécessaires et appréhender

toutes les gammes avant d’être parfaitement opérationnelle et répondre aux demandes des clients.

Un maximum d’atoutspour sa formation

Pour Sanijura l’arrivée d’Anouk a été l’occasion de renforcer l’équipe et de lui donner un nouveau souffle ; mais ce qui ressort surtout, c’est la volonté de donner sa chance à une jeune stagiaire, de l’enrichir, de lui communiquer un maximum d’atouts pour sa future vie professionnelle, basée sur l’expérience et sur les valeurs fortes de l’entreprise : l’éthique, l’authenticité, la rigueur mais aussi la convivialité et l’audace.

Anouck après avoir travaillé sur un projet de vente additionnelle d’accessoires a été embauchée et est désormais en charge du marché suisse. Elle est la seconde étudiante de l’EMC en 3 ans à être recrutée après son alternance; Carmen Olivier précise : «  Pour l’entreprise l’alternance est un bon compromis, le pilotage de l’apprentissage assuré par Sanijura et l’EMC, de façon complémentaire, est une réussite, l’EMC apporte l’enseignement théorique et nous, nous nous rendons disponibles pour une intégration parfaite de la stagiaire : c’est un partenariat gagnant-gagnant ». Après une formation active d’une semaine avec un commercial, elle sillonne les routes helvétiques présentant les nouvelles collections à la clientèle actuelle et à la recherche de nouveaux clients : « C’est une clientèle très exigeante, qui apprécie les produits Sanijura, et les matériaux que l’on utilise ».

La marque se distingue en effet par sa dynamique innovatrice et tient à conserver et même à enrichir ce qui fait sa singularité : la valorisation de son patrimoine d’authenticité et l’utilisation de matériaux naturels locaux. Et Carmen Olivier de conclure : « La créativité et l’innovation dans nos activités passent aussi par l’apport de nouvelles compétences, l’alternance étant pour nous une opportunité d’accueillir de jeunes collaborateurs prêts à s’investir à nos côtés ».

Sanijura, une entreprise engagée avec les jeunes

Contrat de professionnalisation

Edith CARDONA / EMC87 place de la Comédie - BP 37739016 LONS-LE-SAUNIER CEDEXTél : 03 84 86 42 04Fax : 03 84 24 54 62

[email protected]

Ecole de Management Commercial du Jura

TAXE D’APPRENTISSAGE2011

Affectez-la à l’EMCL’Ecole de Management Commercial du Jura est habilitée à recevoir votre taxe d’apprentissage à 2 titres :

- Au Quota pour les formations en contrat d’apprentissage

- Au Barême pour nos autres formations supérieures

Comment ?En indiquant votre décision à l’organisme collecteur(CCI, organisation professionnelle,...) avant le 28 févrierEn remplissant votre déclaration en ligne sur : http://www.jura.cci.fr/Taxe-d-apprentissage

- Affectation au titre du Quota :ECD 1ère et 2ème années, affectez-la à “CFA ISA DES CCI ECD JURA”

- Affectation au Barême (= au titre de la répartition) :Catégories B (à titre principal) et A (par cumul), dans ce casaffectez-la à “Ecole de Management Commercial du Jura - EMC”

Parlez-en à votre comptable !Mercipour les nombreux jeunesqui feront leurs études supérieuresà vos côtés dans le Jura

Entretien avec Carmen Olivier, res-ponsable administration des ventes chez Sanijura et Anouk Aubert, diplô-mée de l’EMC, qui a réalisé son contrat de professionnalisation dans l’entre-prise champagnolaise.

Les formations de l’Ecole de Management Commercial

y Bachelor Marketing et Business de l’ESC Dijon à Lons, formation post Bac en trois ans sous statut étudiant. Ce Bachelor, développé en partenariat avec Oxford Brookes University Business School, est orienté marketing, management et affaires internationales.y Gestionnaire d’Unité Commerciale à Lons ou à Dole (formation Bac +2).Il forme aux métiers d’animationet de gestion de centres de profit (agence, magasin…) avec possibilité d’une spécialisation produity Technicien Supérieur des Forces de Vente (formation Bac+2). Il forme aux métiers de la négociation commercialey Responsable en développement commercial (formation Bac+3). Il forme les jeunes à la gestion de négociations complexes et à l’animation d’équipe commerciale.

En savoir plus www.emc-jura.fr

Contact Edith Cardona au 03 84 86 42 04

Anouk Aubert, diplômée de l’EMC, en contrat chez Sanijura

Page 16: Entrenews 174

La qualité n’a pas été découverte dans les années 80 mais c’est à cette époque qu’elle a été clairement mise en avant. De même, on ne vient pas de découvrir les préoccupations économiques, environnementales et sociales qui sous-tendent le développement durable, mais elles ont continué de s’exprimer durant la crise économique, démontrant ainsi son ancrage désormais puissant.

Une montée en pressionUne large part des entreprises se dit sensibilisée au sujet, mais nombre d’entre elles persistent à craindre d’éventuels surcoûts liés à la mise en place de méthodes de travail ou à l’acquisition d’équipements spécifiques. Parmi les actions prioritairement mises en œuvre, il n’est donc pas étonnant que ce soit le recyclage des déchets (tri sélectif,…) et la réduction des pollutions (limi-tation de la consommation d’énergie, impres-sion raisonnée,…) mesures n’induisant pas de dépenses supplémentaires, qui passent avant des actions plus « musclées ». Vient ensuite la démarche d’achats de fournitures ou de matériels

informatiques peu gourmands en énergie, prévus pour être recyclés ou portant un label écologique. Pour découvrir de quelle façon le développement durable peut influencer la conduite des actions des chefs d’entreprise, des outils sont à leur dispo-sition. « Pour connaître les pistes possibles, pour lister l’ensemble des démarches, actions et opportunités à mettre en œuvre, nous mettons à disposition des chefs d’entreprise un kit d’information à partir duquel ils peuvent réaliser un auto diagnostic », indique Gérard Pointelin du Mouvement Français pour la Qualité.Qu’on y voie un argument commercial, un élément de différenciation ou d’anticipation, une réponse à la demande de clients de plus en plus sensibles à l’effort de recyclage, aux choix de matériaux ou de techniques non polluantes, le développement durable mérite que l’on s’y intéresse.

enVIronnemenT16 EntreNews / février 2011 // Le journal de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Jura //

Le développement durable dans l’entreprise et… réciproquement

exigences “vertes” bien intégrées

ContactsMFQ/CRCI de Franche Comté /

[email protected] à la CCI Daniel Lepré au 03 84 86 42 26 /

[email protected]

La société demande de plus en plus aux dirigeants de faire converger l’économique, l’environnemental et le social dans la gestion de leur entreprise… Le développement durable est devenu une réalité.

EntreNews : Comment devient-on res-ponsable “développement durable” ?Laëtitia Leurs : Pour ma part, je suis là de-puis le 1er septembre 2010, sur un poste qui existe depuis 2004 à l’initiative de Gilles Pau-get, Président de VPI. Il avait créé la fonction HSE (hygiène sécurité environnement) mais l’orientation ”développement durable” est devenue prépondérante. Il s’agit d’être da-vantage tourné vers l’extérieur : actionnaires, riverains, institutions, grand public, jeunes.

VPI a reçu le prix Allizée Plasturgie pour le projet Naya. Un mot sur le sujet ?L.L. : Il s’agit d’un concept de démonstration conçu exclusivement à partir de matériaux issus du recyclage destiné à un emballage haut de gamme pour une crème de soin bio. Nous avons aussi développé avec huit partenaires industriels sous la bannière ”mouvement infini” le produit et concept EMOI INFINI, un coffret de parfums également intégralement éco conçu. Tout a été éco pensé et éco réalisé, du coffret au flacon, en passant par la fragrance, les matières premières et la fabrication. VPI utilise un bouchon en R-PET 100 % recyclé issu de la collecte de bouteilles. Les autres partenaires amènent leur savoir-faire pour

réaliser ce produit avec du carton allégé, un coffret sans colle, un verre 100 % recyclé, des parfums naturels, un spray à base dévissable, le tout pouvant être trié, voire recyclé, à l’infini. Ce produit et ce concept n’ont pas pour objectif d’être vendu. Il s’agit de montrer notre savoir-faire auprès de nos clients de l’industrie du luxe et des cosmétiques. Ces deux démonstrateurs mettent en lumière de nouvelles voies possibles pour nos clients.

N’est-ce qu’une mode ?L.L. : Pour nous, il ne s’agit pas d’une démarche opportuniste mais d’un engagement sincère et sur le long terme. Ces réalisations nous donnent plus de crédibilité et plus de légitimité. Nous sommes certifiés ISO 14001 depuis le 1er octobre 2010 mais notre stratégie construite autour de quatre axes va plus loin : les éco produits, le management participatif, l’affichage des performances

environnementales de nos produits, l’image de la plasturgie et de l’environnement.Quelles sont vos autres actions ?L.L. : En interne, nous avons mis en place une stratégie participative 3R (respect, rigueur, résultats). Elle s’appuie sur un groupe de travail composé de toutes les catégories de salariés de l’entreprise. Il examine tous les projets d’organisation afin que les changements proposés correspondent bien aux besoins de tous les utilisateurs. Au niveau communication, nous voulons positionner davantage l’entreprise en tant qu’acteur local du développement durable. Et puis, nous avons engagé une réflexion avec la profession plasturgie pour concevoir un éco calculateur dédié aux industriels du packaging plastique. Il s’agit d’un logiciel qui permettrait de calculer la performance environnementale d’un produit...* Groupe Faiveley Plast Beauty

Pour Laëtitia Leurs, responsable développement durable chez VPI*, l’engagement sur ce plan dépasse l’effet de mode.

« Parler de développement durable, ce n’est pas seulement parler de geste écologique, c’est concilier des enjeux qui semblent a priori s’opposer : la vigueur économique, le bien-être du personnel et le respect de l’environnement pour une efficacité collective optimale. » Gérard Pointelin (MFQ)

Données du web :Que voudriez-vous savoir ?

Un “atelier de l’intelligence économique et de l’innovation”sera prochainement organisé en région sous forme de séminaire sur le thème de “l’exploitationdes données recueillies sur Internet et les aspects juridiques associés”.Le droit est un domaine complexe et vaste, particulièrement lorsqu’il est appliqué à un sujet aussi mouvant que celui des informations immatérielles. C’est pourquoi nous souhaiterions que vous nous transmettiez à l’avance les questions que vous pourriez avoirsur le sujet. Elles seront proposées à l’intervenante, lui permettant ainsi d’apporter une réponse précise et claire, parallèlement à la présentation sur les points généraux et essentiels du droit en ce domaine.

Le web conseil CCI« J’étais venue vous voir à l’automne pour mon site Internet. J’ai suivi vos conseils, et j’ai beaucoup travaillé sur le site, il est maintenant en deuxième page sur deux recherches essentielles “f leur(s) artificielle(s)”, uniquement par le biais du référencement naturel. Et mon CA de ventes en ligne a doublé ce mois-ci… »Christine Damy de Fraisans(www.fleuralia.fr)

Contact Marie-Eve Henriot au 03 84 86 42 20

Contacts Violaine Chavy Agence d’Intelligence Économique

de Franche-Comté au 03 81 47 80 43 Emmanuel Vallet à la CCI du Jura [email protected]

14oo1 au long cours

Avis d’entreprise

ISO 26000, l’engagement complet, sociétal des entreprises. Un nouveau guide d’Afnor pour cette norme et pour accompagner les entreprises dans leur démarche…

En savoir plus et pour échangerwww.environnement.jura.cci.fr

(portail collaboratif ),Daniel Lepré au 03 84 86 42 26

Page 17: Entrenews 174

EntreNews / octobre 2010 // Le journal de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Jura //ToUrIsme17

Image

Consommation

Plébiscite national pour les Montagnes du Jura

En savoir pluswww.service-en-tete.fr

« LE STRASBOURG »labellisé Qualité Tourisme

Parmi 139 établissements éligibles, la brasserie “le Strasbourg” tenue par Myriam et Michel Montel depuis juin 2009, bien connue notamment des Lédoniens, obtient la marque « Qualité Tourisme ». Ce label prestigieux récompense la qualité des prestations de l’établissement…

Le collectif des Montagnes du Jura qui couvre les massifs de l’Ain, du Doubs et du Jura, a reçu en novembre le 1er prix des Tro-phées de la communication 2010 dans la ca-tégorie ”Meilleur site internet d’organismes régionaux” plébiscité parmi 12 finalistes. Il s’inscrit dans la refonte globale du territoire de marque ”Montagnes du Jura” et de la nouvelle signature ”Surprises” qui propose, chaque saison, des périples inédits et des expériences uniques à vivre en famille…

En savoir pluswww.montagnes-du-jura.fr

Jura l’inattendu

La nouvelle campagne de communication de Jura Tourisme s’appuie sur une signature actualisée et des produits phares destinés à surprendre…

En savoir plusCDT Jura au 03 84 87 08 72

www.jura-tourism.com

En savoir plusPhilippe Rouget au 03 84 86 42 22

[email protected] Nouvelot (CDT) au 03 84 87 08 78

Nouveau classement des hébergements

En juillet 2012, les hôtels,les campings, les résidencesde tourisme, les villages vacances devront abandonner toute référence à leurs étoiles actuelles, sur panneaux, sites web, documents promotionnels… Une nouvelle classification –valable cinq ans – prévaudra et ne pourra s’appliquer que sur la base d’un engagement volontaire à satisfaire aux critères et à la réussite de l’audit effectué par un prestataire accrédité.Dans le Jura, le Comité Départemental du Tourismeet la CCI ont entrepris d’aider les professionnels à s’approprier le dispositif et réaliser un pré-diagnostic pour savoir commentse situer et quel plan d’action mener pou atteindre le nombre d’étoiles visé.L’hôtellerie est dans cette phase ; les gestionnaires de campings s’y préparent. L’enjeu est grand pour que le Jura soit attractif, préparé et réponde aux attentes des touristes en garantissant la qualité de “l’inattendu”.

Parenthèse

Votre

séminaire

au vert

HÔTEL RESTAURANT SPA PARENTHESE Tel. : +33 (0)3 84 47 55 44 - Fax : +33 (0)3 84 24 92 13

[email protected]

A Chille, à 5 min de Lons

Comment se positionner efficacement sur le créneau du tourisme d’affaires (séminaires, congrès, etc.) ? C’est la question posée par la Communauté d’agglomération du Grand Dole dans le cadre de l’étude confiée au cabi-net Coach Omnium. Quelle est l’offre actuelle pour accueillir les manifestations, quels sont les axes à travailler en matière d’accueil, de marketing et de promotion pour que le Pays

dolois devienne une réelle destination de tourisme d’affaires ? Quelle organisation entre les acteurs pour rendre efficace tout plan d’action ? Des réponses qui concernent entre autres les hôteliers-restaurateurs.

En savoir plusStéphane Triboulet au Grand Dole 03 84 79 78 40

ou Philippe Rouget à la CCI au 03 84 86 42 22

Quel commerce pour demain ?

nouvelle clientèle

Le bassin dolois mise sur le tourisme d’affaires

Le CREDOC a réalisé une enquête auprès de distributeurs, experts et institutionnels pour connaître leur vision prospective d’un secteur en mutation. En voici quelques pistes.Les acteurs du commerce sont convaincus de l’accélération à venir du changement. Le facteur principal d’évolution est le dévelop-pement des TIC. La concurrence du e-com-merce est prise très au sérieux avec un poids

dans le commerce de détail évalué en 2020 à ¼ de parts de marché (soit une multipli-cation par 4 ou par 5), ce qui amènerait les distributeurs et les enseignes sur ce canal pour ”récupérer sur le Net tout ou partie du volume d’affaires perdu par les magasins”… Par ailleurs, les professionnels et les experts voient nettement – en rupture avec les ten-dances de ces dernières décennies - un avenir

pour une proximité renforcée pour les points de vente et les implantations commerciales… Des pistes, riches d’enseignement pour une adaptation de la part des commerçants et de ceux qui sont dans le tourisme.

En savoir plusCentre de recherche pour l’étude et l’observation des

conditions de vie : www.credoc.fr

Page 18: Entrenews 174

EntreNews / février 2011 // Le journal de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Jura //ComPéTenCes18

Ateliers de développement managérial

Motivation et bien plus pour ouvrir un magasin

Coach en entreprise

“multi-compétences” professionnelles

Une plateforme ressources humaines pour les TPE/PME

Après une expérimentation d’une année auprès de TPE, des partenaires* se sont regroupés pour lancer ensemble un outil d’information et d’échanges : la plateforme RH Jura. Cette plateforme a été conçue pour faciliter la vie des dirigeants. Elle apporte des réponses précises, notamment une information ou des conseils sur la gestion du personnel ; un accompagnement au recrutement de collaborateur ; un remplacement en temps partagé ; le développement des compétences du dirigeant. Les partenaires s’engagent à répondre aux questions et demandes d’accompagnement pour plus d’efficacité et une prise de décision adaptée.

* CCI, Chambre de Métiers et de l’Artisanat, Chambre d’Agriculture à travers son association REAJIR, Maisons de l’Emploi, Missions locales, Communauté d’Agglomération du Grand Dole, ALCG, Pôle Emploi

Contact Rachel Theureaud au 03 84 86 42 39

[email protected]

Contact Rachel Theureaud au 03 84 86 42 39

Depuis le 29 janvier, Monsieur Dutel le maire de Ravilloles peut s’enorgueillir d’ac-cueillir Madame Lacroix et de disposer d’un nouveau commerce multiservices qui pro-pose à la fois une épicerie, un point Poste, la presse, un dépôt de pain et de gaz.La CCI, à ses côtés, a participé activement à l’installation de ce magasin : conseils pra-

tiques pour la concrétisation du projet, éla-boration d’un questionnaire à destination des habitants du secteur, montage d’un dossier pour la Mairie en vue de l’obtention d’un soutien financier à la réhabilitation du local commercial et d’un second pour que Madame Lacroix puisse acquérir du maté-riel professionnel.

La Chambre accorde au commerce en mi-lieu rural une attention particulière et Ra-villoles en est un nouvel exemple. D’autres communes font appel aux conseils de la CCI pour (re)créer une activité commerciale  : Abergement-la-Ronce, Amange, Arche-lange, Pleure...

La Chambre accorde aussi beaucoup d’im-portance au professionnalisme indispen-sable pour ”se lancer”. Il convient en effet de garder à l’esprit que la réussite de toute acti-vité de cette nature, en milieu rural, dépend de nombreux paramètres, aux premiers rangs desquels les compétences du por-teur de projet : accueil et professionnalisme du commerçant, gestion d’une entreprise, acceptation des amplitudes horaires, mo-tivation réelle pour apporter des services à la population, volonté de rendre attirant le magasin et de pérenniser la fréquentation de la clientèle, attractivité de l’offre en terme de choix, de prix...

AgendaRessources humaines 2011

Mardi 29 Mars de 9h à 11hMise en place de l’annualisation du temps de travail > Intervenantes : Amandine Charpentier et Clotilde Bulabois, juristes

Mardi 12 avril de 9h à 12hConstruire un processus d’intégration qui soit plus qu’une simple journée d’accueil > Intervenants : Christian Chizat du Cabinet Ondinium et Rachel Theureaud Responsable Emploi - Compétences à la CCI

Mardi 7 juin de 9h à 11hLa négociation dans l’entreprise > Intervenante : Claire Bardin juriste

Mardi 28 juin de 9h à 12hTableaux de bord et indicateurs RH > Intervenante : Rachel Theureaud

Les rencontres se tiennent à l’École de ManagementCommercial 87 place de la Comédie à Lons-le-Saunier.

Contact Emmanuel Bredon au 03 84 86 42 31

[email protected]

Les ateliers de développement managérial ont vu le jour début 2010 avec la constitu-tion de deux groupes de dirigeants et d’un groupe de managers au fil de l’année. Ils ont été conçus pour que les dirigeants d’entre-prises de toutes tailles et de tous secteurs puissent se réunir une fois par mois sur 6 mois avec un coach professionnel d’entre-prise pour travailler sur les différents types de dysfonctionnement d’une entreprise, prendre du recul sur leurs pratiques, dimi-nuer leur niveau de stress, rencontrer et partager leurs expériences de management avec des pairs.

Avant de démarrer la saison 2011, nous fai-sons ici le bilan de ces ateliers en donnant la parole aux participants :

Florence LiegeonDirectrice Jura terroir à Pont du Navoy J’étais venue chercher des outils à utiliser dans l’entreprise pour éclaircir certains points. Je conseille ces ateliers à des dirigeants qui veu-lent progresser et se remettre en cause.

Véronique RenaudEntreprise Nettoyage lédonien Mont-morotLes ateliers ont fait évoluer la vision que j’avais de ma société par rapport aux autres. On ap-prend des choses que l’on peut mettre en place petit à petit dans l’entreprise.

Jean-Pascal LebratProduct Manager Grace LarnaudJ’ai été sensible à l’écoute dont Christian a fait preuve. J’ai apprécié la fréquence et la durée

des ateliers qui permettent de se libérer et de digérer les choses. Les outils sont toujours là mais l’expérience vécue ensemble est très im-portante.

Joris MitonDirecteur Spar Lons-le-SaunierJe cherchais des techniques de management. On a appris des outils qui permettent de ré-soudre des problèmes avec son équipe.

Bruno LacroixPDG Lacroix Emballages Bois-d’AmontLa communication est franche et transpa-rente. Les gens repartent avec quelque chose à chaque fois. J’ai appris à attendre les autres pour avancer ensemble.

Philippe GirodDirecteur Fonderie Thévenin ChampagnoleJ’étais venu chercher des outils pour m’aider à améliorer la communication chez moi. Les ou-tils reçus sont agréables à utiliser. La pratique est très importante. Je conseille volontiers les ateliers à d’autres chefs d’entreprise.

Denis BonnetDirecteur Sicmo DoleJe me suis inscrit sans idée préconçue au vu de la plaquette. J’ai fait connaissance d’outils d’analyse à mettre en œuvre et de méthodes pour les utiliser. Ce travail est une aide par rap-port aux collaborateurs et aux clients.

Un atelier de 4 heures par mois sur 6 mois, début jeudi 3 mars 2011 de 8h30 à 12h30, EMC Lons.

Informations, inscriptionsRachel Theureaud au 03 84 86 42 39

[email protected]

L’offre RH de la CCI

y Atelier RHy Réponses à des points techniquesy Diagnostics RH et spécifiques (handicap, illettrisme, senior, égalité H/F, sociaux)y Accompagnement des entreprises en gestion RHy Formations RHy Bourse d’emploi, temps partagéy Coopération interentreprises (Club RH, mise en lien)

Joris Miton qui a pu améliorer le travail avec son équipe du Spar

Page 19: Entrenews 174

préparer la transmission de votre entreprise avec les solutions du crédit mutuel, ça change tout.avec notre Bilan transmission personnalisé et nos solutions d’optimisation, nous vous proposons des moyens simples et efficaces pour anticiper et organiser la transmission de votre entreprise.

professionnels

rendez-vous

clartépro

vous souhaitez en savoir plus, prenez rendez-vous avec votre conseiller pro

RC

S B

588

505

354

- 0

1/11

Page 20: Entrenews 174

EntreNews / février 2011 // Le journal de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Jura //20formATIon

Professionnalisation des acteurs

entretien

Centre d’étude des Langues

Une action ”expérimentale” a été conduite en 2010 pour fédérer les hôteliers restaurateurs autour d’un projet commun de renforcement de leurs compétences. 20 d’entre-eux, représentatifs de l’activité sur Poligny, Arbois et Salins ont été interrogés en face à face sur leurs besoins en formation. Dans une seconde phase, un programme de stages répondant aux enjeux majeurs exprimés et au contexte touristique territorial a été bâti par la CCI.À l’issue de ce travail en amont - une première pour un “organisme de formation” - la Chambre met en place aujourd’hui “en exclusivité” pour

le Pays du Revermont *, un plan de formation collectif, gratuit pour les professionnels du secteur. Les stages proposés concernent aussi bien la gestion, le management et la transmission, que l’accueil, les langues, l’usage d’internet et la communication, ou encore la connaissance du territoire.

* Projet établi dans le cadre du programme LEADER conduit sur le Pays du Revermont, avec le soutien du Fonds Européen Agricole pour le Développement Rural.

Contact Philippe Rouget au 03 84 86 42 22

[email protected]

La formation sur mesure pour les créateurs et repreneurs

Si plus de la moitié des entreprises créées ont un taux de pérennitéde 5 ans, ce chiffre passe à 70 % pour celles qui ont été accompagnées. C’est le rôle dela CCI. Son “Espace Entreprendre”, labellisé, propose une formation sur mesure pour la création etla reprise d’une entreprise :le stage “5 jours pour entreprendre” permet d’acquérirles bases méthodologiques afinde construire et valider un projet. Cette formation de 35 heures alterne l’acquisition de techniques pour élaborer un plan d’affaires (étude de marché, dossier prévisionnel d’activité, approche comptable et financière, aspects juridiques, fiscaux et sociaux, aides financières mobilisables…) et leur application concrète, par rapport au projet.

Le calendrier du stage en 2011 :À lons-le-saunier7 au 11 mars / 6 au 10 juin /5 au 9 septembre / 5 au 9 décembre À dole11 au 15 avril / 17 au 21 octobre

La CCI sur le Pays du Revermont

ContactSylvie Perrot au 03 84 86 42 29 - [email protected]

Eliane Colle au 03 84 86 42 28 - [email protected]

EntreNews : Vous avez fait appel à nos services pour l’organisation de ces forma-tions “à la carte”. Comment sont nés ces projets ?Simone Poux : Ce besoin s’est fait res-sentir par la création d’un poste, d’où la nécessité d’une formation en continu de-vant être spécialement adaptée.

La carte de la proximité a été privilégiée, avec un lieu d’animation proche de votre entreprise. Que pensez-vous de cette dé-marche ?S.P : Cette démarche est intéressante par la proximité de la stagiaire avec le lieu d’animation, évitant ainsi de trop longs trajets. L’autre intérêt, c’est le

rapprochement du lieu de formation à l’entreprise, ce qui permet à la stagiaire de rencontrer fréquemment sa hiérarchie pour l’informer du suivi de la formation.

Le stage informatique est en cours, quels sont les premiers retours de la part de la stagiaire ?S.P : Ils sont satisfaisants, la stagiaire suit des formations en face à face, la formation est d’autant mieux perçue. Par contre, le fait que cela soit suivi sur des jours consécutifs, à notre demande, l’intensité du stage est inévitablement beaucoup plus forte.

Autre atout de votre proposition, votre effi-cacité et votre disponibilité.

Entretien avec Simone Poux, Responsable administrative et financière aux Éta-blissements THIERRY. Pour le perfectionnement de compétences d’une de ses salariées, l’entreprise a fait appel au service Formation continue de la CCI dans le cadre d’un stage informatique de 13 jours, suivi d’une formation à l’accueil physique et téléphonique de 2 jours.

Propos recueillis par Virginie Monnier

Catalogue des formations 2011

ContactVirginie Monnier au 03 84 86 42 02

[email protected]

Si on veut vraiment progresser dans la maîtrise de l’anglais, il faut y mettre les moyens. Le CEL du Jura vous propose une formation intensive de 40 heures, à raison de 4 heures par jour, pendant 2 semaines, du 2 au 13 mai à Lons, ou du

18 au 29 avril à Dole (tous les jours de 8h à 12h).Autre possibilité : le bain linguistique en Angleterre.Nous proposons différentes formules (cours collectifs, cours en mini-groupes,

cours particuliers) avec notre partenaire, la Kent School of English.

Le CEL du Jura organise une formation ”Assistante d’Accueil International”, financée par la Région Franche-Comté et le Fonds Social Européen. Au cours de cette formation, les stagiaires font notamment 320 heures d’anglais, suivies d’un stage d’un mois en entreprise en Angleterre.

RenseignementsCEL au 03 84 86 42 03 à Lons-le-Saunier

03 84 82 02 07 à Dole - [email protected]

Dans l’esprit de la montée en gamme de l’offre touristique et d’une ap-proche marketing, la CCI propose une opération de proximité avec les hôte-liers restaurateurs.

Suite à appel d’offres, c’est le réseau natio-nal des CEL qui a été retenu par le groupe SAFRAN (SNECMA, TURBOMECA, SAGEM) pour former son personnel aux langues étrangères. Dans le secteur de l’automo-bile, c’est l’ANFA qui vient d’attribuer son marché ”langues” au réseau national des CEL. Cela concerne tout le personnel

des concessions et de la réparation au-tomobile en contact avec des clients. Les contenus de la formation devront permettre au stagiaire de communi-quer dans des situations très différentes : salutations, présentation, identification de l’interlocuteur ; clarification du besoin ; compréhension du contexte ; localisation

du véhicule ; instruction pour diagnostic à distance ; présentation de l’intervention et du devis ; validation par le client ; factu-ration et encaissement ; prise de congé…

yVous recherchez une assistante commerciale qui parle Anglais

yLe stage intensif : le meilleur moyen de franchir un palier en anglais.

yLes grands groupes choisissent les CEL

Le groupe Safran comme l’OPCA de l’automobile ont choisi le réseau national des CEL pour leurs formations aux langues étrangères. Une reconnaissance pour le spécialiste n°1 des langues.

Les 13 stagiaires terminent le 18 mai.Si vous avez des propositions d’emploi, contactez Catherine Coiffier au 03 84 86 42 03 - [email protected]

Formation à la carte : pour des compétences plus opérationnelles

Page 21: Entrenews 174

Dans le déploiement de sa stratégie "d’orientation clients", un groupe dit "Force Contact Marketing", composé de 15  assistantes de tous les services de la Chambre est actif depuis fin janvier.

Les intéressées, détachées de leur service à temps partiel, intègrent ce nouveau dispositif par un travail de marketing direct, et de commercialisation de l’offre produits CCI - version 2011, managée par Virginie

Monnier. Cette nouvelle équipe a suivi dans un premier temps, une formation aux techniques de vente pour les préparer à promouvoir et vendre les produits proposés notamment par le service dont elles sont issues.Elles auront les connaissances "génériques" de chaque produit et les proposeront par des contacts téléphoniques, sortants uniquement. Divers travaux se profilent à l’horizon comme la téléprospection et la commercialisation de l’offre CCI, avec prise de rendez-vous pour répondre à un besoin plus spécifique ou encore des enquêtes marketing post-envois divers (guide produits CCI, catalogue formation, pertinence des produits…). Également prévues, des enquêtes relation client/prospect et interlocuteur CCI, des relances commerciales sédentaires et divers travaux administratifs comme des e-mailing, mise sous plis de document…Cette démarche interne transversale est destinée, sur la base d’une offre produits rénovée, à mieux positionner la Chambre dans ses domaines de compétences pour les entreprises et ainsi mieux les satisfaire.

21 EntreNews / février 2011 // Le journal de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Jura //PrATIqUe

Actualité juridique : de nouvelles dispositions pour le statut d’auto-entrepreneur

La loi de financement de la sécurité sociale du 20 décembre 2010 prévoit l’application à compter du 1er janvier 2011 de deux mesures pour les auto-entrepreneurs réalisant un chiffre d’affaires nul :

- l’obligation d’effectuer une déclaration chaque mois ou chaque trimestre,

- la perte du régime microsocial en cas de déclaration de chiffre d’affaires nul pendant une période de 24 mois ou de huit trimestres consécutifs.

Par ailleurs la loi instaure qu’à compter de 2011, les personnes ayant opté pour le régime microsocial devront verser une contribution à la formation professionnelle. Cette contribution s’ajoutera aux cotisations sociales exigées dans le cadre de ce régime et sera égale à un pourcentage de leur chiffre d’affaires annuel …

L’EIRL, un nouveau statut applicable au 1er janvier 2011

Permettre à un entrepreneur individuel de protéger son patrimoine personnel, sans avoirà créer de société, est l’atout majeur du statut de l’entrepreneurà responsabilité limitée. Depuis le 1er janvier 2011, l’entrepreneur individuel qui crée ou exerce déjà une activité commerciale, artisanale, libérale ou agricole peut adopter ce nouveau statut d’EIRL. L’entrepreneur met ainsi à l’abride ses créanciers professionnelsses biens personnels puisqu’il affecte à son activité professionnelle un patrimoine dédié, séparé du privé. Ce patrimoine dédié sera alors le seul gage de ses créanciers professionnels. Et il ne sera pas obligé de créer une structure ayant la personnalité juridique notamment une société. Ce statut est également ouvert aux auto-entrepreneurs…

En savoir plus Alban Buguet au 03 84 86 42 33

En savoir plus www.eirl.fr

Alban Buguet au 03 84 86 42 33

marketing de l’offre

ContactVirginie Monnier au 03 84 86 42 02

[email protected]

Mieux faire connaître les prestations de la CCI

Catherine Coiffier, Eliane Colle, Gisèle Delcourt, Nathalie Gagneux, Katy Gonnot, Catherine Gresset, Annie Hemmes, Claudie Léculier, Florence Lonjaret, Brigitte Mathieux, Anne Millet, Nathalie Perraud, Sylvie Perrot, Catherine Prost et Cécile Speyer-Pays constituent cette nouvelle ”Force Contact” de la CCI.

Le Guide 2011,synthèse des prestations

L’offre rénovée de la CCI proposée aux entreprises, salariés, collectivités, porteurs de projets...A découvrir depuis le 14 février surwww.jura.cci.fr

QUELLES SONT LES NORMES FINANCIÈRES RETENUES PAR LES ORGANISMES DE CRÉDIT,LES BESOINS EN FONDS DE ROULEMENT LES RÈGLES DE L’ÉQUILIBRE FINANCIER,L’AUTOFINANCEMENT,LES COMPTES COURANTS D’ASSOCIÉS,LA COTATION DES ENTREPRISES,ETC...

QU’EST-CE QU’UNE HOLDING ?QU’EST-CE QUE BÂLE II ?POURQUOI UNE SCI ?FAUT-IL EMPRUNTER À TAUX FIXE OU À TAUX VARIABLE ?USUFRUIT ET NUE-PROPRIÉTÉ, POURQUOI SUIS-JE À DÉCOUVERT ? COMMENT LIRE RAPIDEMENT UN BILAN,CALCULER UN BFR,LA COTATION DES ENTREPRISES PAR LA BANQUE DE FRANCE,LE SORT DE LA CAUTION DU DIRIGEANT DANS UN DÉPÔT DE BILANETC …

LES ÉDITIONS FINANCE ET GESTION

QUELLES SONT LES NORMES FINANCIÈRES RETENUES PAR LES ORGANISMES DE CRÉDIT,LES BESOINS EN FONDS DE ROULEMENT LES RÈGLES DE L’ÉQUILIBRE FINANCIER,L’AUTOFINANCEMENT,LES COMPTES COURANTS D’ASSOCIÉS,LA COTATION DES ENTREPRISES,ETC..

22

EU

RO

S

18 E

UR

OS

POUR TOUT RENSEIGNEMENT CONTACTEZ : ÉDITIONS FINANCE ET GESTION

9, PLACE DE LA COMÉDIE39000 LONS LE SAUNIER

TÉL. : 03 84 86 18 40

Page 22: Entrenews 174

EntreNews / février 2011 // Le journal de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Jura //InTernATIonAL22

Programme 2011

Missions collectives, journées d’information pays, stands collectifs sur salon, journée d’informations sur les techniques du commerce international…

Programme 2011 :www.cciinternational.fr

Philippe Gonet. Vinaigres de Vins du Jura à Arbois

Plasturgie – Fakuma

Du 18 au 22 octobre 2011, CCI International propose aux entreprises franc-comtoises d’exposer ou de visiter cet important salon allemand dédié au secteur de la plasturgie (1 500 exposants en 2009).

EXWORKS, FOB, CIF

Depuis le 1er janvier, les Incoterms ont subi certaines modifications. Une journée d’information sur ce sujet est proposée le 4 avril prochain à la CCI du Jura ; par ailleurs le nouveau guide des incoterms est disponible.

ContactSylvie Burczak au 03 84 86 42 52

[email protected]

ContactCécile Speyer-Pays au 03 84 86 42 53

[email protected]

Commentaires d’entreprises

Jessica Muyard. Juratoys à Orgelet

« Très bonne organisation, accueil chaleu-reux et prise en charge accompagnée de renseignements et de conseils du début jusqu’à la fin de l’événement. Le pôle ”village expert” permettait de s’entretenir avec des organismes et des prestataires de services incontournables pour le développement international des entreprises. Je suis venue pour obtenir des informations récentes sur les nouvelles techniques mises en place à l’international, les financements, les aides, les accompagnements et suivis proposés, les techniques de communication, les modifica-tions dans le domaine de l’export (Incoterms, autres documents et règles à suivre…) et ob-tenir des renseignements de professionnels spécialisés dans certains secteurs ou pays.

Pour moi, les points forts, ce sont les rendez-vous coordonnés au préalable avec des sujets prédéfinis pour rencontrer des consultants dynamiques, nous offrant des conseils prag-matiques et des astuces pour réussir dans certains pays. En l’occurrence les États-Unis, la Russie et Singapour pour Juratoys. J’ai obtenu de nombreux renseignements sur les aides fi-nancières et de multiples conseils et réponses sur les pays ciblés pour la commercialisation des "jouets bois Janod" tels que les États-Unis et l’Amérique latine. Les absents ont manqué une occasion de pouvoir rencontrer de nom-breux organismes et professionnels à notre écoute durant une journée agréable, avec un programme complet et profitable pour tous les aspects du commerce international. »

« Le programme était très complet et très intéressant, même peut être un peu trop… Sinon l’organisation était très conviviale et a permis de rencontrer d’autres sociétés en recherche de développement à l’export. L’intérêt, pour moi, ce sont les Informations précises et personnalisées lors des rencontres "Les rendez vous de l’international" en B to B, les conférences avec des expériences d’entreprises. Cette journée m’a apporté une connaissance approfondie des prestations

de la Chambre de commerce franco brésilienne. Des informations sur le contrat V.I.E et l’organisation de la DIRECCTE. Il faut se rendre à une journée comme celle-là. Si une entreprise souhaite se développer à l’export, il est impératif de connaître les us et coutumes de chaque pays. »

* Manifestation organisée par CCI International, et portée parles CCI de Franche-Comté avec le soutien du Conseil régionalet d’Ubifrance.

« Très bonne organisation, dès avant la manifestation ! Prise en charge dès l’arrivée et bon déroulement avec une interactivité entre les intervenants. Ambiance chaleureuse, professionnelle et sympathique. C’est la deuxième fois que je viens. La première, c’était pour mettre au point un voyage au Japon. J’avais rencontré des personnes à l’écoute de mes besoins. Cette année, j’ai fait le point avec des personnes vues l’an dernier, ce qui permet d’envisager aussi d’autres actions. Pour moi, l’important c’est la continuité dans la démarche. Il ne s’agit pas d’une action isolée mais bien d’un processus de développement à l’export, bien pensé et constructif. Cette année, j’y suis venu pour "tâter le terrain" avec un interlocuteur chinois et voir si mon activité était compatible avec le marché de la grande restauration. Cela m’a permis de me faire une opinion. D’autre part, le fait de retrouver mes anciens contacts m’a fait gagner du temps. L’intérêt, ce sont les explications claires sur les aides à l’exportation, les marchés, la façon de les aborder, les prises de rendez-vous immédiates et à ceux qui n’étaient pas là je

dirais que c’est une journée indispensable à qui n’a pas ou peu exporté. Elle permet de s’intégrer rapidement dans le monde de l’exportation qui est foncièrement différent du mode interne français. »

Plus de 160 personnes ont participé le 30 novembre à cette manifestation * qui offrait un large choix d’ateliers à thème, des rendez-vous avec des experts de 17 pays et un village « expert » d’une vingtaine d’exposants. Témoignages.

Florent Gaillard. Diager Industrie à Poligny

Clés de l’internationalComment ils ont vécu cette 5e édition

Z.I. - 255, rue Victor Puiseux • 39000 Lons-le-Saunier

Tél. 03 84 86 14 [email protected] • www.mourier.com.fr

Proximité, une chaîne graphique sans chimie, utilisation de papier 50 ou 100 % recyclé,

tri et recyclage de tous nos déchets, utilisation d’encres végétales.

Impression Offset et NumériqueTous documents administratifs

et commerciaux.

Missions comptables, conseils en Gestion, Juridique,Sociales, gestion et transmission du patrimoine,

formations comptables et financièresCommissariat aux comptes

CABINET D’EXPERTISE COMPTABLE9, place de la Comédie

39000 LONS-LE-SAUNIERTél. 03 84 86 18 40

E-mail : [email protected]

Page 23: Entrenews 174

EntreNews / février 2011 // Le journal de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Jura //23TIC

Internet

entretien

Sachez que le jour où vous avez envoyé votre 1er mail, correspondait au jour de votre naissance en ligne et donc de votre identité numérique, qui se présente comme un puzzle de diverses identités. Vous pouvez être à la fois vendeur sur eBay, maître de guilde dans World of Warcraft et responsable d’une entreprise de plasturgie à Saint-Claude faisant la promotion de ses produits sur son site internet, sa page facebook et ses e-mailing hebdomadaires.

D’autres parlent de vousAujourd’hui internet est une plateforme d’interactivité, où l’internaute est au cœur du système. On trouve sur le web tous types de contenus et tous types d’internautes. On prend la parole, on donne son avis sur tout ce que l’on voit, ce qu’on lit et ce que l’on vit ! Vous n’êtes pas inquiet pour votre identité numérique car vous faites attention de ne pas parler de vous ? Restez vigilant car d’autres parlent de vous et de votre entreprise ! En ce début 2011, 3 millions de mails sont envoyés chaque seconde dans le monde, 5 milliards de minutes par jour sont passées sur facebook, 85 millions de requêtes par jour en France sont faites sur les moteurs de recherche et 100 millions de vidéos sont vues chaque jour sur You Tube ! Et vous faites partie de ces chiffres car au minimum, vous envoyez des mails et vous faites des recherches sur ”votre google préféré”. Alors qu’est-ce que cela implique ? Des traces que nous laissons au hasard de

nos recherches, de nos réactions sur des forums ou des blogs, de nos publications sur notre site internet…, mais aussi des traces que d’autres laissent sur nous ! La gestion d’identité numérique n’est pas réservée aux seuls adolescents et jeunes adultes qui exposent leurs vies privées sur facebook ! Identité, image, réputation sont trois notions complètement liées qu’il faut savoir gérer et contrôler quotidiennement sans tomber dans la ”paranoïa numérique” qui vous ferait être absent des nouveaux outils de communication et de marketing sur lesquels vos concurrents se positionnent pour toucher un public toujours plus large. Vous devez être vus, connus et reconnus en démultipliant votre présence et celle de votre entreprise sur internet. Alors comment gérer cette réputation, celle que l’on véhicule, celle que les autres nous font et comment surveiller celle de nos concurrents ?

Sécurité en huit leçonsD’abord, règle n° 1 : faites part de votre expertise sur twitter et/ou en créant un blog. Règle n°2 : faites part de votre expérience sur les réseaux sociaux : viadeo, linkedin. Règle n°3 : rendez-vous utile en partageant des documents sur des sites tels que slideshare ou issuu. Règle n°4 : dynamisez votre image en créant et en animant une page facebook pour votre entreprise. Règle n°5 : montrez-vous en participant régulièrement à des groupes

de discussions sur les réseaux sociaux relatifs à votre domaine de compétences. Règle n°6 : surveillez ce que l’on dit sur vous, votre entreprise et vos concurrents en vous créant des ”alertes google” sur des mots clés précis. Règle n°7 : surveillez ce que l’on dit sur votre entreprise et celles de vos concurrents avec www.corporama.com. Enfin, règle n°8 : surveillez ce que l’on dit sur vous et les personnes de votre entreprise avec www.123people.fr Voilà huit conseils à retenir pour ne laisser que des traces positives sur vous et votre entreprise sur le web. Reste néanmoins une question à élucider, que faire si des contenus nuisibles à votre image se retrouvent en ligne ? La réponse est simple, seul le ”flou” peut vous sortir de ces publications embarrassantes. Un seul mot d’ordre, faire du référencement de crise, c’est-à-dire ”noyer” les résultats négatifs dans les résultats positifs en publiant de nouveaux contenus valorisant.

Attention aux idées reçues, identité numérique ne rime pas uniquement avec présence sur les réseaux sociaux. Ne vous croyez pas à l’abri de toute gestion de réputation en ligne parce que vous n’êtes pas sur facebook, twitter et autres…

Le village numérique

Vous vous posez des questions sur votre informatique, la communication sur internet, l’exploitation de vos données ?Jur@Tic et la CCI vous invitentà venir obtenir des réponsesde professionnels vendredi 18 février de 14h à 19h au Carrefourde la communication à Lons.

Trois espaces seront dédiés : y L’espace Experts avec plusde 20 professionnels TIC… y L’espace Showroom. Possibilité de manipuler et interagir directement sur tablette PC et Smartphone.y L’espace Ateliers avec :• de 14h à 17h :“De la communication papier à la communication sur Internet” • de 17h à19h :“Les données d’une entreprise” :

Programme et inscriptionwww.village-numerique-juratic.com

Gérer son identité numérique : mon existence en ligne et la perception d’autrui

ContactMarie-Eve Henriot au 03 84 86 42 20

Laurent Mermet-Husson, professionnel du tourisme et la webschool du Jura

EntreNews : Qu’elle est votre fonction ?L.M-H : Je suis directeur marketing de la Société de Gestion de la Station des Rousses qui intervient sur le ski alpin, les activités nor-diques, l’office de tourisme, le Fort des Rousses aventure et certaines activités estivales, le tout pour le compte de délégants publics et privés. Avec mes équipes, nous gérons la communi-cation, la promotion, l’accueil et l’animation.

Quand avez-vous assisté à la 1ère webs-chool du Jura ? L.M-H : Je pense que c’était en juin 2009 pour le référencement des sites, un sujet majeur qui nous sensibilise encore au quo-tidien aujourd’hui !

Êtes-vous retourné à d’autres webschool ? L.M-H : Étant convaincu de la formule, j’essaie, quand mon emploi du temps me le permet d’être le plus souvent possible

présent. J’ai apprécié les séances qui ont traité du Web 2.0, de google, des flux RSS et de la vente en ligne.

Qu’est-ce qui vous plait dans ce concept ?L.M-H : La convivialité et la possibilité d’échanger avec d’autres professionnels, ce qui permet d’enrichir sa réflexion et de par-tager des expériences. J’apprécie également la disponibilité et la faculté qu’ont les inter-venants à simplifier l’approche du web.

Vos envies pour les webschool 2011 ?L.M-H : J’ai plein d’envies… Approfondir encore plus google, apprendre à optimi-ser l’utilisation commerciale de facebook, connaître les nouveaux sites utiles aux pro-fessionnels, analyser les sites commerciaux leaders, apprendre à mettre en place un tableau de suivi, interpréter les statistiques de fréquentation, savoir réagir… Je continue ?

Agenda webschoolPremier trimestre 2011

La CCI vous propose cinq nouvelles sessions (de 18h à 20h), gratuites et ouvertes à tous :

lundi 28 février à Lons-le-SaunierPourquoi et comment utiliser les réseaux sociaux dans ma stratégie commerciale ? e-reputation, kesako ?

lundi 28 Mars à Saint-Claude Comment construire une recherche efficace et pertinente sur internet ? Quels outils utiliser ?

lundi 2 Mai à Lons-le-SaunierI phone et Smartphone :le M-commerce,comment cela fonctionne ?

lundi 30 Mai à Lons-le-SaunierVirtualisation ? Bureau virtuel ? Pour qui ? Pourquoi ? Comment ?

lundi 27 juin à Saint-ClaudeQuels outils de statistiques pour mon site ? Comment les interpréter et comment réagir ?

En savoir plushttp://webschooljura.wordpress.comLaurent Mermet-Husson

Page 24: Entrenews 174