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e commerce de détail est arrivé à un
tournant de son histoire. Les leaders
d’opinion sont fascinés par l’émergence
d’un modèle « omnicanal » qui regroupe
l’ensemble des médias et des technologies au
moyen desquels les détaillants entrent en contact
avec les consommateurs, leur vendent des
marchandises et leur apportent une assistance
client. Mais quel avenir pour les bons vieux
magasins traditionnels ?
Ce livre blanc étudie les opportunités qui s’offrent
aux détaillants malgré les défis que représentent la
baisse de la fréquentation, la mondialisation de la
concurrence, les conflits avec les canaux en ligne et
le pouvoir des clients informés et connectés. Il
examine la manière dont les technologies de
l’information mobile transforment le commerce de
détail que ce soit en ligne et, de plus en plus, dans
les rayons des magasins. Il décrit le nouveau
paradigme de l’achat assisté par mobile et
présente TouchStore, nouvel outil unique en son
genre destiné à aider les détaillants à proposer une
expérience d’achat plus riche et plus satisfaisante
aux clients équipés de terminaux mobiles.
Voici quelques-uns des résultats clés :
Le commerce de détail voyait auparavant
s’opposer les détaillants traditionnels et
leurs concurrents en ligne tels qu’Amazon
et Zappos. Cependant, les points de vente
physiques représentent un aspect de plus
en plus important de la stratégie du
commerce de détail omnicanal des
entreprises, avec des canaux en ligne
complémentaires.
Le pouvoir du consommateur dans le
commerce de détail ne cesse
d‘augmenter. Plus que jamais, le web a
donné accès aux consommateurs à de
nombreuses informations sur les prix, les
caractéristiques et les avis des autres
consommateurs sur les marques. Et ils
emmènent ces informations avec eux dans
les magasins, sur leurs terminaux mobiles.
L’ « achat assisté par mobile » est en train
de modifier l’expérience d’achat en
magasin. Les points de vente qui
comprennent ce changement découvrent
que les terminaux mobiles des clients
offrent de nouvelles manières
d'approfondir la relation avec leurs clients.
Le terminal mobile peut devenir un outil
permettant de convertir des
consommateurs potentiels en acheteurs
en leur fournissant des informations qui
vont les conforter dans leurs décisions
d’achat en magasin et les inciter à acheter
(ou au minimum à commander) des
produits sur place plutôt qu’en ligne.
TouchStore est une nouvelle solution qui
donne aux détaillants les moyens
d’apporter des informations produit
détaillées via une fonctionnalité de live
chat centralisé ou une fonctionnalité de
navigation guidée, sans augmenter la
charge de travail du personnel du magasin
et en permettant d'augmenter le taux de
conversion même en cas de rupture de
stock.
L
e détaillant physique traditionnel fait face à
une transformation. Certains l’appellent une
crise. Ces dernières années ont vu la baisse
du trafic piétonnier dans les zones de shopping
situées en centre ville et même dans les centres
commerciaux, destination pourtant prisée dix ans
auparavant. La société de conseil ShopperTrak a
rapporté que le trafic généré par les magasins aux
États-Unis pendant la période des fêtes de fin
d’année 2013 a chuté de 50 % par rapport à
l'année 2011 tandis que le shopping en ligne a
progressé et représente une part croissante des
dépenses des consommateurs. ShopperTrak a
prévu à nouveau une légère baisse du trafic pour
2014. Selon l’étude annuelle « Digital Index »
d’Adobe, la journée « Black Friday », qui depuis de
nombreuses années représente l’évènement le
plus important de l’année pour le commerce de
détail, est également devenue la journée de vente
en ligne qui connait la plus forte croissance.
Le commerce de détail est désormais un jeu
« omnicanal » dirigé par le consommateur. Les
points de vente physiques se battent pour
défendre la pertinence de leur existence face à
des consommateurs qui comptent sur le shopping
en ligne et, de plus en plus, sur les nouvelles
opportunités d'achat accessibles via leurs
smartphones ou autres terminaux mobiles.
Il est cependant important de relativiser ces
tendances. Alors que la majorité des américains
sont aujourd’hui des consommateurs en ligne, une
étude eMarketer datant de décembre 2014 prévoit
que seuls 6,5 % des ventes de détail réalisées en
2014 étaient issues de transactions par internet, ce
qui signifie que sur 11$ dépensés dans le
commerce de détail, 10$ proviennent toujours de
points de vente physiques.1 En 2018, alors que le
marché mondial du commerce de détail, s'élevant
aujourd'hui à 22 mille milliards de dollars,
dépassera les 28 mille milliards de dollars, la part
de l'e-commerce ne représentera que 8,8 %.
La croissance des achats en ligne est cependant
rapide et évolutive. L’augmentation de la part des
transactions issues de terminaux mobiles sur le
marché de l’e-commerce est une autre tendance
tout aussi impressionnante. IBM Digital Analytics
rapporte que les ventes mobiles représentent
22,6 % de l’ensemble des ventes en ligne pour la
période des fêtes de fin d'année 2014, soit une
augmentation de 27,2 % par rapport à la même
période 2013. Les terminaux mobiles génèrent
27,6 % des ventes du Cyber Monday, soit une
hausse de 27 % par rapport à 2013.2
La commodité est ici le point central de cette
transition. Le rythme de vie des consommateurs
est de plus en plus intense et faire du shopping,
autrefois passe-temps principal des
L
consommateurs de la classe moyenne, est de plus
en plus considéré comme une corvée fatigante à
laquelle ils ont de moins en moins de temps à
consacrer. Parallèlement, les consommateurs ont
de plus en plus confiance au moment de faire leurs
achats en ligne. Beaucoup considèrent qu’ils sont
mieux informés sur leurs achats lorsque ceux-ci
sont réalisés sur le web ou via un terminal mobile
car les détaillants proposent des sites contenant
des informations de plus en plus précises avec des
outils de comparaison des prix, des tailles et autres
aides à la décision de plus en plus perfectionnés.
La compétition avec les sites e-commerce n'est pas
le seul problème des points de vente physiques. Le
commerce de détail dans son ensemble souffre des
changements économiques et démographiques
connus par le consommateur. Tous les pays
industrialisés sont coincés dans un schéma de
faible croissance économique. Malgré la baisse du
taux de chômage aux États-Unis, le redressement
économique du pays est lent et la majeure partie
de la classe moyenne n'en ressent pas les
bénéfices. La faiblesse des ventes commence à
peser sur le budget des gros détaillants tels que
Walmart qui a connu en août 2014 son septième
trimestre consécutif de baisse de fréquentation de
ses magasins.
Les petits détaillants composés d’un unique point
de vente sont doublement concurrencés par les
grandes chaînes de magasins et par le commerce
en ligne. Mais les chaines de magasins plus
importantes doivent également faire face à une
énorme pression. Ces sociétés doivent, pour la
plupart, faire face à la fois à des investisseurs qui
exigent un accroissement constant des bénéfices,
incitant leurs dirigeants à réduire les coûts, et aux
demandes véhémentes des employés à augmenter
les salaires et les avantages sociaux.
L’une des difficultés les plus importantes à laquelle
les détaillants sont confrontés est de maintenir
l'expertise commerciale et l'assistance qui ont
pendant longtemps différencié les magasins
physiques des sites e-commerce. Cette expertise
permet aux détaillants de répondre aux questions
et d’apporter au consommateur l'aide dont il a
besoin pour acheter en toute confiance, en
particulier des produits complexes tels que les
appareils électroniques et électroménagers et les
produits de soins personnels. Certains détaillants
dédiés à une unique marque tels les Apple stores
et leur « Genius bars » qui proposent des conseils
donnés par des experts ultra-connectés, offrent
une assistance en magasin de qualité
exceptionnelle. Pour la plupart des détaillants
cependant, apporter un service spécialisé est
devenu un luxe.
Une pression supplémentaire s’ajoute encore avec
le développement de ces nouveaux commerces
agressifs et dynamiques caractérisés par un modèle
commercial sophistiqué et fluide, une logistique
mondialisée et des chaînes d’approvisionnement
qui leur permettent un contrôle de l’inventaire en
flux tendus permettant un rythme de croissance
accéléré.
Les modèles commerciaux traditionnels ne
permettront pas de maintenir à l’avenir le
commerce de détail. L’un des éléments que les
détaillants doivent changer pour réussir est leur
relation avec la technologie.
es magasins deviennent de plus en plus
intensément liés à la technologie avec des
opérations étroitement intégrées à
l'inventaire, à la chaîne d'approvisionnement, aux
ressources humaines et aux systèmes marketing de
leurs maisons-mères. Les analyses « Big data »
effectuées par les sièges sociaux des maisons-
mères permettent de gérer les points de vente et
d’anticiper les tendances et les goûts des
consommateurs. De plus, le personnel des
magasins est également de plus en plus connecté,
étant équipé de scanners pour la mise en rayon,
mais aussi de smartphones et de tablettes avec des
applications destinées à fournir des informations
produit et des données sur le stock du magasin au
profit du consommateur. La fonction
d’encaissement des achats est désormais partagée
entre les hôtes et hôtesses de caisse, des systèmes
de paiement automatisés, et les caisses en libre-
service de plus en plus sophistiqués capables
d’accepter les paiements en liquide et par carte,
ainsi que la gamme croissante des systèmes de
paiement sécurisés mobiles.
Parallèlement, toute ménagère présente dans le
magasin a dans son sac à main un ordinateur des
centaines de fois plus puissant que les systèmes
embarqués qui ont permis aux astronautes
d’Apollo d’aller sur la lune.. L’avenir semble très
sombre pour tout détaillant qui manquerait de
voir les transformations que cela implique.
Les consommateurs ont accès à plus
d’informations sur les produits que jamais
auparavant et leurs smartphones et tablettes leurs
permettent d’accéder à ces ressources à chaque
fois qu'ils le souhaitent et n’importe où. Certaines
de ces informations sont fournies par le détaillant
lui-même et par les sites web des marques ce qui
tend à présenter la marque à son avantage. Mais
les consommateurs ont également instantanément
accès à d’autres informations plus objectives sur
les produits, provenant d'articles de presse ou de
sites tiers proposant des comparaisons de prix et
de caractéristiques par catégorie de produits.
L
Et bien entendu, il ne faut pas oublier les médias
sociaux comme Facebook, Instagram, Pinterest,
Tumblr et autres sur lesquels les marques assurent
leur présence. Les détaillants ont été la cible de
commentaires libres sur les médias sociaux,
affichant parfois un soutien, parfois des critiques
plutôt haineuses. De nombreux consommateurs
sont fortement influencés par ces commentaires
car ils les perçoivent comme les avis objectifs de
leurs semblables.
Les consommateurs se rendent dans les magasins
bien armés. Ce qui inquiète le plus les détaillants
dans ce phénomène est la possibilité pour les
consommateurs équipés de smartphones de
recourir à la tactique du « Showrooming ». Celle-ci
consiste pour le consommateur à aller dans un
magasin pour examiner de près un article et
obtenir des informations à son sujet puis de
chercher en ligne un site e-commerce ou un autre
point de vente proposant le même article à un prix
inférieur.
Les avis sont partagés en ce qui concerne le
showrooming. Des recherches publiées par des
sociétés de conseil spécialistes de la distribution
ont abouti à des conclusions contradictoires,
certaines études estimant qu'il s'agit d'une
préoccupation majeure des magasins physiques et
d'autres suggérant que les consommateurs qui
utilisent des smartphones dans un magasin vont en
général dans ce même magasin pour finaliser leur
achat. Les recherches effectuées par Interactions3
(mai 2014) suggèrent que 76 % des
consommateurs pratiquent le showrooming mais
88 % ont développé l’habitude du « webrooming »,
à savoir s’informent sur des produits en ligne avec
l’intention de les acheter en magasin.
Une chose est claire : les consommateurs n’ont
pas renoncé aux points de vente physiques,
malgré les avancées réalisées par Amazon et autres
sites e-commerce. Comme le montre le schéma 1,
les consommateurs ont des raisons diverses de
continuer à acheter dans des magasins physiques.
La possibilité de toucher le produit avant de
l’acheter et de pouvoir l’acheter tout de suite est
essentielle pour certains achats. Les magasins
continuent donc d’attirer des acheteurs qui aiment
le merchandising inventif, les animations en
magasin et autres expériences qui ne peuvent pas
être reproduites en ligne.
En outre, les consommateurs réagissent aux
promotions et offres de bons de réduction en ligne.
Une étude réalisée en 2014 par KeyRing a révélé
que presque la moitié des personnes interrogées
utilisait des bons de réduction pour des produits
sur lesquels elles avaient effectué des recherches.
oixante-dix pourcents des détaillants ont au
minimum commencé à élaborer une
stratégie de merchandising omnicanal
comme l’indique le rapport 2014 Retail Outlook
Survey de KPMG, avec une proportion non
négligeable de revenus provenant des ventes en
ligne. La plupart disposent désormais à leur siège
social d’une équipe dédiée à plein temps au
commerce mobile, à savoir aux ventes en ligne
ciblant les consommateurs réalisant des achats via
leurs téléphones et tablettes.
La stratégie omnicanal influence profondément la
vision des détaillants sur le merchandising en
magasin. Les sociétés avant-gardistes, ont adopté
les techniques de l’Expérience client et la
Cartographie du Parcours Client qui permettent de
comprendre et d’optimiser le processus d’achat du
client qui a évolué au cours de la dernière
décennie.
Une Carte du Parcours Client est un outil conçu
pour déterminer des profils de clients et illustrer
leur progression depuis la phase de curiosité
jusqu’à la décision réelle d’achat en passant par la
recherche d’informations. Sur ce parcours, le
vendeur interagit avec le client à travers divers
points de contact correspondant aux différents
canaux d’interaction client.
Les détaillants traditionnels disposent d'équipes
distinctes, chacune responsable d'un canal
différent (en magasin, en ligne et maintenant pour
les ventes mobiles) et favorisent en général la
compétition entre ces différentes équipes afin de
stimuler la performance et l'innovation. Une
véritable stratégie omnicanal tend cependant à
supprimer l’organisation en silos de chaque canal,
permettant leur intégration comme différents
points de contacts dans le cadre d’une expérience
client unique. Chaque canal, qu’il s’agisse de la
publicité imprimée et radiotélévisée, du centre
d’appels, du site web, du site mobile ou du
magasin physique, a son propre rôle à jouer dans la
construction de l’interaction client.
Le point de vente peut véritablement compléter le
canal des ventes en ligne en consacrant un espace
au traitement de commandes passées en ligne. Et
l’inverse peut également être vrai : Il est de plus en
plus courant que des transactions de ventes
effectuées en magasin soient prises en charge par
le service des opérations logistiques de l'équipe de
e-commerce.
S
e point de vente physique est un lien
essentiel dans la chaîne des points de
contact tout au long de l’expérience client.
La difficulté des grands détaillants à disposer de
suffisamment de personnel aux heures de pointe a
initié une nouvelle forme d’automatisation afin
d’améliorer l’expérience d’achat.
Le détaillant doit offrir au client un parcours
individuel dans le magasin :
une manière d’être orienté dans l’espace
physique, de trouver les produits qu’il/elle
cherche;
un accès rapide à l’information sur le
produit afin de prendre des décisions
éclairées sur les marques qui répondent le
mieux à ses besoins;
des avantages, sous la forme de bons ou
d'offres personnalisées, afin de l'aider à
surmonter son hésitation dans la décision
d'achat;
l'assurance que le risque d’achat a été
minimisé (par ex. garantie du meilleur prix,
politique de retour simple); et
des solutions pour acheter même en cas
de problèmes tels que les ruptures de
stock.
Aujourd’hui, presque tous ceux qui entrent dans un
magasin ont dans leur poche ou leur sac à main un
outil puissant d'assistance à l'achat, qu’il s’agisse
d’un smartphone ou d’une tablette. La plupart des
utilisateurs de terminaux mobiles utilisent ces
gadgets pour les aider dans leurs achats. Une étude
de 2013 réalisée par l’agence Google Shopper
Marketing Agency Council5 a découvert que plus de
90 % des utilisateurs de terminaux mobiles utilisent
leur appareil dans la phase de « pré-achat »,
recherchant l’emplacement et les horaires
d’ouverture des magasins, les promotions, etc.
84 % d’entre eux utilisent leur téléphone pendant
qu’ils font leurs achats. Soixante-dix pourcents des
consommateurs ont rapporté qu’ils utilisaient leurs
téléphones au moins une fois par semaine pour
leurs achats.
Plus de 80 % d’entre eux effectuent une recherche
en ligne concernant des informations sur les
produits, et comparent les prix en magasin. Ceci
s’applique virtuellement à toutes les catégories de
produits. Environ la moitié des consommateurs qui
utilisent leurs téléphones au cours de leurs achats
disent passer au moins 15 minutes sur leur
terminal mobile, un tiers qu’ils préfèrent
rechercher par eux-mêmes les informations sur les
produits que se faire aider par un employé. Voici
donc, selon l’étude Google, les principaux objectifs
des détaillants. Plus les consommateurs passent de
temps sur leur téléphone dans le magasin, plus ils
achètent, en particulier dans les secteurs de la
santé, de la beauté, de l’électroménager et de
l’électronique pour lesquels les paniers moyens
d’achat des utilisateurs de smartphones peuvent
être de 34% à 50 % plus importants que ceux des
consommateurs qui n’utilisent pas sur leur
smartphone pour les aider dans leur achat.
La principale motivation de ces consommateurs est
de gagner du temps ; 51 % des personnes
interrogées par Google ont dit qu’utiliser leur
smartphone pendant leur shopping représentait un
réel avantage tandis que 44 % ont expliqué que
cela leur faisait économiser de l’argent. Quels sites
en ligne consultent donc ces consommateurs dans
le magasin? Le plus souvent des moteurs de
L
recherche, suivis par les sites web des magasins et
des marques. Google a découvert qu’il était
relativement rare qu'ils utilisent l’application du
magasin ou de la marque. 65 % des
consommateurs ont rapporté préférer l’expérience
mobile du site web plutôt que des outils devant
être téléchargés et nécessitant une prise en main,
contre 35 % disant utiliser les applications dédiées.
Une autre recherche menée par A.C. Nielsen6
suggère que les utilisateurs de tablettes ont un
processus de decision silimaire : en premier lieu
recherche sur l’appareil, puis réalisation de la
transaction offline, via le téléphone ou dans un
magasin. Les utilisateurs de tablettes ont
cependant une tendance plus marquée à acheter
en ligne en utilisant leur terminal que les
utilisateurs de smartphones.
Conclusion : Les consommateurs se tournent vers
leurs terminaux mobiles pour trouver de l’aide
pour leurs achats, avant d'arriver dans le magasin
et pendant leur achat. Les détaillants doivent
accepter ce fait fondamental et le tourner à leur
avantage.
es dernières années, les détaillants ont
discrètement introduit un élément
important de l’infrastructure omnicanal
dans les magasins : le QR code. Ce motif carré
pouvant être lu par la caméra d’un terminal mobile
codant l’URL d’une page web est désormais
familier aux consommateurs des pays industrialisés
grâce à son utilisation très répandue en publicité.
Les QR Codes se trouvent désormais également sur
de nombreux étalages de magasins afin de
permettre aux consommateurs d’accéder à des
informations détaillées sur les produits, en général
par le biais les sites web des fabricants. Cette
approche permet aux clients de rassembler les faits
qu'ils ont besoin de connaître pour prendre une
décision d'achat éclairée, soit parce que les
vendeurs ne sont pas
disponibles pour répondre aux
questions ou bien simplement
parce que les clients préfèrent
effectuer leur propre recherche.
Dans ce contexte d’émergence
de l’achat assisté par mobile,
TouchCommerce propose une solution qui permet
aux détaillants d’apporter au client une expérience
d’achat améliorée par mobile, unique et
personnalisée, en leur donnant accès en direct et
en magasin non seulement à des informations sur
les produits mais aussi à une assistance produit
experte comprenant des conseils techniques ainsi
que des offres personnalisées et des promotions.
Cette solution s’appelle TouchStore.
TouchStore fournit un service conçu pour aider les
détaillants à transformer plus de consommateurs
mobinautes de simples visiteurs en acheteurs et
augmenter le volume des ventes des
consommateurs convertis.
C
Les consommateurs mobinautes quitteront le
magasin sans avoir acheté pour différentes raisons.
Des recherches effectuées par le cabinet SeeWhy
(2013) ont établi que 21,6 % d’entre eux pratiquent
clairement le showrooming et vont donc parcourir
le magasin pour finalement acheter chez un
concurrent. 19 % regarderont les produits mais ne
se décideront finalement pas à acheter. Chacun de
ces scénarios représente une opportunité de
conversion. La solution TouchStore est conçue pour
éviter le showrooming en proposant une offre
personnalisée sur mobile tant que le client est
encore dans le magasin. En outre, pour les clients
réceptifs à cette offre, TouchStore fournit toutes
les informations et tous les conseils nécessaires
dont le consommateur client hésitant à besoin, afin
que celui-ci puisse prendre une décision d’achat
éclairée et en toute confiance, décision qu’il aurait
autrement pu reporter.
TouchStore peut apporter cette aide au détaillant
sans pour autant augmenter la charge de travail du
personnel du magasin, même aux heures de pointe
lors des saisons d’affluence car les conseillers de
vente qui apporte l'assistance nécessaire travaillent
à distance. Tandis que la transaction est liée à un
rayon spécifique du magasin, les conseillers experts
qui assistent le client travaillent pour le siège et
non pour le point de vente spécifique. (Selon les
cas, les conseillers ne sont pas non plus liés au
siège, mais le détaillant peut choisir de connecter
le consommateur directement à un site web de la
marque vendue et à des conseillers spécialistes de
la marque via TouchStore).
Le processus commence toujours avec le client
équipé d’un mobile, et l’article présenté en rayon,
et est déclenché lorsque le code QR de l’article est
scanné.
Les QR codes sont communément utilisés. Aux
Etats Unis, des détaillants comme Best Buy, Home
Depot et Staples les utilisent pour de nombreux
produits, et les clients disposant de terminaux
mobiles peuvent ainsi obtenir des informations
détaillées, des avis clients ou de la presse
spécialisée, des comparaisons avec des produits
similaires et autres - potentiellement tout ce qui
peut rendre le shopping en ligne attractif. Et les
clients les utilisent largement, même si certaines
catégories de produits sont plus représentées que
d’autres. Selon Nielsen, 57 % des utilisateurs de
smartphones les scannent dans les magasins
d’articles électroniques, 36 % dans les grands
magasins et 31 % dans les grandes surfaces.
Le QR code est un élément central de l’expérience
TouchStore, même s’il n’est pas indispensable. Les
clients qui préfèrent les SMS peuvent simplement
envoyer un message contenant leur demande
d’information à un numéro placé à côté du QR
code.
Un QR code peut stocker et transmettre beaucoup
plus de données qu’une simple page web. Bien
évidemment, il peut donner des informations sur
l’emplacement dans le magasin de sorte qu’une
vente qui a lieu dans un rayon spécifique du
magasin puisse être créditée à ce rayon si le client
décide d’acheter en ligne. Le scan du QR code n’est
néanmoins que le premier pas.
Le site web mobile équipé de TouchStore permet
d’envoyer un cookie au téléphone du client. Si le
client a effectué auparavant une recherche
d’informations produit sur les sites de ce détaillant
avec son mobile, son historique permet alors de
personnaliser les informations, bons de réduction
ou offres en fonction des propres préférences du
client. Pour un client régulier, le degré et la qualité
de la personnalisation seront améliorés avec
chaque expérience mobile sur le site du détaillant.
Plus important encore, TouchStore permet de
proposer au client une assistance à l’achat experte
grâce à une séance de live chat en direct ou, pour
les acheteurs qui préfèrent une expérience self-
service, une séance en ligne « guidée » pré-
scénarisée donnant accès à du contenu
personnalisé. Chacun des deux moyens apportera
une assistance experte et individualisée
comprenant des vidéos explicatives, des
spécifications produits et des prix et permettra au
détaillant de proposer des offres et des promotions
codées spécifiquement pour ce client. L’acheteur a
le choix entre terminer la transaction en ligne ou
utiliser le code de promotion fourni pendant sa
séance en ligne pour l’utiliser en magasin.
Une séance de live chat typique peut être centrée
sur le fait de donner au client les informations dont
il a besoin pour se décider entre deux produits
alternatifs afin de pouvoir terminer son achat en
magasin. L’avantage est déterminant pour la
gestion des magasins dans les situations de
rupture de stock. L’agent de chat aura accès aux
données d’inventaire pour le point de vente en
particulier et pour l’ensemble de la chaine. Si le
produit désiré est en rupture de stock dans ce
point de vente, l’agent peut le localiser dans un
autre magasin de la société ou passer commande
auprès du fabricant. Il peut également proposer
des avantages tels que des frais d’expédition
gratuits ou une garantie de maintien du prix afin
que le client passe commande immédiatement. La
vente reste créditée au point de vente concerné.
TouchStore exploite plusieurs composants de la
plateforme d’automatisation marketing omnicanal
TouchCommerce, y compris :
TouchChat - Système de live chat qui met
le client en relation avec un conseiller
spécialiste de l’assistance client. Il permet
une expérience de live chat différenciée en
fonction des besoins du client, qu’il
s’agisse d’une aide proactive (par ex. au
début de la séance) ou réactive (pour
répondre à une question du client ou
l'aider à résoudre un problème). L’agent a
accès aux données de transaction
collectées via le QR code et l’historique
des interactions sur le smartphone du
client. Il peut proposer une assistance, des
conseils et des promotions personnalisés.
TouchGuides - Système d’« agent virtuel »
qui utilise des règles métiers commerciales
pour guider le client à travers une
interface interactive soigneusement pré-
scénarisée avec des informations en ligne,
des formulaires et des calculateurs. Le
système peut identifier le type de
problème du le client et, si nécessaire,
l'orienter vers un agent de live chat en
direct.
Les avantages de TouchStore pour le détaillant :
Des revenus plus élevés et des coûts de
service client réduits en s’attaquant à la
pratique du showrooming et en réduisant
le nombre de consommateurs qui
renoncent à leur achat;
Une efficacité opérationnelle plus élevée
en permettant une assistance experte à
distance commune à plusieurs points de
vente permettant une formation produit
plus économique et une amélioration de la
capacité à gérer les pics de demande
d'assistance en magasin, les périodes de
pointe, les promotions spéciales et les
périodes de soldes; et
La génération de leads et l’augmentation
de la capacité de ciblage avec des offres
personnalisées, des rapports sur
l’expérience client et des interactions
inter-canaux mieux étiquetées.
Les avantages de TouchStore pour le
consommateur :
Une expérience d’achat améliorée avec
une assistance mobile en temps opportun,
personnalisée et de haute qualité tout en
achetant en magasin;
Des programmes de fidélité et une
satisfaction en magasin améliorés en
pouvant accéder tout de suite aux
informations sur les produits sans avoir à
attendre qu’un vendeur du magasin se
libère; et
Une disponibilité produit améliorée en
facilitant la possibilité d’acquérir un
produit en magasin ou en ligne pendant
que le client est dans le magasin, objectif
premier de la visite en magasin.
es innovations telles que TouchStore
permettront aux magasins et aux marques
qu’ils représentent d’attirer des clients
assistés par le biais du mobile dans de nouvelles
formes de relations clients mutuellement
bénéfiques.
Les consommateurs reconnaissent accorder de plus
en plus d’importance aux caractéristiques de la
marque autres que le style, la qualité et le prix.
Lorsqu’on leur demande quels facteurs de décision
leur font adopter une marque ou un détaillant, ils
citent le positionnement éthique, la politique
environnementale, la transparence de la chaîne
d’approvisionnement de la société et la manière
dont elle traite ses employés. Le dialogue entre le
détaillant et le client sur ces problèmes passe
souvent par le canal mobile. Les consommateurs
L
peuvent chercher à accéder à de nouvelles
catégories de conseillers non dédiés à la vente, afin
de traiter de telles questions via un média comme
TouchStore.
Les innovations technologiques permettent
d’augmenter les capacités des terminaux mobiles
et renforcer le lien entre les consommateurs et les
magasins. On verra par exemple la généralisation
d’un nouveau type de connexions pour les
consommateurs prêts à les accepter, comme
l’utilisation du Bluetooth pour se connecter aux
téléphones ou tablettes des passants afin d’attirer
leur attention sur des promotions proposées en
magasin sur des produits clés (en particulier sur
ceux pour lesquels ces clients avaient montré leur
intérêt lors de précédentes interactions en ligne).
Les consommateurs pourront aussi localiser
certains produits en magasins en initiant une
fonctionnalité de lecture des étiquettes RFID à
partir de leur terminal mobile.
Les investissements permanents dans les
innovations technologiques aideront les détaillants
à rester étroitement connectés aux
consommateurs mobiles. Mais la technologie seule
ne suffit pas. Le succès du commerce de détail du
futur appartient aux sociétés qui réinventent et
affinent en permanence leurs systèmes ainsi que
leurs stratégies commerciales et leurs marques
pour s'adapter aux changements des habitudes et
aux attentes des consommateurs.
Pour plus d’informations sur TouchStore, consultez
notre page www.touchcommerce.com/touchstore.
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