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Femme et travail

Les inégalitéspersistent

17 mars

Les retraitésse mobilisent

Histoire

Cuba larebelle

Ferroviaire

Rentabilitéou utilité?

Sommaireen bref p 2 et 3Abstention - Journée du 19 mars1962 - Mobilisation

à mon avis p 3

actu p 4 à 6Départementales - Métaltemple -Droits des femmes - Front national

locale p 7Casteljaloux - Agenais - Agen

culture p 8Musique - Poésie - Jardin d’Élie

TLeTravailleurduLot-&-Garonne

vendredi 13 mars 2015

N° 4609

FN:

l’impasseFN:

l’impasse

enbrefRetraites agricolesLe compten’y est pas« Sacrifice ou solidarité » telétait le thème du congrèsannuel de l'ADRA47, l'as-sociation de défense desretraites agricoles, qui s’esttenu lieu le 6 mars àSainte-Livrade-sur-Lot. Àcette occasion, le présidentdépartemental Guy Sou-lage, a rappelé que lamoyenne des retraitesagricoles est de 650 eurosalors que le seuil de pau-vreté est à 964 euros men-

suels. Ainsi, les dernièresrevalorisations en date« entre 5 et 12 euros parmois pour les chefs d'exploi-tation et 31 euros pour lesconjoints » ne sont passuffisantes. Jo-BernardPoulmarc’h, retraité agri-cole présent, espère que :« les parlementaires n'aurontpas mis des bouchons dansleurs oreilles pour biencomprendre le ras-le-bolgénéral qui s'est exprimédans les débats ». Il estime,que « depuis des annéesmontent des revendicationspour revaloriser les petitesretraites paysannes, et qu'ilsne voient rien venir ou pasgrand-chose de la part degouvernements présents oupassés. Ils ont seulementvu, depuis le début 2 015,leur pension baisser par letruchement de l'augmenta-tion du taux de cotisation dela CSG ». <

Commémorationdu 19 mars 1962

La FNACA de Lot-et-Garonne invite la popula-tion à assister aux cérémo-nies officielles du cessez-le-feu en Algérie, le jeudi19 marsHoraires des cérémoniesdépartementales

= 10h00 à Biasmonument aux morts= 10h30 à Montpezat-d’Agenais (rendez-vousà la mairie)= 10h40 à VilleneuveS/Ldevant la stèle AFN= 11h00 à VilleneuveS/Lmonuments aux morts,remise de décorations

La course aux sondages est parfoisproportionnelle à la frénésie des chasseurs descoops en mal de sensations fortes par tempsde crise. L’usage qui est fait de ces sondagesvarie même selon les cas. Depuis quelquetemps, une tendance effrayante s’impose dèsque nous allumons notre télévision, notreradio : pour les élections départementales des22 et 29 mars, restez chez vous, tout est joué,inutile de participer à des débats citoyens etsurtout, surtout, ne cherchez pas à comprendrece qui se trame dans votre dos avec ce scrutinlocal, le petit monde de la médiacratie s’occupede tout! Voilà ce qu’à peu près nous entendons

du matin au soir. Le précipice est là,

devant nous, et il n’y aurait rien à faire, rien àchanger, rien à espérer pour ceux qui souffrentle plus. Juste se préparer à un scénario écritpar avance. L’extrême droite arriverait en têtedu premier tour, la droite rafle rait la mise ausecond, le PS serait atomisé, quant à la gauchealternative et anti austérité, pourtant jamaisaussi rassemblée dans la constitution de seslistes, elle ne ramasserait que des miettes… LeJournal du dimanche, qui a publié l’un de cessondages, nous explique que « l’électorat seradi calise ». Tous les signes montrent aucontraire une banalisation coupable etmortifère à laquelle les médias ont participéactivement : celle du Front national et du

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poujadisme abject. Qui sème récolte. À proposde ceux qui sèment le désespoir depuis 2012(lisez : Hollande, Valls, Macron et consorts), lesondage du JDD nous livre au moins uneindication pertinente : 55 % des électeurs degauche affirment qu’ils s’abstien-dront. Si lafatalité a toujours été l’arme du système,l’abstention reste un piège mortel, qui seretourne toujours contre ceux qui auraient leplus besoin d’un réel changement économiqueet social. Le climat poli tico-médiatique n’incitepas à l’optimisme?Certes, mais céder à la rési gnation à deuxsemaines d’une élection, serait renoncer àl’insurrec tion des esprits républicains et, plusgrave, accepter passivement que la démocratieterritoriale soit kidnappée par ceux que le mot« égalité » fait vomir. <

Attention, abstention à gauche

Stop àl’austéritéLes organisations sui-vantes (CGT retraités, UCR-Retraités FO, CFTC, FSU,Solidaires retraités, FGRretraités fonction publique,UNRPA, LSR) organisentune journée de mobili-sation le 17 mars prochainpour la défense desrégimes de retraite et lerefus de l’austérité.Elles demandent notam-ment := la fin du gel despensions et l'améliorationdu pouvoir d'achat desretraités avec indexationdes pensions sur l'évolu-tion des salaires et unminimum de retraiteéquivalant au SMIC pourtout retraité ayant unecarrière complète ;= la mise en œuvrecourant 2015 de la loi surl'adaptation de la sociétéau vieillissement et laprise en charge de laperte d'autonomie par laSécurité sociale ;= le développement etle renforcement desservices publics indis-pensables à une vie di-

= 14h00 à Agenmémorial au pont deRouquet, dépôt de gerbe= 15h00monument aux morts,place Armand Fallièreavec dépôt de gerbe etremise de décorations= 16h30 à Foulayronne= 16h30 à Pujols monu-ment aux morts. <

gne, en particulier dans ledomaine de la santé.

Elles appellent à se ras-sembler devant les perma-nences des trois députéslot-et-garonnais à 15h00

Agen2 rue Jeanne d'Arc

Marmande 11 place ClémenceauVilleneuves/Lot

73 ave du Mal Leclerc.<

Droit dutravail

La CGT de Lot-et-Garonnepropose une conférence-débat animée par

Gérard Filochejeudi 2 avril20h30 Rotonde d’Agen.Elle traitera des attaques

incessantes et perma-nentes que subissent lessalariés et la population etnotamment : la loi Macron,les attaques contre le droitdu travail, la réforme àvenir de la médecine dutravail, les enjeux sur ledialogue social, les consé-quences de l’accord natio-nal interprofessionnel de2013… <

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à monavis

Le Travailleur du Lot-et-Garonnefondé par Renaud Jean, premier député communiste de France

directrice de la publication : Jacqueline Debord - rédacteur en chef :Nicolas Lucmarie - rédaction : Michel Ceruti, LysianeChantre Edmond Coëdelo, Roger Dejean, Jean-ClaudeFrançois, Marie-Renée Gérard, Daniel Heinrich, MoniqueMirande, Guy Rauzières, Claude Vaccariédité et imprimé par SARL Le Travailleur du Sud-Ouest18, rue Jules Ferry 47 006 AgenTél. 0553668259 - Fax 0553476101letravailleur@orange.frCCP 1309 19X Bordeaux 1er trimestre 2015 - ISSN 1627-2471 - CPPAP N° 0615 C 86962

TLeTravailleurduLot-&-Garonne

L’impasse duFront nationalLe vote Front national occupe les discussionspour les prochaines élections départementales.Si le combat contre ses idées est une priorité,il n’en reste pas moins que les appels du Premierministre à resserrer les rangs ressemblent fortà une tentative de faire oublier l’échec de sapolitique et d’appeler au « tous derrière moi ».Le Front national prospère bel et bien sur lerenoncement et l’impuissance de la gauchegouvernementale. Alors oui, il nous fautdénoncer les thèses de cette extrême droiteantisociale, xénophobe, haineuse et violentemais il nous faut aussi, et c’est l’urgence,changer de politique et redonner la paroleà ceux qui ont voté pour le changementen mai 2012. Le pire, aujourd’hui, seraitde se contenter de faire peur, d’initierdes rassemblements artificiels pour limiterla catastrophe annoncée alors que le peupleattend de vraies solutions au pouvoir d’achat,au chômage, au mal-logement, à l’échecscolaire, au déclin industriel…L’heure n’est pas aux discours maisà la mise en œuvre de mesures sociales,économiques, démocratiques quirépondent aux besoins populaires.Les candidats soutenus par le PCF/Frontde gauche en déclinent quelques-unes sur notreterritoire: développement des services publics,réindustrialisation, politique de transport,de l’habitat, de l’éducation… Il reste moinsde dix jours avant le premier tour. Mettons-lesà profit pour que le Front national n’apparaisseplus comme une alternative, alors qu’il n’estqu’une porte de secours à l’ordre établi,un accélérateur d’injustices. L’autre dangerserait de négliger l’abstention qui ne feraitque le favoriser.

Nicolas Lucmarie<

L’impasse duFront national

Réunions publiques

Agen

Pont-du-Casse vendredi 13 mars 20h00 maisonpour tous

Albret

Nérac lundi 16 mars 20h30 salle des écuyers

Mézin mercredi 18 mars 20h30 salle Albinet

Forets de Gascogne

Casteljaloux lundi 16 mars 20h30 salle Jean Monnet

Lavardac

Damazan lundi 16 mars 20h30 salle Michel Bridet

Montesquieu mardi 17 mars 20h30 salle de la mairie

Buzet-sur-Baïse mercredi 18 mars 20h30 salle de la mairie

Marmande 1

Gaujac vendredi 13 mars 20h30 salle de réunion

Marmande mercredi 18 mars 20h00 salle Damouran

Marmande 2

Marmande mercredi 18 mars 20h00 salle Damouran

Samazan jeudi 19 mars 20h30 salle de la mairie

Val du DroptLévignac-de-Guyenne vendredi 13 mars 20h00 salle derrière

la mairie

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actu

Didier Le Reste a ensuiteexpliqué brièvement la genè-se des différentes réformesferroviaires guidées par larentabilité au détriment de lasécurité et de l'aménage-ment du territoire. Cesréformes s'appuient sur troispiliers :réduction des effectifs, réduc-tion de l'offre et augmen-tation des tarifs.La dernière en date quirépond aux exigences euro-péennes et ultralibérales, avu la création de trois éta-blissements publics à carac-tère industriel et commercial(EPIC) au lieu des deux quiexistaient auparavant. Souscouvert de réunification, cetteréforme éclate au contraire

le groupe afin de poursuivrela logique de privatisation.En son temps, avec lacréation de réseau ferré deFrance, l'État s'était désen-gagé de ce service public enlui faisant porter une dette de44 milliards d’euros.Depuis la mise en œuvre detoutes ces réformes, le déficit

n'a cessé de s'aggraver parl'absence d'investissement etde politique de développe-ment du réseau ferré.Pour Didier Le Reste, il estimportant de continuer àcommuniquer autour desconséquences des réformessur les tarifs et sur la dégra-dation du service rendu auxusagers. De ce point de vue,les convergences entreagents de la SNCF, usagerset salariés au travers des

liens avec convergence na-tionale rail (CNR), associationd'usagers pour un servicepublic ferroviaire, sont por-teuses de pistes de travailpour les syndicats.Localement, ces questionsdemeurent pertinentes avecle débat actuel sur la ligneLGV en Lot-et-Garonne. Deuxlogiques s’affrontent. Lapremière est la volonté decapter avec la LGV et laTechnopole Agen Garonne lepeu de tissu industriel restantpour une hypothétique con-currence des métropolesvoisines. La seconde serait,au contraire, de favoriser unelogique d'aménagement duterritoire avec le renforce-ment du tissu industriel danstout le département, s'appuy-ant sur un réseau ferroviairerénové, tant pour le traficvoyageur que sur le fret. <

Didier Le Reste, ancien secrétaire général de la CGTCheminots, était présent en Lot-et-Garonne, le27 février, à l’invitation des jeunes communistes. Unéchange a eu lieu autour de la réforme ferroviaire,de ses enjeux et des perspectives de luttes.

Ferroviaire

Rentabilité contreaménagement

du territoire

Il ne savait pas, le pauvret,qu’il y avait dans notre beaupays des concentrations de lamisère. Il devait croire quec’étaient les élus commu-nistes qui attiraient exprèstoute la misère du mondepour alimenter leur fonds decommerce. Le problème,

c’est que, comme à l’UMP etau FN, ce gouvernement neveut pas voir le fond de l’af-faire : le système capitalistefinancier qui, pour continuerà vivre, enfonce chaque jourdavantage de personnesdans la misère. Ce n’est pasen déclarant vouloir s’occu-

per de la mixité que l’on varégler le problème.Certes, obliger des maires decommunes de riches à cons-truire des HLM, à hauteur de25 %, peut réduire les grossesconcentrations, mais pasaugmenter le pouvoir d’achatdes plus démunis ! Cette

disposition de la loi Gayssotsous Jospin n’a pas été vrai-ment appliquée, ces maireschefs de bantoustan defriqués préférant se mettrehors la loi et payer lesamendes que de « faire dusocial » dans le locatif. Notreregretté camarade BernardBirsinger avait proposé d’ail-leurs l’inéligibilité pour cesmaires hors-la-loi, le plussouvent UMP ou UDI. Bref, lamixité sociale dont Manuel al’air de vouloir se contentercomme politique volontariste,ne peut constituer la réponse

Ségrégation spaciale et socialeLes habitants des cités populaires méritent beaucoup mieux qu’une politique de mixitésociale. Il a fallu les terribles événements du 7 janvier dernier, pour que Manuel sorte uninstant de son engourdissement idéologique – vendre l’ultralibéralisme comme potion degauche – et « découvre » la ségrégation spatiale et sociale.

Quelques chiffres arguments= le coût de 2 kilomètres de LGV = la rénovation dutronçon Agen-Villeneuve;= le TGV ne transporte que 20 % des voyageurs ;= de 240 gares prévues, Guillaume Pépy a annoncé l'arrêtdu TGV dans 50 gares ;= les 38 trains Corail et Inter cités qui transportent 100000voyageurs pourraient être réduits à 13, dès cette année;= sur les 30000 emplois industriels ferroviaires, d'ici à2018, 10000 devraient être supprimés. <

Rentabilité contreaménagement

du territoire

Ségrégation spaciale et sociale

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EmploiLe taux d’activité des femmesest de 13 % inférieur à celui deshommes. Elles sont 27,1 %employées à temps partielcontre 5,1 % pour les hommes.

Nous revenons cette semainesur les chiffres de l’Aquitaine quiattestent que les femmes sontles premières concernées par lacroissance du chômage et dusous-emploi.

unique. C’est une réponse quipeut même être dangereuseavec un Manuel qui voudrait,au nom de la mixité, que lesplus démunis ne soient pasrelogés dans les cités oùexistent aujourd’hui les HLM.Bah, ils vont aller où ? En1977, la loi Barre marque undésengagement de l'État dela construction de logementsocial avec le pas-sage del'aide à la pierre, à l'aide à lapersonne. C’est cette loi, eninstituant l’APL pour les plusdémunis et en réduisantfortement la construction

aidée de logements sociauxpour tous, qui est à l’originedes ghettos. Les plus pauvresdeviennent captifs, car béné-ficiaires de réductions deloyers via l’APL, et n’ayantpas les moyens financiersd’aller se loger ailleurs. Lesautres dont les revenus lesempêchent de bénéficier decette APL, subissent en retourle surloyer et donc s’exilentdes cités. Comme par hasard,c’est à ce moment que lesbanques interviennent dansla construction, en participantà l’émergence de nouveaux

constructeurs, comme Phé-nix, et en endettant les moinspauvres pour acheter leurpavillon en lotissement pleinchamp. La boucle est bou-clée.Et si l’on supprimait cette loinocive du soi-disant plusgrand économiste de France,pour revenir à la constructionaidée de logements sociauxet ré-abonder les subventionsd’État qui ont baissé de 84 %pour les HLM en quatre ans?Et si l’on suspendait les dis-positifs permettant aux inves-tisseurs privés de bénéficier

(c’est nous qui payons en-core) de réduction d’impôtpour la mise en location delogements inaccessibles auplus grand nombre, mais quivont leur rapporter un maxi-mum ? Ça permettrait definancer les aides de l’Étatpour la construction d’HLM!Et si on attaquait le systèmeen construisant une alter-native à gauche, en réduisantle pouvoir de la finance et enaugmentant les salaires et lespensions?Késketendit Manuel? <

Alain Bouchez

Situation des femmes

Des chiffres aquitainsÀ l'occasion de la journée internationale des droits des femmes,l'INSEE a publié dix-huit indicateurs clés permettant de mesureret de comparer les inégalités entre les femmes et les hommes,dans les régions.

Près de 11,7 % sont au chômagecontre 9,1 % pour les hommes.En résumé, la situation desfemmes est marquée par uneprécarité au travail plus impor-tante et un chômage plus élevé.Une situation qui devrait s’ag-graver du fait des réformesgouvernementales (ANI accordnational interprofessionnel, surla sécurisation des parcoursprofessionnels, projet de loiMacron) qui institutionnalisentde nouvelles formes d’exploi-tation : temps partiel, flexibilité

avec notamment le travail dudimanche…

SalaireFait emblématique des iné-galités hommes/femmes, lesécarts de revenus sont très im-portants.Ainsi, le revenu net salarialmoyen est de 17126 euros pourles femmes contre 22876 eurospour les hommes soit un écartde 25,1 % Concernant l’occupa-tion de postes à responsabilité,seuls 15,1 % des cadres sontdes femmes. <

En Lot-et-Garonne, le partifrontiste emmené par ÉtienneBousquet-Cassagne sera pré-sent dans tous les cantons.Mais que propose le parti deLe Pen ? Associant haine del’oligarchie, discours social quine vaut qu’en surface, car enréalité l’orientation reste pro-

fondément libérale et national-raciste, le FN permet à chacunde venir faire son marché.

Les fondamentauxInscrite dans son ADN, la hainedes immigrés reste bienprésente dans le programmedu FN pour les départemen-

tales. Il propose « d’arrêter l’im-migration, de restaurer lesfrontières, d’expulser les clan-destins, de supprimer desincitations (aide médicale d’État,logements gratuits) ». Il ren-chérit en appelant à « faire devastes économies sur l’immi-gration ». Il a, également encommun avec la droite locale,sa volonté de faire la chasse àla fraude au RSA.

Des empruntsà la gauche

Le FN puise dans le discoursde la gauche, notamment com-muniste. Il se pose ainsi endéfenseur du Départementcomme collectivité de pro-ximité mais aussi des servicespublics (« reprise en gestiondirecte de certains services sic’est moins coûteux et plusefficace »). <

Départementales

Que veut le FN pourle Lot-et-Garonne?

Des chiffres aquitains

Que veut le FN pourle Lot-et-Garonne?

Les enquêtes d’opinion et les grands médias qui s’enrepaissent, annoncent une nouvelle percée du vote pourles candidats du Front national. Celui-ci bénéficie à la foisde la déliquescence socialiste et de l’absence d’alternative(de droite ou de gauche).

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Depuis 1823 (doctrine Monroe), la devise des États-Unis est la suivante:« L’Amérique aux Américains », c'est-à-dire tout le continent américainsous le contrôle des États-Unis. Or, la révolution cubaine a ouvertune brèche dans cette hégémonie.Dans l’article de la semaine dernière, on a vu que le peuple cubain s’estrévolté contre l’occupation coloniale de l’Espagne (de 1868 à 1898) etque les États-Unis en ont profité pour s’installer à Cuba d’où ils n’ontété délogés qu’en 1959 par les révolutionnaires de Fidel Castro.Depuis lors, le peuple cubain a défendu son indépendance. L’histoireretiendra, notamment, le retentissant échec du débarquementde la « Baie des cochons » en 1961. La CIA, avec le soutien duprésident Kennedy, avait armé et équipé un contingent d’anti-castristes,pensant qu’ils seraient accueillis en libérateurs, mais c’est le contrairequi se produisit, la plupart des assaillants ayant été tués ou capturés.

Cuba la rebelleCuba la rebelleSur le continent américain, chasse gardée des États-Unis, la révolution cubaine de 1959 a retenti commeun coup de tonnerre.

Les Cubains ont fait face à l’embargo.Jusqu’en 1989, l’URSS entretenait des relations économiquesavec Cuba, ce qui avait facilité la mise en œuvre d’une politiquesociale et culturelle : alphabétisation, éradication de la misère,programme de santé publique.Mais, après la disparition de l’URSS, les effets dévastateurs del’embargo se sont accentués, et ont contraint Cuba à modifier sesorientations économiques, notamment dans le domaine agricole.Alors qu’auparavant, une agriculture intensive destinée àl’exportation avait été privilégiée (sucre, agrumes, bananes,cigares) la décision fut prise de développer des productionsbiologiques et de proximité dont la réussite est saluée parles agronomes et les écologues étrangers.L’embargo, évidemment, empêchant tout véritable essor desimportations, exportations, investissements industriels.Mais la résistance du peuple cubain et les pressions inter-nationales ont fait réfléchir les États-Unis. Les présidents Obamaet Raoul Castro se sont rencontrés, les États-Unis, ont enlevé Cubade leur liste des pays terroristes, les « cinq de Miami » otages desÉtats-Unis ont été libérés, des relations diplomatiques etcommerciales s’établissent. <

Edmond Coëdelo

Métaltemple

La volonté du pouvoir est absenteLe seul but était d’examiner lamise en place du « plan social »!Or, ce plan qui ne prévoit que 30embauches, les grévistes n’enveulent pas.En revanche, une rencontre avecl’administrateur judiciaire deChambéry était prévue mercredi11 mars. En plus de celle-ci, lesrepreneurs désignés, F. Pozas et

A. Boyer, ont prévu d’associerdes représentants de Motorde-tal, l’entreprise russe intéresséepar une production possible de600000 chemises poids-lourd àFumel. Par ailleurs, on sait quecette entreprise a repris contactavec un ancien fournisseur deMTA, l’Italien du poids-lourd,Iveco.

Une fois encore, l’intersyndicale de MTA avait rendez-vousavec le préfet, le 9 mars dernier.

actuLe Département et son conseil

Fini la compétencegénérale

La volonté du pouvoir est absente

Fini la compétencegénérale

À moins de deux semaines du premier tour des électionsdépartementales le 22 mars, l’Assemblée nationale vientd’adopter le projet de loi sur la nouvelle organisationterritoriale de la République.Pour les députés Front degauche, le calendrier est très

mauvais car les électeurs serendront aux urnes sans con-

naître les compétences futuresde leurs élus. En effet, le pro-cessus législatif va se pour-suivre avec une secondelecture au Sénat. Le projet deloi initial de juin 2 014 quientendait transférer le pluspossible de compétences desDépartements vers les Régionset les intercommunalités, dansla perspective d’une sup-pression des conseils dépar-tementaux à l’horizon 2020, abien évolué. Le Lot-et-Garonneconsidéré comme zone rurale

devrait conserver un conseildépartemental.Concernant ses compétences,les collèges restent aux Dé-partements, tout comme lavoirie (380 000 km de routes,3000 km en Lot-et-Garonne).En revanche, les transportsscolaires sont transférés auxRégions.Les députés ont, cependant,mis fin au principe de la clausede compétence générale. Lesdéputés Front de gauche ontvoté contre. <

De quoi redonner espoir sur lebassin fumélois à condition quela pression soit maintenue partous. Pour l’intersyndicale, il n’ya qu’un seul mot d'ordre :« défendre l'emploi pour tous surtout le bassin sinistré… ».Elle sera reçue par le ministreM. Fekl, vendredi matin.Au moment où notre journal estimprimé, nous ne pouvons pré-ciser ce qui en ressort.À suivre donc! <

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La maison desanté attire

La semaine dernière, le président de lacommunauté de communes (CCCLG)Raymond Girardi et le Docteur Durrieu,président de l’association des profes-sionnels de santé, ont reçu un jeune couplede médecins. Ils rejoindront la MSP, l’undans un an, l’autre dans dix-huit mois. Ilscherchaient un cabinet réunissant plusieursmédecins. Voilà une bonne nouvelle pournotre contrée semi-landaise qui avait bienbesoin que cette MSP soit implantée àCasteljaloux. Même si, à l’époque de ladécision, la commune de Casteljalouxn’était pas encore entrée dans la com-munauté (CCCLG).

Conseilmunicipal

Comme indiqué la semaine dernière,Hélène Laulan, élue de la liste d’union àgauche, est intervenue après laprésentation des orientations budgé-tairespar M. Guénin et son adjointe Mme Castillo.À l’évocation du Center-Parcs, elle a tenuà dire à l’adresse du maire que « s’il est vraique vous avez reçu, il y a quatre ans, la

Casteljalouxdirection de Pierre et vacances, ce projet vaaboutir aujourd’hui sur Pindères et Beauziac,essentiellement grâce aux interventions desprésidents de la CCCLG et du conseilgénéral ». Concernant la dette commu-nalede 8,6 millions (équivalente au budgetcommunal N.D.L.R.), elle a noté : « à monsens, elle ne devrait pas dépasser 50 % dubudget communal ». Par rapport audésengagement de l’État envers lescommunes, elle a souligné que c’est unproblème majeur pour toutes lescommunes. Concernant l’adhésion deCasteljaloux à la CCCLG, Hélène Laulan quis’exprimait là au nom du groupe, ademandé à voir plus clair entre les chiffresannoncés quant aux versements de notrecommune à la CCCLG par rapport auxcompétences transférées. « Ce que jen’arrive pas à saisir, c’est la différence entreles chiffres énoncés par la CCCLG et ceux parla commune, ou l’absence de certains. »… «Si, le cas échéant, il s’avère… que vos proposse vérifiaient, je demanderais personnelle-ment des comptes au président de la CCCLG,en la matière, mais il faudrait qu’il en soitainsi ». Elle a conclu son propos endéclarant : « je laisse à présent la parole àJean (Belloc), pour compléter monintervention ». <

Jean Claude François

47local

Dionis refusele débat

Le maire d’Agen ne supporte pas que sesdécisions soient contestées ou ses projetscritiqués. Suite à l’envoi d’un courrier auGouvernement par le collectif opposé à latechnopole Agen-Garonne, il s’est emporté,taxant les signataires de « stars parisien-

Sainte-Colombe-en-Bruihlois

Hommage àSolange Quintàa

Solange Quintàa nous a quittés. Sesobsèques ont eu lieu mardi 10 mars àTonneins. Sylvio Guingan lui a renduhommage. Il a souligné son passé mili-tant,son engagement communiste, de latrésorerie de la section d’Aiguillon enpassant par la fête de Feugarolles et ladiffusion du Cri aiguillonnais. Il a rappeléque « Solange était une femme de grandequalité, une militante en toutes choses,communiste, femme de relation avec desracines fortes, féministe. Elle était égalementgentille, attentive. Elle a beaucoup donné, àson parti, à ses camarades, à ses proches ».Nous adressons à René ainsi qu’à toute safamille, nos plus sincères condoléances etles assurons de notre amitié dans cemoment difficile. <

Marmandais

Habitat etlogement social

Concernant la situation agenaise, le parcsocial est ancien, en particulier en termesde confort thermique, surtout au cœur del’agglomération. C’est également le cas duparc privé qui se détériore. Des résidencesprivées récentes (type de Robien) sedégradent, sont en vente ou anormalementsous-occupées. Les communes les plusdemandées sont Agen, Le Passage, Boé…mais également Estillac, Roquefort, Braxet Colayrac-Saint-Cirq. Sur la politique del’habitat, le contexte financier est tendu,avec une baisse des subventions d’État.Ainsi, le budget communautaire va êtreréduit suite à la baisse de la dotationgénérale de fonctionnement (DGF) quipasse de 750 000 euros en 2 014 à500000 euros en 2015, soit une baisse de30 %. La conséquence de cette politique derestriction budgétaire touche directementles plus démunis. <

Jean-Jacques Mirande

Agenaisnes » éloignées d’Agen, peu sensibles auxquestions d’emploi. Pourtant, à y regarderde plus près, sur les 42 signataires, prèsde 21 sont des élus du territoire: conseillersgénéraux (M. Esteban, R. Girardi),conseillers régionaux (B. Péré, P. Beauvil-lard), conseillers municipaux (M. Combres,M. Vindis, D. Barbiéro, J.-J. Mirande…).Une fois de plus, le maire d’Agen mépriseses opposants et refuse tout dialogue.Concernant son principal reproche, à savoirla non prise en compte de la créationd’emplois, les auteurs du courrier luirappellent « qu’ils souhaitent également ledéveloppement de l’activité et de l’emploilocal sur des bases économiques solides ».Ils proposent ainsi la dynamisation del’économie dans les domaines del’agriculture et de l’agroalimentaire. (pre-miers employeurs du département <

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cultureGraminées

Il faut les rabattre. Normalement, on ne touche pas auxgraminées avant la fin de l’hiver car elles sont splendidessous le givre ou une fine pellicule de neige. C’est donc dèsla mi-février parfois début mars qu’on taille. La technique laplus simple et la plus efficace consiste à rabattre toutes lestiges à dix centimètres du sol. Selon la taille de la planteutilisez un sécateur, une cisaille à bras, voire même un coupe-fil très efficace pour s’attaquer au grand bouquet degynérium.L’autre méthode consiste à éliminer seulement les tigesfanées. C’est long et fastidieux mais vous conservez enpermanence un bouquet persistant même s’il est moinsfourni en début de printemps. Cependant, vous serez tout demême obligé de la rabattre au moins tous les deux ou troisans pour lui permettre de se régénérer… Rassurez-vous lesgraminées repoussent vite.

CaméliaIl a y trois erreurs à éviter. Certes le camélia est un arbustede terre acide. Mais attention ne plantez jamais dans uneterre de bruyère achetée en jardinerie sans l’avoir mélangéeau moins à parts égales avec une terre de jardin neutre enajoutant une bonne pelletée de compost. La terre de bruyèreen grand sac est bien trop filtrante et manque de matièresorganiques. Par ailleurs, plantez sous un grand arbre caducqui couvrira le camélia d’une ombre indispensable du moisde mai au mois d’août. Mais surtout évitez les conifères quidessèchent le sol autour d’eux. Arrosez copieusement au piedà la plantation, puis une fois tous les dix à quinze jours toutela première année. Enfin, évitez les vents qui gèlent lesboutons floraux l’hiver.

BuddleiaTaillez court et juste! L’arbre à papillons, buddleia, fleurit l’étésur des tiges de l’année (qui poussent de mars à juillet). Ilfaut donc tailler avant en février. On aère le cœur de l’arbusteen éliminant les branches âgées. On rabat les autres au-dessus d’un œil tourné vers l’extérieur à un mètre du sol.Plus c’est court plus l’arbuste fleurira. <

Élie Vergnolle

Hommage à Jean Ferratpar la Rouquiquinante

samedi 21 mars - 20h30 - Cuq