dossier presentation officiel - Station Nautique

Gérard BOURDET Président Association Les Voiles Ecarlates, Délégué Régional Old Gaffers Association, fédération des Vieux Gréements de France

Station Nautique Cherbourg Hague, rue du Diablotin, Quartier Chantereyne, 50100 Cherbourg Octeville Tel : 02 33 78 19 29 fax : 02 33 78 19 28

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OPERATION

PORTS PROPRES MAINS PROPRES




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Les Voiles Ecarlates

Nous sommes une bande de copains, réunis par une même passion : l'amour des autres et de la mer.

Nous exerçons tous des métiers divers (commerçant, artisan, électricien, soudeur, gendarme, infirmier, informaticien, retraité, capitaine au long cours etc.).

Avec une flottille de trois bateaux traditionnels, nous apportons notre modeste contribution à la sauvegarde du patrimoine maritime. Nous nous mettons à la disposition de notre région lors des manifestations nautiques et nous sommes ses ambassadeurs lors des rassemblements de gréements traditionnels hors de notre bassin de navigation.

Le but principal de notre association est l'embarquement des publics en difficulté et de patients de la santé mentale. En collaboration avec des structures thérapeutiques, nous organisons des sorties qui permettent une ouverture de ces personnes sur l'extérieur. Il s'agit d'instaurer de nouveaux rapports entre le patient, sa souffrance psychique et les conséquences sociales de cette dernière. Le CENTRE D'ACTION EDUCATIVE de Cherbourg, dans le cadre d'une convention avec La PROTECTION JUDICIAIRE DE LA JEUNESSE, nous confie des jeunes faisant l'objet de mesures de réparation suite à des délits mineurs. Il leur est alors demandé de participer à divers travaux de nettoyage (port ou plages) ou de carénage.

Nous oeuvrons également en partenariat avec diverses associations à but social.

Des conventions sont signées avec La Protection Judiciaire de la Jeunesse, le CAT Jacques Prévert de Beaumont Hague, l'association SIDA Paroles et les Orphelins et Apprentis d’Auteuil.




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Résumé du Projet

Opération Ports Propres Mains Propres Faites un effort pour apprendre à connaître la mer ; elle vous le rendra au centuple, ne serait-ce que par cette formidable sen sation de liberté qu'elle vous procurera. La mer, c'est comme la vie : elle n e vous donne rien sans un minimum d'effort. Toute erreur, tout laxisme, toute faute intentionnelle ou non risque d'être sanctionnée immédiatement et sans app el ! Soyons tous responsables à bord, formons une équipe, ayons conf iance en l'autre et là, cette fameuse sensation de liberté, nous commencero ns à la goûter."

Ce que j'écris là, je n'ai nul besoin de le dire au jeune que la justice me confie, il s'en rendra compte tout seul au fil des heures et des jours passés en mer. Je n'ai pas de morale à lui faire, il comprendra vite que s'il peut tricher avec l'adulte ou refuser son autorité, avec la mer il n'y aura pas de compromis, s'il ne respecte pas ses règles elle aura tôt ou tard le dernier mot... Cette règle là il l'acceptera car ce n'est pas l'homme qui lui impose mais la nature. Lorsqu'il a perçu ce que j'essaie de vous expliquer, il commence à changer de comportement sans s'en rendre compte, il accepte l'autorité qui lui permet d'être en sécurité sur cet espace inconnu pour lui qu'est la mer. A nous de le guider au travers les dangers et récifs afin d'éviter qu'il ne s'échoue irrémédiablement et définitivement sur la grève.

Gérard BOURDET.

Ma profession de gendarme m'ayant permis de constater à maintes reprises que la mise en détention de mineurs n'est pas la meilleure solution pour la majorité d'entre eux, ces derniers récidivant, je suis de ceux qui pensent (ainsi que les bénévoles qui m'entourent) qu'il faut trouver une alternative à l'emprisonnement et laisser une chance au jeune de se racheter. Après avoir rencontré et présenté mon projet à monsieur le Ministre de l'intérieur, de la sécurité publique et des libertés, je recevais l'appui de monsieur le Ministre de la Justice et je proposais à la directrice du centre d'Action Éducative de Cherbourg-Octeville de mettre en place des mesures de réparation pénale sur plusieurs jours incluant de Ia navigation et des travaux de nettoyages de ports, j'intitulais cette opération "PORTS PROPRES-MAINS PROPRES". Plusieurs jeunes ont déjà bénéficié de cette opération qui se déroule sur plusieurs jours avec l'assistance d'un éducateur de la P.J.J. volontaire. Les résultats sont probants, un respect mutuel et une reconnaissance de l'autorité s'instaure au fil des jours, la plupart des jeunes concernés s'acquittent des tâches qui leur sont confiées et prennent conscience que toute faute doit être réparée.

Lors de mes diverses interventions professionnelles ou lors de rencontres fortuites avec ces adolescents, je constate à chaque fois que le dialogue est plus facile et que l'uniforme que je porte est plus respecté.




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Depuis 2003, le concept fonctionne. A ce jour (septembre 2005) plusieurs jeunes ont bénéficié de cette mesure. Aucun de ces derniers n'a mis un terme à l'opération et n'a posé de problème particulier. Cette initiative vient d'être récompensée par l'attribution au président représentant l'association Les Voiles Ecarlates de la médaille de la Protection Judiciaire de la Jeunesse (PJJ) sur décision de Monsieur le Ministre de la Justice.

La presse télévisée et écrite s'intéresse particulièrement à cette opération. Plusieurs articles ont été réalisés. Deux équipes de télévision (France 2 et France 3) ont embarqué en 2004. Un reportage de quatre minutes a été réalisé et diffusé dans le journal de 20 heures de David Pujadas. Un autre reportage de quinze minutes a été diffusé dans le magazine "Littoral" de France 3 ainsi que trois reportages dans le journal régional de France 3 Normandie, dans l'émission nationale "c'est mieux ensemble" sur France 3 et sur Planète Thalassa.

Maintenant que le système a fait ses preuves, nous avons décidé de passer "à la vitesse supérieure". En 2006, deux autres unités nous rejoignent : le Dehel et l'Etoile Du Matin (Fédération M.A.N.C.H.E./Normandie). Les deux capitaines concernés sont, tout comme moi, persuadés que ceci est une formidable opportunité de prouver, si besoin en était, que nous vivons en phase avec les problèmes de notre société et que nos bateaux ne sont pas que des musées flottants.

Dès 2007, je souhaite que les côtes de France soient concernées par cette opération.

La partie judiciaire sera mise en place en collaboration entre les unités éducatives en milieu ouvert concernées. En ce qui concerne la partie maritime, je compte, entre autre, sur les Old Gaffers ainsi que sur la Fédération M.A.N.C.H.E./Normandie (côtes Normandes) pour m'aider à atteindre ces objectifs. La charte de l'opération est actuellement en cours de rédaction par notre conseiller juridique. Elle sera prochainement mise en ligne. Je reste à disposition des patrons des bateaux intéressés qui souhaiteraient bénéficier de mon expérience en la matière ou qui auraient des questions ou préoccupations particulières.

Ces jeunes ont besoin qu'on leur laisse une chance ; ils ont besoin de nous pour cela. De plus, chaque bénévole qui m'a accompa gné dans les diverses opérations en sort "différent" et a eu la convictio n d'avoir fait quelque chose d'utile.

Je compte sur vous pour me rejoindre dans cette ave nture que je souhaite vous faire partager.

Merci de votre soutien.




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Gérard Bourdet - décembre 2005

Le devenir de notre jeunesse nous concerne tous, en, adhérant à, notre association, et de ce fait à nos actions, vous apportez votre pierre à l'édifice. Nous n'avons pas la prétention de détenir LA solution, mais nous refusons de rester les bras croisés en invoquant la fatalité.

En partenariat avec la Ville de Cherbourg-Octeville, le Ministère de la Justice, et la Station Nautique Cherbourg-Hague.

Croix du Sud III




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Exposé détaillé 1 Le contexte : Proposer des mesures alternatives à l’emprisonnement pour les mineurs primo délinquants. Les raisons d’être du projet : l’initiateur, gendar me depuis 30 ans éprouve une lassitude à retrouver toujours les même mineurs dél inquants sur le terrain à l’issue de leur peine d’emprisonnement. Sa formation initiale de marin le persuade que la m er est une excellente école de la vie. 2 objectifs Depuis 2003 jusqu’à 2006, des jeunes sont embarqués sur un vieux gréement et partent une semaine en rupture totale avec leur repaires habituels. Outre l’aspect éducatif sur le bateau, les escales sont mises à profit pour nettoyer, entretenir le littoral maritime ou réaliser des infrastructures (chemins piétonniers sur le littoral…) en partenariat avec le SYMEL (Syndicat Mixte des Espaces Littoraux de la Manche). Dès 2007 cette opération sera lancée au niveau national. 3 Lieu de réalisation Côtes Nord, Est et Ouest du Cotentin, jusqu’à fin 2006, ensuite tout le littoral français sera concerné. 4 le descriptif des actions prévues du 2 au 6 mai 2006, 3 vieux gréements, appareillerons de Cherbourg avec 9 jeunes à bord, encadrés par des éducateurs de la protection judiciaire de la Jeunesse et les équipages bénévoles. Les bateaux feront escale dans les ports de Dielette (50), Portbail (50), Iles Chausey (50) et Granville (50). Le SYMEL nous rejoindra aux escales. Des opérations de protection dunaire, de nettoyage de ports et de réalisation de chemin piétonniers seront effectuées.




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5 période de réalisation Du 2 au 6 mai, opération sur le terrain. Les conventions de réalisation entre les divers partenaires (SYMEL de la Manche, PJJ, Association Voiles Ecarlates, Maires des communes, Communautés de Communes…) sont signées. En parallèle, le concepteur de l’opération se déplace sur tout le territoire national pour présenter le projet et mettre en relation les interlocuteurs locaux. 6 les partenaires financiers (joint) les partenaires techniques :

Ville de Cherbourg Octeville (mise à disposition gratuite du bateau Croix du Sud III)

Station Nautique Cherbourg Hague (secrétariat, administration et liaison entre les divers partenaires)

SYMEL (mise à disposition de matériel et d’un technicien) Garage Renault Ascoria Cherbourg (mise à disposition gratuite de véhicule

pour le coordinateur central, lors de quelques déplacements éloignés)

7 Communication prévue CD et revue de presse joints Journalistes locaux contactés par les Mairies concernées Plusieurs émissions de télévision et de radio déjà réalisées 8 Prolongement envisagé Grâce à la Fédération des Old Gaffers (vieux gréements de France) et à la Fédération Maritime des Associations Normandes pour la Culture, l’Histoire et l’Ethnologie, plusieurs responsables répartis sur le territoire national partagent les points de vues du coordinateur central et ont accepté le rôle de coordinateur relais.




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Opération Ports Propres Mains Propres 2006 Compte rendu par Serge Teissier

(Rédacteur de la revue des Old Gaffers France)

3 vieux gréements sur la côte ouest du Cotentin

Mardi 2 mai (Diélette) Le ciel est couvert et un vent frais balaie le quai de Diélette où se tient le premier briefing. Il y a les neuf jeunes et leur parents, les éducateurs, deux représentantes de la Mairie, deux employés communaux et les équipages des trois bateaux sur lesquels la "campagne" ou "mission" comme dit Gérard, se déroulera pendant six jours et sur lesquels seront affectés trois jeunes. - CROIX DU SUD III (CdS3), 12 m de coque, ancien langoustier, propriété de la ville de Cherbourg-Octeville sous la responsabilité de Gérard Bourdet, Président de Voiles Ecarlates. - ETOILE DU MATIN , 15 m de coque, ancien bâtiment de servitude de la Marine Nationale, cotre marconi construit en 1940, restauré par Jacques Bourdon, Président de la Fédération M.A.N.C.H.E Normandie. - DEHEL, 12,37 m de coque, cotre pilote de Ouistreham, 1931, appartenant à l'association AMERAMI, sous les ordres de Xavier Goupil.

Le programme de la journée est annoncé et les règles de sécurités énoncées (chaussures de protection, lunettes, gants, emploi des outils…etc.). La Mairie a proposé trois chantiers : chantier grillage, chantier muret, chantier jeu de boule. Ces trois chantiers sont rondement menés. La parcelle communale est débarrassée de son vieux grillage, des barbelés, des poteaux de clôture en béton et nettoyée de tous les déchets. Le quai est débarrassé de son muret en ruine et retrouve sa forme d'origine et le terrain de boule est entièrement rénové. A midi le repas froid est pris à bord et d'autres chantiers reprennent pour l'après midi : nettoyage des pontons salis par les goélands et les cormorans et le nettoyage des plages alentour. Après la douche nous cheminons aux côtés du Maire venu apprécier le travail fait par ces jeunes pour sa commune.




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Une petite cérémonie de baptême est célébrée en toute simplicité, d'un ex-petit bateau de pêche recyclé en monument terrestre, échoué sur un lit de galets, comme on en voit souvent aux entrées des petites villes côtières. La plaque est dévoilée par sa marraine et révèle le nom de REST'ATER, soigneusement peint cet hiver sur l'ancienne plaque arrière de CdS3 par Roger. En fait, l'idée est venue d'un précédent groupe de jeunes qui l'an passé trouvait dommage que le bateau ne porta pas de nom. Le Maire organisa alors un concours et il lui fut très difficile de se prononcer sur un large choix. Le Maire nous offre un excellent repas au restaurant.

Mercredi 3 mai : (Port Bail) Debout à 6h à la cloche du bord. 8h, appareillage pour Carteret avec à bord de CdS3 deux journalistes de FR3. Vent moyen, mer peu agitée, parfois du brouillard, les 3 bateaux naviguent de conserve vent debout au moteur. Seules les grandes voiles sont hissées, GPS et radar sont en fonction. Un petit rayon de soleil dans une trouée du plafond nuageux permet à la caméra de FR3 d'entrer en action et la mise à la cape sous la pointe de Flamanville de faciliter les interviews.

Accostage à 12h à Carteret suivi d'un casse croûte sur les trois bords puis départ pour le nettoyage des plages de Port Bail. Le soir, tous éreintés mais contents d'avoir bien œuvré, nous contemplons la remorque du tracteur communale chargées de sacs d'ordures. Sur les plages on trouve de tout. Les déchets sont divers : plastique sous toutes ses formes et couleurs, verre, papiers, ferrailles, boulettes de goudron et bien d'autres choses. Retour à Carteret avec les mini-bus, douches puis repas chaud au restaurant.




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Jeudi 4 mai : (Port Bail) Toute la journée est consacrée à des travaux de remise en état des dunes de sable entre Port Bail et St Jean la Rivière. Pour cela nous sommes conseillés par deux Gardes du Conservatoire du Littoral. Les parcelles de terrain achetées par le Conservatoire doivent retrouver leur état d'origine en démontant les poteaux de clôtures et les barbelés et les nettoyer de tous les déchets. Ces actions ne se font pas sans explications pédagogiques par les Gardes du Conservatoire. Ils nous font découvrir le monde mystérieux de la flore et de la faune vivant dans les dunes et les mares. L'entretien d'un environnement végétal naturel, tant sur les dunes que dans les mares, permet d'assurer le maintien de la chaîne alimentaire, du micro organismes en passant par les larves, têtards, tritons, grenouilles, crapauds et autres amphibiens de Normandie. On apprend aussi qu'à certaines saisons il faut éviter de nettoyer les plages car de petits oiseaux de mer, très discrets, font leurs nids dans les amas de brindilles, végétaux et algues en décomposition laissés par la mer en haut des grèves. 18H : Crevés mais satisfait d'avoir fait du bon boulot, nous rentrons à Carteret pour la douche, à nouveau le restaurant pour le repas chaud et la bannette du bord. Tous savent qu'à 1h15 du matin, la cloche teintera pour le branle-bas général. Vendredi 5 mai : (Chausey) Deux heures du matin, appareillage avec tout le monde sur le pont. Chaque bateau organise les quarts lui convenant. A bord de CdS3, les quarts de 2h vont se succéder jusqu'à 8h. Chaque quart est assuré par un ou deux jeunes en compagnie d'un éducateur et du chef de quart. La consigne de navigation est de se suivre à la vitesse de 4 nœuds, feux de mât allumés et veille sur le canal 72. Le noir de la nuit, la fraîcheur et l'humidité mettent les jeunes à dure épreuve. En ciré complet et gilet auto gonflable, les yeux ont du mal à rester ouverts pour la veille aux casiers de pêche, surtout au milieu de la nuit. Tant que le quart n'est pas terminé…pas de bannette. .Dur dur la vie de matelot. Durant mon quart de nuit, à bord de CdS3 , j'avais remarqué dans le noir que DEHEL, sous voilure réduite, semblait virer de bord, tantôt à droite tantôt à gauche, voire faire des tours complets. J'appris le lendemain que l'homme de quart, Patrick en l'occurrence, piquait du nez sur le compas, la fatigue sans aucun doute. Il fut remplacé et en s'engouffrant dans la descente pour rejoindre sa bannette, à mi torse encore émergé, il y eut une détonation soudaine, ce qui réveilla tout le bord. Patrick se retrouva coincé dans l'étroit passage avec un gilet de sauvetage gonflé à bloc. Le bout de déclenchement de la cartouche de gaz s'était prise quelque part. Il faillit passer là le reste de la nuit, lui qui avait sérieusement fait la leçon aux jeunes de ne pas jouer avec ça…pour leur sécurité.

A 8h05, deux marsouins bondissent en couple, s'en allant d'un bateau à l'autre. J'en soupçonne un troisième sur l'arrière de nous dire un petit bonjour lui aussi. Dommage pour les jeunes qui roupillent encore.

12H : nous arrivons à Chausey par l'ouest - sud ouest et trouvons dans le Sound une tonne de mouillage convenant pour nos trois bateaux. Repas à bord, rangement des affaires, nettoyage et lavage des ponts à l'eau de mer.




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François nous propose de découvrir les passes difficiles de l'archipel en utilisant les alignements des balises avec des repères remarquables sur l'île ou des îlots caractéristiques. CdS3 largue la tonne avec tous les patrons et équipages et quelques éducateurs pour ce périple dans les cailloux. Nous laissons sur DEHEL et ETOILE DU MATIN les neufs jeunes entre eux, encadrés par des éducateurs. C'est un moment pour nous de décompresser un peu. C'est une belle leçon de navigation que nous offre François. A l'aide d'une carte détaillée de l'archipel, les alignements qui définissent les passes sont soigneusement identifiés avec une précision remarquable mais gare à ne pas s'en écarter. Au retour à la tonne, une descente à terre est organisée pour une visite et promenade dans l'île. La petite annexe pneumatique d'ETOILE DU MATIN devra faire de nombreuses rotations avec l'impératif souci d'écoper à chaque voyage. Samedi : (Chausey - Granville) Le matin : Travail de nettoyage des plages sur la grande île sous les conseils des Gardes du Conservatoire locaux. Peu avant midi, PEN DUICK III se met à couple de CdS 3 sous les ordres d'une jeune femme et ça, ça en étonne plus d'un jeune de chez nous ! La CANCALAISE vient mouiller sous voiles à quelques encablures devant nous. Après le repas de midi, l'escadre appareille pour Granville où les parents attendent le retour des bateaux. Pour la dernière fois, les bords sont rangés, les ponts et roofs nettoyés à grande eau avant le débarquement définitif des jeunes. A la terrasse du Yacht Club, une réunion générale permet de faire le bilan et de partager les impressions de cette Opération Ports Propre Mains Propres 2006. Après un pot au Yacht Club, Thierry invite toute l'équipe au restaurant pour nous remercier de notre bénévolat et de l'aide que nous avons tous apporté à la réussite totale de cette " Mesure de Réparation Pénale en Milieu Ouvert ". Dimanche 14H : (Granville - Cherbourg) Les trois bateaux appareillent pour Cherbourg. Viviane, Jean-Pierre et Joël sont venus compléter l'équipage de CdS3. Un vent de NNE nous attend, faible et mer belle, donc encore route moteur ! Nous embouquons la passe ouest de la Rade vers 6H du lundi matin et à 7H30, CdS3 et DEHEL s'amarrent dans le bassin du commerce tandis qu' ETOILE DU MATIN reste quelques heures au ponton des visiteurs avant de reprendre la mer pour son port d'attache. Pour les jeunes, en dehors de la sanction à laquelle ils se devaient de répondre, ces six jours leur ont fait percevoir un autre monde de ce qu'ils s'imaginent des adultes, surtout dans un milieu maritime. A leur âge, ils ont entre 14 1/2 à 16 ans voir 18 exceptionnellement, ils sont entièrement pris en charge par les parents, les institutions, la société, n'ont aucune responsabilité ni initiative personnelle. A bord des bateaux ils sont confrontés entre leur réalité d'adolescent et la réalité des adultes. Le bateau est un passage obligé pour une vision différente de leur monde imagé. Les discours entre eux qui les font esclaffer n'ont que peu d'effet sur les adultes. Ils le sentent très bien car quand le groupe est dispersé, l'ado redevient lui même, attentif, à l'écoute. A bord les problèmes de la vie courante sont présents en permanence. Il n'y a pas de place au désordre des affaires personnelles. Il faut ranger aussitôt levé. Les manœuvres des voiles exigent du monde, il faut être présent et s'activer. De plus, en mer on ne fait pas n'importe quoi. Il y a les quarts, la navigation, la lecture et l'interprétation des cartes et des instruments, la maîtrise de




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la barre, les changements de voiles et la veille doit être constante. Sitôt accosté, il faut ranger, faire la vaisselle, nettoyer le poste et laver le pont.

Il leur faut apprendre l'effort gratuit et le geste précis du gabier. Un nœud marin doit être bien fait, rapidement, même dans la nuit. Pas de "bout" à traîner sur le pont. Amarres et drisses doivent être soigneusement lovées et correctement tournées sur les taquets, pas n'importe comment pour les tours sur les taquets ! Les jeunes gabiers de CdS3 ont très bien accroché sur les nœuds marins. Ils ont trouvé un bouquin dans la bibliothèque du bord et patiemment reproduit les nœuds représentés. Il m'a suffit de leur montrer le "tour de main" pour les réussir, même les yeux fermés. Ce jeu les a intéressés plusieurs heures par jour.

Le travail sur les plages et les différents chantiers sont pratiqués par tous, jeunes, éducateurs et équipiers bénévoles. C'est une action collective qui montre au jeune que tout le monde est concerné et non une corvée centralisée sur lui et sa sanction. Les bénévoles que nous sommes n'avons pas à nous immiscer dans son histoire mais s'il souhaite en parler, il faut l'écouter sans a priori.

Il y a bien eu quelques écarts en six jours que les éducateurs ont remis dans la droiture, mais l'ambiance a toujours été bonne si bien même que l'un d'entre eux est désormais, sur sa demande, membre de l'association les Voiles Ecarlates. Un petit bémol cependant et qui nous a tous surpris : tous tirent la clope à longueur de journée, un infâme "mégoton" où il y a plus de papier chiffonné et mouillé que de tabac à fumer. C'est quand mieux que la prise ou la chique pour nos vieux ponts ! Mais cela est une autre histoire.

J'ai admiré le rôle des éducateurs (Thierry, Nicolas, Stéphanie, Michael, François…) qui ont pris en charge les jeunes, la vie à bord ou à terre, les repas, les déplacements, fait respecter un planning très serré, réalisé un programme réfléchi et bien préparé. Il faut aussi saluer les bénévoles, autres que ceux embarqués pour la conduite des bateaux, ceux qui les ont préparés et assuré la logistique à terre, entre Cherbourg et les différents ports, pour acheminer le matériel et autres obscurs travaux indispensables au bon déroulement de l'Opération Ports Propres Mains Propres 2006.

Les partenaires : -Association les Voiles Ecarlates. Gérard Bourdet, responsable de l'Opération PPMP 2006. -Station Nautique Cherbourg Hague -Old Gaffers Association Fédération Vieux Gréements de France. -Fédération M.A.N.C.H.E Normandie. -Association AMERAMI. -S.Y.M.E.L. Syndicat Mixte " Espace Littoraux de la Manche. -Communauté de Commune des Pieux (Port de Diélette). -Mairie de Port Bail. -Mairie de Granville. Encadrement : -U.E.M.O Cherbourg. -U.E.M.O Coutances Navigation : -3 bateaux (Cités dans le texte) et leurs équipages respectifs de bénévoles.




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Annexes




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OPERATION

PORTS PROPRES MAINS PROPRES

Revue de Presse




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Ouest France, 19-20 mai 2007




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La Manche Libre, 19 mai 2007




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La Presse de la Manche, 16 mai 2007




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« L’Essor » n° 386 de décembre 2006 Gérard Bourdet Le gendarme aux deux casquettes Gendarme depuis près de trente ans, Gérard Bourdet consacre son temps libre à la navigation pour aider les jeunes en délicatesse avec la loi. Avec la mer pour alliée, il les remet dans le droit chemin, via l’association des Voiles écarlates dont il est le président Gérard Bourdet est un personnage au parcours atypique : ancien de la Marine marchande, il est gendarme depuis trente ans et met à profit ses loisirs pour s’occuper de jeunes délinquants. Ses amis disent que, « sous son air nounours, il est le cœur qui guide l’association». L’association, c’est « Les Voiles écarlates » créée en 1997 et qui a pour but d’offrir une seconde chance à ces jeunes qui ont commis de petits délits alors qu’ils étaient encore mineurs au moment des faits. Le principe de base est de partir en mer une semaine avec pour équipage, Gérard Bourdet, le patron, le second, trois jeunes et un éducateur de la Protection judiciaire de la jeunesse pour assurer l’encadrement. La navigation se fait de nuit. Le jour, chaque escale est l’occasion pour les jeunes de travailler : remise en état d’un terrain en friche pour y construire un terrain de boules, nettoyage des dunes, etc.

L’association gère trois vieux gréements, dont le Croix du Sud III, propriété de la ville de Cherbourg-Octeville. « Je navigue toujours sur des BDA, les bateaux des autres ! » lance le «président-patron-gendarme». « La Gendarmerie est un label ! »

Entièrement restauré grâce à un chantier de réinsertion en 2001-2002, le vieux langoustier avait été offert par l’ancien propriétaire, mais il nécessitait d’importants travaux avant de pouvoir naviguer en toute sécurité. Estimation : un million de francs. « Je n’avais pas un centime ! se rappelle le gendarme qui a pris son bâton de pèlerin pour négocier les devis et trouver des partenaires institutionnels. Mon titre de gendarme m’a aidé. Le label “Gendarmerie” a fonctionné. Pour eux, c’est essentiel. » Le cadre juridique des sorties en mer est une convention baptisée « Ports propres, Mains propres » passée avec le ministère de la Justice. Il s’agit d’une alternative à l’emprisonnement par la mise en place de réparations pénales prévues par la loi Perben II. « Le juge pour enfants sélectionne les jeunes, mais je leur demande une démarche volontaire, qu’ils veuillent s’en sortir. Le fait que je sois gendarme, ça les interpelle. Je suis persuadé qu’ils ne sont pas foncièrement méchants. Pour eux, la prison n’est pas la solution. Il faut parler avec eux, à force, j’arrive à avoir un savoir-faire. La mer est un excellent moyen pour récupérer ces jeunes qui partent à la dérive. Un jour, j’en ai quitté un à Granville. Quand il a débarqué, il pleurait. Une autre fois, lors d’une escale, l’un d’eux a refusé de descendre à terre. Il voulait rester à surveiller le bateau ! » Un comble pour un jeune qui est là pour avoir porté atteinte au bien d’autrui… Quand il raconte ces « petits miracles », le patron est sûr d’avoir réussi sa mission auprès de ces gamins qu’il a parfois arrêtés quelques mois plus tôt et fait mettre en garde à vue. Politesse et discipline «Quand le bateau a été refait, je voulais qu’il soit confortable, car souvent, ce sont des jeunes qui ne sont pas bien chez eux. souligne t-il en nous faisant visiter les lieux. Chacun a sa couchette et tous se retrouvent autour de la table pour les repas et sur le pont pour naviguer. Ils apprennent ou réapprennent la politesse, car ici, on serre la main du patron », fût-il gendarme. Pour avoir refusé, un jeune s’est vu débarquer immédiatement par Gérard Bourdet. Le patron est franc et chaleureux, il plaisante volontiers mais il ne rigole pas. A bord, ils découvrent un métier difficile. « En mer, c’est la solidarité, sinon tu finis dans les cailloux ! Sur le bateau, ils se sentent vulnérables. Ça attire le respect.»




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Des relais de Dunkerque à Toulon La méthode brevetée « Gérard Bourdet » a fait des émules dans toute la France. De Dunkerque à Toulon, onze coordinateurs relais sont en place pour mener les mêmes opérations dès 2007, via l’association des « Old Gaffers », vieux gréements de France. Cinquante-sept jeunes ont navigué sur le Croix du Sud III. « Trois ont récidivé. On est sans nouvelle d’une dizaine. Certains reviennent comme membres de l’association. » Une réussite qui a valu au président Bourdet la médaille de la Protection judiciaire de la jeunesse décernée par le ministère de la Justice, et qu’il a immédiatement offerte aux 185 membres bénévoles qui l’entourent. Infatigable, il s’est vu confier la partie insertion du chantier du trois mâts Marité racheté par un groupement d’intérêt public. En cale à Cherbourg, l’ancien bateau de pêche à la morue va être entièrement remis en état par des entreprises, mais aussi des jeunes délinquants. Il devrait participer aux Voiles de la liberté à Rouen, en 2008, et servir

ensuite comme le Croix du Sud pour des réhabilitations de jeunes plus lourdement condamnés. « C’est quand même une importante mission que l’on m’a confiée, comme une petite compagnie ! » Sophie Desmares. Associations « Les Voiles écarlates » Site internet : http://assoc.orange.fr/voiles-ecarlates/ Biographie express Né en 1955, Gérard Bourdet a connu sa première expérience professionnelle comme mousse sur un bateau de pêche hauturière à l’âge de 13 ans. « C’est formateur mais très dur ! Je ne me voyais pas faire ça toute ma vie.» Après une année à l’école de la Marine marchande à Paimpol, il embarque trois ans sur des cargos,bananiers et pétroliers. Alors qu’il était débarqué pour faire son service militaire, il apprend que les trente-cinq hommes restés à bord sont tués dans une explosion. Fortement perturbé par l’accident, il décide de changer de profession. « Je suis allé à la brigade de Cherbourg. Mon parcours les intéressait. J’ai eu un peu de mal à m’adapter car je ne retrouvais pas l’esprit de la Marine. » Gendarme depuis 1976, il se souvient de ses débuts, quand ses supérieurs lui disaient : « Attendez Bourdet, on n’est plus dans la Marine ! Ma franchise m’a souvent joué des tours mais je l’assume. Les gradés savent où ils vont avec moi ! » A la sortie de son stage, il est affecté à l’escadron 3/17 de Mihiel (Meuse) pendant quatre ans avant de demander à se rapprocher de la Normandie. Il est nommé en 1980 à la BT de Bayeux. « Il y avait beaucoup de boulot car il n’y avait ni BR, ni Psig. J’ai beaucoup souffert avec la procédure. A la création du Psig en 1982, je me suis porté volontaire. » Deux ans plus tard, il devient motocycliste, d’abord à Argentan, puis à Valognes (Manche). Déclaré inapte moto en 1996 pour des raisons médicales, il rejoint la BT de Valognes. Il partira en retraite en 2008.




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Témoignages de Gérard Bourdet sur le site du MARITE (http://marite.mcom.fr)

GERARD BOURDET, Président de Voiles écarlates (association qui accueille, fait naviguer et travailler à bord de jeunes délinquants en réparation pénale) Les jeunes en cours de réparation pénale à bord d’un bateau comme le Marité sont d’abord très fiers de participer à la restauration d’un navire célèbre. Ils sont aussi sensibles au fait que ce bateau à une histoire, des « racines ». C’est un aspect primordial pour ces jeunes en manque de repères et justement à la recherche de leurs racines. Rien d’étonnant à ce qu’ils témoignent vite d’un grand respect pour le bateau. C’est vrai, le jeune comprend bien vite que s’il peut tricher avec l’adulte et refuser son autorité, il ne pourra pas faire le malin avec la mer. Par nature, l’adolescent refuse l’autorité de l’adulte. Sur un bateau, par exemple, je n’ai pas à faire remarquer à un garçon que son nœud d’écoute est mal fait. Les éléments s’en chargeront à ma place : au premier coup de vent, le nœud lâchera et le gamin aura tout à fait compris la leçon ! En se livrant à des tâches éco-citoyennes ou à des travaux de restauration comme le vernissage d’une poulie, ils se rendent compte qu’ils ne sont pas si nuls que ça et sont utiles aux autres, à la société.




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« C'est mieux ensemble », France 3, lundi 5 juin - la 500ème

Portrait de Léa, autiste Lieu : Macot La Plagne, en Savoie (un reportage de France 3 Grenoble) Léa a 14 ans. Atteinte d’un autisme profond, elle passe ses vacances à La Plagne avec ses parents. Grâce à l’association locale "antenne handicap", elle peut faire du ski en présence d’un moniteur spécialement formé. Invité téléphone : Paul Bichon, papa de Léa, nous donne des nouvelles de sa fille.

Gros plan sur l’association "espérance solidarité" Lieu : Saint-Malo (un reportage de France 3 Rennes) L’association "espérance solidarité" existe depuis 20 ans à Saint-Malo. Elle collecte des meubles et les restaure si besoin pour ensuite les fournir gratuitement aux plus démunis. Cette association vient en aide très souvent à des personnes en situation de divorce, de chômage, de précarité et qui n’ont pas les moyens d’acheter des fonds.

Etre jeune et bénévole Lieu : Montpellier (un reportage de France 3 Montpellier) Aujourd’hui, les associations font des efforts pour séduire de nouveaux bénévoles. La cible privilégiée : les jeunes. Pour cela, certaines n’hésitent pas à aménager leurs horaires et cherchent à changer leur image. C’est le cas du secours populaire. Sébastien est bénévole dans l’antenne de Caen. En recherche d’emploi, il trouve dans le bénévolat une expérience qu’il fera figurer sur son CV. A Montpellier toujours, le centre du volontariat oriente les nouveaux "arrivants bénévoles" vers les associations qui leur correspondent. Pour Karim, le bénévolat est un renvoi d’ascenseur. Il y a quelques années, il venait dans ces locaux pour faire ses devoirs. Aujourd’hui, il est ingénieur et vient trois fois par semaine aider les plus jeunes.

De jeunes mousses en mer grâce à l’association "voiles écarlates"

Lieu : Cherbourg (un reportage de France 3 Caen)

Ils sont jeunes. Ils ont commis leurs premiers déli ts mais l’administration judiciaire leur donne une chance. Grâce à l’associa tion "voiles écarlates", ces jeunes passent quelques jours de leurs vacances à b ord de vieux gréements et en présence d’éducateurs. Ils découvrent ainsi l’un ivers de la navigation et de la vie en communauté. Objectif : s’arrêter de port en port pour nettoyer les plages.

Chaque semaine, C’est mieux ensemble vous donne la parole ! Vous êtes à la recherche d’un local, à la recherche de bénévoles ? Vous souhaitez exposer un projet ? Vous voulez donner un coup de main à d’autres associations ? Si vous souhaitez passer un message à l’antenne, il vous suffit d’envoyer un mail sur l’adresse de C’est mieux ensemble [email protected] en présentant votre association sans oublier de laisser vos coordonnées afin que l’équipe puisse vous contacter.




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Ouest France, 5 mai 2006

Voiles Ecarlates : escale en Côte des Isles

Mercredi midi, à l'heure de la marée, les trois vieux gréements de l'association Voiles Ecarlates sont arrivés à Carteret. Objectif : nettoyage du port et des dunes de Portbail

La flottille de Voiles Ecarlates était attendue à Portbail, seulement voilà... avec un coefficient de 32 le lendemain, il était impossible aux trois bateaux de repartir du port d'échouage vers les Iles Chausey, la prochaine « escale chantier » de l'association. Jean-Marc Hébert, le capitaine du port de Carteret, a donc hébergé pour deux jours La Croix du Sud lit, Dehel et l'étoile du Matin. C'est un groupe de 9 jeunes, de l'Unité éducative en milieu ouvert des 3 centres de Coutances, Granville et Cherbourg, encadré par les bénévoles de l'association Voiles Ecarlates et par des éducateurs dont Nicolas Lemonnier et Stéphanie Gilles qui sont arrivés parla mer pour leur mission à Portbail. Accueillis par Richard Yver, maire et Yann Mouchel, garde du littoral du Symel, le groupe avec à sa tête le président Gérard Bourdet, a donc pris possession des lieux de son chantier. Mercredi nettoyage du port et de la Caillourie et jeudi nettoyage des dunes à proximité du camping d'Alençon, en cours d'acquisition par le conseil général. En plus du

nettoyage, Yann Mouchel a prévu une réfection des clôtures et la création d'une mare nécessaire à la renaissance d'un écosystème, « cela permet en plus de l'action utile, d'avoir un aspect pédagogique de l'opération », souligne le représentant du Symel, de la Côte des Isles. Dès son arrivée, Gérard Bourdet remercia le maire pour son accueil et le matériel mis à leur disposition, sacs, gants, outils, tracteur, remorque... Tout le groupe a en plus été invité à dîner par la municipalité. Un temps superbe a permis à toute l'équipe de travailler efficacement et Nicolas Lemonnier, un des éducateurs soulignait : « Les jeunes sont très motivés pour ce genre de chantier, et les bénévoles qui nous accompagnent pour les encadrer, participent par leur présence au bon état d'esprit et à la réussite de ces opérations - Quand à Gérard Bourdet, le président fondateur de Voiles Ecarlates il précise :« Ce que ces jeunes apprécient c'est ce sentiment d'être utiles, le fait que comme à Portbail, tout soit prêt pour que leur mission se passe bien, les réconfortent dans cette impression d'être attendu . Le contact avec le public également, quand ils entendent « bravo les jeunes, ce que vous faites c'est bien !» les booste et leur donne envie de donner un autre sens à leur existence ». Suivant l'état de fatigue des jeunes, les bateaux devaient repartir de port des isles la nuit dernière (3 heures du matin) pour 8 heures de navigation vers les îles Chausey, où ils doivent travailler pour un autre chantier du Symel, et enfin Granville où se terminera cette campagne. Bravo à cette association et ses bénévoles qui se dépensent sans compter pour des jeunes moins chanceux que les autres. Vous pouvez les contacter pour les aider sur : http://assoc.wanadoo.fr/voiles-ecarlates/ ou par tél. au 06.77. 84.39.25. Serge LAIDET




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La Presse de la Manche, 8 décembre 2005

Salon nautique de Paris

"Voiles écarlates"

fait des émules

L'initiative ports propres, mains propres lancée par l'association Voiles écarlates fait des petits. D'autres associations des Old Gaffers reprennent en effet l'idée afin de l'appliquer en d'autres endroits du littoral.

Depuis un peu plus de deux ans, Voiles écarlates a développé le projet « ports propres, mains propres ». Gérard Bourdet et ses amis embarquent ainsi, dans le cadre de mesures de réparation judiciaires, des jeunes délinquants pour nettoyer les ports du Cotentin. Celui de Portbail a par exemple été nettoyé cet été.

Cette initiative était au coeur de la réunion, sur le Salon nautique, des délégués régionaux de la fédération des vieux gréements de France, une branche des Old Gaffers nés il y a quarante ans de l'autre côté de la Manche.

La fédération française représente aujourd'hui quatre cents bateaux de 3 à 19 mètres et soixante-six associations. Et plusieurs d'entre elles souhaitent reprendre « ports propres, mains propres » dans leurs propres régions. Une manière, après avoir restauré les vieux gréements, de « restaurer » aussi des jeunes. Et la mer est un bon moyen. « On ne triche pas avec la mer. En cas de défaillance, la sanction est immédiate », a coutume de rappeler Gérard Bourdet. Mais les Old Gaffers savent aussi faire la fête. Et cette réunion au Salon nautique a aussi été l'occasion d'établir le programme des manifestations pour 2006.

Parmi les grands rendez-vous déjà annoncés, le centenaire de la course Cowes-Dinard en juin, le départ de la Tall Ships' Race en juillet à SaintMalo, le rassemblement Douarnenez 2006 et le départ de la Route du rhum, fin octobre.




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Ouest France, 5 et 6 novembre 2005

Gérard Bourdet reçoit sa médaille de la direction départementale de la protection judiciaire de la jeunesse, sous les yeux d'Hervé Brixtel, l'autre récipiendaire

La direction départementale de la protection judiciaire de la jeunesse, ayant pour vocation d'aider des jeunes confiés par la justice, a remis deux médailles à deux personnes qui oeuvrent énormément à la remise dans le droit chemin de jeunes en danger.

Ainsi, le directeur départemental de cette institution, Yves Pruneau, a récompensé Gérard Bourdet, le président des Voiles écarlates, et Hervé Brixtel, le directeur de la Mission locale du centre Manche.

« Ce sont deux personnalités extérieures qui méritent amplement cette médaille, car ils sont des bénévoles qui, avec leur association respective, se sont toujours investis auprès des jeunes.»

Le premier cité est le président d'une association qui prend en

main des adolescents sur le chemin de la délinquance pour les faire changer d'air par le biais de la voile. Leur devise ?« La vie n'a de sens que dans la passion et la fraternité ». Hervé Brixtel quant à lui a depuis longtemps contribué à recadrer des adolescents « perdus dans les dédales de la vie moderne ». Par ses multiples actions, il a toujours préconisé « la prévention plutôt que la répression car on lutte davantage pour la récidive. Pour les petits délinquants, cela porte ses fruits car bien souvent, ils n'ont plus à faire avec la justice. Et cela, grâce au travail des éducateurs et des bénévoles. »

Deux beaux exemples dont le rôle mérite amplement d'être reconnu.




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Ouest France, 28 avril 2005

Pour réparer leurs fautes : navigation, nettoyage de plages et travaux divers

Leçon de vie à bord du « Croix du Sud Pour réparer leurs fautes : navigation, nettoyage de plages et travaux divers Leçon de vie à bord du « Croix du Sud » Pour réparer leurs fautes, ils ont nettoyé des plages, aménagé des chemins... Et vécu pendant quatre jours sur un bateau. Telle a été l'expérience de trois jeunes, cette semaine, sur le « Croix du Sud III », dans le nordCotentin.

« Dans la vie, il faut parfois apprendre à faire demi-tour... » Pour cause de mauvaises conditions météorologiques, le Croix du Sud III a été obligé de rebrousser chemin, ce matin-là. Les apprentis matelots auront tout de même eu le temps de s'initier aux premiers gestes de marins. « Tirer les cordes »« Laver le pont », etc. Et, déjà, de découvrir le milieu de la mer. « C'est une bonne école de la vie », lance Gérard Bourdet, capitaine du vieux gréement. D'habitude, on le voit plutôt en bleu, avec un képi, sur le bord des routes. Mais ici, le gendarme s'efface, pour laisser la place au marin expérimenté, bénévolement. Patron d'un équipage embarqué pour une leçon de vie : cinq adultes handicapés, et trois jeunes « primo délinquants », qui ont décidé de réparer leurs fautes. Ils ont parfois volé, revendu illégalement, abîmé, cassé... Peu importe. « Le juge a décidé de leur donner une chance », justifie Nicolas Lemmonier, éducateur pour la protection judiciaire de la jeunesse à Cherbourg.

« La prison ? Une erreur »

Lever 7 h avec la cloche. Travail, vaisselle, navigation, discussions... « Pendant quatre jours, on est 24 heures sur 24 avec eux, raconte Gérard Bourdet. Cela permet de développer un autre contact. » Président de l'association Voiles écarlates, il est à l'origine de l'opération. « Les jeunes qui font des conneries, je les vois tous les jours sur le terrain. Depuis trente ans, j'ai constaté que les envoyer en prison ça n'apporte rien. C'est une erreur. » Un discours qui lui a valu une convocation chez Nicolas Sarkosy, ministre de l'Intérieur. « Ils disent que je suis un gendarme atypique !

Mais depuis, ils ont plutôt décidé de m'aider. » Après avoir mis sur pied des expéditions d'une journée, Voiles écarlates propose désormais des petits voyages. Tout un programme : « Lundi matin, on a nettoyé la plage de Diélette, rappelle Nicolas Lemonnier. On a ramassé une trentaine de sacs ! Ça sensibilise aussi à l'environnement. » Mardi : navigation le matin, travaux l'après-midi.

« On va remettre un chemin en État, et poser une barrière anti deux-roues. » Le garde champêtre est là pour donner les consignes :« Nos expéditions sont de plus en plus organisées, assure Gérard Bourdet. Cette année, on a passé des conventions avec la communauté de communes des Pieux, le syndicat mixte des espaces littoraux de la Manche, les villes de Diélette et de Cherbourg... » Mercredi, travaux dans les dunes... Finalement, tout le monde y gagne : les tâches sont faites plus rapidement, les handicapés vivent une sacrée expérience, les jeunes évitent parfois des peines... Et surtout la récidive.

Matthieu MARIN.

Pour réparer leurs fautes, des jeunes vivent quatre jours sur le "Croix du Sud lll", un vieux gréement. Avec des étapes nettoyages de plages, réfection d'un chemin, etc. Au premier plan : Nicolas Lemonnier et Gérard Bourdet




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La Manche Libre, 3 octobre 2004

Association Les Voiles Ecarlates

"Bienvenue à bord !"

Port de Cherbourg-Octeville, bassin du Commerce. Les deux bateaux "Croix du Sud" et "Croix du Sud III" sont amarrés l'un derrière l'autre, à proximité du "Jacques Louise". Le plus grand des deux, "Croix du Sud III", est prêt à larguer les amarres. A son bord, Gérard Bourdet vous accueille d'un jovial "bienvenue à bord !". L'homme est franc et solide, à l'image du voilier. Ensemble, ils ont vécu de belles aventures. "L'association "Les Voiles Ecarlates" est née en 1997. Le but initial est de préserver le patrimoine maritime. Le bateau que nous utilisons le plus souvent, le Croix du Sud III, est un langoustier de Camaret construit en 1934." Ils ne seraient plus que deux de ce type à naviguer. Après avoir connu un passé de travailleur, le fier navire sert aujourd'hui à la promenade et à l'insertion sociale. "C'est un bateau qui sent la sueur", sourit Gérard Bourdet. Outre la participation aux différentes fêtes nautiques, en Normandie et en Bretagne, "Les Voiles Ecarlates" se consacrent à certaines activités sociales. "C'est un aspect des choses auquel nous avons toujours tenu", explique Gérard Bourdet. "Nous sommes en relation régulière avec deux centres d'aide par le travail (CAT) et avec la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ)." Ce dernier aspect tient beaucoup à la personnalité du patron de "Croix du Sud III". Gérard Bourdet est un homme qui ne mâche pas ses mots. "J'ai dit que la prison n'était vraiment pas la meilleure solution pour les mineurs récidivistes." Cela lui vaut quelques discussions relevées avec sa hiérarchie. "J'ai même été convoqué par le ministre de l'intérieur de l'époque, Nicolas Sarkozy. Il a semblé apprécier ma franchise et a proposé de nous aider. " Les Voiles Ecarlates accueillent régulièrement à bord de "Croix du Sud III" des jeunes confiés par la PJJ. "C'est vrai que ma profession de gendarme est un plus. C'est aussi une pression supplémentaire car je n'ai pas droit à l'erreur. Et un éducateur de la PJJ est systématiquement à bord avec nous." Les jeunes viennent pour une journée, c'est alors l'occasion de menus travaux dans le port. Ou pour une semaine, "dans ce cas, cela peut éventuellement se substituer à une peine de prison. Et en mer, il n'y a pas besoin de barreaux. Mon centre est complètement fermé", sourit avec malice Gérard Bourdet. "Service après-vente de la gendarmerie" Par deux fois, des jeunes sont venus à bord du langoustier pour des opérations que Gérard Bourdet a baptisées "Ports propres - mains propres". "Le principe est simple : en échange de leur passage à bord, les jeunes nettoient les ports dans lesquels nous faisons escale. En contrepartie, ces ports, souvent les municipalités, nous offrent un repas chaud." Et si certains aiment à jouer les caïds quand Cherbourg est encore en vue, les choses sont toutes autres en haute mer. "Il n'y a qu'un seul patron à bord, c'est moi. C'est moi qui commande. Ils le comprennent en général très vite. De même qu'ils comprennent que le comportement d'un seul peut mettre en danger la vie de tous." Les résultats de ces embarquements un peu particuliers vont au delà des espérances de la PJJ. "Ils me disent qu'il n'y a aucune récidive de la part des jeunes. Mais c'est encore tout frais comme expérience", ajoute Gérard Bourdet. Le colonel Rouarch, patron des gendarmes de la Manche, ne tarit pas d'éloges : "C'est très positif. On devrait dire plus souvent que Gérard Bourdet est gendarme. Ce qu'il fait sur son temps de repos est tout simplement le service après-vente de la gendarmerie. En service, il fait appliquer la loi. En repos, il aide les jeunes à rentrer dans le droit chemin. " Et le parcours vers le droit chemin débute dès le séjour sur le bateau. "C'est étonnant de voir leurs réactions. Lors d'une escale, nous devions aller dîner à terre. Certains ont choisi de rester à bord pour surveiller le bateau, parce qu'ils trouvaient qu'il y avait des gens un peu louches en ville. Enfin, ils s'approprient totalement le Croix du Sud et parlent de "notre bateau". Certains reviennent quelque temps plus tard." Pour ces jeunes parfois issus de milieux défavorisés, la rigueur qu'imposent Gérard Bourdet et son second Jean-Pierre Rodier offre un cadre de vie qui les structure. "Combien de mères de famille ont été étonnées de voir leur garçon ranger sa chambre tous les jours et faire son lit. ". Tout le monde peut adhérer à l'association. En échange, il est possible de participer aux sorties en mer lors des festivals nautiques, ou quand Gérard Bourdet le demande. "il y a toujours du monde pour naviguer. Mais quand il faut repeindre ou nettoyer le bateau, les bonnes volontés se font plus rares", sourit le patron de "Croix du Sud III". Avis aux passionnés, quelques coups de pinceau et de marteau peuvent être récompensés par une participation au grand rassemblement des Vieux Gréements de Brest. Association Les Voiles Ecarlates. Adhésion annuelle: 5€. Tél. 06 77 84 39 25. Internet : http://assoc.wanadoo.fr/voiles-ecarlates/




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Reflets (Magazine du Conseil Régional de Basse-Norm andie) octobre 2003

Payer sa dette à la société en nettoyant les ports de la région, l'idée des "Voiles écarlates" n'a pas laissé indifférent le Ministère de la Justice. Après une escale à Tatihou en septembre 2003, l'opération "Port propre" jettera l'ancre à Barfleur, Saint Vaast-la-Hougue et Grandcamp en avril 2004.

Créée en 1997 et parrainée par le navigateur Christophe Auguin, l'association ne se contente pas de restaurer des bateaux traditionnels et de participer à des rassemblements de vieux gréements. Elle embarque des jeunes victimes de violence, placés sous protection judiciaire, et des handicapés mentaux, ce qui lui vaut la sympathie et la confiance de propriétaires de navires.

Ainsi, la restauration du "Néréïdes II", vaquelotte du Cotentin (1929), avait déjà fait l'objet d'un projet de réinsertion de chômeurs. L'ondine "Croix du Sud II" (Courseulles sur-Mer, 1966) et le dundee langoustier "Croix du Sud III" (Camaret, 1934) complètent la flotte. Ce dernier, rénové avec le concours du LEP Doucet d'Equeurdreville et géré par l'association, vient d'être acquis par la ville de Cherbourg Octeville. Depuis deux ans, la Protection Judiciaire

de la Jeunesse de la Manche confie aux "Voiles écarlates", sur la base de volontariat, des jeunes faisant l'objet d'une mesure de réparation pénale suite à des délits mineurs mais répétés (tags, vols...). Au menu : participation à la restauration des bateaux ; sorties en mer de trois jours, avec à bord trois jeunes, trois bénévoles de l'association et un éducateur judiciaire ; opération "Port propre". "Partir en mer, c'est respecter des règles, une autorité ; vivre en communauté ; se lever pour prendre les quarts... " explique le président, Gérard Bourdet. "La condamnation pénale peut être effacée si le rapport est favorable ; ça fait réfléchir... ". Gouaille et bonhomie font bon ménage avec la rigueur militaire de ce gendarme au pied marin : "À 14 ans, je pêchais la morue dans le sud de l'Écosse. Ensuite, j'ai fait quatre ans de tour du monde dans la Marine marchande. Et puis j'ai rencontré ma femme.." sourit-il. Vanter les bienfaits de l'air du large au président des "Voiles écarlates", c'est prêcher un convaincu : "Même si elle n'est pas toujours facile à affronter, je répète toujours à mes jeunes : la mer est un espace de liberté". Effectivement, ça fait réfléchir.

Association " Les Voiles écarlates ". Tél.: 06.77.84.39.25

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dossier presentation officiel - Station Nautique