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Distribution de l’eau potable sans désinfection finale à Zurich
Oliver Köster et Hans-Peter Kaiser
Grundwasserwerk Hardhof
SWW Lengg
Albisrieden
Waldegg
Friesenberg
Uetliberg
Leimbach
Ris
Strickhof
Looren
WaidbergHöngg
Grundwasserwerk Hardhof
Käferberg
Orelli
Sonnenberg
Frauental Witikon
Lyren
SWW Moos
Glaubten
Distribution de l‘eau potable sans chloration à Zurich 7 Février 2013, Page 2Hans-Peter Kaiser und Oliver Köster
Sommaire
I. Introduction
II. La reviviscence bactérienne
III. Rétrospective historique de la chloration à Zur ich
IV. Quantifications des biofilms et des nutriments
V. Conclusions et recommandations
VI. Bibliographie
Distribution de l‘eau potable sans chloration à Zurich 7 Février 2013, Page 3Hans-Peter Kaiser und Oliver Köster
l. Introduction
� Situation de Zurich
� Rappel des normes légales
� Désinfection finale/protection de réseau
� Efficacité de la chloration
Distribution de l‘eau potable sans chloration à Zurich 7 Février 2013, Page 4Hans-Peter Kaiser und Oliver Köster
Traitement d’eau du lac Lengg
Traitement eau de source Sihlbrugg
Traitement d’eau du lac Moos
Eau de nappe Hardhof
Situation de Zurich
Quatre stations de traitement d’eau
Distribution de l‘eau potable sans chloration à Zurich 7 Février 2013, Page 5Hans-Peter Kaiser und Oliver Köster
Réseau de distribution de l’eau de source indépendant, partiellement avec dosage de dioxyde de chlore.
Filter HüttenrainZürichbergSchwammendingen
Filter
Streitholz
Filter
Dolder
Filter Rehalp
Zollikon
Filter Oetlisberg
Meilen
Filter Glaubten
Filter Gubel
Filter Lyren
Filter Dorf Filter Triemli
Zürich
Üetliberg
Filter
Leimbach
Pumpwerk Kohlboden
Thalwil
Horgen
Zentrale
Sihlbrugg
Hütten
0 1 2 3 4 5 km
Wasserschloss
Gontenbach
Wasserschloss
Ragnau
Wasserschloss
Eichbach
Wasserschloss
Chlemmeriboden
Wasserschloss
Entlisberg
Seewasserwerk Moos
Zürichsee
160 sources à Zurich sans désinfection, mais avec filtration à sable
Affoltern
Reservoir
Frauental
120 sources dans les vallées dela Sihl et de la Lorze avec dosage de ClO2
Situation de Zurich
Distribution de l‘eau potable sans chloration à Zurich 7 Février 2013, Page 6Hans-Peter Kaiser und Oliver Köster
Traitement de l’eau
Filière de traitement de l’eau de Lengg et Moos:
L‘eau de nappe au Hardhof:sans traitement
Filtration rapide
Pré-ozonation(Moos Cl2/ClO2)
Ozonation intermédiaire
Filtration à charbon actif Station
de pompage
Réservoir pourl‘eau potable et stationde pompage
Vers les réservoirs
Correction du pH
Stationde pompage
Lacde Zurich
Filtration lente
Situation de Zurich
ClO2
ClO2
Distribution de l‘eau potable sans chloration à Zurich 7 Février 2013, Page 7Hans-Peter Kaiser und Oliver Köster
Réseau de distribution de l’eau (sans l’eau de source)
Grundwasserwerk Hardhof
SWW Lengg
Albisrieden
Waldegg
Friesenberg
Uetliberg
Leimbach
Ris
Strickhof
Looren
WaidbergHöngg
Grundwasserwerk Hardhof
Käferberg
Orelli
Sonnenberg
Frauental Witikon
Lyren
SWW Moos
Glaubten
Situation de Zurich
Origine de l'eau potable Moos et Lengg: 85%Hardhof: 15%
Distribution de l‘eau potable sans chloration à Zurich 7 Février 2013, Page 8Hans-Peter Kaiser und Oliver Köster
Normes légales pour les paramètres microbiologiques(HPC: germes aérobies mésophiles)
Paramètres microbiologiquesHPC: CH: 72 h / 30°C
EU: 72 h / 22°
Suisse:valeur detolérance
UE:valeurparamétrique
E.Coli / Entérocoques par 100 ml(ufc/100ml)
0 0
Bactéries coliformes par 100 ml (44°C/48h) - 0
Clostridium perfringens par 100 ml - 0
HPC eau potable non traitée (ufc/ml) 100 -
HPC après traitement (ufc/ml) 20 -
HPC dans le réseau de distribution (ufc/ml) 300 Aucun changement anormal
Absence de pathogènes (*) (*)(*) Ne doit pas mettre en danger la santé humaine
Distribution de l‘eau potable sans chloration à Zurich 7 Février 2013, Page 9Hans-Peter Kaiser und Oliver Köster
Paramètres chimiques Suisse:
valeur detolérance
UE:
valeur paramétrique
Chlorites et chlorates respectivement (mg/l)
0,20 -
Total des hydrocarbures halogénés volatils après chloration (µg/l)
20 (Cl) 100 (THM)
Normes légales pour les sous-produits de désinfection
Distribution de l‘eau potable sans chloration à Zurich 7 Février 2013, Page 10Hans-Peter Kaiser und Oliver Köster
Désinfection finale et protection du réseau
Désinfection finale: L'ajout d'une petite quantité de chlore ou de dioxyde de chlore.
Ces substances ne sont plus mesurables après quelques heures dans le réseau. Exemple CH: Au maximum 0,1 mg/l de chlore ou de 0,05 mg/l de dioxyde sont
tolérés au robinet.
Protection du réseau: Le dioxyde de chlore ou le chlore doit se mesurer au robinet chez les consommateurs.Exemple F: Au moins 0,3 mg/l de chlore ou 0,15 mg/l de dioxyde de chlore
doivent être mesurables après les réservoirs (0.1mg/l de chlore et0.05 mg/l en tout point dans le réseau).
Distribution de l‘eau potable sans chloration à Zurich 7 Février 2013, Page 11Hans-Peter Kaiser und Oliver Köster
Efficacité de la désinfection au chlore et au dioxyde de chlore
Désinfection finale: Inactivation chez WVZ: N/No après 2 h avec une teneur résiduelle de 0,02 mg/l Cl2 ou ClO2
(ct = ca. 2,4 mg min-1 l-1)
Micro-organismes Chlore à 10° C (logs)
Dioxyde de chlore à 10° C (logs)
E.coli 10 (pH=7) >10
Clostridium perfringens spores 0 1
Legionella pneumophila 4 (pH=7.8) 2
Shigella sonnei 4 (pH=7) ?
Poliovirus type 1 1 (pH=6) 5
Enterovirus Coxsackie B 3 (pH=7.8) ?
Giarda lamblia 0 (pH=7) 0
Cryptosporidium parvum 0 (pH=7) 0
selon Sosbey, Wat. Sci. Tech. 1989 et publications EPA ( Surface Water Treatment Rule et d’autres)
Distribution de l‘eau potable sans chloration à Zurich 7 Février 2013, Page 12Hans-Peter Kaiser und Oliver Köster
Protection de réseau: Inactivation après 24h avec une teneur résiduelle de 0.3 mg/l Cl2 ou ClO2
(ct = 432 mg min-1 l-1)
Efficacité de la désinfection au chlore et au dioxyde de chlore
Micro-organismes Chlore à 10° C (logs)
Dioxyde de chlore (logs)
E.coli >>10 (pH=7) >>10
Clostridium perfringens spores ? 6
Legionella pneumophila >10 (pH=7.8) 8
Shigella sonnei >10 (pH=7) ?
Poliovirus 1 >10 (pH=6) > 10
Enterovirus Coxsackie B >10 (pH=7,8) ?
Giarda lamblia 0 (pH=7) 1
Cryptosporidium parvum 0 (pH=7) 0
selon Sosbey, Wat. Sci. Tech. 1989 et publications EPA (Surface Water Treatment Rule et d’autres)
Distribution de l‘eau potable sans chloration à Zurich 7 Février 2013, Page 13Hans-Peter Kaiser und Oliver Köster
lI. La reviviscence bactérienne
� De quoi s’agit-il?
� Biofilms
� Sources de nutriments
� Effets de la stagnation
Distribution de l‘eau potable sans chloration à Zurich 7 Février 2013, Page 14Hans-Peter Kaiser und Oliver Köster
On parle de reviviscence bactérienne quand le nombre de germes dans l‘eau potable après traitement est faible mais augmente de manière substantielle dans le réseau.La reviviscence est mesurable:
Approche classique:
Mesurer l’augmentation du nombre des colonies aérobies dans l'eau potable (HPC).
Limite légale: 300 ufc/ml.
Approche moderne:
Mesurer l’augmentation du nombre de cellules dans l'eau.
Il n'y a pas de limites légale.
La reviviscence bactérienne est toujours le résultat de la formation de biofilms dans le réseau de distribution
De quoi s’agit-il?
Distribution de l‘eau potable sans chloration à Zurich 7 Février 2013, Page 15Hans-Peter Kaiser und Oliver Köster
Biofilms : qu'est-ce qu'un biofilm?
Un biofilm est formé par une matrice, qui est constituée d'EPS (substances polymères
extracellulaires) et des micro-organismes qui y sont incorporés. Le biofilm peut se produire à
faible densité de population ou avec une croissance de multicouche (> 5 mm).
1. Attachement
2. Enrichissement
3. Détachement
Source: Looking for Chinks in the Armor of Bacteria l Biofilms Monroe D PLoS Biology Vol. 5, No. 11, e307 doi:10.1371/journal.pbio.0050307 http://biology.plosjournals.org/perlserv/?request=slideshow&type=figure&doi=10.1371/journal.pbio.0050307&id=89595
Distribution de l‘eau potable sans chloration à Zurich 7 Février 2013, Page 16Hans-Peter Kaiser und Oliver Köster
Les biofilms représentent une part importante de la biomasse (matière biologique) dans le réseau de distribution:
– 95% de la biomasse totale dans le biofilm
– 5% de la biomasse totale dans l‘eau
Pratiquement chaque surface est colonisée par un biofilm.
Les facteurs limitant pour la formation et l'alimentation des biofilms sont les éléments nutritifs facilement disponibles
Les biofilms forment un potentiel continu pour la reviviscence bactérienne dans le réseau.
Biofilms : biofilm et biomasse
Distribution de l‘eau potable sans chloration à Zurich 7 Février 2013, Page 17Hans-Peter Kaiser und Oliver Köster
Sources de nutriments
La quantité de biofilm est fortement tributaire de la disponibilité des éléments nutritifs.
D’où viennent ces éléments?
Nutriments présents dans l‘eau
Migration de nutriments à partir des matériaux en contact avec l'eau potable (conduites plastiques, revêtements de réservoir aussi relinings, raccords, etc.)
Nutriments introduits à travers les fuites, particulièrement lorsque le réseau n’est pas sous pression
Nutriments introduits par sabotage
Nutriments dans le biofilm
Distribution de l‘eau potable sans chloration à Zurich 7 Février 2013, Page 18Hans-Peter Kaiser und Oliver Köster
Les fuites
Indicateurs de l’état du réseau de distribution WVZ
• Taux de perte d'eau dans la distribution: env. 5 %• Nombre de ruptures de canalisations: env. 500/ans par 1500 km
de conduites• Pression dans le système de distribution: 4-11 bar
Après 20 ans d’expérience à Zurich:
Les conditions ci-dessus permettent le fonctionnement du réseau de distribution d’eau potable sans protection de réseau ou désinfection finale.
Distribution de l‘eau potable sans chloration à Zurich 7 Février 2013, Page 19Hans-Peter Kaiser und Oliver Köster
Matériaux en contact avec l‘eau potable Réseau principal de Zurich
Revêtement :
9% mortier ciment
58% PUR
33% inconnu et bitume
Distribution de l‘eau potable sans chloration à Zurich 7 Février 2013, Page 20Hans-Peter Kaiser und Oliver Köster
Matériaux en contact avec l‘eau potable Réseau de raccordement de Zurich (maisons, hydrantes, fontaines)
Distribution de l‘eau potable sans chloration à Zurich 7 Février 2013, Page 21Hans-Peter Kaiser und Oliver Köster
Les matériaux en contact avec l’eau potableExpérience WVZ
• Pas de problème avec la fonte grise et la fonte ductile (en partie avec couche mortier de ciment et PUR)
• Aucune détérioration bactériologique n’a été constatée chez WVZ dans les conduites en PE (seulement de petits diamètres pour un fort débit).
• Expériences négatives avec des in-liners. Ils ne sont plus utilisés chez WVZ.
• Les matériaux neufs sont plus critiques que les matériaux âgés.
Les matériaux s’épuisent au fil du temps.
Distribution de l‘eau potable sans chloration à Zurich 7 Février 2013, Page 22Hans-Peter Kaiser und Oliver Köster
L’eau
Carbone organique assimilable (COA)
Nutriments utilisables immédiatement dans l'eau. Ils se forment en particulier après l'oxydation de l'eau avec du dioxyde de chlore, de l'ozone ou du chlore
Carbone organique biodégradable (CODB)
COA et carbone utilisable retardé (3 à 7 jours). Important, par exemple, après la stagnation de l'eau potable dans le réseau de distribution.
Distribution de l‘eau potable sans chloration à Zurich 7 Février 2013, Page 23Hans-Peter Kaiser und Oliver Köster
L'étendue de la contamination est considérablement influencée par le type et la quantité de substances biodégradables.
0
200'000
400'000
600'000
800'000
1'000'000
1'200'000
1'400'000
0 1 2 3 4 5 6 7 8nom
brle
de
cellu
les
l / m
l
jour
Essai batch de reviviscence
eau de réseau WVZ+ 25 ug/L COA+ 50 ug/L COA+ 100 ug/L COA
Reviviscence bactérienne après stagnation
Distribution de l‘eau potable sans chloration à Zurich 7 Février 2013, Page 24Hans-Peter Kaiser und Oliver Köster
lII. Rétrospective historique
� Evolution du traitement et de la chloration
� Reviviscence bactérienne à Zurich
� HPC dans le réseau
Distribution de l‘eau potable sans chloration à Zurich 7 Février 2013, Page 25Hans-Peter Kaiser und Oliver Köster
Evolution du traitement et de la chloration
1870 1900 1953 1965 1971 1975 1989
Filtration
lente
Filtation lente
Filtration
lente
Filtration
lente
Filtration
lente
Filtration
lente
Pré-
filtration
‚
Chlore
Préfiltration /
Filtration rapide
Filtration
rapide
Chlore
jusque à
1968
Dioxide de
chlore
Ozone
Préozonation
(1)
Chloration
choc
chlore
chlore
Filtration
rapide
Couche de
charbon
Dioxide de
chlore
Dioxide de
chlore
(3)
Filtration sur
charbon actif
Filtration sur
charbon actif
Filtration
rapideFiltration
rapide
Micro-
floculation
Micro-
floculation
(2)
Correction pH
Correction pH
Ozonation
intermédiaire
(1) Station de Moos: Chlore/dioxide de chlore au lie u de pré ozonation(2) Station de Lengg: Micro-floculation arrêtée à pa rtir de 1995(3) Dosage de dioxide de chlore arrêté à partir der 1993
1967
Acc
iden
t «ch
loro
phen
ole
» et
tene
ur é
levé
e de
TH
M
A p
artir
de
1968
ozo
ne a
u lie
u de
chl
ore
0.55
mg/
L ch
lore
0.13
mg/
L C
lO2
0.06-0.1mg/L ClO 2 0.03-0.05mg/L ClO 2
Distribution de l‘eau potable sans chloration à Zurich 7 Février 2013, Page 26Hans-Peter Kaiser und Oliver Köster
Reviviscence bactérienne à Zurich 1968 (Dietlicher 1970)
Distribution de l‘eau potable sans chloration à Zurich 7 Février 2013, Page 27Hans-Peter Kaiser und Oliver Köster
Reviviscence bactérienne à Zurich en1968
L'ozone est incorporé comme dernière étape de traitement. La formation de COA a conduit à une contamination bactérienne importante du réseau de distribution.
Conclusion: citation K. Dietlicher, 1970
Après une ozonation, une filtration biologique pour dégrader le COA est indispensable (par exemple filtration sur charbon actif).
Distribution de l‘eau potable sans chloration à Zurich 7 Février 2013, Page 28Hans-Peter Kaiser und Oliver Köster
Hardhof um 1970
Année Désinfectant Site Dosage Groupe
1953 Cl2 SWW Moos 0,55 mg/L G1
1971 ClO2SWW LenggSWW Moos
0,13 mg/L0,13 mg/L
G2
1975 ClO2SWW LenggSWW Moos
0,10 mg/L0,06 mg/L
G3
1988 ClO2SWW LenggSWW Moos
0,095 mg/L0,050 mg/L
G4
1989 ClO2SWW LenggSWW Moos
0,065 mg/L0,035 mg/L
G5
1990 ClO2SWW LenggSWW Moos
0,045 mg/L0,025 mg/L
G6
1993 ClO2SWW LenggSWW Moos
0,0 mg/L*0,0 mg/L
G7
* avec de courtes exceptions
Protection du réseau ou désinfection finale de 1953 à nos jours
Distribution de l‘eau potable sans chloration à Zurich 7 Février 2013, Page 29Hans-Peter Kaiser und Oliver Köster
HPC dans le réseau à partir de1953 à 1999Klein et Forster. J. Water SRT Aqua 48: 53-581(1999)
1953-1971
0.55 mg/L Cl2
1971
-197
5
0.13
mg/
L C
lO2
1975
-198
8
0.06
-0.1
mg/
L C
lO2
ab 1
993:
0.0
mg/
L C
lO2
1988
: 0.
05-
0.09
5 m
g/L
ClO
2
1989
: 0.
035-
0.06
5 m
g/L
ClO
2
1990
: 0.
025-
0.04
5 m
g/L
ClO
2
Nombre d‘étapes de traitement 2 4 8 8 8 8 7
Median
Quartil
Distribution de l‘eau potable sans chloration à Zurich 7 Février 2013, Page 30Hans-Peter Kaiser und Oliver Köster
Variation hebdomadaire des HPC (mediane)
Sortie de la station (1)Réseau de
distribution (2)
Protection de réseau avec sans avec sans
HPC (ufc/ml ; 72h/20°C) 0 - 4 0 - 7 0 - 3 0 - 5
(1) Valeur médiane de 12-28 échantillons par semaine(2) Valeur médiane de 66 échantillons par semaine (22 points de mesure dans le réseau)
Distribution de l‘eau potable sans chloration à Zurich 7 Février 2013, Page 31Hans-Peter Kaiser und Oliver Köster
HPC dans le réseau randomisé(valeur+RAN(parmi 0- bis1))+0.5)
Distribution de l‘eau potable sans chloration à Zurich 7 Février 2013, Page 32Hans-Peter Kaiser und Oliver Köster
0
0.02
0.04
0.06
0.08
0.1
1983
1986
1989
1992
1995
1998
2001
2004
2007
2010
2013
Tene
ur ré
sidu
elle
de
ClO
2S
ortie
de
la s
tatio
n de
Len
gg (
mg/
L)
Rétrospective de la chloration Station de Lengg
Arrêt de l’ajout de ClO2
Remise en marche de l’ajout de ClO2 après contamination par des germes
Ajout de ClO2 après arrêt de la station et alimentation en eau de rinçage insuffisante des filtres à sable lents
Ajout de ClO2 après inspection de galerie
Distribution de l‘eau potable sans chloration à Zurich 7 Février 2013, Page 33Hans-Peter Kaiser und Oliver Köster
0
0.02
0.04
0.06
0.08
0.1
1983
1986
1989
1992
1995
1998
2001
2004
2007
2010
2013
Tene
ur ré
sidu
elle
de
ClO
2S
ortie
de
la s
tatio
n de
Moo
s (m
g/L)
Rétrospective de la chloration Station de Moos
Arrêt de l’ajout de ClO2
Arrêts de la station
Distribution de l‘eau potable sans chloration à Zurich 7 Février 2013, Page 34Hans-Peter Kaiser und Oliver Köster
0
0.02
0.04
0.06
0.08
0.1
1983
1986
1989
1992
1995
1998
2001
2004
2007
2010
2013
Tene
ur ré
sidu
elle
de
ClO
2(m
g/L)
Sor
tie d
e st
atio
n d’
eau
de n
appe
Har
dhof
Rétrospective de la chloration Station de Hardhof
Ajout de ClO2temporaire après crue en 1999
Arrêt de l’ajout de ClO2 en 1993
Arrêt de l’ajout de ClO2 en 2011 après assainissements
Ajout de ClO2 temporaire après problèmes d’égouts en 1997
Ajout de ClO2 après crue(précaution)
Distribution de l‘eau potable sans chloration à Zurich 7 Février 2013, Page 35Hans-Peter Kaiser und Oliver Köster
IV. Quantification des biofilms et des nutriments
Quantification des substances nutritives et de la b iomasse par la mesure de:
− COA: carbone organique assimilable
− CODB: carbone organique biodégradable
− TC: nombre total de cellules (méthode MSDA)
− HPC: germes aérobies mésophiles (3d/30°C)
− HPC R2A: nombre de colonies sur R2A Agar, 7d/20°C
− BFR: Biofilm Formation Rate avec mesure de l’ATP (adénosine triphosphate
dans la biomasse; pg ATP/cm2 jour)
− BPP: Biofilm Production Potential (pg ATP/cm2)
− DVGW W270: Mesure volumétrique de la croissance de micro-organismes sur les
matériaux en contact avec l'eau potable
− BIOMIG/Kötsch EAWAG: Combinaison de test de migration avec mesure COA.
Distribution de l‘eau potable sans chloration à Zurich 7 Février 2013, Page 36Hans-Peter Kaiser und Oliver Köster
Réacteur à biofilm
Réacteur à biofilm sur place (IWW Mülheim, D)
L'exposition d’éprouvettes standardisées sous des conditions environnementales contrôlées (température, débit, vitesse d’écoulement, taux de nutriments).Mesure des HPC, du nombre de cellules et de l’ATP sur les éprouvettes.
Distribution de l‘eau potable sans chloration à Zurich 7 Février 2013, Page 37Hans-Peter Kaiser und Oliver Köster
Eau potable sans chlore au Pays-Bas
Distribution de l‘eau potable sans chloration à Zurich 7 Février 2013, Page 38Hans-Peter Kaiser und Oliver Köster
Reviviscence bactérienne (selon van der Kooji)
Distribution de l‘eau potable sans chloration à Zurich 7 Février 2013, Page 39Hans-Peter Kaiser und Oliver Köster
Eaux biologiquement stables (selon van der Kooji)
Distribution de l‘eau potable sans chloration à Zurich 7 Février 2013, Page 40Hans-Peter Kaiser und Oliver Köster
Nombre de cellulesFilière de Lengg et canalisation à 1 et 6.1 km (Hammes et al. 2010)
Distribution de l‘eau potable sans chloration à Zurich 7 Février 2013, Page 41Hans-Peter Kaiser und Oliver Köster
Nombre de cellulesFilière de Lengg et canalisation à 1 et 6.1 km (Hammes et al. 2010)
Distribution de l‘eau potable sans chloration à Zurich 7 Février 2013, Page 42Hans-Peter Kaiser und Oliver Köster
Carbone Organique AssimilableFilière de Lengg et canalisation à 1 et 6.1 km (Hammes et al. 2010)
Distribution de l‘eau potable sans chloration à Zurich 7 Février 2013, Page 43Hans-Peter Kaiser und Oliver Köster
HPCFilière de Lengg et canalisation à 1 et 6.1 km (Hammes et al. 2010)
Distribution de l‘eau potable sans chloration à Zurich 7 Février 2013, Page 44Hans-Peter Kaiser und Oliver Köster
COD, filière de Lengg et canalisation à 1 et 6.1 km (Hammes et al. 2010)
Distribution de l‘eau potable sans chloration à Zurich 7 Février 2013, Page 45Hans-Peter Kaiser und Oliver Köster
COA (CODB): Procédé selon Hambsch & Werner;Technologie Zentrum Wasser (TZW), Karlsruhe
Mesurer la croissance des germes par l’augmentation de la turbidité dans l‘eau.
1. Stérilisation de l’échantillon par filtration.
2. Addition des substances nutritives anorganiques
3. Inoculation de l’échantillon avec des bactéries autochtones (obtenues par la filtration préalable)
4. Mesurer la turbidité
5. Calcul du COA
6. Contrôle positif et négatif
Distribution de l‘eau potable sans chloration à Zurich 7 Février 2013, Page 46Hans-Peter Kaiser und Oliver Köster
COA/CODB (procédé selon Hambsch)
Distribution de l‘eau potable sans chloration à Zurich 7 Février 2013, Page 47Hans-Peter Kaiser und Oliver Köster
V. Conclusions et recommandations (1)
L'ajout de chlore ou de dioxide de chlore peut être supprimé si l’on respecte les conditions suivantes:
• Tous les micro-organismes pathogènes doivent être inactivés ou retenus par le traitement (traitement multi-barrière de l'eau de surface ou procédé d’infiltration dans le terrain).
• L'apport de nutriments dans l'eau doit être faible
COA < 50µg/l d’équivalents d'acétate (méthode SLMB).
• Les matériaux des conduites ne doivent émettre que peu de substances nutritives
• La contamination du réseau de distribution par l'extérieur doit être empêchée maintien de la pression, pas de sous pression.
Distribution de l‘eau potable sans chloration à Zurich 7 Février 2013, Page 48Hans-Peter Kaiser und Oliver Köster
V. Conclusions et recommandations (2)
• En cas de rupture de conduites, il faut travailler de manière très propre et rincer les tuyaux avant utilisation (nouveaux tubes scellés avec couvercle).
• La dose de chlore doit être réduite progressivement, avec une surveillance intense des HPC.
• Le monitoring en ligne et la surveillance en laboratoire doivent être élargis de sorte que les défauts soient détectés suffisamment tôt (turbidité, HPC, particules, intégrité de la membrane, ozone résiduel, absorbance UV, etc.)
• Suivis réguliers des zones de stagnation, p.ex. hydrants, bras morts, zones en matériaux critiques (in-liners, également relinings, revêtements de réservoir, etc.)
Distribution de l‘eau potable sans chloration à Zurich 7 Février 2013, Page 49Hans-Peter Kaiser und Oliver Köster
VI. Bibliographie
• Smeets, P. W. N. H. et al., The Dutch secret:how to provide safe drinking water without chlorine in the netherlands, Drink. Wat. Eng. Sci., 2, 1-14 (2009) et littérature citée .
• Klein, H.P. et al., Network operation without safety chlorination in Zürich, J. Water SRT – Aqua, 48: 53-58 (1999).
• Gauthier, F., Biofilms et qualité biologique de l’eau potable au cours de sa distribution, Mémoire de DESS , Université de Picardie – Amiens, (2002) et littérature citée . http://www.u-picardie.fr/beauchamp/duee/biofilms.pdf.
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Distribution de l‘eau potable sans chloration à Zurich 7 Février 2013, Page 50Hans-Peter Kaiser und Oliver Köster
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