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sr Untile —r 13, MS (23 Pages) it oMHmr * fMTWT WUns— TVMms (S3 Pages) AdBaieistratenr ■Délégcé- fiéranl O. RANDOLET ÜBi'fiUtratisn, Impresses «tAnnonces, TÉL. 10.47 85, Ru© Fantenello, 35 AarssssTélêgraphiqua;EAKDOLSTHavr» A1NONCE® AO HA Vtaji Boksaü do Journal, 118, lenl' do Straaeourg. ( Ï/AGENCS HAVAS, 8, place de la Bourse, est & PARIS < SEule chargée de reccvoir les Annonces pour ( le Journal. is PETITNAVP,Eest tüsigiiê pour tas AnnencesJuz'lcfefrts et ttgaies Lbrü13foeemke l9fS n^BACTEüR EN CttBP J.-J. CASPAR - JORDAN Sterétalre Oéaéral: TH. TALLES Rédactlon, 35, rue Fonteneile - Téf. 7.60 ORGANE REPUBLICAN PÉMQCRATIQUF Le plas 'jrt Tirage des Journaux de la Région ABONNEMENTS 1.9 Havre, K Se.ne-lnférieura, l'Eure. l'Oise et la Somme Autres Département# Union Postale Trots Mom T Fr. S )■ 13 Six Mors 43 Fr. «s le: Fr. Fr. Uf»Ajs S5 Fr. AS Cn t'abonne égatemont, SANSFRAIS, dans tousles Bureaux de Paste de Franse ij rïsw üM 11est a présumer one, d.ms son jaste souci d'instruire les générations a venir par onedocumentationimpartiale,i'iiistoj- re se jdaira a adjoindrea sa splendidegale¬ rie desgloiresde Ja GrandeGuerre,un mu- séc des horreurs au tragique palpitant. 11 sera saisissaut a premièrevue, sans que pour cela s'impose la nécessité d'avoir re- «oursaux procédésdesmaisons de eire, et quo Fenseigncdim Grévinoud'un Tussaud «Suiteles siaislresfoe simile. L'Hisloirea d'autres moyeus de fsxer Je souvenir. MaïsloBarnunassez andacicux pour nc pas eraindre de voir souétablissementvo- ier en éciats sous le ressentimentpublic et assezeurieux pour organiserun salon ré¬ servéau dernier des iiohenzoilern,ce Bar- itutn devrait meltreen bonneplaceet sous vitrines les 598 uniformes allemands et étrangers quo soil peuple vient de décou- vrir dans les armoiresdu Raiservaincu. Ce serait déja un fondde collection pit- toresquesusceptible d'alimenter, par sur- eroit.les reflexionspoütico-philosopbiqucs. Les physiologistes ont souventnotédans ia maniede GuiüaumcII de travestir sa tumultueusepersonnaiitéle trait caracté- risfiqne d'un manqued'óquilibre cérébra!. Le Kaiser est-il done un demi-fouou, eommecertainsl'ont dit, un dégénéré su¬ périeur auquel se livrèrent aveuglémefit ties millionsde vies humainespour la sa¬ tisfaction de son ambitiondéréglée? M. le baron Beyens, rambassadeur de Belgiquèa Berlin, qui a bien connu le mo- narque déchu, assure qui! jouit de ia plé- iiitudc de ses faculléset que ses dires et gestes out toujours caclié habilemenS des desseins formésde vieiiledate. L'Allemagneapu voir au fondde quels ablmes peut conduirecette folie parfaite- ment raisonnéedu pouvoirpersonnel. Elleaimace cabotin. II lui parlait en phrases redondanles,tantót avec des mots oui se perdaient dans les hauteurs d'un mysticismeoit le Vieux Bon Dieules fai- sait easeader sur sa vieiile barbe, tantêt avec des préeisions formelles qui étaient autant do bonibes menapantesarmées do leur mèchc.Ilsufiisaitalors d'une étincelle pourrnctlrele i'cu a l'Europe. L'ilomme aux 598 uniformesterminait sur un coup de gong.Empereurdont les moustachessehérissaientd'éclairs,iljouait les Jupiter tonnant avec un sérieux a ia foisinquétantct comique. Puis il disparaissaitdans la coulisse.It misortait bientótsousun nouveaucostume, ear son soucicoustantfutd'oecuperlascènc mondiale.Et qu'il fut déguisé en Lohen¬ grin. ruisselantdc clinquant, niekelé, doré sur toutesies couture?,qu'il arborat la te¬ nue des eorpsdiversc' t il était ie chef, qu'il se transformat en colonel étrangera ja faveur d'nne visite officie lie, ou bien qu'il promenétaux iieux saints son tnan- teau de lin aux blancbeurs indéeentes, confusesd'babiilc-rlanoirceur d'une telle ime, i'hommcne cherchait que l'occasion •le« naraitre » et trouverson «effet», his- irion'raHIé, maïs au fondredoutable,qui jongiaiten mcine tempsavec les rameaux d'olivier et les torches. Toutun règne n'aura élé que la prepa¬ ration théatraledu grand drame. Guillaumès'y appiiquaavecdes raffine- ticnts de metteur en scène,soucieuxavant tont de tenir les masses en émoi et, dès ;ors, de les maniera son gré. Subjuguerles esprits par l'effroi qu'on leur cause fut toujoursan desgrands pré- eeptes de Técole germanique. Le Kaiser snivit la méihode au point de retenir le mondehaletant fixéè ses lèvres. La easle militaire qu'il fagonna è son imageet enlrctint dans ses principes ne inanquapas de les adopteren ies baussant, dans la guerre, jusqu'aux extremeslimites de l'époavante, aux pires excès de la ter¬ reur. Le jeu tragique emprunte, bien entendu, toules ses ressources a i'arsenal rlrsma- tique. 11use dessurprises, desfeintes, des dissimulationset des masques.G'est i'en- fancede la sciencethéatrale appiiquéea la violence. •j En vertu de ces regies, les grandes ma¬ noeuvresannuelles dc Parmée allemande prirentsoin de caehcr soigneusement ce qu'elles ne voflaient pas divuiguer. L'at- tentiondes étals-mnjorsétrangersfutmain- tenue, mêmeIa vcitlc de la conflagration, duns un « déja vu » qui conlinuait de ber- :* leur créduüté. Les compagnies d'infanterie défilaient ave" er. nu'ibre normalde mitrailleuses:la w -'iao r non!rait que sesrouagesfami- ILrs. Seulement, après ces cxercices-la,exé- cutés pour 'msgens venus du dehors,l'ar- a fe allemandeen faisaild'autres pour sa r vu e educationet Pinstructionde ses ca- V ;s,avec ses sectionsde mitrailleurs sur tri 1aguerre et ses remrscursde terre er- rainé. au travail des tranehées. Tct.»"one autre manoeuvre, la veritable, AAi": « p 'tait »pour-le grandjour —Der Tar I — dans ie secret des taclique?nou- velics, ei pendantque le compèreWilhelm Iti nii'enrs les regards sonpconneux qu'on devinait drt^sés a i'öuest et a i'Est. (Lmoijflagts! Camouflagesdamouvements,dc geslcs, 'i mots,d'idées,teute t'Aliemagne poiili- cue ct ï .ilitsriste a vécu sousce régime ^"'•qu'aujour oü s'ccroula la gigantesque r„ t impcusefacade,laissantvoir aux yeux t'c .jux qui la croyaient trés sincère- loftLt invuloérahle,ies ruines d'une Mai- ,.c.i u'oü le grand maitre.maitrelamentable qui ne fut pas meniele grand premierróle des finsthédtraies,s'était prudemmeatcn- fui. . - Camouflages ! Qui pmirraitdire qu'il n'en est point en¬ core ainsi, cue la grosse caboeJicde iiin- deuburg ne roo'e pas des nenséesde revan- cl.c, et que la droite, le centre, la gauche libérale ne caressentpas l'espoir ds revenir au pouvoirplus fortsque jamais. « Le grand état-major, déclare-t-on è Berlin, a estiméqu'au lieu dc laisser déei- mer nos forces, il était préférablc de les dérober a l'ennemi pour qu'elles puissent servir de noyaua l'armée future, qui rece- vra Ia mission, lorsqu'une situation politi¬ que plus favorableexistera,dc vengereeux (jui ont du eourber l'échine sous les coups du mondeentier. » L'Entcnteveille. Les 598uniformespen- vent prendre ie chemin de la brocante,ga¬ lons que le Grimea trainés dans la boue et dans ie sang. Un 599e s'impose: la bure du condamnéa mortou du forgot. Maispour cette dernière tenue, que M.le client patiënte un pea au salon en fenilie- tant les illustrés dc la semainc : les Alliés sont en train de lui lailler un complet qu'ii endossera ou bon moment si la justice divine ne les devancepas, cu si l'intéressé ne décide de se condamnerlui-niême et d'expier avec la juste rigueur qu'aitend la consciencehumaine. AnBERT-IlERIlENSCnMinT. Le fiaiécliil Péfaio acolsirié aBruxeilês Le maréctial Pe'tain,venu h Broxelles dans un tut parement militaire, a été re<;u saraedi par ie rei Albert. Le commandant cn chef des armées lran?ai- sos était aecompagnc du genera! Degoutte. Lorsque tous deux sortirenj du palais royaL, ils eurent ucs peincs infinics a gagner leur automobile, littéralement couverto dc flours. Dos earabiniers cy- avers une acelamaut Bruxcllcs attend avec impatience la visite de MM. Poincaré et Ciemenceau et du mai-écfial Foch. On ponso que !e voyage aura lieu dans une quirtzaine de jours". La cap'itaie se prépare a fèter avec le plu» grand enthousiasme eet événement solennet. I,— nir +m,*> ■■M ,n.i mmmm**,™„ro.ueyLmmMM »»a EN ALLEMAGNE Sueeès des f«odéré9 Le comte de Erockdorff-Rantzau remplace le dccteur Soif au ministère des Affaires étrangères Les elections a ia Diéte locaio de l'anelen duelié d'Anhalt ei dans le Meeltlembouvg ont été les pre¬ mières qui se soient iaites en Aiiemagno depuis la llóvolution. A eet égard ellcs sont trés signifieativcs. En Anbalt, 150,000 voix sont allées aux' socialistes majoritaires, 54,000 aux dcraocrates bourgeois, ii.óoo aux conscrvalcurs. Les partisans d'Ebert an- ront 22 deputes, les démocrates 12, et les eonserva- tcurs 2. En Mecklembourg, les natiouaus-libêraux lien- nont la tète avec 18 sièges. Les -socialistes majori¬ taires en auront 12, les « elasscs moyennes » 2, et les paysans un. Ce premier coup de sonde fait ponser quo l'opi- nion pubüque aUemar.de serail, dans soa ensemble, plutót modèrée. Le Nouveau Ministra des Affaires étrangères Lc cerate de Broekdorfl-Ranlzau, ministro d' Aiie¬ magno a Copenhague, a été nommé secrétaire d'Elnt aux affaires étrangères, cn remplacement du D' Self, démissioimaire. Le comte Ulriefi de Broekdorff-Kantzau, doeteuv en droit et lieutenant de réserve au 1" régiment de ia garde, est né Ie 29 mai 1869, a Schlesrvig. Après avoir fait des études dc droit completes a lUniver- sité, il est entré, en 18S1-,dans lc service diplomati¬ que commc attaché a la legation de Brnxclles. En 1897, il passait eommo troisièmo secrétaire a l'am- bassade de Saint-Pétersbourg. Do 1901a 1005, il était secrétaire d'ambassado a Vicnno, puis conseiller de légalion auprés de la legation do La Have. En 1907, conseiller d'ambassade a Vicnne. En 1909, consul general a Budapest. Hindenburg reforme seerètement une armée Lc soi-disant gouvernement socialisto allemand aurait aeceptê le péojet d Hindenburg pour ia forma¬ tion d'une armee nationale plus puissanto que ja¬ mais. Les services auxitiai.res de celte armée se¬ ntient assures par los femnies. Tous les officiers ont recu des instructions, mals lc projet est tcnu soigneusement secret. Une procismation d' Hindenburg ' L'AUycmein?Zeilung public une proclaraalièn du marcclial Hindenburg adresséo du quartier-génêral aux troupes, a l'occasion do la fète dc Koél. Hindenburg passé cn revue les hauls fails aecom- plis par la nation allemande sous les armes : <>L'Al- lemagne. dit-il, a résisté sans s'éerouicr a un nom- bre d'cnnemis »; et il constate amórement quo "i'ar- méo allemande, crainte ct rospectée jusqu'au hout par ses ennemis. s'est maintenant évanouie, disper¬ sie, dibandée. « Le maréchal parle ensuito des forces destructives mises en oeuvre pour miner les energies natienalrs du peuple allemand ct empêc-ber la reconstitution dc l'Empiro sur une solide base politique et économique. Un Ultimatum d-ss Miiitaires D'aprés le Taeglieche Rundschau, le general Gro- ner a romis uno 'sorte d'ullimatum au gouverne¬ ment de M. Ebcrt. fixant nettcment les conditions aux .uelles Hindenburg et son état-major étaient decides a restor a leur poste jusqu'a la dómobiüsa- tion. L'sutsurde « J'accuse » cheg Eisner L'auicuv de J'acciisc, le docteur Richard Greüing, a eu une longue entrevue, a Munich, avec Kurt Eis¬ ner. Les questions de la cnlpabiiité ct de la mise en accusation de l'ex-empercur allemand ont surtout constilué lo sujet de la discusssion. L'accord entre les deux hommes potiiiques a été complet. Avant son depart pour i'AUemagne, lo doctrur flreiling a dit qu'il considérait la niise en acetisalion do Gaiilaumo 11commc absolumcnt nécessaire. Troubles graves dsns la région d' Essen Lcs Demi/res nov.sellesdc Munich signaient do gra¬ ves désordres dans Ie bassin minier d'Kssen. Los troubles commencérent aux mines Boltovp, nil lc conseil des ouvriers avail arrêlé les mèneurs dc la gróve. Les ouvriers ♦ spartakistes » amenèrcnt du reu- fort et délivrêrcnt leurs camaradcs, emprisonnant a leur tilare lout le conscii des ouvriers ct soldats. Aux ruines Mccller, la foule, qui voulait prendre d'assant les machines, fut dispersed a coups de mi¬ trailleuses. De nombre-ux manilcstants fui'Dutblesses. Les Rlarins piüent Potsdam La Gazette dc Foï.-ise plaint de la division marine chargée dc surveifter le chateau imperial do Berlin oil des objets d'art pour une vaieur do plus dc un million do marks ont été volés par ks lnarins. Le greiiier du chateau a été pilié et ie e.oJire-tort frac¬ ture et dévalisé. Les Nouvelle* poUtiques et parte- mcn'aires disent que eottc division de survciilance se considère plntot eomme maitresse que comme gardienne du chateau. Un coup de main a été tenté centre !a gare de F/ïunich A deus reprises, dans la nuit dn 20 déoerabrc, des baudes armées ont tenié de s'omparer de la gare centrale do Munich. Les troupes ont fait usage de leurs anues contre les assailtanSs. LEPR0BLEME DELARUSSIE'A'J «sastEtobt TJHTE1 BOX^TJTXOIST On siL^s J'arpivéa ds KI.Wilson è Londres poui" prendre des mesures è ce sujet —— L'Agence Reuter lient de source britanniqna au- toriséo que les Alliés examinent a lond cn ce mo¬ ment touto la question do la Russie. Héanmoins au- eun projot n'a été formulé ct ricn ne peut étre ar- rêté avant qu'on ait cu l'occasion de discuter avee le .président Wilson. ' On so rend parfaitement compte partout que le problème de la Russie est des plus urgents et des plus importants, et on espóre qu'il ssra possible de le discuter pendant le séjour de li. Wilson a Lon- dres, aliu de prendre prornptement des mesures. De r.ombreux bruils alarmistes circuiaicnt derniè- rement relalivement a l'armée beleheviste, mais les chiffrcs mis en avant semblent d'une exagération criante. Les etfectlfs des combattant® belchovistes ne dépassent probablement pas deux a trois cent mille hommes. La discipline a été améliorée, mais par des procédés bcaucoup plus tyranniques que ceux qui étaient en .usage sous Fancien régime. Relativement k la situation politique actuelle, 15 no laat pas -cübiicr que, depuis plusiéurs mois, if est impossible apx adversaire» des Soviets d'expri- mer pubüqucment leur opinion. ïous les chefs du mouvement -intellcctuel ' soucjcux de l'avenir du nays ohtété öijligés do. fuir, soit en Sibérie, soit dans le Suik \\ Dans le Suil, i! v a plusiéurs gouvernements an- tibolchevistes. Dans ja region du Kouban, l'armée des volontaires d'Aloxeiei, commar.dée par le ge¬ neral Denikine depuis la mort d'Alexeief, tienl vaillammcnt tète aux Allemands et aux bolche- viste?. Les politieiens modérés, tets que MM, Sazonofl, Astroff, notable cadet, Stepanoif, autre cadet, ont établi un gouvernement provisoire avec l'appui de la fraction modèrée des socialistes révolutionnaires. Los Alliés sont en rapports avec co gouvernement qui dispose d'uns armée d'au moins cent mille hommes , pari aitement entrainés . Dans la région du Don, il y a un nuire gouverne¬ ment antibeiéhevlste. L'armee du general Krasnof y opère, sous la direction politique du cadet Harta- moff. Lo gouvernement agit de concert avcc celui du Kouban ct tous les deux agissent avcc lo gouver¬ nement provisoire de Crimée, avec lequel ils sont en étroit accord. La situation est fort complexe cn Ukraine. On espóre que la politique poursuivie par les Alliés favorisera l'unité entre ecs divers gouvevne- menis du Sud de la Russie, qui tons répudieut ia tyrannic boicbeviste et dont lo soul bul est d'établir Fordre dans leur pays. Un des facteurs satisiaisants est aussi Parfivée è Londres ct a Paris dc nombreuscs personnaiités rus- ses éminentes, appartenant a tous ies partis, qni nous sont restées lidcles et qui se sont donné. pour tache de créer un organisme qui s'attacbera a ré- soudre le problème boicbeviste et se mettra a ta disposition dc la eonlcrence de la palx h eet cffet. Le prinee Lvof, ancien premier ministre de Rns- sie en -1917,a quitté Londres bier peur Paris, ac- compagné du baron Korf, vice-gouverr.cur de la Finlande, et de M. Viroubol, membro influent dn zemstvo. MM.Kokevtzof, autre ancien premier ministre de Russie, et M.Milioukcf, ancien ministre des affaires étrangeres, sont également partis pour Paris. La nouvelle vient de parvenir que M. Struve, économiste russe éminent, a rcussi a s'ccbapper en Finlande, d'oü il repartira pour Londres. On annor.ee également que M. Savinkof, le réve- lutionnairc bien connu, qui, a ce qu'on pense, se trouvait en Cbine, fait route pour l'Europe, et l'en croit qu'il arrivera prochainemcnt a Paris. Les Rus- ses irillucnts qui se trouvaient a Londres ont eu un échange de vues avec les principaux hommes d'Etat anglais. (En reproduisanl ces lignes, le Temps fait obser¬ ver que M. Milioukof, oité parrni les personnaiités « qui nous sont restées fidèles », a, de notoriétc pu¬ büque, approuvé les membres iikrainiens du parti cadet qui s'étaient rallies a 1'Aiiemagno. Dans lo Vetchcrnt Tcliars, l'ancien ministre des affaires étrangères a déelaré que l'atlitude (les ca¬ dets ukrainiens « se justitie par la nécessité de réa- gir d'une fafon rationnellc sur des événements qui se sent produits en dehors de noire volonté. ») ^II Dernière Heure L'EXÉCUTlöM DE L'ARs^lSTiCE Coxsïï«1!kKsu« cl© Is> IS-ïaï'ïn© Paris. — Una division franchise, composêa de cinq uniiés, dont la croiseur cuirassó « Mont¬ calm », ost en route pour la Baliique. F.ile a pour mission üe veiller a l'exécution des clauses de l'armistice, da visiter ies ports allemands oii sont réunis des prisonniars fran¬ cais, de {/assurer quo le rapatriemeat de ces prisonniars s'effectue dans les meilieurs condi¬ tions possibles et do prêler son concours, en toutes cocasions utiles, aux navires chargés du transport de nos soldats libérês. Le Couple devaut la Mort gglg. —La Gazette dc Francfort est informé.e de La Havo que Létat do santé do l'impératriee est tel qu'on douto dc la voir finir l'année. Ses soulfrances sont causées par la depression itervcuse provoquéo par les apprehensions au sujet du sort do l'ex-empcreur. Guiüaume II également est sérieusement sout- frant. La raaiadio d'orcillos dont il souffrait a empi¬ re. On craint qu'eite n'intlue surlecervcau.il soullre aussi d'une profonde dépression nerveuss eauséo par les événements. La Réptiblique allemande Berne.— On mande de Berlin quo la loi electorale do l'Assemblée nationale prussienne prévoit vingt- trois circonscriptior.s clectorales élisant 401 deputes sur la base de la representation proportionnclle. Bit's. — On mande dc Berlin que le Conseil central de la Rcpublique a été constilué bier. Sent presidents : MM.Leiucrt, Cohen, Hermann Muller; trésorier, M. Schacfer; secrétaire, M. Wa¬ goner. La transmission des pouvoirs par lar.eicn Comité exëcutif a dit avoir lieu bier matin-. La Bohème Indépsndante BAle. — On mande de Prague qu'aprós son ar rivce, M. Masaryk se rendit a travers les rues de Prague a la Dióto des réprcsentanls. Des olficiers de l'Entente asslstaient a la séance solennclle. M. Tomasck, président de la Chambre, prononca uno allocution de bienvenue. Le depute Janeska soiua M. Masarvk au nom do ses coüógurs. Un mes¬ sage do salutations de M. Orlando fut accueilH par des applaudissements. entbousiaslcs et ebania l'iiyrano national M. Masarvk a invite les ciépuiés a so réunir au- jourd'iiui au chateau oil i! lira son premier mes¬ sage, EN" "SLT X>T BAle. — On mande de Vicnno quo lo représentant do la Répultliquo ukrainienne dément une informa¬ tion da s'ourco polonaise annoncant l'assassinal du colonel francais Villairos par des soldats ukrainiens. Le colonel, qui fut arrêlé pareequ'il était en com¬ pagnie d'un autre francais nommé Rodmout, dont les passeports no sent pas valables, est seulement sous ia surveillance de la police avec le francais Redmont. Le Montenegro rénni & Ia Serbie Fd/e, — Les délégüés do la Skouplchina du Mon- tenegiff ont nolifié olliciollemcnt ii Belgrade la reu¬ nion du Monicnegro a la Serbie. «oi d'Italie Bijon. — Le roi d'Ilalts et son !its, revenant du front, sont arrivés en gare de Dijon, bier aprés- midi. a 13 h. 40. Un' détachement de dragons a rendu les honneurs au roi «ui ne quilta pas son wagen, mais reent ies dames dc ia Croix-Rouge qni lui offrirent uu spleu.- «ide bouquet. l.e service d'ordre éiait assure par les carabiBicrs llalicns, les polices américaine el local# ct la gen¬ darmerie. A 13 h. He, le train royal reprit sa raarebe dans la direction de Saint-Amem'. 2VLLE COMTE ROMANONES Paris, — Le comte RomanoBCS,président du Con- sril. cspagnol, a quitté Paris hier sotr, regagnant Dans la parti radlsal-socialists Paris. — Le Comité cxécuti! du parti radical et radical-soeialiste s'est réuni bier apiós-raidi, sous la ' présldbncp do M. Benard. Le président, témoin de l'accucil de la population d' Alsace-Lorraine, eonsidère le plébiseits réalisé dans l'entbousiasme. Lo Comité a voté un ordro du jour invitant Ie gouvernement, a proposer et a souter.ir a la Confé¬ rence do la palx l'insertion : 1' d'nne clause precla- mant la volonté des puissances signataires de réa- liser par une lëgislation internationale le travail dans des conditions humaines -. 2' cn sauvegardant l'instruction générale et profèssionnellede l'enlant.la maternité, la vie de familie, la vio sociale, Ia santé physique et morale et Ie développement do la popu¬ lation. Lo Comité donne mandat a son bureau d'etre Iers de sa prochaine entrevue avcc lo président Wilson l'interprêtode la doctrine que le parti radical ct ra- dical-social'isle ne cessa pas de soutenir avce M. Léon Bourgeois au sujet de ia Société dos Nations. Le bureau insistera notamment sur Ia nécessité qui s'impose aux puissances alliées asseciées de crécr la Société des Nations, puis de l'cuvrir aux neutres afin d'admottro les puissances ennemies quand olies seront devenues sir.cèrcment démocra- liqucs, respectueuses do la justice, el qu'elles se se¬ ront acquiltées des différente» obligations imposées a la suite dos crimes conrus par los gouvernement» do Vienne et de Berlin et perpétrés par leurs ar¬ mées. Le Voyage dufrösjdent Wilson Au quartier général américain C'cst au quartier général américain quo lc prést- dent des Etais-Unis a 'cidé do passer Ia journée do Noël. M. et Mme Wilson quiüeront Paris dans la nuit du 24 (lécembre ct arriyeront a Cbainnont te 25, vers 9 beures. lis y seront roeus par le général Pershing et les fonctionnaires francais. Apres une visite k l'Hótel de Viitc, le président passera en re¬ vue une partio dos troupes do la région, au nombre do 10,060 hommes. La nuit suivante, un train spécial partira d9 Cbaumont ct conduira M. et Mine Wilson dans un port do la Manche, d'oü, a bord d'un navire de guerre britannique, ils pariiront peur l'Anglcterrs. En Angleterre Le due do Connaught, au nom du roi, saluera, jcudi 26 décembre, lo président et Mme Wilson a leur débarquement a Douvres, oil los aitendroet Fambassadour des Etats-Unis et lord Reading. M. el Mme Wilson arrlvoront a 14 h. 30 a la gare do Oharing-Cross, oü les attendront le roi ct la reine de Grando-Bi'Ctagno,qui les conduiront au palais de Buckingham. Des marins, des aviateurs ct des sot- dals fonneront la haie sur le parcours du eertège. Jeiidl soir, mrdtner iniirae rëunira !• rei, 'a rei¬ ne, ie président el Mme Wilson. Vcndfcdi, M. "Wilson sera repu au Guildhall. Dans la soiréc, un banquet officiel sera offert par ie gou¬ vernement britannique, i»la suite duquel s'effeciuera le depart peur Carlisle. M. Wilson ira voir le Papa On fait actnelleinent au Vatican, de grands prépa¬ ra tits pour Ja visite du président AViison.Cello-ei nécessite dc nombrcuses lormalités. Suivant des-rumeurs persistantes au Vatican, la visite du président Wilson serait caractérisée par un échange do vues entre M. Wilson et le Pape. Les eathollques italiens qui ont lait preuve du plas grand patriotisme dans la guerro, ne cachent pa» leur sérieux dc'sir quo l'éclrange de vues enti'e la Souverain Pontile el U; Président facilite l'examen de i'entréc en relations entre l'ltalie et le Vatican et pour placer la queslien romaine sur so» nouveau terrain. LesTroupespolonaises n'ontpasüébarquéa Dantzig L'agence Reuter apprend de source ojfieielle polo¬ naise que le bruit émanant de Berlin, ct scion iequel 50.000 bomm?s de troupes polonaises sous ie com-' mandement du général "Halter avaient dbéarqué a Dantzig, est un exfsnple de la propagande allemande ei qu'il est dénué de tont fondement. Un Croiseur anglais è Dantzig On lëtégraphie dc Copenhague que le eroiseor «an¬ glais Cnecntry, qui était meaiüé dans ce port de¬ puis plusiéurs lours, est parti pour Dantzig, La place qu'ii oecupait a été aussilót prise per le erciseur Caraigt, Hier ont eu lieu an Mans, les lêtes organisées en i'honneur de Wilbur Wright, le premier homme oi- scau. M. Sharp, ambassadeur des Etats-Unis, en- touré des représentants de l'Ohio et des Aéro-Ciubs d'Amérique et de Franse, et M. Painlevé assiskiisak a la cérémonie. M. Dumesnil, sous-secrétaire d'Etat èl'aviaiiss, souffrant, s'était fait représenter par son chef de ca¬ binet, le commandant Broeard. Lo gouvernement était représenté par H. Henry Simon, ministre des colonies, remptacant M. André rik dieu, indisposé. Après un déjeuner intime offert par la villo du Mes. lc cortege s'est formé a 4 h. 1(2, place de la Répunlique, ou un buste de La Fayette avail étd provisoirement plaeé. Un hemmago solennel a La Fayette et a Washing ten a été rendu pendant que les troupes 'raneatses, américains et polonaises pré- sentaiont les armes et que les byutnes natienaux de France ct d'Amérique étaient exécutés au milieu ü'acclamations nourries. Un remarquait la préseaea des aviateurs Fonck, Honrtoaux et Nungesscr. A 2 h. 4(4, place des Jacobins, a eu lieu la pose de la premiere pierre du monument Wilbur Wright, dont Fax. «t-projet est dü a MM.Landowski et Bigot, prix de Rome; MM.Henry Simon et Sharp ont sceüe cctle première pierre. M.ltené Buon, mairc du Mans, après avoir rap- prié les mémorable3 experiences de l'aviateur améri¬ cain en 4968, a prié M. Sharp do bien voulok s# faire l'interprète de la population . iprós du prési¬ dent Wilson. MM.d'Aübigny, député du Mans. ct d'EstournelIe» de Constant, sénateur de la Sarthe, présidents des Commissions d'aviatien de la Ciiambre et du Sénat, M. Paul Painlevé, M. lo «ommandant Broeard, au nom de M. Dumesnil, M. B. Weit, de I'Aéro-Club d'Amérique, et enfin M. Sharp, ambassadeur des Etats-Unis, ont sueeessivement pris la parole. Leurs discours ont été fort applaudis. LEPREMIER PONT FBANQAiS SUR LERHIN Le 20 déeembre a eu lien l'acbèvemsnt du pre¬ mier pont francais jeté sur le Rhin entre Niersteia et Oppenhcim. Les pontonniers ont rendu les honneurs. Une rna- neeuvre d'ouverture et de feianeture des pertières a été organisée et exéeuté# en présens® du général Mangin. Une.ouverture de 78 mètres sera maintenue ei» permanence pour laisser la navigation Iibre. Ce pont a 320 mètres de long ot a été fait en cinq beures dans des conditions atmospbériques partieu- iièrement difiiciles. LaMédaille deIareconnaissance franse au roi d'Espagne M. Alapetite, a_L„isadcur de France, a rendu vi¬ site au roi et lui a remis la médaille do la recon¬ naissance que 1# gouvernement francais lat a dé- eernée. M. Alapetite, en remottant la médaille an roi, a r-önoncé un discours dans lequel il a exprimé la profonde rceonnaissar.ee de la Franco pour la tóch# humanitaire qu'il a acoraplie pendant la guerre. Lo roi dans sa rëponse déclara qu'il recevait la médaille eomme une nouvelle manifestation des bonnes relations qui lient la Franco et l'Espagne et aussi eommo une demonstration de sympathie da peuple francais onvers lc roi, lo gouvernement et 1# peuple espagnol. M. Alapetilo, en sortant, a exprimé la satisfaeti#» que lui avait eausé l'aecueil du monarque. A LA SORBONNE Hier après-midi ,t eu lien, dans Ie grand am¬ phitheatre do la Sorbonne et sous la présidence ( M. Lucien Poincaré, vice-reclet de l'Universitë de Paris, assisté des représentants des ministres de la guerre, de la marine, du gouvernement pox-tngais, de M. Lavnaude, doyen de la Faculié do Droit, une grande manifestation organisée par la Ligue mariti¬ me francaise. M. Lacour-Goyot, membre de l'Institut, a félieité M. Miilerand, président de la Ligue, qui vient d'ètr# élu membre de 1'Académie des Sciences morales et poiitiqnos. Puis M. le professcur Berget a foil un exposé elair et complet de la science de la mer, a laquellc le prince de Monaco apporta un concours precieus et important. LAPRESSEFRANCAISE ENALSACE L'Express, de Mulhouse, supprimë depuis le debnt dc la guerre, vient do reparaïtre sous son ancien ti- tro et avec un texte cntièivment francais. La Neus Mulheuser Zeiltuig cessera do paraitre a la fin du mois, et l'impi imorio doit passer a une société fran¬ caise, qui éditcra un nouveau journal. L'Ahase, «1# Beifort. paraltra désormais a Mulhouse L'abbé W ',er!é publicra a Coimar tin ergane fran¬ cais, le Rhin fran;u:s, cn remplacement de son Neu- velliste d'Alsase-Lorraine, süpprimé au moment de la guerre. EPtf ROUMtAIVliE Le Cabinet Bratiano se eonstitue sans la participation des conservateurs Malgré Ie désir du roi, qui souhaitait la forma lion d un cabinet de concentration, M. Bratiano, au cours de ses démarches, n'a pas rcussi a so moitre d'accord avec ies conservateurs sur plusiéurs points, en particulier sur la distribution de terras aux paysans. Le cabinet Jean Bratiano a prété serment. Les troupes roumaines ont occupé le bassin hsuil- ler de Petrosseny-Zailtal, EIV RU§§IE Le ministre de Suisse quitte Petrograd Tj ministro de Suisse a Petrograd a quitté la ca- pitamrusse. It était le dernier représentant diplo¬ matique séjournant dans les regions de ta Russie qui sont soumises aux bolcheviks. La Suisse est complétement d'aceord pour mcner une campagne vigonreuso contre le gouvernement de Leninc et Trotsky, et la propagande qui tento d# s'exercer dans le pays cn faveur du bolehevisme est ctroitement surveiHé». u. Huawnt DEMAINMARD! Le Petit Havre commsEcerala publication, da LAEEÜELLE AVENTERE o«— Grand Reman dramatique PAR Pavil UE5 ënip wtt Rapatriement de Families fran^aises AÏJ HATItE A midi trois quarts, bier, arrlvalt au qua! rt ES- eaiö 1c steamer iicllar.dais Nieuir-Amsltrdam, vapa- triant de pauvres families de la régiea du Hord qui, rcfoulés par l'autorité alicmand# dts regions eir- vahies, viennent de mener una via extrémenjent rifk Bible. Cost dans le port de Rotterdam que Io steamer hollandais, paquebot d'une longueur lie 486 metres et d'un tonnage brut de 47,000 environ, a pris a son bord 4,700 de nos compatnetes dont le sort mérito touto notre solliciiude. En prévision de co rapatriemcnt, M. Jozon, fa nouveau sous-préfet du Havre, avait fait appel au concours des Sociétés patriotiques, d'assistanse, et aussi a celui de nos amis beiges, amériosins cb anglais. II s'était précccuptj de coordsnr.cr pour la micux lcs seeours empresses de teus, alin d'assurer a nos compatriotcs cprouvés l'aseueil auxquela ila avaient droit. A I'arrivee dn paquebot au quai d'Escale, sonl groupées, notamrnent des dames de la Croix-Rouge et de I'Y. M. C. A. ; M. Durand-Vicl, adjointau maire du Havre ; M. Ferdinand Gardye, administrateur du Bureau des Rélugiés ; M. Tae#net, délégué de la Croix-Rouge ; M. Ie docteur Loir, d'autres mddMins, des ' rmiers et des infirmicres. A noter la presence de M. Lalleroaad, prcfet de la Seine-Inférieure, venu spéclalement de Renen cm autoraebile, entouré de MM.Jozon, sous-préfet ; Be* carrié, directeur des Douanes ; Artigues, eoawsis- saire central ; Itaüoni, commissaire spécial. L'exeellenie musique Le Rcneissantv, seas Ia di¬ rection de son dévoué ch#f, M. Vi'.cot, icne La Mar¬ seillaise dont l'audition ne manque point de preduira une forte impression sur les families rapfrisriées. Puis M. lc Préiet prend la paroi» et adresse a no» eempatriotes le-saiut de la France. II dit combien leurs soulfrances ont reterm netra attention, combien leur long martyre sous Ie joug del'envaliisseur a aceru en neus l'indiguatio» et la baine legitimes. I' tier.t surtout a les assuror do la sollkifude goir- vcrnementale et du souci constant qu'aurent teus les services administralifs de leur venir en aide el d'atténuer pour cux ies conséquenees iatalss d# t'é- preuvo imposce par l'état dc guerre. 15nterminant, il a exprimé en des paroles d'uno 6'atorneüe ëmotion les sentiments d# teus. Puis, l'on procédé aux opérations du débarque- quement, asroz lentes a cause la double visite de. ière et sanitaire absolument de rigueur. 'fout le rcz-de-chaussëe dc 1'bópital britannique du quai d'Escaie avant été mis a ia dispositicn da service des réfugiés, c'est la qu'en desceudant du steamer, les Francais sauves de la faim ct de la mi¬ sère refoivent les soins et lc rëeonfort. 11.le sous-préleta eu rccours a des restaurants dit port pour fournir un léger repas aux rapatrics. Le service de la can tine est assuré par los dames tou¬ jour;, dévouées de la Croix-Rouge et de I'Y.M.C.A. L'autorilë militair# beige avait offer! do vastes Ia-, caux préeédemment alfectés aux ministères de fin- tondance et des «alfaires économiques. Dans ces lo- eaux, édifiés entre FHètellerie ct le terminus du tramway du Nice-Havrajs, on a install# des eouehet- tes avec de la paille. C'est a Rouen que fonctionncra le servies ehargd de dirfgëf Jes rapatriés vers leur lieu do résiJence. ' ■bier, vers quatre heures, un train cn emporbi 4,4uJ. Les autres devaient passer la nuit a Sainte- Adresse, mais on décida de les laisser a bord dti -steamer. On éprouve utie profonde emotion n voir ccs fa¬ milies errantcs pour lesquclles l'épreuve dc la guerre a été particulièrement dou'oarause. Corlai- nes ont, pendant des scmaines, eonnu les intempc- ries par des routes dëvastées, sans pain, sans gite, ""anl au hasard. Des vieux aux regards remplis une indicible tristesse, des femmes, des móres désolées, des enlants amaigris, des êtres de teut ago, a peine vctus, attestent par la seule apparened, la cruaulé do leur destin. Au cc—te ouvert par I» guerre, il y a un article impor qui concerne les tortures physiques et morales que pouvait ct qua devait éviter le barbare adversaire. Des civils sont rapatriés par steamer dans diffé¬ rents ports, mais il en reste enccre 40,000au moin» a Rotterdam ct autant de militaires. Une Commis¬ sion militaire de 45 membros est partle, dimanche, du Havre par le steamer Sobrat pour aller les assis- ter et leur fournir, dés Rotterdam, les objets les plus indispensables. Une Commission de. 40 méde- eins a quitté Brest pour la même destination, eS une autre le Havre par ï El-Kantor» pour Hambeurg, avee Mme Loir et MileLeroy, de la Croix-Rouge. 11 faut au plus vito organiser un service qui donne les seeours nécessaires avant le départ. A Rotterdam, le consul francais so dévoue inlas- sablement, mais il a besoin d'ètre activement sc- eondé pour mener a bien sa lourde tüchc. On nou» signale, a ce propos, quo les Allemands avaient, dans lo grand port hotlandais, un höpital militaire de 200 Hts. Cel hópital, eyant été abandonné par le personnel allemand après l'armistice, vient d'etre requisitioned pour nos compatriotes malades. M. Taconet qui est ü la tète du gvoupement spé¬ cial des Sociétésde la Croix-Rouge, et M. lo doctcui-- Loir se préoccupont du sort des rapatriés civils el eomntent sur Ia générosité de nos concitoyans pour aocomplir do mieux en mieux le devoir de solidarity patrietique qui s'impose. « S'oiev nos Soldats 9 L'estudiantina la Gigale donnait hier, dans Ie granfl salon de l'Hótel de Ville, une trés agréabio audition. Savamment dirigé par M. P. Hardy, ce groupemenè de mandolinistes, trés apprécié avant la guerre, eb qui mérite toujours Ia même estime, a fait entendre des morccaux divers, comme la LAgeni» de Pierrot ,, dc Ferret ; une fantaisie sur la Dame blaneht ct la patriotique march# Seldats victorieus;, de Thuillicr. D'autres aitistes contribuaient au succes de la matinée. Mile G. Chapelle, dont Ia diction est si expressive, a dit lo joli poene d'actualité : Le beau Retour, do H, do Régnier, et, après le lameux Sonnet d'Arvers, une amusante parodie dc cette oeuvre : Sonnet •;« Cuistot, puis le Vase brisé, de Suilv-Prudbomme. L'archet vibrant de MileM. Hardy met en valcuc le Concerto cn si mineur, d'Ambrosio, et Ballade el Polonaise, dc Vieuxtemps. La voix souple et chalcu- reuse de MmeLe Maire donna tout 1#reliel désirabla a la Cavutine de Rézia, de Weber, ct la Chanson triste, do Dupax. Cette excellente chanteuse inter- préta encore le classique Plaisir d'am»ur,<la Martini, avec, pour dignes pavlenaires, M. Goavee et Mile' Hardy accompagnatricc au violon. M.'Goavee 1 apprécier sa science et sa vaieur vo¬ cale dans La Toussaint, C, Lacóme, Benveiiut* CeC- tini, de Diaz, et Panurge, de Massenet. Enfin, M. Gibert divertit, une fois dc plus, par soa original ét spiritucl répertoire. L'accompagnemont au piano était brillamment as¬ suré par MileManissié. Succèsartistique ct résultat appreciable pour 1QEU- vre « Pour nos Soldats ». Avant Salomé, lc parfum était uu luxe. Depuis qu'il vend au poids les essences les plus par- faites, a des prix qui lui permeUent i'énormo fabrication dc ses laberateires ; toutes les fem¬ mes peuvent et doiveat embaumei'. FAITS LOCAUX — Sur Ia plainto de M. John Morris Williams, oi* pitaine du voilier anglais Joam amarré au quai La- Biandé, la police a arrèté Paul Nielsen, 49 aas, ma- vin cbaulfeur, actuellement sans emploi et sans do¬ micile. , ,._ Ce chauffeur a velé un portefeuille re nierman t uc* livres sterling et des shillings, uno trentaino da francs d'argent francais, deux sonverains de 2;j francs ainsi qu'un étui a cigarettes en metal blanc et un mouehoir en seie, au préjudie# du capuaine, a bord du Joam. ... , Lo marin était en possession d un# par ft# ct! obietsptwtvaits i il a faitdas

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11est a présumer one, d.ms son jastesouci d'instruire les générations a venirpar one documentationimpartiale,i'iiistoj-re se jdaira a adjoindrea sa splendidegale¬rie desgloiresde JaGrandeGuerre,un mu-séc deshorreurs au tragiquepalpitant. 11sera saisissaut a premièrevue, sans quepour celas'impose la nécessité d'avoir re-«ours aux procédésdesmaisons de eire, etquo Fenseigncdim Grévinoud'un Tussaud«Suiteles siaislresfoesimile.L'Hisloirea d'autresmoyeus de fsxer Jesouvenir.MaïsloBarnunassezandacicux pour ncpas eraindre de voir souétablissementvo-ier en éciats sous le ressentimentpublicetassezeurieux pourorganiserun salon ré¬servéau dernier des iiohenzoilern,ce Bar-itutn devrait meltreen bonneplaceet sousvitrines les 598 uniformes allemands etétrangers quosoil peuple vient de décou-vrir dans les armoiresdu Raiservaincu.Ceserait déja un fondde collection pit-toresquesusceptibled'alimenter, par sur-eroit.les reflexionspoütico-philosopbiqucs.Les physiologistesont souventnotédansia maniede GuiüaumcII de travestir satumultueusepersonnaiitéle trait caracté-risfiqne d'un manqued'óquilibre cérébra!.LeKaiser est-il done un demi-fouou,eommecertains l'ont dit, un dégénéré su¬périeur auquel se livrèrent aveuglémefitties millionsde vies humainespour la sa¬tisfaction de sonambitiondéréglée?M. le baron Beyens, rambassadeur deBelgiquèa Berlin, qui a bien connu lemo-narque déchu,assure qui! jouit de ia plé-iiitudc de ses faculléset que ses dires etgestes out toujours caclié habilemenSdes desseinsformésde vieiiledate.L'Allemagnea pu voir au fondde quelsablmes peut conduirecette folie parfaite-ment raisonnéedu pouvoirpersonnel.Elleaimace cabotin. II lui parlait enphrases redondanles,tantót avec des motsoui se perdaient dans les hauteurs d'unmysticismeoit le Vieux Bon Dieules fai-sait easeader sur sa vieiile barbe, tantêtavecdes préeisions formelles qui étaientautant do bonibesmenapantesarmées doleur mèchc.Ilsufiisaitalorsd'une étincellepourrnctlrele i'cu a l'Europe.L'ilomme aux 598 uniformesterminaitsur un coup de gong.Empereurdont lesmoustachessehérissaientd'éclairs,il jouaitles Jupiter tonnant avec un sérieux a iafoisinquétantct comique.Puis il disparaissaitdans la coulisse.Itmisortait bientótsousunnouveaucostume,ear sonsoucicoustantfutd'oecuperlascèncmondiale.Et qu'il fut déguisé en Lohen¬grin. ruisselantdc clinquant, niekelé, dorésur toutesies couture?,qu'il arborat la te¬nue des eorpsdiversc' t il était ie chef,qu'il se transformat en colonel étrangeraja faveur d'nne visite officielie, ou bienqu'il promenétaux iieux saints son tnan-teau de lin aux blancbeurs indéeentes,confusesd'babiilc-rla noirceur d'une telleime, i'hommcne cherchait que l'occasion•le« naraitre » et trouverson «effet», his-irion'raHIé,maïs au fondredoutable,quijongiaiten mcine tempsavec les rameauxd'olivier et les torches.Toutun règnen'aura élé que la prepa¬ration théatraledu granddrame.Guillaumès'y appiiquaavecdes raffine-ticnts demetteuren scène,soucieuxavanttont de tenir les masses en émoi et, dès;ors, de lesmaniera songré.Subjuguerles esprits par l'effroi qu'onleur cause fut toujoursan desgrands pré-eeptes de Técole germanique. Le Kaisersnivit la méihode au point de retenir lemondehaletant fixéè ses lèvres.La easle militaire qu'il fagonna è sonimageet enlrctint dans ses principes neinanquapasde les adopteren ies baussant,dans la guerre, jusqu'aux extremeslimitesde l'époavante, aux pires excèsde la ter¬reur.Lejeu tragiqueemprunte,bienentendu,toules ses ressources a i'arsenal rlrsma-tique. 11use dessurprises, desfeintes, desdissimulationset desmasques.G'est i'en-fancede la sciencethéatraleappiiquéea laviolence.•j En vertu de ces regies, les grandes ma¬noeuvresannuelles dc Parmée allemandeprirentsoin de caehcr soigneusement cequ'elles ne voflaient pas divuiguer. L'at-tentiondesétals-mnjorsétrangersfutmain-tenue, mêmeIa vcitlc de la conflagration,dunsun « déja vu » qui conlinuait de ber-:* leur créduüté.Les compagniesd'infanterie défilaientave" er. nu'ibre normaldemitrailleuses: law -'iao r non!rait que ses rouagesfami-ILrs.Seulement, après ces cxercices-la,exé-cutés pour 'msgens venusdu dehors, l'ar-a fe allemandeen faisaild'autres pour sar vu e educationet Pinstructionde sesca-V ;s,avecses sectionsde mitrailleurs surtri 1aguerre et ses remrscursde terreer- rainé. au travail des tranehées.Tct.»"one autre manoeuvre,laveritable,AAi": « p 'tait »pour-le grandjour—DerTar I — dans ie secret des taclique?nou-velics, ei pendantque le compèreWilhelmIti nii'enrs les regards sonpconneuxqu'on devinait drt^sés a i'öuest et a i'Est.(Lmoijflagts!Camouflagesdamouvements,dc geslcs,'i mots,d'idées,teute t'Aliemagne poiili-cue ct ï .ilitsriste a vécu sousce régime^"'•qu'aujour oü s'ccroula la gigantesquer„ t impcusefacade,laissantvoir auxyeuxt'c .jux qui la croyaient trés sincère-loftLt invuloérahle,ies ruines d'une Mai-,.c.iu'oü le grandmaitre.maitrelamentablequi ne fut pasmeniele grand premierróledes finsthédtraies,s'était prudemmeatcn-fui. . -Camouflages!Qui pmirraitdire qu'il n'en est point en¬core ainsi, cue la grosse caboeJicde iiin-deuburg ne roo'e pas des nenséesde revan-cl.c, et que la droite, le centre, la gauche

libéralene caressentpas l'espoir ds revenirau pouvoirplus fortsque jamais.« Le grand état-major, déclare-t-on èBerlin,a estiméqu'au lieu dc laisserdéei-mer nos forces, il était préférablc de lesdérobera l'ennemi pour qu'elles puissentservir denoyaua l'armée future, qui rece-vra Iamission, lorsqu'une situation politi¬que plus favorableexistera,dcvengereeux(jui ontdu eourberl'échine sous les coupsdu mondeentier. »L'Entcnteveille. Les598uniformespen-vent prendre ie cheminde la brocante,ga¬lonsque le Grimea trainés dans la boueetdans ie sang. Un 599e s'impose: la buredu condamnéa mort ou du forgot.Maispourcettedernièretenue, queM.leclient patiënteun pea au salon en fenilie-tant les illustrés dc la semainc: les Alliéssont en train de lui lailler un complet qu'iiendossera ou bon moment si la justicedivine ne les devancepas, cu si l'intéresséne décide de se condamnerlui-niême etd'expieravec la juste rigueur qu'aitend laconsciencehumaine.

AnBERT-IlERIlENSCnMinT.

LefiaiécliilPéfaioacolsiriéaBruxeilêsLe maréctial Pe'tain,venu h Broxelles dans un tutparement militaire, a été re<;u saraedi par ie reiAlbert. Le commandant cn chef des armées lran?ai-sos était aecompagnc du genera! Degoutte.Lorsque tous deux sortirenj du palais royaL, ilseurent ucs peincs infinics a gagner leur automobile,littéralement couverto dc flours. Dos earabiniers cy-

avers uneacelamaut

Bruxcllcs attend avec impatience la visite de MM.Poincaré et Ciemenceau et du mai-écfial Foch. Onponso que !e voyage aura lieu dans une quirtzainede jours".La cap'itaie se prépare a fèter avec le plu»grand enthousiasme eet événement solennet.I,— nir +m,*> ■■M ,n.i mmmm**,™„ro.ueyLmmMM»»a

ENALLEMAGNESueeès des f«odéré9Le comte de Erockdorff-Rantzau

remplace le dccteur Soif au ministèredes Affaires étrangères

Les elections a ia Diéte locaio de l'anelen dueliéd'Anhalt ei dans le Meeltlembouvg ont été les pre¬mières qui se soient iaites en Aiiemagno depuis lallóvolution. A eet égard ellcs sont trés signifieativcs.En Anbalt, 150,000voix sont allées aux' socialistesmajoritaires, 54,000 aux dcraocrates bourgeois,ii.óoo aux conscrvalcurs. Les partisans d'Ebert an-ront 22 deputes, les démocrates 12, et les eonserva-tcurs 2.En Mecklembourg, les natiouaus-libêraux lien-nont la tète avec 18 sièges. Les -socialistes majori¬taires en auront 12, les « elasscs moyennes » 2, etles paysans un.Ce premier coup de sonde fait ponser quo l'opi-nion pubüque aUemar.de serail, dans soa ensemble,plutót modèrée.Le Nouveau Ministra

des Affaires étrangèresLc cerate de Broekdorfl-Ranlzau, ministro d'Aiie¬magno a Copenhague, a été nommé secrétaire d'Elntaux affaires étrangères, cn remplacement du D' Self,démissioimaire.Le comte Ulriefi de Broekdorff-Kantzau, doeteuven droit et lieutenant de réserve au 1" régiment deia garde, est né Ie 29 mai 1869, a Schlesrvig. Aprèsavoir fait des études dc droit completes a lUniver-sité, il est entré, en 18S1-,dans lc service diplomati¬que commc attaché a la legation de Brnxclles. En1897, il passait eommo troisièmo secrétaire a l'am-bassade de Saint-Pétersbourg. Do 1901a 1005, il étaitsecrétaire d'ambassado a Vicnno, puis conseiller delégalion auprés de la legation do La Have. En 1907,conseiller d'ambassade a Vicnne. En 1909, consulgeneral a Budapest.

Hindenburg reforme seerètementune armée

Lc soi-disant gouvernement socialisto allemandaurait aeceptê le péojet d Hindenburg pour ia forma¬tion d'une armee nationale plus puissanto que ja¬mais. Les services auxitiai.res de celte armée se¬ntient assures par los femnies.Tous les officiers ont recu des instructions, malslc projet est tcnu soigneusement secret.

Une procismation d' Hindenburg' L'AUycmein?Zeilung public une proclaraalièn dumarcclial Hindenburg adresséo du quartier-génêralaux troupes, a l'occasion do la fète dc Koél.Hindenburg passé cn revue les hauls fails aecom-plis par la nation allemande sous les armes : <>L'Al-lemagne. dit-il, a résisté sans s'éerouicr a un nom-bre d'cnnemis »; et il constate amórement quo "i'ar-méo allemande, crainte ct rospectée jusqu'au houtpar ses ennemis. s'est maintenant évanouie, disper¬sie, dibandée. «Le maréchal parle ensuito des forces destructivesmises en oeuvre pour miner les energies natienalrsdu peuple allemand ct empêc-ber la reconstitution dcl'Empiro sur une solide base politique et économique.

Un Ultimatum d-ss MiiitairesD'aprés le Taeglieche Rundschau, le general Gro-ner a romis uno 'sorte d'ullimatum au gouverne¬ment de M. Ebcrt. fixant nettcment les conditionsaux .uelles Hindenburg et son état-major étaientdecides a restor a leur poste jusqu'a la dómobiüsa-tion.L'sutsurde « J'accuse » cheg EisnerL'auicuv de J'acciisc, le docteur Richard Greüing,a eu une longue entrevue, a Munich, avec Kurt Eis¬ner. Les questions de la cnlpabiiité ct de la mise enaccusation de l'ex-empercur allemand ont surtoutconstilué lo sujet de la discusssion. L'accord entreles deux hommes potiiiques a été complet.Avant son depart pour i'AUemagne, lo doctrurflreiling a dit qu'il considérait la niise en acetisaliondo Gaiilaumo 11commc absolumcnt nécessaire.Troubles graves dsns

la région d' EssenLcs Demi/res nov.sellesdc Munich signaient do gra¬ves désordres dans Ie bassin minier d'Kssen.Los troubles commencérent aux mines Boltovp,nil lc conseil des ouvriers avail arrêlé les mèneursdc la gróve.Les ouvriers ♦ spartakistes » amenèrcnt du reu-fort et délivrêrcnt leurs camaradcs, emprisonnant aleur tilare lout le conscii des ouvriers ct soldats.Aux ruines Mccller, la foule, qui voulait prendred'assant les machines, fut dispersed a coups de mi¬trailleuses. De nombre-uxmanilcstants fui'Dutblesses.Les Rlarins piüent PotsdamLa Gazette dc Foï.-ise plaint de la division marinechargée dc surveifter le chateau imperial do Berlinoil des objets d'art pour une vaieur do plus dc unmillion do marks ont été volés par ks lnarins. Legreiiier du chateau a été pilié et ie e.oJire-tort frac¬ture et dévalisé. Les Nouvelle* poUtiques et parte-mcn'aires disent que eottc division de survciilancese considère plntot eomme maitresse que commegardienne du chateau.Un coup de main a été tenté

centre !a gare de F/ïunichA deus reprises, dans la nuit dn 20 déoerabrc, desbaudes armées ont tenié de s'omparer de la garecentrale do Munich. Les troupes ont fait usage deleurs anues contre les assailtanSs.

LEPR0BLEMEDELARUSSIE'A'J«sastEtobtTJHTE1 BOX^TJTXOIST

On siL^s J'arpivéa ds KI.Wilson è Londrespoui" prendre des mesures è ce sujet

——L'Agence Reuter lient de source britanniqna au-toriséo que les Alliés examinent a lond cn ce mo¬ment touto la question do la Russie. Héanmoins au-eun projot n'a été formulé ct ricn ne peut étre ar-rêté avant qu'on ait cu l'occasion de discuter aveele .président Wilson. 'On so rend parfaitement compte partout que leproblème de la Russie est des plus urgents et desplus importants, et on espóre qu'il ssra possible dele discuter pendant le séjour de li. Wilson a Lon-dres, aliu de prendre prornptement des mesures.De r.ombreux bruils alarmistes circuiaicnt derniè-rement relalivement a l'armée beleheviste, mais leschiffrcs mis en avant semblent d'une exagérationcriante. Les etfectlfs des combattant® belchovistesne dépassent probablement pas deux a trois centmille hommes. La discipline a été améliorée, maispar des procédés bcaucoup plus tyranniques queceux qui étaient en .usage sous Fancien régime.Relativement k la situation politique actuelle, 15no laat pas -cübiicr que, depuis plusiéurs mois, ifest impossible apx adversaire» des Soviets d'expri-mer pubüqucment leur opinion. ïous les chefs dumouvement -intellcctuel ' soucjcux de l'avenir dunays ohtété öijligés do. fuir, soit en Sibérie, soitdans le Suik \\Dans le Suil, i! v a plusiéurs gouvernements an-tibolchevistes. Dans ja region du Kouban, l'arméedes volontaires d'Aloxeiei, commar.dée par le ge¬neral Denikine depuis la mort d'Alexeief, tienlvaillammcnt tète aux Allemands et aux bolche-viste?.Les politieiens modérés, tets que MM, Sazonofl,Astroff, notable cadet, Stepanoif, autre cadet, ontétabli un gouvernement provisoire avec l'appui dela fraction modèrée des socialistes révolutionnaires.Los Alliés sont en rapports avec co gouvernementqui dispose d'uns armée d'au moins cent millehommes , pari aitement entrainés .Dans la région du Don, il y a un nuire gouverne¬ment antibeiéhevlste. L'armee du general Krasnof yopère, sous la direction politique du cadet Harta-moff. Lo gouvernement agit de concert avcc celuidu Kouban ct tous les deux agissent avcc lo gouver¬

nement provisoire de Crimée, avec lequel ils sonten étroit accord.La situation est fort complexe cn Ukraine.On espóre que la politique poursuivie par lesAlliés favorisera l'unité entre ecs divers gouvevne-menis du Sud de la Russie, qui tons répudieut iatyrannic boicbeviste et dont lo soul bul est d'établirFordre dans leur pays.Un des facteurs satisiaisants est aussi Parfivée èLondres ct a Paris dc nombreuscs personnaiités rus-ses éminentes, appartenant a tous ies partis, qninous sont restées lidcles et qui se sont donné. pourtache de créer un organisme qui s'attacbera a ré-soudre le problème boicbeviste et se mettra a tadisposition dc la eonlcrence de la palx h eetcffet.Le prinee Lvof, ancien premier ministre de Rns-sie en -1917,a quitté Londres bier peur Paris, ac-compagné du baron Korf, vice-gouverr.cur de laFinlande, et de M. Viroubol, membro influent dnzemstvo.MM.Kokevtzof, autre ancien premier ministre deRussie, et M.Milioukcf, ancien ministre des affairesétrangeres, sont également partis pour Paris.La nouvelle vient de parvenir que M. Struve,économiste russe éminent, a rcussi a s'ccbapper enFinlande, d'oü il repartira pour Londres.On annor.ee également que M. Savinkof, le réve-lutionnairc bien connu, qui, a ce qu'on pense, setrouvait en Cbine, fait route pour l'Europe, et l'encroit qu'il arrivera prochainemcnt a Paris. Les Rus-ses irillucnts qui se trouvaient a Londres ont eu unéchange de vues avec les principaux hommes d'Etatanglais.(En reproduisanl ces lignes, le Temps fait obser¬ver que M. Milioukof, oité parrni les personnaiités« qui nous sont restées fidèles », a, de notoriétc pu¬büque, approuvé les membres iikrainiens du particadet qui s'étaient rallies a 1'Aiiemagno.Dans lo Vetchcrnt Tcliars, l'ancien ministre desaffaires étrangères a déelaré que l'atlitude (les ca¬dets ukrainiens « se justitie par la nécessité de réa-gir d'une fafon rationnellc sur des événements quise sent produits en dehors de noire volonté. »)

^IIDernièreHeureL'EXÉCUTlöM DE L'ARs^lSTiCE

Coxsïï«1!kKsu« cl© Is> IS-ïaï'ïn©Paris.— Una division franchise, composêa decinq uniiés, dont la croiseur cuirassó « Mont¬calm », ost en route pour la Baliique.F.ile a pour mission üe veiller a l'exécutiondes clauses de l'armistice, da visiter ies portsallemands oii sont réunis des prisonniars fran¬cais, de {/assurer quo le rapatriemeat de cesprisonniars s'effectue dans les meilieurs condi¬tions possibles et do prêler son concours, entoutes cocasions utiles, aux navires chargés dutransport de nos soldats libérês.

Le Couple devaut la Mortgglg. —La Gazette dc Francfort est informé.e deLa Havoque Létat do santé do l'impératriee est telqu'on douto dc la voir finir l'année.Ses soulfrances sont causées par la depressionitervcuse provoquéo par les apprehensions au sujetdu sort do l'ex-empcreur.Guiüaume II également est sérieusement sout-frant. La raaiadio d'orcillos dont il souffrait a empi¬re. On craint qu'eite n'intlue surlecervcau.il soullreaussi d'une profonde dépression nerveuss eauséopar les événements.

La Réptiblique allemandeBerne.— On mande de Berlin quo la loi electoraledo l'Assemblée nationale prussienne prévoit vingt-trois circonscriptior.s clectorales élisant 401 deputessur la base de la representation proportionnclle.Bit's. — On mande dc Berlin que le Conseil centralde la Rcpublique a été constilué bier.Sent presidents : MM.Leiucrt, Cohen, HermannMuller; trésorier, M.Schacfer; secrétaire, M.Wa¬goner.La transmission des pouvoirs par lar.eicn Comitéexëcutif a dit avoir lieu bier matin-.

La Bohème IndépsndanteBAle.— On mande de Prague qu'aprós son arrivce, M.Masaryk se rendit a travers les rues dePrague a la Dióto des réprcsentanls. Des olficiers del'Entente asslstaient a la séance solennclle.M. Tomasck, président de la Chambre, prononcauno allocution de bienvenue. Le depute Janeskasoiua M.Masarvk au nom do ses coüógurs. Un mes¬sage do salutations de M. Orlando fut accueilH pardes applaudissements.

entbousiaslcs et ebania l'iiyrano nationalM.Masarvk a invite les ciépuiés a so réunir au-jourd'iiui au chateau oil i! lira son premier mes¬sage,

EN" "SLT X>TBAle.— On mande de Vicnno quo lo représentantdo la Répultliquo ukrainienne dément une informa¬tion da s'ourco polonaise annoncant l'assassinal ducolonel francais Villairos par des soldats ukrainiens.Le colonel, qui fut arrêlé pareequ'il était en com¬pagnie d'un autre francais nommé Rodmout, dontles passeports no sent pas valables, est seulementsous ia surveillance de la police avec le francaisRedmont.

Le Montenegro rénni & Ia SerbieFd/e, — Les délégüés do la Skouplchina du Mon-tenegiff ont nolifié olliciollemcnt ii Belgrade la reu¬nion du Monicnegro a la Serbie.

«oi d'ItalieBijon. — Le roi d'Ilalts et son !its, revenant dufront, sont arrivés en gare de Dijon, bier aprés-midi. a 13 h. 40.Un' détachement de dragons a rendu les honneursau roi «ui ne quilta pas son wagen, mais reent iesdames dc ia Croix-Rouge qni lui offrirent uu spleu.-«ide bouquet.l.e service d'ordre éiait assure par les carabiBicrsllalicns, les polices américaine el local# ct la gen¬darmerie.A 13 h. He, le train royal reprit sa raarebe dans ladirection de Saint-Amem'.

2VLLE COMTE ROMANONESParis, — Le comte RomanoBCS,président du Con-sril. cspagnol, a quitté Paris hier sotr, regagnant

Dansla parti radlsal-socialistsParis. — Le Comité cxécuti! du parti radical etradical-soeialiste s'est réuni bier apiós-raidi, sous la' présldbncp do M.Benard.Le président, témoin de l'accucil de la populationd'Alsace-Lorraine, eonsidère le plébiseits réalisé dansl'entbousiasme.Lo Comité a voté un ordro du jour invitant Iegouvernement, a proposer et a souter.ir a la Confé¬rence do la palx l'insertion : 1' d'nne clause precla-mant la volonté des puissances signataires de réa-liser par une lëgislation internationale le travaildans des conditions humaines -. 2' cn sauvegardantl'instruction générale et profèssionnellede l'enlant.lamaternité, la vie de familie, la vio sociale, Ia santéphysique et morale et Ie développement do la popu¬lation.Lo Comité donne mandat a son bureau d'etre Iersde sa prochaine entrevue avcc lo président Wilsonl'interprêtode la doctrine que le parti radical ct ra-dical-social'isle ne cessa pas de soutenir avce M.Léon Bourgeois au sujet de ia Société dos Nations.Le bureau insistera notamment sur Ia nécessitéqui s'impose aux puissances alliées asseciées decrécr la Société des Nations, puis de l'cuvriraux neutres afin d'admottro les puissances ennemiesquand olies seront devenues sir.cèrcment démocra-liqucs, respectueuses do la justice, el qu'elles se se¬ront acquiltées des différente» obligations imposéesa la suite dos crimes conrus par los gouvernement»do Vienne et de Berlin et perpétrés par leurs ar¬mées.

LeVoyagedufrösjdentWilsonAu quartier général américainC'cst au quartier général américain quo lc prést-dent des Etais-Unis a 'cidé do passer Ia journée doNoël. M. et Mme Wilson quiüeront Paris dans lanuit du 24 (lécembre ct arriyeront a Cbainnont te25, vers 9 beures. lis y seront roeus par le généralPershing et les fonctionnaires francais. Apres unevisite k l'Hótel de Viitc, le président passera en re¬vue une partio dos troupes do la région, au nombredo 10,060hommes.La nuit suivante, un train spécial partira d9Cbaumont ct conduira M. et Mine Wilson dans unport do la Manche, d'oü, a bord d'un navire deguerre britannique, ils pariiront peur l'Anglcterrs.

En AngleterreLe due do Connaught, au nom du roi, saluera,jcudi 26 décembre, lo président et Mme Wilson aleur débarquement a Douvres, oil los aitendroetFambassadour des Etats-Unis et lord Reading.M. el MmeWilson arrlvoront a 14 h. 30 a la garedo Oharing-Cross, oü les attendront le roi ct la reinede Grando-Bi'Ctagno,qui les conduiront au palais deBuckingham. Des marins, des aviateurs ct des sot-dals fonneront la haie sur le parcours du eertège.Jeiidl soir, mrdtner iniirae rëunira !• rei, 'a rei¬ne, ie président el MmeWilson.Vcndfcdi, M."Wilsonsera repu au Guildhall. Dansla soiréc, un banquet officiel sera offert par ie gou¬vernement britannique, i»la suite duquel s'effeciuerale depart peur Carlisle.M. Wilson ira voir le PapaOn fait actnelleinent au Vatican, de grands prépa¬ra tits pour Ja visite du président AViison.Cello-einécessite dc nombrcuses lormalités.Suivant des-rumeurs persistantes au Vatican, lavisite du président Wilson serait caractérisée parun échange do vues entre M. Wilson et le Pape. Leseathollques italiens qui ont lait preuve du plasgrand patriotisme dans la guerro, ne cachent pa»leur sérieux dc'sir quo l'éclrange de vues enti'e laSouverain Pontile el U; Président facilite l'examende i'entréc en relations entre l'ltalie et le Vatican etpour placer la queslien romaine sur so» nouveauterrain.

LesTroupespolonaisesn'ont pasüébarquéa Dantzig

L'agence Reuter apprend de source ojfieielle polo¬naise que le bruit émanant de Berlin, ct scion iequel50.000 bomm?s de troupes polonaises sous ie com-'mandement du général "Halter avaient dbéarqué aDantzig, est un exfsnple de la propagande allemandeei qu'il est dénué de tont fondement.

UnCroiseur anglais è DantzigOn lëtégraphie dc Copenhague que le eroiseor «an¬glais Cnecntry, qui était meaiüé dans ce port de¬puis plusiéurs lours, est parti pour Dantzig,La place qu'ii oecupait a été aussilót prise per leerciseur Caraigt,

Hier ont eu lieu an Mans, les lêtes organisées eni'honneur de Wilbur Wright, le premier homme oi-scau. M. Sharp, ambassadeur des Etats-Unis, en-touré des représentants de l'Ohio et des Aéro-Ciubsd'Amérique et de Franse, et M. Painlevé assiskiisaka la cérémonie.M. Dumesnil, sous-secrétaire d'Etat èl'aviaiiss,souffrant, s'était fait représenter par son chef de ca¬binet, le commandant Broeard.Lo gouvernement était représenté par H. HenrySimon, ministre des colonies, remptacant M. Andrérik dieu, indisposé.Après un déjeuner intime offert par la villo duMes. lc cortege s'est formé a 4 h. 1(2, place de laRépunlique, ou un buste de La Fayette avail étdprovisoirement plaeé. Un hemmago solennel a LaFayette et a Washingten a été rendu pendant queles troupes 'raneatses, américains et polonaises pré-sentaiont les armes et que les byutnes natienaux deFrance ct d'Amérique étaient exécutés au milieuü'acclamations nourries. Un remarquait la préseaeades aviateurs Fonck, Honrtoaux et Nungesscr.A 2 h. 4(4, place des Jacobins, a eu lieu la posede la premiere pierre du monument Wilbur Wright,dont Fax. «t-projet est dü a MM.Landowski et Bigot,prix de Rome; MM.Henry Simon et Sharp ont sceüecctle première pierre.M.ltené Buon, mairc du Mans, après avoir rap-prié les mémorable3 experiences de l'aviateur améri¬cain en 4968, a prié M. Sharp do bien voulok s#faire l'interprète de la population . iprós du prési¬dent Wilson.MM.d'Aübigny, député du Mans. ct d'EstournelIe»de Constant, sénateur de la Sarthe, présidents desCommissions d'aviatien de la Ciiambre et du Sénat,M. Paul Painlevé, M. lo «ommandant Broeard, aunom de M. Dumesnil, M. B. Weit, de I'Aéro-Clubd'Amérique, et enfin M. Sharp, ambassadeur desEtats-Unis, ont sueeessivement pris la parole. Leursdiscours ont été fort applaudis.

LEPREMIERPONTFBANQAiSSURLERHINLe 20 déeembre a eu lien l'acbèvemsnt du pre¬mier pont francais jeté sur le Rhin entre Niersteiaet Oppenhcim.Les pontonniers ont rendu les honneurs. Une rna-neeuvre d'ouverture et de feianeture des pertières aété organisée et exéeuté# en présens® du généralMangin.Une.ouverture de 78 mètres sera maintenue ei»permanence pour laisser la navigation Iibre.Ce pont a 320 mètres de long ot a été fait en cinqbeures dans des conditions atmospbériques partieu-iièrement difiiciles.

LaMédailledeIareconnaissancefranseau roi d'Espagne

M. Alapetite, a_L„isadcur de France, a rendu vi¬site au roi et lui a remis la médaille do la recon¬naissance que 1# gouvernement francais lat a dé-eernée.M. Alapetite, en remottant la médaille an roi, ar-önoncé un discours dans lequel il a exprimé laprofonde rceonnaissar.ee de la Franco pour la tóch#humanitaire qu'il a acoraplie pendant la guerre.Lo roi dans sa rëponse déclara qu'il recevait lamédaille eomme une nouvelle manifestation desbonnes relations qui lient la Franco et l'Espagne etaussi eommo une demonstration de sympathie dapeuple francais onvers lc roi, lo gouvernement et 1#peuple espagnol.M.Alapetilo, en sortant, a exprimé la satisfaeti#»que lui avait eausé l'aecueil du monarque.

A LA SORBONNEHier après-midi ,t eu lien, dans Ie grand am¬phitheatre do la Sorbonne et sous la présidence (M. Lucien Poincaré, vice-reclet de l'Universitë deParis, assisté des représentants des ministres de laguerre, de la marine, du gouvernement pox-tngais,de M.Lavnaude, doyen de la Faculié do Droit, unegrande manifestation organisée par la Ligue mariti¬me francaise.M. Lacour-Goyot, membre de l'Institut, a félieitéM. Miilerand, président de la Ligue, qui vient d'ètr#élu membre de 1'Académie des Sciences morales etpoiitiqnos.Puis M. le professcur Berget a foil un exposé elairet complet de la science de la mer, a laquellc leprince de Monaco apporta un concours precieus etimportant.

LAPRESSEFRANCAISEENALSACEL'Express, de Mulhouse, supprimë depuis le debntdc la guerre, vient do reparaïtre sous son ancien ti-tro et avec un texte cntièivment francais. La NeusMulheuser Zeiltuig cessera do paraitre a la fin dumois, et l'impi imorio doit passer a une société fran¬caise, qui éditcra un nouveau journal. L'Ahase, «1#Beifort. paraltra désormais a MulhouseL'abbé W ',er!é publicra a Coimar tin ergane fran¬cais, le Rhin fran;u:s, cn remplacement de son Neu-velliste d'Alsase-Lorraine, süpprimé au moment de laguerre.

EPtf ROUMtAIVliELe Cabinet Bratiano se eonstituesans la participation desconservateurs

Malgré Ie désir du roi, qui souhaitait la formalion d un cabinet de concentration, M. Bratiano, aucours de ses démarches, n'a pas rcussi a so moitred'accord avec ies conservateurs sur plusiéurspoints, en particulier sur la distribution de terrasaux paysans.Le cabinet Jean Bratiano a prété serment.Les troupes roumaines ont occupé le bassin hsuil-ler de Petrosseny-Zailtal,

EIV RU§§IELe ministre deSuissequitte PetrogradTj ministro de Suisse a Petrograd a quitté la ca-pitamrusse. It était le dernier représentant diplo¬matique séjournant dans les regions de ta Russie quisont soumises aux bolcheviks.La Suisse est complétement d'aceord pour mcnerune campagne vigonreuso contre le gouvernementde Leninc et Trotsky, et la propagande qui tento d#s'exercer dans le pays cn faveur du bolehevismeest ctroitement surveiHé».

u.Huawnt

DEMAINMARD!

Le Petit HavrecommsEcerala publication,da

LAEEÜELLEAVENTERE

o«—

Grand Reman dramatiquePAR

Pavil UE5

ënip wttRapatriement de Families fran^aises

AÏJ HATItEA midi trois quarts, bier, arrlvalt au qua! rt ES-eaiö 1c steamer iicllar.dais Nieuir-Amsltrdam, vapa-triant de pauvres families de la régiea du Hord qui,rcfoulés par l'autorité alicmand# dts regions eir-vahies, viennent de mener una via extrémenjent rifkBible.Cost dans le port de Rotterdam que Io steamerhollandais, paquebot d'une longueur lie 486 metreset d'un tonnage brut de 47,000 environ, a pris a sonbord 4,700de nos compatnetes dont le sort méritotouto notre solliciiude.En prévision de co rapatriemcnt, M. Jozon, fanouveau sous-préfet du Havre, avait fait appel auconcours des Sociétés patriotiques, d'assistanse, etaussi a celui de nos amis beiges, amériosins cbanglais. II s'était précccuptj de coordsnr.cr pour lamicux lcs seeours empresses de teus, alin d'assurera nos compatriotcs cprouvés l'aseueil auxquela ilaavaient droit.A I'arrivee dn paquebot au quai d'Escale, sonlgroupées, notamrnent des dames de la Croix-Rougeet de I'Y. M.C. A. ; M. Durand-Vicl, adjointau mairedu Havre ; M.Ferdinand Gardye, administrateur duBureau des Rélugiés ; M. Tae#net, délégué de laCroix-Rouge ; M. Ie docteur Loir, d'autres mddMins,des ' rmiers et des infirmicres.A noter la presence de M. Lalleroaad, prcfet de laSeine-Inférieure, venu spéclalement de Renen cmautoraebile, entouré de MM.Jozon, sous-préfet ; Be*carrié, directeur des Douanes ; Artigues, eoawsis-saire central ; Itaüoni, commissaire spécial.L'exeellenie musique Le Rcneissantv, seas Ia di¬rection de son dévoué ch#f, M. Vi'.cot, icne La Mar¬seillaise dont l'audition ne manque point de preduiraune forte impression sur les families rapfrisriées.Puis M. lc Préiet prend la paroi» et adresse a no»eempatriotes le-saiut de la France.II dit combien leurs soulfrances ont reterm netraattention, combien leur long martyre sous Ie jougdel'envaliisseur a aceru en neus l'indiguatio» et labaine legitimes.I' tier.t surtout a les assuror do la sollkifude goir-vcrnementale et du souci constant qu'aurent teusles services administralifs de leur venir en aide eld'atténuer pour cux ies conséquenees iatalss d# t'é-preuvo imposce par l'état dc guerre.15nterminant, il a exprimé en des paroles d'uno6'atorneüe ëmotion les sentiments d# teus.Puis, l'on procédé aux opérations du débarque-quement, asroz lentes a cause d« la double visitede. ière et sanitaire absolument de rigueur.'fout le rcz-de-chaussëe dc 1'bópital britanniquedu quai d'Escaie avant été mis a ia dispositicn daservice des réfugiés, c'est la qu'en desceudant dusteamer, les Francais sauves de la faim ct de la mi¬sère refoivent les soins et lc rëeonfort.11.le sous-préleta eu rccours a des restaurants ditport pour fournir un léger repas aux rapatrics. Leservice de la can tine est assuré par los dames tou¬jour;, dévouées de la Croix-Rouge et de I'Y.M.C.A.L'autorilë militair# beige avait offer! do vastes Ia-,caux préeédemment alfectés aux ministères de fin-tondance et des «alfaires économiques. Dans ces lo-eaux, édifiés entre FHètellerie ct le terminus dutramway du Nice-Havrajs, on a install# des eouehet-tes avec de la paille.C'est a Rouen que fonctionncra le servies ehargdde dirfgëf Jes rapatriés vers leur lieu do résiJence.' ■bier, vers quatre heures, un train cn emporbi4,4uJ. Les autres devaient passer la nuit a Sainte-Adresse, mais on décida de les laisser a bord dti-steamer.On éprouve utie profonde emotion n voir ccs fa¬milies errantcs pour lesquclles l'épreuve dc laguerre a été particulièrement dou'oarause. Corlai-nes ont, pendant des scmaines, eonnu les intempc-ries par des routes dëvastées, sans pain, sans gite,""anl au hasard. Des vieux aux regards remplisune indicible tristesse, des femmes, des móresdésolées, des enlants amaigris, des êtres de teutago, a peine vctus, attestent par la seule apparened,la cruaulé do leur destin. Au cc—te ouvert par I»guerre, il y a un article impor qui concerne lestortures physiques et morales que pouvait ct quadevait éviter le barbare adversaire.Des civils sont rapatriés par steamer dans diffé¬rents ports, mais il en reste enccre 40,000au moin»a Rotterdam ct autant de militaires. Une Commis¬sion militaire de 45 membros est partle, dimanche,du Havre par le steamer Sobrat pour aller les assis-ter et leur fournir, dés Rotterdam, les objets lesplus indispensables. Une Commission de. 40 méde-eins a quitté Brest pour la même destination, eSune autre le Havre par ï El-Kantor» pour Hambeurg,avee MmeLoir et MileLeroy, de la Croix-Rouge.11 faut au plus vito organiser un service quidonne les seeours nécessaires avant le départ.A Rotterdam, le consul francais so dévoue inlas-sablement, mais il a besoin d'ètre activement sc-eondé pour mener a bien sa lourde tüchc. On nou»signale, a ce propos, quo les Allemands avaient,dans lo grand port hotlandais, un höpital militairede 200 Hts. Cel hópital, eyant été abandonné par lepersonnel allemand après l'armistice, vient d'etrerequisitioned pour nos compatriotes malades.M. Taconet qui est ü la tète du gvoupement spé¬cial des Sociétésde la Croix-Rouge, et M. lo doctcui--Loir se préoccupont du sort des rapatriés civils eleomntent sur Ia générosité de nos concitoyans pouraocomplir do mieux en mieux le devoir de solidaritypatrietique qui s'impose.

« S'oiev nos Soldats 9L'estudiantina la Gigale donnait hier, dans Ie granflsalon de l'Hótel de Ville, une trés agréabio audition.Savamment dirigé par M. P. Hardy, ce groupemenède mandolinistes, trés apprécié avant la guerre, ebqui mérite toujours Ia même estime, a fait entendredes morccaux divers, comme la LAgeni»de Pierrot ,,dc Ferret ; une fantaisie sur la Dame blaneht ct lapatriotique march# Seldats victorieus;, de Thuillicr.D'autres aitistes contribuaient au succes de lamatinée.MileG. Chapelle, dont Ia diction est si expressive,a dit lo joli poene d'actualité : Le beau Retour, doH, do Régnier, et, après le lameux Sonnet d'Arvers,une amusante parodie dc cette oeuvre : Sonnet •;«Cuistot, puis le Vasebrisé, de Suilv-Prudbomme.L'archet vibrant de MileM. Hardy met en valcucle Concerto cn si mineur, d'Ambrosio, et Ballade elPolonaise, dc Vieuxtemps. La voix souple et chalcu-reuse de MmeLe Maire donna tout 1#reliel désirablaa la Cavutine de Rézia, de Weber, ct la Chansontriste, do Dupax. Cette excellente chanteuse inter-préta encore le classique Plaisir d'am»ur,<la Martini,avec, pour dignes pavlenaires, M. Goavee et Mile'Hardy accompagnatricc au violon.M.'Goavee 1 apprécier sa science et sa vaieur vo¬cale dans La Toussaint, C, Lacóme, Benveiiut* CeC-tini, de Diaz, et Panurge, de Massenet.Enfin, M.Gibert divertit, une fois dc plus, par soaoriginal ét spiritucl répertoire.L'accompagnemont au piano était brillamment as¬suré par MileManissié.Succèsartistique ct résultat appreciable pour 1QEU-vre « Pour nos Soldats ».

Avant Salomé, lc parfum était uu luxe. Depuisqu'il vend au poids les essences les plus par-faites, a des prix qui lui permeUent i'énormofabrication dc ses laberateires ; toutes les fem¬mes peuvent et doiveat embaumei'.

FAITS LOCAUX— Sur Ia plainto de M. John Morris Williams, oi*pitaine du voilier anglais Joam amarré au quai La-Biandé, la police a arrèté Paul Nielsen, 49 aas, ma-vin cbaulfeur, actuellement sans emploi et sans do¬micile. , , . _Cechauffeur a velé un portefeuille renierman t uc*livres sterling et des shillings, uno trentaino dafrancs d'argent francais, deux sonverains de 2;jfrancs ainsi qu'un étui a cigarettes en metal blancet un mouehoir en seie, au préjudie# du capuaine,a bord du Joam. ... ,Lo marin était en possession d un# par ft# ct!obietssptwtvaitsi ila faitdas

2 Le Petit Haste Lundi *23Déeemttre 1918IBUUL mmmmmmtmmamrnmKmmmmmi

— Place de Hldtel-de-yiUe, samedi soir, vers&heuros trois quarts, une collisiou se produisit en-tre rautomobilo militaire 27,522 conduite par tochauffeur Capriolo, du garage de la Commission ré»guiatrice de la gare, et le tram n*68 de la lign®deMontiviiliers que conduisait to wattman Meysman.DégSts matdriels.— Samedi, dans l'après-midi, M, Lemaltre, ëgou-lier, 20, rue Flore, a trouré dans un éeout do larue Jean-Jacquos-Rousseau, deux obus de 75 char¬gés. lis ont été mis i>la disposition du service d'ar-tillerie.— Lo service de Ia Söreté a arrets Gaston LeLam, 24 ans, journalier, 32, rue Bazan, sur mandatd'amener du Parquet, pour vol.

LACEINFÜ&ÉïïfD E# R IÜ

JLe Havre e'apprêle & rfveilloanerQuel róveillon pourraït-être-plus joyeux et .plusrecherché quo celui do 1918, au lendemaiu dei'armistice, dans 1'enthousiasme de la liberation,quand l'estomac ragaillardi emprunte, pour criersur ses droits a revivre, le porte-voix de lavictoiro fNous savons un établissement havrais de hautInxo oh déja les places sont retenues, oil quol-ques-unes rostent a retenir. Pourquoi tie pas leCiter, puisque la Brasserie Tortoni va innoveravec un succes certain, on crcant, a parlir demercredi prochaio, les diners a 10 fr. ot les dé¬jeuners a 8 fr., avec liberie laissce au client dechoisir lui-mêmo son menu sur la carte : potaget»u hors-d'oeuvre, deux plats, un dessert.Autour des petites tables oil l'intimité se faitlout de suite cordiale par la discrèto complicitéde la bonne chore servie a bon compte, le PèreNoël, en tournee, pourra constater domain, aïortoni.le plus charmant prologuea sagrande fète.

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M. Masson nous annonce trois grands galas d'o-pérette a l'occasion des Fêles de Noöi :Remain mardi 24, en soirée, a 8 h. 1/2, La Poupée,avec lo baryton Baugé, de I Opéra-Comique, si ap-précié au Havre, et MileGaima, dont le succès fut sigrand aux dernières representations d'opérette.Mercredi 25, on matinée, a 2 h. 1/2. Les ClochesdeCorneville, avec le baryton Baugé dans lo rölo dumarquis ; MileGaima et MileMaud Deloor, la déli-cieuse divette.En soiree, a 8 h. 1/2, La Mascotte, avec le barytonBaugé, MilesMaud Deloor et Gaima.Le bureau de location ouYre aujourd'hui luudipour ces trois representations.

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Vous êtes prié de bion vouloir assister auxconvoi, service et inhumation deMonsieurAdolphe-Jules-CésarLEGROISEY

Négociantdécédö lo 22 décembro 1918, a l'êge de 69 ans,muni des Sacrements de 1'Eglise,Qui auront lieu le mardi 24 courant, a uneheure et quart du soir, en l'égliao Saint-Francois,sa paroisse.On se réunira a Téglise.PriezDienpourle reposdesonaine!Ra la part de :

M" AdolpheLECROiSEY,sa veuvo ;ift. et /ff»"CharlesLECROiSEY.lil. RenéLECROiSEY,Ses enfants ;Riti. Jacques,Pierre et JeanLFCRO/SEY,fil'1" filarie-MctdeieJneet GeorgetteLECROiSEY,Ses petils-enfants ;ltd" oeiioe AdolpheLECROISEY,de Trouville,Sa tante ;DesFamiliesLECROISEY,VASSEURet LEGRAND;M. A. AUDAT:Du Conseil d'Administration et du Personnel deia Maison Ad. LECROiSEYei A. AUDAT.II ne. sera pas envoyé de lettres d'invi-tation, Ie présent avis en tenant lieu.

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Vous êtes prié de bien vouloir assister auxconvoi, service ct inhumation doIViadame Vistor TOOSSASNTnée Julia ACHÏ3R

décédëe le 20 décembre 1918, a l'age de 84 ans,muiiie dos Sacrements de 1'Eglise,Qui auront lieu ie mardi 24 courant, a Ineuf heures trois quarts du matin, en l'égliseSaint-Joseph, sa paroisse.On se réunira a 1'Eglise.PriezBleupourle reposdssoaAme!Dola part de :

Al.Marcel V. TOUSSA/h'T,avocat, et MadamsMareel-V. TOUSSAINT,M. AnciréTOUSSAINT,aux armées, .11.PaulTOUSSAINT,M[l's Elisabeth, Frnngoise, Gentvièoe, Dsniseet Anne-tiarie TOUSSAINT,Sespelits-entants;ld»' THWOUMERY,sasoeur:Al. FernantlBOUTILLIER,ti°" Augustin-NORMANO,ses Enfants et Petits-Enfants,M et M™G. COLIN-OLIVIER,leurs Enfanis etPetits-Enfants,Ai"" AlASSON-FORESTIERet ses Fils,Al. et Al"1"René BOURSY,tears Enfants etPetit-Fils,AS-LORRAW,tit. et Ad"'DEIJFOSSE.M. et M" A. TM3GUMERYet leurs Enfants,AS.ei IS"' Alfred TOUSSAitiT,leurs EnfantsetPetits-Enfants,AU"Aiarie TOUSSAINT,Ses noveux et nièces ;Les Families YSNEL, OURSEL,CADY,LESCAN,REBERT,FAUL,LECLERCDEBUSSY,HOUZARD.SCHNEIDER,FRANQUE,PALFRAY.II ne sera pas envoyé de lettres d'invi-tation, le present avis en tenant lieu.

Vous êtes priésd' assister aux convoi, serviceet inhumation defVladarcieftlphorsso LEGALLAiS

Née FRÉRETdécédëe Ie 21 décembre 1918, dans sa 63' année.munie des Sacrements de 1'Eglise.Qui auront lieu lo mardi 24 courant, a dixheures du matin, en i'Eglise d'Octevilie-sur-Mer.On so réunira au domicile mortuaire, a Octe-vtUe-sur-Mer-(hourg).De la part do :AS.Alphor.seLEGALLAiS,Sonépoux ;Al. el Af"' AlarcelLEGALLAiS,sesenfants;Al. et M"1'JeunFRÉRETet leurs Enfanis ;lil. et Ld" Albert FRÉRETet leurs Enfants ;IU.et Al" Raorl FRÉRETet tours Enfants;Ai-" GabrieHeFRERET;M et Al ' Achille HA/ZE;Al"' AudrécFRÉRET;Ses frères, sceurs, nevoux et nièces ;Les autres Membres de la Familla et les Amis.

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SOCIETÉ «LA FRANCEMessieurs les Mombres de la Sociëté sont iinformés du dócès de

ftr.drs GOTÉAjicien garcon de cabine a la CompagnieGénerale |

Transallantiqueet sont priés d'assister au servico religieux quiaura lieu le mardi 24 décembre, a buit houres Idu matin, ii 1'Eglise Saiut-Michel.

Le Président : leer.

Le Capitains Louis QUESNELChevalier de la Légion d'HonneurMaire des iiaons le Comte

Conseillcr d'Arrondissement d'Ycrvills -Sénatair ctt la Seinc-lnférieureSecretaire du Senat

et Madams Louis QUESNELEt les Membres de la FamilieOnt ia doulour do vous faire part de la perlecruolle qu'ils vieiment d'éprouver en la per-sanne do

ffladams HersryQUESMELnée Virg nis Adélaïde POIJYERleur móre, belle-mère, tante et cousine, décédéele 21décembre 1918,dans sa 83' année, munie des Isacrements do I'Eglise.Et vous prient d'assister a ses convoi, serviceet inhumation, qui auront lieu en l'église desBaons lo Comlo, lo jeudi 26 décembre, a dix heu¬res du matin.Réuiiion au domicile mortuaire, a nouf heureset demie.En raison des circonstances, il ne serapa3 envoyé de lettres de faire part, leprésent avis en tenant lieu-Des voitures slalionneront a la Gare d' Yvetot, dneuf heures, el reviendront pour le train de midicinq.

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M. PU ONet Madame ; AF"'Madeleine P/TONet la •familie,Remercienl les pe.rsonnes qui ont bien vouluassister au service -eélébró Ala cnémoire de

JVlarcelle PiTONleur fiiia, «Oeur,el parente..

M" Edmond LE CONIAC,ses Enfants et la Fa¬milie,Romercient les personnes qui ont bien vouluassister aux convoi, service ct inhumation deEVIcnsieurEdmond LECONEAC

Ad"'VeuoeGeorges FEHÉÏRE, ses Enfants, etla Familie,Remorcient les Bureaux des Syndicats de laBoucheric dv,Havre el de la Ltanlieue du Havre,pour leurs manifestations do sympathie, les dé-légués do ces deux Sociétés et loutes los per¬sonnes qui out assisté aux obsèquos deETIonsieurGeorges FENÊTREVice-President de l'Union de la Boucherte de la

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Républiquc FraneaiseViLLE DE FÉCAffiP

ADJUDICATIONm'»?6notaire, requêle do la Viilo de Fe¬camp. Lo Samedi 4 Janvier 1919, ildoux lieures, de';Grande g»'e»-tïie-, situéeen la oommune d'Ouainville, can¬ton do Cany,arrondissement d' Yve¬tot, s'étbndant par extension surles communes de Criquetot-lc-Mau-conduit, ïheuvilie-aux-Maillots etSassotol-le-Mauconduit, conlenant,d'après lo cadastre, -100h.87 a.89 cl.ouée a M.Olivier, en vortu d'unbail expire depuis le 29 seplembre1917.Mise a prix : 130,000 fr.Jouissancedu 29 seplembre 1918.S'adresser al'ctudedeM'MCOLAI,notaire a Fécamp.

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JadlciairftEinde de M' II. JACQVOT.« . uiau Havre, boulevard de Sirxtbourg, tS2.

D'un jugemr-nt rendu conlradiotoiremont par la première cï.am-bre du Tribunal civil du llavrc, indouzo juillct mil neuf cent di.vliuil, enregisti'é et signifié,Au profit de : .MonsieurAlexan¬dre uniEU, culii valcur, Ucmcuranla Ssiiiit-Laureiit-de-lii'èvedoiii;Contre : Madame Jeanne Loque»kul, veuve en premières nocesdeMonsieurAdolpiiePESTEL.etrpou-se en secondes noccs de MonsieurAlexandre Dricu, cullivaleur,avcoiequol elle est domiciliée de droitASaint-Laurent-de-Rièvedcnt, inaisrésidantséparément au Havre, ruodu Gliiüou, n° 11.II appnrt: Quo ,o divorce a éleprononoé d'entro les époux Dricuau profit du mari.

Poitr r.rlrait :(Signé) L. GUILLO" siippiéant

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