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"Miriam Lichtheim," Demonic Ostraca from Medinet Habu (Book Review) Lexa, F ArchAv OrientAjlnA-; Jan 1, 1958; 26, 4; ProQuest pg. 660 660 ARCHIV ORIENTÄLNl 26, 1958 — Book Reviews Miriam Lichtheim, Demotic Ostraca from Medinet Habu, The Uni- versity of Chicago Oriental Institute Publications, Volume LXXX, Chicago, Illinois, 1957. 4°. X I I I + 85 pp. 53 pl. Les 160 ostraca démotiques publiés dans le traité présent sont choisis parmi plus de 4500 ostraca démotiques1* trouvés pendant les fouilles de l'Institut orientale de l'université de Chicago dans Medinet Habu l'an 1929—30. Les couleurs des ostraca sont brunes jusque rouges, seulement quelques-uns sont grises. Les parfaites copies de toutes reproductions de 160 ostraca sont faites en grandeur natu- relle sur les planches 1—35; jusqu'à quel point elles sont précices, on peut le constater par la comparaison des copies avec les 80 copies photographiques sur les planches 36— 53. La première partie du traité contient les 18 ostraca de l'époque ptoléméenne; l'auteur la commence par la considération sur la monnaie égyptienne de l'époque ptoléméenne et romaine. L'auteur avertit des termes dbn et ht dont on se sert jusqu'au commencement du 2e siècle avant notre ère qui représentent souvent les abréviations de l'expression dbn ht deben d'argent. Après le commencement du 2« siècle avant notre ère les données en argent s'effacent devant les données en cuivre et le cours de l'argent perd la stabilité: 1 deben de l'argent = 350—550 debens de cuivre. A ce temps les termes dbn et ht in- diquent le deben de cuivre; pour l'indication du deben de l'argent on se sert ensuite de la construction dbn ht ht spsn ( = ht ht) « deben d'argent ». Après une introduction sur le monopole ptoléméen du textile, l'auteur fait paraître les transcriptions et les traductions des ostraca N03 1—5„ quittances pour la toile livrée ou payée. La grande quantité des ostraca du même genre publiés et non-publiés fait voir que le monopole en question à l'époque ptoléméennne n'était pas absolu de telle manière que l'on supposait jusque-là. La production privé ét la vente privé de toile étaient tolé- rées et la production et la vente de la laine étaient libres. Les quittances pour la syntaxis (ostraca N°s 6—9) pour les taxes non indiquées (ostraca N03 10, 11) et quelques autres quittances (ostraca N03 12—16), surtout les deux quittances pour la taxe de palmes (ostraca N03 17, 18) ferment cette partie. La deuxième partie du livre qui est vouée aux ostraca de l'époque romaine commence par une explication sur la taxe de tête et sur les autres taxes imposées d'après têtes. La taxe de tête était universelle ; à l'époque romaine la payait chaque homme depuis les quatorze jusqu'à soixante ans. C'étaient seulement les citoyens romains et quelques autres personnes privilégiés qui étaient libérées de cette taxe. La taxe changeait de temps et de lieu. On la payait en métale à la banque. Si le payeur est indiqué cfc>mme « qui appartient aux gens de N. », le N. est le collecteur de la taxe en question dans la localité nommée. L'empereur Tiberius est le premier de ceux qui sont d'ordinaire nommés dans les dates des quittances. # Parmis les taxes universelles de tête, on doit ranger aussi les taxes de digues et de bains dont les quittances sont les ostraca N°3 19—50, 115„ 116. Pour les taxes particulières de tête, on doit prendre les taxes de professions qui payaient par exemple les tisserands (ostraca N°8 54—56), les architectes (ostraca N°s 57, 58) les vendeurs de foins (ostraca N°3 59, 60), les éleveurs des palmes (ostraca N°8 111, 112), les prêtres ostraca Nos 61, 62) ; ici appartiennent aussi les taxes des pigeonniers (ostracon N° 110) et les taxes funèbres (ostraca N03 63, 64). L'impôt foncier et les taxes des profits des fonds loués, on les payait après la moisson au grenier par les grains. Sur les ostraca de Medinet Habu sont nommés trois greniers: le grenier royal des maisions du nord où on payait les impôts des fonds propres et des fonds loués des personnes privées (ostraca N03 65—75) ; le grenier du dieu des maisons du nord où on payait les taxes des profits des fonds loués des temples (ostraca N03 76 à 85) ; au grenier du strategos Apollonios des maisons du nord on payait les taxes des profits des fonds loués de ceux qui appartenaient parmi les fonds confisqués du temple par l'état (ostraca N«* 86—93). Les ostraca N03 94—109 sont les quittances des impôts fonciers payés pour argent aux banques l'an après la moisson (straca N08 51—53, 113, 114, 118, 120). Les »ostraca N°8 121—125 présentent les reconnaissances des droits foncières, l'ostra- con N0 126 le transfert des grains dus, les ostraca N°8 127, 128 sont les quittances pour 1 L'ostracon № 150 de traité présent est le № 44 des ostraca démotiques trouvés dans Medinet Habu, le № 51 du traité présent est le № 4546 des ostraca démotiques de Medinet Habu. Copyright © 201 1 ProQuest LLC. All rights reserved. Copyright © Oriental Institute of the Academy of Sciences of the Czech Republic.

Demonic Ostraca From Medinet Habu

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Demonic Ostraca From Medinet Habu

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Page 1: Demonic Ostraca From Medinet Habu

"Miriam Lichtheim," Demonic Ostraca from Medinet Habu (Book Review) Lexa, F ArchAv OrientAjlnA-; Jan 1, 1958; 26, 4; ProQuest pg. 660

6 6 0 ARCHIV ORIENTÄLNl 26, 1958 — Book Reviews

Miriam Lichtheim, D e m o t i c O s t r a c a f r o m M e d i n e t H a b u , The Uni­versity of Chicago Oriental Institute Publications, Volume LXXX, Chicago, Illinois, 1957. 4°. X I I I+ 85 pp. 53 pl.

Les 160 ostraca démotiques publiés dans le traité présent sont choisis parmi plus de 4500 ostraca démotiques1 * trouvés pendant les fouilles de l'Institut orientale de l'université de Chicago dans Medinet Habu l'an 1929—30.

Les couleurs des ostraca sont brunes jusque rouges, seulement quelques-uns sont grises. Les parfaites copies de toutes reproductions de 160 ostraca sont faites en grandeur natu­relle sur les planches 1—35; jusqu'à quel point elles sont précices, on peut le constater par la comparaison des copies avec les 80 copies photographiques sur les planches 36— 53.

La première partie du traité contient les 18 ostraca de l'époque ptoléméenne; l'auteur la commence par la considération sur la monnaie égyptienne de l'époque ptoléméenne et romaine. L'auteur avertit des termes dbn et ht dont on se sert jusqu'au commencement du 2e siècle avant notre ère qui représentent souvent les abréviations de l'expression dbn ht deben d'argent. Après le commencement du 2« siècle avant notre ère les données en argent s'effacent devant les données en cuivre et le cours de l'argent perd la stabilité: 1 deben de l'argent = 350—550 debens de cuivre. A ce temps les termes dbn et ht in­diquent le deben de cuivre; pour l'indication du deben de l'argent on se sert ensuite de la construction dbn ht où ht sp sn ( = ht ht) « deben d'argent ».

Après une introduction sur le monopole ptoléméen du textile, l'auteur fait paraître les transcriptions et les traductions des ostraca N03 1—5„ quittances pour la toile livrée ou payée. La grande quantité des ostraca du même genre publiés et non-publiés fait voir que le monopole en question à l'époque ptoléméennne n'était pas absolu de telle manière que l'on supposait jusque-là. La production privé ét la vente privé de toile étaient tolé­rées et la production et la vente de la laine étaient libres.

Les quittances pour la syntaxis (ostraca N°s 6— 9) pour les taxes non indiquées (ostraca N03 10, 11) et quelques autres quittances (ostraca N03 12—16), surtout les deux quittances pour la taxe de palmes (ostraca N03 17, 18) ferment cette partie.

La deuxième partie du livre qui est vouée aux ostraca de l'époque romaine commence par une explication sur la taxe de tête et sur les autres taxes imposées d'après têtes.

La taxe de tête était universelle ; à l'époque romaine la payait chaque homme depuis les quatorze jusqu'à soixante ans. C'étaient seulement les citoyens romains et quelques autres personnes privilégiés qui étaient libérées de cette taxe. La taxe changeait de temps et de lieu. On la payait en métale à la banque. Si le payeur est indiqué cfc>mme « qui appartient aux gens de N. », le N. est le collecteur de la taxe en question dans la localité nommée. L'empereur Tiberius est le premier de ceux qui sont d'ordinaire nommés dans les dates des quittances. #

Parmis les taxes universelles de tête, on doit ranger aussi les taxes de digues et de bains dont les quittances sont les ostraca N°3 19—50, 115„ 116. Pour les taxes particulières de tête, on doit prendre les taxes de professions qui payaient par exemple les tisserands (ostraca N°8 54— 56), les architectes (ostraca N°s 57, 58) les vendeurs de foins (ostraca N°3 59, 60), les éleveurs des palmes (ostraca N°8 111, 112), les prêtres ostraca Nos 61, 62) ; ici appartiennent aussi les taxes des pigeonniers (ostracon N° 110) et les taxes funèbres (ostraca N03 63, 64).

L'impôt foncier et les taxes des profits des fonds loués, on les payait après la moisson au grenier par les grains. Sur les ostraca de Medinet Habu sont nommés trois greniers: le grenier royal des maisions du nord où on payait les impôts des fonds propres et des fonds loués des personnes privées (ostraca N03 65—75) ; le grenier du dieu des maisons du nord où on payait les taxes des profits des fonds loués des temples (ostraca N03 76 à 85) ; au grenier du strategos Apollonios des maisons du nord on payait les taxes des profits des fonds loués de ceux qui appartenaient parmi les fonds confisqués du temple par l'état (ostraca N«* 86— 93). Les ostraca N03 94— 109 sont les quittances des impôts fonciers payés pour argent aux banques l'an après la moisson (straca N08 51—53, 113, 114, 118, 120).

Les »ostraca N°8 121—125 présentent les reconnaissances des droits foncières, l'ostra- con N0 126 le transfert des grains dus, les ostraca N°8 127, 128 sont les quittances pour

1 L'ostracon № 150 de traité présent est le № 44 des ostraca démotiques trouvésdans Medinet Habu, le № 51 du traité présent est le № 4546 des ostraca démotiques deMedinet Habu.

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les taxes et le louage foncier, N° 129 la quittance de la moitié du profit du lin, № 130 la quittance du payement des travaux fonciers,, N<> 131 l’avis du prêt, N°8 133—135 les listes des noms propres, N« 136 la liste de la dot, N08 137—143, 145, 147 les règlements des comptes du vin, N« 138 les règlements des comptes du blé, N° 148 la liste des livraisons de l’huile, N<> 149 les règlements des livraisons pour le temple, N«8 150, 151 les décharges des fonds, № 152 la contenance d’un champ, N08 153— 155 les lettres, N°s 156— 160 les serments.

Le livre est fermé par les index.J ’ajoute seulement quelques détails: № 17 1.3, № 18 1.3,4 doit été transcrit hmt

« cuivre » au lieu de « obol » d’après p. 1 note 2 ; comparer aussi N° 45 1.3,5 avec N° 461.2,4 — № 65 1.1, № 66 1.2 etc. on doit lire plutôt wz a. ég. wz. Worterb. I p. 402 que r. — N° 136 1.1 et p. 4 1.3 en bas n-sn est ‘étoffe avec poil’ — N« 152 1.1 on doit lire wrh « fonds incultivés » au lieu de prh. — № 160 1.3 p nk(t) ate—s a w n h .= f « le bien qu’elle, a déclaré », mot à mot « le bien qu’elle a fait apparente ».

Le livre présent de Lichtheim se range bien au travaux semblables de H. Thompson, V. Vangstedt et G. Mattha. Frantiëek Lexa

Scritti in onore di Giuseppe Furlani. I.—II. (= Rivista degli Studi orientali, Vol. XXXII/1957, C. X L III + 768), Roma, Dott. Giovanni Bardi, Editore. Preis 12.000 It. Lire.

Die Forschungsarbeit des prominenten italienischen Orientalisten, G. Furlani, dessen siebzigjähriges Lebensjubiläum vorliegende Festschrift hervorgerufen hat, ist bekanntlich umfassend und tiefschürfend. Doch erst im Augenblick, wo man eine zusammenfassende Übersicht dieser Festschrift gewinnt, welche 63 Beiträge1 aus den einzelnen Sphären seiner wissenschaftlichen Interessen enthält, muß man sich vergegenwärtigen, daß ein einziger Rezensent nicht genug fähig ist, allen dort enthaltenen Beiträgen entsprechend Rechen­schaft zu tragen. Bevor wir jedoch zu einer kurzen Darstellung dieser Festschrift über­gehen, möchten wir noch die herzliche Freundschaft und Verbundenheit des verehrten Jubilanten zum verewigten Meister unserer Orientalistik, B. Hrozny, in Erinnerung brin­gen, welche unter anderem durch die Teilnahme Furlanis an den Symbolae Hrozny an­schaulichen Ausdruck gefunden hat. Auch das lebendige, dauernde Interesse Furlanis an der wissenschaftlichen Tätigkeit der Schüler Hroznys sei an dieser Stelle mit Genugtuung erwähnt.

Das ganze Werk enthält neben der Dedikation (S. V—IX ), den Verzeichnissen der Mitglieder des Veranstaltungskomitees (S. X) und der Teilnehmer an der Festschrift (S. X I—X II) sowie auch neben der ausführlichen Bibliographie des Jubilanten aus der Feder seines Neffen, Silvio Furlani,2 10 Fachabteilungen’: Assyriologie (S. 3—196), Hethitologie (S. 199—256), Ägyptologie (S. 257—281), Hebraistik, Ugaritica, Israel (S. 285— 374), Äthiopistik, Aramäisch, Mandäisch (S. 377—452). Im II. Bande folgen Arabistik, Sabäisch, Islamistik (S. 455—563), Syrische und christlich-lateinische Philo­sophie (S. 567—623), Yeziden (S. 627—629), die orientalistischen Rechte (S. 633— 696) und verschiedene Studien (S. 699—768).

Es sei uns gestattet, vor allem mit dem Hinweis auf jene Beiträge zu beginnen, welche zu den „pro domo nostra“ bestimmten gehören, insofern sie assyriologische Probleme behandeln. Die Raumknappheit verhindert uns, auf die einzelnen Studien näher einzugehen, weshalb die nächsten Zeilen nur einen Gesamtüberblick der mannigfaltigen Problematik bieten können. In alphabetischer Ordnung, welche in der Festschrift befolgt wird, sei also auf nachstehende Artikel aus der Assyriologie hingewiesen:

Die französische Assyriologin E. C a s s i n befaßt sich in ihrem Beitrag „Le pesant cTor“ (S. 3—12) mit einem assyrischen schriftlichen Erlaß für die Bewohner der Stadt Nippur, der am wahrscheinlichsten Assurbanipal zugeschrieben werden kann, wo der König einerseits Strafandrohungen gegen diejenigen aufstellt, welche seinen geflüchteten Haupt­gegner verbergen wollten, andererseits eine Belohnung demjenigen verspricht, wer ihm den

1 Weitere zwei, von E. N e u f e 1 d, Socio-economic Background of Yöbel and £&mif.tä, und von E. U n g e r , Fata Morgana als geisteswissenschaftliches Phänomen im Alien Orient, sollen erst im X X X III. Band der RDSO veröffentlicht werden und können des­halb im Rahmen dieser Anzeige nicht berücksichtigt werden.

2 Insgesamt werden 591 Nummern der wissenschaftlichen Schriftstellertätigkeit des Jubilanten vermerkt.

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