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Curriculum Vitae détaillé : Enseignement, Recherche, Valorisation
CURRICULUM VITAE DETAILLE
SOMMAIRE
I. Enseignement et Activités liées à la Pédagogie................................................................................2
II. Recherche et valorisation ................................................................................................................6
Quelques points marquants des actions liees à la recherche..........................................................11
Liste quantitative des travaux et publications ................................................................................12
III. Responsabilités et Encadrement...................................................................................................15
Chef de service en bureau d’études (de 1973 à fin 1975)..............................................................15
Direction du Laboratoire d’Electrotechnique ................................................................................16
et d’Électronique de Puissance de Lille (L2EP - EA 2697)...........................................................16
Direction du Centre National de Recherche Technologique FUTURELEC .................................18
Direction de la Recherche de l’ENSAM........................................................................................21
Administration Provisoire de l’ENSAM........................................................................................24
Jean-Paul Hautier
I. ENSEIGNEMENT ET ACTIVITES LIEES A LA PEDAGOGIE Résumé Enseignant à temps plein depuis 1969 avec une période d’interruption entre 1973 et 1976, pendant laquelle je suis parti en entreprise, jusqu’en 2001 (nomination en tant que Directeur de la Recherche) j’ai agi à tous les niveaux des activités pédagogiques en IUT, en Ecoles d’Ingénieurs, en formation des maîtres, en formation continue et dans le cadre de la promotion supérieure du travail (CNAM) dont je suis moi‐même issu. Dans cet ensemble, j’ai pris toutes les responsabilités : de travaux pratiques, de cours et travaux dirigés, de techniques de réalisation, d’animation de groupes, de départements. De nombreux cours de spécialités originales ont été montés à destination des écoles d’ingénieurs (2ème et 3ème année). Une dizaine de polycopiés ont été réalisés et je suis auteur et coauteur de 8 ouvrages dont quatre à but essentiellement pédagogique. Dans le même esprit, je me suis beaucoup investi dans la rédaction d’articles à destination de revues pédagogiques, de conférences pédagogiques pour les enseignants des classes de BTS, d’IUT et préparatoires. J’ai maintenu des contacts autant que faire se peut avec l’Inspection Générale, tant dans le cadre de ces conférences que dans divers séminaires ; certains résultats de la recherche ont été transférés au niveau de classes préparatoires et classes de BTS. En fin d’année 2006, une intervention aura encore lieu sur demande de l’Inspection Générale PTSI. Je considère toujours ces actions comme importantes pour un enseignant‐chercheur dont les missions sont naturellement à effet sociétal fort : la création de connaissances d’une part, leur transfert à tout niveau d’autre part.
Etablissements où j’ai enseigné ‐ Institut Universitaire de Technologie de Lille (IUT) ‐ Université des Sciences et Technologies de Lille ‐ Ecole Centrale de Lille (et Institut Industriel du Nord) ‐ Institut Catholique des Arts et Métiers (ICAM) ‐ Ecole des Mines de Douai ‐ Conservatoire national des ARTS et Métiers (CNAM) ‐ Centre National d’Enseignement à Distance (CNED) ‐ Ecole Nationale Supérieure d’Arts et Métiers (ENSAM)
Depuis octobre 1990, date d’arrivée à l’ENSAM comme Professeur des Universités
A lʹENSAM (Lille) (jusqu’en 2001)
Cours et Travaux Dirigés : Asservissements Continus Analyse des Systèmes Commande par Calculateur Électrotechnique (électromagnétisme) Electrotechnique (conversion électromécanique, machines) Responsable du Département EEA (Département 5) de 1995 à 1998. Membre du CODEP, nous avons du prendre en compte la réforme des classes préparatoires où l’enseignement de l’Automatique a été mis en place. A cette occasion, trois ouvrages réalisés en collaboration avec quelques collègues ont été publiés à destination de ces préparations.
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DEA de Génie Électrique de Lille (ENSAM, U.S.T.L., Centrale Lille) De 1991 à 20011 Cours : Automatique Appliquée à lʹÉlectrotechnique Modélisation et Commande des Convertisseurs Architecture des Commandes (jusqu’en 1996) CNAM (Centre de Lille) Responsable de la filière Automatisme Industriel de 1989 à 2001 Responsable de la filière Électrotechnique de 2000 à 2002 De 1990 à 1996 Cours et Travaux Dirigés : Automatisme A0, Automatisme C0 Automatisme B1 Automatisme C0, Électrotechnique B2 et B4 Électrotechnique C0 École Centrale de Lille (ex Institut Industriel du Nord) De 1990 à 1996 Cours et Travaux Dirigés : Outils méthodologiques pour la conception dʹalgorithmes (Option Automatique 3ème An.) Cours : Commande des Machines Électriques (Option Automatique 3ème An.) En formation continue (1997)
Dans le cadre du plan national de formation continue de la direction des lycées et collèges : Organisation d’un stage sur « l’Enseignement de l’automatique des systèmes continus » destinés aux professeurs des classes préparatoires PT et PTSI. (40 h bloquées avec 6 intervenants).
De septembre 1969 à octobre 1990 (interruption de 1973 à 1976) École des Mines de Douai (Fonction principale) Professeur Agrégé détaché sur un poste de Maître‐assistant des Ecoles des Mines dʹoctobre 1986 à septembre 1990 Responsable de Département, Membre du Conseil de Direction et du Conseil dʹAdministration Cours : Asservissements (3ème Année : deux options) Contrôle des Processus par Calculateur (4ème Année : Option Énergétique) Travaux Pratiques : Encadrement de Travaux de Recherche dʹÉlèves
1 Depuis ma nomination en tant que Directeur de la Recherche de l’ENSAM, je me suis vu contraint de « laisser » ces enseignements pour des raisons d’incompatibilités de fonctions. Ce choix a permis aux plus jeunes de s’investir.
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Université des Sciences et Technologies de Lille (Fonction principale) Professeur Agrégé dʹoctobre 1983 à septembre 1986 Cours, T.D., T.P. : Préparation au concours de lʹAgrégation de Génie Électrique et du C.A.P.E.T. I.U.T. de Lille (Département Génie Électrique) (Fonction principale) Professeur Agrégé dʹoctobre 1978 à septembre 1983 Chef de T.P. ENSAM de janvier 1976 à septembre 1978 Maître Auxiliaire dʹoctobre 1969 à septembre 19732 Travaux Pratiques et Techniques de Réalisation : 1ère et 2ème Année (Option Électronique et Option Automatique) Cours : Microinformatique (Option Automatique) CNAM (Centre de Lille) De 1978 à 1990 Travaux pratiques : Automatique industrielle B1 et B2 Cours et T.D. : Architecture des systèmes microinformatiques École Centrale de Lille (ex Institut Industriel du Nord) Dʹoctobre 1976 à septembre 1981 Cours : Organes Électriques dʹAsservissement (Option Électrotechnique et Automatique 3ème An.) Cours : Dynamique des machines électriques (Option Électrotechnique 3ème An.) Encadrement : Stages intégrés et projets (Option Électrotechnique 3ème An.) Institut Catholique des Arts et Métiers (Lille) De septembre 1980 à juin 1985 Encadrement : Projets de fin dʹEtudes (3ème An.) (Microinformatique appliquée dans des réalisations industrielles) Formation continue (dans les établissements de la fonction principale) Dʹoctobre 1977 à septembre 1983 Actions ʺJeunes sans emploiʺ (initiation à la microinformatique) Dʹoctobre 1979 à septembre 1983 Stages pour les techniciens de lʹEDF et des douanes
(formation à la microinformatique et aux microprocesseurs)
2 Entre Octobre 1973 et Novembre 1975, j’ai occupé des fonctions dans l’Industrie.
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Dʹoctobre 1983 à Septembre 1986 Stages pour les Enseignants des Lycées (PAF) 1. Le microprocesseur dans la conduite des machines électriques (Action novatrice en son temps) 2. Électronique de Puissance (15h) Centre dʹEnseignement à Distance (CNED) Années scolaires 1983,84,86 Cours, leçons, problèmes pour la préparation au concours de lʹAgrégation de Physique Appliquée. POLYCOPIES Organes des Systèmes Asservis, 65 p. Illustrations du Cours dʹAsservissement, 30 p. Asservissements : problèmes dʹapplications, 25 p. Cours de Contrôle des Processus, 30 p. Cours d’électrotechnique et exercices, 50 p. OUVRAGES
Plusieurs ouvrages ont été édités et aujourd’hui, plus de 12000 exemplaires vendus. Huit ouvrages ont été rédigés en collaboration, dont 3 directement à objectif pédagogique, notamment avec la mis en place des enseignements de l’Automatique dans les classes préparatoires :
Systèmes automatiques Tome 1 : Analyse et Modèles P.J. BARRE, J.P. CARON, J.P. HAUTIER, M. LEGRAND Éditions Ellipses, 320 pages (ISBN 2-7298-5515-7), Paris, 1996 Systèmes automatiques Tome 2 : Commande des Processus J.P. HAUTIER, J.P. CARON Éditions Ellipses, 384 pages (ISBN 2-7298-9720-8), Paris, 1997 Systèmes automatiques Tome 3 : Problèmes corrigés - Applications industrielles J.P. CARON, J.P. HAUTIER, P.J. BARRE Éditions Ellipses, 190 pages (ISBN 2-7298-6780-5), Paris, 1997
Les autres ouvrages sont en partie des retombées de certains travaux de recherche, comme le Graphe Informationnel Causal aujourd’hui au programme des classes préparatoires PTSI.
Modélisation et Commande de la machine asynchrone J.P. CARON, J.P. HAUTIER Editions Technip - Electrotechnique - Vol. 7 - 280 pages (ISBN 2-7108-0683-5), Paris, 1995 Convertisseurs statiques - Méthodologie causale de modélisation et de commande J.P. HAUTIER, J.P. CARON Éditions Technip, 308 pages (ISBN 2-7108-0745-9), Paris, 1999 Systèmes électrotechniques – Applications Industrielles J.P. CARON, J.P. HAUTIER Éditions Technip, Sciences et Technologies, 288 pages (ISBN 2-7108-0755-6), Paris, 2000 Propriétés dynamiques de la machine à courant continu – Modèles directs et inverses JP HAUTIER Chapitre 1 de l’ouvrage « Modèles pour la commande des actionneurs électriques », pp 29-52 Direction : JP LOUIS. Editions Hermès–Lavoisier, Paris 2004. ISBN 2-7462-0917-9 Commande vectorielle de la machine asynchrone – Optimisation par logique floue B. FRANCOIS, B. ROBYNS, Ph. DEGOBERT, J.P. HAUTIER Editions Technip, à paraître en début de 2007
http://www.alapage.com/‐/Liste/Livres/mot_auteurs=Jean‐Paul%20Hautier/?donnee_appel=GOOGLhttp://www.editions‐ellipses.fr/http://www.editionstechnip.com/sources/liste_Ouvrages.asp?P=6http://www.eyrolles.com/Sciences/Livre/9782710806837/livre‐modelisation‐et‐commande‐de‐la‐machine‐asynchrone.php
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http://www.alapage.com/-/Liste/Livres/mot_auteurs=Jean-Paul%20Hautier/?donnee_appel=GOOGLhttp://www.editions-ellipses.fr/http://www.editionstechnip.com/sources/liste_Ouvrages.asp?P=6http://www.eyrolles.com/Sciences/Livre/9782710806837/livre-modelisation-et-commande-de-la-machine-asynchrone.phphttp://www.eyrolles.com/Sciences/Livre/9782710806837/livre-modelisation-et-commande-de-la-machine-asynchrone.php
II. RECHERCHE ET VALORISATION
Avertissement : Dans le cadre de cette candidature à un poste de Directeur d’Établissement, je n’entre pas dans tous les détails de mes activités de recherche qui, je précise, n’ont pas manqué d’avoir de nombreuses retombées tant sur le plan pédagogique que du rayonnement. Je pense pouvoir affirmer que ce choix de démarche : recherche appliquée originale en relation avec le milieu industriel, recherche scientifique, retombées pédagogiques, rayonnement, m’ont valu d’être promu à deux reprises par le Conseil National des Universités (Professeur de 1ère classe et Professeur de Classe Exceptionnelle).
Résumé L’originalité de mes activités de recherche est probablement dans leur démarrage. C’est en poste de responsable de service en PME qu’il m’est confié, en 1974, la mission de développer un produit dont j’avais eu l’idée. Cette situation est assez anachronique lorsque l’on connaît le contexte actuel de la faible implication des PME en R&D. Ce développement a nécessité une véritable recherche, appuyée sur le milieu universitaire, ce qui a probablement influencé la suite de mon parcours professionnel. Ces activités se sont ensuite pérennisées indépendamment de mon statut, à partir de mon retour dans le milieu universitaire en 1976, ; en effet, mon premier statut universitaire fut celui de Professeur des Universités lors de mon arrivée à l’ENSAM en 1990. Le passage en milieu industriel m’a fait prendre conscience de l’importance de la formalisation scientifique des problèmes technologiques complexes, surtout dans un contexte de pluridisciplinarité alliant l’Electrotechnique, l’Automatique, la Mécanique et l’Électronique de Commande. Ainsi lʹÉquipe Commande, que j’ai animé au sein du laboratoire d’Electrotechnique et d’Électronique de Puissance de Lille (L2EP) pendant près de dix années à partir de 1990, a acquis de multiples compétences en « Systèmes », depuis les formalismes de description et de synthèse (Graphe Informationnel Causal) jusqu’à la mise en œuvre adéquate d’outils plus particulier, comme les réseaux de Petri, les réseaux neuronaux et la logique floue ; un volet connexe permanent a été de développer le prototypage rapide des commandes de systèmes, en intégrant les caractéristiques technologiques du matériel électronique de commande. Mes travaux se sont déployés dans 25 thèses, avec de nombreux contrats industriels (la quasi‐totalité de l’activité est souvent en partenariat) ; le transfert de connaissances s’est effectué au travers de plus de 170 publications et communications de natures diverses, de 8 ouvrages, de collaborations nationales et internationales. A ceci, s’ajoutent des encadrements de mémoires de DEA (17), de mémoires CNAM (32) et de nombreux projets de fin d’études dans les diverses institutions où j’ai enseigné. La valorisation se retrouve également dans le transfert des connaissances vers les classes de BTS, d’IUT et préparatoires, ainsi qu’au travers de nombreux partenariats industriels : contrats en action directe (12), en action indirecte (utilisation des connaissances produites par d’autres acteurs) , en animation (CNRT Cf. « grandes responsabilités »). Mots clés des activités : Modélisation, Commande, Graphe Informationnel Causal, Réseaux de Petri, Réseaux neuronaux, Systèmes dynamiques complexes, Mécanique, Electrotechnique, Électronique de puissance, Sûreté de fonctionnement, Reconfiguration automatique, Architecture technologique de commande, Commande vectorielle, Correcteurs résonnants, Correcteurs à modèle de comportement, Machines-outils, Transports, Réseaux électriques, Génération dispersée, Développement durable, Élimination de capteurs,
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Cadres et Description synthétique des travaux Dès l’origine, le contexte industriel Depuis la réalisation ayant fait lʹobjet de mon mémoire dʹIngénieur CNAM (ralentisseur de machine asynchrone) en 1975, les travaux qui ont suivi ont allié implicitement les domaines importants du Génie Électrique que sont lʹÉlectrotechnique, lʹAutomatique, la Mécanique et lʹÉlectronique de Commande. Les progrès sensibles et rapides de la Microinformatique ont contribué au caractère pluridisciplinaire de ces activités ; ainsi lʹÉquipe Commande, que j’ai animé pendant près de dix années à partir de 1990, a acquis de multiples compétences en « Systèmes ». Des Systèmes Dynamiques Hybrides en 1980 Lʹensemble des travaux de recherche a toujours eu pour concept directeur une description précise du système concerné. Cʹest ainsi que sont nées les idées de formalisme et de méthodologie dès lʹannée 1981. Les réseaux de Petri, dʹabord utilisés pour la description fonctionnelle des convertisseurs, ont ensuite été mis en oeuvre pour spécifier leur commande. La thèse que jʹai soutenue en 1984 a montré lʹoriginalité et lʹefficacité de la méthode dans le cadre dʹun ensemble onduleur‐machine asynchrone Plusieurs autres thèses et mémoires ont contribué à lʹapplication et à lʹévolution du formalisme ainsi quʹà la synthèse des architectures de commande à microprocesseurs (partenariats avec Autinor‐Logilift (ascenseurs), Vibratechniques (Vibrateurs à béton), …. Lʹensemble des travaux réalisés a été rassemblé dans le rapport de synthèse pour lʹobtention de lʹHabilitation à Diriger les Recherches en 1989. Une recherche d’homogénéisation en 1989
Depuis ma nomination en tant que Professeur (à l’ENSAM en 1990), lʹesprit scientifique de mes travaux de recherche est resté le même. Une thèse de qualité a permis, en 1992, de mettre au point la méthodologie développée en 1989, grâce à lʹapplication plus précise des fonctions de connexion, de commutation et de conversion, des notions de commande interne et externe, de commandabilité et de fonctions génératrices. A mon sens, lʹÉlectrotechnique souffrait jusquʹalors dʹun vide terminologique, nuisible à la fois sur le plan du transfert et de la pédagogie ; sur ce dernier point, jʹai pu expérimenter, dans le cadre des enseignements du DEA, lʹintérêt de ces nouvelles définitions qui évitent ainsi toute confusion. Plusieurs publications ont été réalisées à ce sujet et le formalisme a trouvé de nombreuses applications dans le cadre dʹactions contractuelles en partenariat industriel. La sûreté de fonctionnement abordée en 1990 Dans lʹobjectif de développer un axe sur la fiabilité des systèmes (contrat industriel à propos d’un entraînement d’ascenseur), deux thèses ont porté sur les problèmes posés par lʹapparition de défauts de commande dans un onduleur alimentant une machine synchrone et une machine asynchrone en contrôle vectoriel. Les solutions trouvées, basées sur l’apparition de composantes homopolaires, étaient peu onéreuses et sʹimplantaient sans difficulté, même dans un dispositif existant. Ces travaux sont à l’origine d’un brevet déposé par Daimler‐Chrisler. Sur les architectures durant les années 1990 Lʹaspect formel, indispensable à lʹanalyse fonctionnelle et à la modélisation ne fait pas pour autant oublier les problèmes technologiques et, en particulier, la conception des architectures. J’ai orienté ces activités
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essentiellement vers la mise en oeuvre de DSP (processeurs de signaux) tout en essayant de définir à nouveau un formalisme appliqué à lʹarchitecture ainsi quʹà la fonction remplie. Plusieurs thèses ont été réalisées sur ce thème dans le cadre de contrats industriels : le contrôle sans capteur mécanique de lʹaccélération dʹune machine asynchrone alimentée par gradateur ou à lʹutilisation dʹidées nouvelles comme le graphe informationnel causal inversé. Commande et robustesse Un problème important souvent rencontré en contrôle de machines : la robustesse face aux variations paramétriques. Plusieurs travaux ont été engagés sur ce thème dans des directions différentes : la commande avec observateur numérique robuste (choix paramétrique optimisé, notamment l’influence de l’échantillonnage) et à réseau neuronal, la commande multialgorithmique avec superviseur flou. Ces travaux, différemment orienté dans la démarche avaient donc le même objectif ; il apparaît aujourd’hui qu’ils ont débouché sur une bonne expertise sur les réseaux neuronaux et que la supervision floue est une forme de commande multimodèle particulièrement efficace en dépit de sa simplicité. Les correcteurs résonnants Les hypothèses classiques de la commande vectorielle ne permettant pas le contrôle d’une machine diphasée dissymétrique, pour l’asservissement des courants dans le repère naturel, j’ai proposé la solution des correcteurs résonnants en fréquence variable ; le gain infiniment grand à la fréquence choisie confère à la boucle du système des qualités de poursuite et de régulation optimales. La généralisation par la définition de correcteurs résonnants multifréquentiels a montré lʹefficacité des solutions notamment pour les filtres actifs, le contrôle des courants dans les circuits inductifs fortement non linéaires, la commande optimisée des machines électriques ; des travaux menés au Laboratoire d’Electrotechnique de Grenoble (LEG) ont révélé que l’association correcteurs résonnants–changeur de référentiel amenait des extensions très pertinentes pour la commande de dispositifs reliés au réseau de distribution. Commande des Systèmes Electromécaniques et Machines‐outils En raison du caractère spécifique de lʹENSAM, un thème connexe de grande envergure a été mis en place : la Commande dʹAxe pour machine‐outil à Usinage à Grande Vitesse. Sans entrer dans les détails, lʹobjectif est dʹoffrir à lʹutilisateur un directeur de commande palliant tous les défauts mécaniques (élasticité, déformations, vibrations,) afin que les trajectoires dʹoutils soient strictement conformes aux références. Les actions se situent à la fois au niveau de la commande rapprochée et du contrôle algorithmique pour lequel la commande à modèle de comportement a largement prouvé son efficacité (thèse de P.J. BARRE en 1995, E. DUMETZ en 1998) ([P12] [CI21] [CI23]). La pertinence industrielle de ce thème a conduit à demander la reconnaissance d’une ERT (Équipe de Recherche Technologique ERT Int 1022) en partenariat avec le Laboratoire d’Automatique de Lille (LAIL), le Laboratoire de Mécanique de Lille (LML), le CETIM et la société NUM. Beaucoup de travaux continuent sur ce thème important d’un point de vue industriel.
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Comment se synthétise cet ensemble aujourd’hui ? Je pense être à l’origine de ces quelques modes de pensée actuels au sein du L2EP et de démarches qui contribuent à l’originalité des propositions du laboratoire sur la place lilloise. Ces démarches ont été adoptées et largement enrichies par d’autres membres, de sorte que le L2EP est aujourd’hui reconnu pour ses apports méthodologiques qui contribuent sensiblement à lever un grand nombre des verrous technologiques dans le cadre de la commande et des systèmes électriques, mécaniques et électromécaniques. L2EP : http://www.univ‐lille1.fr/l2ep/ En résumé, quels sont ces outils et formalismes ?
- La démarche de modélisation fondée sur la causalité naturelle, la description hybride, l’Outil Graphe Informationnel Causal et les réseaux de Petri. Cette démarche a abouti à une proposition de conception systématique des structures de commande par inversion des causalités du modèle (et non du modèle). La structure de commande n’est pas la loi de commande, mais son support ; les lois de commande sont alors classiques ou plus originales comme les correcteurs résonnants.
http://www.univ‐lille1.fr/l2ep/commande/ee/presentations/p‐jph.htm Les deux premiers chapitres de l’ouvrage « convertisseurs statiques » sont consacrés à ce formalisme : http://www.editionstechnip.com/F/hautier_convertisseurs_statiques_854.asp - La commande à modèle de référence ou de comportement qui, de plus en plus, fait recette pour
garantir la robustesse du système commandé. Récemment, son architecture a pu être synthétisée comme étant le modèle direct inverse de celui du processus commandé, le réglage pouvant être vu comme la dérivée d’ordre le plus élevé de la grandeur d’entrée.
http://www.univ‐lille1.fr/l2ep/commande/eq‐com‐cmc.htm - Les algorithmes des correcteurs résonnants qui amène à repenser complètement la commande des
systèmes : onduleurs, filtres actifs, machines dans le repère naturel (permettant ainsi la prise en compte de tous les effets obligatoirement négligés par le passage de Park).
Comment se sont valorisées ces démarches ? Diffusion de la culture : la valorisation a fait l’objet de diffusion de culture d’abord par la rédaction de plusieurs ouvrages et de nombreuses actions de transferts reprenant les résultats de la recherche ainsi décrite (vers le milieu enseignant, vers le milieu industriel). Transfert de technologie : la valorisation est ensuite le transfert vers le milieu industriel au travers de la recherche partenariale. La démarche a toujours été celle de l’incitation par l’aval : problème posé par l’industriel nécessitant une reprise des problèmes par l’amont. Je n’hésite pas à revendiquer cette caractéristique qui est d’avoir toujours puisé dans les problématiques industrielles les objets supports de mes travaux de recherche ; il est indéniable que c’est bien ce choix qui m’a contraint au développement de formalismes suffisamment amont, afin de disposer d’outils capables d’apporter rapidement des réponses aux problèmes posés, souvent sous la forme de verrous technologiques. Ci‐dessous quelques points marquants portant sur la valorisation du formalisme Graphe Informationnel Causal menée dans le cadre de journées de formation.
- Novembre 2000 : premières journées organisées en collaboration avec la Société Mathwoks. L2EP : X. Guillaud, J.P. Hautier, Ph. Degobert, B. François, A. Bouscayrol. Le formalisme a ainsi été
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http://www.univ-lille1.fr/l2ep/http://www.univ-lille1.fr/l2ep/commande/ee/presentations/p-jph.htmhttp://www.editionstechnip.com/F/hautier_convertisseurs_statiques_854.asphttp://www.univ-lille1.fr/l2ep/commande/eq-com-cmc.htm
présenté à une dizaine de participants (CNES, MATRA, SNECMA, VALEO, CEA, MESSIER‐BUGATTI, PROSYS, CEB, Cité des Sciences, ENSICA) ; les applications ont porté sur la commande vectorielle des machines synchrones et asynchrones, ainsi que la commande de charges mécaniques complexes. Les participants ont montré un réel engouement envers le formalisme qui permet de poser clairement le modèle sous la forme Simulink.
- Janvier 2003 : une même formation de trois jours a été organisée par P.J. Barre et Ph. Degobert à destination de six ingénieurs de la société Precilec. Le GIC a été apprécié comme un outil interactif puissant, facilitant la compréhension de phénomènes physiques et permettant le prototypage rapide de lois de commande et de l’optimisation. Les applications visaient essentiellement les actionneurs rotatifs et linéaires. Mai 2004 : séminaire de deux jours à destination des professeurs de classes préparatoires PT suite à un remaniement pédagogique de la préparation. Le formalisme Graphe Informationnel Causal est désormais à leur programme ; lors de ce séminaire organisé par P.J. Barre et l’inspection générale, le formalisme et ses applications ont été présentés par J. P. Hautier, P. J. Barre, Ph. Degobert. http://jyfabert.free.fr/programme/conception2.html
- Juillet 2005 : Ecole d’été (http://www.univ‐lille1.fr/l2ep/ee‐formalismes.htm ) - Novembre 2006 : Workshop international « Modelling and control of electrical system »
http://l2ep.univ‐lille1.fr/iw‐mces.htm L’ensemble des travaux a été développé dans plus de 60 thèses, stages de DEA et/ou d’élèves ingénieurs et mémoires d’auditeurs du CNAM. Plusieurs Habilitations à Diriger des Recherches citées ci‐dessous, dont j’ai eu la direction, ont pu être soutenues grâce, en partie, aux possibilités offertes par ces thématiques :
- J.P. CAMBRONNE en 1998, sur la synthèse des commandes des systèmes à convertisseurs statiques ;
- B. SEMAIL en 1999 (Dir. Officiel Ch. ROMBAUT) qui a montré l’intérêt que pouvaient représenter les modèles GIC pour la commande des machines et la prise en compte des aspects de non linéarités ;
- B. ROBYNS en 2000 a travaillé plus à la marge, en présentant une étude théorique de sensibilité paramétrique et la mise en œuvre avec la logique floue ;
- X. GUILLAUD en 2001 qui a présenté une synthèse sur la modélisation causale par GIC et l’intérêt pour la synthèse des commandes ;
- B. FRANCOIS en 2003 qui, à la suite, de JP Cambronne et X Guillaud, a montré comment des démarches formelles permettaient de définir des stratégies originales de commande de convertisseurs complexes (multiniveaux) dans leur environnement ;
- A. BOUSCAYROL en 2003 a présenté l’extension faite des modèles GIC pour les systèmes à couplage fort : la Représentation Energétique Macroscopique avec un appui sur les concepts de systémique ;
- P.J. BARRE en 2004 a montré que des commandes anticipatives et/ou à modèle de comportement se déduisent du formalisme GIC. Cette démarche est un apport a priori réellement nouveau, car elle devrait permettre de revoir très différemment la manière d’aborder l’asservissement d’un système électromécanique à grande dynamique.
Parmi les points marquants dans les résultats et le rayonnement, on peut retenir le formalisme Graphe Informationnel Causal aujourd’hui au programme des classes préparatoire PT, les solutions de commande à modèle de comportement et correcteurs résonnants généralisés qui ont contribué à lever de nombreux verrous technologiques en contrôle des systèmes électrotechniques complexes.
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http://jyfabert.free.fr/programme/conception2.htmlhttp://www.univ-lille1.fr/l2ep/ee-formalismes.htmhttp://l2ep.univ-lille1.fr/iw-mces.htm
QUELQUES POINTS MARQUANTS DES ACTIONS LIEES A LA RECHERCHE 2006 OUVRAGE « COMMANDE VECTORIELLE DE LA MACHINE ASYNCHRONE –
OPTIMISATION PAR LOGIQUE FLOUE » Coauteurs : B Robyns, B François, Ph Degobert Editeur : TECHNIP sortie programmée début 2007 2004 Architecture de commande à grande robustesse Commande à modèle de référence des états : applicable à tout système électromécanique pour contrôler chaque
état de manière robuste (cadre ERT) 2001 ERT CEMODYNE (Commande et Alimentation des Machines–Outils à Dynamique Élevée) Rigidifier les chaînes de positionnement par la commande 2000 OUVRAGES « CONVERTISSEURS STATIQUES – Méthodologie causale de modélisation et de
commande » et « SYSTEMES ELECTROTECHNIQUES – Applications industrielles » Coauteur : JP Caron. Éditeur : TECHNIP Rédaction de trois ouvrages sur les Systèmes Automatiques 1996 Structures originales de commande Correcteurs résonnants, commande à modèle de comportement généralisé 1995 Définition généralisée du formalisme GIC (Graphe Informationnel de Causalité) Application à la définition structurelle des commandes (inversion causale) OUVRAGE « MODELISATION ET COMMANDE DE LA MACHINE ASYNCHRONE » Coauteur : JP Caron. Editeur : TECHNIP 1993 Introduction de techniques nouvelles Réseaux neuronaux, commande à modèle de comportement 1990 Axe de recherche sur les modes dégradés de la commande vectorielle Application à la machine synchrone et asynchrone. 1989 HABILITATION A DIRIGER LES RECHERCHES Synthèse sur la conception des commandes pour les systèmes électrotechniques
Algorithmes et architectures de l’axe de commande (théorie basée sur une décomposition fonctionnelle de l’axe de puissance en une partie commande (aspect séquentiel du fonctionnement des convertisseurs) et une partie opérative (association d’un bloc continu et d’un bloc discontinu)
1988 Proposition d’un formalisme de synthèse des commandes au GRECO CNRS Fonctions de connexion et de conversion, commande interne, commande externe Axe de recherche sur le convertisseur généralisé programmable Mise en œuvre des microprocesseurs.
Travaux spécifiques sur la machine asynchrone alimentée au travers d’un transformateur (élément de sécurité des personnes)
1984 THESE DE DOCTEUR‐INGENIEUR Modélisation et commande de l’ensemble onduleur‐machine asynchrone 1982 Définition d’un formalisme de description et de simulation des systèmes à convertisseurs statiques
par réseaux de Petri Application aux convertisseurs monophasés, triphasés à diodes, thyristors et transistors. Application dans le cas de la machine synchrone autopilotée (collecteur électronique) 1978 (Obtention de l’Agrégation de Génie Électrique) 1976 Modèles de machines sur la base de la transformation de Park Comparaison avec des modèles classiques. Application avec cycloconvertisseurs. 1975 MEMOIRE D’INGENIEUR CNAM (en industrie avec collaboration universitaire) Ralentisseur de machine asynchrone (produit breveté).
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LISTE QUANTITATIVE DES TRAVAUX ET PUBLICATIONS MEMOIRES PERSONNELS
a) Octobre 1975 ʺSystème de contrôle du ralentissement dʹun moteur asynchroneʺ
Mémoire dʹIngénieur CNAM sous la direction de G. Manesse, réalisé en milieu industriel avec support universitaire. Brevet déposé. (Président de Jury : S. Thelliez)
b) Mai 1984 ʺSur la description fonctionnelle et la simulation numérique d’un onduleur à transistors. Application au contrôle de la machine asynchrone. Thèse de Docteur‐Ingénieur sous les directions de Ch. Maizières et G. Manesse (Université des Sciences et Technologies de Lille)
Jury : S. THELLIEZ, Président, Professeur au CNAM, Chaire dʹAutomatisme Industriel C. MAIZIERES, Rapporteur, Professeur à lʹUSTL G. SEGUIER, Examinateur, Professeur à lʹUSTL J.M. TOULOTTE, Examinateur, Professeur à lʹUSTL, B. TRANNOY, Examinateur, Professeur à lʹINPT (ENSEEIHT) J.L. VAN ECK, Examinateur, Professeur à lʹUniversité Libre de Bruxelles J. EVIN, Invité, PDG de la Société Autinor‐Logilift
c) Décembre 1990 ʺContribution à la conception des commandes dans les systèmes à convertisseurs statiquesʺ
Habilitation à Diriger les Recherches (Université des Sciences et Technologies de Lille) Jury : G. SEGUIER, Président, Professeur à lʹUSTL R. PERRET, Rapporteur, Professeur à lʹINPG (ENSIEG) C. SOL, Rapporteur, Professeur au CNAM, Chaire dʹElectrotechnique G. MANESSE, Rapporteur, Directeur, Professeur au CNAM M. GRANDPIERRE, Examinateur, Professeur à lʹINPT (ENSEEIHT) J.L. VAN ECK, Examinateur, Professeur à lʹUniversité Libre de Bruxelles P. BORNE, Examinateur, Professeur à lʹEcole Centrale de Lille
G. DEFRANCE, Examinateur, Ingénieur Général des Mines, Directeur Régional de la Recherche et de lʹIndustrie.
TRAVAUX ENCADRES Thèses encadrées soutenues : 25 HDR (Direction de recherche3) : 6 Mémoires de DEA : 17 Mémoires CNAM : 32 (9 en entreprise, les autres en partenariat) DIFFUSION SCIENTIFIQUE Publications dans des revues : 48
3 Un directeur de recherche est affecté par le conseil scientifique d’établissement à un candidat à l’HDR
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Communications dans des Congrès internationaux avec actes : 85 Communications dans des Congrès nationaux avec actes : 29 Rapports ou communications dans
le cadre du GDR : 13 dont un rapport de synthèse sur la commande des convertisseurs Statiques.
INFORMATION ET DIFFUSION DE LA CULTURE SCIENTIFIQUE Ouvrages universitaires édités : 6 (plus de 12000 exemplaires vendus)
http://www.alapage.com/‐/Liste/Livres/mot_auteurs=Jean‐Paul%20Hautier/?donnee_appel=GOOGL http://www.eyrolles.com/Sciences/Livre/9782710806837/livre‐modelisation‐et‐commande‐de‐la‐machine‐
asynchrone.php Ouvrage en cours d’édition : 1 Ouvrage collectif : 2 (Techniques de l’Ingénieur et Ouvrage Hermès dirigé par JP
Louis sorti en 2004) http://www.lavoisier.fr/fr/livres/index.asp?texte=2746209170&select=isbn&from=Hermes Publications dans des revues à caractère pédagogique : 8 Communications dans des colloques à caractère pédagogique (documents souvent formés de plus de 35 pages) : 9 (dont une université d’été) Autres communications (journées techniques) : 8 CONTRATS DE RECHERCHE En responsabilité directe : 12 (tous en coresponsabilité scientifique directe) En participation indirecte : >30 (participation au sein des laboratoires et services) En animation : Travaux du CNRT COLLABORATIONS UNIVERSITAIRES Nationales : LEEI, SATIE, GREEN, LEM (cadre GDR) LEG Internationales : Université Libre de Bruxelles Université Catholique de Louvain École Nationale d’Ingénieurs de Tunis Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne Université de Bucarest PARTICIPATIONS A DES JURYS EXTERIEURS (Hors laboratoire L2EP) Thèses : 81 (dont 68 comme rapporteur) HDR : 15 (dont 13 comme rapporteur)
13
http://www.alapage.com/-/Liste/Livres/mot_auteurs=Jean-Paul%20Hautier/?donnee_appel=GOOGLhttp://www.eyrolles.com/Sciences/Livre/9782710806837/livre-modelisation-et-commande-de-la-machine-asynchrone.phphttp://www.eyrolles.com/Sciences/Livre/9782710806837/livre-modelisation-et-commande-de-la-machine-asynchrone.phphttp://www.lavoisier.fr/fr/livres/index.asp?texte=2746209170&select=isbn&from=Hermes
COLLABORATIONS INDUSTRIELLES Les collaborations industrielles sont devenues une activité quasi permanente qui s’est consolidée depuis
la mise en place du CNRT. Le rayonnement du laboratoire, ses compétences font que toutes les équipes travaillent essentiellement sur des problématiques de recherche technologique en partenariat. Beaucoup de collaborations se sont construites dans le cadre de la recherche et lors de l’encadrement des mémoires CNAM : Quelques partenaires (non exhaustif) : Autinor, Ascométal, Sollac, Cimenteries de Lumbres, Heineken, Télémécanique, Verrerie d’Arques,.Air Liquide, Dassault Aviation, Oldham, Vibratechniques, Tractebel, Framatome Jeumont, EDF, SNCF, Sepro Robotique, NUM, CETIM, ….
EXPERTISES (CADRE RECHERCHE)
- Membre du comité de lecture de la Revue Internationale de Génie Électrique - Coorganisateur dʹune Journée SEE sur ʺLes méthodes de lʹAutomatique appliquées à
lʹÉlectrotechniqueʺ en Avril 1994. Cette journée a reçu un immense succès, prouvé par le nombre de participants et la haute qualité des communications présentées.
- Lecteur pour IEEE, Mans Systems and Cybernetics - Lecteur pour Physics Applied (JPIII) - Expertises sur plusieurs Actions Incitatives - Expertises pour l’ANVAR et expertises sollicitées (industrielles) - Expertises internationales (Fonds National Suisse pour la science) - Comités scientifiques de colloques divers (>30) - Au ministère de la recherche : expertises pour les PEDR, les laboratoires, ERT (94,95 et 2002). - A partir de Février 2003, expert à la MSTP (Mission Scientifique, Technique et Pédagogique)
(Laboratoires, LMD, PEDR, ACI). - Expertises pour l’ANRT (Attributions CIFRE)
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III. RESPONSABILITES ET ENCADREMENT
CHEF DE SERVICE EN BUREAU D’ETUDES (DE 1973 A FIN 1975)
Je découvre l’entreprise en 1973, en intégrant une PME locale (Société Ducroux, Bureau d’Études et de Réalisations Mécaniques). La société était spécialisée en robinetterie nucléaire, mais les dirigeants avaient souhaité diversifier l’offre en créant un bureau d’études, Sous‐Traitant de grandes entreprises, notamment sidérurgiques. Au sein de ce bureau d’études, j’étais chargé de suivre tous les aspects électriques liés aux projets, ce qui m’a amené à découvrir également ces grandes entreprises, au travers des problèmes de maintenance et d’évolution des outils de production. Face à une attente industrielle avérée à propos du ralentissement de machines et d’élimination d’oscillation de charges transportées par pont roulant, j’ai développé une gamme de produits brevetés. Responsable de Département à lʹÉcole des Mines de Douai (de 1986 à 1989)
Nommé Responsable du Département Énergétique de cette École, jʹai dû assurer les taches suivantes : ‐ organisation logistique du Département et des tâches des personnels (25 à lʹépoque), ‐ gestion et répartition des crédits, ‐ recherche de subventions dʹÉquipements, ‐ définition des thèmes et axes de recherche, ‐ gestion complète de nombreux contrats industriels de diverses natures, ‐ embauche de personnels dans le cadre de statuts à durée limitée ou relevant de statuts privés
(Armines). Concernant les décisions dʹordre général, jʹétais Membre du Conseil de Direction, Membre de Droit du Conseil dʹAdministration et Représentant des Enseignants.
Point marquant : développement en 1989 d’une plate‐forme technologique multi énergies d’une valeur de 4,5 MF montrant toutes les facettes des transformations énergétiques (du moteur thermique à la production d’électricité, en passant par les échangeurs de technologies différentes, les turbines, etc…) Responsable local de la filière Automatique Industrielle du CNAM (de 1989 à 2002) Les tâches essentielles étaient dans la coordination des enseignements entre intervenants, le suivi des mémoires qui représentent une activité très importante et surtout une très forte connexion avec le milieu industriel. Responsable du Département EEA de l’ENSAM (de 1996 à 1998) De Janvier 1996 à Décembre 1998, j’ai exercé les fonctions de Responsable du Département EEA (cadre CODEP) avec pour mission dʹharmoniser les enseignements entre chaque centre. L’une des tâches pédagogiques marquantes fut la prise en compte de la réforme des classes préparatoires dans lesquelles lʹAutomatique commençait à être enseignée. Directeur adjoint par intérim du CER ENSAM de Lille De Septembre 1999 à mai 2000, j’ai occupé cette fonction jusqu’à l’arrivée de Ch. Rombaut qui a pris la direction du centre. Ma mission a contribué à aider le directeur pour les tâches de notation et dans l’attribution des crédits. Directeur du L2EP (Laboratoire EA 2697), Directeur du CNRT Futurelec, Directeur de la Recherche de l’ENSAM, Directeur de l’Institut Carnot ARTS (es qualité), Administrateur Provisoire de l’ENSAM Détaillé par la suite.
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DIRECTION DU LABORATOIRE D’ELECTROTECHNIQUE ET D’ÉLECTRONIQUE DE PUISSANCE DE LILLE (L2EP ‐ EA 2697)
http://www.univ‐lille1.fr/l2ep/ Période : de mai 2000 à décembre 2006 Le Laboratoire d’Électrotechnique et d’Électronique de Puissance de Lille (L2EP) est une unité de recherche regroupant des acteurs (enseignants‐chercheurs, ingénieurs et techniciens, personnels administratifs, doctorants) de quatre établissements :
- l’Université des Sciences et Technologies de Lille (USTL), avec incluse l’École Polytechnique Universitaire de Lille (Polytech’Lille ex EUDIL) : l’USTL est la tutelle principale du L2EP.
- l’École Nationale Supérieure d’Arts et Métiers, Centre d’Enseignement et de Recherche de Lille (ENSAM CER Lille),
- l’École Centrale de Lille (EC Lille), - l’École des Hautes Études d’Ingénieur (HEI).
Le L2EP est né en 1989 de l’union des laboratoires de l’USTL et de l’EC Lille alors spécialisés dans les domaines de la conversion électromécanique et de la conversion statique électronique de puissance. En 1990, avec ma nomination, l’ENSAM s’est impliquée en mettant à la disposition du L2EP des personnels techniques et des locaux, tout en concrétisant sa politique de développement du secteur Génie Électrique par la création d’emplois d’Enseignants–Chercheurs. Enfin, en 2000, HEI a rejoint la fédération dans les mêmes conditions. CONTEXTE Le développement constant du L2EP est favorisé par les établissements supports grâce à l’apport en moyens humains et logistiques, mais également grâce à la Délégation Régionale à La Recherche et à la Technologie (DRRT) et à la Direction de la Recherche et de la Technologie du Conseil Régional du Nord‐Pas‐de‐Calais (DRT), partenaires institutionnels pour les projets inscrits au Contrat de Plan Etat Région (CPER). Aujourd’hui, on peut affirmer que la force majeure du L2EP réside dans sa capacité à intégrer, dans une même unité, des enseignants‐chercheurs et des moyens divers provenant d’établissements différents, tant par leurs objectifs de formation que par leurs structures. Cette diversité constitue l’un des moteurs d’idées novatrices et favorise naturellement l’ouverture. Dans le contrat de plan état région en cours, le L2EP est le laboratoire universitaire principal du Centre National de Recherche Technologique en Génie Électrique, labellisé le 14 Février 2002 par le Ministère de la Recherche. Cette structure CNRT, qui prévoit de mettre librement en commun des moyens technologiques, financiers et humains des secteurs publics et privés, a pour thématique générale « Les réseaux et les machines électriques du futur ». http://www.univ‐lille1.fr/l2ep/cnrt/cnrt.htm Dans le cadre du contrat quadriennal 2006‐2009, le L2EP a été évalué comme un laboratoire de qualité (classé A). En tant que Directeur de ce laboratoire, je suis membre élu national du conseil scientifique du groupement national SEEDS (Systèmes d’Énergie Électrique et leurs Dimensions Sociétales) qui vise à constituer un réseau de compétences nationales en Génie Électrique. Le L2EP fait partie des Unités les plus reconnues tant sur le plan national qu’international. EFFECTIF
Au 1er janvier 2006, le L2EP compte plus de 72 personnes : ‐ 30 enseignants‐chercheurs : 11 professeurs (dont 1 Ens Cherch. HEI), 1 professeur
émérite, 4 Maîtres de Conférences HDR, 12 Maîtres de Conférences, 2 Ens. Cherch. HEI Docteurs, 1 PRAG docteur..
‐ 12 IATOS dont 6 équivalents attachés aux activités de recherche, ‐ > 30 doctorants.
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http://www.univ-lille1.fr/l2ep/http://www.univ-lille1.fr/l2ep/cnrt/cnrt.htm
Directeur du L2EP – EA 2697Jean-Paul HAUTIER
Directeur adjoint : Francis PIRIOU
Conseil ScientifiqueInterne
Conseil de Laboratoire
Équipe MECOSYELFrancis PIRIOU
USTL – ENSAMS.Clénet, A.Tounzi,
Y. LeMenach, E. Semail (0,5)A Benabou
Équipe COMEPascal BROCHETEC Lille – USTL – HEIM. Hecquet, S Brisset,F. Gillon, A Ansel (0,5)
Équipe EPPhilippe LE MOIGNE
EC Lille – USTLR Bausière, P Bartholomeus
Ph Delarue (0,5), N Idir
DOCTORANTSF.LocmentO. SametS Xiadong
Th HenneronG Krebs
DOCTORANTSA Ait Hammouda
D Derks,V Mester
D PetrichenkoD VizireanuK Bensaad
DOCTORANTSH PodvinN RizougY Weens
ITA – USTLMC Blondé
JJ FranchaudO Ferla
ITA – ENSAMD LoriolB Détant
M VromanL BulteauM Suffys
ITA – EC lilleV Dubois
X CimetièreCh RymekS Thomy
I - HEIM Nasser
PREMIERE TUTELLE : USTLAutres : EC Lille, ENSAM, HEI
I : Ingénieurs, T : Techniciens, A : Administratifs
Équipe CEMASYCBetty SEMAIL
USTL – ENSAMA Bouscayrol, JP Hautier (0,5)
E Semail (0,5), PJ BarreE Dumetz, F GiraudPh Degobert (0,5)
Ph Delarue (0,5), X Kestelyn
DOCTORANTSR BeareG CasiezF PigacheG Remy
JN VerhilleJ Zeng
ERT Int 1022Pierre-Jean BARRE
Équipe RESEBenoit ROBYNS
HEI – EC Lille – ENSAMX Guillaud, B François,
Ch Saudemont, A Ansel (0,5)JP Hautier (0,5)
Ph Degobert (0,5)
DOCTORANTSS El AimaniL LeclercE MogosY PankowV Rogez
G CimucaA Davigny
Organisation du laboratoire L2EP au 1er janvier 2006
Légende : EP (Électronique de Puissance), CEMASYC (Commande des ElectroMécAnismes et Systèmes Couplés), MECOSYEL (Modélisation, Étude et Conception des SYstèmes ÉLectromagnétiques), COME (Conception et Optimisation des Machines Électriques), RESE (Réseaux Électriques et Systèmes Énergétiques)
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DIRECTION DU CENTRE NATIONAL DE RECHERCHE TECHNOLOGIQUE FUTURELEC http://www.univ‐lille1.fr/l2ep/cnrt/cnrt.htm Période : de mars 2000 à décembre 2006 http://www.recherche.gouv.fr/technologie/cnrt/default.htm Cette tâche a demandé un investissement important tant sur le plan relationnel que scientifique. Le Centre National de Recherche Technologique en Génie Électrique devant être implanté dans la région est apparu comme une opportunité majeure pour les diverses instances (plan U3M). Dans leur définition, les CNRT ont pour but de favoriser le couplage recherche/industrie sur des problématiques technologiques à court et moyen terme. Parmi les objectifs concomitants assignés, figuraient ceux de pôles d’excellence à forte visibilité et la consolidation des partenariats nationaux. Pour le financement de ce CNRT, l’exigence de la Direction de la Technologie était l’inscription au contrat de plan état–région de sorte que le dispositif a pris très rapidement une forte connotation régionale. Les deux premiers programmes ont ainsi fonctionné selon cette logique. A partir de 2004, cinq nouveaux programmes ont nécessité un élargissement à d’autres acteurs de la communauté scientifique. Partenaires industriels : Suez, EDF, Alstom Transport, Areva (Jeumont), Valéo, Schneider Electric, Hispano Suiza (Safran), ThyssenKrupp. Partenaires universitaires : ENSAM, USTL, EC Lille, Univ. Artois, Univ. Valenciennes par les laboratoires L2EP, LSEE, LME, LIFL. Autres partenaires : UTC, Supélec, Univ. de Liège
Le CNRT Futurelec est cité comme acteur des Technologies Clés 2010 pour le « contrôle‐commande des réseaux et de la puissance », Energie Environnement (Chapitre 38) et liens avec « Systèmes éoliens avec stockage intégré » (Chapitre 32), « Systèmes photovoltaïques avec stockage intégré » (Chapitre 31). http://www.aquitaine.drire.gouv.fr/di/documents/technocles2010‐2.pdf
Dates marquantes Mars 2000 : Définition des contours politiques et scientifiques avec la Direction de la Technologie de
Suez, la Direction de la Recherche et de la Technologie du conseil régional (DRT), la Délégation Régionale à la Recherche et de la Technologie (DRRT ‐ Etat). Une première thématique en a découlé : les Réseaux Électriques avec comme partenaires Tractebel, Laborelec, Electrabel, Elyo.
Avril 2000 : Prise de contact avec le Laboratoire de Systèmes Électromécaniques et Environnement de
l’Université d’Artois (LSEE) et le Laboratoire de Mécanique et d’Énergétique de l’Université de Valenciennes (LME).
Mai 2000 : Rencontres croisées avec les partenaires industriels (Laborelec, Tractebel) Octobre 2000 : Établissement du cahier des charges d’un premier programme (JP Hautier, Laborelec,
Tractebel) Novembre 2000 : Intégration d’EDF et de Framatome (Jeumont) Hiver 2001 : Campagne d’explications aux acteurs des laboratoires, rédaction du programme
Futurelec 1 concernant les « Composants, structures, comportement des réseaux électriques de distribution en présence de génération d’énergie distribuée ».
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http://www.univ-lille1.fr/l2ep/cnrt/cnrt.htmhttp://www.recherche.gouv.fr/technologie/cnrt/default.htmhttp://www.aquitaine.drire.gouv.fr/di/documents/technocles2010-2.pdf
Rédaction de la convention constitutive devant être signée entre tous les partenaires ; il est alors décidé que ce CNRT traitera des Réseaux et Machines Électriques du Futur sous l’acronyme FUTURELEC.
Printemps 2001 : Soumission du programme aux experts du ministère. Le programme a été approuvé et la
région Nord Pas de Calais apporte un soutien marqué pour aider au démarrage des activités. Six doctorants sont affectés au programme.
Septembre 2001 : Démarrage des travaux sur le programme Futurelec 1. Printemps 2002 : Rédaction, avec les partenaires EDF et Framatome, du programme commun Futurelec 2
concernant les « Matériaux, outils, méthodologies de conception, de réalisation et de maintenance des machines électriques ». Ce programme a reçu un avis très favorable des experts et six autres doctorants en cofinancement région–partenaires sont affectés au programme.
Septembre 2002 : Démarrage des travaux sur le programme Futurelec 2. Mars 2004 : Conseil scientifique : évaluation de l’activité du CNRT par un comité international. Mai 2004 : Entrée de Alstom Transport Septembre 2004 : Entrée de Valéo et du LIFL (Laboratoire d’Informatique Fondamentale de Lille) Démarrage du programme Futurelec 3 sur la Conception de Machines Électriques à
faible impact environnemental pour les transports collectifs du futur (Alstom Transport) ;
Démarrage du programme Futurelec 4 sur La modélisation avancée du matériel électrique (EDF, Valéo).
Novembre 2004 : Journée de médiatisation du CNRT au palais des congrès de Lille (le 30/11). Janvier 2005 : Entrée de Schneider Electric. Réflexion du comité de pilotage sur l’ouverture nationale passant par une
concertation interrégionale et une demande de soutien plus accentué de la part des tutelles nationales (Ministère de la Recherche et Organismes).
Démarrage des programmes Futurelec 5 sur le variateur « vert ». Novembre 2005 : Entrée de l’Équipe Electrotechnique et Électronique Industrielle de Supélec et du
Laboratoire d’Electrotechnique de Compiègne Mars 2006 : Entrée d’Hispano‐Suiza (Groupe SAFRAN) Définition du programme Futurelec 7 sur les réseaux de bord d’avion Présentation du CNRT au Ministère de l’Industrie le 29 mai 2006 dans le cadre Fonds
Structurels Bonnes Pratiques Septembre 2006 : Entrée de ThyssenKrupp – Volonté de montage d’un pôle de compétitivité sur la
conception et l’optimisation des machines électriques
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Mode de fonctionnement actuel Le CNRT est régi par une convention constitutive maintenant signée par l’ensemble des partenaires : les établissements d’enseignement supérieur tutelles des laboratoires, les industriels, le préfet et le président de région. C’est une organisation proche de celle d’un groupement d’intérêt scientifique, rassemblant des moyens humains et matériels autour des thèmes décrits dans la convention constitutive. Préfigurant un pôle de compétitivité avant l’heure, le CNRT devrait se pérenniser sous cette forme ; une demande est en cours.
Transport
LSEE
INDUSTRIELS LABORATOIRES
Partenariats
CNRTFUTURELEC
Belgique
Région NPDC
Partenariats du CNRT Responsabilités du Directeur du CNRT Futurelec
‐ Validation des programmes ‐ Convocation du Comité de Pilotage présidé par un industriel
o Ordre du jour o Comptes‐rendus
‐ Validation des comptes‐rendus des comités de suivi de programme ‐ Prise de contact avec de nouveaux partenaires ‐ Garant des moyens mis en œuvre par tous les partenaires ‐ Arbitrages généraux
Cette responsabilité a induit celle de Coordonnateur pour le Génie Électrique pour la région Nord Pas‐de‐Calais : avis sur les programmes, les demandes de subvention et allocations de recherche.
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DIRECTION DE LA RECHERCHE DE L’ENSAM La direction de la recherche de l’ENSAM m’a été proposée par Mme Marie REYNIER. Conformément à l’article 7 du décret n°90‐370 du 30 Avril 1990, j’ai exposé mes intentions face au Conseil d’Administration qui m’a apporté sa confiance par un vote significatif. Sur proposition du précédent Directeur Général, j’ai été nommé, par le Ministre de l’Éducation Nationale, à cette fonction depuis le 1er Septembre 2001.
Cette partie retrace le bilan de quelques actions marquantes, réalisées depuis ma prise de fonction le 1er Septembre 2001.
Les fonctions du Directeur de la Recherche se décrivent de la manière suivante : ‐ animation de la recherche dans l’ensemble du réseau des centres ENSAM, ‐ présidence des comités scientifiques de centre, ‐ définition de la politique scientifique de l’établissement, notamment dans le cadre des contrats
d’établissement avec le Ministère, négociation avec les instances (Ministère de la Recherche, CNRS), ‐ définition de stratégies en adéquation avec les instruments de développement proposés par les
directions du ministère de la recherche (incitation à la demande de reconnaissance par les équipes et laboratoires constitués),
‐ supervision des formations 3ème cycle et de l’Ecole Doctorale : autorisation d’inscription en thèse, attestations, …
‐ délégation pour la gestion des crédits d’équipement, de soutien de programme, attribution de crédits d’accompagnement ou d’opérations spéciales,
‐ gestion des personnels enseignants et techniques (instruction de l’arbitrage), l’ensemble en collaboration avec le secrétariat général.
Le directeur de la recherche est membre de droit des conseil scientifique, des études et d’administration. Il a obligation d’organiser le conseil scientifique. Le directeur de la recherche est mandaté par le directeur général pour attribuer les moyens aux laboratoires et équipes, décider des inscriptions en thèse, désigner les jurys, proposer un mode de gestion et de répartition des moyens humains au mieux de la politique de l’établissement en matière de recherche, tout en préservant le capital indispensable à la formation des ingénieurs. Quelques chiffres pour la Recherche
‐ 23 laboratoires et/ou équipes : 10 Unité Mixte de Recherche avec le CNRS (UMR) (8 en tutelle commune avec d’autres établissements), 9 Equipe d’Accueil (EA) (4 en tutelle commune), 1 Jeune Equipe (JE), 3 équipes reconnues par l’établissement, 4 ERT adossées dont 2 en tutelle principale ‐ 50 Professeurs des Universités, 121 Maîtres de Conférences, 60 Professeurs Agrégés et
d’ENSAM associés ‐ 225 doctorants inscrits à l’Ecole Doctorale de l’établissement, ‐ 350 « autres personnels » présents dans les laboratoires multi sites. Soit plus de 800 personnes travaillant dans les laboratoires pour lesquels l’ENSAM est établissement principal (13) ou porteur dans le partenariat avec les universités ou écoles en région (10) ‐ 8500 k€ : le chiffre d’affaires moyen en recherche partenariale ‐ 2300 k€ : l’abondement Carnot obtenu grâce à la labellisation de l’ENSAM et de la SERAM
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Principaux faits marquants De 2001 à 2004 Ces premières années sont consacrées à l’animation et à une meilleure connaissance des équipes, à définir leurs attentes face à la politique attendue, à les aider dans leur développement. Une opportunité importante : la mise en place du master Recherche en Sciences et Technologies, scellant ainsi l’entrée de l’ENSAM dans le dispositif LMD. La réforme du cursus commencée en concomitance s’inscrit dans cette logique.
- Définition de la politique scientifique de l’établissement pour le contrat quadriennal 2002‐2005
o Promotion de la recherche technologique o Insertion dans les instruments nationaux de recherche technologique o Stratégies : développement sur site (laboratoires multitutelle), incitation à la création
d’Equipe de Recherche Technologique labellisées. - Mise en place de l’Assemblée annuelle des Directeurs de Laboratoires : plusieurs réunions ont
eu lieu sur un thème donné : les ERT, le dépôt de brevet, le contrat quadriennal, l’institut Carnot, …auxquels s’ajoutent des échanges sur le bilan, la vie des laboratoires, les moyens affectés.
- Regroupement des laboratoires LM3 et LTVP : action de l’établissement par l’affectation de postes, arrivée de chercheurs CNRS (Th Bretheau, P Gilormini). Le rassemblement devient le Laboratoire d’Ingénierie des Matériaux, première pierre d’une structuration visible de la recherche sur le CER de Paris (2004).
- Obtention de la reconnaissance du Laboratoire de Conception de Produits et Innovation (LCPI) à mi‐parcours. Important travail réalisé en collaboration avec la direction du laboratoire (2004).
- Aide au développement et à la reconnaissance de l’équipe en place à l’Institut Image de Chalon sur Saône : membre du jury d’HDR de Frédéric Mérienne, devenu Professeur et Responsable de l’Institut. Les divers échanges avec l’Université de Bourgogne ont conduit à associer l’équipe à l’UMR L2EI (Laboratoire d’Electronique Informatique et Image, 2004‐2005).
- Élaboration de la structure et coordination dans le montage du master Recherche « Sciences et Technologies » de l’ENSAM. Reconnaissance en 2004 de 17 spécialités.
- Proposition d’un réseau national sur le « procédé d’usinage » appuyé sur les CER et autres établissements. Un chargé de mission a été désigné pour déposer un réseau d’excellence dans le cadre du 6ème PCRDT (13 pays, 50 laboratoires). Bien que correctement noté, ce réseau n’a pas été retenu comme prioritaire (2003).
- Partenariat avec la Société des Arts et Métiers lors du 26ème congrès de Clermont‐Ferrand en Octobre 2003. Cette manifestation peut être considérée comme un nouveau point de départ des relations entre l’École en ce qui concerne la connaissance mutuelle. Plusieurs exemples significatifs de recherche partenariale ont été présentés et tous les laboratoires ont exposé ses activités.
De 2004 à 2006 Ces dernières années ont été consacrées à la rédaction et à la négociation du contrat quadriennal et à diverses actions comme l’incitation au regroupement des laboratoires parisiens, à la refonte partielle du dossier Master Recherche et surtout à la réponse à l’appel d’offres Institut Carnot. Ce dernier point consacre explicitement le caractère partenarial de la recherche de l’ENSAM ; l’abondement financier apparaît comme une aide au ressourcement scientifique pour les unités engagées en recherche technologique appelant la recherche fondamentale.
- Définition de la politique scientifique de l’établissement pour le contrat quadriennal 2006‐2009
o Mise en place des axes scientifiques pluridisciplinaires de l’établissement : Axe 1 : Mécanique Matériaux Procédés (M²P) Axe 2 : Fluides et Systèmes Energétiques (FISE) Axe 3 : Conception Industrialisation Risque Décision (CIRD)
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Ces axes sous‐tendent aujourd’hui les départements de formation et le schéma LOLF
o Définition de stratégies pour un meilleur positionnement international en synergie avec la formation initiale
o Développement de plates‐formes technologiques en synergie avec la formation o Sensibilisation des élèves ingénieurs aux enjeux de la recherche o Mise en place de dispositions pour un meilleur pilotage de la recherche (indicateurs,
suivi de bilans, constitution d’un tableau de bord stratégique). - Création d’un groupe sur le Génie Industriel. Aujourd’hui, ce groupe travaille sur la construction
d’un Réseau Thématique Innovation visant à fédérer. - Maintien du réseau Procédés : ce réseau organise un colloque sur l’Usinage en Aéronautique
lors des journées Recherche inscrites dans le cadre du bicentenaire du CER de Châlons‐en‐Champagne (2006).
- Création du réseau Microcontraintes : doit démarrer en 2007. - Extension du nombre de spécialités du master Recherche à 21 dont deux enseignées en langue
anglaise. La mis en place des masters Recherche à permis de doubler le nombre des élèves ingénieurs suivant le cursus différencié conduisant à l’attribution du master Recherche avec le diplôme d’Ingénieur de l’ENSAM.
- Reconnaissance par le Ministère de l’équipe MECASURF (CER d’Aix‐en‐Provence) comme JE (Jeune Equipe).
- Passage du label JE à EA (Equipe d’Accueil) pour le Laboratoire LMPF de Châlons‐en‐Champagne.
- Obtention d’un soutien ministériel pour trois programmes pluriformations (PPF) et un plan d’animation. Le LCPI conserve son label EA. Seule une unité de recherche n’a pu être reconnue, essentiellement par manque de recentrage de ses activités. Les crédits recherche sont globalement augmenté de 50%
- Obtention d’un PPF d’aide à la structuration de la recherche sur le CER parisien visant à rassembler en une même entité les laboratoires : LIM, LMSP, LCPI, SINUMEF, LEMFI, GRID afin de constituer l’Institut de Recherche en Ingénierie de l’ENSAM. Cet institut devrait prendre rapidement la forme d’une structure fédérative qui serait soutenue dès 2008 par le Ministère et le CNRS.
- Obtention de deux labels ERT : ENDOFORM (Endommagement en mise en forme des matériaux – LPMI – CER d’Angers) ; IMPACT (Innovation Moteur pour l’Anneau et le Contrôle du jeu Turbine HP – TREFLE – CER de Bordeaux). Une politique d’incitation et d’aide financière est maintenue pour ce type d’action.
- Création du prix de thèse Pierre BEZIER avec le support de la fondation Arts et métiers. http://www.paris.ensam.fr/ed
Obtention du label Institut Carnot (ENSAM‐SERAM) dans le cadre de l’appel 2005. Ce label est une reconnaissance explicite de la qualité de la recherche partenariale menée par les équipes : dans ce cadre, j’ai rédigé le dossier de demande avec l’appui logistique efficace des collègues de la SERAM. Notre institut CARNOT est appelé Institut ARTS (Actions de Recherche pour la Technologie et la Société). Les statuts ne sont pas encore complètement arrêtés, mais la structure de pilotage de l’Institut est définie. Cette reconnaissance permet d’augmenter de 200% le budget global de la recherche grâce à l’abondement Carnot (2,3 M€) attribué proportionnellement au chiffre d’affaires de la recherche partenariale (6,6 M€ éligible sur 8,5 M€ au total).
Une plaquette Recherche avait été éditée en 2003 ainsi qu’un DVD en partenariat avec la SERAM. Une plaquette réactualisée doit sortir fin 2006‐début 2007 avec pour principale modification une présentation associée avec un résumé en anglais pour chacune des unités de recherche.
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http://www.paris.ensam.fr/ed
ADMINISTRATION PROVISOIRE DE L’ENSAM Nommé à la fois Administrateur et Directeur de la Recherche, j’ai assumé au mieux la double fonction. Il est indéniable que la situation ne manque pas d’originalité, puisque j’ai la possibilité de tester en grandeur nature la fonction de Directeur Général, sachant que l’appréciation est largement biaisée par l’absence de Directeur de la Recherche, d’Agent Comptable Principal et de Conseiller d’Etablissement (au moment de l’écriture de ce document). Je laisse le choix à tout un chacun de juger de la situation ; en plus des missions quotidiennes d’animation au moment où j’écris, il est programmé la signature prochaine du contrat d’établissement et de la convention Carnot. En cette époque de l’année, le Directeur doit remettre les demandes de postes de la campagne 2007, sachant qu’il s’agit de stratégie au moins à moyen terme pour l’établissement. Dans le même esprit il lui appartient de mener une réflexion nourrie sur les projets de l’ENSAM, en vue d’une campagne de levée de fonds par le Mécénat. Parallèlement, il existe une effervescence permanente autour des PRES, de Paristech, et plus généralement du devenir. Il convient de mettre en place une gouvernance qui doit permettre un meilleur suivi des activités de l’établissement (les indicateurs), d’organiser la croissance du potentiel de l’équipe de Direction Générale, à qui les tutelles et le contexte imposent aujourd’hui un accroissement sensible des missions et des responsabilités. Une pédagogie auprès des acteurs doit donc être mise en place, mais il convient également de réfléchir sur la rationalisation des moyens de l’établissement, ce qui n’est pas trivial eu égard aux conditions initiales. Je terminerais en précisant que la situation globale m’a conduit à ne pas prendre cette administration comme provisoire, mais comme effective, sous peine de mettre l’établissement en situation de découplage de l’environnement. Parmi les points abordés : ‐ Dernière analyse et signature du contrat quadriennal. ‐ Signature de la convention Carnot avec l’ANR. ‐ Mise en place de l’organisation des relations internationales. ‐ Préparation du budget 2007, accueil des agents comptables. ‐ Assemblée des directeurs de laboratoires et de CER et élections des membres du comité de pilotage de
l’Institut Carnot. ‐ Première réunion du comité de pilotage Carnot.
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I. Enseignement et Activités liées à la Pédagogie Électrotechnique (électromagnétisme) Automatisme B1 De 1990 à 1996 II. Recherche et valorisation Quelques points marquants des actions liees à la recherche Liste quantitative des travaux et publications III. Responsabilités et Encadrement Chef de service en bureau d’études (de 1973 à fin 1975) Direction du Laboratoire d’Electrotechnique et d’Électronique de Puissance de Lille (L2EP - EA 2697) http://www.univ-lille1.fr/l2ep/ Période : de mai 2000 à décembre 2006
Direction du Centre National de Recherche Technologique FUTURELEC Direction de la Recherche de l’ENSAM Administration Provisoire de l’ENSAM