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Introduction
Tous les convertisseurs de l’électronique de puissance sont à base d’une cellule
universelle. Le rôle des interrupteurs est de pouvoir moduler la puissance entre source et
charge. La nature des interrupteurs K1 et K2 (Diode, Thyristor, Thyristor dual, GTO,
Transistor bipolaire, IGBT, MOS, …) est fonction de la nature de la conversion à réaliser.
Dans notre cas les sources de tension (Source) sont de nature continue et les sources
de courant (Charge) sont de nature alternative, donc la conversion souhaitée est de type
Energie Continue en Energie Alternative. Le convertisseur effectuant cette transformation est
appelé onduleur. Dans les applications de moyennes puissances, les interrupteurs K1 et K2
sont constitués généralement de transistors avec une diode en antiparallèle.
Pour analyser le fonctionnement de cette cellule, on va introduire le formalisme des
fonctions de connexion et de conversion, et ainsi, généraliser et modéliser le fonctionnement
de n’importe quel convertisseur.
a- Fonction de connexion
A partir de la structure de la figure1, on élabore le schéma fonctionnel en disposant
verticalement les charges, voir figure2.
1
1
Figure 2 : Structure matricielle de l’onduleur en demi-pont
Vm : valeur instantanée de la tension aux bornes de la charge de nature source de courant
alternatif.
Vs1, Vs2 : valeur instantanée de la tension aux bornes de la source de nature source de tension
continue.
f11 et f12 sont respectivement les fonctions de connexion des interrupteurs K1 et K2 avec
f 11{1 si K1 est fermé0 si K 1est ouvert
f 12{1 si K 2est fermé0 si K2 est ouvert
En vertu du respect des règles de transfert énergétique l’association de sources en parallèles
ou en série au moyen d’un interrupteur ne doit pas engendrer de discontinuité énergétique ce
qui implique :
- Une source de tension, dont la différence de potentielle n’est pas nulle, ne peut être
mise en court-circuit lors de la fermeture de l’interrupteur.
- Une source de courant dont l’intensité n’est pas nulle, ne peut être mise en circuit
ouvert, lors de l’ouverture d’un interrupteur.
2
Ces règles exigent :
f 11+f 12=1 (1)
b- Fonctions de conversion
On appelle fonction de conversion Mc(t), la fonction qui permet de passer de la tension
d’entrée de l’onduleur à sa tension de sortie.
Pour la cellule choisie, on impose Vs1=Vs2=E/2 de telle sorte que :
vm=M c (t)E2
Fonction de conversion de quelque montage onduleur
- Cellule de commutation de la figure 1
Avant de chercher cette relation, il faut établir le tableau de vérité des états des
interrupteur K1 et K2 ;
f11 f12 V S
2
vm Mc(t)
0 0 V S
2
X X (état non permis)
0 1 V S
2
V S
2
1
1 1 V S
2
X X (état non permis)
1 0 V S
2
−V S
2
-1
Tableau 1 : Table de vérité de la cellule universelle
vm=vA−vB
Avec :
vA=f 11
V s
2
vB=− f 12
V s
2
3
vm=( f 11−f ¿¿12)V s
2¿ (2)
Avec la condition de l’équation (1), la (2) s’écrit comme suit :
vm=(2 f 11−1)V s
2
M c (t )=2 f 11−1 (3)
- Onduleur en pont monophasé (structure en H)
- Montage
L’onduleur en pont monophasé est réalisé en utilisant deux cellules universelles.
Figure 3 : Onduleur en pont monophasé
f11 et f12 sont respectivement les fonctions de connexion des interrupteurs K1 et K2 et f21 et f22
sont respectivement celle de K1’ et K2
’
f 11{ 1 si K1est fermé0 si K 1est ouv ert
et f 12{1 si K ' 1est fermé0 si K ' 1est ouvert
f 21{1 si K2est fermé0 si K2 est ouvert
et f 22{1 si K '2 est fermé0 si K ' 2est ouvert
Les fonctions (f 11 et f 12 ) sont respectivement complémentaire, ainsi que ( f 21 , f 22 )
Etablissement de la fonction de conversion
u'=uo 1−uO2
f 11 f 21
f 12 f 22
4
Avec
{uo 1=U si f 11=1donc f 12=0uo1=0 si f 12=1 donc f 11=0
{uo 2=U si f 21=1 donc f 22=0uo2=0 si f 22=1 donc f 21=0
u'=uo 1−uO2=U .( f 11−f 21)
Ainsi la fonction de conversion dans ce cas est :
M c ( t )=f 11−f 21 (4)
- L’onduleur de tension triphasé
- Montage :
On peut réaliser un onduleur triphasé en groupant trois onduleurs monophasé (trois
cellules universelles), il suffit de décaler d’un tiers de période (T/3) les commandes relatives
des trois bras. Le montage est représenté par la figure 4
Figure 4 : Onduleur de tension triphasé
- Le but est de connaître les tensions simples (vAN,vBN
,vCN) pour pouvoir établir la
fonction de conversion.
- En vertus des règles énoncées précédemment, la commande doit être complémentaire,
soit (f 11 , f 21 , f 31), les fonction de connexion des interrupteurs associées
f 11 f 21 f 31
f 12 f 22 f 32
vAN
vBN
vCN
5
respectivement à ( , , ) donc (f 12 , f 22 , f 32), celles des interrupteurs
associées respectivement à ( , , ).
on a {uAB=v AN−vBN (a)uBC=v BN−vCN (b)uCA=vCN−v AN (c )
Le système étant équilibré, cela revient à : vAN+vBN+vCN=0
{(a)-(c) ❑⇒
uAB−uCA=3 v AN
(c)-(b) ❑⇒
uCA−uBC=3vCN
(b)-(a) ❑⇒
uBC−uAB=3 vBN
On peut donc écrire :
3[ v AN
vBN
vCN]=[uAB−uCA
uBC−u AB
uCA−uBC]
On a aussi :
{uAB=v AO−vBO
uBC=v BO−vCO
uAB=vCO−v AO
avec : vAO={U si f 11=1 c−à−d que K1 conduit donc K1' bloqué
0 si f 11=0c−à−d que K1bloqué donc K1' conduit
vAO=f 11U
avec : vBO={U si f 21=1 c−à−d que K2 conduit donc K2' bloqué
0 si f 21=0c−à−dque K 2bloqué donc K 2' conduit
vBO=f 21U
6
avec : vCO={U si f 31=1 c−à−d que K3 conduit donc K3' bloqué
0 si f 31=0c−à−dque K3bloqué donc K3' conduit
vCO=f 31U
- Les tensions ( v AO , vBO , vCO ) ont la même forme que les fonctions de connexion (
f 12 , f 22 , f 32¿ avec leur amplitude qui est multiplié par U.
- Le tableau 2 donne pour les huit configurations possible que peut prendre le montage
par l’état fermé (1) ou ouvert (0) des trois interrupteur , , .
- Les tensions de sortie (vAN,vBN
,vCN) en fonction de la tension d’entrée U. C'est-à-dire
les fonctions de connexions.
- Le courant d’entré i ainsi que les courants traversant les interrupteurs , , . en
fonction des courants de sortie ((iA , iB , iC )
f 11 f 21 f 31 uAB uBC uCA vAN vBN vCN
iK1 iK2 iK3 i
1 1 1 0 0 0 0 0 0 iA iB iC 0
1 0 1 U -U 0
U3
−2U3
U3 iA 0 iC −iB
1 1 0 0 U -U
U3
U3
−2U3 iA iB 0 −iC
1 0 0 U 0 -U
2U3
−U3
−U3 iA 0 0 iA
0 1 1 -U 0 U
−2U3
U3
U3 0 iB iC −iA
0 0 1 0 -U U
−U3
−U3
2U3 0 0 iC iC
7
0 1 0 -U U 0
−U3
2U3
−U3 0 iB 0 iB
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Tableau (2) : Table de vérité des états possible uniquement d’un onduleur triphasé
Etablissement de la fonction de conversion
On remplace les expressions devAO, vBO et vcOdans l’équation (5)
On obtient [v AN
vBN
vCN]=U
3 [ 2 f 11 −f 21 −f 31
−f 11 2 f 21 −f 31
−f 11 −f 21 2 f 31] (6)
On peut écrire l’équation (6) sous la forme matricielle
[v AN
vBN
vCN]=U
3 [ 2 −1 −1−1 2 −1−1 −1 2 ] [ f 11
f 21
f 31]
Ainsi la fonction de conversion dans ce cas de figure est :
M C (t )=13 [ 2 −1 −1
−1 2 −1−1 −1 2 ][ f 11
f 21
f 31]
Remarque : l’étude pour les différent montage ce fera dans le cas d’une charge (R,L) ;
Commande pleine onde :
- Cas de la cellule universelle.
Analyse du fonctionnement :
Pour 0≤t≤T
2 K1 fermé, K '1 ouvert,
U2
−u '=0 u’=U/2 ;
Pour
T2≤t≤T
K1 ouvert, K '1 fermé,
U2
−u '=0 u’=U/2 ;
Donc les expressions du courant de charge pour chaque intervalle sont données par les
8
équations (7) :
{Pour 0≤tT2
i '=U2|Z|
+ke−t
τ ¿ ¿¿¿ (7)
Avec Z=√R2+¿¿ et τ=LR
Les chronogrammes des grandeurs de charge sont donnés par la figure suivante.
Figure 5 : Chronogramme de i’ (t) et de u’ (t)
Qualité du signal de sortieLe spectre d'un signal rectangulaire inclut une onde fondamentale (rang n = 1, de
pulsation ) et des harmoniques (rang n > 1, de pulsation respectivementωn=nω ) d'amplitude plus ou moins importante. Sur charge inductive, ce sont les harmoniques de tension de faible rang qui génèrent des courants d’amplitude importantes.
La qualité de l'onde de tension obtenue sera évaluée par le taux de distorsion harmoniques THD, dont la définition est donnée par l’expression (8) On pourrait aussi Calculer le THD du courant, mais celui-ci dépend également de la nature de la charge.
(8)
9
L’amplitude d’un harmonique de courant de rang « n » dans le cas d’une charge (R, L) ce calcul comme suit :
I 'n=U 'n
√R2+ L2 ω1
2 n2
Spectre :
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 1000
10
20
30
40
50
60
70THD=0.47821
Figure (8) : Spectre de la tension de charge avec (U=50v)
La décomposition en série de fourrier nous donne :
u '=U
24π ∑
n=1
∞ 1n
sin nωt
Avec : n=2k+1 et k∈Ν *
U '1=2Uπ
U 'n=2 Uπn
Ainsi le taux de distorsion harmonique se résume à :
THD=√∑n=é
∞ 1n2
cette suite numérique converge vers 0 ,5
10
Le THD est très mauvais, il est de l’ordre 500
0
THD=√∑k=1
∞ 1(2k+1)2
=0 .5
- Onduleur en pont monophasé (ou structure en H)
Commande complémentaire
Analyse du fonctionnement
La commande du pont est croisé, K1et K ' 2 sont fermés simultanément pendant la
moitié de la période. Le reste de la période voit la fermeture des interrupteurs K2 et K ' 1 . La tension u’ ne peut donc prendre que les deux valeurs à savoir (U) et (– U).
Pour 0≤t≤T
2 K1et K’2 fermés, K’1et K2 ouverts, U−u'=0 u’=U ;
Pour
T2≤t≤T
K’1et K2 fermés, K1et K’2 ouverts, U+u '=0 u’=-U ; A tout instant on’ a :
u '( t )=Ri '( t )+ Ldi 'dt
Figure 9 : Visualisation de la tension aux bornes de la charge :
11
Figure 10 : Visualisation du courant traversant la charge :
Etude des séquences de conduction :
L’étude porte essentiellement sur la circulation du courant. Le signe de u’ la tension aux bornes de la charge ainsi que le sens de parcours de i’, le signe du courant, indique de façon formelle les composants passants et non passants.
Ainsi les résultats de l’analyse du fonctionnement sont résumés dans le tableau suivant :
Temps Courant i’ Tension u’ Interrupteurs
0≤t≤t1 i’ < 0 u’ > 0 et u’=U
K1etK '2 conducteurs (diodes conductrices, transistors bloqués)
t1 < t < (T/2) i’> 0 u’ > 0
K2etK '1 conducteurs (diodes bloquées, transistors conducteurs
(T/2)< t < t2 i’> 0 u’ < 0
K2etK '1 conducteurs (diodes conducteurs, transistors bloqués)
t2 < t < T i’ < 0 u’ < 0K2etK '1 conducteur (diodes bloquées, transistors conducteurs)
Tableau 3 : Représentation des séquences de conduction :
L’analyse spectrale dans le cas des onduleurs monophasés en pont reste la même que les onduleurs monophasés en demi pont (cellule universelle)
Les chronogrammes des courants dans chaque composant sont représentés ci-après :
12
Figure 11 : Représentation des chronogrammes des courants
Commande décalée
- La commande du pont n’est plus complémentaire K1et K ' 2 ne sont pas nécessairement
fermes en même temps, il en est de même pourK2 et K ' 1 .
- Pendant la première demi période K1et K ' 2 sont fermes simultanément puis c’est au
tour de K2 et K ' 1 d’être fermes conjointement.
- Pendant la seconde demi période K '1 reste ferme avecK 2 , puis revient K2 avecK1 .
Etude de la tension aux bornes de la charge :
La tension u’ peut prendre les nouvelles valeurs suivantes (voire les chronogrammes sur l’exercice) :
K1 etK '2 Fermes ; K2 etK '1 ouverts ; u’=U ;
K2etK '1 Fermes ; K1etK '2 ouverts ; u’=0 ; K '1 etK 2 Fermes ; K1 etK '2 ouverts ; u’=U ; K2etK 1 Fermes ; K '2etK '1 ouverts ; u’=0;
13
La figure 12 représente l’évolution des rapports
vn
U en fonction de α (2* étant le décalage entre les commandes des diagonales)
Figure13 : Evolution des rapports
vn
U en fonction de α
L’analyse du fonctionnement est résumée sur le tableau suivant :Temps Courant i’ Tensions u’ Interrupteurs commandés0< t<ta i’<0 u’ > 0 K1 etK '2 conducteurs (D1etD’2
conduisent transistors bloques)ta< t<t1 : i’> 0 u’ > 0 K1 etK '2 conducteurs (transistors
conduisent, diodes bloquées)
t 1<t <T2
i’> 0 u’=0 K '2 etK '1 conducteurs (D’1etT’2 conduisent)
T2
<t< tBi’> 0 u’<0 K2 etK '1 conducteurs (D’1et D2
conduisent
tB<t <t2 i’<0 u’<0 K2 etK '1 conducteurs (T2etT’1conducteurs
t2<t <T i’<0 u’=0 K1 etK 2 conducteurs (T2etD1conduisent)
Tableau 4 : Représentation des séquences de conduction
14
ConclusionOn peut réduire l’amplitude relative de certaines composantes du spectre de sortie en décalant les commutations des différentes branches d’un pont onduleur.On ne peut supprimer totalement qu’un des trois termes nuisibles de bases fréquences (3f, 5f, et 7f). Les amplitudes relatives des deux autres harmoniques restants seront alors
importantes. On peut chercher une solution de compromis réduisant les amplitudes des termes de rang 3,5 et 7.
Un décalage α voisin de 0,268, permet de maintenir V 3 et aux environs de 11% de
Onduleur triphasé.
Figure 14 : Allure des fonctions de connexions
15
Figure 15: Forme des tensions composées (avec U=50V)
Figure 16: Forme des tensions simples
Sachant que :
V AN=ia Ra+Ldia
dt
V BN=ib Rb+Ldib
dt
V CN=ic RC+Ldic
dt
On aura :
[V AN ¿ ] [V BN ¿ ]¿¿
¿¿
Les tensions simples sont données dans la figure (16)
16
Courant :
On peut déduire le courant du côté continu à partir des courants , , côté alternatif.
Avec :
i=iK 1+iK 2+iK 3
iK 1=f 11 ia
iK 2=f 21 ib
iK 1= f 31 ic
Sachant que : ia+ ib+ic=0 (Le système est équilibré, couplage étoile sans neutre).
Le tableau (2) donne pour les huit configurations que peut prendre le montage par
l’état fermé (1) ou ouvert (0) des trois interrupteur , , .
On obtient :
17
Figure 17 : Forme des courants de charge
Figure 17 : Forme des courants traversant les interrupteurs (K1, K2, K3)
18
Figure 19 : Forme de courant dans l’interrupteur commandable T1
Remarque :
Les formes d’ondes de et sont exactement les mêmes que pour l’onduleur monophasé
demi-pont.
Caractéristique :
Tension de sortie :
Les tensions de sortieV AN ,V BN ,V CN ont pour valeurs efficaces
Leur fondamental a pour valeur efficace
Leur développement en série de fourrier contient tous les harmoniques impairs sauf
ceux du rang 3 ou multiple de 3, les valeurs efficaces des harmoniques restants sont
données par :
Le taux de distorsion harmoniques est égal à 0,311.
Courant d’entrée
Le courant d’entrée i a une période égale au sixième de celle des grandeurs de sortie.
Figure 20 : forme de courant d’entrée
19
Pour ;
On en déduit
sa valeur moyenne :
sa valeur efficace :
Sans développement en série de fourrier ne comporte en plus du terme moyen I, que les
termes de pulsations , , , etc.
L’harmonique de pulsation 6k a pour amplitude
Remarque :
L’ondulation est beaucoup moins forte que pour l’onduleur monophasé en demi-pont.
En particulier pour , i est toujours positif et la réversibilité instantanée de la
source de tension U n’est pas nécessaire. Mais la réversibilité fonctionnelle qui suppose
l’inversion de I pose les mêmes problèmes que pour tous les onduleurs de tension.
Conclusion :
A la sortie d’un onduleur monophasé ; en considérant la commande pleine onde et la
commande décalée ; On obtient une tension formée d’un seul créneau par alternance ; le
filtrage de celle-ci est lourd ; coûteux et les résultats obtenus sont médiocres ; donc on a
recours à la modulation de largeur d’impulsion dont on découpe chaque alternance en
plusieurs créneaux de largeurs convenables et cela facilita beaucoup le filtrage.
20
Généralité sur les différente Types de MLI
Un nombre important de stratégies différentes, suivant le choix des instants de
commutations des interrupteurs (commandable à l’ouverture et à la fermeture), existe et
reposent sur un compromis entre
- un spectre d’harmoniques minimal,
- une plage de variation de l’amplitude de sortie maximale,
- une facilité d’implantation et de mise au point,
- un coût abordable,
- une facilité de réglage de l’amplitude et de la fréquence des ondes de sortie.
L’implantation technologique des techniques de MLI peut être groupée en trois
familles
- Commande analogique,
- Commande numérique avec calcul en temps réel,
- Commande numérique avec les instants de commutations préprogrammés.
MLI « intersective »
C'est la plus classique. Elle consiste à comparer la modulante (le signal à synthétiser) à
une porteuse généralement triangulaire. Le signal de sortie vaut « 1 » si la modulante est plus
grande que la porteuse, « 0 » sinon ; le signal de sortie change donc d'état à chaque
intersection de la dent de scie (à gauche ou à droite) ;
21
Figure 21 : L'onde modulante, est comparée à l'onde porteuse et à la sortie du comparateur on obtient la tension
de commande U.
MLI calculée
Comme nous l’avons vu (exercice N°5 première série), elle consiste à calculer au
préalable les instants de commande sur la base d’un critère d’optimisation. Les valeurs
calculées sont introduites sous formes de table dans une mémoire morte. La lecture de celle–ci
par un système à microprocesseur assure la génération des signaux de commande des
interrupteurs.
MLI vectorielle
Elle est généralement engendrée de manière numérique à l’aide d’un système à micro
processeur. Elle consiste à faire varier l’état des interrupteurs de manière à obtenir un
système de tension dont les composons de Clarke se rapproche au mieux de celle du système
que l’on veut obtenir à la sortie. En générale de forme circulaire.
Sigma Delta :
Si l’on veut diminuer les sous harmoniques ou les harmoniques indésirables lors de la
commande d’une machine alternative, il est nécessaire d’augmenter la fréquence de
commutation de l’onduleur. Néanmoins ceci introduit inévitablement des pertes en
commutation, la stratégie sigma delta permet une amélioration au niveau de la réduction des
22
Harmoniques. Principalement utilisée en monophasé, cette technique a été étendue aux
convertisseurs triphasés à l’aide d’une approche vectorielle.
Le principe de cette méthode est le suivant :
Minimiser l’écart moyen existant entre la tension de consigne. La fréquence de
commutation peut être soit libre, soit fixe. De ce fait, nous trouvons deux types de modulation
Sigma Delta : la modulation asynchrone ou la modulation synchrone.
Stochastique
Cette méthode est intéressante car elle engendre une diminution des pertes fer dans les
machines électriques.
Néanmoins, ceci s’accompagnera d’une augmentation des pertes de l’onduleur en
raison de l’augmentation du nombre de commutations du convertisseur. Cette stratégie de
modulation pourra être utilisée dans la gamme des petites puissances.
Remarque : dans ce qui va suivre nous allons nous intéresser a la technique dite naturelle où
sinus-triangle ou bien encor intersective.
Techniques utilisés
Pour déterminer les instants de fermetures et d’ouvertures des interrupteurs à l’aide d’une
électronique commande analogiques ou, numériques on faisant simultanément appel à deux
techniques
Pour assurer cette détermination lorsque l’objectif est d’approcher au mieux une tension
sinusoïdale. La solution la plus largement employée consiste à utiliser des intersections d’une
Onde de référence ou modulante généralement sinusoïdale avec une onde de modulation ou
porteuse généralement triangulaire d’où son appellation modulation.
On peut également utiliser une bascule à hystérésis commandée par la différence entre
une onde de référence (ou son intégrale) et l’intégrale de la tension en créneaux à la sortie de
l’onduleur.
23
Principe de réalisation
En général, un logiciel tournant sur microcontrôleur calcule des signaux (voir Digital
signal processif, ou DSP) MLI de commande à haute fréquence (jusqu'a environ 100 kHz). Ce
microcontrôleur se trouve dans la partie numérique d'un circuit électronique. Ainsi
commandé, le circuit suivant (généralement de puissance : MOSFET, IGBT) génère un signal
électrique analogique de fréquence nettement inférieure au signal MLI mais d'une puissance
nettement supérieure à l'étage numérique précédent. Ce signal analogique est toujours
sinusoïdal son image est (50Hz, 220V) excepté dans le cas d’un filtre active. De façon simple,
cette technique échange de la vitesse de traitement en numérique (un train continu, périodique
d'impulsions binaires dont les largeurs sont finement calculées par un calculateur) contre de la
précision en amplitude (analogique).
Représentons le signal modulant, la porteuse et le dispositif :
Figure 22 : représentation du signal modulant, la porteuse et le dispositif dans le cas d’une modulation
bipolaire
Remarque :
Après avoir mis en évidence l’intérêt de la modulation de largeur d’impulsion on présentera
dans ce qui suit la commande de l’onduleur monophasé en demi-pont et celle de l’onduleur
monophasé en pont complet on utilisant la modulation intersective (sinus triangle); En
examinera ensuite la commande MLI des onduleurs triphasé en pont.
Etude de quelque cas de MLI :
Dans cette partie nous allons commander respectivement un onduleur monophasé en
demi-pont, un onduleur monophasé en pont et l’onduleur triphasé à six interrupteurs avec la
MLI intersective (sinus triangle). Deux techniques sont possibles : la MLI unipolaires et
bipolaire. Elle est dite unipolaire si la tension de sortie prend les valeurs (U,-U, 0). Et
bipolaire si la tension de sortie prend les valeurs (U,-U).
La MLI (sinus-triangle) est caractérisé par deux paramètres.
24
- Coefficient de réglage « r » défini comme le rapport des amplitudes de la référence
sur la modulante r=U r
U
- L’indice de modulation « m » défini comme le rapport des fréquences de la référence
sur celle de la modulante m= f 'f
Onduleurs en demi-pont
Montage
La tension de sortie u' ne peut prendre que deux valeurs :
u ' =+U2 Si K1 est fermé où
f 11=1;
u '=−U
2 Si K '1 est fermé où f 11=0
;
Figure 23 : onduleur en demi-pont
On détermine les instants de commande des interrupteurs complémentaires K1 et K’1 par les
intersections :
De l’onde de référence « u’w » qui représente, rapporté à
U2 , la tension de fréquence
« f » désirée.
Et de l’onde de modulation « m » de fréquence « f’ » nettement supérieur à « f » de
forme triangulaire variant entre +1 et -1.
La valeur moyenne de « u ' » pendant chaque demi période T’/2.
25
m=−1+ 2 θ
T '/ 2
A l’instant t1 :
4 t1
T '−1=u'w (θ1 )
u 'moy=
U2
1T '/ 2 [θ1−( T '
2−θ1 )]
On déduits : u 'moy=
U2
u 'w(θ1)
Chronogramme
Pour m=9, on détermine les instants de commutations et on déduit les formes d’ondes de la
tension de sortie u’, du courant d’entré i, de la tension Vk1 au bornes de l’interrupteur K1 et du
courant ik1 qui le traverse.
26
0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 0.012 0.014 0.016 0.018 0.02-10
0
10
0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 0.012 0.014 0.016 0.018 0.020
0.5
1
0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 0.012 0.014 0.016 0.018 0.02-200
0
200
0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 0.012 0.014 0.016 0.018 0.02-10
0
10
0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 0.012 0.014 0.016 0.018 0.020
50
100
0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 0.012 0.014 0.016 0.018 0.020
50
100
Figure 24 : tracé des formes d’ondes (U=400V)
Caractéristiques :
Pour établir les caractéristiques, on suppose la modulation synchrone et le calage optimal
Quant K1 est fermé : u '=+U
2,
i= i '2
, ik 1=i ', ik 1'=0 , V K 1=0 ;V 'k 1=U ;
Quant K’1 est ferme : u '=−U
2, i=−i '
2, ik 1=0 , ik 1'=−i ', V k 1=+U , V k 1'=0 ;
27
Tension de sortie
La tension de sortie est égal tantôt à
+U2 et tantôt à
−U2 .
Elle a pour valeur efficace u '=U
2
Sa valeur moyenne est nulle (sauf pour les très faibles valeurs de m pairs).
Des que m est suffisant, la valeur efficace du fondamental est pratiquement égal à celle
de la tension de référence : u '= 1
√2r
U2
La valeur max de u’ : u '1 max=
U(2√2)
La valeur des harmoniques est fonction de m et de r.
L’harmonique le plus important est celui de pulsation mω .
Des qu’il y’a calage optimal, les harmoniques de valeur non négligeable se
regroupent par familles.
La fréquence centrée sur la fréquence mf est comportant :
L’harmonique de rang m ;
Les harmoniques de rang m-2 et m+2 ;
Les harmoniques m-4 et m+4 ;
La famille centré sur la fréquence 2mf et comportant :
Les harmoniques 2m-1 et 2m+1,
Les harmoniques 2m-3 et 2m+3,
La famille centré sur la fréquence 3mf et comportant :
L’harmonique 3mf.
Les harmoniques 3m-2 et 3m+2.
En règle générale, un harmonique est d’autant plus élevé dés qu’il appartient à une
famille centrale, plus faible dès qu’il est plus éloigné du centre de la famille. La MLI
28
ne diminue pas le taux de distorsion harmonique, mais en augmentant la fréquence des
premières harmoniques important, elle facilite leur filtrage.
Courant d’entrer
Le courant d’entré i a une fréquence double de celle des grandeurs de sortie. Il est
égal tantôt à , tantôt à - .
Sa valeur efficace est donc : I eff =
I 'm
2√2
Sa valeur moyenne se déduit de l'égalité des puissances active à l’entrée et à la sortie
du convertisseur.
UI=u'I 'm
√2cos ϕ
I=1
4rI 'm cosϕ
Son taux de distorsion harmoniques est :
Thd i=
1I√ I
2eff −I 2=√ 2
r2 cos2 ϕ−1
Le taux de distorsion harmoniques augmente quand r diminue.
Son développement en série de fourrier comporte, en plus du terme moyen I ; les
harmoniques de pulsation etc.
Les harmoniques du courant «i » peuvent se déduire de ceux des harmoniques de la
tension ; puisque :
i= 1
U(u ' i ' )
Si m est suffisant pour que l’harmonique 3 de u’ soit négligeable, l’harmonique 2 de i
est du au fondamental de u’ ;
29
I 2m=
U '1 √2 I 'm
2 U=
14
rI 'm
Les autres harmoniques correspondant aux familles d’harmoniques de u’ les plus
importants sont ceux de rang :
m-1 et m+1, m-3 et m+3
2m, 2m-2 et 2m+2, 2m-4 et 2m+4, etc.
Remarques
Chacun des interrupteurs K1 et K’1 doit établir et couper le courant i’ plusieurs fois
pendant l’alternance positive et pendant l’alternance négative de ce courant.
Modulation synchrone ou asynchrone : Pour les onduleurs à fréquence de sortie f
variable, on peut travailler à fréquence de modulation f’ constante. Tant que le rapport
est grand, L’indice de modulation « m » vari d’une façon continue en fonction de
f ; s’il n’est pas entier donc la MLI est dite asynchrone, si par contre « m » est un
entier naturel alors la MLI est dite synchrone
De la même façon, en modulation synchrone, le calage de la modulation par rapport à
la référence n’a guère d’influence si m est grand (par calage on sous entend la
présence des différentes symétries par rapport à T2
et par rapport àT4
.)
Pour augmenter le courant du fondamental de u’ au-delà de courant correspondant à r
égal à 1, on peut donner à u’w une amplitude supérieur à
U2 alors disparaissent les
intervalles ou u’ égal à
−U2 au milieu de la première alternance de u’ et les intervalles
ou u’ égal à
+U2 au milieu de la seconde, il reste un large créneau au milieu de
chaque alternance. Et des créneaux étroits de largeurs variables de part et d’autres.
Les harmoniques supprimés lorsque r est compris entres 0 et 1 reparaissent, mais ce
n’est pas gênant pour certaines applications de sortie variable On ne pratique en effet
cette sur modulation ou modulation latérale que pour les fortes valeurs de f et les
harmoniques à filtrer sont alors de fréquence relative élevée.
30
Pour faciliter la réalisation numérique de la commande on remplace la sinusoïde,
continûment en fonction du temps, par des valeurs discrètes une pour chaque période
de modulation. autrement dit en effectue un échantillonnage synchrone.
Toujours pour la même raison dès que f’/f est suffisant en remplace l’onde de
modulation en triangle par une onde en dent de scies.
Onduleur en Pont monophasé
Onde MLI unipolaire
Considérons une onde rectangulaire u(t) d'amplitude U, associons la à d'autres ondes u(i),
décalées de l'angle i et d'amplitude U, afin d'obtenir une onde résultante ue (θ ) dont
l'équation peut être mise sous la forme:
ue=U+∑i=1
i=k
(−1 )i.u( αi )
Prenons un exemple avec i = 2, et construisons les représentations graphiques permettant la
construction de l'onde MLIue (θ ) , en effectuant la somme algébrique : voire figure 24
ue=U−u (α1 )+u( α2 )
Figure 24 : représentation de l’onde MLI unipolaire
31
Exemple de stratégie unipolaire
Considérons le schéma de la figure 3. L’onduleur en pont permet à partir de la tension
d’entrer U d’obtenir en sortie u’ égal à +U, -U, ou 0. La possibilité d’obtenir u’ nulle facilite
l’approximation d’une tension de sortie sinusoïdale. Le bras K1-K1' (constitué de [T1; D1] et
[T'1; D’1] est commandé en MLI, et le bras K2-K2' (constitué de [T2; D2] et [T'2; D’2] est
commandé en onde rectangulaire déphasée de l’angle .
Représentons les évolutions des potentiels aux nœuds O1 et O2 par rapport au potentiel de la
borne B (les angles 1 et 2 sont choisis arbitrairement pour la clarté des graphes) :
UO1 B=vO1−v B
UO2 B=vO2−v B
Allures UO1B (), UO2B (), U () = UO1B () - UO2B (), iTr1 (), iD1 (),
Le courant i (t) = (I msin nθ ) est connu, il est imposé par la charge.
Figure 25 : tracé des allures
32
Commande MLI du bras K1 et K1'
Maintenant effectuons la commande du bras K1-K1' une onde porteuse triangulaire de
fréquence élevée par exemple de 1kHz à 5 kHz, est comparée à une onde sinusoïdale
modulante de fréquence égale à la fréquence de l'harmonique fondamental de la tension de
sortie u’() (par exemple 50 Hz) L’onde modulante, est comparée à l'onde porteuse et à la
sortie du comparateur on obtient la tension de commande u’.
La commande du transistor T1', peut être obtenue à partir de la tension u’, en effectuant une
translation des potentiels avec un troisième transistor, et en imposant des temps morts afin
que les transistors T1 et T1' ne conduisent pas simultanément.
Figure 26 : tracé de la forme d’onde de la tension de sortie et du courant d’entrée
Bilan des puissances :
La série de Fourier de l'onde MLI unipolaire u() obtenue aux bornes de la charge, ne
comporte que des termes pairs (car m est paire) de la forme :
u( t )=∑
n
sin nϑ
L'amplitude de l'harmonique fondamental est :
V 1=4 Uπ
(1−cos α1+cosα 2+(−1 )K cos αK )
Or, nous savons que seules les ondes harmoniques de tension et de courant dont les
fréquences sont égales, peuvent transporter de la puissance active.
33
Si l'onde de courant est sinusoïdale, ne présente pas d'harmonique supplémentaire, alors la
puissance active consommée par la charge est du uniquement au fondamental de la tension
elle est donnée par:
P=V 1 I eff . cos ( I⃗ , U⃗ )=V 1 . I eff =V 1 . I M
2
Le terme V 1 est la valeur efficace de l'harmonique fondamental de la tension u ().
De plus l'harmonique fondamental de la tension u(), est ici dans le cas de la charge
globalement résistive en phase avec le courant i().
Remarque : Dans l'hypothèse d'interrupteurs parfaits, la puissance consommée par la charge
est égale à la puissance fournie par la source de tension d'alimentation U.
Il est ainsi possible d'évaluer la valeur du courant moyen débité par la source de tension U.
I Smoy=V 1 . I M
2 .U
ue=u−u (α1 )+u( α2 )
Figure 27 : représentation de la tension de sortie pour une onde unipolaire
Onde MLI bipolaire :
L'onde bipolaireub (θ )est constituée par une somme algébrique d'ondes rectangulaires
d'amplitude U, dont l'équation de définition est :
ub=U +2∑i=1
i=k
(−1 )i u(α i)
34
Prenons un exemple avec i = 2, et construisons les représentations graphiques permettant la
construction de l'onde MLI ub (θ )en effectuant la somme algébrique :
ub=U −2 .u (α1 )+2 .u( α2 )
Figure 28 : représentations graphiques de l'onde MLI bipolaire
A partir des équations des ondes partielles, nous pouvons effectuer membre à membre la
somme suivante:
ub=U −2 .u (α1 )+2 .u( α2 )
Nous obtenons:ub=∑
n
∞( 4 .U
n. π(1−2. cos nα1+2. cosnα2 )sin (nθ))=∑
n
∞V n sin(nθ )
Onduleur de tension triphasée
Montage : l’onduleur de tension triphasé est formé de trois demi-ponts monophasés ou
cellule universelle tel que représenter sur la figure 4.
35
Pour déterminer les instants de fermeture et d’ouverture des interrupteurs
complémentaire deux à deuxK1etK '1 , K2etK '2 etK3 etK '3 , on possède comme on l’a
indique pour l’onduleur en demi pont monophasé :
On trace les trois ondes de référence représentant les trois tensions de sortie
désirées entre les trois bornes de sortie A, B, C et le point milieu (fictif) N de
la source de tension continue.
les intersections avec l’onde de modulation « m » donnent les instants de
fermeture et d’ouverture des divers interrupteurs. Voir la figure 29.
Figure 29 : représentation de la dent de scie et les trois commandesf 11 , f 21 , f 31.
Pour que les trois tensions de sortie v AN , v BN , vCN aient des fondamentaux de même
amplitude et déphasé de 1/3 période deux à deux, On prend trois références de même
amplitude déphasée de 1/3 de période deux à deux et pour que les trois tensions de
sortie soit identique à un tiers de leurs période près.
36
En modulation synchrone, si l’indice de modulation m est multiple de 3, les trois
tensions vAO-vNO, vBO-vNO, vCO-vNO, sont identiques à un tiers de période près. Cela
entraîne deux effets :
Il y a réduction d’harmoniques de faible fréquence des tensions de sortiev AN , v BN , vCN et
du courant d’entrer i.
Représentation des tensions composée uAB uBC uCA: voir figure 30
Figure 30 : représentation des tensions composées U=50V
Représentation des tensions simples voir figure 31
37
Figure 31 : Représentation des tensions simples
Analyse du fonctionnement
Analyse du courant
Figure 32 : représentation des courants de sortie ia, ib ic
38
Figure 33 : représentation des courants ik1, dans K1 , iT1dans T1 , iD1 dans D1.
Analyse de la tension
0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 2000
5
10
15
20
25THD=0.82248
Figure 34 : Spectre de la tension de sortie
Conséquences
Amélioration des tensions de sortie
Les tensions de sortie V AN ,V BN ,V CN se déduisent de VA –VN VB - VN, VC -VN par la suppression
des harmoniques de rang 3 ou multiple de 3.
39
Puisque m est multiple de 3 en supprime notamment
L’harmonique le plus important, celui de fréquence mf situé au centre de la
première famille. Voir figure 35
L’harmonique fréquence 2mf -3f et 2mf +3f de la deuxième famille. Voir
figure 36.
La harmonique de fréquence 3mf situe au centre de la troisième famille Voir
figure 37.
Des harmoniques important de la première famille il ne reste que ceux de rang
m-2, m+2,
2m-1, 2m+1
Ceux de rang m, m-6, 2m-3, 2m+3 ont été supprimes.
Figure 35 : Spectre harmonique de la première famille
36 38 40 42 44 46 480
1
2
3
4
5
6
7
8THD=0.82248
Figure 36 : Spectre harmonique de la deuxième famille
40
55 60 65 700
0.5
1
1.5
2
2.5
3
3.5
4THD=0.82248
Figure 37 : Spectre harmonique de la troisième famille
Amélioration des courants d’entrées
Si les courants de sortie ia , ib , ic forme un système équilibrés, le courant d’entrée i et la
somme de trois courants ik1, ik2, ik3 identique à T/3 ou 2T/3 près. Lorsqu’en fait la somme de
ces trois courants voir figure 38.
Les termes moyens s’ajoutent
Les harmoniques de rang 3 ou multiple de 3 formant des systèmes homopolaires
s’ajoutent également
Les autres harmoniques formant des systèmes équilibrés directe ou inverse
donnent des sommes nulles.
Il y a donc suppression d’un grand nombre d’harmonique notamment le plus gênant, celui de
fréquence 2f. Il ne reste que ceux de rang m-3, m+3, 2m.
On voit que l’augmentation de m facilite le filtrage ou le lissage du courant d’entrée.
41
Figure 38 : Représentation du courant à l’entrée de l’onduleur
Conclusion :
On consacré cette partie à la présentation des principales structures de l’onduleur de tension
(l’onduleur monophasé en demi pont, en considérant l’onde bipolaire et l’onduleur
monophasé en pont en considérant l’onde unipolaire idem pour l’onduleur triphasé en pont).
On éliminer quelque harmoniques de rang faible et augmenter l’amplitude des autre
harmonique et d’autre résultats qui permet de faciliter le filtrage d’ou l’intérêt de la
modulation de largeur d’impulsion.
42