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LE FILS DE LA CONSULE DU CANADA TUÉ dans une affaire de drogue à Miami. Son autre fils arrêté pour “assassinat” Pages 8 et 9 CHRISTIAN DE BERDOUARÉ “CHICKENOLOGUE” Le patron de Chicken Kitchen souhaite ouvrir plus de 10 000 restaurants ! Rencontre avec le magnat fran- çais du fast-food à Miami FAITS DIVERS : Braquage à la banque Desjardins de Pompano Plus de peur que de mal pour les employés fran- cophones de la banque. Fêtes et Festivals : Le programme est dans Le Cour- rier (photo : John Fogerty vient jouer en Floride !) MAI, C’EST LE MOIS DE L’HERITAGE HAITIEN ! Que la fête commence à Miami Page 7 Page 17 Page 15 1000 ENTREPRENEURS FRANÇAIS À MIAMI les 7 et 8 mai, pour le symposium des conseillers du commerce extérieur Page 2 Après 17 ans de travaux, la réplique de L’Hermione vient d’entamer son grand voyage à travers l’Atlantique, sur les traces de celui qui vint en 1780 aider à l’indépendance des Etats-Unis Laurent Fabius y est annoncé Page 5 Page 4 - N°21 - Mai 2015 - Le mensuel gratuit des francophones de Floride -

Courrier de floride mai 2015

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Le Courrier de Floride, journal des francophones ( Français, québécois, suisses, belges, haïtiens) de Floride. http://www.courrierdefloride.com

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Page 1: Courrier de floride mai 2015

LE FILS DE LA CONSULEDU CANADA TUÉ

dans une affaire de drogue à Miami.Son autre fils arrêté pour “assassinat” Pages 8 et 9

CHRISTIAN DE BERDOUARÉ “CHICKENOLOGUE”Le patron deChicken Kitchensouhaite ouvrirplus de 10 000restaurants !Rencontre avecle magnat fran-çais du fast-food à Miami

FAITS DIVERS :Braquage à la banque

Desjardins de PompanoPlus de peur quede mal pour lesemployés fran-cophones de labanque.

Fêtes et Festivals :Le programme est dans Le Cour-rier (photo : John Fogerty vientjouer en Floride !)

MAI, C’EST LE MOIS DEL’HERITAGE HAITIEN !

Que la fête commence à Miami

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1000 ENTREPRENEURSFRANÇAIS À MIAMI

les 7 et 8 mai, pour le symposium desconseillers du commerce extérieur

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Après 17 ans de travaux,la réplique de L’Hermionevient d’entamer son grand

voyage à traversl’Atlantique, sur les tracesde celui qui vint en 1780

aider à l’indépendancedes Etats-Unis

Laurent Fabiusy est annoncé

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- N°21 - Mai 2015 - Le mensuel gratuit des francophones de Floride -

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En commentaire d’un de ses articles sur la fusillade qui a couté la vieau fils de la consule du Canada, le Miami Herald assurait que cette af-faire « rappelle le Miami des années 1980 ». D’une part la sauvageriede l’acte (l’un des deux cadavres portait 10 impacts de balles), mais unautre élément remémorait tristement les “années Scarface” : le fait quedes enfants de notables soient mêlés (de près ou de loin) à un trafic dedrogue. C’est à cette époque que Miami s’était développée grâce auxpoudres blanches et noires. Ce passé prisé des journalistes est désor-mais révolu, néanmoins la violence n’a pas pour autant diminué auxUSA ou en Floride. Elle s’est simplement ghettoïsée, aux mains d’incon-nus qui apparemment méritent moins de lignes dans les journaux (saufquand leur bêtise dépasse l’entendement et rend leur cas risible).

Sans vouloir extrapoler sur une affaire dont les tenants et les abou-tissants ne sont pas encore connus, le fait que des adolescents fraiche-ment expatriés soient ainsi confrontés - de manière si fatale - à laviolence américaine, permet néanmoins de se poser des questions élé-mentaires de prudence. Certains milieux protégés à Miami Beach, Boca,Palm Beach, Aventura (ou même, comme on l’a vu, à Miracle Mile) nesauraient faire oublier les réalités américaines. Un simple accrochagesur la route peut rapidement s’y transformer en drame. Aux Etats-Unis,la violence est crainte, mais elle est aussi une habitude de tous les jours.Elle inspire et façonne les adolescents bien au-delà des frontières, avecdes productions de plus en plus fascinantes, quece soit des jeux vidéos ou bien des films et sériesTV comme Sons Or Anarchy, où tout, au final, serègle le plus simplement du monde... avec uneballe entre les deux yeux. La différence entre laréalité et la fiction est parfois difficile à percevoir,et nul aux Etats-Unis n’est à l’abri d’un tel univers.

Au nom de l’équipe du Courrier de Floride, jetenais à présenter nos condoléances à Mme laconsule du Canada. Personne ne mérite ça.

Editorial.

Gwendal GauthierDirecteur du Courrier de Floride

Mensuel francophone gratuitDIRECTEUR DE LA PUBLICATION :

Gwendal Gauthiertous contacts ici :

[email protected] Tél : 561-325-9498

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LOI RENSEIGNEMENT :LE NEW-YORK TIMESSERMONNE LA FRANCELe 1er avril, une tribune signéepar l’éditorial board du New-Yorktimes (19 journalistes experts endifférents domaines) a demandéaux députés français de ne pasvoter le texte de loi sur le rensei-gnement prévu par le gouverne-ment, rejoignant ainsi, entreautres, l’association ReportersSans Frontières. "Selon lestermes du projet de loi, les jour-nalistes risquent d’être surveillésde manière injustifiée par le gou-vernement en faisant tout sim-plement des recherches surInternet pour écrire leurs arti-cles”, assure le board du New-York Times qui pense que lespouvoirs octroyés au gouverne-ment français par ce texte sontbeaucoup trop importants, qu’ilsdevraient plutôt être confiés auxjuges. La France a beaucoup critiquépar le passé le « mauvais exem-ple américain » en matière de« surveillance abusive », suiteau Patriot Act ou ensuite aux ré-vélations d’Edward Snowden,mais elle est ainsi à son tour cri-tiquée pour ne pas s’appliquer àelle-même ses vues sur les li-bertés individuelles. Il convientde rappeler que la France a dûlégiférer rapidement après lesattentats commis sur son sol enjanvier, et de multiples tentativesdéjouées ces derniers mois. Orles terroristes communiquentbeaucoup sur internet, ce quiamène ainsi à revoir les législa-tions permettant leur surveil-lance.

FINANCIAL TRIANGLESE RENFORCEAVEC LE CANDALa société immobilière FinancialTriangle de Miami Beach se ren-force au Canada par un partena-riat qui vient d’être annoncéavec Vassos Law, groupe d’avo-cats spécialisés dans l’immobi-lier, ce qui va faciliter la tachedes Canadiens pour investirsans visa en Floride via legroupe francophone de SouthBeach : www.financialtrian-gle.com

SUR L’ADOPTION PAR LESCOUPLES DE MÊME SEXE

La loi de 1977 interdisant enFloride l’adoption par les cou-ples gay avait été déclarée in-constitutionnelle par une courd’appel de l’Etat en 2010. Enmars c’est la Chambre des Re-présentants de Floride qui avoté contre cette loi, suivi à lami-avril par le Sénat de Floride.Elle va donc maintenant atterrirsur le bureau du gouverneur quipourra ou non l’abroger.

EN BREF

L’événement majeur dans lesrelations franco-américainessera d’ordre culturel et histo-rique : après 17 ans de travauxet plusieurs mois de tests, L’Her-mione, réplique de la frégate quiamena le marquis de La Fayettesur les côtes américaines en1780 vient de prendre le départle 18 avril sur les traces de sonancêtre. La mer a longtemps étéle seul trait d’union entre l’Eu-rope et les Etats-Unis, et le sym-bole a conquis les coeurs de

centaines de milliers de Fran-çais venus voir le navire durantles essais et démonstrations. Leprésident de la RépubliqueFrançaise, François Hollande,était sur la ligne de départ, et il asalué l’équipage de l’Hermioneavant l’appareillage. De soncôté, Barack Obama a souhaité« bon vent et mer calme  » àl’Hermione dans une lettre. Leprésident américain y évoquedeux pays «unis par la libertédont ils sont mutuellement rede-vables», et fait le rapprochemententre «les champs de bataille de

la guerre d’indépendance» et lesplages du débarquement deNormandie. «Notre partenariatavec la France en fait le plus an-cien allié de notre nation. »

D’immenses fêtes devraientêtre organisées en juin et juilletpour accueillir l’Hermione dansles différents ports où elle feraescale. Le navire va dans unpremier temps faire une escaleaux Canaries entre le 1er et le 6mai, avant d’entamer la grandetraversée de l’Atlantique. Les es-cales prévues : - Arrivée à Yorktown le 5 juin, etdépart le 7.- Mount Vernon : 9 juin- Alexandria du 10 au 12 juin- Annapolis les 16 et 17 juin- Baltimore du 19 au 21 juin- Philadelphie du 25 au 28 juin- New-York du 1er au 4 juillet(fête de l’Indépendance)- Greenport les 6 et 7 juillet- Newport les 8 et 9 juillet- Boston les 11 et 12 juillet- Castine les 14 et 15 juillet (le14 étant la fête nationale fran-çaise)- Halifax le 18 juillet- Saint-Pierre et Miquelon le 23juillet- Brest (France) du 10 au 17août- Retour à Rochefort prévu le 29août.

L’Hermione a été construitedans le chantier naval des roisde France à Rochefort, en Cha-rente-Maritime. Le marquis Gil-bert du Motier de La Fayette, néen 1757, avait une première foisgagné l’Amérique par ses pro-pres moyens en 1777 afin d’ai-der les insurgés combattant« l’ennemi héréditaire » anglais.

Blessé par balle à la jambe le 11septembre (!!), dans le mêmetemps une alliance se dessineentre les indépendantistes dunouveau monde et la couronnefrançaise. Le 6 février 1778,douze bateaux français appareil-lent vers l’Amérique. La Fayetterentre en France en février1779, et c’est l’année suivantequ’il repart à bord de l’Hermione.A son arrivée, George Wahing-ton lui confie le commandementdes troupes de Virginie. Il s’illus-tra durant plusieurs batailles, eten 1781, le blocus maritime fran-çais fut décisif pour la victoire deYorktown. Après l’indépendance,La Fayette est fait citoyen desEtats-Unis (et maréchal decamp de l’armée française).

“HEROS DESDEUX MONDES”

En 1784 il retournera dans lenouveau monde à l’invitation pri-vée de Washington. Mais le ca-ractère privé du voyage n’aurajamais lieu : dès son arrivée àNew-York La Fayette est ac-clamé par des foules considéra-bles.

Franc-Maçon, il fut ensuiteporte-parole de l’aristocratie li-bérale durant la Révolution fran-çaise et fut parfois porté auxnues, parfois détesté (déclaré« traitre à la nation » en 1792)lors des événements révolution-naires. Il voyage de nouveau enAmérique en 1824 où il entameune tournée digne d’une rockstar : partout il est acclamé, etde nombreuses nouvelles villessont alors baptisées de sonnom. il meurt le 20 mai 1834.

www.hermione.com

Revoilà La Fayette !

Le départ deL’Hermione

(photo : AssociationHermione La Fayette -

www.hermione.com)

L’Hermione a quitté la France : cap sur les USA !

Gilbert du Motier, marquisde La Fayette.

Ont participé à ce numéro : Annaléa Vincent, Gabrielle HB Abada, Sylvie,Me David S. Willig, Rico. Remerciements : Emma & Anne-Marie !

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3 EN BREF

Le Courrier de Floride a déjàà plusieurs reprises évoqué cesujet de la manière la plus sobrepossible, afin de ne pas inquié-ter plus que nécessaire. Mais...les inquiétudes se maintien-nent… et s’accentuent. Lesactes antisémites ont été multi-pliés par trois l’an passé enFrance, et le départ des mem-bres de la communauté juive asuivi les mêmes statistiques :plus de 6000 ont quitté la Franceen 2014 alors qu’ils n’étaientque 2000 l’année précédente, etun millier auparavant.

A la mi-avril, c’est le corres-pondant aux Etats-Unis de lachaîne publique France 2 qui estvenu à Miami afin de s’intéres-ser aux membres de la commu-nauté juive française établie ici.Comme le souligne le reportage,la Floride est « une alternative àIsraël » pour ceux qui ne souhai-tent plus rester en France. Bienentendu, certains départs ontdes raisons économiques, vuqu’à ce niveau-là aussi, la situa-tion en France est quelque peutendue. Mais, comme l’ont expli-qué les personnes interviewéespar France 2, l’antisémitisme estune raison très généralementévoquée par les familles exiléesde ce côté-ci de l’Atlantique. Etpourquoi Miami ? «  C’est la6ème plus grande communautéjuive du monde, et nous les fran-cophones sommes déjà proba-blement plus de 5000 à yvivre », précise le rabbin deMiami Beach Israël Frankforter,originaire de Paris, et qui a luiaussi été interviewé par

France 2 (et de nombreux au-tres médias américains depuisquelques temps). « Il n’y a paseu un "boom" des arrivées àMiami mais, oui, la pression sefait de plus en plus sentir, surtoutdepuis 1 an. Peut-être y aura-t-ilplus de monde à venir avant laprochaine rentrée scolaire, c’estencore difficile à savoir. Pourvous donner une tendance, l’or-ganisation qui gère mon site in-ternet s’occupe d’environ 1500sites à travers le monde. Aprèsla prise d’otage à l’hypermarchécasher de Paris en janvier der-nier, nous sommes devenus le1er ou le 2ème site le plus fré-quenté. Et j’ai regardé d’où pro-venaient les connexions : un trèsgrand nombre avait transité parGoogle.fr. » Et quelles sont lesmotivations de ces exils ? « L’in-sécurité en est une importante,mais beaucoup de questions seposent simplement quant àl’avenir des enfants. Certains sedemandent si ça vaut le coup deconstruire une vie pour eux enFrance. L’incertitude s’installe ;

une grande remise en question.Beaucoup ont cru en la Francedurant le XXème siècle, émi-grant parfois de très loin pourpouvoir y habiter, et ils ont au-jourd’hui une grande déception,même si les autorités françaisesœuvrent pour stopper les actesantisémites. Ils s’accentuent toutde même… J’entendais le grandrabbin d’Angleterre dire quel’existence même de l’Etat d’Is-raël permettait aux Juifs deFrance d’y rester plus long-temps, en se disant que si leschoses ne s’arrangeaient pas enFrance, ils pourraient toujoursgagner l’Etat Hébreu, et qu’au-trement ils seraient depuis long-temps partis faire leur vieailleurs. On ne peut que s’in-quiéter de cette situation. »

Le site internet du rabbin Frank-forter : www.jelimiami.comL’interview de France2 :http://www.francetvinfo.fr/monde/ameriques/les-juifs-de-france-font-le-choix-de-la-floride_877931.html

L’arrivée des Juifs en Florideintéresse les journalistes français

Une famille de Miami interviewée par France 2.

Le président Obama a profitéde la Journée de la Terre, le 22avril, pour visiter les Evergladespour la première fois. Devant les« rivières d’herbes » du plus cé-lèbre parc naturel de Floride, il atenu un discours ferme sur l’ori-gine humaine du réchauffementclimatique et des dangers que cedernier ferait courir à des en-droits comme la Floride. « Sinous n’agissons pas maintenant,il n’y aura plus ici les Evergladestelles que nous les connais-sons », s’est-il exclamé, faisantréférence à la montée du niveaudes océans. « Nous n’avons pasle temps… de nier les effets duchangement climatique. Nullepart il n’aura plus d’impact qu’ici,en Floride du Sud.  » Il a de-mandé au Congrès de se pres-ser d’approuver sa propositionde lever 240M$ pour la préser-vation des Everglades.

Obama appelle àl’urgence contre le

réchauffement climatique

Barack Obama a rencontrédes enfants dans le parcdes Everglades.(Photo : twitter.com/barackobama)

Le 10 avril, lors du sommetdes Amériques qui se déroulaitau Panama, les présidents amé-ricain et cubain se sont pour ladeuxième fois serrés la main (lapremière était lors des obsèquesde Nelson Mandela), mais ontpu cette fois discuter ensemblede l’avenir. Il ne s’agit pas d’undébut, puisque depuis près dedeux ans les deux pays discu-tent en secret au Canada de lanormalisation de leurs relations,interrompues avec l’arrivée descommunistes au pouvoir à LaHavane.

En même temps, un sondagea été réalisé auprès de 1200 Cu-bains (par la société de MiamiBendixen & Amandi) pourconnaître l’état d’esprit des habi-tants de l’île, et (on ne fait pasdans la demi-mesure en matièrede statistiques dans les payscommunistes), 97% des Cu-bains seraient ainsi favorablesau rétablissement des relationsavec les USA. Rappelons queles Cubains de Floride sont pourleur part beaucoup plus parta-gés sur ce rapprochement avecla dictature castriste, même sidepuis quelques années unetendance se dégage en ce sens.

Le sondage demandait égale-ment si les cubains avaient uneopinion favorable de BarackObama, et la réponse est oui à80%. Ils sont néanmoins égale-

ment 80% à se dire satisfaits del’économie cubaine, et donc tou-jours peu enclins à jalouser labannière étoilée. Le gouverne-ment Cubain met aussi en gardecontre une sur-interprétation dece qui va se passer à l’avenir.Par exemple, Julio GarmendiaPena, ambassadeur de Cuba auCanada, a récemment rappeléque les terrains de Cuba appar-tiennent au peuple cubain,même si l'île est ouverte à desinvestissements dansd'autres secteurs. Il est hors dequestion pour le gouvernementcommuniste qu’ils soient vendusà des investisseurs étrangers.

C’est dans ce contexte de ré-chauffement diplomatique quedes responsables de l’aéroportd’Orlando ont annoncé que lacompagnie Island Travel andTours proposera des vols nolisésà destination de Cuba dès lemois de juillet, à bord d’unboeing 737-300 qui peut accueil-lir 120 passagers. Les passa-gers devront néanmoins obtenirl’accord de la douane améri-caine, comme c’est déjà le cas àMiami ou à Tampa.

Enfin, le pape François (qui aété très actif pour faciliter les dis-cussions entre les deux pays) aannoncé qu’il se rendrait à Cubaau mois de septembre, avantson voyage aux Etats-Unis.

A Cuba le dialogueavec les Etats-Unis

est plébiscité

D’un côté, la liberté d’expres-sion, devrait supposer que quique ce soit qui n’a « pas envied’être Charlie  » (en solidaritéavec les journalistes de CharlieHebdo tués en janvier par des is-lamistes), puisse le dire sans sefaire traiter de tous les noms outrainer devant les tribunaux (sitant est qu’il ne dépasse pas leslimites de l’apologie du terro-risme).

D’un autre côté, avec “l’inter-netisation” des médias, la courseau buzz donne un écho tout à faitdisproportionné à certaines pro-vocations qui n’ont d’autre objetque de faire vendre de la mar-chandise, qu’elle soit culturelleou non. Il faudra certainements’y habituer…

Le rapper français Booba (quihabite Miami) surfe un peu aumilieu… dans plusieurs inter-views en assurant que CharlieHebdo avait bien cherché ce quilui est arrivé. Patrick Pelloux,chroniqueur de Charlie Hebdo luirépond : "Il ferait mieux de cher-cher l'intelligence plutôt que dechercher à justifier les terroristeset de se mettre du côté de ceuxqui ont tué des femmes, des en-fants, des dessinateurs, desjournalistes, des ouvriers, desmusulmans, des juifs.    Lesjeunes sont beaucoup plus intel-ligents que lui, et à mon avis ilsferaient mieux d'écouter autrechose."

Booba V/SCharlie

Les images sont spectacu-laires : le 14 avril la fusée Fal-con 9 de la société SpaceX aexplosé en tentant de se posersur une plateforme en pleinemer, à environ cent kilomètresde la côte floridienne. Falcon 9était partie dans l’après-midi deCap Canaveral. Les étages depropulsion s’étaient détachéscorrectement pour retomber enmer, et l’étage supérieur du Fal-con avait ravitaillé la station spa-tiale ISS, avant de s’en détacher

pour redescendre, puisque lebut de ces tests est de pouvoirdans l’avenir réutiliser ces fu-sées.

Le plus étonnant n’est doncpas son atterrissage manqué,mais bel et bien que Falcon 9 afailli réussir cet atterrissage ! Ilsemblerait qu’il ne lui manquepas grand chose pour y arriver.Elon Musk, patron de Space X,pense que la fusée devrait at-teindre 80% de taux de réussiteavant la fin de l’année.

La fusée SpaceX rate sonatterrissage pour la 3e fois

Un Floridien se pose en hélico devant le CapitoleDoug Hughes, 61 ans, un facteur de Tampa, a réussi à se poser dans un mini-hélicoptère sur la pe-

louse du Capitole des Etats-Unis, siège du Congrès, le 15 avril dernier. Le National Mall de la capitaleaméricaine, où se trouve également la Maison Blanche, est strictement interdit de survol, mais DougHughes avait décidé « d’interpeller les parlementaires » par cet acte de désobéissance civile, sur la« corruption » engendrée selon lui par le financement électoral américain.

Les ligues de rugby des Etats-Unis, Argentine, Canada, Uru-guay, Chili et Argentine, se sontréunis à Miami fin avril afin dediscuter du lancement d’un tour-noi des 6 nations comme en Eu-rope, (ou « Four Nations pourl’hémisphére sud, dans lequell’Argentine est déjà engagée),afin de rehausser le niveau derugby dans les Amériques. Sil’Argentine est depuis une di-zaine d’années un très grosmorceau du rugby mondial, lesEtats-Unis sont également sou-vent à la hauteur lors des com-pétitions internationales. Lacoupe du monde en septembreprochain devrait aider à cegenre de projets !

Vers un 6 Nationsde rugby

américain ?

Page 4: Courrier de floride mai 2015

En 2012 ils étaient plus de600 conseillers du commerceextérieur (CCE) de la France etautres chefs d’entreprises à êtrevenus depuis une cinquantainede pays à Miami pour la pre-mière édition du symposium, quiavaient participé à cette grandeinitiative. Cette année, les 7 et8 mai 2015, ils sont à nouveauplusieurs centaines à être atten-dus, dont certains ambassa-deurs français des Amériques, àl’hôtel Eden Roc de MiamiBeach. Le ministre des affairesétrangères, Laurent Fabius, estannoncé, tout comme PascalLamy, ancien directeur del’OMC, le général Petraeus, an-cien directeur de la CIA, CharlesRivkin, ministre adjoint des af-faires étrangères américain ouencore des membres du gouver-nement portugais, colombienetc.. Au nombre des chefs d’en-treprises annoncés il y a FredSmith (Fedex),  Adam Goldstein(Royal Caribbean Cruises),  Hu-bert Joly (Best Buy), FrédéricGagey (Air France), Clara Gay-mard (G.E), Claude Imauven,(St Gobain), Serge Dumont(Omnicom Group) ou AndrewZimmerman (Frog Design).

Le mercredi 6 mai il y aura uncocktail de bienvenue, puis deuxjournées pleines les 7 et 8 mai,avec un dîner de gala le 7 et uncocktail de clôture à la fin le 8 au

soir. Les «  enjeux 2025  » ducommerce international seront lethème du symposium. Avec enthèmes abordés : Les tendanceséconomiques, démographiques,sociales et politiques. Les princi-pales zones économiques mon-diales à l’horizon 2025. Et desfocus sur "Les objets connectés,"l’économie du partage", "le futurde la planète", "la robotique", "ledéfi de la gestion de l’ensembledes données : « Big Data »" .

Une cinquantaine de PME-PMI ayant l’ambition de se déve-lopper à l’international serontprésentes. Trois ateliers ont étécréés pour elles ainsi que desrencontres spécifiques avec desCCE. Il y aura aussi la possibilitéde faire des «  speed networ-king » de 5mn et d’ainsi rencon-trer des personnes répondantaux critères qui vous intéres-sent. Une application (pour IOSet Androïd) a même été conçuepour ça !

Pour Paul Bensabat, prési-dent du comité Amérique-du-Nord des CCE, le fondateur etorganisateur de ce Symposium,« cet événement qui est le plusgrand rassemblement de chefsd’entreprises français à l’étran-ger, est l’événement phare ducommerce extérieur français àl’étranger. Il permet à tous leschefs d’entreprise français qui y

participent, de mieux s’équiperpour aborder le futur, de faire unnetworking sans égal et de s’ou-vrir ainsi de nombreusesportes ».

Les Conseillers du Com-merce Extérieur de la France(CCE) existent depuis 115 ans.Ils mettent bénévolement leurexpérience au service de la pré-sence économique françaisedans le monde en conseillant lespouvoirs publics, en aidant lesentreprises françaises à se dé-velopper à l’international, et enparticipant au développementdu rayonnement de la France àl’étranger.http://[email protected]

1000 chefs d’entreprises françaispour un événement mondial

Paul Bensabat, pdt desCCE en Amérique du Nord.

Symposium CCE à Miami les 7 et 8 mai :

Laurent Fabius, ministre des Affaires Etrangères, Pascal Lamy, ex-directeur del’OMC, ou encore le général David Petraeus (ex-directeur CIA) sont annoncés, maisce sont bel et bien les chefs d’entreprises qui seront à l’honneur !(Photo 1 : Foreign and Commonwealth Office - CC By 2.0 / Photo 3 : Darren Livingston — Central Intelligence Agency.)

La Marocaine de Miami Nadine Hanafi, née à Agadir, est 68èmede ce classement mondial déterminant qui sont les nouveaux « puis-sants » du monde arabe. Son ascension est fulgurante car NadineHanafi avait lancé son entreprise, We Are Visual il y a un peu plusd’un an, et ce n’est pas la première fois qu’elle est honorée en tantque jeune entrepreneur de talent ! We are Visual est une entreprisede communication qui, justement, entend donner plus de pouvoir àceux qui font appel à elle !

www.wearevisual.com

Nadine Hanafi dans le classement des « arabes demoins de 40 ans les plus puissants »

4 BUSINESS

Miami inspire depuis long-temps un grand nombre de nou-veaux talents français, et encoreplus depuis quelques années.Marco et Véro Francavilla sontde ceux-là : deux quadras arri-vés l’an passé en vol direct sansretour depuis Montpellier-Hé-rault. En France, Véro travaillaitdans un tout autre domaine,mais - complémentaires dans lavie comme dans le travail - ilsont ainsi créé en Floride unebelle entreprise. Leur atelier està Dania, ils habitent Aventura, ettravaillent dans toute la Floride(et même un peu plus), aussibien sur des maisons modestesque dans les magasins et lesappartements luxueux de SouthBeach.

Marco a débuté sa carrièredans la rénovation, et son côtécréatif s’est imposé à lui au furet à mesure. C’est devenu unepassion et un art. « J’ai toujoursexploré les matières et les ten-dances, puis j’ai commencé àsuivre des formations adaptées,avant de devenir moi-mêmecréateur : béton ciré, métal, mar-bre, verre… Rapidement j’airéussi à créer des motifs com-plexes et à utiliser des matièresinexplorées, à concevoir designet motifs par ordinateur… et

c’est comme ça que je me suisfait une réputation en France, encréant mes propres tech-niques ». Après 15 ans de suc-cès, comme beaucoup Marcos’est retrouvé bridé par les ré-glementations et les taxes…avec un plan de développementde son entreprise qui aurait pris1000 ans à réaliser en France,quand aux Etats-Unis tout vabeaucoup plus vite ! «  Noussommes quand même venus sixfois à Miami avant de nous lan-cer, mais finalement le choixs’est imposé à nous. Ici les gensaiment l’innovation, le travailbien fait, et ils ont toujours uneconception très avancée de leur

intérieur. Des revêtements mu-raux en quartz, verre, métal…depuis que nous sommes arri-vés nous avons réalisé de trèsbelles pièces, des sols magni-fiques. Mais nous faisons ausside la rénovation classique qui nefait pas exploser les tirelires !D’ailleurs, sans aller jusqu’à re-couvrir les murs de pépites d’ar-gent (ce que nous pouvonsnéanmoins faire), certaines ma-tières que nous utilisons au-jourd’hui de manière innovanteseront des standards dans lesannées qui viennent.  » Pourfaire simple : si vous avez un bu-reau, un mur ou un sol à refaire,etc… ils peuvent donc vous leréhabiliter avec goût, mais éga-lement - si vous le souhaitez - yinclure leur touche artistique : re-couvrir un poteau, un mur ou unsol d’un revêtement comprenantdes éclats de métal ou d’autresmatières qui donneront à votremagasin ou à votre intérieur uncachet unique : une "FrenchTouch" si appréciée en Floride !www.newdesign-miami.com1206 Stirling Rd, Dania Beach, [email protected](+1) 786 332 8110

Pour une rénovation très artis!tique… Marco & Véro Francavilla

Un mur richementrevetu avec deseclats de metal :une desnombreusesspecialites deMarco et Vero !

Page 5: Courrier de floride mai 2015

« Je n’ai qu’un seul passeport,c’est le français », dit avec un in-fime accent italien celui qui, parchoix et par la force des choses,se définit tout de même commeun « citoyen du monde ». « Jeme sens chez moi en France, enItalie et aux Etats-Unis ». A 58ans, Christian porte néanmoinstoujours à l’auriculaire un lienavec huit siècles d’histoire fran-çaise : la chevalière de l’illustrenoblesse d’épée bretonne desMahé. Emblèmes de la famille,des haches et des demi-lunes ysont gravées. La conquête et lerêve : bienvenue dans l’universde Christian de Berdouaré !

Ces dernières années il aacheté avec sa femme quatremaisons de North Bay Road, lequartier le plus chic de MiamiBeach, dont celle - toute rose -de l’ancien baron de la droguePablo Escobar. «  Je vais laraser », assure-t-il en montrantles images de synthèses de sesgrandioses projets immobiliers.Mais Christian accueille très sim-plement dans sa maison deNorth Bay, au bord de la piscineoù fut prise la fameuse photodes Beatles lors de leur séjour àMiami. Il va la raser aussi, mêmes’il est fan des Beatles : rien n’ar-rête les visions de Christian deBerdouaré. Elles sont toujoursnombreuses et il les a depuistout jeune. Car, avant son atter-rissage à Miami, que la route futlongue…

NÉ PRÈS DU NILUn proverbe africain assure

que toute personne née près duNil trouvera la fortune. « Je suisretourné à Khartoum, il y a unevingtaine d’année, voir la maisonoù je suis né, et elle est vraimentjuste au bord du fleuve. Ça de-vait être prédestiné ». Son pèrey travaillait dans l’industrie pétro-lière, mais un an après la nais-sance de Christian, il décèdelors d’un accident. Sa mamanétant Grecque, de 8 ans à 12ans c’est dans ce pays qu’ilpoursuivra son enfance, avantde partir pour le lycée Françaisde Rome, puis pour l’Ethiopie oùil restera jusqu’à ses 18 ans, letout entrecoupé chaque été pardes vacances au Pouliguen(près de La Baule en Bretagne).

Le bac passé, Berdouarés’inscrit à l’université de Paris IIAssas. « J’y suis resté 3 mois.

Le froid, la déprime… et puis jesouhaitais travailler immédiate-ment, c’était en moi. Je parlais7 langues. Je suis devenu cour-tier en matières premières - sur-tout en café et cacao - àLondres, à Paris… J’étais amiavec le "milliardaire rouge" Jean-

Baptiste Doumeng qui faisait ducommerce avec Moscou. Je luiai monté une succursale de ma-tières premières à Madagascar,et il m’a dit : « si on gagne del’argent je te donnerai ta part ».On avait 4 à 5 millions de dollarsde profits, alors à la fin de l’an-née je lui ai rappelé sa pro-messe. Il m’a répondu «  tu estrop jeune pour gagner autantd’argent, mais tu vas rester avecmoi et tu deviendras riche ». Jelui ai dit adieu. J’ai monté mapremière société de courtiersavec mon frère quand j’ai eu25 ans. On a gagné 1 million dedollars la première année, maismoins les deux suivantes. Fran-çois Mitterrand est arrivé au pou-voir en 1981, et je sentais lesidées de gauche progresser par-tout. Moi j’étais pour le free mar-ket, et j’ai bien senti dès cetteépoque que la France n’était pasdu tout sur cette voie-là. J’ai tou-jours eu cette facilité à attirer desinvestisseurs, et puis j’étais ab-solument certain que j’allaisavoir une success story. C’estcomme ça que nous noussommes retrouvés avec monfrère sans trop d’argent à New-York. »

Le sombre ciel du nord, Chris-tian de Berdouaré n’a jamais pus’y faire. Un jour qu’un déluges’abat sur la Grosse Pomme, ilss’abritent lui et son frère sous lestore d’un petit restaurant de la2nd Avenue. « Il y avait des pou-lets dans la vitrine. On a décidéde rentrer. C’était un Grec qui te-

nait ça avec sa soeur et sa mère.Il avait trois restaurants et il nousles a vendus pour 1M$ aprèsnous avoir expliqué que ça tour-nait à plein régime. On l’a cru. Eton s’est fait arnaquer ! » Néan-moins, après avoir rebaptisé lachaîne «  Chicken Kitchen  »Christian a eu cette vision, d’unechaîne de fast-food à base d’ali-ments sains et grillés ; vision quine l’a jamais lâché jusqu’à au-jourd’hui, malgré le temps et lesépreuves qui furent nom-breuses. Dettes colossales àrembourser, livreurs qui s’adon-nent en même temps au trafic dedrogue envahissant New-yorkdans ces années 1980 ; loyersaugmentant à vitesse vertigi-neuse : les affaires ne marchentpas bien dans les 5 restaurantsde la chaîne, et les rêves degrandeur ne peuvent s’accom-plir. « Et puis on a vendu unepremière franchise en dehors deNew-York, ici à Miami. Je suisvenu aider à la monter… et j’y airencontré ma première femme.J’ai vendu les restaurants deNew-York, le père de ma femmeà investi dans l’entreprise, et j’aitout recommencé à zéro à Miamien ouvrant trois restaurants. »Problème : Christian n’a que49% des parts. Après un divorcetumultueux et médiatique, il perdles restaurants et se retrouveavec pour seule propriété lelabel de « Chicken Kitchen ». Ilrepart à zéro, retraverse destempêtes tropicales avec ses as-sociés, mais d’année en année,il essaime les Chicken Kitchendans le sud de la Floride. « Au-jourd’hui nous en avons unetrentaine : deux à Houston et un

à Abu Dhabi, les autres en Flo-ride. Je suis propriétaire de 16établissements, les autres étantfranchisés.  » Consacré busi-nessman hors pair, Christian amême fait en janvier dernier lacouverture du Miami New-Timesgrimé en Roi Soleil agrémentéde plumes de poulets et d’oeufssur la couronne, sous le titre :« The Lord of Chicken : « Le plus

excentrique magnat du fast-foodde Miami décrit ses activités par-delà la volaille ».

Alors est-t-il vraiment excen-trique ? Mégalomane ? Certes,chez Christian de Berdouaré onpeut passer d’une salle à man-ger de type manoir breton à unsalon orné des oeuvres d’artcontemporaines qu’il collec-tionne… avant d’aller nagerdans la piscine des Beatles avecune vue impressionnante sur laskyline de Miami… Certes,aussi, il a sa photo sur les maga-sins de la chaîne. Certes il doitdorénavant répondre à de nom-breuses interviews, lui qui étaitautrefois plus discret. Mais letrait semble très exagéré quantà ses supposées «  extrava-gances ». "Je ne crois pas queça me corresponde ! Peut-êtrequand j'étais jeune, mais au-jourd'hui je suis un homme de fa-mille, avec peu d’extravagances.Je marche une heure et demitous les jours, et je mange àChicken Kitchen 4 à 5 fois parsemaine ! J’ai toujours cet atta-chement au « vieux pays » (laFrance NDLR) mais dès que jesuis arrivé ici, j'ai eu cette visiondu Miami du XXIe siècle, avecsa communauté très internatio-nale, un centre d'affaires et ban-caire très vibrant, une villenouvelle, jeune, avec des idéesnouvelles. En matière d’architec-ture ici tout évolue : on n'est paslimités comme à New-York Cityqui est devenue très conserva-trice. Miami est l'exemple de laville américaine du XXIe siècle ».

Christian de Berdouaré a mar-qué une petite pause dans le dé-veloppement de sa carrière de« chickenologue », comme il sedéfinit lui-même. Il a eu deux en-

fants de son premier mariage, etdeux autres avec la journalisteJennifer Valloppi qu’il a épouséen 1997. « Ils vont bientôt partirfaire des études, alors j’aimebien rester près d’eux. Je tra-vaille beaucoup sur la construc-

tion de mes quatre projetsimmobiliers à côté de chezmoi  », dit-il en présentant demultiples photos des intérieurs etextérieurs qu’il a personnelle-ment travaillés avec le souci dumoindre détail. Il convient depréciser que ces projets -comme celui sur la maison dePablo Escobar - avoisinent les40 M$…

BEAUCOUP D’AMBITIONPOUR CHICKEN KITCHEN

Comme dans tout ce qu’il en-treprend, Christian de Berdouarés’investit à fond. Pour l’oeil exté-rieur, Chicken Kitchen est uneentreprise aboutie qui dégagedes dizaines de millions de dol-lars de bénéfices… mais paspour Christian qui la définitcomme un bébé n’ayant pas en-core commencé à grandir : lerêve de sa vie a toujours été defaire de Chicken Kitchen unechaîne qui puisse rivaliser avecses plus puissants concurrents.

« Ca m'a pris 30 ans mais c'estaujourd’hui un véhicule qui estprès à être lancé. Je compte enouvrir 10 000 à 20 000 partoutdans le monde.  Dès que nousavions acheté les trois restau-rants de New-York, j’avais eucette vision sans limite. Pourtantce n’était pas évident d’y voirquelque chose de profitable ! Cen’est pas mégalo, c’est un objec-tif rationnel, je pense queChicken Kitchen est maintenantprêt pour ça. Les ancienneschaînes de fast-food vont décroî-tre dans les prochaines années.Elles ont toujours fait de fortesmarges sur les frites et le Coke,mais elles ne peuvent pas inté-grer comme nous des élémentsplus sains. Elles ont essayé, et ila alors fallu qu’elles augmententleurs tarifs, ce qui n’est pas pos-sible car ça perturbe trop leursclients. Donc, en parallèle,année après année, d’autres en-seignes comme la nôtre se sontdéveloppées et les concurren-cent. Je pense que d’iciquelques années, vous trouve-rez moins de McDonald’s qu’au-jourd’hui et avec une gamme deproduits moins grande. C’est lebon moment pour nous de pas-ser à la vitesse supérieure, d’au-tant que notre cuisine naturelleest plus adaptée à ce que de-mandent certains pays commepar exemple en Europe, maisaussi aux Etats-Unis où lesconsommateurs souhaitent unecuisine plus évoluée qu’aupara-vant. »

Il y aura donc, sans nul doute,de nouveaux chapitres deconquêtes et de rêves à écriredans la biographie du Lord ofChicken !

Berdouaré : "Je vais ouvrir 10 000 restaurants"L’histoire de Christian Mahé de Berdouaré n’est pas

seulement celle d’une success story pour les françaisde Floride, mais tout simplement l’une des plus fasci-nantes, y compris pour les Américains du SunshineState. Et le fondateur de la chaîne de fast-food ChickenKitchen ne compte pas en rester là !Rencontre avec un « chickenologue »…

La fameuse piscine des(jeunes) Beatles à Miami.

La Une du Miami Newtimes du 15 janvier 2015.

Christian de Berdouaré devant “la piscine des Beatles” (qui est surtout la sienne !)

5 BUSINESS

Page 6: Courrier de floride mai 2015

Moins de trois ans après avoirété enlevé de la liste des es-pèces protégées, le facétieuxours de Floride commence àembarrasser beaucoup demonde…. A tel point que l’office

« Fish and Wildlife » devrait au-toriser les chasseurs de Florideà tuer 275 ours lors d’une pre-mière année de prélèvement,dans une zone allant de FortMyers à St Lucie, et ce dans

tout le sud, excepté les parcsnaturels et les zones préser-vées. Le vote final de cette dé-cision aura lieu en juin. Lachasse à l’ours est autoriséedans 32 Etats des USA.

Dans la série des études uni-versitaires floridiennes dont onse demande un peu à quoi ellesservent, l’Université de Miami atravaillé sur les excuses que lesAméricains emploient à tout boutde champ*. Selon l’étude, enmoyenne ils utiliseraient le motsorry (en tant qu’exclamation) aumoins 12 fois par jour, dont uncertain nombre à la place de« bonjour ». Sans avoir besoind’une étude, le hashtag #sorry-notsorry figure en tête des pluspopulaires sur le site Instagrampar exemple, comme quoi lesAméricains arrivent aussi às’auto-critiquer !

* Mentionné par la revue Psy-chology Today.

Say sorrybe happy !

Chaque mois une nouvellehorreur animale apparaît enFloride ! A la mi-avril, l’U.S. Fishand Wildlife Service a assuraitqu’il «mobilisait davantage demoyens pour traquer et captu-

rer » des… varans du Nil !!! Ceslézards géants d’Afrique peu-vent mesure jusqu’à 1,50m et ilsse nourrissent généralement degrenouilles ou de poissons,mais peuvent s’en prendre

aussi bien aux animaux domes-tiques qu’aux humains. Si vouscroisés des lézards jaunes oumarrons aussi grands quevous… appelez donc la police !

Palm-Beach : chasse aux lézards mangeurs de chats

Si vous allez dans la baie deTampa, vous verrez des réfé-rences (comme le "PhilippePark") à un certain Odet Phi-lippe. Il fut le premier colon non-indien à s’établir sur la péninsuledu Pinellas county, en achetant(en 1842) 160 âcres de ce quiallait devenir Safety Harbor. Sonhistoire est toujours sujette àdébat du côté de Tampa, cer-tains assurant qu’il descendaitde Français établis à Saint-Do-mingue, alors que le monumentdressé à l’emplacement où il estmort assure qu’il est né en 1787à Lyon et qu’il est décédé enFloride en 1869. En tout cas il yest devenu un célèbre produc-teur d’agrumes, notamment en

inventant une greffe de pample-mousse sur d’autres poussesd’agrumes. Il est ensuite devenu

le premier fabriquant de cigaresde Tampa.

Le premier “non!indien”de Tampa était Français

Ah ! La Floride réserve dessurprises qui ne se dérouleraientpas dans les rues de Paris !Ainsi début avril, John Bailey a

pu voir et photographier un lynxen train de surveiller un petit re-quin depuis la plage de VeroBeach, et de l’attraper ! La

scène a étonné les scientifiques,mais elle est bien réelle. Le gros« bobcat » a dû avoir envie des’amuser un peu !

Un Lynx pêche un requin à Vero Beach

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Page 7: Courrier de floride mai 2015

7 FAITS DIVERS

Suicide du « baron duBotox » Fredric Brandt

Le 5 avril, le Dr Fredric Brandts’est donné la mort dans sa mai-son de Coconut Grove, à Miami.Le « dermatologue des stars »s’était occupé de StephanieSeymour ou bien de Madonna.Selon la journaliste du New YorkPost, Lesley Abravanel, le DrBrandt aurait très mal vécud’être caricaturé dans la sérieUnbreakable Kimmy Schmidt,de la célèbre humoriste TinaFey, diffusée sur Netflix. On ytrouve un « Dr Franff » qui nepeut pas s’exprimer correcte-ment à cause de ses nom-breuses opérations plastiques. Ilse regonfle le visage en soufflantdans une bouteille ! Le Dr Brandtavait lui même confessé dans le

New-York Times avoir un peuabusé du Botox : « «Si je devaischanger quelque chose chezmoi ? Je n'utiliserai sans doutepas autant de toxine botuliqueparce que personne ne veutavoir l'air aussi figé…»

Un célèbre homme d’affaires Qué!bécois arrêté pour fraude boursière

Richard St-Julien, 46 ans, aété interpellé le 16 avril à FortLauderdale pour fraude bour-sière. Il est avocat et hommed’affaire : fondateur, président etprincipal actionnaire de la so-ciété ForceField Energy qui fa-brique des ampoules LED et estcotée en bourse au Nasdaq. Ilest accusé d’avoir depuis août2012, manipulé la valeur de l’ac-tion de ForceField Energy. Unrecours a également été déposé

par des actionnaires de la com-pagnie.

Quatre jours après l’arresta-tion de M. St-Julien, les titres enbourse de ForceField Energyplongeaient de 21%. Richard St-Julien avait démissionné la veillede son poste de président. Maisles actions avait déjà baissé de52% lors du précédent exercice.

ELLE RÉDIGE ELLE-MÊMESON AVIS DE DÉCÈSEmily DeBrayda, 69 ans, de Jack-sonville avait écrit elle-même sonavis de décès publié dans un journalde Jacksonville et qui a touchébeaucoup de lecteurs : «Ça me faitde la peine de l’admettre, mais ap-paremment je suis morte», com-mence cette femme qui souffraitd’un cancer. Après une lettre tou-chante elle conclut : «Ne pleurezpas parce que je suis partie, soyezplutôt heu-reux quej’aie été là(mais vouspouvez pleu-rer un peu;après tout, jesuis morte).»

Un Français interpelléavec 1,2 kg de cocaïne

Benvindo Mendes da Silva,55 ans, un Français d’originebrésilienne, a été arrêté le 11mars à l’aéroport de Miami aprèsque les douanes eurent fouilléses bagages. Il arrivait de Lima(Pérou) et était en possessionde 1200 grammes de cocaïne. Ildevait embarquer pour un autrevol à destination de Paris. Lesagents ont vu un objet à l’inté-rieur du sac et ont amené unchien spécialisé qui a immédia-tement réagi au contact.

Selon le rapport, ils auraient

laissé ensuite M. Mendes re-prendre ses bagages, avant delui demander des explications. Ilaurait commencé par dire que laboîte contenait un alcool trèscher en France, mais après lestests positifs à la cocaïne, M.Mendes aurait alors assuré quecette boîte lui avait été donnéeau Pérou par un certain« Pierre » et qu’il ne savait pasqu’elle contenait de la cocaïne.Une liberté sous caution lui a étérefusée neuf jours après lesfaits, et son procès serait prévupour le mois de mai à Miami.

Les fêtes de printemps sem-blent avoir été plus calmes cetteannée à Miami qu’en 2014 oùde très nombreux faits diversavaient même remis en ques-tion l’existence de l’Ultra MusicFestival. Néanmoins, outre l’af-faire des enfants de la consuledu Canada qui semble s’être dé-roulée en marge d’Ultra àMiami, c’est à Panama CityBeach - l’autre destination deFloride prisée des étudiants -que le spring break a défrayé lachronique, avec des centainesd’arrestations d’étudiants, ledouble de l’an dernier selon lapolice. Une jeune femme de

19 ans a été violée devant unbar sur la plage de Panama City.Deux des trois jeunes hommesrecherchés (22 et 23 ans) ontété arrêtés et accusés pour cesfaits qui se sont déroulés devantdes centaines de personnes,certains ayant filmé la scène, cequi a permis les interpellations.

La veille, toujours à PanamaCity, c’est dans une maison oùse déroulait une fête de Springbreak qu’un jeune homme de22 ans à ouvert le feu avec unpistolet et blessé 7 personnes.Un conseiller municipal a tentéde faire interdire la consomma-tion d’alcool sur la plage et la

vente après minuit, mais envain. Il a commenté : «Nousavons du sang sur les mains». Acette vitesse les spring breakspourraient bien y être interditsou dissuadés, comme ils le fu-rent par le passé à Fort Lauder-dale puis à Daytona Beach…

A noter qu’un jeune canadiend’Ottawa, Alexander Sanghwan,22 ans, qui était venu au festivalde Miami a été victime d’un délitde fuite vers 5h30 du matin alorsqu’il sortait d’une fête. Projetépar la voiture à plusieurs mètresde l’impact, les jours d’Alexan-der ne seraient pas en danger,mais il avait dû être admis ensoins intensifs.

Dans le cadre de cette en-quête, la police a interpellé ladanseuse nue Olivia Bennett,26 ans, qui sortait de son travailà cette heure-là et qui a été in-culpée le lendemain.

Spring Break vire au drame à Panama City Beach

Huit Haïtiens morts dansun accident de minibus

La communauté haïtienne deFloride a été marquée par ceterrible accident : le minibusd’une église haïtienne de FortPierce est tombé dans un ravinavec ses dix-huit occupants.

Huit sont décédés et les dix au-tres ont été blessés. Un lieute-nant de police a précisé à l’AFPque le bus aurait grillé un stoppuis plongé dans un canalabrupt.

Deux étudiants ont été ar-rêtés dans l’affaire du viol.

Les francophones de Floridene sont parfois pas épargnéspar le côté western… de la côteest des US ! Et les employés dela banque Desjardins de Pom-pano Beach en ont fait l’amèreexpérience. Généralement,quand quelqu’un rentre à laDesjardins, il commence pardire « bonjour » en Français ! Cene fut pas le cas ce vendredi 24avril à 11h, quand un hommeportant des pansements en

guise de masque et un vête-ment de pluie jaune à capucheavec écrit «  Publix  » dans ledos, est entré dans la banque eta sorti un pistolet devant l’undes jeunes caissiers de la trèssympathique équipe de cettebanque sise dans un quartiertrès calme, sur Atlantic Blvd. Levoleur est reparti avec unesomme qui n’a pas été préciséesans - heureusement - utiliserson arme. Pour Daniel Veilleux,

président de la Desjardins Bank,« c’est toujours un choc pour lesemployés de banque de se re-trouver dans une telle situation,même s’il s’agit d’une "tradition"(difficilement supportable) enAmérique du Nord. C’est heu-reusement allé très vite et notreéquipe a très bien réagi ; il y aeu plus de peur que de mal ».

Si vous pensez avoir croisé lemalfaiteur, vous pouvez contac-ter le FBI au 754-703-2000.

Braquage à la Desjardins Bank de Pompano Beach

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8 FAITS DIVERS

Un fils de la consule du Canada tué, et

Fonctionnaire réputée des mi-nistères canadiens et ex-ambas-sadrice au Zimbabwé, RoxanneDubé était arrivée en poste auconsulat de Miami fin janvieravec ses deux fils. Selon la pe-tite amie du dealer JoshuaWright (17 ans, surnommé« Obama » dans le quartier), cedernier aurait rencontré les filsde la consule du Canada durantl’Ultra Music Festival de Miami,gigantesque festival de musiqueélectronique qui se déroulait les28 et 29 mars, durant le "springbreak". D’après leur père (dontMme Dubé est divorcée depuis3 ans), les deux adolescents au-raient demandé à la consule lapermission de prendre sa voi-ture de fonction (avec plaquesdiplomatiques) afin « d’aller faireun tour ». A 14h15, ils arriventdevant une petite maison nonloin du très chic Miracle Mile duquartier de Coral Gables. Maisles lieux sont un peu moins bien

fréquentés à cet endroit. Habi-tuellement, dès le matin, desadultes prennent le café dehorssur les terrasses, et ne semblentpas pressés d’aller travailler.Une fois garé, Jean Wabafiye-bazu, 17 ans, se dirige vers lamaison, apparemment armé de

deux pistolets (selon les témoi-gnages évoqués). La policepense qu’il pourrait avoir eu l’in-tention de voler 1 kilo de mari-juana aux dealers. Son frèreMarc (15 ans) reste dans la voi-ture. Quelques instants plustard, des déflagrations retentis-sent. Trois autres jeunes per-sonnes sont dans la maison.Certains ont effectivement la ré-putation d’être des dealers.L’une a été blessée au bras, etl’autre au foie (elles seront néan-moins sauvées par la suite). Quia tiré sur ceux-là ?

LA RESPONSABILITÉDU PETIT FRÈRE

Certains journaux ont indiquéque Marc avait quitté la voiturepour aller voir ce qui se passaitdans la maison. Néanmoins,selon son avocat, l’enregistre-ment d’une bande de vidéo-sur-veillance le disculperaittotalement, et aucun témoin nel’accuseraient. Cette vidéo a parla suite été diffusée sur Youtube,et elle montre tout de même lejeune fils de la consule s’absen-tant durant plusieurs minutes dela voiture (sans qu’on puisse sa-voir si il est entré dans la mai-son), puis il revient à l’imagecourant derrière un dealer avecun objet à la main qui de touteévidence (c’est aussi l’avis duMiami Herald) ressemble à unpistolet (même si la qualité desimages peut prêter à interpréta-tion). L’arrivée des policiers estégalement visible sur l’enregis-trement. L’un d’eux a accuséMarc Wabafiyebazu de l’avoiralors menacé de mort avec unearme, et la vidéo semble mon-trer l’inverse : un jeune hommeplutôt impatient de voir arriver lapolice, et qui n’a pas, cette fois-ci, d’objet en main (même si laqualité des images est lamême).

INCULPÉ POUR ASSASSINATCes éléments sont impor-

tants, car le fils survivant deRoxanne Dubé a été formelle-

ment accusé "d’assassinat" (firstdegree murder ») le 15 avril parun grand jury. En Floride, toutepersonne qui participe - directe-ment ou indirectement - à unmeurtre, peut en être accusé,même s’il n’a tué personne. S’ilest prouvé qu’il a utilisé unearme ou qu’il a planifié le volavec son frère aîné, il pourraitainsi être condamné pour avoircausé cette fusillade et les deuxmorts qui en ont résulté. Il nerisque pas la peine de mort(abolie en 2005 aux Etats-Unispour les mineurs), mais il seranéanmoins jugé pour « crime »par le tribunal pour adultes deMiami. Contrairement aux en-fants des ambassadeurs, ceuxdes consuls ne peuvent bénéfi-cier de l’immunité diplomatique.

"MARC N’A RIEN FAIT"Sa défense est assurée par

Me Curt Obront, un avocat fran-cophone réputé de Miami, qui aprécisé que son client plaiderait«  non-coupable  » et a donnéune première explication dansun mémorandum remis à la jus-tice : "Une fois que Marc a en-tendu les coups de feu, la vidéomontre qu'il sort alors de la voi-ture, marche en faisant un petitcercle apparemment de manièredésorientée, revient dans la voi-ture pour la quitter à nouveauafin de voir ce qui est arrivé àson frère. (…) Marc était assissur le siège passager de la voi-

ture conduite par son frère ; il n’apas participé activement dequelque façon à la prétenduetentative de vol à main arméecomme il était assis dans la voi-ture avant les coups de feu et latentative de vol à main armée.Marc n'a pas menacé ou tiré surqui que ce soit ; il n’a touché per-sonne ; il n’a pas fui la scèneaprès la fusillade et il a aucontraire attendu les autorités(…). La loi en Floride est claire :« Pour être déclaré coupable entant qu'auteur principal d'uncrime commis par un autre phy-siquement, le défendeur doitavoir eu soit l'intention de com-mettre l'infraction, soit d’avoiraidé l'autre personne à commet-tre effectivement le crime ». Enoutre, la simple présence sur leslieux d'un crime est insuffisantepour établir l'intention d’y partici-per."

PEU DE PREUVESReste un rapport de police

précisant que Marc Wabafiye-bazu aurait indiqué dans la voi-ture qui l’emmenait aucommissariat qu’ils avaientprévu avec son frère cette esca-pade chez les dealers. La plani-fication de cette attaque pourraitéventuellement justifier lacharge de meurtre pour l’adoles-cent survivant à cette terrible af-faire, mais ses propos dans lavoiture de police semblent...(SUITE PAGE DE DROITE)

Les fils de la consule du Canada : Jean Wabafiyebazu(17 ans) a été tué ce jour-là...

Confrontés à des dealers de cannabis, les fils (15 anset 17 ans) de la nouvelle consule générale du Canada,Roxanne Dubé, ont été mêlés à une fusillade le 30 marsdernier. Son fils aîné, Jean Wabafiyebazu, et un dealeront été tués dans une maison de Coral Gables. Le plusjeune fils, Marc, est accusé "d’assassinat".

Roxanne Dubé : la nou-velle consule du Canadaétait arrivée fin janvier.

La voiture de la consule était garée à l’emplacement decelle-ci, juste devant la maison où le drame est arrivé.

...et son frère Marc (15 ans) est détenu pour “assassi-nat” (même si sa participation est loin d’être prouvée).

Lors d’une transaction de drogue dans le quartier de Coral Gables à Miami :

Le jeune Marc semblait très pacifique lors de l’arrivéede la police sur cette enregistrement vidéo.

Un jeu vidéo del’après-Ferguson

Le studio de création améri-cain Visceral Games a dévoilé le19 mars dernier un jeu vidéo hy-perréaliste du nom de « Battel-field Hardline » (de la série dejeux de tir Batterfield). Le décorest planté dans les rues “som-bres” de Miami, et a défaut d’op-poser policiers et bandits commecela se fait dans les cours de ré-création (depuis des siècles) etles traditionnels jeux vidéos, cettefois-ci le jeu campe les ambiguï-tés entre les deux. « L'élémentdéclencheur, ça a été Fergu-son », a confirmé la françaiseYara Khoury, productrice du jeu,à nos confrères du journal LeMonde. Les gentils ne sont plusforcément ceux qu’on croit, etc’est clairement une consé-quence culturelle liée à ce quis’est passé dans la petite ville duMissouri en août 2014.

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9 FAITS DIVERS

...courts et ambigus ; quelquesmots recueillis dans une situa-tion complexe pour un jeunehomme de 15 ans à qui, selonson avocat, il n’est pas mêmeprouvé qu’on lui avait lu sesdroits à ce moment-là. Quoi qu’ilen soit, son implication dans cedrame, si elle est avérée, pour-rait bien être très indirecte,même si la justice pense pou-

voir maintenir le chef d’accusa-tion. Le juge Richard Hersch al'intention de débuter le procèsle 20 juillet. Marc Wabafiyebazusera donc traduit devant un tri-bunal pour adultes et il a été in-carcéré dans une prison(également pour adultes) deMiami en attendant ce procès.Me Obront a indiqué vouloir de-mander une remise en libertésous caution de son client.

DES PRECEDENTS ?Selon le Miami Herald qui cite

le rapport de police, les frèresWabafiyebazu auraient par lepassé commis des vols au Ca-nada, et la police les suspecte-rait ainsi d’avoir eu l’intention de« voler les dealers » de Miami.Le père de Marc et Jean n’ycroyait pas durant les interviewsqu’il a accordé aux télévisions lelendemain du drame. Il a assuréque, si son fils aîné prenait desnarcotiques, son plus jeune filss’est simplement retrouvé là…au mauvais endroit et au mau-vais moment.

LE TEMPS DURECUEILLEMENT

Juste après le drame, desjeunes de Miami ont allumé desbougies, aussi bien les amis deJoshua « Obama » Wright, queles camarades de classe deJean Wabafiyebazu. Bien en-tendu, cette affaire a été unchoc immense dans la commu-nauté canadienne de Floride quicomptait fin mars, en pleine pé-

riode de « snowbirding », certai-nement plus de 3 millions deressortissants présents. Les té-lévisions canadiennes se sontprécipitées vers Miami. La mis-sion diplomatique canadiennede Floride est un poste très im-portant, et le personnel duconsulat a lui aussi été extrême-ment choqué par ce qui s’estpassé. Le ministère a immédia-tement dépêché sur place l’an-cienne consule, Louise Léger,qui venait d’être affectée à Ot-tawa, et qui connaît très bien àla fois les lieux et les agents duconsulat de Miami. Elle assu-rera l’intérim.

Roxanne Dubé a décliné lesdemandes d’interviews - parfoisen personne - à sa résidenceconsulaire, apparaissant trèséprouvée. Dans les jours qui ontsuivi l’affaire, elle a adressé unelettre de condoléances à la fa-mille de l’autre victime, JoshuaWright. « Votre douleur est notredouleur » , a-t-elle écrit. « Nouspouvons seulement espérer

que, avec  le temps, nous noustrouverons un but communpour diminuer les causes de cescrimes violents. Pour l’instant,nous souhaitons juste être làpour Marc, notre fils incroyable-ment attentionné,  quiaimait  beaucoup son frère,et dire au revoir, dire tendrement

et tranquillement à Jean, notreamour. »

Gwendal GAUTHIER

Sa participation étant loin d’êtreclairement établie, il est convena-ble de considérer Marc Wabafiye-bazu comme présumé innocent.

Joshua “Obama” Wright,17 ans, est l’autre ado tué.

A. Rodriguez, suspectéd’avoir ramené la drogue.

l’autre emprisonné pour « assassinat »L’avocat demande que le jeune Marc soit libéré de prison

Me Curt Obront est l’avo-cat du jeune Marc Waba-fiyebazu.

65 mois ferme pour Lucie TondreauLe 23 mars, l’ex-maire de

North Miami, Lucie Tondreau, 55ans, a été condamnée en appelà 5 ans et 5 mois de prisonferme, suivis par 3 ans de libertésurveillée, par la cour fédéraledu district du comté de Miami-Dade, pour son rôle dans desfraudes hypothécaires s’élevant

à 11M$, commises entre 2006 et2008, soit plusieurs annéesavant son accession à la mairiede North Miami (en

Le juge Scola a commenté :"Nous devons envoyer un mes-sage fort et clair à toute autrepersonne qui croit pouvoir opéreren toute quiétude des fraudes

hypothécaires et autres escro-queries similaires" (…) "Lesfraudes hypothécaires ont causéde grands dommages non seu-lement aux institutions bancairesmais aussi aux gens qui ont étéutilisés comme des acheteurs depaille, ce qui a causé la ruine deleur crédit".

Fleurs et bougies ont étédéposées par les amis desdeux adolescents tués,aussi bien le dealer que lefils de la consule.

Encore un procès de banquier d’UBSHansruedi Schumacher avait

été témoin lors du retentissentprocès du numéro 3 de labanque suisse UBS l’an passé(Raoul Weil). Et en avril c’était àson tour d’être jugé en Floridepour avoir, en tant que cadred’UBS, aidé 2 contribuablesaméricains à frauder le fisc de

leur pays pour une somme glo-bale de 7 millions d’euros (selonl’accusation). La date du verdictn’est pas encore connue, mais ilaurait été négocié une peine deprison avec sursis et uneamende de 150 000$.

Page 10: Courrier de floride mai 2015

POINTS FORTS : - L’ancien gouverneur de Florideest favori pour la primaire répu-blicaine, ce qui pourrait lui don-ner une légitimité dont nebénéciaient pas ses prédéces-seurs, mais avec une faibleavance.- Fils et frère de président, JebBush dispose de la machine deguerre du Parti Républicain,mais aussi des nombreux mé-cènes ayant soutenu sa familledans ses courses à la Maison-Blanche, mais aussi dans lesfiefs familiaux de Floride et duTexas. Les Bush savent gagnerdes Présidentielles, c’est unfait !- Il ferait à priori une meilleurecampagne que ses deux prédé-cesseurs au Parti Républicain,n’ayant pas à radicaliser son

discours pour gagner les Pri-maires, il pourrait paraître plusouvert vers le centre de l’échi-quier politique ; plus rassem-bleur que d’autres candidatsRépublicains.- Son mariage avec une ressor-tissante mexicaine a été surmé-diatisé, or le vote latino comptede plus en plus dans la vie amé-ricaine.

POINTS FAIBLES : - Il est premier dans les son-dages mais avec seulement15%, et trois points d’avance surScott Walker.- Comme tous les autres candi-dats Républicains, Jeb Bushsemble avancer avec le mêmeprogramme que Ronald Reaganen 1980 : le moins d’Etat possi-ble, le moins d’impôts possibles,le moins de réglementation pos-sible, afin de « laisser le marché

libre ». Ça a fonctionné à la findu XXème siècle, mais le mo-dèle séduira-t-il l’Amérique d’au-jourd’hui ? Les deux précédentscandidats Républicains à la Pré-sidentielle n’ont pas su convain-cre une majorité d’Américainssur un programme assez iden-tique. Les middle-class - dontles salaires augmentent bienmoins vite que la richesse dupays - demandent plus aux can-didats qu’auparavant.

Clinton, Bush, Rubio... : ils avancent leurs pions sur l’échiquier qui mène au plus puissant palais du monde :

10 POLITIQUE

POINTS FORTS : - Une expérience importante dela politique américaine.- Le souvenir de la présidencede son mari, dont beaucoupd’Américains sont nostalgiques.- Une machine de guerre électo-rale bien huilée et très bien fi-nancée.- Elle présentera probablementdes propositions fortes, alorsque les Républicains n’avancentpour le moment que leur volontéde dérégulation (abrogation destaxes et de l’Obamacare etc…)ce qui peut faire la différence entermes de communication.

POINTS FAIBLES : - Le passé. Elle était au pouvoirau XXème siècle, et va se re-

trouver face à des candidats duXXIème siècle. Elle a 67 ans.- Elle devra assumer le bilan deBarack Obama, qui n’est paspopulaire en tous points. Elle as-sumera aussi, plus particulière-ment, son propre bilan enmatière de politique internatio-nale, qui n’est pas des moins cri-tiqués : l’Amérique seraitdevenue beaucoup plus «  fai-ble » vu de l’étranger (selon sesdétracteurs) sous l’ère diploma-tique Obama-Clinton (puisKerry). La reprises des pourpar-lers diplomatiques avec parexemple Cuba ou l’Iran met l’ad-ministration Obama en accusa-tion de « discuter avec des Etatsterroristes ».- La communication ne fait pas

tout. Son premier clip de cam-pagne s’adresse de manièretrès catégorielle aux minorités,et c’est peut-être un peu trop vi-sible… en tout cas ça a été criti-qué.- Les Américains aiment peu les« losers », et il est souvent diffi-cile de les mobiliser pour uncandidat ayant déjà perdu uneélection.

DÉMOCRATES

White House : la course aux Primaires est lancée

Photo : Matt H. Wade / CC BY-SA 3.0

RÉPUBLICAINS

Les candidats s’alignent les uns après les autres sur la ligne de départ de cettecourse qui mènera à la succession de Barack Obama à la Maison-Blanche. Voici lesprincipaux candidats alignés :

HILLARY RODHAM CLINTON

Hillary Clinton surclasse tous ses adversaires. Elle est seule au-dessus des 50%d’intentions de vote pour cette Primaire, et le vice-président Joe Biden (qui n’estpas candidat) est le seul (autre) qui pourrait dépasser la barre des 10%. C’est d’ail-leurs la raison pour laquelle il ne devrait pas être candidat. Mais le champ laissélibre inspirera peut-être des prétendants Démocrates de dernière minute.

Outre quelques candidats folklo-riques, trois autres candidatsdéclarent « explorer l’idée d’unecandidature » aux primaires dé-mocrates, sans être officielle-ment candidats : Lincoln Chafee(gouverneur du Rhode Island),par exemple, mais surtout Mar-tin O'Malley, gouverneur du Ma-ryland et ancien maire deBaltimore, et le centriste JimWebb, ancien sénateur de Virgi-nie. D’autres personnalités n’ontrien annoncé du tout mais sont

citées dans les sondages,comme : Joe Biden (vice-prési-dent de Barack Obama),comme la sénatrice du Massa-chussetts Elizabteh Warren, quirépète à qui veut (ou ne veutpas) l’entendre qu’elle ne serapas candidate. Mais seul JoeBiden se détache dans les son-dages à plus de 10%, néan-moins très loin derrière MmeClinton qui est au-delà des 60%.Mais, en synthèse, Hillary Clin-ton était également populaire

dans les sondages il y a 8 ans…et la suite a été terrible pour elle.

AUTRES CANDIDATS DEM. :

Joe Biden

Les élections présidentielles améri-caines se dérouleront le 4 novembre2016, et le vainqueur prendra la suc-cession de Barack Obama le 20 janviersuivant. Néanmoins, les primairescommenceront en janvier prochain, etla campagne est déjà bien lancée !

JEB BUSH

Le jeu est beaucoup plus serré pour la primaire Républicaine. Jeb Bush est entête des sondages, mais à 15% et à seulement 3 points de Scott Walker, six autrescandidats étant au-dessus de 6%.

POINTS FORTS : - 47 ans c’est un bon âge pouraffronter quelqu’un comme Hil-lary Clinton.- Très conservateur, comme laplupart des prétendants Répu-blicains, le gouverneur du Wis-consin Scott Walker semble sepositionner en challenger N°1de Jeb Bush. Il passe bien au ni-veau national, et ayant faitpreuve de fermeté dans ungrand nombre de négociations

durant sa carrière politique, ilapparaît comme un candidatcrédible.

POINTS FAIBLES : - Le Wisconsin n’est pas l’Amé-rique, et son manque deconnaissance de l’appareild’Etat pourraît lui nuire.- A l’aise dans cette campagnequi débute pour les Primaires, ilaura néanmoins certainementbeaucoup plus de mal à rallier

l’électorat centriste. En effet, sacarrière politique a égalementété dopée par le soutien du peumodéré Tea Party.

SCOTT WALKER

- L’ancien gouverneur de l’Ar-kansas est très populaire auprèsdes Protestants : Mike Hucka-bee, 59 ans, a lui même été pas-teur de l’église baptiste et adirigé la Baptist State Conven-tion forte de 500 000 membres.En 1992 il a renoncé à son mi-nistère de pasteur afin de com-

mencer à faire de la politique.Candidat aux Primaires de2008, il avait réalisé de trèsbons scores dans certains Etats,arrivant parfois en tête.POINTS FAIBLES : - Sa candidature est très mar-quée auprès d’un public troprestreint, et il semble déjà dis- tancé dans les sondages.

MIKE HUCKABEE

- Ted Cruz : Il est lui aussi à 8%dans les sondages. Elu par sur-prise (mais largement) séna-teur du Texas en 2012, il estl’autre candidat latino de cetteprimaire (avec Marco Rubio). Ila été soutenu durant cette cam-pagne par tout ce que l’Amé-rique compte de plusconservateur, de Sarah Palin àRick Santorum. « Je suis cu-bain, irlandais et italien, et j'aipourtant fini, je ne sais com-ment, Baptiste du Sud », a dé-claré Ted Cruz pour se définir.

- Ben Carson : Ce chirurgiendu Michigan a 63 ans, il est à7% dans les sondages - ce quiest loin d’être ridicule (il estmême devant Rubio !) - et esttrès religieux (Chrétien Advan-tiste). Il a un certain capital desympathie à l’échelle nationale,mais probablement insuffisant.

En dessous de 5% des inten-tions de vote pour la Primairerépublicaine se trouvent ChrisChristie, Rick Perry, RickSantorum et quelques autres.

Le milliardaire Donald Trumpqui n’a pas fait le deuil d’uneentrée triomphale à la MaisonBlanche… n’est plus vraimentcité dans les sondages. Cer-taines petites candidaturespourraient décoller ultérieure-ment, comme celle de CarlyFiorina (ex-PDG d’Hewlett-Packard) actuellement à 2,5%dans les sondages (photo).(Copyright pour les trois photos : GageSkidmore / CC BY-SA 3.0).

AUTRES CANDIDATS REP. :

(Photo : Gage Skidmore / CC BY-SA 3.0)

(Photo : Gage Skidmore / CC BY-SA 3.0)

Page 11: Courrier de floride mai 2015

Josue Larose :C o m m e n ç o n scette liste par lescandidats de Flo-ride qui ne se re-connaissent ni enRubio ni en Bush : Josue Larosepar exemple. Il a un avantagesur eux, il n’est pas soutenu uni-quement par un parti politique,mais par 41 partis qu’il a luimême créé depuis 2009, dont leAmerica Bourgeoisie PoliticalParty qui a pour vocation (entreautres) de financer une Limou-sine à son président (lui, donc).Il a également lancé une soixan-taine de PAC (organismes decollectes de fonds électoraux) etest donc surnommé “pac man”.

Terry Jones : Lepasteur de Sara-sota (Floride) estbien connu, sur-tout depuis qu’il abrûlé des coranspour l’anniversaire du 11 sep-tembre. Il est numéro 1 sur laliste noire de l’Etat Islamique de-puis les meurtres de CharlieHebdo. Le reste du temps il tientune boutique de frites. Harley Brown :un pur biker del’Idaho ! «  "I'vegot a master'sdegree in raisinghell  », a-t-il dé-claré dans un style très « Sonsof Anarchy ». Une équipe de TV-réalité le suit partout !

David Jon Sponheim est plussérieux. Le candidat du Ame-rica’s Third Party a même pré-paré un programme avec la trèsremarquée création d’un pipe-line afin d’acheminer de l’eau demer afin d’irriguer le sud de laCalifornie.

Joshua David Usera : C’est luile ninja. Ce can-didat du Dakotadu Sud a écrit unlivre titré « A True'Ninja's' Story »,et admet lui-même « je ne suis bon que dansun seul domaine : les arts mar-tiaux ». Il est tout de même can-didat.

ET LES NINJAS CANDIDATS!Comme à chaque fois, les candidats sont très nombreux à vouloir faire parler

d’eux durant cette élection. Ils sont même d’ores et déjà 200 à s’aligner pour cettecourse Présidentielle, au profil plus ou moins amusant. Certains le sont vraiment !

11 POLITIQUE

POINTS FORTS : - Une identité politique forte : A52 ans, le sénateur du Kentuckya le verbe haut. Précurseur etinspirateur du Tea Party, il est lafigure « libertarienne » de cetteélection et incarne l’Amériqueopposée à «  l’establishment »,au « système » washingtoniendes familles Bush ou Clinton.Les libertariens sont pour la li-berté absolue du marché, mais

aussi des moeurs, et donc gé-néralement ouverts à de nou-veaux droits comme le mariagegay par exemple.

- POINTS FAIBLES :- Le Tea Party a tiré les Républi-cains vers le radicalisme suite àl’élection de Barack Obama il ya 8 ans, obligeant les candidatsà se marquer très à droite, etcompromettant leurs chancesde rassembler au centre. RandPaul n’est qu’à 8 ou 9% dans les

sondages : comme tous les au-tres il ne fait pas l’unanimité,mais avec lui, c’est une certi-tude, il ne se recentrera pas du-rant la campagne !

RAND PAUL

POINTS FORTS : - Le jeune fils d’exilés cubains afait très bonne impression lorsde sa déclaration de candida-ture le 13 avril à la FreedomTower de Miami.- Il a 43 ans. S’il gagne la pri-maire et qu’il se retrouve face àHillary Clinton (en tant que can-didate Démocrate), il pourra pré-tendre porter les espoirs d’unenouvelle génération d’Améri-cains. Il l’a déjà attaquée :« Cette élection est un choix degénération. Juste hier, un leaderd’hier a débuté une campagneprésidentielle en nous promet-tant de nous conduire à… hier.Mais, hier… c’est terminé ! Nousn’y reviendrons jamais », a-t-illancé en direction d’Hillary Clin-ton.

POINTS FAIBLES : - Il part de très loin dans les son-dages (6%).- Son jeune âge : les Américainsaiment voter à l’expérience.Mais l’élection d’Obama a inva-lidé l’équation : on peut désor-mais être assez jeune et gagnerl’élection présidentielle. C’estd’ailleurs pour ça que le séna-teur Marco Rubio a l’audace dese présenter au lieu de soutenirson mentor Jeb Bush. Rubio a laréputation d’être un gros travail-leur et de s’attaquer lui-mêmeaux dossiers les plus compli-qués, ce qui compense sonjeune âge.- Quelques calages de commu-nication : sa déclaration de can-didature était parfaite, mais il agénéralement l’habitude de par-

ler beaucoup trop vite.- Son discours devra être trèsradical pour pouvoir compenserson retard sur Jeb Bush. La Pri-maire risque de lui donner uneimage très tranchée, qu’il tra-vaille d’ailleurs sans complexepuisqu’il fut porté aux nues parle non-moins radical Tea party.Même si Rubio a de l’avenir, ilpourrait bien se rallier rapide-ment à Jeb Bush… peut-être enéchange d’un soutien la pro-chaine fois !

MARCO RUBIO

(Photo : Gage Skidmore / CC BY-SA 3.0)

Le départ de LeBron Jamesen juillet dernier avait fait trem-bler la planète basket… et lablessure de Chris Bosh est venucompléter le problème : deuxjoueurs en moins, et Miami a to-talement sombré cette saison :

après trois victoires d’affilée enchampionnat, ils ne se sont pasmême qualifiés cette année pourles playoffs, ce qui n’était pas ar-rivé depuis 2008. L’arrivéed’Hassan Whiteside ou bien, àl’intersaison, des frères Dragic,

n’auront pas suffi à remplacerles deux absents, même si leHeat a tout de même montréquelques signes prometteurs derestructuration. Il faudra toute-fois attendre la prochaine saisonpour en voir et en savoir plus.

Basket : Désastre pour le Heat

Page 12: Courrier de floride mai 2015

12 MAGAZINE

Pourquoi est–il recom-mandé de consulter un cabi-net d’avocats spécialisé enPersonnal Injury en cas d’acci-dent* ?

Parce qu'il existe une multitudede règles complexes en la ma-tière qu'il faut connaitre : si vousne les respectez pas vous neserez pas ou très mal indemnisépar la compagnie d'assuranceet/ou par la personne responsa-ble de l'accident.

Par exemple, la loi de l'Etat deFloride a changé récemment afinde réduire le nombre de fraudesà l'assurance. Désormais vousdevez avoir consulté un médecindans les 14 jours suivant l'acci-dent, et ce même si vous vousêtes rendu aux urgences hospita-lières, à défaut vous ne pourrezpas prétendre à la couverturePIP.

De plus, le système d'indemni-sation en Floride pour les acci-dents de la circulation estdifférent du système existant enFrance.

A titre de simple illustration,alors qu'en France le sinistre doitêtre déclaré à l'assureur dans lescinq jours ouvrés à compter de ladate de l'accident, en Floride, iln'y a pas de délai, cette déclara-tion devant être effectuée dansles meilleurs délais, et la pres-cription de l'action en justice estde 4 ans à compter du jour del'accident.

De même, en France, c'est leformulaire de constat amiable quitient lieu de déclaration d'acci-dent, en Floride il n'y a pas deconstat amiable par voie électro-nique ou sur formulaire impriméfourni par la compagnie d'assu-rance.

Rappelons également qu'enFloride, il n'existe pas de fondsde garantie des assurances obli-gatoires de dommages (FGAO)comme en France lequel prend lerelais dans certaines conditionslorsque le responsable de l'acci-dent est inconnu ou qu'il n'est pasassuré.

D'une manière générale enFloride, il est fortement conseilléde consulter un cabinet d'avocatsspécialisé en personnal injuryaussi dans les cas de 'slip andfall' ou blessures par balles, dansles magasins, dans les restau-rants, dans les stations services .

Dans de telles situations, il estnécessaire de penser à :

- Prendre des photographies,- Relever l'identité de chacune

des personnes employées aveclesquelles vous aurez parlé

- Emporter une copie du rap-

port d'incident,- Demander les surveillances

vidéo- Collecter le maximum d'infor-

mations et d'éléments relatifs àl'accident

- Conserver vos chaussures etvêtements sans les laver (parexemple nous avons pu retrou-ver de l'essence sur les vête-ments d'une personne tombéedans une station service ce qui afacilité la preuve de la responsa-bilité de la station), et votre ticketde courses le cas échéant

- Et bien entendu de consulterun cabinet d'avocats spécialiséen personnal injury

En effet, l'indemnisation desdommages corporels en Florideest bien différente de la situationen France où la plupart des fraismédicaux sont pris en charge parl'assurance maladie.

Par exemple, nous avons eu lecas d'un enfant de 5 ans blessé àl'école par un de ses camarades,la blessure n'était pas mortelle ouhandicapante heureusement.Grâce à l'intervention de notrecabinet, cet enfant a eu accèsaux soins de chirurgie esthétiquenécessaires pour qu'il n’ait pas àvivre avec une cicatrice impor-tante sur le visage.

Pour les dommages matériels,en France ou en Floride, qu'ils'agisse de votre voiture ou devotre maison, la plupart du tempsvous devez argumenter avec(contre) votre propre compagnied'assurance. Notre cabinet a re-présenté une personne âgéedont le domicile avait été inondé.Sa compagnie d'assurance luiproposait moins de 14.000 USD,nous avons obtenu plus de100.000 USD après avoir assi-gné en justice et transigé avec la-dite compagnie.

Enfin, à la différence du sys-tème français, en Floride les fraisd'avocats ne sont ni avancés nipayés directement par les parti-culiers en cas de personal injury,l'avocat sera rémunéré s'il recou-vre des sommes au titre de l'in-demnisation (c'est le principe ditdu 'contingency fee').

* Avertissement : cet article est pu-blié uniquement à des fins d'informa-tion générale. Cette information nesaurait créer ou constituer, par sa ré-ception ou visualisation, une relationavocat - client.WITES & KAPETAN :4400 N Federal Hwy, LighthousePoint, FL -Tél : 954) 570-8989http://wklawyers.com/aline-mar-tin-obrien-francais

Que faire en casd’accident en Floride ?par Aline Martin et Chad J. Robinson

du cabinet d’avocats Wites & Kapetan

Quels réflexes avoir au momentde l’accident sur la route ?

- Appeler la police - Prendre des photographies- Prendre les coordonnées d’assurance des autres personnes impli-quées surtout celles qui sont responsables de l’accident- Regardez s' il y a des témoins de l’accident et le cas échéant prendreleurs coordonnées (mais la plupart de temps il n' y a pas de témoins)-Si le responsable de l’accident prend la fuite noter sa plaque d’imma-triculation dans la mesure du possible et contacter la police ( * FHPpour la Florida Highway Patrol ou 911) et ne pas essayer pas de lepoursuivre ou de le rattraper car cette personne peut être dangereuse.- Répondre calmement et en toutes circonstances suivre les instruc-tions de l’agent de police - Contacter votre compagnie d’assurance et lui reporter l’accident- Ecrire et prendre des notes pour vous souvenir du maximum dechoses- Aller à l’hôpital si cela vous est proposé et nepas hésiter à y aller lelendemain en cas de doute - Consulter un cabinet d’avocats expérimentés

Chad J. Robinson et Aline Martin.

La présence francophone serenforce encore en Floride, et ycompris dans le comté de PalmBeach qui compte un nombrecroissant de Français et de Ca-nadiens. Comme partout en Flo-ride, Boca est une ville trèsinternationale, mais dont les pa-rents ont souvent de hautes exi-gences en matière d’éducation.« Deux d’entre-nous avaient be-soin d’une école pour leurs en-fants, c’est pour ça que nousnous sommes lancées », expli-quent Céline, Amélie et Nathalie,les trois drôles de dames à l’ori-gine de ce très sérieux projet.Amélie Dalco est originaire deMarseille, elle a trois enfants etest arrivée en Floride il y a sixans : « A Boca, 80% du temps jene parle que français. Non seu-lement nous sommes nom-breux, mais en plus lesAméricains sont également trèsintéressés par l’ouverture d’une

école internationale où leurs en-fants pourraient apprendre notrelangue. Très souvent la moitiédes étudiants des écoles fran-çaises sont américains. Ils sontintéressés par notre systèmepédagogique et la discipline.D’ici trois ans nous souhaite-rions pouvoir inclure une troi-sième langue, à prioril’espagnol.» Nathalie Verschue-ren-Vin est professeur de fran-çais, et elle habite également enFloride depuis 6 ans : « L’écolesera entièrement bilingue, 50/50Français-Anglais. Nous allonssuivre les deux cursus, celui deFloride et celui du ministère del'éducation nationale. » CélineVon May est Suisse, mariée àun Québécois, elle a un enfantet, « en arrivant ici il y a 3 ansdepuis la Californie où j’habitais,j’ai été très surprise de ne pastrouver autant de structures pournos enfants. Donc toutes les

trois nous avons décidé de dé-marrer l’école. Nous avons aussiet surtout eu la chance de trou-ver un très bel emplacementdans le centre, avec un accèstrès facile à l’I95, entre Glades etSpanish River. D’ailleurs Spa-nish River devrait avoir sa sortied’autoroute d’ici quelques mois,ce qui sera très pratique pour lesfamilles en provenance du norddu comté de Palm Beach. »

UN MAGNIFIQUEEMPLACEMENT

Comme souvent aux Etats-Unis, les bâtiments de l’écolesont les parties communesd’une église, car elles sont tou-jours très entourées de locauxinitialement construits avec l’édi-fice religieux, mais dont lescongrégations ne savent ensuiteplus trop quoi faire. Que les laïcsse rassurent : l’école ne dépendpas du tout de l’église, mais ellepeut bénéficier dans ce bel en-droit arboré de toute la placequ’elle souhaite, et anticiper surl’ouverture de nouvelles classes.« Une par an à priori », commel’explique Nathalie. Cuisine, parcavec des parties ombragées, sa-nitaires, une aire de jeux enconstruction, une garderie…. lesécoliers vont donc pouvoir s’endonner à coeur-joie à partir dumois d’août dans cette belleécole.

Il est possible de leur faire desdons, ou d’aider par du bénévo-lat. Une journée portes-ouvertesest organisée le jeudi 14 mai de16h à 19h. Les inscriptions sontouvertes !

French American School of BocaRaton : 2500 NW 5th ave. - BocaRaton Fl. 33431Tel. : 1 (561) [email protected]

Une nouvelle école françaiseà Boca Raton !

Un trio de femmes à la tête de cette nouvelle école : Amélie, Céline et Nathalie.C’est toujours un plaisir d’annoncer une telle nou-

velle : une école privée (non-profit) franco-américaineouvrira ses portes à la rentrée prochaine (août) au cœurde Boca : la "French-American International School ofBoca Raton" ! Elle commencera sur 4 niveaux, avec desclasses allant du Kindergarden jusqu'au 3rd grade(grande section de maternelle jusqu'au CE2). Mais lesfondatrices envisagent également d’ores et déjà le 4thgrade (et d’autres classes pour les années suivantes).

Page 13: Courrier de floride mai 2015

13 SORTIES - LOISIRS / SUD FLORIDE

Jour férié le 25 mai : Memorial Day

Durant tout le mois :Miami Museum Month

Mai c’est le mois des musées à Miami, l’occasionde découvrir des expositions exceptionnelles,mais aussi d’avoir des réductions sur les entrées.http://www.MiamiMuseumMonth.com

Du 14 avril au 15 octobre :"Le septième jour" :

shabbat revisité

Le Musée juif de Floride-FIU présente cette expo-sition comportant des représentations contempo-raines et souvent provocatrices de Shabbat àtravers les œuvres de grands artistes internatio-naux. Au cours des millénaires, l'interprétation etla pratique du Shabbat a évolué, changé et étéélargie pour répondre aux besoins des personnes,répondre à la croissance de la loi rabbinique, ets’adapter aux vicissitudes de la vie dans la dias-pora. Les artistes de cette exposition ont abordéla question de la vie des Juifs d’aujourd’hui etd’hier à travers le Shabbat. En résultent ces œu-vres d'art nées d'une époque où la technologie etla culture ont érodé les frontières séparant le tra-vail, le jeu, et le repos. Vernissage le 13 avril à18h, RSVP : [email protected] or786.972.3175Jewish Museum of Florida-FIU301 Washington Avenue - Miami Beach, Florida 33139Ph: 305-672-5044 - www.jewishmuseum.com

Du 17 avril au 25 mai :Repossessed

par Charo Oquet

L’exposition “Repossessed" intègre une variété detravaux sur différents médias, dont les nouveauxtableaux de collage de Charo Oquet. Les ques-tions de politique, la religion, les inégalités socialeset la condition humaine seront tissées ici, toujoursdans le langage abstrait et puissant de cet artisteà la renommée internationale. Son travail a inter-rogé l'histoire du colonialisme, et exploré lesthèmes de l'ascendance, la race, et la mémoirecomme un moyen de commenter l'histoire del'identité noire dans son pays natal (la Républiquedominicaine), aux États-Unis, et dans l'art occiden-tal. Ses installations et des vidéos se concentrentsouvent sur des « sujets noirs » historiquement ex-clus du canon artistique.Farside Gallery1305 Galloway Rd, Miami, FL, [email protected] - 305.264.3355

Jusqu’au 7 juin : Fountains & Galaxies :

récentes œuvresde Bernard Cooper

Ce sera au :MDC MUSEUM OF ART + DESIGN FREEDOM TOWER ATMIAMI DADE COLLEGE600 BISCAYNE BLVD - MIAMI, FL 33132305/237-7700 - http://www.mdcmoad.org

Du 24 avril au 3 mai : MIAMI GAY AND

LESBIAN FILM FESTIVALComme son nom l’indique…www.mglff.comA noter aussi que Fort Lauderdalene sera pas enreste avec son “BearBeach weekend” entre le 6 etle 11 mai. Alors ça c’est unique : un weekend pourles homosexuels costauds et poilus (les« bears »). Ca se passe en différends endroits deFort Lauderdale, notamment dans le courtaud duMarriott de la plage.

http://www.beachbearweekend.com

Du 1er au 3 mai :MIAMI JAZZ FESTIVAL

Le Miami International Jazz Fest est toujours ungrand moment avec une programmation très inté-ressante.CUBA OCHO CULTURAL ARTS CENTER1465 SW 8TH ST. - MIAMI, FL 33135http://www.miamiinternationaljazzfest.org/

Le 2 mai :Color run

de Fort LauderdaleLe long du Riverwalk, les couleurs vont s’envolerdans tous les sens durant cette course hilaranteet festive : à ne pas manquer !http://www.goriverwalk.com/5670/the-color-run-5k-hosted-by-riverwalk-fort-lauderdale

Les 2 et 3 mai :RUBBERBANDANCE

GROUP

Dirigé par le remarquable duo Victor Quijada etAnne Plamondon la performance proposée par latroupe de Montréal alignera six artistes exception-nels pour un show alliant danse classique,contemporaine et urbaine… jusqu’aux arts ducirque. Le 2 mai à 20h et le 3 mai à 16h, au :MIAMI-DADE COUNTY AUDITORIUM 2901 W. FLAGLERST. - MIAMI, FL 305/237-3010

Le 2 mai :FAMILY ARTS FESTIVAL

Ce 9ème « All kids Included Family Festival » estl’occasion de passer une grande journée avec lesenfants pour qui activités et expériences sont an-noncées ! C’est entre 10h et 17h au :SOUTH MIAMI-DADE CULTURAL ARTS CENTER10950 SW 211TH ST. - CUTLER BAY, FL 33189786/573-5300 - http://smdcac.org/events/9th-annual-all-kids-included-family-arts-festival

Du 4 au 31 mai :THEATER UP CLOSE :

BETRAYALDurant sept ans, Emma et Jerry engagés dansune histoire d'amour passionnée, trompent leursconjoints, l'autre, et parfois… eux-mêmes. Le prixNovel Harold Pinter explore ici de manière inno-vante les complexités de l'amour, de la culpabilitéet la duplicité.ADRIENNE ARSHT CENTER FOR THE PERFORMINGARTS: CARNIVAL STUDIO THEATER1300 BISCAYNE BLVD. - MIAMI, FL 33132305/949-6722 - http://www.arshtcenter.org

Les 6, 8 et 10 mai :KILE SMITH VESPERS

Musique classique : Seraphic Fire se joint au Re-naissance band Piffaro pour vous proposer les su-blimes Vêpres de Kile Smith. Le 6 mai à 19h 30 àla cathédrale grecque St. Sophia de Miami, le 8mai à la St Philip’s Episcopal de Coral Gables,puis le 10 mai à la All Souls Episcopal Church deMiami Beach.www.seraphicfire.org

Le 7 mai :RYAN ADAMS

Il se produira à 20h au Fillmore dans le cadre ducentenaire de Miami Beach. Jenny Lewis assurerala première partie à 20h.THE FILLMORE : 1700 WASHINGTON AVE. - MIAMI BEACH, FL 33139305/673-7300 - http://www.fillmoremb.com

Du 9 au 16 mai :OPERA : THE CONSUL

Le Florida Grand Opera présente The Consul. Unpays sans nom est bouleversé par la SecondeGuerre mondiale et ses conséquences : immigra-tions et rapatriements qui se déroulent dans l'in-différence des bureaucraties. L'intrigue impliqueles tentatives désespérées de Magda Sorel pourobtenir des visas qui permettront à la famille d’im-migrer pour rejoindre son mari dissident politiqueayant réussi à échapper aux persécutions. L'at-tente interminable et son incapacité finale de réus-sir conduisent à des conséquences désespéréeset tragiques. The Consul est chanté en anglaisavec des soustitres projetés en anglais et en es-pagnol.ADRIENNE ARSHT CENTER FOR THE PERFORMINGARTS : 1300 BISCAYNE BLVD. - MIAMI, FL 33132800/741-1010 - http://www.fgo.org

Du 7 mai au 13 sept :PROJECT GALLERY:

SHANA LUTKERDepuis 2012, la new-yorkaise Shana Lutker a faitdes recherches sur le mouvement surréaliste.Parmi les plus importants groupes européensd'avant-garde du 20e siècle, les surréalistes ontexploré l'inconscient et les expressions créativesliées à l'irrationnel. Ils étaientaussi sujets à des combats pu-blics entre intellectuels, mise enavant par Lutker qui procèdera àsa troisième installation sur cethème, cette fois dans le cadreunique du PAM. Elle donneraaussi une conférence sur cesluttes entre les surréalistes.PEREZ ART MUSEUM MIAMI (PAMM)1103 BISCAYNE BLVD. MIAMI, FL 305/375-3000 - http://www.pamm.org

Le 9 mai :JAZZ SPRING

FESTVoici un tout premier festival dejazz printanier lancé par le : AFRICAN HERITAGE CULTURALARTS CENTER - AMADLOZI GAL-LERY6161 NW 22ND AVE.MIAMI, FL 33142305/638-6771www.ahcacmiami.org

Le 24 mai :CONCERT BESTOF THE BEST

Dix heures de musique au Bay-front Park, avec les meilleuresperformances Pop, R&B, Soca,Reggae, Hip-Hop ou encore demusique caribéenne. BAYFRONT PARK 301 N. BISCAYNE BLVD.MIAMI, FL 33132305/685-3440http://www.bestofthebestconcert.com

Du 12 au 15 mai :MAISON &

OBJETAMERICAS

Plus de 300 marques sont atten-dues pour la version américainedu grand salon parisien, à desti-nation de TOUTES les Amé-riques ! L’événement est

important, et il regroupera un grand nombre d’ex-pos, au Convention Center de Miami Beach, maisaussi dans différents showrooms du Design Dis-trict ou d’Ironside, avec des concerts, du jazz, dela cuisine française and a lot more !

MIAMI BEACH CONVENTION CENTER1901 CONVENTION CENTER DRIVEMIAMI BEACH, FL 33139305/596-7889http://www.maison-objet.com/en/americas

Les 14 et 15 mai :Karen Peterson

& Dancers

La compagnie miamienne de Karen Paterson vaavoir des invités durant ce mois de mai, pour deuxsoirées incroyables avec par exemple les Irlandaisde Croi Glan, qui viennent fêter avec Peterson le25ème anniversaire de sa compagnie.Miami-Dade County Auditorium2901 W Flagler St,Miami, FL, 33135305.547.5414www.karenpetersondancers.org

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Lauderdale, des casinos, courses et restaurants

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Au service des francophonesen Floride depuis 25 ans.

Page 14: Courrier de floride mai 2015

Le 1er mai :FAR FROM THEMADDING CROWD

« Loin de lafoule déchaî-née » se dé-roule dansl’Angleterrevictorienne.La très indé-p e n d a n t e

Bathsheba Everdene attire troisdifférents courtisans : un gar-dien de moutons, un sergent, etle jeune et riche William Bold-wood.Un film de Thomas Vinterberg, avecCarey Mulligan, Tom Sturridge

Le 8 mai :HOT PURSUIT

Un improba-ble officierde policedoit protégerla veuved’un dealerde drogueface à des

policiers ripoux.Un film d’Anne Fletcher avec ReeseWitherspoon, Sofía Vergara

Le 15 mai : MAD MAX :FURY ROAD

L ’ A p o c a -lypse abeaucoup desuccès de-p u i squelques an-nées, il n’estdonc pas

étonnant de voir revenir MadMax, plusieurs décennies aprèsses dernières aventures. Il vacette fois tenter de survivredans cet univers en compagniede la mystérieuse Furiousa.Un film de George Miller, avec TomHardy, Charlize Theron

Le 15 mai : PITCH PERFECT 2

Le groupede chant acappella TheBarden Bel-las débutentune compéti-tion interna-t i o n a l e

qu’aucune équipe américainen’a jamais gagné.

Un film d’Elizabeth Banks avec AnnaKendrick, Rebel Wilson

Le 15 mai :I'LL SEE YOUIN MY DREAMS

Carol, uneveuve sep-tuagénaire,est forcée decon f ron te rses peurs àpropos del’amour, de

la famille et de la mort. Elle dé-cide de recommencer à rencon-trer des hommes, et entreprendune relation avec deux d’entreeux !Un film de Brett Haley, avec BlytheDanner, Martin Starr

Le 22 mai :TOMORROWLAND

Lié par undestin com-mun, uneadolescented é b o r d a n tde curiositéscientifiqueet un ancien

inventeur génial, embarquentpour une mission afin de décou-vrir les secrets d'un lieu,quelque part dans le temps etl'espace, mais qui existe dansleur mémoire collective.Un film de Brad Bird, avec GeorgeClooney, Britt Robertson

Le 22 mai : SPY

Une ana-lyste de laCIA qui nequitte d’ordi-naire jamaisson bureau,se porte vo-lontaire afin

d’aller infiltrer « undercover » lemonde d’un marchand d’armes,et ainsi tenter d’éviter une ca-tastrophe mondiale.Un film de Paul Feig, avec Jason Sta-tham, Rose Byrne

Le 29 mai :SAN ANDREAS

Suite à untremblementde terre enCal i fo rn ie ,un pilote desecours en-treprend unvoyage dan-

gereux à travers tout l’Etat afinde sauver sa fille.Un film de Brad Peytonavec DwayneJohnson, Alexandra Daddario

Le 29 mai :INSIDIOUS 3

Il s’agit d’unprologue aup r é c é d e n tfilm lors du-quel la fa-m i l l eL a m b e r tavait trouvé

bien des spectres dans sa mai-son.Un film de Leigh Whannell, avec Der-mot Mulroney, Stefanie Scott

Le 29 mai :ALOHA

Un célèbreentrepreneurmilitaire cé-lèbre re-tourne sur lesite de sesplus grandstriomphes et

re-connecte avec un amour d’ily a longtemps.Un film de Cameron Crowe, avecEmma Stone, Rachel McAdams

Les sorties Cinéma14 SORTIES / LOISIRS

Chaque MoisMIAMIWynwood Art Walk :Le 2e samedi de chaque mois de 18hà 22h, des milliers des personnesviennent pour visiter les nombreusesgaleries d’art de Wynwood (quartiernord de Miami).http://courrierdefloride.com/2014/08/10/wynwood-lart-district-de-miamiDowntown Art Night :Le premier vendredi de chaque mois,c’est ouvert au public de 18h à minuit.111 SW 3RD ST. - MIAMI, FL 33135305 206-4734 - http://www.mccor-mickplace-miami.comFirst Friday @ MOAD !Chaque premier vendredi, le Museumor Art + Design (MOAD) participe à laDowtown Art Night jusqu’à 20h, etc’est gratuit.MUSEUM OF ART + DESIGNFREEDOM TOWER : 600 BISCAYNEBLVD. MIAMI - 305/237-7700http://www.mdcmoad.orgMUSEES :Le Pérez Art Museum of Miami(PAMM) est gratuit le premier jeudi dechaque mois de 10h à 21h, le secondsamedi de chaque mois de 13h à 16het il organise des soirées musicales letroisième jeudi de chaque mois.http://www.pamm.org

Le Wolfsonian de Miami Beach estgratuit chaque vendredi de 18h à 21h.http://www.wolfsonian.orgHOLLYWOODMusic and Dancing Under the StarsTous les jours (sauf le jeudi et le di-manche), vous pouvez danser sur leboardwalk le long de la plage au sonde la musique live au HollywoodBeach Theater entre 19h30 et 21h.www.visithollywoodfl.orgFantastic Fridays for KidsChaque vendredi entre 17h et 20h :des jeux, de la musique, pour les en-fants (et la famille !). Et c’est gratuit.www.visithollywoodfl.orgMovie Night au CircleChaque vendredi, un film est projetéau Young Circle à partir de 20h.www.visithollywoodfl.orgFoodtrucks au Young CircleChaque lundi, de nombreux foodtrucks viennent proposer un grandchoix de mets différents entre 17h30et 22h sur le Young Circle.www.visithollywoodfl.orgCréation d’art pour enfantsTous les samedis, les enfants peuvents’adonner à la création artistique auYoung Circle d’Hollywood entre 16h et17h30.www.visithollywoodfl.orgFORT LAUDERDALEGreen Market sur Las OlasTous les dimanches, faites vos provi-sions de produits locaux et bios surLas Olas entre 9h et 14h. www.laso-lasboulevard.comJazz brunch on Las OlasChaque premier dimanche du mois,des groupes de jazz occupent 4scènes près de la rivière, entre 11h et14h.http://www.fortlauderdale.gov/events/jazzbrunch/jazzbrunch.htmWEST PALM BEACHClematis by NightConcerts entre 18h et 21h tous lesjeudis dans le Centennial Square, surle front de mer.www.clematisbunight.netNorthwood ArtWalkLe second samedi de chaque mois, lecharmant quartier de Northwood orga-nise un artwalk entre 18h et 21h.Nombreuses galeries de peintures,restaurants et commerces. http://www.northwoodartwalk.com

Un gendarme perdu à MiamiLe Gendarme Perdu, c’est le

titre du premier roman policier(d’une série de 4 tomes) écritpar le français Olivier Perriaud,

et dont l’intrigue se déroule àMiami et ses alentours.11,50€ chez Edilivrehttp://www.edilivre.com/le-gen-darme-perdu-olivier-perriaud.html

«  ROUGE PASSION »pour RED SALON .

Une Jolie stratégie de déve-loppement a conduit GauthierPaolini, jeune propriétaire d’unnouveau salon de coiffure àMiami, à associer les arts : celuide la coiffure et celui du StreetArt.

Red Salon, dont la famille dupropriétaire possède déjà 5 sa-lons en France connus sous lenom de Station Coiffure, pour 2générations de savoir-faire certi-fié, a en effet invité l’artiste Jorge

Miguel Rodriguez (originaire deMiami), à venir peindre un su-perbe « Wall », loin de Wynwood,dans le quartier en pleine muta-tion de Biscayne Boulevard entrela 50th street et la 71th de Miami.L’artiste exposera durant les 2prochains mois une série depeintures aux prix abordables …Permettant aux clients venuspour un traitement de lissage bio,de succomber à l’attractiond’œuvres colorées de l’artiste.Pour parfaire à l’expérience, lemaitre des lieux offre durant cettepériode une promotion décou-verte des différents atouts de sonéquipe de coiffeurs internatio-naux qui vous accueilleront avecun verre de Jardesca CaliforniaAperitiva : « a Perfect OpeningDrink  »  ! Longue vie aux mé-langes des arts …

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ParGabrielleHB-ABADAcuratrice d'artspécialisée enart contempo-rain français.

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Célébrez la Fête des Mères au Sofitel de Miamiavec un buffet-brunch exceptionnel ce dimanche-là.

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Page 15: Courrier de floride mai 2015

1er mai :Cérémonie d’ouverture

Elle se déroulera entre 18h et 22h au CaibbeanMarketplace.5927 NE 2ND AVE. - MIAMI, FL 33137305/960-2969 - http://littlehaiticulturalcenter.com/

Le 2 mai :Dance Now !

Les chorégraphes locaux émergents présenterontleurs nouvelles réalisations sur une scène ouverte,à 19h.LITTLE HAITI CULTURAL COMPLEX THEATER212 NE 59TH TERRACE - MIAMI, FL 33137www.dancenowmiami.org

Le 9 mai :Taste of Haïti

Si vous voulez gouter les saveurs du pays, nemanquez pas cet événement familial avec DJNicky Mix et des performances musicales de X-Tassy, Guy Michel and Madafi Pierre. Invitéed’honneur : Nadege Fleurimond, auteur de “HaitiUncovered.”C’est entre 15h et 21h au : MUSEUM OF CONTEMPORARY ART - MOCA PLAZA770 NE 125TH ST. - NORTH MIAMI, FL 33161954/376-0470 - www.tasteofhaiti.com

Le 9 mai :Ouverture de l’expo :

“Haïti Home”Le travail unique d’artisans y sera montré, avec unfocus particulier sur les connexions entre traditionset innovations.LITTLE HAITI CULTURAL COMPLEX212 NE 59TH TERRACE - MIAMI, FL 33137305/960-2969 - http://littlehaiticulturalcenter.com

Le 15 mai :Expo :

“Maison Gingerbread”L’exposition débute ce jour-là au :LITTLE HAITI CULTURAL COMPLEX212 NE 59TH TERRACE - MIAMI, FL 33137305/960-2969 - http://littlehaiticulturalcenter.com

Le 15 mai :Big Night In Little Haïti

Chaque troisième vendredi de chaque mois, c’estla fête le soir de la Big Night. Activités pour les en-fants, cuisine du Leela’s Restaurant, et surtout dele musique : LITTLE HAITI CULTURAL COMPLEX

212 NE 59TH TERRACEMIAMI, FL 33137 - 305/960-2969http://littlehaiticulturalcenter.com/

Les 23 et 24 mai : FOIRE AU LIVRE

HAÏTIEN CARIBBÉEN

C’est la 3ème année consécutive que cette trèsbelle fête du livre est organisée par la SosyeteKoukouy, autour de ce que les Haïtiens (et autresfrancophones des Caraïbes) (il y a aussi des Fran-çais) ont de plus cher : leur culture. Tout commencera le samedi à 18h avec une soi-rée de réception et de lecture au Little Haïti Cultu-ral Complex durant laquelle Edwige Danticat,Gérard Férère et Bernard Deideritch seront hono-rés. Et le dimanche 24, entre 10h et 18h, il y aurale festival sur l’artère centrale de Little Haïti, la NE2nd, au niveau de la Libreri Mapou. Si vous neconnaissez pas encore Little Haïti et sa culture…l’ignorance ne tue pas, mais elle fait transpirer !(proverbe haïtien).Le livre sera donc à l’honneur ce dimanche 24 mai,avec ses auteurs et historiens, mais pas seule-ment : peintres, danseurs, musiciens et bien en-tendu des mets caribbéens seront là pour vousrégaler [email protected]

MOIS DE L’HÉRITAGEHAÏTIEN À MIAMI

Le “jour du drapeau haïtien”, si apprécié de la communauté, est fêté chaque 18mai par les Haïtiens du monde entier. Aux Etats-Unis, et particulièrement en Floride,la fête a été étendue à tout le mois de mai.

15 SORTIES / LOISIRS

(Les 3 photos : Haïtian Caribbean Book Fair)

Kev Adams est l’un des humo-ristes favoris des ados français.Agé de 23 ans, il a commencéles cours de théâtre quand il n’enavait que 7, avant de commen-cer à écrire des sketchs à 9 ansdans son cahier d’histoire géo.Ses sketchs s’adressent auxados, tout comme la série Sodasur M6 où il tient l’un des pre-miers rôles depuis 2011. Il fait unvéritable tabac auprès d’eux,avec des salles plus que com-bles. Cheveux piqués sur la tête,il provoque et virevolte, faisantrire son auditoire toutes les 5 se-condes, avec un état d’esprit quirappelle le pays ! Il sera le 21juin au Fillmore de Miami Beach

(pour la fête de la musique !). Leconcert est organisé par Entou-rage Entertainment, ContactTours, Silver Prod et SoSup.http://kevadams-officiel.frhttps://www.facebook.com/KevA-damsOfficiel http://concerts.livenation.com/event/0D004E956D086998

Kev Adams : l’humourfrançais arrive en juin

C’est en tout cas le projet duréalisateur québécois RenaudGauthier, et qui porte pour lemoment le nom de Lude Beha-vior et qui s’intéresse ainsi auxJaï Alaï, les murs de pelotesbasques en Floride qui connu-rent leur heure de gloire dansles années 1980. Renaud Gau-thier a vu son premier long mé-

trage, diffusé l’an dernier dansun très grand nombre de festi-vals, et il travaille actuellementsur ce scénario. Comme le pré-sente son producteur : «  Unchampion québécois de Jai Alaià Miami en 1985, des importa-teurs de drogues liés à la mafiaMontréalaise, un spectaculairecoup de filet du DEA, basé surl’histoire de la CanadianConnection… ». Les joueurs depelote basque sont plutôt espa-gnols ou français dans la réalité,mais «  il s’agit bien entendud’une oeuvre de fiction », confieRenaud Gauthier. « Il y a tout demême eu un montréalais à joueren haut niveau, mais il était an-glophone ! Ce qui est certain enrevanche, c’est qu’il y a eu descaïds de la pègre québécoise à

être arrêtés en Floride dans lesannées 1980 ». C’est en effet en1983, par exemple, que Marcel« Le Chinois » Salvail et WilliamO’Bront avaient été arrêtés àFort Lauderdale tout comme 25membres de la «  filière cana-dienne-française de Floride  »qu’ils dirigeaient et étaient alors

accusés de transférer des pi-lules de drogues de synthèsesen direction du Canada. Salvailavait été condamné à 9 ans deprison, et O’Bront à 60 ans. Cesaffaires seront la trame d’un filmqui, s’il est à la hauteur du pre-mier, devrait être impatiemmentattendu !

Un filmpolicier surle Jaï Alaïfloridien

RenaudGauthier.

Page 16: Courrier de floride mai 2015

Jazz and BluesRobert Cray BandThe Plaza Live TheatreOrlandoMay 01Rock and PopJoan ArmatradingThe Plaza Live TheatreOrlandoMay 02Country and FolkChris YoungBroward CtrFort LauderdaleMay 02Rap and Hip-HopEarl SweatshirtGrand Central MiamiMay 03Rock and PopJoan ArmatradingParker Playhouse Fort LauderdaleMay 03Alternative RockFlogging MollyRevolution LiveFort LauderdaleMay 04Alternative RockNeutral Milk HotelThe BeachamOrlandoMay 05Jazz and BluesHozierFlorida Theatre JacksonvilleMay 05Alternative RockNeutral Milk HotelGusman Center MiamiMay 06

Alternative RockFlogging MollyJannus Live St PetersburgMay 06

Hard Rock/MetalBoston - The BandKing CenterMelbourneMay 06Hard Rock/MetalFalling In ReverseRevolution Live Fort LauderdaleMay 06Rock and PopZZ Topwith Jeff Beck

(photo Craig ONeal on flickr)Florida State Fair-groundsTampaMay 07

Alternative RockFlogging MollyHouse of Blues - Or-lando - Lake BuenaVistaMay 07Rock and PopRyan AdamsThe Fillmore MiamiBeach At Jackie Glea-son Theater - MiamiBeachMay 07

Alternative RockJenny LewisThe FillmoreMiami BeachMay 07

Hard Rock/MetalBoston - The Band

Hard Rock LiveOrlandoMay 07Alternative RockBrand New withManchester Or-chestraAmphitheatreSt AugustineMay 07Rock and PopZZ Topwith Jeff BeckCoral Sky AmphitheatreWest Palm BeachMay 08Rock and PopBette Midler

Hard Rock Live AMay 08

Alternative RockMat KearneyRevolution Live Fort LauderdaleMay 08

Classical2CellosFerguson HallTampaMay 09Rock and PopZZ Topwith Jeff BeckAmphitheatre St AugustineMay 09Rock and PopBette MidlerHard Rock Live HollywoodMay 09Classical2CellosParker Playhouse Fort LauderdaleMay 10ComedyKevin HartAmericanAirlines ArenaMiamiMay 10Rock and PopBette MidlerAmalie Arena TampaMay 11Alternative RockMinus the BearCulture Room Fort LauderdaleMay 12

Country and FolkJason Isbell

Florida TheatreJacksonvilleMay 12

Rock and PopNeedtobreathewith Ben RectorJannus LiveSt PetersburgMay 13R&B/ SoulNico & VinzHouse of BluesOrlando LBVMay 13Alternative RockThe Maine withReal FriendsFreebird LiveJacksonville BeachMay 14Dance/ElectronicCalvin HarrisBank United Center -MiamiMay 14Country and FolkThe Devil MakesThreeHouse of BluesLake Buena VistaMay 14LatinPrince RoyceBank United Center -MiamiMay 14Rock and PopHerman's HermitsEPCOT - Lake BuenaVistaMay 15Country and FolkJohn Fogerty

Amphitheatre St AugustineMay 15Rock and PopAir SupplyFlorida TheatreJacksonville

May 15Country and FolkSuzanne Vega

(photo : Michal Maňas CC BY3.0)Center for the Arts Coral SpringsMay 15Country and FolkJason IsbellThe Plaza Live TheatreOrlandoMay 15Country and FolkThe Devil MakesThreeJannus Live St PetersburgMay 15

Rock and PopHerman's HermitsEPCOT Lake Buena VistaMay 16Country and FolkJohn FogertyMidFlorida TampaMay 16Dance/ElectronicDillon FrancisKlipsch Amphitheater atBayfront Park - MiamiMay 16

Rock and PopHerman's HermitsEPCOT Lake Buena VistaMay 17Country and FolkJohn FogertyCoral Sky AmphitheatreWest Palm BeachMay 17Alternative RockEd KowalczykCulture RoomFort Lauderdale

May 17Rock and PopPat Benatar

Mahaffey Theater AtProgress Energy CtrSt PetersburgMay 19Rock and PopPat BenatarHard Rock Live At TheSeminole Hard RockHotel & Casino HollywoodMay 21Rock and PopSteve EarleCulture Room Fort LauderdaleMay 22LatinAndres CepedaThe Fillmore MiamiBeach At Jackie Glea-son Theater Miami BeachMay 23

Country and FolkDarius Rucker withBrett EldredgeCoral Sky AmphitheatreWest Palm BeachMay 23Rock and PopTodd RundgrenCulture Room Fort LauderdaleMay 23Hard Rock/MetalBoston - The BandMarina Civic CenterPanama CityMay 23Progressive RockRushAmalie Arena TampaMay 24Hard Rock/MetalBoston - The BandAmphitheatre St AugustineMay 24Jazz and BluesScott BradleeThe Plaza Live TheatreOrlandoMay 24Country and FolkFlorida GeorgiaLineCoral Sky AmphitheatreWest Palm BeachMay 28Country and FolkFlorida GeorgiaLine Florida State Fair-grounds TampaMay 29

Rock and PopNewsboysMemorial Arena JacksonvilleMay 30

16 SORTIES / LOISIRSConcerts en Mai

Page 17: Courrier de floride mai 2015

Le ArtsNaples World Festivalporte cette année sur le thème« Viva La France ». Il a débutéle 27 avril (à Naples, donc), et ilse poursuit jusqu’à la mi-maiavec une cinquantaine (!) d’évé-

nements liés à la culture fran-çaise, que ce soit en matièred’art, cinéma, musique ou gas-tronomie. On peut y voir et en-tendre : - une expo sur le graphiste pu-

blicitaire Bernard Villemot- Carmen de Bizet les 1er et 2mai avec la mezzosopranoCarla Dirlakov en soliste.- la soprano Julia Lima chanterL’Art de la Mélodie le 3 mai- une performance « cabaret »avec Sylvia McNair le 4 mai

- deux récitals par l’organiste duCurtis Institute of Music in Phila-delphia- un concert de Debussy etRavel le 6 mai.- trois films de François Truffautseront projetés, tout comme LesParapluies de Cherbourg- et plein d’autres choses, no-tamment dans les restaurantsfrançais de la ville.www.artsnaplesworldfestival.orgPO Box 771176Naples, Florida 34107Ticket Hotline (888) 613.8488Office (239) [email protected]

Il vous reste encore quelquesannées pour profiter des grandschanteurs américains : ceux desannées rocks ne sont plus telle-ment nombreux, et ceux des six-ties s’en vont aussiprogressivement. En mai, uneicône américaine de 71 ans -mais avec toujours son énergieet ses riffs de guitares déchai-nés - arrive en Floride pour troisconcerts exceptionnels de satournée « 1969 ». John Fogertyest moins connu sous son nomque pour ce que représente lesinitiales d’un groupe, CCR, etquel groupe : le fameux Cree-dence Clearwater Revival, qui anon seulement atteint les som-mets des charts US durant ses5 années d’existence, mais sur-tout laissé dans l’histoire de lamusique populaire des titresaussi indélébiles que «  ProudMary », « Susy Q », ou « Downon the Corner ». Le manuscritde «  Fortunate Son  », cettechanson entendue sur toutes lesbandes originales de films sur laguerre du Vietnam (y comprisForrest Gump) a même été

acheté par le gouvernementaméricain en raison de son « ca-ractère historique ». Repris pard’innombrables artistes, de U2 àJohnny Hallyday (« fils de per-sonne ») Fortunate Son est lan-cée par des accords de guitareaussi énervés que la voix de Fo-gerty, énervés contre une guerredéclenchée par des personnesdont les « fils fortunés, cuiller enargent à la main » ne verront ja-mais les champs de bataille.

Creedence Clearwater Revi-val c’est aussi, d’une certainemanière, la victoire à l’époquedu Southern Rock sur le restedes Etats-Unis, car ces jeunesénervés de Californie n’étaientpas «  born on the bayou  »comme le proclame le titre d’uneautre de leurs célèbres chan-sons : ils n’avaient pas mêmemis les pieds en Louisianequand ils l’ont écrite. Mais les in-fluences du sud étaient claires etelles ont façonné à la fois lesrythmes (and blues) de CCR,tout en apportant un grand élande liberté à l’Amérique des six-ties.

En brouille sur les droits d’au-teur, John Fogerty refusa dechanter CCR durant des décen-nies. Quarante-cinq ans après,le revoilà avec - comme àl’époque - une formation mini-male mettant en avant sa per-sonne, sa guitare, sa voix et sachemise à carreaux… qui n’ontpas changé.JOHN FOGERTY : « 1969 Tour »- Le 15 mai à St Augustine- Le 16 mai à Tampa- Le 17 mai à West Palm Beach

John Fogerty ramèneson Amérique rebelle !

17 SORTIES / LOISIRS

FESTIVALS EN FLORIDEDu 29 avr au 3 mai à West PalmBeach : Sunfesthttp://www.sunfest.comDu 30 avr au 3 mai à St Peters-burg : Sunscreen Film Festivalhttp://www.sunscreenfilmfestival.comLe 1er mai à Fort Lauderdale :Las Olas Wine and Food Festivalhttp://lasolaswff.comDu 1er au 3 mai à FernadinaBeach : Isle of Eight Flags ShrimpFestivalhttp://www.shrimpfestival.comLes 2 et 3 mai à sanford : StJohns River Festival of the Artshttp://www.stjohnsriverartfest.comLes 2 et 3 mai à Grandin : TangledOaks Winery Spring Arts and WineShowhttp://www.tangledoaksvineyard.com

Du 8 au 10 mai à Madeira Beach :John LeVique Pirate Dayshttp://www.johnleviquepiratedays.com

Du 8 au 17 mai : St Augustine'sRomanza Festivale of the Artshttp://www.romanzafestivale.comLes 8 et 9 mai à Tampa : BigGuava Music Festival, avec TheStrokes, Pretty Things, Pixies, Hoz-ler…http://www.bigguavafest.comLe 9 mai à Miami : New TimesBrew at the Zoohttp://microapp.miaminewtimes.com/zoobrew/2015/Du 13 au 26 mai : The Orlando In-ternational Fringe Theatre Festivalhttp://orlandofringe.orgDu 14 au 17 mai à Brooksville :Orange Blossom Jamboreewww.orangeblossomjamboree.com

Du 15 au 17 mai à FernadinaBeach : Wild Amelia Nature Festi-valhttp://www.wildamelia.comLe 16 mai : Newberry WatermelonFestivalhttp://newberrywatermelonfestival.com

Du 21 au 24 mai : JacksonvilleJazz Festivalhttp://www.makeascenedowntown.com/Events/Jacksonville-Jazz-Festi-val---05-28.aspxDu 22 au 24 mai à WhiteSprings : Florida Folk Festivalhttps://www.floridastateparks.org/folkfestDu 22 au 24 mai à Lakeland :Square & Round Dance Conventionhttp://floridasquaredance.com/convention/index.html

La chanteuse jazz franco-phone Cécile McLorin Salvantsera le 9 mai (20h) à l’affiche duRose & Alfred Miniaci Center deFort Lauderdale.

Après son premier album “Cé-cile” en 2009, la jeune native deMiami (de mère française etpère haïtien) s’est fait un nom,un renom et une voix qui com-mence à être très connue desfans de jazz. En anglais ou en

français, la pianiste alterne com-position personnelle et bijouxoubliés du jazz qu’elle est allédénicher elle même et à retra-vaillé à sa manière. Sondeuxième album WomanChild aété nomminé l’année dernièreaux Grammy Award du meilleuralbum jazz vocal. Best JazzVocal Album. Si vous voulez êtrecertain de passer un momentsublime : allez la voir le 9 mai !

www.cecilemclorinsalvant.comwww.ticketmaster.com/event/0D004CF0731A56BB?brand=miniacipac

Cécile McLorin Salvanten concert le 9 mai

Viva la France à Naples !

Page 18: Courrier de floride mai 2015

Le gala de la French-Ameri-can Chamber of Commerce deMiami est toujours un événe-ment majeur chez les franco-phones de Floride, rassemblantà chaque fois plusieurs cen-taines de chefs d’entreprises etde personnalités. C’est l’occa-sion de faire des rencontres pro-fessionnelles, de passer un bonmoment en écoutant par exem-ple les découvertes et créationsdes finalistes à l’Award de l’In-novation dont le prix sera attri-bué ce soir-là, ou bien enparticipant à la vente aux en-chères. Des dizaines de lotsprestigieux seront mis aux en-chères, dont les fameux billetsd’avion Aller-Retour Miami-Parisen Business Class Air France,partenaire et sponsor indéfecti-ble du Gala Annuel de la FACC.Il y aura un dîner gourmet avecquatre plats “à la française”, unepartie dansante…

Le Gala aura lieu au Sofitelde Miami, avec un coucher desoleil incroyable sur le Blue La-goon, et ce sera aussi l’occasionde célébrer l’arrivée à Miami dusiège de la société Accor (dontfait partie Sofitel) pour l’Amé-rique. 

Le Gala représente 10% desrevenus annuel de la FACC etlui permet de pouvoir exister etd’aider au quotidien gratuite-

ment ou à tarif réduits les socié-tés Françaises et Américaines àla recherche de partenaires pro-fessionnels dans leur paysd’adoption. C’est donc une oc-casion unique de soutenir cetteassociation à but non lucratif,apolitique et indépendante !

Vous retrouverez toutes lesinfos, le formulaire d’inscription,celui pour faire un don, ou biencelui pour postuler à l’award del’innovation à l’adresse suivant :

www.faccmiami.com/events/ca-lendar-of-events/vue-detail/d/an-nual-gala-2015/

Ou bien par tél : 305-374-5000ou email :[email protected]

AUTRES DATES DE LA FACC:- 6 mai - Evenement en prepa-ration sur Horizon 2020 avecFIU et UM- 7-8 mai - Présence au Sympo-sium des CCE à Miami Beach- 12 au 15 mai - Présence ausalon Maison & Objets Americaà Miami- 13 mai - Réunion tourismeavec la CCQF et le Courrier deFloride- 14 mai : une rencontre-experts(à confirmer)- 15 mai : les artistes Mel & Kioviennent pour un événement àIron Side- 19 mai : XL Airways Cocktail àSmith & Wo. avec des billetsd’avion à gagner- 21 mai : Evénement avecnotre comite LMCA (Luxury,Media, Creative Industries &Arts), tous les détails sont déjàsur le site web de la FACC.

Grand gala de la FACCSofitel!Miami le 28 mai

(Photo du gala 2013.)

Séverine Gianese-Pittman (présidentede la FACC) et Pascal Villet (directrice)lors du gala de l’an passé.

18 CHEZ LES FRANCOPHONES

Le mois de mai, c’est le moi del’Europe, et à cette occasion leMEUCE (Miami-Florida Euro-pean Union Center of Excel-lence) est de la fête, avec ungrand nombre d’événementsentre le 3 et le 22 mai. Entreautre : - 3 mai à 18h : concert Polonais,Duo Clavitarre: Jolanta Ziemska,piano Maciej Ziemski, Guitar, àla Rosenstiel School of Marine &Atmospheric Science 4600Rickenbacker Causeway, KeyBiscayne- Du 4 au 8 mai : festival ducourt-métrage européen sur lethème « Jeunesse en Europe »,de 14h à 17h au FIU - GrahamCenter - GC 140.- Le 6 mai à 11h : “PracticalWorkshop on EU Research and

Innovation Fundings - Horizon2020".- Le 6 mai à midi : Concert d’An-drea Bocelli à : FIU - MMC - Gra-ham Center - GC 140- Le 8 mai : awards des étudeseuropéennes à 13h à FIU - Gra-ham Center - GC 140.- Le 8 mai à 14h30 : Film, "Nousnous sommes tant haï" à FIU -Graham Center - GC 140.- Le 12 mai à 11h : Discussionsur l’indentité européenne et lacommunication interculturelle àFIU Modesto A. Maidique Cam-pus, DM 233- Le 22 mai à 8h30 : "MEUCETeacher Workshop on EuropeanUnion" à Florida InternationalUniversity.https://miamieuc.fiu.edu/events/ge-neral/2015/

En septembre dernier, laprestigieuse librairie Albertinetrouvait un cadre à sa mesure etouvrait ses portes à New-York,dans le somptueux hôtel particu-lier du Gilded Age au 972 Fifthavenue, restauré pour l’occa-sion. L’opération était suivie parla création de «  French Cor-ners » dans des librairies indé-pendantes à travers lesEtats-Unis, à l’instar de Booksand Books à Coral Gables (maisaussi à South Beach) qui offreune vaste sélection de parutionsrécentes. Des Hommes de Lau-rent Mauvignier , côtoie le Gon-court 2014, Pas Pleurer, deLydie Salvayre, mais aussi, Rienne s’oppose à la nuit, de Del-phine de Vigan, Soumission deHouellebecq, ou encoreL’énigme du retour de DannyLaferrière, Écoute la pluie, deMichèle Lesbre, Charlotte deDavid Foenkinos (Prix Renaudotet Goncourt des lycéens 2014)ou Dans les forêts de Sibérie, dePhilippe Tesson, entre autres ti-tres. Le « French Corner » deBooks and Books fait égalementune large place aux classiques :le sublime Julien Gracq, Le Ri-vage des Syrtes est installé prèsdu Voyage au bout de la nuit deCéline, Proust et Du côté dechez Swann voisine avec Phè-dre de Racine.

L’initiative d’ouvrir des FrenchCorners ailleurs que dans la li-brairie-mère vient de MitchellKaplan, propriétaire de Booksand Books à Miami  : 80 titressont ainsi proposés par Alber-

tine, qu’il s’agisse d’œuvres ori-ginales ou de traductions en an-glais. La plupart des librairiessemblent avoir adopté la pre-mière option. Le prix des ou-vrages est fixé par Albertine,ainsi les livres de poches setrouvent pour certains à moinsde dix dollars. Touristes et rési-dents francophones semblentravis. Interrogée par le New YorkTimes, Vivienne Evans, respon-sable au Books and Books deMiami Beach déclarait à justetitre, « Il était grand temps ! ».

Annaléa VINCENTBooks and Books : - 265 Aragon Ave, Coral Gables, FL33134 - (305) 442-4408- 927 Lincoln Ln N # 118, MiamiBeach, FL 33139 - (305) 532-3222- Bal Harbour Shops, 9700 CollinsAve, Bal Harbour - (305) 864-4241www.booksandbooks.com

Albertine s’invitechez Books and Books

Le consul de France, PhilippeLétrilliart, est venu inaugurerle “French Corner” à Coral Ga-bles.

Photos deFrance et d’Italie

Toujours à Books and Booksde Coral Gables, du 1er au 31mai vous pourrez voir le travailde la photographe Alice Goldha-gen qui y expose tout le moisses clichés pris en France et enItalie sous le titre “Alice in Won-derland”.

PROFESSIONELS DU TOURISMELe Courrier de Floride et les Chambres de

Commerce FACC et CCQF organise une tableronde pour les professionnels du secteur dutourisme le 13 mai prochain de 17h à 19h àla banque Desjardins d’Hallandale BeachBlvd, sur le thème du “marketting du tourisme”.Il est bon que les professionnels puissent ainsise réunir à la fin de la saison pour échanger

sur leurs expériences, leurs complémentarités,et ainsi préparer l’avenir !

Entrée gratuite, places limitées, prière de ré-server auprès d’Aline Martin : [email protected] Cette réunion sera suivie du networkmensuel, entre 19h et 21h, qui est pour sa part ouvertà tous les professionnels de Floride (voir ci-dessous).Merci de précisez si vous venez à l’un ou au deux réu-nions. Plus d’infos : http://wp.me/p3veea-2cs

Le 4ème événement de networking se dé-roulera à la Desjardins Bank d’Hallandale le13 mai à 19h. C’est gratuit, ramenez simple-ment votre bonne humeur et vos cartes d’af-faires ! Réservez par email :[email protected]

DESJARDINS BANK : 1001 E. Hallandale Beach Blvd, HallandaleBeach, FL 33009

Plus d’infos : http://wp.me/p3veea-2da

Le MEUCE célèbre l’Europe !

Des messes catholiques en français viennent d’être organisées à la paroisseSt Thomas The Apostle de South Miami. Pour le moment ce sont les messesdu premier dimanche du mois, qui sont dites la veille, le samedi soir à 19h. Lesdeux prochaines seront donc le 2 mai et le 6 juin à 19h. Regardez sur leur siteinternet pour les dates ultérieures, il n’est pas évident qu’il y en ait pendantl’été. Ces messes sont dites par le « pastor » de St Thomas Church : FatherAlejandro Rodriguez. Il y a une garderie pour les enfants.Saint Thomas the Apostle Catholic Church7377 SW 64th Street - Miami, FL 33143 - http://church.stamiami.org

Une messe en français à Miami !L’école du Petit Prince à

Boca Raton organisera sonFrench Summer Camp du 8 juinau 3 juillet). L’école annonceaussi l’ouverture des inscriptions2015-2016 pour la maternelleainsi que le CP.www.frenchschoolbocaraton.com

Camp d’été duPetit Prince à Boca Raton

Page 19: Courrier de floride mai 2015

PRESSE FRANCAISE :Vous pouvez trouver tous

les journaux français(et le Courrier de Floride) à la

LIBRAIRIE MAPOUDE MIAMI :

5919 NE 2nd Ave, Miami, FL

Partout dans le monde, l’êtrehumain est acquéreur de biensmatériels. La nature, la qualité etla valeur relative de ces bienspeuvent varier beaucoup selonla société. Il peut s’agir d’uncentre commercial, ou bien d’unarc et d’un carquois de flèches,mais en tout cas, partout,l’homme acquiert.

Et l’homme acquiert sachantque ces biens matériels, terres-tres, ne peuvent pas l’accompa-gner lors de la dématérialisationque signifie pour nous tous… lamort. Et, pourtant, l’homme ac-quiert, et essaie de préserver.

On peut dire que cette notionde préservation a donné lieu à lanotion d’optimisation fiscale enmatière de successions. Lesanglo-saxons, pour éviter lesprocédures judiciaires de «pro-bate » de leur tradition, ont dé-

veloppé toute une industriebasée sur la notion de « avoidprobate » (éviter les procéduresjudiciaires successorales).

La notion de «  estate plan-ning  » fait partie depuis long-temps de l’optimisation fiscale,comme elle afin de minimiser le

montant des impôts sur le re-venu. L’optimisation fiscale suc-cessorale peut être pratiquéesur le plan national, aussi bienque sur le plan international.

Dans le cadre de l’optimisa-tion fiscale des successions, cen’est pas seulement les lois fis-cales qu’il faut prendre encompte. Il faut, aussi, veiller auxrègles du droit international privépour déterminer quelle loi varégir la distribution des biensd’un défunt.

À l’heure actuelle, il existe dif-férents régimes applicables. Unbon nombre de juridictions res-pectaient les notions de la lex ul-timi domicilli (la loi du domiciledu défunt au moment du décès)et de la lex rei sitae (le lieu oùest situé un bien, normalement,un bien immeuble). En mêmetemps, certaines juridictions sui-

vaient la loi de la nationalité dudéfunt, où qu’il se trouve au mo-ment de son décès, et quellesque soient les conditions de saprésence au moment fatidique.

On ne peut pas, pourtant, sepermettre de rester à l’aise avecces définitions, lesquelles serontbouleversées au milieu de 2015par l’entrée en vigueur de nou-velles normes, au moins concer-nant l’Europe.

Le droit des successionssemble plus varié que le droit dela fiscalité. Le droit des succes-sions est doté, aussi, d’unefonction protectrice de droits dessuccessibles. Parfois, on ytrouve un droit de réserve pourprotéger un descendant quin’est pas nommé dans un testa-ment, ou d’autres freins sur la li-berté testamentaire, même dansles juridictions anglo-saxonnes.

Un bon nombre de conven-tions concernent les succes-sions ou les donations, mais unnombre plus restreint traite lesdeux. Une preuve, peut-être, dela complexité de l’optimisationfiscale en matière de succes-sions, c’est le petit nombre, re-lativement, de conventionsfiscales portant sur les succes-sions, par comparaison auxconventions bilatérales concer-nant le revenu.

La prochaine chronique pré-sentera un reportage sur unchangement révolutionnaireconcernant le droit des succes-sions au niveau européen, avecdes répercussions mondiales.

David WILLIG2837 SW 3rd Ave, Miami, FL

33129 (305) [email protected]

http://floridavocat.com

19 CHEZ LES FRANCOPHONES

L’optimisation fiscale appliquée aux successions

Avocat d’immigration aux barreauxde Paris et de Miami, et notaire

Par Me DAVID WILLIG

Toutes vosannonces sont

gratuites !Envoyez les par email à[email protected]

ALLIANCE FRANCOPHONEDes réunions presque tous les jours:Alliance Francophone of PalmBeaches : 3610, South OceanBoulevard #310 - Palm Beach, FLhttp://francopb.org - 561-228-1465

PALM BEACH

MULTILINGUAL SOCIETYDes réunions presque tous les jours:Multilingual Society - 561-228-1688 - 210 S. Olive Ave, WPB  [email protected]

PALM BEACH

- La France Quelle histoire !Vous pouvez (ou vos enfants) allerécouter l’histoire de France parJean-Paul Guis à la Dante Alighieri.Prochain thème le 15 mai à 17h30 :“des premiers rois capétiens auxcroisades”. La Dante Alighieri est au300 Aragon Avenue - Coral Gables.La présentation sera suivie du ciné-club proposant le film "Manon Les-caut" à 19h00. Entrée gratuite.http://www.dantemiami.org

- Le Scholarship Luncheon desDames d’Ecoffier (femmes dans larestauration) se déroulera le 16 mai.http://lesdamesmiami.org

MIAMI

Bonjour Weston se retrouve chaque3ème mercredi du mois dans un en-droit différent.https://www.facebook.com/pages/Bonjour-Weston/291470784216518

WESTON

Le 1er mai, FABCO (french-ame-rican business council) coorganise“Snap! You are here” avec de raresphotos d’Andy Warol ; présenced’artistes et de photographes. C’està 19h à la Snap! Space Gallery,1013 E Colonial Dr, Orlando 32803www.snapyouarehere.comwww.fabco.us/[email protected]

ORLANDO

Réunion dimanche 17 mai à 13 h 30à Cove Cay – Autour du thème ‘Nosattaches avec la France’: un premiergroupe de membres nous font par-tager les leurs – repas à la fortunedu pot - le Club prendra en chargele vin.https://sites.google.com/site/cer-clefrancaisdepinellascounty/

PINELLAS COUNTY

Le Courrier de Floride :Également N°1 sur internet !

Le Courrier de Floride est publié depuis 1 an (mai 2014) sur pa-pier. Etant le seul journal francophone à Miami, il a le plus grandsecteur de distribution de la presse en Français dans le SunshineState (il est également présent à Orlando, Jacksonville et dans labaie de Tampa). Mais depuis plusieurs mois il est également devenuN°1 des journaux francophones de Floride sur le web. Consultez lessites qui établissement ces classements, comme www.alexa.com(le plus connu) et entrez les adresses de sites web commewww.courrierdefloride.com Ces classements sont toujours tempo-raires, mais Le Courrier est ainsi passé largement en tête, et il pro-gressera encore à l’avenir !

Les classements techniques ne font pas tout. Si vous êtes annon-ceur publicitaire, fiez-vous toujours aux médias qui ont du contenurédactionnel. Les moteurs de recherche comme Google classenttoujours bien mieux que les autres les médias avec des articles jour-nalistique publiés régulièrement. Nous apportons de la visibilité ànos annonceurs publicitaires, car être VUS dans un média LU : çafait toute la différence !

Pique-Nique de Fin de Saison del’Alliance Française le 2 mai, avecbuffet français. Réservations : 239-597-5689. http://afnaples.org

NAPLES

Au programme de l’Alliance Fran-çaise : - 5 mai : Ciné Club- 11 mai : Pousse Café Conversation- 21 mai : conversation de 5 à 7- 24 mai : cinéma des enfantshttp://www.afgainesvillefl.com

GAINESVILLE

Le Courrier de Floridelance un guide cet été !

Le Courrier de Floridepubliera cet été un nu-méro spécial “guide” pourles nouveaux arrivants- qu’ils soient expatriés,touristes ou snowbirds -avec toutes les bonnesadresses et les endroitsà visiter en Floride. Ceguide sera disponibletoute l’année sur notresite internet, et il seradistribué deux fois paran : en juillet et en no-vembre. 

Chaque année, ilssont des centaines demilliers de franco-phones à découvrir laFloride : Le Guide serale meilleur moyen d’entrer encontact avec eux !

Si vous souhaitez figurer dans ces pages, n’hésitez pas à contac-ter notre équipe commerciale avant la mi-juin !

N’hésitez pas, contactez nous pour en savoir plus : Miami-Dade : 561-325-9498

Autres villes de Floride : Diane Ledoux - 954 598 5075

EMPLOICommercial, journalisteLe Courrier de Floride cherche desjournalistes et des commerciaux àtemps plein, et des stagiaires. (pasde sponsor de visas.) Contactez le561-325-9498 [email protected]

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http://petitsecoliersmiami.comTel: 954 369 [email protected]

Vacances desPetits Ecoliers

Page 20: Courrier de floride mai 2015

Avant son concert à Fort Lauderdale, le groupede rap IAM est venu visiter le Lycée-Franco-Américain (LFA) de Cooper City. Ici entre Be-noît Duverneuil (fan !) et Jacquelyne Hoy, ladirectrice du LFA.

Soirée également très réussie à Miami-Beachpour l’UFE qui a rempli le restaurant Sémillade South Beach, sous l’impulsion d’Eric Even,directeur de l’UFE-Miami !

Le co-président de la CCQF, Glenn Cooper,entre Anthoni Raggiri qui accueillait à sonrestaurant Kerry’s-by-the-Sea à Hallandale, etVanessa Racicot, directrice de la CCQF.

La Chambre Québec-Floride (CCQF) accompa-gnait des chefs d’entreprises dans le SunshineState comme chaque année. Le groupe marseilais IAM a pu répondre aux

nombreuses questions des élèves !

... apprennent le Français à Miami grace à cettestructure. Le Consul de France et le vice-pré-sident du Conseil Consulaire avaient excep-tionnellement tombé la cravate !

Beaucoup de monde au gala de FIPA (iciFranck Bondrille et Roger Pardo, le pdt deFIPA. Un millier d’écoliers....

Comme dans bien d’autres villes de Floride,

les Français de la baie de Tampa ont fait leur

maximum pour aider à l’arrivée de L’Hermione

en juin , ici par un gala organisé par le amis

de L’Hermione en Floride.

L’Union des Français de l’Etranger (UFE) or-

ganisait des dîners pour son nouveau dé-

part en Floride, ici au Café de France à

Orlando avec Axelle Rayrolles à la manœu-

vre, en présence du président Capdevielle.

Grosses soirées en avril durant le Spring Breakpour le label Bimini Records qui donne ren-dez-vous aux fans de musique électro le 8 Maià L'Astor Social Club de Miami Beach.www.biminirecords.comUne belle réussite commerciale française : leKosher Kingdom d’Aventura s’agrandit !

A l’Alliance Française de Tallahassee, ave

c

Jennifer Linares et Mirielle Golaszewski, re-

traitée de l’Education Nationale, qui a ré-

pondu ce soir-là aux questions des invités.

www.aftally.org