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Contes amazigh : Loqman le bérbère ( René Basset)

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LOQMN BERBRE

OUVRAGES DU IMME AUTEURPrires des

:

musulmans

chinois,

trad.

sur l'original arabe

et

persa

Pome de abi en

impriini' Canton. Paris, E. l.uroiix, 1.S7S, in-8. dialecte chelh'a, texte, transcription et franaise, l'aris, linp. nationale, IS7!). in-S.

traductio

La posie arabe antislamique. l'aris, E. Leroux, 1880, in-IS. Un voyage en Tunisie {Bitllftinda la Sociti-de goi/raphie de l'Est, 1882 tudes sur l'histoire d'Ethiopie. Paris, E. Leroux, 1882. in-8. Relation de Sidi Brahim de Masst, traduite sur le texte chelh'aannoti-. Paris, Iv Lei'on^, 18S3, in-8.

(

Les manuscrits arabes de deux bibliothques de Fas.gr. iii-8.

Alger,

188.'

Notes de lexicographie berbre,deDjerlia, Af.

Mission

premire partie (vocaliulaires du Ri des Kel Ou). Paris, E. Leroux; )883, in-S. scientifique en Algrie et au Maroc (JJu/letin de la Socirl

Chat

et

,1e oii'/i-dpli',' (If

rh':>l.

18S.!-S.-1)

Documents gographiques traduits detentrionale

l'arabe sur l'Afrique sepPari:

(Bulletin de la Socile de (leoqraphie de l'Esl, 188;j-88).:

Contes arabes

Histoire des Dix Vizirs (Bakhtyar-Nameh).

E. Lrrouv, ISs:), in-IS.

Les manuscrits arabes du bach-agha de Djelfa. Alger, Vie d'Abb Yohanni, texte thiopien, trad. franaise etAlger,I8.S5, gr.

1884, gr. in-t introductior

ni-S.

Notes de lexicographie berbre, deuxime

partie

(dialecte

des BeiIv'cou

Notes de lexicographie berbre,

Menacer). Paris. E. Leroux, 18S5, in-8. troisime partie (Dialecte du Sud Oi'anais et de Figuig). Pans. Li'roux. 1886. in-S.!;.

ties

Les manuscrits arabes des bibliothques des zaouias de 'Air Madhi et Temacin, de Ouargla et de Adjadja. Alger, 1880, gr. in-f Mlanges d'histoire et de littrature orientales. I, Une lgi

Une semaine dansr/eof/ra/iliie

(Bulletin de la Socit o de l'Est, 18811;. Notice sur le Magseph Assetat du P. Antonio- Fernandez, trad. d portugais de M. K. M. Esteves Pereira. Alger, 1886, gr. iu-8. Manuel de langue kabyle (dialecte zouaoua, grammaire, bibliographie chrestomalhie et lexique). Paris, 1887, in-8.

amoureuse d'Ibn Sad en-Nas. Lou\ain, le Sahara oranais

i.s8(i,

in-8.

Recueil de textes et de documents relatifs la philologie berbrtAlger, 1887. gr. in-8.

Notes de lexicographie berbre1888, in-8.

du Gourara, des Touaregs Aouelimmideu

Quatrime partie (dialecte du Toua et argotdu Mzab). Paris, E. Leroux1."

Mlanges

Contes populaires berbres. Premire srie. Paris, E. I.froux. ISS7, in d'histoire et de littrature orientales. II, Essai su l'histoire et la langue des peuples de Songha. Melli et de Ton bouktOU. Louvain, 1888, iu-8. Rapport sur une mission scientifique en Sngambie (Jounu.A.siat. 1888).

Deux

lettres thiopiennes du M. Esteves Pereira, Rome. 1880,

XVIein-8.

sicle, trad. du portugais de

.M.

1

EN COLLABORATION AVECMission scientifique en Tunisie,I.

iM.

IIOUDAS

:

gr. in-8, avec carte et planches. 11. 'funis, et de (Jarouan. Alger, 1884, gr. in-8.

Epigraphie tunisienne. Alger, 1S8: Bibliographie, les manuscrits arabes d

EN PRPARATIONLa znatia du Mzab, de Ouargla La relation d'Andra Corsale.Contes berbres, deuxime srie. L'tablissement des Turks Alger,A.NGEUS,IMrill.MElUE

:

et de l'O. Righ.

trad.

du

turk de Hadji Khall'a.

OIUENT.VLE DE A. CUIIDIN ET

ci

ne rencontreront

ni les bndictions ni le salut.

En entendantautres:

ces reproches,

ils

se dirent les

uns auxvousle

Notre peuple nous a envoys demander desle:

secoursfaites

contre

malheur quidansle

l'a

frappet

et

attendre

entr-ez

temple

demandez de

1.

d'n, portrent aussi avant l'islam,

Deux autres chanteuses, appartenant, 'Abdallah hen Djale surnom des deux cigalesCf.t.

de 'Ad.

El-Is'fahani,VlIT.p. 2.

Kitdb el-A/hni,

Ronlarf, 1283 hg.,

20 V. in-8,

XVIla pluie

INTRODUCTIONpour voire nation.:

Marthad ben Sa'ad, qui Houd, leur dit Par Dieu, ce n'est pas par des demandes que vous obtiendrez de l'eau, mais si vous

croyait

obissez votre prophte et

si

vous revenez votre Sei-

gneur, vous aurez de

la

pluie.

Et

il

rcita cette

occasion une pice de vers, dont Mas'oudi nous a conserv les suivants((:

Les Adites ont t rebelles leur envoy

et ils ontciel

t dvors d'une soif ardente

que

les

nues du

ne

sont pas venues rafrachir.

Que Dieu confonde songes sont comme un

les

songes des Adites

!

car leurs

vaste dsert aride et

dnu de

tout.

Les autres envoys (moins Loqmn) dirent Mo'aouyah ben Bekr Enferme loin de nous Marthad ben Sa'da qu'il ne vienne pas avec nous la Mekke, car il a em::

brass la religion de

Houd

et

abandonn

la

ntre

'.

Puis

ils

partirent pour la

Mekke demander deilset les

la pluie

pour leur peuple'. Quandthadsortit

se furent loigns,

Mar-

de chez Mo'aouyah

rejoignit avant qu'ilsIl

n'eussent invoqu le matre de la Ka'aba.

pria en

mme temps ma demandedemandes des'crirent:

qu'eux

et

dit

:

Mon

Dieu, accorde-moi

moi

seul, et

ne m'associe en rien aux

ceux-ci.

De

leur ct, les envoys

Mon

Dieu, accorde Qal sa

demande

et

Sa'd, ils adoraient trois idoles El-Hab. On remarquera que le nom de la premire se retrouve dans la gnalogie de No'am et de Loqinu. 2. Ibu Khaldouu rapporte que MarthaJbeu Sa'ad et Loqniii demeurrent en arrire.1.:

D'aprs Taliari et Mas'oudi,et

S'amoud

INTRODUCTIONassocieles

XVII

ntres la sienne. dit

Enfin,si

le

chef dea ditfait:

l'ambassadevrai,

son tour

:

Seigneur,la

Houd

donne-nous deet

l'eau, car

scheresse nous

prir.

Aprs cette prire, trois nuages apparurent^unnoir, et l'on entendit:

un hlanc, un rougequi disait

une voix

Qal, choisis l'un d'en Ire eux. :

chef de l'ambassade se ditl'eau blanche,les

Le Le nuage noir donne de)i

aucune couleur ne l'emporte sur le noir, deux autres nuages ne contiennent que peu d'eau, et il se dcida ponr le troisime. La mme voix se fit entendre de nouveau Tu as choisi une cendre dvas:

latrice

:

il

sera

tir

vengeance de vos pres

et

de vosse

enfants; aucun de vous n'chappera. dirigea vers le pays des Adilesdit: :

La nue

sa vue, le peuple sela pluie ,:

Voici

un nuage qui nous donnera deflicitrent.

et les((

gens sece

Mais Houd leur rpliquaterrible".

Non, mais

que vous appelez avec empressement

est

un vent qui renferme un chtimenttempte arriva par un vallonmilieu dela

La

joie

du peuple,

Au une femme nomme MahdEl-Moghith".

nomm

s'aperut qu'il apportait la ruine et la destruction. Elle

1.

arabes, ne mentionne que deux nuages(Ibn

Ibu Wadhih El-YaV(oubi, un des plus ancieus historiens un blanc. et un noir:

Wadhih

({ui dicitiu"

Al-Ya'qoubi,

Ilistoria,

Leyde_, 1883, iu-8, p. 19). Mas'oudi rapporte

d. Houtsma, simplement que Dieu

d'or,

envoya un vent dvastateur qui dtruisit les Adites. {Prairies t. III, p. 298.) Le choi.x: donn Qal est probablement une

invention d'origine postrieure. 2. Qordn, sour. xlvi, v. 23.3.

Yaqout, Mo'djem el-boldn, d. Wiistenfeld, Leipzig, 1869,t.

6 vol. iu-8,

IV, p.

;J85.

XVIII

INTRODUCTION

poussa

un grand elle,

cri

et

s'vanouit.:

Ds qu'elle

fut re-

venue

on l'interrogea

J'ai vu,

rpondit-elle,

un ouragan

qui semblait contenir des flammes, et que

hommes. mena un mercredi ', duraconduisaient des

La

tempte, qui

com-

sept nuits et sept jours. Elle

bouleversa

le

pays, retournant les maisons de fond enles infidles, les

comble, enlevant

tenant suspendus entrele sol, si

ciel et terre, les jetant ensuite

avec violence sur

bien qu'il n'chappa que ceux qui avaient cru Telle fut, suivant les traditions

Houd

".

musulmanes,il

la catas-

trophe qui anantit les Adites

;

mais

est

peine be-

soin de faire observer que tout ce qui prcde n'est qu'unesuite

de lgendes sans fondement assur. Tout au plusle

peut-on admettre que

souvenir d'une catastrophe, quila

frappa une ancienne population, sans

dtruire entila

rement '\ subsista plus ou moins dansArabes*.

mmoire desqui

Moh'ammed s'empara de

cette tradition,

1.

Mas'oiidi, Prairies d'or,

t.;

III,

p. 298.;

lattd. Ed-Demiri, Ibu Badroun, Commentaire du pome d'ibn "-Abdoun, d. Dozy, Leyde, 1846, iu-8, p. 61-64 Tabari, Annafes, d. de Leyde, 1. 1, hc. laud. Mirkhoud, Raoizel im-ftefa ap. Roseu, Mesneiri. 3. Ptolme mentionne parmi les peuples de l'Arabie heureuse (L. VI, ch. vu, 21) les aoixat o Sprenger a reconnu les Oao'.TTX'. (Adites) de la tradition. [Die nlte Geor/raphie Arabiens,2.

Ibn Khaldoun, oy. laud.t.

Mas'oudi, op.;

H'aat el-H'aoiun,

Il,

p. 383-384

;

:

Berne, 1875, in-8,4.

327.)

Le pote aut-islamiqiie Zohar beu Abi Selma cite le nom de *Ad dans un vers o, suivant les commentateurs, il le confond avec Tliamoud [Mo'allaqafi, v. 3:^), en parlant des malheurs causs par le rouge de 'Ad jlc^^.^. On a vu dans ce nom une altration de Oodar el-Ah'niar (le Chodor-

INTRODUCTIONavait sans doute dj cours de sonet les chrtiens, et

XIX

temps chez

les juifs

en

ft

un exemple destin

combattre

l'incrdulit de ses contemporains.

Endu

laissant de ctrcit,lail

toutes les autres invraisemblances

est ais

de voir que l'ambassade au temple deayant pour but de montrerles plus anciens. 11 parait

invention mekkoise, peut-tre antrieurela

Mekke est une Moh'ammed,tempscette

Ka'aba

glorifie ds les

donc peu sr de prendre

mission pour base d'un calcul chronologique,l'a fait,

comme'.

avec rserve d'ailleurs, Caussin de Percevaljusqu'ici a jou

Revenons Loqmn, quisecondaire.Il

un

rle

tait rest la

Mekke avec Marthad. Enune longuevie,

rcompense deet eut choisir

sa pit,:

il

obtint de Dieu

ou bien vivre autant que sept antilopes

brunes', ou sept fientes de gazelle dans labri de la pluie',

un

endroit plac*,

ou enfin que sept vautours

qui

iahotuor Qcdar Lagamer, de la Bible) qui causa la perte des Tharaoudites en tuant la chamelle miraculeuse suscite par le prophte S'alih'. Mais peut-tre pourrait-on entendre par cette expression le nuage charg de flammes qui dtruisit 'Ad.1.

=

Essai sur l'histoire des Arabes avant l'islamisme, Paris,t. 1,

1847, 3 vol. iu-8,t.

p. 17.;

llju Ootuibah, 11, p. o84 Kitb el-me'arif, d. Wiistenfeld, Gttingeu, 1850, iu-8, p. Ti:

Ed-Demiri, H'aal el-U'uouan,

l'ie'i.

de Loqmn, ms. de Berlin, f 94. Medani ap. Freytag, Arabum proverbia, Bonn, 1838, 3p. 2o l'article:

v. iu-8,

t. II,

jj J^

Jk'ill

Jlt

;

Djaouhari ap. de Sacy,t.

Chrest07nathie arabe, Paris,4.

1827', 3

vol. in-8,

II,

p. 432.

lgendes arabes, le vautour passe pour atteindre un ge trs avanc, cf. Mas'oudi, Prairies d'or, ch. lui, t. III,les

Dans

375: Qazouini, 'Adjdb el-makhlouqdt, d. Wiistenfeld, Gttingeu, 1849, in-8, p. 424; Ed-Demiri, H'aat el-H'aoun, t. II, p. 282 El-Ibchihi, MostaCref, Boulaq, 1292 hg., 2 v. iu-4,p.:

XX

INTRODUCTION

vcurent chacun quatre-vingts ans', suivant d'autres,

t. II,

p, IS2

taire de

AJiou Bckr As'iui ben Ayoub el-Bafalyousi, CoinmenNahighah Dzobyni {Khamsali Daouaouin, d. de Boulaq:

1293 h.,in-8, p. 17j.

Une

tradition attribue :

Hasan bea

'Ali

pr-

tend que son cri signifie Homme, vis tant que tu voudras, la mort te rencontrera toujours. D'un autre ct sa femelle estappelela

0mm Qach'amle

(

.',^ jI)

qui dsigne pareillement la mort,et aussi l'hyne, l'araigne et la

guerre,

malheur

et le

monde,

lionne(Ed-Demiri,//'a^e/-//'a{0/rt,t. lI,p.293).Peut-treya-til,

propos del lgende qui

nous occupe, autre chose qu'un simplele

hasard dans

le

rapprochement entreet le

nom

de

la

mort

(

juti

jI,

mre du vautour):

vautour lui-mme. Cette expression est d'ailleurs assez ancienne on la i-eucontre dans la Mo'allacjah de Zohar, v. 37;

Il

s'est

px'cipit

sans douner l'alarme(ia

aux nombreuses^'

tentes, alors

que

la

mre des vautours

mort,

'-'o

I

)

elle-

mmep.

avait fait halte.

Le commentaire de Zaouzni (d. de Boulaq, 1292 hg. in-4, explique Oium Qach'am comme un surnom de la 69)

mort,in-4, p.

4^1A

Ji.^

M.:j

(lj

;

Arnold (Septem Mo^allakt, Leipzig,

Y),

Tebrizi (ms.

adopte la mme explication. Le commentaire de de la Bibliothque d'Alger, n 18, f 92) l'inter-

prte aussi par la mort oufasc.V. 75,

la guerre. De mme celui d'Abou'lH'adjadj Yousouf cch-Chautamari ap. LdiuXhevg,, Primeurs arabes

u,

Leyde, 1889, p.jul

87.

Dans

la

Mo'allaquli de 'Antarah,

on rencontre

commeet

qualificatif

du vautour:la

S'ils

agissent ainsi

(c'est

tout naturel), car

j'ai laiss

leur pre en

pture aux btes{

froces

aux

vautours

longue vie

fSi

j^).

Ici

M^

est

expliqup.N "V

par;

j^jJI

-^

-^1d.

(Arnold, Septem MoUi/laqt,

V

Ez-Zaouzui,

de

Boulaq, p. 127) ou par1.

jj.*-JJ

1^

Ji.'^'

Ed-Demiri, llaal cl-U'aoiuin,

t.

(commentaire de Tebrizi). II, p. 384; Aboul-fda,

INTRODUCTIONcent ans', ou

XXI

mme

cinq centsprenaitse

mourait,et

Loqman en

relevait.

Le dernierque

ans^ Lorsque l'un d'eux un autre au sortir de l'uf nommait Lobad, et une tradi({u'il

tion postrieure supposa bientt

avait vcu lui

seul autant

les autres

ensemble. Son''.

nom

tait

pass

en proverbe chezdit

les

Arabes

On

rapporte que lorsque

six des vautours furent morts, le:

neveu de Loqmn

lui

Mon

oncle, la dure de ta vie n'est plus

que

celle

de cet oiseau.le

Oui, mais c'est Lobad*.

Quand

terme de sa

vie fut arriv,le

Loqmn voyant Lobad

affaibli,

essaya de

soulever pour qu'il pt voler avec ses

compagnons, maisailes et. uoms de Samada' et dede IManass {Nombres,

Houbar avec deuxXXIV, 32).

frres

de

la tribu

INTRODUCTION

XXUl

Loqmn

(o^

P^^ii' ^r*^

Loqam). Ibn 'Asakir,dans sonlui

Histoire de

Damas,

donne pour

fils

un certain

Sa'ad, dont les enfants, Djiroun et Yzid, auraient laissleurscette

nomsde

la porte Djiroun et au Ileuve Yzid. Mais

tradition,

qui se rattache probablement l'idencolonnes, est combattue

tification

Damas avec Irem aux'.

par Ibn Khaldoun

II

La lgende des vautours dont gales celle de Loqmn, neailleurs

les vies successives

sont

parat pas se rencontrer

dans

la

mythologie smitique.

Un

traducteurles

moderne de Nabigha Dzobyni a essay de comparervautours de

Loqmn au vautour

[sic]

qui ronge

le foie

de Promthe'. Cette comparaison repose sur une erreur assez accrdite, d'ailleurs, d'aprs laquelle le Titanaurait eu le foie (ou le cur) rong parles

un vautour. Maisl'aigle

auteurs les plus autoriss attribuent

de Zeus

le rle

de bourreau. Hsiode', Eschyle S ApoUodore ', Apollonios de Rhodes % Pausanias ', Lucien ', QuintusKildb el-lher,p. 1920.

1.

t.

II,

et,

2.

Hartwig Dereabourg,

Le

diwan de Nahirjha Dhobyani,

Paris, 1869, in-8, p. 194, note 6.3. 4.r,.

Thogonie, v. o23, d. Kchly, Leipzig, 1874, ia-12.

Promthe

enchane', v. 1036-37.1.

Bibliothque,

I,I.

ch. vu, II,

1

;

1.

Il,

ch. v, 2.1.

6.

Argonautiques,

v.

1230-1262,

III,

v.

831, d.

Mer-

kel, Leipzig, 1882, iii-12.7.

Description de la Grce, lide,t.

1.

II,

11, d. Clavier. Paris,

1820, iu-8,8.

III. 4, 8,

I;

Promthe ou le Cxtucase, 2, Promthe et Zeus, 1 Sur les;

20

;

Dialogues des Dieux,6

sacrifices, 6.

XXIVde Smyrne',

INTRODUCTIONAchille Tatius

% ne mentionnent que

l'aigle.

Eudoxia \ dans le Violariutn , confirme cette opinion par le tmoignage des anciens historiens grecs Duris Agrtas et Hrodore. Ces derde Samos, Phrcyde:

',

niers,

qui partageaient

les

doctrines d'Evhmre, pr-

tendaient qu'Aetos

(l'aigle) tait

un

fleuve dont les d-

bordements ravageaient le pays sur lequel rgnait Promthe, roi de Scythie. Diodore de Sicile ^ adopte la mme explication, mais transporte la scne en Egypte sous le rgne de Promthe, le Nil, appel cette poque:

Aetos, dborda subitement; Hrakls rpara les digues

rompues^

fit

rentrer le fleuve dans sonla

lit,

et cet

vnele

ment donna naissance hros aurait tuIl

lgende d'aprs laquellele foie

l'aigle

qui rongeait

de Promthe ^

en est de

mme

des auteurs latins. Cicron', dans

une imitation du Promthe dlivr d'Eschyle, pice1.

Postliomerica, Leipzig, 1829,

1.

X, v. 201-202.

2.

Leucippe

et

Clilophon,

I.

III, 8.

3.4.0.

d. Flach, Leipzig, 1888, in- 12, ch. 774, p. 577. Cit aussi par le scholiaste d'Apollonios de Rhodes, H, 1248.Bibliothque liistorique,1.

I,

ch. xix.

6.

Une autremythe

explication a t donne de nos jours par un

rudit qui a port l'exagration les thories d'aprs lesquellestoutse rsoutsoleil..1.

en pluie d'orage ou s'explique par uneG.

aurore ou un

Hahu

{Saqwissentscliaftliclie Studien.:

lena, 1876, in-S, p. 144);

compare Promthe au Loki scandiuave l'aigle qui le rouge est le vent de la nuit C[ui c'est un nuage disparait devant le soleil levant. Pour en finir avec les tymologics absurdes, je citerai celle d'aprs laquelle le

mn

s'expliquerait par le galique

{Revue africaine, 1887, p. 415),

nom de LoqLoch-man, l'homme du lac ou par le danois (!i Lok-man,(!)

l'homme de7.

la

flamme1.

{ihitl.,S

1888, p. 29).

Tusculanes,

IL

10.

INTRODUCTIONaujourd'hui perdue, dsigne clairementl'aigle

XXVparle

surnom de Jovh(MythographusI)

sntelles-,

;

Hygin',

le

Pseudo-Hygin

et

Lactantius Placidus (Mythogra-

phus

II)

'

disent galement que Jupiter envoyale foie et le*

ronger chaque jour

un aigle cur de Promthe. Le'\

troisime mythographeles

et

Servius

qui s'accordent avec

tmoignages prcdemment

cits,

expliquent cettele

fahle en disant

que Promthe, sur

Caucase, ole

il

s'occupait

d'astronomie, science qu'il enseigna

pre-

mier aux Assyriens, avaitqueleslui causait l'lude

des

le cur rong par les soucis mouvements des corps clestes.

Quelques crivains seulement,

les

moins connus

et

moins

autoriss, ont substitu le vautour l'aigle,le

confondant

supplice de Tityus et celui de Promthe

".

Valrius Flaccus, dans ses Argunaut'ujue,s, est en contradiction avec l'opinion gnralement reue'. Clanthe,

1.

Fabul ap. vau Staveren, Auctores mylkographici

laiini,

Leyde, 1742, in-4, ch. liv, p. 119 aslronomicon, ibid., p. 456.2.1.

et ch. cxliv, p. 252; Poetieon

Ap. Bodo, Scriptores rerum mytlcurum,ch.I.11

Cellis,

1834, in-4,

1,

3.

Ibid.,

6'i.

4.5.t.

Ibid., ch. X, 10.

Cojmnentaire, d. Thilo et Hagen, Leipzig, 1881-87, 3fasc. 7, p. 72.rj97):

v. in-S,

III,

6.

Les vers clbres de Virgile {Enide, VI,

Rostroque immunis vultur obunco Immortale jecur tundens, fecundaque pnisViscera, etc.

qu'oa a souvent appliqus Promthe, dcrivent en ralitsupplice de Tityus.7.

le

Ed. Caussiu de Perceval, Paris, 1836, iu-S.

1.

IV, v. 68-69.

XXVIdansle

INTRODUCTIONtroisime livre de la T/u-omach/'e, cit par',

le

Pseudo-Plutarque

raconte ce propos vme lgende quilui.

ne

se trouve

que chez

et Zeus,

Promthe,

alli

Dans la guerre entre Kronos du premier, aurait tu unelet,

berger du

nom

de Caucasus, inspect ses entrailles etaprs

annoncthe sur

le

triomphe de Zeus. Celui-ci, enle

avoir prcipit son pre dansle

Tartare, attacha

Prom-

Caucase, ainsi

nomm

de sa victime,

et l'aban-

donna un vautour quiautre crivainaussi

lui rongeait les entrailles.

Un;

obscur,

Nicagoras, taisaitle

de ce

vautour

le

symbole du souci qui ronge-.

cur humainet cit,

de

mme unOn

fragment attribu Ptrone

comme

l'auteur prcdent, par Fulgencevoit qu'il n'y aet celle:

aucun rapport entrede

la

lgende de

Promtherien de

Loqmn

:

le

fond du rcit n'a

communest,

le

Titan est puni par les dieux, lel'objet

hros aditele

au contraire,il;

de leur faveur; dansle

premier

rcit,

s'agitle

d'un aigle, dansle

second, de

plusieurs

vautours

premier a

foie

rong pour

\.

Des fleuves

et

des moniagne.f, V,1.

3.

2.

Myf/iologico>i.

II,

ch. ix ap.

van Staveren, Avrtnrpf! my-

Ihogrophirt lafini, p. 676, 680.

Qui vultuv jecur infimum pererraf.

Et pectm

trahit, intimasr/ue fibras

NonSed11

est

qi/em lepidi vocont poetse

cordi:^

mnla

livor atqiie Inclus.(II,

faut observer toutefois que dans l'ditioa des Catalecta

p. 234-25o)

donnes

la suite

du Satyricon {uvres de Ptrone,s. d.,

d.

ainsi

Hguin de Gurie, conu:

Paris,

in-121, le troisime vers est

No7i est qitem Tityi vacant poetcP.

INTRODUCTION

XXVII

avoir dsobi Zeus, le second voit se prolonger son

existence en rcompense de sa pit. Mais nous pouvons

retrouver une lgende aryenne analogue et reposant surla

comparaison de

la vie

la dure d'un certain:

nombrelors

d'oiseaux, prcisment de vautoursl'interprtation dela

je

veux parler dedefrres se dis-

Taugure apparu Romulus:

fondation de

Rome

tandis que les

deux

putent qui donnera son

nom

la nouvelle ville,voit

Rmus

aperoit six vautours, maisl'emporte.

Romulus en

douze et

La plupart des historiens qui ont rapport navement ce prodige ont vu dans l'apparition des douze oiseaux un symbole de la future grandeur romaine, ou simplement une manifestation divine en faveur de Romulus Ennius*, Tite-Live% Denys d'Halicarnasse *, Ovide*, Plutarque*, Aurlius Victor', Jornands*. Mais une autre interprtation, due des aruspices trusques ", dclara'

:

1.

Ua prodige du mmeprodigiis,cli.:

genre, au

dire

de

.hdius

Obse-

annona la fortune de Csar Auvautours apparurent quand il conduisait ses six guste troupes au Champ de Mars et six autres quand il fut nommquens {Decxxix)

consul.2.I,

Fragment du

1.

I,

des Annales ap. Cicron, De divinatione,ch. xv.I,

49.3.

Histoire romaine,

1.

I,1.

4. Anliqiiifs 5. 6.7.

romaines,

ch. x.

Fastes,

1.

IV, v. 813-818.;

Questions romaines, Vie de Romulus, 11 De viris Origo gentis romame, ch. xxiii;

% 93.

illustribiis

urbi

Romse,8.

1.

I.

De temporumCf.

successione, d.

Savagner, Paris, 1842, in-8.Avitus{Posies,

9.

Sidoine Apollinaire, Pangyrique

XXYIII

INTRODUCTIONdure de

que

la

Rome

serait de douze sicles,

chacun

un des vautours, comme dans la version primitive de la lgende de Loqmn. Varron, dans un fragment du XVIIP livre de ses Ant'njuiti's romahips*,d'eux reprsent parattribue au devin Vettius, son contemporain, l'opinion

I

suivante

:

oc

S'il

faut ajouter foi ce

que nous rapportent

les historiens

relativement aux augures et aux douze vau-

tours qui ont signal la fondation de

Rome, puisquei'

le

peuple romain avait dpass 120 ans (l^X^^j?viendrait 1,200 ans (12

P^i'-

X 100)le

'

Cette seconde interprtation du prodige apparu Ro-

mulus,

est d'accord

avec

systme employ par

les

1.

111, V.

55-56 et 357-358):signifie

Que

donc

le?

prsage des douze vautours qu'a inter-

prt l'aruspice toscau"

par1.

Dj les destins avaient presque amen l'poque annonce les douze vautours. Censorinus, De die nalali, d. .Maugeart, Paris, 1843, in-8,

ch. xvin.2.

Ce

mode de compter par ge d'animauxcliez

se

rencontre

assezthias

une pigramme d'Agadans V Anthologie grecque s'adresse une vieille qui auraitles

frquemment

anciens

:

atteint l'gep. 128};

de trois corneilles (Erolica, n" 2

87,

v.

1,

t.

I,

Thophaue (Chivnographie, d. Migue, 289) emploie l mme expression et une pice d'Ausone numre la dure de l'existence de plusieurs animaux par rapport les uns aux autres: Trois fois deux ans plus neuf dizaines compltent la dure parfaite de la vie des vieillards la corneille bavarde vit neuf fois:

autant et

le

cerf la dpasse de quatre siclesle

porte de trois sicles sur

quedres

la

neuvime partie du

le corbeau l'emcerf aux pieds ails, et sa vie n'est phnix, l'oiseau qui renat de ses cen:

[Idylles,

XVIII, d. Corpet. Cf. aussi Idylles, XI, v. 13-17.)

INTRODUCTIONKtrusques pour compterbase l'gele

XXIXprenaient pour

les sicles. Ils

plus avanc auquel parvenait:

de chaque gnrationlui

sa mort,

une autre

vie

un homme d'homme'.

succdant immdiatement formait un second sicle

C'est prcisment le procd

employ dans

la

lgende de

Loqmn

:

chaque

fois

qu'un vautour, reprsentant une

des existences du hros adite, venait mourir,ce que le

un

autre,

ausortirde l'uf, prenait immdiatement sa place, jusqu'

nombre d'oiseaux

fut puis.

On

a vu que la

tradition qui fait vivre Lobad, le dernier, autant lui seul

que ses prdcesseurs,

est d'origine postrieure.

mUneconfusion s'tablit entrele roi

mythique du Y-

men

et

un autre Loqmn, quiles

parat avoir t celuiet qui tait

quesans

connurent

Arabes ant-islamiques,

doute un aventurier

comme Taabbata

Charran, Ghan-

fara et autres potes-brigands de l'ge hroque, vivant

de butin, d'esprit avis, quoique dpass parfois en rusepar son neveu, d'autres disent sonfils. Il

dut^

s'il

exista

1. Les Rituels des Etrusques semljleut iudiqiier ce que, pour chaque cit, l'on nomme sicles naturels suivant ces livres, en effet, voici comment s'tablit le commencement de chaque sicle partant du jour de la fondation des villes et des cits, on choisit, parmi ceux qui sont ns ce jour-l, celui qui a le plus longtemps vcu, et l'on assigne le jour de sa mort pour terme la dure du premier sicle. On en a fait autant l'gard de ceux qui sont ns ce jour-l encore, et la mort de celui qui a le plus longtemps vcu marque la fin du deuxime sicle. De mme encore pour tous les sicles suivants (Censorinus. De die natali, ch. xvii).'^j

A' jj

U^

y^^ ^Uj

-U- A^)

/c/if

loiiara iffour'

nasen.ir'ad

Mounen Wa hasenMaidjathejjid

d ijjen ouairad' kh Ihnain ifout souachchoun ensen our

tejjin ad' iad'ef djarasen. Iffour'7;'is :

d g ijjen ouairad' oumeddouker ennech ad'

ach oukcher'then thnan.

main lekhsed.

Mitferk'an ifounasen inr'i-

12

FABLE

I

e.

Harakta.

C/a

Imarrath iarg

oiiar f sen ih'arrathen ou mla-

k'an fellas ou net'h'in ith sin s ouachchioun oiir ik'aoui ch ad' iad'ef jarasen ou iougir id ich ou ir'adrith

nmns A tougerd:

idi

our ek'k'aref ak

aoiial.

Ou

louok'lh ga nebd'aiisen inr'i hen.

FABLE

JI

LA

GAZELLE'a.

Mzab.j^A>_

y*i

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C.\A

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jj'

iJI^JLJ"

jr6L_il

/otm ajinkad' iffoud iad'ba ellar' amouj isess izzar tidjich deg aman id'r'ar f chedid ad'arech iafraltait tizeft

en teskan ech. Ezgaren f och iadan

irouetch ar chen. EUar'd id nta deg tenidjouilh ouar

enian ellar' d itchem deg elj ebel ger iijj

c-jLAi-

^jj^

i_^A|_

jbjj

^^-^^

^-^.

1.

PourvlU-

.ij tfereli'ek.

16

FABLE

11

^[u^L>\Icht

^j^iissou.

^- ZJ ^^ ^^

tJ

^*****-

'^^^

n elmarth

illa idj

ouzrar i/foud'thiliis

irouli' r'icht

ns

g ouaman ifrah' ouachchiounis inekhla seg ifad'en is izerihen d iztala ikhsa

Izrou

sen.

dadan g ouaman. Effefen fellas iiaden irouel ziSegami toiifdi sehel ou h ouftn ch. Nelta iouli

loud'rar iimedh g ouraial oufan t iiaden enrHyit. Inna ifid ouzrar di Imoutis. Illa ch aillil mh'al^ netch? Ferliaf s ouachchio union enni ad i isenfen loufa h\iznour' si idharen iou ass a smenani.

d.

Bot'ioua du Vieil-Arzeu.j-^ -^J^

jUi

aj

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Icht

touara

icht

thara

nouamanbh'al

tezra thiri ennes

tkrat theffoud', tkaddou richt g ouaman toufaviilg.)

1.

Pour

jUi (arabe

LA GAZELLEidharen ns ijd'ad'en leferaK's

Houachchoun ennes.

Kikh d ennV effour'en khf as inimar. Therouer zisen. Ouamithettoufagiroudha ouar theC fefen. Thoud'ef ioud'rar thekka djar elr'abeth laWk'in khfas inimar enr'int. Thenna d'ik/r mouth ennes: Aroua dinou^thimechraiinri.

cheraf ma

in a iselleken,

ma

in ekhser'

e.

Harakta.

(JjO^ j

^

d^^

i*

p^

^_j

d^ j j-^^t^, vi^iiJ- j\y^^ou iousidr'er tha-

CAa1.

^

marrath elfazalce

ir'abb

Eu

tion de r'ouokht2.

moment. pour

R'ikii

'^

est

probablement une altra-

ouok't. Voir la note suivante.

Dans.

On4-,

pourrait, par analogie avec r'ikh (r'-ikh, d"-ikh),

considrer ikh

comme une

altration de l'arabe CJ>-^',

cf.

en

mzabi ouokht J/^i-a. 3. H Malheureuse que je suis. 4. Sur cet emploi plonastique dulangue kabyle,

nom

verbal

cf.

Manuel de

39.

18

FABLE

II

ouints n

ouaman

isoiia. Izera

Ikhial ennes d'oiig^

aman ou

ih'azn la khaVer idharen ns d'izdaden ou

khaVer achchioun ennes d'imuk'ranen. argan fellas iiaden. lerouel ezzisen fell khafer 7ietla d'i ibliiren onr alh clJi' ik'an ch. On d'i louokHh it'l rer oud'rar lliaWin ith iiaden ou nr'en ith. Ou inna gha^ d immeth: nitch d azaouali ou d ameskin oua ellir' hli'aref netta ai isellek ouaillaifrali' fell

D'i louoklh inin

ellir'

a radjir' ilh inr'a ia.

\.

SurA.

cette

mtathse de Vou,o.

cf.

Ma7iuel kabyle,

65.

Rem.2.

Au momeut

FABLE

111

LA

GAZ ELLE'a.

Mzab.

>=-

eji^''^l

I

-^

w ^,X'e/^ airad' IhefCef foukth ioud'eff ouakhbach a iddour r''thili. Netta if t'es ioused r'eres idj oiir'erd'a iggoiir f edhdhahr iouki ouairad' ik^k'el r'/cAfboii

ouifous

r

ouzelmadk

iggoiid' inekhla. Izeri:

tli

idj

ayab

idhsou. Innas ouairad'

Machi goud'ef seg

our''er-

d'a lakin irzou felli Ih'aram.

c.

Harakta.y-f^ -r^^ "^^^

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i^ ^-^^. iS^^Iksjj>o_

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b^i

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JUi^

^i

jli^y

28

FABLE

IV

Ouar cha l marrath elKarr n tafoukth fellas ioud'efrer ich n oumr'ar ad idhellel fis. loused r'eres aferda iggour f dhhar ennes. Ibed ouar ou ittak''al f oufousi ou azelmadhi ou nettsa iggoiid' ou d amerhoub. Izeri th ouakb idhsa fellas. hinas ouar : Dur teggad'af zik aferda lakin ih'ak'k'ari.

d.

Bougie.

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Ll:-*

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lalimou n tafoukth ikchemr'er iouen igen iousad r'eres ah'arbebbou idda r'ef ourouris ikker itseggi r'efthama thafousth thama thazelmaf tietta iouggad ilscrgigi. Thezra t touchchents thetsatsa fellas thetk' echm fellas. Inna ias izem our ougadefara g ah'arbebbou lakin ter'ebnar' gmi ih'ak'ri. Ouin illan d argaz mail ir'li g ed'd'eU elmoulh akhir.

Izem

fellas

ifri

i thili.

Mi

FABLE V

LE LION ET LE TAUREAU'a.

Mzab.

-U-l" ^1

i-J*l

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(^1^1

:>

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ia-^y ^5^

jl^ ob jy\

1.

Dansle

le dialecte

de Doubdou,est

comme

dans celui de Tarou-

dant,

c de

la l'^

personne

remplac par un ^.3

38

FABLE V

d ikch abarid ieksad d imeltNech r'ers^ azoumer karazan afri tekchd r'ouri ifadou touaji. Inna ias : Adjib. Dadjen ioued imkan ik'al a four d safiran hellan maddi mok'lior. Nin abarid ierouel. Dadj ilemm elWal inna ias a four : Dadj toused teroueld inna ias abarid : Nech sen ara itouak'd/iou itk'al azoumer.iat tadjart ifrou:

A four

k^or ikhd. Inna

1-

p

le

Le dialecte de Ghdams c de la l^e personne.

et celui

de uargla adoucissent eu

FABLE

VI

LE LION

MALADE ETa.

LE RENARD'

Znaga.

1. Cf. Fables sopiques n" 246, /e Lion et le Renard; Platou, Premier Alcibiade, ch. xxxvii Plutarque, A quoi l'on reconnat que l'on fait des progrs dans la vertu, ch. vu Philostrate, Vie d'Apollonios de Tyane, 1. VII, ch. xxx Babrios, f. 103, le Lion;

;

;

maladepitres,

et les

Animaux1.

73; Lucilius, Satires,1.

Fabularum Babrianarum paraphasis, f. XXX, frag. 2, 3 et 4, d. Corpet; Horace,;

I,

p. iv, 73; Dosithe,

f.

6; Aphthouios,

f.

8,

Fable

du Lion, montrant que la vertu l'emporte sur la mchancet ; Romulus de Vienne, I, f. 12, le Lion et le Renard Romulus du British Musum, f. 27. le Lion malade; Romulus de Bruxelles, f. 84, le Lion et le Renard; Adhmar de Chabannes, Fabul Pha;drians, f. S9, le Lion vieilli et le Renard; Romulus de Nilant, 1. III, f. 7, Toutes les Btes, except le Renard, trompes par le;

Lion; Vincent de Beauvais, Spculum,etle

1.

III, ch.

v

(f.

28), le

Lion

Renard; Walter l'Anglais, Appendice, f. 14, le Lion et le Renard; Eudes de Cheriton, Fah/es, add. n, f. 18, le Lion et le Reiiard; Marie de France, f. 68, le Lion malade et le Renard; Pichon, le Lion et le Renard, fable hbraque {Journal asiatique, aot 1835, p. 184-186); Syntipas, f. 37; J. Laudsbergcr, Die Fabeln des Sophos, n 4u, le Lion et le Renard Vartan, Fables;

40

FABLE

VI

*i3 ^ jl Jj

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^1

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O-^

Jy^

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JJ^, -^bj ^' ^Ujij

Oziar djoud'an oui ijmer kara ouar ihad' of karad'eg jounkadhen. Inheth iamrat ch ifich d'eg tidH-

dhin iouger ifich d'eg kara n tinoud'in. Ellar' izga kara d'eg jounkadhen itmegra ch ini ti oummech tanith itchili. Iched eigam itmegra ch iouid'' ad' d'eg mi n tanith itsallam foch. Innach ouar: Ka d' ki iezgan ouar d' tetchimad' i baba n elh'oein. Innach eigam A etchfafa aen merek egek ofki daradath nika zerak ieidjaren daran eggoulich itchemen our zerak izger d'egachen ouala ioun.:

armniennes,le

f.

1,

le

Lion devenu vieux; Gilbert Cousin,

f.

21,

Renard et le Lion: Le Noble, II, 16, du Renard et du Lopard; Burkhard Waldis, Esopus, 1. 1, f. 43, le Lion et le Renard; Philibert Hgmou, f. 9; Faerne, f. 74, le Lion et le Renard; Steihwel, 65 b, le vieux Lion et le Renard; S. Brant ap. Steiuhwel, 138 a, le Renard qui ne voulait pas visiter le Lion Geiler, Narrenschiff XL ch. E. Alberus, f. 37, le Lion, le Renard et les autres Animaux i Eyriug, I, 136, Devenir sage par le malheur d'autrui; Beuserade, La Fontaine, 1. VI. f. 14, le Lion malade et f. 55; Faber, f. 6 Burmann, f. 30 Desbillous, Fabula esopie, I. II, f. le Renard 30, le Lion vieilli et le Renard; Bleck, Reinecke Fuchs in Afrika, 1. I, ch. XV, le Lion malade (cote hotteutot).;

;

;

;

;

LE LION MALADE ET LE RENARD

41

b.

Bni Menacer.

jjj^

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/cA/ n likelt airadC d'aousser idhf ou izmer ch foualou seg eid. Ik'isa a ish'alil irouh' ias Imakelt ia'hliy^ ioufa ikhfis d'i Ibdh ikhouba. TourHth tasen d r'eres louJiouch a t zouroun izourlien r'dakhel oiiakhbou itchithen. loused idj iyab ikhsa a t izour ibed g imi ouakhbou isellem fellas. Innas Mata d'i hellidh ittairad". fnnasoicairad' Mar'ef ouhoud' efdhia iyab.:

:

Innas iyab: la sidi tournaizerir'

ekJiser'

ad' ad'efer' r'iy

Idjourlh akhlal

ihoud'ef r'erey^ d'eg oufour'

oula

11

ad

zisen.

c.

Harakta.

42

FABLE \I

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oiiar d aoussar our ik'aouimch ad' ak si sith ou iakhs ad' ikhd sith bac/i ad' iich ou iga iman ennes ad' mad'oun d'eg mor'ar. Eldjem n essith ellan ad' lasen r'eres vir'i hen ougammas oumor'aris ou ielch hen. loused r'eres oakb ibed d'eg imi mor'ar ou isellem fellas innas Maoukch elh'al thellid bei n sith. Innas Mafef our thad'efd ch ia bab Ih'oein. Innas oukb Ellir' ekhser'ad' adefer"" g zrir' idharen n sith r'erek remen ouillan ad' iadef r'erek our iffer'ch.ienr': :

CAa Imarrath

:

d.

Bougie.

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LE LION MALADE ET LE RENARD

43

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/j:em illa d'aoussar il'f

our izmir ara oulemma

ioun d'eg louh'aouch. Ibfa ad'isker elh'ila iouakken ad' iich isaCen imanis ioufa imanis g elfar. Illa

ouin d iousan r'oures g elouh'aouch a th. izer ietch ith zed'akhal elr'aris. loiisa d r'oures ikb ibded' as fer thouourth elfar isellem fellas inna las : Amek thellW ai agellid' elouh'aouch. Inna ias izem Achou ir'ef our d ekchimeC^ ara a ikb. Inna ias : A:

sid'i ellif br'ir' ad'

kechmef r'ourek lakin

oualar^'

r'ourek

eddjerra tekcheni kkir Allah our skid'afilfer'en d'eg sen.

ara ouin d

e.

Zouaoua.

1.

Pour thekchinuVet

t--.

'^ Lej.

th

a t assimil au j d' qui

prcde

qui est devenu uu d

44

FABLE VI

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A*-i5o

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XS5\

/Z/a

i2em ousser our izmir ara oulemma ioun

d'i

loiih'aouch ibr'a ad' iouk'k'em elh'ila iouakken ad"

iich ish'ass imanis ikchem s ifri kera bouin r'a ik-

chemen r'oures alhgifri

izer d'i louhaouch a th ietch. Ioun iousadr'oures oubarer' ibded'as r'eflhabbourth ouass

isallem fellas innaias:

Amek

thellidh ai agel-

lid"

elouh'aouch. Inna ias izem.

Achimi thougidh ad

tekchemedh ai abaref. Inna ias oubafer' : A agellid' ellir' bfif ad" en kechmef almi oualar' r'oiirek eddjerra ounekchoum afas eddjerra en tow'alin oulah. Ouin issenen our itsoiik'kUm kera alemmaifiakkerith.

f.

Chaouia de l'Aouras.

LE LION MALADE ET LE RENARD

43

3 -i-iJ,

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iS^JJ

J^

-'.^ ^^^J

C^j

-^^Jlb

/c/*i

n

tikelt tour' airad'

ad ouriaz yndonkoulpn d'eqd' elltiC ibzi

oubrid' tmeslaen souaoual s elr'zarlh. Iclick ouairad'

g

ikhfs elli idjhel.

Izrou ouriaz iouar

ou-

riaz airad' idlisou.

Innas ouairad' lou kan airad' iououer mil al bni Adam ou izmer cit ouriaz ad' ilebbaz airad' tour' airad' itebbaz ariaz.

48

FABLE

VII

c.

Harakta.b* JlT^l

J^j->^J \j^^ dlji

jUU jl jj

:jJ\

\Z.

Cha Imarrath argaz

netta d

ouar mlak'an

d'oitg

oubrid^ ou mdoukelen ou k'nnen essaoullen

f elk'aouth

ensen snin. Ik'k'im ouar ir^ar f ourgaz Inin. Ik'al our-

gaz f elh'iC. Izra owih ourgaz ikhannek' ouar. Idhsa ourgaz. Innas ouar: Mar'ef lou kan iran d imcououeren

am

eift

n beni

Adam

our izmer ch ourgaz ad ikhaunek'

ouar lakin ouar ikhannek' argaz.

d.

Bougie.

r-5^

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->>-^. j. Cr-i

J

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c/l:

1^,

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LE LION ET L'HOMMEj\j\ ^j^^

49

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jiiki

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}\Sjj

>l j

Jzem deg oubrid ioufa iouen ouergaz. Hadren gaigarasen anoua iK'an oulis adiouen ouergaziCt'ef izemsili

itlok'at.

Illa

izem

ihedder r'ef /ianes d c/iedjd ns. Izera argaz ourakelkhanak' Usa. Inna ias

izem

:

Laou

issen izem icaouer

am

ben

Adam

our

illa

ouergaz ouin ikhannak'an izem oualak'm izem ouia ikhan-

nak'an argaz.

FABLE

VIII

LA GAZELLE ET LE LION'a.

Znaga.

ifl*j\l^J(j^

j^^ji_^sl

i_r^,

'^'^

^"-1

viJo ijjij

^Vl -^^-9 (j-?^ r jUj dTi ei^jjl 1^!

'^^"Jli

ker ellar' tlnith itchem ofifich:

Ajounkad' djoucVan d'eg igefich d'eg hhahhata ioiinec/i ouar inha l. Inna d'eg

Nikan agermin

ich nika er ouedjek' d'eg

oumanel-

oud'erek d'eg ofouch in nenta iourain deg achen chh\i7'b.

i.

Cf.

Fables sopiques, n" 129,

le

Cerf

et le

Lion

;

Landsber-

geT,Die Fabeln des Sophos, n" 41, le Cerf et le Lion; Faber, f. 8; Cauierarius, FabuLv sopics, p. 122, Cervus et Lo; Desbillons,Fabulse sopi,2.1.

II,

f.

23,

la Biche, le Chasseur et le Lion.Ich

La termiaaisoa adoucie eud'une

dj lorsqu'elle est suivie

voj'elle.

^, du zuaga, devient uu -Ex: erouelch r;jj\ fuir,

erouedjek vlU-jjli je

fuis.

LA GAZELLE ET LE

LIOiN

51

b.

Bni Menacer.

iJl

^J-^ ^

0^/cA^ n/i^'e/^

/our' clJiarb djar tiarzas diidraouen.

h'ent tiarzas r'iyahen bacli a

asent iyaben

:

Rououen f iidraouen. Ennan Lou kan ou yemt nessin ch illa lliarbailli

djarayrmt akid iidraouen

a yemt nouen.

c.

Bougie.

/f ra ^ar iouthal d idjoudar amenrH. RouJien iouthal rer iknben soutlierenlen rer thar'ouits. Ennan asen ikben i iouthal: Alaou ou koun nessin ara oulach oui rourouen alaou our nessin ara oui n iddaouen nouen a koun nouen.

FABLE XI

LA HASE ET LA LIONNE'a.

Mzab.

tarouer' ach asouggas

TitcheU tiarzozt (egdd of touaret tenna ias: Nech mennaout n hourakhs d c/iem te-

tarouedh iggen ner' sen elmr enncm gd. Tenna ias touaRenard, 240 b, \ 142, la Laie et la Lionne; Landsberger, Die Fabeln des Sophos, n 57, la Hase et la Lionne Vartau, Fables armniennes, u 26, la Lionne Eudes de Gherilon, Addition aux fables, n 2t, la et le Renard Laie et la Lionne Hans Sachs, I, 4, 979 la Lionne et ses petits; Burkhard Waldis, Esopus, 1. 111, f. 60, la Lionne et le Renard;1.

Cf.

Fables sopiques, n 240, la Lionne

et le

la Lionne;

Fabularum Babrianarum paraphrasis,;

;

;

;

Faber,1.

f.

11;

Commire,1.

t.

II,

p. 224;

:

Desbillons, Fabulx xsopi,IV,f.

V,

f.

6,

la Chienne et

le

Renard

1.

i,

la

Laie

et la

Lioinie;

Pfeffel, Fables,

V,

f.

10, la

Lionne

et la Laie.

4

62ret

FABLE

XI

tidet aoual ennem oula erouer iggen netla d ounr. : Essen si quamouh adhefli iggen d inbaretch iifan bourakhsifleb oui Wodren of chera.

N

b.

Znaga.

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j3 d^y^i ^^y ^,y.

0^1 ^J^>

Aouthil tikkelt

f tizemt inna ias: ISekkin ar ta-

LA HASE ET LA LIONNE

65

rour yait asouggas taroua iggoutlienin d kemmin nrtarouth koullou

ma

tedderth ian

7ier'

sin.

Tenna

ias

tizemt: Tour' zanth ar tarour ian ig'a izem. Ian oufroukfiig'an erras iouf taroua iggouthenin our g'inin iat.

FABLE

X[l

LA

FEMME ET LA POULE'a.

Znaga.

1.

Cf.

Mahabharata,

tr.

de Fauche,l'or;

t.

II,

p. 540

;

/e

Roi

et /es

Oiseaux qui crachaient de

Fables sopiques, u 111, la

Femme

et la Poule; Babrios, f. 123, la Poule aux ufs d'or; Fobularum Babvianarinn paraphrasis, n 112, la Poule aux .ufs d'or; Gabrias, Quatrains., n 21, l'Avare et la Poule qui pondait des

ufs d'orDarius;

;

Syutipas, n^ 27 et 42t. II,

:

Mas'oiidi, Prairies d'or (d.

Barbier de Meynard),Cf. aussi;

ch. xxv, p. 247 {Lettre d'Alexandre livre des lgendes, Paris,

Leroux de Lincy, LeJ.

Landsberger, Die Fabeln des Sophos, n 30, l'Homme et la Poule n 61, la Veuve et la Poule Vartau, Choix de fables en armnien et en franais, . 27, le pauvre Homme et Decourdemauche, Fables turques, u 72, la Poule aux le Dindon ufs d'or; Avianus, f. 33, l'Oie et le Paysan Marie de France, Waldis, f. 12, la Femme et sa Poule, Yalla, d. H. Estienne, f. 56 Esopus, 1. II, f. 15, le Canard: S. Braut ap. Steinhwel, f. 24, Boner, f. 80, de l'Oie qui pondait un uf d'or; l'Oie et l'uf d'or Camerarius, Fabul sopicse, p. 97, la Poule aux ufs d'or; Pautaleo Caudidus. la Femrne et la Poule aux ufs d'or, [Delicix poetar. german., t. II, 133); Pauli, 52, du Paysan qui cherchait quarante u^'s dans une poule, Frank, I, 148; Er. Alberus, 41836, iu-8, p. 48); ; ; ; ; ;

LA FEMME ET LA POULE

07

^

'^

^ass

^liJi jU-*.ii-y

cJ^ iyy oV'

kJ--^

Tinetchimt djouxTan ichekteth tar'd'oudh teterek deg

koung

tard^oudh

azerf.

Jenna tinetchimt d'eg

ifich.

Edjoumra oggik ouadjatoummi.

takhsech ntahat touterek chenat

tour'd'adhan. Ellard'alk toggi takhsech terech takhsach

b.

Bni Menacer.

^Ij

ii-?ji jrvl^U::^

c^

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fj^

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n

tikelt-

tour'

icht

n tamet^t'outh reres icht n

le

Paysan

et l'Oie;I,

Eyring,{'.JS,de

I,

513,

Celui fjui

veiil

trop avoir a

TOye qui pond un uf d'or; Faber, Benserade, f. 120 et 213; La Fontaine, 1. V, f. 13, la Poule f. 12 aux ufs d'or, Desbillons, Fubulx cFsopix, 1. II, f. 15, la Poule aux ufs d'or, 1. III, f. 2, la Femme et la Poide. Ainsi que l"a fait remarquer Weber [Veher den Zusarnmenhapg indischer Fabeln mitmoins; Le Noble,;

griechischen (Berlin, 1855, in-8, p. 14-15);

il n'y a pas de rapport entre cette fable et le 14e conte du livre III du Pantchatanlra

[le

Roi et l'Oiseau), d'oi

Wagener

{Essai sur les rapports entrela Grce, Bruxelles, 1852,

les

apologues de l'Inde

el les

apologues deCf.I,

in-4, p. Sl-83) la croyait imite.

aussi Beufey, Panlscha159, p. 378-380.

tantra, Leipzig, 1859, 2 v. in-8,

t.

68

FABLEThettorouiclit

XII

tiazif.

n tamellalt ouzerf koull

ass,

Tkenna thayneCfoutli

enni.

Lou kan

akatterer' Imakelt

n tiazif a harou sent n timellalin d'oug ouass. Nettaththketter as Imakelt ilouk's ouddisis

themmouth.

c.

Bougie.

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^jS-c>~p

^L

\,J

^\ dj

i jaJ>U:xi

^\

L-

jj

Thameffouth

thella r'eres ioiieth

n taiaziC therou as

koull ass thamellalth elfot't'a.iimanis. Mail ernirtimellalin d'eg ass.

Tlienna d thameffouth

as g outchines ai therou senath n Ihevna ias g outchines ifellek' oub-

boufis themmouth.d.

Touat.

[Tiallafl.)

C'y y^ jljj ^\ J'y

^\'J^

j^

'^j^^

jl

^L.

Ikt

tameffout

ikt

noubetch

tella

vers

tiazit

terou

Tenna tameffout : Lou kan ad ouchar' oujar n toutouch i tiazit beah' ad tendar sen tenzal. Touch as oujar n toutouch tserir ras taddis ntenzelt seg elfodhdhah.tiazit

temmout.

FABLE

XIII

LE

MOUCHERON ETa.

LE

TAUREAU'

Znaga.

j^[.L^

Ijii

j^\

^\

ij>u*

^^j^\le

^i"^" jt.3\ yj:

le Taureau; Taureau; Dosithe, f. 16; Fabularum Babriaiiarum parapkrasis, n 70, le Moucheron et le Buf; Gabrias, Quatrains, n 9, le Moucheron et le Taureau; Adhmar de Chabaunes, f, SO, le Moucheron et le Chameau Phdrianx fabulse, 1. IV, f. 3, la Puce et le Chameau Romulus, 1. IV, f. 18, la Puce et le Chameau Romulus de Nilant, 1. III, f. 9, Dialogue ridicule entre la Puce et le Chameau Romuli fabul rythmicse,. 29, le Chameau Romulus de Bruxelles, f. 86, la Mouche et le Chameau Alexandre Neckam, f. 26, Le Chameau et la Puce Camerarlus, Fabulie xsopic, p. 170, le Moucheron et le Taureau, Richer, 1. II, f. 8 La Motte, 1. I, f. 13 Faber, f. 13; Bunnaim, f. 31 Desbilloiis, Fubulx sopise, I. V, f. 17, le Moui.

Cf.

Fables esopiques, u"f.

2o'J,

Mouche)-on et

Babrios,

84,

le

Moucheron

et

le

;

;

;

;

;

;

;

;

;

;

cheron et

le

Taureau.

.

Le sujet est peu prs le mme dans les fables suivantes: Phdre, 1. III, f. 6, la Mouche et la Mule Phdriame fabul, l'Mss. de Wissembourg), I. II, f. 6. la Mouche et la Mule, Romulus, 1 II, f. 17, la Mouche et la Mule Romulus de Vienne, I, f. 31, la Mouche et la Mule; Romulus de Vienne, II, f. 35, la Mouche; Romulus de Berlin, n" 36, la Mouche et la Mule Romulus d'Oxford,; ;

;

70

LE MOUCHEROiN ET LE TAUREAU

^1

AJJ

j\

CJJ\ dL-1 jj

'l'J^j\ J^L-^ diri ^'y\

jtahad' tethk'ala

Tdes tondes of teska n ioun azger techehka eich of ech tennach: Edjoumrek thk'alak of ki essi7ii d^adda chochach obboud'ek degek. Innach azger:

kem

oiir

cssinek

elonok't

ar tiched of in elouokU ar

toubed'ed' our tissenek degam.

b.

Bni Menacer.C-'j7\-*

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dil ^tr

^*>\3

k'el fellas

/cAf n tikelt thersou hizit f ich oufounas thmna thed'thennas : Mig elUr' d'ek'eler' felloy^ amel a:

ad afiger\ Innas oufounas la thizit ou sekkiner ch main d elouok'th thersidh ouala mant elouok'fh hefigdh.28,

f.

et la

La Mouche et la Mule Romulus de Bruxelles, f. 94, la Mouche Mw/e Abstemius, f. 16, la Mouche qui pose sur wiChar,;

;

Walter l'Auglais, f. 36, la la poussire Mule; Ysopet de Lyon, f. 38, de la Mule et de lu Decourdemaiiche, Faerne, f. 45, la Mouche et le Char Fables turques, 27, la Mouche et le Char; La Foutaiue, 1. VIL f. 9, la Mouche et le Coche.disait quelle soulevaitet la;

Mouche Mouche

;

;

FABLE

XIII

71

c.

Bougie.

J3^ d] ^^\

J^\;

J^^

iJ>l9

^J3

J>

^J

^'. b*

Ihizith thhedfellas thenna ias

ref:

ich ouioug thah'seb imanis zaith^inii:

Nekki mail zair fellak

bach ad

efgar' zeg rourek. louadjbith aioug inna ias

Ouallah

anoua amkan anida thersef g ref tliezmeref thefouret' kemmi.oiir limer'

ich iou

anoua

1.

Sur cette classe de verbes,

cf.

Manuel de langue kabyle

36,

FABLE

XIV

L'HOMME ET LA MORT*a.

Znaga.

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^31

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J^-^"

/c(yi" djoud'an iouk'a if n charen iourad'i ofech ellar'd'ath ioufter idjidath d'eg oukacli iouger ti ch amerzich

itter

Nikan ad'

of ech tametlant. Tezger ach tamettant. Tennach : eid' deg id'i tetterid\ Jnnach idj Tereg' ar:

kl a toukid' if n charen id'1.

of amerzin.et laet la

i.

Cf. Fables sopigues, n' 90 et 90 b, le Vieillard Landsberger, Die Fabeln des Sophos, n 3, l'Hommef.

Mort; Mort;

Waldis, Esopi/s, 1. III, f. 53, le Vieillard qui appelait la Mort, Cameravius, Fabul sopicse, p. 93, le Vieillard et Faber, la Mort; Faerue. Fables, n 10, le Vieillard et la MortSyutipas,2;;

f.

14; Jaius,t.

t.

II, p.

140; Boileau,

uvres;

(Paris, 186'7.2v. iu-8f. f.

js.),

I,

p. 268, lele

la

Mort

et

Bcheron et la Mort La Foutaine, 1. I, Bcheron Desbillons, Fabul ssopis, 1. II,;

16,

10

Mort et le Paysan; Gleim, II, 3, le Vieillard et 2. La terminaison en g de la premire personne de est beaucoup plus rare eu znaga que celle eu k.et 11, la

la Mort.l'aoriste

L'HOMME ET LA MORTBoni Menacer.

73

h.

3Jj_

^^^

w,Ji2.)_

^^^^^^

klij-u:

jLc

J.s'j)

(j*'>^?

Iclit

n

tikell idj

ouriaz irfed ak'ettount iak'choud'en

tid'ek'kel fellas. lou/ial dian imedritk sir'arden is ifleb

belmout. Izerou Imout. Innas

:

Mata

lliiid

falba. Innas:

Bach a

felli

erfeded ak'etlount ik'ckoud'cn.

loun ourr/az

iovoxii

i/iazdeinlh

isr'aren zatli fellas.

Ihra adinna tas

meskin 7 elk'ouah flioa. isevli thazdcmlk zeg dhahris imenna imanis elmoitt. lousad elmoul reresirli:

Ac/inn rcfllicravC

em

bac/i ai tlidouneV barJi

i ? Inna las oiirgaz : Wavi'v'' ad erfeder ihazdcnilh ai ref

tliaitsiou.

lABLE XV

LE JARDINIER'a.

Znaga.jjj_ 1*^=^1J^s^ v_s'

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cT

AlCritha ioun as inltch ilrachchn ouadja n ourthou.

Tak ouadja of afelle adjmandar thnezra, t ioumedj min d id' ioummid'eg elouohht. Inna alirilJia: Ouadja of afc.lle teldja tl ioummack dacii:

Ennaa

nenla d\i oureid' letdja

tl

tnetchhnt n babach.

\.

Cf.

Fables esopi'jues, n 191,;

et le

Jardinier

Syutipas,I,

f.

Vie d'sope,

1.

ch.

ix

le Jardinier; 191 b, l'Homme l'Homme et le Jardinier Planiide, (Eberhardt, Fabul romanenses gnece

32,

;

conscriptx, Leipzig, 1872, iu-12, p. 248), trad. par Cainerarius, Vila /Es'ipi, p. H-IS, et par La Foutaiue, t. I, p. 12 (uvres

compltes, Paris, 1815, 3 v. iu-12)

;

J.

Laudsberger, Die Fabeln

des Sophos, u 48,

Le

Jardinier.

LK .lAUniNIER

7o

//.

leni

Menacer.

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o^l diw

^)3l /jj

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cHbjJ?!

Ickt n Likelt innas elousedj 'umbalCliar:

Lan kanidjil

islhmnmem ndl

i

izznu di loiinsT onrthou

adth.

Issou

ad

Ikhdi'ia

la

Ijellidan rk/isrii

ad

l

k'plpn

g maouai'anidi hatosl"

ad

Irlhiiiai' hni.

/oui

ih

ovhaii' liar Izzon

(Vivlh')a di Iht'inourlhnu/i.s.

hazalnl' issaon Ith marthaiii dcg(>llan

Liirer k'ard'elen isennancnls iaur'a si'djar;

rarfis

oadhen izoaranis di liemoarth ; Itchoar oarthon

pzzis spgrrri's.

rWaoaal Isennanenis ou

Iziitpr

h'ad a iinrdh

1.

IVjur thazainl

C^\'j

;

li'

//(

initial est

udoinu en

/

;

coiiinie

plus bas, hemourth {luuc themourth.

FABLE

XXIII

LE NGRE'a.

Znaga.

j^l

A._

^L.

^^

^^/^.^f^^

^

-^^

i^-^ ^-^

^-^^^

EtVegcn djoud'an d'eg as ic/tonrnouden iuukka edscvkigabala iremmec/i chemmoud' isared d'eg ech idjmech.

Itenoua ack

:

Kal

tsekcred''

id'

idjmek d'eg cliammoud'idj issen inab-

ad\ Innahiirh:

:

Edjnnmra ImelUdjek. InnachOU)'

Kouk

thioud' tfek iouinra ilemkana ich idjmekoiior /tmellidj.

ilixre(fen

chemmoud'

b.

Bni Menacer.

1.

Cf. J.

Landsbei'ger, Die Fabelii des Sophos, a

1,

l'Indien.

I

LE NGREijAii^

lui

J.^.! (_/

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JJ Jil x^j^\

db ^_as:

dl^

/c/tf

t'kelt

idj askiou ass n oud'fel ikkes arouadiszis iklifs.

ICCef ad'fel itamesslitamessed ikhfiyd's

Ennan::

Ma

ta

mi

ouad'fel. Innasen

Jemkinlacliek

ouellir'

amellal. Innas idj ouriaz d'ah'kim

iemkin

c/iek

asberreycned ad'fel, ad'fel our ay ismellal ech.

c.

Djerba.

^j-^j\

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1^

Alchioudhis

ijjet kelt

loused ellitheldj

ijj

ouass ikkesalrlsis

iak'im

itek'aina eththeldj

ikherrou

aisoumls.

Joua

LUS Ijjiin.

Marer

Icklicrroued alsouny

s allitlieldj.

loua las:

li'lsser'

ad edouler d amellal. loua

las errjaz6.

102sfrj

FABLE XXUlmklden ouousoim(I

:

in

chekkin ou

s'ia

iiiiiuiiy^

iicr

(liliniy

izedhdhaf elhtheldj netta airnl tazodh/is. ralill

gaz a oiin

a ik'oud a isefxed asebiJC ed' ouseblli ou

itpk'oudou ch a ikd a oun alill.

d.

Djebel Nefousa.

5-^

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jj-a-i

j'-'^ji

Agnaou

tikkelt

toused iebrouriik'iiii

imoul assi

si

oiissan

ikkes ik'ebhach cnnes

ikltnuga:

tebrouri ih idf^hek

d ouglim cnnes. Imlas oudjounennek ennekasebilis

Emmai

tedheked ougliinrnellel.

tebrouri.si

Lnlas

:

R'esser:

ad edouleri/i

Iialas evgazaisi

iih

essanen

la ckck oui techek'k'a iman

ouglim ennek a izezdkof tebrouri

ded

nif

airnl d' zodiiefi.

Ergaz amfoun

itesek^k'em

a ihelh'k

d ascbili oui itesek'k'em ch a

izezdin ainfoun.

e.

Djerid {Sened).

LE NEGRE

103

Uy

y-^Ul

AJjj

^'(J''J

lT

J'

kiA-oLj

4)

cJ^

.y-

c.

Lo

Tikell ass n tngrest toitsed Idjen ismij irra iroukanls

\CCef ettildj g fousis

ihoiikt

g ouglhnis. Izeret idjen:

ioumma

tas:

Ma

ver tehoukt g oiiglimik? loummas.

Bach ad doular' amellav Joumma ias argaz id uwd ch d amellal ouglhnik idouel d arougal

a

:

Ou

pfteldj.

FABLE XXIV

LE FRELON ET L'ABEILLE'a.

Znaga.

rljL*JL)

iJ

X-^

,'S

.

'^

Tejhijevt djoud'an tenna lljiujev n lamoumt. Ed'/n

tenneched'r/)'iir/i

id'

ki eskerek

tamoumtml

ti'djmant'k.

lemouviir

l'ijaouab

ij/njrr

c/inc/i

ri h.

Ellnr

dutlt

tahd'a tf^Jinjert ofic/tkin ath iouelh Ijinjcvch chhianfch.

Toinm tenna

d'eg al en tamettantech: Etclifar'a d'ofin

ouellidjan cnnaf oiiala ah'ad mechchrgan toudltdhain d'eg esker n zeft ka d eskerek ichichoi/r in itr/ikemc/iain.

1.

Cf. J.

Laudsbergei'j Die Fabeln des Sophos, n 13,

le

Scara-

be et t'Abeitte.

LE FRELON ET L'ABEILLE

103

b.

Bni ^Menacer.

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caille

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j

cjyt

Edidjmen djoud'an iougerlownelli iskeritih d'egid'

ifich

d'eg

aman our

issin

ifcdjg indar d'eg eddi iouger d'eg idj inagi toures.

edidjmen: Eidatli iabi.

emdjidjich d'eg aman. Innach arzouml ijberen d'eg tamettant dara-

c.

Bni Menacer.

cT^- -^y^

tZ-'^-^J?

(_r:.-^

cA

"^Ji

iSi^ -^y. \j.y

108

FABLE XXVimder iklifis deg irzer ouaioum iouki akid' elmout illa irar f Idj

Icht n tikelt idj ouarrach

man oudaiis

issin ch

out/ierTas

iggow g oubrid\ loused reres ioualla Houm f oud'aris r'irzer. Innas ouarrach: la chek klial d amzouar s elmout ou mbd loiimai.

d.

Djerba.

^^1 jl^l

^

J)_

Jj

Amechkan ijjet kelt izoia imanis g ounmmas n eloued nuaman nelfa our iss'm ch a ilemar iouel al ourrak'hron'i iijjcn ouergazasifla

d'

oubrid' a

t

isouffer

.

Ions

ed ergaz in ik'im

itlaoum fellasla.

viarer

iznua gid

ouamari. Joua ias amechkan:

chekkin so}*!.

H. J^ ^~-^\y-

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{j' y^'^'^

Afroukh tikkelt ilouh' ikhf ennes r'ouasif our issin ioum aillir'ir'a ir'rek' ir'ra ian ourgaz izri l'^our^eras.lachkldgizths

s

dares ar

t

idhzi inna iasias

:

Makh

aillir'

toug-

ouaslf? Innaledkzilh.

oufroukh: Serlii d

zer'

ouasif

oukan ariit

Our

idel a idhzian ouinna illan

relinh'ain ac/i kou our tgi elouok'l n tezziC.

L'ENFANT

IH

h.

Chelli'a de Taroudant.

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^iA'e^f

iger oufroukh iklif ennes r'ouaman nousif

a ioum. Alain Iffour rouh' ennes. Ir'er as iian ourgaz enni izrith rouhrid' tsama n ousif. Iddou

our

issin

dures iachgi d argaz ar ireggem afroukh. Inna ias ou-

froukh

:

A argaz soufefi r'ouaman d bd ergemi.

i.

Bougie.

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di.'Ulj

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ioain ik'erreb

louen ouk'chich iger imanls g iouen ousif our issin ad ad iimaetli grni izra iouen ourgaz idda

112

FABLE XXV

reres argaz g oubrid' irnr ias bach ad iatemn. arreb enni ibda ilaown degis g thourisis ounsif. Inna ias ouk'chich: A sidi ad irh'em Rebbi oualidennek smani aWbel zeg elmonth imir cnni thelaoumct' felli.

FABLE XXYI

L'ENFANT ET LE SCORPION*a.

Mzab.v- j Ui.

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Jju

l'itchelt

adhefli

itet't'of

lemourr'i irgeb Ir'ardemIizzol fouses:

ik^lxor di

imanes temourr^i igget tazloukt

al il'fofldouel1.

imnrou

iroitel sis.

Tenna

ias

Chekouh

Cf.

l'Enfant qui chassait

Fables sopiques, n 350, l'Enfant et le Scorpion; 330 b, aux sauterelles Syntipas, f. 39 Fabula;

;

rum Babrianarum paraphrasis,Die Fabeln des Sophos,1.

f.

119,et le

l'Enfant

et le;

Scorpion;

Gabrias, Quatrains, u" 12, l'Enfantf.

ScorpionI

Lanilsberger,;

34, l'Enfant et le Scorpion

IV,

f.

14,

l'Enfantle

et le

Scorpion

;

Romulus1.

Romuliis, de Vienue, f. 74,l'Enfant et

l'Enfant etle

Scorpion; Waldis, Esopus.

III, f. 74,

Scorpion; Camerarius, Fabubu a>sopicx, p. 170, de Piiero et Scorpione Faerne, f. 26, l'Enfant et le Scoi^pion, Riuuccio;

d'Arezzo,

f.

86, l'Enfant et le

Scorpion

;

Decourdemanche, Fables

turques, u 83, l'Enfant et le Scorpion.

114

FABLE XXVI

tefl^ofdhi g fovsctch alk'imedh tenedmedh of o^iConf n temoxiTr''i. Essen si ouamouh abrid n bnadem airgeh

djar elkheir d cherr aig iman ennes di hrid a

iffer' sis.

b.

Zenaga.

i\

JLi\ I^JU_ j^jj\ jj^ (S\/*J^ J^,

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Anrnoud' djoud'an incheklllach iam nenta id'

/'i

ioumrne iasoumma

edjoukka anmoud'id' ichtfal. Ellar' datli ioukka char'iounkerkal d' klid'i d'

amdoukadjenech tettan tougdjin anmoud' : Id'in german anaoun merazoumt itechgonngigan agetch ourioud'ed. InnachW^ i[o,le Forfjero7i et,

1.

Cf.

Failles sopiques

le petit

Chien;et le

Fahularum Bahrianarum parapkrasis u"

143, le

Forgeron

Chien; Syntipas, f. 16; Lausherger, D/eFae/n c/es So/o/io.?, ii 18, le Chien et le Forgeron; Riiiuccio d'Arrezzo, f. 47, le Forgeron etle

Chien; Waldis, Esopus,

1.

III, f. 59, le

Forgeron

et

son Chien;Chien.

Decourdemanche, Fables turques,

w

3,

le

Serrurier

et le

122

FABLE XXIX;

kina senkeren

anao^in taffoud eddanl et tilougrid' ten-

kered' taedded' touded'ad' ?

b.

Bni Menacer.

^---9J ji-l

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^UcJ ^_^j/eA< n tikelt

(j^r J cH-^^ ^l'Jj^'

00-*^

Uiaddad

illa r'ers idj

ak'zin Wt'es

ma

Kadd

illa

ouliaddad ikheddem di

chour'lis. Ajni ik'adha

ikliini akid imeddoukalis tetten ar'eroum, iouki ouk'-

zrn seg idhes irsou ibed.

Innas ouk'addad

:

A

ak'zin

ichemten mar'ef ou thoukidh seg elh'azz ououffis hidzaza ntemourth ezzis oukidh di IKazz oufsous n tir'mas ?

c.

Touat.

[Tiattaft.)

LE FORGERON ET LE CHIEN

123

Ikt en nonhetch elmllem illa reres aldhl illa aidhi

elmllem ikhdem. Sgelli iskemtoutouch netta d imeddoukal ennes, ikker aidhi illa itch did sert. Inna ias Imllem: A aidhi marera nd out el mefark''etch ad izenzelsis chai oua isekkerkch de oui' n tir mas n midden khfif isekkerk ?nei'^

iCCes daiman

ik^k'el

mel Ikhademt ennes ad

itch

FABLE XXX

LES CHIENS ET LE RENARD'a.

Mzab.

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Tilchelt iidlian oufen adjlim ouar galtazen-as ed altebetteren dis. Irgebten itcliab inna iasen.

Chekouk

llla

iddev a tergebem ichcharenes ek't'an oudjar n isinen

enouem. Essen

si

gebpii ouasi itour

ouamouh ellan middeii alcmma ad erd ajelUd loudha, ad k'imen tsebban as.

h.

Znaga.

j_>

C^j^y j5 j^Cf.f.

j\y x>^ jlj

j^i^

o\'\

1.

Fables16;J.

csu/j/(^ue.\-

tipas,

, n 21'J, /es Chiens et le Renard; Sj'iaLaudsberger, Die Fabeln des Sophos, n 20, les

Chiens

et l'Aigle.

LES CHIENS ET LE RENARD

123

JcCan djoud'an oafan. Idjiin n ouar mdjen d'egcchtoucherenti. Izzar ten iahou ienna iachen:

Edjoumra

ad'

ath iemdjidji atzaram gouhadechen pntarrakin fouk-

cheinnouen.

c.

Bni Menacer.(*:y

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Ik'zan

tlkkelth

oufin aglhn n ouarr ousin d rerinna iasen:

vfiCt'ren dis. Izrihen oiikh

Mada

g

illa

d

agp.dder illa hazrim onachcharen ennes zierthene.yther n

thner'mas nouen.ililan r'ir a

Ad

oua d irgazen itsibhan irgazend'i

hen ezren iidhoun

themourth.

h.

Chelh'a du Sous.

Idhan

iat toiialal

oufan

llem,

n izem ftan sers ai ech-

chin. Tezraten tebaourrouth tenna iasen:

Mara d idder

128

FABLE XXX

likoun tezram askarennesfzifen^n ouksan noun. Ouinpv

a iUisaouhun f niedden imk'ornin

ir'

ten ezrandherren.

i.

Ouai'seuis. [Bni bon

"^Allab.)

Idj

oiias

oiifcn

it'an ailim

n

ouauvid' ekhsen a

f

ouyah innasen : Itour idder ouairad' a loukan ezzarem mekhalfOenis lieroulem.eichen. Jzerihen

,

FABLE XXXI

LE CHIEN ET LE LIVRE'a.

Znaga.

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djoud'an icUba taierzouztioiimetch

ellir'

dath

ith itchkein

irmecht

itamazzlt

cli

oukchcch.

Ellard'^ith

d'amen edban illi. Tenna taierzouzt : Zarak ki tamazzid'i tedjman germhi daradnth telUd'i tedjman kouk amdoukedjin.

h.

Bni Menacer.lJl Z;--'^' tyj^3^-j" ^^'

^^'

Tessen teigmn ourWad/tcDi. our alian. 1 ounker

tel-

gam tor^rej ijim n teidja to.d'ha tetzara ten. Tennachen: Es salarn leikoum al ard'oudhan tak nettni? Ennanach our'd'adhan:

Nekini deg nthoul as kV our nezzar

ed'mam.Chai et les Poules; n"^ 16 b, la Amiti fraternelle, 1. I, ch. xix; Babrias, f. 121, la Poule et le Chat; Fabul arum Bahrianarum paraphrasis, t. 111, la Poule et le Chat; ,T. Landsberger, Die\.

Fables nxopiques; a" 16et le

a, lel'

Poule

Chat; Plutarque. De

f.

Fahein des Sophos, f. 48, le Renard et les Poulets; Richer, 1. V 20; Camerarius, Fabul xsopicce, p. 297, Gallinaceus et Vulpes; Hgmou, la Colombire, f. 11 Riuuccio d'Arezzo, f. 82, la Poule;

et leet

Renard; Decoiirdemauche, Fables turques, n" 76, le Renard les Poules malades; Benserade, f. 81; Desbillons, Fabulx so\.

pis,

II, f. 4,

le

Furet

et la Poule.

LE FURET ET LES POULES

137

b.

Bni Menacer.

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c-L-iu.

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^^-?Isekin

cri-'^"-? c5^^

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ennhns

s

tiazidh'ni

lialleynit

Ikhcr

iirnd alhn

n faons irouh' a

lient izour

innasent

ennems Selamlit

fellayemt a thiazidhin mata

d'i:

hellamt malad'i (plia

al

nyemt? Ennantas thiazidhin

Ou

nclli ch bkhir

reir

as enni alml ou nezrl ch oud'emiy.

d.

Touat.

[Tiattafl.)

c-^\

A

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Sy, ^_^^' (j-y ^j.

/A'i

ennouOetrli issen ennents biazhldhin ellan oud'nen

ikker ennems ierd Ihas n t'onis ionki ad izer iazidhin

inna iasen

:

A'ichnin g elkhir

Ouach Kal ennoiien ? Ennanas iazidhin )''as mi k oui neziri.

:

Rif. [Temaaman.)

138

FABLE XXXIIISL>-

Tadhk'arat

tasel d azidhan iak'sen tonsed r'ersen:

tega d khefs aroudh n faons tenna iiazidhan

Onsir\

a zerar' ellialet ennouem mata kennioii? Erran khefsiazidhan ennanas:

Nechchin bkhir

ma

illa

oula nezra.

,

FABLE XXXIV

LE SOLEIL ET LE VENT'a.

Znaga.^j-4>--a^i

Cy^^. Wl t^r O^^y^\^^JJ_

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j/-lj jljjl

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1_^' (^_^^^

J^y

jj^LJ

^

1.

Cf.

Fables sopiques, n 82

b, Bor^e e< /e Soleil;

Sophocle,l.

pigramme contre Euripide dans Athne, Deipnosophistr,ch. VIII; ;

XIII,

Themistios, Discours, XVI; Plutarque, Prceptes conjugaux, ch. XII Avianus, f. 4, Bo?'e ef /e Soleil; Babrios, f. 18,

BoreBore

et le Soleil;etle Soleil;t.

Avianus,f.

3,

Falmlarum Babrianarum paraplirasis f. 17, f. 55; Alexandre Neckam, Novus Bore et le Soleil; Novus Avianus de Vienne,,

Syutipas,

,

Brunet, Notices et Extraits des manuscrits t. XIV, part. II, p. 290; J. Landsberger, Die Faheln des Sophos; no 63, le Soleil et le Vent du Nord Waldis, Esopus, I. I, f. 89, le Soleil et le Vent du Noi^d Philibert Hgmou, la Colombire, f. 6, du Soleil et de la Bise; Camerarius, Fabulx sesopic, p. 290, Sol et Aquilo; G. Cousin, p. 117, le Soleil et le Vent du Nord: Faber,4, le Soleil; ; ;

Bore et

f.

18; .laius,

t.

I,

p. 741

;

La Fontaine,1.

1.

VI,le

f.

3,

Pfibus

et

Bore

;

Desbillons, Fabulse sesopi/e,

III,

f.

1,

Soleil et le Vent

du

Nord; Lger, Contes populaires slaves n"

6 (Paris, 1882, iu-18)

140

FABLE XXXIV

Terhmoudp

ifT

tnrr'alh

emkhaaman

(jarnchen nnhnllet-

iluVan itekechclien idj tsach. l'oiinker techmo^idji

liaoua deg ajaouan oiiadja. loumra idj

ellar' ak'ouftn

tigerenn techmoudji, ioumech tsach o fer h

huma charecht

deg koitng al

oitr

lahd'a techmoudjl of oagechchin tsach

of allar dach deg ak'ouan idliach. Ellard'ath tczgpr toufoukt iourra as touggcr tarr'ath tarra agitch irhincheridj tsach iouka then of amercVich.

h.

Bni Menacer.

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Ouchchanen ioventhaln

oiihrld

ouaman:

soxiannsoii

oman

oufan ifi'rman ih.r/aren g oularna iouen zatsen. Hpdrena ara

ouagarasen

A

mrra aman

ma

nourt' ar

ig^erman a then netch. Sonan at'as ouaman ialemmifellek'en iddisen ensen mout/ipu

marra

oiir

aovt'en ara

igervian.

c.

Touat.

(Jementil.)

Jkt tsatch zeren sen ouchchanen g eloued ikl tjlem-

mit n ar^ioul ennanitilemmit itilemmit.

: A nekkinan a nsaou aman annaal K'imen ad saouen aman emman ou oucelen

iaO

V.WILE XXXYI

d.

Djebel Nefousa.

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U

/rf'^

djoud'an ioumra deg addar n ouedjach foujela:

izger iec/iengi iouzzar id'i djoud'an innacli

Essen

ich

incheganpk d'assad' foujela. Eddig id'enek netetta d assad' koullch.

led'ba

id'lcli

Itchem arech choch ail nfabulse rhijthmic,

def.

ville et le

Rat des champs

;

Ronudese

1.

I,

H,f.

Comment deux Ratsf.

Bruxelles,

LyouVrefles

12,

11, le Rat de ville de la Rate priuee et

Romiilus de et le Rat des champs; Ysopet de de la sauuaige; El-Ibchihi, Mostarencontrrent;vol.

(d.

de Boulaq, 1292 hg., 2

in-4\ ch.

xlviii,

t.

II, p. 41,

deux Rats; Adhiiiar de Chabanues, f. 13, le Rat des champs et le Rat de ville; Phdrian fabul, 1. II, f. 1, le Rat des champs et le Rat de ville; Walter l'Auglais, f. 12, le Rat de ville et le Rat des champs; Gtiallerianie fabul, f. H, le Rat des champs elle Rat de ville; Eudes de Cheritou, Appendice IV, f. 20, le Rat de ville et le Rat des champs; Jean de Sheppei, f. 48, le Rat de ville et le Rat des champs; Ugobard de Sulmone (Anonyme decopia 1344, le Rat de Monlferrado f. 12; Ruiz de Hita, Rat de Guadalaxara; Libro de los Gatos, XI, les Rats (P. de Gayangos, Escritores en prosa anteriores al siglo xv", t. LI, de la Hihliotecd de autores espuholes, Madrid. 1839, gr. iii-8); Fabul Gudiun.-e, 9, le Rat de ville et le Rat de:, champs; Camerarius, Fabula' ssopicse, p. 193, les deux Rats; La Fontaine, L. 1, f. 9, le Rat de ville et le Rat des champs.Nvelet),et le

.

LES DEUX CHIENS

137

Cebikha. Ellar'dath ouzaranti bbedjm irmech ioun deg achen jeffech iouger t dar tigidith clioch 'izger naddarloud'ar ar degath mar'moum. Ellar' daiounkeriovjjadeg agidj. Ezzarent hnedoukadjech ennan ach: Ma kod' ofted'bad' dassad'

medjak

tettek nekni

nouzra

kl

our tez-

gered' d assad' a tessenad' takech ken taoured\b.

Bni Menacer.jijl-yl

t^l

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c^j'j ^Uai ^'^y^ t/

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^^jjai^j

^^/^b ^ji3 ^_jjtikelt ak'zin ettour

J^ ^\ |py ^

t

^Ll'^

/cAf

11

oulanis. Iffer

r^essouk' ilk'a

adr'ou g oukhkham imaak'zin ennidhen innas :

Skined r'ernaf assou adr'ou, eour akid'i annetch assou elkoull. /our akid'is ioud'ef l met'bakh zrin t ouklied-

dam ;Zrint

it'fef th idj zisen seg oujlal imedri th d'eg elh'it'

barra ioukhkham. Itr'achcha as iouyi ikker soug chai.

imeddoukalis ennanas : Manich tour' assou

tettedli

nezrich fer'edh d'ahamessodh ou sine.dh ch abr id'c.

Touat.y^

(Tiattaf.)

T'y y

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FABLE XXXIX

r^^ jiLj

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C^l^i j iJUl-'

-^-^

-^~^ ^>-

//i^

en noubelch iggen ouidl

illa

toutch. Iffer' r'er zk'ak'

ilk'a

g tiddert. n sidis toutiggen ouid'i inna ias :iallah nech didek anili it

Sen oumaten r'ernar' touttoutch

netcha. louki nta dides toute f g tak'diertch. Sgi

izrou iggen illa ikheddem iCVeft islekt oubarra iouda g chai. Sgi ikker seg chai zrin t idian idhnln ennan ias :

A oumatlslnt

manir' tellid toukid ass ou hanni senr'ak ou

tizemmatch.

FABLE XL

L'HOMME ET LES DEUX SERPENTS'a.

Znaga.

J3

^^/*y>-\

A eT^.

Cx'^y ^y"^

J^,

^-*^_

0^'^yr

Idj djoud'an izzar chen ougeran eigenechchen. EUar'-

dath ioun ouager djoiid'an ichedda isker athoul garachen. Jnnach idj :

Edjoumra our kouk

ted'rien degachfin

ouar d' tetchemed' garachen.

h.

Bni Menacer.cT^^^.-^3

jj ij^" j^-^--^U-

v*:fi.

JJJ. ^^'^^j-ia^l

^~LJ^^y

j^j\c>-

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y^j\c>-

t_5Jy

jljLfl

1. Cf. J.

Landsberger, Die Fabeln des Sophox, n"

12,

rHomme

et les

Serpents.

160

FABLE XL

Icht n tikelt izrou ouriaz sen ifrran temsenr an djarasen. loused fifar ennidhen ioud'ef djarasen iel/ia

djarasen. Inna ouriaz:

Loukan our shemmed'ech

ezzisen

ou tad'efed' ech djarasen.

e.

Touat.

[Tirnisakht.)

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/A'/vei

Imarraich

izeri igfjpn sin

lefan ekhsin ad emk'a-

talan. loused iggen lef

ad

ialh' jarasen.

Inna

ias ain

ourgaz

:

Ma

ta

oua tegld

ak'bih' fellasen

oua teallih'd

jarasen.

d.

Rit. (Temsaman.)^j'^-^jilT(j'U-j'l

L~alr 0-l3

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j.

l)ded'

Ja

aor. ibded"

(BD).

k-j).

ebrou 3yl aor. ihra (B R).abertchan ^y'(I^

*l)al) Lj'j

(

J.I).

ol>1)ad

u,l

aor. ioubbad.

(B D).

])Ourakhs

^jyR(B

^ K)(B R KH

S).

eM.ad'

,l

aor. ibbad' (B D"). aor. iouhhod' (BD').

brid J.J (B

D').).

obboud''

jsj;!

*abarid J,j\ {^jSibrid J.j\

l)etter J

(

^

)

*

abah'h'ar

jUI {j^).

abrid' j.^1*

R D'). (B R D'). ROU).

*al)li'ir

j^\ {j

(R).

tab aor. itaba

tsaouttoutb ^y^\:

(OU

TH

L).

GLOSSAIRE N3tteryl(R)toutoucli

1

173

tid'idhi

^:s: (TCH).

^y y

(TCH).

ted'eff'en

cA"

(D'

G

N).

ttouf ^jTIlelh[edj

(TOUF).

tourtir

jy

(R).

^- (TH).

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erkh ^j\ (R KH).erdjjl

(RZ).erz jjl aor. iourzou (R Z).

(R D).f.

arad riredjj-

saracl (R D').

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(R Z M).

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ras^lj (^Ij)