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Date : Le 13 septembre 2012 Lieu : CIRANO Intervenant : Ph.D. Charles S. Tapiero PolyFinances – Fonds d’investissement étudiant de l’École Polytechnique Montréal An Extended Consumption Capital Asset Pricing Model Présentation de l’intervenant : Ph.D. Charles S. Tapiero est professeur émérite de la chaire d’ingénierie financière et de gestion de la technologie de l’Institut polytechnique de la New York University. En tant que spécialiste mondial reconnu de l’ingénierie financière, de l’évaluation et de l’analyse des risques entre autres, il est le fondateur et actuel directeur du département de direction des risques et de l’ingénierie financière. Il est également corédacteur en chef de « Risk and Decision Analysis ». De passage à Montréal et invité par le CIRANO (Centre Interuniversitaire en Analyse des Organisations), centre spécialisé en politiques publiques, développement durable, mais surtout en risque et en finance, il s’est rendu disponible pour une conférence devant les chercheurs de l’organisme montréalais et les étudiants de PolyFinances. Résumé de la conférence : Depuis la dernière crise financière, certains aspects financiers ont dû être revus à la suite des évènements. Une notion primordiale parfois oubliée fut remise à l’ordre du jour : le risque zéro n’existe pas. En effet, les risques ne représentent en fait que des modèles d’incertitudes reposant eux-mêmes sur certaines hypothèses, tantôt vraies, tantôt fausses. Une notion nouvelle est la prise en compte de la dette des états et le rôle que celle-ci joue à présent sur la scène économique internationale. Cela soulève en effet des questions quant aux richesses et aux inégalités entre le pays (théorie de Linder). Il est également intéressant de se poser la question à savoir si une régulation, prônée par les keynésiens serait judicieuse. Celle-ci serait en fait à double tranchant. D’un coté elle affecterait les prix, d’un autre coté elle modifierait les conséquences des risques et des externalités. Cela met en évidence la présence d’un décalage entre certains facteurs macroéconomiques et microéconomiques. Pourtant les facteurs « suspects » habituels restent les mêmes : les liquidités, les mouvements browniens, la mémoire à court terme ou encore celle à long terme. Dans tous les cas, cela laisse place à une incertitude plus ou moins grande, mais toujours existante. Ce qu’il est important de retenir est que les prix dépendent non seulement «ce que nous faisons », mais aussi et surtout de «ce que les autres font ». En effet, ceux-ci sont le résultat d’un ensemble complexe de besoins et d’opportunités. Ils dépendent des liquidités et de la richesse des consommateurs, de l’offre concurrente ou non. Les modèles de tarification sont donc complexes et expriment de nombreux aspects (dotations des consommateurs, des perspectives d’investissement, etc.). Conclusion : Cette conférence s’est inscrite pour l’ensemble des PolyFinanciers dans la suite logique du cours donné par Ph.D. Th. Warin. Elle nous rappelle les difficultés liées à l’appréhension des risques, mais également leur prévision.

Compte Rendu - Conférence Tapiero

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Compte rendu de conférence PolyFinances

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Page 1: Compte Rendu - Conférence Tapiero

Date : Le 13 septembre 2012

Lieu : CIRANO

Intervenant : Ph.D. Charles S. Tapiero

PolyFinances – Fonds d’investissement étudiant de l’École Polytechnique Montréal

An Extended Consumption Capital Asset Pricing Model

Présentation de l’intervenant : Ph.D. Charles S. Tapiero est professeur émérite de la chaire d’ingénierie financière et de gestion de la technologie de l’Institut polytechnique de la New York University. En tant que spécialiste mondial reconnu de l’ingénierie financière, de l’évaluation et de l’analyse des risques entre autres, il est le fondateur et actuel directeur du département de direction des risques et de l’ingénierie financière. Il est également corédacteur en chef de « Risk and Decision Analysis ». De passage à Montréal et invité par le CIRANO (Centre Interuniversitaire en Analyse des Organisations), centre spécialisé en politiques publiques, développement durable, mais surtout en risque et en finance, il s’est rendu disponible pour une conférence devant les chercheurs de l’organisme montréalais et les étudiants de PolyFinances.

Résumé de la conférence : Depuis la dernière crise financière, certains aspects financiers ont dû être revus à la suite des évènements. Une notion primordiale parfois oubliée fut remise à l’ordre du jour : le risque zéro n’existe pas. En effet, les risques ne représentent en fait que des modèles d’incertitudes reposant eux-mêmes sur certaines hypothèses, tantôt vraies, tantôt fausses. Une notion nouvelle est la prise en compte de la dette des états et le rôle que celle-ci joue à présent sur la scène économique internationale. Cela soulève en effet des questions quant aux richesses et aux inégalités entre le pays (théorie de Linder).

Il est également intéressant de se poser la question à savoir si une régulation, prônée par les keynésiens serait judicieuse. Celle-ci serait en fait à double tranchant. D’un coté elle affecterait les prix, d’un autre coté elle modifierait les conséquences des risques et des externalités. Cela met en évidence la présence d’un décalage entre certains facteurs macroéconomiques et microéconomiques. Pourtant les facteurs « suspects » habituels restent les mêmes : les liquidités, les mouvements browniens, la mémoire à court terme ou encore celle à long terme. Dans tous les cas, cela laisse place à une incertitude plus ou moins grande, mais toujours existante.

Ce qu’il est important de retenir est que les prix dépendent non seulement «ce que nous faisons », mais aussi et surtout de «ce que les autres font ». En effet, ceux-ci sont le résultat d’un ensemble complexe de besoins et d’opportunités. Ils dépendent des liquidités et de la richesse des consommateurs, de l’offre concurrente ou non. Les modèles de tarification sont donc complexes et expriment de nombreux aspects (dotations des consommateurs, des perspectives d’investissement, etc.).

Conclusion : Cette conférence s’est inscrite pour l’ensemble des PolyFinanciers dans la suite logique du cours donné par Ph.D. Th. Warin. Elle nous rappelle les difficultés liées à l’appréhension des risques, mais également leur prévision.