2 12 avril 2014No 1072

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL

RÉDACTEUR EN CHEFFrantz Duval

SECRÉTAIRE DE RÉDACTIONDaphney Valsaint MALANDRE

RÉDACTIONDimitry Nader ORISMAGilles FRESLET Myria CHARLESWinnie Hugot GABRIELTeddy Keser MOMBRUNJunior Plésius LOUISRaphaël FÉQUIÈREEnock NÉRÉLégupeterson ALEXANDRE

CORRECTION

CRÉATION ARTISTIQUEResponsable graphiqueRéginald GUSTAVEStevenson ESTÈVEPhotographesFrederick C. ALEXISHomère CARDICHONJules Bernard DELVAMoranvil MERCIDIEUYonel LOUIS

Publicité: 2941-4646 publicite@lenouvelliste.com

Rédaction: 2945-4646

Une publication de Ticket Magazine S.A.

41, 820FANS

Les violons ne s’accordent pas encore entre Ti Ansyto et Kreyòl La. Il y a un véritable « tolalito » entre El maestro et le groupe.

Après sa démission, le mercredi 2 avril 2014, de Kreyòl La, des informations fai-saient croire que Ti Ansyto avait regagné les rangs du groupe. Ce que nous avons rapporté dans le numéro 1070 de Ticket paru le 10 avril 2014 après la confirma-tion du staff managérial de Kreyòl La qui aurait eu une rencontre avec Ti Hantz dans la soirée du 8 avril.

Le management de Kreyòl La via Jeff Jean Pierre (Ton Jeff) avait même fait savoir que Ti Ansyto avait eu le temps de répéter environ quatre musiques avec le groupe ce soir-là. Ton Jeff avait aussi pré-cisé que Ti Ansyto a dit qu’il recommen-cerait à jouer avec le groupe en atten-dant de préparer un autre keyboardiste.

À la demande de l’équipe de Kreyòl La, selon ce que nous a fait savoir le manager, Ti Ansyto devait faire sortir une note de presse pour confirmer son retour dans le groupe. Le groupe allait faire la même chose, comme ce fut le cas lors de la séparation.

Malheureusement, les choses se sont détériorées, car Hantz Fred Mercier, dit Ti Ansyto, nous a fait savoir, le jeudi 10 avril 2014, qu’il n’est pas de retour à Kreyòl La.

Après les dernières déclarations de Ti Ansyto qui démentent tout ce qu’avait dit le staff managérial de Kreyòl La concernant son retour le mardi 8 avril 2014, nous avons contacté encore une fois Ton Jeff qui n’a pas souhaité réagir. Nous avons aussi vainement contacté Ti Djoe Zenny à ce sujet.

Difficile d’expliquer ces revirements. Nous avons toutefois appris d’une source fiable que Ti Ansyto a choisi de ne plus continuer avec Kreyòl La parce qu’il es-time que le staff managérial de Kreyòl La n’aurait pas dû dévoiler ce qu’il leur avait dit lors de leur réunion.

Véritable raison ou simple prétexte ? L’instabilité du maestro déconcerte plus d’un. On espère toutefois que le groupe arrivera à résoudre bien vite ses problè-mes.

Freslet Gilles

gillesfreslet@ticketmag.com

Ti Ansyto : « je ne revienspas à Kreyòl La »

312 avril 2014No 1072

Baky travaille sur le premier album de sa jeune carrière d’artiste « popilè ». Après les trois mixtapes distribués gratuitement sur le web, le Cayen s’apprête à faire le grand saut. Pour annoncer son prochain album et proposer des nouveautés que ses fans pourront fredonner, il s’est joint à Flav pour « Prends bien soin d’elle », sa toute dernière chanson; la vidéo est sortie ce mer-credi dans les médias.

Baky se joint à Flavpour « Prends bien soin d’elle »

Musique promise, musique due ! St-Hubert Lugendy Baptista, dit Baky, a pris du recul pour travailler sur son premier album comme l’impose RKM recordz, le label qui l’a présenté au grand public. Du fait, l’artiste est de moins en moins sur les affiches et dans les soirées mondai-nes afin de se consacrer à l’agenda qui lui a été communiqué. Le Cayen s’y met,

s’applique et côtoie beaucoup plus les studios d’enregistrement, l’équipe tech-nique du staff RKM films, pose devant les caméras de Studio 9 dans l’objectif de passer les différentes étapes devant l’amèner aux dix-sept titres, qui seront signés cette année.

Dans le souci d’une promotion mas-sive et impressionnante, le label distribue la chanson en format vidéo dans les mé-dias et sur le net. L’idée de « Prends bien soin d’elle » est de Blake Séïde Aka ‘’Mr ProdG’’, la narration de Baky et produc-tion audio Magic Touch de Fames Studio (Cayes). Sur ce nouveau track, Baky s’est retrouvé en duo avec Athlet St-Fleur, dit Flav, chanteur du groupe Gabèl, l’une des voix Rn’b les plus sollicitées par les jeu-nes rappeurs pour les chansons d’amour.

Dans cette vidéo produite par RKM films, les deux artistes s’adressent direc-tement au nouveau petit copain de leurs ex-respectives. En effet, trop occupé à prendre soin de leur propre personne et à jouir des moments inédits avec leurs amis, ils ont fait montre d’inattention à l’égard de la seule femme qui était prête à tout donner pour leurs relations. Une chanson qui fera rapidement remonter au hit de Claude Barzotti pour ceux qui souffrent encore de nostalgie.

Plésius Junior Louisjplesius@ticketmag.com

Hope dans un témoignage vibrant

Le prédicateur Nick apporte le message de clôture à l’occasionGethro, lead vocal de The Preachers

Concert vente-signature de l’album Mèsi du groupe ForGod à l’église Sur Le Rocher de Delmas le dimanche 6 avril 2014

Baky, Flav et St-Vil Jean Genet directeur de la vidéo

Une prestation du groupe ForGod

4 12 avril 2014No 1072

Article 78

EN LIBRAIRIE Le tome I à V et le roman les infidèles

Pour contacter l’auteur :dismoicommentrecevoir@yahoo.comwww.magalypelissier.weebly.comSur twitter : dismoicommentrecevoir

PORTER LE CHAPEAULe chapeau autrefois était obligatoire

puisqu’on ne pouvait pas se parer sans coiffe. De nos jours, ne se portant plus autant, il est devenu plutôt un accessoire assorti qui accentue l’élégance d’une te-nue dans des circonstances particulières comme les mariages, les enterrements et quelques manifestations publiques très élégantes.

Le chapeau se garde pour un déjeu-ner élégant, un cocktail et un dîner en plein air lorsqu’il complète la tenue.

Une femme retire son chapeau dans un cadre intérieur, mais elle gardera son turban.

Le chapeau se garde aussi dans les rues, dans les lieux publics (café, magasin etc.)

Le chapeau s’enlève pour un dîner dans un cadre intérieur.

Dans un spectacle il s’ôte obligatoi-rement pour favoriser la visibilité des autres

Les convenances n’interdisent pas

le chapeau pour les femmes avec des coiffures africaines comme l’afro et les tresses, mais un joli turban les met mieux en valeur.

Le port d’un chapeau continue à obéir aux principes d’antan. Il peut se porter durant la journée jusqu’avant le coucher du soleil. Ce qui revient à dire qu’il ne convient pas pour une invitation qui risque de terminer un peu tard.

LES HOMMES• Un homme à une réception le laisse

au vestiaire. La casquette suit les mêmes règles que le chapeau

• Un homme enlève toujours son chapeau pour saluer. Il se décoiffe de la main gauche de façon que la main droite soit libre pour les salutations. Il peut l’enlever ou fait signe de le faire.

BONNES MANIERES• La femme pour laquelle un homme

se décoiffe doit l’inviter à remettre son chapeau, dans le cas contraire, il doit se résigner à le garder en main.

• On ne porte pas un chapeau pour dissimuler des cheveux sales ou mal coiffés. Le chapeau est plus élégant avec une chevelure soignée.

• Deux hommes d’âge égal qui se rencontrent et qui portent un chapeau se contentent pour se saluer de le soulever légèrement. Ils peuvent aussi ne pas l’enlever et en signe de salut porter deux doigts au rebord en inclinant légère-ment la tête.

• Un homme se décoiffe pour un homme plus âgé ou plus important que lui. Et c’est ce dernier qui l’invitera à remettre son chapeau.

• Un homme ne reste jamais cou-vert même s’il est chez lui.

LE SAVIEZ-VOUS? Saviez vous qu’ un militaire ne se dé-

coiffe pas pour saluer un autre militaire ou un civil. Il peut se décoiffer pour sa-luer une femme, toutefois s’il porte un sa-bre il ne l’enlèvera pas même pour saluer une femme. Cependant, les officiers de la marine dont la réputation de séducteur a dépassé les frontières se découvrent toujours pour saluer les femmes.

512 avril 2014No 1072

Carimi ne chôme pas. Après sa participation satisfaisante au carnaval national les 2, 3 et 4 mars 2014, le groupe s’est produit à Bogota, en Colombie, le 21 mars, en Hollande les 29 et 30 mars et est actuellement en France où il performera au Zénith de Paris, pour la qua-trième fois, ce samedi 12 avril. Fritz Hyacinthe, dit Fito Farinen, manager du groupe, com-mente ce calendrier assez chargé.

Colombie, Hollande, France... Carimi à l’international !

Il est difficile d’obtenir quelques mots des musiciens de Carimi ces derniers jours. À quelques heures de leur presta-tion au Zénith, ils croulent sous la pres-sion et les divers préparatifs de dernière minute. Ce n’est certes pas la première fois que les protégés de Fito performe-ront au Zénith de Paris. Le groupe s’y est produit seul, aux côtés de T-Vice et de Tabou Combo, puis avec Nu-Look. Mais ce n’est pas une raison pour négliger ne serait-ce qu’un petit détail. Tout doit être au point. Arrivé au pays de François Hollande lundi, ils n’ont depuis pas eu le temps de souffler. Entre séances de répé-tition et tournée médiatique, la bande à Michael est au four et au moulin.

« On est en train d’ajouter les derniè-res touches au spectacle. Prendre part à un spectacle qui se fait au Zénith est différent de son propre concert qu’on y donne. On doit assurer deux heures et demie de prestation. On a aussi la possibilité d’aménager la scène en vue de présenter un véritable show au public qui va faire le déplacement. Mikaben et Izolan, les artistes invités, viennent de nous rejoindre. Le spectacle est sold out. Tout va donc pour le mieux », lance le manager, satisfait.

De la Belgique à la Nouvelle-Calé-donie, en passant par le Canada et les États-Unis, sans oublier les Antilles - hormis Trinidad et la Jamaïque - , Carimi, du haut de ses 13 années d’existence, est incontestablement l’une des formations haïtiennes les plus actives à l’échelle in-ternationale. Ces différentes prestations hors du pays aident à asseoir la popula-rité du groupe et à augmenter sa valeur sur le marché musical. Les artistes n’ont donc aucune raison de se plaindre de leur situation économique.

« Au sein de Carimi, nous avons tous un diplôme et avant de nous consacrer pleinement au groupe, on avait tous un travail décent que l’on n’aurait sûrement pas abandonné si la musique ne nous permettait pas de subvenir à nos besoins. Les promoteurs prennent en charge tous les frais, en l’occurrence le logement, la nourriture et le déplacement, outre notre cachet », explique Fito, qui n’a à s’inquié-ter de rien.

L’agenda du groupe ne désemplit pas. Après le Zénith, les musiciens de Carimi regagneront les États-Unis où ils devront honorer des contrats à New York et à New Jersey, notamment. À la fin du mois d’avril, ils seront à Sainte-Lucie

puis à Miami en mai, pour le traditionnel Haitian Compas Festival. Haïti n’est pas inscrite dans le programme immédiat du groupe. Mais la préparation des vidéos de deux chansons extraites de « Invasion », le dernier album studio de Carimi, a été annoncée. De quoi tenir en haleine les inconditionnels fans du groupe qui ne peuvent l’accompagner aux quatre coins du monde mais le suivent religieusement sur les réseaux sociaux.

Daphney Valsaint Malandredaphneyvalsaint@ticketmag.com

Carimi pose avec Cheb Khaled, auteur du tube Aïcha

Carimi à Radio Latina, en France

Michael sur scène en Colombie

Les colombiens dansent le compas

Carimi en Hollande

Carimi à Fun X Radio, en Hollande

Samedi 12 et dimanche 13 avril 20146

RAPHAEL FÉQUIÈRE

LA GOUTTE D’OH!

Calendes grecques

“Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose.”

Dans le dossier G5/FHF, qui a menti ? qui a dit vrai ?

La FHF garde sa mise : écarter techniquement (en ap-pliquant partiellement l’article 35 des statuts) le Valencia et les autres. Facile à faire quand la FIFA vient d’adresser une fin de non-recevoir au club léogânais.

“Nous attirons votre atten-tion sur le fait que la FIFA ne communique, en règle généra-le, qu’à travers ses associations membres”, écrit Jérôme Valcke, secrétaire général de la FIFA.

Renvoyer la victime devant son bourreau, c’est comme ren-voyer aux calendes grecques le traitement du dossier FHF/G5.

Dans un courrier électronique adressé le jeudi 10 avril au Valencia Football Club de Léo-

gâne, faisant suite à la lettre du 28 mars 2014 de son vice-président, Me Max MATHURIN, la FIFA a clai-rement dit qu’elle ne peut intervenir dans ce dossier avant d’exhorter les dirigeants léoganais à passer obli-gatoirement par la FHF pour toute communication avec elle.

Voici le contenu de la lettre: Cher Monsieur,Nous avons bien reçu votre

courrier du 28 mars 2014 au sujet de la situation au sein de la Fédé-ration haïtienne de football (FHF) et nous vous en remercions.

Après avoir analysé les faits rapportés dans votre correspon-

dance précitée, nous sommes dans l’obligation de vous informer que cette affaire semble présenter un caractère exclusivement interne qui ne tombe pas sous la compé-tence des organes de la FIFA.

Par conséquent, et au vu de ce qui précède, la FIFA ne peut intervenir dans ce dossier.

Finalement, nous attirons votre attention sur le fait que la FIFA ne communique, en règle géné-rale, qu’à travers ses associations membres. C’est pourquoi nous vous serions reconnaissant de bien vouloir passer par la FHF pour toute communication officielle à l’avenir.

En vous souhaitant bonne réception de la présente, nous

FIFA: fin de non-recevoir pour le Valencia de Léogâne

Privée, et ce depuis fort long-temps, d’une structure où l’on peut apprendre les abé-

cédaires du sport (toutes discipli-nes confondues), Haïti est dotée désormais d’une « École de for-mation professionnelle du sport ». L’annonce officielle a été faite le jeudi 10 avril 2014 lors d’une conférence de presse organisée à La Coupole restaurant, Delmas 71, par un entrepreneur et entraîneur de niveau 3 certifié par la FIBA, Jsason Valbrun, et l’ancien direc-teur technique national, professeur de basket-ball, Bernard « Tashi » Daniel.

Pour rehausser l’éclat de cet événement (la création et l’ouver-ture de la première École des professionnels du sport), les deux compères, Valbrun et Daniel, ont eu le support du président de la Fédération haïtienne de basket-ball, Claude Démesmin, lors de la conférence de presse donnée à La Coupole. Ce dernier (Démesmin) a été la cible des confrères qui en ont profité pour le questionner sur la gestion de sa fédération.

En effet, l’EFOPROS (École de formation professionnelle du sport) se propose de dispenser des cours de formation à l’intention des futurs propriétaires de clubs, des dirigeants, entraîneurs, arbi-tres, officiels, statisticiens ou tous autres techniciens évoluant dans la spère du sport. Elle est aussi ouverte à toutes les disciplines

Une école de formation professionnelledu sport en Haïti

sportives. « De façon formelle, on a pu contacter les responsables de plusieurs entités sportives. Ainsi, on est certain que l’EFOPROS va bénéficier de la participation et l’apport des fédérations nationa-les concernées », a déclaré Jason Valbrun.

Pour Jasson, l’EFOPROS n’est autre qu’une nécessité en vue de la pratique du sport de haut niveau en Haïti : « Vous imaginez, en 2008, Tashi avait réalisé une étude selon laquelle Haïti se trouvait dans l’obligation d’avoir 700 entraîneurs pour faciliter la pratique du basket dans les écoles. A ce stade, rien n’est encore fait. On est désormais en 2014. Quatre (4) ans plus tard, il est quasi certain qu’on en aura besoin plus. D’où la nécessité pour qu’il y ait une entité sportive capa-ble d’enseigner et de participer à

la formation de ces cadres », dixit Valbrun.

Bernard « Tashi » Daniel, pour sa part, a annoncé l’arrivée d’un expert canadien pour dispenser ces cours : « A côté de la connais-sance sur une discipline sportive donnée, il est indispensable à ce qu’un professionnel du sport ait certaines notions telles que la phi-siologie du sport, le premier soin, le leadership, l’éducation physique (cours en tronc commun). La tech-nique d’enseignement est aussi importante que celle appliquée par les athlètes dans les rencontres », a fait savoir Tashi qui annonce l’arrivée le dimanche 13 avril à Port-au-Prince du coach canadien Jerry Néré, membre du Programme national de certification des en-traîneurs, et l’entraîneur Antoine Joseph. « Ce dernier (Joseph) est

un Haïtien qui avait joué pro au Chili, en Argentine et aux USA. Il aura à enseigner les fondamentaux du sport, un cours très important dans la pratique du sport de haut niveau.

Pour prendre part à ces cours, l’EFOPROS exige à ce

Bernard « Tashi » Daniel Jasson Valbrun

Le Valencia de Léogâne (Photo : Yonel Louis)

vous prions d’agréer, Monsieur, l’assurance de nos salutations dis-tinguées.

FIFA

Jérôme Valcke/Secrétaire général

Samedi 12 et dimanche 13 avril 2014 7

que l’intéressé soit affilié à un club, une compétence dans le domaine de l’informatique, ait

une capacité intellectuelle avancée et dispose d’une équipe rien que pour mettre en pratique ce qu’il a pris à l’école. « On va commencer avec le basket. Ce sera chose faite avec les autres disciplines dans les jours qui viennent. Ainsi, on va avoir une génération composée de nouveaux entraîneurs profes-sionnels. Ce sera un cycle d’une durée de deux (2) ans. On va avoir quatre (4) sessions de six (6) mois. A la fin de chaque session, on décernera un certificat de ni-veau respectivement (1, 2 et 3) aux personnes qui passent avec succès les cours enseignés. Après les deux (2) années, l’EFOPROS délivrera à chaque participant un diplôme reconnu respectivement par la FHB et la FIBA. Ceux qui ont déjà un certificat de niveau 1 ou 2 n’auront pas besoin d’un autre

certificat », a expliqué Bernard « Tashi » Daniel.

A en croire Jason Valbrun, certaines institutions du pays et des écoles (ayant une équipe de basket) sont prêtes, à apporter leur aide financière, et ce pour permettre à leur entraîneur de payer les frais d’inscription : 2 500 gourdes à Slam Dunk (Delmas 50, # 428 et téléphone, 28131629). Les frais mensuels sont fixés à 1 500 gourdes. « Pour l’instant, le feedback est positif. Il est fort pos-sible que les cours débutent avec une dizaine de personnes », dixit l’homme fort de l’ASI et de SBL.

L’EFOPROS ouvre ses portes le lundi 14 avril. Les cours relatifs aux domaines académiques et informatiques seront dispensés au Quisqueya Christian School et les exercices pratiques auront lieu au Centre sportif Dadadou.

Légupeterson Alexandre /petoo76@aim.com

Les journées se suivent mais ne se ressemblent pas. A mesure que le challenge persiste et

signe, la compétition prend de l’ampleur avec les équipes qui sont en train de faire de leur mieux pour maintenir leur position dans le pe-loton de tête de cette compétition dont les journées se déroulent chaque dimanche sur le terrain de l’Athlétique d’Haïti à Drouillard de à partir de 9 : 00 a.m..

Quinze rencontres sont pré-vues par l’organisation pour cha-cune de ces journées dans les ca-tégories U-13, U-15 et U-17avec notez bien un repas chaud et des rafraîchissements à l’adresse des athlètes, officiels et techniciens.

Le programme pour la 6e jour-née se présente comme suit :

Catégorie U-13Fisher-UnionHaitian I-UFCDFull Stars-SOPHISAAthlétique-EFUSEcifoot-BenficaCatégorie U-15Alpha-UFCDAthlétique-EFCDHaitian I-Full StarsEcofoot-VisionUnion-FisherCatégorie U-17EFCD-AthlétiqueEcofoot-USIClass 301-VascoAscoli-VisionGolgotha-United

A rappeler que la 5e journée disputée le dimanche 6 avril a donné les résultats suivants :

Catégorie U-13Ecofoot-Fisher 1-1Athlétique-UFCD 0-0Full Stars-EFUS 3-1Haitian I-Union 0-0 SOPHISA-Benfica 2-1Catégorie U-15Alpha-Union 0-2Ecofoot-Fisher 3-0Haitian I-Athlétique 2-0Full Stars-UFCD 0-0Vision-EFCD 2-1Catégorie U-17Athlétique-US I 3-0Class 301-United 2-2Ecofoot-Vision 1-0EFCD-Vasco 0-1Ascoli-Golgotha 1-0

Emmanuel Bellevue/manubellevue@yahoo.fr

SPORT/ FOOTball jeuneS / ChamPiOnnaT

Une école de formation ... Le tirage au sortReal Madrid - Bayern MunichAtlético Madrid - ChelseaC’est une finale avant l’heure

! Le Real Madrid affrontera le 24 avril Bayern Munich de Pep Guardiola dès les demies de la Ligue des champions (exactement comme en 2012). C’est la 30e demie européenne pour la Maison blanche, la 24e pour les Bavarois. Tenant du titre privé de Thiago Alcantara, le Bayern a gagné 11 duels sur 20 contre le Real (pour deux nuls et sept défaites) dans ce qui est le choc le plus fréquent de Ligue des champions. Mais Carlo Ancelotti n’a jamais perdu en C1 contre le Bayern (quatre succès, deux nuls).

L’autre demi-finale opposera le 25 avril l’Atlético Madrid à Chelsea (qui fait partie du dernier carré pour la deuxième fois en trois ans). Lors de la finale de la Supercoupe d’Europe 2012, les Espagnols l’avaient emporté 4-1.

La finale aura lieu le 24 mai à Lisbonne.

ligue deS ChamPiOnS

Une 6e journée quipromet

l’Oeil Rivé

On peut entendre dans le suivi d’un reportage enflammé: «Il déborde, prend le dessus

sur son vis-à-vis et effectue un centre en retrait. Centre vraiment millimétré.» En réalité, l’attaquant (ou le joueur en position d’attaque) ramène la balle au centre, et avec une précision époustouflante. Le partenaire (le coéquipier) reçoit et glisse la balle dans les filets. Il ne faut pas croire qu’il a adressé sa passe à quelqu’un se trouvant dans le rond central. Il est à l’offensive, il amène le danger directement dans le carré de réparation de l’équipe adverse. Quand l’action est ponc-tuée d’un tir victorieux, le dessus a été pris sur l’adversaire.

Quand le centre arrive à mi-hauteur, le geste est magnifique puisque le reporter clame: «An rabat», c’est-à-dire une demi-vo-lée. Cela peut être un ‘’retourné’’ acrobatique et dans la langue du stade Sylvio Cator, on dira: «Deux pieds collés». Ce qui rend imparfai-tement la description de l’exploit, conviendrez-vous avec moi. Le ballon peut être repris du plat du pied. Dans un geste héroïque, dé-sespéré, alors que l’on croyait que le défenseur arriverait le premier sur la trajectoire du ballon, l’atta-quant, à l’affût, se jette et reprend du plat du pied. Il existe l’action victorieuse au moyen d’un lobe ou d’une pichenette ou encore d’une

louche. Cela signifie que le gardien de but effectuait une sortie, se por-tant à la rencontre de l’attaquant qui filait vers les buts. En évitant la sortie, à quelques mètres du gardien de but, celui-ci glisse le pied sous le ballon qui s’élève pour retomber derrière la ligne de but ou dans les filets. Tout est une ques-tion de doigté. Le portier ne peut que lever la tête, en espérant la fin de la course du ballon au-dessus de la barre transversale ou à côté.

A Port-au-Prince, sur les on-des, le vocabulaire pour décrire la conclusion d’une phase offen-sive surprend de nos jours. Les reporters utilisent de plus en plus l’expression: «Yon bon do pye»; dans le temps, on préférait: «Un tir canon». C’était un vocabulaire guerrier, puisque emprunté à l’art de la guerre, mais plus acceptable. On qualifiait le tireur de canon-nier. Dans le football haïtien, à Joseph Obas, Gérald Romulus ou Carlo Brévil, et plus près de nous le Capois Renel Mompremier, était attachée une réputation de canonnier. Dans le football in-ternational et mondial, Ary Han, Rivelino et Roberto Carlos ont fait trembler les filets adverses par leur tir puissant.

Puisque le magazine «Manière de voir» avait sorti un spécial à la veille de la Coupe du monde 1998 avec à la une l’affirmation «Le foot-

ball, c’est la guerre», continuons à passer en revue les positions of-fensives. Dans la chronique bien faite, on peut capter une narration du genre : «Dans une position ex-centrée, il est arrivé à marquer.» Cela signifie que l’intéressé s’était déporté sur les ailes. L’exploit tient dans la réussite compte tenu de la circonstance.

Toujours dans la chronique contemporaine, le vocabulaire est invariablement belliciste. On parle de tir, plus souvent de frappe. On y ajoute l’adjectif «enroulé», c’est-à-dire que le joueur a frappé le ballon de l’intérieur du pied qui a décrit un demi-cercle pour se loger dans la lucarne.

Le sujet n’est pas épuisé. Avant de nous séparer, décrivons l’action où l’attaquant se présente dans une position excentrée face au portier qui, intelligemment, ferme l’angle. Malgré tout, le but est marqué. L’histoire de la Coupe du monde retient l’action du Dr Socrates en 1982 face à Dino Zoff. Il tire à ras le sol, la balle passe entre les jambes du célèbre portier italien. Depuis, ce coup d’audace est répété. La puissance du tir, alliée à la précision dans le geste, surprend le portier le plus vigilant. La prochaine fois, un regard sur les réponses défensives.

Jean-Claude Boyer Lundi 10 mars 2014

Les situations offensives

8 12 avril 2014No 1072

JEUX - 138

Les mots peuvent figurer dans tous les sens : horizontalement, verticalement, en diagonale, de haut en bas et vice versa, de droite à gauche et inversement. Les huit lettres restantes désignent le grand navire dédié au transport de passagers. (Indice : les navires)

MOTS CACHÉS

R

D

E

S

A

R

M

A

N

T

E

X

C

P

E

R

T

E

T

N

M

G

N

R

M

U

L

O

L

A

I

A

U

S

O

T

E

E

T

T

A

I

E

E

Q

L

R

B

V

R

N

I

T

R

R

H

E

R

T

G

R

I

I

U

R

D

E

E

T

G

P

E

F

R

E

R

E

E

N

T

S

U

O

L

E

A

R

R

I

S

A

A

U

S

I

L

O

R

T

E

O

I

E

U

G

N

E

T

G

T

A

O

O

C

A

N

S

S

V

R

E

D

E

R

N

E

R

P

O

N

Z

N

E

A

T

A

A

R

C

M

R

E

E

N

E

B

N

N

S

A

B

E

N

R

E

B

E

O

M

O

I

V

S

E

A

P

N

O

M

O

T

N

E

D

A

E

R

T

I

G

R

C

O

R

R

A

I

E

R

R

N

U

C

T

N

D

A

T

S

E

S

G

U

C

R

D

T

B

R

E

C

E

E

E

T

S

T

O

O

A

A

O

V

E

M

E

L

P

G

L

E

A

A

S

A

I

L

G

L

U

T

M

U

P

L

I

U

R

V

N

U

O

I

S

A

Q

O

F

O

O

E

A

R

O

I

E

G

C

O

U

E

R

N

D

R

L

G

E

N

A

O

A

I

A

E

L

E

R

E

P

E

R

E

O

E

O

B

L

R

A

U

N

O

O

B

N

ABORDE CROISIÈRE MAZOUT SIGNAUXAFFRÉTER DÉBOUQUER MONTER SOUSAGRÈS DÉPLACEMENT NAVIGATION TALONNERAMÈNE DÉSARMANT PASSERELLE TILLACARMER DROIT PERTE TONNAGEARTIMON ENTREPONT PLAT TOURELLESAVEC ENTRES PORTÉE TRANSPORTBARROT ÉTAIS POSTE TRAVERSÉEBASTINGAGE FLANC PROUE TREUILBATEAU GALERIE RANGE TURBINEBRIGANTIN GALION ROUE VERGUECOMMANDEMENT GOUVERNER ROULECORDES HÉLICE SABORDCROISE LANCE SALON

MOTS CROISÉS

F

T

A

L

S

P

A

I

T

I

L

B

G

U

O

S

T

S

Horizontale1 – Sculpture. Habitants de la Turquie.2 – Boudin. Dentelé.3 – Glorifier. Durillon.4 – Volonté. Innovateur.5 – Honnête. Baie.6 – Possède. Uvules.7 – Prophète hébreu. Myriapodes.8 – Ignorant. À moi.9 – Rédigés. Narine des cétacés.10 – Supplément. Tacheté.11 – Support contenant une burette pour l'huile et une autre pour le vinaigre. Article.12 – Fenestration. Samarium.

Verticale1 – Il suit un stage. Hafnium.2 – Vertige. Non cuite.3 – Stop. Bronze.4 – Cheville. Apte à être élu.5 – Pommade médicamenteuse. Pronom anglais.6 – Naître. Vendangeuse.7 – Porter un vêtement. Se rendra.8 – Un billion. Assassinées.9 – Unique. Ancienne monnaie chinoise. Route.10 – Dénombrement.11 – Furoncles. Filets de pêche.12 – Comprimée. Virage en ski.

Horizontale1 – Bazar. Se rendra.2 – Ornement militaire. Aluminium.3 – Flétrit. Action de meuler.4 – Greffe. Tasser la neige avec les skis.5 – À lui. Idiote.6 – Greffée. Harassée.7 – Nouveau. Transmuta. Pronom personnel.8 – Clarifié. Dialecte.9 – Personne qui délègue. Existes.10 – Perroquet. Force Navale.11 – Écimer. Conducteur d'ânes.12 – Ventiler. Terre essartée.

Verticale1 – Liquide pétrolier. Prénom féminin.2 – Inflorescence. Récit succinct d'un fait piquant.3 – Vaste bassin protégé. Endurer.4 – Changement du registre de la voix à l'adolescence. Couché.5 – Article étranger. Auge. Erbium.6 – Distancée. Presser.7 – Sainte. Ennui. 8 – Analysé. Ils parlaient le quechua.9 – Svelte. Écorces de chêne.10 – Américain. Cri de charretier.11 – Furie. Irriter.12 – Mise en éveil. Donne à boire.

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

MOTS CACHÉSABDOMEN

JEUX - 137Préparé par

LABYRINTHE

TEST À RÉSOUDRE

Quels sont les deux mots les plus reliés par le sens ?

Anéantir, prétendre, ennuyer, abolir, adapter, apaiser

Rép : Anéantir et abolir

MOTS CROISÉS

K

E

R

O

S

E

N

E

L

E

A

E

P

I

A

N

E

C

D

O

T

E

R

A

D

E

T

O

L

E

R

E

R

M

U

A

N

C

E

A

L

I

T

E

E

L

T

R

E

M

I

E

E

R

S

E

M

E

E

U

R

G

E

R

S

T

E

T

R

A

C

A

S

E

E

T

U

D

I

E

I

N

C

A

S

E

E

L

A

N

C

E

T

A

N

S

I

A

M

E

R

L

O

D

I

A

R

A

G

E

U

L

C

E

R

E

R

A

L

E

R

T

E

E

S

E

R

T