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Colloque international : Droit migratoire entre politique publique, société civile, et représentations discriminatoires : le cas du Maroc L’organisation non gouvernementale (ONG) Clinique Juridique Hijra (CJH), antenne d’Agadir-Tiznit, organise un colloque international, en collaboration avec le «Laboratoire de Recherche sur les sociétés sahariennes » (LARSSOS), l’Observatoire régional des migrations- espace et société (l’ORMES), la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines (FLSH)- Université Ibn Zohr, le Conseil Régional Souss-Massa, le Conseil Régional des Droits de l’Homme (CRDH)-Agadir, le Ministère délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé des Marocains résidents à l’étranger et des Affaires de la migration, et la GIZ (organisation d’utilité publique allemande de coopération internationale) . Ce colloque international est organisé, les 21 et 22 mars 2018, à la FLSH, à l’occasion de la Journée internationale, 2 ème édition, pour l’élimination de la « discrimination raciale» : le racisme, l’intolérance et la xénophobie, qui représentent une entrave majeure de tout progrès. Le racisme et la xénophobie voire les discriminations les plus diverses ne représentent pas une opinion banale voire banalisée mais illustre indéniablement un délit qui doit être sanctionné par la loi dictée par un pays de droit qui se respecte. Ceci étant dit, le racisme, la xénophobie et les discriminations ne touchent pas que l’immigration et les immigrés dans les pays migratoires démocratiques du Nord, mais ce phénomène touche également et profondément les pays du Sud. Et à titre d’exemple, on peut citer le Maroc où on assiste à des transformations géopolitiques, socioculturelles voire économiques et migratoires colossales. Le Maroc est un pays d’émigration/d’immigration et de transit qui perdure En effet, le Maroc est un foyer d’émigration par excellence , depuis la première grande vague, institutionnalisée durant la Guerre de 14-18, avant de devenir, simultanément, une terre de transit et un pays d’immigration et d’accueil, «même si la conscience collective n’a pas intégré cette donnée historique» 1 cruciale et importante à plus d’un titre. 1 Rapport du CNDH (Conseil National des Droits de l’Homme) intitulé «Etrangers et droits de l’Homme au Maroc: pour une politique d’asile et d’immigration radicalement nouvelle. Conclusions et recommandations», 2013, pp. 3-4 (Rapport de synthèse de 8 p.).

Colloque international : Droit migratoire entre …...2017/07/19  · beaucoup de brio, un véritable essai d’anthropologie historique de «l’esclavage au Maroc au XIX° siècle»,

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Colloque international : Droit migratoire entre politique publique, société civile,

et représentations discriminatoires : le cas du Maroc

L’organisation non gouvernementale (ONG) Clinique Juridique Hijra (CJH), antenne

d’Agadir-Tiznit, organise un colloque international, en collaboration avec le «Laboratoire de

Recherche sur les sociétés sahariennes » (LARSSOS), l’Observatoire régional des migrations-

espace et société (l’ORMES), la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines (FLSH)-

Université Ibn Zohr, le Conseil Régional Souss-Massa, le Conseil Régional des Droits de

l’Homme (CRDH)-Agadir, le Ministère délégué auprès du ministre des Affaires étrangères,

chargé des Marocains résidents à l’étranger et des Affaires de la migration, et la GIZ

(organisation d’utilité publique allemande de coopération internationale) .

Ce colloque international est organisé, les 21 et 22 mars 2018, à la FLSH, à

l’occasion de la Journée internationale, 2ème

édition, pour l’élimination de la « discrimination

raciale» : le racisme, l’intolérance et la xénophobie, qui représentent une entrave majeure de

tout progrès.

Le racisme et la xénophobie voire les discriminations les plus diverses ne représentent pas une

opinion banale voire banalisée mais illustre indéniablement un délit qui doit être sanctionné

par la loi dictée par un pays de droit qui se respecte.

Ceci étant dit, le racisme, la xénophobie et les discriminations ne touchent pas que

l’immigration et les immigrés dans les pays migratoires démocratiques du Nord, mais ce

phénomène touche également et profondément les pays du Sud. Et à titre d’exemple, on peut

citer le Maroc où on assiste à des transformations géopolitiques, socioculturelles voire

économiques et migratoires colossales.

Le Maroc est un pays d’émigration/d’immigration et de transit qui perdure

En effet, le Maroc est un foyer d’émigration par excellence , depuis la première grande vague,

institutionnalisée durant la Guerre de 14-18, avant de devenir, simultanément, une terre de

transit et un pays d’immigration et d’accueil, «même si la conscience collective n’a pas

intégré cette donnée historique»1 cruciale et importante à plus d’un titre.

1 Rapport du CNDH (Conseil National des Droits de l’Homme) intitulé «Etrangers et droits de l’Homme au Maroc:

pour une politique d’asile et d’immigration radicalement nouvelle. Conclusions et recommandations», 2013, pp. 3-4 (Rapport de synthèse de 8 p.).

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Situé en Afrique et à proximité de l’Europe, le Maroc ne peut rester indifférent vis-à-vis de

ces deux continents qui marquent son passé historique, conditionnent sa présence actuelle et

influent sur son avenir proche et lointain : l’Afrique reste, en définitive, un continent

largement et constamment influencée par des crises socio-politiques, économiques et

identitaires, engendrant des violences incessantes ; d’où le fait que le Maroc ne peut que subir

les conséquences inévitables de cette situation incertaine et continue, telle que décrite

auparavant. En même temps, de l’autre côté de la rive nord de la Méditerranée, le Maroc subit

également les effets de la politique européenne draconienne qui consiste à protéger ses

frontières extérieures des migrations venant du Sud et qui sont considérées comme

«dangereuses et indésirables», poussant ou imposant au gouvernement marocain de renforcer

la sécurité de ses frontières et de jouer, directement ou indirectement, le gendarme sécuritaire

d’une Europe égoïste.

Pour toutes ces raisons évoquées, le Maroc est devenu une terre d’exil, voire d’asile et

d’installation soutenue et définitive pour des milliers de migrants : faut-il distinguer une

migration régulière de travail, des étudiants étrangers, notamment africains, dont une majorité

est installée régulièrement dans le royaume, des migrants en « situation irrégulière » de toute

sorte, dont le séjour qui s’inscrit dans un projet migratoire définitif ou provisoire voire en

transit vers l’eldorado européen, se transforme souvent vers une immigration durable, et

enfin, il faut citer des demandeurs d’asile subsahariens, syriens ou irakiens; sans oublier pour

autant des milliers d’Européens, et notamment les retraités français qui sont installés au

Maroc durablement.

Stratégie Nationale d’Immigration et d’Asile (SNIA)

C’est dans ce contexte que le Maroc s’est engagé depuis septembre 2013 dans la mise en

place d’une Stratégie Nationale d’Immigration et d’Asile (SNIA) dont l’objectif prioritaire est

l’intégration sociale, économique et culturelle des immigrés et réfugiés vivant au Maroc.

Cette intégration passe absolument par un partenariat concerté, soutenu et partagé avec les

institutions publiques concernées et les animateurs et acteurs de la société civile (ONG et

associations locale, nationales et internationales) connaissant le milieu migratoire et

travaillant sur le terrain de ce dernier.

Des populations noires discriminées historiquement et sociologiquement

Au Maroc, comme dans le reste des pays de l’Afrique du Nord, les populations noires sont

victimes de discriminations, de racismes et de xénophobies, sous toutes les formes

normatives existantes : violences et agressions matérielles ou symboliques, insultes, injures,

ségrégations «raciales», sociales ou différentielles, dans les rues ainsi qu’au travail, sont le lot

quotidien des hommes de couleur. Cette situation revoie à une dimension historique lointaine

qui doit différencier et distinguer plusieurs degrés de racisme entre un « Noir marocain» et un

«Noir étranger» ; d’où le fait qu’il existe différentes « catégories de Noirs » au Maroc :

-La première «catégorie» concerne les populations noires dites cosmopolites ou endogènes

qui sont largement mélangées aux «premières populations marocaines», et ce, depuis des

siècles, et qui descendent inévitablement des esclaves et de la traite négrière, marquant ainsi

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l’Europe, l’Afrique et les Amériques donnant naissance à ce qui a été appelé le «commerce

triangulaire» banalisant les frontières nationales et internationales.

-La deuxième «catégorie», est celle des populations noires du Sud. Elles se concentrent, à

travers des siècles d’histoire commune, dans des oasis entièrement ou partiellement peuplées

d’Africains noirs, mais qui ne sont pas ou-très-peu mélangées aux populations dites

«Berbères»2 ou aux «Arabes».

- La troisième «catégorie», touche les Africains du Sénégal qui sont devenus majoritaires dans

certaines villes (Tanger, Fès, Casablanca, Rabat, Agadir, Inzgan, etc.) : cette « catégorie » fait

partie d’une filière à part entière relativement ancienne, alimentée par des pèlerins venant

faire leur pèlerinage dans la médina de Fès, sans oublier les Sénégalais qui pratiquent le

commerce entre les deux pays depuis très longtemps.

- Enfin, la quatrième et dernière « catégorie », est représentée par les étudiants et les migrants

subsahariens : c’est indéniablement celle qui est la plus touchée par le racisme et les

discriminations les plus diversifiées. Cette situation périlleuse n’est pas posée sans renvoyer à

la conception de la longue durée, chère à Fernand Braudel, illustrant ainsi que des populations

marocaines sont inférieures voire intériorisées à travers des siècles de comportements

discriminatoires et racistes, consciemment ou/et inconsciemment.

Les Noirs esclaves au Maroc, se comptaient par des centaines de milliers depuis des siècles

avant la colonisation du pays. Ils constituaient durant certaines périodes historiques au Maroc

l’ossature voire le corps militaire, la garde civile préférée de certains Sultans, en plus de

certaines missions militaires ou civiles, notamment pendant l’époque d’Ahmed Al Mansour

Addahbi ou encore à l’époque de Moulay Ismail durant les 16° et 17° siècles.

Dans l’état actuel des choses, «l’esclavage » n’a jamais été aboli officiellement par une loi

marocaine dictée par les gouvernements successifs du Maroc, alors que le protectorat

français, n’a fait qu’interdire la pratique de l’esclavage dans ses colonies y compris le Maroc.

Certes, l’esclavage a été dénoncé comme monstrueux, mais il a été parfaitement toléré par les

Français au fil des années coloniales.

Il est important de mentionner que l’initiative de l’interdiction ou l’abolition de l’esclavage

n’est jamais venue de la société marocaine elle-même», telle qu’on peut le comprendre à

travers la lecture attentive de l’ouvrage magnifique de Mohammed Ennaji, qui a tenté, avec

beaucoup de brio, un véritable essai d’anthropologie historique de «l’esclavage au Maroc au

XIX° siècle», notamment : «les esclaves proviennent des échanges transsahariens, mais

également durant les périodes de crises, se recrutent parmi les pauvres qui donnent des

femmes et enfants et se donnent contre nourritures et protection» 3

, rapporte-il.

Malheureusement, cette page sombre de notre histoire discriminatoire est absente dans les

manuels scolaires et universitaires et par conséquent elle n’est pas inscrite dans la conscience

2 C’est le terme le plus utilisé historiquement et historiographiquement, sachant que le terme « Amazigh »

largement préféré par les populations concernées n’a été utilisé (par le mouvement amazigh) que depuis les

années 1980 au Maroc. 3 Mohammed Ennaji, Soldats, domestiques et concubines. L'esclavage au Maroc au XIXe siècle, Casablanca, Éd.

Eddif, 1994, (livre de 220 p.).

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nationale-collective pour pouvoir la lire et faire ainsi le deuil sur notre propre mémoire

demeurant encore bafouée.

Le traitement médiatique des questions migratoires au Maroc est largement marqué par des

dérapages véhiculant des images négatives et des « langage stéréotypés »4 provoquant et

illustrant des idées reçues et des jugements de valeurs qui ne font qu’accentuer les

discriminations, le racisme et la xénophobie, fabricant et alimentant ainsi un discours haineux

et des représentations collectives déformées ou malsaines.

Même s’il faut reconnaître les efforts consentis et remarqués (au niveau de la recherche

scientifique notamment) nous souhaitons vivement faire un état des lieux des

transformations migratoires marocaines qui s’impose, à travers ce colloque international,

et ce, dans une perspective interdisciplinaire (sciences sociales et humaines), sous forme de

neuf questions cardinales :

Les 9 questions retenues sont les suivantes :

1. Études pragmatiques et définitions des concepts théoriques cadrant et situant le

sujet en question, dans une perspective comparatiste: droits migratoire,

discrimination(s), racisme(s), xénophobie, immigrés, réfugiés, demandeurs

d’asile5, esclave-esclavagisme, etc.

2. Quels impacts et quelles transformations dictées par l’histoire des esclaves et de

l’esclavagisme voire de ce qui a été appelé la Traite négrière des XV°-XIX° siècles

qui a subsisté jusqu’à la première moitié du XX° siècle au Maroc ?

3. La thématique de la traite humaine au niveau national et ses rapports avec les réseaux

mafieux internationaux.

4. Droit migratoire au Maroc : entre une politique publique marocaine volontariste et

humaine ainsi que des contraintes géopolitiques sécuritaires nationales et

internationales, sans oublier des obstacles liés aux représentations discriminatoires

exercées par des populations locales. Cet axe/question devrait s’inscrire dans une

logique d’étude-recherche-action permettant de faire des préconisations

réalisables, basées sur un état des lieux pouvant tracer ou proposer des lectures

comparant le droit migratoire marocain avec le Droit international pour repérer

les failles et les contradictions possibles pour une meilleur intégration des

populations immigrées.

5. Etudes de cas précis : les immigrés, réfugiés ou demandeurs d’asile au Maroc

subissant des actes discriminatoires divers.

6. la discrimination des femmes migrantes/genre : cette thématique concerne une

proportion très importante des femmes discriminées généralement et notamment les

4 Les images choquantes et le poids considérable des mots ne sont plus à démontrer sur des consciences fragiles.

5 On attend toujours une loi sur le droit d’asile au Maroc qui sortira dans les jours qui suivront.

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travailleuses migrantes domestiques ; ce qui représente un sujet très chaud

actuellement au Maroc et ailleurs dans les pays migratoires y compris en Europe.

7. Recherche-étude proposant de faire un bilan pouvant évaluer et cerner le

traitement médiatique marocain des questions migratoires sous toutes les formes

normatives. Ainsi, dans l’état actuel des choses, on remarque des dérapages soutenus

véhiculant des idées reçues ainsi que des stéréotypées ne pouvant que renforcer

les discriminations les plus criantes : quelles solutions/alternatives et quelles

préconisations pour revoir les approches médiatiques et les outils utilisés pour

atteindre un travail médiatique d’investigation objectif et sérieux pour sensibiliser

ainsi une opinion demeurant perméable et influençable?

8. Quelle politique migratoire marocaine institutionnalisant une culture tolérante face aux

discriminations, racismes et xénophobie intériorisés consciemment et

inconsciemment? Et quelles préconisations pragmatiques théoriques et pratiques pour

améliorer et aider les immigrés, réfugiés et demandeurs d’asile au Maroc pour une

meilleure intégration dans les tissus socio-économiques et culturels marocains ?

9. Quel rôle pour la société civile par rapport à une sensibilisation de proximité

concernant la problématique discriminatoire, particulièrement, mais aussi par rapport à

l’accompagnement juridique et social pour une intégration réussie vers et le droit et le

développement migratoires ?

Les participants doivent absolument nous envoyer un mini Curriculum Vitae (CV d’une page

maximum) et choisir l’un des 7 questions proposées, et remplir le questionnaire qui suit :

Questionnaire de participation :

Nom et Prénom :

Poste occupé actuellement :

L’institution d’attache professionnelle :

Département et spécialisation :

Téléphone personnel :

Fax :

mail :-e Adresse

: Titre exact de la communication proposée au colloque international d’Agadir-

: Numéro de l’axe concerné -

Adresse personnelle :

-La ville et les dates concernant le voyage vers et depuis Agadir-Maroc (aller et

retour : entre les 20 et 24 mars).

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-Toute proposition en dehors de ces dates n’est pas prise en charge par les organisateurs qui assurent pour le moment : la restauration et l’Hôtel, en

attendant les réponses définitives pour la prise en charge des voyages

internationaux (uniquement).

A noter que la participation au colloque international d’Agadir est conditionnée par la

réception de la contribution définitive, respectant les délais proposés par le comité

d’organisation, sachant que toutes les contributions passeront par le comité scientifique pour

évolution et correction. Des partenaires se sont engagés déjà pour publier les actes de ce

colloque international.

Au nom du comité d’organisation :

Elkbir ATOUF. Tél. 06 53 03 53 15. E-mail : [email protected]

Les langues du colloque sont : l'anglais, le français, l’espagnole et l’arabe6. Les

propositions de communications, sous forme d’un résumé (environ 500 mots maximum)

accompagnées d’un bref curriculum vitae, sont à envoyer électroniquement à :

[email protected], et ce, avant le 20 septembre 2017. Les participants au colloque seront

avisés avant le 20 octobre 2017. Les versions définitives (situées entre 6000 et 8000 mots

y compris la bibliographie et les notes de bas de pages) des communications retenues

doivent parvenir au comité scientifique avant le 20 janvier 2018.

Pour plus d’informations, vous pouvez laisser un message à l’adresse électronique ci-dessus

ou contacter le coordinateur du colloque international :

Professeur Elkbir ATOUF.

Tél. 06 53 03 53 15 . Courriel : [email protected]

Le colloque aura lieu les 21 et 22 mars 2018, à la salle des humanités de la Faculté des

Lettres et des Sciences Humaines (FLSH) à Agadir.

Comité d’organisation

- Professeur Hamid AHDA : FLSH-Université Ibn Zohr-Agadir.

- Professeur Chafikh ARFAG : FLSH-Université Ibn Zohr-Agadir.

- Professeur Elkbir ATOUF : FLSH-Université Ibn Zohr-Agadir, et directeur de

l’antenne Clinique Juridique Hijra -Agadir-Tiznit (CJH-A-T).

- Professeur Younous ARBAOUI : Université libre d’Amsterdam, Hollande.

- Professur Mohamed BOUCHELKHA: FLSH-Université Ibn Zohr-Agadir.

- Professur(e) BOUTKHIL SOUMIA: FLSH-Université Mohamed 1er-Oujda et

Directrice Clinique Juridique-Oujda. - Professur Mohamed BOUZANKAD: FLSH-Université Ibn Zohr-Agadir.

- Professeur Mohamed CHAREF: FLSH-Université Ibn Zohr-Agadir, et

président/responsable du CRDH-Agadir.

6 Le comité d’organisation exigera un résumé traduisant les versions espagnoles et anglaises en arabe ou/et en

Français.

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- Professeur Ahmed CHIKHI: FLSH-Université Ibn Zohr-Agadir.

- Professeur Mohamed EL MAZOUNI : FLSH-Université Ibn Zohr-Agadir.

- Professeur Abdelkhalek JAYED : FLSH-Université Ibn Zohr-Agadir.

- Mustapha KAROUA : FLSH-Université Ibn Zohr-Agadir.

- Professeur Brahim LABARI : FLSH-Université Ibn Zohr-Agadir.

- Professeur Mbakek LAMIN : FLSH-Université Ibn Zohr-Agadir.

- Professeur Mohammad LATIF : FLSH-Université Ibn Zohr-Agadir.

- Professeur Abdelkrim MADOUN : FLSH-Université Ibn Zohr-Agadir.

- Professeur Abdellah STITOU : FLSH-Université Ibn Zohr-Agadir

- Aberrafia HAMOU AIT HASSI : doctorant, laboratoire ORMES, FLSH.

- Rachid AZLF : doctorant, laboratoire LARSSOS, FLSH, et clinicien-coordinateur –

chercheur (CJH-A-T).

- Karim BOURICH : doctorant, laboratoire LARSSOS, FLSH, et clinicien (CJH-A-T).

- Bouchra CHOKRI : License en sciences économique et gestion et clinicienne (CJH-A-T).

- Lahcen EL KHATIR doctorant, laboratoire LARSSOS, FLSH, et clinicien-chercheur

(CJH-A-T).

- Rachida DAOUDI, étudiante Master Histoire du Sud Marocain, et clinicienne (CJH-A-T). - Abdellah ASEMLAL, étudiant, Master Histoire du Sud Marocain, et clinicienne (CJH-A-T).

- Rachid ATARO RAHMAT LAH, étudiant, Master Histoire du Sud Marocain, et clinicien (CJH-A-T).

Comité scientifique

- Professeur Hamid AHDA : FLSH-Université Ibn Zohr-Agadir.

- Professeur Elkbir ATOUF : FLSH-Université Ibn Zohr-Agadir, et directeur de

l’antenne Clinique Juridique Hijra -Agadir-Tiznit (CJH-A-T).

- Professeur Younous ARBAOUI : Université libre d’Amsterdam, Hollande.

- Professeur Pascal Blanchard, chercheur au CNRS, spécialiste de l'Empire colonial

français et ses rapports avec les migrations. France.

- Professur Mohamed BOUCHELKHA: FLSH-Université Ibn Zohr-Agadir.

- Professur(e) Soumia BOUTKHIL: FLSH-Université Mohamed 1er-Oujda et Directrice

Clinique Juridique-Oujda. - Professur Mohamed BOUZANKAD: FLSH-Université Ibn Zohr-Agadir.

- Professeur Mohamed CHAREF: FLSH-Université Ibn Zohr-Agadir, et responsable du

CRDH-Agadir.

- Professeur Ahmed CHIKHI: FLSH-Université Ibn Zohr-Agadir.

- Professeur Mohamed EL MAZOUNI : FLSH-Université Ibn Zohr-Agadir.

- Professeur Yvan Gastaut, Université de Nice.

- Professeur Abdelkhalek JAYED : FLSH-Université Ibn Zohr-Agadir.

- Professur Mohamed KACHANI, Université Mohamed V, Rabat-Agdal.

- Mustapha KAROUA : FLSH-Université Ibn Zohr-Agadir.

- Professeur Brahim LABARI : FLSH-Université Ibn Zohr-Agadir.

- Professeur Bruno LAFFORT : Université de Besançon, France

- Professeur Mohammad LATIF : FLSH-Université Ibn Zohr-Agadir.

- Professeur Abdelkrim MADOUN : FLSH-Université Ibn Zohr-Agadir.

- Professeur(e) Nouria OUALI : Université Libre de Bruxelles (ULB), Belgique

- Professeur Abdellah STITOU : FLSH-Université Ibn Zohr-Agadir