Coatlition Souverainté alimentaire - Bulletin Jan2010

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  • 8/14/2019 Coatlition Souveraint alimentaire - Bulletin Jan2010

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    solidaires, quitables et durablesPouruneagricultureetunealimentation

    www.NourrirNotreMonde.org

    Bulletin de la Coalitionpour la souverainet alimentaire

    Janvier2010

    Au premier jour de lanne, nous savonschanger des vux avec les tres chers.Et celui de vivre en sant franchi le temps

    et reste encore incontournable. Et pourcause. La faim et le surpoids svissentcomme jamais, ici et partout sur terre.Nous avons choisi de mettre en lumirela question de la sant dans ce numrode dcembre, parce quencore en 2010,nos systmes alimentaires ne sont pasuniversels, quitables et durables. Ils sontconduits par des intrts commerciauxet nos gouvernements les considrentcomme une industrie.

    Vous vous rappellerez quil y a un peu

    moins de deux ans, aux termes destravaux de la Commission sur lavenirde lagriculture et de lagroalimentairequbcois (CAAAQ), plus de quaranteorganisations qubcoises demandaientpubliquement que la prochaine politiqueagricole et alimentaire du Qubec soitfonde sur la souverainet alimentaire.

    Dans les prochains mois, le ministrede lAgriculture, des Pcheries et delAlimentation du Qubec (MAPAQ)prsentera sa vision dune future

    politique agricole et alimentaire pourle Qubec. Pour peu quil cherche rtablir le lien lgitime entre notreagriculture et notre alimentation,il faonnerait positivement luneet lautre en mme temps.

    Mais le gouvernement se contentera-t-il de rpter aux agriculteurset aux transformateurs quilsdoivent sadapter? Sadapter lamondialisation, la concurrence,

    la concentration sans prcdentdes marchs de lagroalimentaire?Continuera-t-il concevoir les aliments

    comme de simples marchandises?Se rsignera-t-il dpenser toujoursdavantage dans les soins de santplutt qu rglementer le commercedes aliments? Ou au contraire, verra-t-ildans les crises cumulatives de santpublique, de scurit alimentaire,environnementales, de lconomieagricole et rurale autant de rappelsque laction des seuls individus,entrepreneurs ou consommateurs,mme pleins de bonne volont,a ses limites? Verra-t-il dans ces crisessuccessives autant dinvitations prendre ses responsabilits faceaux questions de bien commun queposent lagriculture et lalimentation?

    Nous le lui rappellerons ds le dbutde 2010. Nous proterons en effet de laprochaine assemble gnrale annuellede la Coalition pour la souverainetalimentaire, qui aura lieu le 18 mars Saint-Hyacinthe, pour alimenter lafuture politique agricole et alimentairequbcoise et proposer des actionsconcrtes.

    Rservez donc sans tarder votrejourne du jeudi 18 mars pour cetteAGA. Dici l, je vous souhaite,au nom des membres du conseildadministration de la Coalition,une nouvelle anne de solidarit,dnergie et de gnrosit.

    Christian Lacasse, prsident

    Mot du prsident

    Assemble

    gnrale annuel18 mars 2010Saint-Hyacinthe

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    794 738 Canadiensaux banques alimentaires

    Le 17 novembre dernier, Banquesalimentaires Canada, lassociationcanadienne des organisations oprant

    des banques alimentaires au Canada,dont Banques alimentaires Qubec(lune des organisations membresde la Coalition pour la souverainetalimentaire), dvoilait le Bilanfaim 2009, un portrait triste de lafrquentation par les Canadiens et lesCanadiennes, provinces par provinces,des banques alimentaires.

    Alors que les gouvernements seconcentrent sur ce dont les industriesauront besoin pour se remettre

    ot, il est indispensable que la ralitdes personnes les plus susceptiblesde souffrir de la faim et de gagnerun faible revenu soit intgre dansdes plans conomiques plus vastes.Cest en ces termes que BanquesAlimentaires Canada demande laprise en compte de la ralit des pluspauvres parmi les Canadiens. Et pourcause.

    Les banques alimentaires ont aidquelque 794 738 personnes en mars

    2009, une hausse de 17,6 %. Cest120 000 personnes de plus quen mars2008. Cela reprsente la plus forteaugmentation sur 12 mois depuis1997. Sur les 794 738 personnesaides en mars de cette anne, 72 321sollicitaient pour la premire fois laidedune banque alimentaire.

    Selon le sondage Bilan-Faim2009 ralis auprs des banquesalimentaires du Canada, le recoursau service alimentaire durgence aaugment dans toutes les rgions dupays. Mais les plus fortes hausses ont

    t enregistres en Alberta (+61 %), enNouvelle-cosse (+20 %), en Ontario(+19 %) et au Manitoba (+18 %).

    Les rsultats du sondage montrentque le prol des personnes aides estaussi diversi que par le pass :

    - 37 % sont des enfants et des jeunesde moins de 18 ans

    - Prs de 50 % des mnages aids

    sont des familles avec des enfants.

    - 19 % des mnages aids viventdun revenu tir dun emploi actuelou rcent

    - 6,3 % des mnages dclarent unequelconque pension comme leurprincipale source de revenus

    Le rapport Bilan-Faim 2009de Banques alimentaires Canadapropose aussi une analyse des causesde ce triste bilan : La rcessiona fait davantage ressortir un certainnombre de problmes sous-jacentsau sein de lconomie canadienne.Les personnes qui ont perdu leuremploi au cours de la dernireanne se retrouvent sur un marchdu travail qui a considrablement

    chang en 15 ans. Les emploisbien rmunrs dans le secteur

    manufacturier et forestier se font deplus en plus rares et sont remplacspar ceux dautres secteurs surtout dans le secteur du dtailet de lhbergement/services derestauration qui sont nettementmoins bien rtribus et offrent peudavantages sociaux comme les soindentaires, lassurance-mdicaments, une protection en matire de pensions

    Pour les chmeurs canadienset les personnes qui ne peuvent pas

    travailler, la situation nest pas plusreluisante. Un fort pourcentage despersonnes aides par des banquesalimentaires sont contraintes dedemander de laide parce que leursprestations de retraite, de soutiende revenu li une invalidit ou daidsociale sont trop maigres pour mmese permettre le strict minimum. Aucours des trois dernires dcennies,la majorit des Canadiens ont vu leurevenu stagner ou diminuer et nouspouvons nous attendre vivre une

    situation presque semblable dansles annes venir, selon lanalyse.

    Des membres de la Coalitiondemandent des mesures publiquespour la sant de toute la population.

    Saviez-vous que 37 %des personnes aidespar le dpannagealimentaire sontdes enfants?

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    a Coalition pour la souverainetlimentaire milite pour ladoptione mesures publiques favorables unystme alimentaire durable, quitablet universel. Si dans les pays du sud laolitique du laisser-faire par les forcesu march gnre de la faim grandechelle (1 milliard de personnes en 2009

    elon lOrganisation internationalee lalimentation (FAO), elle crees problmes de surpoids et dobsitu nord et dans les pays mergeants.

    Dans ce contexte doccidentalisationes habitudes alimentaires, les mesuresubliques concernant le lien fort entre

    a sant publique et loffre alimentaireont donc incontournables.

    n effet, au Canada, en 2004, 23,1 %es adultes taient obses et 36,1 %

    aisaient de lembonpoint. Alors quen

    978, le taux dobsit tait de 13,8 %.sagit donc dune augmentatione prs de 10 % en lespace de 25 ans.e Canada fait meilleure gure que

    es tats-Unis dont le un taux dobsittait de 30 % en 2004. Chez les enfants,n observe une tendance similaire laugmentation pondrale au les ans. En 1978, au Canada, le tauxobsit chez les 2 17 ans tait de 3 %t le taux dembonpoint de 12 % pourn total combin de 15 %. En 2004,

    e taux dobsit est pass 8 % et celui

    e lembonpoint 18 % pour un totalombin de 26 % en surchargeondrale.

    Daprs une enqute sur la sant danses collectivits canadiennes Nutrition2004) publi par lInstitut de latatistique du Qubec, la place occupear les Autres aliments(ex. : croustilles,iscuits, produits de charcuterie etutres aliments transforms), qui ontouvent une densit nutritionnelle

    moindre et qui constituent des sources

    mportantes de sucre, de sel et de grasans lalimentation des jeunes, demeureon ngligeable, voire proccupante,n particulier ladolescence et de faonncore plus marque chez les garonse 14 18 ans. Malheureusement, cesliments prennent souvent la placeautres choix plus nutritifs ou encore,iennent tout simplement sajouter despports alimentaires dj importants.

    ce sujet dailleurs, chez les garons ladolescence, on dnote aussi uneendance, pour certains, consommer

    lus que le nombre de portions suggres

    dans les diffrents groupes alimentairesdu Guide Alimentaire Canadien (GAC).Du ct des lles, la situation est toutautre. Conformment ce qui avaitt rapport en 1999, lenqute montreque les apports dnergie ont tendance se maintenir pendant ladolescence.Compte tenu de laugmentation des

    besoins en plusieurs nutriments cetge, il apparat crucial de miser sur deschoix daliments denses en nutriments.

    Or, la place relativement importanteaccorde aux Autres aliments(ungroupe alimentaire du Guide alimentaireCanadien) dans lalimentation desadolescentes combine des apportsalimentaires souvent en de duminimum suggr pour les diffrentsgroupes du GAC, incluant les Produitscralierset les Viandes et substituts,peut sans doute expliquer certainsrsultats observs dans les apportsnutritionnels. Mentionnons que lesProduits craliersconstituent, avecles Lgumes et les fruits, la principalesource de folate (Vitamine B9) danslalimentation de ces jeunes. De mme,les Viandes et substitutsreprsentent,avec les Produits craliers, lesprincipales sources de fer, et avec lesProduits laitiers, les principales sourcesde zinc. Lenqute conclut quil estsouhaitable que les jeunes limitent laconsommation des Autres alimentsainsique des charcuteries et autres aliments

    transforms.

    Or, cest cette catgorie dalimentstransforms que sattaque la Coalitioqubcoise sur la problmatique dupoids. Des allgations de type santcomme choix sens utilisesde plus en plus frquemment surdes aliments camelotes, naident pasles consommateurs faire de vritab

    choix sant.Cest pourquoi la Coalition Poidset Option consommateurs demande Sant Canada de rglementer les lo sant sur les produits alimentaireLe changement dans les habitudesalimentaires est lun des facteurs quicontribue lpidmie dobsit. Aulieu de faciliter les choix en matire dconsommation, des logos viennent icbrouiller les cartes. Une rglementatpermettrait lmergence de logos en

    lesquels les consommateurs pourraieavoir conance.

    La Coalition qubcoise sur laproblmatique du poids militeactivement pour lencadrementrglementaire des allgations sant.La Coalition qubcoise veille avecassiduit au comportement desentreprises en matire dtiquetage.Elle remarque lusage dallgations sasur des sacs de croustilles collationintelligente ou des biscuits solutio

    sense . Pour rpondre la demandgrandissante des consommateurspour des produits sant, lindustriefait souvent preuve de beaucoup decrativit Ainsi, avec les annes, unmultitude de logos mettant de lavanlaspect sant de certains aliments soapparus. Toutefois, ces logos grs ples compagnies ne sont pas assujettis une rglementation concernantleur cration, leur apposition, et leurdnition (critres nutritionnels).

    La profusion des logos privs surles emballages peut encourager laconsommation de certains alimentstrop gras, trop sucrs ou trop sals.Le maquillage de la malbouffe an delui donner une apparence sant deviefrquent. Il suft quun produit soit moins pire que le produit de rfrepour quon lui colle un logo sant ,daprs lanalyse de la Coalitionqubcoise sur la problmatiquedu poids.

    Des logos sant qui sment la confusion : une rglementation simpose

    Saviez-vous quen2004, 59,2 % dela populationcanadienne taiten tat de surchargepondrale ?

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    n marge du Sommet mondial sur lacurit alimentaire de la FAO (Rome,u 16 au 18 novembre), la Coalition pour

    a souverainet alimentaire a pris part auorum des peuples pour la souverainetlimentaire, aux cts de plus de 400utres organisations nationales ou

    nternationales de la socit civile et des896 personnes inscrites pour loccasion.

    a faim qui svit et saggrave malgrengagement politique des tatsu monde de la rduire de moiti dici

    2015, tel que formul en 1996 unutre sommet de la FAO (Objectifs developpement du Millnaires), offrene toile de fond accablante la tenuee lvnement. Les objectifs de tels

    orums sont dassurer la participationes organisations de la socit civile, deeiller la ralisation des engagementses gouvernements et des organisationsnusiennes lgard de lradicatione la faim, du droit lalimentationt de la souverainet alimentaire, deenforcer les alliances et dassurer uneomprhension commune des causese la crise alimentaire et des solutionst priorits mettre en uvre.

    Cette activit a constitu pour notreoalition une premire exprience

    nternationale. cette occasion, nousvons fait connatre notreoalition, sa nature, sa

    mission et ses cibles et avonsu faire la rencontre dautresrganisations qui militent pour

    a souverainet alimentaire.

    Organis par lInternational PlanningCommittee for Food Sovereignty(IPC) sur les plans organisationnelet logistique, les prparatifs et laralisation du forum ont t pilotspar un comit directeur compos deplusieurs organisations internationaleset italiennes des mouvements agricoles,de pcheurs, de travailleurs agricoles,environnementaux, de droits humains,durbains pauvres ou de recherche etreprsentation.

    En ateliers de travail, les groupesprsents (Jeunes, Femmes, Indignes,ONG) se sont penchs sur les thmeschers aux organisations de la socitcivile : les alliances, la gouvernancemondiale et nationale des systmesalimentaires, le contrle des ressourcesutiles la production des alimentscomme la terre, leau, le patrimoinegntique animal et vgtal, et celuides rapports urbains et ruraux, lheureo la moiti des citoyens du mondeseront sous peu des citadins quil faudraalimenter. Toutes ces questions ont tdbattues dans loptique du respectdu droit fondamental lalimentation.Cest dailleurs le Rapporteur spcialdes Nations Unies pour le droit lalimentation, le professeur OlivierDe Schutter, qui a t le premier

    intervenir en plnire levendredi 13 novembre.

    Monsieur De Schutter aexpos son point de vue surson rle de rapporteur en lien

    avec les organisations de la socit

    civile. Il a fortement interpel celle-cien rafrmant avec force la grandeimportance quil lui accorde car ellelalimente dans son travail de rapportdes violations au droit lalimentatioPour lui, la socit civile permet dtrinform rgulirement des contraventau droit lalimentation mais aussides solutions quelle met de lavant equi requirent lintervention publiqueLe professeur De Schutter a aussifait tat des rapports quil a dposset prsents ce jour au sein des

    instances onusiennes sur les questionde commerce (OMC), de biodiversit(semences en particulier) ou sur laquestion de lachat ou de la locationdes terres lchelle internationale.

    Le rapporteur a galement prsentun aperu des travaux de la FAO surla rforme du Comit sur la Scuritalimentaire (CSA), rforme qui prvola participation de la socit civile.Le rapporteur pense beaucoup de biede cette rforme, mme si elle a t

    trs longue venir et sil reste encorebeaucoup de travail faire. Entre autle CSA devra produire une sorte de castratgique mondial pour faire face la faim. Ce cadre stratgique engag

    Forum des peuples pour la souverainet alimentaire, Rome

    Saviez-vous que 40 millionsdhectares de terre dAfrique,dAsie et dAmrique latineet dEurope de lest ont tachetes par des entreprisespour y faire des culturesdexportation ?

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    ventuellement les gouvernements uvrer dans le sens des principesirecteurs qui y seront noncs etonvenus. Monsieur De Schutter aussi rapidement prsent les sujets qui

    etiendront son attention dici 2011.

    acques Diouf, directeur gnralde la FAO

    e lendemain, cest le directeur gnrale la FAO qui a dbut la journe en

    nformant les ONG quil avait entamne grve de la faim cette semaine enolidarit avec le milliard de personnesffames. Il a prsent et qualiinsupportables les statistiques sur la

    aim. Il a aussi questionn svremente fait que la communaut internationaleit trouv en quelques semaineslusieurs centaines de milliards de dollars

    our sauver les banques et lconomielors quil en faudrait 44 pour radiquera faim et la pauvret. Si lenfant qui

    meurt toutes les 6 secondes tait unccidental ou lun des ntres, jamaisous naccepterions cette situation, a-t-il

    ajout. Il a donn lexemple des sommesnvesties dans lexploration spatialeomme grand paradoxe de notre re.a interpell les ONG runies ce forumn quelles revendiquent fortement unutre systme alimentaire. Au rythme voluent les rsultats sur la faim,

    a dplor que lobjectif de rductione 50 % de la faim ne sera pas atteintvant 2100. Enn, il a termin sonropos en soulignant que la faim nest

    ien dautre quun problme politiquet non technique.

    Des alliancesLe coordonnateur la souverainetalimentaire a prot de ce Forum despeuples pour prsenter la Coalitionpour la souverainet alimentaire, sessources, le contexte dans lequel ellea t cre, les motivations derniresa cration, son mode daction etses revendications. Plusieurs autres

    personnes ont galement prsentles alliances dans lesquelles elles ontengag des ressources.

    De nombreux contacts ont pu tretablis avec les reprsentants denombreuses organisations ainsi quele Rapporteur spcial de lONU surle droit lalimentation, Olivier DeSchutter et son quipe. Dautresorganisations canadiennes taientgalement prsentes et des changesont eu lieu avec leurs reprsentants.

    Une dclaration nale aux alluresde bien communAu terme du Forum, les organisationsont convenu dun texte qui a t livr auxreprsentants des tats du monde runispour le Sommet mondial de la scuritalimentaire. En voici quelques extraits :

    Nous, 642 personnes venant de 93pays et reprsentant 450 organisationsde paysans et agriculteurs familiaux,de petits pcheurs, de pastoralistes,

    des peuples autochtones, de jeunes, defemmes, durbains, douvriers agricoles,dONG locales & internationales etdautres acteurs sociaux, nous sommesrunis Rome du 13 au 17 novembre2009, unis par notre dtermination uvrer pour revendiquer la Souverainet

    alimentaire au moment o lenombre croissant des personnessouffrant de la faim a atteint leseuil du milliard de personnes.La Souverainet alimentaire estla solution efcace la tragdie

    de la faim dans notre monde. Lestats doivent respecter, protger etsatisfaire le droit lalimentation entant que droit disposer dalimentsadquats, disponibles, accessibles,culturellement acceptableset nutritifs.

    Nous dclarons notre soutien aunouveau Comit de la ScuritAlimentaire mondiale, en insistantsur lengagement pris par les chefsdtats prsents au Sommet de la FAvis--vis de cette instance dans leurdclaration. Nous afrmons que le dr lalimentation forme la rfrencecentrale qui doit guider tous les lm

    du travail du Comit de la scuritalimentaire.

    Les gouvernements doivent protgleurs marchs internes. Nos pratiqurequirent des politiques de gestionloffre an dassurer la disponibilitdes aliments et de garantir des revedcents et des prix justes. Nous somdisposs discuter des nouvellesdispositions juridiques pour encadrnos pratiques. Nous nous engageon

    raccourcir les distances entreproducteurs et citoyens.

    Laccaparement des terres par descapitaux transnationaux doit cesser.Le problme des sans-terres et delaccaparement des terres sestintensi suite la crise alimentairemondiale et la dforestation. Nousexigeons des rformes agraires globaqui respectent les droits individuelset collectifs/communautaires

    laccs et la matrise des territoires.Nous demandons la SouverainetAlimentaire maintenant!

    La prsence de notre coalition ceforum international sest avr unchoix des plus judicieux. Des rseauxinternationaux importants militantpour la souverainet alimentaire savemaintenant que le Canada se mobilispour la souverainet alimentaire. Etnous y revenons de notre ct avec laconnaissance de nombreuses person

    et organisations dont le point de vuesaccorde au ntre.

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    i la Coalition revendique des mesuresubliques, collectives, certaines doiventvoir pour effet de soutenir les individuse communauts qui imaginent et

    mettent en branle des projets qui fontartie de la solution. Le projet Produire

    a sant ensemble en Gaspsiemontre bien que des citoyens sont en

    marche vers la prise en charge collectivee leur systme alimentaire de proximit.

    Pour lOrganisation mondiale de la santOMS), le vritable problme de santublique rside dans la disponibilit et

    e cot daliments sains et nourrissants.e projet de laboratoire rural Produire

    a sant ensemble Prise en chargede lalimentation par et pour la

    ommunaut , soutenu par la Politiqueationale de la ruralit, accompagnees personnes et des groupes qui visent cultiver lautonomie de leur localit.e porteur du projet est lpicerieooprative de Perc, appuye par2 partenaires. Trois voies davenir

    iffrentes et complmentaires sontxprimentes.

    Logique marchandeDj aprs un an, plusieurs projets ontvu le jour sous ce volet. Par exemple, unmaillage a t tabli entre institutionset producteurs locaux, trois criesartisanales ont permis la populationdacheter des milliers de livres de moruesdirectement des pcheurs sur le quai

    et un groupe dachat de viande localea t form.

    Logique ducative

    Par des visites guides alimentaires enpicerie organises avec le pharmacienet par des ateliers de petits cuistots anims dans les coles primaires par desparents du village, ce volet cherche redonner aux gens la capacit de choisiret apprter des aliments sains. Outillerles parents et leurs enfants permet deprparer la relve de demain.

    Logique nourricire

    Le projet Richesse de nos anctres regroupe quatre familles (27 personnqui produisent ensemble des lgumeviandes et poissons, dans loptiquedatteindre une plus grande auto-sufsance.La mise en commun dessavoir-faire a rapproch les gnratiocomposant les familles participanteset renforc leur ert gaspsienne.Ce projet a aussi contribu rduire pollution lie au transport des alimen

    Lquipe du laboratoire rural croit enlamalgame de ces trois logiques poucrer des environnements alimentairsains, durables et favorables lasant des gens et des communauts.Maintenant, sommes-nous prts,comme socit, reconnatre la portde tels modles et les soutenir pardes dcisions collectives ?

    Pour en savoir plus :www.produirelasanteensemble.com

    Topo sur une initiative locale de prise en charge de la sant

    Crie artisanale, Ste-Thrse-de-Gasp, 2009

    Potager ducatif des enfants, Val-dEspoir, 2009

    1. Rencontre avec les permanents de laCoalition pour la diversit culturelle,Montral, 30 juin;

    2. Forum public de lOMC,Genve, 28-30 septembre

    3. Rencontre du Comit provisoireinternational de la Campagnedappel la cohrence, 9 octobre;

    4. Prsentation de la CampagnedAppel la cohrence auxresponsables Communicationde lUPA, Longueuil, 27 octobre;

    5. Prsentation sur la souverainetalimentaire et la Coalition au conseilgnral de la Fdrationdu commerce de la CSN,St-Hyacinthe, 30 octobre;

    6. Participation au dner causerieCORIM avec le directeur excutif deHuman Rights Watch, Kenneth Roth,

    Montral, 30 octobre;

    7. Rencontre avec quiterre sur lescircuits courts et la souverainetalimentaire, Longueuil,4 novembre;

    8. Partage de commentaires aprs laprojection du lm Un monde sansfaim, UQAM, 16 novembre;

    9. Participation et prsentation

    au Forum des peuples sur lasouverainet alimentaire, Rome,13-17 novembre 2009;

    10. Participation une table Rondesur la souverainet alimentaire etla politique canadienne en matirede dveloppement internationale,Ottawa, 24 novembre;

    11. Participation au congrs gnralde lUPA, Qubec, 1 et 2 dcembre;

    12. Rencontre dchange avecFood Secure Canada, Montral,4 dcembre;

    1. Rencontre dchange avec Foo

    Secure Canada, 15 janvier 2010

    2. Confrence sur la souverainetalimentaire lITA de La Pocati19 janvier 2010

    3. Dbat public Comment nourrMontral? , de lcole des affapubliques et communautaires(APC), Universit Concordia,2 fvrier 2010;

    4. Assemble gnrale annuelle

    de notre coalition, St-Hyacinthjeudi 18 mars 2010;

    5. 7ime Carrefour de la citoyennetresponsable, organis par la CSEVB-Fondation Monique FitzbaUQAM, 12-13 mai;

    6. Universit dt du Groupedconomie Solidaire en Estrie,Crise alimentaire mondiale etalternative solidaires, Sherbroo26, 27 et 28 mai 2010.

    y sera

    La Coalitiony tait