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Coaching et Authenticité
© Sylviane C
annio pour ICF
Sylviane Cannio, MCC
www.m
edia-4.org
© Sylviane C
annio pour ICF
Structure et temps de dialogue
•Définitions
•D’abord bien se connaître
•Découvrir mon client
•Etablir la communication authentique
1.
Ecouter, reform
uler et recadrer
2.
Décoder le sens des m
ots et des actes
3.
Adopter l’attitude adéquate
© Sylviane C
annio pour ICF
3.
Adopter l’attitude adéquate
4.
Comprendre les besoins de rituel et de passe-temps
5.
Entrer dans l’émotion
6.
Confronter
7.
Déjouer les jeux psychologiques
8.
Augmenter son assertivité en tant que coach pour aider le client à
augmenter la sienne
9.
Améliorer son estime de soi en tant que coach professionnel
10.
Utiliser son corps comme indicateur
11.
Oser l’attachement et l’intimité
Définitions
•Authenticité = Q
ualité d’une
personne, d’un sentiment
authentique.
Sincérité, naturel, vérité.
© Sylviane C
annio pour ICF
•Authentique = Q
ui exprime
une vérité profonde de
l’individu et non des
habitudes superficielle
s, des
conventions
Sincère, juste, naturel, vrai.
D’abord bien se connaître -1
•Etre soi-même un coach authentique,
aligné sur des valeurs et une identité
claires
•Connaître ses scénarios en tant que
© Sylviane C
annio pour ICF
•Connaître ses scénarios en tant que
coach
•Voir en quoi ses drivers peuvent influencer
sa façon de coacher
•Sois fort, Fais des efforts, Sois parfait, Dépêche-
toi, Fais plaisir
D’abord bien se connaître -2
•Quelques questions provocantes…
© Sylviane C
annio pour ICF
D’abord bien se connaître -3
•Ai-je comblé m
es besoins physiques, mentaux,
émotionnels et spirituels en tant que coach?
•Quelle
s sont mes croyances portantes en tant
que coach?
© Sylviane C
annio pour ICF
que coach?
•Quelle
s sont mes croyances lim
itantes en tant
que coach?
•Quelle
s sont les croyances que je décide de
jeter à la poubelle
car elle
s sont périmées ou m
e
limitent?
D’abord bien se connaître -5
•Etre un coach travaillant dans l’authenticité
impliq
ue également:
–D’avoir accepté ses côtés féminin et masculin
–D’avoir l’habitude d’activer ses 5 sens
–De faire confiance en son intuition
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–De continuer à démasquer ses zones/taches
aveugles (ce que les autres savent de m
oi mais reste
inconnu de m
oi -fenêtre de Johari) en supervision ou
en intervision
–D’avoir aligné sa façon de faireen tant que coach sur
ses valeurs, son identité et sa m
ission de vie / sa
façon d’être(niveaux logiques de la conscience
Bateson-D
ilts)
Découvrir mon clie
nt -1
•En toutes circonstances, toujours vérifier les
besoins du clie
nt: cfr M
aslow, en m
ettant
l’accent sur la reconnaissance
•L’encourager à faire la différence entre la
© Sylviane C
annio pour ICF
•L’encourager à faire la différence entre la
reconnaissance conditionnelle
et
inconditionnelle
(amour)
•L’aider à ne pas confondre les niveaux logiques,
notamment identité
et comportements
•Lever les m
éconnaissances sur ses besoins
Le tableau des méconnaissances
Mode
Type
Stimuli
Problèmes
Options
Existence
1.
Exis
tence d
es s
tim
uli
T1
A. «
Je n
e suis p
as e
n reta
rd. Ce
rapport n
’est pas p
our
aujo
urd
’hui.
»B. «
Mon d
épartem
ent n’est pas
dém
otivé.»
3.
Exis
tence d
es p
roblè
mes
T2
A. «
Pas d
e p
roblèm
e s’il arrive tro
p
tard
.»
B. «
Est-ce u
n p
roblèm
e si trois
pers
onnes sont m
alades?
»
6.
Exis
tence d
es o
ptions T3
A. «
De toute
façon, c’est trop
tard
!»
B. « N
ous a
vons d
éjà
tout un
pro
gra
mm
e d
e m
otivation.»
Importance
2.
Import
ance d
es
stim
uli
T2
A. «
Je n
’est pas p
arc
e q
ue je
ne l’ai pas é
crit que je v
ais
perd
re m
on e
mploi!»
B. «
Ce n
’est pas p
arc
e q
ue les
gens sont absents
qu’ils sont
dém
otivés.»
5.
Import
ance d
es
pro
blè
mes
T3
A. «
Bon, je
vois q
u’il y a
un p
roblèm
e,
mais q
ui s’en soucie
?»
B. «
OK, quelques p
ers
onnes m
anquent
à l’appel. E
st-ce v
raim
ent si
important?»
9.
Import
ance d
es o
ptions
T4
A. «
Finir le rapport m
ainte
nant est
peut-être u
ne b
onne idée m
ais e
st-
ce e
ncore
utile
?»
B. «
Offrir des a
vanta
ges e
n
natu
re? Je n
e suis p
as convaincu
que cela fonctionne.»
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dém
otivés.»
que cela fonctionne.»
Possibilités de
changement
4.
Possib
ilité d
e faire
varier
les s
tim
uli
T3
A. «
Je n
e suis p
as le seul en
reta
rd au C
onseil, c’est arrivé à
d’autres!»
B. «
C’est to
ujo
urs
la m
êm
e
chose, quoi que l’on fasse.»
8.
Possib
ilité d
e r
ésoudre
les
pro
blè
mes
T4
A. «
Vous savez b
ien q
ue ce n
’est pas
possible d
e tro
uver une solution
!»
B. «Je
ne connais p
as d
e m
eilleur plan
de m
otivation.»
11.
Fais
abilité d
es o
ptions
T5
A. «
Dem
ander de l’aide
?
Impossible, le suje
t est bien tro
p
technique.»
B. «
Un consultant ou u
n c
oach
?
Tro
p cher!»
Capacités
personnelles
7.
Aptitu
de p
ers
onnelle
à y
réagir a
utr
em
ent T
4A. «
Il m
’est im
possible d
e
rédiger pour 16 h
eure
s.
Pourriez-v
ous le faire
?»
B. «
C’est au D
RH d
e s’en
occuper. C
’est au-d
elà d
e m
es
com
péte
nces.
»
10.
Aptitu
de p
ers
onnelle à
ré
soudre
des p
roblè
mes
T5
A. «
Je n
e v
ois p
as v
raim
ent com
ment
je p
ourrais changer cette situation.»
B. «
Que p
ourrais-je faire p
our
résoudre
le p
roblèm
e?»
12.
Aptitu
de p
ers
onnelle à
agir s
ur
les o
ptions
T6
A. «
Bonne idée
! Dom
mage q
u’elle
soit im
possible à
mettre
en
œuvre
!»
B. «
Quelqu’un d
’autre p
ourrait-il
mettre
le n
ouveau p
lan e
n œ
uvre
?»
Découvrir mon clie
nt -2
•Comprendre ses souffrances anciennes peut-être attestées par son
physique –
Lise Bourbeau
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Rejet
Abandon Humiliation Trahison Injustice
�Fuyant �
dépendant �
masochisme �
contrôlant �
rigide
�Panique �
solitude �
liberté �
séparation �
froideur
Découvrir mon clie
nt -3
•Cultures : nation, fonction, genre,
éducation, groupe social, etc.
•Personnalité
–MBTI
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–MBTI
–PCM
–Ennéagramme
•Inclinaisons de base : Innovateur,
réalisateur, empathique ou analytique
Etablir la relation authentique
1. Ecouter, reform
uler, recadrer
•Ecouter sans jugement
•Calibrer
•Se synchroniser (parler à
l’inconscient)
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l’inconscient)
•Reform
uler: perroquet,
flash, silence, empathique,
provocante, littérale)
•Recadrer (point de vue,
sens, comportement)
2. Décoder le sens des m
ots et des
actes
•Utiliser les m
étaphores (communication
indirecte et «soft», non intrusive) et les
techniques plus «
cerveau droit»
–Dessins,
–blason,
–conte «
Il était une fois
» en trois temps (passé,
présent, futur)
•Utiliser les m
ots puissants : dialogue
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•Utiliser les m
ots puissants : dialogue
plutôt que discussion, etc.
•Déjouer les pollutions verbales. Juste
dosage entre écran de fumée/logorrhée et
propos pertinents –interrompre avec
respect si nécessaire.
•Poser les questions adéquates pour
approfondir/vérifier la situation cfr la
boussole du langage qui vient en
complément du m
éta-m
odèle
3. Adopter l’a
ttitude adéquate
•Confiance:
–En soi en tant que coach
–En l’autre –
en renforçant sa confiance
–Entre les deux –
à 100% sinon confrontation
•Dans le savoir-faire et savoir-être du coach
•Dans la capacité du client de se développer et agir
•Ouverture
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•Ouverture
•Patience: à chacun son rythme. Le non-changement, le
processus de deuil
•Encouragement
–Construire sur les briques existantes
–Franchir un petit pas à la fois
–Entrer dans le cercle vertueux qui augmente l’estime de soi
4. Comprendre le besoin de rituels
et de passe-temps
•Retrait-La personne ne communique pas avec quelqu’un d’autre-Utile
pour faire le point, pour se recentrer -Malsain si utilisé pour fuir une
situation où l’on est mal à l’aise-Pas de signe de reconnaissance échangé
avec autrui
•Rituel -La personne communique selon des rites stéréotypés. C’est la
façon la plus sécurisante d’entrer en communication-Il s’agit de signes
de reconnaissance entièrement programmés: chaque partenaire sait
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de reconnaissance entièrement programmés: chaque partenaire sait
comment l’échange commence et comment il finit.-Ils ne contiennent pas
beaucoup d’inform
ation-Bonjour! Comment ça va? Ça va bien!-Installez-
vous, je vous prie. Je vous sers un café
?-Toutes m
es félicitations à la
mariée: elle est superbe.-Réception de m
ariage, Noël, etc.
•Passe-temps -La personne échange des signes de reconnaissance
(positifs ou négatifs) destinés surtout à remplir le temps-Ils ont une
qualité répétitive: les sujets acceptables sont répertoriés-Nous choisissons
nos amis en fonction des passe-temps que nous aim
ons: jeux de société,
conversation de la pause de m
idi, de salon, parler de la pluie et du beau
temps, la m
ode, la technique, etc. Ils deviennent négatifs s’ils servent à dire
du m
al d’une personne ou d’une situation.
4. Comprendre le besoin de rituels
et de passe-temps -2
•Activité -La personne établit l’échange par rapport à un objectif commun se
déroulant habituellement durant les heures de bureau et entraînant souvent la
circulation d’argent. Egalement le cas des tâches ménagères quotidiennes. -
C’est l’o
ccasion des signes de reconnaissance pour ce que l’on fait (prépondérant
dans notre système social)-Merci pour votre apport. De m
on côté, j’a
imerais que
nous parlions du contrat de location à Durieux.
•Stratagèmes -La personne instaure une série de transactions à double niveau
suivant des étapes bien définies et aboutissant à un sentiment négatif
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suivant des étapes bien définies et aboutissant à un sentiment négatif
prévisible. -Echange de signes de reconnaissance qui se term
inent toujours par
des signes de reconnaissance négatifs. Ex.: pour sortir de l’in
timité engluante, un
couple entame une scène de m
énage –
cela se passe souvent le soir, en très
curieusement le samedi soir car il est prévu de rester plus longtemps ensemble.
•Intimité -La personne établit une relation proche et confiante où chacun
accepte l’autre-Echange de signes de reconnaissance positifs pour ce que l’on est.-
Les humains y sont très attachés m
ais n’en acceptent qu’une quantité lim
itée. Pour
éviter l’o
verdose, ils recourent aux stratagèmes. Exemple: Se tenir par la m
ain.
Regarder l’a
utre dans les yeux avec intensité. Consoler un enfant.
5. Entrer dans l’émotion
Cause
Emotion
Besoin
Injustice
�Colère
�Réparation
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Perte
�Tristesse
�Consolation
Danger/Menace
�Peur
�Protection
Plénitude
�Joie
�Partage
6. Confronter
•Attention à la confusion des
niveaux logiques: les personnes
confondent entre comportement
et identité
•Confronter = pousser l’autre à
évoluer
–Ce qui implique une bonne
relation
–Ce qui implique avoir confiance
environnement -contexte
comportement
compétence
croyances -valeurs
identité
mission
environnement -contexte
comportement
compétence
croyances -valeurs
identité
mission
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–Ce qui implique avoir confiance
–Pour le coach: se sentir en
confort, être bienveillant, adopter
une attitude de base
d’acceptation
–Formuler les confrontations
comme des suggestions ou en
posant des questions
–Formuler de façon constructive
–Utiliser des mots clairs et directs
–Formuler les faits comme des
faits, des suspicions comme des
suspicions et des émotions
comme des émotions
environnement -contexte
environnement -contexte
7. Déjouer les jeux psychologiques
cfr G
ames people play –
Dr Eric Berne
•J’essaie seulement de vous aider
•Donne-m
oi des coups (Kick m
e)
•Maintenant, je te tiens salaud
•Sans toi
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•Sans toi
•Schlemiel
•Schlemazel
•Au viol
•Battez-vous
7. Déjouer les jeux psychologiques
•Le triangle dramatique / Stephan Karpman
Persécuteur
Sauveur
Persécuteur �
assertivité
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Victime
assertivité
Sauveur �
reconnaissance
Victime �
responsabilité
= triangle vertueux
8. Augmenter son assertivité en tant que
coach pour aider le client à augmenter la
sienne
Cercle d’autorenforcement positif de l’action:
Action positive�Satisfaction�Relation heureuse avec
soi et avec les autres �
Réaction positive de
l’environnement�
Sentiment de réussite�
Action
positive�
…
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Tout client est vecteur d’apprentissage. Nos clients sont là
pour nous apprendre quelque chose.
Ecouter son intuition : oser dire de qui ne se dit pas
norm
alement en société (cfr pieds) –le client nous paie
pour que nous soyons confrontants.
9. Améliorer son estime de soi en tant que
coach pour aider notre client à en faire
autant
•2 éléments:
–Je suis capable: 11 compétences = faire,
agir
–Je suis valable: la personne derrière le
coach pour sa valeur intrinsèque = être
•Pour augmenter son estime de soi, 2
postulats:
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–Nous sommes à la base de nos pensées et
en sommes responsables �
messages
positifs
–Nous sommes en constant apprentissage au
sein d’un processus de croissance. Chaque
difficulté est posée sur notre route pour nous
faire grandir et devient ainsi une opportunité
d’amélioration �
programmation ou
reprogrammation d’une image positive de
soi, reconnaître la splendeur qui réside déjà
en nous.
10. Utiliser notre corps comme un
indicateur
•Il est notre m
eilleur allié.
•Tableau de bord
–pour reconnaître les jeux, les m
asques, les
mensonges, le m
anque d’authenticité
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mensonges, le m
anque d’authenticité
–Pour reconnaître ses propres émotions
•Idem pour le coaché
•Routine pour gérer les émotions (index de
computation passe par une routine
corporelle)
11. Oser l’attachement et l’intimité
•Colette Portelance: «L’attachement assure la sécurité et
la satisfaction si chacun des partenaires de la relation
est capable d’être lui-même et de prendre sa place dans
le respect et l’écoute de l’autre».
•Le coach m
ontre l’exemple. Il est maître du processus.
Il encourage son coaché à oser l’intimité (parfois
douloureuse pour certains) en le plaçant dans un
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annio pour ICF
Il encourage son coaché à oser l’intimité (parfois
douloureuse pour certains) en le plaçant dans un
environnement sécurisé.
•Contradiction entre, d’une part, la relation courte, lim
itée
dans le temps et la nécessaire distance et, d’autre part,
la volonté d’entrer rapidement dans l’intimité.
•C’est entre autres ici que se voient le plus les différences
entre coaches ACC, PCC et MCC. Alors: à vous!!
Pour en savoir plus
•media.4@
pandora.be
•www.m
edia-4.org
•Mentoring et supervision de coaches
•Form
ations au coaching
© Sylviane C
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•Form
ations au coaching