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Carnet d’exploration au Quai Branly Date du voyage : ……………………………………………….… Explorateur : …………………………………………………………. Membres de l’équipage : ……………………….……. ………………………………………………………………………………………………. Embarque avec ton équipage vers l’Afrique. Tu repéreras la zone grâce à la couleur jaune du sol. Les objets que tu vas voir sont liés à des croyances et des rites : ils sont sacrés et non destinés à être exposés dans un musée. Certains n’apparaissaient qu’aux grandes occasions ou restaient cachés aux non-initiés. On connaît leurs significations et usages grâce à l’ethnologie . Un ethnologue est un scientifique qui analyse les modes de vie, le système social, politique et religieux d’un peuple. Pour cela, il enquête dans leur pays, collecte des informations et cherche à décrire et comprendre ce qu’il observe. Ta mission Pars en quête d’objets, grâce auxquels tu vas découvrir quelques coutumes africaines : I – Etapes de la vie : naissance, enfance, éducation du jeune homme et de la jeune fille, mariage, mort. II–Personnalités : ancêtres, animaux, roi, reine, griot, devin. III – Vie quotidienne : croyances, magie, communication, musique, alimentation, vêtements, coiffure, bijoux, architecture et artisanat. Les NOTES te permettent de comprendre l’usage des objets et les INDICES leur origine, pour les repérer dans le musée. A toi de mener l’ENQUETE, en répondant aux questions. Ton itinéraire Précise tes escales sur la carte au dos de ce carnet, en écrivant les numéros des objets dans leur pays d’origine. Le conteur, Gabriel Kinsa, vient du Congo (ou Congo- Brazzaville, du nom de la capitale) en Afrique équatoriale. Les pays voisins sont la République Démocratique du Congo (Congo-Kinshasa), l’Angola, le Cameroun, Centre Afrique, le Gabon et la Guinée équatoriale. Trace un trait rouge pour délimiter cette zone sur la carte. DI – Mme BERNOS

Carnet d’exploration

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Carnet d’exploration au Quai Branly

Date du voyage : ……………………………………………….…

Explorateur : ………………………………………………………….

Membres de l’équipage : ……………………….…….

……………………………………………………………………………………………….

Embarque avec ton équipage vers l’Afrique.

Tu repéreras la zone grâce à la couleur jaune du sol.

Les objets que tu vas voir sont liés à des croyances et des rites : ils sont sacrés et non destinés à être exposés dans un musée. Certains n’apparaissaient qu’aux grandes occasions ou restaient cachés aux non-initiés. On connaît leurs significations et usages grâce à l’ethnologie. Un ethnologue est un scientifique qui analyse les modes de vie, le système social, politique et religieux d’un peuple. Pour cela, il enquête dans leur pays, collecte des informations et cherche à décrire et comprendre ce qu’il observe.

Ta mission Pars en quête d’objets, grâce auxquels tu vas découvrir

quelques coutumes africaines : I – Etapes de la vie : naissance, enfance, éducation du jeune homme et de la jeune fille, mariage, mort. II–Personnalités : ancêtres, animaux, roi, reine, griot, devin. III – Vie quotidienne : croyances, magie, communication, musique, alimentation, vêtements, coiffure, bijoux, architecture et artisanat. Les NOTES te permettent de comprendre l’usage des objets et les INDICES leur origine, pour les repérer dans le musée. A toi de mener l’ENQUETE, en répondant aux questions.

Ton itinéraire

Précise tes escales sur la carte au dos de ce carnet, en écrivant les numéros des objets dans leur pays d’origine.

Le conteur, Gabriel Kinsa, vient du Congo (ou Congo-Brazzaville, du nom de la capitale) en Afrique équatoriale. Les pays voisins sont la République Démocratique du Congo (Congo-Kinshasa), l’Angola, le Cameroun, Centre Afrique, le Gabon et la Guinée équatoriale.

Trace un trait rouge pour délimiter cette zone sur la carte.

DI – Mme BERNOS

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I - Les étapes de la vie

1 La naissance

NOTES : La fécondité ou fertilité des femmes, c’est-à-dire leur capacité à avoir des bébés, est considérée comme une bénédiction. C’est pourquoi les mères à l’enfant sont souvent représentées dans la statuaire africaine. Sur beaucoup de personnages, on voit des traces de scarifications : des incisions superficielles de la peau qui laissent des cicatrices formant des dessins. Elles permettent d’embellir, comme les bijoux ou le maquillage, mais ont aussi une portée rituelle : elles indiquent l’origine, le rang, la fonction sociale et l’âge du personnage. Elles peuvent aussi avoir pour fonction de protéger, valoriser la personne. « Sur cette joue, cette marque que vous voyez, c’est ma carte d’identité. » Jean-Marie Adiaffi. La carte d’identité. Côte d’Ivoire, 1983.

INDICE n°1: Cette statuette a été réalisée en 1960, par un membre du peuple Dan en Côte d’Ivoire. Celui qui l’a commandée voulait honorer son épouse défunte. INDICE n°2 : elle comporte beaucoup de détails naturalistes (la coiffure, le vêtement…). Les yeux sont maquillés selon l’ancienne coutume des femmes initiées. Le sculpteur utilise du kaolin, une roche argileuse blanche qui sert de pigment. Le nombril, proéminent et mis en valeur par des scarifications, évoque la fertilité.

ENQUETE : Cette sculpture est l’une des rares dont on connaisse le nom du sculpteur. Qui est-il ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

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2 L’enfance NOTES : Les petites filles jouent avec les poupées Ashanti. Elles sont aussi possédées par les jeunes femmes qui souhaitent avoir un bébé, car elles leur attribuent des pouvoirs de fécondité. Elles les traitent comme un vrai bébé, en les cajolant et en les parant de bijoux, dans l’espoir d’enfanter.

INDICE : Les poupées Ashanti sont aussi appelées « poupées de fécondité ». Elles viennent de plusieurs pays, dont le Ghana. ENQUETE : Ces poupées représentent de façon exagérée et conventionnelle la beauté féminine. Coche l’erreur dans cette description :

un visage rond et plat

de grands sourcils en arc de cercle

une bouche grande ouverte

des bourrelets de graisse au niveau du cou

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3 L’éducation du jeune homme

NOTES : A un certain âge, il est temps pour le garçon de commencer son initiation, c’est-à-dire d’être éduqué par les adultes du village. Ils lui enseignent diverses connaissances, pour le faire passer à l’âge d’homme : sexualité, art de l’autosubsistance... Les novices sont mis à l’écart du village, où leur formation, constituée de plusieurs étapes, dure plusieurs années. Le retour au village est un moment important : les jeunes initiés portent des masques et des costumes pour danser. Leur chorégraphie leur permet de s’imprégner de la puissance vitale des ancêtres, apportant énergie et fertilité. « Nous sommes les hommes de la danse, dont les pieds reprennent vigueur en frappant le sol dur. » Léopold Sédar Senghor. « Chants d’ombre ». Sénégal, 1964. INDICE : ce masque hemba est porté par les jeunes hommes de la population Suku au Congo. ENQUETE : Que représente ce type de masque ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

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4 L’éducation de la jeune fille

NOTES : L’initiation des jeunes filles se déroule dans un bois sacré, où elles sont isolées de leur famille et du reste de la communauté. A la fin, une grande fête est organisée. Des masques-cimiers ou heaumes, c’est-à-dire portés sur le sommet de la tête, jouent un grand rôle. Ils incarnent l’esprit de l’eau, qui donne aux jeunes initiées la connaissance des formules médicinales. Dans la population Mendé, ce sont les femmes occupant un rang élevé qui les portent, alors que partout ailleurs, cet honneur est réservé aux hommes ! Un long costume en raphia complète le masque, pour cacher tout le corps et donc l’identité des danseuses.

INDICE n°1 : Ce masque Bundu de la société féminine du Sandé, était utilisé par le peuple Mendé, en Sierra Leone. INDICE n°2 : Tu le trouveras dans le coin d’une petite pièce très sombre du musée… ENQUETE : que représentent les traits sur le cou de la jeune femme ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

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5 Le mariage NOTES : A l’occasion du mariage, on choisit des vêtements aux motifs symboliques : chaque dessin a un nom et une signification. INDICE N°1 : Ce châle de mariage provient de la population Wolof au Sénégal. INDICE n°2 : Le tissu est teint en indigo. C’est une plante dont les feuilles sont pilées, mises en boules puis séchées. Lorsque l’on veut l’utiliser, on l’émiette dans de l’eau, on place la pâte obtenue dans un récipient en terre avec d’autres éléments pendant plusieurs jours. Des réactions chimiques entraînent une fermentation. Quelquefois, des incantations accompagnent cette préparation pour que le bain de teinture soit réussi. Les tissus à teindre sont lavés, trempés, égouttés, retrempés jusqu'à obtenir la couleur souhaitée : une nuance de bleu très sombre, presque violet. Les motifs sont obtenus à partir de dessins protégés par un fil de coton ou de raphia cousus sur le tissu avant de le tremper. ENQUETE : Reproduis un motif de ton choix :

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6 La mort NOTES : Le décès d’une personne entraîne des cérémonies très spectaculaires. Les morts réapparaissent au milieu des vivants, sous forme de masques dansant, qui servent d’intermédiaire entre les vivants et les esprits. Ils sont portés avec un costume et accompagnés de musique et de danse, qui mettent en scène la vie. Grâce à ces rites funéraires, le mort accède au statut d’ancêtre et peut ainsi veiller sur ceux qui restent. INDICE N°1 : Ce masque provient de la population Punu au Gabon. INDICE n°2 : Il figure une jeune fille de retour du pays des morts. Le visage est recouvert de kaolin, car le blanc symbolise, dans cette région, la mort, le monde invisible des esprits. On utilise ce masque à l’occasion de funérailles, levées de deuil, mais aussi pour des cérémonies de guérison, des jugements… Le porteur de masque le maintient entre ses dents grâce à un bâton fixé à l’intérieur. Il est perché sur des échasses de deux mètres et regarde de haut la foule des vivants, qui l’admire avec crainte et dévotion. Les femmes et les enfants restent loin. S’il est convenablement honoré, l’esprit met son pouvoir au service des mortels. ENQUETE : Peux-tu décrire l’aspect de ce masque ? (coiffure, maquillage, scarifications…) ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

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II – Les personnalités

7 Les ancêtres

NOTES : Seuls les personnalités importantes (les chefs de village, les devins…) sont vénérées comme des ancêtres. A leur mort, leur esprit est fixé dans une statuette précieusement conservée. Ainsi, il continue de vivre, communiquer avec le mon de visible et veiller sur le village. « Ils sont dans la case, ils sont dans la foule / Les morts ne sont pas morts. » Birago Diop, « Souffles », dans Leurres et Lueurs. Sénégal, 1960. Les statuettes sont utilisées lors de cérémonies. Parfois, elles portent un nom et sont enterrées avec leurs propriétaires.

INDICE : Ce bâton ogo banga appartenait à un devin dogon, dans la région de Bandiagara au Mali… ENQUETE : Comment s’appelle le devin pour les dogons ? …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… A quoi sert ce bâton ?

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8 Les animaux NOTES : Les masques et statuettes zoomorphes représentent des animaux. Ils sont sculptés de façon stylisée, c’est-à-dire que leur forme est simplifiée. Certains sont tirés de mythes très anciens… et inspirent les contes, comme « La querelle des deux lézards » de Amadou Hampâté Bâ, auteur du Mali. Ils ont souvent une signification symbolique. Le lion incarne par exemple la force, la majesté, le courage… la hyène, la naïveté, la précipitation… le lièvre, la ruse et la peur… la panthère, la rapidité, l’adresse, mais aussi la traîtrise… la tortue la longévité et la protection, etc. INDICE : Une salle du musée comporte plusieurs masques d’initiation de Guinée, Mali, Sénégal, Burkina Faso. Ils sont utilisés lors de cérémonies funéraires ou agraires. ENQUETE : Plusieurs de ces masques représentent des animaux. Pourrais-tu les citer ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

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Quels autres animaux observes-tu dans le musée ? Précise, entre parenthèses, sur quels types d’objets. ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

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9 Le roi

NOTES : Quand il paraît devant ses sujets, le roi porte son costume d’apparat, assis sur un tabouret de cérémonie et il montre les insignes de son pouvoir, de sa richesse.

INDICE N°1 : Cette statuette est un manche de chasse-mouche du Congo. INDICE n°2 : Elle représente une petite femme agenouillée tenant son enfant dans ses bras. Elle est coiffée du bonnet de raphia des aristocrates. Ses incisives sont taillées en pointe, selon la coutume. ENQUETE : En quel matériau est-elle fabriquée ? ..........................................

INDICE N°1 : Ces sceptres d’autorité Kibango appartiennent à la population Luba au Congo INDICE n° 2 : Ils sont le symbole de l’autorité du roi. Il passait son sceptre à son successeur pour lui transmettre le pouvoir. ENQUETE : Pourquoi le roi le frottait-il d’huile ?

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10 La reine

NOTES : Au Cameroun, les personnages importants ont pour coutume de teindre leur peau en rouge lors de grandes occasions, avec une poudre de bois rouge mélangée à de l’huile de palme. INDICE N°1 : Cette reine fait partie du peuple Bamiléké de Bansoa, au Cameroun. INDICE n° 2 : Elle est recouverte de perles, qui suivent le tracé de son corps. Sous les parties usées, on distingue le bois car elle a été taillée dans un tronc d’arbre. Elle tient une coupe qui contenait des offrandes. Elle est assise sur le siège réservé aux personnalités. Dessous, on distingue une panthère, au pelage tacheté, symbole de l’autorité royale. Cette sculpture était montrée lors de cérémonies d’investiture ou funérailles d’un roi. Elle était alors traitée avec les mêmes égards qu’une personne royale. ENQUETE : A ton avis, que représentent les marques blanches et bleues sur son torse ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

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11 Le griot La caste des griots est née puis s'est développée dans des sociétés de tradition orale, pour la conserver. Mémoire vivante du pays, ils en connaissent l’histoire, la généalogie, les mythes... Amadou Hampaté Ba disait : "En Afrique, un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle". Craint et respecté, le griot détient la parole, le chant et la musique. L’enfant d’une famille de griots est initié, par les anciens, à leurs techniques et savoirs. Les villageois se rassemblent sous l’arbre à palabres, pour s'exprimer sur la vie, les problèmes du village, la politique… et écouter les histoires... « Pourquoi ce chant des griots qu’il avait entendu tant de fois sans y prêter grande attention, ne pouvait quitter l’esprit de Dousika ? ». Ainsi commence en 1984 le roman Ségou : les murailles de terre de Maryse Condé, auteur guadeloupéenne, qui situe son histoire dans l’Empire Bambara, l’actuel Mali. INDICE : Ce petit personnage est un instrument de musique : un lamellophone de la population Tso Gho au Gabon. INDICE n°2 : On l’appelle parfois Sanza, Kalimbe ou encore piano à pouces... Pour en jouer, il faut pincer ses lames de métal avec les pouces. ENQUETE : A ton avis, pourquoi avoir choisi cet objet pour illustrer ce thème ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

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12 Le devin NOTES : Il est à la fois médecin, chirurgien, prêtre et devin Il maîtrise les forces occultes (invisibles, secrètes). Il possède un matériel varié, dont un sifflet en corne d’antilope pour appeler les ancêtres. Plus il a de statuettes, plus sa compétence est reconnue, car lui seul sait les manipuler. Il leur donne leurs propriétés en constituant une charge magique composée d’ingrédients secrets, dont il active les pouvoirs grâce à des formules magiques.

INDICE : Ce masque représente un devin du Congo. ENQUETE : Quel nom lui donne-t-on dans ce pays ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

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III – La vie quotidienne

13 Les croyances et la magie

NOTES : A l’origine, la religion des populations africaines est l’animisme, qui repose sur la croyance que toute chose (roches, animaux, nuages, objets...) est dotée d’une âme. « Ecoute plus souvent / Les choses que les êtres / La voix du feu s’entend, / Entends la voix de l’eau. » Birago Diop, « Souffles », dans Leurres et Lueurs. Sénégal, 1960 Les objets possèdent des pouvoirs aux yeux de leurs utilisateurs. L’image est comme un double : elle ne se contente pas de représenter, elle est ce qu’elle représente. Les objets magiques, utilisés lors de rituels, apportent des bienfaits divers, des remèdes aux problèmes de la vie.

INDICE n°1 : Ce Fétiche vient du Congo. INDICE n°2 : Pour être efficace, il est chargé de substances magiques (le bilongo), dont l’argile blanche, dans le nombril. Les couleurs sont symboliques : blanc pour le monde des morts ; rouge, pour le sang des défunts ; noir et gris pour la vie. Il porte le bonnet du Nganga. La double tresse sur chaque bras représente le monde visible et invisible. Sa bouche est ouverte sur des dents en pointes, pour laisser passer ses paroles. On lui plante un clou dans le corps pour obtenir courage, protection, succès à la chasse, éloigner les mauvais sorciers…

ENQUETE : Relève un extrait concernant les fétiches, sur le cartel : la légende accompagnant l’oeuvre dans le musée : ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

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« Qui suis-je ? Je ne sais plus très bien. […] Je voudrais que cessent les défilés quotidiens dans cette salle immense où je me sens si seul. […] J’étais le trait d’union entre les vivants et les ancêtres. Mais ils m’ont ôté ma force. » Gabriel Kinsa. « Kitéki », Congo. INDICE N°1 : Statuette protectrice Nkisi de la population Kongo au Congo. INDICE n°2 : Ses yeux, si grands que l’on peut en voir le blanc, sont dits « yeux tranchants » : ils savent voir au-delà des apparences. De même, le ventre proéminent est fermé par un morceau de verre qui permet au Nganga de regarder au-delà de la surface du monde visible. Il contient peut-être encore sa charge magique, composée d’ingrédients symboliques : argile blanche, terre, feuilles, cheveux… Cette statuette est un réceptacle pour les esprits, les Nkisi. Elle est utilisée pour la protection et la divination : résoudre des conflits, identifier des voleurs, empêcher des attaques d’animaux sauvages… ENQUETE : Laisse libre cours à ton imagination : si tu vivais en Afrique et que tu avais une statuette de protection, que lui demanderais-tu ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

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14 La communication

INDICE N°1 : Ces tambours proviennent de la population Baoulé, en Côté d’Ivoire. INDICE n°2 : Ils étaient conservés dans la demeure d’un chef et servaient d’instruments de communication. ENQUETE : Que permettaient-ils d’annoncer ?

1) ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

2) ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

3) ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

15 La musique

Indice n°1 : ce tambour provient du Mali. Indice n°2 : le conteur Gabriel Kinsa en joue ! Enquête : Comment s’appelle ce type de tambour ? ………………………………………………………………………………

Quels autres instruments de musique as-tu repérés dans cette section du musée? ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

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16 L’alimentation

NOTES : Un même objet peut avoir plusieurs fonctions : utilitaire et symbolique. Pour les repas quotidiens, on mange avec les doigts autour d’un plat partagé en commun. La cuillère, au manche orné de tête sculptée, est une marque de prestige pour celui qui l’utilise. Généralement, elle ne sert pas pour le service, mais pour contenir le riz, qui sera dispersé pour souhaiter la bienvenue aux invités d’une fête. Les femmes ont un rôle actif dans la réussite des festivités, qui attirent plusieurs centaines de personnes : elles organisent le repas final.

INDICE : cette cuillère Wa Ké Mia appartient au peuple Dan, en Côte-d’Ivoire. ENQUETE : à qui était-elle offerte ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

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17 Les vêtements

NOTES : A l’origine, ce sont les femmes qui s’occupent de filer le coton et de le teindre et les hommes du tissage. Les motifs des tissus sont très graphiques, géométriques, colorés.

Aujourd’hui, le tissu Wax, batik industriel aux motifs colorés imprimés sur une toile de coton, remplace les tissus traditionnels.

INDICE : Ce tissu provient de la population Ewe au Togo. ENQUETE : Comment s’appelle ce type de vêtement, formé d’une seule pièce de tissu ? ……….………..……….………..……….………..……….………..……….………..……….………..……….………. Comment le porte-t-on ? ……….………..……….………..……….………..……….………..……….………..……….………..……….……….

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18 La coiffure

NOTES : L’art capillaire est très développé en Afrique. La coiffure permet d’embellir, mais aussi de renseigner sur la personne. INDICE : Dans le musée, tu verras de grands panneaux que tu peux faire coulisser… ENQUETE : De quel pays vient ce peigne en bois ? ……………………………………………………………………………

19 Les bijoux NOTES : L’Afrique a une longue tradition d’usage de la perle, faite à partie de graine, bois, métal, terre cuite, pierre, coquillage et même de paille pour imiter l’or. Plus récemment, les perles de verre sont importées de Venise. INDICE : Ce collier appartient à la population Mossi, au Burkina Faso. ENQUETE : Dans quels minéraux sont taillées ses perles ? ……………………………………………………………………………

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20 L’architecture

NOTES : Les portes et volets de greniers (pour conserver le grain) ou de sanctuaires (lieux sacrés) ont une valeur symbolique. On y sculpte les ancêtres pour protéger le lieu et des animaux totémiques, qui représentent des esprits protecteurs. La croix est une allusion aux quatre chemins qui conduisent au centre de l’enclos sacré. Le motif rond représente un nombril ! Il symbolise une divinité créatrice, Koutyolo, « la vieille mère du monde ». Cette déesse suprême pour les Sénoufo, est l’origine et la fin de toute chose.

INDICE : Cette porte fermait un sanctuaire Senoufo, en Côté d’Ivoire. ENQUETE : Les animaux sont sculptés de façon stylisée. Mais tu peux en reconnaître au moins deux : ………………………………………………………………………………

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L’artisanat

INDICE : Sur les cartels de chaque objet exposé, sont précisés les matériaux de fabrication. ENQUETE : Quels sont les matériaux utilisés dans la réalisation des objets exposés ? Les 4 principaux : ………………….……………………………………………………………………………………………

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En as-tu observé d’autres ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

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Maintenant que tu as traversé de nombreux pays… Choisis d’autres objets en rapport avec ton thème et dessine-les. Recopie son cartel : Intitulé (cet objet est un…) : …………………………………………………………………………………

Culture ou population : …………………………….…… Pays : ……………………………………..

Date de fabrication : …………………………………………………………………………………………………….…

Matériaux et dimensions : ……………………………………………………………………………………….……

Commentaire sur les usages et significations : ………………………………………

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……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….. et explique ton choix par rapport à ton thème: ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..

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Tu peux compléter ton exploration, en prenant des notes en rapport avec ton sujet, en dessinant d’autres objets… Plus tu as de documents, plus ton carnet sera riche ! N’oublie pas de noter tes impressions d’explorateur.

Raconte sur ton carnet…

Le trajet jusqu’au musée du Quai Branly… Ce que tu as ressenti en découvrant le musée… Comment le décrirais-tu ? Trouve au moins 5 adjectifs : ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..

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Tes impressions en entrant dans les salles sur l’Afrique… Et tout ce que tu souhaites partager !!! DI – Mme BERNOS