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Review: [untitled]Author(s): Paul PelliotSource: T'oung Pao, Second Series, Vol. 27, No. 1 (1930), pp. 91-106Published by: BRILLStable URL: http://www.jstor.org/stable/4526916 .Accessed: 03/02/2011 11:15
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http://www.jstor.org
BIBLIOGRAPHIE. 91
pseudo-texte en caracteres anciens (kou-wen). I1 y a cependant Ia?
une donnee essentielle de la philologie chinoise sur laquelle on doit
tomber d'aecord en Europe comme c'est chose faite en Chine.
Dans le present compte-rendu j'ai exprime bien des critiques;
c'est que le progres de nos e6tudes me paralt lie' a certaines exi-
gences dans l'etude comparative et 1'annotation des textes. Mais je
ne voudrais pas laisser une impression fausse. M. W. est le premier
a avoir traduit un texte considerable et difficile; d'autres apres lui
pourront aller plus loin; il lui restera le merite tres reel de leur
avoir ouvert et debroussaille la route.
P. Pelliot.
BIBLIOGRAPHIE. 91
pseudo-texte en caracteres anciens (kou-wen). I1 y a cependant Ia?
une donnee essentielle de la philologie chinoise sur laquelle on doit
tomber d'aecord en Europe comme c'est chose faite en Chine.
Dans le present compte-rendu j'ai exprime bien des critiques;
c'est que le progres de nos e6tudes me paralt lie' a certaines exi-
gences dans l'etude comparative et 1'annotation des textes. Mais je
ne voudrais pas laisser une impression fausse. M. W. est le premier
a avoir traduit un texte considerable et difficile; d'autres apres lui
pourront aller plus loin; il lui restera le merite tres reel de leur
avoir ouvert et debroussaille la route.
P. Pelliot.
Alfred FORKE, Geschichte der atten chinesischen Philosophie,
Hamburg, Friederichsen, 1927, gr. in-8, xvi + 594 pages; RM. 36.
[= HaEmburg. Universitdt. Abhandl. aus dem Gebiet der Auslands-
kuncde, vol. 25; Reihe B., Volkerkunde, Kulturgeschichte und
Sprachen, vol. 14.]
Nul sinologue n'a plus fait pour l'6tude de la philosophie
chinoise ancienne que M. FORKE, qui, depuis plus de trente ans,
apres des notes sur Yang Tchou 1) et sur les sophistes chinois 2),
nous a donne une traduction complete du Louen heng 8), une tra-
duction complete de Mo-tseu 4), et a fait paraltre presque coup sur
coup trois volumes d'exposes generaux, The World-conceptionof the
Chinese (Londres, Probsthain, 1925), Die Gedankenwelt des chinesi-
Alfred FORKE, Geschichte der atten chinesischen Philosophie,
Hamburg, Friederichsen, 1927, gr. in-8, xvi + 594 pages; RM. 36.
[= HaEmburg. Universitdt. Abhandl. aus dem Gebiet der Auslands-
kuncde, vol. 25; Reihe B., Volkerkunde, Kulturgeschichte und
Sprachen, vol. 14.]
Nul sinologue n'a plus fait pour l'6tude de la philosophie
chinoise ancienne que M. FORKE, qui, depuis plus de trente ans,
apres des notes sur Yang Tchou 1) et sur les sophistes chinois 2),
nous a donne une traduction complete du Louen heng 8), une tra-
duction complete de Mo-tseu 4), et a fait paraltre presque coup sur
coup trois volumes d'exposes generaux, The World-conceptionof the
Chinese (Londres, Probsthain, 1925), Die Gedankenwelt des chinesi-
1) Yang-chu the Epicurian in his relation to Lieh-tse the Pantheist, dans J. of the
Peking Or. Soc., III [1893], 203-258.
2) iThe Chinese Sophists, dans JChBrRAS, XXXIV [1901-1902], 1-100.
3) Inn-tInrg, 1" partie, 1907 (avait paru originairement dans les Mitteiltngen du
Seminaire de Berlin de 1906, et a ete reimprime 'a part en 1907); 2' partie, 1911
(comme Beiband des 31litteil. de Berlin); j'ai donne une bibliographie du Louen hean et
un long compte rendu de la 2e partie dans JA, 1912, II, 156-171.
4) M6 Ti, des Sozialethikers und seiner Schiler philosophisehe AJerke, Berlin, 1922,
in-8, xiv + 638 pages (Beiband pour les annees XXIII-XXV des Jlitteilaengen).
1) Yang-chu the Epicurian in his relation to Lieh-tse the Pantheist, dans J. of the
Peking Or. Soc., III [1893], 203-258.
2) iThe Chinese Sophists, dans JChBrRAS, XXXIV [1901-1902], 1-100.
3) Inn-tInrg, 1" partie, 1907 (avait paru originairement dans les Mitteiltngen du
Seminaire de Berlin de 1906, et a ete reimprime 'a part en 1907); 2' partie, 1911
(comme Beiband des 31litteil. de Berlin); j'ai donne une bibliographie du Louen hean et
un long compte rendu de la 2e partie dans JA, 1912, II, 156-171.
4) M6 Ti, des Sozialethikers und seiner Schiler philosophisehe AJerke, Berlin, 1922,
in-8, xiv + 638 pages (Beiband pour les annees XXIII-XXV des Jlitteilaengen).
BIBLIOGRAPHIE.
schen Kulturkreises (Munich et Berlin, R. Oldenbourg, 1927), et la
grande Geschichte der alten chinesischen Philosophie qui fait l'objet
du present compte-rendu. Par philosophie chinoise "ancienne",
M. F. entend celle qui est anterieure a la Chine unifiee de Ts'in
Che-houang-ti (221 av. J.-C.); l'epoque des Han n'est pas abordee.
Bien des etudes fragmentaires avaient ete publiees, mais aucun
travail d'ensemble, dans une langue europeenne, n'avait l'ampleur
que M. F. a donnee a son enquete 1). Des travaux japonais au-
raient peut-etre pu etre mis a profit plus completement. En Chine
meme, on possede le INp 4 ~ _ * Tchong-kouo tcho-hio che
("Histoire de la philosophie chinoise") de M. -¶ 5[ j Sie Wou-
leang (1916), tres conservateur et peu critique, et le i[ 4 f c ~ J Tchong-kouo tch6-hio che ta-kang ("Grandes lignes de
l'histoire de la philosophie chinoise") de M. "jA ] Hou Che (Hu
Shih), dont le t. I a paru a Changhai en 1917, beaucoup plus hardi,
parfois trop 2).
La tendance personnelle de M. F. est d'accepter la tradition;
il se mefie des novateurs et de leur critique destructive; non seule-
ment Hou Che l'effraie, mais un ex6gete de la vieille ecole comme
Souen Yi-jang lui fait l'effet d'un sceptique. M. Forke accepte done
en bloc la chronologie et les solutions traditionnelles: il donne sans
sourciller les dates de-Yao et de Chouen, a partir de 2356 avant
Jesus-Christ; les textes du Chou king relatifs a ces premiers sou-
verains ont ete rediges apres leurs regnes, mais sur des documents
de leur temps; le Tribut de Yu est du XX ITe siecle avant Jesus-
1) I1 n'est pas tout a fait juste de dire que les syntheses anterieures n'avaient
pour ainsi dire ajoute rien de nouveau a nos connaissances (p. vII); la Storia della
Filosofia Cinese Antica de M. G. Tucci (Bologne, 1921), dont M. F. parle d'ailleurs
avec eloges, donne la traduction de morceaux importants qui n'avaient jamais passe au-
paravant dans nne langue europeenne. 2) Je regrette de n'avoir pas l'ouvrage de M. Hou Che a ma disposition en ecrivant
le present compte-rendu.
92
BIBLIOGRAPHIE.
Christ; une eclipse du XXIIe est indiquee correctement; le Tcheou li
est du XIe siecle avant l'ere chretienne; le Chou king resiste aux
attaques qui veulent qu'une moiti6 de ce classique soit un faux du
IIIe siecle apres l'ere chretienne, etc. Autant d'opinions que je tiens
pour insoutenables, mais qu'il serait vain de pretendre discuter ici
en detail, et dont on trouvera d'ailleurs une refutation decisive en-
core qu'indirecte dans La Chine antique de Henri Maspero (1927).
Si le cadre chronologique accepte par M. F. est vermoulu, le
tableau qu'il trace est minutieusement brosse et pousse, et nous
aurons a nous y r6frer sans doute pendant bien des annees.
M. F. a le gout et le sens des systemes philosophiques, et une
sorte de don pour les resumer clairement. Je crois donc bon de
corriger un certain nombre d'erreurs de fait, independantes de toute
theorie.
P. 5. - j[ 5 tJ Tcheng Kia-tsi est a corriger en 5 [ _,
Tcheng Kia-tsi, et c'est la le tseu de ~ 14 Tcheng Ts'iao, l'auteur
du T'ong tche (1104-1162?)1). M. F. a comme nous l'habitude
de citer les noms chinois d'apres le ming et non d'apres le tseu;
il y a la, a mon avis, une regle necessaire a la clarte de nos travaux,
et c'est pourquoi j'y insiste ici.
P. 8, n. 2. - C'est mutiler la formule initale du Yao tien et
autres textes anciens que de ne pas la donner sous la forme complete
F[ 9M &i yCue-jo ki-kou.
P. 33, n. 1. - Le mot j t'ien, sous sa forme ancienne, n'est
pas compose de - yi, "un", et A ta, "grand"; les inscriptions des
Yin sur ecailles et sur os l'ont surabondamment demontre.
P. 47. - Le "Wang Keng-yen", emprunt6 au "Wang Kang-
yan" de Legge, Chin. Class., III, 527, resulte d'une faute d'im-
pression de ce dernier; il faut lire chez Legge "Wang Kang-yay"
1) Sur ces dates, preferables a celles dii Biogr. Diet. de Giles, no 265, mais en-
core douteuses, cf. T'oung Pao, 1924, 13.
93
BIBLIOGRAPHIE.
comme dans Ch. Cl., ProlOg., 202, et ce : $ ]g Wang Keng-ye
lui-meme n'est que l'appellation de A J f Wang Tch'ong-yun, docteur de 1334 (cf. Sseu-k'ou..., 12, 8 a).
P. 63, 1. 1-4. - La redaction de ces lignes et la note 1 feront
croire a tout lecteur que c'est Lieou Hie qui suppose le Yu tseu
un faux des T'ang ou posterieur aux T'ang; ce n'est naturellement
pas ce que Mi. F. a voulu dire puisque Lieou Hie vivait tout au
debut du VIe siecle.
P. 72. - La bibllographie du Kouan-tseu sous les Song est
bien plus complexe que les indications de M. F. ne le feraient croire.
C'est ainsi que le morceau de f I 1]] Tchang Kiu-chan 1) dont
parle M. F. est joint a une edition de 1164, mais on connait au
moins un exemplaire d'une edition de la fin des Song qui, par
dela celle de 1164, remontait a une edition corrig6e par j Ii|
Tchang Nie en 1139 2). Il faudrait un article special pour debrouiller
la question.
P. 72, n. 6. - j ff J!i Ye Chouei-sin est le tseu de f
Ye Che, 1150-1223 (cf. Giles, Biogr. Dict., no 2459).
P. 100. - Je me suis interdit de discuter ici les dates chinoises
traditionnelles acceptees par M. F., mais on ne peut donner comme
un fait acquis que le Buddha est ne en 557 av. J.-C.
P. 100. - Ici, plus loin et a l'index, M. F. parle toujours du
fils de Confucius en l'appelant ,Li Po-yi"'; personne, a moins de
le savoir d'avance, n'ira chercher et reconnaltre sous cette forme
K'ong Li, tseu Po-yu.
P. 103. - Ici, et toujours par la suite, M. F. nomme les disciples
de Confucius habituellement d6signes par leur tseu en orthographiant
1) Un lecteur non averti croira que les dates de 1131-1163 mises par M. F.
apres le nom de Tchang Kiu-chan sont celles de sa naissance et de sa mort; mais ce
sont seulement les dates extremes de la periode chao-hing. 2) Cf. par exemple Sseu-k'ou..., 101, 2-3; Chan-pen-chou-che is'ang-chou iche, 16,
lb-2a; etc.
94
BIBLIOGRAPHIE. 95
"Tse Lu", "Tse Yu"; je n'y vois aucun motif, et il me semble que
son systeme meme de transcription des noms propres devrait lui
faire ecrire "Tse-lu", "Tse-yu", c'est-;a-dire Tseu-lou, Tseu-yeou
pour nous.
P. 118. - Mao Si-ho est le hao de { j A Mao K'i-ling
(1623-1716) 1)
P. 150, n. 1 (et p. 260, n. 4). Les vraies dates de j
Wou Tch'eng ne sont decidement ni 1249-1333 comme le disait
le Yi-niien lou, ni 1247-1331 comme Pa dit M. Giles (Biogr. -Dict.,
nO 2316), mais 1249-1331; cf. le Yi-nien-lou houei-pien, 5, 10b.
P. 150, n. 2. - Il n'y eut que douze classiques sous les T'ang,
car Mencius n'en faisait pas partie; il ne leur fut adjoint comme
treizieme que sous les Song, et c'est alors seulement que son texte
fut ajoute aux classiques graves sur pierre de Si-ngan-fou; cf.
d'ailleurs p. 196.
P. 193, n. 3. X Yang Hiong (A tj de M. F. estune
faute d'impression) est mort en 18 de notre ere, non en 15.
P. 197. - Il doit y avoir quelque erreur dans I'attribution a
Jouan Yuan d'un commentaire important sur Mencius.
P. 216. - M. F. qui, dans son Me Ti (pp. 8 et 1 1) lisait
A i f "Yang Tehiang" (Yang Kiang pour nous) le nom de I'an-
cien commentateur du Siun-tseu, le lit ici toujours "Yang Liang"
(Yang Leang pour nous). Il est souvent difficile de savoir comment
mieux vaut prononcer, dans un nom personnel, un caractere qui a
plusieurs prononciations, et parfois les interesses eux-memes adop-
tent des prononciations difficilement justifiables. Dans le cas present,
peut-etre la lecture Yang Leang peut-elle etre appuyee par un
argument dont il ne faudrait d'ailleurs pas exagerer la valeur.
1) Cf. Giles, Biogr. iDict., no 1496, qui indiquait 1623-1707; le Yi-nien lou donnait 1622-1713 et a ete6 snivi par Courant, (atal., 3110-3111, et par Le Gall, Tlhoo lIi, 17; 1623-1716 sont les dates auxquelles conduit la discussion du Yi-nien-lou houei-pien, 9, 11-12.
BIBLIOGRAPHIE.
On a quelque raison de penser que Yang Kiang ou Yang Leang
est un des trois fils de ? ' "jff Yang Jou-che, mais ces trois fils
sont mentionn6s sous d'autres noms et on est ainsi amene a sup-
poser que l'un d'eux en a change (cf. Sseu-k'ou..., 91, 7b); or l'un
de ces fils s'appelait j )1 j Yang Tche-yuan; on sait combien
les Chinois aiment a etablir un rapport semantique entre leurs
divers noms; un des emplois de -f, est precis6ment glos6 par le
meme Y yuan, "loin", qui fait partie du nom de Yang Tche-yuan,
mais, dans cet emploi, la prononciation indiquee par les dictionnaires
est leang et non kiang ou king. Le commentateur du Siun-tseu a
done des chances d'etre le meme que Yang Tche-yuan, et il faut
alors bien l'appeler Yang Leang.
P. 219, n. 4. - Pour cette edition du Siun-tseu dans le Kou-yi
ts'ong-chou, cf. BEFEO, II, 320-321.
P. 221. - H Houang Tchen n'est pas des Ming, mais des
Song; c'est l'auteur bien connu du f J B , J Houang-cheje-tch'ao.
P. 221, n. 1. - Je ne sais quel est le vrai nom de 3EI Wang Na-k'ien, mais lui et ~j1 .
, Fang Wang-k'i n'ont pu
publier une edition du Siun-tseu sous les Ming, c'est-a-dire avant
1644; Fang Wang-k'i n'est en effet que le hao de ~J a Fang Pao
(1668-1749; Giles, Biogr. Dict., no 556, donne a tort 1678-1749),
et le "Siun-tseu expurge" figure dans les oeuvres completes de ce
lettre.
P. 244. - Au lieu de 7~ *~ Yuan-niu, lire j 4 Hiuan-
niu; la forme Yuan-niu a ete le resultat d'un tabou de la dynastie
mandchoue.
P. 245. - Au lieu de "K'ao Tch'ien-tschi", il faut retablir
"K'ou Tch'ien-tschi"; il s'agit du patriarche taoiste y J J K'eou K'ien-tche (Giles, Biogr. Dict., no 984). II me semble que
Legge (Texts of Taoism, I, xvII, et passim) accorde un credit
exagere a cet obscur lettre "Li Hsi-yiieh" dont je ne sais pas
96
BIBLIOGRAPHIE. 97
meme comment ecrire le nom en chinois. Quant au 4 Yin-fou king, il valait de renvoyer a Wieger, Canon taoiste,
noS 30 et 105-124.
P. 249, n. 2. Comment M. F. paralt-il douter de la dis-
tinction et de la coexistence, dans la Chine archaYque, des LI sing
et des J. che?
P. 250. - II n'y a pas de raison pour identifier specifiquement
le Ta-ts'in 'a l'empire romain dans l'Asie mineure".
P. 250, n. 4. - Il n'y a pas a distinguer la passe Hien-kou
de celle dont M. F. lit le nom jjY4 # Han-kou; les gloses speci-
fient que le premier caractere doit se lire ici hien; cf. d'ailleurs
Chavannes, MJm. hist., II, 225.
P. 252. - Comment M. F. peut-il supposer qu'une traduction
de A. Muller est a la base d'une information de Martini, alors que
l'ouvrage de Martini a paru en 1658 et que la premiere edition de
la traduction de A. Muller est de 1677 (cf. Cordier, Bibl. Sin.2,
580 et 581)?
P. 254. - M. F. parait regarder i Yu-ts'ing comme le
nom d'un personnage "Yu Ts'ing"; mais 3, yu est presque inconnu
comme nom de famille; je soupgonne que, dans ce passage du
commentaire de Tchang Cheou-tsie au Che ki (63, 2a), nous avons
affaire ou bien a un taoYste dont Yu-ts'ing etait 17appellation, ou
au titre abrege d'un ouvrage se rattachant a l'orbe du Yu-ts'ing,
l'un des trois orbes du taoYsme.
P. 254, n. 7. - Sur la "preface du Ko Sien-kong", cf. T'oung
Pao, 1912, 396 et 408; quant a la citation que M. F. en emprunte
au Che-ki tcheng-yi, c'est-ai-dire 'a Tchang Cheou-tsie, il eiut bien du'
dire oiu il l'avait prise, car elle ne se trouve pas dans le commen-
taire de la biographie de Lao-tseu dans Che ki, 63, 1-2. Cette
pr'face est plutot de i j Ko Hiuan que de Ko Hong a qui
M. F. a songe; c'est sous le nom de Ko Hiuan (ecrit u 7t Ko 7
BIBLIOGRAPHIE.
Yuan par tabou) qu'elle est reproduite dans le T'ou-chou tsi-tch'eng,
King-tsi-tien, 431, 2 v°, avec quelques variantes par rapport au
texte de M. F.
P. 260. - Pour dire que Tsiao Hong donne des extraits de
64 commentateurs du Tao-to-king, il semble que M. F. n'ait jamais
vu le Lao-tseu yi. Sur cette liste de 64 commentateurs, cf. T'oung
Pao, 1912, 418-419.
P. 263. - Le vrai nom de Tchang Heng-k'iu est T c Tchang
Tsai (1020-1077; et non 1020-1076 comme il est dit dans Giles,
Biogr. Dict., no 117).
P. 265 et p. 591. - A l'index, M. F. parle de j f Yang
Fou comme d'un commentateur du Tao-to-king; je ne trouve pas
trace que ce disciple de Tchou Hi ait ecrit une telle oeuvre, et il
n'en est pas question non plus dans la recente bibliographie de
Lao-tseu publi6e en 1927 par M. . jV e Wang Tchong-min sous
le titre de 3 -~ t Lao-tseu k'ao.
P. 281. - j ~ ' Tchang Wen-ts'ien est le tseu de f * Tchang Lei (1052-1112, plus probable que 1046-1106 de Giles,
Biogr. Dict., no 84).
P. 285. - Je ne crois pas que le commentaire de IL i Kin Kieou-tch'eou des Ming sur Lie-tseu soit aujourd'hui courant;
M. F. eut donc du dire ou il l'avait consulte; je suppose qu'il n'en
a connu que la preface reproduite dans le T'ou-chou tsi-tch'eng,
King-tsi-tien, 439, 2 a et b.
P. 286, 287 et 587. - C'est aussi a la meme partie du T'ou-
chou tsi-tch'eng, 435, 5 a, que M. F. a du emprunter ce qu'il dit
de "Ts'ai Yi", mais il a mal lu le texte, et le nom complet est
|H Vfi Ts'ai Yi-tchong.
P. 288. - Le nom de l'ancien commentateur de Lie-tseu est
a lire T j Tchang Tchan (non Tchang Tch'an). M. F. le dit
"des Tsin, 265-420"; c'est exact, mais vague. Les auteurs du
98
BIBLIOGRAPHIE.
Sseu-k'ou..., 146, 20a, ont dej"a fait remarquer que, d'apres la pr6-
face m'me de Tehang Tehan, sa mere 6tait la cousine germaine
de Wang Pi (226-249); Si Tehang Tehan dit vrai, ii dut vivre
par consequent tout au d6but des Tsin, dans la seconde moitie du
Ille si,cle.
P. 288. - Le commentaire de Houei-tsong sur Lie-tseu n'est
pas perdu; c'est le nO 725 de Wieger, Canon taoiste (et cf. aussi
nO 726).
P. 288. - Xj ~ ~fiJ~ 5 n'est pas a couper en "Lao-tse
i-fu lu" comme M. F. le fait ici et 'a l'index, ajoutant ' l'index
que c'est un ouvrage sur Lao-tseu; ii faut lire "fou-lou (section
additionnelle) du Lao-tseut yi" (c'est-h-dire de l'ouvrage de Tsiao
Hong).
P. 289, n. 2. - 15 ft Ye Che-lin est le hao de
Ye Mong-td (1077-1148).
P. 312, n. 1. - La forme "'--L j'ifI Lin Si-tchong, adoptee
dans les notes de leurs traductions de Tchouang-tseu par Legge et
par M. Giles, est le tseu du personnage; M. Giles, apr'es l'avoir
enregistree ' tort comme ming dans son Biogr. Dict., nO 1255, a
corrig6 aux Addenda et y a dit que le mning etait ~ 119J Lin
Yun-ming; mais c'est une nouvelle inexactitude, et le vrai nom est
$3 Lin Yun-ming. Le personnage est docteur non 'du d6but
du XVII' siecle" comme le dit le Biogr. Diet. de MI. Giles, mais
de 1658 (cf. Kouo-tch'ao ki-hien lei-tcheng tch'ou-pien, 249, 49 vO;
Legge, Texts of T4oYsm, I, 20, avanSait aussi trop l'epoque de Lin
Yun-ming); son commentaire de Tchoutanig-tseu a paru d'abord en
1663, et lui-meme en a donne une nouvelle edition en 1688 (cf.
Courant, Catalogue, nO 3547). Quant ' " 4 Lo Mien-tao, an
sujet de qui M. F. ne donne aucune indication, c'est un 6crivain
des Song, et son commentaire de Tchouantg-tseu est conserve
(Wieger, Canon taoiste, n0 736).
99
BIBLIOGRAPHIE.
P. 317, n. 2. - M. F. ne parait avoir connu le ajI -T s Tchouang-tseu siue que par Legge et ignorer comment s'6crit le
nom de son auteur; ii s'agit de 4 k:1 Lou Chou-tche.
P. 335, n. 1, et passim. - Lire j A ~ i T'ong-hiuant
tchen-king pour le titre donn6 au Wen-tseu en 742; la forme
T'onq-yuan (5t) tchen-king est un tabou de la dynastie mandchoue.
P. 335. - "Seit der n65rdlichen Wei-Dynastie (5. Jahrhundert
n. Chr.) gab es drei Kommentare [de Wen-tseu]: Li Hsient, Hsii
Ling-fu und Tschu Yuaia, wovon nur der des Hsii Ling-fu zum
Teil erhalten ist." Ii y a It pas mal d'erreurs. En premier lieu,
le commentaire de ~ ~ Jf Sin Ling-fou, qui doit dater, sons sa
forme derni8re, des environs de l'an 800, subsiste int6gralement;
un exemplaire manuscrit reproduisant, ' travers le Canont taoYque,
une 6dition des Song a servi de base 'a l'exemplaire que Jouan Yuan
offrit 'a la bibliotheque imp6riale (cf. la notice du ch. 1 du Sseu-
k'ou wei-cheou chou-;nou t'i-yao, et Wieger, Canon tao&ste, nO 740) 1).
Quant an pr6tendu 4+ yrt Tchou Yuan, N. F. a ete trompe par une
faute du Sseu-k'ou..., 146, 3Gb (re6pet6e aussi par Jouan Yuan), mais
ii s'agit en r6alit6 de ~ 4jf~ Tchou Pien, des T'ang ou des Song,
et son commentaire est conserv6, an moins en partie, dans le Canont
taoYque (Wieger, Canton taoYste, nO 743) 2).
1) Au point de vue chronologique, certains d4tai1s de la notice de Jouan Yuan sur
Siu Ling-fou me paraissent demander un nouvel examen, en particulier la question d'une
presentation du commentaire de Sin Ling-fou an tr6ne des 742. Pour une euvre de
Siu Ling-fou dont le nom m'eme 6tait inconnu et qui a e'te' retrouve'e an Japon, cf.
BEFEO, II, 338. Le commentaire de JVen-tsen par Sin Ling-fou est parfois mentionn'
dans les catalogues sons le pseudonyme (souvent alte're') de cet auteur, '
savoir Na h
Mo-hi-tseu.
2) La forme Tchou Pien est bien celle du Canon Iaoique, et elle est attestee aussi
an XIIe siicle par le T/'ong lahe de Tcheng Ts'iao, ch. 67 (la le9on est confirme'e par
la copie de cette section du T'onq tche inse're'e peu apres dans le D~ Ij Tsezn Io de
Kao Sseu-souen, e'd. du Hio-lsi Iao-yuaen, sect. Tseu-lio-mou, 23 r0); enfin l'Wdition de
WVen-ksen publi6e sons les iMing par .E ~ Souen K'ouang (docteur de 1574), et qui
donne aussi, entre autres, le commentaire de Tchou Pien, e'crit bien Tchou Pien, en
100
BIBLIOGRAPHIE.
Le cas du commentaire de 15 X Li Sien est diff6rent; celui-Ei
est bien perdu, mais ce que nous en savons soul'eve plusieurs pro-
blhmes assez d6licats. Ce commentaire, en 12 ch., est mentionn6
par tons les catalogues des Song 1), mais nous n'avons d'indications
un pen precises ' son sujet que par le Kiun-tchai tou-chou-tche de
Tch'ao Kong-wou (6d. de Wang Sien-k'ien, 11, 8a et b). D'apres
Tch'ao Kong-wou, Li Sien se donne comme un disciple de Prajiiiiruci,
ce qui fait dire 'a Tch'ao Kong-won que Li Sien doit done etre un
sujet des Wei de famille Yuan. Prajiiiruci est Giautama Prajnaruci,
dont les traductions se placent entre de 538 et 543 (Nanjio, Cataloque,
ajoutant son pseudonyme qui est IE 'f ~ 3 Tcheng-yi-tseu (cf. kj4 j Jj 19 4 Ssezn-k'oze kien-ming moz-lon pino-ichon de ) F , Chao Yi-tch'en,
14, 49 v0). La leqon "Tchou Yuan" do Sseu-i'ou... a probablement ite' empruntee an
WVen-hient 1'ong-k'ao, 211, citant le Kinn-tchai tou-chou-tche de Tch'ao Kong-wou; mais on sait combien les noms propres sont alterrs dans le W,Veu-hien i'ong-k'ao, et d'autre part certaines de ces fautes ont kt6 rdintroduites par des lettre's dans le Kinn-tchai tou-c/ou-
tche; 1'ddition de Wang Sien-kien, qui en a corrigod beaucoop, a laisse' subsister celle-ci
sans aucune remarque (Kizn-tchni ton-chou-Iehe, 11, 8b). Le Song eke (205, 2b) garantit indirectement Tchol Pien en e'crivant - JI oi le second caract'ere, forme abrigie de
i k'i, est 'videmment altdrd de fre' ien et non de de ytzgtan. Le catalogue do Canon taoique ne donne pas de date poor Tchou Pien; le P. Wieger le place sons les
Song, mais peut-ktre simplement parce qu'il a trouv6 mention de son commentaire dans
le Song che; la mkme raison vaudrait alors poor le Ssen-k'oz kien-ming moni-on piao-
tchou, 14, 49 v0, qui dit aussi Song (mais cet ouvrage est souvent fautif; '
la meme
page, ii met Sin Ling-fou nne fois sous lei T'ang, ce qui est correct, et one fois fau- tivement sons les Song); mais le Kian-tchni ton-chon-tIhe dit que Tchoo Yuan (lire
Tchou Pien) e'tait des T'ang, et peut-ktre a-t-il raison. Toos les catalogoes des Song
indiquent 12 ch. poor le commentaire de Tchoi Pien; ii sembie donc qu'une partie en
soit perdue, puisque le catalogue do Canon laoiqnte ne lui en donne plus que 7; ii man-
quait d'ailleurs de'ja un chapitre '
l'exemplaire qn'a d6crit Tch'ao Kong-wou.
1) Tootefois le nom est soovent estropie; on a ainsi ~ Li Po-tsin dans
le Z/iben ho, 2, lOb, et 41· ~) Tseu Sien-hiun dans Song ce, 205, 2b; ce sont
MI simples alte'rations graphiques, doubiees dans le Song eke d'une fausse interpr6tation
oi le _JI kinn de I411 4 hien-tkono, "commentaire explicatif", est devenu une partie du nom (le Sin T'ang chou, 59, 3a, etait deja amphibologique); c'est sons l'influence de
cette faute qu'on trouve "Li Sien-hiun" au lien de Li Sien 'a l'index de Wieger, p. 321
(cf. aussi J4, 1912, II, 154).
101
102 BIBLIOGRAPHIE.
App. II, 116); on voit donc que, d'apres la seule source qui donne
une indication chronologique sur ce commentaire de Wen-tseu, il
faut le placer vers 540-550, et non au ye siecle. Mais une autre
question se pose. J'ai montre dans le T'oung Pao (1926,198-207)
que M Li Sien etait la vraie forme du nom d'un commentateur
du -f .4 t Ts'ien-tseu-wen dont louvrage est atteste au moins
des la fin du IXe siecle, et ce Li Sien, dans sa suscription, se di-
sait sujet des Leang; je n'avais pas releve alors les indications
relatives au commentateur de Wen-tseu. Il est extremement pro-
bable qu'il s'agit dans les deux cas du meme individu, et l'indi-
cation des Leang s'accorderait bien avec la date de 540-550 en-
viron qui nous est suggeree par le fait que Li Sien, commentateur
de Wen-tseu, fut eleve de Gautama Prajnairuci. Une difficulte sub-
siste cependant, meme a ce point de vue, c'est que Gautama Prajn-iaruci
vivait chez les Wei, et non chez les Leang; mais on peut admettre
qu'un sien disciple ait passe d'un territoire a l'autre. Malgre tout,
et si je ne doute guere de 1'identite du commentateur de Wen-tseu
et de celui du Ts'ien-tseu-wen, je conserve quelque hesitation sur
sa date veritable. Il est assez inattendu de voir Wen-tseu commente
sous les derniers Wei, et Li Sien, qui a eu sur la personnalite6 de
Wen-tseu une theorie assez singuliere, a parle du Ts'ien-tseu-wen
en termes qui m'ont paru et me paraissent encore difficilement
conciliables avee une date si voisine de la rbdaction meme du
Ts'ien-tseu-wen. Sans vouloir rien affirmer encore, je n'ecarte donc
pas l'idee que le commentaire de Wen-tseu par Li Sien, soi-disant
de 540-550 environ, puisse etre un faux de la seconde moitie du
IX' si'eele )
P. 335. - M. F. croit que cinq chapitres du 3 - t f
Wen-tseu tsouan-yi de t5 t M Tou Tao-kien sont perdus, et rap-
1) Les catalogues des Leang et des Souei l'ignorent; par contre il est mentionn6
dans le Sin T'ang chou, 59, 3a.
BIBLIOGRAPHIE.
pelle que von der Gabelentz a invoque cette perte pour r6voquer
en doute I'authenticit6 de trois de ces chapitres; mais le texte
complet de Tou Tao-kien se trouve en r6alit6 dans le Canon taoYque
(Wieger, Canon taoYste, nO 742), et le T'ie-k'in-t'ong-kien-leou pos-
s'de un exemplaire des Yuan egalement complet1).
P. 372. - Comme meilleure edition ancienne de Mo-tsou,
M. F. cite ,das Tao-tsang peCn von Ku Tch'ien-li, 1445 n. Chr.
herausgegeben". Cette phrase se trouvait dej' dans le Me Ti de
M. F. (p. 6), et on constate ainsi, non sans quelque stupeur, que
M. F. fait de M fi I Kou Ts'ien-li un personnage du XVe siecle,
'diteur du Canon taoYque sous les iMing. Faut-il donc rappeler que
Kou Ts'ien-li n'est que le tseu de 0 JS J'ff Kou Kouang-k'i, un
des meilleurs bibliophiles modernes et dont les uns et les autres
nous avons parl6 maintes fois? Ii a v6cu de 1770 'a 1839. M. F.
a dAu mal comprendre une phrase de la preface du Mo-tseu hien-kou
de Souen Yi-jang.
Pp. 422, 423 et 589. - 'Tschung Tschang"; lire "Tschung-
tsch'ang"; f ~ Tchong-tch'ang est un nom de famille en deux
caracteres.
Pp. 427 et 538. - Dans le cas de 1 -9 Houei Che comme
dans celui de Lu Pou-wei, le titre de Iji 9 tchong-fou rappelle
celui donn6 ant6rieurement ' Kouan Tchong, mais signifie seulement
"Second pere" et non 'Pere Tchong"; cf. d'ailleurs supra, p. 72.
1) Tou Tao-kien, bien que sujet des Song, vecut assez avant sons Les Yuan. Les
commissaires du Sseu-k'ou... (146, 30 vO) out invoque ' ce sujet une pre'face qu'il aurait
dcrite en 1306 pour le 10 M4 ~ Kieou-houo thi (c'est iine faute du Sseu-k'om..., an
moins dans 1'ddition de Canton en petit format, pour VPi 5(4 A Tchong-houo Isi) de
w"~ Li Tao-chonen; mais c'est oublier 1' pitaphe de Tou Tao-kien par Tebao
Mong-fou, inse'r6e an Song-siue-tckai Isi, et d'oii ii re'sulte que Ton Tao-kien a dfs vivre de 1222 i' 1303. L'Wdition du Tehong-houo tsi est bien, elle, de 1306 (cf. Ckan-pen- chon-che ts'ang-chou-lche, 22, 17b), et je suppose que les commissaires de K'ien-long ont
confondu la date de La pre'face et celle de l'e'dition. Tou Tao-kien est parfois de'signe' sons son pseudonyme de ,
Lj. i2 Nan-kou-tseu.
103
BIBLIOGRAPHIE.
P. 428, n. 2. - _ i k A Tchang T'ai-yen n'est que le tset
du savant contemporain que M. F. a cite ailleurs (p. 409) sous son
ming de T *) t Tchang Ping-lin.
P. 436.- Au lieu de "Tch'i Mu-tse", lire "Tch'i-mu tse"; - - K'i-mou ou - K'i-wou est un nom de famille double.
P. 437, n. 2. - M. F. parIe de deux commentaires perdus du
Kong-souen Long-tseu, qui seraient dus a [4 f/i-J jT Tch'en Sseu-kou
et 'a l ± (H Kia Che-yin; il ne fait que suivre la le Sseu-k'ou...
(117, 12a), qui renvoie lui-meme au T'ong-tche de Tcheng Ts'iao.
Tch'en Sseu-kou vivait sous les T'ang; son commentaire du Kong-
souen Long-tseu est egalement indiqu6 dans ie supplement du Kiun-
tchai tou-chou-tche (ed. de Wang Sien-k'ien, 5-, 45a); et il avait
ecrit en outre un commentaire de Lao-tseu que les deux Histoires
des T'ang mentionnent (cf. Lao-tseu k'ao de Wang Tchong-min, 3,
174). Quant a "Kia Che-yin", c'est certainement une faute des
commissaires du Sseu-k'ou... pour k ;7 , Kia Ta-yin. C'est Kia
Ta-yin qui est donne aussi bien dans le T'ong tche (68, 1; et par
suite dans le Tseu lio, sect. Tseu-lio mou, 24a) que dans le Kiun-
tchai tou-chou-tche (loc. cit., 45a). Kia Ta-yin vivait sous les T'ang
et lui aussi avait commente Lao-tseu, comme nous le savons par les
Histoires des T'ang et par le J * ) *E - j Nihon kenzai-
shomoku de 889-897 (cf. Lao-tseu k'ao, 3, 137).
Pp. 442, 450, 453. - Tenir compte des corrections de M. Duy-
vendak, The book of Lord Shang, 7, 14, 68.
P. 461. - "Han Fei-tse, der Sohn des Han Tsao-hsin.....".
M. F. repete ici ce qu'il disait deja dans sa traduction du Louen
heng (II, 237). Il y a 16 ans que, dans le JA (1913, II, 403),
j'ai signal6 que le pseudo Han Tsao-sin resultait d'une meprise.
Le membre de phrase en question, i * -3X ) I, signifie: "Si le [prince de] Han eut cru (sin) de bonne heure (tsao) le fils
de due (kong-tseu) [Han] Fei..."; "Han Tsao-sin" n'a done jamais
104
BIBLIOGRAPHIE.
existe. J'ai donne cette rectification dans un compte-rendu de 22 pages
du livre de M. Ivanov sur Han Fei-tseu, et il est vrai que M. F.
n'indique pas dans sa bibliographie de Han Fei-tseu (p. 464) ce
travail ou j'ai etudie entre autres toute la bibliographie chinoise
du philosophe, mais je veux croire qu'il l'a lu et en tout cas il
est un peu decourageant de voir reparaitre apres tant d'annees des
erreurs aussi manifestes et deja relevees.
P. 463, n. 4. - Le texte vise est le Tseu lio de Kao Sseu-souen;
il en est de meme pour la p. 501, n. 4.
P. 471, n. 6. - Je crois qu'il vaut mieux lire f ,, Siu P'ing
que Siu Fong.
P. 483 et index. - Lire = | p Houang-fou Mi et non
Houang Fou-mi; Houang-fou est un nom de famille double.
P. 484. - M. F. parle a deux reprises d'un " 'j ~ Lien
Tch'ien-hsi" ("des Song" suivant la note 1). Dans Me Ti, p. 9, on
rencontre un "Tchien Tch'i ' $ (Sung Zeit)". Dans les deux cas,
il s'agit naturellement de $ f Song Lien, hao Ts'ien-k'i, qui a
vecu non sous les Song (Song est son nom de famille), mais a la
fin des Yuan et au debut des Ming, de 1310 a 1381 (cf. Giles,
Biogr'. Dict., no 1836); Song Lien est l'auteur bien connu de
l'Histoire des Yuan.
P. 515, n. 3. - Pour les raisons qui empechent d'admettre
que le Yue ling ait ete ajout6 au Li ki par Ma Jong, cf. supra,
p. 82, n. 1.
P. 529. - "Friiher gab es eine Ausgabe in 8 Biichern."
Comment pourrait-il etre question d'une edition de Ho-kouan-tseu
en 8 livres qui serait ant6rieure a celle connue de Han Yu, alors
que Han Yu est des T'ang et que la recension en 8 ch. n'est
mentionnee, et d'une maniere tres incidente, que chez Tch'ao
Kong-wou qui est du XIIe siecle?
P. 539, n. 4. - Pour cette note oiu M. F. admet que Lu Pou-wei
105
106 BIBLIOGRAPHIE.
parle a Ts'in Che-houang-ti et se designe lui-m8me par son titre
nobiliaire, cf. supra, p. 75.
P. 547, et a l'index. - X .."h
Tschung-tse Tch'i"; ne
faut-il pas lire "Tschung Tse-ch'i", Tehong Tseu-k'i pour nous?
Paul Pelliot.
106 BIBLIOGRAPHIE.
parle a Ts'in Che-houang-ti et se designe lui-m8me par son titre
nobiliaire, cf. supra, p. 75.
P. 547, et a l'index. - X .."h
Tschung-tse Tch'i"; ne
faut-il pas lire "Tschung Tse-ch'i", Tehong Tseu-k'i pour nous?
Paul Pelliot.
Rene GROUSSET, Sur les traces du Bouddha, Paris, Plon, 1929,
in-8 ecu, iv + 329 pages, avec 1 carte et 8 planches; 20 fr.
M. GROUSSET, qui vient de donner chez P. Geuthner la plus
exacte des Histoires de l'Extreme-Orient parues jusqu'ici, s'est at-
tache dans le present ouvrage a faire revivre l'histoire du bouddhisme
chinois en laissant surtout parler les pelerins, et avant tout le plus
grand d'entre eux, Hiuan-tsang. Notre confrere se montre, a son
ordinaire, minutieusement informe, et en meme temps sensible a
1'emotion religieuse ou esthetique; d'une lecture plus facile que
P'Histoire de l'Extre'me-Orient, ce volume-ci merite de plaire a un
eercle plus vaste de lecteurs, et je lui souhaite un vif succes.
Quelques remarques de detail:
P. 4: Malgre le Kieou T'ang chou et le Biogr. Dict. de Giles, Li
Che-min (T'ai-tsong) a du' naltre tout au debut de 599, et non en 597.
P. 8 et suiv.: Le nom du qaghan turc n'est pas "Kie-li", mais
Hie-li, qui transcrit tres probablement le mot turc el.
P. 12: Au lieu de "Pen-kiao", lire ' J-j Pien-k'iao.
P. 23: "Tseng-t'ou-sseu" resulte d'une faute d'impression de
Julien, Vie, 3; il faut lire Tsing-t'ou-sseu.
P. 30: La "steppe de l'A-la-chan" est une expression assez trom-
peuse, surtout pour designer une region a l'Ouest du Kansou; les
Monts Alasan sont a l'Est de Leang-tcheou.
P. 51, 1. 12: Lire Duldur-aqur.
P. 58: 'Sou-fa Pou-che" est une correction, et qui n'est peut-e&tre
pas la plus vraisemblable.
Rene GROUSSET, Sur les traces du Bouddha, Paris, Plon, 1929,
in-8 ecu, iv + 329 pages, avec 1 carte et 8 planches; 20 fr.
M. GROUSSET, qui vient de donner chez P. Geuthner la plus
exacte des Histoires de l'Extreme-Orient parues jusqu'ici, s'est at-
tache dans le present ouvrage a faire revivre l'histoire du bouddhisme
chinois en laissant surtout parler les pelerins, et avant tout le plus
grand d'entre eux, Hiuan-tsang. Notre confrere se montre, a son
ordinaire, minutieusement informe, et en meme temps sensible a
1'emotion religieuse ou esthetique; d'une lecture plus facile que
P'Histoire de l'Extre'me-Orient, ce volume-ci merite de plaire a un
eercle plus vaste de lecteurs, et je lui souhaite un vif succes.
Quelques remarques de detail:
P. 4: Malgre le Kieou T'ang chou et le Biogr. Dict. de Giles, Li
Che-min (T'ai-tsong) a du' naltre tout au debut de 599, et non en 597.
P. 8 et suiv.: Le nom du qaghan turc n'est pas "Kie-li", mais
Hie-li, qui transcrit tres probablement le mot turc el.
P. 12: Au lieu de "Pen-kiao", lire ' J-j Pien-k'iao.
P. 23: "Tseng-t'ou-sseu" resulte d'une faute d'impression de
Julien, Vie, 3; il faut lire Tsing-t'ou-sseu.
P. 30: La "steppe de l'A-la-chan" est une expression assez trom-
peuse, surtout pour designer une region a l'Ouest du Kansou; les
Monts Alasan sont a l'Est de Leang-tcheou.
P. 51, 1. 12: Lire Duldur-aqur.
P. 58: 'Sou-fa Pou-che" est une correction, et qui n'est peut-e&tre
pas la plus vraisemblable.