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Review: [untitled] Author(s): Paul Pelliot Source: T'oung Pao, Second Series, Vol. 27, No. 1 (1930), pp. 91-106 Published by: BRILL Stable URL: http://www.jstor.org/stable/4526916 . Accessed: 03/02/2011 11:15 Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of JSTOR's Terms and Conditions of Use, available at . http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp. JSTOR's Terms and Conditions of Use provides, in part, that unless you have obtained prior permission, you may not download an entire issue of a journal or multiple copies of articles, and you may use content in the JSTOR archive only for your personal, non-commercial use. Please contact the publisher regarding any further use of this work. Publisher contact information may be obtained at . http://www.jstor.org/action/showPublisher?publisherCode=bap. . Each copy of any part of a JSTOR transmission must contain the same copyright notice that appears on the screen or printed page of such transmission. JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range of content in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new forms of scholarship. For more information about JSTOR, please contact [email protected]. BRILL is collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access to T'oung Pao. http://www.jstor.org

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Review: [untitled]Author(s): Paul PelliotSource: T'oung Pao, Second Series, Vol. 27, No. 1 (1930), pp. 91-106Published by: BRILLStable URL: http://www.jstor.org/stable/4526916 .Accessed: 03/02/2011 11:15

Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of JSTOR's Terms and Conditions of Use, available at .http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp. JSTOR's Terms and Conditions of Use provides, in part, that unlessyou have obtained prior permission, you may not download an entire issue of a journal or multiple copies of articles, and youmay use content in the JSTOR archive only for your personal, non-commercial use.

Please contact the publisher regarding any further use of this work. Publisher contact information may be obtained at .http://www.jstor.org/action/showPublisher?publisherCode=bap. .

Each copy of any part of a JSTOR transmission must contain the same copyright notice that appears on the screen or printedpage of such transmission.

JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range ofcontent in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new formsof scholarship. For more information about JSTOR, please contact [email protected].

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http://www.jstor.org

BIBLIOGRAPHIE. 91

pseudo-texte en caracteres anciens (kou-wen). I1 y a cependant Ia?

une donnee essentielle de la philologie chinoise sur laquelle on doit

tomber d'aecord en Europe comme c'est chose faite en Chine.

Dans le present compte-rendu j'ai exprime bien des critiques;

c'est que le progres de nos e6tudes me paralt lie' a certaines exi-

gences dans l'etude comparative et 1'annotation des textes. Mais je

ne voudrais pas laisser une impression fausse. M. W. est le premier

a avoir traduit un texte considerable et difficile; d'autres apres lui

pourront aller plus loin; il lui restera le merite tres reel de leur

avoir ouvert et debroussaille la route.

P. Pelliot.

BIBLIOGRAPHIE. 91

pseudo-texte en caracteres anciens (kou-wen). I1 y a cependant Ia?

une donnee essentielle de la philologie chinoise sur laquelle on doit

tomber d'aecord en Europe comme c'est chose faite en Chine.

Dans le present compte-rendu j'ai exprime bien des critiques;

c'est que le progres de nos e6tudes me paralt lie' a certaines exi-

gences dans l'etude comparative et 1'annotation des textes. Mais je

ne voudrais pas laisser une impression fausse. M. W. est le premier

a avoir traduit un texte considerable et difficile; d'autres apres lui

pourront aller plus loin; il lui restera le merite tres reel de leur

avoir ouvert et debroussaille la route.

P. Pelliot.

Alfred FORKE, Geschichte der atten chinesischen Philosophie,

Hamburg, Friederichsen, 1927, gr. in-8, xvi + 594 pages; RM. 36.

[= HaEmburg. Universitdt. Abhandl. aus dem Gebiet der Auslands-

kuncde, vol. 25; Reihe B., Volkerkunde, Kulturgeschichte und

Sprachen, vol. 14.]

Nul sinologue n'a plus fait pour l'6tude de la philosophie

chinoise ancienne que M. FORKE, qui, depuis plus de trente ans,

apres des notes sur Yang Tchou 1) et sur les sophistes chinois 2),

nous a donne une traduction complete du Louen heng 8), une tra-

duction complete de Mo-tseu 4), et a fait paraltre presque coup sur

coup trois volumes d'exposes generaux, The World-conceptionof the

Chinese (Londres, Probsthain, 1925), Die Gedankenwelt des chinesi-

Alfred FORKE, Geschichte der atten chinesischen Philosophie,

Hamburg, Friederichsen, 1927, gr. in-8, xvi + 594 pages; RM. 36.

[= HaEmburg. Universitdt. Abhandl. aus dem Gebiet der Auslands-

kuncde, vol. 25; Reihe B., Volkerkunde, Kulturgeschichte und

Sprachen, vol. 14.]

Nul sinologue n'a plus fait pour l'6tude de la philosophie

chinoise ancienne que M. FORKE, qui, depuis plus de trente ans,

apres des notes sur Yang Tchou 1) et sur les sophistes chinois 2),

nous a donne une traduction complete du Louen heng 8), une tra-

duction complete de Mo-tseu 4), et a fait paraltre presque coup sur

coup trois volumes d'exposes generaux, The World-conceptionof the

Chinese (Londres, Probsthain, 1925), Die Gedankenwelt des chinesi-

1) Yang-chu the Epicurian in his relation to Lieh-tse the Pantheist, dans J. of the

Peking Or. Soc., III [1893], 203-258.

2) iThe Chinese Sophists, dans JChBrRAS, XXXIV [1901-1902], 1-100.

3) Inn-tInrg, 1" partie, 1907 (avait paru originairement dans les Mitteiltngen du

Seminaire de Berlin de 1906, et a ete reimprime 'a part en 1907); 2' partie, 1911

(comme Beiband des 31litteil. de Berlin); j'ai donne une bibliographie du Louen hean et

un long compte rendu de la 2e partie dans JA, 1912, II, 156-171.

4) M6 Ti, des Sozialethikers und seiner Schiler philosophisehe AJerke, Berlin, 1922,

in-8, xiv + 638 pages (Beiband pour les annees XXIII-XXV des Jlitteilaengen).

1) Yang-chu the Epicurian in his relation to Lieh-tse the Pantheist, dans J. of the

Peking Or. Soc., III [1893], 203-258.

2) iThe Chinese Sophists, dans JChBrRAS, XXXIV [1901-1902], 1-100.

3) Inn-tInrg, 1" partie, 1907 (avait paru originairement dans les Mitteiltngen du

Seminaire de Berlin de 1906, et a ete reimprime 'a part en 1907); 2' partie, 1911

(comme Beiband des 31litteil. de Berlin); j'ai donne une bibliographie du Louen hean et

un long compte rendu de la 2e partie dans JA, 1912, II, 156-171.

4) M6 Ti, des Sozialethikers und seiner Schiler philosophisehe AJerke, Berlin, 1922,

in-8, xiv + 638 pages (Beiband pour les annees XXIII-XXV des Jlitteilaengen).

BIBLIOGRAPHIE.

schen Kulturkreises (Munich et Berlin, R. Oldenbourg, 1927), et la

grande Geschichte der alten chinesischen Philosophie qui fait l'objet

du present compte-rendu. Par philosophie chinoise "ancienne",

M. F. entend celle qui est anterieure a la Chine unifiee de Ts'in

Che-houang-ti (221 av. J.-C.); l'epoque des Han n'est pas abordee.

Bien des etudes fragmentaires avaient ete publiees, mais aucun

travail d'ensemble, dans une langue europeenne, n'avait l'ampleur

que M. F. a donnee a son enquete 1). Des travaux japonais au-

raient peut-etre pu etre mis a profit plus completement. En Chine

meme, on possede le INp 4 ~ _ * Tchong-kouo tcho-hio che

("Histoire de la philosophie chinoise") de M. -¶ 5[ j Sie Wou-

leang (1916), tres conservateur et peu critique, et le i[ 4 f c ~ J Tchong-kouo tch6-hio che ta-kang ("Grandes lignes de

l'histoire de la philosophie chinoise") de M. "jA ] Hou Che (Hu

Shih), dont le t. I a paru a Changhai en 1917, beaucoup plus hardi,

parfois trop 2).

La tendance personnelle de M. F. est d'accepter la tradition;

il se mefie des novateurs et de leur critique destructive; non seule-

ment Hou Che l'effraie, mais un ex6gete de la vieille ecole comme

Souen Yi-jang lui fait l'effet d'un sceptique. M. Forke accepte done

en bloc la chronologie et les solutions traditionnelles: il donne sans

sourciller les dates de-Yao et de Chouen, a partir de 2356 avant

Jesus-Christ; les textes du Chou king relatifs a ces premiers sou-

verains ont ete rediges apres leurs regnes, mais sur des documents

de leur temps; le Tribut de Yu est du XX ITe siecle avant Jesus-

1) I1 n'est pas tout a fait juste de dire que les syntheses anterieures n'avaient

pour ainsi dire ajoute rien de nouveau a nos connaissances (p. vII); la Storia della

Filosofia Cinese Antica de M. G. Tucci (Bologne, 1921), dont M. F. parle d'ailleurs

avec eloges, donne la traduction de morceaux importants qui n'avaient jamais passe au-

paravant dans nne langue europeenne. 2) Je regrette de n'avoir pas l'ouvrage de M. Hou Che a ma disposition en ecrivant

le present compte-rendu.

92

BIBLIOGRAPHIE.

Christ; une eclipse du XXIIe est indiquee correctement; le Tcheou li

est du XIe siecle avant l'ere chretienne; le Chou king resiste aux

attaques qui veulent qu'une moiti6 de ce classique soit un faux du

IIIe siecle apres l'ere chretienne, etc. Autant d'opinions que je tiens

pour insoutenables, mais qu'il serait vain de pretendre discuter ici

en detail, et dont on trouvera d'ailleurs une refutation decisive en-

core qu'indirecte dans La Chine antique de Henri Maspero (1927).

Si le cadre chronologique accepte par M. F. est vermoulu, le

tableau qu'il trace est minutieusement brosse et pousse, et nous

aurons a nous y r6frer sans doute pendant bien des annees.

M. F. a le gout et le sens des systemes philosophiques, et une

sorte de don pour les resumer clairement. Je crois donc bon de

corriger un certain nombre d'erreurs de fait, independantes de toute

theorie.

P. 5. - j[ 5 tJ Tcheng Kia-tsi est a corriger en 5 [ _,

Tcheng Kia-tsi, et c'est la le tseu de ~ 14 Tcheng Ts'iao, l'auteur

du T'ong tche (1104-1162?)1). M. F. a comme nous l'habitude

de citer les noms chinois d'apres le ming et non d'apres le tseu;

il y a la, a mon avis, une regle necessaire a la clarte de nos travaux,

et c'est pourquoi j'y insiste ici.

P. 8, n. 2. - C'est mutiler la formule initale du Yao tien et

autres textes anciens que de ne pas la donner sous la forme complete

F[ 9M &i yCue-jo ki-kou.

P. 33, n. 1. - Le mot j t'ien, sous sa forme ancienne, n'est

pas compose de - yi, "un", et A ta, "grand"; les inscriptions des

Yin sur ecailles et sur os l'ont surabondamment demontre.

P. 47. - Le "Wang Keng-yen", emprunt6 au "Wang Kang-

yan" de Legge, Chin. Class., III, 527, resulte d'une faute d'im-

pression de ce dernier; il faut lire chez Legge "Wang Kang-yay"

1) Sur ces dates, preferables a celles dii Biogr. Diet. de Giles, no 265, mais en-

core douteuses, cf. T'oung Pao, 1924, 13.

93

BIBLIOGRAPHIE.

comme dans Ch. Cl., ProlOg., 202, et ce : $ ]g Wang Keng-ye

lui-meme n'est que l'appellation de A J f Wang Tch'ong-yun, docteur de 1334 (cf. Sseu-k'ou..., 12, 8 a).

P. 63, 1. 1-4. - La redaction de ces lignes et la note 1 feront

croire a tout lecteur que c'est Lieou Hie qui suppose le Yu tseu

un faux des T'ang ou posterieur aux T'ang; ce n'est naturellement

pas ce que Mi. F. a voulu dire puisque Lieou Hie vivait tout au

debut du VIe siecle.

P. 72. - La bibllographie du Kouan-tseu sous les Song est

bien plus complexe que les indications de M. F. ne le feraient croire.

C'est ainsi que le morceau de f I 1]] Tchang Kiu-chan 1) dont

parle M. F. est joint a une edition de 1164, mais on connait au

moins un exemplaire d'une edition de la fin des Song qui, par

dela celle de 1164, remontait a une edition corrig6e par j Ii|

Tchang Nie en 1139 2). Il faudrait un article special pour debrouiller

la question.

P. 72, n. 6. - j ff J!i Ye Chouei-sin est le tseu de f

Ye Che, 1150-1223 (cf. Giles, Biogr. Dict., no 2459).

P. 100. - Je me suis interdit de discuter ici les dates chinoises

traditionnelles acceptees par M. F., mais on ne peut donner comme

un fait acquis que le Buddha est ne en 557 av. J.-C.

P. 100. - Ici, plus loin et a l'index, M. F. parle toujours du

fils de Confucius en l'appelant ,Li Po-yi"'; personne, a moins de

le savoir d'avance, n'ira chercher et reconnaltre sous cette forme

K'ong Li, tseu Po-yu.

P. 103. - Ici, et toujours par la suite, M. F. nomme les disciples

de Confucius habituellement d6signes par leur tseu en orthographiant

1) Un lecteur non averti croira que les dates de 1131-1163 mises par M. F.

apres le nom de Tchang Kiu-chan sont celles de sa naissance et de sa mort; mais ce

sont seulement les dates extremes de la periode chao-hing. 2) Cf. par exemple Sseu-k'ou..., 101, 2-3; Chan-pen-chou-che is'ang-chou iche, 16,

lb-2a; etc.

94

BIBLIOGRAPHIE. 95

"Tse Lu", "Tse Yu"; je n'y vois aucun motif, et il me semble que

son systeme meme de transcription des noms propres devrait lui

faire ecrire "Tse-lu", "Tse-yu", c'est-;a-dire Tseu-lou, Tseu-yeou

pour nous.

P. 118. - Mao Si-ho est le hao de { j A Mao K'i-ling

(1623-1716) 1)

P. 150, n. 1 (et p. 260, n. 4). Les vraies dates de j

Wou Tch'eng ne sont decidement ni 1249-1333 comme le disait

le Yi-niien lou, ni 1247-1331 comme Pa dit M. Giles (Biogr. -Dict.,

nO 2316), mais 1249-1331; cf. le Yi-nien-lou houei-pien, 5, 10b.

P. 150, n. 2. - Il n'y eut que douze classiques sous les T'ang,

car Mencius n'en faisait pas partie; il ne leur fut adjoint comme

treizieme que sous les Song, et c'est alors seulement que son texte

fut ajoute aux classiques graves sur pierre de Si-ngan-fou; cf.

d'ailleurs p. 196.

P. 193, n. 3. X Yang Hiong (A tj de M. F. estune

faute d'impression) est mort en 18 de notre ere, non en 15.

P. 197. - Il doit y avoir quelque erreur dans I'attribution a

Jouan Yuan d'un commentaire important sur Mencius.

P. 216. - M. F. qui, dans son Me Ti (pp. 8 et 1 1) lisait

A i f "Yang Tehiang" (Yang Kiang pour nous) le nom de I'an-

cien commentateur du Siun-tseu, le lit ici toujours "Yang Liang"

(Yang Leang pour nous). Il est souvent difficile de savoir comment

mieux vaut prononcer, dans un nom personnel, un caractere qui a

plusieurs prononciations, et parfois les interesses eux-memes adop-

tent des prononciations difficilement justifiables. Dans le cas present,

peut-etre la lecture Yang Leang peut-elle etre appuyee par un

argument dont il ne faudrait d'ailleurs pas exagerer la valeur.

1) Cf. Giles, Biogr. iDict., no 1496, qui indiquait 1623-1707; le Yi-nien lou donnait 1622-1713 et a ete6 snivi par Courant, (atal., 3110-3111, et par Le Gall, Tlhoo lIi, 17; 1623-1716 sont les dates auxquelles conduit la discussion du Yi-nien-lou houei-pien, 9, 11-12.

BIBLIOGRAPHIE.

On a quelque raison de penser que Yang Kiang ou Yang Leang

est un des trois fils de ? ' "jff Yang Jou-che, mais ces trois fils

sont mentionn6s sous d'autres noms et on est ainsi amene a sup-

poser que l'un d'eux en a change (cf. Sseu-k'ou..., 91, 7b); or l'un

de ces fils s'appelait j )1 j Yang Tche-yuan; on sait combien

les Chinois aiment a etablir un rapport semantique entre leurs

divers noms; un des emplois de -f, est precis6ment glos6 par le

meme Y yuan, "loin", qui fait partie du nom de Yang Tche-yuan,

mais, dans cet emploi, la prononciation indiquee par les dictionnaires

est leang et non kiang ou king. Le commentateur du Siun-tseu a

done des chances d'etre le meme que Yang Tche-yuan, et il faut

alors bien l'appeler Yang Leang.

P. 219, n. 4. - Pour cette edition du Siun-tseu dans le Kou-yi

ts'ong-chou, cf. BEFEO, II, 320-321.

P. 221. - H Houang Tchen n'est pas des Ming, mais des

Song; c'est l'auteur bien connu du f J B , J Houang-cheje-tch'ao.

P. 221, n. 1. - Je ne sais quel est le vrai nom de 3EI Wang Na-k'ien, mais lui et ~j1 .

, Fang Wang-k'i n'ont pu

publier une edition du Siun-tseu sous les Ming, c'est-a-dire avant

1644; Fang Wang-k'i n'est en effet que le hao de ~J a Fang Pao

(1668-1749; Giles, Biogr. Dict., no 556, donne a tort 1678-1749),

et le "Siun-tseu expurge" figure dans les oeuvres completes de ce

lettre.

P. 244. - Au lieu de 7~ *~ Yuan-niu, lire j 4 Hiuan-

niu; la forme Yuan-niu a ete le resultat d'un tabou de la dynastie

mandchoue.

P. 245. - Au lieu de "K'ao Tch'ien-tschi", il faut retablir

"K'ou Tch'ien-tschi"; il s'agit du patriarche taoiste y J J K'eou K'ien-tche (Giles, Biogr. Dict., no 984). II me semble que

Legge (Texts of Taoism, I, xvII, et passim) accorde un credit

exagere a cet obscur lettre "Li Hsi-yiieh" dont je ne sais pas

96

BIBLIOGRAPHIE. 97

meme comment ecrire le nom en chinois. Quant au 4 Yin-fou king, il valait de renvoyer a Wieger, Canon taoiste,

noS 30 et 105-124.

P. 249, n. 2. Comment M. F. paralt-il douter de la dis-

tinction et de la coexistence, dans la Chine archaYque, des LI sing

et des J. che?

P. 250. - II n'y a pas de raison pour identifier specifiquement

le Ta-ts'in 'a l'empire romain dans l'Asie mineure".

P. 250, n. 4. - Il n'y a pas a distinguer la passe Hien-kou

de celle dont M. F. lit le nom jjY4 # Han-kou; les gloses speci-

fient que le premier caractere doit se lire ici hien; cf. d'ailleurs

Chavannes, MJm. hist., II, 225.

P. 252. - Comment M. F. peut-il supposer qu'une traduction

de A. Muller est a la base d'une information de Martini, alors que

l'ouvrage de Martini a paru en 1658 et que la premiere edition de

la traduction de A. Muller est de 1677 (cf. Cordier, Bibl. Sin.2,

580 et 581)?

P. 254. - M. F. parait regarder i Yu-ts'ing comme le

nom d'un personnage "Yu Ts'ing"; mais 3, yu est presque inconnu

comme nom de famille; je soupgonne que, dans ce passage du

commentaire de Tchang Cheou-tsie au Che ki (63, 2a), nous avons

affaire ou bien a un taoYste dont Yu-ts'ing etait 17appellation, ou

au titre abrege d'un ouvrage se rattachant a l'orbe du Yu-ts'ing,

l'un des trois orbes du taoYsme.

P. 254, n. 7. - Sur la "preface du Ko Sien-kong", cf. T'oung

Pao, 1912, 396 et 408; quant a la citation que M. F. en emprunte

au Che-ki tcheng-yi, c'est-ai-dire 'a Tchang Cheou-tsie, il eiut bien du'

dire oiu il l'avait prise, car elle ne se trouve pas dans le commen-

taire de la biographie de Lao-tseu dans Che ki, 63, 1-2. Cette

pr'face est plutot de i j Ko Hiuan que de Ko Hong a qui

M. F. a songe; c'est sous le nom de Ko Hiuan (ecrit u 7t Ko 7

BIBLIOGRAPHIE.

Yuan par tabou) qu'elle est reproduite dans le T'ou-chou tsi-tch'eng,

King-tsi-tien, 431, 2 v°, avec quelques variantes par rapport au

texte de M. F.

P. 260. - Pour dire que Tsiao Hong donne des extraits de

64 commentateurs du Tao-to-king, il semble que M. F. n'ait jamais

vu le Lao-tseu yi. Sur cette liste de 64 commentateurs, cf. T'oung

Pao, 1912, 418-419.

P. 263. - Le vrai nom de Tchang Heng-k'iu est T c Tchang

Tsai (1020-1077; et non 1020-1076 comme il est dit dans Giles,

Biogr. Dict., no 117).

P. 265 et p. 591. - A l'index, M. F. parle de j f Yang

Fou comme d'un commentateur du Tao-to-king; je ne trouve pas

trace que ce disciple de Tchou Hi ait ecrit une telle oeuvre, et il

n'en est pas question non plus dans la recente bibliographie de

Lao-tseu publi6e en 1927 par M. . jV e Wang Tchong-min sous

le titre de 3 -~ t Lao-tseu k'ao.

P. 281. - j ~ ' Tchang Wen-ts'ien est le tseu de f * Tchang Lei (1052-1112, plus probable que 1046-1106 de Giles,

Biogr. Dict., no 84).

P. 285. - Je ne crois pas que le commentaire de IL i Kin Kieou-tch'eou des Ming sur Lie-tseu soit aujourd'hui courant;

M. F. eut donc du dire ou il l'avait consulte; je suppose qu'il n'en

a connu que la preface reproduite dans le T'ou-chou tsi-tch'eng,

King-tsi-tien, 439, 2 a et b.

P. 286, 287 et 587. - C'est aussi a la meme partie du T'ou-

chou tsi-tch'eng, 435, 5 a, que M. F. a du emprunter ce qu'il dit

de "Ts'ai Yi", mais il a mal lu le texte, et le nom complet est

|H Vfi Ts'ai Yi-tchong.

P. 288. - Le nom de l'ancien commentateur de Lie-tseu est

a lire T j Tchang Tchan (non Tchang Tch'an). M. F. le dit

"des Tsin, 265-420"; c'est exact, mais vague. Les auteurs du

98

BIBLIOGRAPHIE.

Sseu-k'ou..., 146, 20a, ont dej"a fait remarquer que, d'apres la pr6-

face m'me de Tehang Tehan, sa mere 6tait la cousine germaine

de Wang Pi (226-249); Si Tehang Tehan dit vrai, ii dut vivre

par consequent tout au d6but des Tsin, dans la seconde moitie du

Ille si,cle.

P. 288. - Le commentaire de Houei-tsong sur Lie-tseu n'est

pas perdu; c'est le nO 725 de Wieger, Canon taoiste (et cf. aussi

nO 726).

P. 288. - Xj ~ ~fiJ~ 5 n'est pas a couper en "Lao-tse

i-fu lu" comme M. F. le fait ici et 'a l'index, ajoutant ' l'index

que c'est un ouvrage sur Lao-tseu; ii faut lire "fou-lou (section

additionnelle) du Lao-tseut yi" (c'est-h-dire de l'ouvrage de Tsiao

Hong).

P. 289, n. 2. - 15 ft Ye Che-lin est le hao de

Ye Mong-td (1077-1148).

P. 312, n. 1. - La forme "'--L j'ifI Lin Si-tchong, adoptee

dans les notes de leurs traductions de Tchouang-tseu par Legge et

par M. Giles, est le tseu du personnage; M. Giles, apr'es l'avoir

enregistree ' tort comme ming dans son Biogr. Dict., nO 1255, a

corrig6 aux Addenda et y a dit que le mning etait ~ 119J Lin

Yun-ming; mais c'est une nouvelle inexactitude, et le vrai nom est

$3 Lin Yun-ming. Le personnage est docteur non 'du d6but

du XVII' siecle" comme le dit le Biogr. Diet. de MI. Giles, mais

de 1658 (cf. Kouo-tch'ao ki-hien lei-tcheng tch'ou-pien, 249, 49 vO;

Legge, Texts of T4oYsm, I, 20, avanSait aussi trop l'epoque de Lin

Yun-ming); son commentaire de Tchoutanig-tseu a paru d'abord en

1663, et lui-meme en a donne une nouvelle edition en 1688 (cf.

Courant, Catalogue, nO 3547). Quant ' " 4 Lo Mien-tao, an

sujet de qui M. F. ne donne aucune indication, c'est un 6crivain

des Song, et son commentaire de Tchouantg-tseu est conserve

(Wieger, Canon taoiste, n0 736).

99

BIBLIOGRAPHIE.

P. 317, n. 2. - M. F. ne parait avoir connu le ajI -T s Tchouang-tseu siue que par Legge et ignorer comment s'6crit le

nom de son auteur; ii s'agit de 4 k:1 Lou Chou-tche.

P. 335, n. 1, et passim. - Lire j A ~ i T'ong-hiuant

tchen-king pour le titre donn6 au Wen-tseu en 742; la forme

T'onq-yuan (5t) tchen-king est un tabou de la dynastie mandchoue.

P. 335. - "Seit der n65rdlichen Wei-Dynastie (5. Jahrhundert

n. Chr.) gab es drei Kommentare [de Wen-tseu]: Li Hsient, Hsii

Ling-fu und Tschu Yuaia, wovon nur der des Hsii Ling-fu zum

Teil erhalten ist." Ii y a It pas mal d'erreurs. En premier lieu,

le commentaire de ~ ~ Jf Sin Ling-fou, qui doit dater, sons sa

forme derni8re, des environs de l'an 800, subsiste int6gralement;

un exemplaire manuscrit reproduisant, ' travers le Canont taoYque,

une 6dition des Song a servi de base 'a l'exemplaire que Jouan Yuan

offrit 'a la bibliotheque imp6riale (cf. la notice du ch. 1 du Sseu-

k'ou wei-cheou chou-;nou t'i-yao, et Wieger, Canon tao&ste, nO 740) 1).

Quant an pr6tendu 4+ yrt Tchou Yuan, N. F. a ete trompe par une

faute du Sseu-k'ou..., 146, 3Gb (re6pet6e aussi par Jouan Yuan), mais

ii s'agit en r6alit6 de ~ 4jf~ Tchou Pien, des T'ang ou des Song,

et son commentaire est conserv6, an moins en partie, dans le Canont

taoYque (Wieger, Canton taoYste, nO 743) 2).

1) Au point de vue chronologique, certains d4tai1s de la notice de Jouan Yuan sur

Siu Ling-fou me paraissent demander un nouvel examen, en particulier la question d'une

presentation du commentaire de Sin Ling-fou an tr6ne des 742. Pour une euvre de

Siu Ling-fou dont le nom m'eme 6tait inconnu et qui a e'te' retrouve'e an Japon, cf.

BEFEO, II, 338. Le commentaire de JVen-tsen par Sin Ling-fou est parfois mentionn'

dans les catalogues sons le pseudonyme (souvent alte're') de cet auteur, '

savoir Na h

Mo-hi-tseu.

2) La forme Tchou Pien est bien celle du Canon Iaoique, et elle est attestee aussi

an XIIe siicle par le T/'ong lahe de Tcheng Ts'iao, ch. 67 (la le9on est confirme'e par

la copie de cette section du T'onq tche inse're'e peu apres dans le D~ Ij Tsezn Io de

Kao Sseu-souen, e'd. du Hio-lsi Iao-yuaen, sect. Tseu-lio-mou, 23 r0); enfin l'Wdition de

WVen-ksen publi6e sons les iMing par .E ~ Souen K'ouang (docteur de 1574), et qui

donne aussi, entre autres, le commentaire de Tchou Pien, e'crit bien Tchou Pien, en

100

BIBLIOGRAPHIE.

Le cas du commentaire de 15 X Li Sien est diff6rent; celui-Ei

est bien perdu, mais ce que nous en savons soul'eve plusieurs pro-

blhmes assez d6licats. Ce commentaire, en 12 ch., est mentionn6

par tons les catalogues des Song 1), mais nous n'avons d'indications

un pen precises ' son sujet que par le Kiun-tchai tou-chou-tche de

Tch'ao Kong-wou (6d. de Wang Sien-k'ien, 11, 8a et b). D'apres

Tch'ao Kong-wou, Li Sien se donne comme un disciple de Prajiiiiruci,

ce qui fait dire 'a Tch'ao Kong-won que Li Sien doit done etre un

sujet des Wei de famille Yuan. Prajiiiruci est Giautama Prajnaruci,

dont les traductions se placent entre de 538 et 543 (Nanjio, Cataloque,

ajoutant son pseudonyme qui est IE 'f ~ 3 Tcheng-yi-tseu (cf. kj4 j Jj 19 4 Ssezn-k'oze kien-ming moz-lon pino-ichon de ) F , Chao Yi-tch'en,

14, 49 v0). La leqon "Tchou Yuan" do Sseu-i'ou... a probablement ite' empruntee an

WVen-hient 1'ong-k'ao, 211, citant le Kinn-tchai tou-chou-tche de Tch'ao Kong-wou; mais on sait combien les noms propres sont alterrs dans le W,Veu-hien i'ong-k'ao, et d'autre part certaines de ces fautes ont kt6 rdintroduites par des lettre's dans le Kinn-tchai tou-c/ou-

tche; 1'ddition de Wang Sien-kien, qui en a corrigod beaucoop, a laisse' subsister celle-ci

sans aucune remarque (Kizn-tchni ton-chou-Iehe, 11, 8b). Le Song eke (205, 2b) garantit indirectement Tchol Pien en e'crivant - JI oi le second caract'ere, forme abrigie de

i k'i, est 'videmment altdrd de fre' ien et non de de ytzgtan. Le catalogue do Canon taoique ne donne pas de date poor Tchou Pien; le P. Wieger le place sons les

Song, mais peut-ktre simplement parce qu'il a trouv6 mention de son commentaire dans

le Song che; la mkme raison vaudrait alors poor le Ssen-k'oz kien-ming moni-on piao-

tchou, 14, 49 v0, qui dit aussi Song (mais cet ouvrage est souvent fautif; '

la meme

page, ii met Sin Ling-fou nne fois sous lei T'ang, ce qui est correct, et one fois fau- tivement sons les Song); mais le Kian-tchni ton-chon-tIhe dit que Tchoo Yuan (lire

Tchou Pien) e'tait des T'ang, et peut-ktre a-t-il raison. Toos les catalogoes des Song

indiquent 12 ch. poor le commentaire de Tchoi Pien; ii sembie donc qu'une partie en

soit perdue, puisque le catalogue do Canon laoiqnte ne lui en donne plus que 7; ii man-

quait d'ailleurs de'ja un chapitre '

l'exemplaire qn'a d6crit Tch'ao Kong-wou.

1) Tootefois le nom est soovent estropie; on a ainsi ~ Li Po-tsin dans

le Z/iben ho, 2, lOb, et 41· ~) Tseu Sien-hiun dans Song ce, 205, 2b; ce sont

MI simples alte'rations graphiques, doubiees dans le Song eke d'une fausse interpr6tation

oi le _JI kinn de I411 4 hien-tkono, "commentaire explicatif", est devenu une partie du nom (le Sin T'ang chou, 59, 3a, etait deja amphibologique); c'est sons l'influence de

cette faute qu'on trouve "Li Sien-hiun" au lien de Li Sien 'a l'index de Wieger, p. 321

(cf. aussi J4, 1912, II, 154).

101

102 BIBLIOGRAPHIE.

App. II, 116); on voit donc que, d'apres la seule source qui donne

une indication chronologique sur ce commentaire de Wen-tseu, il

faut le placer vers 540-550, et non au ye siecle. Mais une autre

question se pose. J'ai montre dans le T'oung Pao (1926,198-207)

que M Li Sien etait la vraie forme du nom d'un commentateur

du -f .4 t Ts'ien-tseu-wen dont louvrage est atteste au moins

des la fin du IXe siecle, et ce Li Sien, dans sa suscription, se di-

sait sujet des Leang; je n'avais pas releve alors les indications

relatives au commentateur de Wen-tseu. Il est extremement pro-

bable qu'il s'agit dans les deux cas du meme individu, et l'indi-

cation des Leang s'accorderait bien avec la date de 540-550 en-

viron qui nous est suggeree par le fait que Li Sien, commentateur

de Wen-tseu, fut eleve de Gautama Prajnairuci. Une difficulte sub-

siste cependant, meme a ce point de vue, c'est que Gautama Prajn-iaruci

vivait chez les Wei, et non chez les Leang; mais on peut admettre

qu'un sien disciple ait passe d'un territoire a l'autre. Malgre tout,

et si je ne doute guere de 1'identite du commentateur de Wen-tseu

et de celui du Ts'ien-tseu-wen, je conserve quelque hesitation sur

sa date veritable. Il est assez inattendu de voir Wen-tseu commente

sous les derniers Wei, et Li Sien, qui a eu sur la personnalite6 de

Wen-tseu une theorie assez singuliere, a parle du Ts'ien-tseu-wen

en termes qui m'ont paru et me paraissent encore difficilement

conciliables avee une date si voisine de la rbdaction meme du

Ts'ien-tseu-wen. Sans vouloir rien affirmer encore, je n'ecarte donc

pas l'idee que le commentaire de Wen-tseu par Li Sien, soi-disant

de 540-550 environ, puisse etre un faux de la seconde moitie du

IX' si'eele )

P. 335. - M. F. croit que cinq chapitres du 3 - t f

Wen-tseu tsouan-yi de t5 t M Tou Tao-kien sont perdus, et rap-

1) Les catalogues des Leang et des Souei l'ignorent; par contre il est mentionn6

dans le Sin T'ang chou, 59, 3a.

BIBLIOGRAPHIE.

pelle que von der Gabelentz a invoque cette perte pour r6voquer

en doute I'authenticit6 de trois de ces chapitres; mais le texte

complet de Tou Tao-kien se trouve en r6alit6 dans le Canon taoYque

(Wieger, Canon taoYste, nO 742), et le T'ie-k'in-t'ong-kien-leou pos-

s'de un exemplaire des Yuan egalement complet1).

P. 372. - Comme meilleure edition ancienne de Mo-tsou,

M. F. cite ,das Tao-tsang peCn von Ku Tch'ien-li, 1445 n. Chr.

herausgegeben". Cette phrase se trouvait dej' dans le Me Ti de

M. F. (p. 6), et on constate ainsi, non sans quelque stupeur, que

M. F. fait de M fi I Kou Ts'ien-li un personnage du XVe siecle,

'diteur du Canon taoYque sous les iMing. Faut-il donc rappeler que

Kou Ts'ien-li n'est que le tseu de 0 JS J'ff Kou Kouang-k'i, un

des meilleurs bibliophiles modernes et dont les uns et les autres

nous avons parl6 maintes fois? Ii a v6cu de 1770 'a 1839. M. F.

a dAu mal comprendre une phrase de la preface du Mo-tseu hien-kou

de Souen Yi-jang.

Pp. 422, 423 et 589. - 'Tschung Tschang"; lire "Tschung-

tsch'ang"; f ~ Tchong-tch'ang est un nom de famille en deux

caracteres.

Pp. 427 et 538. - Dans le cas de 1 -9 Houei Che comme

dans celui de Lu Pou-wei, le titre de Iji 9 tchong-fou rappelle

celui donn6 ant6rieurement ' Kouan Tchong, mais signifie seulement

"Second pere" et non 'Pere Tchong"; cf. d'ailleurs supra, p. 72.

1) Tou Tao-kien, bien que sujet des Song, vecut assez avant sons Les Yuan. Les

commissaires du Sseu-k'ou... (146, 30 vO) out invoque ' ce sujet une pre'face qu'il aurait

dcrite en 1306 pour le 10 M4 ~ Kieou-houo thi (c'est iine faute du Sseu-k'om..., an

moins dans 1'ddition de Canton en petit format, pour VPi 5(4 A Tchong-houo Isi) de

w"~ Li Tao-chonen; mais c'est oublier 1' pitaphe de Tou Tao-kien par Tebao

Mong-fou, inse'r6e an Song-siue-tckai Isi, et d'oii ii re'sulte que Ton Tao-kien a dfs vivre de 1222 i' 1303. L'Wdition du Tehong-houo tsi est bien, elle, de 1306 (cf. Ckan-pen- chon-che ts'ang-chou-lche, 22, 17b), et je suppose que les commissaires de K'ien-long ont

confondu la date de La pre'face et celle de l'e'dition. Tou Tao-kien est parfois de'signe' sons son pseudonyme de ,

Lj. i2 Nan-kou-tseu.

103

BIBLIOGRAPHIE.

P. 428, n. 2. - _ i k A Tchang T'ai-yen n'est que le tset

du savant contemporain que M. F. a cite ailleurs (p. 409) sous son

ming de T *) t Tchang Ping-lin.

P. 436.- Au lieu de "Tch'i Mu-tse", lire "Tch'i-mu tse"; - - K'i-mou ou - K'i-wou est un nom de famille double.

P. 437, n. 2. - M. F. parIe de deux commentaires perdus du

Kong-souen Long-tseu, qui seraient dus a [4 f/i-J jT Tch'en Sseu-kou

et 'a l ± (H Kia Che-yin; il ne fait que suivre la le Sseu-k'ou...

(117, 12a), qui renvoie lui-meme au T'ong-tche de Tcheng Ts'iao.

Tch'en Sseu-kou vivait sous les T'ang; son commentaire du Kong-

souen Long-tseu est egalement indiqu6 dans ie supplement du Kiun-

tchai tou-chou-tche (ed. de Wang Sien-k'ien, 5-, 45a); et il avait

ecrit en outre un commentaire de Lao-tseu que les deux Histoires

des T'ang mentionnent (cf. Lao-tseu k'ao de Wang Tchong-min, 3,

174). Quant a "Kia Che-yin", c'est certainement une faute des

commissaires du Sseu-k'ou... pour k ;7 , Kia Ta-yin. C'est Kia

Ta-yin qui est donne aussi bien dans le T'ong tche (68, 1; et par

suite dans le Tseu lio, sect. Tseu-lio mou, 24a) que dans le Kiun-

tchai tou-chou-tche (loc. cit., 45a). Kia Ta-yin vivait sous les T'ang

et lui aussi avait commente Lao-tseu, comme nous le savons par les

Histoires des T'ang et par le J * ) *E - j Nihon kenzai-

shomoku de 889-897 (cf. Lao-tseu k'ao, 3, 137).

Pp. 442, 450, 453. - Tenir compte des corrections de M. Duy-

vendak, The book of Lord Shang, 7, 14, 68.

P. 461. - "Han Fei-tse, der Sohn des Han Tsao-hsin.....".

M. F. repete ici ce qu'il disait deja dans sa traduction du Louen

heng (II, 237). Il y a 16 ans que, dans le JA (1913, II, 403),

j'ai signal6 que le pseudo Han Tsao-sin resultait d'une meprise.

Le membre de phrase en question, i * -3X ) I, signifie: "Si le [prince de] Han eut cru (sin) de bonne heure (tsao) le fils

de due (kong-tseu) [Han] Fei..."; "Han Tsao-sin" n'a done jamais

104

BIBLIOGRAPHIE.

existe. J'ai donne cette rectification dans un compte-rendu de 22 pages

du livre de M. Ivanov sur Han Fei-tseu, et il est vrai que M. F.

n'indique pas dans sa bibliographie de Han Fei-tseu (p. 464) ce

travail ou j'ai etudie entre autres toute la bibliographie chinoise

du philosophe, mais je veux croire qu'il l'a lu et en tout cas il

est un peu decourageant de voir reparaitre apres tant d'annees des

erreurs aussi manifestes et deja relevees.

P. 463, n. 4. - Le texte vise est le Tseu lio de Kao Sseu-souen;

il en est de meme pour la p. 501, n. 4.

P. 471, n. 6. - Je crois qu'il vaut mieux lire f ,, Siu P'ing

que Siu Fong.

P. 483 et index. - Lire = | p Houang-fou Mi et non

Houang Fou-mi; Houang-fou est un nom de famille double.

P. 484. - M. F. parle a deux reprises d'un " 'j ~ Lien

Tch'ien-hsi" ("des Song" suivant la note 1). Dans Me Ti, p. 9, on

rencontre un "Tchien Tch'i ' $ (Sung Zeit)". Dans les deux cas,

il s'agit naturellement de $ f Song Lien, hao Ts'ien-k'i, qui a

vecu non sous les Song (Song est son nom de famille), mais a la

fin des Yuan et au debut des Ming, de 1310 a 1381 (cf. Giles,

Biogr'. Dict., no 1836); Song Lien est l'auteur bien connu de

l'Histoire des Yuan.

P. 515, n. 3. - Pour les raisons qui empechent d'admettre

que le Yue ling ait ete ajout6 au Li ki par Ma Jong, cf. supra,

p. 82, n. 1.

P. 529. - "Friiher gab es eine Ausgabe in 8 Biichern."

Comment pourrait-il etre question d'une edition de Ho-kouan-tseu

en 8 livres qui serait ant6rieure a celle connue de Han Yu, alors

que Han Yu est des T'ang et que la recension en 8 ch. n'est

mentionnee, et d'une maniere tres incidente, que chez Tch'ao

Kong-wou qui est du XIIe siecle?

P. 539, n. 4. - Pour cette note oiu M. F. admet que Lu Pou-wei

105

106 BIBLIOGRAPHIE.

parle a Ts'in Che-houang-ti et se designe lui-m8me par son titre

nobiliaire, cf. supra, p. 75.

P. 547, et a l'index. - X .."h

Tschung-tse Tch'i"; ne

faut-il pas lire "Tschung Tse-ch'i", Tehong Tseu-k'i pour nous?

Paul Pelliot.

106 BIBLIOGRAPHIE.

parle a Ts'in Che-houang-ti et se designe lui-m8me par son titre

nobiliaire, cf. supra, p. 75.

P. 547, et a l'index. - X .."h

Tschung-tse Tch'i"; ne

faut-il pas lire "Tschung Tse-ch'i", Tehong Tseu-k'i pour nous?

Paul Pelliot.

Rene GROUSSET, Sur les traces du Bouddha, Paris, Plon, 1929,

in-8 ecu, iv + 329 pages, avec 1 carte et 8 planches; 20 fr.

M. GROUSSET, qui vient de donner chez P. Geuthner la plus

exacte des Histoires de l'Extreme-Orient parues jusqu'ici, s'est at-

tache dans le present ouvrage a faire revivre l'histoire du bouddhisme

chinois en laissant surtout parler les pelerins, et avant tout le plus

grand d'entre eux, Hiuan-tsang. Notre confrere se montre, a son

ordinaire, minutieusement informe, et en meme temps sensible a

1'emotion religieuse ou esthetique; d'une lecture plus facile que

P'Histoire de l'Extre'me-Orient, ce volume-ci merite de plaire a un

eercle plus vaste de lecteurs, et je lui souhaite un vif succes.

Quelques remarques de detail:

P. 4: Malgre le Kieou T'ang chou et le Biogr. Dict. de Giles, Li

Che-min (T'ai-tsong) a du' naltre tout au debut de 599, et non en 597.

P. 8 et suiv.: Le nom du qaghan turc n'est pas "Kie-li", mais

Hie-li, qui transcrit tres probablement le mot turc el.

P. 12: Au lieu de "Pen-kiao", lire ' J-j Pien-k'iao.

P. 23: "Tseng-t'ou-sseu" resulte d'une faute d'impression de

Julien, Vie, 3; il faut lire Tsing-t'ou-sseu.

P. 30: La "steppe de l'A-la-chan" est une expression assez trom-

peuse, surtout pour designer une region a l'Ouest du Kansou; les

Monts Alasan sont a l'Est de Leang-tcheou.

P. 51, 1. 12: Lire Duldur-aqur.

P. 58: 'Sou-fa Pou-che" est une correction, et qui n'est peut-e&tre

pas la plus vraisemblable.

Rene GROUSSET, Sur les traces du Bouddha, Paris, Plon, 1929,

in-8 ecu, iv + 329 pages, avec 1 carte et 8 planches; 20 fr.

M. GROUSSET, qui vient de donner chez P. Geuthner la plus

exacte des Histoires de l'Extreme-Orient parues jusqu'ici, s'est at-

tache dans le present ouvrage a faire revivre l'histoire du bouddhisme

chinois en laissant surtout parler les pelerins, et avant tout le plus

grand d'entre eux, Hiuan-tsang. Notre confrere se montre, a son

ordinaire, minutieusement informe, et en meme temps sensible a

1'emotion religieuse ou esthetique; d'une lecture plus facile que

P'Histoire de l'Extre'me-Orient, ce volume-ci merite de plaire a un

eercle plus vaste de lecteurs, et je lui souhaite un vif succes.

Quelques remarques de detail:

P. 4: Malgre le Kieou T'ang chou et le Biogr. Dict. de Giles, Li

Che-min (T'ai-tsong) a du' naltre tout au debut de 599, et non en 597.

P. 8 et suiv.: Le nom du qaghan turc n'est pas "Kie-li", mais

Hie-li, qui transcrit tres probablement le mot turc el.

P. 12: Au lieu de "Pen-kiao", lire ' J-j Pien-k'iao.

P. 23: "Tseng-t'ou-sseu" resulte d'une faute d'impression de

Julien, Vie, 3; il faut lire Tsing-t'ou-sseu.

P. 30: La "steppe de l'A-la-chan" est une expression assez trom-

peuse, surtout pour designer une region a l'Ouest du Kansou; les

Monts Alasan sont a l'Est de Leang-tcheou.

P. 51, 1. 12: Lire Duldur-aqur.

P. 58: 'Sou-fa Pou-che" est une correction, et qui n'est peut-e&tre

pas la plus vraisemblable.