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BOARD EUROPEEND’ORTHODONTIE
UN GUIDE ILLUSTRÉ
POUR PRÉPARER A L’EXAMEN
DU
BOARD EUROPEEN D’ORTHODONTIE
H.S. DUTERLOO P-G. PLANCHÉ
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A propos des Auteurs
Herman S. Duterloo DDS, Ph.D.Specialiste en Orthodontie. Past Professor and Head Dept of Orthodontics University ofGroningen, The Netherlands. First Chairman of the Examination Committee of the EuropeanBoard of Orthodontists. Chairman of the Examination Committee of the Italian Board ofOrthodontics. Past President of the Angle society of Europe. Life member of the InternationalAssociation of Dental Research. Life Member of the European Orthodontic Society. Memberand Past President of the Dutch Society of Orthodontists. 5 books, 80 publications.
Pierre-Georges Planché DDSSpecialiste en Orthodontie. Ancien Chef de clinique à l’Ecole Odontologique de ParisDiplômé du Certificat Français d’ExcellenceTitulaire de l’European Board of OrthodontistsPast-Chairman of the Scientific Committee of the Angle Society of EuropePrésident de la Fédération des Sociétés Françaises d’Orthodontie
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BOARD EUROPEENEN
ORTHODONTIE
UN GUIDE ILLUSTRÉ
POUR PRÉPARER A L’EXAMEN
DU
BOARD EUROPÉEN D’ORTHODONTIE
AVEC
TROIS ANNEXES
HERMAN S. DUTERLOO, Maastricht, The Netherlands
PIERRE - G. PLANCHÉ, Paris, France
EDITION 2004
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Remerciements
Les auteurs remercient :
Le Professeur Kevin O’Brien, Editeur, Journal of Orthodontics pour avoir donné la
permission de reprendre de larges éléments de la publication ci-dessous:
Sandler PJ, Duterloo HS. European Board of Orthodontists - a professional challenge. Journal
of Orthodontics (30) 59-71, 2003
Le Dr Alfred Rutz, Chairman of the EBO Examination Committee pour ses inappréciables
commentaires.
Le Dr Jean-Luis Marçon qui a préparé de nombreuses photographies.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite, enregistrée dans un
système de stockage ou transmise sous quelque forme que ce soit ou par quelque moyen que
ce soit, électronique, mécanique, photocopie, ordinateur ou autre sans la permission préalable
des auteurs ou de la Société européenne d’Orthodontie.
Copyright © 2003 Herman S. Duterloo and Pierre-Georges Planché
The European Orthodontic Society
Flat 20, 49 Hallam street,
London W1W 6JN England
Tel/Fax * 44 (0) 7935 2795 fax*44 (0) 7323 0410
e-mail: [email protected]
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Dédicace
Ce livre est dédié au :
Professeur José Antonio Canut Brusola
Valence, Espagne
En reconnaissance pour ses remarquables contributions
au développement de l’Orthodontie en Europe
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Préface par le Professeur James MossSecrétaire honoraire du Board européen d’Orthodontie
En 1993, la Société européenne d’Orthodontie a créé un Comité chargé d’analyser les
problèmes qui se posaient en Europe dans la mise en application des décisions du programme
Erasmus pour la formation des orthodontistes.
Le Comité suggérait la façon dont l'examen d'Orthodontie en Europe pourrait être organisé.
Certains des problèmes en Europe étaient la multiplicité des nationalités, des langues et des
formations. Cependant, en 1996, la Société européenne d’Orthodontie a constitué le Board
européen d'Orthodontie qui fut le point culminant de plusieurs années d'efforts pour
harmoniser les normes de traitement et de formation orthodontiques à travers l'Europe.
Le but du Board était d'améliorer les normes du traitement orthodontique dans l'ensemble de
l'Europe en proposant des critères de qualité face auxquels l'orthodontiste qui le souhaiterait
pourrait être jugé, indépendamment des examens et des barrières nationaux.
On a pensé que, de cette façon, on encouragerait l'esprit d'amélioration personnelle parmi les
confrères spécialistes qualifiés en Orthodontie dans les différents pays européens et qu’on
reconnaîtrait l'excellence du niveau clinique démontré par le candidat orthodontiste.
Cependant le fait d’être membre du Board européen d’Orthodontie (EBO) n'accorderait le
droit d’exercer dans aucun pays.
On a décidé que le Conseil organiserait un examen où des orthodontistes convenablement
qualifiés présenteraient leurs documents de travail à l'appréciation minutieuse de confrères
orthodontiques. Ceux-ci examineraient les documents et émettraient un jugement pour savoir
si le travail était d'un niveau suffisamment élevé pour justifier le titre de membre du Board
européen d'Orthodontie. Les normes du traitement orthodontique seraient déterminées par une
équipe d'orthodontistes européens experts, nommée par le Conseil de la Société européenne
d’Orthodontie parmi les membres de l'EBO.
Pour, à l’origine, fixer ces normes, le Dr Herman Duterloo a été choisi par l’EOS pour être le
premier président du Board et pour préparer un examen juste, anonyme et réglé à un niveau
élevé de traitement.
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Le premier examen s’est tenu à Valence en 1997 et, depuis lors, de nombreux orthodontistes
ont donné la preuve de la qualité de leur travail. La procédure d’examen est devenue très juste
et très ouverte grâce au travail et au sérieux du Président et des examinateurs.
Après 6 ans de Présidence, Herman Duterloo et un des examinateurs, Pierre Planché, ont
produit ce livre utile pour aider les confrères qui souhaitent passer cet examen à présenter
leurs cas selon les normes et pour leur expliquer ce que les examinateurs recherchent au cours
de l'examen.
Je voudrais vous encourager à lire ce livre et à vous présenter à l’examen pour rejoindre le
corps des Orthodontistes qui sont devenus Membres du Board européen d’Orthodontie.
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Contenu
REMERCIEMENTS 4DEDICACE 5PREFACE PAR LE PROFESSEUR JAMES MOSS 6CONTENU 8
Chapitre 1 Introduction 10
Chapitre 2 Origine du Board Européend’Orthodontie 11
2.1 INFORMATIONS SUR LES ORIGINES 112.2 OBJECTIFS DU BOARD EUROPEEN D’ORTHODONTIE 132.3 REFERENCES 14
Chapitre 3 Information Généralesur l’Examen 15
3.1 CANDIDATURE 153.2 COMMENT S’INSCRIRE ? 153.3 FRAIS ET REGLEMENT 153.4 ADMISSIBILITE ET QUALIFICATIONS 163.5 DESCRIPTION DE LA PROCEDURE GENERALE 173.6 ANONYMAT 173.7 LISTE DES TYPES DE CAS A PRESENTER 183.8 INFORMATION SUPPLEMENTAIRE 193.9 EXAMEN ORAL 203.10 RESULTAT DE L’EXAMEN 203.11 ANNONCE DES RESULTATS DE L’EXAMEN 213.12 PRESENTATION DES CAS 223.13 PUBLICATION DES CAS ACCEPTES 22
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Chapitre 4 La présentation des cas 23
4.1 ORGANISATION GENERALE DE LA PRESENTATION DES CAS 234.2 INDEX DES PAGES DE LA PRESENTATION DES CAS 244.3 IDENTIFICATION ET ETIQUETTES 254.4 DOCUMENTS INCOMPLETS 254.5 LE SYNOPSIS 264.6 LA PAGE “RÊSUMÊ DU CAS” 284.7 A PROPOS DES BOITES DE TEXTE 304.8 TOMOGRAMME DENTAIRE / RADIOGRAPHIE PANORAMIQUE 31
4.8.1 RECOMMENDATIONS GENERALES 314.9 RADIOGRAPHIES CEPHALOMETRIQUES 344.10 QUE DOIT-JE EXPLIQUER AU SUJET DES RADIOGRAPHIES ? 364.11 PUIS-JE UTILISER UNE ANALYSE PERSONNELLE ? 364.12 QUE DOIS-JE FAIRE AVEC MES MESURES? 364.13 CEPHALOMETRIE : TRACES, POINTS ET LIGNES 374.14 APPRECIATION CEPHALOMETRIQUE MORPHOLOGIQUE EBO 394.15 SUPERPOSITION CEPHALOMETRIQUE 414.15.1 SUPERPOSITION GENERALE 414.15.2 SUPERPOSITION MANDIBULAIRE 424.15.3 SUPERPOSITION MAXILLAIRE 434.16 RADIOGRAPHIES ADDITIONELLES 444.17 LIMITATION DES DOCUMENTS DU PATIENT 444.18 LES MOULAGES 464.19 EVAL.UATION DE L’OCCLUSION SUR LES MOULAGES 484.20 REALISER LES SIX CLEFS 514.21 PHOTOGRAPHIES COULEUR DU VISAGE 564.22 PHOTOGRAPHIES COULEUR INTRA-ORALES DE L’ OCCLUSION 59
Chapitre 5 Evaluation par les Examinateurs 61
5.1 QUI SONT LES EXAMINATEURS ? 615.2 COMMENT TRAVAILLENT-ILS ? 615.3 LA FICHE EBO D’EVALUATION DU CAS 625.4 LES REGLES DE COMPENSATION 635.5 LA FICHE DE PRESENTATION DU RESULTAT DE L’EXAMEN 645.6 POSTSCRIPT 65
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CHAPITRE 1 INTRODUCTION
Le but de ce livre est d'encourager la participation à l'examen de l’EBO en fournissant des
informations complètes et détaillées sur tout ce qui est demandé, le choix des cas pour la
présentation, les exigences sur les documents de présentation des cas et sur l'examen oral.
Les critères d'évaluation des cas par les examinateurs et le système de notation sont exposés.
Des informations additionnelles sont fournies dans 3 documents annexes qui peuvent être
consultés séparément.
L'annexe 1 contient toutes les feuilles pré-imprimées et les fiches utiles pour améliorer
l’efficacité dans la production des dossiers de présentation de cas.
L'annexe 2 contient une liste de membres et des examinateurs du Board.
L'annexe 3 traite de l'évaluation des résultats céphalométriques par la méthode structurale de
superposition développée par Björk.
Ce livre a été conçu pour informer n'importe quel orthodontiste sur les possibilités et les
conditions de participation à l'examen du Board.
Tout a été fait pour être aussi complet que possible et pour communiquer les informations
nécessaires pour se préparer à l'examen ; toutes les modalités sont décrites, de même que
fréquemment une explication est donnée pour expliquer pourquoi ces modalités sont
obligatoires.
Des recommandations sont données sur la façon de préparer efficacement les dossiers de
présentation de cas. Une particulière attention et des conseils utiles sont donnés pour une
correcte sélection des cas.
L'expérience a prouvé que le facteur temps nécessaire pour rassembler, choisir et /ou préparer
les huit présentations de cas est parfois sous-estimé.
Les critères nécessaires sur la qualité des documents sont présentés en détail de même que
sont communiquées des recommandations sur la façon d’obtenir et de présenter des
documents d’excellente qualité.
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CHAPITRE 2 ORIGINE DU BOARD EUROPEEN EN ORTHODONTIE
2.1 INFORMATIONS SUR LES ORIGINES*
Dans le monde occidental, au cours de la première moitié du siècle dernier, un traitement
orthodontique n’était possible qu’à une échelle très limitée et seulement accessible une partie
choisie de la population. Pendant la deuxième partie de ce siècle, l’orthodontie s’est largement
développée, représentant maintenant une branche prospère de l'industrie de santé, disponible à
une grande échelle. Le nombre des orthodontistes et la quantité des traitements orthodontiques
réalisés se sont immensément développés.
Dès l'origine, des solutions visant à vérifier et à améliorer la qualité des soins ont été
proposés. Récemment et plus particulièrement au cours de la dernière décennie, le contrôle
gouvernemental et un examen par les pairs ont les solutions principales appliquées dans toutes
les branches de l'industrie de santé.
Le principe fondamental est resté l'évaluation de la qualité des soins par un examen par les
pairs. En orthodontie, plusieurs systèmes se sont développés et ont été adaptés pour des buts
spécifiques. A l’échelle de la population, où les procédures statistiques sont essentielles, des
normes et des index ont été conçus et appliqués pour mesurer la qualité des soins. Au cours de
la dernière décennie, les recherches entre le besoin de soins et l'efficacité des traitements
orthodontiques fournis par divers groupes de praticiens sont devenus populaires.
(Shaw et Al, 1991 ; Richmond et autres, 1994 ; Prahl-Andersen, 1998; Al Yami et autres,
1999 ; McMullan et autres, 2003).
Récemment, en Hollande, l’inspection structurée et systématique des cabinets d’orthodontie
par des pairs a été mise en application, mais jusqu'ici n'a pas comporté l'évaluation de la
qualité des traitements.
La certification par l'examen du Board est une autre façon de favoriser des niveaux élevés de
soin. Le but est d'améliorer la pratique professionnelle du clinicien individuel par une
soigneuse et large évaluation de tous les aspects de traitements de patients réels.
*Sandler PJ et HS Duterloo : Le Board européen d’Orthodontie - un défi professionnel.
Journal des Orthodontics
(30) 59-71, 2003. Avec la permission.
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Aux Etats-Unis d'Amérique, un tel système a été formulé dès 1929 quand le Board américain
en Orthodontie (ABO) a été créé. L'ABO a permis de développer un examen volontaire grâce
auquel des normes d'excellence ont été progressivement établies par un consensus d’experts
contemporains. Il y a jusqu'ici presque 2000 orthodontistes certifiés par le Board américain.
Avoir le diplôme de l'ABO a permis un important développement de carrière pour des
professeurs aussi bien que pour les principaux cliniciens aux Etats-Unis d'Amérique (Vaden et
Kokich, 1999).
James Vaden, ancien président de l'ABO a énuméré les raisons se présenter à l’examen du
Board (Vaden, 2000) :
-l’amélioration personnelle en tant que clinicien
-une confiance en soi accrue
-une expérience très enrichissante
-des niveaux de pratique professionnelle améliorés
-l’établissement de normes et de critères de qualité pour la profession
En Europe, le développement de la spécialité orthodontique a été un peu plus aléatoire tout au
long du 20ème siècle. Bien que l’Orthodontie soit maintenant reconnue comme une spécialité
de l'art dentaire dans la plupart des pays d'Europe de l'Ouest, de grandes différences existent
toujours entre les divers systèmes de santé publique dans ces pays.
Ceci a un impact important sur la façon dont l’Orthodontie est proposée et pratiquée, et
également sur le fait de savoir quelle partie de la population a accès à ce service.
L'enseignement de l’Orthodontie en tant que spécialité, la plupart du temps dans des
établissements universitaires, existe dans la plupart des pays européens. Un programme
d'études normalisé (le programme d'Erasmus ; Van der Linden et autres, 1992) a été conçu et
a été adopté par beaucoup d'universités européennes.
En raison des développements indiqués ci-dessus, la Société européenne d’Orthodontie a, en
1996, créé le Board européen d'Orthodontie.
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2.2 OBJECTIfS DU BOARD EUROPEEN D’ORTHODONTIE
Les objectifs du Board européen d'Orthodontie sont inscrits dans la constitution de l’EOS
(tableau 1).
Améliorer les normes du traitement orthodontique dans l'ensemble de l'Europe en
proposant des critères de qualité à partir desquels les orthodontistes qui le désirent
peuvent être jugés en dehors des examens et des frontières nationaux.
L'EBO a pour but d’encourager l'esprit d’amélioration personnelle parmi les confrères
spécialistes qualifiés en Orthodontie reconnus dans tous les pays d’Europe. Les
résultats du traitement orthodontique seraient jugés par une équipe d'experts
d’Orthodontistes européens nommée par le Conseil de la Société européenne
d’Orthodontie (le Board d'examen).
Table 1 d’après: Constitution de la Société Européene d’Orthodontie ; adoptée le 5 Juin 2000
Le premier Comité d'examen a été nommé en 1997, sa tâche étant de définir les normes,
d'organiser et de procéder aux examens.
Depuis ce premier examen en 1997, au congrès de la Société européenne d’Orthodontie à
Valence, des cliniciens de plus en plus nombreux ont été admis par le jury du Board et ont
reçu le Certificat d’Excellence (voir l'annexe 2).
Pendant ce temps, des jurys nationaux ont été également installés. Bien que beaucoup de
similitudes existent, tous les jurys d'examens (américain, européen, italien, français…)
différent dans divers aspects selon le contenu, les conditions, l'organisation de l’examen et les
critères de sélection.
(Duterloo et Sandler, 2004 en cours d'impression).
Le Board européen est également différent des autres boards en ce sens que c'est un Board
international et que sa certification ne peut pas être graduellement obtenue au fil du
temps.
La certification est attribuée quand l'excellence clinique est reconnue après la présentation du
nombre exigé de cas traités et de l'explication du plan de traitement de deux cas cliniques
inconnus, ceci au cours de la même session.
Un candidat reporté a cependant la possibilité de se représenter à l'examen à deux occasions
espacées.
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2.3 Reférences
Al Yami E A et al. 1999 Stability of orthodontic treatment outcome: Follow-up until 10 yearspost retention. American Journal of Orthodontics and Dentofacial Orthopedics 115: 300-304
Duterloo HS , PJ Sandler A Comparison of Current Orthodontic Board Examinations.Journal of Orthodontics in press , 2004.
Fischer K et al. 2000 Open bite: stability after bimaxillary surgery- 2- year treatmentoutcomes in 58 patients. European Journal of Orthodontics 22 711-718
McMullan RE, et al. 2003 Development of a treatment outcome standard as a result of aclinical audit of the outcome of fixed appliance therapy undertaken by hospital-basedconsultant orthodontists in the UK. British Dental Journal 194:81-84
Richmond S et al.1994 An introduction to occlusal indices. Mandent Press,2nd Edition
Prahl-Andersen B 1998 Quality development in the orthodontic practice.In: The future of orthodontics Carels C,Willems (eds) Leuven University Press
Sandler PJ , HS Duterloo: European Board of Orthodontists- a professional challenge.Journal of Orthodontics (30) 59-71, 2003
Shaw WC et al.1991-b Quality control in orthodontics : Indices of treatment need andtreatment standards. British Dental Journal 170:107-112
Vaden JL, Kokich VG 1999 The American Board of Orthodontics. Past, Present, and Futurehttp://www.american boardortho.com/history/ppf.htm
Vaden JL The American Board of Orthodontics AJODO Gazette 2000
Van der Linden F P G M et al. 1992 Three years postgraduate programme in Orthodontics.The final report of the Erasmus project. European Journal of Orthodontics 14: 85-94.
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CHAPITRE 3 INFORMATION GENERALE SUR L’EXAMEN
3.1 CANDIDATURES
Les candidatures doivent être reçues au bureau de l’EOS avant le 1er décembre si vous voulez
passer l'examen l’année suivante. Les examens ont lieu deux ou trois jours avant le congrès
annuel de la Société européenne d’Orthodontie. Veuillez ainsi vérifier auparavant les dates du
congrès. Après le dépôt de votre candidature, vous recevrez en temps voulu des instructions
précises du bureau de l’EOS. Il est sage de commencer très tôt à choisir les cas que vous
voulez présenter et de définir l'année l'où vous souhaitez passer l'examen.
Il est également sage de choisir plus d'un cas pour chaque catégorie, si c’est possible.
Cependant, comme c’est écrit dans le règlement, vous ne pouvez substituer qu’un seul cas de
remplacement sur les huit demandés, en prenant la peine toutefois d’en informer l’EOS et
d’expliquer pourquoi vous avez pris cette option.
Comme exemple : un remplacement acceptable pourrait être le fait qu’en tant que praticien,
vous ne traitez pas les adultes parce que vous travaillez dans une clinique pour enfant et que
vos conditions de travail ne permettent pas les traitements d'adulte.
3.2 COMMENT DEPOSER VOTRE CANDIDATURE ?
Écrivez ou envoyez un e-mail, envoyez par fax ou téléphonez au bureau de l’EOS flat n°20,
49 Hallam Street, London W1W 6JN England
Tel/Fax de société * 44 (0) 207935 2795 Fax*44 (0) 7323 0410
E-mail!: [email protected]
Vous recevrez alors le FORMULAIRE D’INSCRIPTION et/ou toute autre information
nécessaire.
3.3 HONORAIRES ET PAIEMENT
Après être entré en contact avec le bureau de l’EOS à Londres, vous recevrez le formulaire de
demande de candidature à l’examen du Board européen d’Orthodontie.
Cette feuille contient toutes les informations sur la somme et le paiement des honoraires
d'examen. Les honoraires d'examen doivent avoir été payés avant la date de l'examen.
Si vous êtes un membre de EOS, les honoraires sont le £ 350.
Pour un membre non-EOS, les honoraires sont de £ 500.
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Vous pouvez effectuer le paiement en utilisant la Visa/mastercard, l'Eurocard ou un chèque
sterling tiré sur une banque britannique payable "à la Société européenne d’Orthodontie".
Si un candidat se retire de l'examen moins de trois mois avant la date de l'examen, les
honoraires seront en partie retenus. De tels retraits doivent être signalés par écrit.
3.4 ADMISSIBILITÉ ET QUALIFICATIONS
Le candidat qui se présente à l'EBO doit remplir les conditions universitaires et
professionnelles suivantes :
1. Le candidat doit avoir suivi une période de formation à temps plein en Orthodontie d’une
durée de trois ans au moins ou d’une formation équivalente approuvée par le Comité national
des Spécialites en Orthodontie ou un corps approprié dans le pays où l'orthodontiste réside.
Le candidat devra adresser au Comité du Board un curriculum vitae prouvant sa qualification
de chirurgien dentiste et son cursus en Orthodontie, qui sera contrôlé par le Comité du Board.
2. Le candidat doit avoir été un praticien spécialiste indépendant pendant au moins 5 ans.
3. Le candidat confirmera que les cas présentés conformément au règlement ont été
diagnostiqués et traités par lui/elle et sous sa responsabilité unique et que tous les cas ont été
diagnostiqués et traités après qu’il/elle ait terminé la période de formation exigée par le
règlement 1.
4. Les honoraires d'examen doivent avoir été payés avant la date de l'examen. Si un candidat
se retire moins de 3 mois avant la date de l'examen, une partie des honoraires payés sera
retenue. De tels retraits doivent être signalés par écrit.
5. Le candidat doit inclure avec sa candidature un curriculum vitae complet à partir de la
date de son premier diplôme de chirurgien dentiste.
Commentaire : il est clair dans ces règlements que les présentations de cas de patients traités
dans un cabinet de groupe ou dans un département universitaire par plus d'un praticien ne sont
pas acceptables. Il est également clair qu’une demande d'examen par un exercice ou un
établissement de groupe n’est pas acceptable.
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3.5 DESCRIPTION DE LA PROCÉDURE GÉNÉRALE
L'examen va consister en :
1.Une présentation du nombre de cas couvrant un éventail de malocclusions indiqué ci-après.
Des notes seront attribuées en fonction de la complexité des cas, de la qualité des résultats
obtenus ainsi que de la présentation.
2.Un examen oral davantage orienté vers les connaissances théoriques du candidat, illustrant
sa compétence pour effectuer un traitement orthodontique à un niveau élevé et pour
comprendre les principes théoriques qui sous-tendent le traitement. La langue sera la langue
anglaise ou, si raisonnablement possible, la langue française, allemande, italienne ou
espagnole.
3.6 ANONYMAT
Pour être aussi objectif que possible, un numéro est attribué à chaque candidat. Après son
dépôt de candidature, chaque candidat recevra ce numéro.
L’identité du candidat est ainsi gardée secrète et n’est connue que par le Secrétaire honoraire
du Board européen d'Orthodontie, qui a reçu les candidatures.
Toutes les présentations de cas doivent être déposées de façon strictement anonyme, ce
qui signifie que le nom et l'adresse de l'université ou du cabinet du candidat ont été
enlevés de chaque document (moulages, photos, radios etc…) des dossiers de
présentation de cas.
À l'examen oral, les examinateurs apprennent le nom du candidat, mais ces examinateurs
n'ont pas ceux qui ont examiné les cas du candidat et ignorent le résultat de cette partie de
l'examen. L'identité des candidats est seulement indiquée à la fin de la réunion d'attribution
des diplômes quand la décision pour savoir qui passe et /ou qui est reportée a été prise.
Le candidat sera prévenu de la date, de la période et de l'endroit de l'examen par le Secrétaire
honoraire du Board!; il sera aussi prévenu, avant l’examen, du moment où il devra déposer les
moulages et les dossiers de présentation de ses cas. Le Secrétaire du Board s'assure que tous
les documents obligatoires sont présents. Si un cas n’est pas complet, aucun cas du candidat
ne sera examiné.
Si les dossiers sont complets, les examinateurs commencent l’examen des cas, l'examen oral
ayant lieu plus tard.
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3.7 LISTE DE TYPES DE CAS À PRÉSENTER
1. MALOCCLUSION AVEC TRAITEMENT PRECOCE Le traitement doit avoir débuté par une ou deux étapes en dentition primaire ou mixte et avoir
été terminé en dentition permanente. Les documents initiaux (a) pris avant le début de cette
première phase de traitement sont exigés. Si le traitement est dans deux étapes (b), les
documents intermédiaires sont aussi
exigés, qu’ils soient pris à la fin de l'étape (a) ou avant le début de l'étape (b). Les documents
de fin de traitement (c) doivent être pris dans un délai d'un an au plus tard après la fin du
traitement.
2. MALOCCLUSION D'ADULTEMalocclusion d'adulte n'exigeant pas une chirurgie orthognathique mais nécessitant une
thérapeutique complète et des compétences diagnostiques et biomécaniques significatives, qui
peuvent également inclure une coopération interdisciplinaire.
3. MALOCCLUSION DE CLASSE IMalocclusion avec une protrusion dento-alvéolaire, ou une béance, une supraclusion, une
disharmonie dento-maxillaire ou des problèmes d'éruption nécessitant un traitement
orthodontique.
4.MALOCCLUSION DE CLASSE II DIVISION 2Malocclusion présentant un recouvrement incisif antérieur profond avec au moins deux
incisives linguo-versées et un relation canine de Classe II.
5.MALOCCLUSION DE CLASSE II DIVISION 1Malocclusion avec un angle Plan de Francfort/Plan mandibulaire élevé, soit un angle FMA de
30° et/ou un angle SN/Go-Gn angle de 37° au minimum.
6.MALOCCLUSION DE CLASSE II DIVISION 1Malocclusion comportant une insuffisance mandibulaire significative.
Dans au moins un des deux cas de Classe II div.1, le traitement doit nécessiter des extractions
aux deux arcades.
7. MALOCCLUSION SQUELETTIQUE GRAVEMalocclusion avec une anomalie antéro-postérieure et/ou verticale grave nécessitant une
thérapeutique orthodontique complète.
8.MALOCCLUSION TRANSVERSALE SIGNIFICATIVEMalocclusion comportant une occlusion croisée nécessitant un appareillage complet
VOYEZ ÉGALEMENT L'INFORMATION SUPPLEMENTAIRE à la PROCHAINE PAGE (Page 19)
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19
3.8 INFORMATION ADDITIONNELLE A LA LISTE DES TYPES DE
CAS
C’est dans un seul cas que la chirurgie orthognathique ou une large restauration parodontale
peuvent faire partie du traitement exécuté.
Cas de remplacement. Si un candidat ne peut pas présenter un cas correspondant à l’une des
catégories, il peut substituer un cas d'une autre catégorie mais il doit expliquer pour quelle
raison il a procédé à cette substitution. Il ne peut cependant faire cela que pour un cas.
Recommandation : Lisez et analysez soigneusement le texte ci-dessus concernant les
catégories de cas, pour que vous sachiez clairement quels types de cas sont exigés.
Si vous choisissez un cas en vue d’une présentation, vérifiez soigneusement qu'il correspond
parfaitement à la catégorie à laquelle vous le destinez.
Notez également que c’est seulement pour le cas n°2 que l'exigence "adulte" est prévue. Ceci
implique que dans les autres cas (à l'exception évidente du cas n°1) on peut présenter un cas
d'adulte, d'enfant ou d'adolescent. Dans ce contexte, "adulte" représente une situation où la
croissance somatique a cessé et ne joue plus un rôle dans le plan de traitement ou dans son
évaluation.
Notez la description du cas n°4. Ici, un recouvrement incisif profond, au moins deux incisives
linguo-versées et un relation canine de Classe II sont exigés, mais nullement des relations
molaires de Classe II ! Ainsi un cas peut être accepté en ayant une Classe I ou un rapport
molaire de Classe II. Les deux sont acceptables.
Notez en outre la condition posée dans le cas n°6 où il est dit qu'au moins dans les cas
n°5 ou N°6 le traitement doit impliquer des extractions aux deux arcades. Notez aussi
que c’est seulement dans un cas qu’une chirurgie orthognathique ou qu’un traitement
parodontal étendu peuvent faire partie du traitement. Un tel traitement doit nécessiter des
protocoles orthodontiques sérieux et démontrer l'excellente maîtrise de la biomécanique.
Arriver à la meilleure sélection des cas prend du temps. Il est recommandé de commencer par
choisir plusieurs cas dans chaque catégorie avant de vous inscrire réellement puis de choisir
définitivement dans une phase ultérieure. Ceci vous évite de courir dans la précipitation. En
outre la préparation des dossiers de présentation de cas prend aussi du temps :
environ 12 -15 heures par cas. Plus de détails sont discutés au chapitre 4.
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3.9 L'EXAMEN ORAL
Sur le formulaire de demande de candidature, il y a une ligne où le candidat peut indiquer en
quelle langue il/elle souhaite passer l'examen oral.
Le candidat peut demander d’être examiné en français, allemand, italien ou espagnol à
condition qu’il informe le secrétariat du Board au moins 3 mois avant la date de l'examen. Si
vous n'indiquez pas une autre langue, la langue sera l'anglais.
Il est particulièrement important pour vous et pour le comité d'examen que vous indiquiez la
langue dans laquelle vous voulez passer l'examen. Les examinateurs qui parlent et
comprennent les langues demandées doivent être prévenus longtemps avant la date de
l’examen. L'expérience a prouvé que la langue, si indiquée en temps voulu sur le formulaire
de demande de candidature, ne provoque ni avantage ni inconvénient pour le candidat.
Après l'examen des présentations de cas, une équipe différente d'examinateurs présentera
deux cas au candidat pour qu’il fasse un diagnostic et un plan de traitement. Le candidat aura
à sa disposition les moulages, les photographies, et les radiographies dentaires supérieures et
inférieures. Un négatoscope et du papier à traçer seront aussi disponibles pour qu’il puisse
exécuter les tracés céphalométriques et préparer toute autre information qu’il souhaite.
Le candidat examinera les deux cas pendant 60 minutes puis il sera interrogé pendant 15
minutes sur chacun des cas. Il n'y a aucune objection pour que vous puissiez apporter vos
propres instruments de mesure ou le papier qui vous est familier pour l'étude de vos cas.
Réalisez cependant que vous avez seulement 30 minutes par cas.
Aucun contact n’est permis avec le monde extérieur au cours de l'examen oral.
3.10 LE RÉSULTAT DE L'EXAMEN
Le résultat de l'examen peut être "accepté", "insuffisant" ou "reporté".
"Accepté" : Si un candidat est accepté, son nom est proposé au Board de la Société
européenne d’Orthodontie, puis au Comité exécutif de la Société, qui le nommera alors
Membre du Board européen d'Orthodontie. Le certificat est signé par le Président de la
Société européenne d’Orthodontie et les membres du Comité d'examen.
Le badge EBO sera envoyé ensuite au candidat.
21
21
Pour les titulaires du Board, les règlements suivants existent :
1.En cas de mauvaise conduite sur le plan moral ou sur le plan professionnel, l'adhésion peut
être retirée par et à la discrétion absolue du Conseil de l’EOS.
2.L'utilisation de la désignation "Membre du Board européen d'Orthodontie" (en anglais ou
dans la langue nationale) sur des cartes, des en-têtes de lettre, des annuaires ou des annonces
ne peut être employée que si cela est autorisé par la législation et les règlements nationaux.
3.L'adhésion au Board n'accorde le droit d’exercice dans aucun pays mais signifie simplement
que l'orthodontiste a fait la preuve de l’excellence de son niveau clinique.
"Incomplet" : Le statut "incomplet" se rapporte à la situation où, dans les présentations des
cas du candidat, un quelconque élément obligatoire est indisponible et/ou où le candidat ne
peut pas se présenter à l'examen oral.
En cas de l’absence de n'importe quel élément obligatoire dans un dossier, aucun des autres
cas n'est jugé et l’examen est remis à plus tard.
"Reporté" : Le statut "reporté" indique que le candidat n'a pas rempli les conditions exigées
pour la présentation des cas et!/ou l'examen oral et n'a pas démontré le niveau demandé.
Quand un candidat est reporté, le conseil le conseillera pour un éventuel réexamen. Le
candidat peut se représenter encore deux fois à l'examen (au total, un candidat a ainsi
l'occasion de se présenter 3 fois à l'examen).
Le Comité d'examen conseille l'intervalle de temps souhaité entre les examens.
3.11 L'ANNONCE DU RÉSULTAT DE L'EXAMEN
Tous les candidats sont informés par courrier des résultats de l'examen juste après la réunion
finale de décision des examinateurs. Les noms des candidats ayant réussi sont communiqués
au Comité du Board puis au Conseil d’administration de la Société. La nomination de
Membre du Board européen d'Orthodontie sera accordée aux candidats ayant démontré un
niveau théorique et clinique conforme aux critères d’excellence du Board.
Ceci n'accorde un droit d’exercice dans aucun pays.
22
22
3.12 EXPOSITION DES CAS
Des candidats qui ont réussi peuvent être invités à présenter leurs cas pendant le Congrès de
EOS. Des arrangements particuliers et des annonces de cette exposition du Board seront faits
au cours du Congrès. L'espace et la protection des cas seront assurés. Préparez vous au fait
que des visiteurs pourraient souhaiter discuter des cas avec vous. Le Comité d'examen choisit
parmi les candidats acceptés les présentations les plus appropriées, prouvant de façon
explicite les critères de qualité du Board. Chaque orthodontiste est naturellement le bienvenu
à cette exposition ! Si vous pensez vous présenter à l'examen du Board à l'avenir, une visite à
l'exposition est vivement recommandée pour que vous puissiez vous rendre compte des
normes exigées.
3.13 PUBLICATION DES CAS ACCEPTES
Puis-je utiliser les cas acceptés et présentés pour une publication en mentionnant
le fait que ce cas a été accepté par le Board ?
Le Board favorise la publication des cas excellemment traités et présentés comme cas de
démonstration ou autre à condition que vous soyez membre du Board. Tous les orthodontists
qui souhaitent faire ainsi bénéficier de leur expérience acquise. De tels cas, meilleurs que
tous, peuvent démontrer les normes de qualité exigées par le Board.
Si vous souhaitez indiquer dans votre publication que le bureau européen du Comité d'examen
en Orthodontie a accepté le cas, vous devez écrire au conseil pour demander la permission de
publier.
L'adresse est :
European Orthodontic Society
Flat 20, 49 Hallam Stree, London W1W 6JN England
Tel/Fax * 44 (0) 20 7935 2795 fax*44 (0) 20 7323 0410 :
E-mail [email protected]
23
23
CHAPITRE 4
LA PRESENTATION DES CAS
4.1 MODALITÉS GÉNÉRALES DE PRÉSENTATION DES CAS
Pour pouvoir examiner un grand nombre de cas de façon précise et équitable, il est important
que les présentations de cas soient normalisées pour faciliter le travail du Comité d'examen et
lui donner les moyens objectifs de situer les présentations par rapport aux normes exigées.
Dans ce chapitre, des instructions et des recommandations détaillées sont données sur la
manière de préparer les présentations de cas. Le temps nécessaire pour produire les dossiers
de présentation et les moulages est estimé à 12 -15 heures par cas. L'utilisation d’un
ordinateur est recommandée pour améliorer la qualité de la présentation. Le format papier est
le A-4. Chaque page doit être placée dans une couverture protectrice transparente et les pages
placées dans une reliure ou un dossier approprié. Soyez sûr que le matériel ne peut pas tomber
hors de la chemise : il pourrait être perdu.
Les candidats doivent écrire tous les textes en anglais dans les pages marquées par * dans
l'index des pages. Les candidats doivent limiter leurs textes au format des boîtes préparées. La
taille de la police de texte peut être changée, mais l'espacement doit demeurer constant.
Les tracés doivent être exécutés dans les couleurs prescrites -noir, rouge et vert, sur une
feuille transparente et être placés à l'intérieur de pochettes protectrices transparentes. Il n’est
pas nécessaire de mettre derrière une feuille de papier blanc car les tracés seront retirés de la
pochette pour être vérifiés et comparés.
La présentation de chacun des cas doit suivre l'index des pages. Chaque page est, sauf
indication contraire, obligatoire.
C'est dans l'esprit du Board que les documents soient aussi proches que possible des anatomie,
morphologie et pathologie véritables. Une utilisation raisonnable de l’ordinateur pour
recadrer, remettre à la côte ou effectuer une rotation est autorisée.
24
24
4.2 INDEX DES PAGES DE PRESENTATION DES CAS
Index des pages
Nombre Titre de la page
EBO-01 COUVERTURE
EBO-02.1* RÉSUMÉ DU CASE N°1
EBO-02.2* RÉSUMÉ DU CASE N°2
EBO-02.3* RÉSUMÉ DU CASE N°3
EBO-02.4* RÉSUMÉ DU CASE N°4
EBO-02.5* RÉSUMÉ DU CASE N°5
EBO-02.6* RÉSUMÉ DU CASE N°6
EBO-02.7* RÉSUMÉ DU CASE N°7
EBO-02.8* RÉSUMÉ DU CASE N°8
EBO-02.9* RÉSUMÉ DU CASE N°9
EBO-03* EXPOSÉ DU DIAGNOSTIC DE LA MALOCCLUSION
EBO-04 PHOTOGRAPHIES DE LA FACE AVANT TRAITEMENT
EBO-05 PHOTOGRAPHIES COULEUR INTRA-ORALES EN OCCLUSION AVANT TRAITEMENT
EBO-06 RADIOGRAPHIE DU CRANE DE PROFIL AVANT TRAITEMENT
EBO-07 TRACÉ DE LA RADIOGRAPHIE DU CRANE DE PROFIL AVANT TRAITEMENT
EBO-08 PRÉSENTATION I DES MESURES CÉPHALOMETRIQUES AVANT TRAITEMENT
EBO-09 RADIOGRAPHIES PÉRIAPICALES OU PANORAMIQUE AVANT TRAITEMENT
EBO-10 AUTRES RADIOGRAPHIES AVANT TRAITEMENT
EBO-11* ANALYSE DES RADIOGRAPHIES AVANT TRAITEMENT
EBO-12* EXPOSÉ EXPLICATIF DU PLAN DE TRAITEMENT
EBO-13* RESUME DU DÉROULEMENT DU TRAITEMENT AVEC LES DIFFICULTÉS RENCONTRÉES
EBO-14 PHOTOGRAPHIES DE LA FACE APRÈS TRAITEMENT
EBO-15 PHOTOGRAPHIES COULEUR INTRA-ORALES EN OCCLUSION APRÈS TRAITEMENT
EBO-16 RADIOGRAPHIE DU CRANE DE PROFIL APRÈS TRAITEMENT
EBO-17 TRACÉ DE LA RADIOGRAPHIE DU CRANE DE PROFIL APRÈS TRAITEMENT
EBO-18 PRÉSENTATION II DES MESURES CÉPHALOMETRIQUES APRÈS TRAITEMENT
EBO-19 RADIOGRAPHIES PÉRIAPICALES OU PANORAMIQUE APRÈS TRAITEMENT
EBO-20* ANALYSE DES RADIOGRAPHIES APRÈS TRAITEMENT
EBO-21* DESCRIPTION DES RÉSULTATS DU TRAITEMENT
EBO-22 PHOTOGRAPHIES DE LA FACE EN FIN DE CONTENTION / POST-CONTENTION
EBO-23 PHOTOGRAPHIES COULEUR INTRA-ORALES EN FIN DE CONTENTION / POST-CONTENTION
EBO-24 RADIOGRAPHIE DU CRANE DE PROFIL EN FIN DE CONTENTION / POST-CONTENTION
EBO-25 TRACÉ DE LA RADIOGRAPHIE DU CRANE DE PROFIL EN FIN DE CONTENTION-POST.
EBO-26 PRÉSENTATION III DES MESURES CÉPHALOMETRIQUES
EBO-27* DESCRIPTION DES RESULTATS EN FIN DE CONTENTION / POST-CONTENTION
En rouge : les pages obligatoires
Si disponibles, les superpositions peuvent être placées à la fin du dossier.
Tout autre document dans la présentation du cas peut être accepté pour illustrer le cas et être
présenté sur des pages suivantes. Les analyses et les méthodes de superposition doivent être
25
25
clairement exposées en anglais. Les pages marquées d’un * contiennent les boîtes de texte à
remplir en anglais. Voyez aussi les pages 48 et 49 pour des informations supplémentaires.
4.3 IDENTIFICATION ET ETIQUETTAGE
Tous les éléments de la présentation de cas, comprenant les moulages haut et bas, les tracés
céphalométriques, les radiographies et les photographies doivent être clairement identifiés et
porter les informations suivantes :
-Numéro du candidat
-Numéro du cas
-Date à laquelle le document a été pris
-Age du patient
-Etape du traitement!:
I. Début de traitement (NOIR)
II. Fin de traitement (ROUGE).
III. Fin de contention (VERT) enregistrée au moins un an après la fin de traitement
Si vous présentez des documents intermédiaires, comme dans un cas de traitement précoce
ou dans un cas chirurgical, le code de couleur est le BLEU.
Toutes les présentations de cas doivent être rendues entièrement anonymes, ce qui signifie
que le nom et ou l'adresse, l’Université ou le cabinet du candidat ont été enlevés ou masqués
sur chaque élément et!/ou chaque page de tous les documents de présentation des cas.
Tous les cas doivent donner la preuve évidente des capacités du candidat à :
1. Formuler un diagnostic et établir un plan de traitement orthodontique exact et complet,
avec y compris les explications nécessaires
2. Faire une appréciation clinique correcte et justifiée de situations orthodontiques difficiles
3. Maîtriser la biomécanique dans des conditions orthodontiques compliquées
4. Faire une évaluation écrite correcte de son traitement et de ses perspectives.
Le candidat sera invité à déposer les moulages et les dossiers de ses cas avant l'examen pour
vérifier que tous les documents obligatoires sont présents.
Un photographie de chacun des cas sera prise et conservée par le Board.
4.4 DOCUMENTS INCOMPLETS
26
26
Si un candidat présente un cas où il manque un document obligatoire, les examinateurs
n'examineront aucun des cas et le résultat indiqué serait "incomplet".
Dans ces circonstances, le candidat pourra représenter ses cas, avec tous les documents
nécessaires lors de la prochaine réunion du Comité d'examen, sans avoir à payer d'honoraires.
4.5 LE RESUMÉ
Qu’est-ce que le résumé ? Que faut-il écrire dans ce résumé ? A quoi sert-il!?
Le résumé est une fiche que doit remplir le candidat pour rassembler les données essentielles
de chaque catégorie de ses huit cas.Ceci donne aux éxaminateurs une vue d’ensemble de la
présentation, leur permettant de vérifier si tous les cas demandés sont présents. Le résumé est
conservé comme un des éléments de la présentation. Deux exemplaires du résumé doivent
être remplis pour chaque cas. Un exemple de résumé est présenté à la page suivante.
L’Annexe1 contient un modèle des fiches de résumé.
27
27
RÉSUMÉ DES CAS PRÉSENTÉS
NUMÉRO DU CANDIDAT :
CATÉGORIEET NOM
RÉSUMÉ DUTRAITEMENT
AGE &DATEDOCUMENTS A
AGE &DATEDOCUMENTS B
AGE &DATEDOCUMENTS C
1. Malocclusion avectraitement précoceNom :2.Malocclusion AdulteNom :3. Malocclusion Cl.INom :4. Malocclusion* Classe II div.2Nom :5. Malocclusion** Classe II div.1Nom :6. Malocclusion*** Classe II div.1Nom :7.Sévère disharmonie squelettiqueNom :8. Sévère disharmonie transversaleNom :9. Cas de remplacementNom :
* Le cas de Class II div.2 doit comporter une supraclusion antérieure avec au moins deux
incisives linguo-versées et une Classe II canine.
** La malocclusion doit comporter un angle Francfort/ Plan mandibulaire important, au
minimum un FMA de 30˚ et/ou un S-N/Go-Gn de 37˚.
*** La malocclusion doit présenter une déficience significative de longueur d’arcade
mandibulaire.
28
28
Dans les cas 5 ou 6, le traitement doit comporter des extractions aux deux arcades.
Seulement l’un des 8 cas peut être traité par orthodontie/chirurgie orthognathique ou par
orthodontie/traitement de restauration. Ce traitement doit nécessiter une grande partie
d’orthodontie et prouver un excellent contrôle de la bio-mécanique.
4.6 LA PAGE «!RÉSUMÉ DU CAS!»
La page « Résumé du cas!» est (après la page de couverture) la page 2 dans le dossier de
présentation de cas. Elle contient un sommaire de toutes les données nécessaires du cas. Ceci
permet aux examinateurs de vérifier facilement si toutes les conditions concernant les dates,
les extractions etc… sont correctes.
C'est une façon rapide de se familiariser avec le cas avant d'entreprendre une évaluation
détaillée. Remplissez ces pages complètement et vérifiez soigneusement si elles sont
compatibles avec l’ensemble des informations contenues dans les dossiers de présentation des
cas. Ne laissez pas d’information inachevée car ceci laisse des questions en suspens et n'est
pas à votre avantage. La page suivante montre un exemple de page «!résumé du cas!».
L'annexe 1 contient une page de résumé pour chacun des 8 types de cas, même pour le "cas de
remplacement" au cas où vous devriez en présenter un.
QUE DEVRAIS-JE ÉCRIRE DANS LA PAGE «!RÉSUMÉ DU CAS!» ?
Là où «!DATE!» est demandé, inscrivez la date réelle (dd/mm/yyyy) du jour où vous avez
enregistré le document.
«!ÂGE!» est rempli selon le nombre de mois et d'années. Ainsi, si l'enfant est âgé de 10 ans et
5 mois, inscrivez : 10.5 ans.
«!DENTS ABSENTES AVANT LE TRAITEMENT!» : ce sont les dents qui ne sont pas sur
les arcades (à l'examen intra-oral, sur les moulages et sur les radiographies intra-orales) avant
traitement. Par exemple : agénésie de 35.45. Les dents que vous avez extraites dans le cadre
du traitement orthodontique sont mentionnées dans le plan de traitement.
Si l’éruption n’est pas (encore) terminée, écrivez : elle continue.
29
29
EXEMPLE
RÉSUMÉ DU CAS 1CATEGORIE DU CAS :
MALOCCLUSION AVEC TRAITEMENT PRÉCOCE
NOM :
NÉ /NÉE LE :
SEXE :
DOCUMENTS PRÉ-TRAITEMENT : AGE : DATE :
CLASSIFICATION :
DENTS ABSENTESAVANT TRAITEMENT :
PLAN DE TRAITEMENT :
TYPE D’APPAREIL :
DÉBUT DE TRAITEMENT : AGE : DATE :
FIN DE TRAITEMENT : AGE : DATE :
DURÉE DU TRAITEMENT ACTIF :
DOCUMENTS POST-TRAITEMENT : AGE : DATE :
APPAREILS DE CONTENTION : a) supérieur :b) inférieur :
FIN DE CONTENTION : a) à l’arcade supérieure :b) à l’arcade inférieure :
DATE :DATE :
DURÉE DE LA CONTENTION :
30
30
DOCUMENTS POST-CONTENTION : AGE : DATE :
DURÉE HORS CONTENTION :
CANDIDATE NUMBER:
4.7 AU SUJET DES BOÎTES DES TEXTES
Le texte doit être écrit en anglais dans les boîtes de textes (voir les pages identifiées par un
astérisque* dans l'Index des pages de présentation!: pages 26/27).
Les boîtes de texte délimitent un espace limité que vous devez remplir avec du texte. Le but
d'utiliser des boîtes de texte est d'encourager le candidat à être bref, clair et précis dans son
rapport. On lui recommande de vérifier soigneusement les textes et de les faire lire et éditer
par quelqu'un qui sait comment produire des textes condensés en anglais, tels que des résumés
ou des sommaires.
Basez votre description de la malocclusion autant que possible sur les résultats de l’étude de
vos documents et de l'examen du patient. Votre plan de traitement doit être logiquement basé
sur ces résultats.
En décrivant vos plans de traitement, faites une distinction entre les aspects "stratégiques" et
les aspects "tactiques". Les aspects stratégiques sont par exemple le fait d’extraire des dents
permanentes et pourquoi!; les aspects tactiques planifient les besoins mécaniques. Vous avez
intérêt à expliquer vos décisions cliniques à partir de principes prouvés. Soyez critique et
évitez les raisonnements illogiques comme : "quatre prémolaires ont été extraites parce que
c'est un cas d'extraction" ou "le jugement clinique de l’encombrement existant a conduit à la
décision de traiter sans extractions". Ou les rapports incertains comme!: "j’ai donné au patient
3 options de traitement... à choisir" ; le patient a choisi cette option …".
Soyez réaliste au sujet de la description du résultat de traitement. S'il y a des détails qui
auraient pu être améliorés si les circonstances avaient été meilleures ou s’il y a besoin d’une
future surveillance pour d'autres raisons, soyez ouvert à ce sujet. Ne laissez pas les
examinateurs deviner si vous avez ou non noté tel ou tel détail.
Sur la page EBO-13 (résumé du traitement réel effectué, avec toutes les difficultés
rencontrées), faites la liste des étapes du traitement avec les dates réelles et une brève
indication sur ce qui a été fait, le progrès enregistrés etc... Décrivez les événements et les
résultats tels qu’ils se sont produits etc ...
31
31
NOMENCLATURE : Vous avez intérêt à utiliser une nomenclature appropriée dans vos
descriptions. L'usage d'un dictionnaire orthodontique est recommandée.
Référence : Daskalogiannakis J. et Eds. Glossary of Orthodontics TermsQuintessence Publishing Co Ltd.New Malden Surrey UK Price £65 ISBN: 3-87652-760-0
4.8 TOMOGRAMME DENTAIRE / RADIOGRAPHIE PANORAMIQUE
La radiographie panoramique (tomogramme dentaire) est la radiographie universellement
utilisée en Orthodontie. Cependant, chez beaucoup de patients présentant des perturbations
complexes du développement dentaire ou des patients avec des anomalies squelettiques ou
fonctionnelles, des radiographies complémentaires sont parfois nécessaires, indépendamment
des céphalogrammes initiaux. De telles radiographies peuvent être essentielles pour une
compréhension correcte du problème clinique posé et doivent ainsi être présentées.
Les radiographies panoramiques doivent être d’une qualité suffisante pour permettre une
interprétation appropriée du diagnostic. La littérature est remplie d’articles soulignant les
avantages et les inconvénients des radiographies panoramiques. En plus de ceci, les divers
types d’appareils de radiographie produisent des images différentes, chacune avec des
caractéristiques spécifiques. Des radiographies panoramiques sont également utilisées pour
évaluer la position éventuelle des racines, les angulations dentaires mésio-distales, la situation
des troisièmes molaires et d'autres situations à la fin ou après le traitement. Des études
récentes indiquent que l’interprétation des formes angulaires mesio-distales de racines doivent
être effectuées très soigneusement et avec précaution (Mc Kee IW et al. 2001).
4.8.1 RECOMMENDATIONS GENERALESPOUR LES RADIOGRAPHIES PANORAMIQUES
La position du patient est extrêmement importante pour obtenir une bonne panoramique.
Quand le plan d’occlusion est approximativement 7° en bas et en avant par rapport à
l’horizontale, l’image est légèrement incurvée. De cette façon, la double image de la voûte
palatine et du plancher nasal est habituellement au dessus des apex maxillaires.
Les condyles doivent être visibles
32
32
Ainsi, dans des cas extrêmes, quand le plan d’occlusion fait un angle plus grand que
normalement avec le plancher nasal, la tête du patient doit être orientée vers le haut de sorte
que l'angle du plan d’occlusion approche les 7 degrés. Cependant, dans les cas où la
mandibule est très basculée vers l’arrière, même lorsque le patient est invité à avancer la
mâchoire inférieure, il n’est pas possible d'obtenir une image de la mandibule et des dents
inférieures sans déformations considérables. Ceci est dû à la position du support d'image de la
machine et à la position oblique des incisives inférieures. Les dents semblent tordues avec des
apex émoussés.
La partie coronaire est dans la marge du support d'image avec relativement peu
d'agrandissement. Les parties apicales des racines, cependant, sont positionnées vers l'arrière
et plus ou moins à l'extérieur de la couche d'image, ce qui entraîne un agrandissement
transversal de l’image. De la même façon, la partie coronaire d'une canine maxillaire incluse
dans le palais paraîtra plus large en raison de sa position en retrait par rapport à la couche
d'image. Dans les cas de supraclusion profonde, faites mordre le patient sur un plan de
morsure fourni avec la machine ou sur un rouleau de coton, pour que les incisives ne se
superposent pas.
La tête du patient doit également être placée aussi exactement que possible par rapport au plan
sagittal médian pour coïncider avec la ligne médiane de la machine. Quelques machines ont
des indicateurs lumineux pour vous aider à trouver la position correcte. Une mise en place
incorrecte peut provoquer des déformations et des images floues. Un patient asymétrique crée
évidemment un problème ; la position des yeux et/ou la ligne bi-pupillaire peuvent être utiles,
mais déformation et flou sont souvent inévitables.
Les mesures sur les radiographies panoramiques ne sont pas non plus très fiables pour
détecter de petites asymétries. Cependant, quand on peut relever un certain nombre
d'indications morphologiques d'asymétrie (mandibulaire), il est possible d'arriver à des
conclusions diagnostiques correctes.
33
33
Position approximative dufilm sur l’appareil deradiographie panoramique
Avec un plan d’occlusion orienté vers le bas, l’image de la zoneantérieure et inférieure apparaît considérablement élargie sur lapanoramique. Ceci est dû à la position dorsale de cette région parrapport au support de film de la machine.Such distortions are sometimes unavoidable.
La racine de 43 sembledistordue et la zone
apicale élargietransversalement.
Le patient a été mal positionné ; le visage a ététourné vers la droite autour de l’axe vertical.
Cette distorsion est évitable, si l’on tient comptede la position symétrique de l’arcade par rapport
au plan sagittal médian.
R
34
34
En suivant les recommandations mentionnées ci-dessus, il n’est pas toujours nécessaire de
prendre des radiographies supplémentaires. Il est préférable d’analyser d'abord ensemble la
panoramique et la téléradiographie et de décider ensuite si d’autres radiographies sont
nécessaires. Habituellement, c’est au niveau de la zone antérieure et supérieure que l’on a
besoin de radiographies supplémentaires.
Ne limitez pas simplement aux dents votre examen de la radiographie, des renseignements
importants ou complémentaires pourraient vous échapper. Par exemple : l’image des condyles
mandibulaires pourraient indiquer un besoin de documents additionnels. Les radiographies
panoramiques du même patient (par exemple avant et après traitement) prises avec des
appareils différents ne peuvent être comparées qu’avec beaucoup de précaution. La raison est
que la forme de la couche d'image varie habituellement selon les divers types de machines.
Les mesures sont très incertaines dans de telles situations.
Références:
Türp JC, W Vach, JR Strub, K Harbich, KW Alt 1995 Erkennung von mandibulären
asymmetrien auf der Panoramaschichtaufnahme Schweiz MZ 105:755-759
Mc Kee IW et al. 2001 The effect of vertical and horizontal positioning in panoramic
radiography on mesiodistal tooth angulations. The Angle Orthodontist 71; 442-452.
4.9 RADIOGRAPHIES CÉPHALOMETRIQUES
L’échellegraduéepermet devérifierl’agrandis-sement
Le patient ales dentsen occlusionhabituelle
Le profil destissus mousest très visible
35
35
Des céphalogrammes de qualité sont habituellement obtenus si l’on suit les prescriptions
fournies par le fabricant du céphalomètre et quand le film est développé dans une machine à
développer bien entretenue ou développé à la main. Vérifiez régulièrement les tampons
d’oreille de l’appareil pour être sûr que le patient est correctement placé. Des conditions
identiques pour chaque céphalogramme sont l’élément fondamental pour le diagnostic et
l'évaluation de la croissance et/ou des modifications dues au traitement.
Des logiciels spéciaux apportent actuellement des outils d’amélioration de l’image
qui peuvent améliorer de façon significative la lisibilité de la radiographie.
4.10 QUE DEVRAIS-JE EXPLIQUER AU SUJET DES RADIOGRAPHIES ?
Les radiographies telles que les panoramiques ou les tomogrammes, les peri-apicales ou les
téléadiographies ne sont pas explicatives par elles-mêmes. Ceci signifie que les résultats de
ces radiographies doivent être exposés dans les zones de texte des pages correspondantes dans
le livre de présentation de cas qui vous a été donné dans ce but
36
36
(pages 11 et 20 du livre de présentation des cas). La raison de ceci est que les examinateurs
veulent savoir si vous avez correctement observé les résultats appropriés et à partir d'où vous
avez obtenu les éléments mentionnés dans le texte de votre diagnostic, plan de traitement ou
dans la description du résultat du traitement. Ceci rend pour les examinateurs l'évaluation des
cas claire et logique, ce qui est ainsi à votre avantage. Par exemple, quand vous mentionnez
les renseignements fournis par la panoramique, ne vous limitez pas seulement aux dents et à
leurs structures immédiates. Il y a peut être d'autres éléments évidents qui sont d'importance
clinique : par exemple, y a-t-il une différence dans les images des condyles ou dans les
contours mandibulaires ? Sur la panoramique de fin de traitement, que pouvez-vous dire sur la
position, le développement et l’avenir des troisième molaires ? Quel conseil avez-vous donné
au patient sur la base de cette radiographie ?
4.11 PUIS-JE EMPLOYER MON ANALYSE CÉPHALOMÉTRIQUE ?
Oui, vous pouvez ! Cependant le report des mesures céphalométriques sur la feuille
d’évaluation morphologique du Board est obligatoire. D'autres procédures céphalométriques
sont acceptables, si elles sont clairement expliquées. Il faut vous rendre compte que les
examinateurs peuvent être peu familiers avec l'analyse que vous employez.
Placez cette information au dos de la chemise dans la partie "documents additionnels". Si
vous voulez employer votre propre analyse céphalométrique, indiquez les points
supplémentaires utilisés, de même sur le traçé, ou ajoutez une copie supplémentaire du traçé
avec les données de votre analyse.
4.12 QUE-JE DOIS FAIRE AVEC MES MESURES ?
Comme pour des radiographies, les mesures d'une analyse céphalométrique ne sont pas
explicites par eux-mêmes. Il est insuffisant de présenter seulement les chiffres et de laisser
l'interprétation aux examinateurs. La conclusion tirées de vos observations et de vos mesures
doivent être écrites sur les pages fournies dans ce but (pages 11 et 20). Par exemple : "à partir
de la téléradiographie, on peut conclure que le visage est retrognathique, mais le rapport
sagittal de la mandibule est normal". Ou : "les données céphalométriques indiquent que les
modifications dues à la croissance et au traitement ont normalisé la position sagittale de la
mandibule".
Tous les conseils qui précèdent ont pour but de vous aider à faire une présentation de
votre diagnostic et votre plan de traitement aussi claire et logique que possible, à partir
de vos observations et de votre analyse.
37
37
4.13 CEPHALOMETRIE: POINTS ET TRACÉS
Exemple de tracé d’une téléradiographie de début de traitement (couleur: Noir)
Les tracés doivent être exécutés en utilisant un crayon de 0.5 mm sur une feuille d'acétate
transparente mince pour que l'exactitude du traçé puisse être vérifiée. N'employez pas un
stylo-feutre : il est habituellement beaucoup trop épais. Les points utilisés pour l'évaluation
morphologique du Board doivent être indiqués sur le traçé. Si vous voulez également faire
votre propre analyse céphalométrique, indiquez alors les points particuliers que vous utilisez,
de même sur le traçé. La production automatisée des tracés n'est pas acceptée, toutefois la
préparation et l'impression informatisées des tracés (et des superpositions) est acceptable pour
améliorer la présentation. L'original doit être disponible pour vérifier l'exactitude du traçé.
Placez-le avec éventuellement votre tracé personnel au dos de la chemise.
Le tracé pré-traitement est noir (obligatoire)
Le tracé après-traitement (non obligatoire, mais souhaitable, si disponible) est en rouge.
Le tracé après-contention (non obligatoire, mais souhaitable, si disponible) est en vert.
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38
Exemple de tracé de fin de traitement en rouge
Placez vos tracés dans les chemises protectrices et retirez la partie écrite de la page, de sorte
qu'il soit facile pour les examinateurs de vérifier le traçage et de comparer avec la
téléradiographie.
Tout en décrivant et en interprétant les modifications de mesures que vous observez, soyez
conscients de l'erreur possible de méthode, avant d’établir des conclusions définitives au sujet
des changements dus à la croissance/traitement quand vous faites l’évaluation de votre cas.
Reference:
Kamoen A et al. 2001 The clinical significance of measurement error in the interpretation of
treatment results. European Journal of Orthodontics 23: 569-579,
39
39
4.14 CEPHALOMETRIE MORPHOLOGIQUEETUDE I
Avanttraitement
Moyenne SD
Rapports squelettiques sagittaux
Position du MaxillaireS-N-A 82º± 3.5º
Position de la MandibuleS-N-Pg 80º± 3.5º
Rapports sagittauxA-N-Pg 2º± 2.5º
Rapports squelettiques verticaux
Inclinaison du MaxillaireS-N / ANS-PNS
8º± 3.0º
Inclinaison de la MandibuleS-N / Go-Gn
33º± 2.5º
Rapports verticauxANS-PNS / Go-Gn
25º± 6.0º
Rapports dento-maxillaires
Inclinaison de l’Incisive Maxillaire1 - ANS-PNS 110º± 6.0º
Inclinaison de l’Incisive Mandibulaire 1 - Go-Gn 94º± 7.0º
Compensation Incisive Mandibulaire1 - A-Pg (mm) 2± 2.0
Rapports dentaires
Overjet (mm)3.5± 2.5
Overbite (mm)2± 2.5
Angle interincif 1 / 1 132º± 6.0º
NUMÉRO DU CANDIDAT :
NUMÉRO DU CAS : DATE : AGE :
40
40
4.15 MODÈLE D’ETUDE CEPHALOMETRIQUE DU BOARD
Il est obligatoire de compléter les fiches d'évaluation morphologique céphalométrique du
Board (exemple page 39). L'évaluation morphologique n'est pas une analyse céphalométrique.
La raison d'inclure cette fiche obligatoire permet aux examinateurs de se familiariser plus
facilement avec les caractéristiques principales du cas et de le comparer aux autres cas.
Il est parfaitement admis que vous puissiez employer votre (propre) analyse céphalométrique
habituelle. Vous pouvez l’inclure dans les documents additionnels, à condition que vous
l'expliquiez correctement de façon qu'elle soit compréhensible pour quiconque n'est pas
familiarisé avec cette analyse. N'oubliez pas d'indiquer alors les points de repère utilisés dans
votre traçé.
Pour l’Etude Céphalométique du Board,
la supraclusion et le surplomb sont mesurés comme indiqué ci-dessus
41
41
4.15 SUPERPOSITION CÉPHALOMÉTRIQUE
La Superposition des tracés n’est pas obligatoire.
Cependant, si les radios de fin de traitement sont autorisées dans votre pays, les
superimpositions vont grandement améliorer l’évaluation du cas.
La méthode de superposition de Björk sur les structures naturelles stables de la base du crâne,
ainsi que les superpositions sur les structures stables maxillaires et mandibulaires sont
grandement recommandées. Les tracés aux numéros 4.15.1, 4.15.2 and 4.15.3 sont présentés
ici comme exemples pour montrer à quoi ressemblent ces superpositions.
Si vous faites des superpositions, décrivez aussi vos interprétations et vos résultats.
L’Annexe 3 donne des instructions détaillées sur la façon correcte de procéder.
4.15.1 SUPERPOSITION GÉNÉRALE
Superposition sur les structures stables de la base du crâne
42
42
4.15.2 SUPERPOSITION MANDIBULAIRE
Superposition locale
sur les structures stables intra-mandibulaires
43
43
4.15.3 SUPERPOSITION MAXILLAIRE
Superposition locale
sur les structures stables intra-maxillaires
Références
Björk A, V Skieller 1983 Normal and abnormal growth of the mandible. A synthesis oflongitudinal cephalometric implant studies over a period of 25 years. Eur J Orthod 5:1-46.
Björk A, V Skieller 1972 Facial development and tooth eruption. Am J Orthod 62: 339-383.
Björk A, V Skieller 1976 Postnatal growth of and development of the maxillary complex. In:JA McNamara Jr Ed. “Factors Affecting the Growth of the Midface” pp61-69. CraniofacialGrowth Series Center for Human Growth and Development The University of Michigan AnnArbor, Michigan.
Melsen B 1974 The Cranial Base. The postnatal development of the cranial base studiedhistologically on human autopsy material. Acta Odont Scan 32:suppl.62.
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44
4.16 RADIOGRAPHIES ADDITIONELLES
Dans des cas compliqués, des radiographies additionnelles sont parfois nécessaires pour
compléter votre diagnostic et l’établissement d’un plan de traitement. Ces radiographies
doivent être placées avec (A) les documents d’avant traitement sur la page EBO-10 du dossier
de présentation de ce cas. Expliquez, à la page EBO-11, pourquoi vous avez eu besoin de ces
documents, les interprétations que vous avez faites et les conclusions que vous en avez tiré.
L'utilisation courante de téléradiographies PA ou AP et ou de radiographies du poignet n'est
pas recommandée. Par contre, dans les cas de trauma dentaire ou de dents incluses, des
radiographies peri-apicales et/ou d’autres radiographies ou imageries peuvent être nécessaires
pour définir un diagnostic approprié et pour démontrer l'exactitude de vos décisions de
traitement. L’absence de tels documents peut influencer le jugement des examinateurs.
4.17 LIMITATIONS DANS LES DOCUMENTS DU PATIENT
Le Board encourage et recommande un strict contrôle des radiations.
Dans certains pays, il existe une limitation de la prise de radiographies.
Ceci ne crée aucun problème particulier par rapport aux exigences du Board dans la
présentation des cas.
Par rapport aux documents de fin de traitement, les réglements de la BSO* servent ici
d’exemple. Ils ne posent aucun problème à condition qu’une évaluation correcte du traitement
proposé soit possible. Le traitement de cas difficiles et compliqués nécessite souvent la prise
de documents pendant, à la fin et même après le traitement orthodontique. Ils sont nécessaires
si l’on souhaite vérifier les effets du traitement ou comme point de départ d’autres traitements
complémentaires comme des soins prothétiques et/ou parodontaux ou chirurgicaux.
* Reference
Isaacson KG, Thom AR (2nd edition 2001) Orthodontic Radiographs: Guidelines British
Orthodontic Society ISBN 1 899297 05
45
45
Le Board fait la distinction entre documents obligatoires et documents complémentaires.
EBO précise donc dans la feuille "instructions aux candidats" les règlements suivants :
Documents B (fin de traitement),
Page EBO-16 : "la téléradiographie du crâne de profil à la fin du traitement n'est pas
obligatoire mais utile si disponible"
Il est évident alors que EBO-17 (tracé rouge) et EBO-18 (Evaluation Morphologique
Céphalométrique II) ne sont pas obligatoires, mais utiles si disponibles.
La page EBO-19 (radiographie péri-apicale ou panoramique à la fin du traitement) et la page
EBO-20 (Analyse radiographique à la fin du traitement) sont obligatoires.
Documents C : les règles sont semblables.
En plus des examinateurs, jetez toujours un coup d'œil étroit sur les "documents additionnels"
pour une meilleure évaluation du cas. Par exemple, une évaluation céphalométrique soigneuse
des effets de la croissance/traitement à l’aide des téléradiographies, des tracés et des
superpositions éventuelles peut considérablement en améliorer le niveau. Les examinateurs
veillent également à la justification des documents, comme certaines radiographies ; par
exemple, la présentation d’un lot de radiographies sophistiquées des TMJ quand, dans le
diagnostic décrit, rien n'a été indiqué sur le fait qu'il y avait un problème à diagnostiquer de
cette façon. Ceci peut évidemment influencer négativement le niveau des notes. Bien que
seulement 10% des notes soient attribuées à la qualité des éléments du dossier, des documents
appropriés peuvent considérablement améliorer l’appréciation de l’examinateur.
En bref : le candidat a une certaine liberté pour présenter ce qu’il souhaite, mais il y a un
minimum de documents obligatoires et naturellement la présentation du cas doit permettre
une correcte évaluation. Des documents complémentaires peuvent être utiles pour l'évaluation
du cas. Par exemple, l'utilisation de photographies inta-orales prises en cours de traitement
pour montrer et/ou expliquer la mécanique spécifique mise en oeuvre.
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46
4.18 LES MOULAGES
Trois jeux de moulages sont nécessaires.
Ils doivent montrer avec précision l’anatomie correcte de toutes les dents et des tissus
environnants. Ils doivent être faits de plâtre orthodontique blanc, être savonnés et légèrement
polis. Les images suivantes montrent les dimensions du socle des modèles. Un mordu en cire
ou en silicone peut être utile comme protection.
L'occlusion sera jugée en plaçant les empreintes du haut et du bas ensemble sur le dos et sur la
table. L'utilisation d’articulateurs et de modèles montés sur occluseur est acceptée.
Tous les moulages, haut et bas, doivent être identifiés comme représenté sur les images.
Identification :
Une marque d'identification circulaire (par exemple un autocollant coloré) est placée sur
l'avant du moulage inférieur et du côté gauche des deux moulages.
La couleur de l’autocollant est différente aux trois étapes de la présentation :
Sur les modèles de début du traitement : noir
Sur les modèles de fin de traitement : rouge
Sur les modèles après contention : vert
Les moulages sont encore identifiés en plaçant une étiquette sur le dos des empreintes
supérieures et inférieures avec :
1. Le numéro du candidat sur le côté gauche du modèle supérieur
2. Le numéro du cas du côté du modèle supérieur
3. la date où l'empreinte a été prise du côté gauche du modèle inférieur
4. l'âge du patient du côté droit du modèle inférieur.
RAPPELEZ-VOUS QUE TOUTES CES CONDITIONS REQUISES POURLES PRÉSENTATIONS DE CAS SONT FAITES POUR FACILITER LEURÉVALUATION PAR LES EXAMINATEURS DANS UN ESPACE DETEMPS LIMITÉ. ÉVITER DES OMISSIONS, DES ERREURS OU DE LACONFUSION POUR RESPECTER EXACTEMENT CES CONDITIONS ESTAUSSI TOUT À VOTRE AVANTAGE
48
48
4.19 EVALUATION DE L’OCCLUSION SUR LES MOULAGES
Avec le moulage immédiatement pris après traitement (rouge), le candidat a l'occasion de
montrer à quel point il/elle est capable de maîtriser la biomécanique de son appareil
orthodontique et comment l'occlusion a changé.
Le moulage pris un an au moins après le traitement (vert) montre de quelle façon l'occlusion
finale s’est installée. C’est ce moulage qui permet d’évaluer la qualité des détails de finition et
les changements mineurs qui se sont produits pendant la stabilisation de l’occlusion et -
probablement- la période de croissance. Ce moulage peut également fournir une évaluation
sur les perspectives de stabilité. Les études sur l'occlusion dentaire adulte ont une longue
histoire remontant au début du siècle denier, période où Edward H. Angle a pour la première
fois présenté une description systématique de l’occlusion. Au cours des années plus récentes,
c’est la démarche d’Andrews (Andrews 1972) qui a plus particulièrement attiré l'attention.
49
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Son concept des "six clefs pour une occlusion optimale" s’est largement répandu comme
critère de normalité et a conduit à l’expansion des appareils multi-bagues pré-programmés.
Les études longitudinales sur le développement de l'occlusion chez des individus non traités
orthodontiquement ont prouvé que des changements se produisent également après l’éruption
complète des dents permanentes et leur installation en occlusion. Ceci a été démontré chez les
adolescents mais également chez les adultes (Moyers et autres, 1976 ; Schols et van der
Linden, 1988 ; Duterloo, 1991). Ces changements incluent la réduction de la longueur
d’arcade, l’augmentation de l’encombrement, en particulier des secteurs incisifs etc... Les
études à long terme des changements occlusaux après traitement orthodontique (Riedel, 1977)
montrent des tendances semblables. Mineurs, individuellement modelés, les changements de
l'occlusion sont fréquents. Les changements du secteur incisif inférieur sont particulièrement
notoires, mais d'autres modifications dues au traitement comme le nivellement de la courbe de
Spee semblent plus stables (De Praeter et autres, 2002). Une croissance faciale qui se poursuit
après la période active de traitement est considérée comme la cause principale des
changements que nous venons de décrire. Ceci donne aux moulages "verts" un intérêt
particulier... Les études longitudinales et à long terme prouvent que la stabilité du résultat
d’un traitement n'a aucune relation directe avec l'excellence du traitement exécuté et sont en
fait imprévisibles. Les modifications de l’occlusion qui se produisent après-traitement ont
conduit à l'application universelle d’une contention fixe semi-permanente ou d’autres
dispositifs et procédures visant à réduire les tendances indésirables aux changements
occlusaux (Zachrisson, 1997).
L'occlusion sur les moulages ("rouge" et/ou "vert") peut être évaluée et appréciée de
différentes manières. Il faut rappeler qu'une occlusion idéale «!de manuel!» n’est pas toujours
un objectif viable de traitement dans des cas complexes et difficiles. Les variations extrêmes
de la morphologie des bases squelettiques, des couronnes et/ou des racines des dents peuvent
aboutir à des variations occlusales acceptables. D'autre part, la modification de la
morphologie des dent est un procédé orthodontique courant pour améliorer l'ajustement et la
stabilité d’une occlusion fonctionnelle.
Le Board recommande, en règle générale, que l'occlusion finale soit aussi précise
qu'appropriée pour le cas en question. Cependant, rallonger à l'excès un traitement et mettre
en œuvre des procédures prolongées pour obtenir une "occlusion idéale" peut ne pas être dans
l'intérêt du patient. Aucune preuve scientifique convaincante ne permet d’affirmer qu’une
occlusion "idéale" est essentielle prouver l'efficacité d’un traitement.
50
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Maintenir un équilibre dans tous les aspects cliniques d’un traitement est la caractéristique
d’un clinicien mature et excellent. Dans les présentations de cas du Board, ceci peut être
démontré aussi bien dans les textes descriptifs rapportant les procédures, le progrès et les
résultat réels du traitement que dans les modèles dentaires et les photographies.
La littérature offre un certain nombre de méthodes pour évaluer la "qualité" de l’occlusion de
fin de traitement comme preuve de la qualité du traitement. Le PAR Index (Evaluation par les
Pairs) a été mis au point en 1987 par Richmond et ses collègues, à partir de l’examen de plus
de 200 paires de moulages dentaires (Richmond et al, 1994). Cet index a été récemment
employé pour développer une norme de qualité pour les traitements par appareillage fixe au
Royaume -Uni (McMullan, Doubleday et autres, 2003).
Selon le Board américain en Orthodontie, (ABO) le PAR Index "présente de bonnes fiabilité
et validité, toutefois ce système de mesure n'est pas assez précis pour distinguer entre les
insuffisances mineures de position des dents trouvées dans certaines présentations de cas à
l’ABO" (loc. cit.). L'ABO a développé “un système d'évaluation objectif" après avoir fait un
essai pratique sur 832 paires de moulages et radiographies panoramiques. La plupart des
insuffisances relevées au niveau de l'occlusion sont un surplomb des deuxièmes molaires
mandibulaires /maxillaires et un surplomb dans le secteur incisif ; une angulation des racines
inadéquate a été surtout remarquée au niveau des incisives latérales supérieures, des canines,
des deuxièmes prémolaires et des premières prémolaires mandibulaires.
Le Board américain a mis au point une «!jauge!» spéciale et a développé un système
d'évaluation graduée pour obtenir une norme chiffrée (Casko, Vaden et autres, 1998). Avec le
système de l'ABO, sept critères différents sont appliqués aux moulages dentaires!: alignement,
arêtes marginales, inclinaison bucco-linguale, rapports occlusaux, surplomb de contacts
occlusaux et parallélisme des racines. L’angulation des racines est évaluée sur les
radiographies panoramiques. Pour aider des candidats à évaluer leurs moulages après
traitement, les six clefs d'Andrews (Andrews, 1972) pour «!une occlusion optimale!» sont
présentées ci-après.
51
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4.20 METTRE EN APPLICATION LES SIX CLEFS
Les candidates sont encouragés à rechercher les six clefs d’Andrews pour une occlusion
optimale” lorsqu’ils sélectionnent et évaluent leurs cas pour une éventuelle présentation.
La Clef N°I concerne l’occlusion et les rapports inter-arcades...
Cette clef comporte sept parties :
1. La cuspide mesio-vestibulaire de la 1ère molaire supérieure est reçue dans le sillon
vestibulaire de la 1ère molaire inférieure, entre les cuspides mésiale et médiane, comme
reconnu par Angle.
2. Le versant marginal distal de la 1ère molaire supérieure doit être au contact du versant
marginal mésial de la 2ème molaire inférieure
3. La cuspide mésio-linguale de la 1ère molaire supérieure s’intègre dans la fosse centrale de
la 2ème molaire inférieure
4. La pointe cuspidienne de la 2ème prémolaire supérieure est reçue dans l’espace 1ère
molaire - 2ème prémolaire inférieure
5. Les cuspides linguales des 1ères prémolaires supérieures ont un rapport cuspide - fosse
avec les prémolaires inférieures
6. La canine supérieure a un rapport cuspide-embrasure avec la canine et la 1ère prémolaire
inférieures ( la pointe de la cuspide étant un peu en avant )
7. les incisives supérieures recouvrent les inférieures, les lignes de milieu coïncident.
L’engrènement et les contacts postérieurs des molaires, le rapport cuspide-embrasure des
prémolaires et des canines ainsi que le surplomb incisif peuvent être observés directement du
côté vestibulaire.
52
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Le contrôle de l’occlusion côté lingual des molaires and prémolaires est possible lorsque l’on
regarde ces dents selon leur aspect mésio-vestibulaire, comme expliqué ci-dessous.
Le rapport inter-arcades des dents postérieures des deux arcades peut être le même, mais
l’intercuspidation des surfaces occlusales des deux arcades peut différer à cause de la
variation de l’inclinaison des couronnes. Apprécier l’inclinaison des couronnes (et de ce fait
l’intercuspidation occlusale) est impossible en vue vestibulaire.
On peut le comparer au fait d’essayer de savoir si les brides d’une charnière sont solidarisées
ou non en regardant seulement leur joint.
Une intercuspidation correcte dépend de rapports inter-arcades, d’angulation et d’inclinaison
des couronnes corrects. Les rapports inter-arcades et l’angulation des couronnes sont mieux
appréciés du côté vestibulaire; l’inclinaison des couronnes des dents postérieures est mieux
appréciée à partir d’une perspective mésio-buccale. Observez d’abord l’occlusion de vos
moulages du côté vestibulaire (pour l’angulation et les rapports inter-arcades) puis du côté
mésio-vestibulaire (pour l’inclinaison), vous obtiendrez une vision perspective de l’occlusion
que vous pourrez systématiquement décrire et quantifier.
Ces informations, associées à d’autres systèmes de contrôle occlusaux, apportent un ensemble
de repères grâce auxquels les déviations occlusales peuvent être facilement identifiées.
Clef N°2 : Angulation des couronnes
Fondamentalement toutes les couronnes ont une angulation positive.
Toutes les couronnes de chaque type de dents présentent la même angulation.
Les secondes molaires maxillaires ont une angulation positive, seulement si elles ont terminé
leur éruption. Les troisièmes molaires sont trop souvent absentes pour être régulièrement
contrôlées.
Avant traitement Après traitement
53
53
Avant traitement Après traitement
Avant traitement Après traitement
Clef N°3 : L’inclinaison des couronnes
Comme pour l’angulation, l’inclinaison des couronnes obéit à des normes de conformité, avec
les caractéristiques suivantes pour les différentes catégories de dents.
1. La plupart des incisives supérieures (81.5%) ont une inclinaison positive, les incisives
mandibulaires ont une inclinaison légèrement négative. Par rapport à la perpendiculaire au
plan d’occlusion, les inclinaisons positives des incisives supérieures sont relativement plus
importantes que les inclinaisons négatives des incisives mandibulaires.
2. L’inclinaison des incisives centrales supérieures est généralement plus importante que
l’inclinaison des latérales.
3. L’inclinaison des canines et des prémolaires est négative et tout à fait identique.
L’inclinaison des premières et deuxièmes molaires maxillaires est également identique et
négative, mais légèrement plus négative que celle des canines et des prémolaires.
L’inclinaison molaire est en fait plus négative parce qu'elle est mesurée dans la rainure de la
face vestibulaire au lieu de l’être sur l'arête cuspidienne à partir de laquelle l’inclinaison des
canines et des prémolaires est mesurée.
4. L’inclinaison des couronnes mandibulaires est progressivement plus négative, des incisives
jusqu’aux deuxièmes molaires.
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54
Avant traitement Après traitement
Clef N°4 : Rotations
La quatrième clef pour une occlusion optimale est l’absence de rotations dentaires.
Une arcade supérieure correctement alignée
Une arcade inférieure apparemment correctement alignéemais un examen minutieux met en évidence de nombreuses rotations
Clef N°5 : Points de contact assurés
Les contacts inter-dentaires doivent être assurés à moins qu’une disharmonie dento-dentaire
(DDD) n’existe au niveau du diamètre mésio-distal.
55
55
Clef N°6 : Courbe de Spee
La courbede Spee doit être plate ou légèrement concave.
Avant traitement Après traitement
References
Andrews LF The six keys to normal occlusion 1972 Am J Orthod Dentofac Orthop 62:296-309.
Casko JS, JL Vaden, VG Kokich et al. 1998 Objective grading system for dental casts andpanoramic radiographs Amer J Orthod Dentofacial Orthop 114:589-599.
De Praeter J, L Dermaut, G Martens, AM Kuijpers-Jagtman. Long-term stability of thelevelling of the curve of Spee. Am J Orthod Dentofac Orthop. 2002; 121(3): 266-72.
Duterloo HS 1991 Development of the dentition under the influence of functional factors pp103-121 In: Hunter WS, DS Carlson (eds.) Essays in honor of Robert E Moyers. CraniofacialGrowth Series 24 Center for Human Growth and Development U Michigan.
McMullan RE, B Doubleday JD Muir et al. 2003 Development of a treatment outcomestandard as a result of a clinical audit of the outcome of fixed appliance therapy undertaken byhospital-based consultant orthodontists in the UK. British Dent J 194:81-84.
Moyers RE, FPGM Van der Linden, M Riolo, JA McNamara Jr 1976 Standards of Occlusal
Development. Craniofacial Growth Series 5 Center for Human Growth and Development UMichigan.
Richmond S, W Shaw et al. 1992 The development of the PAR Index (Peer AssessmentRating): reliability and validity. European J Orthod 14:125-39.
Richmond S et al. 1994 An introduction to occlusal indices.Mandent Press 2nd Edition.
Riedel RA 1977 Post-pubertal occlusal changes pp113-141 In: JA McNamara Jr (ed.) The
biology of occlusal development Craniofacial Growth Series 7 Center for Human Growth andDevelopment U Michigan.
Schols JGJH and PFGM van der Linden 1988 Gebiszentwicklung und Gesichtswachstum inder Adoleszenz. Informationen Aus Orthodontie und Kieferorthopaedie 20:21-109.
Zachrisson BU 1997 Important aspects of long-term stability. J Clin Orthod 31(9): 562-8
56
56
4.21 FACIAL COLOUR PHOTOGRAPHS
Frontal, lateral, and oblique facial colour photographs should be presented as prints with
approximate dimensions of 5 by 7 centimetres with the head positioned in FH and so that the
eyes are on one line.
PROFILE
Try to avoid shadows; use preferably white background.
Try to position patient’s head parallel to Frankfurt Horizontal (FH).
(However, an imprint of FH in the photograph in your case is not mandatory)
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57
Avoid closed eyes
FRONTAL VIEW
Have the patient in proper position in the frontal photographThe good one is at the middle...
Avoid red eyes…
59
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44.22 PHOTOS INTRA-ORALES EN COULEUR DE L'OCCLUSION
Les photographies intra-orales en couleur de l'occlusion vue de face, du côté droit et du côté
gauche doivent être imprimées aux dimensions approximatives de 5 cm par 7 cm.
La ligne occlusale doit être horizontale. Les vues occlusales des arcades sont facultatives.
Les lignes horizontales et verticales de ces images indiquent la position de la denture dans
l'objectif ; il n’est pas nécessaire de les faire figurer sur les photos du cas.
Évitez de prendre la photo par le dessus Évitez de prendre la photo par le dessous
(“vue d’oiseau”) (“vue de grenouille”)
60
60
Évitez de trop montrer les rétracteurs de joues.
Photo prise au flash Photo prise avec le scialytique
61
61
CHAPITRE 5NOTATION PAR LES EXAMINATEURS
5.1 QUI SONT LES EXAMINATEURS ?
Le Conseil de la Société européenne d’Orthodontie européenne nomme les examinateurs pour
une période de trois ans, à partir de leur qualité de membre du Board et de leur expérience.
Leur nombre et leur pays d'origine peuvent différer selon le nombre de candidats et des
langues qui doivent être employées.
5.2 COMMENT TRAVAILLENT LES EXAMINATEURS ?
Pour toutes les parties de l'examen, un score d’au moins de 65% est exigée pour une
admission. Un formulaire d'évaluation des cas est employé avec la séquence des notes
obtenues pour chaque cas.10 % des notes au maximum peuvent être obtenus pour la qualité
des documents. Il y a peu de possibilités de compensation des notes au sein d’un cas, ou entre
les cas et l'examen oral. La difficulté d'un cas est mise en évidence en considérant les notes
obtenues. L'utilisation d’un formulaire d'évaluation des cas aide les examinateurs à noter en
étant systématiques et objectifs. Elle permet également de donner une estimation équilibrée à
tous les aspects du cas et de ne pas choisir simplement, par exemple, l'occlusion de fin de
traitement. Les textes jouent donc un rôle important dans l'évaluation des cas, comme lorsque
le candidat peut expliquer le raisonnement suivi pour ses décisions et ses actions cliniques ou
décrire les difficultés rencontrées pendant le traitement ou aussi exprimer des doutes ou une
auto-critique sur des aspects particulièrement controversés de son traitement. Deux
examinateurs travaillant indépendamment voient chaque cas. Après l'évaluation de tous les
cas, ils confrontent leurs résultats et posent un jugement équilibré. Si ce n'est pas possible,
l’ensemble du Comité au complet juge le case(s) ou discute de l'examen oral pour arriver à
une décision. Pour l'examen oral, les différents examinateurs agissent indépendamment et
sont ignorants du jugement porté sur les cas. Le jugement final des cas et de l'examen oral a
lieu lors de la réunion d'admission. Toutes les décisions finales du Comité d'examen sont des
décisions prises en commun. Le Président du Comité fonctionne comme "Primus inter pares".
62
62
5.3 LA FICHE D’EVALUATION DES CAS DE L’EBO
SCORE MINIMUM MAXIMUM
Photographies 2.5
Moulages 2.5
Radiographies 2.5
Tracés céphalométriques 2.5
Total pour les documents 6.5 10
Observations 5
Diagnostic 5
Plan de traitement 10
Explication du plan 10
Total pour la clinique 19.5 30
Amélioration de l’esthétique dento-faciale 10
Efficicacité thérapeutique/ difficulté du cas 30
Finition de l’occlusion 10
Stabilité des résultats du traitement 10
Total pour la thérapeutique 39 60
TOTAL 65 100
Les examinateurs, pour évaluer systématiquement chacun des cas, emploient individuellement
la fiche imprimée ci-dessus. L'évaluation se divise en trois parties : les documents, la clinique
et la thérapeutique. La note maximum sur un cas est 100. La note minimum pour être
admissible est 65 (65%). Ceci est valable pour chacune des trois parties de l'évaluation.
Comme on peut le voir, une note de 30 (30%) peut être obtenue pour un traitement efficace
dans un cas difficile. Le Board favorise ainsi la présentation de cas difficiles.
63
63
5.4 LES REGLES DE COMPENSATION
1. La COMPENSATION À L’INTERIEUR D’UN CAS
1.1 Une compensation entre documents est possible. Par contre, les documents ne
peuvent pas compenser la clinique et la thérapeutique. La clinique et la
thérapeutique peuvent compenser les documents, mais le minimum pour les
documents doit être au moins de 55% soit une note de 5.5 pour permettre la
compensation.
1.2 Clinique : la compensation au niveau «!clinique!» est possible.
Thérapeutique : la compensation au niveau «!thérapeutique!» est possible.
1.3 La compensation entre «!clinique!» et «!thérapeutique!» est possible.
1.4 Clinique plus Thérapeutique doit représenter au moins 65% (19.5 + 39 =
58.5).
2.COMPENSATION ENTRE LES 8 CAS :
2.1 La note minimum pour 8 cas est égale à 520.
2.2 Une compensation est possible pour un cas, si ce cas a au moins une note de
55. Au dessous de 55, aucune compensation n’est possible, ce qui conduit à
l'ajournement du candidat.
2.3 Pour cette compensation, il faut une note de 30 si le cas est entre 55 et 60 ; de
au moins 10 si le cas est entre 60 et 65. Les notes des documents ne peuvent pas
être employées.
3. COMPENSATION DANS L'EXAMEN ORAL :
3.1 compensation entre les deux cas : oui, mais si les deux cas sont au dessous de
65, le candidat est reporté pour l’ensemble de l’examen.
4. COMPENSATION ENTRE LES CAS ET L'EXAMEN ORAL :
4.1 Aucune compensation entre l’oral et les cas.
4.2 Au dessous de 55 à l'oral : aucune compensation ; 55 ou plus : compensation
avec des notes de cas : entre 55 et 60 : 30, entre 60 et 65 : 10.
Les notes des documents ne peuvent pas être employées.
64
64
5.5 LA FEUILLE DE PRÉSENTATION DU RÉSULTAT DE L’EXAMEN
La fiche ci-dessous est employée par le Comité d'examen pour présenter l'examen. Tous les
totaux concernant les documents, la clinique et la thérapeutique seront complétés. Cette
feuille et toutes les autres différentes données restent confidentielles et ne seront confiées à
quiconque. Le Comité d'examen pour ses rapports confidentiels au Conseil de l’EOS peut
employer des données (anonymes) pour des statistiques et le développement de sa politique.
CANDIDAT Cas 1 Cas 2 Cas 3 Cas 4 Cas 5 Cas 6 Cas 7 Cas 8 MINIMUM MAXIMUM
Photographies 2.5
Moulages 2.5
Radiographies 2.5
Tracés céphalom. 2.5
Total documents 6.5 10
Observations 5
Diagnostic 5
Plan de traitement 10
Expliction du plan 10
Total clinique 19.5 30
Améliorationsesthétiques
10
Efficacité thérap /Difficulté du cas
30
Finitionde l’occlusion
10
Stabilitédu traitement
10
Total thérapeut. 39 60
“Penalités”
TOTAL des CAS 65 100
EBO 200.. CANDIDAT …. RESULTAT DES CAS
Score total des cas =…/ 8 =……………. Minimum score = 520 / 8 = 65
65
65
5.6 POST-SCRIPTUM
Bien que les examinateurs d'EBO étalonnent régulièrement leur jugement pour être aussi
objectifs que possible, une certaine subjectivité est inévitable. D'autre part des procédures
cliniques, parfaitement appliquées et exactement décrites, ainsi que des solutions intelligentes
et élégantes à des problèmes orthodontiques complexes montrent clairement des capacités et
des résultats de traitement qui peuvent être sûrement qualifiés d’excellents.
Il est évident que les candidats choisissent leur meilleur matériel disponible, mais il est peu
probable que les cas présentés ne soient pas représentatifs de leur niveau de professionnel. A
notre avis, le candidat qui a réussi est sûrement un excellent clinicien. Les candidats trouvent
habituellement dans cet examen un défi professionnel énorme et, pour la plupart d'entre eux,
après beaucoup de mois de préparation soigneuse, c’est une grande récompense, même si
c’est une journée quelque peu stressante. Les candidats reçus sont très fiers de leur réussite et
nous n’avons encore jamais rencontré un diplômé qui ne pensait pas que l'EBO était une
preuve très valable de l'excellence clinique.