Biographie Matt Andersen Avec plus de 2 millions de visionnements sur YouTube, des ventes indépendantes de plus de 30 000 albums, un prix aux European Blues Awards en 2013, et le prix pour le Meilleur interprète solo au Memphis Blues Challenge, le monde entier semble enfin découvrir Matt Andersen. Un interprète sans égal avec une voix imposante remplie de soul et une présence remarquable sur scène, Matt a cultivé un auditoire impressionnant et ce, comme dans le bon vieux temps – par ses tournées internationales qui laissent amateurs tant que nouveau convertis répandre sa bonne nouvelle de bouche à oreille. Avec Weightless, son premier album pour l’étiquette True North Records, la musique de Matt est à présent captée sur un enregistrement comme jamais elle ne l’a été. Avec Weightless, le natif du Nouveau Brunswick transpose son formidable talent d’interprète blues vers ses compositions. Sa réputation de bluesman lui a valu le prix pour Meilleur artiste solo/acoustique aux Euro Blues Awards en 2013, trois prix aux Maple Blues Awards en 2012, en plus d’avoir remporté l’International Blues Challenge 2010 à Memphis. « Le blues est un important élément de mon œuvre, et dans mon spectacle solo quelques chansons sont effectivement du blues tout craché, » dit-il. « Mais je ne pourrais jamais me tenir à côté de B.B. King et dire ‘Moi aussi, je joue du blues.’ Mes albums ne sont pas des albums blues – j’ai remporté des prix blues grâce à eux, mais je n’en dirai pas que ce sont des albums blues. » Ceci est plus évident sur Weightless, où Andersen entre dans le ring avec un coup dur, I Lost My Way, une de deux co-compositions avec Joel Plaskett, où il chante une mélodie soul/gospel sur un rythme reggae. Il rappelle ensuite Van Morrison sur My Last Day, avant de livrer une magnifique ballade country co-écrite avec David Myles, So Easy. Avec Dave Gunning, Andersen raconte l’histoire trop fréquente de ceux qui quittent les Maritimes pour travailler sur les sables bitumineux de l’ouest, dans Alberta Gold. Tom Wilson de Hamilton aide à la construction d’une ode rockabilly à une ville de la ceinture de rouille, City of Dreams, alors que le voisin d’Andersen de Wolfville, en Nouvelle-Écosse, Ryan Hupman prête sa main à trois chansons, incluant la chanson titre, Between the Lines, et la spirituelle What Will You Leave. « Écrire avec Joel Plaskett, il pense toujours au hook et a une véritable qualité mélodique. J’aime avoir différents points de vue. Dave Gunning est un excellent raconteur, alors les chansons que j’ai créées avec lui sont des histoires plus élaborées. Plusieurs des chansons que j’ai écrites avec Keith Mullins comportaient des rythmes qui sortent de mes habitudes; c’est un batteur qui a beaucoup joué avec moi, alors il a contribué un différent sens du rythme et du phrasé. Écrire avec Tom Wilson, c’est faire du rattrapage parce qu’il écrit et écrit et écrit encore. »

« C’est du monde avec qui je me tiens à l’extérieur de la musique, alors c’est plus un projet entre amis, » dit Andersen, qui ajoute qu’il ne sentait aucune pression sur son premier album à diffusion internationale entièrement supportée par une maison de disque. « C’était bien relaxe, un bel environnement créatif. Si j’écris tout un album seul, ça me ressemble trop, toutes les chansons sont similaires, et je suis toujours méfiant d’un tel résultat. » « Comme ça c’est toujours du nouveau pour moi; chaque mélodie a sa personnalité, ce que j’aime beaucoup. Je me rends compte que j’écris mieux quand je collabore, ça m’empêche de me contenter d’une parole. Je redouble mes efforts. En échangeant avec ces gens, nous essorons l’idée pour en extraire ce qu’il y a de meilleur. » Ce qu’on ne trouve pas sur Weightless, des solos de guitare prolongés. Andersen vous attend plutôt à ses prestations pour vous les livrer. « C’est amusant, mais sur les albums je veux me concentrer sur les chansons. Je ne veux pas que ça devienne une branlette. Il y en a juste assez sur l’album pour qu’on entende de bons jeux, mais ce n’est pas un topo instrumental. Je ne me présente pas comme guitariste; je crois que je suis connu d’abord pour ma voix, et pour mon jeu de guitare ensuite. » La vaste discographie d’Andersen compte sept albums, incluant un album de Noël, un album en concert, et deux albums avec le joueur d’harmonica Mike Stevens. Son plus récent album, Coal Mining Blues sorti en 2011, fut réalisé par Colin Linden et enregistré au studio de Levon Helm à Woodstock, N.Y. Cette fois-ci, il se tournait vers Steve Berlin de Los Lobos pour la réalisation; non seulement Andersen était-il un amateur du groupe, mais il fut surpris d’apprendre que Berlin avait réalisé son album préféré des Tragically Hip, Phantom Power. Berlin a invité le guitariste de Calgary Paul Rigby, connu comme étant le bras droit de Neko Case, à se joindre au projet. Ceux qui ont été courtisés par le talent de guitariste d’Andersen pourraient questionner le besoin d’un deuxième guitariste, mais il dit que « Paul est le genre de guitariste que je ne suis pas. Il trouvait les mélodies parfaites pour les arrangements et partitions de guitare; j’ai dû réapprendre mes chansons quand Paul avait fini avec. » Une chose qu’Andersen ne fera pas sitôt, c’est se tourner vers des reprises pour étoffer ses prestations. (Il donne au moins 200 prestations par année.) Et ce malgré le fait que son interprétation de « Ain’t No Sunshine » de Bill Withers a plus de 855 000 visionnements sur YouTube. « Quand j’ai commencé ma carrière, je jouait beaucoup dans les bars, comme tout le monde, » dit-il. « Quand j’ai commencé à jouer mes propres chansons, je n’avais pas beaucoup de matériel original. Et pour la confiance, quand tu connais l’effet qu’aura sur ton auditoire ‘Ain’t No Sunshine’ c’est facile de se tourner vers ça pour capter leur attention. J’ai fais ça longtemps; quand j’y pense, probablement trop longtemps. Maintenant ce clip de ‘Ain’t No Sunshine’ est souvent ce que les gens entendent en premier, ce qui les attirent vers moi – ce qui est normal. C’est difficile, mais je

réussis à éviter la route facile et je me concentre sur mes chansons. Après avoir entendu les classiques sur Weightless, on ne pourrait s’imaginer Matt Andersen laissant un amateur – ancien ou nouvellement converti – insatisfait.

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