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L’HEBDO DU BASKETBALL SUPPLÉMENT À MAXI-BASKETNEWS #20 - MAI 2010 Jean-François Mollière 03 E URO C HALLENGE : R OANNE TROP COURT 04 F INAL F OUR E UROLEAGUE : ALORS , B ARÇA OU O LYMPIAKOS ? 05 R ÉTRO : LES ANNÉES V IRTUS 07 T ARBES Y EST PRESQUE ! 08 L E B RON MVP / S UNS -S PURS , CES CHERS VIEUX ENNEMIS www.basketnews.net PAGE 07 POITIERS EN PLAYOFFS ILS L’ONT FAIT ! La qualification du Paris Levallois en playoffs, alors que le club francilien est promu, est déjà une performance en soi. Mais celle de Poitiers, petit club émergent, qui découvrait l’élite cette année, est un exploit… mais presque plus une surprise tant les frères pictaviens (ici Kenny Younger et Rasheed Wright) ont avancé toute la saison en se serrant les coudes, et en jouant très bien au basketball. Désormais, ils n’ont plus rien à perdre en playoffs. Ils seront dangereux.

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L'hedbo du basket

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l’hebdo du basketball

supplément à maxi-basketnews #20 - mai 2010

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03 EuroChallEngE : roannE trop Court 04 Final Four EurolEaguE : alors, Barça ou olympiakos ?05 rétro : lEs annéEs Virtus 07 tarBEs y Est prEsquE ! 08 lEBron mVp / suns-spurs, CEs ChErs ViEux EnnEmis

www.basketnews.net

page 07

poitieRs en plaYoFFs

ils l’ont Fait !La qualification du Paris Levallois en playoffs, alors que le club francilien est promu, est déjà une performance en soi. Mais celle de Poitiers, petit club émergent, qui découvrait l’élite cette année,

est un exploit… mais presque plus une surprise tant les frères pictaviens (ici Kenny Younger et Rasheed Wright) ont avancé toute la saison en se serrant les coudes, et en jouant très bien au

basketball. Désormais, ils n’ont plus rien à perdre en playoffs. Ils seront dangereux.

02 édito

D e la « Grand’Goule », discothèque pictavienne de la rue du pigeon blanc, à la

Grand’Rue et son infernale montée en contre-plongée du Clain, on voit tout en grand à Poitiers. Samedi soir, on a dû sacrément se trémousser et pousser du pied les bouteilles. Le PB86, en effet, a pris à la gorge Strasbourg et ne l’a pas lâché (93-82), Ô suprême symbole, sous les coups de bélier de son vénérable role player au pivot, Yann Devehat (5/5 aux tirs, tous ses records battus ou égalés), et de son arrière de rotation, Guillaume Costentin (3/3 à trois-points pour jeter la SIG dans la fosse), lui aussi pas loin de ses records personnels en Pro A. Ces deux-là, plus Maynier, Gomez et Guillard, portaient déjà les mêmes couleurs, à Poitiers, quand le club évoluait en Nationale 1, il y a seulement cinq saisons.

Avec ce succès d’un groupe, un vrai, le PB s’est assuré les playoffs. Oh, bien sûr, Poi-tiers n’est ni le premier promu, ni le dernier, à rallier la « postseason », comme on dit aux États-Unis. La performance de Cholet, finaliste en 1988 pour sa découverte de l’élite, sera même difficile à égaler. Mais le club de la Vienne a fait tout cela sans trop de sous (2,4 millions d’euros de budget, 900.000 euros environ de masse salariale), en retouchant très peu son effectif (deux recrues, Tommy Gunn et Pape Badiane), avec seulement trois étrangers, et avec une expérience dans l’élite qui se limitait à onze saisons combinées, dont six pour le seul Pape. Sauf à ce qu’il batte Nancy et que, dans le même temps, le Paris Levallois perde à Gravelines, le PB86 terminera huitième et affrontera une sorte de « grand frère », Cholet.Le PB a remporté quinze matches, et pas

seulement les « gagnables » puisque la bande de Ruddy Nelhomme s’est payée toutes les autres équipes du Top 8… sauf Paris, l’autre promu « playoffé ». La chose a débuté avec tambours et trompettes dès la première journée, à Nancy, un succès 77 à 73 qui annonçait la couleur. Depuis, le PB a navigué dans les eaux de la huitième place puis a donné un coup de collier impression-nant lors des sept journées qui viennent de s’écouler avec des victoires, dans l’ordre, au Mans, contre Cholet, à Vichy, contre Roanne, Orléans et, donc, Strasbourg.La série va peut-être s’arrêter après la réception du SLUC, le 11 mai. Peut-être. Ou peut-être pas. Qui sait dire ce que ces valeureux « brothers » du PB ont encore dans le ventre ? Pas nous… n

CHAPEAU BAS !Par Fabien FRiCoNNEt

BasketNewsSupplément à maxi-BaSketnewS #20 - mai 2010RéféRence pouR aBonnéS : BaSketnewS #498

DiRecteuR De la puBlication : Pierre-Olivier MATIGOT ([email protected])DiRecteuR De la RéDaction : Pascal LEGENDRE ([email protected]) RéDacteuR en chef : Fabien FRICONNET ([email protected]) RéDacteuR en chef-aDjoint : Thomas BERJOAN ([email protected])RédACtioN dE PARiS3 rue de l’Atlas, 75019 Paris (siège social)Fax : 01-40-03-96-76

JoURNALiStES Thomas BERJOAN, Thomas FÉLIX (06-47), Fabien FRICONNET, Florent de LAMBERTERIE (06-46), Pascal LEGENDRE (02-43-39-16-26), Antoine LESSARD, Pierre-Olivier MATIGOT et Laurent SALLARD.RédACtioN AUX USA Jérémy BARBIER (Chicago), Pascal GIBERNÉ (New York) et Frédéric GONELLA (San Francisco).CoRRESPoNdANtS À L’étRANGER David BIALSKI (USA), Giedrius JANONIS (Lituanie), Kaan KURAL (Turquie), Pablo Malo de MOLINA (Espagne), Bogdan PETROVIC (Serbie), Yannis PSARAKIS (Grèce), Eran SELA (Israël) et Stefano VALENTI (Italie).A CoLLABoRé À CE NUMERoYann CASSEVILLE.SecRétaiRe De RéDaction : Cathy PELLERAY (02-43-39-07-33)

RéALiSAtioN GRAPHiQUE conception chaRte gRaphique : Philippe CAUBIT (tylerstudio) DiRection aRtiStique : Thierry DESCHAMPS ([email protected]). maquettiSte : Émilie CAILLAUD-HOUËLABONNEMENT : Laurence CUASNET (02-43-39-16-20, [email protected])Tomar presse – Service abonnements B.P. 25244 - 72005 LE MANS CEDEX 1PUBLiCité Franck LEVERT (06-22-98-27-91, [email protected])Loïc BOQUIEN (01-73-73-06-40, [email protected])iMPRESSioN IMPRIMERIE ROTOS FRANCILIENNES - ÉVRY 91000

RéGLAGE À JUSTE TITRES (Benjamin Boutonnet)04-88-15-12-41, [email protected]ïc BOQUIEN (chez l’éditeur) (01-73-73-06-40, [email protected])

commiSSion paRitaiRe : 1110 K 80153. RCS : Paris B 432 886 349ISSN : 1271-4534. Dépôt légal : à parution. Basket News est édité par : Tomar Presse SARL, 3 rue de l’Atlas, 75019 Paris. Téléphone : 01-73-73-06-40. La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro est la propriété exclusive de Basket News qui se réserve tous droits de reproduction et de traduction dans le monde entier.

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De gauche à droite : Gunn, Badiane, Guillard, Wright et Gomez.

03eurochallenge : final four

göttingen a réussi à faire dérailler roanne17-37 pour Roanne à la 13e minute. Cette marque devrait rester gravée un petit moment dans les esprits de la cinquantaine de supporters roannais présents en Allemagne. Un petit bijou de début de match. Une équipe de Göttingen qui aborde le match sans aucun sang-froid, perdant un maximum de ballons, commettant un maximum de fautes et dégainant sans trop de discer-nement ni de réussite à trois-points. En face, une Chorale qui avait bien répété la montée de balle sous pression tout terrain, une adresse diabolique longue distance (5/8 pour commencer puis 5/21 dans le 3e quart-temps, 7/24 pour finir), une maîtrise dans son plan de jeu et sur la ligne des lancers. Tout allait au mieux.Et puis… mais que s’est-il passé exactement ? « C’était un grand match, je pense, c’est un avantage incroyable de jouer à domicile un Final Four », a confié Jean-Denys Choulet à nos confrères du Progrès. Il a même ajouté un peu plus tard n’avoir jamais connu une ambiance pareille dans une salle de Pro A. « Mais on le savait. Cela n’enlève rien aux Allemands qui ont fait une grande partie. De notre côté, on a fait un bon travail, spécialement en première période. Et pourtant ce n’était pas facile.

Nous avons deux blessés et on a joué à sept ou huit ce soir. On a fait avec nos moyens. Je suis fier de mes joueurs. » Le coach roannais n’a pas vraiment voulu remuer le couteau dans la plaie, une fois le coup encaissé. Il a préféré insister sur les raisons extérieures – impossibilité de faire jouer Mam’ Diarra en remplacement de Mims, avantage du terrain pour les locaux, règlement sans limite d’Américains pour l’équipe allemande. Autant de raisons valables, mais qui prouvent surtout que le coach prépare déjà la suite. La déception était suffisamment grande.Pour revenir au match, la furia de Göttingen a fini par renverser la vapeur. La précipitation et l’imprécision du début ont changé de camp. En mainte-nant une agressivité extraordinaire des deux côtés du terrain, les locaux ont réussi leur pari. Faire dérailler Roanne. Surtout en attaque. Les arrières de la Chorale s’en sont plutôt bien tirés dans la gestion (12 passes pour 6 ballons perdus pour Amagou et Diabaté), mais Göttingen a obligé les autres joueurs à avoir beaucoup la balle entre les mains, à beaucoup dribbler, mettre en place et prendre les bonnes décisions. Et là, clairement, l’équipe a fauté. 23 balles perdues au total dont 5 chacun pour les ailiers Brower, Page et Noel. Si les

deux premiers se sont bien rattrapés à la marque, David Noel, bien plus à l’aise sur du jeu demi-terrain que sur un rythme très élevé est apparu complète-ment à côtés de ses repères (2/10 aux tirs). C’est effectivement là où l’absence de Diarra a beaucoup pesé. Autre regret, il y a fort à parier que Ralph Mims aurait fait un carton dans ce match à haute vitesse et de grands espaces.

un 0-15 terrible pour finirDans le même temps, les Allemands, notamment par leur leader émotionnel et électron libre Taylor Rochestie (27 pts, 4 rbds, 4 pds, 4 ints), ont réussi à installer leur folie et suffisamment de chaos dans la défense roannaise pour grappiller quelques points pendant que la défense tenait. En fait, Göttigen a assommé la Chorale en deux temps. Un premier coup de marteau pour revenir (40-14 entre la 13e et la 30e) et passer devant 57-51 à la fin du 3e quart. Et puis un deuxième, fatal celui-là. Alors que Dylan Page et Philippe Amagou avait réussi à se reprendre pour passer devant à 6 minutes de la fin (60-66), Roanne prend un 15-0 (17-1) pour finir le match. Une série de mauvaises possessions, fautes offensives, balles perdues, met le feu à la salle. La dynami-que est passée, Göttingen s’envole vers une finale qu’ils remporteront.

La Chorale a donc laissé passer sa chance. Au-delà de la déception, tout n’est pourtant pas négatif. Déjà, et c’est un vrai signe encourageant pour la suite, les Ligériens ont su se reprendre dès le lendemain pour décrocher la 3e place face à Pesaro. Un match sans enjeu si ce n’est celui de casser la spirale négative au plus vite. C’est fait. Autre point positif, en dépit des instants de panique dans la demi-finale, un match très particulier, autant du point de vue du contexte que de la stratégie, Roanne est tout de même reparti d’Allemagne avec des certitudes. Un, Dylan Page est en grande forme (39 points en deux matches). Des actions décisives, de la justesse, de la prise de responsabilité, il semble à point pour des playoffs atomiques. Deux, Solo Diabaté se bonifie à chaque match. Contre Pesaro (15 pts et 8 pds et 4 ints), il n’est pas loin d’être le meilleur sur le terrain.La dernière ligne droite du championnat se profile. Roanne va rattraper le match du week-end dernier vendredi à Chalon pour un déplacement pas forcément facile. Quatre jours plus tard, le dernier match de saison régulière avec la réception de Toulon. En jeu, la troisième place avant les choses sérieuses. C’est uniquement en playoffs qu’on pourra totalement évaluer l’expérience de Göttingen. n

EuroChallEngE

GöttinGen sur la carte européenne• Après l’ALBA Berlin en finale de l’Eurocup face au Valencia de Nan-do De Colo, Göttingen n’a pas raté l’occasion de faire grimper un peu

plus l’Allemagne dans la hiérarchie du vieux continent. En finale contre Samara, c’est le grand pivot Christopher McNaughton (2,11 m, 27 ans) qui a fait la différence. Bien servi sous le panier, il a été tout simplement inarrêtable (22 pts à 8/9 en 15 minutes !). Pas mal pour un joueur qui évoluait en 3e division espagnole la saison dernière. Ce groupe atypique, 3e cette saison en Bundesliga, est donc assuré de jouer la saison prochaine en Eurocup. « Je voudrais remercier le club et la ville », dira après le sacre le coach John Patrick. « C’est un événement extraordinaire et maintenant tout le monde sait que cette ville est folle de basket. Et gagner avec ce groupe vraiment spécial, c’est quelque chose de très fort. » À l’avenir, un déplace-ment dans la salle des « violets » ne sera pas une sinécure. L’Europe est prévenue.

final fourDisputé à Göttingen

Demi-finalesSamara bat Pesaro 73-70*Göttingen bat Roanne 77-67Göttingen Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsT.Rochestie* 35 10-21 4-7 3-4 4 4 4 - 2 27B.Jacobson 31 5-10 3-7 - 5 1 2 - 3 13R.Kulawick* 19 3-12 3-10 2-2 4 - 1 - 1 11C.Oliver* 29 2-8 - 6-7 6 2 2 - 2 10C.McNaughton 13 2-4 - 3-4 6 - 2 - 2 7M.Meeks* 19 2-4 0-1 - 1 1 1 - - 4J.Little* 18 1-6 0-2 1-2 3 2 1 - 1 3J.Boone 8 1-1 - - - - - - - 2A.Jordan 14 0-2 - - 3 1 - - 1 -C.Frazier 13 0-1 0-1 - 3 1 1 - 2 -Total - 26-69 10-28 15-19 37 12 14 - 14 77Roanne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsD.Page* 38 7-12 3-8 2-2 5 1 - 1 5 19U.Nsonwu* 25 2-2 - 7-8 3 2 - 2 2 11E.Brower 22 3-4 0-1 5-6 5 1 - 1 5 11P.Amagou* 36 1-3 1-2 6-8 4 6 1 1 4 9N.Lewis 15 1-5 1-3 4-6 3 - - 3 - 7S.Diabate*. 32 2-6 1-4 - 2 6 3 - 2 5D.Noel* 29 2-9 1-6 - 4 - 2 1 5 5S.Dia 2 - - - - - - - - -Total - 18-41 7-24 24-30 32 16 6 9 23 67

3e placeRoanne bat Pesaro 86-80Pesaro Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsM.Hicks* 32 11-16 5-7 - 3 1 2 - - 27B.Cvetkovic* 36 4-10 1-4 2-2 5 4 - - 1 11E.Williams* 24 5-6 - 1-4 4 2 2 2 2 11S.Van Rossom* 30 3-7 3-6 - 1 3 - - 3 9M.Green* 28 3-9 3-7 - 6 5 1 - 4 9G.Tomassini 17 2-4 1-3 - 4 1 - - - 5C.Shaw 16 1-1 - 2-3 1 2 - - 2 4S.Flamini 12 1-4 1-2 - 2 1 - - 2 3N.Joksimovic 6 - - 1-2 - 2 - - - 1Total - 32-57 14-29 6-11 29 21 5 2 16 80Roanne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsD.Page* 30 8-18 4-10 - 4 1 1 1 2 20N.Lewis 22 7-15 1-4 1-2 6 - - - 1 16S.Diabate*. 31 6-8 2-2 1-2 1 8 4 - 3 15D.Noel* 33 4-9 2-6 3-4 8 - 2 1 2 13P.Amagou* 31 3-5 1-2 3-4 1 6 - - 3 10S.Dia 11 3-4 2-3 0-1 - - 1 - - 8U.Nsonwu* 18 1-2 - 2-2 3 2 - - 3 4E.Brower 25 0-1 0-1 - 6 1 - - 1 -Total - 32-62 12-28 10-15 29 18 8 2 15 86

Finale*Göttingen bat Samara 83-75

20 points d’avance en première mi-temps en demi-finale contre le futur champion, mais le rêve a tourné au cauchemar. Quelques mauvaises minutes qui n’effacent pas pour autant les bonnes choses que montre cette Chorale depuis plusieurs mois et qui va avoir son mot à dire pour les playoffs de Pro a. À condition de relever la tête.

Par Thomas BerJoan

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FRUSTRANTE 3e PLACE POUR ROANNE

VonT-ilS S’en reMeTTre ?

Roanne n’est pas passé loin de l’exploit face à Göttingen (ici Pape-Philippe Amagou devant Taylor Rochestie et David Noel devant Robert Kulawick).

04 événement

FC BarcelonaFAVORI, MAIS LÉGER

• Le favori logique par son bilan en Euroleague cette année (18v-2d), de loin le meilleur de la compétition. Pro-grammés pour tout gagner, les Catalans, qui ont déjà remporté

la Coupe du Roi et qui dominent la Liga ACB de la tête aux pieds, ne font pas mystère de leurs envies européennes, eux qui n’ont plus atteint la finale depuis 2003, date de leur premier et dernier sacre en Euroleague. D’ailleurs, les têtes étaient très tôt tournées en direction de Paris et Xavi Pascual, qui souhaite disposer de troupes fraîches pour demain, a laissé Pete Mickeal et Jaka Lakovic au repos la semaine dernière contre Bilbao, Boniface N’Dong, Ricky Rubio, Juanca Navarro et Erazem Lorbek effectuant gentiment leur quart d’heure de jeu syn-dical. Ce qui n’a pas empêché Barcelona d’étouffer les Basques 86-55. Impressionnant.Il faudra être sacrément costaud pour barrer la route de cette équipe à Bercy, complète à souhait, avec sans doute le plus beau duo de meneurs actuellement en Europe (Rubio/Lakovic), le MVP 2009 (Navarro), un secteur intérieur incroyablement dense autour du quatuor N’Dong/Lorbek/Vazquez/Morris et un effectif au complet avec le retour de blessure de Gianluca Basile, top scoreur face à Bilbao avec 15 points en 22 minutes. Meilleure défense d’Euroleague (65,2 pts concédés) et 3e attaque (79,8 pts, soit un différentiel moyen de plus de 14 pts), Barcelona n’a peur de personne et prendrait bien volontiers sa revanche dès demain

sur le CSKA, l’équipe qui les avait sortis en demi l’année dernière au Final Four.

CSKA moscouBAD VIBRATIONS

• 8e Final Four de suite pour le CSKA, seule équipe à ne pas avoir rencontré les autres demi-finalis-tes cette saison. En dépit d’une belle autorité affichée sur les pha-ses précédentes (15v-2d depuis

novembre), les Moscovites sont peut-être ceux qui inspirent le moins confiance à l’approche du dernier carré. La faute à une sortie de route inquiétante en ce mois d’avril, avec trois défaites consécutives concédées en Superleague russe (Khimki, Dynamo et Kazan). Inquiétant, surtout avant d’affronter l’ogre barcelonais pour un remake de la demi-finale de l’an dernier.Ceci étant, le CSKA n’a pas encore baissé pavillon et a des arguments à faire valoir. Deuxième défense d’Euroleague cette saison (70,5 points concédés), Moscou n’a laissé que deux fois son adversaire atteindre les 80 points et affiche la plus belle réussite longue distance de la compétition (41,5% à 3-pts), avec Ramunas Siskauskas en pointeur attitré (55,7% à 3-pts, 1er en Euroleague). Malgré un poste 5 moins fort que la concurrence et une doublure à la mène (Planinic) en deçà de celles du Barça et de l’Olympiakos, l’effectif reste fort riche avec le MVP 2008 (Siskauskas), le meilleur défenseur de l’année (Khryapa) et trois joueurs élus parmi les dix meilleurs de la décennie en Euroleague (Langdon, Holden et Siskauskas).

L’inexpérience à ce niveau de compétition du coach Evgeny Pashutin peut jouer, même si le groupe reste plus qu’expérimenté avec 13 titres cumulés, dont trois pour le seul Matjaz Smodis, de retour au jeu après sept mois d’absence.

Olympiakos Le PiréeOH, LA BELLE ROUGE !

• La plus belle puissance de feu en Euroleague, et de loin (87,8 pts, soit six de plus que le 2e, Siena). Un assemblage de talents offensifs rarement vu en Europe ces dernières années,

avec Linas Kleiza (top scoreur de l’Euroleague avec 17,3 points de moyenne), Josh Childress (15,1 pts, 6e), Milos Teodosic (13,5 pts, 15e) et trois joueurs dans le top 10 des points marqués à la minute (Kleiza, Schortsanitis et Bourousis). L’Olympiakos pointe également en tête du classement aux passes décisives (19,0), à l’adresse (53,0%) ainsi qu’à l’évaluation collective (99,8). Voilà pour ce qui est des statistiques.Plus globalement, l’équipe de coach Yannakis a impressionné au moins autant que les quelques stats énumérées plus haut. Malgré une aptitude à se mettre en danger pendant un match, les Reds ont surtout bluffé la scène européenne par leur capacité de réaction, comme s’ils pouvaient faire la différence à n’importe quel moment, et contre n’importe qui. Après un début de saison mi-figue mi-raisin (3v-2d), les Grecs ont surfé sur une impressionnante série de 10 victoires de suite à cheval sur le premier tour et le Top 16, ne s’inclinant que deux fois depuis novembre, au Khimki dans un match qui comptait pour du beurre (96-83 lors de la dernière journée du Top 16) et de trois petits points à Sopot durant les playoffs, série remportée finalement 3 à 1 sans encombre. Au final, une dynamique au moins aussi bonne que celle du Barça, pour qui l’Olympiakos semble être le seul challenger crédible dans la course au trophée suprême européen, que les Reds n’ont remporté qu’en 1997.

Partizan BelgradeCENDRILLON, OUI,

MAIS FÉROCE• Tout a déjà été dit sur l’in-croyable conte de fée qu’est en train d’écrire l’équipe serbe cette année. Petit budget, absence de star, effectif pillé année après année et pourtant, une capacité

à surprendre encore et toujours, cette année plus que jamais avec un accessit dans le dernier carré gagné de haute volée face au Maccabi. Alors certes, sur le papier cette équipe semble de très loin la bien moins lotie des quatre prétendants mais à force d’exploits, la théorie du petit poucet ne suffit plus.Car le Partizan a des atouts, indéniablement. Aleks Maric est cette saison leader en Euroleague au rebond et au ranking (8,6 rbds et 20,8 d’éval), Jan Vesely s’affirme comme l’un des plus beaux jeunes talents d’Europe, Bo McCalebb a prouvé qu’il n’avait pas grand-chose à envier aux cadors européens sur le poste de meneur et coach Vujosevic connaît la chanson. De plus, si la formation serbe n’a pas des possibilités offensives illimitées (72,7 pts de moyenne), elle a affirmé son statut d’équipe agressive qui domine la compétition aux rebonds (37,4) et aux fautes provo-quées (24,0). Une équipe « chiante » à jouer donc, sur laquelle l’Olympiakos et le Barça se sont déjà cassés les dents cette saison. Premiers au classement en Serbie, récents vain-queurs sur le fil en finale de l’Adriatic League, la dynamique est de leur côté. À Bercy, ils n’auront rien à perdre et tout à gagner et les Serbes ne sont pas à un exploit près. n

LE FINAL FOURDisputé à Paris Bercy

Demi-finalesVendredi 7 mai

18h00 : Barcelona - CSKA Moscou en direct sur Sport+

21h00 : Partizan Belgrade - Olympiakos en direct sur Sport+

Dimanche 9 mai

18h00 : Match pour la 3e place21h00 : Finale en direct sur Sport+

Le Final Four de l’Euroleague 2010 démarre demain à Bercy, avec trois des quatre demi-finalistes de l’an dernier présents à nouveau dans le dernier carré. Aux côtés des favoris présumés - Barcelona et Olympiakos - le CSKA, et plus encore le Partizan Belgrade, tenteront de renverser les pronostics.

Par Florent de LAmBeRteRIe

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FINAL FOUR DE L’EUROLEAGUE

veRS Une FInALe OLYmPIAKOS-BARÇA ?

Ricky Rubio (FC Barcelona) J.R. Holden (CSKA Moscou) Josh Childress (Olympiakos) Dusan Kecman (Partizan)

EUROLEAGUE 05

22 ANS DE FINAL FOUR EUROPÉEN - épisOdE 5/5

Entre 1998 et 2002, la Virtus Bologna a porté haut les couleurs du basket italien. La Kinder, du nom de son sponsor pendant cette période dorée, s’est invitée à quatre finales européennes, pour deux titres (98 et 2001). À sa tête, un architecte génial, Ettore Messina. Il a dirigé quelques-uns des meilleurs joueurs vus en Europe à ce jour.

par Antoine LEssARd

« Nous étions affamés de victoires, nous étions fiers, nous savions que nous avions une très forte équipe. Mais surtout, nous

savions ce que nous devions faire pour gagner ». En 1997, Antoine Rigaudeau quitte Pau-Orthez pour rejoindre la Virtus. À Bologne, il va découvrir l’excellence du très haut niveau européen, l’absolue nécessité de gagner, le culte de la victoire à l’italienne. Il va se familiariser avec

l’exigence, l’intransigeance, la science tactique inculquées par Ettore Messina, jeune technicien de 39 ans, de retour dans la maison bianconero. Et se frotter à une forte tête, Predrag Danilovic, un autre ancien de la « Knorr », revenu à la maison après deux saisons de NBA. C’est grâce à ce trio, à Zoran Savic aussi, que la maison bolonaise va changer de dimension et redonner du crédit à un basket transalpin en perte de vitesse sur le plan européen. Quatre ans sans Final Four pour les clubs italiens et une suprématie grecquo-espagnole entre 1994 et 1997. À l’époque, le premier défi de la Virtus est de régner sur sa propre cité. Et c’est justement la For-titudo voisine et richissime des Do Wilkins, David Rivers, Carlton Myers et Gregor Fucka qui se dresse sur le chemin du Final Four de Barcelone. La Virtus passe en deux manches sèches malgré l’absence de Rigaudeau. En demi-finale, le Roi est de retour

et la Virtus ne fait qu’une bouchée du Partizan Belgrade (83-61). Dans l’autre demi, la Benetton de Zeljko Obradovic se heurte à l’AEK Athènes et aux 34 points de la paire US, Willie Anderson-Victor Alexander. La veille de la finale, il règne une telle confiance dans les rangs bolonais que l’équipe transforme son dernier entraînement en un match de football improvisé.Le lendemain, devant une cohorte de fans italiens parés de blanc, elle va étouffer défensivement son adversaire : 58-44, un record défensif pour une finale d’Euroleague. 29% aux tirs pour l’AEK, 9 points pour son duo américain. Pour la première fois de son histoire, la Virtus est championne d’Eu-rope. « Champion d’Europe la première année, ça aide. Pas sûr que l’on m’aurait surnommé « Le Roi » s’il n’y avait eu cette consécration immédiate », consentira Rigaudeau, auteur de 14 points ce soir-là. « J’aurais affronté tous les dangers de la jungle avec ces gars-là », dira Messina. Ces gars-là ? Le surdoué et caractériel Danilovic, le musculeux Sconochini, les armoires à glace Savic et Frosini, le teigneux Abbio ou encore le cultissime et grison-

nant « Gus » Binelli, 18 ans de boutique. L’équipe ne manquait assurément pas de testostérone, de cojones. Comme sur ce 3+1 de Danilovic qui alllait lui offrir le titre de champion d’Italie face à la Fortitudo (3v-2d). L’année suivante, les deux ennemis jurés se croisent en demi-finale à Munich. Savic est parti. Radoslav Nesterovic (22 ans) a pris une importance croissante dans le dispositif de Messina. Avec 16 points, le jeune pivot slovène est le meilleur scoreur dans la victoire de la Kinder (62-57). Les hommes de Messina vont laisser beaucoup de gomme dans cette demi-finale. Deux jours plus tard, ils ne peuvent suivre le rythme infernal imprimé par le Zalgiris Kau-nas et son génial chef d’orchestre, Tyus Edney, MVP du Final Four. Le champion de Lituanie représente une bouffée d’oxygène dans le basket de tranchées

des années 90. Il développe un basket pétillant, instinctif, basé sur du jeu rapide et des prises de risques en attaque. Le Zalgiris détonne, enfile 87 points à Olympiakos puis 82 à la Virtus, qui s’incline malgré les 27 points de Rigaudeau – record égalé en finale. Danilovic est passé au travers (7 pts à 3/11) pour ce qui sera son dernier match en Euroleague. Éliminée en demi-finale des playoffs italiens par le futur champion, Varèse, la Virtus dispute en effet la Saporta l’année suivante. Danilovic prend sa retraite dans la foulée.

L’explosion d’El ManuEn 2000, un nouveau cycle démarre. Avec comme traits d’union Antoine Rigaudeau et les deux « Sandro », Abbio et Frosini. Messina attire de jeunes talents. Marko Jaric (22 ans) arrivé de la Fortitudo, Matjaz Smodis (21 ans) de Novo Mesto, David Andersen (20 ans) d’Australie. Et puis un Argentin encore inconnu sur la scène européenne, Emanuel Ginobili (23 ans), qui sort de deux saisons à Reggio Calabria. Pour bien cimenter le tout, les 2,10 m et 130 kilos de Rashard Griffith. Cette

saison-là, la scission FIBA-ULEB accouche de deux compétitions distinctes. Le Final Four de la Supro-league dans un Bercy tout grimé de jaune offre au Maccabi son premier titre européen depuis vingt ans, face au Panathinaikos. Parallèlement, la Virtus est indomptable en Euroleague. Elle atteint la finale après seize victoires consécutives, dont un sweep en demi (3-0) face à… la Fortitudo.La finale est magnifique. Cinq matches de haute volée contre le TAU Vitoria de Dusko Ivanovic, Fabricio Oberto, Luis Scola et Laurent Foirest. Il y aura ce dunk insensé de Mindaugas Timinskas, le duel de mammouths entre Vic « Pasta » Alexander

et Rashard Griffith, les coups de pattes d’Antoine Rigaudeau. Il y aura aussi les arabesques d’El Manu, déjà un artiste génial, aux qualités athlétiques insen-sées. En l’espace d’une saison, le MVP des « Finals » est devenu une star en Europe. Cette Virtus cuvée 2000-01 réalise le triplé Euroleague, championnat et Coupe d’Italie. Une grande cuvée.Leur roster pratiquement intact, les Bianconeri s’imposent de nouveau parmi les grands acteurs de l’Euroleague unifiée en 2001-02. Se qualifient pour « leur » Final Four, joué à la maison, au PalaMalaguti. En demi-finale, la Benetton de Mike D’Antoni, future championne d’Italie, résiste pen-dant trois quart-temps grâce à son trio extérieur Tyus Edney, Charlie Bell, Bostjan Nachbar mais finit par plier après un 12-0 initié par David An-dersen. Dans l’autre demi-finale, le Panathinaikos est malmené par le Maccabi. Les Verts serrent les boulons dans les dernières minutes, Bodiroga fait du Bodiroga dans le money-time – 5 points à la mi-temps, 26 au final – et le Pana gagne la revanche de 2001.Zeljko Obradovic et Ettore Messina se livrent à

une formidable partie d’échecs en finale. Ginobili puis Smodis mettent le feu, la Kinder prend jusqu’à 14 points d’avance. Mais se dérègle lorsque la mécanique défensive du Pana se met en mar-

che et lui interdit tout jeu rapide. La science de Bodiroga (21 pts) et les flèches assassines de Ibo Kutluay font le reste (89-83). Fin de la belle aven-ture pour la Virtus après cette quatrième finale européenne en cinq ans. Ginobili rejoint les Spurs. Rigaudeau restera quelques mois supplémen-taires avant de partir lui-aussi. En froid avec ses dirigeants depuis plusieurs mois, Messina claque la porte. L’Italien atteindra de nouveau la finale de l’Euroleague avec la Benetton en 2003, puis quatre autres consécutives avec le CSKA Moscou entre 2006 et 2009, raflant deux titres au passage. Mais sans jamais vaincre Obradovic en finale. ■

« CAMPIONI D’EUROPA »

LEs ANNéEs ViRTUs

« J’aurais affronté tous les dangers de la jungle avec ces gars-là »

Ettore Messina

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1998 : 1ère Euroleague pour la Virtus de Rigaudeau, Savic, Nesterovic, Sconochini et autres Danilovic. 2001 : 2e consécration pour le groupe de Messina avec la révélation Ginobili.

06 chiffres

PRO A29e journée30/4 Gravelines-Dk bat *Nancy 87-72Nancy Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsM.Slaughter* 35 7-10 0-1 1-1 10 - 3 4 2 15J.Greer* 32 6-14 2-9 - 3 1 - - - 14R.Greer* 35 4-9 0-3 5-6 6 6 1 - 5 13S.Tchicamboud* 37 4-12 2-6 2-3 3 4 - - 3 12S.Brun 30 3-13 2-7 - 2 - - - - 8A.Akingabala* 11 2-3 - - 4 - - 1 1 4K.Dickens 3 1-2 1-2 - - - - - 1 3J.Cox 11 1-3 - - 2 - 1 - - 2S.Njoya 6 0-1 0-1 1-2 1 - - - - 1TOTAL 200 28-67 7-29 9-12 31 11 5 5 12 72Gravelines-Dk Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsJ.K.Edwards 25 9-17 0-1 2-4 10 1 1 1 2 20C.Akpomedah* 40 6-11 3-5 2-2 5 - 1 1 - 17Y.Bokolo* 37 6-9 1-2 1-2 5 8 3 1 1 14Johnson Juby 29 4-6 2-4 4-5 1 1 2 - - 14B.Woodside* 34 5-11 0-4 - 4 7 2 - 3 10D.Nichols* 11 2-4 1-3 - 2 - - - 2 5F.Zerbo* 9 2-2 - - 3 - - 1 - 4T.Stanley 4 1-3 1-2 - 1 - - - 1 3R.Lewin 6 0-3 - - 5 - - - - -N.Pope 5 - - - - - - - - -TOTAL 200 35-66 8-21 9-13 36 17 9 4 9 87

30/4 *ASVEL bat Vichy 86-79ASVEL Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsA.Traoré* 26 9-14 - 4-4 3 3 2 1 4 22R.Marshall* 37 6-13 1-6 2-4 5 4 1 1 3 15M.Lukauskis* 35 3-7 2-4 5-5 1 4 - 1 1 13A.Jeanneau* 22 4-5 3-3 1-2 6 6 1 - 3 12K.Kangur 22 4-6 3-5 - 2 1 1 - 1 11B.Fofana 14 3-4 - 1-3 3 - 2 - 1 7P.Lacombe 22 2-5 0-2 - 2 3 1 - 2 4E.Campbell* 17 1-2 0-1 - 5 1 - - - 2T.J.Parker 5 - - - - - - - 1 -TOTAL 200 32-56 9-21 13-18 27 22 8 3 16 86Vichy Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsK.Reid* 38 7-13 1-3 5-6 3 10 1 - 4 20Z.Moss* 34 9-14 - 1-4 8 1 2 - 4 19J.Flowers 25 4-6 2-2 4-6 2 1 3 - 3 14D.Melody* 37 3-9 1-6 - 2 2 - - 1 7J.Leloup* 24 1-5 0-4 5-5 2 1 - - 1 7D.Issa* 30 3-9 0-1 0-4 7 1 2 3 1 6J.James 10 3-5 - - 1 - 1 - 1 6M.Maruotto 2 - - - 1 - - - - -TOTAL 200 30-61 4-16 15-25 26 16 9 3 15 79

30/4 *Paris Levallois bat Orléans 84-83Paris Levallois Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsA.D.Vassallo* 33 9-19 8-13 3-5 4 4 2 - 4 29L.Hamilton* 33 8-20 0-2 9-10 12 - 1 2 - 25R.Elliott* 27 4-8 3-7 0-2 10 2 - 1 - 11W.Aka* 23 2-4 0-1 3-4 2 - 1 - 2 7L.Prowell 13 2-2 2-2 - - 1 - - 1 6J.Ball* 33 2-5 0-2 - 3 6 2 - 1 4M.J.-B.Adolphe 7 1-2 - - 2 - - - 2 2P.Karangwa 14 - - - 3 1 - - 2 -J.Ekanga-Ehawa 12 0-3 0-2 - 1 - - - 1 -A.Albicy 5 - - - - 2 - - - -TOTAL 200 28-63 13-29 15-21 37 16 6 3 13 84Orléans Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsC.Banks* 27 6-14 6-11 - 2 4 1 - 1 18L.Sciarra 26 4-6 3-5 1-1 6 7 2 - 4 12R.Covile 25 6-8 - - 3 2 1 - - 12A.Moerman 23 3-8 3-6 1-2 2 2 - - 1 10A.Nichols 20 2-6 0-3 4-4 1 3 - - - 8J.Doellman* 18 2-5 0-1 3-4 2 1 2 1 3 7L.Vaty* 15 3-5 - - 5 1 - 1 - 6A.Dobbins 24 2-8 1-4 - 4 - - - 1 5A.Curti* 14 1-3 1-1 - 1 2 1 - - 3M.Lebrun* 8 1-1 - - 1 - - - - 2TOTAL 200 30-64 14-31 9-11 27 22 7 2 10 83

1/5 *Rouen bat Hyères-Toulon 88-67Rouen Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsE.Chatfield* 40 8-14 3-7 2-2 6 4 - - 2 21E.Jackson* 34 4-12 2-5 6-7 4 3 - - 1 16M.Nascimento 23 5-8 0-1 5-5 4 - 1 - 2 15D.Akindele* 18 5-5 - 3-3 6 - - - - 13M.Hachad 25 5-10 0-2 2-7 8 1 7 1 3 12W.Soliman* 30 4-12 0-2 - 12 1 1 3 1 8C.Soumahoro 2 1-2 1-1 - 1 - - 1 - 3S.Rogers* 28 0-4 0-3 - 1 12 3 - 1 -TOTAL 200 32-67 6-21 18-24 42 21 12 5 10 88Hyères-Toulon Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsD.Obasohan* 20 9-15 3-6 - 2 - - - 6 21T.Terrell* 36 5-11 0-2 - 14 2 - 1 1 10N.Boungou Colo 28 3-7 1-2 3-4 10 2 - - 4 10H.Perincic 27 3-6 3-6 - 5 1 - - - 9Millage Curtis* 25 3-10 0-3 - 2 2 1 - 1 6L.Legname 20 2-9 2-6 - - 2 2 - 2 6M.Saer Sene* 19 1-3 - 1-5 4 - - 1 1 3F.Tortosa 5 1-2 - - 1 - - - - 2P.Pierce* 20 0-10 0-4 - 2 2 2 - 2 -TOTAL 200 27-73 9-29 4-9 40 11 5 2 17 671/5 Cholet bat *Le Havre 71-65Le Havre Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsC.Oguchi 22 6-13 3-4 - 3 2 1 - - 15R.Jomby* 23 5-9 2-4 - 4 4 3 - 2 12A.Sesay* 37 5-13 0-1 - 7 2 1 - 3 10J.Jones* 22 4-6 - - 7 - - - 1 8P.Sy 20 2-5 1-2 3-4 3 2 - - 2 8O.Camara 20 2-4 - 1-2 6 - 2 1 3 5J.J.Miller* 27 2-7 0-3 - 2 4 2 - 4 4B.King* 28 1-7 1-5 - - 4 1 1 2 3J.Bernage 1 - - - - - - - - -TOTAL 200 27-64 7-19 4-6 32 18 10 2 17 65Cholet Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsS.Mejia* 37 5-15 1-6 8-8 3 2 1 1 1 19M.Gelabale* 27 7-11 1-1 - 5 2 1 1 2 15J.Linehan* 31 5-9 2-4 2-2 3 8 6 - 1 14R.Falker* 29 2-5 - 6-12 7 1 1 1 1 10A.Robinson* 26 2-7 1-5 - 8 2 - - 1 5F.Causeur 19 1-2 0-1 2-2 3 2 2 - 4 4K.Séraphin 11 1-6 - - 1 1 - - 1 2T.Larrouquis 7 - - 2-3 1 - - - - 2M.Sommerville 13 0-3 0-1 - 3 - - - 3 -TOTAL 200 23-58 5-18 20-27 34 18 11 3 14 71

1/5 *Le Mans bat Dijon 106-57Le Mans Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsM.Salyers* 20 7-11 2-4 5-7 8 3 1 - 2 21Z.Wright 26 7-15 1-4 1-5 4 7 5 1 2 16D.Spencer* 20 5-11 4-8 1-2 4 1 2 - - 15J.P.Batista* 16 5-6 - 3-4 3 2 1 - - 13M.N’Doye 24 2-8 1-4 3-4 1 - 1 - 1 8A.Diot* 20 4-7 0-3 0-1 1 5 3 - 2 8G.Yango 17 3-5 - 1-2 6 1 1 - - 7T.Rupert 16 3-4 - 0-3 7 - - - - 6H.Kahudi 14 2-2 1-1 1-2 2 1 - - 1 6N.Samake 8 2-2 - - 4 - - - - 4C.Lombahé-K.* 19 1-1 - - 5 5 1 1 - 2TOTAL 200 41-72 9-24 15-30 45 25 15 2 8 106Dijon Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsS.Marshall* 38 7-19 0-4 0-1 9 2 2 - 4 14X.D’Almeida* 36 2-7 1-3 6-7 4 5 3 - 5 11L.Aboudou 24 3-12 1-3 4-6 8 1 - - 1 11A.M’Baye* 28 3-11 1-2 2-2 3 - - - 2 9F.Prenom 27 4-7 - 0-2 7 - - 1 2 8A.Tanghe* 22 2-7 - - 4 - - - 1 4B.Monclar* 25 0-5 0-3 - 1 1 - - 3 -TOTAL 200 21-68 3-15 12-18 36 9 5 1 18 57

PRO B : CLASSEMENTÉquipe MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.

1 Pau-Lacq-Orthez 32 27-5 14-2 13-3 84,0 72,3 +11,7 1 v. 4-12 Limoges 32 22-10 14-2 8-8 80,3 71,7 +8,6 2 v. 3-23 Aix-Maurienne 32 21-11 14-2 7-9 78,7 75,1 +3,6 3 v. 3-24 Nanterre 32 20-12 14-2 6-10 77,2 76,0 +1,2 1 d. 3-2- Bourg 32 20-12 13-3 7-9 76,8 71,7 +5,1 1 v. 3-2- Lille 32 20-12 13-3 7-9 76,8 75,3 +1,5 1 d. 4-17 Évreux 32 18-14 10-6 8-8 77,9 78,5 -0,6 3 d. 2-3- Le Portel 32 18-14 14-2 4-12 78,0 74,1 +3,9 1 d. 1-49 Saint-Vallier 32 15-17 11-5 4-12 80,0 81,2 -1,2 1 d. 3-2

10 Fos 32 13-19 9-7 4-12 75,4 77,6 -2,2 1 d. 3-2- Charleville 32 13-19 9-7 4-12 78,3 80,6 -2,3 1 v. 2-3- Nantes 32 13-19 9-7 4-12 80,7 82,7 -2,0 1 v. 2-3- Boulazac 32 13-19 8-8 5-11 74,3 78,6 -4,3 5 d. 0-5

14 Antibes 32 12-20 8-8 4-12 71,7 75,5 -3,8 1 d. 2-3- Clermont 32 12-20 8-8 4-12 79,3 80,2 -0,9 1 v. 3-2- Quimper 32 12-20 8-8 4-12 69,4 73,2 -3,8 3 v. 4-1

17 Bordeaux 32 10-22 9-7 1-15 68,3 75,3 -7,0 1 v. 2-318 Brest 32 9-23 8-8 1-15 74,3 81,5 -7,2 3 d. 1-4

PRO A : CLASSEMENTÉquipe MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.

1 Cholet 29 22-7 12-2 10-5 76,7 70,9 +5,8 6 v. 5-02 Le Mans 29 21-8 11-4 10-4 79,3 71,3 +8,0 1 v. 3-23 Roanne 28 19-9 13-1 6-8 82,0 77,5 +4,5 3 v. 4-14 Gravelines-Dk 29 19-10 11-3 8-7 76,9 75,0 +1,9 2 v. 3-25 Nancy 29 18-11 10-5 8-6 81,2 73,9 +7,3 1 d. 3-26 Orléans 29 17-12 9-5 8-7 76,7 72,0 +4,7 3 d. 1-47 Paris Levallois 29 15-14 8-7 7-7 79,2 78,5 +0,7 1 v. 2-3- Poitiers 29 15-14 9-5 6-9 72,9 74,0 -1,1 1 v. 3-29 ASVEL 29 13-16 8-7 5-9 74,1 71,4 +2,7 1 v. 3-2- Vichy 29 13-16 10-4 3-12 71,2 70,0 +1,2 1 d. 2-3- Hyères-Toulon 29 13-16 7-8 6-8 81,4 83,0 -1,6 1 d. 1-4

12 Chalon 28 12-16 8-6 4-10 78,1 78,9 -0,8 2 v. 4-1- Strasbourg 29 10-19 7-7 3-12 80,3 84,6 -4,3 1 d. 3-2

14 Le Havre 29 9-20 6-9 3-11 73,8 82,4 -8,6 2 d. 1-415 Rouen 29 8-21 5-10 3-11 76,6 84,4 -7,8 1 v. 2-316 Dijon 29 7-22 4-10 3-12 72,9 85,4 -12,5 3 d. 1-4

Limoges Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsA.Salmon 21 6-8 3-5 - 4 2 1 - 1 15A.Mohamed* 27 6-7 0-1 1-2 1 6 2 - 2 13K.Souchu 22 4-4 1-1 3-4 4 5 2 - - 12J.Ford* 19 5-5 - 2-4 6 2 - - 2 12J.McCord* 20 4-4 - - 9 1 1 - 1 8Weis Frédéric 16 3-3 - 2-4 2 1 1 - 1 8K.Braswell* 20 3-6 0-3 1-2 - 6 4 - 4 7R.Desroses* 18 3-7 1-4 - 3 3 1 - - 7L.Durand 4 1-1 - 3-4 - - - - 3 5V.Mouillard 18 1-2 1-2 - 2 2 1 - 3 3J.Passave-Ducteil 4 - - 1-2 1 2 1 - 1 1F.Renaux 11 0-5 0-1 - 2 1 - - - -TOTAL 200 36-52 6-17 13-22 34 31 14 - 18 91

30/4 Clermont bat *Évreux 90-76Évreux Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsP.Da Silva* 32 5-7 5-7 - 3 9 2 - 2 15M.Correa 21 4-7 - 5-7 2 - 1 - 6 13J.Gomes* 26 4-6 3-3 1-2 3 2 - - 2 12M.Houmounou 23 5-8 1-2 1-1 3 1 3 - 4 12J.Mathis* 32 2-10 0-1 5-7 5 1 2 - 1 9B.Toffin* 26 3-12 0-5 2-2 3 2 - 1 - 8M.Doles* 18 2-4 1-1 2-2 2 - 1 1 3 7G.Sene 13 0-1 0-1 - 3 - 1 - - -K.Dahak 8 - - 0-2 1 1 - - - -N.Meite 1 - - - 1 - - - - -TOTAL 200 25-55 10-20 16-23 26 16 10 2 18 76Clermont Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsJ.Ingram* 38 12-15 8-10 3-5 1 3 1 - 2 35J.Bucknor* 29 5-6 2-3 4-4 4 2 1 - 1 16E.Bing* 35 5-7 1-1 0-2 9 6 5 - 2 11W.Gradit* 32 3-12 1-5 4-4 3 5 - - 4 11S.Traoré* 27 4-8 0-1 1-2 6 - - - 2 9M.Guichard 17 2-6 - 2-4 3 2 3 - 2 6J.Wampfler 8 1-3 0-1 - 1 1 - - 1 2K.Ouattara 14 0-4 0-2 - 1 1 - - - -TOTAL 200 32-61 12-23 14-21 28 20 10 - 14 90

30/4 *Pau-Lacq-Orthez bat Lille 92-60Pau-Lacq-Orthez Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsT.Gipson* 24 6-10 4-7 - - 4 - - 2 16A.Mendy* 22 6-9 1-3 2-2 8 1 5 - 1 15M.Maravic* 23 4-4 3-3 1-2 4 2 - - 1 12M.Bauer 19 3-5 1-3 3-5 4 1 - 2 1 10S.Rimac* 8 3-6 3-6 - - 2 - - 1 9L.Sambe 12 3-6 2-3 - 1 - - - 2 8F.Moncade 25 2-5 2-3 - 3 2 - - - 6N.Diakité 8 2-5 - 2-3 1 - - - 1 6G.Joseph* 17 2-3 - - 5 2 - - 1 4J.-F.Morency 18 1-4 0-2 1-2 3 3 2 - 1 3R.Dardaine 6 1-3 0-1 - - - 1 - - 2F.Raposo 18 0-1 0-1 1-2 7 4 - - - 1TOTAL 200 33-61 16-32 10-16 36 21 8 2 11 92Lille Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsA.Stanford 22 5-9 2-5 1-2 5 - 3 - - 13F.Nkembe* 23 3-9 1-7 4-6 1 - - - - 11D.Petrovic* 23 5-11 0-3 - - 1 - - 1 10J.Siggers* 26 1-5 0-2 4-4 6 1 2 - 7 6N.Taccoen* 21 2-3 - 1-5 3 - - - - 5A.Defoe 15 2-7 - 0-2 5 - 1 - 2 4R.Malet 23 1-4 1-3 - 2 3 - - - 3A.Payton* 18 1-5 1-3 - 2 - 4 - - 3J.Verbeke 11 1-3 1-3 - - 1 - - - 3O.Gouez 18 1-2 - - 1 - - - - 2TOTAL 200 22-58 6-26 10-19 25 6 10 - 10 60

30/4 Charleville bat *Boulazac 86-85Boulazac Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsT.Johnson* 36 7-12 7-11 - 2 3 - - 2 21R.Jennings-Jones* 27 6-9 - - 10 2 - - 1 12A.Hoard 23 6-8 - - 5 3 1 - 2 12Y.Gaillou 18 5-6 1-2 1-2 - 2 2 - 2 12J.Aka* 23 5-6 - 1-2 3 1 1 1 2 11G.Darrigand* 33 2-8 0-5 5-6 6 9 1 - 3 9T.Andrieux* 26 2-9 1-7 0-2 4 2 2 - 2 5I.Saounera 8 1-3 1-2 - - 1 1 - 2 3A.Cel 5 - - - 1 2 - - 1 -R.N’Kembe 1 - - - - - - - - -TOTAL 200 34-61 10-27 7-12 31 25 8 1 17 85Charleville Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsC.Davis* 33 9-13 3-7 3-4 4 1 2 - 4 24B.Mangin* 34 5-8 4-4 - 3 4 3 - - 14D.J.Harrison* 25 6-9 0-2 - 5 1 2 - 2 12B.Thomas 28 5-13 1-4 0-2 3 2 1 - 3 11N.Calasan* 36 4-13 0-3 2-2 9 4 - - 1 10P.Paelay* 32 3-7 1-1 2-2 3 2 2 - - 9K.Joss Rauze 8 - - 4-6 1 - - - 1 4V.Mendy 4 1-2 - - 1 - - - - 2TOTAL 200 33-65 9-21 11-16 29 14 10 - 11 8630/4 *Nantes bat Brest 107-83Nantes Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsM.Labeyrie* 31 10-19 1-2 6-7 9 4 1 - 2 27D.Giles* 27 9-12 1-2 6-7 18 1 4 - 1 25T.Downey* 33 6-11 2-5 3-4 1 8 1 - - 17C.Ferchaud* 33 5-12 4-8 2-2 2 2 - - 4 16N.Gayon* 30 5-7 2-4 2-2 3 5 2 - 1 14G.Florimont 20 1-4 - 3-4 13 - 2 1 2 5L.Chelle 14 1-5 1-5 - 2 - - - - 3B.Pierard 9 0-1 0-1 0-2 1 2 - - - -J.Bakala 3 - - - - - - - - -TOTAL 200 37-71 11-27 22-28 49 22 10 1 10 107

Brest Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsN.Vucurovic* 32 6-16 1-8 1-1 6 4 - - - 14C.Mélicie 19 5-7 - 2-2 3 2 1 - 3 12W.Molas 12 4-7 - 4-4 6 - 1 - - 12A.Charles* 26 5-16 1-5 0-1 3 3 - - - 11G.Staelens* 34 4-14 1-8 0-1 - 2 2 - 2 9J.-Y.Zahoui 7 3-4 2-3 - 2 - - - 1 8Grays Gregory* 14 3-5 0-2 - 1 - - - 1 6B.Vounang* 8 3-5 - - 4 1 - - - 6T.Delon 26 2-4 0-1 1-2 5 1 1 - 2 5J.Beugnot 18 0-3 0-2 - 3 1 - 1 2 -B.Doumbe 4 - - - 1 - - - 1 -TOTAL 200 35-81 5-29 8-11 34 14 5 1 12 83

1/5 *Quimper bat Fos 67-64Quimper Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsS.Smith* 32 7-14 0-2 3-4 8 - - - 4 17A.Lovedale* 38 6-12 - 2-5 6 2 - 1 1 14M.Mattis 28 5-10 - 2-4 10 2 - 2 4 12M.Toti* 24 4-6 0-2 1-2 3 3 4 - 1 9M.Runkauskas* 26 2-11 1-7 2-2 4 2 1 - 3 7A.Toto N’Kote* 25 2-4 1-2 - 5 3 2 - 1 5F.Thibedore 11 1-3 1-3 - 1 1 1 - - 3A.Liorel 16 0-1 - - - - 1 - 2 -TOTAL 200 27-61 3-16 10-17 37 13 9 3 16 67Fos Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsS.Fein* 36 9-18 3-5 2-4 4 1 2 - 2 23S.Gay* 31 7-12 0-1 1-2 6 3 2 1 1 15L.Cummard* 29 4-7 0-2 - 2 2 1 - 5 8M.Dia 30 3-6 1-2 - 4 2 - - - 7P.Haquet 26 1-5 0-1 2-4 3 2 - - 3 4L.Labeyrie 16 2-4 - - 2 - - - 3 4A.Barakaou* 17 1-4 1-2 - 4 2 1 - 3 3J.Niflore 12 0-1 0-1 - - - 1 - 1 -C.Humbert* 3 - - - 1 - - - 2 -TOTAL 200 27-57 5-14 5-10 26 12 7 1 20 64

33e journéeJouée le mardi 4 mai

Le Portel – CharlevilleLille – Aix-MaurienneFos – NantesBrest – AntibesClermont – BourgNanterre – Pau-Lacq- OrthezLimoges – ÉvreuxSaint-Vallier – QuimperBordeaux – Boulazac

Prochaine journée34e et dernière journée

Mardi 11 mai

Charleville – LilleAix-Maurienne – NanterreBoulazac – Le PortelNantes – Sain-VallierÉvreux – BrestQuimper – BordeauxAntibes – FosBourg – LimogesPau-Lacq-Orthez – Clermont

ESPOIRS29e journéeGravelines-Dk bat *Nancy 81-63*Paris Levallois bat Orléans 63-57*ASVEL bat Vichy 79-60*Rouen bat Hyères-Toulon 91-75*Le Havre bat Cholet 74-58*Le Mans bat Dijon 84-65*Poitiers bat Strasbourg 85-62Classement : 1- Cholet (23-5), 2-

ASVEL (23-6), 3- Paris Levallois (22-7), 4- Gravelines-Dunkerque (19-9), 5- Le Havre (19-10), 6- Le Mans (18-10), 7- Nancy (17-12), 8- Dijon (16-13), 9- Rouen (13-16), 10-Chalon (12-16), 11- Poitiers (12-17),12- Hyères-Toulon (10-19), 13- Roanne (7-20), 14- Orléans (7-22), 15- Vichy (6-23), 16- Strasbourg (5-24).

NATIONALE 133e journée*Boulogne bat Longwy 108-77*Saint-Chamond bat Denain 73-72Denek Bat bat Liévin 96-80Cognac bat *Reims 78-71*Angers BC bat Challans 94-82*GET Vosges bat Châlons 66-63Blois bat *Saint-Étienne 77-75Saint-Quentin bat *Centre Fédéral 83-77*Le Puy bat Angers ESSL 94-78Classement : 1- Reims (23-10), 2- Le Puy, Challans (21-12), 4- Châlons, Boulogne, Denain, Angers BC (20-13), 8- Blois, Saint-Quentin (18-15), 10- Denek Bat (18-16), 11- Saint-Étienne (17-16), 12- Liévin, GET Vosges (16-17), 14- Angers ESSL (15-18), 15- Saint-Chamond, Cognac (14-19), 17- Longwy (4-29), 18- Centre Fédéral (3-31).

LFBFinale

Samedi 1er mai

Tarbes bat *Bourges 76-73Jeudi 6 mai

Tarbes – Bourges, à 20h30 sur Sport+Belle éventuelle le lundi 10 mai à Tarbes

challenge roundFinale aller (4 mai ) / Finale Retour (11 mai)

Lattes-Montpellier – Nantes-Rezé

NBA PLAYOFFS1er toureastern conference

(1) Cleveland bat (8) Chicago : 4-1G5 : *Cleveland b. Chicago 96-94

(2) Orlando bat (7) Charlotte : 4-0(3) Atlanta – (6) Milwaukee : 4-3

G5 : Milwaukee b. *Atlanta 91-87G6 : Atlanta b. *Milwaukee 83-69G7 : *Atlanta b. Milwaukee 95-74

(4) Boston bat (5) Miami : 4-1G5 : *Boston b. Miami 93-86Western conference(1) L.A. Lakers (8) Oklahoma City : 4-2G5 : *L.A. Lakers b. Oklahoma City 111-87G6 : L.A. Lakers b. *Oklahoma City 95-94

(7) San Antonio bat (2) Dallas : 4-2G5 : *Dallas b. San Antonio 103-81G6 : *San Antonio b. Dallas 97-87

(3) Phoenix bat (6) Portland : 4-2G6 : Phoenix b. *Portland 99-90

(5) Utah bat (4) Denver : 4-2G5 : *Denver b. Utah 116-103G6 : *Utah b. Denver 112-104Demi-finaleseastern conference

(1) Cleveland - (4) Boston : 1-0G1 : *Cleveland b. Boston 101-93

(2) Orlando - (3) Atlanta : 0-0Western conference

(1) L.A. Lakers - (5) Utah : 1-0G1 : *L.A. Lakers b. Utah 104-99

(3) Phoenix - (7) San Antonio : 0-0

ESPAGNELiga ACB

32e journée

Vitoria bat *Real Madrid 80-74 Barcelone bat *Murcie 73-54*Malaga bat Valladolid 88-58*Valence bat Séville 66-58Gran Canaria bat *Obradoiro 71-56*Alicante bat Badalone 94-85Estudiantes bat *Bilbao 78-73*Bruesa bat Grenade 84-81*Manresa bat Fuenlabrada 76-69Classement : 1- Barcelone (30-3), 2- Vitoria (26-6), 3- Real Madrid (25-7)..

ITALIELega

28e journée

*Pesaro bat Bologne 90-73*Cantu bat Varèse 83-70Sienne bat *Caserte 98-57Milan bat *Biella 68-63*Crémone bat Teramo 91-80Ferrara bat *Trévise 73-67Avellino bat *Montegranaro 89-81Classement : 1- Sienne (24-2), 2- Cantu (17-10), 3- Caserte, Milan (16-10)...

1/5 *Chalon bat Roanne 93-82Chalon Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsR.Wright* 31 6-15 4-8 5-5 1 4 1 - 4 21T.Gunn* 34 5-10 2-5 2-2 1 7 1 - 2 14P.-Y.Guillard 17 6-8 1-2 0-2 1 - 1 1 - 13P.Badiane 25 3-6 - 6-8 9 4 1 2 - 12Y.Devehat* 10 5-5 - - 2 1 - - - 10G.Costentin* 16 3-3 3-3 - 1 4 - - 2 9K.Younger* 27 2-7 0-3 3-4 7 4 1 1 2 7L.Kanté 11 1-3 0-2 2-2 3 - - - - 4C.Gomez 20 1-3 1-1 - 2 1 - - 2 3S.Maynier 7 0-1 - - 1 1 - - - -M.Var 1 - - - - - - - - -R.Biakoua 1 0-1 - - - - - - - -TOTAL 200 32-62 11-24 18-23 28 26 5 4 12 93Roanne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsA.Roberson* 30 8-14 4-7 5-5 6 2 3 - 3 25D.Simon* 26 8-12 - 4-6 4 - - 1 1 20T.Darden 27 6-11 0-2 1-1 5 2 3 1 3 13B.McCauley 21 3-8 1-1 2-2 3 2 - - 1 9S.Essart* 31 2-4 2-3 - 1 6 2 - 1 6A.Digbeu* 21 1-3 1-2 2-2 3 4 - - 2 5E.Mendy 12 1-1 - 0-1 - - - - 1 2T.Heurtel 5 1-2 - - - 1 - - 1 2S.Giffa* 18 0-3 0-2 - 1 3 1 - - -I.Soumahoro 9 0-3 0-3 - 1 - - 1 - -TOTAL 200 30-61 8-20 14-17 24 20 9 3 13 82

Prochaine journée29e journée (match en retard)

Vendredi 7 mai

Chalon – Roanne, à 20h3030e et dernière journée

Mardi 11 mai

Cholet – RouenRoanne – Hyères-ToulonPoitiers – NancyGravelines-Dk – Paris LevalloisOrléans – ChalonStrasbourg – Le MansDijon – ASVELVichy – Le Havre

PRO B32e journée30/4 *Bourg bat Nanterre 97-84Bourg Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsC.-H.Bronchard* 35 8-14 1-2 6-7 6 - 1 - 3 23D.Coleman 27 7-13 0-2 4-7 10 1 - 2 - 18T.Dubiez 29 4-8 3-6 5-5 2 - - - 1 16M.Sljivancanin* 28 4-9 2-6 4-4 1 5 1 - 1 14G.Chathuant* 26 5-7 1-3 - 3 3 1 - 2 11I.Koma* 15 5-6 1-1 - 6 1 - - 3 11B.Mullins* 25 1-3 0-1 - - 7 1 - 1 2J.Delhomme 15 0-2 0-1 2-2 - 3 1 - - 2TOTAL 200 34-62 8-22 21-25 28 20 5 2 11 97Nanterre Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsN.Carter* 29 7-11 - 5-6 4 - - 1 4 19M.Riley* 34 4-9 2-4 8-8 6 2 2 - 3 18X.Corosine* 36 3-7 1-4 6-7 1 6 1 - - 13L.Akono* 26 4-10 2-5 2-2 4 3 - - 2 12E.Fournier 20 4-9 1-3 1-2 3 - - - 2 10A.Gomis 16 2-4 1-1 2-2 1 - - - 1 7J.Tornato 8 2-2 - - 1 - - - - 4M.Judith 12 0-1 0-1 1-2 - - 1 - - 1Z.Cope* 19 0-4 0-2 - 3 2 1 - 2 -TOTAL 200 26-57 7-20 25-29 23 13 5 1 14 84

30/4 *Aix-Maurienne bat Le Portel 71-67Aix-Maurienne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsMos.Sonko* 24 6-10 0-1 3-4 5 2 2 - 2 15C.Dunn* 35 3-12 2-6 4-6 5 5 1 - 4 12S.Darnauzan* 23 4-8 2-5 1-1 4 3 1 - 1 11E.Joldersma 27 2-7 0-1 5-7 2 2 - 1 3 9K.Zondervan 12 3-3 - 2-4 3 - - - 2 8J.Fields 20 2-5 1-3 0-2 3 2 2 2 2 5M.Badiane* 24 2-4 0-2 - 11 2 1 1 3 4T.Yvrande* 13 1-1 - 2-2 - 1 2 - - 4M.Drame 22 0-2 0-1 3-4 2 1 1 - 2 3TOTAL 200 23-52 5-19 20-30 35 18 10 4 19 71Le Portel Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsR.Taylor* 34 6-16 1-6 6-6 5 5 1 - 5 19N.Wyatte* 30 6-17 - 3-5 9 - 3 - 3 15J.-P.Ludon 22 3-8 1-3 2-2 2 1 1 1 - 9R.Chery* 25 3-8 2-7 - 3 1 3 - 4 8E.Choquet 21 2-6 1-4 2-2 1 1 2 - 1 7G.Leburgue* 16 2-3 0-1 1-1 4 3 - - - 5M.Le Pellec 12 2-7 0-2 - 2 - - - 1 4D.Sencanski* 28 0-5 0-3 - 6 2 - - 1 -A.N’Diaye 12 0-2 - - 9 - - - 2 -TOTAL 200 24-72 5-26 14-16 41 13 10 1 17 67

30/4 *Bordeaux bat Saint-Vallier 84-83Bordeaux Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsJ.Owona* 31 7-9 - 6-7 3 2 - - 1 20J.Olivero* 26 5-12 3-7 0-2 2 1 1 - - 13A.Fellah* 29 4-5 4-5 - 2 2 2 - 3 12A.Grant* 28 4-7 0-2 4-7 4 1 - - - 12Ta.Williams 22 3-6 0-1 3-3 5 1 - 3 2 9C.Delhorbe 31 2-7 2-7 2-2 1 2 - - 3 8S.Driss* 27 2-6 0-2 4-6 4 7 4 1 2 8D.Jean-Joseph 5 1-1 - - 1 - - - 1 2A.Caille 1 - - - - - - - - -TOTAL 200 28-53 9-24 19-27 22 16 7 4 12 84Saint-Vallier Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsD.Denave* 33 6-10 1-4 6-6 - 1 3 - - 19C.McIntosh* 31 4-8 1-1 7-8 3 - 1 - 1 16A.McKenzie* 37 6-9 0-2 3-3 7 5 1 - 1 15J.-M.Mipoka* 20 5-7 2-4 1-2 3 - - - 2 13M.Naji 8 3-5 2-2 - 2 - 1 - 1 8A.Tsagarakis 20 2-7 2-5 - 1 1 - - - 6N.Keita 12 2-2 2-2 - 1 4 - - 2 6E.Ukeagu 16 0-2 - - 4 1 - - 3 -D.Diarra* 13 0-2 0-1 - 3 - 1 - - -M.Sy 10 0-1 0-1 - 1 - - - - -TOTAL 200 28-53 10-22 17-19 25 12 7 - 10 83

30/4 Limoges bat *Antibes 91-59Antibes Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsD.Harris* 37 5-13 3-6 2-2 3 2 3 - 3 15M.Kouguere* 28 3-7 2-4 4-4 1 - - - 1 12L.-A.Vebobe* 36 3-10 0-2 4-7 9 3 3 - 4 10F.Adjiwanou* 25 2-6 0-1 4-6 1 1 - - 5 8C.Cairo 12 2-3 - - 2 2 - - 1 4A.Kerckhof* 26 1-4 0-1 1-2 3 6 1 - - 3M.Doubal 15 1-4 1-4 - - 2 1 - 2 3F.Bourdillon 7 0-3 0-1 2-2 - 1 - - - 2A.Feeley 4 1-3 - - - - - - - 2J.Doreau 6 0-1 0-1 - 1 - - - - -D.Karaibrahimovic 4 - - - - - - - 2 -TOTAL 200 18-54 6-20 17-23 20 17 8 - 18 59

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POITIERS EN PLAYOFFS

LA COURSE CONTINUE

éChOS FRANCE 07

O n apprend plus dans les défaites. Tel semble avoir été

l’adage de Tarbes cette saison. Samedi dernier, au Prado de Bourges, le TGB aurait pu flancher, opposé à son bourreau de la saison passée, mais les filles de François Gomez n’ont pas tendu l’autre joue. « Avant le match, j’ai fait intervenir Isabelle Yacoubou et Florence Lepron auprès du groupe », explique le technicien, futur ex-entraîneur tarbais. « Isabelle avait mal vécu la finale de l’an dernier, elle était passée au travers ; Florence avait fait des finales avec Bourges. Donc c’est plus l’expérience et la maturité qu’un sentiment de revanche. »Pourtant, le début de match laisse à penser que Tarbes a la tête ailleurs, oubliant de servir Yacoubou, qui touchera son premier ballon à l’intérieur après cinq minutes. Et parfois laxistes, les Tarbaises sont dominées dans les airs, Bourges remportant la bataille du rebond 42 (dont 16 offensifs) à 30, et le premier quart, 22-17. Tarbes, peu à peu, développe son jeu, et les Berruyères semblent prêtes à jouer au plus rapide avec la meilleure attaque de la ligue. Yacoubou a enfin des munitions (22 pts-11 rbds) et l’Australienne

Emma Randall inscrit 11 points en autant de minutes.

La sensation Eldebrink« Et puis, et puis, et puis il y a Frida, qui est belle comme un soleil », aurait chanté Brel. Frida Eldebrink, Suédoise de 22 ans

et 1,74 m, rayonne, ses coups de patte sont assassins. Elle termine meilleure marqueuse, avec 24 uni-tés, à 4/9 à trois-points. Bourges s’arrache et reste dans le sillage du TGB. Les championnes en titre s’appuient sur leur doublette d’intérieures françaises, Endene

Miyem et Emmeline Ndongue. La première signe 20 points, à 8/10, et 8 rebonds ; le seconde saute plus haut que toutes pour finir avec 10 points mais surtout 11 rebonds, dont 7 offensifs. « Quand on mar-que, il n’y a pas de rebond, on peut prendre 4 rebonds à la suite ça fait toujours 0 point ! », ironise Pierre Vincent, le coach de Bourges.L’issue de la rencontre est incer-taine, mais Tarbes gère mieux les derniers instants. Maturité, en-core une fois. « On va essayer de faire moins de fautes pour être dans le bonus moins rapidement. Tarbes a marqué des lancers à la suite de fautes qui n’étaient pas dangereuses », regrette Vincent. Aujourd’hui, le TGB est bien parti pour mettre fin à l’hégémonie Bourges-Valenciennes, toujours championnes LFB depuis Challes en 1993. n

Par Yann CASSEVILLE et Florent de LAMBETERIE

LFB : LE TGB GAGNE À BOURGES

TARBES POUR L’hISTOIREEn s’imposant à Bourges 76-73, Tarbes a fait un grand pas vers le titre de champion de LFB, le premier de son histoire, et peut conclure dès ce soir, ou lundi, pour une belle éventuelle, toujours à la maison.

Au terme d’une belle victoire à domicile contre Strasbourg (93-82), le PB86 a entériné définitivement sa participation aux prochains playoffs. Une place dans le Top 8 qui valide le parcours d’un groupe à part dans le basket français, qui ne compte certainement pas s’arrêter là.

•« C’était un match un peu bizarre », synthétise Ruddy Nelhomme. On aurait pu s’attendre à voir le coach de Poitiers totalement euphorique après la victoire des siens sur la SIG – synonyme de playoffs – mais non. Le 15e succès du PB86 cette année n’aura été finalement qu’un match comme les autres, ou presque. « On connaissait le résultat de Vichy mais on n’a pas dit « c’est ce match-là », on n’a pas beaucoup parlé avec les joueurs de tout ça. »Bien emmené par un Yann Dévéhat à nouveau titulaire au coup d’envoi (10 pts à 5/5 en 10’, tous en première mi-temps), Poitiers creuse rapi-dement l’écart pour un match qui s’annonce alors facile (51-35 à la pause). C’était sans compter sur des Alsaciens accrocheurs (19-3 dans le 3e quart-temps), emmenés par un Anthony Roberson des grands soirs (25 pts dont 4/7 à 3-pts). Mais Poitiers a de la ressource et, après les bons passages de Pape Badiane et Pierre-Yves Guillard, c’est un autre « vieux grognard » qui scellera le sort en la personne de Guillaume Costentin, dont le troisième « triple » de la soirée laissera la SIG à dix longueurs (78-68).« C’est bien pour eux, ça valide encore plus le projet d’équipe », dira Nelhomme au sujet de ses protégés qui ont déjà connu deux montées avec Poitiers. « L’évolution individuelle des joueurs a été très importante cette saison, ils ont énormément progressé. » Eux, mais aussi ce club un peu particulier, qui jouera donc les playoffs pour sa première année parmi l’élite.

« Je pense qu’on ne s’en rend pas véritablement compte. Ça fait trois ans qu’on court, on ne sait pas toujours après quoi mais on court, ce qui fait qu’on a du mal à profiter. Mais on ne se plaint pas », avoue Ruddy Nelhomme. « Et on a envie de continuer à courir. » Ça tombe bien, les playoffs sont là pour ça.

Guillaume Costentin (Poitiers)

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08 éChOS NBA

L undi dernier, au coup d’envoi de la série, l’histoire ne jouait pas vraiment en faveur des Texans.

En playoffs NBA, seule une équipe classée septième en saison régulière – Seattle, 1987 – a réussi à franchir le deuxième round. Pourtant, après une qualification autoritaire acquise contre Dallas, San Antonio n’avait pas réellement l’allure du petit poucet. « Tout le monde craint leur style de jeu », prévenait Adrian Dantley. « Leur équipe est bien meilleure que ce que montre le classement », ajoutait Carlos Boozer. « Ils ont prouvé cela contre Dallas. » Tant et si bien que même à Fort Alamo, les champions 2007 avaient bien du mal à se considérer comme de simples outsiders. « Nous étions à notre place au septième spot car nous n’avons pas réalisé une très bonne saison », concédait Tim Duncan. « Nous avons un peu clarifié les choses au premier tour. Nous allons continuer. »Sous l’ère du grand « Timmy », San Antonio n’a déposé qu’une seule fois les armes devant les boys de l’Arizona. C’était au printemps 2000, et les Spurs évoluaient alors sans leur « Big Fundamental », blessé. Depuis, les hommes de Gregg Popovich ont gâché quatre des six derniè-res participations de Phoenix aux phases finales. La manière n’a pas toujours été très élégante. En envoyant Steve Nash valser dans les tribunes – provoquant ainsi indirectement les suspensions de Stoudemire et Diaw – Robert Horry avait

étrangement fait basculer la série en 2007. À l’approche de ce nouveau ren-dez-vous, les Suns refusaient néanmoins de ressasser les mauvais souvenirs. « J’ai dit aux gars de ne pas s’attarder sur l’histoire récente », confirmait Alvin Gentry. « Cette équipe n’a jamais joué San Antonio en playoffs. »De l’effectif sévèrement fessé lors du dernier affrontement (4-1 en 2008), seuls quatre joueurs sont restés. « Peu importe le passé, ça va être un super affrontement entre nous, mais aussi entre moi et Tim Duncan », promettait Amare Stoudemire. Stratosphérique

cette saison contre l’ancien MVP (32,7 points, 11,3 rebonds), STAT a déjà offert aux Suns la série en phase régulière (2-1). Un signe avant-coureur ? Leandro Barbosa veut y croire. « C’est quelque chose dont nous ne voulons pas trop parler, mais nous souhaitons vraiment les battre. » n

Leurs cinq derniers affrontements en playoffs

Depuis le début des années 2000, Phoenix et San Antonio ont pris l’habitude de croiser le fer en phases finales. Souvent vaincus par leur meilleur ennemi, les Suns inverseront-ils la tendance ?

Tony Parker (Spurs) et Steve Nash (Suns) vont croiser le fer une nouvelle fois.

Saison Tour Vainqueur2007-08 Premier tour San Antonio (4-1)2006-07 1/2 finale conf. San Antonio (4-2)2004-05 Finale conf. San Antonio (4-1)2002-03 Premier tour San Antonio (4-2)1999-00 Premier tour Phoenix (3-1)

PhOENIx SUNS – SAN ANTONIO SPURS

COMME ON SE RETROUVE…

Par Jérémy BARBIER, à Chicago et Pascal GIBERNé, à New York

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MÉRITÉUN LEBRON JAMES VERSION MVPÀ seulement 25 ans, LeBron James a déjà remporté deux titres de MVP. Toujours aussi dominant depuis le début des playoffs, en demi-finale de la conférence Est il donne le tournis à une franchise de Boston vaillante mais s’approchant à grands pas de la date de péremption

• La ville d’Akron est en train d’acquérir une inespérée renommée internationale ces derniers temps. Depuis deux ans, c’est là bas que LeBron James, né il y a 25 ans dans cette cité surnommée Ruber City, a choisi de recevoir le trophée Maurice Podoloff consacrant le meilleur joueur de la saison NBA. « Akron est ma maison », a déclaré le double MVP, dimanche dernier. « Akron sera toujours ma maison. Akron, Ohio c’est ma vie. J’aime cette ville, alors encore merci. »Fallait-il voir dans cette déclaration d’amour du plus célèbre des Akronites, free agent en devenir, une preuve de son désir de rester aux Cleveland Cavaliers ? Le mois de juillet est encore loin et tellement de choses peuvent se passer d’ici là. Actuellement, seuls les Boston Celtics monopolisent toute l’attention de LBJ. Et à l’issue du Game 1 du second tour des playoffs, remporté à la maison sur le score de 101-93, LeBron James (35 points, 7 rebonds, 7 passes et 3 steals) a démontré combien les Cavaliers ont progressé cette saison. Malgré un coude droit récalcitrant, devenu la semaine dernière l’objet de thèses et de scénarii catastrophes en tout genre par la presse américaine, James et ses « LeBronaires » ont disposé à leur aise d’une équipe de Boston ayant pourtant compté jusqu’à onze points d’avance.

Boston ne peut rien ?Souvent trahi dans le passé par l’inefficacité de ses lieutenants, James a pu s’appuyer sur un Mo Williams opportuniste (titulaire de son premier dunk depuis son arrivée à Cleveland) et sur la défense d’Anthony Parker sur un Rajon Rondo intraitable en première mi-temps. Alors que la vision des Celtics cuvée 2008 avait fait son apparition, elle s’est très vite transformée en mirage.Depuis plusieurs semaines, la tribu verte, au jeu si versatile pendant la saison régulière, prétendait avoir été véritablement conçue pour les joutes des playoffs. La seconde mi-temps du Game 1 a vu ressurgir les démons de la saison régulière : une défense en courant alternatif et une exaspérante passivité en attaque.Certes, Paul Pierce ne va pas être toujours être atteint de stérilité offensive pendant cette série (1 sur 10 aux tirs en seconde mi-temps), mais si les Celtics n’ont pas été en mesure de capitaliser sur la timidité extérieure d’un James perturbé par sa douleur au coude et auteur de seulement trois tirs en périphérie lors des trois premiers quart-temps, il est difficile de les imaginer se qualifier pour les finales de la conférence Est.Le fait est que le Boston cuvée 2010 n’a qu’une mi-temps dans les jambes. Et face à un Akronite assurant une production « robertsonnienne » en playoffs de 32,3 points à 55,3%, 8,3 rebonds et 8,0 passes, cela ne pardonne pas.