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Avec N°105 8 novembre 1993

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Magazine interne Renault

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O

t1.s3.33

41· loi ·

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Ce numéro

comporte

un

poster spécial

Formule 1

en

pages centrales

Mensuel publié par la Direction de

la communication de Renault ,

34, quai du Point-du-Jour, 92109

Boulogne-Billancourt.

Tél.: (1) 41.04.68.88.

Directeur

de la

publication

:

Alain Dubois-Dumée

Rédacteur

en

chef

:

Denis Briquet

Assistante

de la

rédaction

:

Yolande Lefèvre

Secrétaire :

Martine Massé

Secrétaire

de rédaction :

Frédérique Magnat

Conseiller la rédaction :

Michel Delgado

Conseiller artist

i

que

:

Martine Dupuis

Ont collaboré ce numéro :

Emmanuelle Béja , Laurent Blanc,

Christian Delcourt, Michel

Delgado, Jean-Christophe

Martineau, Alain Renaud.

Maquette : Enterprise

Fabrication

: Atout Graphie

Photogravure : Digamma

Impression

: Jean Did ier S.A./

Fecomme

Le numéro : 5 francs

Abonnement 1 an : 50 francs

Crédits photos : Couverture :

Bernard Asse . Page 3 : Bernard

Asse , Pierre Sourdis, Vandystadt,

Volve. Pages 4-9 : Pierre Sourdis,

C.

Cambon, Stéphane Couturier/

Archipress, Alain Ernoult, Christophe

Gruner, Serge Labrunie,Antoine

La Rocca, Claude Paris, J.-Jacques

Payen

, Jacques

Poisson

,OIMer Sauvy,

D.R. Pages 10-12 : Pierre Sourdis,

dessin Bridenne. Pages 13-15 :

Gérard Fourdain, Patrick Sautelet,

Volve, D.R. Pages 16 19: Bernard

Asse , Patrick Sautel

et.

Pages

20-21

:

Antoine La Rocca, Pascal Nieto.

Pages 22-23 : Dessins Gibrat.

Pages 24-25 : . D.R

.,

doc. François

Chevre . Pages 26-27 :

Pierre Sourdis. Page 28-30 :

Pierre Sourdis,

A. Le

Toquin.

Pages 31-33 : Pierre Sourdis. Page

34-35 :

Ph

ilippe Plailly. Page 36-37 :

Bernard AsseWandystadt, Alain

PatriceN andystadt, dessins Mathieu,

D.R. Page 38-39 : Ph

il

ippe Lelluch.

Page 40-41 : Danielle Ja

ll

et-A

ll

ain.

Merci l'usine de Sandouville

(Patrick

Le

Merrer, Jean-Jacques

Payen) qui a mis notre

disposition une Safrane Biturbo.

Toutes reproductions,

mo ifications, transmissions

des tiers, intégrales ou partielles

·sont illicites sans consentement

écrit

et

préalable de Renault S.A

{loi du

11

mars 1957 . ·

© Renault 1993.

SOMM IRE

-----f

rn

i-----

TELEX

{

UQ]

I -

QU LITE TOT LE

Blan desactionsde pro grès Sofrastock.

-   {[illi -

REN ULT·VOLVO

Exclusif: unentretien avec Lenn

ar

t Jeansson ,

mem

br

e du D

rectoir

e.

" Le

Mém

o ",unenou v

ell

e

u

b

ri

quequ i fa it la

synthè

se

de actuaité Rena

ult

-Volvo.

PRODUIT

Safrane

B

turbo

:

benvenue

au

clubdes monstres sacrés.

@ji-- 

RESSOURCES

HUM INES

Re

na

ult

s impli

que

dans

la

réinsertion

professionne lle.

f -

VIE PR TIQUE

Dubon us

ag

edes photocopieurs.

-

  i

[M]r -

T BLE U

E

BORD

Les ma

rchés en

conva

escence

p

rolongée.

UTOSCOPE

Le

po

int

su

r leSa l

on

E

quip

'Auto

avec Ala

n

Montredon .

~

RECYCL GE

Unprogra

mme

g

o ba

l po

ur

lererai

te

mentd

es

déchet

s.

~

~ ~

  -

INTERN TION L

Turquie: une économie en pleine croissance

qui

atire les

gr

andsGroup

es

industriels.

[M] 

TECHNOLOGIE

Pemière : une boîtesemi -auto

sur

une Cio

de

ralye.

" Mag ic, Senna

rejoint

Willi

a

ms

-R

en

a

ult.

[ ill

 

PORTR ITS·P SSION

Pn s

et

séries B.

[ ] 

INITI TIVES

Le ournal de l emploi et du c h a n g e m ê

professonnel.

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7/21/2019 Avec N°105 8 novembre 1993

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SITES ET FILIALES

M DRID : REN ULT

F IT SON SHOW

F.A.S.A . Renault

a inauguré Madrid

son

premier Renault Center.

Vitrine de

la technologie

et

du

design

automobile

,

ce show

room

permanent

a pour vocation

de mieux

faire connaître la gamme

et d 

optimiser

la

relation

avec

la clientèle .

Dans

un décor

de

verre,

d acier

inoxydable, de pierre naturelle

et de bois, Renault

expose une

vingtaine de véhicules

sur

2

000 m2

de surface

divisée

en zones fonctionnelles. Outre

l exposition ,

a

vente de véhicules

et l ensemble

des services

proposés à

a

clientèle

(financement,

ass

istance ...),

plusieurs

centres

information

thématiques présentent,

sur

trois

niveaux, l électronique embarquée

(Carm inai,

Prome

theus) ,

les nouvelles technolog ies de

moteurs (jets

d air) , une soufflerie

et une zone consacrée au sport ,

autour

d une monoplace

Williams

-Renau lt

FW15C.

Un espace plus lud ique permet

aux visiteurs de

tester leur

Cx.

Par ailleurs

, un

auditorium

est

aménagé

pour

les manifes tat

ions

ponctuelles et lecentre dispose

dune

Renault

B

outique et

d une

cafétéria.

M GNUM

LIGHT

Après l 

adoption du

moteur lntercooler CE

de 12 L 385 ch) et

la

montée

en

puissance de

30

ch ,

le

Magnum E 420 ti

est

devenu leader de sa

catégorie . Aujourd 

hui,

Renau lt

V.l.

enrichit

encore

la

gamme

en créant le Magnum Light. Avec

385

et 415

ch, les

modèles Light,

tout en

conservant

les atouts

l

des

Magnum

,

offrent

400 kg

de

charge

utile

en

plus

et un

tarif

sensiblement inférieur.

Un résultat obtenu grâce à

la combinaison de nouveaux

équipements de

série, notamment

les jantes

et

le

réservoir en

alumin ium , et des options à

des

prix

attractifs (couchette

supérieure

, clima tiseur intégré ,

suspension AR

Airtronic)

permettant

au

client de choisir

le

véh

i

cu

le e mieux adapté à son

type dut il

isation

. Les

Magnum

AE

Light 385 et 420 T 

bénéficient

de tous les avantages que

procurent

la

cabine intégrale

(pl

ancher plat,

suspension

et

siège conducteur pneumatiques,

chauffage autonome ,

rétroviseurs

chauffants,vitres

teintées

électriques , 1000

tres

de rangements ...),

et

le

châssis

comporte en série

des

équipements haut

de gamme

(rés

ervoir de 550

litres

et jantes

en

aluminium, freins avant

à

disques, système ABS , phares

longue

portée ,

phares

antibrouillard, réchauffeur

de gazole .. . .Anoter que ,

parallèlemen

t

à

l offre des

Magnum Lght, es tracteurs

Magnum

AE 520

sont dorénavant

identifiés

par un marquage

spécifique :

Airtronic

-

pour

sa suspension arrière

pneumatique-, TBV- pour

sa

télécommande vitesses

TBV

- et

Spécial.

MISSION ORIENT LE

Depuis

le

3 octobre

1993

,

neuf Douaisiens se sont

installés en Turquie , pour

une année ,

afin

de

transmettre

leur

savo i

r-faire

Oyak

Renault

et

d aide r

la future

production

de

la Renault 19 . Lusine tu rque

avait fait savoir au pr intemps

dernier

qu  elle

rechercha it d

ou ze

techniciens

pour

aider au

démarrage

de ce

véhicule

,

rès

attendu sur le

marché

local.

ADouai , plus de vingt postulants

au départ se sont présentés,

neuf dentre eux étant finalement

sélect

i

onnés

po Jr

aider agents

de maîtr ise

et

opérateurs

turcs

à préparer

les installations de

la

Renault

19 .

CLEON : H UT

LIEU

E

L

MEC NIQUE

En

1988

,

année

de

la

Mécan i

que

,

le

grand

public a pr is

consc

ience

de l importance de la

mécanique dans le monde

contempora

in. Depu is,

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7/21/2019 Avec N°105 8 novembre 1993

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aux évolutions

rapides

et

aux

besoins de

l industrie

et en

particulier

de la mécanique.

PORTES

OUVERTES

U M NS

Renault

Le

Mans

,

première

entreprise de la Sarthe

,

aouvert ses

portes

au

public

pour la

roisième

fois

en hu

it

ans. Pour accue illi r

sur

le site

les

10 000

visiteurs attendus

du 4

octobre

au 20 novembre ,

le

service de

la Communication

a

mis en

place une véritable

organisation .

Depuis

le mois de

mai , une trentaine de

personnes

ont

travaillé

à

cette opération

af

in

d'organise r chaque

jour

les

vis

ites guidées, d'une durée

de deux heures trente chacune ,

de dix groupes de trente

personnes

.

Trois

circuits

sont

proposés

: vers l'

emboutissage

de berceauxde soutien

moteur

,

des bras

de

suspension avant,

des p

èces de tra

in;

vers

la soudure

des différents

éléments et l'

utilisat ion

des

robots

puis vers le montage

des transmissions et des trains

arrière. Par

ailleurs

, l'e

xpos

ition

A

a

découverte de l'

usine

du Mans ,

présentait

les

différentes pièces fabr iquées

au Mans. L'occasion

pour

le public de

découvrir

le savoir-faire du Mans dans

la recherche de l'innovation ,

de la qualité et

l'

organisation

du

travail

U.E.T.). Une

centa ine

de

retraités

ont été

conviés

par

le service de la Communication

à guider bénévo lement

les visi

teurs.

l

DOU I

EN

C DENCES

En

octobre

,

lors

des rencontres

franco

suédo

ises organisées par

l'

usine

de

Douai

, la

musique était l'honneur.

L

Orc

hestre

symphonique

de Gdteborg

a nterprété,à l'Hippodrome

de Douai , e

concerto

no2

pour piano et

orches tre

de

Rachman

inov, l'ouverture

de

Music

from

Aladin

de

Nielssen et la

Deux

ième

symphonie

de

Jean

Sibélius.

Une man i

festation qui faisait

su ite aux journées franco -

suédo i

ses

de juindern ier

permettant au personnel

de

Renau

lt de mieux

connaître

les activités de

Volvo

et de

fêter

les 30 mois de l'Alliance

(voir

aVeC no103

 

LAll iance

en

bref

, p. 15

.

UN NOUVE U

CLU

METIERLors de la rois ième

Convention

de la direction

des

Fabr

ications, P

hilippe

Chauvel ,directeur

des

Fabrications aainsi

exprimé

V N M NTS

LE COUR NT

P SSE

A

GOTEBORG

1

n

septembre , six

voitures électriques

ont fait leurs premiers

tours

de

roues dans

les

rues

de Goteborg en

Suède.

Ces

véhisules font partie

du projet pilote

développé

par Renault

et Volvo.

Le Renault Express à propulsion

électrique ,

de même concept

ion

que

celui

à

moteur thermique

,

détient ses

spécificités

pour

la motorisation, a boîte de

v

itesses mono-rapport

, es trains

avant

et

arrière ains i que

dans

le système de freinage. Le moteur

aune

puissance maximale

de

2

kW à une tension nominale

de 108 Vo lt ; e

couple

max imal

la création du Club JB à Cléon :

Il existe des

clubs

métiers

en Carrosserie.EnMécanique,

ilyaun retard dans

la

communication et dans

la comparaison interne

Nous

avons décidé

de

créer des clubs

échanges en mécanique

Nous

allons

commencer

par

créer

un

club entre

fabricants de

la

boneJB

Sous l'impulsion

de Gilbert Lechevallier ,

chef

du département

Boîtes

de vitesses JB

et

JC , le Club

JB, composé de

fabricants

de

Séville , de Cacia

et

du département 42 s'est

réuni

Cléon

fin juillet

1993. Les travaux

de

la Convention ont porté sur les

comparaisons des

performances

d'atelier et qualité produit entre

les

différents

sites

de production

de la boîte

JB.

Des chantiers

ont également

été ouverts sur

le résultat des lignés d'arbre

primai

re des trois sites,

sur la

mise

en

œuvre

d'

un

plan

dactions qualité à

partir

d

indicateurs communs

,

sur

les organisations d'ateliers

et sur les problèmes techn iques.

A

erme

, des échanges

entre les différents sites

seront organisés.

est

de

125

Nm

au démarrage ;

les

batteries sont

regroupées

en 18 unités dans deux

compartiments

situés sous

leplancher arrière, eur

poids

total est

de

320 kg .

Evidemment, le lancement

des Express

a é é s ~ i t é

l'installation d'une station

service

adaptée.

C

est

ainsi

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><

FLASH

Cadre de vie

et

de travail.

Dans@ cad

re fif

JQ

démarche UE T.@ iteŒ

Sandouville aété

choisi

QQ1 I

l'in

stallation

d'

un

prototype d

esoace

communication.

Ce

lieu

de

rencontre et

de

progrès

est opérationnel depu is

le 4octobre à 'UET

31

{le montage

1.

Ce

test

grandeur nature

permettra

la mise

au point des kits

d aménagement

des

futurs

espaces UE

T

pour toutes

lesusines Renault.

4 millions.

~ ~ s e p t e m b r e

le

1 fJfJQ

f Q[/3

véhicule

fabriqué WI

l'usineŒ

Doua

i est

sort

i

des

chaÎnes

montage. Une Renault

19

qui succède aux

281756 Re

nault 5, 680

081 Renau

lt

14

, 8550

Fuego

,

673 768 Renault

9,

934 868

Renault

11, 42

903

Renault

21

et

1372

068 Renault

19

, déjà

construites depuis vingt

ans par

le

site.

Nouveau titre.

iillJIJJ.al

L

Expansion

~ d a t t r i b u e r à

Renault

@

itreŒChampion

fÉ l'image 1993QQ1 I

m

secteur automob

ilesuite à

lfl

sondage

mené

WI

Ipsos auprès Œ 700

cadres. Cette

enquête

avait

pour objet de comparer

.

l'image de 191

entreprises

travaillant

en

France. Dans

son

secteur,

Re

nault est

placé

en tête

pour

son

dynamisme

, sa capacité

d'adaptation

à acrise, ses

résultats

financiers, la

qualité de ses

d

rigeants et

sa communication.

Actifs retraités.

L'

ensemble des retraités

fi1J

Groupe a cheté depuis@

début année

JQ 600

véhicules à itre

personnel.

Les 15 000 retraités

Ambassadeurs

,

ont

eux parrainé près de

600

ventes réalisées

par

le

réseau France

.

l l

qu  une station de charge

est apparue dans le centre

ville. Enutilisation normale ,

on prévoit que la voiture sera

chargée

pendant

la nuit chez

son propriétaire

et

qu

'

ensuite

il sera

éventuellement

nécessai

re

de faire une recharge rapide

(30

mn

environ) dans cette

station durant

la

journée

,

après

quoi le véhicule

sera grêt

pour

faire environ 50

km

supplémentaires. Le

rayon

d'action de

l

Express électrique

est

de 120 km à une vitesse

de

croisière

de 60 km

/

h,

celui-

ci

étant

ramené à 90

km

en vi

Ile

selon

un

cycle

prédéterminé

.

Giiteborg est la première

ville de Suède à travailler

sur un projet écologique

et, outre les voitures

électriques , une vingtaine

de

bus des

transports urbains

fonctionnent

déjà

au

gaz

nature

l.

TWINGO PREND

LAIRBUS

A l occasion des

vols

endurance de

Airbus

330 , Air Inter Fret a effectué

le

transport de 4 Twingo

et

de 4

motos Honda

dans les

soutes

du vol

Orly-Marsei lie-Orly ,

le 14 septembre 1993.

Ces

véhicules

ont

été transportés

dans les

conditions

réelles

du

service Air Automoto ,

commercialisé

par

Air

Inte

r F

et.

Un service unique au monde

qui consiste à ransporter peti tes

voitures (hauteur

maxi

:1,

60

m

longueur

maxi

:3,

80

m) et

motos

de

tous types dans les soutes

des Airbus

300

et

330 de

la

compagnie française . L Airbus

300

permet

le transport de

4 autos ou de 8 motos mais

grâce à l arrivée de l A330 ,

dont la mise en service est

prévue en

janvier 1994,

le

service

va pouvoir être

étendu

, l 

appareil

,

suivant

son

chargement

passagers,

acceptant jusqu  à 7 voitures

ou 14 motos

.

Ces

véhicules

sont transportés sanglés

sur

palette.

l

MEMO TOUJOURS

....

Un

nouveau

système a

été ouvert le

2

octobre :

MEMOPART. Il est destiné

aux partenaires

de

Renault,

les fourn isseurs, e

réseau

commercial privé,

es

prestataires, les stagiaires

et forfaitaires. Pour accéder

à

MEMOPART

,

ces

partenaires

doivent

taper:

sur écran 3270

(ou micro connecté)

,

MEMOPA

RT

; sur poste RCOM2,

M

EP

; sur

minitel

,

36

14

code

ME

MO

PART. P

ou

r communiquer

ensemb

le,

es abonnés de

ME

MO

et de ME

MO

PARTdoivent

inscrire l'adresse complète

du

destinataire (groupe

de distribution +Memoid).

En outre, il est désormais

possible (sauf sur

MEMOPART)

envoyer un

télex ou un

fax

à partir

de

la

Boîte

aux lettres

MEMO.

Il su

ff

it

de

demander

l'a

uto

r

isation

à l'admins trateur MEMO ou

au service Téex de

son

entité.

Pour les pe rsonnes se trouvant

en province

ou

à 'étranger,

l'utilisation (via MEMO) de

la

fonction Télex/fax

avec

des

correspondants situés en région

parisienne permettra une

économ iesubstantielle .

«X56» ENSEMBLE

1

a

direction

des Etudes

et la direction des .....,..

~ N I > . M I

UI

T 1PROCE SS

Technologies de production

ont proposé

,

du

4

au

8 octobre , à l ensemble de

leur personnel de découvrir

la dernière

née

de la gamme

Renault.

L

exposition

X56

Ensemb l

 

,

prépa

r

ée

et

présentée par les acteu

rs

du

projet

X56

, décrivait

l'

histor

i

que

et

le-produit

et

témoignait, plus part iculièrement,

des travau x menés

en

commun

par

ces deu

xdirect ions en

insistant sur l'aspect mieux

trava

ill

er

ensemble  ·

SOLIDARITÉ

Janvier 1993 ,

Serge

Gareau , qui travaille à

l école

A.P.

V.

de Boulogne

,

est victime d un

malaise

au bureau. Transportépar les

pompiers de

Re

nault à l'

infir

merie

centrale

du

C.I.B .,

il subit un

pr

e

mier

examen sang uin et

est

admis

en

urgence

le

so

ir

même

à l'hôpital de Corbe il-Essonnes.

Après dix jours d examens

approfondis

, le

diagnostic

tombe : il s agit d une

aplasie médullaire , soit

l arrêt

total de fabrication

des

cellules

sanguines

par la moelle osseuse. Seul

remède

:

a

transplant

at

i

on

dune nouvelle

moelle (donné

e

par la sœur

du

malade)

qui

sera

effectuée le

22 av

ri à l'hôpital

·Saint-Louis, par l'équipe

du

Professeur

Glückma

n(

meilleure

équipe européenne dans cette

spécialité)

.

En

attendant

l opération et i

mmob

ilisé

sous

une bulle ,

Serge

Gareau do it

recevo

ir

régulièreme

nt

des

transfus ions de

pl

aquettes.

Une cinqua nt aine de

person

nes

so nt

nécessaires

pour r

épo

ndre à une telle

demande

. C

est

alors

qu

 une

cha îne de

so li

darité s est

créée au

ou

r du cas de

Serge Ga

reau. G

âc

eà un ami

de trav

a

l, Hubert

Chatennet, qui

sert dinteface entre les différents

Page 7: Avec N°105 8 novembre 1993

7/21/2019 Avec N°105 8 novembre 1993

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sites

de

Renault, e malade et

sa femme , es volontaires se sont

rapidement

manifestés .Avant

de reprendre

son travail

, le

16 novembre,

Serge Gareau

tient à

remercier

toutes

les

personnes qui ont eu

le courage de subir

pendant

trois heures un

prélèvement

de plaquettes , et

celles

qui ont

soutenu

sa

femme

pour tous

les

problèmes

administratifs rencontrés.

PAGES D HISTOIRE

e dernier numéro

spécial

de

opos

revue

du

Conseil

d'architecture , d'urbanisme

et de l environnement

des Hauts-de-Seine,

est entièrement consacré

à

l évolution du site Renault

à

Boulogne-Billancourt

.

Louvrage dresse

un

panorama

s t o r q u e

retraçant depuis

le

XIX

siècle

les transformations

successives du

tissu urbain

à

Bil lancourt; il analyse

l'

originalité

de l'architectonique

industrielle, des

techniques

de

construction

et

de

l'organisation fonctionnelle

des

ateliers de l'us i

ne. Une

enquête et des témoignages

font revivre au jour

le

jour a

citadelle

à

l'époque

10000

personnes travaillaient sur

l île Seguin ; enfin ,

a

dernière

partie examine , grâce à

cinq

exemples prisen France et

à

l'étranger, le problème de

la reconversion des friches

industrielles. Léquipe

du

C.A.U.

E

92

amené à bien

un double

trava

il de recherche :

une étude sur l'

architecture

et

l u

rbanisme

qui couvre

pratiquement

un siècle de

la

vie

de

l'

Entrepr

ise

et un

travail

d'investigation photographique

réalisé

sur

lesite même , dont

les

documents

inédits

représentent aujourd 'hui

la

seule

trace authentique dun patrimoine

historique

encore trop

méconnu.

Topos no12,

Renault

Bllan

court -   istoire, architecture

et

paysage d un

site

in

dustrie l

160

pages , 170

documents

et photos ,

prix:

150 F.

Dispon ible

en

librair ies et au C.A.U.

E

92

,

1

bis,

rue des Abondances ,

92100 Bou logne -B

ll

ancourt.

l

RESEAU COMMERCIAL

LAOS DES POINTS

E VENTE

1

Le 14 septembre a eu

li eu l'inaugur

at

i

on

des

installations de la soc iété

Lane Xang Setthakit,

nouve

l et

premier

importateur

Renault

au Laos. Le

Groupe

est

parmi

les tous

premiers

constructeurs

automob il es

à

s'installer dans

ce

pays

en

ple

ine renaissance.

L

objectif

,modeste dans

un premier temps,

est de

vendre

une centaine de

véhicules

,

Renault

19 et

21 ,

qui seront

i

mportés

de France .

TRAFIC

SUBWAY

L'assistance dans

les

parkings

en

sous-sol

va

être facilitée avec

l'

arrivée

du

Trafic Subway,

spécialement aménagé.

Dans un

premier temps,

quelques

succursales

l'

utiliseront

pour

éprouver

ses

qualités Pour être

en

adéquation parfaite

avec

les

beso

ins

de

l'

assistance

en

sous-sols, e Traficde série

aété considérablement

mod if

afin de pénétrer dans

les

sous-sols de 1

90

m

de haut

,

de lever

une charge

de 550 kg

sur un panier

arrière

à commande hydraulique,

de positionner

sur son panier

les

véhicules

difficiles à déplacer , de

stocker

250 à300 références de pièces

de

rechange

, l'outillage et

les équipements de diagnostic,

les divers

carburants de

dépannage et les

accessoires

cartes blanches , ,

de

tran sporter un passager en plus

du

chauff

eur. Haut de

1

85

m,

Subw

ay remplit

to utes

ces

conditions et muni de deux

ch ar

iotsde remorquage, il assure

des interventions d'ass istance

performantes , pouvant même

monter des rampes

à

fort

pourcentage

àpleine

cha rge.

Avec

le

Trafic

Subway

,

le dépannage-remorquage

en zones urbaines

devrait

encore être

amélioré

par Renault

Assistance.

ESPAGNE:

NOUVELLE FILIALE

Renault Espana

Comercial S.A.

(R.E.C.S.A.), nouvelle

société

et

filiale à 100

du

groupe

F.A.S .A. ,

sera constituée

au

1e

rdécembre 1993 afin

d'être opérationnelle

début janvier

1994

R EC.S.A. sera

chargée de

la commercialisation des

véhicules et pièces

de rechange

de F.A .S.A. Renau lt sur

Page 8: Avec N°105 8 novembre 1993

7/21/2019 Avec N°105 8 novembre 1993

http://slidepdf.com/reader/full/avec-n105-8-novembre-1993 8/44

-

  >

FLASH

Industrie.

Renault oremier

ll

~ f i f

rouennaise. était reorésenté

&

l usine rif. Cléon lo

rs

des

Rencontres

industrielles

el

technoloqiaues fÉ

Rouen.

filJ

21

ill 2S. seotembre

1993. Véritab

es

opportunitésdéchanges

avec les entreprises

loca

es

,

ces

Rencontresont

permis à usine de

présenter l'ensemb le de

ses act

ivités ainsi

que

son

poids économique

et

social.

Au fil

de

l'eau.

Les membresdu

groupe

pro

jet Véhicules

électriques

Renault ont

l esprit

d

é

quipe

et le

goût

du challenge. Ils l ont

démontré le 19 septembre

sur

les

bords de

la Marne

,

à occ

as

ion d'un

triathlon

de l environ

nement organ iséà

Joinville-le-Pont. Jg so

ortif

éauioaqe

vaque maintenant

vers l e ~

1994

QJ,Jj verra

lacommercia

isation

des Exoress el

Mas/er

électriaues

Géant

FA. S.A. Renault

a

ffert J.

T

win

qoune oublicité

hors

mesure

enexhibant

une

toile

de

SOO

d

sur

ï

façade É sons. iso

ci

al

J. Madrid. Les Madrilènes

ont

admiré

cette afiche

gigantesque

pour une toute

petite voiture

qui

n a pas

fini d'

nv

e

nter

la vie

Dialogue.

A occasion des portes

ouve tes

org

an isées par le

Réseau

en

octobre,

la

S. T.A. a

animé

des san

ds

chez un concessionnai

re

et

dans une

succursale.

A

Cauchyà a T

our

et au

Ha vre, les membres de la

S. T.A. ont ré

pond

u

aux

questions des clients sur la

B. VA. Bi

lan

· 17 véhicules

neufs

dont il u

io

és rif.

M

B. VA. Q[JJ.

été vendus

J.

Ca

uchv

J. JQ

To

ur.

le terr

itoire

espagnol. Les

effectifs

de l'actuelle direction

commerciale de FA.S.A. et

une

partie

des

employés

d'autres

directions seront transférés

le

3

anvier

àR.E

C.S.A

.,

dont

le si

ège

social sera

situé

à

Valladolid.

La société aura

pour

président

,

Luc-Alexandre

Ménard

,

également Directeur

commercial Europe du

sud

,

et pour

directeur

général ,

Gabri

el

Gil Royo ,

actuellement

Directeur

commercial de F.A.S.A.

JAPON

: CHANGEMENT

D IMPORTATEUR

1

Apartir

de 1994

,

Renault accentuera sa

présence au Japon . En effet,

le

Groupe a

passé un

accord

avec France

Motors -

filiale

à

100

%

de Yanase Co

.

Ltd

,

premier

importateur automobile

japonais-

afin

d importer

l

es véhicules

Renault et

E ONOMIE

SOCIETES

DE FINANCEMENT

1

A

partir

du

er

janvier

1994 , deux

sociétés

créées par

Renault

en partenariat avec

Franfinance

, filiale de

la

Société Générale

,

verront

le jour

:

une société

financière , Renault V.l.

Financement

, pour

le crédit

et

le

crédit-bail, et une

société commerciale

,

Renault

V.l. Location ,

pour la

location.

La clientèle

bénéficierait

ainsi à

a fois

des compétences de Renault V.l.

et

d un groupe spécialisé dans le

financement

des

ventes de bie ns

d'

équipement.

Ces

sociétés

poursuivra

i

ent

l'

activ

i

financement des ventes de

véhicules

industriels jusqu

présent assurée

par

la Diac .

E

les seraient

détenues à

60

%

par F

ranfinance et

à40 %

par Renault (20 %

Renau

lt

V.l.

et 20 %Sofexi)

INVESTISSEMENTS

ESPAGNOLS

1

Renault

a prévu d'

investir

un

total de 69 milliards

de pesetas

(297 millions

de francs) en Espagne ,

l

de constituer un nouveau réseau

de distribution . France Motors

développera

des

points

de ventes et de services

sélectionnés pour certains

parmi les concessions

au Losange

déjà

existantes .

Depuis octobre

1991 , Renault

exporte Lutetia (nom

japonais

de

Clio)

,

vers

i

ons Baccara

et 16S , et

la

19,

versions

16S,

Baccara

et Cabriolet.

Procha i

nement, Safrane,

Twingo

et la

remplaçante

de

la 21 seront commercialisées

au

Japon

où , déjà ,

2500 véhicules ont

été

vendus.

dans deux

de

ses

usines

.

60 milliards seraient

destinés

à Valladolid pour

la

production du nouveau

moteur

type Ede 1,6 litre.

Actuel l

ement, cette

us inea

une

capacité de 1500 moteurs

par

jour et sa produ

ction

est destinée

au

xgammes Cl io,

E

xpress

et

Renau lt

19 . Ses

principaux clients sont Valadol id

et Palenc

ia

, D

oua

i, Fins et

la

R.I.B . (

Be lgique).

Po

ur

les inves

ti sse ments

restants ,

so

it 9 m l liards

de

p

ese

tas , le Groupe

devra

DESTINATION TUNISIE

1

Organisée par R

enault

Belgique ,

l opération

Renault

Tw

ingo Raid a

commencé

le

1

  r

septembre .

Le concours

est divisé

en

trois étapes

qu i permettront

de sélectionner

les

final

istes

puis

les lauréats

invités

à

découvrir une autre

Tun

isie, du

11

au

21

février

1994.

Comme l'année

précédente ,

cette

épreuve

est

à

vocation

culturelle,

tour

istique

et

humanitaire

. Pour être du

voyage

, es j

eunes

âgés

de

18 à

25

ans (par équ i

pes

de deux) devront

répondre

à

des

questions sur l'histoire,

la géograph ie, éco nomie, lavie

sociale de la

Tu

nis

e

et , à instar

du voyage,

ce

concours fera

appel au sens de l initiative

,

de

la

réflex i

on et de

la

ech erche

.

En sassoc iant à '

organisation

Arc en ciel ,

cette

opération offre

aux jeunes belges

les

moins

favorisés

la

poss ibilité co

mme

au

xautres de devenir, peut-être ,

membres

de

l expédition.

décider en tre

Séville

et Cléon . Dans

le

cas de

l'

usine

espag

nole,

l o

bjectif est

l augmentat ion de la production

des boîtes

de vitesses, qui

passera it

de

2700 à 3 1 0 boîtes

par

jour.

Ce site deviendrait

alors

le plus grand producteur

de Renault pour la fabrication

des boîtes. Lusine de

Séville

fournil des boîtes

de

vitesses

aux sites de Valladolid,

de Séville, de Revoz

(Slovénie)

,

Cacia ,

Setubal

(Portugal),

ainsi qu 'aux usines belges

et

françaises.

La décision

EP RGNE S L RI LE

Fin

septembre

Evolution Variation depuis

1mois 1an

1.1.93

en  

Certifi

cat

d'investissement 170,

00

F 1)

......._ ......._

- 2,

86

Va

l

eur

de

la

part

du

FCP

no1

425,75

F

......._

......,

+

13

,

82

Va l

eur

de

la part du

FCP no2 477,78 F ......, ......, +12,77

Valeur

de

la part du

FCP /

FSO 275 ,0

5 F ......, ......, +

21.73

(1)

Cours du

Cl

Renault au marché

du

12

octobre 1993.

Cours du

G.I. Renault

Le cours du G.I.

au 12

octobre prend

en

compte

pour

la première

fois l'évolution

attendue

des résultats

de

Renault en 1993

,

par rapport

à

ceux de 1992.

Evolution des valeurs des

parts.

Noter une certaine consolidation du

F.C.

P. Renault

no1 ,

dont la part perd près

de 3 Fen

septembre.

Ce

recul résulte de

l'

évolution du marché des

actions, qui

avait

atteint

un

sommet fin août, et qui est

en

léger

repli depuis.

Les

deux fonds purement

obligataires (et monétaires) voient la valeur de

leur part

conti

nuer à progresser

,au

rythme

de

la baisse des taux

di

ntérêts à ong

terme,

qui se

poursuit.

Page 9: Avec N°105 8 novembre 1993

7/21/2019 Avec N°105 8 novembre 1993

http://slidepdf.com/reader/full/avec-n105-8-novembre-1993 9/44

finale

dépendra des

subventions que

Renault

recevra

du gouvernement

Andalou

qui a

pris

connaissance de ce projet

d'investissements

en

septembre 1993.

PROJ T D URBANISME

1

e 14

octobre

1993

Sicofram , filiale

immobilière de Renault,

et

la mairie

de Boulogne

Billancourt ont

constitué

un Groupement d'intérêt

économique dans le but

d'établir un

projet

d'

urbanisation

des terrains

de l'Entreprise

Boulogne

d'ici le printemps 1994.

Dès

décembre , e

G.I.

E

,

créé

pour cinq

ans

,

consultera

des

urbanistes qui

devront

proposer

des concepts

d'

aménagement

pour le

site

de Billa

ncour

t.

Pau

l

Graz ian i, ma ire de Bou l

ogne

B llancourt, sera Président

du

G.I.

E et assisté par deux

représentants de Sicolram

et

d'

un

représentant de la mairie.

Le

double

objectif

de Renault dans ce cadre

est

de

valoriser

ses

terrains

et

de réimplanter

des

fonctions

tertiaires sur

son

site historique.

l

L I N T E R V I E W

ELIOS P SCU L

P.-D.G. DE MAC

KTRU

CKS

La reprise

de l'

économie

américaine est-elle sensible

dans lemarché du poids

lourd?

Elias

Pascual Absolument.

Le

marché

nord-américain du poids

lourd

est en

train d'atteindre

son

pl

us

haut niveau

depuis

10 ans,

dépassant leprécédent record

de

1988 ,soit 177 000 camions vendus

enclass 8 + de 15 tonnes ). Aux

Eats-Un is,

'

ac

ti

vi

po ids lourd ,

comme les activi

industrie

l

es

class i

ques

 , jou it dune forte

croissance ,contrairement à l'

autre

facette de l'économie , e secteur

high

tech  qui

est en

crise.

Quelle est la situation

commerciale et financière

de Mack

en cette

fin d'

année

1993?

En

termes

de profitabilité

,

es

performances se

situent

à4 o du

C.A.

pour les

meilleurs et

autour de

zéro pour les

moyens. Mack, quant à

lui

, éalise

un résultat

encore

négatif

,

- 2,2 o du C.A. en septembre,

ce

qui n

est certes

pas bon dans

un

marché

en pleine

expansion.

Mais

ce ch

iffre

reste néanmoins

encourageant

si l'

on se souvient

qu '

en 1990

,Mack

perdait 20

o o de

son C.A.

Le

redressement

effectif

s'avère légèrement plus rap i

de

que

ce

que nous

prévoyions il

y adeux

ans: nous

atteindrons

l'équilibre dès

le pr

intemps

94

,

soit 6 à

8

mois

d

avance

par

rapport aux prév

i

sions

initiales.

termes

de pénétration ,

r i g h t l i n ~ r la

filiale

de

Mercedes ,

arrive

en

tête

(24 %)

,

suivie

de

Navistar et de Paccar (21 o o

 ,

puis

Volvo et Mack (

11

o o

 .

En 1993 ,

Mack espère regagner ,

pour

la

prem i

ère

fo is

depuis

10

ans

, des

parts de

marché.

Dep

ui

s

arrivée

la tête

de

Mack

en

novembre

1990,

quelles ont été les grandes

orientations pour redresser

l'entreprise

?

La

reprise

en

main du

constructeur

avait commencé

à

a mi -

90 en

développant principalement des

efforts de productivité , esquels ont

été

poursuivis. Mack réalise des

gains de product ivité de 15 o o

par

an , performance élevée

dans

l absolu ,ma is

qui en

réalité paraît

norma le pu isque Mack n

en

avait

jamais

réalisés

depuis 20

ans.

Ainsi

,

à

mi -

90

, l'

entreprise

produisait

75

camions

par

jour avec

7500 employés ,et

en

1993 ,

toujours 75 camions par jour, mais

avec 5

300

personnes.

Outre

l'

amélioration

de la productivité ,

l'autre axe de redressement aété

celui de la

qualité.

Mack a

en

effet

beaucoup souffert

de sa

non

-

quai

ité

due

à absenoe

de méthodes et

d

indicateurs.

Nous avons

pratiquement

copié la démarche de

Renau

lt

VI.

, qui est elle -même très

proche de la qualité totale

développée

par

Renault, et ansi

obtenu

rapidement

des résultats. Le

taux d

incidents

a

diminué de 50 %,

l'équivalent de I A.O.R.

ou

du

démérite est passé de 2500 à700

points.

Nous estimons qu '

il

nous

faudra encore deux ans

pour

rejoindre

Renault

VI.

,

soit

400

po ints. Enoutre, nous

avons

repris

en

main les Achats.

Enfin

, des

équ

i

pes

nouvelles sont arrivées.

Au total

,si es résultats de Mack

peuvent

sembler décevants

dans

un

marché en forte croissance , ls

apparaissent en fait

plutôt

satisfaisants eu

égard à

'immense

retard pris par le constructeur

dans

les années 85 -90 ainsi

qu à

l'impact

de

la chute

de

pénétration

durant

cette période (de 15 à

11 %). Mais

l'

effort

de redressement

doit être

impérativement poursuivi et soutenu

au

même rythme

pour

renouer avec

une

rentabilité

significative. .. .,

Propos recueillis

par Denis Briquet

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7/21/2019 Avec N°105 8 novembre 1993

http://slidepdf.com/reader/full/avec-n105-8-novembre-1993 10/44

 i

4 •

_/

; :

TOT LE

SOFRI

.

STOCK

L INITIATIVE

AUX

OPERATEURS

A a

Sof

r

astock comme parto

ut

ai

ll

eurs dans

le

groupe

,

la

démarche

de

Quali

totale

porte

ses fr

uits

.

Princi

pal

artisan duprogrès

continu

,

I U.E.

T

reste ,une fois

de

pl

us

,

outi

l idéal de la qualité

Sofrastock est en fait une

entreprise de logistique in-

dustrielle

qui s étend

sur

35 hec-

tares de

terrain.

Nous avons

trois

missions

principales

: centraliser,

planifier,

t·éguler,

explique

Chris

t

ia

n P

loton

,

res

pon

sable

du

Personnel, de la Communication et

de la Qualité totale de Sofrastock.

Les

marchandises nous

arrivent

chaque

jout·

ou chaque

semaine

en provenance

de nos

foumis

seUt·s A

nous

de les programmer,

de les

récept

ionner et de les stoc-

ker avant de les

réexpédier

nos

clients en fonction

de

leurs be-

soins. La plupmt

des

commandes

réclament des expéditions

journa

-

lières.»

La

société est naturellement

le

partenaire privilégié des

usines

Renault partout où

elles sont

im

plantées

mais elle assure également

so

n activité de gestion de stocks

auprès de clients tiers

extérieurs

au

groupe

(

environ 13 du

volume

global).

« L expérience

acquise dans le

secteur automobile nous

permet

de garantir

nos

clients un

taux

de fiabilité optimum et de propo-

ser

des processus novateurs

en

matière de logistique.

Notre posi

tion mixte de prestataire intérieur

et extérieur renforce

notre volonté

constante deprogresser aussi bien

en matière de

productivité que

de

qualité et

de

respect

des

délais

»

poursuit Christian

Ploton.

Guider

au

lieu

d imposer

C est en 1989 que la

Qualité

to

ta

le

démar

re à

Sofrastock

et

les

U E T vont être la pierre

angulaire

de la démarche . Mais avant de faire

le maillage

complet de

l'

établi

sse

ment en

U.E.T

., il

a fa

llu

que

chaque secteur définisse

claire

ment

son

le

afin

que le

décou

page

ne soit pas

ar

bitraire et

corres

ponde

bien à la réalité de l activité

de chacun.

Quelle est ma mission

?

Qui la

partage avec

moi ? Après

un

cer

tain nombre de réunions de sensi

bilisation et

d'information ,

chacun

a

donc réfléchi

à la

nature de

sa

fonction et

le

personnel lui-même

s'

est impliqué

dans le découpage

du

site en

U

E T en gardant

pr

ésent

à l'esprit les ob

jectifs

de l entre

prise.

«

n st important de respon

sabiliser

au

maximum le person

nel dans le cadre des actions de

Page 11: Avec N°105 8 novembre 1993

7/21/2019 Avec N°105 8 novembre 1993

http://slidepdf.com/reader/full/avec-n105-8-novembre-1993 11/44

progrès. La

hiérarchie

doit

savoir

prendre

du

1 ecu1 pour ne

pas

être

dirigiste.

Cbez Sofrastock

, les opé-

rateut s ont beaucoup

travaillé

à

la construction de leu1's outils

qualité

.

Le se1'vice

Qualité

les

a

guidés

mais ne

leut' arien

imposé

»

souligne

Christian

Ploton.

Il y a

maintenant

un

peu plus

VIVIANE LEFRANÇOIS

ANIMATR

I

CE

U

E.T

.

À

LA COM PTABILITË FOURN

I

SS

E

URS

1

Nous avons mené une action

de

progrès

sur l harmonisation des bons de livraiSon qui

étalent

souvent mal libellés.

Nous avons

établi un

contrat avec nos foumlsseurs

pour

qu ils

saisissent

toujours les numéros

de gauche à

droite,

par exemple. Des Idées

simples

qui

nous ont permis de passer

de 20

à

10

anomalies. •

CHANTAL HENRI

ANIMATRIC

E

U.E.T. AU SECTEUR

EMBALLAGE

1

Aupamant on était obligé

de confectionnet

des

colis en

carton non

récupérable

pour nos expéditions

:

perte

de

temps

et perte d algent. On se sert maintenant

de

bacs

en

plastique que les

usines

nous renvoient

et que nous

réutilisons. •

STÉPHANEHARROUARD .

ANIMATEUR D

UN

EUE.T. DE

RECEPTION

•Nous avons redéfini les

a l i ~ fait

des

marquages

au sol.

ès

réception, chaque

colis

est

maintenant

dispatché

vers une zone qui lui est spécifique.

Sur chaque

lot, on met une

étiquette

de

couleur,

on évite

ainsi

la

pagaille en

rangeant les marchandises.

d'

un

an

que

les

32

U.E

.T.

de

Sofrastock sont opérationnelles.

Cette nouvelle organisation

du tra·

vail

a été une véritab

le petite révo

lution qui

a favorisé l'

émergence

de

trois phénomèmes

:

la

résolu

tion des

problèmes,

la mise en

place des

contrats

entre

clients et

fournisseurs

et l'

établissement

d'

in·

dicateurs et

d'

objectifs de progrès.

« Attention de ne pas confondre

indicateur de progrès

et indica

-

teu1 d activité. L

indicateur

de pro

grès est

mis

en place pour mesu

-

rer

la

petjormance

sur

un

problème

précis.

Eindicateur d ac-

tivité, lui,

est

permanent et

fait

partie

de

la gestion courante »,

précise

Christian Ploton

.

Changement

de

mentalités

Au

chapitre

des

contrats,

Sofrastock

en a

mis

en

place trois

types :

les

contrats

passés

avec ses

clients

, ceux

conclus

avec

ses

four-

nisseurs et

les

contrats internes.

encore,

le personnel

s'

est particu

lièrement

investi

.

Sous la responsa

bilité

de leur responsable

d'

U.

E

T.

,

ID

la plupart

du

temps

un

collègue

qui partage la même tâche qu

'

eux

,

les

acteu

rs du

progrès ont passé

eux-mêmes

les

contrats

qualité

avec leurs partenaires.

Tout

ceci

a

contribué

à

formaliser

le

rôle

de

chacun

afin

qu'il puisse

progresser

dans

son

travail. De la base au som

met

, chacun est

en alerte pour dé-

busquer

les

problèmes

et

mesurer

l'

effet

des solutions apportées.

Ici

plus

qu

'

ailleurs

on

travaille

en

flux tendu. Les

palettes

doivent

être

rangées

le plus

vite

possible

sinon

gare à

l'embouteillage. U

ne

U.E.T.

a

mis en place un

système

simple de reconnaissance

des

lots

par un étiquetage de couleurs diffé-

rentes

suivant les

jours. Les

opéra

teurs

peuvent maintenant identifier

simplement

d'

éventuels dysfonc

tionnements.Au secteur réception,

une U.E.T. a travaillé sur

le

traite

ment des déchets qui sont immé

diatement collectés

et

triés

selon

leur nature. Auparavant

,

des

cales

en

bois , par exemple , en

combraient les allées

et

endomma

geaient les engins de manutention.

«

Autant d actions

de progrès col

-

lectives

et individuelles qui

illus-

l f l > ' f t ] ; : J ] . j { t ï l ~

Rattachée à

a direction

de

la

Produ

tion et

de

la Logistique industriel

Sofrastock,

qui emploie

un peu pl

de

200

personnes, est

située

àSai

André-de-l Eure (à

1

heure

de

Pari

35

000

m

 

de

surfaces

de

stockag

48 000 références disponibles, 60

e

gins

de manutention,

5000 lignes

sorties

et 15 000 colis expédiés

p

jour, 120

tonnes

d expédition quo

diennes,

plus de 1000 fournisseurs

près

de

300 clients pour

un flux

marchandises annuel de 3

milliards

francs, telle est

la

carte

de

visite ch

trée de

Sofrastock .

Dans le

cadre

Juste-à-temps, sa mission est d ass

rer

l approvisionnement en petit

pièces automobiles

des

usines,

d

équipementiers

et

des

autres

part

naires

de

Renault.

Sofrastock appro

sionne

également

les établissemen

les

sous-traitants

et

les

partenaires

produits

de

maintenance, d outillag

et

consommables.

Elle met aussi

œuvre et

assure la

gestion des pièc

automobiles et

sous-ensembles

im

portés

hors C.E.E.

Enfin

,

elle e

prestataire

de services auprè

d entreprises

industrielles tiers

(Té

mécanique,

Saginaw

, Paulst

Hutschinson,

Liaisons sociales

p

exemple) et ce, en

matière d entrep

sage

et

de

conditionnement.

trent bien le changement de

men

-

talité qui

s est

opéré

à

Sofrastock.

Chacun

a

compris

qu  

il devait

contribuer

aux

objectifs

de l'entre

prise

: baisser nos coûts en amé·

lim·ant notre pmductivité et ac-

croître

notre qualité

de service

»

conclut

Christian

Ploton.

Rubrique :

Michel

D ~ Î g a d o

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7/21/2019 Avec N°105 8 novembre 1993

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1

e

22 septembre

der

nier, l'Association

fran

çaise pour l'assurance

de

la

qu

alité

(A.F.A.Q.)

a

cer

tifié l'organisation qualité

des

Fonderies

du

Poitou

conforme à la norme ISO

9002.

L'obtention de

cette

norme est

la

preuve

que les Fonderies du Poitou

ont

ms en place un système d'assurance

qualité

reconnu au

niveau international

et qui va lui

permettre daborder les

mar

-

chés

concurrentiels dans

les

meilleure

s

condition

s.Anoter

que le

s

Fo

nderiesdu

Poitou est la première entreprise de la

branche

automobile de Renault à être

certifiée

ISO 9002.

1

'

accident

n'

est pas

une

fatalité

et

la

sécurité

ne

doit

rien

au

ha·

sard.

Cest

pourquoi,

cette année

en

core

la péri ode des

travaux d'été

à

l'usine de Sandouville

a

été

pl

acée

sous

haute

surveillance

.

Un challenge sécu

rité/propreté a

été

organisé entre les en-

treprises prestataires

et c est

le 24 sep -

tembre

dern

ier

que les lauréats se

sont

vus

récompenser

pour leurs bonnes per

-

formances. En effet, en 1993, les

résul

tats du challenge sécurité ont

été en net

MAXIME

«Tout

est

trop cher

quand

on n en a pas

bes

oin »

progrès.

Compte tenu

du

vo

lume des travaux (plus d'en

tretien

que

de

gro

s travaux),

l'

effectif

moyen présent

s'

est

trouvé

.

éduit (600

personnes

c

ontre

8

00 en 1992 ). En

re-

vanche, le nombre d'entre-

prises prestaaires est resé stable (1 09

contre

107

). Le nombr

e de pa

ssages

à

l'infirmerie est passé de 95

à 59

et seu

-

lement 12 cas ont néce ss

ité

des soins

extérieurscontre 20en 1992. Pour éviter

les

accidents

, une

attention

toute

parti

-

culière

a

été portée sur

le

respe

ct d

es

règles

de

sécurité,

l'aménagement

du

temps

de travail,

l'utilisation de matériel

homologué et

la mise

en place

syséma -

tique de

plan

s

de

prévention.

1

esponsabiliser les fournis·

seurs tout

au

long des

tranches

pilotes

et

leur demander de garan

tir la qualité de leurs pièces, tels

étaient les objectifs de la

première

Convention

fournisseurs

de l'usine

de

Douai qui

s'

est tenue

le 9 sep·

tembre dernier.

A

cette

occasion, les

12

8 ourn

is

seurs

de

Pèces ouvrées exté-

rieures

(P.O.E.) de l'établissement

ont

pris conna

i

ssance

des

plannings

des

prototypes process et se sont engagés

sur la qual

i

té et les

délais. D

es

,,

tranches

pilotes,

aux

,,

prototypes

produit

process , ,

une

nou velle étape e

st

sur

le point

d être franchie

en matière de

logistique et

de qualité. C

e

st ains i, que

par

rapport

aux

projets

précédents, les

pièces livrées

seront

considérées comme

bonnes

au

départ

de

chez le fournisseur

.

Cependant,

l'usine continuera à sur-

veiller

les

pièces dites à risque (pièces

posant des

prob lèmes en cours

de

mon -

tage

ou pour lesquelles

il

peut subsister

des incertitudes de

définition).

Ill

PLANETE

Chaque mois

, la qualité

chez

les autres.

(Informations

de l Institut

Renault

de

la

qualité).

product

Xce

llence) qui a

l scénario est

permis

aux

ouvriers d'U.S.

classique : convaincus Seel daller

à

a rencontre

qu'ils« se font avoir », desusines clientes et ce ,

les assurés surévaluent sans se faire

accompagner

systématiquement

les

de leur encadrement.

coûts des dégâts , Conscients des

causes

de

tandis que

les dysfonctionnements

, ls

rédacteurs

sinistres

,

peuvent

ains

i la

ncer des

retranchent

ce qu'ils groupes

de

résolutions

peuvent. de prob lèmes dès qu 'i ls

Le Crédit

Agricole

avoulu sont de retour dans l

eurs

réconcilier assureur

et

usines.

assurés avec Pacifia, sa

filiale d

assurances

-

dommages créée

en

1990.

Son principe :

un service

compétitif

avec des

contrats courts et

clairement rédigés ;

sa princi

pale arme

: e

téléphone.

En

cas

de litige,

l'assuré appelle un numé ro

vert et dialogue v cun

interlocuteur unique j

usq

u à

ce que

son

problème

so

it

résolu

.

80

%

des cas

s

ont

réglés sans dossiers et

20

o

le sont lors de la

première

conversa

tion.

En 1987, l'entreprise

amé

ri

ca in

e de

métallurg ie U.S. Steel

est

au bord du gouffre.

En 1991, elle est

cl

assée num

éro un des

fou

rniss

eurs

d'acier de

Fo

rd

et

rafl

e le

trophée

Qualité de

Chry

sler.

E

ntre ces

de

ux

daes , i ya

eu leprogramme APEX

{ li People process

Pour récompen

se

r ses

«héros , l' entr

epr

ise

de

courses

internationales

Federa

l

Express

a

l

ancé

letrophée

Go lden Fa lcon ·

Il

est r

em

isaux

collabo rate

ur

squi se sont

illustrés par des fai tsou

des réal isa tions

rema rquab les pendant ou

en

de

hors

de

l

eurs heures

de raval. Ansi , orsqu'un

avionsest

écrasé

près

de

'

aéroport de Dallas,

certains des employés de

Federal Express

sont

venus

prêter

mains

fortes

aux secours. Plus

simp l

ement

,

un

coursier

apr is

sur

son

temps

pour

mener

une

véritable

enquête

et

retrouver le

destinataire

dun colis mal

libellé. Les

lauréats se

voient

décerner un

pin

's

en

or

et

chaque gagnant reçoit dix

actions de Fed

eral

Express.

Qu'est·ce que l'

A.Q.

T.E. ?

"SUO lE. OfEHire ,p ld[QO ,J d_rrtg l lreA

-

nod

Sd

Uf

l ID Op SdJ d

nb

JSUf-e

SU OJ

Sl

Uf

Od

sds l l d i l l   Jd J llldP .P uoq-esrmfuo ,J

ldUlldd STSSd J O

Jd d

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Sl-el

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3:SN0

d

ffil

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Len

nart

Jeansson

: de spéci liste

à

é ér list

e

l

Quel a été vo tr e parcours chez

Volvo avant

de

prendre vos

fonctions au sein du nouveau

directoire

?

Lennart jeansson :Je suis rentré chez Volvo

en

1966

j ai occupé

différentes fonctions

dans la Finance. "Economie er les ser\"ices admi·

nisrrarifs. J

ai

rm·aiJlé en Suède

bien

sûr. mais

aussi

en

Belgique.

à Gand. Dans

le

s années

80,

j ai été directeur adjoim des Achars chez

Volvo

Ca r

Corporation

puis directeur

financier

d.AB

Volvo. Depuis 1990, je suis

P·D

.G. de

VC.C.

er

directeur gén

éral

adjo

int d.AB Vo

lm

Mais

votre

spécial

i

est-elle

la

Finance

?

Oui, ma

is

pas seulement. Mon

domaine d ex

pertise a toujours été "organisation

financière.

les

système

s info

rm

atiques

er les acha

r

s. Dire

que je suis

passé

de

spécialis

te

à généraliste

crirait assez bien les dL X dernières années de ma

Yie professionnelle.

Avez-

vous

participé à

la

construct ion de

l'Alliance? A

quel

niveau?

fai eu

"occasion

de

participer de

près à

la

construction

de

"Alliance en

1989 er en 1990 .

Qua

nd

Louis

Sc

hweit

zer éta

it

directeur

finan

cier

, nous aYons négoc ié les

questions

finan

cières

en

semble.

Puis.

lorsque

je

suis

de

enu

REN ULT·VOLVO

EN

TROIS

ANS

VOLVO

ROFONDEMENT

CHA

NGE

Lennart Jeansson, P-DG de Vo lvo

Car

et membre du

D

rectoire Renault-Volve

,

aaccordé une interview exclusive à aVeC

Pour

lu

,

Volvo , qui s'

est

en

gagé

rad

ica lement dans

un processus

de

changement

,

commence à

en récolter les

fruits.

président de V

. C.

, ï

i

fait en sorte d'utiliser

"Alliance

autant que

possible. Ce qui

me fait

penser que j'ai contribué à

sa

construction .

Quelle

est

aujou rd'hui la situation de

Volvo Car aux niveaux commercia l

et

géographique ?

VC.C. a souffert du déclin de ses trois princi

pa

ux

marchés : les Etats-U

ni

s, la Grande

Bretagne

et la Suède. Mais nous sommes

en

train

de

nous

reprendre

. Vous

sayez

peut-être qu·en

août er

en

septembre. nous

ayons

gagné des parts

dt:

marché

en Europe.

ce

qui est très encoura

geant

.

No

us

nou

s

redre

sso

ns

perit

à

perir

et

allons

encore augmenter nos parts de marché dans les

prochains

mois.

No

us

connaissons

un beau suc

cès

en

Asie du sud-est, où nos Yentes ont aug

menté de 40  cette a

nnée

. Nous connaissons

aussi de bonnes performances commerciales

au

J

apo

n. Tout cela

est

très

prometteur.

Et au niveau financ ier ?

Là au

ss

i nous n

ous reprenons progressi,·e

mem. Le résultat

du

seco

nd trimestre a été mo

deste.

ma

is

positif. et ïespère un profi t pour

le

troisième trimestre. Il

faut

tourefois se

rappeler

que nous

de,·ons gagner

beaucoup

plus d·argent

pour

êt

re en

mesure

de

suirre

no

tre programme

Ill

de développemenr

des

nouveaux produits

et

rembourser

notre

dette

fmancière.

Le

redressement avance -t-il plus vite que

prévu ?

Malheureusement

, non. Nous

suivons

fidèle

ment

notre programme.

]"espérais

que cela

irait

plus Yite , mais ce n

·es

t pas Je

cas

, à

cause de

la

chute

du marché européen.

Votre

gamme de

produits est-elle

compétitive ?

Oui,

particuli

è

remem sur

les

marchés tradi

tionnels

de

Vo

l

vo.

Comme

vo

us

le

savez, no

us

avons

la série

400, celle des

800

, celle

des

900.

.\lous a,·ons lancé la 850 Turbo et la 850 Break

a

ux Etats-Unis cet

a

utomne

a

ve

c de

bons résul

tat

s. fai

rendu

vis

ite récemment

à

nos conces

sionnaires. Nous les

avons

réun is à Colorado

Springs et ils se sont montrés très

entho

usiastes

po

ur

ces nouveaux produits. Avec

le

moteur

Diesel Renault monté sur la série

400

, nous es·

pérons augmenter notre part

de

marché en

France er en Belgique dès la fin 93.

Selon vous , quels sont les points ·

ro

rts de

V.

C.C. et

de Renault?

Je

crois

que ce sont nos produits,

bien

sûr, et

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7/21/2019 Avec N°105 8 novembre 1993

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la vitalité de nos

entr

eprises. Côté Vo l

vo

, les

po

ints forts sont la

sécurit

é,

la

qualité

et la pr

o

tec tion de l'en

vi

ronneme

nt.

Rena

ult

, c'est «la

voiture à vivre» la qualité et

le

prix de vente at

tra

cti

f.

No

us bénéficions maintenant d'une ex

cellente opportunité de développer les deux

lig

n

es

de

pr

oduits

et

, av

ec

nos r

ésea

t

L <

de ve

nt

e

exclusifs en Europe , nous pouvons encore nous

re

nf

o

rcer.

Sur

le plan

humain ,

pensez vous

que

chaque soc

i

été

a

des points

fo rts ?

Sont-

ils

identiques

ou très différents?

Il y a plus de ressemblances que de

diffé-

rences. Il

existe

na

tur

ellement des diffé

renc

es

culturelles entre les gens de chez

Renault

et

ce

ux de chez Vo l

vo

, mais en

tr

ois ans, nous

avons a

ppri

s

à

nous

connaît

re. Il yaura bien des

tensions de temps en temps, mais nous tra

va illerons ensemble malgré tout.

REN ULT·VOLVO

C est un

pet

it groupe. Ils représ

ent

ent 1%des

po

rt

eurs d'action

s.

Ils sont très relayés par les

médias. Ils ont reconnu

qu

e la structure indus

trielle est tout à fait co

rr

ecte et extrêmeme

nt

po

rteu

se d'avenir.

En fa

it, ils ont émis

des

serves sur le fa it que

Re

na

ult n'est pas coté en

bour

se.

ous savons que cela va v

enir

, mais ils

n'apprécient pas le

pr

in

ci

pe d'une

so

c

té ap

pa

rten

a

nt

à l'

Et

at, que

ce

soit

l'E

at

fra

ai

s ou

l'Etat C est une sorte de

prin

c

ip

e pour

eux que les entrep

rises

doi

ve

nt être gérées de

façon

purem

ent libérale. Grâce

à plu

s d'

info

rma

tion, Vo lvo

va

fa ire le nécess

ai

re pour qu '

il

s re

ço

ivent les e

xp

lications concernant la fu

sio

n.

Peut-êt

re

chan

geront

-ls d'

avis

.

Le projet Vo

lvo 9 est il en bonne

voie?

Nous faisons tout pour a

tt

eindre les object

ifs

fixés par notre programme «Vo l

vo 95

» voi

r

sc

h

éma

ci-

contre

 

et nous so

mm

es assez opti

mistes sur n

os ch

an

ces

de su

ccès

.

Pr

enons par

exe

mple un o

bjec

tif que nous avons fi

avec

Renault et qui con

cerne la

qualité des produits :

ê

tre

dans

le

s

tr

ois

pr

e

mier

s

en

1

99

7

en

te

rme

s

de

sati

sfac

ti

on clientèle. Lapprécia

ti

on

se

fa it

pays p

ar

pays

et

selon différents c

rit

èr

es

. De

façon

nérale, nous sommes en parf

ai

t

acco

rd

chez Rena

ult

·comme chez Vo lvo sur l'impor

tance de a qualité

du

manag

em

ent

T.

QM.).

En termes de

perfo r

mance

gl

obale

,

les

ob

j

ecti

fs

sont i

ls

communs

aux

deux

marques?

Comment la fusio

n

est

-e

ll

e

accue i

llie chez Volvo et

en

Suède?

Ce

sont les

mêmes o

bje

ctifs ,

ex

prim

és

diffé

remment. Chez Renault, il

y

a les s

ept axes

s

tr

at

ég

ique s.

C es

t

un

processus auquel

chacun contribue et pa

rtici

pe.

LES CIBLES DU PROJET

-

.

Avez vous le sent

i

ment

que

Volvo

est

en t

rain de

changer

ou

a

déjà profondément

changé?

En

te

rm

es d'organ i

sati

on

industrielle, la fusion est

perçue comme tout à

fai

t

justifi

ée

. Nos sy

ndic

ats ont

do

nné leur accord.

Qu

a

nt

au personnel de

Vo

lvo, il

craint

un

e mainmise de

Renault. Ce rtains ch er

che urs

pe

nsent même

qu

 i l y aura d

es

fuit

es

te

chn

olog iqu es à partir

de la Suède. Enfi n. la

Bourse r

ec

on

naît l' exi

s

ten

ce de

synergies

indus

trielle

s.

Que

pensez

-

vo

us de

la

dern ière

déc

ision

de

l'asso-

ciation

des

actionnaires

qui

se

son t pr

ononcés co ntre la

fusion

?

.I.IVOL

VO

95

Satisfaction

du

client

TOP 5 en

1995

TOP 3

en 1997

~

Je va is vo us donn er un

exemple.

En deux ans, depuis

que no

us

a

vons mis

en

pl

ace

n

ot

re

plan

«clés po

ur

la qua

lit

é»(qu i co rrespo

nd à un

pl

an de Qualité totale), notre

pro

duc

tivité s'

es

t a

cc

rue de

40 et nous avons amélioré

en deux ans les délais

de

livrai-

son de 40  De

plu

s nous

avons

co

ns

idérabl

ement

accru

la

qu

a

lit

é.

Dans l'é

tu

de

du

cabi

net américain ].0. Power

co

ncer

nant la qualité des

véhi

c

ul

es, Vo lvo

se classait au 26' rang en 1

991.

1 ous

sommes aujourd 'hui 11 ' .

Ce

qui consti

tue une amélioration notable en deux ans et

L CONSEIL DE SURVEILL NCE DE REN ULT·VOLVO

AVANT

L PRIVATISATION

L

encart diffusé dans

aVe

no 104 annonçait

en page

5

a composition

du

Conseil de

surveillance une fois

la

privatisation

intervenue

.

Or

, d'

ici à

l'

introduction

en

B

ourse

de

Renault , un Conseil de surveillance

sera

créé

et

comprendra 18

membres

.

Conformément

à

a

loi

de privatisation du

secteur pub

lic ,

votée

par

le Parlement français

au mois de

juillet 1993,

le capital

détenu

par

l'E

at français dans

Renault -

Volvo

sera

introduit

en

Bourse dès que

les

conditions

d une telle introduction seront considérées

comme réunies.

Au cours

de la

période qui précède cette

introducti

on en

Bourse , e Conseil

de

surveillance de

R

enault-Volvo

sera

composé

de 18 membres

- 6

représentants de

l'Eat

français

,

- 3 représentants d'ABVolvo,

- 3

personnalités

qualifiées , ssues de

la

communauté économique française et

internationale et choisies en raison

de leurs

compétences

,

- 6

représentants

du

personnel

du

groupe

Renault Volvo, élus conformément à

a

législation française.

Le

choix

de

trois

des

six administrateurs

représentant

l'E

at

français fera l'

objet

dune

proposition commune

de

Renault et

de

Volvo,

l'Eat

gardant la

liberté

de nomination. Le choix

des

trois personnalités qualifiées fera

l'

objet

dun

accord

entre les

parties. De plus

,

des

observateurs

représenteront les

organisations

syndicales suédoises.

l

Les élections

des

six

représentants des

salari

és au

Conseil

de surveillance

de Renault

Volvo

auront

lieu

le mardi 21

décembre

1993.

Si

l'

introduction

en Bourse de

Renault

-

Volvo

napas

lieu

dans un

délai de

deux

ans

, un

conseil

de

surveillance intermédiaire

sera

mis

en place. Il comprendra

18

membres

- 6 représentants de l'Etat français ,

- 2 représentants de

la

société publique

frança i

se

Renault S.A.,

- 5

membres

dés ignés par

AB

Volvo,

- 2 membres désignés

l'un

par

la

partie

française et

l'autre

par la partie suédoise,

- 3

représentants

du

personnel de Renault

Volvo, élus selon

la

législation

française.

De plus ,

des

observateurs représenteront

les

organisations syndicales

suédoises.

Page 15: Avec N°105 8 novembre 1993

7/21/2019 Avec N°105 8 novembre 1993

http://slidepdf.com/reader/full/avec-n105-8-novembre-1993 15/44

nous laisse

penser

que nous devrions nous trou

ver

parmi

les 5 premiers en 1995 et parmi les 3

premiers en 199

7. Cette

étude

est

faite auprès

du consommateur

américain

par

l'

intermédiaire

d'

un

organisme

indépendant.

Une telle progres-

sion signifie qu 'effectivement, Volvo a beaucoup

changé.

Viendrez vous

souvent

en

France

,

désormais?

Oui

,

je

partagerai mon temps

entre

la France

et la Suède.

Propos

recue

illi

s par De

ni

s

Briq

u

  t

L S SUMMUM »

Avec le

millésime

94, Volvo

propose

une

nouvelle ligne prestigieuse appelée

Summum

sur ses 850 GLT 2,5

itres

,

850

T-5

et 960 berlines et

breaks.

En

plus

des équipements déjà très complets

offerts

de

série sur

ces

modèles, les

Summum sont dotées

dun

équipement

supplémentaire exceptionnel :

- nouvelle sellerie cuir, volant

gainé

de cuir,

-

climatisation

électronique ,

-

équipement audio haut de gamme

avec

chargeur

6 C.D

,

-

toit

ouvrant

électrique coulissant et

entrebâi liant,

- sièges électriques avant

mémorisables

conducteur

et

passager,

- vitres

arrière

électriques ,

-

régulateur

de

vitesse (version

essence}

,

-

ordinateur de

bord (pour les 850}

,

-

correcteur d assiette

automatique

(Nivomat},

- système antipatinage TRACS pour

les

850

,

- différentiel

à

glissement

limité pour

les 960,

- barres de toit pour les

breaks

,

- peinture métallisée,

-

airbag

passager (en option gratu i

te

à a demande du

client

non compatible

avec siège enfant

dos

à a route} ,

-

intérieur

en bois précieux,

- jantes

aluminium.

0:

1

- .

L.:l

l

l

e

 

e

 

e

 

e

 

e

 

e

 

e

 

e

u e  

e

 

e

~

~

 

 

 

~

o

Un mois

d actualité Renault-Volvo

Continu i

té des

dispositions

contractuelles

pour le

personnel

de Renault

Laccord sur

la continuité

des

dispositions contractuelles

concernant le personnel

de Renau

lt

S.A. a

été

signé

le 8octobre 1993

par les

Organisations synd icales

CFDT

,

CF

E-CGC

,

CFTC

,

CSL

-SIR

et

FO. Cet accord

retient

le princi

pe

selon

lequel les activités

automobiles de Renault

deviendraient

une

filiale

: Renault

Automobiles.

Laccord prévoit

les

dispositions

suivantes :

- dun point de vu individuel,

tous les

contrats de travail

du

personnel

concerné par

la

création de Renault Automobiles

seront

transférés

dans cette

société à a

date

de filialisation,

-d

 un

point

de vu

collectif,

les accords dentreprise

et détablissement

en vigueur

à

a date

de création de Renau lt

Automobiles

seront

reconduits

dans

la

nouvelle filiale

,

- dans

la

continuité de l Accord

à

Vivre

,

un dialogue social

constructif sera

maintenu et

développé au sein de Renault

Automobiles.

1

Constitution

de la société

holding

Renault S.A.

Pour

constituer le

nouveau

groupe Renau lt-Volvo,

une

société holding Renault

Société

Anonyme

a

été créée. Cette

société

portera les

participations

de l E

at

français dans la société

holding R.V .C,

qui

détiendra

elle

-

même 35

%

du capital

de

Renau lt-Volvo. A

cette fin

, E

at

a

pris

une

participation à hauteur

de 99,84 % dans le capital de

la

nouvelle

société

Renault S.A.

Le

Journal Officiel du 26 octobre

1993 apublié

la

liste des

représentants

de l Eat au Conse il

d

Adm

inistration de la

nouvelle

société Renau lt SA. nommés

par

décret:

Thierry Aulagnon,*

chef de

service

à

a direction

du Trésor

au

ministère

de l Economie ;

Dominique

Ba

lmary*, délégué

à

l Emploi au ministère du

Travail , de l E

mploi

et de la

Formation professionnelle ;

Anne

-

Marie Idrac,* directeur des

Transports terrestres au

ministère de l'Equipement ,

des

Trans ports et

du Tourisme

;

Jean-Pierre Landau,* directeur

des

Relations économiques

extérieures au ministère

de l'E

conomie

;

Didier Lombard*, directeur

général

des Stratégies

industrielles au ministère

de

l Ind

ustr

ie,

des

Postes

et

lécommunicati

ons

et

du

Commerce éxterieur ;

Claude

Mand

il, directeur général

de l E

nergie

et

des matières

premières

au

m

nistère

de l'

Industrie

, des Postes

et

Télécommun

ications

et

du Commerce

éxterieur ;

Fançois Monier,

directeur

de

la

Prévision au

ministère

de

l Economie ;

Jean

Pcq, conseiller

maître

à a

Cour des Comptes.

• Le

premier Conse il

dAdministration, qui s

est

réuni

le 26 octobre ,a

élu

L

ouis

Schweitzer Président

du

Conseil

dAdministrat

ion de Renau

lt

S.A.

* Eg

alement

admin

istrateurs

de

la

Régie

Nationale

des

Usines

Renault S.A.

1

Renault Volvo

à Kiruna

En uin 1992,

a

décision aété

prise d

agrandir

le

centre

d

essais

de Kiruna situé au nord du cercle

polaire

afin

que

les deux

constructeurs travaillent

ensemble

sur

des

programmes

techniques d intérêt commun.

Ce projet

sera

totalement réalisé

·pour

la

saison d'essais 1993-94.

Le

centre

de

Kiruna

,

base

de

Kaupinen , aété créé par

la

D.E

en 1969 alors que

les

marchés

scandinave et

nordique

se

développaient. Il

avait pour

vocation

les

essais de

mise

au

point dans

les

conditions réelles

et très sévères

de

grand

froid.

On

découvrait alors

l influence

des

basses températures dans bien

des domaines :

difficultés

de départ

à froid, insuffisance

du

chauffage

de

l habitacl

e,

du désembuage des vitres,dureté

de passage des

vitesses,

durc

i

ssement

des

suspensions

,etc.

Les

principales activités du centre

de

Kiruna

sont les travaux

de

mise

au

point moteurs, châssis,

carrosserie

, suspension ,

reinage.

Eles sont progressivement

devenues des essais

complémentaires aux

travaux

réalisés dans les centres

techniques de

Lardy

et d

Aubevoye.

Dès

1991 ,des réflexions ont été

menées par les

responsables

des centres d

essais

de

Renault

et

de

Volvo

(respectivement Gérard

Fourdain et Urban Lund ing).

Lagrandissement

du centre

de

Kiruna

a

notamment

entraîné

,

pour Volvo ,

a suppress

ion

du

centre dessais se trouvant

à Arvidjaur. La

saison

92/93

avu  

pour

la

première fois dans

les mêmes ateliers

, se

côtoyer

des véhicules Renault et Volvo,

et

des

équipes d

ingénieurs

et de

techniciens

,assistées

de fournisseurs.

X56 et

Safrane

en

Suède

Renault

souhaite élargir

son offre

en

Suède

et

commercialisera

dans

ce cadre

la

X

56 en

1994

.

Renault

étudie

par

ailleurs le

lancement de

Safrane

sur

ce

marché. Cet élargissement fait

partie

du

nouveau

plan de

développement

des

ventes.

Les

véhicules Renault sont

commercialisés depuis 1981

par

le

réseau Volvo.

La

gamme

actuellement

proposée

en

Suède

comprend

Clio

, a 19 , E

pace

,

le Trafic ,

e Master

et l E

xpress

A

in août

1

993

, a

maff4U.e

réalisait

3,5%

du marché toutes

marques (V. P +

P.VU

.).

Page 16: Avec N°105 8 novembre 1993

7/21/2019 Avec N°105 8 novembre 1993

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Commercialisée

en

janvier

1994, a Safrane Bi

turbo

permet

Renault

entrer dans

la cour du très

haut de gamme

par la grande porte .

Transformée

par

les deux spéc ialistes allemands Hartge

et

lrmcher,

dotée d un moteur double

turbo

de 268 ch et d une technologie

de pointe , Safrane intègre désormais le

clan

des

Mercedes

,

BMW

,

Audi

,

Lexus

,

Jaguar.

Aucun modèle

français ne

peut concurrencer la Bi

turbo.

Sauf , peut être , une S.M. . en son temps .

y

est. Renault

,

en

lançant la

Safrane

Biturbo

, a

rejoint

les constructeurs spé

cialistes allemands, en termes de perfor

mances, de confort, de sécuri té active

et

passive, de finition. Et

de prix

: 385 000 F

T.T.C.

(prix public) pour

la

RXE

et

435 000 F pour la Baccara . Aucun modèle

fran

-

çais, ni même e

ur

opéen (à l'exception de l'Audi

VS)

, ne propose

un

tel

menu

technologiq ue :

suspension pi

lotée , direction

à

assistance

va-

riable, ABS , transmission intégrale permanente ,

airbag

conducteur, téléphone intégré mains

lib

res (Baccara)

, chaîne 4 x 20 watts

avec

C.D. ,

sièges à réglages él

ec

t

riques

, climatisation à ré-

gulation automatique, pneus taille basse de 17

pouces . Quintessence

de

la Limousine et

du

coupé haut de gamme , la

Biturbo

,

dessinée par

le Design industriel,

possède

un «cœur »d'ath-

lète :

so

n moteur de 26S ch au couple impres-

sionnant

(365

Nm

dès 2 500

tr/mn)

, transformé

par

le

spécialiste all

emand

Hartge , alors

qu

'

un

au

tre spécia

li

ste

, I

rmcher

, assure le montage

fmal (lire encadré page 18)

.

Le

cœur:

un VS Biturbo

«

Le

cœur des voitures fort potentiel

d image, c est le moteur », déclare Bruno Vanel,

chef

de Produit

haut de gamme. Elaboré

par

Hart

ge

à

partir

de celui de l Alpine A

610 Turbo

,

le moteur de la

Bit

urbo a pour caractéristique

ses

...

deux

turbos

, très

compacts

, qui, grâce à la

faible inertie des turbines,

apportent

une

mon

tée rapide

de la suralimentation

et

diminuent

donc

le

temps

de réponse . Résultat : 97 du

couple est dispo n

ible

sur la plage compr ise

Nec plus

ultra

En version Baccara, la

itm

·bo

of fre un tr

ès

g

rand

luxe d  équipements. Seul le

to

it

ouvrant électrique e

st

en opt ion.

entre 2 300 et 5 000 tr/mn . Dune cylindrée

de

2

963

cm

3

,

le

moteur développe

268

ch

et auto

rise une vitesse de pointe de 250

km/h.

Le t

ou

t

sans

modillcation

de carrosserie. «

Hartge a

réa-

lisé le tour de force de proposer une adaptation

moteur

qui

réponde au

;x

cahiers

des

charges

,

sans

donner

la Biturbo

une

allure de

drag-

ster » rep rend Bruno Vanel. Quant au bruit, le

V6 Biturbo n'a rien à envier aux mécaniques

prétendument • nobles »

VS

) :

discret

à

bas

et

moy

en régime

,

l

sait aussi

donner de

la v

oix

dès

qu

'on le sollicite ,

grâce

au travail d'Hartge.

La

transmission

intégrale

Safrane étant une traction

avant

, l

fallait

pou-

vo

ir «passer » le

coup

le phénoména l de la

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7/21/2019 Avec N°105 8 novembre 1993

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B

t

urbo.

So

lution : la transmission

in

tégrale qui

équipe

déjà la

version Quadra.

Son

viscocou-

pl

eur

central répartit automa tiquement

le

couple sur

le train

le

pl

us adhéren t. Car

l adhé-

rence

est

bien

le

progrès essentiel

, en

particulier

sur revêtement glissant. A

ce

titre , la Biturbo

ne

connaît qu

 une

seule concurrente en

Europe :

l AudiVS.

es trains roulants

Train avant. Proche du type

Mac

P

herson

, il

comprend

une

jambe de force et un

triangle in·

férieur dont les

fixations

sur

le

berceau

moteur

sont de raideurs différentes . Elles apportent rigi·

dité

transversale (

comportement)

et

absorption

longitudinale (confort).

Train

arrière.

Mac Pherson

multibarres à

effet

élastocinématique programmé.

l

DESIGN EXTÉRIEUR

Un

ensemble

bouclier

avant

qui

intègre

une nouvelle

calandre ouverte 11

dans le style

Renault,

des

projecteurs addi

tionnels

ronds

,

et

des

/ave projecteurs,

·un nouveau

bouclier arrière.

·des

roues

d un nouveau

dessin

en

alliage léger

de 17

pouces

,

· des pneumatiques

11 taille

basse

de

225  45

ZR 17,

· un aileron

arrière

galbé

,

·

une

large sortie

échappement

chro

mée

Six

teintes

de carrosserie,

toutes métallisées

vernies

ou nacrées:

noir nacré,

vert

Abysse

,

bleu

Crépuscule

,

rouge

Persan

,

-

gris Tungstène

,

brun Amarante.

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7/21/2019 Avec N°105 8 novembre 1993

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PRO UIT

PREP R TEURS

es«

top

tun rs »

Pourquoi

Renault n a-t-il

pas

assuré lui

même

la

préparation et

le montage de la

Biturbo ?

Pour deux

raisons. D abord  ex

plique

Bruno

Vanel

,

chef

de

Produit

,

les

faibles

volumes (5 à 10/j} ainsi

que

les

temps

de

montage élevés impliquaient une

industrialisation extérieure

Ensuite 

pour ce

type de

voiture  l expérience

de

profession-

nels

reconnus

est

indispensable.

,

Ces der

niers

ne

sont

pas

légion.

Lechoix s'est

ainsi

rap

idement porté vers les tuners

transfor

mateurs) allemands Hartge et

lrmcher

.

O

utre

-Rhin ,

a

transformation automobile

est

une activité

i

ndustrielle

sans équivalent en

Europe . Hartge, connu

pour

ses célèbres tra

vaux sur

l

es

B

MW

,a

été chargé de concevoir

la

double

alimentation

et d'

adapter la base

roulante. lrmcher ,

le plus gros tuner

5

usines,

15

à

22 000

véhicules/an

),

a été re

conduit dans

le

montage

fina

l

des

versions

RXE

t

Baccara.

Signes extérieurs de pu

i

ssance :un

ilemn

galbé pmf itement int

é

ré et un e large sortie d  écbappe-

ment cbromée. Par ailleurs, la transmission intégrale permet de «passer » le couple pbénomén l du

moteur

. Une tecbnologie appréciable

sur

r vêtement glissant.

e

freinage

Le freinage est assuré par 4

larges

disques

ventilés.

A

avant

, le

diamètre des

di

sq

u

es passe

de 280

mm à 320 mm. A l arrière , le diamètre

reste inchangé (228 mm) . Un ABS Bosch à 5

capteurs équipe

en

série

l

es

Biturbo

.

La

centrale

hydraulique est

regroupée

avec le

calculateur

.

e

leadership

Grâce

à la

Bturbo , Rena

ul

t

se posi

tionne

comme le leader

des

généralistes dans le

haut

de gamme et offre à la famille

Safrane un

véhi

-

cu

le de

référence

qui pénètre de

pla

in

 p ied

dans

un univers

réservé

jusqu  alors

aux

Allemands et

aux Japon

ais. La

Biturbo ,

en

effet, ne remplace

pas la 25 V6 Turbo : elle la transcende , et

prouve

en

même temps l 

excellence

de la base

Safrane, en termes d aco ustique et de dyna-

mique. Aucune concession n a été faite quant

à

la

mise

au point

de

ce

m

odè

le d 

exce

p

tion qui

fai t de Renau

lt

un sérieux challen

ger

des « ba-

rons

» du haut de gamme

. Avec

la Biturbo

, c est

Entreprise to

ut entière

qui

fran

chit

un pas

de

plus v

ers

la perfection automobile .

Deni

s

Briqu

et

C R CTERISTIQUES

TECHNIQUES

Cylindré e

Pu i

ssance

maxi ch)

Couple

maxi Nm

Aimentation

Suralim

e

ntation

Suspensions

Avant

Arrière

Suspension

pilotée

Roues

Pneumatiques

Dimen ,fcapacités

Réservoir

carburant

Long. x larg. x

Haut.

Volume

de

coffre

Poids

à

vide

Remorque maxi

Cx

Consommations

A90 km/h

A 120 km/h

En

cycle urba

in

Performances

De 0 à 100 km/h (s)

400 m D.A. (s)

1

000

m

D.A.

(s)

Vitesse

ma

xi k

m/h)

Puissance fiscale

2 963 cm

3

268à5 5

00

tr/mn

365 à 2 5

00

tr/mn

Injection

Surali. Eectro .

2

T

urbos

KKK

(P

=

0,5

bars

Ty

pe Mac Pherson

av

ec

bras

inférieur

en L 

à effet ant i-percussion

Ty

pe

Mac Pherson

multibarre à

effet

élasto

cinématique programmé

Amortissement piloté

et correction d'

assiette

en série

225

/45

R

17

Z

76 litres

4,

77 x

1,

82

mx 1,

44

m

390

dm

3

1 675 kg

1 500 kg

0,

31

litres)

8,8

10,4

15,1

7,2

15

27 ,6

250

14

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7/21/2019 Avec N°105 8 novembre 1993

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T BLE U COMP R TIF

DE LA

CONCURRENCE

EQUIPEMENTS

ac Bi

RXE

Bi AUDI

VS BMWM5

MERC 300 LEXUS 400

JAG XJR

Peinture

métal li

sée

Série

Sér

ie

Option

Option

Option

Option

Série

Cl

i

mat

isation automatique

r

ie

ri

e

Sér

ie

Série

Série

ri

e

Sér

ie

Pos iti

on de c

ondu it

e mémorisée S

ér ie Série Série Sé

r

ie

Série

Sér

ie

Sér

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Chai

ne sté

réo

+ compact dise Sé

r

ie

Sé rie

Sér

ie Option Série Option

Rad

io té lé phone intégré

Série

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Airbag conducteur

Série

Série Série Série Série Série Série

Alarme anti

v

ol +anti

démarrage

Série Option

Série

Sér

ie Sé ri e Sé

rie

Sé r

ie

Réglage élee.

des si

èges avant

Série

Série Série

Série

Série

Série Série

Réglage

élee

.

des

si

èges

arrière

Sér

ie

Série Série Série Série Série Série

Si

èges

ergomatic

Série

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Ass ise chauf. conduc

./

passager Série Série Op

ti

on Sé rie Option Série Option

Ord

inateur

de bo

rd

Série

Série

Sé rie

Option

Série Série Sér

ie

Syn

thè

se

de

la

pa

ro

le

ri

e S

éri

e

Direct i

on à

assistance variable

Sé ri

e

Série

Série Sér

ie Série

Suspens ion pilot

ée

ri e

Sér ie

Série

Option Sé rie

Système de fre i

nage

ABS

Série Série Sér

ie

Sér

ie

Sér

ie

Série

Série

Roues

en

all ia

ge léger

Série

Sér

ie

Sér

ie

Sér

ie

Sér

ie

Série

Sé r

ie

Intérieur cuir

Série Option Série Série Série

Série

Finition intérieure bois précieux

Série

Série

Série

Série

Série

Rideaux

pare-soleil

arrière

Sér

ie

Série Opti

on

Option Option

Pa re -br ise c

ha

uffant Série

Sér

ie

Option

Lave-pro

j

ecteurs

Sér

ie

Sér

ie

r

ie Série Sér

ie

Sér

ie

Sér

ie

Pro ject

eurs ad d

itionnels

Série Série Sér ie

S

ér ie

Sér

ie Série

S

éri

e

--

Transmiss

i

on

intégrale

Sér

ie Série Série

To

it o

uv

r

an

t é

e

ct

ri

que

Op

tion

Op

ti

on

Opt

i

on

Option

Opti

on

S

éri

e Op

io_ l.

__

Page 20: Avec N°105 8 novembre 1993

7/21/2019 Avec N°105 8 novembre 1993

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EN BREF

INSONORISATION

D UNE LIGNE

DE

PRESSES

Dans le cadre de

l effort

amélioration des

conditions de

travail

développé par Renault

,

la ligne

de

presses

11 24

de

usine de Rins

a

été

complètement

insonorisée .

Cet investissement de

3 millions de

francs

,

initialisé par

la

direction

des

Fabrications , constitue

une première chez Renault.

Le

dispositif

adopté

comprend un capotage

de

900 n

et

24 portes

automatisées.

Ce

système

, qui

fonctionne

depuis

quelques

semaines

, a

entraÎné une

réduction du niveau

sonore à proximité de

cette

ligne

permettant de

réduire

le risque de

surdité.

Le seuil/imite

pour un sujet exposé en

permanence

est

de 85

décibels.

Pour

mémoire

,

la voix moyenne

a une

intensité

de

55

db,

un

véhicule

sur

route80

db

,

et

u avion au

décollage

120

db

AtHie/à de

85

db

, le

personnel doit porter

des

protections individuelles.

NEGOCIATION

SALARIALE

La Direction

et

les

organisations syndicales

se sont réunies

le

23

septembre pour examiner

les

conditions

dans

lesquelles

pouvait

ins

crire la

politique salariale

de la

deuxième partie

de

année

1993 pour

les

A.P.R.

et

les

E

T.A.M.

Les

mesures suivantes

ont

été annoncées

, au

terme

de

la négociation

:

- Une augmentation

générale

des

salaires

(A.G.S.) de 0,5  au mois

octobre.

- Une

majoration de

3

F

du C.M.U. (Complément

mensuel uniforme) au

mois de novembre.

· Par ailleurs

,

les alloca

-

tions

d automne et de fin

année

s élèvent respec

tivement à 559 F et

1118 F

au

coefficient

1 .

RECONVERSION

'

Insérer

par

l Economique : c 

est

l objectif

que

s est

donné

I A.D.E.I. ,

Association pour

le développement des entreprises d insertion.

Née

du

processus

de

fermeture

de

Billancourt

à

initiative

de

Renault , A.D.E.I. se

veut aujourd

 hui un véritable

«

club

d entreprises

»

qui vise

àpromouvoir

insertion

professionnelle

et

sociale

des personnes en difficulté .

C

est

au

départ

l histoire

dun

partenariat.

E

ntre Renault

, souhaitant reclasser au

mieux

des

personnels de Fins ou de

Bil

lancourt

,

et

la ville de

P

aisir

,

dans les

Yvelines, qui

elle aussi

voulait réduire

le

chômage de longue durée et insé rer

des

jeunes

.

Objectif:

créer un dispositif

d'insertion sur le

département

,

explique Alain Trentarossi,

en

charge

de l'insertion

à

a

D.P.A

.S.

et

Président de

I A.D.

E

I. La logistique du reclassement se

concrétise aujourd 'hui par l'existence de plu

sieurs

filières d

insertion. La première

, A.V.M.C .

Aménagement de véhicule mécanique et carros-

serie) créée

en

septembre 1991 , est

à

la

fois

en-

treprise

d

insertion

et

filière

de

professionnalisa

tion .

Il

s'agit d'

une S.A.R.L.

indépendante de

Renau

lt qui fonctionne comme

n

importe quelle

société du secteur privé. Les

stagiaires y

aména

gent des véhicules bennes de voiries

,

véhicules

isothermes, voitures pour handicapés},

essen-

tiellement

des Trafic et

des

Master, mais

aussi

des voitures d autres marques à

la

demande des

concessionnaires . Nous avons

aménagé le

programme

pour

permettre aux stagiaires

d'

inté

-

grer cette

formation , explique Ala in

Trentaross i.

Ces stagiaires, qui occupa

i

ent

le

plus

souvent

des postes

de monteurs

sur chaî

ne

,

avaient

des

problèmes de reconversion et sont le

plus souvent relativement

âgés. Mais tous

ne

vi

en

nent pas de Renault. La formation est aussi ouverte

aux chômeurs de longue

durée , aux RM.Istes ou

aux

jeunes

sans qualification

qui

correspondent le

mieux aux

filières

d insertion proposées.

Deux ans maximum

Au terme de 7mois

de

formation , pour moitié

à

I'

A.FP.A. (Association pour la formation pro

fessionnelle des adu ltes} ,

pour

moitié chez des

i

professionnels

,

les stagiaires sont

embauchés

sous

contrat à

durée

déterminée

d

insert

ion par

A.V.M.C. Ils deviennent salariés de

l'

entreprise

sur une base de

départ

de 7000 Fnets .

Ils pour

ront y rester deux ans maximum avant

d'

être, soit

placés

en contrat

à durée

indéterm

i

née dans

une

entreprise extérieure

- dans ce

cas l insertion

est

pleinement

réussie

-,

soit

réorie

n

és

par

I'

A.D.E.I.

vers

une autre formation

: mét i

ers

du

bâtiment,

de

la

restauration

, du

transport. Aujourd'hui,

les

salariés en formati

on

sont, pour

un

certain

nombre, des chômeurs présentés

par

les

collec-

tivités

locales

,

dont

de plus en pl

us

de techni-

ciens et de cadres. Il vafaloir trouver des

solu-

tions

adaptées

leur cas  , souligne Alain

T

entarossi

.

Depuis la créa

tion

de

I

A.D .E.I.

en

juillet 1991 ,

BLOC· NOTES

L A D E I

LA.D.E

I. est une

association qui

regroupe

auprès

de collectivités locales, dautres associa

tions C .E de Renault , Mutuelles, AF .PA.)

et

d

es

entreprises Autour

de

Renault , Ecco,

la

Macil, B

ouygues

, GMF. ou Bul l sont les

plus

connues. LA.DEJ

aide aussi

à a création d

en

treprise et organise régulièreme

nt

des journées

départementales pour l'emploi.

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OUMAR

TRAORE

, 53

ANS

Jai

été

contrôleur àBillan-

court

pendant

20

ans. Ici

,

on

fait

un

peu de

tout

mais

on n'

apprend

pas un

vrai

métier

qualifié, c'est dom

mage.

Pour moi

, c'est

une

solution d'

attente.

LIONEL

PENOT

,

43 ANS

•J'

étais

sur la chaîne

Je

pense m

orienter

vers

une

autre

formation :

à

Flins.

L

A.D.E

.

I.

ma

permis d'

apprendre

beau-

coup de choses, comme

la

menuiserie,

la

tapisse-

la

plomberie ou l électricité

,

avec l'aide de lA.D.E.I. •

environ 400

personnes ont

été

prises en charge

dont environ un

quart

venant de

Renau

lt. Lob

jectif de l'association , c est 1 0 d insertion par

l'obtention d une embauche

définitive ou réorien

tation dans

une autre filière

de

professionnal

isa

tion. Généralement, les gens ne lâchent pas

en

cours de stage. Un accompagnement personna-

lisé

est

assuré (santé

,

logement

,

famille) pour

leur

permettre

de suivre la

formation.

LA. D.EI. reçoit des ades de

l

Etat pour la for

mation en tant que telle , mais fait aussi intervenir

tous

ses

partenaires : a

ville de

Paisir a

pris

en

charge

les quatre premiers mois de loyers

de

A.V.M.C

., la Macif asupporté des assurances à

des

coûts particulièrement

avantageux.

Le

but,

c'est d'implanter

des A.D.E.I.

dans chacun des

bassins

d'emplo i

où Renault est

présent. A

chaque fois, nous cherchons créer une

activité

d i nsertion

dans

des entreprises existantes,

même si

la

mise

en

place du dispositif est tou-

jours

très longue

, conclut Alain Trentarossi.

Emm nuelle éjat

Eil

rie ou la soudure.

Mon contrat

s'

arrête

au

mois

de mai. Pourtant je

ne suis pas inquiet pour

la

suite. J aimerais rester

dans

un

métier lié

l automobile. •

PATRICK MENTRE

• Mon rôle consiste

à

encadrer les per-

sonnes en

insertion.

Ce qui

est difficile

dans ce type

d'entreprise, c'

est

de

concilier des

impératifs de

renta-

bilité

ALAIN

TRENTAROSSI

• Je

veille ce que

la logique d'inser-

tion soit

respectée

dans

chaque struc

ture

: A.

V.M

.C.

mais aussi à

B.L.P.

, la

seconde

entreprise d'inser-

tion qui forme des

stagiaires aux

métiers du bâti

ment. Nous étu-

dions aussi le pro-

jet

d'une

création

d'

entreprise

d'

insertion

dans le

domaine

du

contrôle technique

auto avec une

grande

compagnie

d'

assurance

. •

inhérents

à toute

société

et une fonc-

tion d'

insertion

impliquant

des gens

qui

ne

sont pas , au

début

en tous cas,

opérationnels

à1 »

 

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VI

FAITES

BONNE

IMPRESSION

OU DU BON

USAGE

DES PHOTOCOPIEURS

La

technique

de la photocop ie,

comme

celle du magnétophone

et

de la vidéo

dans

l

es années 50 et 80

,a

bouleversé les habitudes de travail

en

banalisant

un pet

it

miracle

:

la

reproduction

instantanée et identique de documents

Plus personne ne

s'

en étonne

aujourd

'

hu i.

Pourtant

,

que

l

ques règles

de

base

restent

i

gnorées

,

alors que

certains préjugés

ont la vie dure

.

Faites

bonne

impression aVe

vous

montre

comment

L usage

Vous

vous apprêtez à faire un geste quasi quo

tidien : photocopier en 2 exemplaires un cour

rier que vous venez

de

saisir sur votre Micro.

Vous

soulevez

le couvercle.

Jusque-là

,

R A S

, .

personne n'a

laissé

traîner un document origi-

nal. Puis vous

appuyez sur

le bouton vert. et

vous voilà

en train

de

reproduire votre courrier

à 20

exemplaires

,

en

format

A3

Reprenons. 1) Avant d'enclencher la machine ,

vérifiez

le

nombre

d'exemplaires et le format,

ainsi que le

contraste

, sur le tableau

de

bord.

2) s:g

manque

du papier,

prenez un des blocs

qui

doit

toujours

se

trouver près

de

la machine

,

et déramez

»

feuilletez) les pages avant de les

introduire

dans le

magasin. 3)

Une fois vos

ti

-

rages

terminés

,

remettez

le

compteur

à

zéro

et

n'

oubliez

pas votre

original

Les

consommations

Pl

us les

consommations sont élevées , pl

us

les

machines peuvent être sophistiquées et équi

pées

d'options

multiples

agrafeuse , trieuse ,

zoom ,

recto/verso

automatique.

 

).

Prenons

le

cas de la

fonction

recto/verso

automatique

, par

ticulièrement coûteuse. Amoins de

15

000 pho

tocopies par mois ,

une machine ainsi éq

u

ipée

n'

est

pas amortie ,

alors que

l'on

croit

d'

ordi

-

naire

,

en

toute bonne

foi

,

qu

'

on

a

évité

àl'

entre

prise

de gaspiller de l'argent

en demandant

une

machine

R/V

Seulement voilà

: le

papier écono

misé ne représente

que

2 cen

times alors

que

l

coût global de la photocopie

est

de 11

centimes

Oocation,

entretien

, réparation, papier). Exiger

une

mach

ine

R/V

automatique sous prétexte

d'économiser le

papier est un calcul erroné

:

tout

dépend

des consommations.

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7/21/2019 Avec N°105 8 novembre 1993

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La responsabilité

Manque

de papier, machines en panne,

toner

à sec, vitre

sale ... Il

y a

pourtant un

moyen pour

éviter

ces

petits

contretemp

s

qui font

les

grands

énervements

:

propo

ser

un

responsabl

e

par

ma·

chine, en charge aussi

de

l'entretien.

COMPTEUR

85

Cest

le nombre

de

machines en service chez Renault.

5

à

1

photo

copies/mois sont

fabriquées

par une

machine classique

Une tel le

consom

-

mation ne

justif

ie

pas

la

fonction recto/

verso automatique

centimes

C est

le coût dune photocopie .

2

cent

i

mes

Cest le

pr

ixdune euille de papier.

mill

ion

de

photocop

ies

/jour sont produ

ites chez

Re

n

ault

Un

chiffre impressionnant A

vous

de le éduire , en ut ilisant

Mémo

, par exemple ,

et en fa

i

sant bonne

i

mpression

La location

Tous

les

photocopieurs

en place chez Renault

sont loués. Pourquoi ?Parce que la

location

per·

met une grande

so

uplesse da

ns la

composition

du

parc et

offre

le

s

dernières

innovations

tech·

La technologie

n photocopieur, c'

est

un ust

technolo·

gique. Sous ses faux airs de

«

ronéo

»carénée, il

cache un

scanner

, un

labo

photo , une mini im·

primerie

et un four

à

200°. La machine apprécie

qu'

on

la

traite

av

ec

tous les égards.

p nologique

s. En

outre, les

fournisseur

s sélection·

-   - · - ; n

;e

 

..

.

nés

proposent un

service

après-vente très

per·

La

photocopie

démystifiée

formant

(dépannage dans les 8

heures

).

Dans

photocopie

, il y a photo,

donc

lumière .

C est elle qui, en défilant, va «exposer »

a

feuille

de

reproduction

qui

tourne

sur un tambour à

l'intérieur de la machine. Mais la lumière se

ule

ne peut

rien

. Il faut

du

toner, une poudre noire,

pour que l'image ou le texte) reflétée appa·

raisse grâce à l'électricité

statique. Le

toner

est

en effet chargé

négativement d'électricité

sta·

tique,

alors

que l'image

qui reçoit

la l u m j est

chargée

po

sitivement .

Le

+

attirant

le ·, l'

image

est ainsi

reproduite

. Denis Briquet

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T BlE U

E QRD

l

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7/21/2019 Avec N°105 8 novembre 1993

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  i

IMM TRICUL TIONS

EN FR

{

ann

i

de loncement

993

)

TWINGO S ENVOLE.

Avec 9

ventes

en

septembre sur le t

toire français , la dernière

continue son ascension . De

son lancement en mars , les

matr

iculations

de Twingo

s

vent à

47 196 unités

. Soit 3

du marché et 9,7 % du segm

du

bas

de

gamme , derrière

(10 ,2 % et 26 ) et la Peu

106

(5

,3%

et

13

,6

%).

SOLIDE

SAFRANE.

La

cent

milliè

Safrane a été produite à l'u

de

Sandouville. Lancée en

1992 ,

elle

occupe

toujours

la

mière

place des berlines hau

gamme en France et

aux

P

Bas ,

et la

deuxième place

Belgique et

en

Espagne. Sixi

de

sa

catégorie

au niveau e

péen avec 0,6% du M.T.M. , e

été immatriculée à 52 443 ex

plaires

depuis début janvier.

VOLVO DANS

LE MONDE. En

a

Aux Etats-Unis

et

au

Cana

Volvo

a enregistré une hauss

ses ventes supérieure

à 80

%

rapport à

la même

période

1992.

L'objectif prévu de

70

ventes

en

1993

sera réalisé.

ailleurs ,

au

Canada, Volvo a

les

30

ans d'

activité

de

son

u

de

montage

de Halifax

. u Ja

le chiffre de 10 000 ventes

probablement dépassé à la fin

l'

année.

Enfin , en Russie , Vol

commercialisé

, fin août, 4

200

hicules , soit 25 % de plus q

1992

et

trois

fois plus

qu

'

en

19

TENDANCE EN

OCTOBRE

Le

ma

français

est

toujours

en baisse

les

quinze

premiers jours d'octo

-16,1

%et

72

326 immatriculat

soit 14 000

de

moins

que

lor

la même période de 19

Renault

occupe

33 ,

4

du M

13 ,1 %en volume), PS

29

-7 ,1 ) et les importés 37 ,

-24

,4 ). Citroën enregistr

seule progression

des

construct

présents sur

ce marché franç

+ 24 % en volume avec

une

pa

marché de 12

,

9 (contre

8,7%

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7/21/2019 Avec N°105 8 novembre 1993

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LES

HIFFRES

QUI

OMPTENT

d'augmen t

ation

.

Cest

la hausse

moyenne en vigueur

depuis

le

F

septembre.

des

tarifs

des péages en

Fra nce. Les

prix de nos autoroutes

restent

tout

eois

dans

la moyenne eu

ropéenne

63

mi

lliards de

fr

ancs on

t été

ve

r

sés

en

1992

pa

r

les

assu

reurs

au titre

des

acc idents

de

la

route , selon une étude du centre

de

documentation

et

d'information

de

l'

assuran

ce. Sur cette

somme

,

46

mil

li

a

rds

ont

été

affectés au rembourse

ment

des

dégâts matériels.

46o o

des Fr

an

çais prennen t leur vo i

ture tous les

jours

pour se rendre à

leur travail tandis que 43 ne l utili

sent

que

pour l

eurs

loisirs

ou

pour

laire les co

urses.

5

personnes environ sont

tuées

chaque année

sur

l

es

rou tes de

l'Europe communau tare

3

feux stop seront obliga

t

oires en

France sur toutes les vo itu res

neuves à

partir de 1996 . Ce

troi

si èmefeu, qu i sera f

ix

é au milieu et

à

la

base

du pare-b

ri

se arrière , présente

l'ava

ntage

da

voir

un im

pa ct visuel

beaucou

p plus o rt que es

deux stops

actuels. Ob ligaoi

re

a

ux

Eas-Unis de-

puis 1986, recomm

and

éen Scand

n

a

vi

e

et

tolé

ré da

ns

une grande maorité de

pays

,

il

était

jus

qu ici

pa

ssible d

un

e

amende en France. Il devrat

sor

mais

être toléré

AUQSCOPE

SALON

EQUIP AUTO 1993

Du

22

au

28

octobre

,

Renault

a

présenté

sur

un

stand

de

1

000

m

2

au

parc d'exposition de Villepinte

le

dernier état

de art en matière de pièces et

de services la clientèle » selon Alain Montredon , directeur Après-vente.

Que ce

soit

sur

la

gamme des services ,

les nouveautés

en

matière

d'organisation

de l'atelier ou les efforts liés à la formation ,

Renault a

privilégié

cette année le thème de   l'écoute du client ».

L POINT

DE VUE

DU SPECI LISTE

Interview

d'

Alain

Montredon ,

directeur

Après-vente

Pouvez-vous

présenter

Equip

'

Auto?

C'est

un sa

lon qui s'

adress

e

aux

professionnels

de l'aut

omobi le

.

Axé

à

l'origine

sur les éq

u

ipe

ments

de garage et

les services. il

s'

est progressivement

ourert

sur

la

fabrication

des

pièces

et

des

composants.

Il englobe aujo

ur

d'hu i tous

le

s développements

mis

en œuvre par les construc

teurs pour améliorer

le

ser\'ice

au client.

Côté

exposants ,

Equip

 Auto

regroupe des

équipe

mentiers. des fabricants d'

ou

tillages

.

mais aussi des

sociétés

de

ser\'ices informatiques et de

four

nisseurs

de

services

,

parmi

les

quels les constructeurs automo

biles. Avec 100

000

visiteurs

profession

nels,

Eq

u

ip

'

Auto

est au

jourd

'

hui

au

niveau de son équiva

lent

allemand

,

Auto

Mecanica.

Comment

se situe

Renault

par rapport

aux autres

exposants ?

Comme un constructeur

auto·

mobile.

A\

·ec

un des

plus grands

stands

qui

manifeste

toute l'im

portance que Renault

attache

à

son réseau . Nous avons

mis

l'ac

cent

sur

l'écoute

du

client et

orga

nisé notre stand en trois pôles

au

tour de cet axe prioritaire.

Quels

sont

ces

pôles

?

D

a

bord un premier espace des

produits

ou

sen·ices directement

accessib

les

à la

clientèle. Ce

sont

les contrats

de serrices (

contrat

Losange

et

emretien). Ren

a

ult

~ l ·

nute

.

Renault Assistance et des

produits

de loisirs comme la n

ou

,·elJe

Ugne

de \ê tements au

romne/hi,

·er

de Renault Sport ou

les

a

cces so ire

s

T"·ingo qui

connaissent un énorme succès.

\'ient ensuite un espace

"

constmction

de la

qualité

du ser

\'ice >> qui présente les

dernières

nouveautés en

matière d'

organisa

ti

on de J'atelier,

de réparation

,

d'entretien

ou

de

diagnostic.

Le

troisième espace

du

stand

concerne

les

pièces

et

l'en vi

ron

n

ement. Pour les pièces

,

c'est

la

poursuite

de

notre

co

mmunic

a

tion sur

le

s

efforts faits en

matière

de

qualité

et de séc

urité su

r

le

s

pièces

d

origine et sur

la

réduc

ti

on

des délais

de linaison

des

pièces de rechange

. La

partie en

v

ironnement montre

en images

toutes

les

phases

de retraitement

d'une Twingo sur notre site

d'Athis-Mons

et les

différentes

étapes

créées

pour collecter le

s

pièces retraitées

vo  r

la ru-

brique Recyclage page 28).

Quelles

sont

les nouveautés

en

matière

de

services

ou

d'organisation du travail

du

réseau ?

Nous

présentons

u

ne

nouvelle

,-

ersion de

Dialogys.

Ce

sy

stème

électronique de

documentation

technique

automobile , déjà ins

tallé

dans

les

succursales et chez

les concessionnaires

, va

pouvoir

fonctionner en poste autonome

chez les agents. Ce système

, pré·

senté en 1987 à Equip

'

Auto

,

per

met

de cheminer par thèmes et

de façon très con\'i\'iale dan

s

une

base

de donnée

mise

à jour

chaque mois

et

qui comprend le

catalogue

de

pièces

de rechanges.

les

m

éthodes

de

réparation. le

temps de main·d ·œune et

les

ta·

rifs pièces

de

rechange.

Les

postes

autono

me

s sont

présentés

en

francais

et en all

em

a

nd. Le srs

tème

est

enco

re

en phase de tést

mai

s les agen ts

intére

ssés

pour

ront

être équ ipé

s dès fin

1

99

-L

après

dem

a

nde aupr

ès

de leur

di

rection

régio

nale et

après

avoir

reçu

une

fo

rm

a

ti

onadéquate.

Et

sur

le service ?

Nous jo

uons

,

cette année

, la

ca rte

no

m·elJe du

réhicule

de

rempl

ace

ment qui

garantit

au

client une mobilité

quelles

que

soien

t

le

s

circons

tan

ces

(vo

iture

au

garage

,

accident

,

pann

e

).

C'es

t

un se

r

vice à part entière mais

qui

peut être couplé à Renault Assis·

tance

. n

parc

de

véhicules

de

remplacement

est proposé

dans

5

00

concessions et su

cc

u

rsales.

Une Twingo ou une Clio 1,2

Rl

sont facturées 225

F

T.T.C.

par

jour.

Toute

la

gamme est dispo

nible et peut répondre à toutes

Page 27: Avec N°105 8 novembre 1993

7/21/2019 Avec N°105 8 novembre 1993

http://slidepdf.com/reader/full/avec-n105-8-novembre-1993 27/44

> >

les

requêtes.

Sur

ce créneau. où le

besoin était

latent.

nous

somme

en train de

créer le

marché

et le

taux de

s

ati

s

fact io

n est tr

ès

éleré .

\f

ous a

ons

aussi

présenté

la

no

m·elle fil

iale

Renault

\ limne

Serrices.

Son

objectif

est

d assurer

pour Renault la

gestion

globale et

la

promot

ion de l activité Renault

J.linute.

Ele

assis

te

les

Renault Mi

nute en F

a

nce et

en

Europe

pour

la formatio

n.

l animation et la

re

cherd1e de nou

veaux site

s.

Co

mment la cli ent

è

le

p

er

çoit-

elleRenault Assistance et

Ren

ault

Minu te ?

Pour

Ren

a

ult

As

sistance

,

le ni

veau de satisfaction correspond

au

taux

de

réparation s

ur pl

a

ce

:

de

l'

ordre

de 80

.

Renault Minute

est

un

s

ervice

qui

rép

o

nd

à

une

at

tente

clientèle forte et le seul

fait

de l ex

écuter

conduit à

un ni

veau

de satisfaction élev

é.

Comme

nt

a

ff

ro

nter

une

concurrence tr

ès

forte sur ce

type de se

rvi

ces ?

Les tentatives de

co

pie

pour

Renault Assistance par

exemple

ne

so

nt

p

as comparables

à

notre

service.

Peu

geot As sistance, c'est

3

00

véhicules d'intervention

contre

2

20

0

pour

Renault. Avec

plus

de 500

000

interventions

pour

93

,

a

près trois

ans

d exis

tence , nous

so

mmes aujourd hui

le

premier

«

ass

is

teur

en

France.

Pour les Renault

Mi

nute ,

ce

qui

fait notre

spécificité par rapport

aux spécialistes de l'échappe

ment,

c'

est

la

sévé

rité

de

notre

ca

hier

des charges pour

le

s

ervice

comme pour les pièces. Les

concurrents co nstructeurs o

nt

souvent opté pour une communi

cation f

loue du type

«service

in1-

médiat pour toutes

les

réparations

en moins d'une heure qui

pro

mque l insatisfaction

du

client

parce

que la

promesse

n

es

t pas

précise . \ ous

a\·o

ns au contra

ir

e

choisi

une co

mmunicati

on

trè

s

clai re qui nomme d emblée nos

six

interventions

(

ridange. pneu

,

plaquettes de frein, amortisseurs.

échappement

et

batterie

) de

sorte

qu

ï n

y

ait

aucune ambiguïté sur

les prestations attendues par le

client.

Vous consacrez une

place

très

importante

à la

formation

dans

la qualité

duserv i

ce

. Comment cela

est il apparu

au

Salon ?

Nous avons

remis 113 Safrane

aux

écoles

techniques pour favori

ser l

a

pprentissage. Ce sont

des

présérie

s

qui

ne

sont

pas

autori

sées à rouler.

Très sophistiquées

s

ur

le

plan technique

, elles

consti

tuent un

élément

de formation

très apprécié. C est la

concrétisa

tion de notre

action ,

qui

date de

plusieurs années ,

avec

l'

Education

nati o

nale et

les Chambres de

commerce et des métiers. Cette

coll

aboration permet à

Renault

d'aider à

la

définition des pro

grammes

des diplômes du métier

automobile. Huit cents

apprentis

sont formés chaque année par

Ren

a

ult et

s

on

réseau

au niveau de

l apr

ès

-v

ente.

U

ne

partie

d'

entre

eux

,

le

ctionnés au niveau

du

B.EP, peut signer

un contrat

de

formation rémunéré avec une en

treprise du

réseau.

l'

issue de

cette formation par alternance

,

l'

élève

passe

un

baccalauréat pro

fessionnel ou un

certificat

de

qua

lification

professionnelle. Le ta

ux

de réussite au diplôme est de 80

et

la plupart

des

s

tagiaires

signent

tm

contrat de travail

avec

l affaire

du réseau qui

les

aformés. 1

fD

CONTROLE TECHNIQUE

LA REGLEMENTATION SE DURCIT

l

epuis le l  octobre.

l exa

men du contrôle technique

est plus sérère .

Pour

ne pas être

recalés

. les

véhicules

soumis

au

contrôle derront présenter un

éclai

ra

ge et des pneus

en

bon

état. alors que jusqu ici. seules

les

déficiences touchant au

srstème

de freinage

ét

aient so

un1ises

à

obligation

de réparat ion.

Ces mesur

es conc

ernent le

s

hicules de - à 1

ans. les

r

oi

wres

qui de

non

t a,

·o ir

passé le

contr

ôle technique cene année

er

celle

s

de

plus

de

cinq

ans qui

fo

nt

l objet d'une transaction .

Les

nouvelles règles sont

très

précises. Tous le

s

feux

doivent

être correctement fixés

et

en bon

état de

marche. Cô

té pneu

s,

des

sculptures de

moins

de

1,6 mm

de profondeur

, témoins de

l usure

de la gomme. les déformations.

les coupures sur les flancs et la

bande de

roulement seront

rédhi

bitoires. Le

contrôle ne

laissera

plus passer deux pneus de struc

ture différente sur

un

même es

sieu et exigera

des

dimension

s

conformes aux

prescription

s

de

s

constructeurs. Avec

ces mesures.

le ministère des Transports ren

force de facto le code de la route

qui permet de sanctionner

d'une

a

mende les

automobilistes roulant

à

bo

rd d une

,-oirure

mal

éclairée

ou do

nt

les

pneus sont

usés.

Un

srstème dont l effet dissuasif

était

ei1eore

à prou

v

er. On peut penser

qu'imposer des

réparations

obli

gatoires

s

ur

les

pneus er l éclai

rage

va

contribuer à

assainir un

peu plus le

parc et améliorer

le ni

veau de

sécurité

sur les routes .

2 e SIECLE  

L

COLLECTIF MERIC IN

C est un virage à 180 de

grés. Bill Clinton a pré

senté

,

fm septembre

,

en présence

des pré

s

idents de

GM , Ford

et

Chrysler

,

un projet de partenariat

entre l'Etat

fédéral et le

s

trois

constructeurs américains. Objec

tif :

mettre au point

,

à

l'aube

du

prochain siècle , une voiture

consommant jusqu 'à trois fois

moins

d'énergie

que les modèles

actuels. Il

s'

agit en fait

d'aider

les

constructeurs nationaux à

faire

face

à

la

concurrence

étrangère

,

s s n t i l l m ~ n t

japonaise, en of

frant

au

public «un

genre

de

voi-

ture tot lement

nouve u »

qui

réalise «une percée

r dic le d ns

l

technologie automobile

»,

s

elon John

S

mith

, Président

de

GM . Pour accomplir

cette « révo

ltltion

»,

la Maison

Blanche

va

mettre

à la

disposition

des

constructeurs

,

les

laboratoires fé

déraux et les

technologies

de

pointe développées par l'industrie

de la Défense

et

le

programme

spatial

américain. La

mise

au point

de ces dernières teclmologies

de:

vrait toucher tous

les

domaines de

la construction

automobile

: nou

v

eaux

systèmes

de

propulsion ,

moteurs adaptés à des carburants

alternatifs, fabrication de substi

tuts de batteries, matériaux

léger

s

et ultra

résistants, électronique

.

.

avec ,

comme priorité

, la

réduc

tion de

la consommation et

de

la

pollution.

Cette

a

lliance

, f

inancée par

la

redistribution

des

crédits existants

consacrés à la recherche automo

bile, illustre la nouvelle politique

industrielle de

l Adm inistration

Clinton, basée sur

le

partenariat

Etat

/secteur privé. La « méfi nce

qui a pendant

trop

longtemps

m  rqué leurs rel tions » comme

l'a souligné Robert

Eaton

,

le

P-D.G.

de

Chrysler, ne serait plus

de mi

s

e. 1

Rubrique : Emm anue

ll

e.Iféjat

Page 28: Avec N°105 8 novembre 1993

7/21/2019 Avec N°105 8 novembre 1993

http://slidepdf.com/reader/full/avec-n105-8-novembre-1993 28/44

Depuis

1990

,

Renault

a

pris

en

main

le

problème

des déchets automobiles

non

seulement en France

mais aussi en Europe. De la conception des

véhicules jusqu

 à eur fin

de

vie

un système global

du recyclage

a

vu progressivement le jour.

Centre

d Athis-Mons,

premier

site industriel de recyclage

en

Europe

200 véhicu

les/joUt).

e

rec

y

clage des déchets

est un des

pro

blèmes majeurs, avec la pollution de l air

et

de

l'eau et le réchauffement

de l atmo

sphère , posés à la

défense

de l environne

ment.

Que

faire des

déchets

?

En

particu

lier des déchets automobiles ?Quelques chiffres

rendent compte de

l'

ampleur du phénomène

:

en

France ,

on recense

2 millions d'

épaves par

an

,

en

Europe , 8 millions . Renault,

qui

n'

est

pas un néophye dans le

domaine

de la protec

tion

de

l'

en

v

ironnement

(le

traitement

des eaux

polluées

en usine

remonte

aux années

50

), a

créé en

1990

une structure

projet

,

pilotée

par

Philippe Prot, responsable

de

la

D.PR

. (direction

des Pièces de rechange), dédiée

au retraitemen

glob l

des déchets

automobiles.

En 1991

, une

fi

lière de collecte et de recyclage des déchets a

été

mise en

place

dans le

réseau commercial

en

Allemagne

et

en France.

La

même

année

, l'

usine

de

Flins

inaugure un

centre

expérimental de dé

montage et

de

retraitement

des

épaves (capacité

10 à 15

hicules/j

ou

r). En septembre 1992 ,

le

site

d'

Athis

-

Mons entre en

activité. Un

an

plus

tard , Renault est

le premier

constructeur euro

péen

qui peut

se

targuer

d'un •

réseau vert »

Cette performance

mérite quelques explica

tions.

Trois types de déchets

En aval de

la

production automobile

,

trois

types

de déchets existent

:

les véhicules

hors

d usage ou épaves les déchets générés par

le réseau

commercial

et

ceux

des

usines

Prenons

les épaves. Elles

sont

constituées à

75

de

métaux ferreux et non ferreux aisément

recyclés, mais à 25 de plastiques , verre , caout

chouc qui

, eux,

encombrent les

décharges. C est

à ce dernier quart

que

s'

intéresse

le centre

d'Athis-Mons , premier

site

industriel de recy

clage

en

Europe (200

véhicules/jour

),

issu

du

partenariat Renault

-

C F F

(Compagnie française

des ferrailles). Un

process en

4

phases y

a

été

mis

en

place : dépollution (vidange

des

fluides)

démontage des pièces

pour

recyclage, broyage

rec

yclage des métaux et

utilisation

des résidus

non

métalliques, les

fameux

25

comme

suit p 30)

Page 29: Avec N°105 8 novembre 1993

7/21/2019 Avec N°105 8 novembre 1993

http://slidepdf.com/reader/full/avec-n105-8-novembre-1993 29/44

V RS

L

VOITUR

VERTE

Une vo iture

recyc

lable à

i

00 % :

une utop ie? Non. Les voitures de

vront

être

fac

ilement

démontables , les

pièces marquées

et les plastiques pl

us

faci lement recyclables et combusti

bles

,

et moins diversif iés .

Sur les modèles Renault

depuis

Clio) ,

toutes

les pi

èces en plastique

de

plus de

i

00

grammes

sont marquées par un

code indiquant la nature des

matériau

x.

Les C.F.

C.

et

l'amiante sont

désormais

interdits.

E le grand

changement au

ni

veau

européen

vi

endra

de

l'

abando

n

des

P.V.C. (présence de

ch

l

ore

).

Enfin , Renault a démarré le projet euro

péen Mosa

ic ave c di

vers

partena ires

C iba -

Ge

i

gy

, Sollac , Monted ison ... ).

Son ob ject if est d'aboutir

à

un nouveau

concept de l'architecture du véhicule

concil iant environnement , légèreté et

curité. Au j

ourd

'hui , il

y

a plus de

i

000

ingén ieurs

et technic

iens Renault

qui travaillent sur les problèmes d'

envi-

ronnement

.

PIEC

ES

RECYCLABLES

RECYCLA BLE PARTS

-

PIE CES REC

YCLEES

RECYCL ED PARTS

bartery

feux avant

head lamps

b o u c l i c   L . . . : :  ,

bumpers ,

_

hélice de ventilation

ventiliJtion fan

car

énage sous mo t eur

screamlining under cngine

_...r c

eintures de sécurité

salety belts

;;J tl --- teux

arri

ère ·

de siêges

s at

hou

sings

glass s t

OP

and rail lamp

panneau arr

re

. rear

end

cas ng

bas de ma rche

lower case

passages de roues

w

hec

arches

A

v

REN .o\ liLT

TW INGO . UN VEHICULE RECYCLABLE A PLUS DE 9

TWINGO A VEHICLE OVER

90

RECYCLA BLE

L ~

Page 30: Avec N°105 8 novembre 1993

7/21/2019 Avec N°105 8 novembre 1993

http://slidepdf.com/reader/full/avec-n105-8-novembre-1993 30/44

  nhaut

 

collecte des fluides à Athis-Mons.

En ba

s

démontage des vitres.

suite de la p

28)

combustibles

à

destination principalement des

cimentiers.

Au bout du compte

, il ne reste que

5

de

déchets

non

recyclables.

Athis-Mons

,

qui

n'est pas

une

« casse Renault

»,

mais un recy

cleur préconisé par Renault

,

11

valide un s a v o i ~

faire industriel

  ,

selon l'expression de Rachid

Assas

, adjoint

au directeur

de Projet et respon

sable des

opérations

commercia

l

es

.

Venons-en

aux

déchets

du

réseau  Leurs quantités sont

impressionnantes

:

plus de 700 000 batteries/an

,

1

million de

pare-chocs , 3

millions de

litres

de

solvants , 120 000 m

3

d'emballages.

La collecte

de ce

type

de déchets a

été

développée

par

Renault

depuis juin

1991

, d'

abord en Allemagne

et

à

la di

rection régionale de Tours. En mars

1992

,

ce

schéma a

été étendu aux

Pays Bas et en

Grande-Bretagne. li

est

actuellement

opération

nel sur toute

l'

Europe

,

à l excep

t

ion de

l'

Italie

,

du

Portugal

et de

la

région parisienne.

Mais

avant

la fm de

l année

, Renault disposera du pre

mier «

réseau

vert »

européen. Comment

fonc

tionne-t-il ?«

Nous

avons optimisé

la

logistique

Pièces de rechange ,

explique

Rachid

Assas.

Les

camions

qui

lil

t

rent

les

concessionnaires

collec-

tent

les

déchets

et

les

transportent jusqu  

aux

platesforrnes

régionales où

ils

sont

stockés

et

envoyés

chez

les

recycleurs. 1 Les batteries sont

récupérées par MetalEurop

, les

solvants par

SARP Industries (filiale de la Généra

le

des

eaux),

les

pots catalytiques par

Engelhard. Les pare

chocs, eux, font l'objet d'

un traitement

particu

lier : un

camion

broyeur se rend sur

les

plates

formes pour

transformer les

pare-chocs

en

granulats. Restent les déch

ets

en fabric

ation

Chaque année

,

Renault en génère 500 000

tonnes/an. Les

industriels mènent

des

actions

tous

azimuts

: économie d'énergie, d'eau,

utilisa

tion de peintures solubles à

l'

eau

et

de produits

chimiques biodégradables

...

L

objectif est la valo

risation à

100 des

déchets industriels.

Trois

principes

Pour

mener

à

bien cette

opération de

recy

clage

global

des

déchets automobiles, Renault a

obéi

à trois grands principes. Le premier : colla

borer avec

d'

autres

constructeurs

(en particulier

BMW) au sein

de l'

A.C.E.A. qui

a

désigné un

constructeur pilote

par pays

. Ainsi

Renault

Volvo est pilote

en France

,

mais aussi en

Espagne

,

au Portugal et aux Pays-Bas

,

V\Y/

en

Belgique

...

Deuxième principe

:

travailler en par

tenariat

avec l'

ensemble des membres des

fi-

lières automobiles, des fournisseurs

jusqu 'aux

, DECHETS

QuE

DEVIENNENT ILS

?

Recycler, c'est

bien , mais

que

reste

-t-

il des objets une

fois

l'opération

effectuée

? L

es

pare -chocs :

en 1993

,

120 000 ont

été collectés

en

Europe

par Renaul

t, transformés, puis

réut ili

sés

en

passages de roues

,

pièces

de carénage, bacs de batterie . Techn i

quement, on

en

est

pas encore

à

boucler

la

boucle

,

c est

-à-

dire

refaire

des pare-

chocs

,

mais

cela

ne saurait tar

der

. En

revanche

,

les solvants

,

régéné-

rés,

redeviennent solvants

, et les

batte

ries

(acides

,

plomb

, plastiques) ,

batteries. Quant aux

pots

catalytiques ,

leurs

métaux

précieux sont

récupérés

et

remployés dans ... d 

autres pots

cataly

tiques.

broyeurs. Dernier

princ

i

pe

:

collaborer en per

manence

avec les

pouvoirs publics, notamment

pour

faire appliquer

les réglementations. En

mars 1993

, un accord cadre a été signé par l'

en

semble des acteurs de la filière, le ministère de

l'

Environnement et

le

ministère de

l'

Industrie.

Cet accord défmit des objectifs précis : 25 de

résidus

de broyage en 1993,

15

 en

2002

, 5  

en

2015. Ce qui

suppose un gros effort en

amont de la

production

,

lors de

la

conception

des

véhicules

...

Denis Briqu

et

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-

NTERN TION L

es Turcs

seront 70 millions en l'an

2000.

Dans leur

grande

majorité , ils rêvent en

core de

posséder

« leur voiture ».

Car

la

Turquie compte seulement

,

avec

s

on

parc

de

2 500 000 véhicules ,

35

automo

biles pour 000 habitants

,

contre

403

en France

et 4

85 en Allemagne

.

Autant dire qu

'

il

y a

un

marché potentiel.

D

ailleurs

Renault l'a

déjà ren

contré

..

Il

y a

près

d'

un

quart

de

siècle

,

depuis

1969

et

la

création d'Oy

ak-Renault.

Implantée à

Bursa, à

quelque

200

kilomètres

d'

Istanbul

,

l'usine Oy

ak-Renault

a entamé la

production

de

son

premier

modèle

,

la

R

2

,

en

197

1.

Construite localement à plus de 550 000 unités,

la R12

-

qui continue sa carrière

-

est devenue

plus qu

'

un

véhicule

de conquête. Renault lui

doit

en bonne partie sa place de numéro

2

du

marché

(

derrière Tofas-Fiat

et

ses

45 av

ec

34,6

des

immatriculations

en 1992

,

soit

quelque

108

4

00

voitures vendues .

1985 et

Ope

depuis

1990

.

Des

droits de douane

assez élevés

actuellement

pour

limiter la part

des

importations

à

20

du

marché

. Sans

at

tendre plus

longtemps, Toyota a décidé

de sau

ter le

pas. Ses premières voitures de fabrication

locale sortiront fln

1993

ou début 1994.

a

réactivité

d Oyak·Renault

Renault a

donc su

« aire

le bon

chob: »

en

son

temps,

mais pas

question de se reposer sur

ses

lauriers. Un marché solvable évalué à

un million

de véhicules par

an

d'ici la fm du siècle ne laisse

aucun

concurrent indifférent. D'autant que

pour mieux

se

préparer à l'union douanière

avec le Marché

Commun , prévue

pour

janvier

1996

,

la Turquie

a décidé

de réduire progressi

v

ement

les

droits

qui

protègent actuellement les

constructeurs

implantés chez elle

. A

savoir

,

outre Tofas-Fiat

et

Renault

, Otosan-Ford depuis

Pour conserver

la

meilleure part

d'

un marché

passé de

22

4

000 immatriculations en 1990 à

plus

de 410 000 attendues cette année

,

Oyak

Renault

avait

besoin

d'

enclencher la vitesse

supérieure

,

simplement pour suivre la crois

sance, car

sa

capacité

de production

était limi

tée en

1991

à 360

véhicules/ jour.

Jean

Christophe de

Bouteiller

,

le

directeur des

Af-

faires internationales

de

Renault , n'a

pas eu

à dé

ployer trop d'éloquence

pour

convaincre les fi-

nanciers de la nécessité

de

renforcer la mise

dans un

pays dev

enu le premier marché

de

Renault

hors

Europe

occidentale

.

.. et le qua

trième hors de France,

devant

l'

Espagne

Laffaire a été menée tambour battant.

Renault ,

qui était depuis 1969 minoritaire au

sein de la

société commune Oy

ak-Renault

,

en

a

pris

le

contrôle à la fln de

1

an dernier, passant

de 44 à 57 du capital. Parallèlement ,

Renault

a

fait son entrée à hauteur de

20

dans

le

capital de

Maïs

,

la

société

de

distribution

d'

Oyak-Renault jusqu

'

alors détenue à 100 pa

son partenaire

Oyak.

·

Et

l'

intendance

a suivi. Pierre Poupe ,

Direc

teur général

d'Oy

ak-Renault

, a pu consacre

820

millions de francs ,

cette

année, aux

investis

BURS

l •

VOLUTION

CONST NTE

Bursa? " C

est

la

ville des

immigrés

Au Français surpris d'une telle réponse , Esen

Yelkendaya

,

du service du Personnel

,

explique

en

souriant que la troisième

ville de T

urquie

attire

les

Turcs

qu

i rentrent au pays

ou

sont

contraints de le

faire . Ceux de Bulgarie, de l'ex-Yougoslavie ,

qui

sou

vent

se regroupent par

quart

iers.

Non

que

l'air de Bursa

soit

franchement

meilleur

, mais

la

ville est un

pôle

de

développement

industriel,

et le

principal centre

de

production

automobile du

pays.

L

automobile verse de

bons

salaires

, et les équipe

mentiers s

installant

à proximité, des postes sont dis

ponibles.

L

usine Oyak

-

Renault de Bursa emploie

4 850

per

sonnes

dont

l'

âge

moyen

est

de

32 ans.

pour

l'

ins

tant

,

elle traverse

les

affres des grands chantiers.

Bursa

est non

seulement une usine de montage - qu i

tourne

actuellement au

rythme de

520

unités/jour

en

deux équipes -

mais également une

usine

de méca

nique sortant

ses propres

moteurs

(plus

de

113 000

en 1 92) et boîtes de vitesses (1 7 700 . Le passage

d'une capacité de production de 80 000

unités

par

an

en

1991

, à 105

000

en 1992 et

150

000 l'

an

prochain ,

en

attendant les 1

70

000

en

1 96

...

signifie qu 'il faut

pratiquement tout repenser. Moyennant un

milliard

de

francs, en cours dinvestissement, un nouveau bâti

ment de 3 000 m

2

va

recevoir

une quatrième

ligne de

·

grandes

presses automatisée

...

La

tôlerie

et

le

mon

tage

des

Renault 12 et 21 ont été transférés dans de

nouveaux bâtiments pour fa i

re

place à

l'assemblage de

la Renault 19 . Atelier de

peinture

allongé , montage de

sièges synchronisé au programme

véhicule, Bursa

n

arrête

aucune de

ses

productions actuelles, et se met

en

position de

construire quelque

80 000 Renault

19

de p

u

s par an.

Ce sera le cinquième modèle construit:

- La Renault 12 , baptisée " T

aros

,

en

Turquie, et fa

briquée

depuis

1971

, a été

sortie

à plus de 5

55 000

unités.

- La Renault 9,

connue

ici comme " Spring , et

" Boadway ,

selon les

versions , sort depuis 1985 et

totalise 210000 unités.

- La

Renault 11,

produite

depuis 1987

, est

ici la

" F

ash

,

et

atteint

les 39

000

véhicules.

- La Renault 21 se nomme " Optima

,

" Manager ,

ou

" Concorde , et, depuis son lancement en 1990, a

été construite

à plus de

20

000 unités.

- La

Renault

19

sera

produite dès le

début

de 1994.

Pas

question

d'arrêter un modèle. Lusinea a chance

de

courir

après un marché qui progresse aussi vite

qu '

elle .

. Pour la Renault 12 , le

best

-

seller

de Renault

en

T

urquie

, parler d'

arrêt relève

quasiment

de l'inci

dent diplomatique M. Taylan , e directeur

de

la Pani

fication

et

du

produit , est catégorique : " La Taros

ser

fabriquée ici

aussi

longtemps qu ily

ur une

de-

mande pour

elle ·

E comme l'an passé elle aété

pro

duite à 39 400 unités, venant juste derrière la Renault

9 (59600 unités)

..

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sements (et

sans

doute autant

l'

an prochain)

,

soit

un quasi doublement par rapport

aux

an

nées précédentes. Mo

y

ennant

quoi

l'usine

de

Bursa

se sent

pousser des ailes

.

Celles

de la R19 ,

dont

les

premières unités

sortiront

de chaîne

fln

1993

ou

début

199

4

avec les 80 000

unités par

an

pour

objectif en année pleine.

En

fin

d'année Bursa

produira

à

la cadence

540 véhicules/ jour pour atteindre

les

625

fin 1994.

En

quatre ans

, l'

investissement

consacré

à

Bursa tournera

autour

des

2

milliards

de francs.

La capacité

de

1 usine portée à

150

000 unités

en 1994,

passerait à 170

000 en

1996 et devrait atteindre les

200

000 unités

en 1998.

Un m rché en

pleine

exp nsion

Bursa

et l'

usine de Novo-Mesto en Slovénie

,

dont la capacité

vient d'

être

portée

à

450

véhi

cules/jour

,

font partie

d'

un dispositif destiné

à

répondre aux

besoins

de

l'

Europe orientale ...

de

l'Oural

au Moyen-Orient.

Et

comme depuis

l

Alliance

»

Renault ne

sau

rait

plus

raisonner

en

célibataire,

Jean

Christophe de Bouteiller

se

préoccupe

d'ouvrir

la

porte

à Volvo. Le groupe suédois ayant

pour

importateur

la société Oytas

, et

cette dernière

appartenant

à

la

Mutuelle des forces

armées

turques

(O

y

ak

,

le partenaire de Renault)

,

les

af-

faires

vont

pouvoir

s'

arranger quasiment en fa

mille. Il

est

envisagé que Volvo constitue

une

so

ciété commerciale

avec

Oyak pour

la

distribution

de

ses vé

hicules.

Avec un objectif

qui

peut sembler modeste

:

obtenir quelque

2

000

immatriculations d'ici à l'horizon

199

7

ce

- qui

permettrait

tout de même à Volvo de dépas

ser BMW: Mais quand on sait qu

'

il

faut

7

ans du

salaire minimum turc

po

ur acquérir une

Renault

9,

on

imagine que

les Vol

vo

850 ne se

v

endront

pas comme des loukoums

.

Ates

U

nal Erzen

,

le

Directeur général

de

Maïs ,

n'a

aucun

do

ute

qua

nt au développement

du

marché automobile de son pays. La

filiale dis

pose

déjà

d'

un

réseau puissant :

321

points de

vente, dont

20

9 concessionnaires appuy

és

par 7

succursales. Elle

emploie

915 personnes directe

ment mais

,

au total

,

plus de

4

000

.

Ares

U

nal

Erzen

compte

bien améliorer

dès

cette

année

le

score

19

92 de Maïs : sa

société

de

distribution

avait

v

endu 108

000

véhicules et obtenu

un

chiffre

d'

affaires de

5,1

milliards

de francs

.

Déjà

,

e

réseau de Maïs est en

cours

de connexion infor

matique av

ec sa maison

mère, et

au-delà

, va

être

rattaché

àl'

ensemble du dispositif de Renault.

Aujourd '

hui

,

le

combat commercial

peut pa

raître simple dans

un marché

que se

partagent

quatre

modèles

, qui s'adjugent

60

%

des ventes

,

les Fiat

«Sahin '' et «

Dogan

» et

les

Renault 9 et

12.

Mais demain la bagarre s'annonce

plus

rude

car

chacun

des

constructeurs

s'

appu

ie sur les

plus solides groupes turcs. Renault avec son par

tenaire Oyak

,

Fiat et Ford avec Koc

, et

To

yota

avec Sabanci. Or

la

clientèle turque

est

très

sen

sible au prix

d'achat

proposé

.

Compte

.tenu

du

salaire

moyen , il n'

est pas

surprenant

que

la

structure du marché laisse

la

part

du lion

au seg

ment « inférieur » (véhicules

de conception

an-

cienne et

bon marché

). En 1992,

pour un mar

ché

global de 315 500 unités,

le

s

egmen

t

inférieur représentait

près

de

48

des

v

entes

,

le

segment mo

y

en 38

,8

, le

mo

y

en supérieur

12 , et

le supérieur

à

peine

1,3

L

ouverture aux importations

et

le

début de la

production locale de To

y

ota

v

ont venir brouiller

le

jeu

,

mais en attendant le

réseau se plaint de

manquer de voitures àvendre . .

lain

enaud

l

0YAK,

UN GROUP

PUISSANT

Le

partenaire

de

Renault

n'a rien

d'

une

modeste P.M.E.

On

savait

Oyak

puissant, on le

découvre trois

i

ème

puissance économique du pays

.

Oyak est

présenté par son directeur général comme

un simple organisme

de

sécurité sociale

complémentaire

, :

la

Mutuelle

d'

entraide

des

forces

armées turques. Une mutuelle

qu

i a

obtenu

l'an

passé

un

chiffre

d

affaires

de

23 milliards

de

francs

, et

dégagé un

néfice

de

1,2 milliard.

Constitué en

1961

,

le

groupe

Oyak

fonctionne comme

un

fond

de

pension

chargé de

fa

i

re

des

profits

pour

pouvoir

alimenter les retraites par capitali

sation

de ses membres, tous m

l

itaires. A

savoir plus

de

123 000 personnes dont la

cotisation obligatoire

à

la mu tuelle

repré

sente 10 de la solde. Appuyée par une

fiscalité très

favorable

1 0 dimposition

sur

les bénéfices

contre

un

taux

normal

de

49 % ,

Oyak aurait pu

se

laisser vivre

.

Mais le professeur

A

i Bozer, anc

i

en mi

nistre des Affaires étrangères

et

président

du Conseil

d'administration d'

Oyak

Renault,

n'

hésite pas à considérer les re

présentants des

forces armées

comme de

redoutables

censeurs · Malheur à l'ad

min

istrateur ou au

responsable

d'un place

ment

qui n'

obtiennent pas

de

rentabilité

au

terme

de deux

exercices.

Oyak

contrôle

en

viron

25 sociétés

, dont

13

comptent

parmi

les 500

premières du

pays.

Cela va

de

l'automobile, avec

Renault

, aux

pneuma

tiques

avec

Goodyear

, en

passant par la

di

stribution

de

pétrole avec

E

f

,

mais aussi

la

Banque

, le transport

aérien

, l'

agro

-ali

mentaire .. et le tourisme.

o

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TE )NOlOGIE

L AUTRE

BOITE

SEMI·AUTOMATIQUE

Renault

Sport a

équipé sa troisième Clio

16 Sgroupe A 

engagée en cha mpionnat de France des Rallyes

 d

  ne boîte de vitesses

semi automatique  

développée

en

partenariat avec

Magneti Marelli.

«

Gagner

du

temps

l

or

s

des

passa

ges

de

vitesses.

est

un

ga

in en

pe1[ormance

,

ex

plique

Gilles

Lallemem. ingénieur

au département Rallyes de

Renault Sport , à

Ant

ony.

C est

aussi

un

gain

en

séc

urit

é

et fia

-

bilité pui

sq

ue le pilote change de

rapp

o

rt

sans

que sa ma

in

ne

quitte c

omplètement le

volant.

En o

utr

e, ce

système

élimine

les

fausses manœuvres. Pour des

raisons d homologation et de

coût, nous devions

con

serv

er

la

boîte 6 vit

esse

s

qui

donne

toute

satisfaction et

ne

rem

placer que

sa

comm

ande . ,

Les

perfor

mances de Philippe Bugalski

au

récent rallye du L

m

ousin (4  au

général) ont

pr

ouvé la validité de

ce

concept.

Vitesse et confort

Contrairement au

cas

une

boîte automatique habituelle,

le

pilote conserve ici

la

maîtrise du

passage des vitesses. n

ui

suffit

de basculer légèrement vers

l avant ou l arrière

un

levier

placé

à côté du

volant

et muni

de

contacts électriques :

le

pilote

change de rapport comme on

change

les stations

d une radio

avec

la

célèbre

« commande au

volant

»

L

ordre est

transmis à

un calculateur

qui

commande

alors

, en ouvrant des électro

vannes, le déplacement d un

vérin

hy

draulique installé sur le

carter

de

la

boîte. C est

lui qui

fournit les mou

vements néces

saires

aux changements de rap

ports habituellement transmis par

le

levier

de

vitesse , c est-à-dire

une translation et une rotation .

Les

modifications subies par

la

boîte

se

limitent donc à

sa

commande . « n est

proche

des

sy

stèmes remarqués en FI qui

utilisent

cependant

des architec-

tures de boîtes différentes. » ·

L

embra

yage lui aussi n est

mo-

difié

que

pour sa

commande

qui

dev

ient

hy

draulique.

Le pilote

ne

utilise

qu  au

démarrage

.

Par

la

suite , c est le calculateur qui l ac-

tionne ,

et

seulement pour rétro

grader, car les boîtes « de course »

se passent très

bien

de

débra

yage

à

a

montée

des

rapports.

Sur le

tableau

de

bord

,

un

affi-

cheur

digital

indique

le

rapport

engagé et le

régime

moteur.

orce et précision

Pour

déplacer

suffisamment

vite les

pignons

de

boîte

, le v

érin

peut recevoir une pression de

150 bars Elle est fournie par

une

pompe entraînée par l 

un

des

arbres

à

came.

Lélectronique

ap-

porte sa

précision incomparable

:

la

position exacte

du

vérin est

contrôlée en permanence et, par

l intermédiaire

des

boîtiers d allu

mage

et

injection

, le

calculateur

pilote

le

régime

moteur

pour

faci-

liter les

changements

de rapports.

Al accélération , ceux-ci s effec

tuent

pied

au

plancher, le

calcula

teur

se

chargeant

de donner au

moteur

le

régime

qui

permet aux

pignons

de

boîte

d engrener sans

heurts.

In

v

ersement

, pour éviter

au

moteur les sur-régimes , il peut

refuser un rétrogradage

, en atten

dant que

le

véhicule ralentisse, et

dispose de modes de fonctionne-

ment dégradés en

cas

de dé

faillance d un des composants .

Le verdict

du

chrono

La

course a confirmé des essais

satisfaisants . «Avec ce

dispositif,

la durée de

passage

moy

en

des

v

itesses passe de 0,25 0,

12

se-

conde. Sur un

parc

ours sinueux,

cela représente 0,35

seconde

par

kil

omètre, soit le tiers de l

éc

art

séparant

les Clio

(2 litres , 2

mu es motrices) des

grosses

gm upes A (2 litres turbo et 4

roues

motrices). Les pilotes ap

précient. Garder

les

deux

mains

sur

le

volant

est

un

gage

de

sécurité dans

les

passages déli

cats et un

changement

de rap

port

plus rapide préser

ve

l é

qui

libre

du

véhicule

da

ns les

courbes rapides » 

conclut

Gilles

Lallement. La fiabilité

de

en-

semble (

composants aux normes

de

l aéronautique) est bonne et

les

pignons et crabots

de

la

boîte

,

à l abri des fausses

manœuvres

,

ont

une durée de vie accrue .

Enfml  excès de poids n atteint pas

10 kg et

la puissance consommée

reste négligeable

.

On pourrait faci-

lement imaginer

une

application

en série

sur

des

versions sporti

v

es

dès lors que les modifications de

la

boîte restent mineures.

Ce

système Renault Sport

-Ma-

gneti

Marelli

conjugue donc

le

rendement mécanique des boîtes

de

vitesses

traditionnelles

avec la

vivacité et la disponibilité du

couple

hy

draulique-électronique.

n

attendant une

diffusion

en

grande série,

les

pilotes

et

le

chronomètre y trouvent leur

compte

.

Laurent lanc

Gros

plan

surfe bloc bydranlique

contenant le vérin

à deux axes

muni fh

u es

cinq électro

u

mmes. Il

est fixé sw· le carter de

la

boîte.

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7/21/2019 Avec N°105 8 novembre 1993

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  P E

~ T I O N

MAGIC :

LE

RETOUR

Ap

rès l èrebr it

ann

i

que

, avec Manse

ll

,

et

française

, avec

Prost

,

Will

i

ams Renault met le cap

au sud

en choisi

ssant

Ayrton Sen na .

Pilote

Lotus Renault

il

y a 8

ans

,

e

Brésil i

en retrouve le moteur

frança i

s.

Objectif :obten irun quatrième titre mond ia 

L

n di Il oc tobr e. 14 heures

préc

ises.

Frank Wlliams annonce officie llement à

Didco t la compos iti on de l éq

uip

e

Willia

ms

 R

ena

ult

qui disputera le prochain

championnat du monde.

«

Nous

avions

besoin

d une équipe

qui

pourr

ait

défendre les

titres

que nous avons remportés depuis deu:x

ans. L annonce du départ

d A

lain Prost nous a

laissés dans un grand désarro i. Alain est un

pilote

un immense talent

. Il a

beaucoup ap

-

porté

à l équi

pe t

ant au vo

l

ant qu

 

en

dehors. Il

nous est ainsi

apparu qu Ayrton

Senna était le

seul

pilote

capab

le

de le

remp

l

acer

Nous

l avons

AYRTON

SENNA

Né le

21 mars

1960 à

Sao Paulo (Brésil}.

Célibataire

.

158

Grands

Prix disputés

40 victoires. 61 pe les positions.

Carrière

:

1984

(Toleman-Hart) : 9 du

championnat

du

monde (13 pts).

1985 (Lotus

Renault)

: 4 (38 pts, 2viel.}.

1986

(Lotus Renault)

: 4 

(55

pts, 2

viel.}.

1987 (Lotus-Honda) : 3 (57 pts, 2viel.}

1988

(Mclaren-Honda) :

hampion

u

monde (90

pts,

8vi ct.) .

1989 (Mclaren-Honda) : 2 (60 pts, 6viel.}.

1990 (Mclaren-H

onda)

:

hampion

u

monde (78

pts

, 6vi ct.).

1991 (Mcl aren -

Honda)

:

hampion

u

monde

(96 pts, 7 vi ct.) .

1992 (Mclaren-Honda) : 4 (50 pts, 3viel.}.

1993

(Mclaren -Ford) :après

le

GP.

du Japon

,3 (63 pts, 4

viel.}

toujours admiré et son palmarès parlepour lui.

Quant

à Daman

Hill

, il

est allé au-delà

de

ce

que

nous a

tt

end

ions de

l

ui

et nous sommes

pe

suadés

qu il n apas

fini

de nous étonner »

C es

t donc fa it,

Ayr

ton Senna rejo

int

l éq

uipe

qui lui a pe

rmi

s de fa ire

ses

d

éb

uts en

Fo

r-

mu

le

1. Sa première

ex

périence re-

monte, en

eff

et, à juillet 1

983

pour un

test à Donington au

vo

lant d une

Williams-Ford. Pour le Bésilien,

«c e

st un

rêve qui devient

réalité. Frank Williams est

ce

l

ui qui

m a

offert

l op

-

portuni

té de pil

oter

en FI

et

est avec un mate

R

enau

lt

que

j ai

gagné mon

premier Grand Prix

en

1985.

Nous avons été tel

-

lement proches d un ac

cord dans le passé

que

je suis désormais réelle-

ment

impatient de pilo-

ter

une

Williams

-Renault. »

Un surdoué

de 25 ans

Une deuxième vie l attend , en

fait ,

chez

le

moto

r

iste

fran

çais

après

un passage en 1

98

5 et 1986 dans

l écur ie L

ot

us Renault.

C es

t

alors l époque du

Turbo, l époque de

« l éclosion » d 

un

je un e prodige .

«

Senna, c

 é

tait

un

gros point

inteJTO

-

gation

,

se

so

uvient

Brun o

Ma

udu it,

in

gé nieur d exp l

oi

ta

t

io

n de Rena

ult

Chez

Lotus Renault en 1985·86.A époque

avait déjà la réputation d être l 

un des

me

ill

eur

me

tt

eurs

au

poillt.

Page 37: Avec N°105 8 novembre 1993

7/21/2019 Avec N°105 8 novembre 1993

http://slidepdf.com/reader/full/avec-n105-8-novembre-1993 37/44

Sport ,

détaché

chez Lotus

de

1983 à 1

986.

l

n'avait

que

peu d'e.\périence

et pourtant

il a

démontré immédiatement

l'étendue de ses

im

menses

qualités

en signant, dès les

premiers

Grands

Pri

x,

des

potes et

des

records du tow: Il

était certainement l'époque le meilleur met-

teur au

point.

»Un atout

primordial

lorsq

ue

l on

compare

les

faibles mo

y

ens télémétriques

de ces

a

nn

ées et ceux déployés depuis quelques temps.

Conscience

professionnelle

«L'essentiel

de

notre travail reposait sur les

sensations

du

pilote

.

Senna

était déjà capable

d'analyser

dans

les moindres

détails chaque

virage, chaque

partie

du tracé... avec une pré

cision diabo l

ique

. Ce qui

nous

permettait

d'orienter

de

façon

juste

et

rapide

notre travail

de

déve

loppement

et

d'e:>.ploitation. Il nous de-

man dait énormément d'informations. Les

échanges étaient permanents

et

de

grande

qualité.

Il faut

tra

vailler dans cette

voie-là

parce que . Ayrton nous e.\pliquait toujours

ses

choix et

ses

décisions . Guidés par lui, nous

ne nous sommes jamais trompés sur les orien-

tati

ons

prises. ,

En

7 ans. Senna a évolué

à

tous les niveaux. Il

es

t devenu une «

star

)1

cour01

mée à trois reprises

au niYeau mo

ndial.

Et il a

gardé

sa

formidable

rage de ,

-ain

cre. Mais a

 t il

changé ?«Une année

Senna, c'

est

une année usante  mental

ement

.

Il est sans ce

ss

e sur vos baskets , l'affût du

moindre détail , conclut

Bruno

Ma uduit. A

l'épo

que

,

ma

hantise était de

le

retrou

ver

à

l'hôtel

lorsque

nous

rentrions vers minuit. Il

nous

attendait

pmfois

dans le hall

pour

r

epar

-

ler

de

réglages

,

nous

donner ou

demander

en-

core

et

toujours

des

e.\plications Et c'était

re

-

parti pour trois

quarts

d'

heure

,

une heure

.Hais ces deux années restent

mon

meilleur sou-

veni

r

en

douze ans

de

FI chez R

enault

Sport »

Rubriqu

e Chris

ti

an Delcourt

LA

REGLEMENT TION

1994

Deux grandes innovations

marqueront la

saison

1994 de

F1

:

l'

autor

i

sa tion des ra

vitaillements en course

m ais avec un réservoir

d'une contenance

minimale de 200

litres) et

un

ca lendrier comportant le retour du G P.

d Argentine pour l'ouverture

de

la saison , le 20

mars (à

a

place

de

l'Afrique du S

ud}

,

et

un

G.P.

du Pacif ique

au

Japon (en remplacement du

G.P.

d'Europe à Don ington)

Les

a

utres déc

i

sions

:

-

Boît

e

de

vitesses

semi

-

automatique autor

isée.

-

Suspension

active autorisée si elle n'a

aucune

- influence sur le comportement aérodynamique de

la

monoplace m ais aba

ndon

en

1995

).

-

Té lémétri

e voiture -

stand

(pas 1 nverse) et

communic

ation pi

lote-stand autorisées.

-

Pas

de

limitation

du nombre des

moteurs

.

-

Pas de limitat ion

du

personne

l

dans

le stand

lors

des

arrêts

en

course.

- Pus

de

limitation des pneus en qualif ications

(con tre deux trains auparavant) étant entendu que

le nombre de trains de pneumatiques sera tou

jours limité à

7 par voiture

et

par

Grands

Prix.

-Essais

libres

le

matin

de 9h30 à 10 h 15 et

de

10 h 30 à 11 h 15 et nombre

de

tours toujours

limité à 23.

El

TOUR DE

PISTE

•••••••••••••••••••

•••••

JARGON DE PADDOCK

Faire péter un chrono

Malgré l'

habileté

s

de

Senna

et

~ / J

l'efficacité de l

son pilotage , aucun

cas

de destruct

i

on

d'

un

instrument

de

mesure

du temps

n'a encore été

constaté. Pourtant

l'utilisation de

cette

expression imagée

a

souvent été

justifiée pour

le é.

Brésilien à l'issue /

f?'

de performances

stupéf

i

antes

,

notamment lors des

qualif

icat ions .

COMPTE-TOURS

Avec 61

pole

positions

depuis

le début de

sa carrière

,

Senna

est le recordman de cet

exercice

périlleux.

Une série commencée

le

21

avril1985 au

Portugal. .. grâce au

moteur Renault Turbo qui

équipait sa

Lotus. En

1988

et 1989 , le Brésil ien a

réussi 13 poles dans la saison . Et c'est

encore lui qui

a

empêché

Mansell de faire

le   carton plein   en

1992

15 sur 16) en

occupant la

première

ligne

au

Canada

A

VOS

STATS

...

- -

Lors de ses deux saisons passées chez

Lotus-Renault

Turbo en 1985

et

en 1986 ,

Senna

est

monté sur le podium

à 14

reprises en

32 courses

: 4victoires, 6

deuxièmes places et 4 troisièmes places.

Ce

qui

porte son total actuel à 78 podiums

en

156 Grands Prix

disputés

50

%) :

39

victoires,

23

deuxièmes

places

et

16

troisièmes

places.

MONSEIGNEUR

Senna reste

le roi de la Princi

pauté

"

avec 6 succès depuis

ses

débuts en F1 .

Mais surtout

,

il

a

remporté

les

5

dernières

éditions du G.P

. de

Monaco depuis

1989.

Un record tous pilotes et tous circuits

confondus. Juste derrière , on retrouve

...

Senna 4 succès en Belgique ,

de

1988

à

1991)

et

Jim Clark

4 victoires également

en

Belgique

et en Angleterre , de 1962

à

1965).

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l

DESSIN TEUR ÉPINGLÉ

Allez

savoir où va se placer

une

manie

Jean-Marc

Lasa

ll

e, lui ,

arbore la

sienne au

revers

de

son veston.

Ce

dess

i

nateur

de

la

di

rection Méthodes maintenance de

Cléon est

un

fan

des

pin

's.

Comme

des milliers d'autres,

il

ne

put résister

à

la fièvre des épinglettes (en fran

çais

dans le texte

) lorsque

celle

-ci

gagna

l'

Hexagone

au début

des années

1990. La

folie

collective qui s'empara

alors

des petits et des

grands - et exclusivement des Français -, a

laissé

des

traces . Des petits trous

dans les

tee

shirts des adolescents,

les

gilets des garçons

de café , le tweed des

costumes

,

les

tabliers des

charcutiers et le

satin

des robes de soirées.

Quelle

entreprise n'éd i

ta pas son pin

's person

nalisé Ne cherchez pas, aucune. La tyrannie

du gadget àses raisons

que la

raison

ignore.

Et puis, un beau jour,

la

« pin 's mania

se

gonfla

comme

une

baudruche. Désormais ,

seuls les pur istes poursuivent leur passion.

Jean-Marc

Lasalle est

l'

un

d'

entre eux.

Il ne

fait

pas dans le déta il. Des broches émaillées ou

métalliques,

il

en

possède

1

099

. Pour se sin

gulariser et

ne

pas amasser n'importe quoi ,

le

jeune dessinateur

décline sa collection .

Il pas-

  l

sède

430 pièces

exclusivement

consacrées à

Renault et

284

dédiées

aux

villes françaises et

plus

particulièrement

normandes

.

Jean-Marc

Lasalle

a

débuté

sa

collection avec le

pin 's Vive le sport '', édité par Renault en

1991 . Il était beau et de bonne qualité, comme

tous les modèles de l Entreprise •

explique-t-il.

Lui qui n'avait jamais

rien

collectionné

jusqu '

alors

, hormis

des porte

-

clefs

entassés

dans un carton à chaussures depuis son

en

fance

, a été immédiatement emballé.

Avec une

dizaine d'autres

mordus

de Renault, il

échange

des pièces

et

cherche la perle rare.

C

est grâce

à

ce

réseau

informel rassemblant des amateurs

des

établissements de

Douai

, Roubaix ,

Rueil

et

Billancourt, qu '

il

aconstitué

sa

collection.

Aujourd 'hui , Jean-Marc Lasalle

se

lance dans

l'

édition de pin

'

s.

Sa cible :

les anciens modèles

de

Renault

qui

n'ont

pas été

sacralisés

par

l'épinglette. J ai dessiné

un

modèle de Fuego

et

j ai

contacté

un

fabricant qui

en produit

1000 en trois coloris. ,

Sur

ses tablettes , il a

déjà

inscrit les

Renault 20,

11

,

30

, 9, 6,

15

et

17. Une mine de pièces

inédites

.

Jean-Marc

en

rêve

déjà

...

J. C. M.

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RECHERCHER RIENTER CHANGER

CARREFOUR

DE LlMPLOI

ET DES MÉTIERS

N

OVEMBRE 1993

TOUR

DE

G RDE

Les métiers de la sécurité

ont connu

ces

dernières années un véritable

esso r.Aujourd 'hu i,

chaque

immeuble

dit de

grande hauteur I.G.H .) est

équipé

d'un poste de surveillance placé sous

la responsabil

ité d'

un

agent

de

prévent

ion et de sécurité dont

la pr

i

ncipale fonct

ion

reste la lutte contre

le

feu

.

L

réglementation sur les 1 G.H. remonte

1978 et concerne indifféremment les

tours de bureaux et d'habitations. Un im

meuble est classé dans la catégorie des

I.G.H.

partir du moment où sa hauteur

est telle que la plus

grande

échelle des pompiers

ne peut atteindre

le

sommet du bâtiment.

La

curité doit alors se faire l'intérieur de

l'édifice

et

ne

pas

être

uniquement tributaire

d'

une

inter-

vention extérieure , explique Jean-Michel

Matelot

,

directeur

de

Techform

, un organisme

de

formation spécialisé dans la prestation de services

et principalement

dans les métiers

de la

sécurité.

Le rôle de l agent de prévention et

de sécurité

en

I.G.H

. consiste ,

avant

tout,

à déceler tout

ce

qui pourrait

engendrer

un

risque

de sinistre .

Pour assurer

la

sécurité des biens

et

des per

sonnes

, il

doit

connaître

et

faire respecter

la

glementation

san itaire

en

vigueur dans les I.G.H .,

être

en mesure de

piloter, son

poste

de

contrôle ,

avo

ir de sol ides notions de secourisme

et surtout maîtriser

les

phénomènes de na is

sance

et

de propagation de cet

éternel

danger

qu 'est le

feu

.

Une formation

alternée

Tout

cet éventail

de connaissances

passe

na

turellement

par

la formation.

Nous sommes un

organisme

agréé et nos

stages de formation sont sanctionnés par

un

examen qui donne accès un diplôme profes-

sionnel reconnu par l état. En ce qui

concerne

les

agents I.G.H.

,

notre

formation

est ouverte

tout

le monde, en respectant

cependant

deux

cri-

tères

:

pas

de

condamnation

et une

bonne

forme

physique , précise Jean -Michel Matelot.

Comme toute bonne formation , celle-

ci

alterne

théorie et pratique et s'articule autour de

trois

su

jets

:

le

bâtiment lui

-

même

,

le

désenfumage

et

les

moyens

de secours. Des

instruments de dé

tection à a

manipulat

ion des moyens antifeu

(ex

tincteurs, portes

coupe

-

feu

, etc) en passant par

l'étude des appareils

resp

iratoires , celle du ré

seau

incendie

armé

, le lancement

de

l'alerte,

la

méthodologie de l'intervention des

pompiers

,

jusqu

'

au

sauvetage

des personnes en ascen

seurs, toute

la

sécur ité en I.G.H . est

abordée.

Sans

oublier le compartimentage

des

étages

-

chaque

étage est

,

en

effet,

un

caisson , indé

pendant -,

le

système électrique du tableau de

sécurité et l'utilisation de

la réserve

d'eau en

cas

d

incendie.

La

plupart

du temps l agent

de

prévention et

de

sécurité en I.G

.H. travaille

en

3x

8.

Il partage

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7/21/2019 Avec N°105 8 novembre 1993

http://slidepdf.com/reader/full/avec-n105-8-novembre-1993 41/44

Didier

Poitou

,

agent

de

prévention

et

de sécurité

en I.G

.

H.

UN

SE TEUR

EN

PlEIN

EVElOPPEMENT

'

ai

travaillé

9

ans

à

a cen

trale

thermique de Bou

logne où

j étais

agent

d exploitation.

Dès l'an

nonce de la

fermeture

du

site de Billancourt,

je

me

suis rendu

à l'

an

tenne

Initiatives . P

armi

les métiers qui mont

été

proposés

,

j ai

opté

pour celui d'agent

de

prévention et de

sécu

-

rité en i

mmeuble de grande

hauteur . J ai

suivi

une formation

de

deux mois et demi

au

terme de

laquelle j ai obtenu

un

diplôme : le premier degré

d I.G.H.

et une

attestation de

Sécurité

et secourisme du

travail qui m a été remise par la Potection

civile.

Je n'ai eu

aucun

mal

à

trouver un

emploi. Cest un secteur

en

plein

dévelop

pement

et

j ai commencé à

travailler

dès la

fin de mon stage. Mes horaires sont régu

liers :

de

7à 9 heures, avec trois

jours

de

travail consécutifs alternés

avec

trois

jours

de

repos

.

Ainsi

,

je

profite mieux

de

ma

fa

mille. J ai

envie

d évoluer dans ce métier.

La

société qui

m

emploie offre des stages

de perfectionnement et

je me suis inscrit

pour

obtenir mon diplôme

du deuxième

degré

d I.G.H. en septembre

prochain

afin

de tenter de devenir chef d

équipe

. ,

Propos recueillis par

Danielle

Jallot·Allain

son activité entre la maintenance du poste de sé

curité (check

-

list

des

instruments

de

contrôle

,

relations

avec les autres services de

sécurité),

l'

entretien

programmé (vérification des portes

coupe -feu, des extincteurs , etc) et les rondes de

détection à heures

fixes

au cours desquelles il

s'assure , entre autres , de l accessibilité

aux

moyens de

secours.

Nos formations

ne sont pas des

formations

garages

 . Le

marché de 1 /.G.H. est très

porteur

surtout pour des

personnes méthodiques

sa-

chant garder leur

calme

pour appliquer les

consignes

et ayant la

volonté de

mettre

leurs

compétences au service

une collectivité. Leur

diplôme

en

poche

,

nos

candidats

trouvent

facile

ment

du travail

,

conclut Jean -Michel Matelot.

Rubrique

:Mchel

Delgado

La

Direction des Technologies de Production

recherche:

1

TECHNICIEN DE GESTION

avec connaissance des biens d  équipement.

reJ:

1832

Lieu de travail :Boulogne

1

RESPON

SABLE

DE

GESTION

de projet.

reJ:

165

Lieu de travail Boulogne, puis en 1997 en Espagne .

Renault

and

Volvo Car Quality re crute :

1 SECRÉTA IRE

pour

la Direction de l  Institut Renault de la Qualité.

reJ: 1819

1 TECHNICIEN

pour évaluation des produits en phase de démarrage.

reJ:

1818

1

TECHNICIEN

pour assister le père technique du standard A.Q.R.

reJ: 1817

1 TECHNICIEN

pour assister les cotateurs AQR. Sens de la communication.

Déplacements fréquents.

reJ:

1816

Lieu de travail :Boulogne

La

Direction

de la Recherche demande:

1 TECHNICIEN MESURES-PHYSIQUES

Compétences matériaux.

reJ:

1942

1 CHEF D ATELIER

pour le parc des véhicules électriques.

reJ:

1932

1

SECRÉTAIRE

pour secrétariat classique. Notions d anglais.

reJ: 1931

1

PLASTURGISTE

pour le service matériaux polymère et composite.

re

t : 1829

Lieu de travail :

Rueil

.

RENSE

I

GNEMENTS

RENDE

Z· VOUS

CONSE

IL

S

.

.

Contactez nous en tQute

confidentialité par MEMO

-MEMOID

·RENDPAS•INITIATI-

Une société d emboutissage

sur Versailles recrute :

1

TECHNICIEN

devis pièces. reJ:

2 1

3

La Direction de l Informa-

tique

et de l  Orgamsation :

1

ORGANISATEUR

pour

son

SeTifiCe reJ;

193

6

documentatwn

technique

Lieù de travail : Rueil.

Page 42: Avec N°105 8 novembre 1993

7/21/2019 Avec N°105 8 novembre 1993

http://slidepdf.com/reader/full/avec-n105-8-novembre-1993 42/44

CARREFOUR E L EMPLOIET ES METIERS

Renault and Volvo Car

Purchasing recrute :

1 TECHNICIEN

pour le projet éclairage signalisation.

rej: 1857

1 TECHNICIEN

pour le projet étanchéité.

rej: 1855

2 TECHNICIENS

chargés de

l ac

hat

du

ref:

1913

câblage. Anglais indispensable.

1 TECHNICIEN

chargé de l achat

rej : 1914

de composants

câblage et connectique.

Anglais indispensable.

1 RESPONSABLE

de_] achat des rej : 19 7 4

p1e

ces de

la

Jonction refroidissement moteur

et climatisation.

Anglais indispensable.

Lieu de

tra

vail :Boulogne.

La Direction Après-Vente

recnerche

1 PEIN TRE

defor;mation

re1:

1589

possedant des

notions de colorimétrie.

1 RESPONSABLE

DIAGNOSTIC

ayant une bonne

expérience de re .

159

l  automobile et de l électronique

embarquée.

1 TECHNICIEN

ayant de bonnes

connaissances

re : 001591

des fonctions

automobiles contrôlées par calculateur.

Lieu de

tra

vail :Le Plessis-Robinson.

L usine de Cléon recherche

pour le Départem ent Entretien :

2 EIECTROMÉCANICIENS

rej: 18 2

2AJUSTEURS

A1ÉCANICIENS

rej: 001801

La

Direction des Etudes

recherche :

1 TECHNICIEN

chargé

du

suivi des dossiers d homologation étrangers.

Anglais

u h ~ i t

PostE>

s v ~

1 S E C   I R E

pour mise en forme de documents et gestion .

3 TECHNICIENS D ATELIER

pour réaliser des maquettages de compartiment moteur.

1 TECHNICIEN D ATELIER

pour

le

montage d organes mécanique et électrique.

1 TECHNICIEN

ayant des compétences en automatisme et informatique

industriel.

1 SECRÉTAIRE

pour le

chef

de service relations social

es.

1 SECRÉTAIRE

chargée d assurer

un

secrétariat classique et technique

et

aussi

le rôle de correspondant

de

formation.

Lieu de travail :Rue

il

.

1 CONDUCTEUR

de bancs

à

rouleaux informatisés. Poste basé

à

Lard

y .

1 PROFESSIONNEL

pour le montage moteurs prototypes

à

Lardy.

2 PROFESSIONNELS

mécaniciens

auto pour

Lard

y.

rej:

1972

rej: 1878

rej: 1877

réf_ : 1879

rej: 1967

rej: 1968

rej: 136

rej: 1957

ret : 1953

rej: 001971

La Direction du Personnel et des Affaires Sociales demande :

1 EMPLOYÉ ADMINISTRATIF

1_our le

service planification de la formation. Chargé d analyser

es informations des systèmes informatiques.

rei : 1881

Lieu de travail :Boulogne.

Renault Véhicules Industriels recherche :

pour

Annona

y :

1 TECHNICIEN MAINTENANCE

pour dé{hannage électrique et électronique des machines

et insta lotions.

ref: 1943

pour Lyon Saint-Priest :

1 TECHNICIEN APRES-VENTE

pour l étude des moyens de diagnostic après-vente.

rej: 001901

Page 43: Avec N°105 8 novembre 1993

7/21/2019 Avec N°105 8 novembre 1993

http://slidepdf.com/reader/full/avec-n105-8-novembre-1993 43/44

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INFOS CREATION

D'ENTREPRISE

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formation et

d animation en création

et/ou

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reprise d entreprise.

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• Préparation

à

la création

d entreprise

et/ou la

reprise

de fonds de commerce

Initiation à

la gestion

• Dossier financier

6-7-13-14 et 21 décembre 1993

3-4-10-11 et 25

janvier 1994

Une journée sur les thèmes:

Comment

financer

son

projet

d '

entreprise

  (le matin)

Les obligations sociales du créateur

d entreprise

  (l'après-midi)

Le

20

décembre 1993

Le 24

janvier 1994

Vous voulez vous inscrire ou avoir des

informations

sur la

recherche d un fonds

de commerce ou la création d entreprise ?

Appelez-nous

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05.15.42.10

(appel

gratuit)

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dans

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Centre et N

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DES

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Des sociétés de prévention

et

de sécurité propose

des

postes

DE GARDIEN

D IMMEUBLE DE

GRANDE

HAUTEUR

pour la région

pari

sie

nne.

reJ: 001880

La Direction de l  Organisa-

tion des

Systèmes

d infor-

mation

recherche:

1 TECHNICIEN

chargé de

l animation bureautique.

reL

0001936

Lieu de travail :

La

Boursidière

Une Société

située

à

Nanterre demande

:

1 MAGASINIER

pour saisie et suivi des commandes

clients, gestion des stocks de pièces

détachées et accueil des chauffeurs-

livreurs.

reJ:

002041

Une société de sanitaire et

chauffage

recher

c

he

:

1 TECHNICIEN

LOGISTIQUE

pour assurer la fonction

approvisionneur et gestion des stocks

avec mission d optimiser les fl ux et le

stock. Encadrement de 6 personnes.

ref:

002044

La

Direction des

Services

Généraux

recherche:

2 MÉCANICIENS

RÉPARATEURS

AUTO

pour

le

Gar?ge

reJ : 001611

de la D1rectwn.

Lieu de travail :Boulogne.

Une entreprise alimentaire

située à Gennevilliers

cherche:

1 OUVRIER DE MAINTENANCE

ayant des connaissances en mécanique générale

et en électromécanique. Echange, réglage ajustage d organes

de machines.

reJ:

002042

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Douai, Dreux, Flins,

Le

Mans,

Sandouville

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changement?

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Ayez le

réflexe:

INITIATIVES

Page 44: Avec N°105 8 novembre 1993

7/21/2019 Avec N°105 8 novembre 1993

http://slidepdf.com/reader/full/avec-n105-8-novembre-1993 44/44

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