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Le présent document a une valeur archivistique et fait partie des documents d’archives rendus disponibles par Sécurité publique Canada à ceux qui souhaitent consulter ces documents issus de sa collection. Certains de ces documents ne sont disponibles que dans une langue officielle. Sécurité publique Canada fournira une traduction sur demande.
ÉVALUATION DE DEUX MÉTHODES DE PRESTATION DE SERVICES
POLICIERS D'AIDE AUX VICTIMES DE CRIMES: PARTIR DU
VOISINAGE DES VICTIMES OU DU QUARTIER GÉNÉRAL DE LA POLICE
No 1987-18
MV 6250.3 .C205
C3 1987
c.2
Direction Rapport des programmes pour spécialistes
°Metteur général Canada Secrétariat du Ministère
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GENEHAL OF CANADA
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Canyltec Social Research Corporation,. Ottawa (Ontario)
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ÉVALUATION DE DEUX MÉTHODES DE PRESTATION DE SERVICES
POLICIERS D'AIDE AUX VICTIMES DE CRIMES: Â PARTIR DU
VOISINAGE DES VICTIMES OU DU QUARTIER GÉNÉRAL DE LA POLICE
No 1987-18
Le présent document de travail a été rédigé à contrat pour la Division de la recherche en 1986. Il est distribué tel que soumis par le Ministère. Les points de vue qui y sont exprimés sont ceux de l'auteur et pas nécessairement ceux du ministère du Solliciteur général du Canada.
This working paper is available in English.
RÉSUMÉ
ÉVALUATION DE DEUX MÉTHODES DE PRESTATION DE SERVICES POLICIERS
D'AIDE AUX VICTIMES DE CRIMES
La présente étude mesure les effets d'un programme expérimental de la police
visant à aider les victimes de crimes contre les biens. Au moyen d'un
sondage téléphonique, les comportements et les attitudes des victimes
desservies par des bénévoles résidant dans leur voisinage ont été comparées à
ceux des victimes aidées par des bénévoles travaillant à partir du quartier
général. Les agents de police et les bénévoles ont aussi été interrogés dans
le cadre du sondage. Une série de résultats faibles mais positifs indique
que les services par des bénévoles du voisinage sont susceptibles d'être plus
efficaces et que de nombreuses victimes souhaitent que les bénévoles
effectuent des visites à domicile.
2. .
SOMMAIRE
ÉVALUATION DE DEUX MÉTHODES DE PRESTATION DE SERVICES POLICIERS
D'AIDE AUX VICTIMES DE CRIMES
La présente étude évalue le programme expérimental d'aide aux victimes de
crimes contre la propriété dans le cadre duquel des bénévoles du voisinage
des victimes ont fourni de l'aide à celles—ci en leur rendant parfois visite
à domicile. Ce programme expérimental a été mis en oeuvre par la Direction
de l'aide aux victimes et des interventions d'urgence de la police de Nepean,
grâce à une subvention du Centre de la consultation du Solliciteur général.
Cette direction se compose d'un agent de police qui supervise et fournit les
services de l'unité des interventions d'urgence, d'une coordonnatrice civile
de l'unité d'aide aux victimes et de bénévoles. Elle offre des services aux
victimes de crimes contre les biens dans la ville de Nepean par
l'intermédiaire de bénévoles téléphonant aux victimes à partir du quartier
général.
Le programme a été évalué au moyen d'un cadre expérimental simple à
l'intérieur duquel les victimes du même voisinage recevaient de l'aide selon
l'une ou l'autre des deux méthodes. Les effets des deux méthodes ont ensuite
été comparés au moyen de sondages téléphoniques auprès des victimes. 'En
interrogant des agents de police et des bénévoles, il a été possible
d'obtenir des renseignements supplémentaires.
3.
Programme expérimental d'aide aux victimes
Ce service expérimental a été offert par la police de Nepean dans une zone
résidentielle de 1 km par 2 km située juste au sud d'Ottawa et délimitée par
de grandes voies de circulation au nord, à l'est et à l'ouest. Environ 5 %
de tous les crimes commis dans la ville de Nepean ont été enregistrés dans ce
secteur. L'expérience a duré un an, à partir d'octobre 1985.
Pendant la période visée par le programme expérimental, les victimes de
crimes vivant dans la zone cible ont été réparties en deux groupes. Un
groupe recevait les services de bénévoles installés au quartier général et
l'autre, les services d'un nouveau groupe de bénévoles du voisinage. Ces
derniers travaillaient à partir de leur domicile et représentaient un
échantillon des résidents du secteur. Quant au groupe travaillant à partir
du quartier général, il était généralement composé d'étudiants de niveau
collégial ou universitaire.
Les bénévoles du voisinage entraient d'abord en contact avec les victimes par
téléphone et, à l'occasion, par des visites à domicile. Quant aux bénévoles
du quartier général, ils communiquaient avec les victimes uniquement par
téléphone. Les bénévoles du voisinage rejoignaient par téléphone la
coordonnatrice et les bénévoles du quartier général.
4. •
Les bénévoles aidaient notamment les victimes d'introduction par effraction
et de tentatives d'introduction par effraction, de dommages aux biens ou de
vol de biens y compris les véhicules, de la perte et du vol de porte—monnaie
et de sac à main et de voies de fait simples. Les bénévoles sont entrés en
contact avec les victimes et ont obtenu des renseignements supplémentaires
sur les incidents et les biens disparus, afin de faciliter le déroulement de
l'enquête et d'aider à la récupération des biens perdus ou volés. Selon le
type de crime et les besoins de la victime, les bénévoles donnaient des
conseils sur la façon de remplacer les biens volés et les pièces d'identité,
et de remplir les déclarations de victimes ou de témoins (pour
l'indemnisation des victimes et pour l'usage de la police et des tribunaux).
Les agents de la police de Nepean appuyaient les bénévoles en fournissant des
services d'intervention en cas de crise, de l'information sur la prévention
du crime et les résultats d'enquêtes, de même que l'information sur les cas
aux bénévoles, aux victimes envoyées par les bénévoles, ou aux deux.
Méthodologie
Dans la zone résidentielle où le service expérimental était offert, les
victimes avaient droit au service expérimental ou au service des bénévoles
téléphonant à partir du quartier général. Les victimes de la zone
résidentielle ont ensuite été interrogées par téléphone et on a comparé les
résultats pour les victimes desservies par chacune des deux méthodes. Le
sondage portait sur le degré de satisfaction à l'égard des services reçus,
les effets sur les attitudes à l'égard de la police, le sentiment de sécurité
et les comportements en matière de prévention du crime. Les questions ont
5.
aussi contribué à déterminer si les deux groupes de victimes ayant bénéficié
d'un des services avaient des caractéristiques socio-économiques semblables
et à mesurer leurs besoins et leur évaluation du service. Afin d'obtenir un
taux de réponse maximal, on essayait, le cas échéant, de rejoindre chaque
victime au moins dix fois.
Des questionnaires écrits ont été remplis par les agents de police de la
Division du personnel en uniforme et de la Division des enquêtes criminelles
de la police de Nepean. Ces questionnaires étaient distribués par un agent
de police à la fin de chaque quart. Une fois remplis, ils étaient remis dans
une enveloppe cachetée pour garantir la confidentialité du sondage. On
posait des questions sur les relations avec les bénévoles, sur l'utilité d'un
service dispensé par les bénévoles, sur la valeur des visites à domicile et
sur d'autres aspects des programmes d'aide aux victimes.
Les bénévoles ont été interrogés par téléphone. Encore une fois, les
questions ont porté sur les attitudes à l'égard des visites à domicile et sur
d'autres aspects des programmes, sur la nécessité d'activités de formation et
de soutien, sur la quantité de travail effectuée par les bénévoles et sur les
caractéristiques socio —économiques de ceux—ci.
Les listes des répondants à interroger dans le cadre du sondage téléphonique
ont été fournies par la coordonnatrice de l'unité d'aide aux victimes. Le
sondage auprès des victimes a été effectué en trois phases (chaque phase
faisant l'objet d'un rapport provisoire), de sorte que le temps s'écoulant
entre un incident et l'entrevue s'étendait d'une semaine à quatre mois.
6.
A cause du roulement des bénévoles et des étudiants, le sondage auprès des
bénévoles a commencé avant la fin du programme expérimental. Cependant, la
plupart des entrevues ont été réalisées après la fin du programme.
Le rapport sur l'analyse du sondage des victimes comprend des tabulations
en croix des attitudes, des répercussions, des actions et des
caractéristiques par type de service offert à la victime. L'analyse du
sondage des victimes a été difficile à cause du nombre peu élevé (41 sur 161)
de répondants desservis par le programme expérimental. De nombreux liens
n'avaient pas de signification sur le plan statistique mais, pris ensemble,
avaient tendance à créer un ensemble cohérent. Les résultats ont été
interprétés en tenant compte à la fois des commentaires résultant de
questions ouvertes et des commentaires non sollicités.
Résultats des sondages
La méthodologie était basée sur une répartition sans biais des victimes de la
zone cible entre les deux méthodes d'aide aux victimes. Il y avait un
certain déséquilibre entre les groupes, l'aspect le plus frappant se
manifestant au niveau du nombre de personnes de chaque sexe : 67 % des
personnes desservies par les bénévoles du voisinage étaient des hommes,
comparativement à 53 % pour les victimes desservies par les bénévoles du
quartier général. Puisque les différences associées aux deux méthodes de
prestation des services étaient plus grandes pour les femmes, ce déséquilibre
7 .
a eu tendance à réduire les contrastes apparaissant dans les tableaux. Pour
un certain nombre d'autres caractéristiques (logement, âge, revenu, etc.), •■•
les victimes étaient réparties assez également entre les deux méthodes de
prestation de services.
L'analyse des sondages a montré une tendance vers des résultats positifs pour
les victimes desservies par les bénévoles du voisinage. Ces résultats
étaient faibles et, dans l'ensemble, ils n'étaient pas significatifs
considérés séparément à la lumière des tests statistiques habituels. Même
s'ils n'appuyaient pas entièrement l'hypothèse selon laquelle la prestation
de services par des bénévoles du voisinage de la victime serait beaucoup plus
efficace, ils permettaient de déduire qu'un service offert par les bénévoles
du voisinage était au moins aussi utile que le service fourni par les
bénévoles travaillant à partir du quartier général.
Les victimes desservies par les bénévoles du voisinage étaient beaucoup plus
susceptibles d'être fortement d'accord avec l'énoncé selon lequel les forces
policières se préoccupent de leurs besoins et de leurs problèmes comme
victimes, d'évaluer de manière plus positive la police, d'avoir plus
confiance dans la capacité de celle—ci à prévenir le crime et de se sentir
plus en sécurité dans leur voisinage.
Près de la moitié (45 %) des victimes desservies par des bénévoles du poste
de police n'ont pas mentionné le contact avec une personne offrant de l'aide
aux victimes, alors que moins d'un tiers (29 %) des victimes desservies par
des bénévoles du voisinage ont réagi de la même façon. Puisqu'un pourcentage
■■■■
8 .
beaucoup plus important des victimes desservies par les bénévoles du
voisinage se sont rappelées le contact avec ceux-ci, il semble que les
services offerts dans le quartier ont des répercussions plus grandes.
Ces résultats, même s'ils ne font pas ressortir de contrastes spectaculaires
entre les deux méthodes, n'ont pas été contredits. De façon assez constante,
il semble que les services offerts par les bénévoles du voisinage produisent
des effets au moins égaux à ceux des services des bénévoles du quartier
général et peut-être même plus.
Une analyse des commentaires des bénévoles donne à penser que la possibilité
de trouver des liens forts a été réduite par certains aspects de •la formation
et de l'organisation des bénévoles du voisinage. Par exemple, les bénévoles
du voisinage n'avaient pas l'impression de disposer d'une formation
suffisante pour aborder les victimes au sujet des visites à domicile. Ce
seul aspect a enlevé au services des bénévoles du voisinage le caractère
distinctif qu'il n'aurait pas eu dans un autre contexte. C'est pourquoi les
résultats de cette étude peuvent être plus faibles qu'ils l'auraient été si
les bénévoles avaient reçu plus de formation et d'appui. Les services des
bénévoles du voisinage peuvent donc avoir un meilleur potentiel que ne
l'indiquent directement les résultats de la présente étude.
Une des particularités de l'approche des bénévoles du voisinage était l'offre
d'une visite au domicile de la victime même si, en général, ces visites
n'avaient pas lieu. (La probabilité de visites à domicile variait
considérablement d'un bénévole à l'autre, soit de moins de 10 % de tous les
9.
cas à une proportion variant de 80 à 89 %): On a demandé à toutes les
victimes si elles souhaitaient des visites à domicile. Environ 9 victimes
sur 10, qu'elles soient desservies par des bénévoles du voisinage ou des
bénévoles du quartier général, étaient en faveur des visites à domicile, au
moins dans certaines circonstances. Environ 70 % d'entre elles favorisaient
des visites à domicile sans aucune restriction et seulement 6 % des victimes
étaient entièrement en faveur de contacts téléphoniques.
Seulement la moitié des agents de police et 43 % des bénévoles (dont la
plupart travaillaient au quartier général) appuyaient l'idée de visites par
des bénévoles au domicile de victimes de crimes contre les biens et ce, même
à certaines conditions. Selon ces répondants, les visites à domicile doivent
être faites selon la gravité de la réaction de la victime à l'incident, le
type de victime (les personnes âgées ou les personnes incapables de se
déplacer), les souhaits de la victime et d'autres facteurs.
Une des caractéristiques des bénévoles du voisinage est qu'ils habitaient le
même secteur que les victimes (à au plus 2 km du domicile de la victime).
Les bénévoles du voisinage constituaient un échantillonnage des gens du
secteur et étaient plus susceptibles d'avoir une expérience et une situation
socio-économique semblables à celles de la victime. La majorité des
bénévoles du quartier général étaient des étudiants et la plus grande partie
d'entre eux n'habitait pas le secteur cible. Les bénévoles du voisinage
étaient par contre plus susceptibles de connaître le secteur visé, ainsi que
les problèmes et les préoccupations de ses résidents.
10.
Environ les trois quarts des agents de police et des bénévoles favorisaient
la prestation de services d'aide aux victimes par des gens connaissant le
voisinage et 33 % d'entre eux ont jugé que cette caractéristique était très
importante. Comparativement aux bénévoles du quartier général, les bénévoles
du voisinage avaient plus tendance à croire que cette connaissance du milieu
était très importante (55 % contre 23 %).
Recommandations relatives à la mise en oeuvre de services d'aide aux victimes
Selon les renseignements tirés des sondages effectués dans le cadre de la
présente étude, plusieurs recommandations peuvent être faites quant à la
prestation de services aux victimes :
1. Les bénévoles peuvent être utilisés de manière productive pour aider
les victimes et cette approche donne lieu à des résultats positifs et à
des avantages, notamment pour les victimes et l'image publique de la
police.
2. Les visites à domicile par des bénévoles devraient être offertes aux
victimes de crimes contre les biens et de crimes mineurs contre la
personne.
3. Les bénévoles devraient être recrutés dans le public en général de
même que chez les étudiants et leur sélection devrait être faite avec
beaucoup de soin. à ce niveau, les bénévoles ont jugé importants des
facteurs comme l'expérience, l'aptitude à entrer en contact avec les
autres en personne et par téléphone, la personnalité et les attitudes.
11.
4. On devrait donner aux bénévoles une formation et un soutien
intensifs permanents de même qu'une formation initiale plus complète au
moyen, par exemple, d'ateliers, de jeux de rôles et d'exposés par des
policiers et d'autres personnes connaissant la criminalité et les
besoins de la victime (ce qui serait particulièrement utile pour les
non-étudiants, plus susceptibles de travailler longtemps comme
bénévoles).
5. Il faudrait donner plus de formation sur les procédures policières
et les procédures judiciaires (le système de justice criminelle) et sur
la réalité que le bénévole doit s'attendre à affronter (frustrations,
besoins des victimes, stratégies et problèmes relatifs aux contacts à
établir avec les victimes).
6. Un groupe de bénévoles devrait être formé de façon à aider
concrètement les résidents à mettre en oeuvre des mesures de prévention
du crime, particulièrement pour les personnes âgées et celles qui ne le
feraient pas sans aide (l'expérience pourrait être satisfaisante pour
certains bénévoles).
7. Le travail de coordination du programme devrait être effectué de
façon à ce que suffisamment de temps soit prévu pour le recrutement, la
formation, la gestion, la collecte des réactions des bénévoles et
l'appui à donner en cas de difficultés. Il faudrait étudier la
possibilité de confier à des bénévoles certaines responsabilités en
matière de coordination.
12.
8. Il faudrait saisir toutes les occasions de faire de la publicité
sur les services d'aide aux victimes rendus par des bénévoles.
9. Les communications avec les bénévoles du voisinage devraient être
aussi directes et aussi rapides que possible. Pour atteindre ce
résultat, on pourrait notamment faire travailler directement des
bénévoles avec des agents de prévention du crime pour participer aux
visites à domicile et à la publicité, à l'organisation de réunions et de
séances de formation dans le secteur de résidence des bénévoles de même
qu'au poste de police, établir des communications régulières avec le
poste de police, tenir des réunions régulières d'organisation et
permettre au bénévole de conserver chez lui un dossier personnel des cas
actifs qui pourrait être mis à jour par un contact direct avec les
agents de police.
Rapport final
ÉVALUATION DE DEUX MÉTHODES DE PRESTATION
DE SERVICES POLICIERS D'AIDE AUX VICTIMES DE CRIMES
PROJET D'AIDE AUX VICTIMES DE CRIMES
PAR DES BÉNÉVOLES DU VOISINAGE
NEPEAN, ONTARIO
Solliciteur général Canada
Division de la recherche
Direction des programmes
La responsabilité du présent rapport incombe à CanYltec Social Research
Corporation, Ottawa, Ontario (613-230-7440). Nous souhaitons remercier tous
ceux qui nous ont donné des renseignements et particulièrement les victimes,
les agents de police et les bénévoles qui ont répondu à nos questionnaires.
Ont contribué au contenu du rapport : l'agent Tim Halderson, Lise DeCaire,
Peter Howe et Dudley Fraser de la police de Nepean, Cathy Bragg, de la
Division de la recherche, Solliciteur général Canada (responsable du projet)
et Barry George, Veda Weselake, Ginette Desmarais, Valerie Peters et
Elisabeth McMinn de Canyltec Social Research Corporation.
Z02/1987 01 14
ÉVALUATION DE DEUX MÉTHODES DE
PRESTATION DE SERVICES POLICIERS D'AIDE
AUX VICTIMES DE CRIMES
TABLE DES MATIÊRES
I. INTRODUCTION 1
II. DESCRIPTION DE LA DIRECTION DE L'AIDE AUX VICTIMES ET DES 3
INTERVENTIONS D'URGENCE AINSI QUE DU PROGRAMME DE SERVICES
AUX VICTIMES OFFERTS PAR DES BÉNÊVOLES
11.1 La Direction de l'aide aux victimes et des 3
interventions d'urgence de la police au Nepean
11.2 Le service expérimental de bénévoles du voisinage 7
III. MÉTHODOLOGIE DE LA RECHERCHE 10
111.1 Aperçu général 10
111.2 Sondage auprès des victimes 10
111.3 Sondage auprès des agents de police 13
111.4 Sondage auprès des bénévoles 13
IV. RÉSULTATS DES SONDAGES 14
IV.1 Introduction 14
IV.2 Résultats du sondage effectué auprès des victimes 15
IV.3 Résultats du sondage effectué auprès des agents de 39
police
IV.4 Résultats du sondage effectué auprès des bénévoles 52
V. CONCLUSIONS à TIRER 80
V.1 Bénévoles du voisinage ou bénévoles du quartier 80
général?
V.2 Visites à domicile 84
V.3 Connaissance du voisinage par les bénévoles 86
V.4 Recommandations sur la mise en oeuvre future de 87
services d'aide aux victimes
ANNEXE : Questionnaires des sondages effectués auprès des
victimes, des agents de police et des bénévoles.
ÉVALUATION DE DEUX MÉTHODES DE
PRESTATION DE SERVICES POLICIERS D'AIDE
AUX VICTIMES DE CRIMES
LISTE DES TABLEAUX
1 - Type de résidence de la victime 16
2 - Propriété du lieu d'habitation de la victime 17
3 - État civil des victimes 17
4 - Âge des victimes 18
5 - Niveau d'éducation des victimes 18
6 - Occupation principale des victimes 19
7 - Revenu du ménage des victimes 19
8 - Durée de la résidence à la même adresse au moment de 20
l'incident
9 - Type de victimisation 22
10 - Conséquences émotives de la victimisation 22
11 - Déclarations des victimes sur leurs besoins immédiats par 24
suite des incidents
12 - Déclarations des victimes sur leurs besoins non immédiats 25
par suite des incidents
13 - Besoins des victimes pour des services précis par suite 26
des incidents
14 - Services nécessaires reçus par les victimes par suite des 28
incidents
15 - Accord des victimes avec l'énoncé selon lequel elles ont 29
29
30
31
31
32
33
34
34
35
35
36
ÉVALUATION DE DEUX MÉTHODES DE
PRESTATION DE SERVICES POLICIERS D'AIDE
AUX VICTIMES DE CRIMES
LISTE DES TABLEAUX
16 - Accord des victimes avec l'énoncé selon lequel elles ont
reçu l'aide et les services nécessaires
17 - Accord des victimes avec l'énoncé selon lequel la police de
Nepean se préoccupe des besoins et des problèmes des
victimes de crimes
18 - Évaluation du travail de la police de Nepean par les
répondants desservis par des bénévoles du quartier général
19 - Évaluation du travail de la police de Nepean par les
répondants desservis par des bénévoles du voisinage
20 - Circonstances dans lesquelles les victimes se sentiraient à
l'aise pour appeler la police de Nepean
21 - flvaluation par les victimes de leur capacité à empêcher
les actes criminels
22 - Mesures de prévention du crime prises par les victimes
23 - Autres mesures de prévention du crime prises par les victimes
24 - Mesures de prévention du crime que les victimes auraient
aimé prendre, sans toutefois y donné suite
25 - Motifs pour lesquels les mesures de prévention du crime
souhaitées n'ont pas été prises
26 - Les victimes se sentent-elles en sécurité pendant le jour?
36
37
38
41
41
42
42
43
44
ÉVALUATION DE DEUX MÉTHODES DE
PRESTATION DE SERVICES POLICIERS D'AIDE
AUX VICTIMES DE CRIMES
LISTE DES TABLEAUX
27 - Les victimes se sentent-elles en sécurité à la nuit tombée?
28 - Les victimes préfèrent-elles les visites à domicile ou les
appels téléphoniques seulement?
29 - Identification par les victimes des personnes leur ayant
fourni de l'aide
30 - Fréquence à laquelle les répondants de la police disent
avoir demandé aux victimes de crimes contre les biens
d'appeler l'unité de l'aide aux victimes et des
interventions d'urgence
31 - Nombre de victimes dirigées vers l'unité de l'aide aux
victimes
32 - Fréquence à laquelle les polices ont demandé au personnel de
la direction de l'aide aux victimes et des interventions
d'urgence d'entrer en contact avec les victimes de crimes
33 - Nombre de fois où on a demandé au personnel de l'unité de
l'aide aux victimes d'entrer en contact avec celles-ci
34 - Pourcentage des victimes de crimes contre les biens ayant
reçu une carte de victime d'un policier
35 - Accord des policiers avec l'existence d'une direction de
l'aide aux victimes et des interventions d'urgence
ÊVALUATION DE DEUX MÉTHODES DE
PRESTATION DE SERVICES POLICIERS D'AIDE
AUX VICTIMES DE CRIMES
LISTE DES TABLEAUX
36 - Accord des policiers avec l'utilisation de citoyens bénévoles 44
pour offrir des services aux victimes de crimes contre les
biens
37 - Selon les policiers, évluation du nombre de victimes de 45
crimes contre les biens ayant besoin des services de l'unité
de l'aide aux victimes et des interventions d'urgence
38 - Selon les policiers, importance relative des besoins visés 47
par les services d'aide aux victimes de crimes
39 - Selon les policiers, meilleure méthode de prestation de 49
services de suivi à des victimes de crimes contre les biens
(après la première visite du policier chargé de l'enquête)
40 - Selon les policiers, importance de la fourniture de services 49
d'aide aux victimes de crimes contre la propriété par des
personnes connaissant le voisinage des victimes
41 - Selon les policiers, effets du recours à des bénévoles à 51
l'unité de l'aide aux victimes et des interventions d'urgence
42 - Durée de la période de bénévolat au sein de l'unité de l'aide 53
aux victimes de la police de Nepean
43 - Expérience antérieure des répondants en service social, dans 54
le système de justice criminelle ou au sein d'un service
de police
ÉVALUATION DE DEUX MÉTHODES DE
PRESTATION DE SERVICES POLICIERS D'AIDE
AUX VICTIMES DE CRIMES
LISTE DES TABLEAUX
44 - Ue des répondants (bénévoles) 55
45 - État civil des bénévoles 56
46 - Plus haut niveau d'éducation des bénévoles 56
47 - Occupation principale des bénévoles 57
48 - Selon les bénévoles eux-mêmes, les activités pour lesquelles 58
leur compétence est la plus grande
49 - Nombre de victimes avec lesquelles les bénévoles sont entrées 59
en contact
50 - Nombre de victimes de crimes contre les biens avec lesquelles 59
les bénévoles sont entrés en contact
51 - Les bénévoles informent-ils les victimes de l'existence du 60
guide de la police de Nepean sur la présentation du crime?
52 - Selon les bénévoles, comment les services d'aide aux victimes 61
sont-ils perçus?
53 - Pourcentage des victimes ayant donné un accueil positif aux 62
services
54 - Pourcentage des victimes ayant besoin de services 62
55 - Comment les bénévoles voient leur rôle 63
56 - Selon les bénévoles du quartier général, importance relative 64
des besoins visés par les services d'aide aux victimes de
crimes
64
66
67
68
68
71
72
74
ÉVALUATION DE DEUX MÉTHODES DE
PRESTATION DE SERVICES POLICIERS D'AIDE
AUX VICTIMES DE CRIMES
LISTE DES TABLEAUX
57 - Selon les bénévoles du voisinage, importance relative des
besoins visés par les services d'aide aux victimes de crimes
58 - Attitude des bénévoles sur la prestation de services
supplémentaires aux victimes de crimes
59 — Selon les bénévoles, importance de bien connaître
l'environnement de la victime
60 — La capacité des bénévoles d'offrir les services a—t'elle
été réduite par suite de l'attitude méfiante de certaines
victimes?
61 — Selon les bénévoles, meilleur mode de prestation de services
de suivi aux victimes de crimes contre les biens
62 — Selon les bénévoles du quartier général, répercussions de
leur travail auprès des victimes
63 — Selon les bénévoles du voisinage, répercussions de leur
travail auprès des victimes
64 — Évaluation par des bénévoles de stage initial d'orientation
et de formation assuré par la police de Depean
75
76
76
77
77
78
ÉVALUATION DE DEUX MÉTHODES DE
PRESTATION DE SERVICES POLICIERS D'AIDE
AUX VICTIMES DE CRIMES
LISTE DES TABLEAUX
65 - Besoins supplémentaires des bénévoles en matière de
renseignements, de conseils ou de formation à des niveaux
précis de la prestation des services
66 - Pourcentage des bénévoles jugeant adéquats les contacts
entre eux-mêmes et avec les autres intéressés
67 - Satisfaction à l'égard "de la célébrité de la police à
répondre aux demandes des bénévoles sur la progression
des enquêtes
68 - Selon les bénévoles, est-il possible de partegar de
l'information avec les autres bénévoles et de tirer profit
de l'expérience de ceux-ci?
69 - Comment se sentaient les bénévoles en demandant aux agents
de police des renseignements ou des conseils relatifs à la
prestation de services aux victimes?
70 - Selon les bénévoles, les policiers de Nepean
connaissent-ils bien les services aux victimes offerts par la
Direction?
I. INTRODUCTION
De septembre 1985 à septembre 1986, la police de la ville de Nepean, Ontario,
a mis en oeuvre un programme expérimental d'aide aux victimes de crimes
contre les biens avec l'aide de bénévoles habitant le même secteur que
celles—ci. Ce service a été offert à certaines des victimes de crimes du
secteur résidentiel de Parkwood Hills, où sont commis environ 5 % de tous les
crimes relevés par la police de Nepean. Au même moment, d'autres victimes de
ce secteur et du reste de la ville ont été desservies par des bénévoles du
quartier général de la police. Pour l'ensemble de la ville, les spécialistes
des interventions d'urgence ont traité des incidents plus graves.
L'étude comprend notamment les résultats de l'évaluation du service
expérimental d'aide aux victimes assuré par les bénévoles du voisinage. La
principale source de données pour cette évaluation est un sondage effectué
auprès de toutes les victimes du secteur dans lequel le service expérimental
a été offert et ayant reçu l'aide des bénévoles du voisinage ou des bénévoles
du quartier général. Le sondage a été mené par téléphone en trois phases, ce
qui a permis d'interroger les victimes peu après les incidents et, partant,
de réduire les lacunes de mémoire. Parmi les autres sources d'information
permettant l'évaluation, on compte un sondage téléphonique auprès de tous les
bénévoles ayant fourni des services d'aide aux victimes et la distribution de
questionnaires aux agents de police de la Division du personnel en uniforme
et de la Division des enquêtes criminelles de la police de Nepean.
2.
Le chapitre suivant du rapport décrit la Direction de l'aide aux victimes et
des situations d'urgence de la police de Nepean, de même que le service
expérimental d'aide aux victimes utilisant des bénévoles du voisinage. Le
troisième chapitre décrit la méthodologie utilisée dans l'étude. Quant au
quatrième chapitre, il présente des descriptions et des tableaux sur les
résultats les plus intéressants des trois sondages. Enfin, le cinquième et
dernier chapitre du rapport résume notre point de vue sur les répercussions
de l'étude et présente des recommandations sur les recherches à effectuer et
la mise en oeuvre de programmes d'aide aux victimes fondées sur la
participation de bénévoles. Les questionnaires sont reproduits en annexe.
3.
II. DESCRIPTION DE LA DIRECTION DE L'AIDE AUX VICTIMES ET DES INTERVENTIONS
D'URGENCE AINSI QUE DU PROGRAMME DE SERVICES AUX VICTIMES OFFERTS PAR
DES BÉNÉVOLES
11.1 La Direction de l'aide aux victimes et des interventions
d'urgence de la police de Nepean
Les services offerts sur une base expérimentale aux victimes de crimes
évalués dans le présent rapport ont été fournis par la Direction de l'aide
aux victimes et des interventions d'urgence de la police de Nepean. Cette
Direction a été ajoutée à l'unité des interventions d'urgence mise sur pied
dans le cadre d'un projet pilote ayant débuté en janvier 1983. La Direction
de l'aide aux victimes et des interventions d'urgence a été établie après que
l'unité de l'aide aux victimes ait été ajoutée à l'unité des interventions
d'urgence en février 1985. Son rôle était de fournir des services aux
victimes de crimes contre la personne ou les biens à l'intérieur de la ville,
avant ou après la prise de contact avec la police, et de mieux faire
ressortir l'importance des droits et des besoins des victimes et des services
à leur offrir. Le programme expérimental d'aide aux victimes de crimes
évalué dans le présent rapport a été mis en oeuvre dans un des quartiers de
la ville de Nepean par la Direction de l'aide aux victimes et des
interventions d'urgence de la police de cette ville.
Les services de la Direction sont fournis par un surveillant, une
coordonnatrice de l'unité de l'aide aux victimes,*de même que des bénévoles,
avec l'aide d'autres employés de la police de Nepean. Le surveillant de la
4 .
Direction est responsable de la gestion de celle-ci et des cas d'urgence,
dont certains peuvent être confiés à la coordonnatrice de l'unité de l'aide
aux victimes. La coordonnatrice dirige environ 15 bénévoles et est chargée
de leur recrutement et de leur formation.
Les activités de l'unité des interventions d'urgence comprennent notamment
l'établissement de contacts avec toutes les victimes de disputes familiales,
d'agressions sexuelles, de mort subite, notamment par suite d'accident et de
tentatives de suicide. Le cas échéant, l'unité entre aussi en contact avec
les jeunes contrevenants. L'aide est fournie par téléphone et en personne,
si la victime accepte de recevoir un agent à domicile. Comme l'indique la
description du projet produite par la Direction de l'aide aux victimes et des
interventions d'urgence, les services offerts par celle-ci comprennent le
counseling à court terme, la prestation de services et la transmission
d'informations, l'aiguillage vers les organismes compétents et l'encadrement
de la victime dans ses rapports avec ces organismes. La Direction offre
aussi un service de transport aux victimes qui ont besoin de soutien et
organise des groupes d'entraide de personnes ayant été victimes d'un crime
semblable.
L'unité de l'aide aux victimes offre ses services aux victimes de crimes
contre les biens et la personne, à l'exclusion des cas exigeant une
intervention d'urgence. Les victimes reçoivent habituellement de l'aide dans
les cas suivants : introduction par effraction et tentative d'introduction
par effraction, dommages aux biens ou vol, y compris les véhicules, appels
téléphoniques importuns, porte-monnaie et sacs à main perdus ou volés et
5.
voies de fait simples. Sauf à l'intérieur d'une partie du programme
expérimental de bénévoles du voisinage, on prend contact avec la victime
exclusivement par téléphone. Les bénévoles rejoignent les victimes et leur
demandent des renseignements supplémentaires sur les incidents et sur les
biens disparus pour faciliter l'enquête ainsi que la récupération des biens.
On donne aux victimes de l'information et du soutien. Selon le type de crime
et les besoins de la victime, les bénévoles peuvent la conseiller sur la
façon de remplacer les biens et les pièces d'identité, de remplir des
déclarations de victime ou de témoin (à des fins d'indemnisation ou pour
l'usage de la police ou des tribunaux) ou d'améliorer la stratégie de
prévention du crime. Les agents de la police de Nepean ont appuyé les
bénévoles en intervenant en situation d'urgence, en donnant de l'information
sur la prévention du crime et des renseignements sur les enquêtes et les
affaires en cours aux bénévoles, aux victimes envoyées par les bénévoles, ou
aux deux.
La victime peut elle-même entrer en contact avec la Direction de l'aide aux
victimes et des interventions d'urgence, particulièrement si un agent se
trouvant sur la scène d'un incident ou enquêtant sur celui-ci lui mentionne
l'existence de services aux victimes. Dans la plupart des cas, toutefois,
c'est la Direction qui prend l'initiative d'entrer en contact avec la victime
après avoir été informée de l'incident. Le service est offert uniquement
avec le consentement de la victime. Les bénévoles prennent connaissance des
copies des rapports d'incident où il n'y a pas eu situation d'urgence et
choisissent les victimes avec lesquelles il faudrait entrer en contact (ce
qui exclut, par exemple, celles que l'on essaie de rejoindre sans succès
depuis deux semaines). Le cas échéant, des appels de suivi sont faits aux
victimes à une date ultérieure. En plus d'offrir les services aux victimes,
- 6.
l'unité de l'aide aux victimes transmet souvent à l'agent chargé de l'enquête
les renseignements supplémentaires fournis par la victime.
L'unité de l'aide aux victimes est ouverte de 9 h à 21 h, du lundi au jeudi,
et de 9 h à 17 h le vendredi. Chaque bénévole fournit un bloc de travail de
quatre heures par semaine. La plupart des bénévoles du quartier général sont
recrutés à l'Université Carleton, à l'Université d'Ottawa et au Collège
Algonquin. De plus, on a eu recours à la publicité pour recruter les
bénévoles au sein du public en général, particulièrement pour le programme
expérimental de bénévoles du voisinage. Les bénévoles reçoivent une
formation à leur entrée en fonction et en cours de route et des réunions
régulières sont organisées pour faciliter l'échange d'information entre les
bénévoles.
La Direction de l'aide aux victimes et des interventions d'urgence informe le
grand public, les organismes sociaux et les agents de police au sujet de ses
activités et des besoins et des droits des victimes de même que des services
offerts à celles—ci. Le surveillant de la Direction et la coordonnatrice de
l'unité de l'aide aux victimes participent à des réunions avec les organismes
pertinents et avec le public en général et font paraître dans les journaux
locaux des articles et des annonces de services au public.
7 .
11.2 Le service expérimental de bénévoles du voisinage
Dans le cadre de son programme d'aide aux victimes de crimes contre les
biens, la police de Nepean a offert pendant une période de 12 mois un
programme expérimental d'aide animé par des bénévoles du voisinage. Selon la
description du projet fournie par la Direction de l'aide aux victimes et des
interventions d'urgence, l'idée sous -tendant cette approche est que les
victimes pourraient être mieux servies par des personnes de leur voisinage,
un voisin qu'elles connaissent bien, une personne plus susceptible de se
trouver dans la même situation socio—économique qu'elles et possédant les
mêmes intérêts et les mêmes préoccupations à l'égard de leur communauté et de
leur voisinage.
Le service expérimental a été offert au quart des victimes environ. Toutes
les autres victimes ont été desservies par un programme plus classique de
bénévoles installés au quartier général de la police.
Le service dispensé par des bénévoles du voisinage a été offert dans Parkwood
Hills, un secteur résidentiel adjacent à la ferme expérimentale située à la
limite sud de la ville d'Ottawa. Le secteur est composé d'un mélange de
maisons unifamiliales, de maisons de ville, de maisons à appartements de
quelques étages et de tours d'habitation, surtout construites après 1965.
Une petite partie seulement des habitations sont situées près de districts
industriels ou commerciaux. Les logements sociaux et à cet modique sont à
peu près inexistants. Le secteur est assez vaste (environ 2 km par 1 km) et
8 .
il n'existe aucun centre commercial ou institutionnel important permettant
des interactions entre les résidents. Il n'existe à peu près pas de groupes
politiques ou bénévoles pour rassembler les résidents et la plupart des
déplacements se font en automobile. Donc, même si Parkwood Hills est un
secteur résidentiel identifiable, il ne s'agit pas d'un milieu où les
gens ont beaucoup d'interactions entre eux.
On a demandé aux agents en uniforme de donner une carte de service à toutes
les victimes de crimes du secteur Parkwood Hills et de les informer qu'un
bénévole du quartier général ou un bénévole du voisinage entrerait en contact .
avec elles. Les bénévoles du quartier général donnaient aux bénévoles du
voisinage le nom des victimes de crimes confiées à ceux-ci. Les bénévoles du
voisinage entraient ensuite en contact avec les victimes par téléphone et,
dans des bien des cas, les rencontraient à domicile (si la victime était
d'accord). Ils offraient les mêmes services que les bénévoles du quartier
général. Les visites à domicile étaient censées donner lieu à un échange de
renseignements plus concrets que lors d'une conversation téléphonique.
L'information obtenue auprès des victimes était retransmise par téléphone aux
bénévoles du quartier général. Les victimes ne recevaient ni le numéro de
téléphone ni l'adresse du bénévole du voisinage. Donc, pour entrer de
nouveau en contact avec le bénévole du voisinage, la victime devait
téléphoner au quartier général de la police.
En résumé, les services offerts par les bénévoles du voisinage devaient se
distinguer de la manière suivante des services fournis par les bénévoles du
quartier général :
9.
1. Visites à domicile dans certains cas.
2. Plus grande importance attachée à la prévention lors des visites à
domicile.
3. Les bénévoles du voisinage étaient plus susceptibles d'avoir les
mêmes caractéristiques socio-économiques que les victimes (contrairement
à la plupart des bénévoles du quartier général qui étaient des étudiants
et, souvent, des résidents temporaires de la région d'Ottawa).
4. Les bénévoles du voisinage étaient plus susceptibles de partager les
mêmes préoccupations que les victimes au sujet de la qualité de la vie
dans le secteur Parkwood Hills.
Ces aspects caractéristiques du programme pouvaient être dilués par
l'embauche de certains résidents de Parkwood Hills comme bénévoles du
quartier général, par le manque de correspondance des caractéristiques
socio—économiques et par l'absence de formation ou d'aptitudes permettant de
réaliser des visites à domicile. La distinction entre les deux services
pouvait être encore plus floue dans les cas où la victime ou le bénévole
n'était qu'un résident temporaire du secteur Parkwood Hills.
1 0.
III. MÉTHODOLOGIE DE LA RECHERCHE
111.1 Aperçu général
L'objectif principal du projet de recherche était d'évaluer une méthode
innovatrice de prestation de services aux victimes de crimes par des
bénévoles et, plus précisément, de comparer les services offerts par des
bénévoles du voisinage aux services fournis par des bénévoles du quartier
général de la police. La principale source d'évaluation a pris la forme
d'un sondage effectué auprès des victimes desservies au moyen de chacune des
deux méthodes. Les sondages s'adressant aux agents de police et aux
bénévoles ont permis de recueillir des renseignements supplémentaires tirés
de leur expérience (par exemple, leur opinion sur les meilleures façons de
donner le service).
Un autre objectif de la recherche était de recueillir des informations pour
le compte des organisations policières offrant des services d'aide aux
victimes au moyen de bénévoles. Les sondages auprès des agents de police et
des bénévoles, de même que le sondage auprès des victimes, nous ont permis de
progresser vers cet objectif en dégageant des renseignements utiles sur les
besoins des victimes de crimes et les services dont elles devraient
bénéficier.
111.2 Sondage auprès des victimes
Les victimes de crimes habitant un secteur de la ville de Nepean (Parkwood
Hills) ont profité d'un des deux modes d'aide aux victimes. Elles ont été
• 11.
interrogées entre quelques semaines et quatre mois après la prestation des
services. Les données tirées de ces entrevues ont donné des résultats
permettant l'établissement de comparaisons entre chaque méthode de prestation
de services. Cette méthodologie, un simple cadre expérimental, fonctionne
bien si la répartition des cas dans chaque méthode de prestation de services
est effectuée correctement, de sorte que le groupe de personnes assigné à une
méthode est semblable au groupe assigné à l'autre (du moins au niveau des
caractéristiques pouvant influer sur les variables dépendantes mesurées au
moyen des réponses aux questions du sondage). Il a été établi que les cas
seraient répartis au hasard à l'intérieur des deux groupes.
Pendant l'exécution du programme, les cas ont été répartis dans l'un ou
l'autre mode de prestation des services par la coordonnatrice de l'unité de
l'aide aux victimes. La répartition des cas se faisait notamment en fonction
de la présence de bénévoles offrant l'un ou l'autre des services, facteur
qui, dans les premiers stades du projet, a donné lieu à un déséquilibre dans
la répartition des victimes entre les deux modes de prestation des services
(les résidents des tours d'habitation ont tendance à être desservis par un
pourcentage proportionnellement trop élevé de bénévoles du quartier général
de la police). Cependant, ce déséquilibre a été corrigé par la suite.
La répartition générale des cas a été assez bien équilibrée selon les
variables démographiques dont nous disposions et rien n'indique que les
caractéristiques des victimes ou des victimisations aient eu une influence
subjective sur le classement dans un mode ou dans l'autre. Donc, même si la
répartition n'a pas été faite selon des méthodes aléatoires ni selon les
12.
variables démographiques ou le type d'utilisation, elle semble avoir été
impartiale. à ce titre, elle constitue une base raisonnable pour faire la
comparaison des deux modes de prestation des services.
Les listes de victimes desservies par les deux modes de prestation ont été
fournies à Canyltec par la coordonnatrice de l'unité de l'aide aux victimes.
Ces victimes ont été interrogées par téléphone, lors d'entrevues effectuées
en trois phases. La première phase visait les victimisations survenues du
ler octobre 1985 au 31 janvier 1986 et elle a eu lieu en février. La
deuxième phase visait les victimisations du ler février 1986 au 31 mai 1986
et s'est déroulée en juin. La phase finale, effectuée en octobre, visait les
victimisations du ler juin 1986 au 30 septembre 1986.
Les résultats du sondage englobent 161 cas, dont deux représentent une
seconde victimisation à l'intérieur de la période. Des victimes recenssées
par l'unité de l'aide aux victimes, douze ont refusé d'être interrogées ou
n'ont pas rempli le questionnaire, 28 n'ont pu être rejointes parce que leur
numéro de téléphone n'était pas inscrit, le téléphone n'était plus en service
ou elles étaient inconnues au numéro donné, 5 d'entre elles ne pouvaient être
visées par la recherche et 22 autres n'ont pas répondu au téléphone. (On
téléphonait au moins sept à dix fois aux victimes difficiles à rejoindre).
Un peu plus du quart (42 sur 161) des cas ont été traités par des bénévoles
du voisinage et les 119 autres l'ont été par des bénévoles du quartier
général. Si le nombre de cas desservis par des bénévoles du voisinage avait
représenté la moitié de l'échantillon, des tendances plus faibles que celles
qui ont été signalées auraient elles aussi eu une signification statistique.
13.
111.3 Sondage auprès des agents de police
Le sondage auprès des agents de police a eu lieu après la période de
prestation des deux modes de service (un an). Il a été effectué au moyen
d'un questionnaire imprimé distribué par le surveillant de la Direction de
l'aide aux victimes et des interventions d'urgence au changement de quart.
Pour garantir la confidentialité des réponses, les agents de police devaient
remettre leur questionnaire dans une enveloppe cachetée qui leur était
fournie. Les enveloppes ont été envoyées à l'équipe de recherche qui a
inscrit les données sur ordinateur. Les deux tiers des questionnaires ont
été remplis par des agents de police en uniforme et, le reste, par des
membres de la Division des enquêtes criminelles. En tout, les agents de
police ont rempli 72 questionnaires.
111.4 Sondages auprès des bénévoles
Les bénévoles ont été interrogés par téléphone pendant et après la dernière
partie de la période de prestation des deux modes de service. Trente-sept
entrevues ont été réalisées auprès des bénévoles. à cause du taux de
roulement assez élevé chez les bénévoles qui s'en allaient souvent sans
laisser d'adresse, 15 bénévoles inscrits sur la liste n'ont pu être rejoints
parce qu'il n'y avait pas de service au numéro de téléphone inscrit ou parce
que le bénévole n'était pas connu au numéro que l'on croyait être le sien.
De plus, on n'a obtenu aucune réponse à deux numéros de téléphone et deux
bénévoles ne pouvaient être visés par la recherche parce qu'ils n'avaient pas
participé aux activités d'aide aux victimes de crimes contre les biens.
14.
IV. RÉSULTATS DES SONDAGES
IV. 1 Introduction
Les trois sections suivantes décrivent les résultats des trois sondages, soit
ceux qui ont été effectués auprès des victimes, des agents de police et des
bénévoles. Les renseignements généraux qui ont été utilisés pour effectuer
les analyses comprennent notamment des entrevues avec le surveillant de la
Direction de l'aide aux victimes et des interventions d'urgence de la police
de Nepean et avec la coordonnatrice de l'unité de l'aide aux victimes de
cette Direction. De plus, la description écrite du fonctionnement et des
services de la Direction ainsi que les manuels de formation destinés aux
bénévoles contenaient des renseignements très utiles. La police de Nepean
nous a gracieusement offert son système informatisé pour la compilation des
statistiques sur les incidents dans le secteur visé par le programme
expérimental et dans l'ensemble de la ville.
Les sondages contenaient les questions requises pour évaluer divers aspects
du programme expérimental et pour en évaluer les répercussions sur les
victimes, les bénévoles et les agents de police. Dans la conception des
sondages, nous avons cherché à inclure des questions permettant des
comparaisons rapides d'un sondage à l'autre, de même que des comparaisons
avec les résultats de recherches semblables menées ailleurs au Canada. Des
renseignements précieux ont été tirés non seulement des questions fermées,
mais aussi des réponses aux questions ouvertes posées à la fin des sondages
et des commentaires non sollicités fournis par de nombreux répondants.
15.
Les mesures ayant une signification statistique ont été calculées pour les
tabulations croisées en croix afin de confirmer l'absence de corrélation
pour les caractéristiques des victimes qui n'auraient pas dû varier en
fonction du mode d'aide et pour soutenir les énoncés effectués au sujet des
tendances attribuables au mode d'aide des victimes. A cause du nombre peu
élevé de victimes interrogées ayant bénéficié du service expérimental (42 sur
161), de nombreux liens n'avaient pas de signification statistique selon les
critères habituels. Cependant, puisqu'un certain nombre de ces liens
présentaient la même tendance et qu'ils n'étaient pas contredits par les
autres, les résultats ont été incorporés au rapport sur le sondage effectué
auprès des victimes. Le lecteur pourra juger à partir de la lecture des
tableaux si la force de ces tendances est significative. Dans bien des cas,
nous avons estimé que les commentaires et les données quantitatives,
considérés dans leur ensemble, produisaient un ensemble cohérent, comme nous
avons essayé de le démontrer dans le rapport.
IV.2 Résultats du sondage effectué auprès des victimes
La validité du cadre de la recherche reposait sur la répartition de groupes
semblables de victimes à l'intérieur de chaque mode de prestation des
services, soit par des bénévoles du voisinage ou des bénévoles du quartier
général de la police. Il était donc important, tout au cours des trois
phases du sondage sur les victimes, de surveiller les caractéristiques
générales des victimes et des types de victimisation, afin de veiller à ce
que le processus de répartition des victimes entre les deux modes de
prestation des services soit mené de façon appropriée. à la dernière phase
16.
du sondage, les victimes de chaque groupe avaient des caractéristiques assez
semblables, comme on pourra le voir à la lecture des tableaux des sections
suivantes.
Caractéristiques des victimes
CARACTÉRISTIQUES GÉNÉRALES :
Une des différences entre les deux groupes était le nombre de personnes de
chaque sexe. En effet, les hommes représentaient un pourcentage plus élevé
des victimes desservies par des bénévoles du voisinage, soit les deux tiers,
mais seulement 53 % des personnes desservies par les bénévoles du quartier
général.
Les victimes des deux groupes pour chaque type d'habitation étaient
représentées à proportions égales dans les deux groupes de victimes.
TABLEAU 1
TYPE DE RÉSIDENCE DE LA VICTIME AU MOMENT DE L'INCIDENT
(Pourcentage de tous les répondants, par type d'aide fournie)
QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE
Unifamiliales 33 38 34 Petites maisons à appartements, etc. 38 36 37 Tours d'habitation 29 26 29
17.
Les victimes desservies par des bénévoles du voisinage étaient plus
susceptibles d'avoir des enfants à la maison (46 % contre 37 %). Les
victimes desservies par des bénévoles du quartier général avaient un peu plus
tendance à être les seuls adultes du lieu de résidence (20 % contre 15 %).
Environ les deux tiers (60 %) des victimes desservies par l'un ou l'autre
mode de prestation de services vivaient dans des ménages de deux adultes.
Les propriétaires avaient légèrement plus tendance à être desservis par des
bénévoles du voisinage. De plus, ils étaient un peu moins souvent
célibataires.
TABLEAU 2
PROPRIÉTÉ DU LIEU D'HABITATION DE LA VICTIME AU MOMENT DE L'INCIDENT
(Pourcentage de tous les répondants, par type d'aide fournie)
QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE
Propriétaire 31 38 33 Locataire 66 60 64 Autre 3 2 2
TABLEAU 3
ÉTAT CIVIL DES VICTIMES
(Pourcentage de tous les répondants, par type d'aide fournie)
QÙARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE
Célibataire 32 19 29 Marié(e)/conjoint(e) de fait 55 60 56 Veuf/veuve 3 7 4 Séparé(e) 6 10 7
Divorcé(e) 3 5 4
18.
La répartition par âge des victimes pour chaque mode de prestation des
services était semblable. Les victimes desservies par des bénévoles du
voisinage étaient un peu plus susceptibles de posséder une éducation de
niveau secondaire. Elles avaient un peu moins tendance à avoir fréquenté
l'université (29 % contre 37 %), mais un plus grand pourcentage d'entre elles
avaient poursuivi des études avancées (12 % contre 4 %).
TABLEAU 4
ÂGE DES VICTIMES
(Pourcentage de tous les répondants, par type d'aide fournie)
QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE
18 - 24 18 17 18 25 - 34 41 26 37
. 35 - 44 19 19 19 45 - 54 - 15 21 17 55 - 64 7 12 8 65 et plus 1 5 2
TABLEAU 5
NIVEAU D'ÉDUCATION DES VICTIMES
(Pourcentage de tous les répondants, par type d'aide fourni)
QUARTIER GÉNUAL VOISINAGE L'ENSEMBLE
Cours primaire 2 5 3 Cours secondaire incomplet 11 5 9 Cours secondaire complet 23 39 27 Cours collégial ou technique
incomplet 12 7 11 Cours collégial ou technique
complet 16 15 16 Cours universitaire incomplet 8 0 6 Diplôme universitaire 25 17 23 Formation post-universitaiie 4 12 6
19.
Comparativement aux victimes desservies par les bénévoles du quartier
général, les victimes desservies par les bénévoles du voisinage comptaient un
peu plus de retraités et un peu moins de personnes détenant un emploi. Dans
les deux groupes, les revenus des victimes étaient semblables.
TABLEAU 6
OCCUPATION PRINCIPALE DES VICTIMES
(Pourcentage de tous les répondants, par type d'aide fournie)
QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE
Employé(e) et à son compte 84 74 81 Sans emploi 1 2 1 Étudiant(e) 3 7 4 Étudiant(e)/travailleur (euse)
à temps partiel 2 2 2 Retraité (e) 3 10 5 Ménagère 7 5 6
TABLEAU 7
REVENU DU MÉNAGE DES VICTIMES
(Pourcentage de tous les répondants, par type d'aide fournie)
QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE
Moins de 9 000 $ 3 0 3 9 000 $ à 14 999 $ 3 5 3 15 000 $ à 19 999 $ 4 8 5
20 000 $ à 24 999 $ 14 13 14
25 000 $ à 29 999 $ 11 16 12
30 000 $ à 39 999 $ 26 16 23 40 000 et plus 34 37 . 35 Ne sait pas 6 5 6
20.
La durée de résidence des victimes des deux groupes à la même adresse au
moment de l'incident était comparable. Alors qu'un plus grand nombre de
victimes desservies par les bénévoles du voisinage était à la même adresse
depuis une période de cinq à neuf ans, un plus grand pourcentage de victimes
desservies par les bénévoles du quartier général habitait le même endroit
depuis dix ans et plus.
TABLEAU 8
DURÉE DE LA RÉSIDENCE À LA MÊME ADRESSE AU MOMENT DE L'INCIDENT
(Pourcentage de tous les répondants, par type d'aide fournie)
QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE
1 à 5 mois 10 9 6 à 11 mois 15 5 12 à 23 mois . 14 12 . 2 à 4 ans 27 24 5 à 9 ans 12 33 10 ans et plus 22 14
Il ressort de ce qui précède que les victimes desservies par chacune des
méthodes avaient des caractéristiques assez semblables. Lorsque l'on tient
compte du nombre de victimes, aucune combinaison de différences n'a une
signification statistique et toute anomalie entre les deux groupes n'aurait
été que l'effet du hasard dans la répartition des victimes.
Donc, pour que la répartition des victimes entre les deux modes de prestation
des services soit appropriée, il nous faut vérifier l'équivalence de la seule
autre série de variables indépendantes, soit le type de victimisation. La
section suivante présente les tableaux relatifs aux types de victimisation.
21.
VICTIMISATIONS
Les types de victimisations visés par les deux groupes de bénévoles étaient
très semblables à bien des égards. Ainsi, des tendances similaires se
manifestent au niveau de l'heure de l'incident et du mode d'introduction dans
la maison de la victime. De façon générale, les victimes ne subissaient pas
de sévices physiques et ne connaissaient pas les infracteurs. Un peu plus
d'une victime sur cinq se trouvait sur les lieux du crime. Dans trois cas
sur quatre, personne n'a été accusé ni arrêté par suite de la perpétation du
crime. La répartition des victimes par sexe entre les deux types de services
n'était pas reliée au type de victimisation.
Cependant, on a constaté quelques différences mineures entre les deux groupes
de victimes. Il ressort du tableau suivant que les victimes desservies par
des bénévoles du voisinage étaient plus susceptibles d'avoir été visées par
des introductions avec effraction, par des introductions avec effraction
suivies de vol ou des tentatives d'introduction par effraction. Un plus
grand pourcentage de victimes desservies par des bénévoles du quartier
général se plaignaient d'incidents ayant trait à des véhicules. Ces
différences, lorsque l'on tient compte du nombre de victimes, ne sont pas
importantes.
22.
TABLEAU 9
TYPES DE VICTIMISATION
(Pourcentage de tous les répondants, par type d'aide fournie)
QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE
Introduction par effraction, vol 33 48 37 Introduction par effraction, pas
de vol 4 2 4 Tentative d'introduction par
infraction 7 14 9 Vol - bicyclette 1 0 1 Vol - véhicule 28 14 24 Dommages - véhicule 4 5 4 Vol à l'extérieur de la maison 3 0 3 Vol près de la maison 4 12 6 Vol à la maison 2 0 1 Vandalisme - autre 8 2 7 Appels importuns 4 2 4
Les conséquences émotives de la victimisation ont été assez semblables chez
les deux groupes de victimes. Les victimes desservies par les bénévoles du
voisinage étaient un peu plus susceptibles d'être troublées, mais cette
impression n'a aucune signification sur le plan statistique.
TABLEAU 10
CONSÉQUENCES ÉMOTIVES DE LA VICTIMISATION
(Pourcentage de tous les répondants, par type d'aide fournie)
QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE
Extrêmement troublé(e) 7 10 8 Très troublé(e) 10 17 12 Assez troublé(e) 44 36 42 Plus troublé(e) du tout 33 31 33 N'a jamais été troublé(e) 7 7 7
23.
Il y avait aussi d'autres différences entre les groupes, différences qui sont
clairement liées, du moins en partie, au fait que les personnes desservies
par les bénévoles du voisinage étaient plus susceptibles d'être victimes
d'introduction par effraction avec vol ou avec tentative de vol (64 % des cas
des bénévoles du voisinage comparativement à 46 % de ceux des bénévoles du
quartier général) et ceux qui étaient desservis par les bénévoles du quartier
général avaient plus tendance à être victimes d'incidents touchant les
véhicules (33 % contre 19 %). Les victimes desservies par des bénévoles du
voisinage, ou un autre membre de leur ménage, avaient plus souvent interrompu
l'infracteur au cours de la perpétration du crime que les victimes de l'autre
groupe. Elles étaient aussi plus susceptibles d'avoir été victimes de crimes
commis chez elles. Les personnes desservies par les bénévoles du quartier
général étaient plus souvent victimes de crimes survenus dans des terrains de
stationnement extérieurs ou intérieurs. Encore une fois, cependant, aucune
de ces différences n'était suffisamment importante pour influer sur les
tendances décelées dans chaque groupe pour ce qui a trait aux besoins en
matière de services, à la satisfaction à l'égard des services ou aux
attitudes à l'égard de la police.
Vingt—neuf pour cent des victimes desservies par les bénévoles du voisinage
n'ont subi ni vol ni perte de biens, comparativement à 20 % des victimes de
l'autre groupe. Environ une victime sur dix a signalé la récupération de
biens.
Même si les différences dans la victimisation des deux groupes ont un peu nui
au processus de répartition et peuvent avoir eu des effets sur les variables
24.
dépendantes, il serait difficile de soutenir que ces différences auraient eu
des effets importants sur le comportement et les attitudes des victimes et,
en particulier, sur leurs réactions aux services qui leur ont été offerts.
IV.2.2 Besoins des victimes
IDENTIFICATION DES BESOINS DES VICTIMES :
Environ la moitié des victiffies de chaque groupe ont signalé avoir au moins un
besoin immédiat. Les besoins étaient identifiés par les victimes elles-mêmes
qui ne choisissaient pas à partir d'une liste standard. Comme le montre le
tableau ci-dessous, les besoins des deux groupes étaient assez semblables.
TABLEAU 11
DÉCLARATIONS DES VICTIMES SUR LEURS BESOINS IMMÉDIATS PAR SUITE DES INCIDENTS
(Pourcentage de tous les répondants, par type d'aide fournie)
QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE
En matière d'assurances Renseignements généraux 5 5 5 Renseignements sur la façon de déposer une réclamation 5 10 6 Nécessité d'un rapport de police 5 10 6
En matière d'enquêtes : Renseignements sur les procédures
policières 24 20 23 Récupération des biens 2 0 1 Enquête de la police 36 40 37 Suivi de la police 9 5 8
Autres : Désir de parler à quelqu'un 9 10 9
Désir de parler à d'autres victimes 0 5 1 Renseignements sur la prévention
du crime 0 5 1 Protection du voisinage par la
police 10 10 10 Autres 9 5 8
25.
Environ 15 % des victimes ont mentionné d'elles—mêmes un ou plusieurs besoins
non immédiats résultant de leur victimisation et ce, pour les deux groupes.
Cependant, les besoins exprimés variaient d'un groupe à l'autre. En effet,
les victimes desservies par des bénévoles du quartier général demandaient des
renseignements sur les réclamations auprès des compagnies d'assurances et la
prévention du crime, alors que celles qui étaient desservies par des
bénévoles du voisinage mentionnaient plus souvent que les autres les rapports
de police.
TABLEAU 12
DÉCLARATIONS DES VICTIMES SUR LEURS BESOINS NON IMMÉDIATS PAR SUITE DES INCIDENTS
(Pourcentage de tous les répondants, par type d'aide fournie)
QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE
En matière d'assurances : Renseignements généraux 5 33 12 Renseignements sur la façon de déposer une réclamation 20 0 15 Nécessité d'un rapport de police 5 33 19
En matière d'enquêtes : Renseignements sur les procédures
policières 5 0 4 Enquête de la police 15 0 12 Suivi de la police 5 17 8
Autres : Renseignements sur la prévention
du crime 30 0 23 Autres 35 17 31
26.
On demandait aussi aux victimes de répondre à une série de questions
relatives aux besoins habituels des victimes de crimes. En réponse aux
questions, les deux groupes donnaient des réponses semblables pour la plupart
des besoins. Les victimes desservies par des bénévoles du voisinage
mentionnaient plus souvent que celles de l'autre groupe l'information sur la
prévention du crime, soit une tendance opposée à celle qui s'est manifestée
en réponse à une question ouverte. Comme on peut s'y attendre, car les
attitudes culturelles définissent les besoins qu'il est acceptable
d'exprimer, les deux groupes reconnaissaient avoir des besoins émotifs si on
les mentionnait directement, mais les répondants n'en ont pas fait état en
réponse à la question ouverte sur les besoins.
TABLEAU 13
BESOINS DES VICTIMES POUR DES SERVICES PRÉCIS PAR SUITE DES INCIDENTS
(Pourcentage de tous les répondants, par type d'aide fournie)
QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE
Besoin de parler à quelqu'un 42 36 40 Besoin de compagnie 17 7 14 Renseignements sur la procédure de la police 46 43 45
Renseignements sur la procédure des tribunaux 4 7 5
Conseils sur le remplacement des pièces d'identité 5 2 4
Renseignements sur les assurances et l'indemnisation en espèces 18 19 18
Renseignements sur les services sociaux 7 1 3
Renseignements sur l'évolution de l'affaire 37 36 37
Renseignements sur la récupération des biens 20 29 22
Renseignements sur la prévention du crime 30 43 34
27.
Trente huit pour cent des répondants avaient une ou plusieurs suggestions à
faire sur les services ou l'information à fournir aux victimes de crimes.
Les catégories qui revenaient le plus souvent étaient la fourniture de plus
d'information sur la prévention du crime, la distribution de renseignements
sur les services policiers, la nécessité d'un suivi supplémentaire de la
police par suite des incidents, une plus grande protection policière et les
numéros à composer en cas d'urgence et pour avoir accès aux services aux
victimes.
IV.2.3 Satisfaction des besoins des victimes
Au moins la moitié des victimes mentionnant chaque besoin ont jugé qu'elles
ne recevaient pas suffisamment de renseignements sur les progrès de l'affaire
et la récupération des biens. Bien sûr, ces points dépassent largement le
cadre d'un programme d'aide aux victimes s'il y a peu d'information à donner
et c'est souvent le cas pour les crimes contre les biens (où les taux
d'arrestation et de condamnation ont tendance à être faibles). Les victimes
étaient plutôt satisfaites pour ce qui est du besoin de parler à quelqu'un,
d'obtenir des renseignements sur les assurances et sur le remplacement des
pièces d'identité. Environ un quart des victimes étaient insatisfaites des
renseignements sur les procédures policières et la prévention du crime.
28.
TABLEAU 14
SERVICES NÉCESSAIRES REÇUS PAR LES VICTIMES PAR SUITE DES INCIDENTS
(Pourcentage de tous les répondants, par type d'aide fournie)
QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE
Besoin de parler à quelqu'un 97 100 97 Besoin de compagnie 90 87 Renseignements sur les procédures
policières 75 56 70 Renseignements sur les procédures
judiciaires Conseils sur le remplacement des pièces d'identité 83 100 86
Renseignements sur les assurances et l'indemnisation en espèces 81 100 86
Renseignements sur les services sociaux *
Renseignements sur l'évolution de l'affaire 37 36 37
Renseignements sur la récupération des biens 38 33 36
Renseignements sur la prévention du crime 72 74 73
Le nombre de victimes ayant besoin de ces services était tellement faible que les chiffres auraient été trompeurs.
Pour environ 10 % des victimes, d'autres besoins n'avaient pas été
satisfaits. Même s'il n'y avait pas de différences appréciables entre les
modes de prestation des services au niveau du pourcentage de victimes ayant
des besoins additionnels non satisfaits, ceux-ci différaient quelque peu.
Ainsi, les victimes desservies par les bénévoles du voisinage signalaient des
besoins au niveau du transport, du counseling, de l'information sur la
prévention du crime ainsi que des renseignements sur leur rôle et celui de la
police. Quant aux victimes desservies par les bénévoles du quartier général,
elles ont déclaré des besoins dans les domaines suivants : transport,
information sur les droits et les responsabilités des victimes, désir de
parler à quelqu'un, besoin du soutien de la police et d'un meilleur suivi.
29.
TABLEAU 15
ACCORD DES VICTIMES AVEC L'ÉNONCÉ SELON LEQUEL ELLES ONT ÉTÉ INFORMÉES DE L'EXISTENCE DE SERVICES D'AIDE CONÇUS POUR ELLES
(Pourcentage de tous les répondants, par type d'aide fournie)
QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE
Complètement en désaccord 19 17 19 Plutôt en désaccord 11 10 11 Ne sait pas 14 21 16 Plutôt d'accord 24 10 21 Complètement d'accord 29 43 33 Ne sait pas 1 0 1 Sans objet 1 0 1
Pour les deux modes de prestation des services, environ la moitié des
victimes avaient l'impression d'avoir été informées de l'aide et des services
qu'elles pouvaient recevoir comme victimes de crimes. Cependant, les
victimes desservies par les bénévoles du voisinage étaient plus susceptibles
que l'autre groupe de victimes de se dire fortement d'accord avec cet énoncé.
TABLEAU 16
ACCORD DES VICTIMES AVEC L'ÉNONCÉ SELON LEQUEL ELLES ONT REÇU L'AIDE ET LES SERVICES NÉCESSAIRES APRÈS L'INCIDENT
(Pourcentage de tous les répondants, par type d'aide fournie)
QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE
Complètement en désaccord 8 5 8 Plutôt en désaccord 4 7 5 Ne sait pas 14 12 14 Plutôt d'accord 26 17 24 Complètement d'accord 41 57 45 Ne sait pas 1 0 1 Sans objet 5 1 4
30.
Les victimes desservies par les bénévoles du voisinage étaient plus
susceptibles de se dire fortement d'accord avec cet énoncé.
IV.2.4 Autres répercussions des services
ATTITUDES à L'ÉGARD DE LA POLICE :
TABLEAU 17
ACCORD DES VICTIMES AVEC L'ÉNONCÉ SELON LEQUEL LA POLICE DE NEPEAN SE PRÉOCCUPE DES BESOINS ET DES PROBLÈMES DES VICTIMES DE CRIMES
(Pourcentage de tous les répondants, par type d'aide fournie)
QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE
Complètement en désaccord 8 7 8 Plutôt en désaccord 8 7 8 Ne sait pas 17 7 14 Plutôt d'accord 19 17 18 Complètement d'accord 47 60 50 Ne sait pas 3 2 3
Encore une fois, un plus grand pourcentage des victimes desservies par des
bénévoles du voisinage sont nettement d'accord avec l'énoncé selon lequel la
police de Nepean se préoccupe de leurs besoins (60 % contre 47 %).
L'évaluation du travail de la police de Nepean a été semblable pour les
victimes desservies par les deux méthodes. En effet, les deux groupes de
victimes faisaient une évaluation très positive du travail des policiers,
sauf pour ce qui est de la récupération des biens volés et des renseignements
sur les progrès de l'affaire. Cependant, pour six des sept questions, les
31.
victimes desservies par des bénévoles du voisinage ont choisi plus souvent
que l'autre groupe de victimes la cote positive maximale.
TABLEAU 18
ÉVALUATION DU TRAVAIL DE LA POLICE DE NEPAN PAR LES RÉPONDANTS DESSERVIS PAR DES BÉNÉVOLES DU QUARTIER GÉNÉRAL
(Pourcentage des répondants effectuant une évaluation)
ÉVALUATION
Travail Ne sait très mauvais Excellent pas
Fournir des renseignements sur la prévention du crime 3 7 22 33 32 4
Fournir des renseignements sur la progression de l'affaire 18 16 23 19 17 8
Répondre rapidement aux appels 8 6 11 23 55 0 Résoudre les crimes 8 5 26 20 6 35 Récupérer les objets volés 16 16 23 9 5 31 Aider les citoyens en difficulté 3 3 11 35 37 11 Maintenir l'ordre 4 2 8 44 37 5
TABLEAU 19
ÉVALUATION DU TRAVAIL DE LA POLICE DE NEPAN PAR LES RÉPONDANTS DESSERVIS PAR DES BÉNÉVOLES DU VOISINAGE
(Pourcentage des répondants effectuant une évaluation)
ÉVALUATION
Travail très mauvais
Ne sait Excellent pas
Fournir des renseignements sur la prévention du crime 5 5 21 21 41
Fournir des renseignements sur la progression de l'affaire 19 14 24 12 21 10
Répondre rapidement aux appels 7 2 2 29 57 2 Résoudre les crimes 7 7 19 24 14 29 Récupérer les objets volés 14 14 31 2 7 31 Aider les citoyens en difficulté 7 0 21 26 33 12 Maintenir l'ordre • 0 7 10 31 52 0
32.
Les victimes desservies par les deux groupes de bénévoles connaissaient dans
une proportion égale l'existence de la Direction de l'aide aux victimes et
des interventions d'urgence ou du programme d'aide aux victimes. En effet,
la moitié des victimes disaient être au fait de l'existence du service d'aide
aux victimes.
Les victimes desservies par des bénévoles du voisinage se sentaient moins à
l'aise pour faire appel à la police de Nepean. Cependant, la différence
entre les deux groupes de victimes à ce niveau était minime. Dans certains
cas, comme celui d'enfants maltraités, certains répondants ont indiqué
qu'elles s'adressaient ailleurs comme, par exemple, à des organismes de
protection de l'enfance.
TABLEAU 20
CIRCONSTANCES DANS LESQUELLES LES VICTIMES SE SENTIRAIENT À L'AISE POUR APPELER LA POLICE DE NEPEAN
(Pourcentage de tous les répondants déclarant qu'ils seraient à l'aise d'appeler la police de Nepean dans chaque cas ci—dessous,
par type d'aide fournie)
QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE
Besoin d'avoir des renseignements sur la prévention du crime 96 95 96
Personne suspecte 98 88 95 Menace de la part d'une
autre personne 90 86 89 Enfant battu 89 81 87 Voisin bruyant 32 43 35
33.
CONNAISSANCES ET ACTIVITÉS EN MATIÈRE DE PRÉVENTION DU CRIME :
Les victimes desservies par des bénévoles du voisinage étaient un peu plus
sûres de leurs capacités à empêcher la perpétration d'actes criminels. En
effet, environ 88 % des victimes de ce groupe avaient une perception positive
de leurs capacités à ce niveau, comparativement à 75 % des victimes de
l'autre groupe (voir le tableau ci-dessous). Cependant, il y avait peu de
différences entre les deux groupes en ce qui a trait à des mesures standard
de prévention du crime, que ce soit après l'incident (comme le montre le
tableau) ou avant l'incident.
TABLEAU 21
ÉVALUATION PAR LES VICTIMES DE LEUR CAPACITÉ à EMPÊCHER LES ACTES CRIMINELS :
Accord des victimes avec l'énoncé selon lequel "les gens comme moi ne peuvent pas faire grand chose pour empêcher la perpétration d'actes criminels dans ma
communauté."
(Pourcentage de tous les répondants, par type d'aide fournie)
QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE
Complètement d'accord 11 9 9 Plutôt. d'accord 14 10 13 Plutôt en désaccord 17 52 41 Complètement en désaccord 38 36 37
Oui Non
• 34.
TABLEAU 22
MESURES DE PRÉVENTION DU CRIME PRISES PAR LES VICTIMES
(Pourcentage de tous les répondants, par type d'aide fournie)
QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE
Allumer la radio, les lumières 82 93 85 Améliorer les serrures 74 71 73 Verrouiller les portes lorsqu'il
y a quelqu'un à la maison 85 83 84 Prendre des assurances 93 95 94 Faire ramasser le courrier et les circulaires 70 78 72
Pour ce qui a trait aux autres mesures de prévention du crime qui ont été
prises et au désir d'en prendre d'autres, les victimes des deux groupes se
rejoignaient assez bien. Dans les deux cas, cependant, les victimes
desservies par les bénévoles du voisinage étaient légèrement plus
susceptibles d'avoir une attitude positive au sujet des mesures de prévention
du crime.
TABLEAU 23
MESURES DE PRÉVENTION DU CRIME PRISES PAR LES VICTIMES
(Pourcentage de tous les répondants, par type d'aide fournie)
QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE
47 55 49 52 45 51
Oui Non
35. TABLEAU 24
MESURES DE PRÉVENTION DU CRIME QUE LES VICTIMES ASURAIENT AIMÉ PRENDRE, SANS TOUTEFOIS Y DONNER SUITE
(Pourcentage de tous les répondants, par type d'aide fournie)
QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE
43 50 45 57 50 55
Les deux catégories de victimes avaient des motifs semblables de ne pas
prendre de mesures de prévention du crime et le manque de confiance dans les
méthodes semble être le facteur ayant joué le plus grand rôle.
TABLEAU 25
MOTIFS POUR LESQUELS LES MESURES DE PRÉVENTION DU CRIME SOUHAITÉES N'ONT PAS ÉTÉ PRISES
(Pourcentage de tous les répondants, par type d'aide fournie)
QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE
Pas suffisamment d'argent 6 5 6 Pas suffisamment de temps 4 0 3 Pas suffisamment d'information 2 5 3 Efficacité douteuse 26 33 28 Autres motifs 62 57 60
36.
Au niveau de la sensibilisation aux programmes d'opération identification et
de surveillance de quartier, de même qu'à la participation à ces programmes,
les deux catégories de victimes se trouvaient au même niveau.
Toutes les victimes avaient tendance à se sentir en sécurité le jour et
celles qui étaient desservies par des bénévoles du voisinage étaient un peu
plus susceptibles de se sentir en sécurité lorsqu'elles marchaient seules à
la nuit tombée.
TABLEAU 26
LES VICTIMES SE SENTENT-ELLES EN SÉCURITÉ LORSQU'ELLES MARCHENT SEULES DANS LEUR QUARTIER PENDANT LE JOUR?
(Pourcentage de tous les répondants, par type d'aide fournie)
QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE
Très en sécurité 80 76 79 Assez en sécurité 16 19 17 Peu en sécurité 1 5 2 Très peu en sécurité 3 0 3
TABLEAU 27
LES VICTIMES SE SENTENT-ELLES EN SÉCURITÉ LORSQU'ELLES MARCHENT SEULES DANS LEUR QUARTIER Â LA NUIT TOMBÉE?
(Pourcentage de tous les répondants, par type d'aide fournie)
QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE
Très en sécurité 32 43 35 Assez en sécurité 38 36 37 Peu en sécurité 21 7 17 Très peu en sécurité 3 2 3
37.
RÉPERCUSSIONS DES COMPOSANTES EXPÉRIMENTALES DU PROGRAMME :
Plus de deux victimes sur trois avaient l'impression que la prestation de
services d'aide aux victimes au moyen de visites à domicile était meilleure
que la prestation de services par téléphone seulement. L'attitude des
victimes à l'égard des visites à domicile n'était pas déterminée par le type
d'aide qu'elles avaient reçue.
TABLEAU 28
LES VICTIMES PRÉFÈRENT—ELLES LES VISITES à DOMICILE OU LES APPELS TÉLÉPHONIQUES SEULEMENT?
(Pourcentage de tous les répondants„par type d'aide fournie)
QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE
Préfère les visites à domicile 69 71 69
Appel téléphonique seulement 8 2 6 Cela dépend des circonstances 22 24 22 Ne sait pas 3 9 3
En interrogeant les victimes sur leur expérience avec la police de Nepean par
suite des incidents, on leur demandait avec quelle personne elles avaient eu
des contacts. En réponse à cette question, 45 % des victimes desservies par
les bénévoles du quartier général avaient oublié avoir eu des contacts avec
un bénévole de la police de Nepean chargé de l'aide aux victimes. Par
contre, seulement 29 % des personnes desservies par les bénévoles du
voisinage ont eu ce trou de mémoire.
38.
TABLEAU 29
IDENTIFICATION PAR LES VICTIMES DES PERSONNES LEUR AYANT FOURNI DE L'AIDE
(Pourcentage de tous les répondants, par type d'aide fournie)
QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE
Visite à domicile par un bénévole 8 19 11 Visite à domicile par un bénévole
OU un policier 3 5 3 Appel téléphonique seulement
par un bénévole 25 41 29 Appel téléphonique par un bénévole
ou un policier 19 7 16 Ne mentionne pas de contact avec
un bénévole 45 19 41
Dans l'ensemble, les données révèlent que les victimes se rappellent assez
peu leur contact avec les bénévoles. Ainsi, 41 % des répondants ne se sont
pas souvenus d'avoir reçu de l'aide d'un bénévole. De plus, chez les
personnes affirmant avoir été rejointes par un bénévole, il y a une certaine
confusion : 3 % des, personnes ayant reçu uniquement des appels téléphoniques
(par des bénévoles du quartier général) ont déclaré avoir reçu à domicile un
citoyen bénévole offrant des services d'aide aux victimes.
39.
IV.3 Résultats du sondage effectué auprès des agents de police
On a demandé aux agents de police de remplir des questionnaires aux
changements de quart et de les remettre dans les enveloppes prévues à cette
fin pour garantir la confidentialité du sondage. Le tout s'est bien déroulé
et une bonne partie des questions portaient uniquement sur les types
d'incidents visés par le programme expérimental de services aux victimes.
Ces incidents comprennent les crimes contre les biens et les crimes mineurs
contre la personne décrits au chapitre II.
LES AGENTS DE POLICE :
Soixante-douze agents de police ont été visés par le sondage. Environ les
deux tiers (67 %) de ceux-ci étaient des policiers en uniforme. Un tiers
d'entre eux étaient des détectives affectés aux enquêtes criminelles et trois
pour cent des policiers qui occupaient d'autres postes. Cinquante-quatre
pour cent de ces policiers étaient membres de la police de Nepean depuis plus
de IO ans.
CONNAISSANCE DE LA DIRECTION DE L'AIDE AUX VICTIMES ET DES INTERVENTIONS
D'URGENCE ET DU PROGRAMME DES BÉNÉVOLES :
Selon le sondage, presque tous les policiers connaissaient les services
d'aide aux victimes de crimes contre les biens, y compris l'aide offerte par
des citoyens bénévoles. Quatre-vingt neuf pour cent des policiers ont
déclaré savoir que la Direction de l'aide aux victimes et des interventions
40.
d'urgence fournissait des services spéciaux aux victimes de crimes contre les
biens et 92 % d'entre eux savaient que leur service de police avait recours à
des citoyens bénévoles pour offrir ces services. Quatre—vingt treize pour
cent des policiers avaient rencontré en personne la coordonnatrice des
bénévoles de l'unité de l'aide aux victimes.
Environ les trois quart des policiers avaient soit rencontré en personne des
bénévoles (71 %) ou parlé avéc eux (3 %). Quatorze pour cent des répondants
savaient qui étaient les bénévoles mais n'avaient pas eu de contacts
personnels avec eux et 13 % des policiers n'avaient jamais vu ou rencontré de
bénévoles de l'unité de l'aide aux victimes. Un peu plus d'un policier sur
trois (38 %) a déclaré avoir assisté à une réunion sur le travail de l'unité
de l'aide aux victimes. Deux répondants sur trois ont dit être en mesure
d'expliquer aux victimes le travail de l'unité de l'aide aux victimes, soit
complètement (28 %) ou en partie (42 %). Trente et un pour cent des
policiers ont déclaré ne pas être capables de le faire. Cette dernière
donnée laisse planer des doutes sur la capacité de certains policiers à
favoriser chez les victimes le recours aux services de l'unité de l'aide aux
victimes.
AIGUILLAGE DES VICTIMES VERS L'UNITÉ DE L'AIDE AUX VICTIMES :
Comme le révèle le tableau ci—dessous, la majorité des policiers ont informé
fréquemment ou parfois les victimes de crimes contre les biens de l'existence
de l'unité de l'aide aux victimes et des interventions d'urgence; par contre,
de nombreux agents n'informent jamais ou rarement les victimes de l'existence
de ce service.
41.
TABLEAU 30
FRÉQUENCE A LAQUELLE LES RÉPONDANTS DE LA POLICE DISENT AVOIR DEMANDÉ AUX VICTIMES DE CRIMES CONTRE LES BIENS D'APPELER L'UNITÉ DE L'AIDE AUX VICTIMES
ET DES INTERVENTIONS D'URGENCE
(Pourcentage de tous les répondants mentionnant la fréquence à laquelle ils dirigent les victimes vers l'unité)
Fréquemment 21 Parfois 31 Rarement 15 Jamais 33
Interrogés sur le nombre de fois où ils avaient dirigé des victimes de crimes
contre les biens vers l'unité de l'aide aux victimes, les policiers
répondaient de 2 à 200 fois. Des 42 % de répondants de la police signalant
le nombre de victimes de crimes dirigées vers l'unité de l'aide aux victimes
pendant le programme expérimental, environ la moitié ont mentionné l'avoir
fait pour au moins 10 personnes pendant cette période. Le nombre moyen de
personnes aiguillées vers l'unité était de 11.
TABLEAU 31
NOMBRE DE VICTIMES DIRIGÉES VERS L'UNITÉ DE L'AIDE AUX VICTIMES
2 - 4 24 5-9rn 24
10 - 19 14
20 - 29 14
30 - 39 0
40 - 49 7
50 - 99 14 100 et plus 7
42.°
DEMANDES à L'UNITÉ DE L'AIDE AUX VICTIMES POUR QU'UNE ASSISTANCE
SOIT FOURNIE AUX VICTIMES DE CRIMES CONTRE LES BIENS :
La majorité des policiers avaient demandé que la Direction de l'aide aux
victimes et des interventions d'urgence entre en contact avec les victimes de
crimes contre les biens. Cependant, moins d'un policier sur 10 l'avait fait
fréquemment, comme le révèle le tableau ci-dessous.
TABLEAU 32
FRÉQUENCE À LAQUELLE LES POLICIERS ONT DEMANDÉ AUX PERSONNEL DE LA DIRECTION DE L'AIDE AUX VICTIMES ET DES INTERVENTIONS D'URGENCE D'ENTRER EN CONTACT
AVEC LES VICTIMES DE CRIMES
(Pourcentage des répondants)
Fréquemment 8 Parfois 25 Rarement 21 Jamais 46
Des 29 % de policiers répondant à la question, plus de la moitié avaient
demandé cinq fois ou plus à l'unité de l'aide aux victimes d'entrer en
contact avec celle-ci.
TABLEAU 33
NOMBRE DE FOIS Où ON A DEMANDÉ AU PERSONNEL DE L'UNITÉ DE L'AIDE AUX VICTIMES D'ENTRER EN CONTACT AVEC CELLES-CI
NOMBRE POURCENTAGE D'AGENTS
1 - 4 43 5 - 9 33 10 - 20 24
43.
DISTRIBUTION DE LA CARTE D'AIDE AUX VICTIMES :
Les policiers étaient autorisés à donner une carte d'aide aux victimes de
toute la ville de Nepean et étaient encouragés à le faire pour chaque cas
survenant dans la zone visée par le programme expérimental. De nombreux
agents ne distribuent jamais ou distribuent rarement ces cartes. En réponse
à la question qui leur demandait s'ils avaient distribué cette carte aux
victimes de crimes contre les biens depuis le ler septembre 1985, 56 % des
répondants ont signalé ne pas avoir les avoir distribuées. (Pour trois pour
cent des répondants, la question était sans objet). Moins de la moitié des
répondants (41 %) ont déclaré avoir distribué la carte.
Chez ceux qui distribuaient des cartes d'aide aux victimes (environ 9 % de
tous les agents), un policier sur cinq (22 %) le faisait systématiquement
pour toutes les victimes de crimes contre les biens. D'autres agents ne.
donnaient des cartes qu'à quelques-unes des victimes (comme le montre le
tableau ci-dessous).
TABLEAU 34
POURCENTAGE DES VICTIMES DES CRIMES CONTRE LES BIENS AYANT REÇU UNE CARTE DE VICTIME D'UN POLICIER
(Pourcentage des répondants signalant la distribution de cartes pour chaque pourcentage de victimes)
POURCENTAGE DES VICTIMES POURCENTAGE D'AGENTS SIGNALANT AYANT REÇU LA CARTE AVOIR DISTRIBUE DES CARTES
1 - 19 18
20 - 49 15
50 - 69 10
70 - 89 18
90 - 100 37
44.
VUES QUANT à LA NÉCESSITÉ DE LA PRESTATION DE SERVICES DE LA
DIRECTION DE L'AIDE AUX VICTIMES ET DES INTERVENTIONS D'URGENCE
AUX VICTIMES DE CRIMES CONTRE LES BIENS :
Les agents reconnaissaient presque unanimement la nécessité de l'existence de
la Direction de l'aide aux victimes et des interventions d'urgence. Environ
les trois quart d'entre eux appuyaient le recours à des citoyens bénévoles et
moins de 10 % des policiers désapprouvaient cette mesure.
TABLEAU 35
ACCORD DES POLICIERS AVEC L'EXISTENCE D'UNE DIRECTION DE L'AIDE AUX VICTIMES ET DES INTERVENTIONS D'URGENCE
(Pourcentage des répondants)
Oui 90 Non 1 N'est pas sûr 9
TABLEAU 36
ACCORD DES POLICIERS AVEC L'UTILISATION DE CITOYENS BÉNÉVOLES POUR OFFRIR LES SERVICES AUX VICTIMES DE CRIMES CONTRE LES BIENS
(Pourcentage des répondants)
Oui 73 Non 7 N'est pas sûr 20
45.
Certains agents ont exprimé des réserves au sujet de l'accès de civils aux
dossiers des policiers, du fait que les bénévoles effectuait un travail qui
devrait revenir à des agents de police rémunérés (par exemple, des agents
handicapés) et du recrutement de bénévoles (en soulignant que ceux—ci
devraient être sélectionnés avec soin). Plusieurs agents ont écrit que les
bénévoles libèrent les policiers de tâches moins productives et leur
permettent de consacrer plus de temps aux enquêtes. Les agents ont aussi
souligné que les bénévoles étaient moins intimidants pour les victimes et que
les bénévoles entretiennent de bons rapports avec le public, ce qui donne une
bonne image au service de police.
Interrogés sur le pourcentage des victimes de crimes contre les biens pouvant
tirer profit des services offerts par les citoyens bénévoles, les policiers
ont répondu de 1 % à 100 % (moyenne = 60 %). Vingt—quatre pour cent des
répondants de la police de Nepean ont déclaré que 80 % ou plus des victimes
profiteraient de ses services et 7 % d'entre eux ont évalué ce pourcentage à
au plus 20 %.
TABLEAU 37
SELON LES POLICIERS, ÉVALUATION DU NOMBRE DE VICTIMES DE CRIMES CONTRE LES BIENS AYANT BESOIN DES SERVICES DE L'UNITÉ DE L'AIDE AUX VICTIMES
ET DES INTERVENTIONS D'URGENCE
VICTIMES AYANT BESOIN POURCENTAGE DES RÉPONDANTS CITANT DES SERVICES (%) LE POURCENTAGE DES VICTIMES
0-19 10
20 — 49 - 32
50 — 79 41
80 — 100 9 Ne sait pas 17
46.
Peu d'agents estimaient que les services aux victimes n'étaient pas
importants. Comme l'indique le tableau ci—dessous, environ la moitié des
agents ont déclaré que sept des services étaient très importants. Selon les
agents, les bénévoles devraient être formés pour apprendre les moyens de
protéger les demeures contre le crime pour les motifs suivants : l'agent de
prévention ne peut visiter chaque maison, la prévention du crime exige un
suivi parce que les propriétaires ne donnent pas souvent suite à leurs
décisions et il faut insister encore plus sur les programmes de surveillance
de quartier. Les répondants ont aussi écrit que le service est précieux pour
ceux qui ont eu une réaction excessive après la perpétration du crime, que
l'aide est nécessaire au niveau des réclamations d'assurances et du
remplacement des cartes d'identité et qu'il faut transmettre de l'information
sur la progression des affaires en cours. On a aussi mentionné l'importance
des programmes d'éducation et de soutien, de même que la valeur à long terme
des activités de l'unité. Selon d'autres, l'appui est plus important dans
les cas de problèmes familiaux et émotifs, l'unité de prévention du crime
devrait traiter les cas elle—même ou être un prolongement de la Direction de
l'aide aux victimes et des interventions d'urgence en matière de crimes
contre les biens et seuls les crimes contre la personne justifient une visite
domicile.
TABLEAU 38
SELON LES POLICIERS, IMPORTANCE RELATIVE DES BESOINS VISÉS PAR LES SERVICES D'AIDE AUX VICTIMES DE CRIMES
(Pourcentage des répondants fournissant une évaluation)
47.
SERVICES ÉVALUATION DE L'IMPORTANCE
Très Assez Pas Ne sait important important important pas
Besoin de parler à quelqu'un 31 59 9 1 Besoin de compagnie 18 41 38 3 Renseignements :
procédures policières ' 40 51 9 0 procédures judiciaires 51 37 9 3 remplacement des cartes
d'identité 50 40 10 0 réclamations d'assurances/
indemnisation en espèces 34 51 13 1 évolution de l'affaire 49 41 6 0 récupération des biens 53 41 6 0 prévention du crime 54 41 4 0 trucs sur la prévention à la maison 49 45 6 0
Autres : services sociaux 54 36 7 3 suivi 41 46 11 1
ÉVALUATION DES ASPECTS PARTICULIERS DU PROGRAMME EXPÉRIMENTAL :
Environ un tiers des agents de police se sont sentis en mesure de répondre à
la question sur la compétence des bénévoles. Quatre—vingt dix pour cent
d'entre eux estimaient que les bénévoles étaient compétents et 30 % de ces
répondants jugaient qu'ils étaient très compétents.
48.
Pour la moitié des agents, les appels téléphoniques suffisaient pour les
victimes de crimes contre les biens. Cependant, 41 % des agents avaient
l'impression que la valeur relative des appels téléphoniques et des visites à
domicile variait selon les circonstances. à la fin du questionnaire, les
répondants à une question demandant des commentaires sur les visites à
domicile par des citoyens bénévoles, quelques agents ont exprimé des réserves
sur le fait d'envoyer de simples citoyens dans des situations potentiellement
dangereuses (et pour lesquelles ils n'ont pas reçu d'entraînement) et
plusieurs d'entre eux estimaient que les visites à domicile exigeaient trop
de Lemps. Quatre agents ont souligné que les visites à domicile permettaient
d'offrir un service plus personnalisé. De l'avis de sept agents, les visites
à domicile ne sont nécessaires que dans certains cas, comme les crimes contre
la personne. Pour un autre répondant, les visites à domicile devraient être
effectuées sur recommandation de l'agent chargé de l'enquête.
La recommandation suggérant des visites à domicile uniquement dans certains
cas était en corrélation directe avec les réponses de 39 % des agents à la
question sur le meilleur mode de prestation des services (visites à domicile,
téléphones ou selon les circonstances). Par ordre décroissant, les éléments
dont il faut tenir compte, selon les répondants, sont les suivants : gravité
du crime et ses effets sur la victime, souhaits de la victime, âge et
mobilité de la victime (les personnes âgées et à mobilité restreinte
préférant les visites à domicile) et le degré auquel les victimes se
méfient des appels téléphoniques.
49. TABLEAU 39
SELON LES POLICIERS, LA MEILLEURE MÉTHODE DE PRESTATION DE SERVICES DE SUIVI A DES VICTIMES DE CRIMES CONTRE LES BIENS
(APRÊS LA VISITE INITIALE DE L'AGENT CHARGÉ DE L'ENQUÊTE)
(Pourcentage de tous les répondants)
Visites à domicile 9 Appels téléphoniques 50 Selon le cas 41
Pour les trois quarts des agents, la connaissance du voisinage par le
bénévole est importante. Sur la base de cette remarque, l'embauche
d'étudiants n'ayant que des liens temporaires avec la communauté n'est pas
vraiment appropriée. (De nombreux services de police embauchent
temporairement des étudiants pour la prestation bénévole de services aux
victimes, pratique suivie par la police de Nepean dans le recrutement des
bénévoles du quartier général).
TABLEAU 40
SELON LES POLICIERS, IMPORTANCE DE LA FOURNITURE DE SERVICES D'AIDE AUX VICTIMES DE CRIMES CONTRE LA PROPRIÉTÉ PAR DES PERSONNES
CONNAISSANT LE VOISINAGE DES VICTIMES
(Pourcentage des répondants)
Très important 33 Assez important 46 Pas important 19 Ne sait pas 3
50.
Quand on leur a demandé s'ils aimeraient que l'unité de l'aide aux victimes
offre des services supplémentaires aux victimes de crimes contre les biens,
93 % des policiers ont répondu par la négative (et 4 % dans l'affirmative).
Voici les suggestions formulées : programme de sécurité scolaire, lien avec
l'agent de prévention du crime (si ce n'est pas déjà fait), aide au cours des
procédures judiciaires, encourager les victimes à déposer les déclarations de
victimisation et établissement d'un centre de ressources (animé en partie par
des employés permanents et en partie par des bénévoles) auxquels les victimes
de petits crimes contre les biens peuvent signaler ceux-ci par téléphone (ce
qui élimine le temps d'attente sur les lieux et la nécessité qu'un agent se
charge de l'affaire).
VUES DES POLICIERS SUR LES RÉPERCUSSIONS DU TRAVAIL DES BÉNÉVOLES :
On a demandé aux policiers de Nepean leur opinion sur les répercussions du
travail des bénévoles. Comme l'indique le tableau suivant, on estimait
surtout que les bénévoles de la Direction de l'aide aux victimes et des
interventions d'urgence garantissent au service de bonnes relations avec la
communauté. Parmi les opinions très favorables (avec les deux tiers des
répondants), on note les avantages de l'aide aux victimes qui traversent une
période difficile, un usage plus efficient du temps des agents et la
transmission de meilleures connaissances sur la prévention du crime. Pour au
plus un agent sur dix, la participation des bénévoles ne présente pas
d'avantage pour les agents et ne modifie en rien les services. Un nombre
aussi restreint de répondants avaient l'impression que les bénévoles
nuisaient aux enquêtes.
Pour environ un répondant sur cinq, le recours aux bénévoles donne lieu à un
surcret de travail pour les agents. Dans une proportion similaire, ils ont
souligné que les activités des citoyens bénévoles remplacent le travail des
policiers.
51. TABLEAU 41
SELON LES POLICIERS, EFFETS DU RECOURS AUX BÉNÉVOLES A L'UNITÉ DE L'AIDE AUX VICTIMES ET DES INTERVENTIONS D'URGENCE
(Pourcentage des répondants donnant une évaluation chiffrée de leur accord)
ÉVALUATION CHIFFRÉE DE LEUR ACCORD
Complètement Complètement Ne sait d'accord en désaccord pas
"1 2 3 4 511
Meilleure information sur la prévention du crime auprès des victimes 33 25 23 6 0 13
Bonnes relations avec la communauté pour le service de police 55 97 11 3 1 3
Des civils remplacent les policiers 15 9 24 19 25 8
Les victimes reçoivent des services non nécessaires 3 6 19 23 43 7
Les victimes sont mieux informées de leurs droits 16 29 34 9 6 7
Ils permettent aux policiers d'épargner du temps sur les lieux du crime 16 13 96 13 30 1
Déséquilibre dans la relation entre la police et les victimes 6 6 14 17 50 7
Aide au k victimes pendant une certaine période
Meilleurs résultats pour les enquêtes
Travail supplémentaire pour les agents
39 29 24 3 0 7
22 21 27 13 5 12
6 14 14 27 34 6
Usage plus efficient du temps des policiers 47 21 14 11 3 4
Les bénévoles nuisent aux enquêtes 4 7 11 36 34 7
Pas de modification des services aux victimes de crimes contre les biens 1 3 17 25 44 10
Pas d'avantages importants pour
les agents de police 1 6 18 30 41 4
.1■1.
52.
IV.4 Résultats du sondage effectué auprès des bénévoles
IV.4.1 Les bénévoles
Trente-sept bénévoles ont été interrogés. Onze d'entre eux étaient des
bénévoles du voisinage et les 26 autres travaillaient au quartier général.
Comme le montrent les tableaux de la présente section, les résultats des
entrevues sont conformes au mode de recrutement des bénévoles décrit plus
tôt. En effet, les bénévoles du quartier général étaient surtout des
étudiants et les bénévoles du voisinage étaient plus souvent des résidents à
long terme du secteur. à l'exception de deux d'entre eux, tous les bénévoles
du voisinage avaient vécu pendant au moins six mois dans le secteur visé par
le programme expérimental et les deux tiers d'entre eux y résidaient depuis
au moins deux ans. Un seul des bénévoles du quartier général avait vécu dans
ce secteur.
Au moment de l'entrevue, plus de 90 % des bénévoles avaient travaillé au
moins quatre mois pour la police de Nepean. Il ressort du tableau ci-dessous
que le taux de roulement était moins élevé chez les bénévoles du voisinage,
probablement parce qu'il comptait moins d'étudiants n'assurant qu'une
participation temporaire au programme.
53.
TABLEAU 42
DURÉE DE LA PÉRIODE DE BÉNÉVOLAT AU SEIN DE L'UNITÉ DE L'AIDE AUX VICTIMES DE LA POLICE DE NEPEAN
(Pourcentage de tous les répondants, par type de bénévole)
QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE
Moins de 1 mois 0 0 0 1 — 3 mois 12 0 8 4 — 6 mois 42 97 38 7 — 9 mois 23 0 16 Plus de 9 mois 23 73 38
EXPÉRIENCE CONNEXE DES BÉNÉVOLES :
Environ un quart (27 %) des bénévoles du voisinage et deux tiers (65 %) des
bénévoles du quartier général n'avaient jamais fait de travail bénévole ou
rémunéré en service social, dans le système de justice criminelle ou au sein
d'un service de police.
54.
TABLEAU 43
EXPÉRIENCE ANTÉRIEURE DES RÉPONDANTS EN SERVICE SOCIAL, DANS LE SYSTÊME DE JUSTICE CRIMINELLE OU
AU SEIN D'UN SERVICE DE POLICE
(Pourcentage de tous les répondants, par type de bénévole)
EXPÉRIENCE QUARTIER CONNEXE ,GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE
Services sociaux Religieux 0 13 6 Organismes - enfants 22 13 18 Organismes - adultes 11 25 18 Résidences - adultes 0 0 0 Résidences - enfants 0 0 0 Travail social 11 13 12
Éducation 11 13 12 Travail pour la police 11 0 6 Justice criminelle 11 13 12 Soins infirmiers et domaine paramédical 22 13 18
FORMATION PARTICULIÈRE DES BÉNÉVOLES :
Même si les bénévoles du quartier général avaient acquis moins d'expérience
connexe avant de devenir des bénévoles au service de la police de Nepean, ils
avaient suivis plus de cours pertinents, ce qui confirme que la plupart
d'entre eux étaient recrutés dans les universités et les collèges. En effet,
plus de 80 % des bénévoles du quartier général et 46 % des bénévoles du
voisinage avaient reçu une formation spéciale directement reliée à leur
travail de bénévole pour la Direction de l'aide aux victimes et des
ihterventions d'urgence.
55.
De ces bénévoles du quartier général possédant une formation particulière,
43 % étaient titulaires d'un baccalauréat spécialisé en criminologie, 24 %
d'entre eux suivaient des cours dans un collège communautaire ou technique
(travail social ou droit et sécurité), 14 % avaient une formation en droit,
10 % possédaient un baccalauréat spécialisé en sciences sociales, 5 % un
baccalauréat spécialisé en travail social et 5 % un baccalauréat spécialisé
en nursing. Quatre répondants faisaient leur stage à la police de Nepean.
L'éducation ou la formation pertinentes des bénévoles du voisinage comprenait
une maîtrise en éducation, une maîtrise en travail social, un cours d'un
collège communautaire et technique (droit et sécurité), une maîtrise en
sciences sociales (psychologie), de même qu'un autre type de formation non
précisé.
La grande majorité des bénévoles du quartier général étaient assez jeunes, ce
qui contraste avec les bénévoles du voisinage, comme l'indique le tableau
ci—dessous. Encore une fois, cette situation reflète l'embauche d'étudiants
comme bénévoles au quartier général.
TABLEAU 44
ÂGE DES RÉPONDANTS
(Pourcentage de tous les répondants, par type de bénévoles)
QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE
18 — 24 69 9 51 25 — 34 27 18 24 35 — 44 0 36 11 45 — 54 0 9 3 55 - 64 • 4 27 11 65 et plus 0 0 0
56.
La plupart des bénévoles du quartier général étaient célibataires,
contrairement aux bénévoles du voisinage. Ce phénomène s'explique encore une
fois parce que les bénévoles du quartier général sont des étudiants.
TABLEAU 45
ÉTAT CIVIL DES BÉNÉVOLES
(Pourcentage de tous les répondants, par type de bénévole)
QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE
Célibataire 81 97 65 Marié(e)/conjoint de fait 15 64 30 Veuf/veuve 0 0 0 Séparé(e) 0 9 3 Divorcé(e) 4 0 3
Le niveau d'éducation générale des bénévoles était au-dessus de la moyenne;
en effet, presque 87 % d'entre eux avaient fait des études supérieures au
niveau secondaire.
TABLEAU 46
PLUS HAUT NIVEAU D'ÉDUCATION DES BÉNÉVOLES
(Pourcentage de tous les répondants, par type de bénévole)
QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE
Cours primaire 0 0 0 Cours secondaire incomplet 4 9 5 Cours secondaire complet 0 27 8 Cours collégial ou technique
incomplet 4 0 3 Cours collégial ou technique
complet 12 18 14 Cours universitaire incomplet 31 18 27 Formation post-universitaire 50 27 43
57.
Plus des deux-tiers des bénévoles du quartier général étaient étudiants alors
que la plupart des bénévoles du voisinage travaillaient.
TABLEAU 47
OCCUPATION PRINCIPALE DES BÉNÉVOLES EN 1985
(Pourcentage de tous les répondants, par type de bénévole)
QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE
Employé(e) et à son compte 28 82 44 Sans emploi 4 0 3 Étudiant(e) 5 9 9 39 Fltudiant(e)/travailleur(euse
à temps partiel 16 0 11 Retraité(e) 0 9 3 Ménagère 0 0 0 Autre 0 0 0
Environ 50 % de l'ensemble des bénévoles ont eux—mêmes été victimes de crimes
contre les biens.
COMPÉTENCE DES BÉNÉVOLES SELON LEUR PROPRE ÉVALUATION :
Le tableau suivant énumère les activités non sollicitées mentionnées par les
bénévoles en réponse à une question ouverte leur demandant les trois
activités pour lesquelles ils se sentaient le plus compétents. Pratiquement
tous les bénévoles du quartier général avaient confiance dans l'information
qu'ils pouvaient donner. Quant aux bénévoles du voisinage, ils insistaient
plus sur le soutien au niveau émotif. Ils ont mentionné plus souvent que les
bénévoles du quartier général les trucs sur la sécurité à la maison et
l'assistance qu'ils apportaient, mais moins souvent que ceux-ci la
transmission d'informations, la compréhension, la compassion et l'interaction
avec les gens.
ACTIVITÉS QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE
TABLEAU 48
SELON LES BÉNÉVOLES EUX-MÊMES, LES ACTIVITÉS POUR LESQUELLES LEUR COMPÉTENCE EST LA PLUS GRANDE
(pourcentage de tous les répondants, par type de bénévole)
58.
Information : Prévention du crime 15 18 17 Procédures policières 0 9 3 Mise à jour des cas 8 9 9 Généralités 100 54 88
Activités complémentaires : Soutien émotif 36 81 49 Counseling 35 36 35 Interaction avec les gens 9 8 13 26
. Compassion 16 0 11 Donner de l'aide 16 54 27 Compréhension 36 0 24
Autres : Connaissance du système judiciaire 4 0 3 Trucs sur la sécurité à la maison 0 13 6 Autres 4 0 3
IV.4.2 Services fournis par les bénévoles
CONTACTS AVEC LES VICTIMES COMME BÉNÉVOLES :
Même si, en moyenne, ils oeuvraient déjà depuis neuf mois pour la police de
Nepean, la plupart des bénévoles du voisinage étaient entrés en contact avec
moins de 30 victimes (environ une par semaine en moyenne). Plus de 60 % des
bénévoles du quartier général avaient rejoint au moins 100 victimes.
59. TABLEAU 49
NOMBRE DE VICTIMES AVEC LESQUELLES LES BÉNÉVOLES SONT ENTRÉS EN CONTACT
(Pourcentage de tous les répondants, par type de bénévole)
NOMBRE DE VICTIMES REJOINTES
QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE
1-14 4 36 15
15 - 29 12 46 23
30 - 49 8 0 5
50 - 99 16 9 14
100 - 199 24 9 20 200 ou plus 39 0 28
Le tableau suivant montre le nombre de victimes de crimes contre les biens
desservies, soit un petit peu moins que le nombre total. Puisque les
activités bénévoles du voisinage étaient largement limitées aux victimes de
crimes contre les biens, la différence entre le nombre total de victimes
rejointes et de victimes de crimes contre les biens rejointes est inférieure
à la différence pour les bénévoles du quartier général.
TABLEAU 50.
NOMBRE DE VICTIMES DE CRIMES CONTRE LES RIENS AVEC LESQUELLES LES BÉNÉVOLES SONT ENTRÉS EN CONTACT EN TANT QUE BÉNÉVOLES DE LA POLICE DE NEPEAN
(Pourcentage de tous les répondants, par type de bénévole)
NOMBRE DE VICTIMES QUARTIER REJOINTES GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE
1 - 14 8 36 19
15 - 29 12 36 20
30 - 49 12 9 11
50 - 99 16 18 17
100 - 199 44 0 30 • 200 ou plus 12 0 9
60.
POURCENTAGE DES CAS AYANT FAIT L'OBJET D'UNE VISITE PAR LES BÉNÉVOLES DU
VOISINAGE :
Presque tous (82 %) les bénévoles du voisinage ont fait des visites à
domicile dans seulement moins de la moitié de leurs dossiers. Uniquement
deux d'entre eux ont effectué des visites à domicile la plupart du temps.
Les différences d'un bénévole à l'autre révèlent que la probabilité d'une
visite à domicile variait selon la personnalité et les intentions du
bénévole, car chacun devait s'occuper d'un nombre équrvalent de cas. Pour
garantir le bon fonctionnement d'un programme axé sur les visites à domicile,
Li faudrait probablement recruter certains types de personnes ou offrir un
certain type de formation.
Tous les bénévoles du voisinage ont informé les victimes de l'existence du
guide de prévention du crime, comme l'ont fait 4 bénévoles du quartier
général sur 5.
TABLEAU 51
LES BÉNÉVOLES INFORMENT-ILS LES VICTIMES DE L'EXISTENCE DU GUIDE DE LA POLICE DE NEPEAN SUR LA PRÉVENTION DU CRIME?
(Pourcentage de tous les répondants, par type de bénévole)
QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE
Toujours/presque toujours 81 100 87 À l'occasion 15 0 11 Rarement 4 0 3 Jamais/presque jamais 0 0 0
61.
PERCEPTION PAR LES BÉNÉVOLES DE LA NÉCESSITÉ DE SERVICES D'AIDE AUX
VICTIMES :
Les bénévoles du voisinage et du quartier général avaient une perception
semblable de la nécessité d'offrir des services aux victimes, comme l'indique
le premier tableau ci—dessous. Cependant, comme on peut le voir dans les
trois autres tableaux, les bénévoles du voisinage avaient tendance à donner
une estimation plus faible du pourcentage de victimes accueillant
positivement les services ou en ayant besoin (mais cette comparaison n'est
pas significative sur le plan statistique). La différence peut être
attribuable au rejet des visites à domicile par certaines victimes, visites
que seuls les bénévoles du voisinage jugeaient comme faisant partie de leur
travail.
TABLEAU 52
SELON LES BÊNÊVOLES, COMMENT LES SERVICES D'AIDE AUX VICTIMES SONT—ILS PERÇUS?
(Pourcentage de tous les répondants, par type de bénévole)
QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE
Accueillis positivement/ nécessaires
Accueillis positivement/ non nécessaires
Ni accueillis positivement/ ni nécessaires
Nécessaires mais non accueillis positivenient
85 73 81
8 9 8
4 9 5
4 9 5
■■■■
8% 16 % 78 %
18 % 36 % 45 %
12 % 54 % 33 %
50 % 20 % 30 %
62. TABLEAU 53
POURCENTAGE DES VICTIMES AYANT DONNÉ UN ACCUEIL POSITIF AUX SERVICES
POURCENTAGE DES VICTIMES DONNANT UN ACCUEIL POSITIF AUX SERVICES
Moins de 50 % 50 — 75 % 76 — 100 %
POURCENTAGE DE BÉNÉVOLES DONNANT LEUR OPINION Quartier général Voisinage
TABLEAU 54
POURCENTAGE DES VICTIMES AYANT BESOIN DE SERVICES
POURCENTAGE DES VICTIMES AYANT BESOIN DE SERVICES
Moins de 50 % 50 — 75 % 76 — 100 %
POURCENTAGE DE BÉNÉVOLES DONNANT LEUR OPINION Quartier général Voisinage
En réponse à une question ouverte, les bénévoles ont énuméré les trois
activités les plus importantes dans la prestation de services aux victimes de
crimes contre les biens. Les activités citées par environ la moitié des
bénévoles étaient le soutien émotif et la distribution d'information sur la
prévention du crime. De plus, les bénévoles du quartier général
mentionnaient assez souvent l'information sur l'évolution des affaires en
cours, alors que les bénévoles du voisinage mentionnaient le soutien et
l'assistance, de même que l'information sur la procédure policière. Un des
motifs expliquant cette différence, c'est que les bénévoles du quartier
général étaient mieux placés pour donner de l'information sur l'évolution des
affaires en cours.
ACTIVITÉS QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE
63. TABLEAU 55
COMMENT LES BÉNÉVOLES VOIENT LEUR ROLE : LES ACTIVITÉS LES PLUS IMPORTANTES DANS LA PRESTATION. DE SERVICES AUX VICTIMES DE CRIMES CONTRE LES BIENS
(Pourcentage de tous les répondants, par type de bénévole)
Information : Prévention du crime 43 57 47 Procédures policières 28 45 33
Mise à jour de l'évolution de l'affaire 58 0 41 Récupération des biens 4 0 3
Travaux complémentaires : Soutien émotif 66 21 53 Counseling 19 9 17 Aiguillage vers d'autres services 8 0 6 Quelqu'un avec qui parler 4 9 8 Montrer sa compassion 12 9 11 Fournir de l'aide 16 49 26
Autres : Service de soutien 8 58 23
Liaison entre la police et les victimes 12 20 15 Mise à jour des mesures de sécurité
à prendre 0 22 6 Autre 20 0 14
Lorsque l'on sollicitait leur opinion sur l'importance pour les victimes
d'une série de services donnés, les bénévoles du voisinage accordaient une
plus grande place à la prévention du crime et aux trucs sur la sécurité à
domicile. Quant aux bénévoles du quartier général, ils mettaient surtout
l'accent sur l'aiguillage vers des organismes de services sociaux, le suivi
sur l'évolution des affaires et le fait de prêter une oreille attentive à des
gens qui en ont besoin. Dans l'ensemble, toutefois, il n'existe pas de
différence importante entre les deux types de bénévoles, comme on peut le
voir en comparant les deux tableaux ci—dessous.
64. TABLEAU 56
SELON LES BÉNÉVOLES DU QUARTIER GÉNÉRAL, IMPORTANCE RELATIVE DES BESOINS VISÉS PAR LES SERVICES D'AIDE AUX VICTIMES DE CRIMES
(Pourcentage des répondants évaluant l'importance relative des services)
SERVICES ÉVALUATION DE L'IMPORTANCE
Très Assez Pas Ne sait important important important pas
Quelqu'un à qui parler 73 23 0 4 Donner de la compagnie 19 46 19 15 Information : Procédures policières 50 46 4 Procédures judiciaires 97 50 15 8 Remplacement des cartes d'identité 54 46 0 0 Faire une réclamation d'assurance/ obtenir une indemnité en espèces - 35 54 8 4
Évolution de l'affaire en cours 58 39 0 4 Récupération des biens 73 23 4 0 Prévention du crime 73 97 0 0
Trucs sur la sécurité à domicile 42 54 4 0 Autres :
Services sociaux 42 42 8 8 Suivi 46 46 8 0
TABLEAU 57
SELON LES BÉNÉVOLES DU VOISINAGE, IMPORTANCE RELATIVE DES BESOINS VISÉS PAR LES SERVICES D'AIDE AUX VICTIMES DE CRIMES
(Pourcentage des répondants évaluant l'importance relative des services)
SERVICES ÉVALUATION DE L'IMPORTANCE
Très Assez Pas Ne sait important important important pas
Quelqu'un à qui parler 55 36 0 9 Donner de la compagnie 9 36 9 46 Information : Procédures policières 55 36 9 0 Procédures judiciaires . 18 64 9 9 Remplacement des cartes d'identité 64 18 9 9 Faire une réclamation d'assurance/ obtenir une indemnité en espèces 18 46 27 9
Évolution de l'affaire en cours 55 36 .. 9 0 Récupération des biens 64 36 0 . 0 Prévention du crime 100 0 0 0 Trucs sur la sécurité à domicile 64 27 9 0
Autres : Services sociaux 9 73 9 9 Suivi 18 55 18 10
65.
Les deux groupes de bénévoles se démarquent nettement par rapport aux
services additionnels qu'ils aimeraient pouvoir donner aux victimes. En
effet, les bénévoles du voisinage estimaient qu'un plus grand nombre de
services étaient nécessaires (64 % contre 27 % pour les bénévoles du quartier
général).
On a suggéré la prestation d'un certain nombre de services. Ainsi, selon un
bénévole, les visites à domicile devraient être offertes d'office par
l'unité, parce qu'elles aident les victimes à se sentir plus en sécurité et
qu'elles donnent de meilleurs résultats au niveau du travail de prévention.
Un autre était d'accord avec cette proposition et recommandait l'extension
des services des bénévoles du voisinage. Pour ce qui est de la prévention du
crime, plusieurs recommandations ont été formulées : former un groupe de
bénévoles travaillant dans le domaine de la prévention (changer les serrures,
mettre des grilles aux fenêtres, installer des minuteries pour ouvrir et
fermer les lumières, etc.), diffuser largement les trucs sur la sécurité à
domicile et aider les personnes âgées à mettre en oeuvre les mesures de
prévention du crime. On a aussi suggéré un soutien émotif intensif aux
victimes qui en ont besoin (y compris un soutien permanent). Un autre
bénévole proposait qu'un travailleur social expérimenté puisse offrir ses
services en tout temps. On soulignait que l'unité de l'aide aux victimes
devait offrir des services supplémentaires à un groupe particulier de
victimes (comme les personnes âgées ou les femmes seules). On demandait
aussi la présence au poste de police d'un coordonnateur assurant l'interface
avec le système judiciaire et donnant des services comme l'explication des
procédures et, le cas échéant, l'accompagnement des victimes devant les
66.
tribunaux. Selon deux bénévoles, un bénévole devrait être assigné au poste
de police afin de fournir des services d'aide aux victimes venant en personne
signaler un incident. D'autres recommandaient la distribution aux victimes
de documentation sur la procédure policière.
TABLEAU 58
ATTITUDE DES BÉNÉVOLES SUR LA PRESTATION DE SERVICES SUPPLÉMENTAIRES AUX VICTIMES DE CRIMES CONTRE LES BIENS PAR LA DIRECTION DE
L'AIDE AUX VICTIMES ET DES INTERVENTIONS D'URGENCE
(Pourcentage de tous les répondants, par type de bénévole)
QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE
Oui 27 64 38 Non 73 36 62
De nombreux bénévoles ont fait ressortir l'importance de bien faire connaître
l'existence des services aux victimes. Selon eux, toutes les victimes
devraient recevoir de l'information sur les services qui leur sont offerts
(indemnisation des victimes de crimes). On a aussi suggéré qu'un agent de
liaison avec la communauté qui connaît bien les services aux victimes
travaille avec la police et les bénévoles.
67.
IV.4.3 Évaluation du travail des bénévoles
CONNAITRE L'ENVIRONNEMENT DES VICTIMES :
Les bénévoles du voisinage jugeaient plus important de connaître
l'environnement de la victime. En effet, tous les bénévoles du voisinage
estimaient que cette connaissance du milieu de la victime était assez ou très
importante, alors que pour bien des bénévoles du quartier général (35 %),
cette connaissance n'était pas nécessaire.
TABLEAU 59
SELON LES BÉNÉVOLES, IMPORTANCE DE BIEN CONNAÎTRE L'ENVIRONNEMENT DE LA VICTIME
(Pourcentage de tous les répondants, par type de bénévole)
QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE
Très important 23 55 39 Assez important 42 46 43 Pas important 35 0 24
Selon les bénévoles du voisinage, la connaissance du milieu aide le bénévole
à mieux comprendre les besoins des victimes, lui donne un contact avec la
communauté et l'aide à s'adapter à la réaction de la victime de
l'infraction. Selon eux, la connaissance de l'environnement est très
importante pour la prestation des services. En effet, en sachant si la
victime est locataire ou propriétaire, on peut mieux évaluer l'impact du
crime sur la victime et lui suggérer les mesures de prévention à adopter.
68. TABLEAU 60
LA CAPACITÉ DES BÉNÉVOLES D'OFFRIR DES SERVICES A-T-ELLE ÉTÉ RÉDUITE PAR SUITE DE L'ATTITUDE MÉFIANTE DE CERTAINES VICTIMES?
(Pourcentage de tous les répondants, par type de bénévole)
QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE
Souvent 0 9 3 Rarement 39 18 32 Jamais ou presque jamais 62 73 65
Environ les deux tiers des bénévoles avaient l'impression que l'attitude
méfiante des victimes ne nuisait pas à leur travail. Pour la plupart des
autres, ce facteur entrait rarement en ligne de compte.
La plupart des bénévoles du voisinage (91 %) ont été bien reçus au domicile
de la victime. Dans un cas, la victime n'a pas laissé entrer le bénévole
chez elle.
TABLEAU 61
SELON LES BÉNÉVOLES, MEILLEUR MODE DE PRESTATION DE SERVICES DE SUIVI AUX VICTIMES DE CRIMES CONTRE LES BIENS (APRÈS LA PREMIÈRE VISLTE
DE L'AGENT CHARGÉ DE L'ENQUÊTE)
(Pourcentage de tous les répondants, par type de bénévole)
QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE
Visites à domicile 0 18 5 Appels téélphoniques 58 46 54 Cela dépend des circonstances 39 36 38 Ne sait pas 4 0 3
69.
Certains bénévoles du voisinage préféraient les visites à domicile et
d'autres, les contacts téléphoniques seulement. Pour plus d'un tiers de
l'ensemble des bénévoles, les visites à domicile étaient appropriées dans
certaines circonstances, selon la nature du crime, la réaction de la victime
à l'incident et le désir de celle-ci de rencontrer le bénévole à la maison.
Selon un bénévole du voisinage, il est préférable d'établir le contact avec
les victimes par téléphone, d'évaluer leurs besoins et de suggérer ensuite
une visite à domicile.
En réponse à la question ouverte de la fin du questionnaire, les bénévoles du
voisinage ont souligné que la pertinence d'une visite à domicile varie selon
la nature du crime et les réactions de la victime. D'autres ont dit que les
visites à domicile sont importantes, parce qu'elles montrent que le service
de la police se préoccupe des victimes et qu'elles sont plus personnalisées
tout en montrant que l'on peut compter sur l'aide à la communauté. Certains
bénévoles du quartier général ont aussi convenu que l'à-propos des visites à
domicile varie selon la nature du crime et les réactions de la victime. On a
mentionné que le bénévole doit être au fait de certains facteurs (la victime
est locataire ou propriétaire, son revenu) avant de suggérer des mesures de
prévention. Un bénévole du quartier général a exprimé l'opinion que les
activités de formation devaient être augmentées et un autre s'est dit d'avis
que les visites à domicile exigeraient trop de temps.
70.
VALEUR DU TRAVAIL DES BÉNÉVOLES : SES RÉPERCUSSIONS SELON LES BÉNÉVOLES
Les tableaux suivants montrent les répercussions du travail des bénévoles
selon les perceptions de ceux—ci. Les bénévoles du quartier général et du
voisinage croyaient tous que leur travail favorisait la diffusion de
meilleures connaissances sur la prévention du crime et qu'il améliorait
les relations du service de police avec la communauté. Les bénévoles du
voisinage étaient plus convaincus que leur travail ne remplaçait pas celui
des agents de police et qu'il permettait à ceux—ci d'utiliser leur temps de
manière plus efficiente. Cependant, ils étaient moins sûrs que les victimes
recevaient les services nécessaires. Les bénévoles du quartier général
avaient plus l'impression que leur travail avait aidé les victimes à prendre
conscience de leurs droits et ils étaient plus susceptibles de croire que
leurs efforts amélioraient l'efficacité des enquêtes policières. Les
bénévoles avaient tous l'impression que les services qu'ils offraient
aidaient les victimes à vivre une période difficile.
71.
TABLEAU 62
SELON LES BÉNÉVOLES DU QUARTIER GÉNÉRAL, RÉPERCUSSIONS DE LEUR TRAVAIL AUPRÈS DES VICTIMES
(Pourcentage des répondants signifiant leur accord ou leur désaccord)
ÉCHELLE DES RÉPONSES Complètement Complètement Ne sait d'accord en désaccord pas
"1 2 3 4 5"
Diffusion parmi les victimes de meilleures connaissances sur la prévention du crime 54 42 0 4 0 0
Amélioration des relations de la police avec la
- communauté 85 15 0 0 0 0 Remplacement d'agents de police
par un personnel civil 19 8 23 31 19 0 Les victimes reçoivent des
services non nécessaires 8 0 0 19 73 0 Les victimes sont mieux informées
de leurs droits 19 50 19 4 8 0 Les policiers doivent passer
moins de temps sur le lieu d'un crime 19 23 15 23 15 4
La relation entre la police et les victimes est perturbée 4 4 12 15 65 0
On aide les victimes à traverser une période difficile 77 15 7 0 0 0
Amélioration de l'efficacité de l'enquête policière 27 35 23 8 4 4
Travail supplémentaire pour les agents 4 12 12 15 58 0
Usage plus efficient du temps des agents 42 35 19 0 4 0
Le travail des bénévoles nuit aux enquêtes 0 0 0 35 65 0
Le travail des bénévoles ne modifie pas les services reçus par les victimes de crimes contre les biens 8 0 8 . 23 62 0
Les agents de police n'en tirent pas d'avantages importants 15 12 0 12 62 0
72.
TABLEAU 63
SELON LES BÉNÉVOLES DU VOISINAGE, RÉPERCUSSIONS DE LEUR TRAVAIL AUPRÈS DES VICTIMES
(Pourcentage des répondants signifiant leur accord ou leur désaccord)
ÉCHELLE DES RÉPONSES Complètement Complètement Ne sait d'accord en désaccord pas
"1 2 3 4 5/1
Diffusion parmi les victimes de meilleures connaissances sur la prévention du crime 55 46 0 0 0 0
Amélioration des relations de la police avec la communauté 73 27 0 0 0 0
Remplacement d'agents de police par un personnel civil 9 0 9 18 64 0
Les victimes reçoivent des services non nécessaires 18 27 36 9 0 9
Les victimes sont mieux informées de leurs droits 0 18 9 18 55 0
Les policiers doivent passer moins de temps sur lé lieu d'un crime 27 27 9 0 36 0
La relation entre la police et les victimes est perturbée . 0 0 0 27 73 0
On aide les victimes à traverser une période difficile 64 27 9 0 0 0
Amélioration de l'efficacité de l'enquête policière 18 0 64 0 0 18
Travail supplémentaire pour les agents 0 9 . 18 27 46 0
Usage plus efficient du temps des agents 73 9 9 0 0 9
Le travail des bénévoles nuit aux enquêtes 0 9. 0 0 91 0
Le travail des bénévoles ne modifie pas les services reçus par les victimes de crimes contre les biens 0 9 27 18 36 9
Les agents de police n'en tirent pas d'avantages importants 0 18 18 18 46 0
73.
De nombreux bénévoles ont expliqué pour quel motif ils jugeaient avantageuse
la présence de citoyens bénévoles à la Direction de l'aide aux victimes et
des interventions d'urgence. Selon eux, le travail des bénévoles améliorait
l'image de la police auprès du public et facilitait les rapports entre les
victimes et le service de la police. Grâce à eux, la communauté a été mieux
informée des services offerts, notamment par le service de la police. Leur
travail a donné lieu à une extension des services (comme un plus grand
travail de suivi). Il était économique et les bénévoles avaient plus de
temps à consacrer aux victimes. De plus, puisque les bénévoles n'étaient pas
investis d'un pouvoir, les victimes étaient moins intimidées et parlaient
plus volontiers de leurs sentiments et de leurs besoins. Et puisque les
bénévoles offraient un service de soutien pour le compte de la police, ce
service profitait autant à la police qu'aux victimes.
Certains bénévoles ont mentionné des inconvénients à la présence de citoyens
bénévoles au sein de l'unité de l'aide aux victimes. Ainsi, certaines
victimes étaient méfiantes, il y avait des problèmes de confidentialité et on
avait de la difficulté à définir le rôle du bénévole par rapport à celui de
l'agent de police. Selon un répondant, le bénévolat est encore considéré
comme du travail à bon marché.
74.
IV.4.4 Formation et gestion des bénévoles
LA FORMATION EST-ELLE JUGÉE ADÉQUATE?
Même si la plupart des bénévoles ont jugé que la formation initiale était
adéquate, nombre d'entre eux avaient néanmoins des suggestions à faire.
Comme le montre le tableau ci-dessous, de nombreux bénévoles souhaitaient une
formation supplémentaire.
TABLEAU 64
ÉVALUATION PAR LES BÉNÉVOLES DU STAGE INITIAL D'ORIENTATION ET DE FORMATION ASSURÉ PAR LA POLICE DE NEPEAN
(Pourcentage de tous les répondants, par type de bénévole)
QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE
Adéquat 96 100 97 Inadéquat 4 0 3
Un certain nombre de bénévoles ont fait des commentaires sur la question de
la formation. Plusieurs bénévoles (7) ont critiqué le manque de
communication et de soutien permanents entre la coordonnatrice et les
bénévoles. Selon un autre bénévole, la personne responsable du programme
était trop occupée pour donner le soutien nécessaire au début. On a suggéré
que la formation prépare les bénévoles aux frustrations du travail, comme le
scepticisme des victimes, la difficulté d'établir des contacts et le fait que
les victimes n'ont pas toujours besoin des services. Certains ont demandé
plus de jeux de rôles, de même que la présence de conférenciers et de
spécialistes du domaine. Selon un des répondants, la formation devrait tenir
75.
compte de l'éducation de chacun et être conçue de façon à tirer profit de
l'expérience des futurs bénévoles. Enfin, selon un autre répondant, il faut
évaluer la formation.
DOMAINES Où UNE FORMATION ADDITIONNELLE EST REQUISE :
Selon une majorité des bénévoles, une formation supplémentaire est requise au
niveau de la procédure des tribunaux. Comme le montre le tableau suivant,
les bénévoles souhaitent une formation supplémentaire dans les domaines
suivants : soutien émotif et information sur les droits des victimes,
réclamations d'assurances, procédures policières, évolution des affaires en
cours et aiguillage vers les organismes sociaux.
TABLEAU 65
BESOINS SUPPLÉMENTAIRES DES BÉNÉVOLES EN MATIÈRE DE RENSEIGNEMENTS, DE CONSEILS OU DE FORMATION À DES NIVEAUX PRÉCIS DE LA PRESTATION DES
SERVICES
(Poureentage de tous les répondants, par type de bénévole)
NIVEAUX DE PRESTATIONS QUARTIER DE SERVICES GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE
Soutien émotif 31 36 32 Renseignements :
droits 50 27 43 prévention du crime 12 9 11 organismes sociaux 27 18 24 procédures judiciaires 54 . 64 57 procédures policières 31 18 27 évolution des affaires en cours 31 18 27 récupération de biens 15 18 16 remplacement des cartes d'identité 4 18 8 responsabilités des victimes 23 9 19 réclamations d'assurance 19 55 30
Autres : Savoir qui rejoindre à la police de Nepean 8 18 11
76.
SOUTIEN DES BÉNÉVOLES :
Selon la plupart des bénévoles, les contacts avec les victimes,le
coordonnateur de l'unité de l'aide aux victimes et les autres bénévoles
étaient adéquats. Cependant, seulement la moitié des bénévoles ont dit la
même chose des contacts avec les agents de police. La plupart d'entre eux
étaient satisfaits de la rapidité de la réponse de la police aux demandes
d'information, même si les bénévoles du voisinage demandaient leurs
renseignements aux bénévoles du quartier général plutôt qu'aux agents de la
police de Nepean.
TABLEAU 66
POURCENTAGE DES BÉNÉVOLES JUGEANT ADÉQUATS LES CONTACTS ENTRE EUX—MÊMES ET AVEC LES AUTRES INTÉRESSÉS
(Pourcentage de tous les répondants, par type de bénévole)
QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE
Agents chargés des enquêtes 58 55 57 Coordonnatrice des bénévoles 89 82 87 Autres bénévoles 85 82 84 Agents en uniforme 73 46 65 Victimes recevant de l'aide 89 91 90
TABLEAU 67
SATISFACTION à L'ÉGARD DE LA CÉLÉRITÉ DE LA POLICE à RÉPONDRE AUX DEMANDES DES BÉNÉVOLES SUR LA PROGRESSION DES ENQUÊTES
(Pourcentage de tous les répondants, par type de bénévole)
QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE
Très satisfait(e)s 65 18 51 Satisfait(e)s 23 36 27 Insatisfait(e)s 4 9 5 Très insatisfait(e)s 0 0 0 Sans objet (aucune demande formulée) 8 36 16
77.
La plupart des bénévoles ont été satisfaits du nombre de contacts avec les
autres bénévoles. On a souligné que les réunions mensuelles ne permettent
pas toujours d'apprendre des choses des autres bénévoles.
TABLEAU 68
SELON LES BÉNÉVOLES, EST-IL POSSIBLE DE PARTAGER DE L'INFORMATION AVEC LES AUTRES BÉNÉVOLES ET DE TIRER PROFIT DE L'EXPÉRIENCE DE CEUX-CI?
(Pourcentage de tous les répondants, par type de bénévole)
QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE
Oui 92 73 87 Non 8 27 13
La plupart des bénévoles qui ont eu à le faire se sont sentis à l'aise de
demander des renseignements ou des conseils aux agents de police. Pour
certains bénévoles, les relations entre ceux-ci et les agents de police sont
bonnes. Pour un des bénévoles, les premiers contacts ont été intimidants et,
partant, difficiles. On se sent à l'aise.selon la personnalité de l'agent,
s'il est facile d'accès, etc.
TABLEAU 69.
COMMENT SE SENTAIENT LES BÉNÉVOLES EN DEMANDANT AUX AGENTS DE POLICE DES RENSEIGNEMENTS OU DES CONSEILS RELATIFS à LA PRESTATION DE
SERVICES AUX VICTIMES?
(Pourcentage de tous les répondants, par type de bénévole)
QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE
À l'aise 85 36 70 Pas à l'aise 0 0 0 Selon les cas 15 0 11 Sans objet 0 64 19 (aucun contact n'a été nécessaire)
78.
Quatre-vingt sept pour cent des bénévoles ont estimé que les policiers
connaissaient bien ou très bien les services aux victimes et seulement 5 %
d'entre eux pensaient le contraire. Les commentaires suivants ont été
formulés : les connaissances sur le sujet varient d'un agent à l'autre, les
agents ne sont pas intéressés aux services offerts par les bénévoles, les
agents ne distribuent pas les cartes d'aide aux victimes et n'informent pas
celles-ci des services offerts par la Direction de l'aide aux victimes et des
interventions d'urgence.
TABLEAU 70
SELON LES BÉNÉVOLES, LES POLICIERS DE NEPEAN CONNAISSENT-ILS BIEN LES SERVICES AUX VICTIMES OFFERTS PAR LA DIRECTION?
(Pourcentage de tous les répondants, par type de bénévole)
QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE
Les connaissent très bien 15 9 14 Les connaissent 77 64 73 Ne les connaissent pas très bien 0 18 5 Ne les connaissent pas 8 9 8
AUTRES SUGGESTIONS DES BÉNÉVOLES :
De nombreux bénévoles ont présenté des suggestions sur l'administration du
programme des bénévoles, particulièrement au niveau du recrutement et de la
sélection de ceux-ci. Selon un des bénévoles, puisque les gens ne sont pas
tous en mesure de faire ce travail, la sélection et le recrutement sont
importants. Selon un autre, il faut toujours tenir compte des objectifs du
programme dans le recrutement et la sélection des bénévoles. On a aussi
79.
mentionné que le succès d'un programme reposant sur le bénévolat exige une
connaissance du monde des bénévoles (c'est-à-dire qui devient bénévole et
pour quel motif, quelles sont les attentes des bénévoles et qu'est-ce que le
programme attend d'eux en retour). Il ne suffit pas de faire participer les
gens : en effet, il faut intéresser les gens appropriés. Un répondant a
suggéré que le programme soit ouvert à un plus grand nombre de membres de la
communauté pour élargir la base de ceux qui peuvent devenir bénévoles.
Bon nombre de commentaires ont aussi porté sur l'administration permanente du
programme de bénévolat. Ainsi, on a souligné qu'il était important de
répondre aux besoins des bénévoles (participation réelle au programme, besoin
de défis, de soutien). Selon un autre, le .coordonnateur des bénévoles
devrait mieux connaître le travail avec ceux-ci et être au fait du vaste
éventail d'intérêts des bénévoles, de leur compétence, du temps qu'ils
consacrent à leur travail et d'autres facteurs. Selon une autre personne, la
description de poste de la coordonnatrice visait plus que la coordination de
bénévoles et donnait lieu à des problèmes de communication. Pour d'autres,
il faut accorder une meilleure reconnaissance aux bénévoles et la motivation
des bénévoles est un facteur important dans le succès du programme.
80.
V. CONCLUSIONS à TIRER
V.1 Bénévoles du voisinage ou bénévoles du quartier général?
La caractéristique particulière des services offerts pendant la durée de
l'étude a été la participation de bénévoles habitant le voisinage des
victimes. Le principal objectif du présent rapport est d'évaluer le service
fourni par les bénévoles du voisinage au moyen d'une comparaison avec le
service d'aide aux victimes fourni par les bénévoles travaillant au quartier
général de la police, suivant un système qui a récemment commencé à être
considéré comme la méthode traditionnelle.
Des résidents du secteur visé par l'expérience sont devenus bénévoles. Ils
représentaient un échantillon des résidents du secteur, notamment au niveau
de l'âge et de l'emploi. Les bénévoles du quartier général étaient
habituellement des étudiants. à l'exception d'une seule personne, ils
n'habitaient pas le secteur visé par l'étude. Les bénévoles du voisinage ont
effectué certaines visites à domicile alors que les bénévoles du quartier
général ne s'en absentaient jamais pendant leur travail.
Le service expérimental se distinguait donc de la forme plus classique d'aide
aux victimes. Il n'a pas été mis en oeuvre d'une façon trop coûteuse qui
l'aurait mis hors de la portée de nombreuses forces policières du pays. Même
si elle n'a été établie qu'à une petite échelle et pour une année,
l'expérience de la police de Nepean nous a donné la possibilité d'évaluer une
méthode de prestation de services aux victimes qui pourrait être mise en
81.
oeuvre par d'autres services policiers si elle se révèle supérieure aux
méthodes existantes.
La principale source d'information pour l'évaluation de l'expérience a été un
sondage auprès des victimes du secteur visé à la fois par la méthode.
expérimentale et la méthode traditionnelle de prestation des services.
Puisque les victimes ont été réparties de façon aléatoire et impartiale entre
les deux modes de prestation des services, l'enquête a permis d'établir des
comparaisons au moyen d'un modèle expérimental simple (à l'intérieur duquel
les autres variables pouvant toucher la mesure du succès relatif du programme
pouvaient être ignorées).
Les résultats de l'enquête ont révélé une petite tendance vers des résultats
positifs en faveur du service par les bénévoles du voisinage. Ces résultats
étaient cependant assez faibles et, dans l'ensemble, n'étaient pas
significatifs pris séparément sur la base des tests statistiques habituels.
Même s'ils ne soutenaient pas l'hypothèse selon laquelle la prestation de
services par des bénévoles du voisinage de la victime serait beaucoup plus
efficace, ils confirmaient au moins l'énoncé selon lequel un service offert
par des bénévoles du voisinage était au moins aussi utile ou même un peu plus
utile que le service fourni par les bénévoles basés au quartier général de la
police.
Une série de questions adressées aux victimes portait sur la satisfaction des
besoins de celles—ci. Selon les résultats, les victimes desservies par des
bénévoles du voisinage étaient plus susceptibles d'être complètement d'accord
82.
avec l'énoncé selon lequel elles avaient été informées de l'aide et des
services qu'elles pourraient recevoir comme victimes de crime. Elles avaient
aussi plus tendance à être complètement d'accord avec l'énoncé selon lequel
elles avaient reçu l'aide et les services requis.
Une autre série de questions portait sur l'attitude à l'égard de la police.
Encore une fois, les victimes desservies par les bénévoles du voisinage
avaient plus tendance à croire fermement que la police se préoccupe de leurs
besoins et de leurs problèmes. Six fois sur sept, elles ont eu tendance à
donner une évaluation plus positive du service de la police, mais étaient un
peu moins susceptibles de se sentir à l'aise de demander de l'aide à la
police.
On a aussi interrogé les victimes sur leurs activités et-leurs attitudes en
matière de prévention du crime. Les victimes desservies par des bénévoles du
voisinage avaient plus tendance à être sares de leur capacité à aider à
prévenir le crime. Elles avaient tendance à se sentir très en sécurité
lorsqu'elles marchaient seules après la tombée de la nuit. Même si,
comparativement aux victimes desservies par les bénévoles du quartier
général, elles avaient pris un nombre semblable de mesures de prévention,
leur attitude à l'égard des actions futures à ce niveau était un peu plus
positive.
On a posé des questions aux victimes au sujet des personnes qui sont entrées
en contact avec elles après l'incident. Presque la moitié (45 %) des
victimes desservies par les bénévoles du quartier général n'ont pas réussi à
83.
se rappeler avoir eu un contact avec une personne offrant de l'aide aux
victimes. Pour les victimes desservies par des bénévoles du voisinage, la
proportion était inférieure au tiers (29 %).
Ces résultats, même s'ils ne font pas ressortir de contraste spectaculaire
entre les résultats des deux méthodes, n'ont pas été contredits. Il ressort
donc de manière assez constante que le service offert par des bénévoles du
voisinage produit des effets au moins égaux à ceux du service offert par les
bénévoles du quartier général et peut -être même plus positifs. Ces effets se
manifestent dans la plus grande satisfaction des besoins des victimes, dans
l'attitude positive à l'égard du service de la police, dans la connaissance
de l'existence de services aux victimes et dans l'attitude à l'égard de la
prévention.
Les commentaires des bénévoles du voisinage donnent régulièrement à penser
que ceux-ci estimaient que la connaissance du voisinage des victimes et
l'existence de caractéristiques communes à ceux-ci et aux victimes étaient
avantageuses. Ils ont montré un intérêt certain pour l'information sur la
prévention du crime et un bon nombre d'entre eux ont proposé que des groupes
de bénévoles soient formés pour participer directement à la mise en oeuvre de
moyens de prévention, particulièrement pour les personnes âgées et les
personnes dont la mobilité est restreinte. D'autre part, les bénévoles du
quartier général ont indiqué attacher peu d'importance à la connaissance du
secteur habité par les victimes et aux visites à domicile.
84.
Il est important de noter que la possibilité de trouver des liens
significatifs sur le plan statistique a été réduite par le déséquilibre dans
le nombre de victimes desservies par chaque méthode. En effet, seulement 42
des 161 victimes interrogées avaient été desservies par des bénévoles du
voisinage. Une analyse des commentaires des bénévoles donne aussi à penser
que la possibilité de trouver des corrélations fortes a été réduite par
certains aspects de la formation et de l'organisation des bénévoles du
voisinage. En particulier, ceux-ci ont demandé une sélection plus sévère des
bénévoles, une attention plus grande au niveau de la coordination et du
soutien des bénévoles et une formation plus poussée. Par exemple, certains
bénévoles du voisinage n'avaient pas l'impression d'avoir reçu la formation
nécessaire pour proposer des visites à domicile aux victimes.
Les actions et l'efficacité des bénévoles du voisinage variaient donc
considérablement de l'un à l'autre. Seulement deux bénévoles ont fait des
visites régulières à domicile (lorsque celles-ci avaient lieu, l'efficacité
était très grande). Plus de quatre bénévoles du voisinage sur cinq ont fait
des visites à domicile chez moins de la moitié des victimes qu'ils devaient
desservir. Ce seul aspect aurait rendu le service des bénévoles du voisinage
moins particulier que s'il avait pu être offert ailleurs.
V.2 Visites à domicile dans le cadre du service d'aide aux victimes
Une des particularités du travail des bénévoles du voisinage était l'offre
d'une visite au domicile de la victime. Cependant, sauf lorsqu'elles étaient
offertes par certains de ces bénévoles, elles n'ont généralement pas été
85.
effectuées. On a demandé à toutes les victimes si les visites à domicile
étaient souhaitables. Environ neuf victimes sur dix, desservies tant par des
bénévoles du voisinage que par des bénévoles du quartier général, étaient en
faveur des visites à domicile, au moins dans certains cas. Environ 70 %
d'entre elles approuvaient sans restriction les visites à domicile et
seulement 6 % faisaient de même pour les contacts par téléphone.
Les agents de police et les bénévoles (dont la plupart travaillaient à partir
du quartier général) étaient moins en faveur des visites à domicile pour les
victimes de crimes contre les biens. La moitié des agents de police
appuyaient les visites à domicile à certaines conditions (environ un sur dix
ne mentionnait aucune restriction) et 43 % des bénévoles appuyaient les
visites à domicile dans certaines circonstances (seulement 5 % d'entre eux ne
faisaient état d'aucune restriction). Pour bien des agents de police, les
visites à domicile sont appropriées pour des crimes plus graves que les
crimes contre les biens visées par le programme expérimental étudié. Les
agents de police et les bénévoles, lorsqu'ils étaient en faveur des visites à
domicile avec les restrictions, avaient tendance à poser les mêmes
conditions. Selon leurs commentaires, l'à—propos des visites à domicile
varie selon la réaction des victimes à l'incident, le genre de victime (les
personnes âgées et les personnes à mobilité réduite ayant besoin de visites à
domicile), les souhaits de la victime et d'autres facteurs comme le degré de
confiance de la victime (certaines d'entre elles ne faisant pas confiance à
leurs interlocuteurs au téléphone). Les bénévoles avaient tendance à
recommander un appel téléphonique, avant la visite à domicile.
■■■■■
86.
En résumé, comme mode de prestation de services aux victimes de crimes contre
les biens et de crimes mineurs contre la personne, la visite à domicile était
appuyée par la plupart des victimes et, dans certains cas, une fraction
importante des agents de police et des bénévoles. D'après les commentaires
des bénévoles et des agents de police en faveur des visites à domicile dans
certains cas, ces visites pourraient être effectuées après l'obtention du
consentement de la victime par téléphone et n'être offertes qu'a certaines
victimes.
V.3 Connaissance du voisinage par les bénévoles
Une des caractéristiques des bénévoles du voisinage est qu'ils habitaient le
même secteur que les victimes (à moins de 2 km de la maison de la victime).
Puisque les bénévoles du voisinage représentaient un échantillon des
résidents du secteur, ils étaient plus susceptibles d'avoir une expérience et
des caractéristiques socio—économiques semblables à celles des victimes.
D'autre part, la plupart des bénévoles du quartier général étaient des
étudiants et la plus grande partie d'entre eux ne venaient pas du secteur
visé. Les bénévoles du voisinage avaient donc plus tendance à connaître le
secteur visé, de même que les problèmes et les préoccupations de ses
résidents.
Environ les trois quarts des agents de police et des bénévoles étaient en
faveur de la prestation de services d'aide aux victimes par des gens
connaissant le quartier et 33 % d'entre eux jugeaient cela très important.
Un plus grand nombre de bénévoles du voisinage avaient tendance à penser que
87.
cette connaissance du milieu était très importante (55 % contre 23 % pour les
bénévoles du quartier général).
V.4 Recommandations sur la mise en oeuvre future de services d'aide aux
victimes
De nombreux services policiers ont établi des services d'aide aux victimes
utilisant des bénévoles pour compléter l'aide fournie aux victimes fournie
par des agents affectés à cette tâche ou des employés civils rémunérés, de
même que par les enquêteurs et les agents se rendant sur les lieux des
incidents. Dans la plupart des cas, les bénévoles travaillent à partir de
locaux de la police et entrent en contact avec les victimes par téléphone.
Pour créer ces services, il a fallu mettre au point des méthodes pour
conserver la confidentialité des documents, recruter et former les bénévoles
et coordonner leur travail avec celui des agents et des autres employés.
Pour offrir des services d'aide aux victimes au moyen de bénévoles vivant
dans le voisinage des victimes et effectuant des visites à domicile chez
nombre d'entre elles, il faudrait modifier plus avant les services et les
arrangements administratifs pertinents. La présente étude indique, quoique
d'une façon qui n'est pas tout à fait probante, que l'établissement de
services policiers d'aide aux victimes utilisant des bénévoles du voisinage
constituerait un investissement rentable.
Selon les renseignements tirés des sondages effectués en marge de la présente
étude, nous pouvons faire un certain nombre de recommandations relatives à
des services policiers d'aide aux victimes :
88.
1. Les bénévoles peuvent être utilisés de manière productive pour aider
les victimes de crimes et cette approche donne lieu à des résultats
positifs et à des avantages, notamment pour les victimes et l'image
publique de la police.
2. Le recours à des citoyens bénévoles pour offrir des services aux
victimes de crimes contre les biens reçoit un appui important des agents
de police. Dans le projet expérimental de Nepean, 73 % des agents de
police appuyaient l'utilisation de citoyens bénévoles, car ils voyaient
dans cette pratique une façon d'améliorer les relations de la police
avec le public, d'aider les victimes à surmonter les sentiments
d'intimidation face au système policier, de réduire les périodes
improductives des agents et d'augmenter le temps que les policiers
peuvent consacrer aux enquêtes. Les policiers ont aussi mentionné que
les bénévoles pouvaient être utiles en aidant la police dans son travail
de prévention du crime et dans le suivi qui s'y rapporte, en aidant les
victimes à faire des réclamations d'assurances et à remplacer leurs
cartes d'identité, en offrant un soutien émotif aux victimes et en
expliquant le déroulement des affaires à celles-ci.
Les agents de police ont cependant exprimé les réserves suivantes : il
faut accorder beaucoup de soin au recrutement et à la sélection des
bénévoles, il peut être dangereux de laisser des civils avoir accès aux
dossiers de la police, les civils peuvent faire du travail qui serait
normalement confié à des agents de police et ils peuvent s'exposer à des
situations potentiellement dangereuses.
89.
3. Les visites à domicile par des bénévoles devraient être offertes en
cas de crimes contre les biens et de crimes mineurs contre la personne.
Même si les bénévoles et les agents de police n'étaient pas aussi
convaincus de l'utilité des visites à domicile, les victimes se sont
montrées très favorables à cette approche.
4. Les bénévoles devraient être recrutés dans le public en général de
même que chez les étudiants et leur sélection devrait être faite avec
beaucoup de soin. à ce niveau, les bénévoles ont jugé importants des
facteurs comme l'expérience, l'aptitude à entrer en contact avec les
autres en personne et par téléphone, la personnalité et les attitudes.
5. Lorsque c'est possible, le service d'aide aux victimes devrait être
fourni par des bénévoles connaissant le voisinage de la victime. Tous
les bénévoles du voisinage et 65 % des bénévoles du quartier général ont
jugé que la connaissance de l'environnement de la victime était très
importante ou assez importante. On a estimé que cette connaissance du
milieu aide les bénévoles à mieux comprendre les besoins de la victime
et ses réactions à la victimisation, qu'elle offre un contact avec la
communauté et qu'elle permet aux bénévoles d'être mieux en mesure de
conseiller les victimes sur les mesures de prévention appropriées.
6. On devrait donner aux bénévoles une formation et un soutien
intensifs permanents de même qu'une formation initiale plus complète au
moyen, par exemple, d'ateliers, de jeux de rôles et d'exposés par des
policiers et d'autres personnes connaissant la criminalité et les
90.
besoins de la victime (ce qui serait particulièrement utile pour les
non—étudiants, plus susceptibles de travailler longtemps comme
bénévoles).
7. Il faudrait donner plus de formation sur les procédures policières
et les procédures judiciaires (le système de justice criminelle) et sur
la réalité que le bénévole doit s'attendre à affronter (frustrations,
besoins des victimes, stratégies et problèmes relatifs aux contacts à
établir avec les victimes).
8. Un groupe de bénévoles devrait être formé de façon à aider
concrètement les résidents à mettre en oeuvre des mesures de prévention
du crime, particulièrement pour les personnes âgées et celles qui ne le
feraient pas sans aide (l'expérience pourrait être satisfaisante pour
certains bénévoles).
9. Le travail de coordination devrait être effectué de façon à ce que
suffisamment de temps soit prévu pour le recrutement, la formation, la
gestion, la collecte des réactions des bénévoles et l'appui à donner en
cas de difficultés. Il faudrait étudier la possibilité de donner à des
bénévoles certaines responsabilités en matière de coordination.
10. Il faudrait saisir toutes les occasions de faire de la publicité
sur les services d'aide aux victimes rendus par des bénévoles.
91.
11. Il faudrait maintenir les communications avec les bénévoles du
voisinage de la façon la plus directe et la plus rapide possible, en
prenant des mesures comme celles qui sont énumérées ci—dessous :
(a) autoriser les bénévoles du voisinage à conserver chez eux des
notes personnelles sur chaque dossier actif et permettre qu'ils
aient un accès direct aux agents de police, afin de mettre ces
renseignements à jour par téléphone, en tenant compte des exigences
en matière de sécurité et de confidentialité;
(h) au quartier général, bien tenir les dossiers et communiquer
régulièrement avec les bénévoles au sujet des ateliers, des idées
nouvelles et de la progression des affaires en cours, en utilisant
lorsque c'est possible les répondeurs téléphoniques des bénévoles;
(c) faire participer directement les bénévoles aux activités des
agents chargés de la prévention, au niveau des visites à domicile,
de la publicité et des réunions (par exemple, sur la surveillance
de quartier);
(d) organiser des réunions et des séances de formation dans le
secteur où vivent les bénévoles, de même que dans les locaux de la
police.
SONDAGE EFFECTUÉ AUPRÈS DES VICTIMES DE CRIMES à NEPEAW
92.
QUESTIONNAIRE DES ENTREVUES TÉLÉPHONIQUES
SONDAGE EFFECTUÉ AUPRtS DES VICTIMES DE CRIMES A. NEPEAN
QUESTIONNAIRE
Version 2.7
93.
9 1+.
PRÉSENTATION DE L'INTERVIEWER
GÉNÉRALITÉS :
1. Se présenter et vérifier si le répondant est bien la personne choisie dans
l'échantillon. (Si la personne choisie dans l'échantillon n'est pas à la maison
au moment de l'appel, NE PAS dire qui vous êtes et expliquer l'objet de l'appel à
la personne qui répond au téléphone. Dire que l'on rappellera plus tard et
s'assurer de le faire)
2. Insister sur le fait que toutes les réponses sont strictement confidentielles
et que les chercheurs cherchent uniquement à tirer des données statistiques
sommaires de l'ensemble de l'échantillon.
3. Si le répondant demande la source de l'information sur la victimisation,
l'informer que l'étude est effectuée en collaboration avec la police de Nepean, à
partir de dossiers de celle—ci.
Demander aux répondants souhaitant obtenir la confirmation de ce renseignement
d'appeler le police de Nepean (829-2211) et de mentionner l'enquête effectuée par
CANYLTEC. Demander à parler à Lise DeCaire ou à Tim Halderson, de la Direction de
l'aide aux victimes et des interventions d'urgence (s'ils téléphonent entre 8 h et
4 h la semaine) OU à l'agent de service au poste de police (en dehors des périodes
ci-dessus). Si le répondant fait -cette démarche avant l'entrevue, fixer une heure
pour l'entrevue et être sûr de rappeler à l'heure prévue.
95.
PRÉSENTATION DU QUESTIONNAIRE :
Bonjour, j'aimerais parler à (nom du répondant) . [SI LA PERSONNE EST
ABSENTE, fixer une heure pour rappeler et DONNER SUITE. NE PAS expliquer l'objet
de l'appel ni dire qui vous êtes].
Je m'appelle . Je fais partie d'une équipe de chercheurs
travaillant à contrat pour le gouvernement fédéral. Nous collaborons avec la
police de Nepean pour recueillir des renseignements sur les victimes de crimes,
leur expérience et leurs besoins. L'objectif de la présente étude est de trouver
les problèmes que vivent les victimes de crime et de déterminer la meilleure façon
de les résoudre.
Personne à l'extérieur de l'équipe des chercheurs n'aura accès à vos réponses. Le
gouvernement et le service de la police ne consulteront celles-ci que sous la
forme de statistiques combinées aux réponses des autres personnes interrogées.
Toutes vos réponses demeureront strictement confidentielles. L'entrevue ne
devrait pas durer plus de 10 à 15 minutes.
CODAGE PRÉALABLE A. L'ENTREVUE
Numéro de dossier Numéro de téléphone
Nom du répondant Sexe : 1 - Masculin 2 - Féminin
Adresse Zone Atome
Type d'infraction :
1 - Introduction par effraction dans un domicile avec vol
2 - Introduction par effraction dans un domicile sans vol
3 - Tentative d'introduction par effraction
4 - Vol de bicyclette
5 - Vol d'un objet dans un véhicule à moteur
6 - Dommages à un véhicule à moteur
7 - Vol d'un bien d'un domicile (sans relation avec un véhicule à moteur)
8 - Vol d'un bien près d'un domicile (sans lien avec une bicyclette ou un
véhicule à moteur)
9 - Vol de biens à l'intérieur d'un domicile
10 - Dommage à d'autres biens; vandalisme
11 - Autres Préciser
96.
Code DUC ■•■
Valeur des biens perdus ou endommagés : ,00 $
Date de l'incident : (Année, mois, jour)
(à
Moment de la survenance de l'incident :
Le jour
La nuit
1 - 8 h à 12 h
2 - 12 h à 18 h
3 - Le jour, heure exacte inconnue
4 - 18 h à 24 h
5 - 24 h à 8 h
6 - La nuit, heure exacte inconnue
97.
Ne sait pas 7 - La victime s'était éloignée de la maison pour
une longue période au moment de la victimisation
8 - Autre motif
BÉNÉVOLES DE LA POLICE DE NEPEAN :
Quartier général :
Voisinage :
LE CAS ÉCHÉANT :
Accusations : 1 - Oui 2 - Non 7 - Ne sait pas
Récupération des biens : 1 - Oui 2 - Non 7 - Ne sait pas
Valeur des biens récupérés : ,00 $
Interviewer : (IMPORTANT : NOTER PAR ÉCRIT TOUS LES EFFORTS FAITS
POUR REJOINDRE LA VICTIME)
ENTREVUE
1. J'ai appris que vous avez été victime d'un (incident) survenu au
cours des derniers mois. Vous souvenez-vous de la date à laquelle l'incident a eu
lieu?
1 - Oui 2 - Non 7 - Ne sait pas
• (DEMANDER LE MOIS)
: (DEMANDER ET INSCRIRE : ANNÉE MOIS JOUR)
2. Vous souvenez-vous de l'heure à laquelle l'incident est survenu?
[CODES:]
Le jour
La nuit
Ne sait pas
98.
1 - 8 h à 12 h
2 - 12 h à 18 h
3 - Le jour, heure exacte inconnue
4 - 18 h à 24 h
5 - 24 h à 8 h
6 - La nuit, heure exacte inconnue
7 - La victime s'était éloignée de la maison pour
une longue période au moment de la victimisation
8 - Autre motif
3. Pourriez-vous décrire brièvement ce qui s'est produit?
[INTERVIEWER : POSER LES QUESTIONS 4 ET 5 UNIQUEMENT SI LES RÉPONSES N'ONT PAS
DÉJÀ ÉTÉ DONNÉES DANS LA DESCRIPTION FOURNIE PAR LE RÉPONDANT]
4. Où l'incident a-t-il eu lieu?
5. Par suite de cet incident, est-ce que
certains de vos biens ont été endommagés?
- Quelle était la valeur de vos biens endommagés?
Oui Non NSP S/0
1 2 7 8
Est-ce que certains de vos biens ont été perdus? 1 2 7 8
- Quelle était la valeur des biens perdus ou volés? $
Est-ce que certains de vos biens ont été récupérés? 1 2 7 8
Est-ce que quelqu'un a été accusé ou arrêté? 1 2 7 8
Est-ce que les assurances ont versé une indemnisation
pour les dommages ou les pertes? 1 2 7 8
- Quel a été le montant des indemnités reçues? $
6. Au moment de l'incident, depuis combien de temps viviez-vous à cette adresse
(c.-à-d. votre adresse au moment de l'incident)?
[CODER LE NOMBRE DE MOIS :
Vers. 2.7
99.
7. Cet incident a eu lieu il y a déjà un certain nombre de mois. Pourriez-vous
me dire si vous vous êtes remis(e) de cet incident? Comment décririez-vous votre
état d'esprit?
1 - Encore extrêmement troublé(e)
2 - Encore très troublé(e)
3 - Encore un peu troublé(e)
4 - Cela ne me dérange plus
5 - Je n'ai jamais été troublé(e) par l'incident
Commentaires :
[AUTRES CODES] 6 - Autres (préciser)
7 - Ne sait pas
8 - S/0
8. Je voudrais maintenant vous poser des questions sur les services dont vous
auriez pu avoir besoin par suite de votre expérience comme victime de crime. Je
veux que vous gardiez présent à l'esprit le fait qu'un vaste éventail de services
et de renseignements peuvent être considérés comme des services aux victimes et
que vous avez pu avoir besoin de ces services immédiatement après l'incident ou au
cours des jours et des semaines suivant l'incident.
Par suite de (l'incident), avez-vous eu besoin de services ou de
renseignements, immédiatement ou plus tard?
1 - Oui 2 - Non 7 - Ne sait pas
De quels services ou de quels renseignements avez-vous eu besoin?
Avez-vous eu besoin de ces services immédiatement après l'incident ou pendant
les jours et les semaines suivant l'incident?
Quelle importance accordiez-vous à cette aide?
[INTERVIEWER : LAISSER LE RÉPONDANT DONNER SA PROPRE RÉPONSE, PUIS
DEMANDER
s'il (si elle) considère que l'aide est très importante, assez
importante ou pas importante. INSCRIRE LE CODE.]
CODES : 1 - Très importante
2 - Assez importante
3 - Pas importante
7 - Ne sait pas
Besoins immédiats : (requis immédiatement après l'incident)
Besoin : Importance :
100.
Besoin :
Besoin :
Importance :
Importance :
Besoins non immédiats :
Besoin :
Besoin :
Besoin :
Importance :
Importance :
Importance :
9. Je vais vous demander votre opinion sur certains types d'aide que les victimes
jugent nécessaires ou utiles. Vous avez peut-être déjà mentionné certains de ces
types d'aide. [INTERVIEWER : CODER LA SOURCE D'AIDE ET LE DEGRÉ DE SATISFACTION]
SOURCES D'AIDE : SATISFACTION :
1 - Policier en uniforme 1 - Très satisfait(e)
2 - Civil travaillant pour la police 2 - Assez satisfait(e)
3 - Famille/amis 3 - Ni satisfait(e) ni
4 - Voisins (que le répondant connaît) insatisfait(e)
5 - Organismes sociaux [PRÉCISER] 4 - Assez insatisfait(e)
6 - Autres [PRÉCISER] 5 - Très insatisfait(e)
7 - Ne sait pas
9. (1) Après l'incident, sentiez-vous le besoin de parler à quelqu'un?
1 - Oui 2 - Non 7 - Ne sait pas 8 - S/O
Avez-vous trouvé quelqu'un à qui parler?
1 - Oui 2 - Non 7 - Ne sait pas 8 - S/O
A qui avez-vous parlé?
Jusqu'à quel point étiez-vous satisfait(e) de l'aide reçue?
[INTERVIEWER : LAISSER LE RÉPONDANT S'EXPRIMER PUIS DEMANDER..]
Étiez-vous très satisfait(e), assez satisfait(e), ni satisfait(e) ni
insatisfait(e), assez insatisfait(e) ou très insatisfait(e)?
Satisfaction :
9. (2) Immédiatement après l'incident, aviez-vous besoin de compagnie,
souhaitiez-vous que quelqu'un soit avec vous?
1 - Oui 2 - Non 7 - Ne sait pas 8 - 5/0
Avez-vous eu de la compagnie comme vous le désiriez?
1 - Oui 2 - Non 7 - Ne sait pas 8 - S/0
Qui est resté avec vous?
•
Étiez-vous satisfait(e) de l'aide que vous avez reçue?
[INTERVIEWER : LAISSEZ LE RÉPONDANT S'EXPRIMER PUIS DEMANDER..]
Étiez-vous très satisfait(e), assez satisfait(e), ni satisfait(e) ni
insatisfait(e), assez insatisfait(e) ou très insatisfait(e)?
Satisfaction :
9. (3) Avez-vous eu besoin de renseignements sur les procédures policières, sur la
façon dont on enquête sur les incidents comme celui dont vous avez été victime?
1 - Oui 2 - Non 7 - Ne sait pas 8 - S/0
Avez-vous obtenu les renseignements dont vous aviez besoin?
1 - Oui 2 - Non 7 - Ne sait pas 8 - S/0
101.
De qui avez-vous obtenu l'information?
Étiez-vous satisfait(e) de l'information reçue?
[INTERVIEWER : LAISSER LE RÉPONDANT S'EXPRIMER PUIS DEMANDER...]
Étiez-vous très satisfait(e), assez satisfait(e), ni satisfait(e) ni
insatisfait(e), assez insatisfait(e) ou très insatisfait(e)?
Satisfaction :
9. (4) Avez-vous eu besoin de renseignements au sujet des procédures judiciaires?
J. - Oui 2 - Non 7 - Ne sait pas 8 - S/0
Avez-vous obtenu les renseignements dont vous aviez besoin?
1 - Oui 2 - Non 7 - Ne sait pas 8 - S/0
De qui avez-vous obtenu ces renseignements?
Avez-vous été satisfait(e) de l'information reçue?
[INTERVIEWER : LAISSER LE RÉPONDANT S'EXPRIMER PUIS DEMANDER...]
Étiez-vous très satisfait(e), assez satisfait(e), ni satisfait(e) ni
insatisfait(e), assez insatisfait(e) ou très insatisfait(e)?
Satisfaction :
9. (5) [VICTIMES DE VOL SEULEMENT :1
Avez-vous eu besoin de conseils sur la façon de remplacer vos cartes de
crédit, votre permis de conduire ou vos autres pièces d'identité perdues ou
volées?
1 - Oui 2 - Non 7 - Ne sait pas 8 - 3/0
Avez-vous obtenu les conseils dont vous aviez besoin?
1 - Oui 2 - Non 7 - Ne sait pas 8 - S/0
De qui avez-vous obtenu ces conseils?
Avez-vous été satisfait(e) des conseils reçus?
102.
103.
[INTERVIEWER : LAISSER LE RÉPONDANT S'EXPRIMER PUIS DEMANDER...]
Étiez-vous très satisfait(e), assez satisfait(e), ni satisfait(e) ni
insatisfait(e), assez insatisfait(e) ou très insatisfait(e)?
Satisfaction :
9. (6) [UNIQUEMENT LES VICTIMES DE VOL OU DE DOMMAGE AUX BIENS] :
Avez-vous eu besoin d'aide ou de renseignements pour déposer une
réclamation auprès d'une compagnie d'assurances ou d'aide pour obtenir un
dédommagement en espèces pour des biens perdus ou endommagés?
1 - Oui 2 - Non 7 - Ne sait pas 8 - S/0
Avez-vous obtenu les renseignements dont vous aviez besoin?
1 - Oui 2 - Non 7 - Ne sait pas 8 - S/0
De qui avez-vous obtenu ces renseignements?
Avez-vous été satisfait(e) des renseignements reçus?
[INTERVIEWEUR : LAISSER LE RÉPONDANT S'EXPRIMER PUIS DEMANDER...]
Étiez-vous très satisfait(e), assez satisfait(e), ni satisfait(e) ni
insatisfait(e), assez insatisfait(e) ou très insatisfait(e)?
Satisfaction :
9. (7) Avez-vous eu besoin de recevoir des renseignements sur l'aide offerte par
des organismes de services sociaux ou d'être dirigé(e) vers un de ces organismes?
1 - Oui 2 - Non 7 - Ne sait pas 8 - 8/0
Avez-vous obtenu les renseignements dont vous aviez besoin?
1 - Oui 2 - Non 7 - Ne sait pas 8 - S/0
De qui avez-vous obtenu ces renseignements?
Avez-vous été satisfait(e) de l'information reçue?
[INTERVIEWER : LAISSER LE RÉPONDANT S'EXPRIMER PUIS DEMANDER...]
104.
Étiez-vous très satisfait(e), assez satisfait(e), ni satisfait(e) ni
insatisfait(e), assez insatisfait(e) ou très insatisfait(e)?
Satisfaction :
9. (8) Avez-vous eu besoin de renseignements sur le déroulement de l'affaire,
comme, par exemple, de savoir si des accusations ont été portées et quelle a été
la décision finale à ce sujet?
1 - Oui 2 - Non 7 - Ne sait pas 8 - S/0
Avez-vous obtenu les renseignements dont vous aviez besoin?
1 - Oui 2 - Non 7 - Ne sait pas 8 - S/0
De qui avez-vous obtenu ces renseignements?
Avez-vous été satisfait(e) de l'information reçue?
[INTERVIEWER : LAISSER LE RÉPONDANT S'EXPRIMER PUIS DEMANDER...]
Étiez-vous très satisfait(e), assez satisfait(e), ni satisfait(e) ni
insatisfait(e), assez insatisfait(e) ou très insatisfait(e)?
Satisfaction :
9. (9 Avez-vous eu besoin de renseignements sur la récupération des biens volés
ou sur la façon de reprendre possession des biens confiés à la garde de la police?
1 - Oui 2 - Non 7 - Ne sait pas 8 - S/0
Avez-vous obtenu l'information dont vous aviez besoin?
1 - Oui 2 - Non 7 - Ne sait pas 8 - 5/0
De qui avez-vous obtenu l'information?
Avez-vous été satisfait(e) de l'information reçue?
[INTERVIEWER : LAISSER LE RÉPONDANT S'EXPRIMER PUIS DEMANDER...]
Étiez-vous très satisfait(e), assez satisfait(e), ni satisfait(e) ni
insatisfait(e), assez insatisfait(e) ou très insatisfait(e)?
Satisfaction :
105.
9. (10) Avez-vous eu besoin de renseignements sur la prévention du crime?
1 - Oui 2 - Non 7 - Ne sait pas 8 - S/0
Avez-vous obtenu l'information sur la prévention du crime dont vous aviez
besoin?
1 - Oui 2 - Non 7 - Ne sait pas 8 - S/0
De qui avez-vous obtenu ces renseignements?
Avez-vous été satisfait(e) de l'information reçue?
[INTERVIEWER : LAISSER LE RÉPONDANT S'EXPRIMER PUIS DEMANDER... ]
Étiez-vous très satisfait(e), assez satisfait(e), ni satisfait(e) ni
insatisfait(e), assez insatisfait(e) ou très insatisfait(e)?
Satisfaction :
10. Avez-vous eu besoin d'une autre sorte d'aide ou d'autres renseignements que
vous n'avez pu obtenir?
1 - Oui 2 - Non 7 - Ne sait pas 8 - S/0
Pouvez-vous me dire ce dont vous avez eu besoin et que vous n'avez pas reçu?
1 - Oui 2 - Non 7 - Ne sait pas 8 - S/0
Besoins non satisfaits (l'interviewer ne suggère pas de réponse) :
11. Je vais vous lire une série d'énoncés et vous demander de me dire si vous
approuvez ou désapprouvez chacun d'eux. Utiliser un chiffre de 1 à 5 pour donner
votre réponse, sachant que 1 signifie désapprouve tout à fait et que 5 signifie
approuve tout à fait. Utilisez ce système pour donner votre avis sur chacun des
énoncés ci-dessous et rappelez-vous que 1 signifie désapprouve complètement et 5
approuve complètement.
Après l'incident, j'ai été informé(e) de l'aide et des services que je pourrais
recevoir comme victime de crime. NSP S/O
1 2 3 4 5 7 8
106.
Après l'incident, j'ai reçu l'aide et les services dont j'avais besoin.
1 2 3 4 5 7 8
D'après mon expérience, je dirais que la police de Nepean se préoccupe des besoins
et des problèmes des victimes de crime.
1 2 3 4 5 7 8
12. Vous sentez—vous en sécurité quand vous marchez seul(e) dans votre quartier ou
vous sentiriez—vous en sécurité si vous y marchiez seul(e) durant le jour? [lire
les catégories]
Très grande Sécurité Certaine Très grande Ne sait
sécurité raisonnable insécurité insécurité pas
1 9 3 4 5
13. Vous sentez—vous en sécurité quand vous marchez seul(e) dans votre quartier ou
vous sentiriez—vous en sécurité si vous y marchiez seul(e) après la tombée de la
nuit? [Lire les catégories]
Très grande Sécurité Certaine Très grande Ne sait
sécurité raisonnable insécurité insécurité pas
1 2 3 4 5
14. Êtes—vous nettement d'accord, assez d'accord, plutôt en désaccord ou
nettement en désaccord avec l'énoncé suivant...
Les gens comme moi ne peuvent pas vraiment faire grand chose pour aider à empêcher
le crime dans ma communauté. [Lire les catégories]
Nettement Assez Plutôt en Nettement en
d'accord d'accord désaccord désaccord
[RÉPÉTER LA RÉPONSE POUR CONFIRMER : "Vous vous dites avec l'énoncé selon
lequel les gens comme vous ne peuvent pas faire grand' chose..."]
107.
15. Je vais vous demander votre impression générale sur le travail de la police
de Nepean dans un certain nombre de domaines. Nous savons qu'il est très
difficile de donner une réponse certaine à ces questions. Cependant, en vous
servant des chiffres 1 à 5 pour donner votre réponse, sachant que 1 représente un
très mauvais travail et 5 un excellent travail, dites-moi quel chiffre vous
assigneriez au travail que la police de Nepean fait EN GÉNÉRAL dans chacun des
domaines suivants. Rappelez-vous que 1 représente un très mauvais travail et 5 un
excellent travail.
NSP
Donner des renseignements sur la prévention du crime 1 2 3 4 5 7
Donner des renseignements sur le déroulement de l'affaire 1 2 3 4 5 7
Répondre rapidement aux appels 1 2 3 4 5 7
Résoudre les crimes 1 2 3 4 5 7
• Récupérer les biens volés 1 2 3 4 5 7
Aider les citoyens en difficulté 1 2 3 4 5 7
Maintenir l'ordre dans la communauté 1 2 3 4 5 7
16. Je vais vous poser des questions sur les mesures que les gens prennent
parfois pour se protéger eux-mêmes et protéger leurs biens.
(1) Lorsque vous quittez la maison, laissez-vous habituellement les lumières ou la
radio ouvertes? Utilisez-vous une minuterie pour les lumières et la radio?
1 - Oui 2 - Non 7 - NSP 8 - S/0
Avez-vous pris cette mesure avant (l'incident)
1 - Oui 2 - Non 7 - NSP 8 - S/0
(2) Avez-vous déjà amélioré les serrures de vos portes et de vos fenêtres?
1 - Oui 2 - Non 7 - NSP 8 - S/0
Avez-vous pris cette mesure avant (l'incident)
1 - Oui 2 - Non 7 - NSP 8 - S/O
108.
(3) Laissez-vous habituellement les portes verrouillées lorsque vous êtes à la
maison?
1 - Oui 2 - Non 7 - NSP 8 - S/O
Avez-vous pris cette mesure avant (l'incident)
1 - Oui 2 - Non 7 - NSP 8 - S/O
(4) Avez-vous des assurances pour les biens domestiques?
1 - Oui 2 - Non 7 - NSP 8 - S/0
Aviez-vous des assurances avant (l'incident)
1 - Oui 2 - Non 7 - NSP 8 - S/0
(5) Lorsque vous quittez la maison un certain temps, est-ce que vous faites
ramasser votre courrier par un voisin et interrompre la livraison des journaux?
1 - Oui 2 - Non 7 - NSP 8 - S/0
Avez-vous pris cette mesure avant (l'incident)
1 - Oui 2 - Non 7 - NSP 8 - S/0
17. Prenez-vous d'autres mesures pour vous protéger et protéger vos biens?
1 - Oui 2 - Non 7 NSP
Quelles sont ces mesures?
18. Y a-t-il des mesures que vous aimeriez prendre pour vous protéger ou pour
protéger vos biens et qui, pour une raison ou pour une autre, n'ont pas encore été
prises?
1 - Oui 2 - Non 7 - NSP
Quelles sont ces mesures?
Pourquoi n'avez-vous pas encore pas pris ces mesures?
[CODES :] 1 - Pas assez d'argent
2 - Pas assez de temps
3 - Pas assez d'information sur la façon de procéder
4 - Pas certain(e) que les mesures seraient efficaces
5 - Autres [Préciser]
6 - Désaccord (réel ou potentiel) du propriétaire
109.
19. (i) Avez-vous entendu parlé de l'Opération identification?
1 - Oui 2 - Non 7 - NSP
• Votre ménage participe-t-il à ce programme?
1 - Oui 2 - Non 7 - NSP
Votre ménage a-t-il participé à ce programme AVANT
1 - Oui 2 - Non 7 - NSP
(l'incident) ?
(ii) Avez-vous entendu parlé du programme "Surveillance de quartier"?
1 - Oui 2 - Non 7 - NSP
Votre ménage participe-t-il à ce programme?
1 - Oui 2 - Non 7 - NSP
Votre ménage a-t-il participé à ce programme AVANT (l'incident)
1 - Oui 2 - Non 7 - NSP
20. Au moment de (l'incident) ou pendant la période suivant l'incident,
êtes-vous entré(e) en contact (1) avec une personne du service de la police de
Nepean?
1 - Oui 2 - Non 7 - NSP
Avec qui êtes-vous entré(e) (1) en contact?
Pour quels motifs cette personne est-elle entrée en contact avec vous?
[DEMANDER DES DÉTAILS]
Cette personne est-elle allée chez vous ou vous a-t-elle rejoint uniquement
par téléphone?
1 - Visite à domicile 2 - Téléphone seulement
•
Auriez-vous préféré une visite à domicile ou un appel téléphonique
seulement?
1 - Visite à domicile 2 - Téléphone seulement
En général, cette personne en savait-elle beaucoup sur les besoins d'une
victime de crime vivant dans votre voisinage?
110.
1 - Oui 2 - Non 7 - NSP
[APRÈS CHAQUE MENTION D'UNE PERSONNE DU SERVICE DE LA POLICE, POSER AU RÉPONDANT
LA QUESTION SUIVANTE] : Êtes-vous entré(e) en contact avec une autre personne de
la police de Nepean? [RÉPÉTER à CHAQUE MENTION]
Service de la police :
Pourquoi cette personne est entrée en contact avec vous?[DEMANDER DES
DÉTAILS]
111.
Cette personne est-elle allée chez vous ou vous a-t-elle rejoint uniquement
par téléphone?
1 - Visite à domicile 2 - Téléphone seulement
Auriez-vous préféré une visite à domicile ou un appel téléphonique
seulement?
1 - Visite à domicile 2 - Téléphone seulement
En général, cette personne en savait-elle beaucoup sur les besoins d'une
victime de crime vivant dans votre voisinage?
1 - Oui 2 - Non 7 - NSP
Troisième personne de la police :
Cette personne est-elle allée chez vous ou vous a-t-elle rejoint uniquement
par téléphone?
1 - Visite à domicile 2 - Téléphone seulement
Auriez-vous préféré une visite à domicile ou un appel téléphonique
seulement?
1 - Visite à domicile 2 - Téléphone seulement
En général, cette personne en savait-elle beaucoup sur les besoins d'une
victime de crime vivant dans votre voisinage?
1 - Oui 2 - Non 7 - NSP
21. Serait-il préférable que la victime d'un crime soit vue à domicile ou
simplement rejointe par téléphone?
1 - Oui 2 - Non 7 - NSP
Commentaires :
1 - Oui 2 - Non 7 - NSP
22. Avez-vous entendu parler de la Direction de l'aide aux victimes et des
interventions d'urgence de la police de Nepean ou de tout autre programme de la
police de Nepean visant à aider les victimes?
112.
23. Vous senteriez-vous à l'aise d'appeler la police Autre
dans les cas suivants : orga-
Oui Non NSP nisme
(a) Vous avez besoin de renseignement sur la prévention 1 2 7 3
(h) Vous voyez quelqu'un dont le comportement est 1 2 7 3
suspect
(c) Vous craignez quelqu'un qui vous a menacé 1 2 7 3
(d) Vous savez qu'un enfant a été gravement battu par 1 2 7 3
ses parents
(e) Des voisins ont été très bruyants et vous n'avez 1 2 7 3
pas pu dormir .
[INTERVIEWER : NOTER LES AUTRES ORGANISATIONS MENTIONNÉES ET LES COMMENTAIRES
SUPPLÉMENTAIRES] :
(a) •
(h)
(c)
(d)
(e)
Dans cette dernière partie de l'entrevue, j'aimerais vous poser quelques questions
personnelles à des fins statistiques seulement. Rappelez-vous que tous les
renseignements fournis seront traités confidentiellement.
113.
24. Dans quel type de maison d'habitation viviez-vous au moment de
(l'incident)? [CODES :] 1 - Unifamiliale
2 - Maison à appartements peu élevée, duplex ou
autres immeubles pour plus d'une famille
3 - Appartement dans une tour d'habitation
4 - Établissement, foyer, etc.
5 - Autre
Êtes-vous (Étiez-vous) locataire ou propriétaire de votre lieu de résidence?
1 - Propriétaire 2 - Locataire 3 - Autre (préciser)
25. Laquelle des catégories suivantes correspond le mieux à votre état civil?
[Énumérer les catégories]
1 - Célibataire (jamais marié(e)
2 - Marié(e) ou conjoint de fait
3 - Veuf ou veuve
4 - Séparé(e)
4 - Divorcé(e)
26. Dans quel groupes d'âge vous trouvez-vous? [Mentionner les catégories]
1 - 18 - 24
2 - 25 - 34
3 - 35 - 44
4 - 45 - 54
5 - 55 - 64
6 - 65 et plus
27. En vous incluant, combien de personnes de 18 ans et plus vivent dans votre
ménage?
114.
28. Quel est votre niveau de scolarité?
1 - Cours primaire
2 - Cours secondaire incomplet
3 - Cours secondaire
4 - Quelques années d'études dans un collège communautaire ou technique,
dans un CEGEP ou dans une école d'infirmières
5 - Diplôme d'un collège communautaire ou technique, d'un CEGEP ou d'un
cours d'infirmières
6 - Quelques années d'université ou d'école normale
7 - Diplôme d'université ou d'école normale
8 - Formation post-universitaire
29. Laquelle des catégories suivantes décrit le mieux votre occupation principale
en 1985? [Énumérer les catégories]
1 - Salarié(e) ou à son compte
2 - En chômage/cherchant du travail
3 - Étudiant(e)
4 - Étudiant(e)/salarié(e) à temps partiel
5 - Retraité(e)
6 - Ménagère
7 - Autre
TYPE D'INCIDENT :
MOIS DE SURVENANCE DE L'INCIDENT :
30. En tenant compte de toutes vos sources de revenus et de celles des autres
membres de votre ménage, laquelle des catégories suivantes correspond le mieux au
revenu total de votre ménage pour les 12 derniers mois? [Énumérer les catégories]
1 - Moins de 9 000 $
2 - 9 000 $ - 14 999 $
3 - 15 000 $ - 19 999 $
4 - 20 000 $ - 24 999 $
5 - 25 000 $ - 29 999 $
6 - 30 000 $ - 39 999 $
8 - 40 000 $ et plus
7 - NSP
31. En terminant, auriez-vous des suggestions à faire sur les services ou les
renseignements que l'on devrait dispenser aux victimes de crimes?
[POUR CHAQUE SERVIE OU RENSEIGNEMENT MENTIONNÉ, DEMANDER CE QUI SUIT :1
A votre avis, qui pourrait ou devrait fournir ce service/cette information?
[NOTER LA RÉPONSE PUIS DEMANDER CE QUI SUIT :1 Aimeriez—vous faire d'autres
suggestions sur les services ou les renseignements qui devraient être dispensés
aux victimes de crime? ... Qui pourrait ou devrait fournir ce service/cette
information?
115.
[RÉPÉTER POUR CHAQUE SERVICE MENTIONNÉ]
Service # 1 :
Service # 2 :
Service # 3 :
Service # 4 :
Fourni par :
Fourni par :
Fourni par :
Fourni par :
32. Aimeriez-vous travailler comme bénévole pour aider les victimes de crimes
dans votre secteur?
1 - Oui 2 - Non 7 - NSP
116.
[INTERVIEWER : SI LE RÉPONDANT EST INTÉRESSÉ, DONNEZ—LUI LE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE DU
SERVICE D'AIDE AUX VICTIMES DE LA POLICE DE NEPEAN ET DITES—LUI D'APPELER A CE
NUMÉRO POUR OBTENIR PLUS DE RENSEIGNEMENTS SUR LE PROGRAMME DES BÉNÉVOLES. FAITES
BIEN COMPRENDRE AU RÉPONDANT QUE VOUS NE DONNEREZ PAS SON NOM A LA POLICE DE
NEPEAN à CAUSE DE LA CONFIDENTIALITÉ DU SONDAGE].
L'entrevue est terminée. Je vous remercie beaucoup d'avoir pris le temps de
répondre à toutes les questions. Au revoir.
HEURE à LAQUELLE L'ENTREVUE S'EST TERMINÉE :
SONDAGE EFFECTUÉ AUPRÈS DES AGENTS DE POLICE
117.
QUESTIONNAIRE ÉCRIT
Oui Non
QUESTIONNAIRE DES POLICIERS
1. L'unité de l'aide aux victimes et des interventions d'urgence de la police de
Nepean offre un certain nombre de services particuliers aux victimes de crimes.
a. Saviez-vous que l'unité offrait des services particuliers aux victimes
de crimes contre les biens?
Oui Non
b. Saviez-vous que l'unité à recours à des citoyens bénévoles pour fournir des
services aux victimes de crimes contre les biens?
118.
2. Avez-vous déjà rencontré la coordonnatrice du programme bénévole de l'unité ou
lui avez-vous déjà parlé?
Oui, je l'ai rencontrée en personne
Non, je ne l'ai pas rencontrée, mais je lui ai parlé au téléphone
Non, je ne l'ai pas rencontrée et je ne lui ai jamais parlé
3. Avez-vous déjà rencontré un des citoyens bénévole de l'unité ou avez-vous
déjà parlé à l'un d'eux?
Oui, j'en ai rencontrés
Je n'ai jamais rencontré un de ces citoyens bénévole mais j'ai parlé
à un ou plusieurs d'entre eux au téléphone
Je ne les ai jamais rencontrés et je ne leur ai jamais parlé mais
je sais qui ils sont
À ma connaissance, je n'ai jamais vu ni rencontré de bénévoles de
l'unité et je ne leur ai jamais parlé non plus
4. Avez-vous déjà participé à une réunion où un membre du personnel de l'unité
donnait des renseigments sur celle-ci et sur les services quelle offre aux
victimes de crimes contre les biens (p. ex. réunions d'information, cours « pendant
les heures de service)?
Oui Non Je ne m'en souviens pas
0%
1 - 9 %
10 - 19 %
20 - 29 %
30 - 39 %
40 - 49 %
50 - 59 %
60 - 69 %
70 - 79 7,•
80 - 89 %
90 - 99 %
100 %
5. Si la victime d'un crime contre les biens vous demandait des renseignements
sur l'unité, croyez-vous posséder suffisamment d'information pour décrire
celle-ci?
Oui, je pourrais la décrire en entier
Oui, je pourrait en faire une description sommaire
Pas vraiment, je possède peu d'informations
Pas du tout, je n'ai aucune information sur le sujet
6. A votre avis, quel pourcentage des victimes de crimes contre les biens ont
besoin des services offerts par l'unité de l'aide aux victimes et des
interventions d'urgence?
119.
Ne sait pas quels services sont offerts
7. a. Avez-vous déjà conseillé à la victime d'un crime contre les biens de
s'adresser à l'unité de l'aide aux victimes et des interventions d'urgence?
Fréquemment
Parfois
Rarement
Jamais... passer à la question 8
b. Combien de fois avez-vous conseillé à la victime d'un crime contre les
biens d'appeler l'unité de l'aide aux victimes et des interventions d'urgence
depuis le ler septembre 1985?
fois
8. a. Avez-vous déjà demandé au personnel de l'unité d'entrer en contact avec la
victime d'un crime contre les biens qui, à votre avis, avait besoin d'aide?
Fréquemment
Parfois
120.
Rarement
Jamais... passer à la question 9
b. Êtes-vous en mesure de dire combien de fois vous avez demandé à des membres de
l'unité d'entrer en contact avec des victimes de crimes contre les biens depuis le
ler septembre 1986?
9. a. Depuis le ler septembre 1985, avez-vous distribué la "carte de victime" aux
victimes de crimes contre les biens?
Oui
Non ... Passer à la question 10
b. à environ quel pourcentage des victimes de crimes contre les biens avez-vous
distribué la carte?
0% 50 - 59 %
1 - 9 % 60 - 69 %
10 - 19 % 70 - 79 %
20 - 29 % 80 - 89 %
30 - 39 % 90 - 99 %
40 - 49 % 100%
10. A votre avis, jusqu'à quel point est-il important que les victimes de crimes
contre les biens reçoivent les services suivants de civils relevant du service de
la police?
Très Assez Pas Ne sait
important important important pas
fois
El
[ ]
[ ]
[ I
Quelqu'un à qui parler après l'incident [ ]
Quelqu'un qui tient compagnie à la
victime immédiatement après l'incident [ ]
Renseignements sur les procédures policières
relativement à ces incidents
Renseignements sur les procédures
judiciaires ]
E ] ]
] [ ]
[ ] [ ]
E] E ]
121.
Conseils sur la façon de remplacer les
cartes de crédit, les permis de
conduire et les autres pièces
d'identité perdus/volés [ [ [ I [
Renseignements sur les réclamations
d'assurances et l'indemnisation
en espèces [ [ J [ 1 [
Renseignements sur l'aide offerte
par les organismes de services sociaux;
aiguillage vers ceux-ci [ [ I [ I[
Renseignements sur les progrès de
l'affaire (p. ex. quelqu'un a-t-il été
accusé?) [ II [ I [ 1 [ 1
Renseignements sur la récupération de
biens volés ou sur la façon de reprendre
possession des biens sous la garde
de la police [ I [ I [ I[ ]
Renseignements sur la prévention du crime [ ] [ ] [ ] [
Conseils précis sur la façon d'améliorer
la sécurité à domicile [ ] [ I [ I [
Suivi avec la victime pour obtenir des
renseignements additionnels sur
l'affaire [ I [ I [ I [
11. Quelle importance attachez-vous au fait que la personne qui fournit des
services aux victimes de crimes connaisse le voisinage de celle-ci?
Très important
Assez important
Pas important
Ne sait pas
12. Dans l'ensemble, croyez-vous que la prestation de services par des
travailleurs bénévoles a entraîné une augmentation ou une diminution du temps que
vous consacrez aux affaires de crimes contre les biens?
Augmentation
Diminution
Pas d'effet
Ne sait pas
b. Environ combien de fois un bénévole offrant des services aux victimes vous
a-t-il demandé des renseignements ou des conseils?
fois
13. Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes d'accord ou en désaccord avec
chacun des énoncés suivants en encerclant un chiffre de 1 à 5. Le chiffre 1
indique que l'on est nettement d'accord avec l'énoncé et, le chiffre 5, que l'on
est nettement en désaccord avec celui-ci.
Répercussions da travail des bénévoles de l'unité de l'aide aux victimes et des
interventions d'urgence :
Nettement Nettement en Ne sait
122.
d'accord désaccord pas
Meilleures connaissances sur la prévention
du crime chez les victimes visées par
les services 1 2 3 4 5 NSP
Amélioration des relations de la police
avec la communauté 1 2 3 4 5 NSP
Le personnel civil effectue des tâches qui
devraient revenir à des agents 1 2 3 4 5 NSP
Les victimes connaissent mieux leur droits 1 2 3 4 5 NSP
Les victimes reçoivent des services non
nécessaires 1 2 3 4 5 NSP
On diminue le temps passé par les agents
sur les lieux des incidents 1 2 3 4 5 NSP
Perturbation du lien entre l'agent de
police et la victime 1 2 3 4 5 NSP
Aide permettant aux victimes de traverser
une période difficile 1 2 3 4 5 NSP
Les enquêtes policières donnent de
meilleurs résultats parce que la victime
collabore mieux 1 2 3 4 5 NSP
123.
Nettement Nettement en Ne sais
d'accord désaccord pas
Les agents doivent faire plus de travail
par suite des demandes des victimes, de
la distribution de cartes et de
l'explication des services 1 2 3 4 5 NSP
L'utilisation du temps des agents est
plus efficiente parce que ceux-ci sont
soulagés d'une partie du travail de
suivi et de counselling 1 2 3 4 5 NSP
Les bénévoles nuisent aux enquêtes 1 2 3 4 5 NSP
Il n'y a pas de différence appréciable
dans les services offerts aux victimes
de crimes contre les biens à Nepean 1 9 3, 4 5 NSP
Le travail des bénévoles ne donne lieu
à aucun avantage important pour les
agents 1 2 3 4 5 NSP
14. a. Y a-t-il des services que vous aimeriez voir offrir aux victimes de
crimes contre les biens par l'unité de l'aide aux victimes et des interventions
d'urgence qui ne le sont pas à l'heure actuelle?
Oui
Non ... passer à la question 15
b. Veuillez énumérer ces services additionnels :
15. Dans l'ensemble, croyez-vous que les bénévoles de l'unité ait la compétence
requise pour offrir des serivices (à l'exception de services d'urgence) aux
victimes de crimes contre les biens? (ENCERCLER UN NUMÉRO DE 1 7, LE CHIFFRE 1
REPRÉSENTANT "INCOMPÉTENT" ET, LE CHIFFRE 7, "TRÈS COMPÉTENT")
124:
Incompétent 1 2 3 4 5 6 7 Très compétent Ne sait pas
16. a. De façon générale, êtes-vous en faveur de l'existence d'une unité de
l'aide aux victimes et des interventions d'urgence dans un service de police?
Oui Non N'est pas certain
b. De façon générale, êtes-vous en faveur du recours à des citoyens bénévoles
pour offrir des services aux victimes de crimes contre les biens?
Oui Non N'est pas certain
c. À votre avis, quel pourcentage des victimes de crimes contre les biens devrait
profiter des services offerts par le citoyen bénévole?
17. Après la visite initiale de l'agent chargé de l'enquête, est-il préférable
d'offrir des services additionnels aux victimes de crimes contre les biens par une
visite à domicile ou simplement en lui parlant au téléphone?
Visite au domicile
• Appel téléphonique
Cela dépend des circonstances (expliquer) :
18. Depuis combien de temps faites-vous partie de la police de Nepean?
moins de 2 ans
2 à 5 ans
6 à 10 ans
Plus de 10 ans
125.
Depuis le ler septembre 1985,
b. dans quel service de la police de Nepean avez—vous travaillé le plus souvent?
Agents en uniforme
Enquête criminelle
Autre
Merci d'avoir rempli ce questionnaire. Si vous pouvez fournir des commentaires,
des idées et des renseignements supplémentaires tirés de votre expérience des
services aux victimes de crimes contre les biens, nous serions très heureux d'en
prendre connaissance :
COMMENTAIRES SUR :
Quels services devraient être offerts aux victimes de crimes contre les biens (ou
comment devraient—ils l'être) :
Citoyens bénévoles travaillant avec la police pour fournir des services aux
victimes de crimes contre les biens (avantages et inconvénients) :
Citoyens bénévoles offrant des services au moyen de visites à domicile plutôt que
par téléphone seulement :
AUTRES COMMENTAIRES :
SONDAGE EFFECTUÉ AUPRÈS DES BÉNÉVOLES OFF,RANT
DES SERVICES AUX VICTIMES
126.
QUESTIONNAIRE DE L'ENTREVUE TÉLÉPHONIQUE
127.
QUESTIONNAIRE DES BÉNÉVOLES Page 1
1. Depuis combien de temps travaillez-vous comme bénévole pour la police de
Nepean au sein des services d'aide aux victimes?
Moins d'un mois
1 - 3 mois
4 - 6 mois
7 - 9 mois
Plus de 9 mois
b. Avec combien de victimes êtes-vous entré(e) en contact pendant la durée de
votre emploi de bénévole pour la police de Nepean? (Veuillez donner un nombre
approximatif si vous ne connaissez pas le nombre exact)
victimes rejointes
2. a. Avant de commencer à travailler pour la police de Nepean, avez-vous déjà
fait un travail bénévole ou rémunéré en service social, dans le système de justice
criminelle ou au sein d'un service de police?
Non
Oui Veuillez expliquer :
b. Avez-vous déjà suivi des cours directement reliés au travail que vous
faites comme bénévole pour la police de Nepean?
Non
Oui Veuillez expliquer :
3. Comme bénévole des services aux victimes, vous travaillez essentiellement :
A partir de votre domicile, par téléphone, et vous visitez les victimes
chez elles
A partir du quartier général de la police de Nepean, par téléphone
128.
QUESTIONNAIRE DES BÉNÉVOLES Page 2
4. Quel pourcentage des victimes auxquelles vous avez offert des services :
sont entrées en contact avec vous ou vous ont rejoint une fois
seulement
sont entrées en contact avec vous ou vous ont rejoint 2 fois
sont entrées en contact avec vous ou vous ont rejoint 3 fois . %
sont entrées en contact avec vous ou vous ont rejoint 4 fois
ou plus
(total 100 %)
5. a. Quel pourcentage des contacts par téléphone avec les victimes :
a duré moins de 5 minutes
a duré de 6 à 14 minutes
a duré de 15 à 29 minutes
a duré de 30 à 44 minutes
a duré de 45 minutes à une heure
a duré plus d'une heure
(total 100 %)
Sans objet
5. b. Quel pourcentage des visites au domicile des victimes :
a duré moins de 5 minutes
a duré de 6 à 14 minutes
a duré de 15 à 29 minutes
a duré de 30 à 44 minutes
a duré de 45 minutes à une heure
a duré plus d'une heure
(total 100 %)
Sans objet
129.
6. Dans l'ensemble, diriez-vous que le stage initial d'orientation et de
formation fourni par la police de Nepean visant à vous préparer pour votre travail
de bénévole a été :
Adéquat Inadéquat
Commentaires :
QUESTIONNAIRE DES BÉNÉVOLES Page 3
7. Dans lequel des niveaux suivants de prestation des services auriez-vous besoin
de plus d'information, de conseils ou de formation?
Soutien émotif aux victimes
Renseignements sur les droits des victimes
Renseignements sur la prévention du crime
Renseignements sur les autres organismes de services sociaux et sur
l'aiguillage des victimes vers ces services
Renseignements sur les procédures policières courantes
Renseignements sur les procédures judiciaires courantes
Renseignements sur le déroulement des affaires
Renseignements sur la récupération des biens perdus/volés
Renseignements sur les responsabilités des victimes
Renseignements sur le remplacement des cartes de crédit, du permis de
conduire et des autres pièces d'identité
Renseignements et aide en matière de réclamations d'assurances
Savoir quelle personne rejoindre au quartier général de la police pour les
renseignements sur l'affaire de la victime ou sur certains aspects du
système de justice criminelle
8. En général, diriez-vous que les services que vous offrez aux victimes de
crimes contre les biens sont :
bien reçus et nécessaires
bien reçus mais non nécessaires
ni bien reçus ni nécessaires
nécessaires mais mal reçus
[ [
[J [J
[J [ ]
[ ] .[ 1 [I [I
b. Environ quel pourcentage des victimes que vous avez rejointes ont bien
reçu les services offerts?
% des victimes
c. Environ quel pourcentage des victimes que vous avez rejointes
avaient besoin des services offerts?
% des victimes
9. Avez-vous déjà été victime d'un crime contre les biens?
Oui Non
10, En moyenne, avez-vous l'impression d'avoir suffisamment de contacts avec :
Oui Non
130.
Les agents chargés de l'enquête dans des affaires
que vous suivez?
La coordinatrice du programme des bénévoles de
l'unité de l'aide aux victimes et des
interventions d'urgence?
Les autres bénévoles du programme?
Les agents en uniforme?
Les victimes auxquelles vous offrez des services?
11. De façon générale, avez-vous l'impression de posséder suffisamment
d'information sur le cas de chaque victime que vous aidez de façon à évaluer ses
besoins et à y répondre correctement?
Oui Non
Commentaires :
12. Êtes-vous satisfait(e) de la célérité de la police à répondre à vos demandes
de renseignements sur les affaires en cours?
Très satisfait(e)
Satisfait(e)
Insatisfait(e)
Très insatisfait(e)
131.
b. En général, est-ce que l'information sur les affaires en cours que vous
recevez par suite de vos demandes est suffisante pour les fins de votre travail
auprès des victimes de crimes contre les biens?
Oui Non
13. Dans l'ensemble, avez-vous l'impression que, dans le cadre de votre.travail,
vous avez eu suffisamment la possibilité de partager de l'information avec les
autres bénévoles et de tirer profit de leur expérience?
Oui Non
14. votre avis, quelles sont les trois plus importantes choses que vous faites
pour les victimes dans le cadre de votre travail comme bénévole?
1.
2.
3.
QUESTIONNAIRE DES BÉNÉVOLES Page 5
15. Quelles sont les trois activités, faisant partie de votre travail de bénévole
auprès des victimes, pour lesquelles vous avez la plus grande compétence?
1.
2.
3.
16. Dans le cadre de votre travail pour la police de Nepean comme bénévole auprès
des victimes, à environ combien de victimes de crimes contre les biens avez-vous
fourni des services?
victimes de crimes contre les biens
0%
1 - 9 %
10 - 19 %
20 - 29 %
30 - 39 %
40 - 49 %
50 - 59 %
60 - 69 %
70 - 79 %
80 - 89 %
90 - 99 %
100 %
132.
17. Dans quel pourcentage de cas les contacts établis avec les victimes donnent
lieu à au moins une visite au domicile de celle-ci?
18. Avez-vous souvent parlé aux victimes du guide de prévention du crime de la
police de Nepean que l'on peut se procurer au poste de police de Nepean?
Toujours ou presque toujours
À l'occasion
Rarement
Jamais ou presque jamais
19. Quelle importance attachez—vous à la prestation des services suivants aux
victimes de crimes contre les biens par du personnel civil associé au service de
la police?
Très Assez Pas Ne sait
important important important pas
Quelqu'un à qui parler après l'incident [ I [ [ I [
Quelqu'un qui tient compagnie à la
victime immédiatement après l'incident [ ] [ I [ I [
Renseignements sur les procédures policières
relativement à ces incidents [ J [ [ [
Renseignements sur les procédures
judiciaires [ I [ I [ [
Conseils sur la façon de remplacer les
cartes de crédit, les permis de
conduire et les autres pièces
d'identité perdus/volés [ I [ I [ I [
133.
QUESTIONNAIRE DES BÉNÉVOLES Page 6
Renseignements sur les réclamations
d'assurances et l'indemnisation
en espèces [ I [ I [ I [
Renseignements sur l'aide offerte
par les organismes de services sociaux;
aiguillage vers ceux-ci [ I [ I [ I [
Renseignements sur les progrès de
l'affaire (p. ex. quelqu'un a-t-il été
accusé?) [ I [ I [ I [ 1
Renseignements sur la récupération de
biens volés ou sur la façon de reprendre
possession des biens sous la garde
de la police [ I [ [ I [
Renseignements sur la prévention du crime [ ] [ I [ I [ Conseils précis sur la façon d'améliorer
la sécurité à domicile [ I [ I [ I [ Suivi avec la victime pour obtenir des
renseignements additionnels sur
l'affaire [ I [ I [ I [ 1
20. Quelle importance attachez-vous au fait que la personne qui fournit des
services aux victimes de crimes connaisse le voisinage de celle-ci?
Très important
Assez important
Pas important
Ne sait pas
21. Veuiller indiquer dans quelle mesure vous êtes d'accord ou en désaccord avec
chacun des énoncés suivants en encerclant un chiffre de 1 à 5. Le chiffre 1
indique que l'on est nettement d'accord avec l'énoncé et, le chiffre 5, que l'on
est nettement en désaccord avec celui-ci.
Répercussions du travail des bénévoles de l'unité de l'aide aux victimes et des
interventions d'urgence :
134.
Nettement Nettement en Ne sais
d'accord désaccord pas
Meilleures connaissances sur la prévention
du crime chez les victimes visées par
les services 1 2 3 4 5 NSP
Amélioration des relations de la police
avec la communauté 1 2 3 4 5 NSP
Le personnel civil effectue des tâches qui
devraient revenir à des agents 1 2 3 4 5 NSP
Les victimes connaissent mieux leur droits 1 2 3 4 5 NSP
Les victimes reçoivent des services non
nécessaires 1 2 3 4 5 NSP
On diminue le temps passé par les agents
sur les lieux des incidents 1 2 3 4 5 NSP
Perturbation du lien entre l'agent de
police et la victime 1 2 3 4 5 NSP
Aide permettant aux victimes de traverser
une période difficile 1 2 3 4 5 NSP
Les enquêtes policières donnent de
meilleurs résultats parce que la victime
collabore mieux 1 2 3 4 5 NSP
QUESTIONNAIRE DES BÉNÉVOLES Page 7
Les agents doivent faire plus de travail
par suite des demandes des victimes, de
la distribution de cartes et de
l'explication des services 1 2 3 4 5 NSP
L'utilisation du temps des agents est
plus efficiente parce que ceux—ci sont
soulagés d'une partie du travail de
suivi et de counselling 1 2 3 4 5 NSP
Les bénévoles nuisent aux enquêtes 1 2 3 4 5 NSP
Il n'y a pas de différence appréciable
dans les services offerts aux victimes
de crimes contre les biens à Nepean 1 2 3 4 5 NSP
135.
Le travail des bénévoles ne donne lieu
à aucun avantage important pour les
agents 1 2 3 4 5 NSP
22. a. De façon générale, vous sentez-vous à l'aise de demander à des agents de
police des renseignements ou des conseils sur la prestation de services aux
victimes?
Oui Non Cela dépend des circonstances
Veuillez expliquer :
b. A. votre avis, les agents de la police de Nepean sont-ils très au fait, au fait
ou pas très au fait de la nature des services aux victimes de crimes fournis par
l'unité de l'aide aux victimes et des interventions d'urgence?
Très au fait
• Au fait
Pas très au fait
23. Après la visite initiale de l'agent chargé de l'enquête, est-il préférable
d'offrir des services additionnels aux victimes de crimes contre les biens en
faisant une visite au domicile de la victime ou simplement en lui parlant au
téléphone?
Visite à domicile
Appel téléphonique
Cela dépend des circonstances
Veuillez expliquer :
24. Croyez-vous que la méfiance des victimes nuit à votre capacité de leur offrir
des services?
Souvent
Rarement
Jamais ou presque jamais
136.
QUESTIONNAIRE DES BÉNÉVOLES Page 8
b. De façon générale, lorsque vous faites des visites à domicile, est-ce que les
victimes font en sorte que vous soyez à l'aise chez elles?
Oui
Non
Ne fait pas de visites à domicile
Commentaires :
25. a. Y a-t-il des services que vous aimeriez voir offrir aux victimes de
crimes contre les biens par l'unité de l'aide aux victimes et des interventions
d'urgence qui ne le sont pas à l'heure actuelle?
Oui
Non ... passer à la question 26
b. Veuillez énumérer ces services additionnels :
En terminant cette entrevue, j'aimerais vous demander des renseignements
personnels à des fins statistiques seulement. Rappelez-vous que tous les
renseignements que vous nous donnez sont traités de manière confidentielle.
26. Auquel des groupes d'âge suivants appartenez-vous?
18 - 24
25 - 34
35 - 44
45 - 54
55 - 64
65 et plus
137.
QUESTIONNAIRE DES BÉNÉVOLES Page 9
27. Laquelle des catégories correspond le mieux à votre état civil?
Célibataire, jamais marié(e)
Marié(e) ou conjoint de fait
Veuf /veuve
Séparé(e)
Divorcée(e)
28. Quel est votre niveau de scolarité?
1 - Cours primaire
2 - Cours secondaire incomplet
3 - Cours secondaire
4 - Quelques années d'études dans un collège communautaire ou technique,
dans un CEGEP ou dans une école d'infirmières
5 - Diplôme d'un collège communautaire ou technique, d'un CEGEP ou d'un
cours d'infirmières
6 - Quelques années d'université ou d'école normale
7 - Diplôme d'université ou d'école normale
8 - Formation post-universitaire
29. Laquelle des catégories suivantes décrit le mieux votre occupation principale
en 1985? [Énumérer les catégories]
1 - Salarié(e) ou à son compte
2 - En chômage/cherchant du travail
3 - Étudiant(e)
4 - Étudiant(e)/salarié(e) à temps partiel
5 - Retraité(e)
6 - Ménagère
7 - Autre
138.
b. Si vous occupez un poste rémunéré ou si vous l'avez déjà fait, veuillez
décrire votre occupation principale.
30. En tenant compte de toutes vos sources de revenus et de celles des autres
membres de votre ménage, laquelle des catégories suivantes correspond le mieux au
revenu total de votre ménage pour les 12 derniers mois? [Énumérer les catégories]
1 - Moins de 9 000 $
2 - 9 000 $ - 14 999 $
3 - 15 000 $ - 19 999 $
4 - 20 000 $ 24 999 $
5 - 25 000 $ - 29 999 $
6 - 30 000 $ - 39 999 $
3 - 40 000 $ et plus
7 - NSP
QUESTIONNAIRE DES BÉNÉVOLES Page 10
31. Depuis combien de temps habitez-vous Parkwood Hills?
Moins de 6 mois
De 6 mois à 2 ans
Plus de 2 ans
Je n'ai jamais habité Parkwood Hills.
Merci d'avoir rempli ce questionnaire. Si vous pouvez fournir des commentaires,
des idées et des renseignements supplémentaires tirés de votre expérience des
services aux victimes de crimes contre les biens, nous serions très heureux d'en
prendre connaissance :
COMMENTAIRES SUR :
Quels services devraient être offerts aux victimes de crimes contre les biens (ou
comment devraient-ils l'être - p. ex. les ressources nécessaires) :
LIBRARY MINISTRY OF THE SOLICITOR
GENERAL OF CANADA
NOV 25 1981
BIBLIOTHÈQUE MINISTÈRE DU SOLLICITEUR
GÉNÉRAL DU CANADA OTTAWA, ONTARIO CANADA KlA 0P8
Ilaentemierommeme.
139.
Citoyens bénévoles travaillant avec la police pour fournir des services aux
victimes de crimes contre les biens (avantages et inconvénients) :
Citoyens bénévoles offrant des services au moyen de visites à domicile plutôt que
par téléphone seulement :
QUESTIONNAIRE DES BÉNÉVOLES Page 11
AUTRES COMMENTAIRES :
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Canyltec Social Research - --
6250.3 Co de rporation.
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C3
des de prestation de
198] services policiers d'aide aux victisçes de
c.2 crimes. •
NV Canyltec Social Research 6250.3 Corporation. .C205 Evaluation de deux métho- C3 des de prestation de 1987 services policiers d'aide F aux victimes de... c.2