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Amitié Amitié Missionnaire Missionnaire Poste Italiane S.p.A. – Spedizione in abbonamento postale – D.L. 353/2003 (conv. in L. 27/02/2004 n.46) art. 1, comma 2 e 3, CB-NO/ TORINO n° 2 anno XX - TAXE PERCUE – TASSA RISCOSSA TORINO CMP Directeur responsable: P. Anastasio Roggero - BOSI KARMELITANI - KARMELITSKA 9 118 00 PRAHA 1 - REPUBLIKA CESKA Tel. (00420) 2 57 53 36 46 • Fax (00420) 2 57 53 03 70 [email protected] • www.pragjesu.info n.2 En direct avec le Sanctuaire de l'Enfant Jésus de Prague et sa Mission en République Centrafricaine périodique bimestriel mars/avril 2010 ARENZANO RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE PRAGUE

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ARENZANO RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE périodique bimestriel mars/avril 2010 PRAGUE En direct avec le Sanctuaire de l'Enfant Jésus de Prague et sa Mission en République Centrafricaine Directeur responsable: P. Anastasio Roggero - BOSI KARMELITANI - KARMELITSKA 9 118 00 PRAHA 1 - REPUBLIKA CESKA Tel. (00420) 2 57 53 36 46 • Fax (00420) 2 57 53 03 70 [email protected] • www.pragjesu.info

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Directeur responsable:P. Anastasio Roggero - BOSI KARMELITANI - KARMELITSKA 9118 00 PRAHA 1 - REPUBLIKA CESKATel. (00420) 2 57 53 36 46 • Fax (00420) 2 57 53 03 [email protected] • www.pragjesu.info nn.2

En direct avec le Sanctuaire de l'Enfant Jésus de Pragueet sa Mission en République Centrafricaine

périodique bimestrielmars/avril 2010

ARENZANO

RÉPUBLIQUECENTRAFRICAINE

PRAGUE

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Prague, le 27 mars 2010

Je m'adresse à vous au début de la Semaine Sainte. Unjoyeux Alleluia de Prague ! Nous sommes immergésdans la liturgie qui, avec les cérémonies et les textes dela Passion de Jésus, nous accompagne à la joie de la Ré-surrection. En méditant sur la passion du Rédempteur,notre pensée va vers l'humanité souffrante, vers leschrétiens qui, même aujourd'hui, sont persécutés, versceux qui ont le cœur brisé par le départ de leursproches, vers ceux qui partagent la Passion de Jésusdans la maladie. J'étends ma pensée à une chère croyantequi s'est envolée au ciel trèsjeune et qui, lors d'une chi-rurgie du cerveau difficile etdouloureuse, pensait à Jésuscouronné d'épines. L'EnfantJésus avait rempli son cœurde sa force, assez grandepour qu'elle supporte la dou-leur sans se plaindre. Et mal-gré l'épreuve qu'elle a subie,elle a continué à alléger lessouffrances de beaucoup depauvres en soutenant notre travail missionnaire.Je fais suivre quelques nouvelles et expériences quim'ont occupé ces derniers temps. J'ai commencé le Ca-rême à Bangalore (Inde), le mercredi 17 février. Tôt lematin, avec P. David, nous sommes allés à notre couventdes carmes à la périphérie de la ville. Le long de laroute, nous avons rencontré de nombreux chrétiensqui rentraient de l'église. Sur leur front, la croix noiredes cendres était clairement visible. Le lendemain, nousavons célébré la Sainte Messe au Sanctuaire de l'EnfantJésus à Vivekanagar, un quartier de Bangalore. Des cé-rémonies spéciales sont organisées tous les jeudis etl'église qui peut contenir jusqu'à 5.000 personnes esttoujours pleine de fi-dèles. A notre messede 6 heures 30, il yavait déjà plus d'unmillier de croyants.Je vous avais déjà écritque l'Inde est un paysoù la dévotion à l'En-fant Jésus fleurit mi-raculeusement, ainsique de nombreusesvocations sacerdotaleset religieuses. Nosfrères indiens coopè-rent avec nous ici àPrague et en Italie.

Depuis presque vingt ans, nossœurs indiennes travaillent à lamission centrafricaine et bientôt,nous pourrons les rencontrermême au Sanctuaire d'Arenzano,grâce au Père Leopoldo Beccaro qui après avoir fondéleur congrégation au Kerala en Inde en 1866, a fondéégalement le couvent d'Arenzano en 1889.Après avoir visité l'Inde, le dimanche 31 janvier j'étaisdéjà à Bangui. Au Carmel, l'espace utilisé auparavantcomme huilerie a été transformé en chapelle avec suc-cès. On a trouvé une place pour la statue de l'EnfantJésus que j'avais envoyée en 2008 de Prague. Grâce auxefforts de P. Stefano et de P. Lionello, il y a eu une bellecélébration qui a duré plus de deux heures, pendant la-quelle les frères m'ont demandé de bénir l'image sacrée.

Le dimanche 28 février, en acceptant l'in-vitation du curé, j'ai béni une autre sta-tue, dans l'église Saint-Paul à Ellicott –Colombie - Maryland - États-Unis. Iciaussi, l'Enfant Jésus a été accueilli avecgrande joie. La statue a environ 70 cm etje l'ai apportée moi-même, au fond de mavalise. Le voyage aux États-Unis est lefruit de l'insistance des amis de Bostonqui depuis 2006, organisent une venteaux enchères pour la mission centrafri-caine et souhaitent que je sois présent à

cet événement. L'âme de l'initiative est une dame qui,il y a vingt ans, a perdu la vue, à cause d'une opérationau cerveau. La soirée a eu un bon résultat, avec 350 per-sonnes venues des villes voisines et aussi de loin : l'En-fant Jésus avait toute l'attention des participants. Il yavait Son image sur chaque table. La soirée a commencépar une procession : les enfants plus grands portaientla statue posée sur un support à travers la salle. Nousavons également prié le chapelet de l'Enfant Jésus. Pen-dant ma visite, j'ai eu l'occasion de voir d'autres amisgénéreux qui aident la mission.Je revois Prague enneigée le 10 mars. L'église retrouvesa vivacité. Nous sommes “envahis” par les voyages

scolaires, composésprincipalement decentaines de jeunesitaliens plutôtbruyants. Mais lescroyants viennentde partout dans lemonde. Le 11mars, il fait trèsfroid. En marchantdans l'église, je disbonjour à une fa-mille. Ils viennentdu Venezuela maisils vivent en Aus-tralie. L'enfant en

LE 28 FÉVRIER 2010, ELLICOTT CITY (MD – ÉTATS-UNIS), PAROISSE ST-PAUL : DE GAUCHE ÀDROITE : LE CURÉ P. MATTHEW BUENING, LES ÉPOUX MICHAEL ET MARILYN CATALDO, P.

MICHAEL DE ASCANIS ET P. ANASTASIO.

Lettre de Père Anastasio

Très chers amis,

L'Inde est un pays oùla dévotion à l'Enfant

Jésus fleuritmiraculeusement

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fauteuil roulant et sa maman étaient en danger de viependant l'accouchement. Ils sont venus rendre grâce àl'Enfant Jésus. Leur photo sera publiée dans AmitiéMissionnaire. Le même jour, j'ai rencontré deux sœursde Colombie, venues en pèlerinage votif après la guérisond'une maladie grave. Le jour suivant, une maman mexi-caine me montre la photo de sa petite fille guérie grâceaux prières à l'Enfant Jésus. Dans le “Registre des Grâces”,sous la date 24 mars, on trouve un témoignage d'une fa-mille arrivée d'Afrique du Sud en pèlerinage votif : lepapa souffrait d'un cancer, mais la prière à l'EnfantJésus l'a sauvé. Le 26 mars, nous avons eu le témoignaged'un Français, dans le coma pendant six jours, qui,

grâce aux prières de ses huit enfants, s'est réveillé. Laliste est longue ...J'ajoute une bonne nouvelle. Le dimanche 11 avril, dansnotre église de Slaný, deux jeunes religieux, fr. Jan et fr.Pavel, seront ordonnés prêtres. Le nombre des Carmesde Sainte Thérèse augmente en République Tchèque. Jevous invite à participer à notre joie. Beaucoup d'amis venus de loin ont été un peu déçus dene pas trouver dans la sacristie le Père Victor parti en va-cances en Inde pour un mois. Mais ils ont été aimable-ment accueillis par P. Lancy.Je vous souhaite joyeuses Pâques et de nombreuses bé-nédictions de l'Enfant Jésus.

Avec amour

AmitiéAmitiéMissionnaireMissionnaireARENZANO

RÉPUBLIQUECENTRAFRICAINE

PRAGUE

LE 3 MARS 2010, HOLMDEL (NY – ÉTATS-UNIS): LES ÉPOUX ALESSANDRO ET IDAMAUTONE AVEC LEURS FILLES DENISE ET MARINA ET LA PETITE FILLE CORNELIA.

LE 4 MARS 2010, HOWELL (NY – USA), EGLISE ST-VÉRONIQUE : MONSIEURJAIME LOPEZ AVEC LE CURÉ, P. JOY CHAKO.

Progetto grafico e stampa: BCD Genova

MONASTÉRE DE L’ENFANT JESUS - PRAGUE REPUBLIQUE TCHÈQUEHoraire des Saintes Messes

Du lundi au vendredi:9,00 S.te Messe en tchèque18,00 S.te Messe en tchèqueSamedi:9,00 S.te Messe en tchèque17,00 S.te Messe en espagnol18,00 S.te Messe en tchèqueDimanche:10,00 S.te Messe en tchèque12,00 S.te Messe en anglais17,00 S.te Messe en français18,00 S.te Messe en italien19,00 S.te Messe en tchèque

Jeudi à 18,00 Messe en l’honneur de l’Enfant Jésus2 MAI 2010: FÊTE ANNUELLE DE L’ENFANT JÉSUS

www.pragjesu.info • [email protected] touristiques pour les pèlerins:

www.pilgrimages.cz • [email protected]

Magazine bimestriel publié en 6 langues (italien, anglais, français,espagnol, tchèque et allemand) et expédié gratuitement dans 114 pays à

travers le monde aux amis de la Mission des Pères Carmes.(Autorizzazione del Tribunale di Genova N.45 del 23/12/91).

Pour tous renseignements s’adresser à:MISSIONI CARMELITANE LIGURISANTUARIO di GESÙ BAMBINO

P.le S. Bambino, 1 • 16011 ARENZANO (GE) - ItalieTél. (0039) 010.9126651 - Fax (0039) 010.9134505

e-mail: [email protected]: www.amiciziamissionaria.it

Tél. Sanctuaire (0039) 010.9127386Pour aider la Mission:

SUISSE: CCP N° 60-165773-9 - Mission Centre AfricainePères Carmes - Ticino - 6605 LOCARNO

FRANCE: Mission Centre AfricainePères Carmes - 54 Bd D’Italie - 98000 MONTE CARLO

La Poste: CCP N° 6. 649. 82 W- Marseille –Banque LCL IBAN : MC8930002032430000790208H41

BIC : CRLYFRPP

ITALIE: Missioni Carmelitane LiguriBIC: NVRBIT21501

IBAN: IT 89 Y 05608 31830 000000010043Indiquer le numéro dans l’objet du versement:

➀ Education des garçons au Séminaire de Yolé➁ Aide pour les enfants orphelins

➂Médicaments pour les dispensaires de Bozoum et Yolé➃ Pour l’église de l’Enfant Jésus à Prague➄ Adoptions à distance-enfants des écoles➅ Pour la célébration des Saintes Messes

➆ Puits pour les villages qui n’ont pas d’eau potable

P. ANASTASIO ROGGEROBOSI KARMELITANI - KARMELITSKA 9118 00 PRAHA 1 - REPUBLIKA CESKA

Tel. 00420 2 57 53 36 46Fax 00420 2 57 53 03 70

e-mail: [email protected]

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L’album d'amitié

LE 9 MARS 2010,DE CARATE BRIANZA - MILAN (ITALIE)

Les étudiants et les professeurs de l'Institut Technique “Leonardo da Vinci”de Carate Brianza avec le Prof. Luigi Nava. Le troisième garçon de gauche,au deuxième rang, est le neveu de notre frère Fausto Spinelli.

LE 11 MARS 2010, DE PONTEDERA – PISA (ITALIE)Les étudiants de Pontedera, concitoyens de sœur Ilaria Meoli, des SœursCarmélites de Sainte Thérèse de Turin, décédée le 10 mars 2008 en terrede mission, en République Centrafricaine.

LE 11 MARS 2010, DE BANGALORE (INDE)P. Lancy (à gauche) et sœur Janis (au fond) accueillent P. ArchibaldGonsalves, Père Provincial des Carmes Déchaux de la Province de Kar-nataka-Goa (Inde) et P. Raymond Santhanaz, Délégué de la missionen Tanzanie.

LE 9 FÉVRIER 2010,FURATO D’INVERUNO - MILAN (ITALIE)

En 1984, Monsieur Giulio Ghiringhelli est venu au Sanctuaire de l'En-fant Jésus de Arenzano avec sa femme Manuela et ses quatre enfants.Il avait une blessure à la jambe qui ne guérissait pas avec les médica-ments. La prière à l'Enfant Jésus a été le remède efficace. Le 9 février,Giulio et Manuela ont célébré leur 35ème année de mariage avec leurshuit enfants, petits-enfants et amis.

LE 10 MARS 2010,DE MONTEARROYO - BOGOTA (COLOMBIE)“Nous sommes deux sœurs de Bogota et de Bucaramanga (Colombie), l'uneatteinte du cancer de Hodking et l'autre du cancer de sein. Notre mère esttrès religieuse et a promis à l'Enfant Jésus qu'un jour nous serions arrivéesà Prague. Après cinq années de maladie et de traitements, nous rendonsvisite à l'Enfant Jésus, pour le remercier du miracle qu'il nous a accordé.Nous propageons la dévotion dans le monde et nous récitons la neuvaine”.

Elsa et Marta Lucia Alvarez

LE 10 MARS 2010, VÉNÉZUÉLIENS DE ASBHI(AUSTRALIE DE L'OUEST)“La grossesse de ma femme a été difficile et à haut risque, mais nousnous sommes mis dans les mains de l'Enfant Jésus de Prague. Nous avonspromis de venir dans son église de Prague si notre fils survit et de l'ap-peler Esteban Jésus, en l'honneur du Saint Enfant Jésus de Prague. Au-jourd'hui, notre fils est en bonne santé et a deux ans ; et nous remercionsl'Enfant Jésus pour ce grand miracle et aussi de nous avoir aidés à nousinstaller en Australie, en bénissant notre famille avec un bon travail. Nousavons l'intention de Lui rendre visite plusieurs fois dans notre vie”.

Les parents avec Esteban (à droite)

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LE 13 MARS 2010, DE MADRID (ESPAGNE)Les jeunes du Collège Majeur Universitaire “St-Paul” de Madrid (Espagne)avec le directeur Dr. D. Manuel Alejandro Rodríguez de la Peña.

LE 25 MARS 2010, DU SRI LANKALes croyants du Sri Lanka sur la colline à côté de l'église. Ils sontaccompagnés par Monsieur Mohamed Liffthikkan.

LE 22 MARS 2010,DE OLIVAR DE LOS PADRES (MEXIQUE D.F.)“Ma fille Anna Paola est née le 9 octobre 2002 en parfaite santé. Le 27novembre de la même année, elle est tombée gravement malade. Lesmédecins nous ont dit que notre fille allait mourir ou que la méningiteallait avoir de graves conséquences. Nous avons offert sa vie et sa santéà l'Enfant Jésus de Prague et nous l'avons confiée dans ses mains. Nousavons prié la neuvaine. Douze jours après, elle a miraculeusementcommencé à se rétablir, sans aucune complication. Les médecins nepouvaient pas y croire. Nous sommes sûrs que cela a été un miracle del'Enfant Jésus de Prague et nous sommes ici pour le remercier”.

Bettina Carmen Salido

LE 21 MARS 2010, D'INDE –TANZANIE ETDE FLORIDE (ÉTATS-UNIS)

Sœur Lisieux et sœur Reetha du African District CMC. Leur visite estune grâce de l'Enfant Jésus obtenue avec les prières incessantes de lapart de sœur Lisieux. A droite, les époux Talarico avec les fillesMarianne et Natalie qui embrassent l'Enfant Jésus. Au fond, P. Lancy.

LE 14 MARS 2010, DU DELAWARE (ÉTATS-UNIS)“Nous sommes des pèlerins du Delaware (États-Unis) de la paroisse“St-Elizabeth Ann Seton”. Aujourd'hui, nous sommes très heureuxd'avoir prié dans ce lieu saint!”

Fr. Roger F. Di Buo

LE 24 MARS 2010, D'AFRIQUE DU SUD“En janvier 2007, j'ai été atteint d'une forme rare de cancer du côlon.Grâce à mes prières et la dévotion à l'Enfant Jésus, le cancer est guéri,juste avant Pâques, en avril 2007. Je n'ai eu besoin d'aucun traitementet après trois ans, j'ai eu le privilège de visiter la magnifique église del'Enfant Jésus de Prague avec ma famille, Loredana, Rosanna et Mario”.

Lucio Brondani

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Les “Danseuses de Dieu” et les enfants de chœur, lesgarçons et les filles de la mission de Bangui, sont unsymbole de l'engagement considérable des Frères mis-

sionnaires qui portent la parole de Jésus dans leurs vies et dansleurs cœurs. Dès la fondation de la mission, la connaissance pro-fonde et l'amitié avec Jésus a trouvé suffi-samment d'espace parmi ces filles et cesgarçons qui transmettent, avec simplicitéet enthousiasme, leur dévouement au Sei-gneur. Qui ne voudrait pas participer à lacélébration de la Sainte Messe dans la cha-pelle du Carmel ? Ces jeunes rendentbelles les liturgies célébrées selon les ritesafricains.

Quelque chose de grand s'est passélorsque Père Anastasio a apporté à la mis-sion une magnifique statue de l'EnfantJésus de Prague, guide et modèle pour ungroupe de 50 jeunes qui souhaitent devenir“Les Compagnons de l'Enfant Jésus” ! Ils s'appelleront donccomme cela et on leur attribuera officiellement la tâche d'êtreApôtres de l'Enfant Jésus en Afrique. Le 10 janvier a été célébréela fondation du groupe, sous les palmiers et dans la verdure dela nature magnifique, dans lagrandeur de la Création quia servi de décor à la cérémo-nie majestueuse : le PèrePrieur a lu solennellementl'Acte Fondateur qui a menéles 50 membres du groupe àun grand engagement : vivretoujours comme un vrai amide l'Enfant Jésus. C'est à par-tir de ce moment-là quecommencera la pratiqueconstante d'un dévouement:chaque deuxième dimanchedu mois, on Lui consacreraune journée entière deprières et d'onction d'huile

bénie, jusqu' au dimanche de l'Epiphanie, le jour où, chaqueannée, sera célébrée la fête de l'Enfant Jésus.

Le moment le plus solennel, qui a profondément touché lescœurs de tous, s’est passé le dimanche 31 mars, quand ont com-mencé les célébrations pour l'entrée de l'Enfant Jésus dans la cha-pelle de la mission. Cela peut sembler peu de chose mais, après

des mois de sécheresse qui apporte tou-jours de l'anxiété dans le cœur des gens, cedimanche a été précédé par une nuit depluie inattendue qui a rendu la splendeuret la fraîcheur à la nature et fait très plaisirà ceux qui l'espéraient depuis longtemps.Serait-ce le premier signe que l'EnfantJésus a voulu donner aux habitants de sa“nouvelle maison” en Centrafrique ? Noussavons qu'il a voulu préparer ainsi les âmesà recevoir “la pluie” de ses Grâces. Nousavions fabriqué un trône, encore modesteet temporaire, sur lequel nous avons posé

la statue, afin qu'elle entre dans le cœur des Centrafricains etpuisse y régner et les protéger à jamais. La chapelle a été bénie ;en effet, elle a été récemment rénovée grâce à la générosité denotre ami Cesare Biancini, qui nous a offert les carreaux, et des

chers Enrico Mas-sone et Piero Scassoqui les ont posées. LeTabernacle a été aussidécoré.

Voici les “Dan-seuses de Dieu” quiremercient avec élé-gance et une grandejoie Père Anastasio.Les Compagnons deJésus s'approchent delui en lui offrant untableau avec cette ins-cription : “Comme tunous a apporté l'En-fant Jésus de Prague,BANGUI-CARMEL, LE 10 JANVIER 2010 : P. LIONELLO ET LES PREMIÈRS

“COMPAGNONS DE L’ENFANT JÉSUS”.

Les témoins de l'Evangile …

Un don pourl'Enfant Jésus à quinous demandons

d'aider et deprotéger notre terre

centrafricaine

“Les compagnons de l'Enfant Jésus ”L'Enfant Jésus de Prague est arrivé dans la capitale de la Centrafriqueet y a placé son trône

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Courrier des lecteursChers amis,Cette fois, nousfaisons uneplace à un do-cument trèsspécial : unelettre auto-graphe duPrésident desgroupes agri-coles de Bo-zoum, Sara-binzi Nestor,qui remercieValentina,une volon-taire ita-lienne, quivient derentrer dela mission.

Ce message, plein de gratitudeet d'affection, est un hommage à la grande générosité decette bénévole qui a travaillé à améliorer la productivitéagricole. Nous espérons que notre témoignage pourra vousconvaincre que nos frères de l'Afrique centrale peuvent avoirun avenir meilleur.

frère Carmel

Ecrivez à [email protected] et “frère Carmel” vousrépondra.

BANGUI-CARMEL, LE 10 JANVIER 2010 : CES JEUNES POURRONTDEVENIR APÔTRES DE L'ENFANT JÉSUS SUR LA TERRE AFRICAINE.

ainsi nous te demandons de porter à Prague cetableau qui représente notre Pays aimé : c'est undon pour l'Enfant Jésus à qui nous demandonsd'aider et de protéger notre terre centrafricaine.”

Alors commence la procession qui se ter-mine par la pose de l'Enfant Jésus sur son trône.Nous allumons une lampe votive qui brillera de-vant Lui, et nous chantons l'hymne qui Lui estdédié, traduit en Sango.

Après la Sainte Messe, une grande explo-sion de joie et de chants remplit le cœur detoutes les personnes présentes et se poursuitpendant longtemps, comme un écho d'unejournée très spéciale. Quand les fidèles com-mencent à rentrer, une voiture diplomatiques'arrête devant la chapelle et le Nonce du Saint-Siège en descend : une visite tout à fait inatten-due. Il entre dans la chapelle pour prier devantla statue de l'Enfant Jésus. “Bravo!” dit-il avecconviction. “C'est bien fait ! Continuez ainsi !”Le plus haut représentant de l'Eglise en Afriquecentrale s'est joint à tous ceux qui, avec amour,ont salué l'arrivée de l'Enfant Jésus à Bangui, lespetits et les grands, les pauvres et les gens ordi-naires, un grand peuple joyeux et ému qui arendu ce jour merveilleux.

Dans nos cœurs de missionnaires il y amaintenant une grande reconnaissance pour cesigne de prédilection de Jésus pour les pauvres,les plus simples, les plus éprouvés par la souf-france : nous les confions à Lui, afin qu'Il les bé-nisse, les console et les remplisse de la lumièrede Sa Grâce.

P. Lionello Giraudo

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APâques, avec les vœux, je reçoiscette demande-ci : “Il y a ici desagriculteurs qui cultivent le riz.

Ne pourrait-on pas semer aussi le riz duPiémont ?”. C'était le message de P. Au-relio Gazzera, avec qui je par-tage les solides racines deConi, qui me demandait desconseils pour améliorer laculture du riz à Bozoum.

Que pouvais-je faire? Leclimat de la Centrafrique,conviendrait-il pour un grainqui se sème à Vercelli et à No-vare ? J'arrive à trouver desinformations sur une tech-nique de culture du riz en Afrique, ap-pelée SRI, déjà testée avec succès àMadagascar et, grâce à un ami agricul-teur de Novare, j'obtiens quelques kilosde semences. L'occasion d'envoyer lessemences en Centrafrique se présentele 15 mai 2008, le jour de Saint Isidore,agriculteur et patron des agriculteurs.Les semences arrivent à Bozoum enAfrique centrale au début de juillet2008 et les grains sont plantés commeceux du riz pluvial, selon la techniqueSRI, qui implique la transplantation desplantes de riz quand elles ont au moins2-3 feuilles.

En décembre de cette année, PèreAurelio m'écrit: “Bonnes nouvelles. Sa-medi, nous avons passé la journée sur leschamps, avec 120 personnes qui ont es-sayé de transplanter le riz. Résultat : de50 à 70 épis bien feuillus d'un grain, avecenviron 250 grains par épi. Et donc, 250x 70 = 17.500 grains d'un seul grain !”Un phénomène incroyable, presqueévangélique. J'ai la preuve qu'un petitgrain de riz, semé en bonne terre, a pro-duit 17.500 grains ! Comment pourrait-

on ne pas se souvenir de la parabole dusemeur? “Une autre partie tomba dansla bonne terre: elle donna du fruit, ungrain cent, un autre soixante, un autretrente.”

J'accepte l'invitation de Père Aure-lio et j'arrive à Bangui le 21 mars vers 5heures du matin ; la chaleur étouffanteet humide et des soldats armés en tenuede camouflage me font comprendre queje suis sur un autre continent.

En arrivant à Bozoum, j'ai été ac-cueillie par toute la communauté de P.Aurelio et j'y ai passé lesjournées intenses de laFoire, de sa 6ème édi-tion, “l'événement del'année”, une grandemanifestation avecbeaucoup, beaucoup degens (tous les habitantsde la région ?), diversproduits agricoles, dubonheur et une grandevolonté d'agir.

J'ai également eul'occasion de visiter lesjardins potagers de Bo-zoum, bien aménagés etfleuris, de connaîtrepersonnellement la réa-lité des risières du

Groupement Bohoro, de parler aveccertains d'entre eux des problèmestechniques et pratiques qu'on résou-drait facilement ici en Italie, mais dansla réalité centrafricaine ...

Les cultivateurs deriz m'ont ensuite remisune lettre de remercie-ments qui m'a profon-dément touchée et jesuis convaincue que jedois et que je peuxfaire quelque chose etque, “yeke, yeke”, “pasà pas”, comme on diten sango, quelque

chose changera même en Centrafrique.L'histoire du grain de riz a donné

de nombreux fruits et ... m'a fait réflé-chir. Combien de fruits devrais-je don-ner, pour ne pas être battue par ungrain de riz ?

Valentina Abello

J'ai la preuve qu'un petit grain deriz, semé en bonne terre, a produit17.500 grains! Comment pourrait-

on ne pas se souvenir de laparabole du semeur?

“Yeke Yeke”quelque chose change en CentrafriqueL'histoire d'un grain de riz – De la 6ème “Foire Agricole” de Bozoum

Témoins bénévoles

BOZOUM, LE 23 JANVIER 2010 : LE JURY VOTE POUR LEPLUS BEAU JARDIN POTAGER DE BOZOUM.

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Formationau Sacerdoceet à la vie religieuseAussi importante qu'un bien de première nécessité

Couvent St-Elie – Bouar

Un grand bonjour de St-Élie, la communauté qui s'oc-cupe de la formation des jeunes carmes. Il s'agit d'untravail de longue haleine - la formation d'un frère dure

environ 9 ans - et fatiguant, mais toujours passionnant. Il n'y apas meilleur moyen pour rester amoureux et fidèle à sa vocationque d'être “forcé” à transmettre sa beauté et ses secrets à ceuxqui font leurs premiers pas dans la vie religieuse. Nous savonsaussi que sous toutes les latitudes, les apprenants sont d'habitudede bons observateurs de leurs formateurs. Peut-être que celavous semblera un métier qui n'estpas “particulièrement mission-naire” dans un pays qui a appa-remment, des besoins plus urgentset vitaux. Je vous assure que la for-mation des prêtres et des religieuxindigènes est - pour l'Afrique et enparticulier pour le pays où je suis -un besoin aussi urgent que les mé-dicaments et les livres scolaires.L'importance de ce défi a été vive-ment discutée pendant le dernier Synode des évêques surl'Église en Afrique.Nous sommes “internationaux”: 4 italiens, 1 polonais, 7 cen-trafricains, 4 rwandais et 2 burundais. Les jours passent rapi-dement avec la prière, la vie fraternelle, l'étude, l'éducation desjeunes en formation, les activités d'apostolat au service del'Église locale, l'enseignement, les petits travaux, les nombreuximprévus et une pro-cession interminablede gens pauvres quifrappent à notre porteavec des demandesd'aide les plus diversesou des légumes à ven-dre ou encore des let-tres solennelles pleinesd'affection et d'erreursde grammaire ... Nousn'avons donc aucunedifficulté à nous en-dormir tout de suite lesoir ! Pour nous réveil-ler à 5 heures, quandnotre cloche rompt lesilence de la brousse.On m'a confié la garded'un groupe de jeunes- la Jeunesse Carméli-taine - qui me rappelle

tellement mes amis scouts. Cela m'amuse d'expliquer la joie etla beauté de la foi chrétienne avec des exemples proches de laculture africaine. Deux jeunes frères centrafricains coopèrentavec moi et plutôt que de veiller sur l'orthodoxie de mes affir-mations, il se concentrent sur la compréhension de mon sango- la langue locale – que je ne parle pas encore très bien. Je me souviens de la visite que notre communauté a rendu,comme un signe de solidarité pendant l'Avent, aux détenus dela prison de Bouar, non loin de notre couvent. Dans un espaceplus ou moins grand comme le cloître de notre couvent, 117personnes purgent leur peine, y compris quelques femmes. Le

diocèse a reconstruit le toit en ruine;les toilettes se trouvent en pleinair; les repas ne sont pas fournispar l'État mais par les parents oupar les chrétiens de la ville deuxfois par semaine. Nous avons priéavec cet unique “assemblée de cri-minels” qui nous a accueillis avecdignité et sérénité. Nous avons offertà chacun un savon pour se laver,une assiette de haricots et de manioc

avec de la viande, préparée par les religieuses Clarisses, également“emprisonnées”, mais par amour pour Dieu, dans leur couventà quelques mètres de la prison. J'ai serré les mains des voleurs,des meurtriers, des sorciers (certains sont accusés à tort) :nombre d'entre eux ont mon âge. Je n'ai pas réussi à garderlongtemps les yeux sur une femme incapable d'allaiter sa petitequi, inconsciemment, passe les premiers jours de sa vie en

prison. Je n'avaisjamais senti la pro-fondeur des pa-roles de Jésus dansl'Evangile de Mat-thieu : “J'étais enprison et vous êtesvenus vers moi”.Enfin, j'exprimema plus sincèregratitude et recon-naissance à ceuxqui ont fait preuvede leur amitié etqui ont offert leurgénéreuse contri-bution en faveurde nos missions.

P. FedericoTrinchero

ST-ELIE (BOUAR), LE 12 AOÛT 2009:P. FEDERICO PARMI LES SOURIRES DES ENFANTS QUI JOUENT.

Nous sommes“internationaux”: 4 italiens,1 polonais, 7 centrafricains,4 rwandais et 2 burundais

Le courrier des missionnaires

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Voyages en Inde

Ma première fois en Inde !! Le mois de févrierm'a donné une expérience unique et bien queje n'aie jamais visité ce Pays, tout simplement

incroyable, je me sentais comme “chez moi”.Afin de développer de nouvelles œuvres de collabo-

ration, déjà en novembre 2009, P. Anastasio avait accom-pagné P. Giustino et Don Ivo Ercolini à Malabar, pour unevisite aux Pères Carmes et aux Soeurs de la “Congrégationde la Mère du Carmel”, et aussi à Karnataka.

Je pensais arriver dans un Pays ployant sous la pau-vreté et, au contraire, j'ai découvert unpeuple toujours en mouvement (lefourmillement des pousse-pousses ...le gazouillis constant des klaxons), surle chemin d'un développement rapidemalgré le contraste entre la pauvretédes bidonvilles et les gratte-ciel mo-dernes qui les dominent et qui ren-dent cette pauvreté encore plus visible.

Tout cela dans le contexte de pan-neaux publicitaires trop nombreux et trop disproportion-nés. J'imaginais que l'hindouisme est la seule âmereligieuse de ce peuple mais avec une grande joie, j'ai pu

voir combien les catholiquessont pratiquants et quelleest la profondeur de leurrespect pour les lieuxsaints et de la propension

à la méditation.Je me sentais

chez moi quand à Viveknagar Bangalore (Karnataka), j'aiconcélébré la Messe au Sanctuaire de l'Enfant Jésus : ici,la dévotion à l'Enfant Jésus de Prague est vivante pourtous, les catholiques mais aussi les hindous. En outre, unnouveau sanctuaire a été érigé à Mysore, une fois la capi-tale d'un royaume de maharadjah.

C'était une joie de retrouver Sr. Vincent, Sr. Anil et Sr.Paulsy qui avaient travaillé avec nous à Yolé en Centra-frique et de voir le bien qu'elles font en Inde. L'accueil dessœurs CMC a été extraordinaire, ainsi que leur charge spi-

rituelle. Et encore, je me suis senti“chez moi”, quand j'ai vu la révérence,toujours si vive, que les sœurs CMCont pour le Père Léopold Beccaro,Carme Déchaux gênois (qui est dé-cédé il y a près d'un siècle) et co-fon-dateur des Sœurs de la CMC.

Ce fut un voyage très intense (11vols en 10 jours !), plein de réunionset riche d'émotions. Un Merci chaleu-

reux à P. Anastasio qui travaille énergiquement depuis desannées avec le Carmel sur le sol indien. Ce sera une grâcede coopérer avec le Carmel indien, non seulement pourPrague et pour Yolé, mais aussi pour le Sanctuaire d'Aren-zano et le Carmel de Bangui.

P. Davide Sollami

Ici, la dévotion à l'EnfantJésus de Prague est vivantepour tous, les catholiques

mais aussi les hindous.

Se sentir chez soi en IndeP. Leopoldo Beccaro a été,et est toujours, notre “porte d'entrée“

“LA PORTE DE L’INDE”, MUMBAI, LE 18 FÉVRIER 2010 : P. DAVIDE AVECP. ARCHIBALD, SUPÉRIEUR PROVINCIAL DE KARNATAKA-GOA.

KOCHI (KERALA), LE 18 NOVEMBRE 2009 : P. ANASTASIO, P. GIUSTINOET DON IVO ACCUEILLIS AVEC DES COURONNES DE FLEURS.

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ARENZANO

RÉPUBLIQUECENTRAFRICAINE

PRAGUELe silence de l'hippopotame... Un jour, à Bozoum, Terezie Böhm adonné à ses élèves la tâche d'écrire unconte de fées : celui-ci a été raconté parDieu Merci Willis, élève de sixième.

U N J O U R , Q U A N D L E S C H A T S E T L E S R A T S V I V A I E N T E N C O R E T R A N Q U I L L E M E N TL E S U N S P R E S D E S A U T R E S , L E C H A T I N V I T A L E R A T A T R A V A I L L E R E N S E M B L ED A N S L E S C H A M P S .

A P R E S A V O I R T R A V A I L L E U N P E U , L E R A T E U T F A I M E T S E M I T AC R I E R : « C H A T ! C H A T ! M A F E M M E E S T E N T R A I N D ' A C C O U C H E R E T J ED O I S R E N T R E R C H E Z M O I ! »

L A T R O I S I E M E F O I S , C E F U T L A M E M E C H O S E .E T L E R A T A P P E L A S O N T R O I S I E M E F I L S« T O U T M A N G E » .

L E R A T A P P O R T A D E S A C H A M B R E U NP O T E T L E M I T S U R L E F E U . Q U A N D L E C H A T S O U L E V A L E C O U V E R C L E ,

I L N E V I T Q U E D E L ' E A U .

E T C O M M E N C A A C O U R I R A P R E S L E R A T , Q U I ,C E P E N D A N T , R E U S S I T A S E C A C H E R D A N S S AT A N I E R E . M E M E A U J O U R D ' H U I , Q U A N D L E C H A TV O I T L E R A T , L A C H A S S E C O M M E N C E .

L E S O I R , A U R E T O U R , L E C H A T C O M M E N C A A P R E P A R E R L A F A R I N E D E M A N I O C E TD E M A N D A A U R A T D E P R E P A R E R L A S A U C E .

E T I L S C O N T I N U E R E N T A T R A V A I L L E R E N S E M B L E .P E U D E T E M P S A P R E S , L E R A T E U T D E N O U V E A UF A I M E T C O M M E N C A A C R I E R : « C H A T ! C H A T ! M AD E U X I E M E F E M M E E S T E N T R A I N D ' A C C O U C H E R , J ED O I S R E N T R E R C H E Z M O I ! ”

Q U A N D I L R E V I N T , L E C H A T L U I D E M A N D A A N O U V E A UL E N O M D E L ' E N F A N T . I L S ' A P P E L L E « B E A U C O U PM A N G E » .

I L C O U R U T A L A M A I S O N ,O U I L M A N G E AB E A U C O U P .

E T I L C O U R U T AL A M A I S O N . . .

O U I L M A N G E A U NP E U .

Q U A N D I L R E V I N T A UC H A M P , L E C H A T L U ID E M A N D A L E N O M D E S O NF I L S . L E R A T D E C L A R A :« P E U M A N G E » .

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Les puits pour les personnessans eau potableLe nouvel objectif est de faire 2 puits d'eau,sources de sécurité alimentaire

EN CENTRAFRIQUE, IL Y ADE L'EAU MAIS… ON NE LAVOIT PASVous vous souvenez sans doute de ce titrequi introduisait un article dans “Amitié”l'année dernière. En effet, le sous-sol de laRépublique Centrafricaine est riche en eaumais le réseau de distribution estpratiquement inexistant. Pendant la saisonsèche qui peut durer jusqu'à 5 mois, il nepleut presque jamais et il est impossiblede trouver de l'eau propre dans les fleuvescar ils sont pollués par les animaux de lasavane et pleins de bactéries, de virus etde vers qui sont souvent causes demaladie. C'est pourquoi les femmes sontobligées de marcher jusqu'à 7-8 km pourremplir de grands contenants d'eau,nécessaires pour cuisiner et se laver. Voiciles raisons pour lesquelles il est nécessairede construire les puits d'eau potable :- ils assurent une bonne qualité de l'eau ;

- ils peuvent être creusés dans les zonesproches des zones résidentielles ;

- ils sont assez profonds pour ne pas êtreaffectés par les fluctuations du niveaude la nappe pendant la saison sèche.

OU A-T-ON BESOIN D'EAUEN CE MOMENT?P. Renato demande notre aide parce quedans la mission de Yolé, notre Séminaireoù grandissent et étudient nos futursCarmes, le problème est très grave :l'aquifère dont on tirait l'eau jusqu'àaujourd'hui n'a plus d'eau. P. Anastasio, à son tour, nous signale lebesoin d'eau au Carmel de Bangui, et pourles Pères de la communauté religieuse quiy vivent et pour la plantation des palmiersà huile.

QUE POUVONS-NOUS FAIREMAINTENANT?Le prochain objectif est de percer 2nouveaux puits au Carmel de Bangui et auSéminaire de Yolé. Ces puits profonds de40 à 120 mètres sont capables de pomperde 6.000 à 10.000 mètres cubes d'eau parheure. L'estimation des coûts est de13.000 euros pour un puits (200 € pourchaque mètre de profondeur).“Donner à boire aux assoiffés” a été etcontinue d'être notre engagement parceque nous souhaitons que la RépubliqueCentrafricaine réussisse, avec notre aide, àfaire chaque jour un pas en avant.

Les projets pour la mission

BANGUI-CARMEL, LE 2 JANVIER2010 : LE PUITS TRADITIONNEL,

CREUSÉ À LA MAIN EN 2000.fo

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BOZOUM, LE 30 MARS 2008 : LES FEMMES MARCHENT JUSQU'À 7-8 KM POUR REMPLIRLES CONTENANTS D'EAU.