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Contract EIE/04/129/S07.40676 www.enefibio.com
ENEFIBIO Removal of non-technological barriers to encourage SME
energy efficiency by the rational use of biomass
Action 4.
Renforcement des capacités des consultants africains – Formation aux
études de faisabilité de projets de bioénergie
Saint-Louis, Sénégal 11-15 décembre 2006
Intelligent Energy - Europe Programme / COOPENER Avec le soutien de :
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The sole responsibility for the content of this report lies with the authors. It does not necessarily reflect the opinion of the European Communities. The European Commission is not responsible for any use that may be made of the information contained therein. Le contenu de ce rapport n'engage que la responsabilité de son auteur et ne représente pas nécessairement l'opinion de la Communauté européenne. La Commission européenne n'est pas responsable de l'usage qui pourrait être fait des informations qui y figurent.
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Rapport préparé par le CRA-W en collaboration avec l'ITEBE, ENDA Tiers-Monde et ERA-Cameroun Table des matières 1. Introduction ............................................................................................................................................... 4 2. Appel à candidatures pour la formation aux études de faisabilité de projets de bioénergie ........... 5 3. Sélection des candidats ........................................................................................................................... 5 4. Déroulement de la formation aux études de faisabilité des projets de bioénergie............................ 8 ANNEXE 1 – Agenda de la formation .......................................................................................................... 11 ANNEXE 2 – Liste des participants à la formation..................................................................................... 12 ANNEXE 3 – Caractéristiques et utilisation des principaux combustibles biomasse rencontrés en
Afrique (F. Van Stappen, CRA-W).......................................................................................................... 14 ANNEXE 4 – Coûts d’apporvisionnement en combustibles : facteurs d’influence (F. Van Stappen,
CRA-W)..................................................................................................................................................... 15 ANNEXE 5 – Bioénergie : électricité et cogénération (Y. Schenkel, CRA-W).......................................... 16 ANNEXE 6 – Compétitivité de la biomasse par rapport à d’autres combustibles (F. Van Stappen, CRA-
W).............................................................................................................................................................. 17 ANNEXE 7 – Cas d’application..................................................................................................................... 18 (F. Van Stappen, CRA-W).............................................................................................................................. 18 ANNEXE 8 – Etudes de faisabilité de projets de bioénergie..................................................................... 19 (L. Badji, ITEBE)............................................................................................................................................. 19 ANNEXE 9 – L’étude économique (L. Badji, ITEBE) .................................................................................. 20 ANNEXE 10 – Etude de faisabilité d’une valorisation de la balle de ria dans une rizerie industrielle de
la région du fleuve Sénégal (F. Douard, ITEBE)................................................................................... 21 ANNEXE 11 – CV et lettres de motivation des participants sénégalais................................................... 22 ANNEXE 12 – CV et lettres de motivation des participants camerounais............................................... 23
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1. Introduction Le projet ENEFIBIO vise à créer un environnement favorable au développement d’une meilleure efficacité énergétique au sein du secteur des Petites et Moyennes Entreprises du Sénégal et du Cameroun par l’utilisation de biomasse-énergie (résidus agricoles, forestiers et agroindustriels, produits connexes de l’industrie du bois). En particulier, le projet se focalise sur :
les barrières non-technologiques au développement de projets de bioénergie ; les PME sénégalaises et camerounaises.
Le projet ENEFIBIO est co-financé par le programme “Énergie Intelligente pour l’Europe” de la Commission européenne et plus particulièrement par le programme COOPENER. Il s’inscrit dans les actions clés de ce programme :
« Renforcement de l’expertise locale dans le domaine de l’énergie » ; « Politiques énergétiques et cadre réglementaire dans les pays en voie de développement ».
Le projet ENEFIBIO est également soutenu par un co-financement de la Communauté française Wallonie-Bruxelles dans le cadre de son programme de coopération avec le Sénégal. La Communauté française Wallonie-Bruxelles soutient plus particulièrement les actions :
3 : « Analyse préliminaire des projets bioénergie par une méthodologie standard », 4 : « Formation pour le renforcement des capacités des bureaux d’études » et 6 : « Atelier sur les politiques nationales en matière de biomasse-énergie dans les PME ».
Dans la continuité de l’Action 3.2., l’Action 4 a consisté en une formation aux études de faisabilité des projets de bioénergie, destinée à renforcer les capacités des consultants africains aux spécificités de la bioénergie industrielle. Cette formation avait pour but de rendre les consultants capables, en environ une semaine, d’évaluer si un projet de bioénergie est faisable ou non (dimensionnements techniques et viabilité économique) et d’établir un dossier sur lequel démarrer la conception du projet.
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2. Appel à candidatures pour la formation aux études de faisabilité de projets de
bioénergie Le profil des candidats à la formation était le suivant :
« Les participants seront au nombre de 8 (4 Camerounais + 4 Sénégalais) et auront reçu une formation d'ingénieur ou de technicien supérieur ou à défaut, possèderont une expérience significative dans le domaine de l'énergie (justifiée par un CV). Les secteurs visés en priorité sont les bureaux d'études, les ONG, les entreprises, les consultants, etc. Les stagiaires possèderont impérativement des pré-requis relatifs à l'énergie (puissance (kW), rendement (%), consommation (kWh), pouvoir calorifique (MJ/kg), énergie thermique, énergie électrique, etc.) ainsi que des notions de base en calculs de rentabilité (coût de production/achat des combustibles, économie de combustibles fossiles, temps de retour sur investissement, etc). Les candidats feront parvenir au CRA-W, par le biais éventuel des partenaires locaux, ENDA-Tiers-Monde et ERA-Cameroun :
leur CV, avec le détail de leur formation et de leurs expériences professionnelles une lettre de motivation, expliquant :
- les raisons pour lesquelles ils souhaitent participer à la formation ; - leurs ambitions professionnelles qui justifieraient un apprentissage en études de
préfaisabilité de projets de bioénergie ; - la façon dont ils estiment pouvoir répliquer cet apprentissage pour la promotion de projets
de bioénergie dans leur pays. » Plusieurs canaux de transmission de l’appel à candidatures pour la formation aux études de préfaisabilité ont été utilisés :
Site Internet du projet ENEFIBIO : www.enefibio.com avec adresse de messagerie pour la réception des candidatures : [email protected] ;
Réseau de relations des partenaires africains, ENDA-Tiers-Monde et ERA-Cameroun ; Base de données d’experts ayant participé à des séminaires organisés par ERA-Cameroun ou
ENDA-Tiers-Monde. 3. Sélection des candidats Plusieurs participants à la formation aux études de préfaisabilité de projets de bioénergie (Action 3.2.) qui avait été organisée en septembre 2006, ont émis le souhait de pouvoir prendre part à la suite de cette formation. D’un commun accord entre les partenaires du consortium, les plus qualifiés d’entre eux ont ainsi été sélectionnés pour suivre la formation aux études de faisabilité. Quant aux nouveaux participants, les équipes d’ENDA-Tiers-Monde et de ERA-Cameroun ont effectué une présélection des candidatures reçues et ont transmis les dossiers des candidats potentiels au CRA-W qui s’est occupé de la sélection finale. La sélection a permis d’identifier 4 Camerounais et 4 Sénégalais correspondant au profil recherché pour participer à la formation aux études de faisabilité de projets de bioénergie. Les profils des participants à la formation aux études de préfaisabilité de projets de bioénergie sont résumés dans les tableaux ci-après. Leur CV et lettre de motivation sont annexés en Annexes 11 (Sénégalais) et 12 (Camerounais).
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Tableau 1 – Profil des participants camerounais à la formation
Nom Age Profil académique Profil professionnel
KEMAJOU Alexis 45
Docteur en science de l'ingénieur option génie énergétique - froid
DEA génie énergétique DESS génie énergétique
Responsable du laboratoire de froid Enseignant chercheur, chargé de cours (ENSET, ENSP) Responsable des audits énergétiques et froid Consultant cabinet d'étude thermique, expert technique agréé d'état
MEUKAM Pierre Docteur en énergétique
Conception et réalisation des matériaux d’isolation thermique utilisant la sciure de bois, (caractérisation thermo physique de ces matériaux)
Contribution à l’étude des briquettes de sciure de bois utilisées comme combustibles Expert-conseil en efficacité énergétique Réalisation d’audits énergétiques dans l’industrie et dans le bâtiment
SIMB SIMB 34
DESS en valorisation industrielle du bois au CRESA forêt bois
Ingénieur de génie rural
Energie (conception, dimensionnement et exploitation des unités de production d'énergie, conception, installation et exploitation des réseaux électriques, évaluation du potentiel et adoption des technologies adaptées)
Création et gestion d’entreprises (montage de business plan, diagnostic technique et gestion financière d'entreprise, gestion des approvisionnements, élaboration, étude et évaluation des projets)
Industrie du bois (transformation mécanique et chimique du bois, séchage et préservation du bois, dimensionnement, construction des ouvrages de bois, fabrication des matériaux composites, technologie du bois)
Développement communautaire (planification communautaire, renforcement des capacités des communautés)
Ingénierie des processus agricoles Mécanisation
TOLALE Elie 46 Ingénieur agronome DESS en agro-pédologie
Cadre technique à ERA-Cameroun, assistant chef de projet ENEFIBIO Animateur (projet de désenclavement des quartiers populaire, projet de précollecte des déchets urbains), formateur
Chef chantier (projet d'assainissement des bassins marécageux de Yaoundé) Responsable du suivi des observateurs de terrain et de la collecte de données (projet pipeline Tchad-Cameroun)
Expert dans l'étude de faisabilité d'un programme d'électrification rurale
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Tableau 2 – Profil des participants sénégalais à la formation
Nom Age Profil académique Profil professionnel
SY Bocar Sada 51
Ingénieur génie mécanique T.A.E.T - Training in Alternative Energy Technologies)
Stage en énergétique
Politique Energétique, Analyse des systèmes énergétiques Hydraulique rurale Applications des ER - énergie solaire photovoltaïque et éolienne Electrification rurale : aspects techniques, organisationnels et socioéconomiques Dispositifs de maintenance décentralisée Développement local Management des projets
SY NDIAYE Mariama Nianthio 25
DESS en Décentralisation, Environnement et Aménagement du territoire
Médiateur pédagogique en ingénierie de formation, gestion de projets environnementaux, outils de diagnostic de projets de développement
Elaboration de programmes de formation et de sensibilisation dans le domaine de l’environnement auprès des élus, techniciens et leaders locaux
Renforcement des capacités des élus locaux par la sensibilisation, l’information et la formation sur les méthodes participatives pour une meilleure gestion environnementale locale
Activités d’accompagnement et d’appui conseil (études, diagnostic, élaboration et suivi de plans d’actions) aux collectivités locales
Connaissance du cadre institutionnel de la décentralisation et des compétences Renforcement du leadership local par des méthodes participatives appliquées à l’environnement
Sensibilisation à l'utilisation rationnelle de la biomasse et la valorisation énergétique des déchets agro-industriels.
SANE Ansoumana Maîtrise en Etudes du
Développement
Conception, gestion, suivi et évaluation de projets / programmes Sociologie des organisations Diagnostic Institutionnel Participatif Animation et communication sociale Formation, recherche et planification participatives, Analyse sociale genre et développement, évaluation participative Gestion des ressources naturelles et de l’environnement
MBAYE Badara 54
Ingénieur Génie Electrique Diplôme supérieur de gestion des entreprises (DSGE-CESAG)
Certificat CMA -IEPF « Expert conseil en efficacité énergétique dans le secteur industriel, niveau avancé »
Consultant Expérience soutenue et pertinente en management, en développement d'entreprises, en gestion de projets, en gestion de clientèle dans les métiers de l’électricité, de la réfrigération du bâtiment et des travaux publics (études, réalisation et suivi de travaux en usine et en chantier)
Plusieurs réalisations en gestion de projets, en éclairage public, en réseaux électriques basse et moyenne tension, en équipement tertiaire électrique basse et moyenne tension, en hydraulique, en réfrigération, en voirie urbaine et rurale
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4. Déroulement de la formation aux études de faisabilité des projets de bioénergie La formation aux études de faisabilité de projets de bioénergie s’est déroulée en 2 parties : l’une théorique et l’autre consacrée à des exercices pratiques (voir aussi l’agenda de la formation en Annexe 1). Les diapositives présentées par chaque intervenant sont reprises en annexe. Les sujets suivants ont été abordés par la partie théorique (2 jours) :
Caractéristiques et utilisation des principaux combustibles biomasse rencontrés en Afrique (F. Van Stappen, CRA-W) – Annexe 3
- Balle de riz - Bois - Résidus d’huilerie de palme - Coques d’arachide - Effluents d’élevage - Bagasse - Parche et coque de café - Tiges de coton
Coûts d’approvisionnement en combustibles : facteurs d’influence (F. Van Stappen, CRA-W) – Annexe 4
Bioénergie : électricité et cogénération (Y. Schenkel, CRA-W) – Annexe 5 - Production d’électricité : cycles fermés et cycles ouverts - Turbines à vapeur - Moteurs à vapeur - Turbines ORC - Moteurs à combustion interne - Cogénération : critères de choix et aspects économiques
Compétitivité de la biomasse par rapport à d’autres combustibles (F. Van Stappen, CRA-W) – Annexe 6
- Coûts fixes et coûts variables de la production d’énergie : répartition - Coûts de production d’électricité et de chaleur à partir des combustibles bois
Cas d’application (F. Van Stappen, CRA-W) – Annexe 7 - Production de vapeur pour le séchage du bois - Séchage du bois en parqueterie - Cogénération en huilerie de palme - Cogénération en scierie - Cogénération en rizerie - Cogénération en complexe forestier - Biométhanisation des effluents d’élevage - Biométhanisation des effluents d’huilerie de palme
Etudes de faisabilité de projets de bioénergie (L. Badji, ITEBE) – Annexe 8 - Objectifs - Etapes de l’étude
L’étude économique (L. Badji, ITEBE) – Annexe 9 - Définition - Récapitulatif - Coûts d’exploitation - Temps de retour brut - Annuités de reboursement - Taux de rentabilité interne - Optimisation de la rentabilité - Plan de financement - Planning de réalisation
L’étude de cas pratique qui a été menée pour illustrer les études de faisabilité concerne la production d’électricité (et de chaleur) à partir de balle de riz dans une rizerie industrielle sénégalaise. Ce cas est en effet reconnu comme assez complexe et exhaustif et démontre bien tous les tenants et aboutissants d’une étude de faisabilité.
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Avant de passer à l’étude proprement dite, il a paru intéressant de mettre les participants en situation réelle. C’est pourquoi le troisième jour de la formation fut consacré à des visites de terrain à Ross Bethio (région rizicole du delta du fleuve Sénégal). Afin de préparer ces visites, la veille, une liste de toutes les informations à recueillir sur le terrain pour mener une étude de faisabilité avait été dressée avec les participants. Cette journée s’est donc déroulée de la façon suivante :
Visite du projet Bio-Terre co-financé par la Région wallonne : substitution du charbon de bois domestique par des boulets combustibles à base de balle de riz et d’argile ;
Visite de la rizerie industrielle de M. Fall ; Visite des rizières de M. Fall ; Visite d’une rizerie artisanale (sans récupération de la balle de riz) ; Visite de la rizerie industrielle Delta.
Les participants étaient chargés de recueillir auprès des responsables des rizeries toutes les informations nécessaires pour mener à bien l’étude de faisabilité. Les 2 derniers jours ont donc été consacrés à l’étude de faisabilité proprement dite :
Etude de faisabilité de la valorisation énergétique de la balle de riz dans la région du fleuve Sénégal (F. Douard, ITEBE) – Annexe 10
- Etude de la ressource - Besoins et dimensionnements - Moyens techniques et intervenants - Réglementations - Bilan environnemental - Chiffrage des investissements - Calcul des coûts d’exploitation - Analyse économique - Plan de financement et montages juridiques - Planning de réalisation
Cette étude a été menée par petits groupes et corrigée au fur et à mesure avec tous les participants. L’apport et l’expérience des stagiaires et des experts d’ENDA et d’ERA-Cameroun ont en outre été extrêmement enrichissants puisqu’ils ont chacun contribué à apporter de nouveaux éléments spécifiques aux conditions locales. Les nombreux échanges entre tous les participants ont permis aux stagiaires de visualiser chacune des étapes et de prendre conscience de toutes les facettes possibles d’une étude de faisabilité.
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ANNEXES
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ANNEXE 1 – Agenda de la formation Lundi 11 décembre 2006 : Ressources et technologies : critères de choix 08.30 – 09.15 : accueil et tour de table 09.15 – 10.30 : combustibles africains : caractéristiques et utilisations 10.30 – 10.45 : pause 10.45 – 11.45 : facteurs d’influence sur les coûts d’approvisionnement 11.45 – 13.30 : production d’électricité et cogénération 13.30 – 15.00 : pause déjeuner 15.00 – 16.15 : production d’électricité et cogénération (suite) 16.15 – 16.45 : compétitivité de la biomasse 16.45 – 17.00 : pause 17.00 – 18.00 : cas d’application Mardi 12 décembre 2006 : 09.00 – 13.30 : dimensionnements techniques d’une étude de faisabilité 13.30 – 15.00 : pause déjeuner 15.00 – 18.00 : étude économique d’une étude de faisabilité Mercredi 13 décembre 2006 : 09.00 – 17.00 : visites de terrain dans plusieurs rizeries industrielles et artisanales à Ross Bethio pour préparer l'étude de cas Jeudi 14 décembre 2006 09.00 – 18.00 : étude de cas : faisabilité de la production d'électricité à partir de balle de riz dans une rizerie industrielle Vendredi 15 décembre 2006 09.00 – 10.30 : clôture de l'étude de cas 10.30 – 12.30 : questions-réponses – conclusions – remise des diplômes
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ANNEXE 2 – Liste des participants à la formation
Liste des participants à la formation WP 3.2 de Mbour du 04 au 07/09/06 Nom Prénom Organisme Adresse Tél Email
28, bd Gambetta BP 30149 BADJI Lamine ITEBE F-39004 Lons-le-Saunier
+33/384.47.81.00 [email protected]
28, bd Gambetta BP 30149 DOUARD Frédéric ITEBE F-39004 Lons-le-Saunier
+33/384.47.81.01 [email protected]
54, rue Carnot +221/822.59.83 BP 3370 DAFRALLAH Touria ENDA-Energie Dakar - Sénégal
+221/822.24.96 [email protected]
KEMAJOU Alexis Cabinet CETEF Cameroun [email protected] 282, SH S +221/877.09.77 Golf Nord MBAYE Badara Cabinet ICO Dakar - Sénégal
+221/638.66.14 [email protected]
Laboratoire d'énergétique BP 8390 [email protected] MEUKAM Pierre ENSP Yaoundé - Cameroun 54, rue Carnot 00221/822,59,83 BP 3370 00221/822,24,96 MOUSSA NA
ABOU Mamouda ENDA-TM Dakar - Sénégal 54, rue Carnot 00221/822,59,83 [email protected] BP 3370 00221/822,24,96 NDOUR Abdou ENDA-TM Dakar - Sénégal BP 539 +221/951.77.29
SANE Ansoumana Cabinet d'Etudes, de
Conseils et de Formation (CEC) Dakar - Sénégal +221/645.75.41
54, rue Carnot +221/667.67.99 BP 3370 SARR Sécou ENDA-Energie Dakar - Sénégal
+221/822.59.83 [email protected]
146, chaussée de Namur SCHENKEL Yves CRA-W 5030 Gembloux - Belgique
+32/81.627.148 [email protected]
SIMB SIMB Ingénieurs Sans Frontières Cameroun 00237/765,30,04 [email protected] SY Bocar Sada SEMIS Espace Résidence +221/832.73.97 [email protected]
ENEFIBIO EIE/04/129/S07.40676 – Formation aux études de faisabilité de projets de bioénergie Page 13 / 23
Hann Mariste Dakar - Sénégal [email protected]
Dieuppel Immeuble Congad [email protected]
BP 4109 +221/824.41.16
[email protected] SY NDIAYE Mariama Nianthio
BCEI - Bourses Canadiennes pour
l’Éducation et la Formation en Afrique Dakar - Sénégal +221/324.23.09 [email protected]
BP 3356 Messa +237/231.56.67 TEKAPSSO Pierre ERA-Cameroun Yaoundé - Cameroun +237/200.59.79
BP 3356 Messa +237/231.56.67 TOLALE Elie ERA-Cameroun Yaoundé - Cameroun +237/989.17.48
146, chaussée de Namur VAN STAPPEN Florence CRA-W 5030 Gembloux - Belgique
+32/81.627.185 [email protected]
ENEFIBIO EIE/04/129/S07.40676 – Formation aux études de faisabilité de projets de bioénergie Page 14 / 23
ANNEXE 3 – Caractéristiques et utilisation des principaux combustibles biomasse rencontrés en Afrique (F. Van Stappen, CRA-W)
1
ENEFIBIO – Contrat EIE/04/129/S07.40676 www.enefibio.com
ENEFIBIOSEMINAIRE
« FORMATION AUX ETUDES DE FAISABILITE DE PROJETS DE BIOENERGIE »
11 – 15 décembre 2006Saint-Louis, Sénégal
Programme du séminaire
Lundi 11/12 : Ressources et technologies : critères de choix
Mardi 12/12 : Dimensionnements techniques et étude économique d’une étude de faisabilité
Mercredi 13/12 : Visites de terrain pour préparer les études de cas
Jeudi 14/12 : Études de cas pratiques sur base des visites
Vendredi 15/12 matin : Bilan de la formation
ENEFIBIO – Contrat EIE/04/129/S07.40676 www.enefibio.com
ENEFIBIOSEMINAIRE
« FORMATION AUX ETUDES DE FAISABILITE DE PROJETS DE BIOENERGIE »
11 – 15 décembre 2006Saint-Louis, Sénégal
Programme de la première journée
08.30-09.00 : accueil et tour de table09.00-10.00 : combustibles africains : caractéristiques et utilisations10.00-10.15 : pause10.15-11.00 : facteurs d’influence sur les coûts d’approvisionnement11.00-12.00 : production d’électricité et cogénération12.00-14.00 : pause déjeuner14.00-15.00 : production d’électricité et cogénération (suite)15.00-15.30 : compétitivité de la biomasse15.30-15.45 : pause15.45-17.00 : cas d’application
2
ENEFIBIO – Contrat EIE/04/129/S07.40676 www.enefibio.com
ENEFIBIO
SEMINAIRE« FORMATION AUX ETUDES DE FAISABILITE
DE PROJETS DE BIOENERGIE »
11 – 15 décembre 2006Saint-Louis, Sénégal
Caractéristiques et utilisations des principaux combustibles biomasse rencontrés en Afrique
ENEFIBIO – Contrat EIE/04/129/S07.40676 www.enefibio.com
Suppression des barrières non technologiques pour encourager l’efficacité énergétique des PME par l’utilisation rationnelle de biomasse
Combustibles biomasse africains : caractéristiques et utilisations
1. Balle de riz
2. Bois
3. Résidus d’huilerie de palme
4. Coques d’arachide
5. Effluents d’élevage
6. Bagasse
7. Parche et coques de café
8. Tiges de coton
3
ENEFIBIO – Contrat EIE/04/129/S07.40676 www.enefibio.com
Suppression des barrières non technologiques pour encourager l’efficacité énergétique des PME par l’utilisation rationnelle de biomasse
Combustibles biomasse africains : caractéristiques et utilisations
1. La balle de riz (1/6)
Caractéristiques
Balle de riz = coque du riz décortiquéDécortiqueuses industrielles : BdR = entre 20 et 25% du paddyBdR riches en cellulose et en cendre, en particulier en silice maispeu digestes pas idéal pour le bétailMasse volumique BdR = 102 kg/m³PCI BdR = 14 300 kJ/kg
ENEFIBIO – Contrat EIE/04/129/S07.40676 www.enefibio.com
Suppression des barrières non technologiques pour encourager l’efficacité énergétique des PME par l’utilisation rationnelle de biomasse
Combustibles biomasse africains : caractéristiques et utilisations
1. La balle de riz (2/6)
10.10.440.050.050.0919.120.30.438.22.690.3
Nutriments digestibles
totauxKMgPCaSiCendresMatière
grasseCelluloseMatière
protéique brute
% M.S.
Composition chimique de la balle de riz (en % du poids)
4
ENEFIBIO – Contrat EIE/04/129/S07.40676 www.enefibio.com
Suppression des barrières non technologiques pour encourager l’efficacité énergétique des PME par l’utilisation rationnelle de biomasse
Combustibles biomasse africains : caractéristiques et utilisations
1. La balle de riz (3/6)
Utilisations non énergétiques de la balle de rizBdR issues des décortiqueuses villageoises = son de riz
alimentation du bétail avec d'autres produits
Combustible domestique en remplacement du charbon de bois
Bio-Terre : boulets combustibles à base de balle de riz (ou de coques d'arachides) en mélange avec de l'argile (et un peu de fines de charbon)Briquettage (Delta 2000 – Pro Natura)
ENEFIBIO – Contrat EIE/04/129/S07.40676 www.enefibio.com
Suppression des barrières non technologiques pour encourager l’efficacité énergétique des PME par l’utilisation rationnelle de biomasse
Combustibles biomasse africains : caractéristiques et utilisations
1. La balle de riz (4/6)
Production d'électricité à partir de balle de rizBesoins énergétiques des rizeries industrielles = principalement
énergie électrique pour le décorticage du paddy (environ 30 kWh/tonne paddy) + parfois un peu de chaleur pour séchage paddy (qui doit descendre à 14% humidité).
Technologie prouvée = Chaudière vapeur à haute pression turbine générateur
5
ENEFIBIO – Contrat EIE/04/129/S07.40676 www.enefibio.com
Suppression des barrières non technologiques pour encourager l’efficacité énergétique des PME par l’utilisation rationnelle de biomasse
Combustibles biomasse africains : caractéristiques et utilisations
1. La balle de riz (5/6)
Schéma de principe d’un cycle utilisant une turbine à contre-pression
ENEFIBIO – Contrat EIE/04/129/S07.40676 www.enefibio.com
Suppression des barrières non technologiques pour encourager l’efficacité énergétique des PME par l’utilisation rationnelle de biomasse
Combustibles biomasse africains : caractéristiques et utilisations
1. La balle de riz (6/6)
Schéma de principe d’un cycle utilisant une turbine à extraction-condensation
6
ENEFIBIO – Contrat EIE/04/129/S07.40676 www.enefibio.com
Suppression des barrières non technologiques pour encourager l’efficacité énergétique des PME par l’utilisation rationnelle de biomasse
Combustibles biomasse africains : caractéristiques et utilisations
Ne convient que pour les biocombustibles avec un faible contenu en cendres et un point de fusion des cendres élevéPeu de flexibilité concernant la
granulométrie du combustible
Investissements faibles pour les puissances < 6 MWthBon contrôle de la charge simple grâce
à l'alimentation continue en combustiblesFlexibilité du fonctionnement à charge
partielleFaibles émissions à charge partielle
grâce au bon dosage du combustible
Faible –moyen
Résidus secsBriquettes, pellets
0.5 – 5 MWFoyers àalimentation par le bas
MoyenRésidus secs ou humides> 1 MW
Foyers àgrilles mobiles
Technologies spéciales pour réduire les émissions de NOxConditions de combustion pas aussi
bonnes que dans les foyers à lits fluidisésProblèmes d'émissions à charge
partielleCoûts d'entretien élevés
Large gamme de combustiblesInvestissements faibles pour les
puissances < 10-20 MWthCoûts de fonctionnement faiblesPeu d'émissionsMoins sensibles à la formation de
mâchefer que les foyers à lits fluidisés
Faible –moyen
Résidus secsBriquettes, pellets
> 0.5 MWFoyers àgrilles fixes
DésavantagesAvantagesRendementTypes de combustibles
Gamme de puissanceTechnologie
Technologies de combustion de la biomasse (1/2)
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Suppression des barrières non technologiques pour encourager l’efficacité énergétique des PME par l’utilisation rationnelle de biomasse
Combustibles biomasse africains : caractéristiques et utilisations
Investissements élevés, rentables à partir de > 20 – 30 MWthCoûts de fonctionnement élevésPeu de flexibilité concernant la granulométrie
du combustible ( < 40 mm)Émissions de poussières élevéesDeuxième lit nécessaire pour le
fonctionnement à charge partielleGrande sensibilité à la formation de mâcheferPerte de matériaux du lit avec les cendresTubes échangeurs de chaleur très sensibles
à la corrosion
Grande flexibilité concernant l'humiditédes combustibles et le type de biomasseConditions de combustion homogènes
si utilisation de plusieurs injecteurs de combustiblePas de pièces mobiles dans la
chambre de combustionRéduction des émissions de NOx
grâce au contrôle des entrées d'airCoûts de maintenance basRéduction des émissions de soufre
grâce à l'ajout de chaux
ÉlevéRésidus secs ou humides
> 20 – 30 MW
Foyers à lits fluidisés circulants
Investissements élevés, rentables à partir de > 10 – 20 MWthCoûts de fonctionnement élevésPeu de flexibilité concernant la granulométrie
du combustible ( < 80 mm)Émissions de poussières élevéesTechnologie spéciale pour le fonctionnement
à charge partielleSensibilité à la formation de mâcheferPerte de matériaux du lit avec les cendresTubes échangeurs de chaleur sensibles à la
corrosion
Grande flexibilité concernant l'humiditédes combustibles et le type de biomassePas de pièces mobiles dans la
chambre de combustionRéduction des émissions de NOx
grâce au contrôle des entrées d'airCoûts de maintenance basRéduction des émissions de soufre
grâce à l'ajout de chaux
ÉlevéRésidus secs ou humides
> 10 – 20 MW
Foyers à lits fluidisés bullants
DésavantagesAvantagesRendement
Types de
combustibles
Gamme de puissanceTechnologie
Technologies de combustion de la biomasse (2/2)
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2. Le bois (1/14)
CaractéristiquesComposition chimique élémentaire du bois (moyenne) :
carbone : ~ 50 %hydrogène : ~ 6 %oxygène : ~ 44 %azote : 0.1 à 1 %
Teneur en cendres des bois tempérés : de 0.2 à 1 % du poids anhydre du boisBois tropicaux : peuvent contenir plus de cendres à cause de teneurs plus élevées en silice
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Combustibles biomasse africains : caractéristiques et utilisations2. Le bois (2/14)
18.735.70.94.937.8Balle de riz
5.439.51.35.947.9Manioc (tiges)
10.940.70.75.442.2Blé (paille)
3.445.30.55.645.3Coton (tiges)
4.942.60.75.446.4Bagasse
2.042.70.9648.4Café (parche)
7.637.82.15.546.9Café (coques)
Déchets agroindustriels
2.442.60.95.848.3Mimosa
1.143.50.95.948.8Caoutchouc
0.4460.15.947.7Eucalyptus
0.442.70.56.050.4Douglas
Bois
%% O% N% H% C
CendresAnalyse élémentaireMatières
Composition élémentaire et taux de cendres de différents produits lignocellulosiques (% de MS)
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2. Le bois (3/14)
Pouvoir calorifique du bois (moyenne) : 18 400 kJ/kg
Bois-énergie dans les PED : principalement issus du défrichement des formations ligneuses naturelles (pour la mise en culture ou pour l'exploitation du bois) ou des jachères peu de plantations dédicacées
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2. Le bois (4/14)
Relative hétérogénéité
PréconditionnésSous-produits des industries du bois
HomogénéitéForêts plantées
HétérogénéitéForêts naturelles
Sous-produits de l'exploitation :
Homogénéité :EspèceTaille
Formations artificielles spécifiques
Accessibilité restreinteForêts
Diversité des espècesSavanes
Taille variableFormations naturelles :
Caractéristiques marquantesRessources
Ressources pour le bois énergie en Afrique
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2. Le bois (5/14)
1) Produits résultant des formations forestières naturelles
Croissance et productivité des formations ligneuses naturelles en Afrique :
savanes et steppes buissonnantes : 0.05 à 0.1 m³/ha.an ;savanes et steppes arborées : 0.1 à 0.5 m³/ha.an ;savanes boisées et forêts claires : 0.5 à 1 m³/ha.an ;forêts claires : 1 à 1.5 m³/ha.an ;forêts denses humides : 3 à 5 m³/ha.an
(Chiffres valables pour les formations non dégradées par une surexploitation, une mise en culture ou en pâturage ou soumises à des feux systématiques)
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2. Le bois (6/14)1) Produits résultant des formations forestières naturelles (suite)Savanes et forêts sèches :
taille plus limitéediversité des essences (60 espèces à l'hectare)
Zones humidesplus grande tailleencore plus grande diversité des essences (200 espèces à l'ha)
Mobilisation des produits des formations forestières naturelles :Limitée par la taille des arbres et la densité du bois
Sous-produits de l'exploitation forestière (houppiers, branchage) très peu accessibles (pistes rares, végétation dense) et dispersés récolte = organisation et matériel spécifique = coûts élevés
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2. Le bois (7/14)2) Produits connexes des industries du bois
Produits résultant du conditionnement des grumes (bord de route ou entrée scierie)
= 20-25% du volume sorti de la forêt plus accessiblesMais toujours de trop grande taille pour être mobilisés tels quels = tronçonnage
et refente équipements puissants = coûts élevés
Sous-produits de la transformation proprement dite :Première transformation (grumes et bois ronds)Seconde transformation (bois déjà usinés)
☺ Résidus concentrés sur site (facilité de manutention et de transport)Diversité des essences et des caractéristiques physico-chimiquesVariabilité des quantités disponibles en fonction du volume traité et de l'activité
principale
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2. Le bois (8/14)
15 à 20Écorce, pointes mises à dimensionPieux, tuteurs, poteaux
10 à 114 à 524
8 à 94 à 5
ÉcorcesNoyaux de déroulageRésidus placages humidesRésidus placages secsPoussières de ponçage et sciure
Contreplaqué
4 à 5Mise à dimensions des grumesDéroulage - tranchage
7 à 1525 à 407 à 12
ÉcorcesDosses et délignuresSciure
Sciage
% du volume initialTypes de résidusIndustries
Ordre de grandeur des quantités de résidus générés par les industries de première transformation (Carré et al., 1992)
N.B.: Ces chiffres dépendent de la qualité des grumes et de l'équipement de transformation
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2. Le bois (9/14)
2) Produits connexes des industries du bois (suite)
En région tropicale :traitement des grumes de second choix sur place plus de déchetspas de marché intérieur pour les produits de second choix plus de déchetsgrumes de grosse taille = produits connexes de grande taillenombre élevé d'espèces usinées dans une même scierie = plus grande variabilité des produits
plus de déchets pour moins de besoins énergétiques = plus grand potentiel de bois énergie en Afrique
Mais contraintes de mise en œuvre dans un contexte qui privilégie souvent le court terme
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2. Le bois (10/14)
2) Produits connexes des industries du bois (suite)
27466232--
73543838--
50-6050-55
80608040
Meubles massifsSiègesMenuiseries industriellesMenuiseriesPalettesParquets
Fins (%)Gros (%)
Type de résidusRendement (%)Type de transformation
Ordre de grandeur des quantités de résidus libérées lors de la seconde transformation du bois (Rolin et Paré, 1980)
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2. Le bois (11/14)
3) Produits de plantations forestièresDeux sources :
Sous-produits des plantations pour la production de bois d'œuvre ou de bois à pâteProduits de plantations énergétiques spécifiques
a) Sous-produits des plantations pour la production de bois d'œuvre ou de bois à pâte
Aisément mobilisables : coûts de mobilisation raisonnables (conversion manuelle, investissements modérés)
Mais distance entre les plantations et les lieux de valorisationCaractéristiques propres à ces résidus : bois jeune, tendres ou légers = moins de
valeur énergétique
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2. Le bois (12/14)
3) Produits de plantations forestières (suite)
b) Plantations énergétiques
☺ Plantations maîtrisées☺ Bonnes performances du matériel végétal amélioré☺ Plus petite taille du produit = pratiques manuelles favorables dans les PED
Techniques de récolte des plantations :1) abattage à la scie ou à la hache2) ébranchage et tronçonnage sur place (1 à 2 m)3) débardage manuel, à l'aide d'animaux ou de tracteurs avec remorque
jusqu'à la route carrossable puis camion vers le lieu de valorisation
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2. Le bois (13/14)
3) Produits de plantations forestières (suite)
b) Plantations énergétiques
Récolte des résidus (branches, houppiers, souche) :Houppiers et branchages : foisonnement car forme irrégulière
opération de récolte plus difficilement rentable (grande exploitation)Souches : difficile, dépend de l'essence, du diamètre des souches et du
type d'enracinement que si besoin pour opérations ultérieures : culture, reboisement mécanisé, etc.
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2. Le bois (14/14)
3) Produits de plantations forestières (suite)
b) Plantations énergétiques
Mise en plaquettes = meilleure solution pour :• homogénéiser la granulométrie de ces résidus• favoriser la manutention• réduire les coûts d'approvisionnement• faciliter le stockage
La mise en plaquettes peut se faire sur coupe, en bordure de chantier, sur un site spécialisé ou en usine, en fonction du contexte local, de l'ampleur des opérations, du volume à traiter
Résidus : ☺ homogénéité de l'essence, des dimensions facilement conditionnables et valorisables
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3. Les résidus d'huilerie de palme (1/2)
Rendement = 11-13 t régimes/ha (Afrique) à 20-22 t régimes/ha (Asie)
Taux extraction (unités industrielles) = 20 - 23 %Rendement en huile = 2,2 à 3 t huile/ha
Rafles = 0,22 t/t régimes usinésBoues (effluents solides) = 0,03 t/t régimes usinésEffluents liquides = 0,6 à 0,7 m³/t régimes usinés
PCI rafles = 21 600 kJ/kg (anhydre) ou 6 300 kJ/kg (humidité HBH = 63.2 %)PCI fibres = 18 400 kJ/kg (anhydre) ou 9 900 kJ/kg (humidité HBH = 40 %)PCI coques = 19 600 kJ/kg (anhydre) ou 13 400 kJ/kg (humidité HBH = 35 %)
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Combustibles biomasse africains : caractéristiques et utilisations
3. Les résidus d'huilerie de palme (2/2)Possibilités d'utilisation des résidus d'huilerie de palme
Rafles + boues : épandage dans les palmiers (éventuellement en combinaison avec des engrais minéraux)
Fibres + coques :Unités (semi-)industrielles : combustion dans des chaudières à vapeur +
turbines à vapeur = électricité pour le process ou cogénérationUnités villageoises : combustible pour la cuisson des noix
Effluents liquides :Retour à la rivière (au mieux, après lagunage pour diminuer la DBO = 25 000 g/m³ sortie usine)
☺ Compostage des rafles et des effluents☺ Production de biogaz dans un digesteur production d'électricité ou
cogénération
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Combustibles biomasse africains : caractéristiques et utilisations
4. Les coques d’arachide (1/3)
20 à 32 % du poids des gousses 75 à 850 kg/haPCI coques d'arachide = 17 800 kJ/kg
Utilisations possibles de la coque d'arachide
Coques d’arachide
Combustion en chaudière
Pyrolyse
Compostage
Vapeur
Électricité
Gaz pauvre
Charbon végétal
Agriculture
Chaudière
Moteur dual-fuel
Chaleur
Électricité
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Combustibles biomasse africains : caractéristiques et utilisations
4. Les coques d’arachide (2/3)
Décortiqueuses artisanales : coques souvent non valorisées ou compostées
Huileries industrielles : coques brûlées dans chaudière pour vapeur et électricité
mais pas facile car t° fusion des cendres < t° combustion des coquesformation de mâchefers
+ forte proportion de potasse dans les cendres (très basiques)corrosion des parois de la chaudière
Mais ☺ : taux de cendres faible (3,9%)
Autre solution possible = Pyrolyse des coques gaz pauvre + charbon végétal + goudrons
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Combustibles biomasse africains : caractéristiques et utilisations
4. Les coques d’arachide (3/3)
31.30.170.110.040.20.663.92.267.4692.7
Nutriments digestibles
totauxKMgPCaSiCendresMatière
grasseCelluloseMatière
protéique brute
% M.S.
Composition chimique de la coque d'arachide (en % MS)
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Combustibles biomasse africains : caractéristiques et utilisations
5. Les effluents d’élevage (1/6)
2 tVolailles (par 100 places de poules pondeuses)
0.7 – 1.2 tStabulationPorcs (par place de porcs à l’engrais)
15 tStabulationMoutons et chèvres(par UGB)
15 tStabulation libreChevaux (par UGB)
11 - 18 tStabulation libreBovins (par UGB)
8 - 10 tStabulation entravéeBovins (par UGB)
Quantitéannuelle
Système de stabulation
Type d’animal
Quantités de fumier produites par an selon le type d'animal
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Combustibles biomasse africains : caractéristiques et utilisations
5. Les effluents d’élevage (2/6)
1000 /100 places de poules pondeuses
400 - 750Volailles
250 / place porc àl’engrais
250Porcs
3300220Moutons et chèvres
3300220Chevaux
3300220Bovins (stabulation libre)
1710190Bovins (stabulation entravée)
Rejet MS[kg / an / UGB]
MS[kg/t fumier]Type d’animal
Matière sèche dans les fumiers de divers animaux
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5. Les effluents d’élevage (3/6)
20 - 401418 - 25300 - 440Volailles
976.3200Porcs
5.5122.5180Moutons et chèvres
5122.4175Chevaux
5122.4175Bovins(stabulation libre)
573.1150Bovins(stabulation entravée)
Ntot[kg/t]
K2O[kg/t]
P2O5[kg/t]
MO[kg/t]Type d’animal
Composition chimique des fumiers
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Combustibles biomasse africains : caractéristiques et utilisations
5. Les effluents d’élevage (4/6)
12 092kJ/kgPouvoir calorifique inférieur
72.42%Matières volatiles
22.44%Matières minérales
11.90%Humidité
Fumier de pouletUnitéCaractéristique
Caractéristiques du fumier de poulets
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5. Les effluents d’élevage (5/6)L’effet de la digestion anaérobie sur les fumiersSubstances organiques : dégradation moyenne de la MO lors de la fermentation :• déjections bovines : 30 % (vache laitière) à 40 % (élevage bovin)• lisier de porc : 40 %• fientes de volaille à 45 %Azote : pertes d’azote très faibles+ minéralisation = azote organique (3 à 42 % ), azote minéral (1 à 22 %)☺ plus facilement mobilisable par les plantesRapport C/N : C/N dans le digesteur carCorg minéralisé en CH4 et CO2, alors que la majeure partie de l’azote est conservée.Mais risque de pertes d’azote entre la vidange et l’épandage, qui dépendent fortement des techniques utilisées.
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Combustibles biomasse africains : caractéristiques et utilisations
5. Les effluents d’élevage (6/6)L’effet de la digestion anaérobie sur les fumiers (suite)Autres nutriments : peu de pertes + minéralisation = plus facilement disponiblesOdeurs : dégradation non contrôlée de fumier frais = des odeurs très fortes (acides gras volatiles)☺ méthanisation : pratiquement aucune production de ces acidesHygiénisation : élimination d’une grande partie des éléments pathogènes (bactéries et virus) et des graines d’adventices (mais œufs et certains kystes résistants).L’efficacité dépend de la température et du temps de séjour.Qualités fertilisantes :☺ Pertes azote + faibles que lors d’un simple entreposage.☺ Fumier plus homogène = plus facile à épandre et à répartir de manière régulière
sur le champ.
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6. La bagasse (1/4)Canne à sucre (1 tonne)
Préparation et égalisation des cannes
Broyage, imbibition et extraction
Jus trouble (400 kg)
Autres étapes menant à l’extraction du sucre
Eau (300 kg)
Bagasse (300 kg)
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6. La bagasse (2/4)
Caractéristiques de la bagasse (composition, consistance, PCI) dépendent de :variété de canneconditions climatiquestype de solméthode de récoltesystème de nettoyage des cannesrendement de l'installation
Humidité = 45 à 55 % (en poids) et contenu en fibres = 11 à 20 %influencent le PCI (+ de fibres dans la canne = plus de potentiel énergie dans la
bagasse)
PCI moyen = 17 700 kJ/kg
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6. La bagasse (3/4)Utilisations énergétiques de la bagasse dans les unités industrielles
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6. La bagasse (4/4)
Foyers à grille vibrante ou mobile = utilisations les plus répandues et les plus éprouvées vapeur surchauffée à 20-30 bar et 360°C environ détendue dans une turbine à contre-pression pour produire de l'électricité
souvent installations anciennes à faible rendement☺ température de fusion des cendres assez élevée (1200 °C)☺ peu de risques de corrosion des tubes des échangeurs de chaleur
Foyers à lits fluidisés = plus performants mais plus coûteux et pour des plus grandes puissances
Recherche sur les gazogènes à lits fluidisés (Foster Wheeler) mais puissances et investissements énormes
Utilisations énergétiques de la bagasse dans les unités industrielles (suite)
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Combustibles biomasse africains : caractéristiques et utilisations
7. La parche et les coques de café (1/1)PCI (anhydre) coques de café = 14.4 à 17.8 kJ/kgPCI (anhydre) parches de café = 18.3 kJ/kgHBH coques de café = 8 - 14 %HBH parches de café = 10 %
Traitement du café :Deux manières :
le traitement par voie sèche 100 % café vert +coquesle traitement par voie humide 15 % parche
50% coques
Utilisations des résidus :Parche et coques = combustibles bon marché pour alimenter des chaudières
Torréfaction du caféSéchage du cacaoFumage du poisson
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8. Les tiges de coton (1/1)
PCI (anhydre) = 17 200 kJ/kgHBH = 14 %
Utilisations des tiges de coton :Laissées sur place dans les champs et brûlées (le plus souvent)Utilisées comme bois de chauffe si pénurie ou pour production de charbonPourraient être utilisées dans des digesteurs pour biogaz (recherche)
Problématique du coût de récolte et d’approvisionnement
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ANNEXE 4 – Coûts d’apporvisionnement en combustibles : facteurs d’influence (F. Van Stappen, CRA-W)
1
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SEMINAIRE« FORMATION AUX ETUDES DE FAISABILITE
DE PROJETS DE BIOENERGIE »
11 – 15 décembre 2006Saint-Louis, Sénégal
Coûts d’approvisionnement en combustibles : facteurs d’influence
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Coûts d’approvisionnement en combustibles : facteurs d’influence
ContexteDistance de transport des combustibles doit être économiquement acceptable
Importance de connaître les différents facteurs influençant les coûts de récolte et de transport avant de choisir un système d'approvisionnement
Combustion de (bio)combustibles solides = investissements plus importants que pour le gaz, le pétrole ou le charbon, qui peuvent être manipulés au moyen de technologies assez simples.De plus, la qualité variable des biocombustibles solides, en particulier l'humidité, impose de prendre des dispositions spéciales quant au design de la chambre de combustion.La compétitivité de ces combustibles est en outre grandement améliorée lorsque des besoins en chaleur dans le process permettent d'envisager la cogénération.
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Suppression des barrières non technologiques pour encourager l’efficacité énergétique des PME par l’utilisation rationnelle de biomasse
Coûts d’approvisionnement en combustibles : facteurs d’influence
Facteurs influencés par l'environnement dans lequel les opérations de récolte et de transport sont effectuées :
• Conditions globales et régionales (climat, caractéristiques du boisement ou de la culture, densité de population, etc.) ;
• Conditions nationales et locales (caractéristiques du paysage, traditions sylvicoles ou agricoles, axes de communication, systèmes de taxation, etc.) ;
• Conditions sur le site d'exploitation de la ressource (densité de plantation, volume de ressource, saison, terrain, distances de transport, méthodes de récolte et machines disponibles, etc.).
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Coûts d’approvisionnement en combustibles : facteurs d’influence
1. Influence du matériel de récolte et de transport
• Mobilité des engins :Stabilité ;Vitesse selon les différents types de terrain ;Manœuvrabilité (dépend des dimensions, du système de traction, de la puissance, etc.) ;Capacité de remorquage.
• Capacités de manipulation du matériel :Vitesses de chargement et déchargement ;Capacité de chargement (grand volume pose des problèmes sur chemins étroits et terrain inégal).
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Coûts d’approvisionnement en combustibles : facteurs d’influence
1. Influence du matériel de récolte et de transport
Influence de la capacité de chargement et de la distance de transport sur la productivitéde l'approvisionnement en combustibles
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Coûts d’approvisionnement en combustibles : facteurs d’influence
2. Influence des conditions sur le site d'exploitation
Nature du terrainMéthode de récolte du bois d'œuvreÉparpillement et quantité de biomasse résiduelleNécessité de transporter les engins d'un site à l'autre
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Coûts d’approvisionnement en combustibles : facteurs d’influence2. Influence des conditions sur le site d'exploitation
Capacité du grappinVitesse de mouvement de la grue
-Déchargement
Vitesse de déplacementDistance d'acheminement vers le site de valorisationTransport chargé
Capacité du grappinVitesse de mouvement de la grue
Empilement du matérielChargement
Vitesse de déplacementDensité et accessibilité du matériel à récolter
Déplacements pendant le chargement
Vitesse de déplacementDistance entre site de valorisation et site d'approvisionnement
Arrivée à vide
Facteurs liés aux machinesFacteurs liés au siteÉtape
Facteurs influençant la productivité d'une opération de récolte et de transport pour un cas de broyage de résidus forestiers en bord de route
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Coûts d’approvisionnement en combustibles : facteurs d’influence
2. Influence des conditions sur le site d'exploitation
Influence de la densité de résidus récoltables sur le terrain et de la distance d'approvisionnement sur la productivité de l'approvisionnement en combustibles
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Coûts d’approvisionnement en combustibles : facteurs d’influence
3. Facteurs humainsPays industrialisés, le coût de la main d'œuvre est élevé mécanisation essentielle.Pays où la main d'œuvre est meilleur marché plus faible degré de mécanisation
Facteurs influençant les performances d'un opérateur : degré d'effort, aptitude, capacités physiques et psychologiques et motivation (culture et salaire influencent la motivation)
4. Interactions entre enginsImportance d'envisager l'ensemble du système d'approvisionnement : chaîne = plusieurs machines et véhicules pour l'extraction, le traitement et le transport du matériel.Interactions directes quand matériel transféré directement d'une machine ou un véhicule à un autre sans stockage intermédiaire : délais d'attente, de file, etc.
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Coûts d’approvisionnement en combustibles : facteurs d’influence
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Coûts d’approvisionnement en combustibles : facteurs d’influence
5. Échelle de travailSi capacité de la chaîne d'approvisionnement existante dépassée louer équipement
de récolte supplémentaire ou investir dans une nouvelle chaîne.
Influence de la quantité de combustibles livrée par an sur les coûts d'approvisionnement lorsque des nouvelles chaînes d'approvisionnement sont ajoutées
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Coûts d’approvisionnement en combustibles : facteurs d’influence
6. Organisation de la chaîne d'approvisionnementGrande taille système de contrôle par informatique
7. Qualité des résidusContaminants (pierres, métal, sable) endommagent les lames du broyeur frais de
remplacement et d'aiguisage et dimensions irrégulières des plaquettes
Humidité du matériel coûts de transport + effet sur la qualité de la combustionPour réduire l'humidité : stockage sur le site de récolte ou de valorisation (avec
protection contre la pluie) augmente PCI mais pertes en matière sèche augmenter la quantité récoltée pour compenser aller chercher plus loin augmentation des coûts de transport = cercle vicieux optimiser
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8. Influence de la méthode de récolte1. Broyage en bord de route :
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Coûts d’approvisionnement en combustibles : facteurs d’influence
8. Influence de la méthode de récolte2. Broyage sur le terrain :
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Coûts d’approvisionnement en combustibles : facteurs d’influence
8. Influence de la méthode de récolte3. Broyeur embarqué :
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Coûts d’approvisionnement en combustibles : facteurs d’influence
8. Influence de la méthode de récolte
Répartition des coûts selon trois systèmes d'approvisionnement : broyage en bord de route, broyage sur le terrain et broyeur embarqué
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Coûts d’approvisionnement en combustibles : facteurs d’influence
9. Répercussions sur l'écologie des peuplements forestiers
Si récolte des résidus en plus de la récolte du bois d'œuvre :Diminution de la biomasse laissée sur le site d'abattage : perte des nutriments
1.5 à 3 fois plus importante ;Augmentation de l'intensité du trafic sur le site ;Augmentation du nombre de machines et de manœuvres sur place.
Affecte la croissance et le développement des arbres☺ crée des emplois et des revenus indirects en plus de ceux générés par la récolte
du bois d'œuvre
Effets différents selon qu'on récolte les résidus après un abattage final ou après une éclaircie.
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Coûts d’approvisionnement en combustibles : facteurs d’influence
9. Répercutions sur l'écologie des peuplements forestiers
Effets de la récolte des résidus après un abattage final :
Risque de diminution du taux de croissance à cause de la perte de nutriments (cycle de croissance prolongé de 1 à 3 ans en Europe) (mieux si on laisse d'abord sécher les branches sur place retour des feuilles à la terre)
☺ Possibilité de démarrer plus tôt le travail de régénération (compense le retard de croissance) : 1 à 2 ans plus tôt en Europe
☺ Amélioration de la qualité du sol et réduction des coûts de semis ou replantage –meilleure survie des plants
Retard dans les futures opérations d'éclaircie et d'abattageAugmentation de la compaction du sol diminution de la productivité du siteAugmentation des risques de dégâts causés par les animaux et insectes
herbivores
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Coûts d’approvisionnement en combustibles : facteurs d’influence
9. Répercutions sur l'écologie des peuplements forestiers
Effets de la récolte des résidus après une éclaircie :
Rôle des éclaircies = améliorer le développement futur du peuplement
Risque de diminution du taux de croissance d'autant plus élevé que l'éclaircie a lieu en pleine période de croissance du peuplement (>< abattage final) pertes de rendement, de qualité et de diamètre
Compaction des sols et dégâts aux racines puisqu'on ne peut utiliser les branches pour protéger le sol
Solution : épandage des cendres issues de la combustion des résidus sur le peuplement = retour des nutriments à un moment où les arbres en ont plus besoin mais techniquement difficile de récupérer les cendres + logistique
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ANNEXE 5 – Bioénergie : électricité et cogénération (Y. Schenkel, CRA-W)
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ENEFIBIO
SEMINAIRE« FORMATION AUX ETUDES DE FAISABILITE
DE PROJETS DE BIOENERGIE »
11 – 15 décembre 2006Saint-Louis, Sénégal
BIOENERGIE : ELECTRICITE ET COGENERATION
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PRODUCTION D’ELECTRICITE
Deux voies :
- cycles thermiques fermés : séparation de la combustion et de la production
d’électricité, échangeur de chaleur, fluide caloporteur
- cycles ouverts : les gaz de combustion actionnent directement les éléments
mécaniques, moteurs et turbines à gaz, gaz et liquides
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PRODUCTION D’ELECTRICITECycles thermiques fermés
Les plus utilisés car particules, métaux, chlore n’endommagent pas les engins
Technologies :
-Turbines à vapeur : engin d’expansion dans le cycle de Rankine; l’eau estévaporée sous pression et surchauffée;
-Moteurs à vapeur : cycle de Rankine, vapeur surchauffée ou non;
-ORC : turbines à vapeur utilisées dans un cycle de Rankine organique;
-Moteurs Stirling : moteurs à gaz chaud;
-Turbines à gaz fermées : turbines à gaz utilisées comme un moteur Stirlingou alimentées en air comprimé.
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Cycles thermiques fermés
Fluide Technologie Capacité Etat de l’art
Liquide et vapeur Turbine vapeur 500 kWe-500 MWe Prouvé(changement de Moteur vapeur 100 kWe-1 MWe Prouvéphase) ORC 500 kWe-1 MWe 10 inst.
Gaz Turbine gaz ferm. Pas encore établi R&D(sans changement (turbine à air chaud)de phase) Moteur Stirling 20 kWe-100 kWe Développement
et pilote
PRODUCTION D’ELECTRICITE
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Cycles ouverts
Turbines à gaz alimentées directement par les gaz de combustion :
-Combustion sous pression de la biomasse, expansion des gazde combustion dans la turbine à gaz et éjection dans l’atmosphère;
ou
-Combustion atmosphérique de la biomasse, expansion dans le vide, suiviedu refroidissement des gaz et de leur compression pour permettrel’éjection des gaz dans l’atmopshère.
Problèmes : séparation des particules et métaux
Etat de l’art : conceptuel, mais développé en gazéification de la biomasse
PRODUCTION D’ELECTRICITE
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Turbines à vapeur
PRODUCTION D’ELECTRICITE
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TURBINE A VAPEUR
Chaleur de combustion utilisée pour produire vapeur haute pression (20-200 bar),surchauffée ensuite pour les turbines à vapeur (vapeur sèche, efficacitéaccrue)
Vapeur détendue dans la turbine, délivre puissance mécanique entraînant l’alternateur-générateur
Turbines à condensation : 5 – 500 MWe (plus petites existent)Turbines à contrepression : 0,5 – 5 MWe
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1 roue d’ailettes ou de buses libre }
1 roue d’ailettes fixe }
Turbine : - monoétage (efficacité faible : différentiel pression entrée-sortie + faible) ou multiétage
- condensation, contrepression et extraction
Vitesse entrée : 60 m/sVitesse radiale : 300 m/s (après roue fixe – pression diminue)
1 étage
TURBINE A VAPEUR
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Cycle condensation
1-2 augmentation adiabatique de la pression de l’eau2-3 chauffage de l’eau à évaporationdans le préchauffeur, évaporation del’eau dans la chaudière, surchauffe de la vapeur dans le
surchauffeur3-4 expansion de la vapeur4-1 condensation de la vapeur
Cycle extraction
3-5 expansion partielle vapeur5-6 utilisation de la vapeur > 5 bar6-3 évaporation de l’eau dans la chaudière, surchauffe de la vapeur dans le
surchauffeur
TURBINE A EXTRACTION / CONDENSATION
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1-2 augmentation adiabatique de la pression de l’eau2-3 chauffage de l’eau à évaporationdans le préchauffeur3-4 évaporation de l’eau dans la dière4-5 surchauffe de la vapeur dans lesurchauffeur5-6 expansion polyentropique de la vapeur dans la turbine (réalité)5-6’ expansion isentropique de lavapeur (idéal)6-1 utilisation de la vapeur > 1 bar
TURBINE A CONTREPRESSION
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Mono ou multiétage (rendement turbine dépend enthalpie entrée et sortie)Hautes pression et température = rendement élevé, mais aussicoût élevé et risques de corrosionBiomasse contenant du chlore (pailles) : limitation de la températuredans le surchauffeur (corrosion) et donc rendement moindre(solution : surchauffeur séparé au gaz naturel p. ex.)
Capacité - kW ou MW
Pression vapeur à l’entrée (minimum-maximum) : 3 à 50 -200 bar
Température vapeur à l’entrée : 400 - 500 °C
Condensation ou contrepressionpression vapeur à la sortie2 à 10 – 20 bars
Extraction
TURBINE A VAPEUR - SPECIFICATIONS
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Condenseur : température la plus basse possible pour rendement électrique élevé
Si pas de récupération de chaleur et fonctionnement avec air ambiant, t° condensationvarie en fonction t° air, soit environ 30°C à 0,04 bar
Petites turbines : vapeur sèche indispensable, limitant efficacité (point 6 hors zone 2 phases)
Turbine à contre-pression : condenseur à 90-140°C, 1-5 bar.
Conséquence : réduction du rendement électrique de 10%, puisque la différence d’enthalipe n’est utilisée que partiellementUtilité cogénération
TURBINE A VAPEUR - SPECIFICATIONS
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TURBINE A VAPEUR - SPECIFICATIONS
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TURBINE A VAPEUR - SPECIFICATIONS
Turbine à extraction : vapeur à pression intermédiaire pour répondre à besoinsen chaleur variables (point 5) : combinaison d’efficacité électrique avec satisfaction des besoins en chaleur variables
Sensibilité d’échelle : en-dessous de MWe, voire 3 MWe, utilisation de chaudièresà tube de fumées (simples, basses pression 20-30 bars max) et de turbines simples, mono-étage ou peu d’étages, de préférence àcontre-pression (vapeur sèche, pas de vide) en cogénération
Efficacité électrique : 8-12 %, totale (cogénération) : > 80 %
Turbines 5 MWe – 10 MWe : efficacité électrique : 20-25%
Turbines > 10 MWe : efficacité électrique : 30 – 40 %%
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AVANTAGES INCONVENIENTS
- Technologie mature, prouvée - Rendement électrique faible pour petites installations (1 MWe = 15 %)
- Gamme de puissance très large - Rendement faible à régime partiel
- Hautes températures et pression permettent - Coût d’investissement spécifique élevéhauts rendements (grosses puissances) pour faibles puissances
- Séparation combustible et cycle thermique - Température de surchauffe (et doncd’où possibilité utiliser biocombustibles rendement) limité par corrosion à hautecendreux ou contaminés température (! Chlore)
- Possibilités co-combustion - Nécessité vapeur haute qualité
TURBINE A VAPEUR – AVANTAGES/INCONVENIENTS
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Principe : - un à six cylindres par moteur
- puissance : 50 à 1200 kW
- expansion en un ou plusieurs étages
- rapport de pression : de 3 à 6 entre l’entrée et la sortie
- rendement électrique : 6 à 10 % pour les moteurs monoétage, 12 à 20 % pour les multiétages
- pression d’entrée : entre 6 et 60 bar
- pression de sortie : entre 0 et 25 bar
MOTEUR A VAPEUR : PISTON
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Moteur à vapeur 2 cylindres de Spillingwerk
MOTEUR A VAPEUR : PISTON
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MOTEUR A VAPEUR : PISTONCycle utilisant de la vapeur saturée
Expansion 3-4 : zone biphasique eau/vapeur (pas faisable pourturbines)
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MOTEUR A VAPEUR : PISTON
- Acceptent présence d’eau liquide (jusqu’à 12%) même petites installations
- Peuvent fonctionner avec une vapeur saturée basse pression; réduction de l’efficacité, mais gains d’investissements jusqu’à 30 % sur chaudière
- Rendement meilleur que turbines à charge partielle : atteignent une efficacitémaximale de 90 % entre 50 et 100 % de la puissance nominale
- Conviennent donc bien pour des fonctionnements à charge variable de chaleuret/ou d’électricité
- Moins sensibles aux contaminations de la vapeur; requièrent donc moins de technicité dans la gestion de l’eau
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MOTEUR A VAPEUR : PISTON
- Gros inconvénient : injection d’huile de lubrification dans la vapeur avantentrée dans piston; nécessité d’éliminer cette huile du condensat avantentrée dans le réservoir d’eau (processus en 2 étapes avec séparationde l’huile et filtre charbon actif)
- Consommation d’huile : 0,2 g/kWh. La vapeur ne peut souvent être utilisée directement dans un procédé alimentaire. La teneur en huile ne peutexcéder 1 mg/l pour ne pas causer de dommages à la chaudière
- Vitesse de fonctionnement : entre 750 et 1500 tours/min, d’où beaucoup debruit et de vibrations
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MOTEUR A VAPEUR : PISTONPuissance délivrée à 10 t/h de vapeur sèche ou saturée
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3 cylindres 4 cylindres 5 cylindres
Pression chaudière (bar) 11 11 11
Pression entrée (bar) 10 10 10
Pression sortie (bar) 0,5 0,5 0,5
Débit vapeur (t/h) 2,3 3,0 3,7
Puissance électrique (kWe) 95 125 155
Coût (€) 140 000 160 000 180 000(incluant le moteur, les fondations, le système de contrôle, la séparation de l’huile,L’enlèvement du condensat)
MOTEUR A VAPEUR : PISTONSpécifications Spilling
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MOTEUR A VAPEUR : COGENERATION
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AVANTAGES INCONVENIENTS
- Technologie mature, prouvée - Traces d’huiles dans vapeur détendue
- Convient bien pour basses puissances - Capacité max. de 1,2 MWe
- Possibilité d’utiliser de la vapeur saturée, - Beaucoup de vibrations et de bruitcontenant jusqu’à max. 12 % d’eau
-Rendement pratiquement indépendantdu régime partiel
- Modulaire et possibilité d’extraction devapeur
MOTEUR A VAPEUR – AVANTAGES/INCONVENIENTS
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Principe : - remplacement de l’eau par un fluide organique à bassetempérature d’ébullition
- cycle de Rankine
- opération à basse température : 70 à 300 °C
- rendement électrique : 13 % (17 % espéré)
- puissances disponibles : 300 à 1000 kWe
TURBINE ORC
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TURBINE ORC 400 kWe Autriche
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TURBINE ORC
1. Chaudière biomasse2. Economiseur3. Evaporateur fluide organique4. Turbine5. Générateur
m1. Alimentation biocombustiblem2. Entrée airm3. CheminéeQ1. Chaleur pour chauffage
A-B augmentation pression huile danspompe d’alimentation
B-C préchauffage huileC-D préchauffage, évaporation et
surchauffage dans évaporateurD-E détente dans la turbineE-F refroidissement (récupérateur)F-A condensation
Rq : huile vaporisée reste sèche
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TURBINE ORC
Exemple Suisse (en fonctionnement depuis 1998) :
Puissance totale : 335 kWePuissance effective : 300 kWeChaleur récupérée : 1900 kWth
Efficacité électrique : 11 %Efficacité thermique : 67 %Efficacité totale : 78 %(par rapport à l’énergie du combustible bois)
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TURBINE ORC
Avantages par rapport turbine vapeur :
- pas de nécessité de chaudière vapeur, donc réduction coûtet maintenance
- possibilité de fonctionnement à charge partielle de 30 à100 % de la charge totale
Inconvénients par rapport turbine vapeur :
- coût d’investissement légèrement supérieur actuellement (turbine)
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MOTEURS A COMBUSTION INTERNE
Moteurs à étincelles (cycle d’Otto)
Allumage du mélange carburant-air par une étincelle
Carburant typique : essenceBiocarburants : éthanol, biogaz
Puissances : qq kW à 1,5 MW, voire jusqu’à 5 MW
Rendement électrique : 25-35 %
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MOTEURS A COMBUSTION INTERNE
Moteurs à ignition-compression (cycle de Diesel)
Injection du carburant dans le cylindre où il se mélange à l’air
Allumage du mélange carburant-air par compression du piston
Carburant typique : dieselBiocarburants : biodiesel, huile végétale pure, biogaz (conversion étincelles)
Puissances : qq kW à 50 MW
Rendement électrique : 35-45 %
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MOTEURS A COMBUSTION INTERNE
Moteurs à ignition-compression (cycle de Diesel) dual fuel
Biogaz brûlé grâce à une petite quantité de diesel (15 %)
Biogaz mélangé à l’air avant injection dans le cylindreL’injection du diesel se fait lorsque le piston est à son point mort haut;
il est enflammé par compression
Système sensible aux variations de la qualité du gaz
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MOTEURS A COMBUSTION INTERNE
Récupération de la chaleur
Energie mécanique : 38 %Energie électrique : 36,5 %Pertes générateur : 1,5 %
Energie thermique : 62 %Système de refroidissement : 25 %Gaz d’échappement : 24,5 %Pertes radiation : 5 %Pertes gaz d’échappement : 7,5 %
Efficacité totale : 86 %
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MOTEURS A COMBUSTION INTERNE
Récupération de la chaleur système de refroidissement
Eau de refroidissement, refroidisseurs huile et air
Chaleur basse température : 95°C
Production d’eau chaude, d’air chaud
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Avantages
Rendement global chaleur + électricité élevé : 70 à 80 %Bilan énergétique et écologique très favorable :
- économie de combustible jusqu’à 20 %- réduction des émissions gazeuses- + d’énergie utile produite à partir d’un atome de carbone
Inconvénients
Coût d’investissement et d’exploitation supérieurRisque lié à la disparition de la demande de chaleur
COGENERATION
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COGENERATIONCritères de choix
Choix : production d’électricité, de chaleur ou les deux
Utilisation des ratios entre prix biocombustible, prix chaleur et prix électricité
Comparaison des exergies des différentes solutions techniques
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COGENERATIONCritères de choix
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COGENERATIONAspects économiques
Coûts de base
Attention : coûts varient d’un projet à l’autre, d’un site à l’autre
•Ingénierie et planification•Investissements en équipements•Terrain•Combustibles•Entretien et maintenance•Standby/Capacité•Taxes foncières et équipements•Assurances
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COGENERATIONAspects économiques
Investissements en équipements
Stockage du combustible/carburantChaudière à biomasse/Gazogène/Digesteur (+ filtrations biogaz)Chaudières : réservoirs condensat, vapeur, pompes eau, traitement eauTurbine/MoteurGénérateur d’électricitéRécupération de chaleur/Chaudière d’appointTransformateursBoîtiers et câbles électriques; connexion au réseauStockage chaleurTuyauteries chaudes et froidesCondenseur, tour de refroidissement, équipements auxiliairesInstrumentation, contrôle et régulation
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COGENERATIONAspects économiques
Standby/Capacité
Dans le cas où les besoins électriques de l’usine ne peuvent être satisfaitsentièrement par l’installation de cogénération, il est nécessaired’acheter de l’électricité sur le réseau. Dans certains pays, lescompagnies électriques font payer en plus une charge de « standby »fonction des besoins de l’entreprise.
Dans le cas où l’entreprise exporte de l’électricité sur le réseau, certaines compagnies électriques versent une redevance de « capacité » àl’entreprise fonction de sa capacité à exporter de l’électricité sur leréseau. Cette redevance vient en réduction des coûts de l’installationde cogénération
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COGENERATIONAspects économiques
Assurances
Dans une installation de cogénération, les coût d’assurance sont généralementplus élevés à cause des risques plus élevés présentés par :
- les chaudières hautes pressions- les circuits de transport de la vapeur- les lignes à haute tension
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COGENERATIONAspects économiques
Répartition des coûts d'investissement pour une cogénération moteur combustion interne
55%20%
5%
10% 10%
Equipement
Régulation etcontrôlePériphériques
Installation etmise en routeGénie civil
Coûts : de 925 à 1250 €/kWe
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COGENERATIONAspects économiques
Coûts : de 675 à 1200 €/kWe
Répartition des coûts d'investissement pour une cogénération turbine vapeur
18%
22%
20%
20%
15%5%
Turbine vapeur
Chaudière
Périphériques
Génie civil
Installation etmise en routeDivers
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CONCLUSIONS
Technologies prouvées production bioélectricité :
•Turbines vapeur : 0,5 à 500 MWe (max actuel biomasse : 50 MWe)
•Moteurs à vapeur : 50 kWe à 1 MWe
•Turbines ORC : 300 kWe à 1 MWe
•Moteurs à combustion interne : qq kWe à 5 MWe
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CONCLUSIONS
Petites installations
•Chaudières à tubes de fumée/Gazogène à lit fixe/Digestion anaérobie
•Turbines à vapeur monoétage ou peu d’étages, souvent à contrepression pouréviter complications (vide) et parce que efficacité électrique faibleet difficile à améliorerEfficacité électrique : 10-12 %Efficacité thermique : 70 % (essentiel : valorisation chaleur longues
périodes)
•Moteurs à vapeur monoétage ou multiétage, fonctionnant en vapeur saturée(réduction coûts d’investissement, mais réduction efficacité électrique)Efficacité électrique monoétage : 6 à 10 %Efficacité électrique multiétage : 12 à 20 %
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CONCLUSIONS
Petites installations
•Turbines ORCTempérature de fonctionnement plus faiblePas de surchauffeur nécessaireEfficacité électrique : 13 à 15 %
•Moteurs à combustion interne + dual fuelEfficacité électrique élevée : 30 à 45 %Attention propreté biogaz (thermique ou biologique)
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CONCLUSIONS
Grandes installations
•Chaudières à tubes d’eau avec surchauffeur, vapeur très haute pression
•Turbines à vapeur à condensation ou condensation/extractionEfficacité électrique 5-10 MWe : 25 %Efficacité électrique > 10 MWe : 30-35 %
•Co-combustion biomasse/charbon
Suppression des barrières non technologiques pour encourager l’efficacité énergétique des PME par l’utilisation rationnelle de biomasse
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ANNEXE 6 – Compétitivité de la biomasse par rapport à d’autres combustibles (F. Van Stappen, CRA-W)
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SEMINAIRE« FORMATION AUX ETUDES DE FAISABILITE
DE PROJETS DE BIOENERGIE »
11 – 15 décembre 2006Saint-Louis, Sénégal
Compétitivité de la biomasse par rapport àd’autres combustibles
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Suppression des barrières non technologiques pour encourager l’efficacité énergétique des PME par l’utilisation rationnelle de biomasse
Compétitivité de la biomasse par rapport à d’autres combustibles
Coûts de la production d’énergie
Comparer les différents combustibles coût unitaire de l'énergie produite :
coûts annuels totaux de fonctionnement d'une installation=
quantité d'énergie produite par an
Coûts annuels totaux séparés en coûts fixes et coûts variables.
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Suppression des barrières non technologiques pour encourager l’efficacité énergétique des PME par l’utilisation rationnelle de biomasse
Compétitivité de la biomasse par rapport à d’autres combustibles
1. Coûts fixes de la production d’énergie
Exprimés en FCFA / kW et par anIndépendants de la quantité d'énergie produite par
l'installation
Coûts d'investissement (équipement de désulfurisation, dénitrations et limitation des émissions de particules compris) ;
Intérêts à rembourser sur l'emprunt.
L'amortissement des coûts d'investissement dépend :• de la durée de vie estimée de l'installation (qui peut être la durée de vie
technique, économique ou la période de remboursement requise) ;• du taux d'intérêt.
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Suppression des barrières non technologiques pour encourager l’efficacité énergétique des PME par l’utilisation rationnelle de biomasse
Compétitivité de la biomasse par rapport à d’autres combustibles
1. Coûts fixes de la production d’énergie
Le coût d'investissement annuel peut être calculé comme suit :
Ci = a.I avec a = i.(1+i)n / ((1+i)n-1)
Où i = intérêta = amortissementn = durée de vieI = investissement total
Exemple : pour un investissement total de 1 milliard de FCFA, empruntés à un taux d'intérêt de 5%, dans une installation d'une durée de vie estimée à 20 ans : a = 0.05 (1 + 0.05)20 / ((1+0.05)20 -1 = 0.08
donc Ci = 80 millions FCFA par an
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Suppression des barrières non technologiques pour encourager l’efficacité énergétique des PME par l’utilisation rationnelle de biomasse
Compétitivité de la biomasse par rapport à d’autres combustibles
1. Coûts fixes de la production d’énergie
A ces coûts annuels d'investissement, il faut ajouter :
• les salaires du personnel : le nombre de personnes employées dépend de la taille de l'installation, du type de combustible et du degré d'automatisation ;
• les coûts fixes de maintenance et d'entretien ;• les assurances ;• les taxes.
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Suppression des barrières non technologiques pour encourager l’efficacité énergétique des PME par l’utilisation rationnelle de biomasse
Compétitivité de la biomasse par rapport à d’autres combustibles
2. Coûts variables de la production d’énergie
Exprimés en FCFA / MWh (énergie produite)Directement proportionnels à la puissance de l'installation
Principaux coûts variables = achats en combustibles dépendent du :Prix des combustibles = coûts de transport et de déchargement,
ainsi que des taxes et des pertes au stockage ;Rendement de l'installation : dépend, entre autres, des propriétés
du combustible et du type d'installation
Autres coûts variables = coûts de maintenance et d'entretien imprévus
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Suppression des barrières non technologiques pour encourager l’efficacité énergétique des PME par l’utilisation rationnelle de biomasse
Compétitivité de la biomasse par rapport à d’autres combustibles
3. Répartition des coûts fixes et variables : exemple d'une installation au bois
Plus faible pouvoir calorifique des combustibles solides+ besoin d'équipements plus complexes pour la manipulation du
combustible et des cendres= coûts d'investissement sont plus élevés pour les installations
fonctionnant aux combustibles solides qu'au pétrole ou au gaz.
Europe : investissements en moyenne 3 à 3.5 fois plus élevés que pour des installations au pétrole ou au gaz souvent besoin d'aide àl'investissement.
N.B. : coûts d'investissement dépendent aussi de la localisation de l'installation et des options techniques utilisées.
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Suppression des barrières non technologiques pour encourager l’efficacité énergétique des PME par l’utilisation rationnelle de biomasse
Compétitivité de la biomasse par rapport à d’autres combustibles
3. Répartition des coûts fixes et variables : exemple d'une installation au bois
Coûts d'investissement typiques pour une centrale thermique au boisversus pétrole ou gaz naturel
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Suppression des barrières non technologiques pour encourager l’efficacité énergétique des PME par l’utilisation rationnelle de biomasse
Compétitivité de la biomasse par rapport à d’autres combustibles
3. Répartition des coûts fixes et variablesCombustibles solides :
Plus de personnel pour l'opération et la maintenance 2 à 3 fois plus de frais de personnel
Frais d'entretien et d'assurance proportionnels à la puissance de l'installation
Circulation des combustibles solides suffisamment rapide coûts de stockage négligeables
Coûts d'achat des combustibles solides significativement < que pétrole ou gaz MAIS rendement des installations aussi <
Installations aux combustibles solides : frais fixes = 50% ou + des coûts totaux Installations au pétrole ou au gaz : achats en combustibles > 80% des frais totaux
Influence significative du prix du pétrole et du gaz sur la compétitivité des installations à la biomasse.
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Suppression des barrières non technologiques pour encourager l’efficacité énergétique des PME par l’utilisation rationnelle de biomasse
Compétitivité de la biomasse par rapport à d’autres combustibles
3. Répartition des coûts fixes et variables
Répartition des frais fixes et variables selon le type de combustible : bois, pétrole, gaz naturel ou charbon (cas d'une centrale thermique de 5 MW en Finlande en 2000)
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Suppression des barrières non technologiques pour encourager l’efficacité énergétique des PME par l’utilisation rationnelle de biomasse
Compétitivité de la biomasse par rapport à d’autres combustibles4. Coûts de production d'électricité et de chaleur à partir des
combustibles bois
Coûts de production de chaleur en fonction du nombre d'heures de fonctionnement (cas d'une centrale thermique de 5MW en Finlande)
Bois ☺
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ANNEXE 7 – Cas d’application (F. Van Stappen, CRA-W)
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DE PROJETS DE BIOENERGIE »
11 – 15 décembre 2006Saint-Louis, Sénégal
Cas d’application
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Suppression des barrières non technologiques pour encourager l’efficacité énergétique des PME par l’utilisation rationnelle de biomasse
Cas d’application
1. Production de vapeur pour le séchage du bois2. Séchage du bois en parqueterie3. Cogénération en huilerie de palme4. Cogénération en scierie5. Cogénération en rizerie6. Cogénération en complexe forestier7. Biométhanisation des effluents d’élevage8. Biométhanisation des effluents d’huilerie de palme
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Suppression des barrières non technologiques pour encourager l’efficacité énergétique des PME par l’utilisation rationnelle de biomasse
Cas d’application
1. Production de vapeur pour le séchage du bois
Contexte
• Lieu : Malaisie• Procédé : préservation et séchage de bois scié d’hévéa et production de produits
finis (tables, tabourets,… )• Matière première : bois d’hévéa scié non séché, non traité• Sous-produits : sciure, copeaux et chutes de bois• Rendement : ~ 50 %• Saisonnalité : production toute l’année • Transport : par camion depuis les plantations alentours• Année de réalisation : 1997
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Suppression des barrières non technologiques pour encourager l’efficacité énergétique des PME par l’utilisation rationnelle de biomasse
Cas d’application
1. Production de vapeur pour le séchage du bois
Consommation énergétique du procédé industrielConsommation : 2 tonnes de vapeur saturée à 5 bar pour le séchage du bois Demande en chaleur : 33 000 GJ/anConsommation électrique de l’usine : 320 kW/an
Équipements installésChaudière du type ‘tubes de fumées’ (5 tonnes de vapeur saturée à 12,3 bar)+ système d’alimentation automatique depuis un silo d’une capacité de 200 m³+ épuration des gaz de combustion dans un multicyclone☺ fonctionnement requiert très peu d’entretien et de surveillance (1 pers.)
N.B. : surdimensionnement de la chaudière pour l’expansion future de la société
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Suppression des barrières non technologiques pour encourager l’efficacité énergétique des PME par l’utilisation rationnelle de biomasse
Cas d’application
1. Production de vapeur pour le séchage du bois
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Suppression des barrières non technologiques pour encourager l’efficacité énergétique des PME par l’utilisation rationnelle de biomasse
Cas d’application
1. Production de vapeur pour le séchage du bois
Caractéristiques des bio-combustiblesRésidus : environ 132 tonnes par an.
Copeaux : humidité : 30 % (base humide)matières minérales : ~ 1 % (base sèche)pouvoir calorifique : 12,1 MJ/kg
Sciure :humidité : 26 % (base humide)matières minérales : ~ 1 % (base sèche) pouvoir calorifique : 12,8 MJ/kg
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Suppression des barrières non technologiques pour encourager l’efficacité énergétique des PME par l’utilisation rationnelle de biomasse
Cas d’application
1. Production de vapeur pour le séchage du bois
Intérêts énergétique, économique et environnemental
Coût de l’installation : 208.000 € = 136 millions FCFAFinancement : prêt bancaire basé sur la rentabilité de l’entrepriseTemps de retour du projet = 1 an et demiÉconomie de 2800 tonnes de fioul lourd, ce qui évite l’émission
annuelle de 9246 tonnes équivalentes de CO2 et de 60 tonnes de SO2
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Suppression des barrières non technologiques pour encourager l’efficacité énergétique des PME par l’utilisation rationnelle de biomasse
Cas d’application
2. Production de chaleur en parqueterie
Contexte
• Lieu : Thailande• Procédé de production : fabrication de parquet contreplaqué (3 couches)• Matière première : bois rond• Sous-produits : sciure, copeaux et chutes de bois• Rendement : 30 %• Saisonnalité : production toute l’année • Transport : par camion• Année de réalisation : 1993
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Suppression des barrières non technologiques pour encourager l’efficacité énergétique des PME par l’utilisation rationnelle de biomasse
Cas d’application
2. Production de chaleur en parqueterieCaractéristiques de l’unité énergétiqueProduction de chaleur par la combustion de la sciure en chaudière à eau
chaude + réseau pour l’électricité.Consommation énergétique du procédé industriel : 3350 MJ/h sous forme de
chaleur.
Équipements installésCapacité théorique de la chaudière = 1 250 000 kcal/h+ Sciure, copeaux et poussières de bois transportés par voie pneumatique vers
un silo d’une capacité de 250 m³ avec extraction automatique+ système d’épuration des gaz
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Suppression des barrières non technologiques pour encourager l’efficacité énergétique des PME par l’utilisation rationnelle de biomasse
Cas d’application
2. Production de chaleur en parqueterie
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Suppression des barrières non technologiques pour encourager l’efficacité énergétique des PME par l’utilisation rationnelle de biomasse
Cas d’application
2. Production de chaleur en parqueterie
Caractéristiques des bio-combustibles
Sciure :humidité : ~ 10 % (base humide)matière minérale : ~ 1 % (base sèche)pouvoir calorifique : ~ 16,2 MJ/kg
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Suppression des barrières non technologiques pour encourager l’efficacité énergétique des PME par l’utilisation rationnelle de biomasse
Cas d’application
2. Production de chaleur en parqueterie
Intérêt énergétique, économique et environnemental
Coût de l’installation : 180 000 € = 118 millions FCFAFinancement : prêt bancaire basé sur les performances économiques de
l’entrepriseTemps de retour sur investissement : 3 ansÉconomie annuelle de 625 tonnes de fioul lourd, ce qui évite l’émission
annuelle de 1900 tonnes équivalentes de CO2 et de 13 tonnes de SO2.
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Suppression des barrières non technologiques pour encourager l’efficacité énergétique des PME par l’utilisation rationnelle de biomasse
Cas d’application2. Production de chaleur en parqueterie – exemple au Cameroun
• Procédé : production de parquet en bois exotique à destination de l’Europe• Matière première : bois débité d’une scierie (35 m³/semaine)• Sous-produits : copeaux et sciure (15 m³/semaine)• Achats de biocombustibles supplémentaires : bois de défrichage des champs
Utilisation de biomasse pour le séchage du parquet :Chaudière de fabrication locale : consommation = 2-3 m³ bois/jour
Chauffe un ballon qui envoie de l’eau à 90-100°C vers les séchoirs (retour de l’eau à 60-70°C)Capacités des 4 séchoirs : 2 x 16 m³ et 2 x 12 m³
Autres sources d’énergie :Raccordement au réseauGroupe électrogène de 260 kW (200 l/jour)
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Suppression des barrières non technologiques pour encourager l’efficacité énergétique des PME par l’utilisation rationnelle de biomasse
Cas d’application2. Production de chaleur en parqueterie – exemple au Cameroun
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Suppression des barrières non technologiques pour encourager l’efficacité énergétique des PME par l’utilisation rationnelle de biomasse
Cas d’application
3. Cogénération en huilerie de palme
Contexte
• Lieu : Malaisie• Procédé : production d’huile de palme brute• Matière première : régimes de palme• Sous-produits : rafles, fibres et coques • Rendement : huile brute / régimes frais : +/- 20 %• Saisonnalité : récolte toute l’année • Transport : par camion• Année de réalisation: 1998
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Suppression des barrières non technologiques pour encourager l’efficacité énergétique des PME par l’utilisation rationnelle de biomasse
Cas d’application
3. Cogénération en huilerie de palme
Consommation énergétique du procédé industrielConsommation annuelle : 4,5 GWh électriques et 0,5 million de GJ thermiques.
Équipements installésUnité de cogénération : deux éléments principaux : une chaudière à tubes d’eau (foyer à grille plate) et une turbine à contre-pression.+ Alimentation automatique en mélange de fibres + coques + Multicyclone pour épuration des gaz de combustion
+ Vapeur produite à 25 bar est ensuite détendue jusqu’à 3 bar dans une turbine àcontre-pression, pour être utilisée dans le procédé d’extraction et de traitement de l’huile
+ alternateur + turbine : 1,2 MW, suffisant pour couvrir tous les besoins électriques de l’huilerie
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Suppression des barrières non technologiques pour encourager l’efficacité énergétique des PME par l’utilisation rationnelle de biomasse
Cas d’application
3. Cogénération en huilerie de palme
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Suppression des barrières non technologiques pour encourager l’efficacité énergétique des PME par l’utilisation rationnelle de biomasse
Cas d’application
3. Cogénération en huilerie de palme
Caractéristiques des bio-combustibles
Mélange de fibres et de coques produites par l’huilerie :humidité : 24 % (base humide)matières minérales : ~ 3 %pouvoir calorifique : 12,9 MJ/kg
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Suppression des barrières non technologiques pour encourager l’efficacité énergétique des PME par l’utilisation rationnelle de biomasse
Cas d’application
3. Cogénération en huilerie de palme
Intérêts énergétique, économique et environnemental
Coût de l’installation : 690 000 € = 453 millions FCFAFinancement : emprunt bancaire, basé sur la rentabilité de l’entreprise.Temps de retour du projet : < 4 ans (par rapport à l’économie de diesel pour la
production d’électricité en groupe électrogène et de fioul pour la production de chaleur de procédé)
Économies annuelles réalisées : 1600 tonnes de diesel et 8500 tonnes de fioul lourd.
Émissions annuelles évitées : 33 000 tonnes équivalentes CO2 et de 206 tonnes de SO2.
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Suppression des barrières non technologiques pour encourager l’efficacité énergétique des PME par l’utilisation rationnelle de biomasse
Cas d’application
4. Cogénération en scierie
Contexte
• Lieu : Malaisie • Procédé de production : scierie (production de bois scié)• Matière première : bois ronds• Sous-produits : sciures, copeaux et chutes de bois• Rendement : bois scié / bois rond : 74 %• Saisonnalité : production toute l’année • Transport : par camion• Année de réalisation : 1996
11
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Suppression des barrières non technologiques pour encourager l’efficacité énergétique des PME par l’utilisation rationnelle de biomasse
Cas d’application
4. Cogénération en scierie
Caractéristiques de l’unité énergétiqueConsommation énergétique du procédé industriel : 1200 kW d’électricité et une moyenne de 3 tonnes de vapeur à 3 bar pour le séchage du bois.
Équipements installésUnité de cogénération = chaudière à vapeur + deux turbo-alternateurs.+ épuration des gaz de combustion dans un multicyclone+ alimentation par le bas (vis) pour la sciure + alimentation par le haut (bande transporteuse) pour les autres déchets solides Capacité horaire : 16 tonnes de vapeur surchauffée à 22 bar et 280˚Censuite détendue dans une turbine à contre-pression couplée à un alternateur (capacité électrique de 600 kW)
vapeur de contre-pression à 6 bar utilisée pour le séchage du boisreste détendu dans une turbine à condensation + alternateur d’une capacité
électrique de 900 kW
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Suppression des barrières non technologiques pour encourager l’efficacité énergétique des PME par l’utilisation rationnelle de biomasse
Cas d’application
4. Cogénération en scierie
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Suppression des barrières non technologiques pour encourager l’efficacité énergétique des PME par l’utilisation rationnelle de biomasse
Cas d’application
4. Cogénération en scierie
Caractéristiques des bio-combustibles
Sciure : - humidité : 21 % (base humide)- matières minérales : ~ 1 %-pouvoir calorifique : 14,7 MJ/kg
Plaquettes de bois :- humidité : 30 % (base humide)- matières minérales : ~ 1 %- pouvoir calorifique : 13,5 MJ/kg
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Cas d’application
4. Cogénération en scierie
Intérêts énergétique, économique et environnemental
Coût de l’installation : 1,4 million d’€ = 918 millions FCFAFinancement : prêt bancaire, basé sur la rentabilité de l’entreprise.Temps de retour du projet : 3 ans et demi (basé sur les économies en
diesel pour la production d’électricité en groupes électrogènes et de fioul lourd pour le séchage du bois)
Économie annuelle de environ 2250 tonnes de fioul lourd et 3000 tonnes de diesel, ce qui permet d’éviter l’émission de 15 600 tonnes équivalentes de CO2 et d’environ 100 tonnes de SO2
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Cas d’application
5. Cogénération en rizerie
Contexte
• Lieu : Thailande• Procédé de production : décorticage du riz • Matière première : riz non décortiqué• Sous-produits : balles de riz• Rendement : 65 %• Saisonnalité : récolte toute l’année • Transport : par camion• Année de réalisation : 1997
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Cas d’application
5. Cogénération en rizerieCaractéristiques de l’unité énergétiqueConsommation énergétique du procédé industriel : 1650 kW d’électricité en moyenne (2200 kW d’électricité à charge maximale) et de la chaleur (air chaud) pour le séchage du paddy
Équipements installésUnité de cogénération : chaudière à balles de riz (grille en escalier) + turbo-alternateur à condensation
Vapeur (17 tonnes/h de vapeur surchauffée à 35 bar) détendue dans une turbine à condensation + alternateur (2,5 MW)+ partie de la vapeur et/ou des gaz de combustion peuvent être dirigés vers un échangeur de chaleur pour produire de l’eau chaude nécessaire au séchage de riz.
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Cas d’application
5. Cogénération en rizerie
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Suppression des barrières non technologiques pour encourager l’efficacité énergétique des PME par l’utilisation rationnelle de biomasse
Cas d’application
5. Cogénération en rizerie
Caractéristiques des bio-combustibles
Balles de riz :humidité : 9,2 % (base humide)matières minérales : 15.3 % (base sèche)pouvoir calorifique : 13,7 MJ/kg
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Cas d’application
5. Cogénération en rizerie
Intérêts énergétique, économique et environnemental
Coût de l’installation : 3,4 millions d’€ = + de 2 milliards de FCFAFinancement : banques locales sur base de la rentabilité de l’entrepriseTemps de retour du projet : 3,6 ans (☺ vente des cendres vers l’Europe)Économie de 343 tonnes de fioul lourd pour le séchage et 9500 MWh
d’électricité du réseauÉmissions annuelles évitées : 7200 tonnes équivalentes de CO2 et de 22 tonnes
de SO2.
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Cas d’application
6. Cogénération en complexe forestier
Contexte
• Lieu : Malaisie• Procédé de production : scierie et fabrication de panneaux lattés• Matière première : bois ronds• Sous-produits : sciure, copeaux, dosses et délignures• Rendement : 70 %• Saisonnalité : production toute l’année • Transport : par rivière• Année de réalisation: 1994
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Cas d’application
6. Cogénération en complexe forestier
Caractéristiques de l’unité énergétiqueConsommation énergétique du procédé industriel : 1700 t/an de fioul pour le séchage + 2,8 MW d’électricité
Équipements installésChaudière à vapeur (à tubes d’eau) + turbo-générateur à condensation+ système d’alimentation automatique pour plaquettes de bois
Capacité horaire : 30 tonnes de vapeur saturée à 22 barVapeur non utilisée par le séchage du bois détendue dans une turbine à
condensation + alternateur (1,65 MW)+ Épuration des gaz de combustion en multicyclone.
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Cas d’application
6. Cogénération en complexe forestier
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Cas d’application
6. Cogénération en complexe forestier
Caractéristiques des bio-combustibles
Résidus de sciage réduits en plaquettes de bois : humidité : 26 % (base humide)matières minérales : ~ 1 % (base sèche)pouvoir calorifique : 12,8 MJ/kg
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Cas d’application
6. Cogénération en complexe forestier
Intérêts énergétique, économique et environnemental
Coût de l’installation : 1,7 millions € = + d’1 milliard FCFAFinancement : prêt bancaire basé sur la rentabilité de l’entrepriseTemps de retour du projet : 3 ansÉconomie de 2200 tonnes de diesel pour la production d’électricité par groupes
électrogènes et de 1700 tonnes de fioul lourd pour la production de vapeur pour le séchage du bois
Émissions annuelles évitées : 15 800 tonnes équivalentes CO2 et de 91 tonnes de SO2.
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Cas d’application
7. Biométhanisation des effluents d’élevage
Contexte
• Lieu : Danemark• Procédé de production : biométhanisation des déjections animales de 79
fermes• Matières premières : lisiers bovin, porcin et fientes de volaille• Sous-produits : effluents digérés redistribués comme engrais aux fermes• Année de réalisation : 1991
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Cas d’application
7. Biométhanisation des effluents d’élevageCaractéristiques de l’unité énergétique
Volume digesteur (3 x 1745 m³) : 5235 m³Alimentation : lisiers bovin, porcin et fientes de volaille 350 m³/jour
déchets agro-industriels (déchets d’abattoir, 68 m³/jourdéchets d’industries alimentaires, boues destation d’épuration,…)
Teneur en matières sèches dans le digesteur 8 à 9 %Température : 53 °CStockage du biogaz : 1000 m³Production de gaz : 12 000 m³/jour
4,4 millions m³/anProductivité : 31 m³/m³ déchetsTeneur en méthane du biogaz : 60 à 70 %
Biogaz revendu pour production d’électricité et réseau de chaleur
19
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Suppression des barrières non technologiques pour encourager l’efficacité énergétique des PME par l’utilisation rationnelle de biomasse
Cas d’application
7. Biométhanisation des effluents d’élevage
Intérêts énergétique et économiqueCoût d’investissement : 7 000 000 € = 4.5 milliards FCFASubvention du Gouvernement : 1 400 000 €Subvention de l’Union Européenne 600 000 €Recettes (par an) : 765 000 €dont :
Vente d’énergie 557 500 €Redevances industrielles 53 000 €Valorisation des effluents 154 500 €
Coût de fonctionnement : 228 000 €
Temps de retour sur l’investissement 9,3 ans
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Cas d’application
8. Biométhanisation des effluents d’huilerie de palme
Lieu : Asie
Taille de l'huilerie
Capacité d'usinage 45 t régimes/hHeures de fonctionnement par an 6 000 h/anQuantités usinées 270 000 t régimes/anHuile brute produite 54 000 t/anEffluents liquides produits 162 000 m3/an
Caractéristiques des effluents liquides
DCO 50 000 mg/lDBO 25 000 mg/lpH 4.5
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Suppression des barrières non technologiques pour encourager l’efficacité énergétique des PME par l’utilisation rationnelle de biomasse
Cas d’application
8. Biométhanisation des effluents d’huilerie de palme
Dimensions du digesteurVolume total d'effluents traités 162 000 m³/anRemplissage 440 m³/jourVolume opérationnel des 2 digesteurs 8 000 m³ (2 x 4,000 m³)Temps de séjour (moyenne) 18 jours
Performances des digesteursDiminution de la DBO 95 %Diminution de la DCO 80 %Production de biogaz 11 000 m³/jourProduction de méthane (60% du biogaz) 6,600 m³/jour
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Suppression des barrières non technologiques pour encourager l’efficacité énergétique des PME par l’utilisation rationnelle de biomasse
Cas d’application
8. Biométhanisation des effluents d’huilerie de palme
Utilisation des sous-produitsÉlectricité produite à partir de biogaz 950 kWÉpandage du digestat sur la plantation 240 ha
Investissement consentiDigesteurs, 2 unités de 4 000 m3 chacune 450 000 €Biogas storage system 165 000 €Gas engine generators 712 500 €Total 1 327 500 € = 870 millions FCFA
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ANNEXE 8 – Etudes de faisabilité de projets de bioénergie (L. Badji, ITEBE)
1
1
ÉÉtude de faisabilittude de faisabilitéé de projets biode projets bioéénergies nergies cas de la valorisation cas de la valorisation éénergnergéétique de la balle tique de la balle
de riz dans la rde riz dans la réégion du fleuve Sgion du fleuve Séénnéégal gal Lamine BADJILamine BADJI
SaintSaint--Louis, 12 dLouis, 12 déécembre 2006cembre 2006
2
OBJECTIFSOBJECTIFS
• Vérifier la faisabilité technique et économique du projet • Proposer des solutions techniques adaptées au contexte et aux
possibilités qu’offre le site.• Comparer les différentes solutions en terme d’investissement
et d’exploitation.• Rechercher des solutions visant à assurer la pérennité de
l’approvisionnement et en cherchant à favoriser une logique de développement local.
• Proposer des solutions pour le financement de l’opération et le montage juridique.
2
3
ETAPES DE LETAPES DE L’’ETUDEETUDE
1.1. Etude technique Etude technique
1.1 G1.1 Géénnééralitralitééss
- Approvisionnement en biomasse
- Ressources matériels et humains
1.2. Chaufferie1.2. Chaufferie
- Dimensionnement du générateur de bioénergie
- Implantation chaufferie et silo
4
ETAPES DE LETAPES DE L’’ETUDEETUDE2. Etude 2. Etude ééconomiqueconomique
2.1. Co2.1. Coûûts dts d’’exploitationexploitation- Combustible- Conduite et entretien- Gros œuvre
2.2. Montage juridique + Financier2.2. Montage juridique + Financier- Mode de réalisation- Subvention - Financement
3
5
ETAPES DE LETAPES DE L’’ETUDEETUDE
3. Synth3. Synthèèse se 3.1. Synth3.1. Synthèèse des cose des coûûtsts
- Coûts d’exploitation - Coûts investissement
- Simulation prix de vente de l’électricité
3.2. Crit3.2. Critèères de rentabilitres de rentabilitéé3.3. Bilan environnemental 3.3. Bilan environnemental
6
1. Etude technique1. Etude techniqueApprovisionnement en biomasseApprovisionnement en biomasse- Existence d’une ressource accessible et suffisante
(qualité et quantité)- Concentration géographique de la ressource - Existence d’intervenants pour l’approvisionnement
(maitre d’ouvrage lui-même, autres acteurs locaux, services spécialisés)
- Détermination des coûts de la ressource (départ usine avec ou sans conditionnement, livré,…)
- Vérification de la pérennité de l’offre (projection sur plusieurs années)
- Détermination des sources d’approvisionnement alternatives
4
7
1. Etude technique1. Etude techniqueRessources matRessources matéériels et humainsriels et humains- engins de manutention et transport - emplacement pour les installations- lieu de stockage du combustible- personnel qualifié pour conduire les installations- approvisionnement (Personnel, sous-traitants)- fournisseurs d’équipements- Installateurs & service après vente
8
1. Etude technique1. Etude techniqueDimensionnement du gDimensionnement du géénnéérateur de biorateur de bioéénergie nergie
– Puissance, type (chaudière, turbine, méthaniseur, four,…)– Conception hydraulique– Silos et infrastructures de génie civil– Matériels de manutention ou transport
5
9
1. Etude technique1. Etude techniqueImplantation chaufferie et silo Implantation chaufferie et silo - Autonomie du silo : calcul de la consommation annuelle –
hebdomadaire – journalière- Autonomie souhaitée : 1 semaine à 1 mois
- Volume du silo : volume brut / Volume utile : facteur de forme (en fonction du système d’extraction on a des pertes)
- Conception + dimensionnement silo (autonomie + livraison)- Accès au silo (voirie)- Chiffrage génie civil
10
Approvisionnement en biomasseApprovisionnement en biomasse
1. Identifier la ressource - Nature précise du produit- Granulométrie- Humidité- PCI- Taux de cendre
6
11
Approvisionnement en biomasseApprovisionnement en biomasse
2. Disponibilité de la ressource - Cartographie complète des unités - Nombre de tonnes disponibles- Calendrier de production- Calendrier de disponibilité mensuelle- Contrat d’approvisionnement- Évolution dans le temps / prévisionnel sur 15 ans - Concurrences éventuelles sur le produit- Sources d’approvisionnement alternatives et coût
12
Approvisionnement en biomasseApprovisionnement en biomasse
3. Choix du site - Emplacement - Source de matières premières- Source d’eau- Proximité d’un site de connexion HT- Route, accessibilité
7
13
Approvisionnement en biomasseApprovisionnement en biomasse
4. Logistiques d’approvisionnement- Conditionnement - Mode de transport- Chargement / déchargement- Stockage - Reprise de stockage
14
Approvisionnement en biomasseApprovisionnement en biomasse
Décharger
Extraire
Convoyer
• Volume du silo (volumique théorique et volume utile)
• Adaptation du silo au mode de livraison
• Intégration chaufferie dans l’environnement
• Extraction du combustible
• Transfert entre le silo et la chambre de combustion
8
15
Approvisionnement en biomasseApprovisionnement en biomasse
Volume brut : 100 m3Volume net : 60 m3Taux remplissage : 60%
Volume brut : 75 m3Volume net : 35 m3Taux remplissage : 47%
16
Approvisionnement en biomasseApprovisionnement en biomasse
Extracteur rotatif Racleurs à échelles
9
17
Ressources matRessources matéériels et humainsriels et humains• Equipements existants : tracteurs, camions, remorques,
déchiqueteuse, chargeurs, • Bâtiments existants : surface, volume, isolation, mode
d’utilisation des locaux, etc• Personnel de l’entreprise• Entreprises de service : ramassage, conditionnement,
transport; travaux forestiers ou agricoles, travaux publics…• Clients pour les cendres : agriculteurs, horticulteur,
paysagiste, fabrique d’engrais…
18
Dimensionnement chaufferieDimensionnement chaufferie
• Dimensionnement chaudière et turbine– Puissance Chaudière et turbine– Type de chaudière et de turbine – Conception hydraulique– Divers équipements chaufferie
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ANNEXE 9 – L’étude économique (L. Badji, ITEBE)
1
Etude économique - ITEBE -ENEFIBIO - Décembre 2006
Etude de faisabilité de projets bioénergies Saint Louis du Sénégal, 12 décembre 2006
L’étude économiqueLamine BADJI, ITEBE
Photos ITEBE, ERA & ENDA
Etude économique - ITEBE -ENEFIBIO - Décembre 2006
Étude économique Déterminer les impacts prévisionnels des coûts d’investissement et
d’exploitation sur le compte de résultat sur la durée de vie économique du projet.
Calculer les indicateurs suivants :
le prix de l’énergie
les annuités de remboursement
temps de retour de l’investissement (TRB)
le taux de rentabilité interne (TRI)
2
Etude économique - ITEBE -ENEFIBIO - Décembre 2006
Coûts d’exploitationP1 : combustiblesP’1 : électricité & eauP2 : conduite, entretienP3 : maintenance, gros entretien, remplacementP4 : financement
Etude économique - ITEBE -ENEFIBIO - Décembre 2006
P1 : combustiblesEnergie livrée : MWhth et/ou MWhel
Combustible• Rendement de production de chaleur (moyen annuel)• Quantité de combustible : tonnes – MWh• Coût combustible
Combustible d’appoint éventuellement• Choix combustible : fioul, gaz, propane, ….• Quantité d’énergie d’appoint• Coût combustible d’appoint : tarif• Abonnement, location cuve, …..
3
Etude économique - ITEBE -ENEFIBIO - Décembre 2006
P’1 : électricité & eauConsommations pour la production d’énergie• Chaudière (ventilateurs, convoyeurs bois…)• Pompes et autres moteurs de distribution• Chaudière d’appoint • Autres
Etude économique - ITEBE -ENEFIBIO - Décembre 2006
P2 : conduite entretienEntretien en interne• Heures conduite surveillance chaufferie• Décendrage, ramonage• Petit matériel, produits (huile, graisse, produits traitement d’eau,…)• Evacuation des cendres• Contrôle annuel chaudières• Conduite entretien hydraulique
Société d’exploitation : Contrat d’entretien P2• Prestations d’exploitation• Astreinte dépannage
4
Etude économique - ITEBE -ENEFIBIO - Décembre 2006
P3 : Gros entretienProvisions P3• Gros entretien programmable, pièces d’usure (réfractaire,….)• Maintenance des équipements (MRE)• Provisions pour réparations
Société d’exploitation : Contrat garantie totale P3
Etude économique - ITEBE -ENEFIBIO - Décembre 2006
Récapitulatif des investissements
Total investissements de production d’énergie
Petits équipements entretien & dépannage
Equipements électriques : turbine, alternateur, transformateur, groupe électrogène,…
Equipements thermiques : chaudière, cheminée, hydraulique,…
Equipements pour l’approvisionnement : bennes, chargeur, broyeur, convoyeurs
Génie civil, bâtiments, stockage, chaufferie, atelier,…
Terrain, viabilisation, raccordements réseaux, voirie, terrassement,…
5
Etude économique - ITEBE -ENEFIBIO - Décembre 2006
P 4 : Annuités de remboursementLes annuités de remboursement correspondent au montant déboursé annuellement pour le paiement de la dette et la charge d'intérêt. Exemple de calcul : voir fichier EXCEL « Annuité » téléchargeable sur www.inp-toulouse.fr/excel-interactif/Emprunt.xls
Etude économique - ITEBE -ENEFIBIO - Décembre 2006
Récapitulatif des charges d’exploitation annuelles
FEA en FCFA/anTotal frais exploitation annuels
FEA / MWh valorisés en FCFA / MWh
Calcul du coût de l’énergie
Recettes - FEA en FCFA/an
BILAN D’EXPLOITATION
FCFA/anFinancement
FCFA/anRéparations
FCFA/anEntretien
FCFA/anEau & électricité
FCFA/anCombustible
6
Etude économique - ITEBE -ENEFIBIO - Décembre 2006
TRB (Temps de Retour Brut)Le temps de retour brut est le rapport de l’investissement sur le revenu escompté (économie annuelle d’exploitation).
Exemple :• Investissement total : 1 074 528 000 FCFA • Bilan d’exploitation annuel : 67 233 600 FCFA
TRB = Investissement total en FCFA / Bilan d’exploitation en FCFA par an = il s’exprime en années
Etude économique - ITEBE -ENEFIBIO - Décembre 2006
Taux de rentabilité interne (TRI)
On appelle taux de rentabilité interne (TRI) d'un investissement le taux
d'actualisation qui annule sa valeur actuelle nette, VAN.
Exemple voir fichier
EXCEL « TRI »
7
Etude économique - ITEBE -ENEFIBIO - Décembre 2006
Optimisation rentabilité• Optimisation puissance
• extension à d’autres ‘clients’ ou usages• suppression applications non rentables
• Optimisation approvisionnement • Optimisation intégration silo – chaufferie• Travaux à effectuer dans les bâtiments
• Optimisation tarifs• tarifs achats• tarifs vente
Etude économique - ITEBE -ENEFIBIO - Décembre 2006
Plan de financement
Démarchage auprès des différents financeurs pour les solutions retenues
afin de déceler le mode de financement le plus satisfaisant.
Les montages financiers préconisés avec leur coût et leurs avantages
(capacité d'investissement, TIR, risques...)
Les aides possibles d’organismes publics, africains, internationaux
8
Etude économique - ITEBE -ENEFIBIO - Décembre 2006
Plan de financement
Les montages financiers préconisés avec leur coût et leurs avantages
(capacité d'investissement, TIR, risques...)
autofinancement
location
crédit bail
tiers investissement avec/sans garantie de résultat
emprunt bancaire (annuités de remboursement)
micro crédit
Etude économique - ITEBE -ENEFIBIO - Décembre 2006
Plan de financement
Les aides possibles d’organismes publics, africains, internationaux
subventions
prêts
crédits carbone pour les projets industriels
autres incitations
9
Etude économique - ITEBE -ENEFIBIO - Décembre 2006
Planning de réalisationPrise de décision
• Etude de faisabilité• Informations aux usagers• Validation de l’étude de faisabilité• Demandes de subvention• Décision de réalisation
Phase réalisation• Consultation des entreprises• Esquisses, avant projet détaillé – décision engagement de travaux• Appel d’offre• Sélection entreprises + signature des marchés• Finalisation du projet, engagement définitif des clients• Travaux• Consultation approvisionnement + maintenance si besoin
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ANNEXE 10 – Etude de faisabilité d’une valorisation de la balle de ria dans une rizerie industrielle de la région du fleuve Sénégal (F. Douard, ITEBE)
1
1
ÉÉtude de faisabilittude de faisabilitéé de la valorisation de la valorisation éénergnergéétique de la balle de riz tique de la balle de riz
dans la rdans la réégion du fleuve Sgion du fleuve SéénnéégalgalITEBE, SaintITEBE, Saint--Louis du SLouis du Séénnéégal, 14 dgal, 14 déécembre 2006cembre 2006
2
SOMMAIRE DE L’ETUDE
1. Etude de ressource2. Besoins & dimensionnements3. Moyens techniques & intervenants4. Réglementations5. Bilan environnemental6. Chiffrage des investissements7. Calcul des coûts d’exploitation8. Analyse économique9. Plan de financement et montages
juridiques10.Planning de réalisation
2
3
1. Etude de ressource
DONNEES COLLECTEES SUR LE TERRAINDONNEES COLLECTEES SUR LE TERRAIN
Production annuelle de paddy Production annuelle de paddy dans la zone de collecte dans la zone de collecte àà ddééfinirfinir
Rendement matiRendement matièèrere 80 % 80 %
Production annuelle de balle dans Production annuelle de balle dans les rizeries industrielles de la zoneles rizeries industrielles de la zone
Taux dTaux d’’humidithumiditéé moyen de la balle moyen de la balle 11 %11 %
PCI de la balle PCI de la balle àà 11 %11 % 3 650 3 650 kWh/tonnekWh/tonne
Masse volumique de la balle Masse volumique de la balle 135 kg/m135 kg/m33
Taux de cendres :Taux de cendres :
Le potentiel Le potentiel éénergnergéétique tique annuel est de annuel est de ……………… MWhMWh
4
3
5
1. Etude de ressourceSaisonnalité : disponibilités mensuelles
975 2000DÉCEMBRE975NOVEMBRE
975OCTOBRE975SEPTEMBRE975AOÛT975JUILLET975700JUIN
9751500MAI9751500AVRIL9752000MARS9752000FÉVRIER9752000JANVIER
SOLDE DU STOCK
QUANTITE UTILISEE
QUANTITE DISPONIBLEMOIS
6
1. Etude de ressource Prix du combustible et évolution sur la durée
d’amortissement
Autres
11 700 tonnes x 3 650 kWh/tonne x 0,58 FCFA/kWh = 24 768 900 FCFA
Calcul du P1
5% d’augmentation par an (indexer sur le prix du gasoil, prendre en compte l’inflation,…)
Évolution du prix
Camion 10 tonnes, 50 000 FCFA location, 35 000 FCFA de gasoil = 85 000 FCFA/jourOn transport 80 tonnes/jour ce qui donne 85 000/80 = 1 062 FCFA/tonne1 062 FCFA / 3 650 = 0,29 F CFA/kWhMême calcul pour le chargement = 0,29 FCFA/kWhTotal coût de la balle = 2 x 0,29 = 0,58 FCFA/kWh
Coût de la balle
4
7
2. Besoins et dimensionnements
Choix des besoins Choix des besoins àà servir : servir :
Nombre dNombre d’’heures de heures de fonctionnement par an & fonctionnement par an & calendrier :calendrier :
La puissance thermique de La puissance thermique de la chaudila chaudièèrere
………………………………………………
La capacitLa capacitéé de production de production éélectrique de llectrique de l’’installation installation
……………………………………………………
Rendement chaudiRendement chaudièère re
Rendement Rendement éélectrique lectrique
Vecteur dVecteur d‘é‘énergie :nergie :
8
Choix du site :Avantages Delta : proximité réseau + volume disponibleInconvénients Delta : proximité habitation +
Avantages Fall : possibilités d’extension, valorisation thermique
Inconvénients : à 4 poteaux du réseau, volume actuel moyen,
2. Besoins et dimensionnements
5
9
1. Besoins et dimensionnements
Choix techniques pour partie thermique : 4 options + décendrage- Option 4 : peu cher, combustion faite en l’air, le taux de cendre ne
pénalise pas la combustion, fabrication simple (tôle) - Décendrage : mécanique (4,10 tonnes de cendres par jour ! ! ! )
soit 4,10 x 333 = 1 365 tonnes de cendres /anChoix pour l’alimentation de la chaudière : 3 optionsSilos à extraction hydraulique : le système universel pour tous
combustibles
Choix logistique de transport : à concevoir
10
ProcProcééddéés et cogs et cogéénnéération : ration : les chaudiles chaudièères res àà vapeurvapeur
6
11
Gamme 15 à 800 kWHumidité 10 à 25% Petites plaquettes et copeaux secs (3 cm grand côté)
Choix 1 : les foyers Choix 1 : les foyers àà grille planegrille plane
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Gamme : 25 à 5000 kWHumidité : 15 à 45% Granulométrie : 3 x 3 x 1 cm
Choix 2 : les potsChoix 2 : les pots--foyers ou foyers foyers ou foyers «« volcan volcan »»
7
13
Gamme 200 à 25 000 kW Humidité: 25 à 50 voire 60 %Granulométrie : 10 cm et jusque 30 cm
Choix 3 : les foyers Choix 3 : les foyers àà grille grille mobilemobile
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Choix 4: Choix 4: les foyers les foyers àà injectioninjection
Gamme : 200 à 5000 kWHumidité : 10 à 25% Sciures et copeaux secs : 1mm d’épaisseur
8
15
Décendrage1 : par voie humide
2 : Par voie sèche
3 : Manuel
Choix du Choix du ddéécendragecendrage
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Silo choix 1Silo choix 1Silos Silos àà extracteur rotatif : extracteur rotatif :
P < 300 kW et petites plaquettes sP < 300 kW et petites plaquettes sèèchesches
9
17
Silos Silos àà extracteur rotatif : volume utile de livraisonextracteur rotatif : volume utile de livraisonDiamètre d : 3 à 5 mHauteur maxi h : 4 mVolume utile = celui du cylindre de bois au dessus de l’extracteur moins le cône de déversement qui peut impacter jusque 1 tiers sur le volume utile, moins une sécurité de 20% pour retards de livraison
Exemple pour un silo cubique (forme idéale) h=4 & d=4, le volume utile =л r2 x h x 2/3 = 3.14 x 4 x 4 x 0.66 -20% = 26 m3
Alors que le volume réel est de 4 x 4 x 4,5 = 72 m3Soit une efficacité de 26/72 = 36 %
Le volume livrable sera < volume utile, dans l’exemple26 m3 est légèrement insuffisant si l’on souhaite deslivraisons routières de 30m3, il faudra dans ce cas plutôt choisir un diamètre de 5 m qui procurera m3
18
Silo choix 2Silo choix 2Silos Silos àà extraction hydraulique :extraction hydraulique :
le systle systèème universel pour tous combustiblesme universel pour tous combustibles
10
19
Silos Silos àà extracteurs hydrauliques : volume utile de livraisonextracteurs hydrauliques : volume utile de livraison
Extraction par vérins racleur : les pertes viennent marginalement du volume des racleurs, principalement du mode de remplissage et de répartition, puis du local hydraulique.Hauteur maxi = 4 mLongueur maxi échelles = 12 m
Volume utile du silo < Volume total - réserve 20% au fond - cône 35% minimum soit 45% mini.Ce volume utile doit être > au volume de livraison afin d’éviter les incidents de débordement.Exemple : avec un silo prévu à 200m3, nous gardons 40m3 en réserve en fond, nous enlevons 70m3 de pertes et il reste 90m3, qui sera le volume maximum livrable. Les semi-remorques faisant de 90 à 100m3, on prendra une petite marge supplémentaire en choisissant 220m3
20
Silo choix 3Silo choix 3Silos Silos àà vis rotative dans lvis rotative dans l’’industrieindustrie
du bois : fortes hauteurs & produit ldu bois : fortes hauteurs & produit léégerger
Remplis pneumatiquement, leur volume utile est > 90%
11
21
2. Besoins et dimensionnements2. Besoins et dimensionnementsCalcul des dimensions du silo Calcul des dimensions du silo - Autonomie souhaitée : 1 jour + 1 nuit = 36 heures car nous sommes sur
un site industriel- Considérant le taux de remplissage du système de silo choisi, la puissance
de la chaudière et l’énergie volumique du combustible, calculez le volume total du silo et donnez ses côtes.
- 36 heures x 4,16 MW = 150 MWh th- 150/0,78 = 192 MWh pci / 3, 650 kWh/t = 52, 6 tonnes- 52, 6 t / 0,135 t/m3 = 390 m3 - 390 m3 x 2 = 780 m3 - Silo : h=4m ; L=15m, l=13m- Bennage : sur les deux côtés - Si autonomie de 24 heures : largeur de 8,6 m
22
Existence de moyens techniques- Pelles/chargeur : télescopique avec un bras de 5 m1 170 bennes de 10 tonnes (146 jours de chargeur) + reprise de
stockage (2 500 t) 2 500 / 0,8 x 5 minutes = 33 jours décision : achat
- Benne : location - Pont bascule chez Delta Existence d’intervenants- Transport (oui); partie production thermique (personnel local)
3. Moyens techniques & intervenants
4. Réglementations- stockage; sécurité;
12
23
Les combustibles fossiles émettent des gaz à effet de serre :
• Charbon : 341 kg CO2 /MWhu
• FL : 279 kg CO2 / MWhu
• Gaz naturel : 202 kg CO2 / MWhu
La biomasse est une énergie renouvelable et sa combustion estneutre par rapport au bilan du CO2 ; le bois ne contient pas de
soufre et sa combustion n’émettra pas de dioxyde de soufre (SO2).
5. Bilan environnemental
24
5. Bilan environnemental
PCIQuantité de combustible pour 1 TEP
Masse CO2 par kg
combustible
Masse SO2 par kg
combustible
Masse CO2 par TEP
Masse SO2 par TEP
kWh/kg kg/TEP kg/kg kg/kg kg/TEP kg/TEP
FOD 11,917 979 3 142 0,006 3 076 5,874
FL2 11,027 1 058 3 113 0,078 3 293 82,524
FL2 BTS 11,486 1 016 3 191 0,0198 3 241 20,1
Charbon 10,139 1 151 3 300 0,02 3 798 23,02
GN 10,6 1 101 2 128 1,20E-06 2 343 1,32E-03
1 TEP = 11 620 kWhPCI
13
25
Calcul des émissions évitées- Production électrique valorisée : 0,620 x 8 000h = 4 960 MWh el
fioul lourd : 4,16 / 0,84 = 4,95 MWh thénergie correspondante = 4,95 x 8 000 = 39 600 MW th39 600 / 11025 = 3 515 t 3 515 x 3,13 = 10 943 t C02/an soit
- Tonnes de fuel lourd (PCI de 11 027 kWh/t ) nécessaire pour la même production énergétique :Rdt chaudière fioul lourd : 0,84
- Tonnes de CO2 évitées par rapport à une solution fuel lourd (PCI de 11 027 kWh/t ) : 164 145 t de C02/15 ans
- Tonnes de SO2 évitées par rapport à une solution fuel lourd :3 515 x 0,078 = 274 tonnes / anSoit 274 x 15 = 4 112 tonnes de S02 / 15 ans
5. Bilan environnemental
26
6. Chiffrage des investissements de départ
1 426 270 400 FCFATotal investissements de production d’énergie
25 000 000 FCFA= 10% = 129 627 040
Petits équipements entretien & dépannageÉtude et contrôle
Turbine + alternateur = 500 000 000 FCFAGroupe 100 Kva: 20 000 000 FCFA
Equipements électriques : turbine, alternateur, transformateur, groupe électrogène,…
Chaudière + cheminée + hydraulique = 500 000 000 FCFA Equipements thermiques : chaudière, cheminée, hydraulique,…
Chargeur = 40 000 000 FCFA Chaînes à raclettes = 5 000 000 FCFA
Equipements pour l’approvisionnement : bennes, chargeur, broyeur, convoyeurs
Prix du bâtiment : 30 000 000 FCFA (10x20 et 8m)Plate forme stockage : dalle 150 000 000 FCFA (5 000 m2) mur béton 140m x 2,5 X 30 000 = 10 000 000 FCFASilo d’alimentation : Excavation 300 x 2 000 = 600 000 FCFA 84 m2 de mur et 102 m2 de dalle : 75 m3 de béton x 180 000 FCFA = 13 400 000 FCFA x 1,2 = 16 000 000 FCFA
Génie civil, bâtiments, stockage, chaufferie, atelier,…
4ha de terrain = 600 000 FCFAClôture + Haie vive = 10 000 000 FCFA raccordement eau : 2 000 000 FCFARaccordement électrique : 4 000 000 FCFA pour la ligne (500m) et 3 000 000 FCFA pour le transformateur
Terrain, viabilisation, raccordements réseaux, voirie, terrassement,…
14
27
7. Calcul des coûts d’exploitation
P1 : combustibles = 24 768 900 FCFAP’1 : électricité & eau = 12 000 000 FCFAP2 : conduite, entretien = P3 : maintenance, gros entretien, remplacementP4 : financement
28
P1 : combustiblesEnergie livrée : ……………….. MWhel
Combustible• Rendement de production d’électricité (moyen annuel) :• Quantité de combustible : ………………… tonnes ou ………………MWh• Coût combustible par tonne :• Coût combustible 1 par tonne :• Coût combustible 2 par tonne :• Coût total annuel :
15
29
P’1 : électricité
Consommations pour la production d’énergie• Chaudière (ventilateurs, convoyeurs bois…) : ………..kW x ……………..heures = ………..kW x ……………..heures = ………..kW x ……………..heures =
• Pompes et autres moteurs de distribution :………..kW x ……………..heures = ………..kW x ……………..heures = ………..kW x ……………..heures =
Consommation annuelle d’électricité :
………MWhel x tarif SENELEC = …………………
30
P2 : conduite entretienCalcul des heures = 200 000 x 20 x 12 = 48 000 000 FCFA • Conduite chaufferie : …………. heures • Alimentation silo : …………. heures• Décendrage, ramonage : …………. heures • Evacuation des cendres : …………. heures • Contrôle annuel chaudières : …………. heures Total des heures : ………x ………….. Fcfa/heure
Autres frais = 3 000 000 + 200j x 35 000 = 10 000 000 FCFA- Petit matériel, produits (huile, graisse, produits traitement d’eau,…)- Prestations extérieures - Gasoil chargeur - Petites pièces de rechange
Total P2 = 58 000 000 FCFA
16
31
P3 : Gros entretien et réparations
Provisions sur la durée d’amortissement
• Pièces d’usure • grilles de foyer• réfractaire de chaudière• vis d’alimentation • moteur électriqueProvisions pour casse
• Provisions heures pour interventions
P3 annuel = 3% de l’investissement = 42 788 112 FCFA
32
127 000 000 FCFA
P 4 : Annuités de remboursement
17
33
7 – BILAN D’EXPLOITATION
265 373 632 FCFA/an Total frais exploitation annuels
265 373 632 / (620 x 8 000) = 53,50 FCFA/kWh
Calcul du coût de l’énergie
Recette = 620 x 8 000 x 60 = 299 520 000 FCFAAvec 60 FCFA prix de vente 32 240 000 FCFA/an
BILAN D’EXPLOITATION
127 816 620 FCFA/anFinancement
42 788 112 FCFA/anRéparations
58 000 000 FCFA/anEntretien
12 000 000 FCFA/anEau & électricité
24 768 900 FCFA/anCombustible
34
Calculer les indicateurs suivants :
le prix de l’énergie
53,5 FCFA/kWh
temps de retour de l’investissement (TRB)
TRB = 1 426 270 400 / 32 240 000 = 44 ans !
la valeur actuelle nette (VAN)
le taux de rentabilité interne (TRI)
- 11 %
8. Analyse économique
18
35
1. Poste investissement
le taux de rentabilité interne (TRI)
- 11 %
Optimisation
36
9. Plan de financement et montage juridique
1. Les montages financiers préconisés avec leur coût et leurs avantages
(capacité d'investissement, TRI, risques...)
2. Les aides possibles d’organismes publics, africains, internationaux
3. Propositions de montage juridique
19
37
10. Planning de réalisationPrise de décision
• Etude de faisabilité• Informations aux usagers• Validation de l’étude de faisabilité• Demandes de subvention• Décision de réalisation
Phase réalisation• Consultation des entreprises• Esquisses, avant projet détaillé – décision engagement de travaux• Appel d’offre• Sélection entreprises + signature des marchés• Finalisation du projet, engagement définitif des clients• Travaux• Consultation approvisionnement + maintenance si besoin
ENEFIBIO EIE/04/129/S07.40676 – Formation aux études de faisabilité de projets de bioénergie Page 22 / 23
ANNEXE 11 – CV et lettres de motivation des participants sénégalais
MBAYE Badara SANE Ansoumana SY Bocar Sada SY Mariama
CV de Monsieur Badara MBAYE 1
CURRICULUM VITAE DE
MONSIEUR BADARA MBAYE
INGENIEUR CONSULTANT
Adresse : B.P. 3820
DAKAR SENEGAL Tél. 638 66 14 / 871 44 44
e-mail :[email protected]
CV de Monsieur Badara MBAYE 2
I- RENSEIGNEMENTS PERSONNELS:
NOM : MBAYE PRENOM : Badara DATE DE NAISSANCE : 17 Mars 1952 LIEU DE NAISSANCE : THILMAKHA/THIES NATIONALITE : Sénégalaise SITUATION MATRIMONIALE : Marié, 6 enfants II-PRINCIPALES QUALIFICATIONS
Badara MBAYE, Ingénieur Génie Electrique, titulaire du diplôme supérieur de gestion des entreprises (DSGE-CESAG) (formation de type MBA nord Américain HEC Montréal)et de plusieurs autres certificats poste universitaires Consultant, a une expérience soutenue et pertinente en management, en développement d'entreprises, en gestion de projets, en gestion de clientèle dans les métiers de l’électricité, de la réfrigération du bâtiment et des travaux publics (études, réalisation et suivi de travaux en usine et en chantier). Il a à son actif plusieurs réalisations en gestion de projets, en éclairage public, en réseaux électriques basse et moyenne tension, en équipement tertiaire électrique basse et moyenne tension, en hydraulique, en réfrigération, en voirie urbaine et rurale. III- FORMATION PROFESSIONNELLE ET ACADEMIQUE: Mai 2005 : Attestation de participation au séminaire de formation des consultants à la mise à niveau des entreprises organisé par le bureau de mise à ni - veau (BMN) ;l’ADEPME et l’ONUDI à DAKAR.
Octobre 2002 : Certificat du centre de recherches routières(CRR Bruxelles)pour gestion d’une entreprise de construction routière
CV de Monsieur Badara MBAYE 3
Décembre 1999 :Certificat CMA -IEPF (Chalifour Marcotte et associés Inc –Institut de l’énergie et de l’environnement de la francophonie –QUEBEC) « Expert conseil en efficacité énergétique dans le secteur industriel niveau avancé » Septembre 1998 : Certificat CMA IEPF `(Chalifour Marcotte et associé Inc- Institut de l’énergie et de l’environnement de la francophonie -QUEBEC) « Expert Conseil en efficacité énergétique dans le secteur Industriel en milieu industriel ». Mai 1995 : Certificat informatique: Initiation aux Logiciels MS-DOS, Windows, winword 6.0, Excel 5.0 Mars 1995 : Certificat ISADE ``Planification, Management et Institutionnalisation des projets de Développement en Afrique``. Juillet 1993 : :Certificat ISADE « le métier de consultant » . Octobre 1991 : Séminaire ACDI : « diagnostic et redressement des entreprises en difficulté ». Juillet 1983 : Diplôme supérieur de gestion des entreprises (DSGE/CESAG DAKAR ) Diplôme Equivalent en termes d'Exigences et de Contenu Au Master Of Business Administration Nord Américain
(MBA). Juillet 1980 : Diplôme d'Ingénieur Génie Electrique (ENSUT/DAKAR) Juillet 19971 : Baccalauréat Série C (Mathématiques et Sciences
Physiques Prytanée Militaire de Saint-Louis).Mention A. bien
Avril 1970 : Brevet de préparation Militaire Supérieure (PMS). IV-EXPERIENCE PROFESSIONNELLE
IV-0 -Janvier 2003 à nos jours: Poste : Directeur de TRANSPEQ SURL
CV de Monsieur Badara MBAYE 4
Entreprise générale de travaux publics ,bâtiments ,constructions électriques, climatisation ,réfrigération ,fournitures d’équipements techniques IV-1-Janvier 1993 à nos jours: Poste : Directeur du cabinet I C O (Ingénierie Consultance Organisation ) Bureau d’études techniques pour les métiers du bâtiment et des travaux publics : voirie ,bâtiment, hydraulique , électricité
REALISATIONS PRINCIPALES
a) Juin 1996 à décembre 1997: En groupement avec le bureau d'Etudes Saïdou DIALLO, suivi pour le compte de AGETIP des travaux d'éclairage public de Dakar (PGDU - 850 luminaires); entreprise: Groupe ABB - HERLICQ.
b) Décembre 1995: Etude de l'extension du réseau électrique basse tension de la
commune de khounguel (4850ml de câble); client AGETIP. C) Novembre 1995: étude et suivi éclairage de la voie principale de Mbao (48 points lumineux, 250w, sur 1800ml); client AGETIP. d) Octobre 1995: Etude et suivi éclairage public des voies principales de la commune de Kaffrine (113 points lumineux de 150w sur 450ml); client AGETIP. e) Août 1994 à décembre 1995: Réhabilitation des huit (8) restaurants universitaires COUD/CROUS: génie civil, électricité, ventilation, chambres froides sécurité incendie, plomberie, assainissement à Dakar et Saint-Louis; client AGETIP. f) Avril 1993: Etude des lots techniques: électricité, poste de transformation MT/BT, climatisation VMC, plomberie, téléphone, sécurité incendie, ascenseur, réseau informatique pour les bâtiments R+2 et R+5 de la rue GUILLET à Dakar et devant abriter les services Centraux du Ministère de l'économie, des Finances et du Plan; en groupement avec les architectes Roland DEPRET et Malick FAYE (cabinet Intertechniques). IV-2-Octobre 1987 à décembre 1997: Poste: Directeur Fondateur de la société GENEQUIT: Entreprise de travaux d'électricité, de climatisation,
de réfrigération et de bâtiment
CV de Monsieur Badara MBAYE 5
1 2 3 4 5 6
01/12/98 01/12/98 01/11/98 16/06/98 01/03/97 01/02/97
ELECTRICITE Réalisation des travaux d'éclairage du Chemin de Ronde de la zone des Hydrocarbures du Port Autonome de Dakar: Fourniture et Pose: *22 candélabres simple crosse10ml *871ml de réseau en HN33S33 *22 lanternes Malaga 11FS250 équipés de ballast SHP250w220v Electrification du village de Mbam: fourniture et pose: *1 poste aérien 30KV/B2 type H61 50KVA *1 réseau ``moyenne tension`` 30 KV en rigide sur 3.5Kml *1 réseau ``basse tension`` en préassemble 3x35 et 4x16 sur 2.3 Kml Electrification des villages de Keur Amadou Yalla et Ngourane Fourniture et pose de: *2 postes aériens type H61 50KVA *2 réseaux ``moyenne tension`` aériens 30KV en rigide sur 13 Kml *2 réseaux ``basse tension`` en préassemble 3x35 et 4x16 sur 4240ml Travaux d'éclairage du Port de Kaolack: fourniture et pose: *730ml de câble préassemble 3x35 *28 lanternes JUNIOR GS 250 *1 coffret électrique Electrification MT/BT Darourahmane IV: Génie civil et Equipement électrique Poste en coupure d'artère, 600ml de réseau souterrain MT 30KV 2300ml réseau aérien BT en préassemble et poteaux bois, 36 points lumineux EPA Eclairage Public des allées Khalifa Ababacar SY Dakar: *15 candélabres double crosse 10ml, 250w *61 candélabres simple crosse 10ml, 250w *36 candélabres d'ambiance
14 semaines
3 mois
3 mois
14 semaines
4 mois
6 mois
Port Autonome de
Dakar
SENELEC DAKAR
SENELEC DAKAR
COSEC
SENELEC DAKAR
AGETIP S/C Commune de
Dakar
Port Autonome de
Dakar
S.E.R SENELEC
HANN
S.E.R SENELEC
HANN
Port Autonome de
Dakar
S.E.R SENELEC
HANN
Cabinet Horizon 2000
18 091 215 40 542 077 102 359 468 15 557 544 53 581 116 113 917 803
CV de Monsieur Badara MBAYE 6
7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17
01/12/96
3.5ml, double crossette 2x70w *10 projecteurs CORMORAN MAZDA 500w Electricité, Climatisation, Téléphone, Groupe Electrogène (150KVA) du Centre de Santé des Parcelles Assainies Dakar Changement de tension B1/B2 (110, 220, 380) pour les secteurs de 10 postes SENELEC Electricité six (6) appartements grand standing R+2 à Dakar (téléphone, électricité, portier vidéophone, circuit fermé de télévision) Réhabilitation électricité (circuits et terminaux) Immeuble administratif (R+2)+ pose groupe Electrogène 100KVA Eclairage Public de Tally Boumack (Pikine/Dakar) *53 candélabres: 10ml 400w Eclairage Public de Tally Icotaf (Pikine/Dakar) *60 candélabres: 10ml 400w Réamenagement nouveaux bureaux AGETIP (lot électricité).Locaux ex banque USB/Dakar avec tableau de comptage UP2 SENELEC Réhabilitation Campement Touristique de Dionewar-Reprise totale du réseau électrique souterrain-Raccordement et mise en service d'un groupe électrogène 40KVA/Iles du Saloum Eclairage du Boulevard Fluviale de Guet-Ndar/Saint-Louis *32 candélabres: 9ml, 150w Eclairage Public terre-plein central des allées Cheikh Sidaty AIDARA (ex Niary Tally) Dakar *120 candélabres avec luminaires 120w Réfection projecteurs d'éclairage Gares routières de Colobane et Malick SY/Dakar *32 projecteurs 1000w
8 mois
6 mois
15 mois
3 mois
3 mois
3 mois
2 mois
1 mois
3 mois
6 mois
2 mois
AGETIP S/C Commune de
Dakar
SENELEC DAKAR
Promoteur Privé
AGETIP
AGETIP S/C Commune de
PIKINE
AGETIP S/C Commune de
PIKINE
AGETIP
AGETIP S/C CEGES
AGETIP S/C Commune de Saint-Louis
AGETIP S/C Commune de
Dakar
Commune de Dakar
Cabinet Inter-Architectes
Département Exploitation Technique S.
HANN Architecte
A.D.D
Cabinet TABAKH
Cabinet GM2
Cabinet GM2
CAD Ellipse
Groupe OSCARE
B.M DAKAR
Architecte Moussa FALL
DAKAR
D.A.U
74 772 325 23 958 172 21 490 663 20 000 000 51 328 853 53 154 858 4 000 000 3 086 865 17 000 000 19 800 000 5 000 000
CV de Monsieur Badara MBAYE 7
18 19 20 21 22 23 24
CLIMATISATION Pavillon Radiothérapie/Institut de Cancérologie HALD DAKAR Contrat de suivi et de maintenance de Climatiseurs individuels (14 appareils) Climatisation Centrale 110KW.Chambre froide (25m3), Groupe Electrogène (150KVA) Résidences Pasteur et Médina Groupe SUDCOM-SUD-QUOTIDIEN Immeuble Fahd Dakar (Installation et SAV) *40 appareils Extension climatisation individuelle *40 appareils et réfection climatisation centrale (25CV) Stade de l'Amitié de Dakar BATIMENTS ET AUTRES Equipement de la piscine (15x7ml) de l'espace culturel et sportif El hadj Omar BONGO/Louga Réhabilitation Pavillon Cancérologie HALD Climatisation/Electricité/Téléphone
3 mois
en cours
6 mois
1 mois -
2 mois
6 mois
AGETIP
D.H.L
AGETIP S/C Primature
-
AGETIP
AGETIP S/C Commune de
Louga
AGETIP S/C Ministère de
la Santé
Cabinet Archi Design
-
Cabinet SOW Et DIAGNE
SUDCOM
Cabinet TABAKH
Cabinet I.A.U
Cabinet ADMUR
8 461 459 800 000 54 000 000 800 000 21 000 000 6 700 000 24 000 000
IV-3-Août 1983 à Août 1987: Poste: Chef de Département Climatisation de la société DAMETAL (filiale Du groupe Français DAVUM SACILOR) km 2.5, Boulevard du
Centenaire de la commune de Dakar-Dakar.
REALISATIONS PRINCIPALES
a) - En Management:
CV de Monsieur Badara MBAYE 8
Confection et mise en œuvre d'un nouvel organigramme: contrôle des Etudes techniques: Bilan Thermique: Choix du mode de climatisation, Choix des appareils et autres matériels, Estimation des coûts de revient, Passation des commandes ``fournisseurs``, Prospection commerciale, Organisation et contrôle des activités des Unités Opérationnelles sur le terrain: Chantier, Dépannages, Travaux d'atelier. b) - En Chantier de Climatisation: 1985: Climatisation Centrale par eau glacée (3 Centrales CARRIER 30 GB055) de l'hôpital Général de Grand-Yoff (ex Centre de Traumatologie et d'orthopédie). 1984: Climatisation Centrale des étages supérieurs de l'immeuble Sokhna Anta à Dakar (R+15)=système de refroidissement avec armoires de ventilation. 1984 - 1985: Entretiens trimestriels des installations de climatisation centrale du théâtre Nationale Daniel SORANO (1200 places) à Dakar; système: Centrales centrifuges CARRIER avec centrales de traitement d'air.
REALISATIONS A L'ETRANGER
1) Climatisation centrale téléphonique (MT20) à CONAKRY 2) Dépannage et suivi chambre froide Novotel BANJUL
3) Climatisation Salle de Conférence (300 places) NOUAKCHOTT.
IV-4-Août 1980 à octobre 1981: Poste: Ingénieur à l'Entreprise Sénégalaise d'Electricité (E.S.E) -
Colobane - Dakar.
REALISATIONS: Etudes et travaux d'installations électriques dans le bâtiment, les postes de transformation, les réseaux de distribution (électrification de quartiers, électrification interurbaine, production d'énergie électrique).
a) - Juillet 1981: Amenée d'électricité et câblage Station de pompage Forages SONEES POUT NORD. b) - Janvier à octobre 1981: Entretien et dépannage sur le réseau aérien, basse tension des casernements militaires de la ville de Dakar.
CV de Monsieur Badara MBAYE 9
V-LANGUES:
LU
PARLE ECRIT
FRANÇAIS
Excellent Excellent excellent
ANGLAIS
Bon Bon Bon
ALLEMAND
Moyen Moyen Moyen
VI- ATTESTATION : Je soussigné, certifie, sur la base des données à ma disposition, que les renseignements ci-dessus rendent fidèlement compte de ma situation, de mes qualifications et de mon expérience. Je tiens à votre disposition toutes les références et attestations nécessaires. Monsieur Badara MBAYE Dakar, le 20 août 2006
Badara MBAYE Ingénieur Consultant BP 3820 – Dakar RP Tél. : 638 66 14 / 877 09 77 e-mail : [email protected]
Dakar, le 15 août 2006 à
Enda Tiers-Monde Programme Energie, Environnement, Développement DAKAR Concerne : Formation professionnelle étude de pré faisabilité de projets bioénergie Objet : Lettre de motivation
Messieurs,
Suite à votre annonce parue dans la presse écrite pour la formation citée, j’ai le plaisir de soumettre à votre haute appréciation ma candidature. En effet, je suis Ingénieur Consultant dans les domaines de l’énergie et du développement d’entreprises. Une formation dans les études de pré faisabilité de projets bioénergie m’apporterait un plus important dans le cadre de mon développement professionnel. L’énergie dans ses différentes formes est un bien à rendre accessible au plus grand nombre, ses coûts gagneraient à être réduits en particulier dans nos pays sous-développés, son exploitation devrait aider à générer de nouveaux emplois partant combattre la pauvreté tout en veillant à la sauvegarde de l’environnement en limitant la désertification, en veillant au respect de la biodiversité et à l’équilibre du climat. Vous remerciant de votre bienveillante attention, veuillez agréer Messieurs, l’expression de mes salutations distinguées.
Badara MBAYE
PJ : 1 Copie de CV
1
CURRICULUM VITAE ANSOUMANA SANE Cabinet d’Etudes, de Conseils et de Formation (CEC) 83, Rue 05 Cité Carrière BP 539 THIES Tel : (00221) 95177 29 / Cellulaire: (00221) 645 75 41 E-mail : [email protected] PROFESSION : ECONOMISTE DU DEVELOPPEMENT AFFILIATION A DES ASSOCIATIONS / GROUPEMENTS PROFESSIONNELS
Président de la Cellule Régionale du Conseil des Organisations Non Gouvernementales d’Appui au Développement (CONGAD) de Thiès depuis Mai 99
Membre du Réseau MARP/Sénégal
Membre du Réseau Genre et Développement du CONGAD
FORMATION : ETUDES SUPERIEURES 1992 - 1994 : Institut Universitaire d'Etudes du Développement de Genève (Suisse)
(Diplôme de Maîtrise en Etudes du Développement)
DOMAINES DE COMPETENCES
Conception, Gestion et Suivi-évaluation des Projets / Programmes, , Sociologie des Organisations, Diagnostic Institutionnel Participatif, Animation et Communication Sociale, Formation, Recherche et Planification Participatives, Analyse Sociale Genre et Développement, Evaluation Participative, Gestion des Ressources Naturelles et de l’Environnement.
EXPERIENCE PROFESSIONNELLE
Mars 2006 à nos jours : Directeur Exécutif du Cabinet d’Etudes, de Conseils et de Formation(CEC) THIES Août 05 -Oct. 2005 : Chargé de Programme (Formation, Suivi- Evaluation) à GREEN-SENEGAL
Responsabilités Suivi- Evaluation des différents Projets/Programmes Planification et organisation des sessions de formation
Fév. Juil. 2005 : Chef d’Equipe de GREEN-SENEGAL,Opérateur Partenaire Polyvalent du
Projet de Gestion et d’Organisation Villageoises (POGV 2) pour la région de Thiès
Responsabilités Coordination, supervision, et suivi des activités du projet dans 08
Communautés Rurales Gestion de l’équipe technique (06 Animateurs et 01 Chauffeur) Elaboration des rapports d’activités
2
Nov 2002 à Janv 05 : Chargé de Programmes à GREEN-SENEGAL : Superviseur des équipes de GREEN-SENEGAL, Opérateur Partenaire Privé pour le Programme National d’Infrastructures Rurales (régions de Thiès, Louga, Diourbel) et le Projet de Lutte Contre la Pauvreté (région de Thiès)
Responsabilités
Coordination et suivi de l’exécution des différents Programmes Gestion des équipes de terrain Elaboration des rapports d’activités
Oct. 2000- Oct. 02 : Chargé de Formation et du Suivi- Evaluation au Groupe de Recherche et
d’Etudes Environnementales (GREEN-SENEGAL) Responsabilités
Planification des études et des recherches participatives Conception et élaboration de projets Suivi et Evaluation des Projets/Programmes Coordination des activités de Recherche / Développement Elaboration des outils de formation, organisation et animation des
sessions de formation. 98- 2000 : Coordonnateur du Programme Suivi – Evaluation à Rodale International. 97- 98 : Coordonnateur du Projet Agricole Basé sur la Gestion des Ressources
Naturelles dans le Département de Thiès (Financement USAID) 96-97: Coordonnateur du Projet de gestion des ressources naturelles en zone irriguée,
région de Saint-Louis (Financement USAID) 94-96 Assistant au Programme Suivi- Evaluation
89 - 92 : Assistant de Recherche et de Suivi- Evaluation à Rodale International. 83 - 86 : Chargé de formation à l’Union Nationale des Maisons Familiales
Rurales de Thiès.
FORMATIONS SUIVIES EN COURS D’EMPLOI
22-26 Nov 2005 Atelier de formation en techniques de Plaidoyer et de Lobbying sur les
questions environnementales ( à l’initiative du CONGAD et de l’UICN , Bureau de Dakar)
Oct -Déc 2001 : Formation de Formateurs en Genre et Développement organisée par le CONGAD et la FONDATION FRIEDRICH EBERT (1er, 2ème et 3ème
Module) à raison de 6 jours /Module et par mois. Janv. 2001 : Formation sur les techniques de facilitation en Méthodes Avancées de
Participation (MAP) organisée par ARD Inc (Associates In Rural Development Inc /USAID) Bureau de Dakar.
Nov. 98 : Formation en Genre et Développement organisée par le Réseau Genre et
Développement du CONGAD (Dakar)
3
Févr. 97 Formation en Gestion des Projets organisée par l'USAID ( Dakar) Avr.92 : Formation de Formateurs en Méthode Active de Recherche et de
Planification Participative MARP (Bamako, Rép. du Mali) organisée par l’IIED de Londres et le Conseil de Coordination des Actions des ONG (CCA/ONG) du Mali.
Fév. 91 Formation de Formateurs sur la Méthode Active de Recherche et de
Planification Participative (Ouahigouya , Burkina Faso) organisée par l’IIED de Londres et OXFAM Grande-Bretagne.
Mai/Juin 90 : Vulgarisation de l'agroforesterie et gestion des ressources naturelles au Centre
de Formation en Santé et Développement de Mbour avec le National Ressources Management Project Support (NMRS) des Etats-Unis.
1987 - 1988 : Institut Panafricain pour le Développement de Douala (IPD / AC, Cameroun),
Unité Formation des Formateurs : Certificat de spécialisation en Formation des Formateurs
EXPERIENCE DANS LE DOMAINE DU GENRE , DE LA RECHERCHE ET DE LA PLANIFICATION PARTICIPATIVE Avril 2004 : Co-Facilitateur de l’atelier de formation en Genre et Développement organisé
par la Fédération Luthérienne Mondiale ( Bureau Régional de Nouakchott, Rép. de Mauritanie)
Mai- Juil. 2002 : Superviseur des Equipes chargées du diagnostic et de la planification
participative locale dans les Communautés Rurales de Léona et Sakal (Programme National d’Infrastructures Rurales)
Janv. Mars 2002 : Superviseur des Equipes chargées du diagnostic participatif et de la
planification participative locale dans les Communautés Rurales de Dangalma et Mbayène (Programme National d’Infrastructures Rurales)
Mars 2000 : Facilitateur du programme de Diagnostic Institutionnel Participatif des
Organisations Communautaires de Base de la Communauté Rurale de Koul (Département de Tivaouane) dans le cadre du Programme des Services Agricoles et des Organisations de Producteurs (PSAOP) pour le compte du Conseil National de Concertation des Ruraux et de la Coopération Suisse
Fév 99 : Elaboration et application pratique du guide d’animation assorti d’une
démarche participative pour le choix des infrastructures de base dans les Communautés Rurales de Koussanar (Région de Tamba ) et de Mbane (Région de Saint-Louis) pour le compte du Programme National d’Infrastructures Rurales
Nov. 1998 : Membre de l’Equipe du Diagnostic Institutionnel Participatif de la
Communauté Rurale de Koussanar (Dépt. de Tamba) dans le cadre de la mise en place du Programme National d’Infrastructures Rurales
Mai 1995 : Membre de l’Equipe de Facilitateurs à la formation en Méthode Active de
Recherche et de Planification Participative (MARP) du personnel des ONGs au Centre National de Recherche Agronomique de Bambey pour le compte de l’USAID et du Réseau MARP / Sénégal.
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BONNES CONNAISSANCES DE BASE EN INFORMATIQUE LANGUES PARLEES ECRITES Français Très bien Très bien Anglais Passable Passable Diola Très bien - Wolof Bien Assez Bien Mandingue Bien -
ANSOUMANA SANE Cabinet d’Etudes, de Conseils et de Formation (CEC) 83, Rue 05 Cité Carrière BP 539 - THIES Tel : (221) 951 77 29 / Cellulaire: (221) 645 75 41 E-mail : [email protected] Thiès, le 10 août 2006
Projet ENEFIBIO Programme Energie, Environnement, Développement
DAKAR Objet : LETTRE DE MOTIVATION Votre offre de participation à la Formation en Etudes de Pré-Faisabilité de Projet Bioénergie a retenu toute mon attention. En effet, j'ai retenu en ma qualité de Directeur Exécutif du CEC, la perspective de renforcer mes capacités en la matière dans une perspective d'offre future de service aux PMEs qui solliciteraient un appui de quelque nature que ce soit dans ce domaine précis. Le thème ciblé constituant un enjeu essentiel pour l'utilisation rationnelle de la biomasse énergie dans nos PMEs, une telle formation sera d'un apport considérable pour les Structures chargées de leur appui vu le profil des participants ciblés, les Institutions et les Organismes en charge de cet atelier. Ainsi, je vous saurai gré de bien vouloir étudier avec diligence ma lettre de motivation et mon CV qui font office de candidature à la formation ci-dessus citée en référence. En espérant faire partie des futurs bénéficiaires de cet atelier, je vous prie de croire l'assurance de mes sentiments les plus sincères.
L'intéressé Ansoumana SANE
Curriculum Vitae
Curriculum Vitae
Nom: Bocar Sada SY Date de naissance : 12 décembre 1955 Nationalité : Sénégalaise Adresse Professionnelle : Espace Résidence Hann Mariste – Immeuble 14 – N°21 – BP 652 Tél : (221) 832.73.97 – (221) 638.45.29 - E-mail : [email protected] Site WEB- http://www.semis.sn
Principales qualifications : Politique Energétique, Analyse des systèmes énergétiques Hydraulique rurale Applications des ENR -énergie solaire photovoltaïque et éolienne- (hydraulique rurale, électrification) Electrification rurale : aspects techniques, organisationnelles et socioéconomiques Dispositifs de maintenance décentralisée Développement local Management des projets.
Formation Baccalauréat série C - 1974
Diplôme d’Ingénieur Génie mécanique de l’Ecole Polytechnique de Thiés-Sénégal -1980
T.A.E.T - (Training in Alternative Energy Technologies)- Université de Floride U.S.A) -1983
Stage au Centre d'études Nucléaires de Cadarache (stage en énergétique)
Stage de formation à TÜV-RHEINLAND-Cologne, MBB et MAN (Munich) de mesures et d'acquisition de
données- RFA
Expérience professionnelle
Depuis Déc 95 : Directeur de Semis
Initiation et maîtrise d’œuvre de plusieurs projets : Pour le compte de la Fondem: Projet d’ Electrification des postes de santé de l’APSPCS : plus de 40
poste de santé ont été électrifiés et un opérateur privé a été sélectionnée pour assurer le service après vente des équipements. 1996
Supervision de l’étude portant sur la situation des combustibles domestiques au Sénégal (4000 ménages)
(1996) Etude de Consolidation du PRS dans les 9 pays membres du CILSS (Burkina Faso, Cap-Vert, Gambie,
Guinée-Bissau, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad) réalisée en collaboration avec IED -1996 Projet «Alizé Semis/Gret » pour le pompage éolien et la petite électrification dans les régions de Louga ,
Saint Louis, Thiès,-1997-2000 Projet de centres de communication et d’activités CCA au Burkina Faso pour le compte de EDF
(Electricité de France) et ADEME (Agence De l’ Environnement et de la Maîtrise de l’Energie) - (identification, étude de faisabilité, suivi socio-économque- 1996-1998
Projet d’électrification rurale décentralisée dans la région de Tambacounda (Financement FED-PMR)--1998
Réalisation de l’étude sur la diffusion des foyers améliorés dans le cadre du PROGEDE (1999) Etude « Energies domestiques au Sahel- Situation actuelle et perspectives »- CILSS PREDAS.(1999)
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Curriculum Vitae
Curriculum Vitae
Agence Sénégalaise d’électrification rurale - ASER: cahier des procédures, étude de définition des plans locaux d’électrification rurale : cette étude a permis d’esquisser un découpage du pays en zone de concession d’électrification rurale- étude réalisée en collaboration avec MARGE -2000
Etude socio-économique dans les 10 régions du Sénégal pour la préparation d’un Master Plan pour la diffusion des systèmes PV – JICA (Coopération japonaise) -2000
Etude du plan d’investissement de l’électrification rurale en Mauritanie- Ministère des affaires économiques- Banque Mondiale- Burgeap-Semis – 2002
En collaboration avec le Bureau Marge/France : Définition des Plans locaux d’électrification rurale et du cahier des procédures de l’ASER.
Définition de zones de concessions d’électrification à travers l’étude de plans locaux d’électrification dans 5 départements du Sénégal. 2003
Contrôle d’avancement du projet Energie domestique GTZ-Sénégal (PSACD-GTZ) 2003. Stratégie énergie domestiques au Sénégal : Elaboration de la stratégie nationale et d’une Lettre de
politique du sous-secteur –2004 Etude de faisabilité d’un programme de pompage solaire pour l’irrigation de petits périmètres
maraîchers en Casamance au Sénégal – 2004 Réception en usine (Usine de BP Solaire en France) des équipements de pompage destinés à la
république de Mauritanie – Programme d’hydraulique Eau de l’Espoir financé par l’UE en Mauritanie – intervention pour le compte d’un bureau d’étude Allemand. 2004
Janvier 1992-Septembre 95 : C.I.L.S.S-P.R.Solaire-Ouagadougou-Burkina Faso
Assistant Technique au Coordonnateur Régional
Aspects techniques liés aux équipements Photovoltaïques, Gestion et suivi des marchés de fournitures, Aspects
socio-économiques:..
Assistance technique à la mise en oeuvre du PRS à l’échelle des 9 pays members du CILSS. Le PRS a permis
d’installer plus 600 systèmes de pompage solaire: Rédaction des dossiers d'appel d'offres, marchés et contrats
(procédures FED), formation des responsables du programme dans les Etats Définition du contenu du
programme d'activité annuelle de la coordination régionale
En tant qu’expert en systèmes énergétiques, M SY a été chargé au sein du CILSS du suivi des projets ci-aprés: - Programme "Revue des politiques dans le Secteur des énergies Traditionnelles". (RPTES) en tant que
représentant du CILSS au GAA - Elaboration de la fiche de concept du projet "Programme Régional de Promotion des Energies Domestiques
et Alternatives au Sahel-PREDAS " dans le cadre du plan triénnal du CILSS.
Participation comme consultant pour l'étude sur le thème "Etude Spécifique sur les problèmes de l' Energie et
de l'Environnement pour le Développement" Cas du Burkina Faso - Etude financée par la Banque Africaine
de Développement dans le cadre du Programme Energétique Africain -
1990-1991 Groupe Africamer.s.a/ Dakar-Sénégal
Directeur Technique et chargé du Bureau d'Etudes
Réalisation d'une Station de traitement de l'eau mer à l'ozone (première unité en Afrique ) Construction d'un
tunnel de congélation en continu (-40°C- 10t/jour) Reconstruction de chambres froides suite à un sinistre
(2500m2 -20°c)
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Curriculum Vitae
Curriculum Vitae
1987 à 1989: Société Nationale Pour la Commercialisation des Oléagineux au Sénégal (SONACOS)-
Kaolack-Sénégal
Poste: Chef du service Achats
Le recrutement d'un ingénieur était justifié par la nécessité d'avoir une interface technique entre la maintenance
usine (Direction Technique ) et le service Achats et approvisionnement.
Principales réalisations:
Mise en place d'une politique de standardisation des équipements (moteurs, pompes, composants
électriques etc..) Définition de paramètres statistiques de suivi des stocks. Valorisation des utilitaires du
logiciel de gestion de stock Réduction importante du stock-mort Intégration de la comptabilité analytique
par le reversement automatique des opérations du service approvisionnement et gestion des stocks en
comptabilité générale de l'usine
Expériences acquises:
Connaissance du process de l'huilerie (décorticage, presserie, raffinage, extraction, détoxication aphlatoxine,
embouteillage). Gestion de la maintenance. Gestion de trésorerie. Contrôle de qualité. Contrôle de gestion.
Production d'électricité à partir des coques d'arachides.
1984 - 1986 : Société Industrielle pour les Applications de l'Energie Solaire
(SINAES).DAKAR-SENEGAL
Poste: Directeur Technique
Domaine d'Activité:Conception, commercialisation, Installation, et Fabrication de systèmes Solaires et gestion
de l'équipe technique.
Etude et installation de Chauffe eaux solaires individuels et collectifs.( Privés, Habitations à loyer
modérés(OHLM), Hôtellerie) Installation et entretien de pompes solaires photovoltaïques dont une pompe
Solaire de 6kw (Alimentation en eau potable semi-urbain) Entretien du parc de pompes solaires au Sénégal
sous contrat du Ministère de la Recherche Scientifique du Sénégal. Suivi scientifique de la centrale aéro-
solaire du village de Mboro (5KWc solaire et 4 KW Aérogénérateur) Installation de Générateurs solaires P.V
pour l'alimentation des relais de faisceaux hertziens (4 stations solaires PV de 6 KWc chacune) Montage d'une
petite unité de fabrique de chauffe-eau Solaires(Sous licence Total Energie). Etude pour la mise en oeuvre
d'une politique de valorisation du potentiel éolien du Sénégal pour le compte du Ministère de l'Industrie et de l'
Artisanat du Sénégal.
1980 à 1983 : Centre d'Etudes et de Recherches sur les Energies Renouvelables
(CERER) -Université de Dakar
Invgénieur Chef de projet
Ingénieur chargé de l'Atelier d'Electronique et Mesures
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Curriculum Vitae
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Etablissement d'une cartographie du potentiel éolien et solaire du Sénégal Equipement d'un dispensaire rural
en système photovoltaïque pour l'éclairage et la conservation des vaccins. Participation au sein d'un pool
d'ingénieur à l' Etude et a la réalisation d'une unité de production de biogaz (Digesteur continu type indien)
PUBLICATIONS
"Evaluation du Potentiel Solaire et Eolien du Sénégal"(B.S.SY-André GAUTHIER)
Synthèse des mesures effectuées sur une vingtaine de stations de mesures du rayonnement solaire et de
vitesses du vent sous forme de tableaux et cartographie.
"Suivi Scientifique des Stations de pompage solaires au Sénégal"(B.S.SY-André GAUTHIER)
"Proposition de réhabilitation des pompes solaires au Sénégal" (B.S.SY-Luc-HOANG GIA )-
" P.V Energy for a sustanaible development in the Sahel Region" Présentation orale faite par
B.S.SY à la 11ème Conférence Photovoltaïque Européenne du thème comme Coauteur.
"Solar Pumping:Participatory Approch: Case of Regional Solar Programme" Présentation orale
faite par B.S.SY à la 12ème Conférence Photovoltaïque Européenne-Amsterdam Pays-Bas, comme Co-
auteur
"Maintenance des systèmes de pompages solaires" - Session de formation continue Ecole des
Techniciens Supérieurs de l'Hydraulique et de l'Equipement rural - Ouagadougou-burkina-B.S.SY
"Vente de l'eau: Viabilité du pompage solaire P.V en milieu rural " B.S.SY- Session de formation
continue Ecole des Techniciens Supérieurs de l'Hydraulique et de l'Equipement rural - Ouagadougou-
Burkina
"Solar Energy and Health-Solar Pumping" Papier présenté par Bocar Sada SY et Luc Hoang Gia -
pour compte O.M.S. au Sommet Mondial sur l'énergie Solaire de l'Unesco.
"Stratégies de Lutte Contre la Désertification et Ressources énergétiques: Expériences Régionales
du CILSS" B.S.SY et M.Yacouba
"Approche intégrée dans la valorisation des Energies Traditionnelles et des Energies
renouvelables"-RPTES-Banque Mondiale-B.S.SY
« Le pompage photovoltaïque » Manuel de cours à l’intention des ingénieurs et techniciens –
Jimmy Royer, Thomas Diacko, Eric Schiller, Bocar Sada SY- IEPF, Agence de la Francophonie,
Université d’Ottawa - édition 1998
Energies domestiques au Sahel- Situation actuelle et perspectives-1999- Semis
Langues Aptitude à parler lire écrire Français excellente excellente excellente Anglais excellente excellente excellente Espagnol assez bien Bien assez bien Wolof excellente Peulh excellente
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Attestation Je soussigné, certifie en toute conscience, que les renseignements ci-dessus rendent fidèlement compte de ma situation, de mes qualifications et de mon expérience. _______________________________________________________________Dakar, le13/01/03[Signature de l’employé et du représentant habilité du Consultant] Nom de l’employé : ________________________________________________________________________ Nom du représentant habilité : _______________________________________________________________
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Bocar Sada SY SEMIS Espace Résidence Hann Mariste - Dakar BP 652 Tél: (221) 832 73 97 fax: (221) 832 61 89 Site web: www.semis.sn Dakar, le 14 août 2006
Messieurs les Responsables
du projet ENEFIBIO Objet : Lettre de motivation Monsieur Par la présente, nous vous soumettons notre candidature pour la formation en étude de préfaisabilité de projet Bioénergie. En tant qu'expert dans le domaine de l'énergie, nous souhaiterions approfondir nos connaissances dans le domaine de la bioénergie. Le sujet devenant de plus en plus présent dans le débat sur l'énergie notamment en raison des avancées significatives enregistrées dans certains pays (Brésil et chine, notamment), il nous paraît pertinent de se mettre à jour au plan des connaissances sur le sujet. D’autant que notre structure a vocation de conseil et de plateforme d’expertise pour des projets/programmes dans le secteur de l’énergie, d’une manière générale. Dans l'attente d'une suite favorable, je vous prie de croire à l'expression de mes salutations distinguées. Bocar Sada SY Directeur Général SEMIS
CURRICULUM VITAE Nom: Mme Sy Mariama Nianthio Ndiaye Adresse : 60, Derklé Darou Salam Téléphone 824 19 13. Tel/Por 584 10 93 Email : [email protected] Domaines de Compétences et d’intervention:
• Elaboration des programmes de formation et de sensibilisation dans le domaine de l’environnement auprès des élus, techniciens et leaders locaux,
• Renforcement des capacités des élus locaux par la sensibilisation, l’information et la formation sur les méthodes participatives de pour une meilleure gestion environnementale locale
• Activités d’accompagnement et d’appui conseil (études, diagnostic, élaboration et suivi de plans d’actions) aux collectivités locale
• Connaissance du cadre institutionnel de la décentralisation et des compétences
• Renforcement du local leadership Méthodes participatives appliquées à l’environnement.
• Sensibilisation à l'utilisation rationnelle de la biomasse et la valorisation énergétique des déchets agro-industriels.
Education et Formation
• Formation dans le cadre de la décentralisation et gestion environnementale
• Formation pour accompagner et assurer l’appropriation des outils de diagnostic local
Etudes et Evaluations de projets de développement à la base
• Elaboration de projets environnementaux • Evaluation des résultats après la mise en place des projets
environnementaux
2
Etudes (à partir du dernier diplôme)
Diplômes Institut Années Spécialisations DESS ADT ENEA 2005/2006 Décentralisation,
Environnement etMEDIATEUR PEDAGOGIQUE
ENEA 2000-2004 Ingenierie de formation, Gestion de projets
Bac série « G Collège Saint Michel
1998/2000 Comptabilité Syscoa, Economie, Gestion financière
Emploi actuel : Médiateur Pédagogique au service de la formation du Ministère de l’Intérieur Domaine d’intervention : Formation et sensibilisation des collectivités locale sur la gestion environnementale, évaluation des impacts environnementaux, biodiversité et biosécurité Emplois antérieurs et Fonctions: Années de…..àResponsable commerciale à La société USEDLAPTOP Avril
2005Octo 2005
Assistante à la formation à La société Web Management Octobre 2004
Avril 2005
Stages de formation STRUCTURE DOMAINE PERIODE ETUDE Projet DISC/USAID Mémoire de Fin
d’études Avril –Sept 2004 Evaluation des
élus formés dans le cadre de la décentralisation
Bureau International du Travail : Programme Régional Germe
Stage Pré-Professionnel
1 Aôut-30 Dec 2003
Suivi-Evaluation des entrepreneurs formé en Gestion Germe
• Participation à des séminaires avec la banque Mondiale • Membre de l’association Lead Sénégal qui œuvre pour un leadership
local et la défense de l’environnement. • Participation à des séminaires sur l’environnement et la décentralisation • Informatique : Word ; Excel ; Internet, mail , Power point, SPSS, outlook • Langue : Français
AUTRES
Nom : NDIAYE Prénom : Mariama Nianthio Adresse : Derklé Darou Salam Fonction : Médiateur Pédagogique Au ministère de l’Intérieur Téléphone: 584 10 93
Dakar, le 16 Août 2006 A
Monsieur le Responsable du Programme Enda Energie Sénégal Objet : Candidature pour la session de formation sur la préfaisabilité de projets de bioénergie Monsieur,
J’ai l’honneur de faire acte de candidature pour la session de formation du 4 au 7
septembre 2006, sur la préfaisabilité de projets de bioénergie. Je souhaiterais bénéficier de cette formation, afin de la démultiplier auprès des responsables de Petites et Moyennes Entreprises, des Petits Opérateurs Privés économiques et surtout des femmes des Groupements d’Intérêt Economique (GIE) qui mènent des activités génératrices de revenus (Agr) dans les collectivités rurales et urbaines et auprès des responsables des collectivités locales, notamment des élus locaux, avec qui je travaille dans le cadre de mes missions de renforcement des capacités au service de la formation du ministère de l’intérieur. J’ai suivi dans le cadre de ma formation de 4 années à l’Enea et Du DESS en Décentralisation, environnement et aménagement du territoire, des modules en économie de l’environnement qui m’ont permis d’avoir des pré requis concernant les calculs des coûts de rentabilité pour les combustibles, la détermination du TRI pour les impacts liés à l’utilisation de l’énergie sur l’environnement, les méthodes d’évaluations des biens énergétiques. En outre des recherches personnelles m’ont permis d’avoir des notions en énergie thermique, énergie électrique, et la biosécurité. Par ailleurs j’ai mené des séances de sensibilisations auprès des élus locaux en milieu rural concernant des projets de plateforme multifonctionnelle de L’Onudi.
Tout en souhaitant une intégration accrue des femmes à la session de formation, j’ose
espérer une suite favorable à ma candidature. Je vous prie d’agréer, Monsieur, l’assurance de ma haute considération.
Mme Sy Mariama Nianthio Ndiaye
ENEFIBIO EIE/04/129/S07.40676 – Formation aux études de faisabilité de projets de bioénergie Page 23 / 23
ANNEXE 12 – CV et lettres de motivation des participants camerounais
KEMAJOU Alexis MEUKAM Pierre SIMB SIMB TOTALE Elie
1
CURRICULUM - VITAE NOM et PRENOM : KEMAJOU ALEXIS DATE DE NAISSANCE : Le 07/08/1961 à Kumba Cameroun SITUATION DE FAMILLE : Marié - quatre enfants FONCTION : Enseignant – Chercheur : Chargé de Cours – ENSET Université Dla : Expert Technique agrée d’Etat et assermenté près des Tribunaux en Froid et Climatisation – Electricité - Energie ADRESSE : B.P. 15 238 DOUALA - CAMEROUN Tel. : Bureau : (237) 340 6838 / 776 74 80 Domicile: 340 61 73 Fax : (237) 341 06 54 E-mail : [email protected] Langues : Français – Anglais – Espagnol Informatique : Environnement Windows, Word, Excel, C+, Matlab FORMATION SCOLAIRE ET ACADEMIQUE 1995 : Docteur en Sciences de l’Ingénieur option Génie Energétique - Froid avec la mention très honorable
avec les félicitations du jury, Ecole Nationale Supérieure Polytechnique (ENSP)– (Cameroun) 1990 : Diplôme d’études approfondies en Sciences de l’Ingénieur option Génie Energétique (ENSP) - Ydé 1987 : Diplôme d’études Supérieure Spécialisé en Génie Energétique Université de Reims (France) 1986 : Ingénieur en Froid Industriel et Génie climatique – Institut Français de Froid Industriel (IFFI) –
Paris (France) 1985 : Diplôme d'Etudes Supérieure Techniques en Energétique option Froid et climatisation,
Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM) de Paris France 1984 : Diplôme Supérieure de Froid Industriel et Génie Climatique de l’IFFI – Paris (France) 1984 : Etude complémentaire : Deuxième Année de DEUG de droit, Université de Créteil, Paris France 1983 : Diplôme Universitaire de Technologie en Génie Thermique et Energie – IUT Grenoble (France) 1981 : Baccalauréat Série C, Lycée Camille Sée, Paris (France) 1978 : BEPC – Lycée du Manengouba – Nkongsamba (Cameroun) CEPE – Ecole ST Martin, Nkongsamba - Cameroun EVOLUTIONS PROFESSIONNELLES 1996 – 2004 Responsable du Laboratoire de Froid - Enseignant
Chercheur - Chargé de cours Ecole Normale Supérieure de l’Enseignement Technique (ENSET) Université de Douala – Département Génie Electrique
Travaux exécutés : - Organisation et planification des enseignements en Froid, Climatisation et énergie - Initiation à l’Ingénierie de la Formation sur les techniques d’économie d’énergie, recyclage, régénération et destruction – Technologie de remplacement des CFC .
2
- Evaluation du programme en froid et climatisation existant par rapport aux besoins du marché du travail – Introduction des nouveaux fluides frigorigènes HCFC, HFC - Elaboration des programmes de Froid et climatisation adaptés aux réalités locales - Encadrement de 40 mémoires environ et suivi des examens pédagogiques - Co-encadreur d’une thèse de Doctorat en Sciences de l’Ingénieur (PhD) en
Energétique ENSP Yaoundé Cameroun (1997- 2001) (du Dr. Nganya Thomas)
Enseignement dispensé :
Titulaire des cours de spécialité : système Energétique, Efficacité énergétique dans le bâtiment et industrie, conditionnement d’air, dépannage des installations frigorifiques, automatisme frigorifique, transfert thermique et technologie du froid, Chaudière, combustion, combustible, Economie d’énergie, CFC….
1990 – 1995 Responsable des audits énergétiques et froid
Enseignant chercheur Ecole Nationale supérieure Polytechnique (ENSP)
Yaoundé, Cameroun. Département GM : laboratoire d’Energétique
Enseignement dispensé : Titulaire des cours de spécialité : Thermique du bâtiment, Economies d’énergie dans le bâtiment et industrie, Réfrigération, climatisation et conditionnement d’air, transfert thermique, fours et chaudières. Projet énergétique. Encadrement de 25 mémoires environ d’élèves ingénieurs en fin de formation de la 5ème ENSP Yaoundé.
1994 –2002 Travaux d’audits énergétiques et évaluations des économies financières réalisées Société SOFFRICAM international et CETEF Inc. Douala Cameroun
Noms des entreprises diagnostiquées et évaluations des économies financières réalisées - Audit énergétique de 25 bâtiments publics à Yaoundé : en partenariat avec ECONOLER
Int– Québec CANADA suivant l’appel d’offre international commandité par l’ARSEL. 2002. Economies réalisées: 30 % de la facture d’énergie électrique/an
- CAMTEL Ydé et ses stations: audit énergétique des installations de climatisation et infrastructures Mai 2002. Economies réalisées: 35 % de la facture d’énergie/an
- Sécurisation de l’approvisionnement en énergie électrique des installations CAMTEL 2002
- Audits de 20 entrepôts frigorifiques 4 000 à 30 000 Tonnes ; remplacement des fluides frigorigènes existants CFC, modification des circuits – Utilisation du R134a. 2000-2003.
- CHOCOCAM : audit énergétique industriel de CHOCOCAM. Economies réalisées : 25% de
la consommation mensuelle du combustible fuel. 2000-2001 - Brasserie « BRAKINA » Burkina Faso; Economies réalisées=25% de la facture énergie
en 2000 - CAMTEL Douala – Economies réalisées : 24 % de la facture énergétique en 2000 - Audit industriel de CICAM. Economies réalisées : 25 % consommation annuelle du fuel
en 1998 - Audit de l’Immeuble SNI Ydé. Economies réalisées : 25 % de la facture énergétique en
1998. - ADC : Aéroport Nsimalen Ydé. Economies réalisées=30 % de la facture énergétique
1998
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- SCB–Crédit lyonnais à Yaoundé. Economies réalisées=20% de la facture énergétique 1996
- Centre Pasteur à Yaoundé. Economies réalisées = 28,5 % de la facture énergétique 1994
- SCB–Crédit Lyonnais à Bonanjo-Dla. Economies réalisées=26% facture énergétique (1994)
- Hôpital Général de Douala. Economies réalisées = 25% de la facture énergétique (1994) 1995-2000 Consultant CETEF inc. Cabinet d’Etude Thermique, Energétique et Frigorifique (CETEF inc)
Formations professionnelles par compétences dispensées en entreprise : - Gestion Optimale de l’énergie dans l’industrie et le Bâtiment (13 participants) SONARA,
SCDP, CAMTEL, CSPH. (1999) : personnes formées : responsables de gestion de l’énergie
- Maintenance des groupes électrogènes et onduleurs : sociétés : CSPH, SCDP. 1999/2000
- Atelier de Formation sur l’audit Energétique Industriel à l'Ecole Inter-Etats d'Ingénieurs de l'Equipement Rural 1998 ; aux professionnels des économies d’énergies (8 participants)
- Gestion Rationnelle de l’énergie dans l’Entreprise » à Douala , 1995 - Elaboration d’un programme de formation sur mesure des agents de maintenance des
Brasseries du Cameroun sur le dépannage en froid commercial et vitrines réfrigérées 1997/ Technique de remplacement du R12 par du R134a sur les installations commerciales
- Formateur en « Combustion, Chaudières et Economie d’énergie dans l’industrie » des Ingénieurs en spécialisation à l’E.I.E.R à Ouagadougou (1997-2001)
1998 Expert Technique Agrée d’état et Assermenté près des
tribunaux en Froid et Climatisation – Electricité – Energie 1998 – 2006 Travaux d’expertises et contrôles techniques en matériel et
Equipement de Froid, Climatisation, Electricité et Energie Cabinet d’Etude CETEF inc.
Expertises et contrôle techniques effectués : 2005 : Expert Technique au Contrat CSPH (Caisse Nationale de stabilisation des Produits pétroliers au Cameroun) et le bureau d’étude EEIC- Cabinet CETEF inc (2004-2006) : Gestion de la sécurité et de l’environnement dans le stockage, le transport et la distribution des produits pétroliers au Cameroun - Evaluation des émissions des Gaz à effet de serre. 2006- 2007 (en cours) : Expertises Techniques de la Construction de l’immeuble COTCO, Bonapriso – Douala : Climatisation et Ventilation (Analyse et prise en compte du dossier technique, Visas des plans et documents techniques, suivi de chantier, réception des travaux) sous contrat BET DIGITEL de 1998-2006 - Expertises judiciaires des installations de froid, plaidées auprès des tribunaux ( 10
entreprises) - Expertises techniques des installations de climatisation : 15 bâtiments
- Expertises électriques de 7 immeubles de 6 étages Douala et Yaoundé - Expertise judiciaire : sinistres et incendies dans le bâtiments électrique (14 litiges plaidés auprès des tribunaux pour compagnie d’assurance)
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- Expertise judiciaires : avaries des produits alimentaires dues à une mauvaise conservation des denrées en chambre froide (nombre de litiges : 15)
- Contrôle Technique des équipements de froid sous contrat SAF : SONARA et CCAR 1998 Spécialisation en Technique de récupération, recyclage,
régénération et destruction des CFC, points sur les nouveaux fluides et conversion des machines frigorifique Association Belge du Froid – Belgique et CITEF
Formation reçue - Appauvrissement de la couche d’ozone et réchauffement planétaire
- Protocole de Montréal et Kyoto - Les bonnes pratiques du Froid – Impact sur la recherche
- Maintenance des installations frigorifiques : Froid ménager, commercial et Industriel - Récupération – Recyclage - destruction - Frigorigènes et technologies de
remplacement 1997 Perfectionnement en électromécanique des systèmes automatisés Poly service aux entreprises (PSE) La Prairie (Québec), Canada Collège Edouard Mont Petit Longueuil (Québec) Canada
Perfectionnement reçu : - Automate programmable industriel ; - Programmation de l’automate
- Procédure de recherche des pannes et dépannages 1996 Spécialisation en Techniques de Consultation en Entreprise
Poly Service aux entreprises (PSE) La Prairie (Québec), Canada Appliquer les techniques de consultation en entreprise :
1996 Consultant
Mandat de formation des formateurs sur la maintenance d’une mini usine automatisée (12 personnes) : 200 h de formation
Poly-Service aux entreprises (PSE), La Prairie (Québec) Canada 1989-1990 Ingénieur APAVE Cameroun (Cabinet de contrôle technique)
Expertise Energétique et Thermique des industries de Douala ; CICAM, SIC CACAO, Canada Dry , SCTM, PLASTICAM
1983 –1990 Stages de formation - Elève Technicien et élève ingénieur - Stage d’Expertise Energétique et Thermique dans les industries - APAVE - Bordeaux France
1988. - Stage d’Agent de Maîtrise - Technibel - Bureau d'étude Froid et Thermique à Décines France
3 mois - Stage à Air France à Orly Sud au service entretien à Paris France (2 mois, 1985) - Stage de Technicien Supérieure (Audit énergétique) à la S.N.C.F. Paris St-Lazare
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RECHERCHES ET RELATIONS NATIONALES ET INTERNATIONALES
Année Recherches ou Travaux
Organisme
2005 – 2006
Expert Principal au Cameroun du Projet PNUE – Banque Mondiale : Utilisation du Finance par le Carbone pou Promouvoir les Services Energétiques Durables en Afrique - Contrat de Sous traitance entre Econoler Int., 160 Rue St Paul Qc (Qc) , GK 3W et le Cabinet CETEF inc, Travaux réalisés : Contribution à l’élaboration de 10 Notes de Projet pour les promoteurs Camerounais; projets approuvés par la Banque Mondiale en Mars 06
PNUE – Banque Mondiale /avec le partenariat : Econoler International St Paul Qc (Qc) , GK 3W
1996-1999 2000-2003 2004-2008
Nomination en qualité de Membre de la commission E1 (Conditionnement d’air) et E2 (Pompe de Chaleur et Récupération d’énergie) de l’I.I.F.
Institut International de Froid (I.I.F) Paris France.
1995-1998 1998-2003
Coordonnateur du Réseau ECODEV Coopération au Cameroun : les thèmes des travaux sont centrés sur deux secteurs clés de la problématique Environnement-Energie : « Bâtiment et Production de Froid » et sur le changement climatique- Protocole de Kyoto–MDP. Objectifs : - Apprentissage méthodologique de l’identification et de montage des projets de développement–environnement ; - Interface avec les négociateurs de la convention climat dans les pays membres. Projets en cours de montage sur les CFC.
CNRS/ECODEV/France : soutien du Ministère français des affaires Etrangères et le FFEM. (CNRS : Centre Nationale de Recherche Scientifique Paris France) ;
Mai1999
Mission d’enseignement à l’Institut Polytechnique de Conakry : Economie d’Energie en réfrigération et Climatisation ; Programme de recherche : Séchage de la mangue, Conservation des pommes en entrepôts frigorifique et atmosphère contrôlée
Echange InterUniversitaire Francophone : AUPELF –UREF
1996 à 2003
Mission d’enseignement à l’Ecole Inter Etat (EIER) Ouagadougou-Burkina Faso : Combustion, Chaudières et Economie d’énergie dans l’industrie aux Ingénieurs de l’Ecole Inter-Etats λ’Ingénieurs de l’Equipement Rural (EIER). Programme de Recherche établi : 1. Utilisation des hydrocarbures comme réfrigérant sans CFC 2. Construction et test d’un ventilohumidificateurs
Echange Inter Universitaire Francophone : AUPELF –UREF Protocole de recherche établi : ENSET – EIER
1995 à 2004
Responsable du programme de recherche sur quatre ans dirigé au Laboratoire de froid à l’ENSET : 1. Etude d’un réfrigérateur à détente de gaz butane 2. Application du froid dans la conservation des oignons 3. Etude et mise en œuvre des isolants thermiques locaux 4. Economie d’énergie dans les bâtiments et industries 5. Caractérisation des isolants thermiques locaux dans
l’habitat
Laboratoire de Froid et Climatisation ENSET Université de Douala
ARTICLES : - KEMAJOU A., LECOMTE D., ESSAMA L. : ‘Des données pour le calcul des charges de conditionnement d’air pour les pays tropicaux humides’, Promoclim, 6, pp. 389-398, 1992. France
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- KEMAJOU A., MOURTADA A. LECOMTE D.: ‘Audits énergétiques dans les bâtiments au Cameroun. La nécessité d’une amélioration thermique de la construction’ Revue des Sciences, Technologies et Développement, Volume 7, n° 1, 2000 , pp. 72-76. Douala – Cameroun. - KEMAJOU A. , GOSSELIN R. : ‘Production du Froid au Cameroun’, REC, Action CNRS / ECOTECH - France. Août 1996. - KEMAJOU A., O.T. SOSSO MAYI : « Modélisation des détendeurs capillaires frigorifiques adaptés aux pays tropicaux secs », Revue des Sciences de l’Université, 3, Douala -Cameroun 1998. COMMUNICATIONS : - KEMAJOU A., MOURTADA A., LECOMTE D., : ‘Enquête sur le confort thermique en situation réelle au Cameroun’ Congrès SFT 95, 17 au 19 Mai 1995 à Poitiers, FRANCE. - KEMAJOU A., NYEMEC C. : « Mise en œuvre d’un système récupération des CFC dans les installations Frigorifiques » Séminaire sur la protection de la Couche d’ozone, Avril 1997 Douala – Cameroun. - KEMAJOU A., TAHEN C. : « Réalisation d’un réfrigérateur à détente de gaz butane » Séminaire Ozone – Juin 1997, Douala – Cameroun. PRODUCTION DES LIVRES ET SUPPORTS 1- Les systèmes de ventilation et climatisation – Les problèmes habituellement observés et solution Techniques – Etude de cas ; A. KEMAJOU, Expert en Froid, Editeur : IEPF (Institut de l’énergie et de l’Environnement de la Francophonie, 56, rue Saint Pierre , 3ème Etage, Québec, G1K 4KAI, Canada) 2000 2 - Guide sur l’Efficacité Energétique des installations de climatisation : Méthode simplifiée de calcul de bilan thermique de climatisation en climat tropical humide – Conception d’un logiciel de calcul d’un logiciel de calcul du bilan thermique de climatisation.; A. KEMAJOU, Expert en Froid, Editeur : IEPF Canada 2001 AUTRES ACTIVITES
→ Président de l'Association des Frigoristes du Cameroun : "A.F.C" crée le 25 /12 /1987. Je certifie exactes toutes les informations fournies ci-dessus Fait à Douala, le 24/05/2006 Alexis KEMAJOU
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KEMAJOU Alexis Douala, 17 juillet 2006 BP 1872 Douala Cameroun Objet : Lettre de motivation Monsieur,
Je viens auprès de vous par cette lettre pour vous présenter les éléments qui me motivent à prendre part à votre session de formation relative aux problèmes énergétiques. Il convient de rappeler ici que l’énergie est un élément important du budget d’exploitation des entreprises privées et publiques des secteurs étatiques, industriels et service, une réduction des dépenses énergétiques a un effet immédiat sur le bilan financier. Aussi, ma participation à cette session me permettra :
- d’acquérir des compétences afin d’éduquer, conseiller les entreprises, les structures étatiques ou privées sur la nécessité d’une gestion organisée de leurs consommations d’énergie ;
- de maîtriser les outils de développement durable en énergie et environnement (maîtrise de l’énergie et technologies)
- d’apporter mon appui aux politiques et concertations pour le développement durable en énergie ; - d’apporter ma contribution à l’issue de cette formation aux problèmes énergétiques dans le
contexte africain ; - de renforcer mes capacités en efficacité énergétique (économies d’énergies) ; - d’encadrer, inculquer aux jeunes étudiants, chercheurs d’emplois ou toutes personnes intéressées,
sur les stratégies permettant la réduction de la consommation d’énergie dans le bâtiment et l’industrie ;
- d’identifier les sources, les pertes d’énergie et les puits d’économie d’énergie ; - de réaliser les économies financières à travers la réduction de la facture énergétique dans les
entreprises étatiques ou privées.
Tout en espérant que je serai des vôtres au cours de cette formation, je vous félicite pour cette initiative Ô combien louable que l’on peut considérer d’ores et déjà comme des premiers jalons à la solution de la crise énergétique en Afrique.
Veuillez recevoir, Monsieur mes sincères remerciements. Alexis KEMAJOU, Ing Dr Enseignant Chercheur Expert Technique en efficacité énergétique
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FICHE Expert
Données personnelles Noms et Prénoms : MEUKAM Pierre Adresse: BP 8390 Yaoundé Courriel :[email protected] Formation professionnelle : Docteur en Energétique
09 ans d’expérience dans l’encadrement des travaux de projets de fin d’études des étudiants ingénieurs
Type d’organisation
Ingénierie ou services
Industrie R&D ONG Centre de formation
Service public
x Services offerts
Etudes (potentiel,
consommation et économie d’énergie)
Audits énergétiques et
environnementaux
Projets R&D
Conception et fabrication
d’équipements
Gestion énergétique
Gestion de
projet
Formation (technique, EIE planification)
x x x x x x x Expérience et qualification professionnelles (10 domaines « clefs »)
- Conception et réalisation des matériaux d’isolation thermique utilisant la sciure de bois, (caractérisation thermo physique de ces matériaux)
- Contribution à l’étude des briquettes de sciure de bois utilisées comme combustibles - Expert-conseil en efficacité énergétique - Réalisation d’audits énergétiques dans l’industrie et dans le bâtiment • Directeur du laboratoire d’énergétique de l’ENSP Yaoundé depuis 2004
Expérience spécifique dans les pays francophones d’Afrique centrale ou autres
- Cameroun - Côte d’Ivoire
Techniques et technologies maîtrisées
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- Efficacité énergétique dans le bâtiment et dans l’industrie - Thermique solaire (chauffe eau, distillation solaire, séchage produits agricoles)
Conditionnement du combustible biomasse Caractérisation x Densification x Broyage Séchage x Manutention et transport Autres à préciser :
Valorisation thermochimique Combustion x Carbonisation Pyrolyse Gazéification x Torréfaction Cogénération x Autres à préciser :
Valorisation biochimique Méthanisation Digestion aérobie Fermentation Autres à préciser
Equipements fabriqués Projets réalisés (citer ou résumer 2 projets majeurs)
- Audit énergétique du réseau vapeur d’une industrie de fabrication de chocolat au Cameroun : (analyse de réseau existant; étude des rendements des chaudières, évaluation du coût de production de la vapeur)
- Changement de combustible et optimisation de l’utilisation des gaz d’échappement d’un centrale thermique à Yaoundé (étude comparative portant sur deux combustibles, récupération de la chaleur produite par les gaz d’échappement pour le préchauffage de l’air de combustion, étude du coût d’investissement)
1
CURRICULUM VITAE
SIMB SIMB Portable: (237) 765 30 04 B.P. 8114 Yaoundé-Cameroun [email protected] Nationalité: Camerounaise Date de naissance: 10 Mai 1972 Sexe: Homme Situation de famille: Célibataire
I- COMPETENCES
Energie - Conception, dimensionnement et exploitation des unités de Production d’énergie - Conception, installation et exploitation des réseaux électriques - Evaluation du potentiel et adoption des technologies adaptées Création et gestion des Entreprises
- Montage du business plan - Diagnostic technique et Gestion financière d’entreprise - Gestion des approvisionnements - Elaboration, étude et évaluation des projets
Industrie du bois
- Transformations mécanique et Chimique du bois - Séchage et préservation du bois - Dimensionnement, construction des ouvrages et bois fabrication des matériaux composites
Développement communautaire
- Planification communautaire - Renforcement des capacités des communautés
Ingénierie des processus agricoles - Mise en œuvre de la technologie de transformation des produits agricoles - Conditionnement des produits agricoles - Exploitation et gestion des chaînes de production Mécanisation
- Gestion du machinisme - Notion de maintenance des machines et des appareils Eau et assainissement - Etude, dimensionnement, mise en œuvre et gestion des systèmes d’approvisionnement en eau - Diagnostique, dimensionnement, mise en place et gestion des systèmes d’assainissement - Diagnostique, dimensionnement, mise en place et gestion des systèmes de drainage - Conception, dimensionnement et installation des réseaux de défense des sols
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Compétence informatique/ Exploitation des logiciels de :
- Traitement de texte/ mise en page/présentation : Word, Xpress, Publisher, PowerPoint - Tableur : Excel - Gestionnaire de bases de données : Access - Gestion et comptabilité : Ciel compta - PAO/CAO/DAO Photoshop, AutoCAD - Environnement : Windows, Web
CONNAISSANCE DES LANGUES - Français : courant - Anglais : Bon niveau lu, écrit ; niveau moyen parlé II- FORMATION ET STAGES 2006-2005 : DESS en Valorisation Industrielle du bois au CRESA Forêt bois à la Faculté
d’Agronomie et des Sciences Agricoles de l’université de Dschang 1997- 2003 Ingénieur du Génie Rural à la Faculté d'Agronomie et des Sciences Agricoles
l’université de Dschang
1997 Baccalauréat série c au lycée de Mbalmayo
AUTRES FORMATIONS 5/2004 Exploitation des logiciels informatiques
8/2003 Planification villageoise dans le cadre du projet d’appui au Développement communautaire
(PADC) à Yaoundé au Cameroun
1996-1997 Technicien des eaux, Forêt et chasse de l’Ecole des eaux et Forêt de Mbalmayo au
Cameroun TRAVAUX D’ETUDE ET DE RECHERCHE 2006, Etude de marché pour la création d’une menuiserie moderne à Yaoundé au Cameroun
2005, Evaluation financière de la Société Africaine des Bois (SAB)
2001, Usinage des régimes du palmier à huile à la SOCAPALM- unité d’Eseka (diagnostic
d’entreprise, maintenance de la chaîne de production, rénovation de la chaudière)
STAGE DE FIN D’ETUDE
12/2005-5/2006
Sujet : Caractérisation du parpaing et des structures en parpaings de bois
Conception du model, Caractérisation physique et mécanique, résistance au feu et aux agents
xylophages
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03/2002-01/2003 Sujet : Projet de réhabilitation d’un forage pour l’approvisionnement en eau du centre d’expérimentation SODECAO de Mindimikoum
Evaluation du réseau hydrographique, Evaluation des besoins en eau, montage d’un systèmed’irrigation III- EXPERIENCES 4/2006 -7/2006 Ingénieurs Sans Frontières Cameroun Formateur d’une cinquantaine d’étudiants
dans le cadre du programme YES de AIESEC- création d’entreprise - montage du business
01-06/2006 Ingénieurs Sans Frontières Cameroun Responsable de la sous commissionen partenariat avec l’AIDEPY documentation/commission secrétariat
Organisation de la conférence internationale de Yaoundé du 06/2006 sur «l’ingénieur et ledéveloppement durable en Afrique : les solutions africains aux problèmes africains »
12/2005-04/2006 Espace pour l’Agriculture, Chef d’équipe dans le cadre du programme l’Environnement et la Foresterie Valorisation des Bas-fonds du Ministère de l’Agriculture
( A.E.F) et du Développement Rural du Cameroun
Rénovation et équipement des espaces hydroagricoles en zone d’altitude : l’ouest du Cameroun
11/2005 Association pour le Développement Ingénieur d’appui dans le cadre du programme des Initiatives de l’Environnement des Bas-fonds du Ministère de l’Agriculture et du
( A.D.I.E) Développement Rural du Cameroun
Rénovation et équipement des espaces hydroagricoles en zone de forêt humide : l’est du Cameroun 4/2005 - 5/2005 NYA & CO PLANTATION Prestation de Service avec une équipe de 10 personnes
Mise en place de 50 ha de plants de palmier à huile
2/2005-3/2005 ASAFRO Cameroun Responsable de l’élaboration et de l’étude du projet de
l’Association Solidarité Action
- Culture Biologique - Ferme de production des poulets de chairs et des œufs de consommation 3/2004 Ingénieurs Sans Frontières Cameroun Responsable de l’élaboration de projets
Projet de biogaz dans trois localités de la zone forestière 12/2003 - 10/2004 Entreprise ELMA Directeur Général Adjoint
- Elaboration des perspectives économiques et test de conjoncture avec la Banque des Etats de
l’Afrique Central à Yaoundé-CAMEROUN
- Suivi, Evaluation et Programmation des activités de l`entreprise.
- Approvisionnement en eau, assainissement et protection de l’espace agricole
- Renforcement des capacités des employés
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11/2003-12/2003 Entreprise ELMA Directeur de la production et du développement
Production, rendement, qualité et création des innovations de l'Entreprise 10/2002-12/2002 Société Camerounaise de Développement Responsable des travaux du Cacao (SODECAO) Dimensionnement et Fabrication d’une pompe volumétrique de profondeur 4/2002-5/2002 Société Camerounaise de Développement Responsable du projet Du Cacao (SODECAO)
Elaboration du projet d’approvisionnement en eau du centre d’expérimentation SODECAO deMindimikoum 2/2002-3/2002 Société Camerounaise de Développement Responsable du projet Du Cacao (SODECAO)
Elaboration du projet d’approvisionnement en eau potable du village de Kingomen IV- INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES Emplois irrégulier : 2004 ASAFRO-Cameroun à Yaoundé (Appui aux populations pour l’élaboration, l’étude et la mise en place des exploitations agricoles 1999-2002 Délégué d’étudiants du Génie Rural de la Faculté d’Agronomie et des Sciences Agricoles (Programmation des cours et des évaluations, Tenue de cahier de texte) Production d’huile de palme à l’aide des pressoirs manuels des produits des
plantations villageoises depuis plus de 18 ans Réhabilitation et aménagement des points d’eau dans le cadre des activités de développement villageois lors des semaines culturelles annuelles. Centres d’intérêt Lecture (économie, protection de l’environnement) Sport, cinéma et voyage Goût prononcé pour la découverte de toute activité nouvelle et future
Yaoundé, le 17 juillet 2006
SIMB SIMB SIMB SIMB Yaoundé, le 17 juillet 2006 BP. 8114 Yaoundé-CAMEROUN Tél : 237 765 30 04 E-Mail : [email protected]
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A l'attention de
Monsieur le Coordinateur du Projet ENEFIBIO Centre wallon de Recherche agronomique BELGIQUE OBJET : candidature : Formation aux études de préfaisabilité de projets de bioénergie – Dakar Monsieur le Coordinateur, Faisant suite à l’action 3 du projet ENEFIBIO relatif à l’organisation de la Formation aux études de préfaisabilité de projets de bioénergie – Dakar, du 04 au 07 septembre 2006, parue dans le site www.enefibio.com, compte tenu de la place de la bioénergie dans le développement durable et la réduction de la pauvreté en Afrique, j’ai l’honneur, de manifester vivement par la dite sollicitation, mon intérêt particulier et mon engagement pour une efficacité énergétique.
En effet, je suis quotidiennement confronté depuis plus de 18 ans aux problèmes énergétiques liés à la production d’huile de palme, ainsi qu’à l’élaboration et l’étude de projets de biogaz, de création de scieries modernes, de réhabilitation de forage d’eau dans les localités enclavées. Aussi, cette formation me donne l’opportunité rêvée d’apporter une contribution plus efficace aux questions de développement.
Je souhaite ardemment participer à cette formation et renforcer mes capacités à réaliser les études de faisabilités pour les projets bioénergie dans les PME. Car elle vient à point nommé pour améliorer les compétences acquises au cours des formations d’ingénieur agronome, génie rurale et de DESS valorisation Industrielle du Bois, ainsi que de l’expérience professionnelle. Elle me donne enfin un avenir certain dans le domaine de la bioénergie au sein des structures telles que Ingénieurs Sans Frontières (ISF), la plus grande organisation d’ingénieurs dans le monde qui a une représentation au Cameroun et au sein de laquelle j’œuvre en qualité de secrétaire général. SOFT BUSINESS MANAGEMENT, un bureau d’étude partenaire de ISF qui réalise les études d’impacts environnementaux, domaine lié à la bioénergie. ISF est engagée au Cameroun dans la promotion de jeunes entrepreneurs et des communautés marginalisées à travers des formations à la création d’entreprise et le montage de business plan, le projet jeunesse échange pour l’entreprenariat financé par la francophonie, le montage de projet et l’accompagnement des organisations rurales avec le Pnud, une insertion éventuelle dans le mécanisme de développement propre et bien d’autres possibilités encore pour la promotion de projets de bioénergie au Cameroun. Je suis convaincu que je corresponds au profil des bénéficiaires de la formation de DAKAR 2006 et j’espère vous avoir convaincu de la sincérité, de la qualité de ma motivation.
Dans l’espoir que ma candidature retiendra votre meilleur avis, veillez agréer monsieur l’expression de ma considération distinguée.
P.J. : Curriculum vitae SIMB SIMB
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CURRICULUM VITAE
ETAT CIVIL
NOM ET PRENOM : TOLALE ELIE
DATE ET LIEU DE NAISSANCE: 19 avril 1960 à Foulassi (Sangmelima Cameroun)
PROFESSION: Ingénieur Agronome
NATINALITE: camerounais
ATTRIBUTIONS SPECIFIQUES : Charge de projets
NOM DE LA STRUCTURE : Environnement : Recherche – Action au
Cameroun
ADRESSE ACTUELLE: ERA-Cameroun (Environnement Recherche et
Action au Cameroun). B.P. 3356 Yaoundé- Messa.
Tel/fax: (237) 231 00 76 ou (237) 989 17 48.
Email: [email protected].
LANGUES
Français (écrit et parle couramment)
Anglais (écrit et parle couramment)
ETUDES
ETUDES SUPERIEURES
2001: Diplôme d’études Supérieures Spécialisées (DESS) en agro-pédologie;
Spécialité, conservation des sols; obtenu à l’Université de Yaoundé I,
1983 : Diplôme des ingénieurs des travaux agricoles, option économie rurale;
spécialité, gestion et coopération, obtenu au Centre Universitaire de Dschang,
EXPERIENCE PROFESSIONNELLE
Fonctions occupées
1999 à nos jours: Cadre technique à l’ONG ERA Cameroun
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Assistant au chef de projet ENEFIBIO au Cameroun ;
Animateur dans la mission d’accompagnement des communes de Sa’a et Ombessa
dans la coopération décentralisée avec la région d’Alsace (partenariat ERA Cameroun –
IRCOD Alsace Cameroun) ;
Animateur dans le cadre du programme de désenclavement des quartiers de la ville
de Yaoundé (partenariat ERA Cameroun – SCET Cameroun) ;
Formateur dans le cadre de l’atelier de formation des animateurs municipaux des
communes d’arrondissement et de la communauté urbaine de Yaoundé ; module : cycle
du projet (financement du projet PADUDY)
Responsable du suivi des observateurs de terrain et de la collecte des données et des
informations dans le cadre du Projet de suivi indépendant du pipeline Tchad-Cameroun
(financement CRS Cameroun),
Animateur dans la phase d'étude préliminaire du Projet de pré collecte des déchets
solides dans certains quartiers de la commune urbaine de Yaoundé 6e (financement
coopération française),
Chef de chantier du Projet d'assainissement des bassins marécageux de Yaoundé et
des voies d'accès des ouvrages d'art (pont) de la ville de Yaoundé (quartier Mokolo
Elobi), (financement de la Communauté urbaine de Yaoundé),
Chef de chantier du projet d'assainissement par le drainage et le boisement de la
vallée de la Mengoa dans la commune de Yaoundé 6e (financement de la Communauté
Urbaine de Yaoundé),
1999: Cadre d’appui à la Cellule de Suivi du ministère de l’agriculture, chargé de
l’élaboration du programme d’action et des rapports d’activités du Ministère.
1997 - 1999: Superviseur de secteur du programme national de vulgarisation agricole
(PNVA), région de la Haute-Sanaga,
1987 - 1997 : Délégué d’Agriculture de NANGA-EBOKO Cameroun,
1985 - 1987: Cadre d'appui à la Direction de la protection des végétaux du Ministère de
l'agriculture, chargé de la coordination des interventions phytosanitaire dans
les provinces du Nord ouest et de l’ouest.
1984 - 1985: Cadre d’animation chargé de la mise en place du système de comptabilité
des pré-coopératives laitières à la section économique du Hiefer Project
International (HPI), centre de Bambui (Nord Ouest),
1983 - 1984 : Cadre d'appui chargé de l'audit des coopératives au Service Provincial de
la coopération et de la mutualité du Nord-Ouest du Ministère de l'Agriculture.
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Etudes réalisées entre 1998 et 2003
Expert dans l’élaboration du diagnostic des possibilités d’amélioration dans l’efficacité
de production de chaleur et d’utilisation de la biomasse-énergie dans différents secteurs
PME au Cameroun, menant à la définition de secteurs et d’actions prioritaires en terme
de potentiel. (Action 2 du projet ENEFIBIO, décembre 2005)).
Expert dans l’analyse préliminaire de projets biomasse-énergie de taille industrielle et
semi-industrielle par une méthode standard et pour identifier avec précision les barrières
non-technologiques au développement de projet biomasse-énergie dans les PME (Action
3 Projet ENEFIBIO, 2006)
Expert dans l’étude de faisabilité d’un programme d’électrification rurale décentralisée
dans la province du Centre (financement de l’Agence Française de Développement,
2002) ;
Monographie de la commune rurale de Bokito ; étude réalisée pour le compte de
L’Institut Régional de Coopération et de Développement (IRCOD) d’Alsace ( France) dans
le cadre de la coopération décentralisée entre la région d’Alsace et les communes du
département du Mbam et Inoubou (Septembre – octobre 2003) ;
Potentialités et effets des résidus de culture pour la conservation des sols à la Société
Sucrière du Cameroun (mémoire de DESS, 1998 – 2001),
Participation à l'étude sociale sommaire de l'occupation de l'emprise de la voie
ferroviaire réalisée par ERA Cameroun, tronçon: sortie Nord de Yaoundé – Entrée sud
Bélabo (financement CAMRAIL, juillet – septembre 2001),
Formateur dans le cadre des ateliers de revue mensuel de technologies du
Programme national de vulgarisation agricole sur la prévention des pertes post récolte
sur les céréales par le stockage dans les cribs. (juin 1998) ;
Séminaires récents dont on a participé à l’organisation
Atelier de restitution du programme gestion durable des déchets et assainissement
urbain ; financé par le Partenariat pour le développement Municipal (PDM) et le
Programme Solidarité Eau (Pseau) et mis en ouvre par le laboratoire de l’environnement
et les sciences de l’eau ( LESEAU) et ERA Cameroun ( Yaoundé, Novembre 2003),
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Atelier multi-sectoriel sous régional sur les énergies modernes et réduction de la
pauvreté ; (séminaire réunissant les ministres et responsables du secteur énergétique en
Afrique centrale; financé par la Banque Mondiale et co-organisé par GVEP et l’ONG ERA
Cameroun (Douala Cameroun, 16-18 juillet 2003) ;
Autres informations
Formateur et personne ressource du Programme National de Vulgarisation Agricole
(PNVRA) sur la technique de construction de cribs de conservation et de séchage du
maïs,
Fait à Yaoundé le 17 juillet 2006
Elie TOLALE
55
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Elie TOLALE