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6‘7* — /V® p4. T - ' V - ; » Paraissant le Dimanche et le Jeudi. \ . ir”ehe S Juillet 1896. AT.MTUin 04 ....... 0 ^ ... .1 0/0..................* 0^ .! P i 4 k d e l’A b o im ettieiit t POCB SBNLlSt Un an .................................................4ifr. Six mois...................................... 7 >» TvolB m ois .................................. JOURNAL DE SENLIS Prix de 1*Abonnement s , POUK LE DËPAMTEUNT i Un an .............................................46 fr. Six mois..................................... 8 » Trois mois................................. t 00 CCUERIER DE L'OISE » tjea ijlsanoNece^ Jlëelamee et Mnéertùme ewMseipnant jParis et le# MMèpaiPtementen #o«l reçtse» au llus*eau du JToumal^ place de rW dlel-de-Ville, d Senll#» 4= PBIX OKS IKSBKTIUNS . A uoncc» : L« Ugoe, 0,20 c. — L'anooDce au-dessous.de S.Itgses, t h. Riclames : La ligne. 0,40 c. — En faits divers, O.üO c. AVIS AUX AI|OniNË.S L’abonnement est pajable davance. Il n’est jamais interrompu et est considéré comme renouvelé si à l’expiration on ne donn(^ pas d’avis contraire ON S’ABONNE A SENLIS. au Bureau du Journal, 6, place de l'Hâtel-derVille, et chez tous les Libraires du département IGBIGIUTIIH UBE URICULTURK.- lenry Saoriil » , lïO, bonleTard i. '- U n an SOIT, uéro 1539. da 16 !/ ^ n t « r . Chro- jutUëL Questions nPri^CoUot Us ■gtUM. La pomme lenlalloQ. — Sa> ;rès de l'boriicui. Couvertures ponr onsBick, Courrier jude. Les Comicei le.— fleuoL Bouil* es et bouillies du nfonts. Gomment i agriculture? — ' ■ atiuuale. — Remy, lo. — Boite a u ES : Gouverlores de renselguements et autres faits pn. oal doitdtrdaocom. re-poste de 0 fr. U épondu ET OFFRES nande an Ap« nprimepie Th. VIEUX, avoué m ande de Balla PC. mande, pour o dissement, a n mé* ! cbarretier, la femnw | al la basse-cour, srnfer sons de bonnes | 'irencu. Bureau du Jouroa]. lire retraité, ma* nt d'exceiteuls certi. oncieu garde, de< se de coneiei^ piété. 1Bureau du Joumii. »mande an osant le service QUüi de bonnes rtii* Hôtel du Grand-CerL 're p o u r ceul Asrait ft.OOO la Ire indnstrie. r l'rèo sérienzi restante, Senlis. emande an Mé* lomme à toutM la femme pour et la baose*cona u Bureau du Jouroil. .ME DE CHAM' ense est demaB* tite à Henlis, doit iQue maison, coDoiltn ménage, service ttbia, ;sage. s verboies estigiu. lu Bureau du JoumtL It 4 Juillet 1896. L’Impôt sjjp_ia Rente. La Ohambra discute en ce moment le projet d*impôt sur la rente proposé par le Gouvernement. MM. Plichon, Deuys Co- ebin, Ribot, Rouvier, ont combattu le projet avec beaucoup de force. M. Ribot surtout l’a attaqué avec une, vigueur, un éclat, une autorité auxquels la Chambre, sans acception de partis ni d'opinions, a rendu pleinement hommage comme à une manifestation d’éloquence qni honore un Parlement. En une rapide démonstration, M. Ribot a condensé les arguments qu’invoquent les adversaires de l’impôt sur la rente. L’Etat s’est en gagé, de la façon la plus expresse, & ne pas opérer de retenue sur les coupons de ses rentes. Il s’est lié, non-seulement par ses contrats, mais par des clauSes spé ciales. Pendant tout un siècle, à travers les crises les plus effroyables, en dépit de toutes les difficultés financières, il a tenu sa parole. Il en a été récompensé par la - fidélité d’une clientèle d’épargnants que rien n’a découragé ni inquiété, et qui, dans toutes les circonstances, dans tous les périls, ont apporté à la chose publique l’appui de leur inébranlable confiance. Envers cette armée de petits porteurs, l'Btat a le devoir c d’être honnête homme > ; le soin de l’honneur national le commande, non moins que le souci de il sécurité et de la puissance nationales. Jeudi) M. Rouvier, qui depuis quatre ans n’avait fait que de rares apparitions à la tribune, a retrouvé son succès d’autre fois en prenant la défense de notre vieux svstéme fiscal, dont on veut bouleverser 1économie et qui a fait ses preuves dans des circonstances difficiles. I < Il a résisté à la guerre étrangère, a- t-il dit, à la guerre civile, à l’invasion, à l’effroyable rançon que nous avons dû payer à l’ennemi vainqueur. Avant de le condamner, il faut bien réfiéchir. Il me parait digne de respect et digne d’être étlendu. » , Si ce sont les contributions indirectes qui enlèvent à notre système d’impôt son caractère démocratique, pourquoi ne pas les modifier ? En définitive, celui qui paye l’impôt indirect, c’est toujours et en dernière analyse le consommateur. I < Nous poursuivons un but qui nous I parût la justice même : la péréquation I de l'impôt, a ajouté M. Rouvier. Âuire chimère qui s’introduit dans les esprits par une pénétration de tous les jours. I Nous sommes véritablement les victimes d'une sorte d’endosmose parlementaire. Nous disons que le propriétaire foncier est écrasé, que le patenté, que le rentier, que le consommateur sont des victimes I Ûais est-ce qu’il y a des Français qui sont exclusivement propriétaires fon dera, exclusivement rentiers ou çunsom- mateurs ? > Quant à l’impôt sur lu rente, l’orateur le trouve illégiû, impolitique, improduc tif et dangereux. < On a vu l’Angleterre frapper la rente d’un impôt transitoire pour payer les frais d’une guerre où se jouait la for- I tune nationale. 11 fallait à tout prix lutter contre Bonaparte. Plus récemment, l’Ita lie a frappé ses coupons d’une taxe élevée, mais son 5 */, était à 40 francs ; elle ne pouvait donc pas contracter un emprunt pour faire face aux exigences d’une situation financière des plus em barrassées. Mais ce qui ne s’est jamais TU, c’est qu’on veuille établir un pareil impôt, qui soulève tant de résistances et d’objections, non pas par nécessité, mais par amour de l’art, par dilettantisme, par' une recherché de je ne sais quelle symé-. trie dans notre architecture financière. > En réalité, c’est une concession qu’on fait aux socialistes. Espére-t-on par là les désarmer? Sans, doute M. Jaurès et ses amis voteront l’impôt sur la rente, mais ils expliquent clairement qu’ils le vote ront parce que c M. Cochery inaugure le droit de reviser souverainement les con trats qui ne sont plus conformes à l’idée de justice et à l’intérêt public. * Les récentes élections partielles ont montré que l’opinion publique se pronon çait contre l’impôt global sur le revenu ; mais faire l’impôt sur la rente, n’est-ce pas préparer l’impôt sur le revenu? On aura établi les c^dules. Les socialistes n’auront plus qu’à faire l’addition. Gardons-nous de donner atteinte au crédit de la France. Il y a vingt-cinq ans, la fortune des armes nous trahissait, le sol était envahi... Nous avons renvoyé l'ennemi chez lüi,nous avons fermé notre frontière ouverte, nous avons reconstitué une puissante armée, nous avons acquis des alliances dont nous sommes justement fiers. Qui a fait tout cela? C’est notre crédit. Ne portons pas une main sacrilège sur l’instrument merveilleux qui a assuré la libération de la patrie I Le système des socialistes est de prétendre guérir la crise sociale, en s'elforçant de ta créer d’abord, par une guerre entre le capi tal et le travail. Ces deux forces nécessaires resteraient sans eux d'aotant plus facilement d’accord, que chaque jour le capital est plus difficilement rémunéré, que chaque jour le travail l’est davantage, et que déjà, un père de famille qui laisse un capital à ses enfants, en oubliant de leur inculquer l’habitude du travail, a fait une œuvre précaire qui lui survivra rarement. L'ouvrier laborieux et intelligent ne dé pend pas de son patron, parce que tous se le disputent, et que la main-d’œuvre sérieuse n'est jamais trop abondante. Le malheureux de nos jours, c’est l’employé ; c'est là qu'il y a pléthore. Il faudrait faire comprendre aux parents qui songent à l'avenir des leurs, qu’ils ont eu raison de les instruire et de développer leur intelligence, mais qu’ils ont eu tort en leur apprenant à dédaigner le travail ma nuel. Il faut leur dire : instruisez vos enfants, mais apprenez-ieur en même temps un métier. Qu’ils n’aillent pas grossir l'ar mée des jeunes gens à la recherche d'une position aléatoire et souvent médiocre, qu'ils aient le courage de prendre un outil quel qu'il soit, et alors ce sont eux que l’on vien dra chercher. L’avenir est à ceux qui aime ront le travail, en apprenant à en tirer un meilleur produit. Et sachez qu’en faisant cola vous n’aurez pas borné leur avenir. S’il en est parmi eux qui ont l’esurit d'initiative qui fait percer les hommes, il se développera plus sûrement dans un métier qu'ils aimeront, que dans la besogne ingrate des bureaux. Donc qu’ils travaillent! Et si en même temps vous avez pu faire naître en eux assez d'idéalisme pour les soutenir dans la vie, vous en aun z fait des hommes sur l'avenir desquels nous serons pleinement rassurés, vous en aurez fait de bons citoyens. Li SlTPmOll EÏTËBIEDBE La litaSlUoD •xlérieare est >>■•> embrouillée en ce moment. Le Turquie est en proie i des eriies ieqnié- tentes pour le peix de l’Europe. L’empire semble sur le point de a'sffeisser sur lui-même, losorteo- üon irréductible eu Crète, egitstion meneçsote en Mecédoine, reprise des eiroeités eotre Armé niens et MaBuImens, inve*ion des Kurdes, prise d’ermes des Drusesdn Heut-Liban, mouvements Autonomistes en Arebi» ; il y en s de tontes les f 'Çons, et ce ne serait rien que l'sflaissement de l’empire turo s’il ue surgissait pas de terribles problèmes au sujet de son partage. * L'Espagoe ne sait pas venir à bout de Cnba ré voltée, et la populatioQ des Euts-Unis dissimule i peine tes renforts d’bommes et d'argent qu'elle envoie sans cesse aux insurgés cubains En ce moment la France est grande favorite chez nos voisiné du sud-ouest. Notre escadre a été l’objet d'ovations enthousiastes à ta Corogne et au Perrol. La musique d'un régiment français est allée de Montpellier i Barcelone et a été aussi très fêtée. Les journaux espagools préconisent une triple alliance de la' France, de la Russie et de l’Es pagne. Nous ne iionrrions que noue en réjouir, tout en faisant observer que la France ne peut rien pour l'Esp-goe dans la qneation de Cuba. Oo affirme que la Russie a l’intention de saisir prochainement l’aréopage européen de la question •‘gyptienne, la prolongaiion indéfinie de l’ocen- ••ution anglaise dans ce pays fiolMant par inquié ter les intérêts généraux de l’Europe. La Chambre italienne a P-rminé mercredi la 'liscassion du budget du ministère des affaires étrangères, en votant te budget et on ordre du jour accepté par le président du conseil, M. di Rndini. Au cours de la discussion, les orateurs de l’opposition appartenant à l’ancienne majorité de M. Oriepi, ont entiqné la diplomatie du eabinet actuel et dénoncé les prétenJuea menées de la France en Tripolitaine. La sltoaliOD à Hadagascar. Les dernières correspondances de Mada gascar sont en général très pessimistes. 11 n’est question que d'assassinats, de soulève ments et de trahisons hovas. Pour no peu, nous serions à la veille d'un désastre colo nial sans précédent. Quel est le sentiment de ceux qui connaissent la grande Ile mal gache et qui ne se sont pas conleotés d’étu- dier la question de Madagascar dans le si lence du cabinet? C’est ce qu'un rédacteur du Gaulois est allé demander à M. Le Myre de Vilers, dont on connaît le rôle au début de l'atfaire. — J ’estimo, • dit notro soeien plénipotcutUiro ÀMadagascar, quo la sitaaüon est, eu effet, assez giHve pour mênler toute l'alti otioD des pouvoirs publics. Mais je la trouve moins grave qu’on ne SA plaît à le racontnr, et dans tous les cas, il ne me parait pas qu’elle soit désespérée. Il ne faut pu perdre de vue que noua sommes è la période de transiUon, et que, à Madagascar plOB qu’ailleurs peut êire, cette période, ne devait pas, ne pouvait pas aller sans diiflcultés de toutes sortes- Cette situaiion, voulex vous que noua l’ezamioious ensemb e? Il y a d'abord le* so'dats hovas qni, appelés •OUI les drapeaux au début des hoatiliiés. pour faire la guerre, ont déserte et n’osent plus len- tri r : Cüux U n'ont aucun intérêt à la tranquilité de l'Empire, et faut-il être sorpris qu'ils s'in •urgent contre un état de choses qui ne peut, quoi qu’il arrive, l<-ur être favorable? Les Fabavalos font également des leurs. Mais ils n’ont pis attendu que tes Français prennent poise-eiou de Madagascar pour exercer leurs ra pines? üe n’i'St pas d'hier, tous ceux qui sont allés à Madagascar le savent, que datent les cou pables expéditions des Sakataves en vue de se procurer, par le vol et par le pillage, des femmes, du bétail et tout ce qui leur est utile ou simple ment agréable. Enfin, les dignitaires de la Cour qui ont été remplacés dans lenrs fonctions, ne se consolent pas aisément de leur déchéance, et iis nous sus citent 4 s ditflenités parmi leurs pariisaes, tout comme les gonrerneura qu’on a révoqués et qn'on aurait sans doute mieuxefait d'expédier tout de suite à La Réunion. Tout cela complique évidemment une situation déjà fort cnmpleie en elle-même. N«^aomoi»s, il n’y a aucune raison pour qu'on s’imagine que ira djfl'-ultés vont naître déKoruiais ai nombreusis qu'oo ne pourra plus rien contre elles. En réalité, tant que nous aurons quelques mil liers de soldats à Taimnanve, noua serons maîtres de la capitale et, par conséquent, maîtres du pays. Et il n'y a pas de raison de supposer que ceux qui ont reçu mission de sauvegarder notre honneur — et nos intérêts i Madagascar — ne font pas l'impossible pour qu’il en soit ainsi. La piraierie sera certainement réduite, et, quant aux assaeai- nets, pourquoi voudrait-on qu’un pays en somme à sas débuts en soit vierge quand, chez nous, à Paris même, malgré une police solidement orga« nisée, nous en avons 4 u x ou trois par jour? On commet des crimes partout, à Madagascar como.e en Frqpee. C’est fàcnenx, très fâcheux, mais qu'y faire ? , — N'empêcha que l’opinion publique ne se montre assez inquiète de ce qni se passe à Mada- gasear. — L'opinion publique? Sait-elle bien i quoi a’en tenir sur la situation? Pois avouez qu’elle s’éfabslle vraiment trop en toute occasion l’opi publique ; on en a eu un exemple ces jours liera encore, également à propos de Madagas- La veille, la Chambre était décidée à voter, ifnno, la suppression de l’esclavage, en quoi avait absolument raison. Le lendemain, sous ixte que l'opinion publique s’était manifestée iDB coütraire, tout était changé. Et l’opioion Alique, c’était trois ou quatre lettres et deux O" Mi articles de journaux! 11 faudrait cependant qnpn prît l’habitude d’étudier les questions pour elllt mêmes, en elles-mêmes et de les rVioudre i emballement, toutes pièces en mains. ’ar malheur le Français qui se rend à l’étranger se proit obligé de se forger dans sa tête un petit roÿan de cape et d’ép^e On vent être héros ou martyr, i ausi-i bon compte que possible naturel- lenkent, et pour cela on invente volontiers les hispires de brigands les plus saugrenues, comme cet ezploratenr de ma connaissaoee qni e’élait armngé de façon qu’on n’eût pas de ses nouvelles pégdant deux mois, ce qni devait inquiéter ses an 4 et finalement lui donner un certain relief. J .. Au total, je ne crois pas qu’il faille a’émon- voir outre mesure des difflonlléa que nous rencon trons à Madagascar. La aitnation tend évidem ment i s’aggraver, et les Hovas, qui sont depuis longtemps passés maîtres en l’art d'intriguer, d o ^ n t y pousser assez volontiers. Mais avec dn sang froid et de la clairvoyance, on aura tôt fait d’y nMttre bon ordre. I Statistique électorale. ^lorsque M. Bourgeois est tombé, ou plutôt lotvqu'il s'en est allé ne se tronvant bIus par- Içpientairement dans la possibilité de vivre, 86p amis ont déclaré très bruyamment que, si,le Sénat, assemblée issue du suffrage res treint, était contre lui, il avait avec lui la Chambre et le suffrage universel dont elle ôtait issue. . La Chambre a commencé par donner une majorité au ministère Méllne et la voilà pas sée du côté du gouvernement modéré. Restait le pays : qu’a-t-il fait ? On nous assurait que la politique de M. Bourgeois y était merveilleusement popu laire, et qu'il y avait dans ce sens une pous sée d'opiuion irrésistible. Or, dix élections législatives se sont succédé depuis deux mois que le ministère Bourgeois e>t tombé, pas une seule n’a en voyé à la Chambre un partisan de la politi que radicale de M Bourgeois. Il y a eu des réactionnaires, des modérés, des socialistes; quant aux radicaux que M. Bourgeois repré- ^pie à la Chambre et M. Ranc au Sénat, c’est un malheur peut-être, maisilest certain que l'espëce s'en perd : elle est épuisée. Xi à Cliolet, ni à Dieppe, ni dans le 4* arrondissement de Paris, ni dans le 40*, ni dans le SO*, ni à Hayonne, ni à Pau, ni à Privas, ni à Sarlat, iii à Albertville, nulle pai l, du nord au raidi et de l’e.st à l'ouest, il ne s'est trouvé un collège électoral pour donner son approbation à la politique de M. Bourgeois. Telle est la chronique électorale de ces dernières semaines. Enfin, dans les Vosges et dans l'Aube, MM Parisol et Rambuurgt, tous les deux républicains modérés, ont été éliis sénateurs à de» majorités considérables. Uù est donc le grand, l’imposant, le lu- multueux parti qui soutient la politique ra dicale, naguère encore si brillamment repré sentée au pouvoir? Nous en cherchons les tr.ices perceptibles s'il en reste encore : nous ne les apercevons pas. Il semble bien, d’après celte statistique dont l'intérét ne peut être contesté, que les belles promesses fiscales de .M. üouraer n’ont pas produit sur le bon sens du pays les ravages qu’on avait pu craindre. Lorsque les radicaux nuance Bourgeois auront remporté deux ou trois succès élec- loraux dans le pays, ou môme un seul, nous recommenceront peut-être à croire à leur immense popularité. le Palais de l’Industrie lui-mémequi, sem blable au Phénix des légendes, abritera dans son sein les projets des monuments destinés à lui survivre et à perpétuer ses bonnes tra ditions d’hospitalité artistique. L’organisation. — Au point de vue géné ral. l'ensemble des travaux d’architecture et de construction sera dirigé par M. Bou vard. Ces travaux seront subdivisés, en quelque sorte, c en vingt-quatre lots », placés chacun sous la direction d'un architecte choisi puroü les lauréats des concours de l'Exposition. Quatre des ces architectes sont déjà choi sis, en fonctions préliminaires, et ont tout d’abord assuré le service et préparé la suite, sous la direction de M. Boiivard. Ce sont MM. Uénard, Sortais, VarcollieretTronchel, primés lors du concours pour le projet d’en semble de l’Exposition universelle. La démolition du palais dél'Indtistrie. La démolition dû Palais de l'Industrie sera vraisemblablement effectuée d’ensemble, et sans discontinuité. Pour les autres lots des travaux de l'Exposition comportant des cons tructions existantes, la démolition aura lieu au fur et à mesure des besoins, d’une façon successive et méthodique. . Les bureaut de l'Exposition. — Où seront les bureaux de l'Exposition ? Probablement dans Paris même, et non pas au Champ de Mars où ils se trouvent actuellement. Les locaux y sont restreints et l’accès en est re lativement difficile en raison des moyens de locomotion. Pour l’Expo<ilion de 4889, les bureaux furent tout d’abord, on s'en sou vient installés rue de Varenne, et se trans portèrent au Champ de Mars lors du début des travaux proprement dits : s'est le con traire qui parait devoir se produire pour l'Exposition de 4900, et cela pour des raisons tout &fait motivées. Les fonctionnaires du serutce. — Le nom bre des fonctionnaires et agent.s de tout grade, y compris le haut personnel déjà en fonctions, sera, pendant la période môme de son activité, d’une quarantaine environ. Il ne restera donc à pourvoir, dans un délai rapproché, qu’à vingt-cinq emplois environ. C’est dans le-i travaux annexes, dans les en- trepri»es multiples auxquelles l’Exposition de 49UO donnera lieu, que tes bonnes volon tés et les capacités qui se sont drj i offertes eu grand nombre pour y concourir, trouve ront le moyen de se faire utiliser. Les chantiers. — Le concours élant clos, on précédera à la rédactioir des cahiers des charges pour les deux palais de Cliumps- Ëlysees, puis aux adjudications. Pour le pont niotiuineniul fraricbissaul la Seine dans l'ali- gnementde l'Ë^plauado des Invalides, toutes les éludes spéciales ont éié fuites par les in génieurs de lu Ville; la question artisti(|ue est, pour ainsi dire, seule en jeu. Ce o'esl qu'eii'dernier lieu que seront entreprises les constructions du Champ de Mars qui toutes, on le sait, auront un caractère provisoire. Revue de la Presse. L’Exposition de 1900. L«s prépapatifs. Les préparatifs organiques de l'Exposition universelle de 4900 se poursuivent. Le con cours pour la construction des deux grands palais destinés à remplacer le Palais de l’In dustrie va a’ouvrir samedi prochain. C’est Le correspondant du jVeio-yorA; Herald, à Berlin, croit savoir que les bons rappurls de l'empereur tiuillaume et du sultan se s<- raient fort altérés par suite des faits que nous résumons, en lui laissant toute ,1a res ponsabilité de cette information : KsmphœvADdr paeba, chof de la misiion ôos olfici^ra allemaDdit au service de la Turquie, a dé clarô à l'empereur que lut et ses compagDoua. les généraux de Hobe et Orumbkow, n'avaient pas reçu un ceutime de paye depuis le mois de mars, nt avaient en vain adressé leurs réclamai ions au Gouvernement tnro. Le baron Sourma de Y.*ltsi'h lui même n’aurait pas été mieux Iraitô. Après une trentaine de visites innliies à la Oanqne ottomane, les officiers auraient airessâ au sultan un ultima tum ponr exiger : l* le payement dans les huit jours ; 2* des garanties que pareilles irrégularités ne se renouvelleraient pas. Les huit jours écoulés, Kamphœvener pacha recevait « un congé illimité pour aller à Berlin s’occuper de ses affaires privées ■. C’est alors que l’officier, furieux, quitta Conitantinople avec l’approbation de l'ambassadeur d’Allemagne et ee rendit à Berlin pour faire son rapport à Quil- lanme II. Celui-ci aurait exprimé à I ambassadeur ottoman son indignation de pareils procédés et aurait ajonté qu’à l'avenir il enverrait pintOt ses officiers en Chine ou au Chili. Il aurait meoie parlé du sultan personnellement en termes sévères et aurait fait prévoir le rappel définitif de la mis sion militaire allemande de Constantinople. y. Du Gaulois ; Tons les princes d'Orléans ont reçn nue éduca tion artistique, et le due de Nemonrs, ainsi que la prince 4 Joiayilte, étaient devenns 4 véritablea artistes. Louis-Philippe avait vonin, en 1831, que les Salons de peinture devinssent annuels, et il pre nait grand plaisir à les parcourir, annotant sur un carnet les œuvres qui lui avaient pam les meil leures. Ces notes étaient transmises an directeur des beaux-arts qui y ajoutait ses observations, et l'intendant de la liste civile arrêtait eninite avec le roi le choix des œuvres qui devaient être ac- quises. Un jour Lonis-Philippe remarqua une très belle aquarelle signée d'un nom inconnn. et représen tant un épisode du siège de Constantine. Il la voulut. Mais quelle ne fut pas sa surprise en appre nant que cette belle aquarelle étût de son fils.^ le duo 4 Nemours, qni avait retracé cette ^ène d’après ses souvenirs personnels. L'aquarelle prit place aux Tuileries, dans le cabinet du roi; malbeurensement elle a dispara dans l'envahissement 4 palaîa, ans jonraéea de février 1818. y Oo parlait l’autre soir, dans an salon, de Mme de B..., dont la beauté sévère tient les soupirants à distance. — Elle est forl jolie, en effet, dit Mme de M..., mais elle a vraiment l’air Elacial. ■— Ne m'en parlez pas, répondit notre con frère Y... ; mol elle m'enrhume. On lit dans un journal de luuuvo. A vendre bicyclette de dames ayant peu roulé. Est-ce la bicyclette ou la dame ? CHROMOliË DEPARTEMENTALE LiCs grandes vacances en 18 06 Los grandes vacances, en 1896, sontilxées aux dates suivantes ; Ihi 3 août au 3S septembre, pour les écoles primaires ou supérieures. Du 16 août ait 30 septembre, pour les écoles primaires éléraentuires. Du 15 août au 15 septembre, ponr tes écoles maieruelles à une classe. Les écoles maiernelle.-i à plus d'une classe seront fer mées du 30 août au 6 septembre. Examens du brevet supérieur* A la suite des examens de la 4^ session de 4H9C, les aspirantes dont les noms suivent ont été jugées dignes de l’obtention du bre vet supérieur de l’enseignement primaire : M"*‘ Chantrplle, Chiron, Costantini, Da- cbcux, Devouassoud, Guiliot, Lang, Letalle, Louis, Millier, Farly, de Pedroso de San Carlos (Maria-Joséfa), Rigaut, Roguet, Si- Qoquet. Les Chaascurs de TOIse* Lundi dernier, à trois heures, s’est tenue dans une des salies de l'Hôtel-de-Ville de Creil, la séance ànnuelle de l’assemblée gé nérale de la Sücielé des Chasseurs de l’Oise pour la répression du braconnage. Elle a été présidée par M. le baron de Corberon, assisté de MM. Vuatrin, secré taire; Louis Gromard, trésorier; Gbalmio* de Songeons, comie de Berleux et Perrot) membres de la commission administrative. M. le Président a ouvert la séance par un discours, puis M. Gromard a fait connaître la situation financière. Puis M. Vuatrin, secrétaire, a présenté son rapport sur les opérations de la Société pendant le cours de l’année 1895-96. Les primes accordées pendant l’année sont au nombre de 293, s'élevant à la somme de 4.820 francs. Des médailles et des diplômes d’honneur ont été décernés aux gardes et agents qui se sont le plus distingués dans la répression du braconnage. Ce sont : MM. Mantion (Eugène), gen« FEUILLETON 'amllle riss enfants en bes-l|l>. [eolllter lesevrage, nieparteuslesnidleclns. ■MSDHS D'ÉFKEn». NCE s à primis flzu| s et la Grêle, entlèroment libérés. 8.379.l'n fr. j.. 6.970.000 4.354.858 251.972 1.269.000 L'IRftONOISSEMENr égloual de la GmnpiEOi*> NTIN (Aisne). ' AN, PARISIENS ET PROVINCIAUX ALEXANDRE DUMAS La réaction avait étévlolen'6 Henri s était d’abord contenté d’admirer la beauté, la Eràce, la douceur de la rose de la rue Bourg- l'Abbé ; puis, lorsque tour a tour de.s qualités plus s4ieiises s’éiaieni révélées à lui, lors qu’il avait élé à même d’appréder ie rare bon sens, l’élévation d'idées eide »enilment.s, la simpliclié charinanle de la ieiino fille, il àvali mentalement songé que bien heureux fierait celui qui passerait sa vie auprès d'elle; puis, par uil retour subit, il s’était demandé pourquoi il ne serait pas celui-là. A dater de ce moment. Il n’avait plus été le ffialtro de son cœur, et, depuis que Camille Vavalt quitté, H pensait avec terreur aux ReprodootieB Interdite e u Jeam au n'ayant pta il trâti avM la moiaon GûBaaa-Lévy. obstacles que pouvait rencontrer la réalisa tion de ses projets sur celle qui, la veille encore, lui était si parfaitement indifférente. XXV Le chaue eux pzQvres. Le bruit des pas do Camille dans l’escalier arracha Henri à ses réflexions; il s’aperçut alors qu’elle n’avait pas songé à reprendre la peiile brunchode campanule; il porta à ses lèvres celle fleur, qui avait touché la poitrine de celle que déjà il nommait men talement sa blen-almée, et il serra oott^ première relique dans un petit portefeuille, avec une tendresse respectueuse qui eût bien réjoui le cœur de Madeleine, si celui-ci eût été témoin de sa manifestation. Je ne vous ai point fait trop attendre, j'espère, dil Camille, qui noiiail amour do sou inoiilon les brides rosesdosoiichapeau; mais, avant do nous mettre en canipugne, je dois vous faire part d'un scrupule qui ra est venu on descrodaiit l'escalier. Croy-z-vous que la chanté soit une jusiillealiou sullLsante pour la promeuiide d'une jeune fille en léle- a-léte avec üü jeune liomiue? Camille parldii avec une prtite moue mu tine qui indiquait que c’ciuil bien a conire- cœur qu’elle soulevait l’objeciion. — Qu'en pensez-vous, vous-méme? ré pondit Henri en souriant . . . . — Je ne saurais décider, je suis juge et partie, et puis, je vous l'avouerai avec une franchise bien rustique pour une Bansienne, j’ai le tort de prendre très au sérieux 1 espèce de fraternité que nons puisons dans notre commanautè de parrain, en sorte qu en ma qualité de sœur, je ne saurais voir d’incon venance à accepter le bras de mon frère. — Merci 1 dit Henri en baisantavec trans port la main que lui tendait la jeune fille; mais nous n’avons pas même cet inconvé nient à redouter, voici notre garde du corps qui arrive. En effet, une robuste servante, qui portait sur chacun de ses bras un panier débordant de provisions, venait d’entrer dans la cour et semblait attendre les ordres deson maître. — Et où allons-nous lenier la forlune? demanda Camille en descendant les marches da perron; serous-uous heureux dans notre chusse? — Hélas I mademoiselle, répondit Henri, nos recherches ne sont ni longues ni diffi ciles : je connais malheureusement assez de misèves pour que nous n’ayons que l’em barras du choix. — Ce mot de misère, prononcé au milieu de cette uboiidance, de ces champs qui re gorgent des biens de la terre, me (iroduit un singulier effet, dit Camille avec un soupir. En voyant lu nature si généreuse, si |iro- dignu, on e»l tenté de supposer qu’elle a touln qu'il ne fût pas un lioinme qui n'eût s part I iii» les libéialilès qu'elle dispense, puisqu’i s n'ont qu'à élendro la main pour recueil ir ce.qiii leur est nécessaire pour >6 oonr H ei en quelque sorte s'habiller. 11 me seniu e qiiu la pauvielé devrait leder le trisiepriviiége des grandes villes; on com- f rend qu on meure de faim au milieu de ces in lieuses avenues de pierres de taille, mais icil — Ici, on meurt de faim comnto à lu ville» mademoiselle,parceque ta maxime « Chacun pour soi >, n’est pas moins rigoureusement , appliquée par l'égoïsme daoa les campagnes que dans les cités. Cependant, je doisrecon- nailre que, si, aux champs, la misère est encore plus profonde, plus absolue que dans les grands centres de population, elle est aussi moins cruelle, plus facile à supporter. En effet, dans nos villages, la mansarde du pauvre est une maisonnette qu’egayent, et tes joyeux festons d’une vigne qui court sur sa façade luzardée, et les iris qui poussent leurs lames vertes et leurs fleurs roses sur le fiiile du toit. Si prosMÏque, si vulgaire que soit l'homme, il se laisse toujours surprendre ut consoler par cette poésio si pittoresque iju’il n’a pas comprise il a le bout de jardin dont les legumes'lui ménagent des compen sations plus positives ; it a te bois mort que la muDiOcence de l’Ëlat et des grands pro priétaires l’autorise à glaner dans les forêts ; il a enfin le soleil, dont les hommes n’ont point encoré songé à se partager les rayons. — Mais la charité, la charité que vous oublit'Z, monsieurl s'écria vivement Camille. — Non, je ne l'oublie pas, répondit lu jeune homme : il a, comine vous ludil s, la oliai'iié; niais pourélre un {>eu plus i-llicire qu'a l'ari.<i, parce qu'elle se iiouve on l'ontacl plus immédiat atec des malheureux doni les instances rimportunent, dont le spectaciu oiToiise sa délicatesse, elle n'est pas beaucoup moins impuis>aoie ici que là-bas. — Je vous ferai roinaiijuer, monsieur, que c’est pour vous-même que vous ôies injuste en ce nioment, dit (Camille, qui, in sensiblement , s’était rapprochée de son compagnon et marchait côte à côte avec lui. , ; I — Non, je ûe suis point injuste, itiémè envers moi,, mademoiselle; car je me suis toujonrs trouvé bien moins fier des quelques aumônes que je répandais, que je n'étais humilié du peu de bien que ces aumônes pouvaient réaliser. Je vous étonnerais bion si je vous disais ce que celte question du paupérisme m'a causé d'insomnies, à moi qui ne suis ni un économiste, ni un homme politique, et qui m’en vante. C’éluit au tour do Camille de considérer Henri avec une sorte d’admiration allondrie. — Je n’aurai pas plus d'égards pour votre modestie que vous n’en avez eu pour la mienne, mon'siear, lui dit-eile : ü vous a plu d'intituler mes bariiouilliiges dos chefs- d'œuvre; je me trouve bien .'lulremenl auto risée à vous proclamer, sinon un grand phi lanthrope, du moins un noble cœur. — Je ne vaux pas mieux que mon pro chain, ma4moiselle; peut-être suis-je doué d’un peu pius de sensibilité nerveuse que révolte la vue des souffrances, voilà tout; mes bonnes œuvres sont bien plutôt la con- sé(|uence d'un instinct que le résultat d'un parti-pris. La vue d'un pauvre produit sur moi une irnpres'ion à laquelle je ne saurais mi'sousiiairo f.orsipi'en nu' promenant à cl’ .« val sur la route, je rencontre un mon- dlaol courbé aula it par la faliguo que par l'Age, allant, ajqmyê sur un bàioii, son seul bien, lu ôû le seul doigt de Dieu le conduit ; lorsque mes yeux s’arrôienlsurces hadions sans forme, sans couleur, sans nom, impuissants à déguiser la. nudité do celui qu'ils couvrent, sur ccil«i face terreuse, amaigrie par le jeûne ; lorsque je le vois me tendre humblement son chapeau, que je l'entends balbutier cet appel à ma pitié, auquel sa monotonie stéréotypée donne une expression si douloureuse, quelque chose d’indéfinissable se passe en mol : mon cœur se gonfle et mes yeux se mouillent, mes doigU tremblent en allant à ma btursej je no sais quelle voix secrète me commande de m'agenouitler pour pré.senter mon offrande à cet homme et de lui dire ; c Frère, par donne-moi ! pardonne-moi ces vêlements si différents de ceux que tu portes! pardonne- moi mon bien-être, pardonne-moi cette opu lence que je n'ai pas plus méritée que ta n'avais, loi, mérité ta misère ». Hélas I ma- demo selle, je suis homme, et je n’ai pas besoin de vous dire que cette voix n est jamais écoulée, la pièce de monnaie glisse de ma main dans ia main du pauvre, et je me sauve de toute la vitesse de mon cheval, pour ne pas entendra des bénédictions qne j'ai si peu méritées. Mais j’ai beau courir, le spectre du pauvre me poursuit pendant plu sieurs jours. Alors je donne un peu ^us, mais que sont mes aumônes, mademoisellet ,A peine mon superilu, et la charité n’est vraiment digne de ce nom que lorsqu'elle a une privation pour conséquence I Ah I con tinua Heurt avec un gros soupir, si Dieu veut bien m’accorder une compagne qui me cumpreniie I .. Tandis qu’llenri parlait, ils avaient ren contré un endroit boueux ctseméd’orn'è''es, et. sans s’interrompre, celui-ci avait offurt la main u sa compagne pour l’aider à fran chir ce mauvais pas ; celle dernière écoutait avec tant d'attention, qu’elle ne sembla pas remarquer que son bras était resté engagé sous ie bras du jeune homme, et ce ne fai que lorsque celui ci laissa sa péroraison inachevée qu'elle relira doucement ce brai en s’écartant un peu de lui. (A tuioréj. A '

— T - ' V - ; JOURNAL DE SENLISbmsenlis.com/data/pdf/js/1895-1897/bms_js_1896_07_05_MRC.pdfen se e st demaB* tite à H enlis, doit iQue maison, coDoiltn ménage, service ttbia, ;sage

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6‘7* — /V® p4.

— T - ' ■ V - ;»

Paraissant le Dimanche et le Jeudi.

\ .

ir ”ehe S Juillet 1896.

A T .M T U in04.......0^ ... .10/0..................*0 ^ .!

P i 4 k d e l ’A b o i m e t t i e i i t t

POCB S B N L lS t

Un a n .................................................4 i f r .

S ix m ois...................................... 7 >»

TvolB m ois.................................. i »

JOURNAL DE SENLIS P r i x d e 1*A b o n n e m e n t s ,

PO U K L E D Ë P A M T E U N T i

Un a n .............................................46 fr .

S ix m ois..................................... 8 »

Trois m ois................................. t 00C C U E R IE R D E L 'O IS E»

t j e a i j l s a n o N e c e ^ J l ë e l a m e e e t M n é e r t ù m e e w M s e i p n a n t j P a r i s e t l e # M M è p a iP te m e n te n # o « l r e ç t s e » a u l l u s * e a u d u J T o u m a l ^ p l a c e d e r W d l e l - d e - V i l l e , d S e n l l # »

4=P B IX OKS IK SB K T IU N S .

A u oncc» : L« Ugoe, 0,20 c. — L'anooDce au-dessous.de S.Itgses, t h. R iclam es : La ligne. 0,40 c. — En faits divers, O.üO c.

A V IS AU X AI|OniNË.SL’abonnement est pajab le davance. Il n’est jam ais interrompu et est considéré comme renouvelé

si à l’expiration on ne donn(^ pas d’avis contraire

O N S ’ABONNEA SENLIS. au Bureau du Journal, 6, place de l'Hâtel-derVille,

e t chez tous les Libraires du département

IGBIGIUTIIHU B E

URICULTURK.- lenry Sa o r iil », lïO , bonleTard i. '- U n an SOIT, uéro 1539. da 16 !/ ^ n t « r . Chro- jutUëL Questions nPri^CoUot Us ■gtUM. La pomme lenlalloQ. — Sa> ;rès de l'boriicui. Couvertures ponr onsBick, Courrier jude. Les Comicei le.— fleuoL Bouil* es et bouillies du nfonts. Gomment i agriculture? —' ■ atiuuale. — Remy, lo. — Boite a u

ES : Gouverlores

de renselguements et autres faits pn. oal doitdtrdaocom. re-poste de 0 fr. U épondu

ET OFFRESn a n d e a n Ap« n p r im ep ie Th.

V IE U X , avoué m a n d e d e Balla PC.

m a n d e , pour o dissement, a n mé* ! cbarretier, la femnw | al la basse-cour, srnfer sons de bonnes | 'irencu.Bureau du Jouroa].

l i r e r e t r a i t é , ma*nt d'exceiteuls certi. oncieu garde, de< se d e c o n e ie i^ p ié té .1 Bureau du Joumii.

»m ande a n o s a n t l e serviceQUüi de bonnes rtii*

Hôtel du Grand-CerL

'r e p o u r ceul A s ra it ft.O O O la I r e i n d n s t r i e . r l ' r è o s é r i e n z irestante, Senlis.

e m a n d e a n Mé* lom m e à toutM la f e m m e pour e t la baose*conau Bureau du Jouroil.

.M E D E C H A M ' e n s e e s t demaB* t ite à H en lis , doit iQue maison, coDoiltn ménage, service ttbia, ;sage.s verboies estigiu. lu Bureau du JoumtL

I t 4 J u i l l e t 1896.

L’Impôt sjjp_ia Rente.L a O h am b ra d isc u te e n ce m o m en t le

projet d*im pôt s u r la r e n te proposé p a r le G ouvernem en t. M M . P lic h o n , D euys C o- ebin, R ib o t, R o u v ie r , o n t c o m b a ttu le projet av e c b ea u co u p d e fo rce .

M. R ib o t s u r to u t l ’a a t ta q u é av e c u n e , v igueur, u n é c la t , u n e a u to r i té au x q u e ls la C h am b re , sa n s a c ce p tio n d e p a r tis n i d 'opinions, a re n d u p le in e m e n t hom m age comme à u n e m a n ife s ta tio n d ’é lo q u en ce qni h o n o re u n P a r le m e n t. E n u n e ra p id e d ém onstra tion , M. R ib o t a c o n d e n sé les argum en ts qu ’in v o q u e n t le s a d v e rsa ire s de l’im p ô t s u r l a r e n te . L ’E ta t s’e s t e n ­gagé, d e la fa ço n la p lu s e x p re s se , & ne pas o p é re r d e r e te n u e s u r le s co u p o n s d e ses re n te s . I l s’e s t l ié , n o n -se u le m e n t p a r ses c o n tra ts , m a is p a r d e s clauSes s p é ­ciales. P e n d a n t to u t u n s iè c le , à t ra v e rs les crises le s p lu s effro y a b le s , e n d é p it d e toutes le s d iffic u lté s f in a n c iè re s , il a te n u sa paro le . I l e n a é té ré co m p en sé p a r l a

- fidélité d’u n e c lie n tè le d ’é p a rg n a n ts q u e rien n ’a d é c o u ra g é n i in q u ié té , e t q u i , dans to u te s le s c irc o n s ta n c e s , d a n s to u s les p é rils , o n t a p p o r té à l a c h o se p u b lique l’appui de le u r in é b ra n la b le confiance . E nvers c e t te a rm é e d e p e t i ts p o r te u r s , l 'B ta t a l e d e v o ir c d ’ê t r e h o n n ê te homme > ; le so in d e l ’h o n n e u r n a tio n a l le com m ande , n o n m oins q u e le so u c i de i l séc u rité e t d e la p u issan ce n a tio n a le s .

Jeu d i) M . R o u v ie r , q u i d ep u is q u a tre ans n’a v a it f a it q u e d e r a r e s a p p a ritio n s à la tr ib u n e , a r e tr o u v é so n su cc ès d ’a u t r e ­fois en p re n a n t l a d éfen se d e n o tre v ie u x svstém e fisca l, d o n t on v e u t b o u le v e rse r 1 économ ie e t q u i a f a it ses p re u v es d an s des c irc o n s tan ce s d iffic ile s.

I < I l a ré s is té à l a g u e r re é t r a n g è r e , a - t-il d i t , à la g u e r re c iv ile , à l’in v as io n , à l’effroyable ra n ç o n q u e n o u s av o n s d û payer à l’e n n e m i v a in q u e u r. A v a n t d e le condam ner, i l fa u t b ien ré f ié c h ir . I l m e parait d ig n e d e re s p e c t e t d ig n e d ’ê t r e étlendu . » ,

Si c e s o n t le s c o n tr ib u tio n s in d ire c te s qui e n lè v e n t à n o tre sy s tè m e d’im pô t son caractère d é m o c ra tiq u e , p o u rq u o i n e p as les m odifier ?

E n d é f in itiv e , ce lu i q u i p ay e l’im pô t ind irec t, c’e s t to u jo u rs e t en d e rn iè re analyse le c o n so m m a te u r .

I < N o u s p o u rsu iv o n s u n b u t qu i n o u s I p arû t la ju s tic e m êm e : la p é réq u a tio n I de l'im p ô t, a a jo u té M. R o u v ie r . Â u ire

chimère q u i s’in t ro d u i t d a n s les e sp r its par u n e p é n é tra tio n d e to u s le s jo u rs .

I Nous som m es v é r ita b le m e n t le s v ic tim es d'une s o r te d ’en d o sm o se p a r le m e n ta ire . Nous d iso n s q u e le p ro p r ié ta ire fo n c ie r est é c ra sé , q u e le p a te n té , q u e le r e n t ie r , que le c o n so m m a te u r s o n t d es v ic tim es I Ûais e s t - c e qu ’i l y a d e s F ra n ç a is q u i sont e x c lu s iv e m e n t p ro p r ié ta ire s fo n ­dera , e x c lu siv e m e n t r e n tie r s o u çu n so m - m ateurs ? >

Q uan t à l ’im p ô t s u r lu r e n te , l ’o ra te u r le tro u v e i llé g iû , im p o lit iq u e , im p ro d u c­tif e t d a n g e re u x .

< O n a v u l ’A n g le te r re fr a p p e r la rente d’u n im p ô t t r a n s i to i re p o u r p a y e r les frais d ’u n e g u e r re o ù se jo u a i t la fo r -

I tune n a tio n a le . 11 fa lla it à to u t p r ix l u t te r contre B o n a p a r te . P lu s ré c e m m e n t, l ’I ta ­lie a frap p é se s co u p o n s d ’u n e ta x e élevée, m a is son 5 * / , é ta i t à 40 fra n c s ; elle n e p o u v a it d o n c p as c o n tra c te r u n em prunt p o u r fa ire fa ce a u x e x ig e n ces d’une s i tu a t io n fin a n c iè re d es p lu s e m ­barrassées. M ais ce q u i n e s’e s t ja m a is TU, c’e s t q u ’o n v e u il le é ta b li r u n p a re il impôt, q u i so u lè v e t a n t d e ré s is ta n c e s e t

d ’o b jec tio n s , n o n p as p a r n é c e s s ité , m ais p a r am o u r d e l ’a r t , p a r d i le t ta n tis m e , p a r ' u n e re c h e rc h é d e j e n e sa is q u e lle sy m é -. t r ie d an s n o tre a r c h i te c tu re f in a n c iè re . >

E n r é a l i té , c’e s t u n e co n c essio n q u ’on fa it au x so c ia lis te s . E sp é re -t-o n p a r là les d ésa rm er? Sans, d o u te M . J a u r è s e t ses am is v o te ro n t l’im pô t s u r la r e n te , m ais ils e x p liq u e n t c la ir e m e n t qu’ils le v o te ro n t pa rce q u e c M . C o ch ery in a u g u re le d ro it de r e v is e r s o u v e ra in e m e n t le s c o n ­t r a t s qu i n e so n t p lu s co n fo rm es à l ’idée d e ju s tic e e t à l’in té r ê t p u b lic . *

L es ré c e n te s é le c tio n s p a r tie lle s o n t m o n tré q u e l’op in ion p u b liq u e se p ro n o n ­ç a it c o n tre l’im p ô t g lo b a l s u r le re v e n u ; m ais fa ir e l’im p ô t s u r la r e n te , n ’e s t-c e pas p ré p a re r l’im p ô t s u r le re v e n u ? O n a u ra é ta b li le s c^d u les . L es so cia lis te s n ’a u ro n t p lu s qu’à fa ir e l’a d d itio n .

G a rd o n s-n o u s d e d o n n e r a t te in te au c ré d it d e la F ra n c e . I l y a v in g t-c in q a n s , la fo r tu n e d es a rm e s n o u s t r a h is s a i t , le so l é ta i t e n v a h i . . . N o u s av o n s re n v o y é l 'en n e m i ch e z lü i ,n o u s av o n s fe rm é n o tre fro n tiè re o u v e r te , n o u s av o n s re c o n s ti tu é u n e p u is sa n te a rm é e , n o u s av o n s acqu is des allian c es d o n t n o u s som m es ju s te m e n t fie rs . Q u i a fa it to u t c e la ? C’e s t n o tre c ré d it.

N e p o rto n s p as u n e m ain s a c rilè g e s u r l’in s tru m e n t m e rv e ille u x q u i a a s s u ré la l ib é ra tio n d e la p a tr ie I

Le systèm e des socialistes es t de p ré tendre g u érir la crise sociale, en s'elforçant de ta créer d ’ab o rd , par u n e gu erre e n tre le cap i­tal e t le trava il. Ces deux forces nécessaires res te ra ien t sans eux d 'a o ta n t plus facilem ent d ’accord, que chaque jo u r le capital est plus difficilement rém unéré , que chaque jo u r le travail l’e s t davantage, e t que déjà , un père de famille qui laisse un capital à ses enfants, en oub lian t de leu r in cu lq u er l ’hab itude du trava il, a fait une œ uvre précaire qui lui surv iv ra ra rem en t.

L 'ouvrier laborieux e t in te llig en t ne dé­pend pas d e son patron , parce que tous se le d isputen t, et que la m a in -d ’œ uvre sérieuse n 'es t jam ais trop abondante. Le m alheureux de nos jo u rs , c’est l’employé ; c 'e st là q u 'il y a p léthore.

Il faudrait faire com prendre aux paren ts qui songent à l'av en ir des leurs, q u ’ils ont eu ra ison de les in s tru ire e t de développer leu r in telligence, m ais qu ’ils on t eu to rt en leu r apprenan t à déda igner le trav a il m a ­nuel.

I l faut le u r d ire : instru isez vos enfants, mais apprenez-ieur en m êm e tem ps un m étier. Qu’ils n ’a illen t pas grossir l 'a r ­mée des jeunes gens à la recherche d 'u n e position aléato ire e t souvent m édiocre, qu 'ils a ien t le courage de p rendre un o u til quel qu 'il soit, e t alors ce sont eux que l ’on v ien ­d ra chercher. L’aven ir es t à ceux qu i a im e­ront le trav a il, en ap p ren an t à en t ire r un m eilleur produit.

Et sachez qu’en fa isan t cola vous n ’aurez pas borné leu r aven ir. S ’il en es t parm i eux qui on t l’esurit d 'in itia tive qui fa it p ercer les hommes, il se développera plus sû rem en t dans un m étier qu 'ils a im eron t, que d an s la besogne ing ra te des bureaux . Donc qu’ils trava illen t!

Et si en m êm e tem ps vous avez pu faire n a ître en eux assez d 'idéalism e pour les soutenir dans la vie, vous en a u n z fa it des hommes su r l'av en ir desquels nous serons p leinem ent rassurés, vous en au rez fa it de bons citoyens.

L i S l T P m O l l E ÏT Ë B IE D B E

La litaSlUoD •xlérieare est >>■•> embrouillée en ce moment.

Le Turquie est en proie i des eriies ieqnié- tentes pour le peix de l’Europe. L’empire semble sur le point de a'sffeisser sur lui-même, losorteo- üon irréductible eu Crète, egitstion meneçsote en Mecédoine, reprise des eiroeités eotre Armé­niens et MaBuImens, inve*ion des Kurdes, prise d’ermes des Drusesdn Heut-Liban, mouvements

Autonomistes en Arebi» ; il y en s de tontes les f 'Çons, et ce ne serait rien que l'sflaissement de l’empire turo s’il ue surgissait pas de terribles problèmes au sujet de son partage. *

L'Espagoe ne sait pas venir à bout de Cnba ré­voltée, et la populatioQ des Euts-U nis dissimule i peine tes renforts d’bommes et d'argent qu'elle envoie sans cesse aux insurgés cubains En ce moment la France est grande favorite chez nos voisiné du sud-ouest. Notre escadre a été l’objet d'ovations enthousiastes à ta Corogne e t au Perrol. La musique d'un régiment français est allée de Montpellier i Barcelone et a été aussi très fêtée. Les journaux espagools préconisent une triple alliance de la' France, de la Russie e t de l’Es­pagne. Nous ne iionrrions que noue en réjouir, tout en faisant observer que la France ne peut rien pour l'Esp-goe dans la qneation de Cuba.

Oo affirme que la Russie a l’intention de saisir prochainement l’aréopage européen de la question •‘gyptienne, la prolongaiion indéfinie de l’ocen- ••ution anglaise dans ce pays fiolMant par inquié­ter les intérêts généraux de l’Europe.

La Chambre italienne a P-rminé mercredi la 'liscassion du budget du ministère des affaires étrangères, en votant te budget e t on ordre du jour accepté par le président du conseil, M. di Rndini. Au cours de la discussion, les orateurs de l’opposition appartenant à l’ancienne majorité de M. Oriepi, ont entiqné la diplomatie du eabinet actuel et dénoncé les prétenJuea menées de la France en Tripolitaine.

La sltoaliOD à Hadagascar.Les dern ières correspondances de Mada­

gascar sont en général très pessim istes. 11 n ’est question que d 'assassinats, de soulève­m ents e t de trah isons hovas. P our no peu, nous serions à la veille d 'u n d ésastre colo­n ial sans précédent. Quel est le sen tim ent d e ceux qui connaissent la g ran d e Ile mal­gache et qui ne se son t pas conleo tés d ’é tu - d ie r la question de M adagascar d an s le si­lence du cab inet? C’est ce q u 'u n rédacteur d u G aulois est allé dem ander à M. Le Myre de V ilers, dont on conna ît le rô le au début de l'atfaire.

— J ’estimo, • dit notro soeien plénipotcutUiro À Madagascar, quo la sitaaüon est, eu effet, assez giHve pour mênler toute l'alti otioD des pouvoirs publics. Mais je la trouve moins grave qu’on ne SA plaît à le racontnr, et dans tous les cas, il ne me parait pas qu’elle soit désespérée.

Il ne faut p u perdre de vue que noua sommes è la période de transiUon, et que, à Madagascar plOB qu’ailleurs peut êire, cette période, ne devait pas, ne pouvait pas aller sans diiflcultés de toutes sortes- Cette situaiion, voulex vous que noua l’ezamioious ensemb e?

Il y a d'abord le* so'dats hovas qni, appelés •OUI les drapeaux au début des hoatiliiés. pour faire la guerre, ont déserte et n’osent plus len- tri r : Cüux U n'ont aucun intérêt à la tranquilité de l'Empire, et faut-il être sorpris qu'ils s'in •urgent contre un état de choses qui ne peut, quoi qu’il arrive, l<-ur être favorable?

Les Fabavalos font également des leurs. Mais ils n’ont pis attendu que tes Français prennent poise-eiou de Madagascar pour exercer leurs ra­pines? üe n’i'St pas d'hier, tous ceux qui sont allés à Madagascar le savent, que datent les cou pables expéditions des Sakataves en vue de se procurer, par le vol et par le pillage, des femmes, du bétail et tout ce qui leur est utile ou simple­ment agréable.

Enfin, les dignitaires de la Cour qui ont été remplacés dans lenrs fonctions, ne se consolent pas aisément de leur déchéance, et iis nous sus citent 4 s ditflenités parmi leurs pariisaes, tout comme les gonrerneura qu’on a révoqués et qn'on aurait sans doute mieuxefait d'expédier tout de suite à La Réunion.

Tout cela complique évidemment une situation déjà fort cnmpleie en elle-même. N«^aomoi»s, il n’y a aucune raison pour qu'on s’imagine que ira djfl'-ultés vont naître déKoruiais ai nombreusis qu'oo ne pourra plus rien contre elles.

En réalité, tant que nous aurons quelques mil­liers de soldats à Taimnanve, noua serons maîtres de la capitale et, par conséquent, maîtres du pays. Et il n'y a pas de raison de supposer que ceux qui ont reçu mission de sauvegarder notre honneur — et nos intérêts i Madagascar — ne font pas l'impossible pour qu’il en soit ainsi. La piraierie sera certainement réduite, et, quant aux assaeai- nets, pourquoi voudrait-on qu’un pays en somme à sas débuts en soit vierge quand, chez nous, à Paris même, malgré une police solidement orga« nisée, nous en avons 4 u x ou trois par jour? On commet des crimes partout, à Madagascar como.e en Frqpee. C’est fàcnenx, très fâcheux, mais qu'y faire ? ,

— N'empêcha que l’opinion publique ne se montre assez inquiète de ce qni se passe à Mada- gasear.

— L'opinion publique? Sait-elle bien i quoi

a’en tenir sur la situation? Pois avouez qu’elle s’éfabslle vraiment trop en toute occasion l’opi

publique ; on en a eu un exemple ces jours liera encore, également à propos de Madagas- La veille, la Chambre était décidée à voter,

ifnno, la suppression de l’esclavage, en quoi avait absolument raison. Le lendemain, sous ixte que l'opinion publique s’était manifestée iDB coütraire, tout était changé. E t l’opioion

Alique, c’était trois ou quatre lettres et deux O" Mi articles de journaux! 11 faudrait cependant

qnpn prît l’habitude d’étudier les questions pour e lllt mêmes, en elles-mêmes et de les rVioudre

i emballement, toutes pièces en mains.’ar malheur le Français qui se rend à l’étranger

se proit obligé de se forger dans sa tête un petit roÿan de cape et d’ép^e On vent être héros ou martyr, i ausi-i bon compte que possible naturel- lenkent, et pour cela on invente volontiers les hispires de brigands les plus saugrenues, comme cet ezploratenr de ma connaissaoee qni e’élait armngé de façon qu’on n’eût pas de ses nouvelles pégdant deux mois, ce qni devait inquiéter ses a n 4 et finalement lui donner un certain relief.

J . . Au total, je ne crois pas qu’il faille a’émon- voir outre mesure des difflonlléa que nous rencon­trons à Madagascar. La aitnation tend évidem­ment i s’aggraver, et les Hovas, qui sont depuis longtemps passés maîtres en l’art d'intriguer, d o ^ n t y pousser assez volontiers. Mais avec dn sang froid et de la clairvoyance, on aura tôt fait d’y nMttre bon ordre.

I Statistique électorale.

^ lo rsque M. Bourgeois e s t tom bé, ou p lutôt lotvqu'il s'en est allé ne se tronvant bIus par- Içpientairem ent dans la possibilité de v ivre, 86p am is ont déclaré très bruyam m ent que, s i,le Sénat, assemblée issue du suffrage res­tre in t, était contre lu i, il avait avec lu i la Cham bre e t le suffrage un iverse l don t elle ô ta it issue.

. La Chambre a commencé p a r d o n n er une m ajorité au m inistère M éllne e t la voilà pas­sée du côté du gouvernem ent m odéré.

Restait le pays : qu’a - t- i l fait ?On nous assurait que la politique de M.

Bourgeois y é ta it m erveilleusem ent popu­la ire , et qu'il y avait dans ce sens une pous­sée d 'opiuion irrésistible.

O r, dix élections législatives se sont succédé depuis deux mois que le m inistère Bourgeois e>t tombé, pas une seule n ’a en ­voyé à la Chambre un partisan de la politi­que radicale de M Bourgeois. Il y a eu des réactionnaires, des m odérés, des socialistes; quan t aux radicaux que M. Bourgeois rep ré- ^ p i e à la Cham bre e t M. Ranc au Sénat, c’est un m alheur peut-être, m a is ile s t certain que l'espëce s 'en perd : elle est épuisée.

Xi à Cliolet, ni à Dieppe, n i dans le 4* arrondissem ent de P aris, ni dans le 40*, ni dans le SO*, ni à Hayonne, ni à Pau, ni à Privas, n i à S arla t, iii à A lbertville, nulle pai l, du nord au raidi et de l’e.st à l'ouest, il ne s 'est trouvé un collège électoral pour donner son approbation à la politique de M. Bourgeois.

Telle es t la chronique électorale de ces dernières sem aines.

Enfin, dans les Vosges e t dans l'Aube, MM P ariso l e t Ram buurgt, tous les deux républicains m odérés, ont été éliis sénateurs à de» m ajorités considérables.

Uù est donc le grand , l’im posant, le lu - m ultueux parti qui soutient la politique ra­dicale, n aguère encore si brillam m ent re p ré ­sentée au pouvo ir? Nous en cherchons les tr.ices perceptibles s'il en reste encore : nous ne les apercevons pas. Il sem ble bien, d ’après celte statistique dont l 'in té ré t ne peut être contesté, que les belles promesses fiscales de .M. üouraer n ’o n t pas p roduit su r le bon sens du pays les ravages qu’on avait pu craindre .

Lorsque les radicaux nuance Bourgeois auront rem porté deux ou trois succès élec- loraux dans le pays, ou môme un seul, nous recom m enceront peu t-ê tre à cro ire à leu r immense popularité.

le Palais de l ’Industrie lu i-m ém equ i, sem ­blable au P hénix des légendes, ab r ite ra dans son sein les projets des m onum ents destinés à lui surv ivre e t à perpétuer ses bonnes t r a ­ditions d ’hospitalité artistique.

L’organisa tion . — Au point de vue géné­ra l. l'ensem ble des travaux d ’arch itec tu re e t de construction sera d irigé p a r M. Bou­vard.

Ces travaux seront subdivisés, en quelque sorte, c en vingt-quatre lots », placés chacun sous la direction d 'u n arch itecte choisi puroü les lauréats des concours de l'Exposition.

Q uatre des ces arch itectes sont déjà choi­sis, en fonctions p ré lim inaires, e t on t tou t d ’abord assuré le service e t p réparé la su ite , sous la direction de M. Boiivard. Ce sont MM. U énard , Sortais, V arco llie re tT ro n ch e l, prim és lors du concours pour le pro jet d ’en ­semble de l ’Exposition universe lle .

La dém olition d u pala is d é l'In d tis tr ie . — La dém olition d û Palais de l 'In d u strie sera vraisem blablem ent effectuée d ’ensem ble, et sans discontinuité . Pour les au tres lots des travaux de l'Exposition com portant des cons­tructions existantes, la dém olition au ra lieu au fu r e t à m esure des besoins, d ’une façon successive e t m éthodique. .

Les b u re a u t de l'E xposition . — Où seront les bureaux de l'Exposition ? Probablem ent dans P aris m ême, e t non pas au Cham p de M ars où ils se trouvent actuellem ent. Les locaux y sont restrein ts e t l’accès en es t re ­lativem ent difficile en raison des m oyens de locomotion. P our l’Expo<ilion de 4889, les bureaux furent tout d ’abord , on s 'en sou­v ien t insta llés ru e de V arenne, e t se tra n s­portèren t au Champ de Mars lors d u débu t des travaux proprem ent d its : s 'es t le con­tra ire qui parait devoir se produ ire pour l'Exposition de 4 900, e t cela pour des ra isons tout & fa it m otivées.

Les fonctionna ires du serutce. — Le nom ­b re des fonctionnaires e t agent.s de tout grade, y compris le h a u t personnel déjà en fonctions, sera, pendant la période môme de son activité, d ’une q uaran ta ine env iron . Il ne restera donc à pourvoir, dans un délai rapproché, qu’à vingt-cinq em plois env iron . C’est dans le-i travaux annexes, dans les en - trepri»es m ultiples auxquelles l ’Exposition de 49UO donnera lieu, que tes bonnes volon­tés e t les capacités qui se sont d rj i offertes eu grand nom bre pour y concourir, trouve­ron t le m oyen de se faire utiliser.

Les chantiers. — Le concours é la n t clos, on précédera à la rédactio ir des cahiers des charges pour les deux palais de Cliumps- Ëlysees, puis aux adjudications. P o u r le pont niotiuineniul fraricbissaul la Seine dans l'ali- gnem en tde l'Ë^plauado des Invalides, toutes les éludes spéciales on t éié fuites p ar les in ­génieurs de lu V ille; la question artisti(|ue est, pour ainsi d ire , seule en jeu . Ce o 'esl q u 'e ii'dern ie r lieu que seront en trep rises les constructions du Champ de Mars qui toutes, on le sait, auront un carac tère provisoire.

Revue de la Presse.

L ’Exposition de 1900.L « s p r é p a p a t i f s .

Les préparatifs organiques de l'Exposition universelle de 4900 se poursuivent. Le con­cours pour la construction des deux grands palais destinés à rem placer le Palais de l’In ­dustrie v a a’o u v rir sam edi prochain. C’est

Le correspondant du jVeio-yorA; H erald, à B erlin, croit savoir que les bons rappurls de l'em pereur tiu illaum e e t du su ltan se s<- ra ien t fort altérés p ar suite des faits que nous résum ons, en lui laissant toute ,1a res­ponsabilité de cette inform ation :

KsmphœvADdr paeba, chof de la misiion ôos olfici^ra allemaDdit au service de la Turquie, a dé clarô à l'empereur que lut et ses compagDoua. les généraux de Hobe et Orumbkow, n'avaient pas reçu un ceutime de paye depuis le mois de mars, nt avaient en vain adressé leurs réclamai ions au Gouvernement tnro. Le baron Sourma de Y.*ltsi'h lui même n’aurait pas été mieux Iraitô. Après une trentaine de visites innliies à la Oanqne ottomane, les officiers auraient airessâ au sultan un ultima tum ponr exiger : l* le payement dans les huit jours ; 2* des garanties que pareilles irrégularités ne se renouvelleraient pas.

Les huit jours écoulés, Kamphœvener pacha recevait « un congé illimité pour aller à Berlin s’occuper de ses affaires privées ■. C’est alors que l’officier, furieux, quitta Conitantinople avec l’approbation de l'ambassadeur d’Allemagne e t ee rendit à Berlin pour faire son rapport à Quil- lanme II. Celui-ci aurait exprimé à I ambassadeur ottoman son indignation de pareils procédés et

aurait ajonté qu’à l'avenir il enverrait pintOt ses officiers en Chine ou au Chili. Il aurait meoie parlé du sultan personnellement en termes sévères et aurait fait prévoir le rappel définitif de la mis­sion militaire allemande de Constantinople.

y.Du G aulois ;Tons les princes d'Orléans ont reçn nue éduca­

tion artistique, et le due de Nemonrs, ainsi que la prince 4 Joiayilte, étaient devenns 4 véritablea artistes.

Louis-Philippe avait vonin, en 1831, que les Salons de peinture devinssent annuels, et il pre­nait grand plaisir à les parcourir, annotant sur un carnet les œuvres qui lui avaient pam les meil­leures. Ces notes étaient transmises an directeur des beaux-arts qui y ajoutait ses observations, et l'intendant de la liste civile arrêtait eninite avec le roi le choix des œuvres qui devaient être ac- quises.

Un jour Lonis-Philippe remarqua une très belle aquarelle signée d'un nom inconnn. e t représen­tant un épisode du siège de Constantine. Il la voulut. Mais quelle ne fut pas sa surprise en appre­nant que cette belle aquarelle é tû t de son fils.̂ le duo 4 Nemours, qni avait retracé cette ^ène d’après ses souvenirs personnels.

L'aquarelle prit place aux Tuileries, dans le cabinet du roi; malbeurensement elle a dispara dans l'envahissement 4 palaîa, ans jonraéea de février 1818.

y

Oo parla it l’au tre soir, dans a n salon, de Mme de B ..., dont la beauté sévère tien t les soupiran ts à distance.

— E lle est forl jo lie , en effet, d it Mme de M ..., m ais elle a vra im ent l’a ir Elacial.

■— Ne m 'en parlez pas, répondit n o tre con­frère Y ... ; mol elle m 'enrhum e.

On lit dans un jou rnal de luuuvo.A vendre bicyclette de dam es ay a n t peu

roulé.E st-ce la bicyclette ou la dam e ?

CHROM OliË DEPARTEMENTALEL iC s g r a n d e s v a c a n c e s e n 1 8 0 6

Los grandes vacances, en 1896, sontilxées aux dates suivantes ;

Ih i 3 aoû t a u 3S septem bre, pour les écoles prim aires ou supérieures.

D u 16 août ait 30 septem bre, pour les écoles prim aires éléraentuires.

D u 15 aoû t au 15 septem bre, ponr tes écoles m aieruelles à une classe. Les écoles maiernelle.-i à plus d 'une classe seron t fer­m ées du 30 aoû t au 6 septembre.

E x a m e n s d u b r e v e t s u p é r i e u r *A la suite des exam ens de la 4^ session de

4H9C, les asp iran tes dont les noms su ivent ont été jugées dignes de l’obtention du b re­vet supérieur de l’enseignem ent p rim aire :

M"*‘ Chantrplle, C hiron, Costantini, D a- cbcux, Devouassoud, Guiliot, Lang, Letalle, Louis, Millier, F arly , de Pedroso de San Carlos (M aria-Joséfa), R igaut, Roguet, S i- Qoquet.

L e s C h a a s c u r s d e T O I s e *Lundi d ern ie r, à trois heures, s’es t tenue

dans une des salies de l'H ôtel-de-V ille de Creil, la séance àn n u e lle de l’assem blée gé­nérale de la Sücielé des Chasseurs de l’Oise pour la répression du braconnage.

E lle a été présidée par M. le baron de Corberon, assisté de MM. V uatrin , secré­ta ire ; Louis G rom ard, tré so rie r; Gbalmio* de Songeons, comie de Berleux e t Perro t) m em bres de la commission adm inistrative.

M. le P résident a ouvert la séance p a r un discours, puis M. Gromard a fa it connaître la situation financière.

P u is M. V uatrin , secrétaire, a présenté son rapport su r les opérations de la Société pendant le cours de l’année 1895-96.

Les prim es accordées pendant l’année sont au nom bre de 293, s 'élevant à la somme de 4.820 francs.

Des m édailles e t des diplômes d ’honneur ont été décernés aux gardes e t agents qui se sont le plus distingués dans la répression du braconnage.

Ce sont : MM. M antion (E ugène), gen«

FEUILLETON

'amllleriss enfants en bes-l|l>.

[eolllter le sevrage, nieparteuslesnidleclns.

■MSDHS D'ÉFKEn».

NCEs à primis flzu |s et la Grêle,

entlèroment libérés.

8 .379.l 'n fr. j . . 6.970.000

4.354.858 251.972

1.269.000

L'IRftONOISSEMENrégloual de la GmnpiEOi*> NTIN (Aisne). '

A N ,

P A R I S I E N SET

PROVINCIAUXALEXANDRE DUMAS

La réaction avait é té v lo le n '6 H enri s é ta it d’abord conten té d ’ad m ire r la beauté, la Eràce, la douceur de la rose de la rue Bourg- l'Abbé ; puis, lorsque tou r a to u r de.s qualités plus s4 ie iises s ’éiaieni révélées à lui, lors­qu’il avait élé à m êm e d ’ap p ré d e r ie ra re bon sens, l’élévation d 'idées e id e »enilment.s, la simpliclié charinanle de la ieiino fille, il àvali m entalem ent songé que bien heureux fierait celui qui passerait sa vie auprès d 'elle; puis, p ar uil re to u r subit, il s’é ta it demandé pourquoi il ne sera it pas celui-là . A dater d e ce m om ent. Il n ’avait plus été le ffialtro d e son cœ ur, e t, depuis que Camille Vavalt qu itté , H pensa it avec te rre u r aux

ReprodootieB Interdite e u Je a m a u n'ayant pta i l t r â t i avM la moiaon GûBaaa-Lévy.

obstacles que pouvait re n co n tre r la réalisa­tion de ses projets su r celle q u i, la veille encore, lu i é ta it si parfaitem ent indifférente.

XXV

Le chaue eux pzQvres.

Le b ru it des pas do Cam ille dans l’escalier a rrac h a H enri à ses réflexions; il s ’aperçut alors qu ’elle n ’avait pas songé à rep rendre la peiile b ru n ch o d e cam panu le; il porta à ses lèvres celle fleur, qui avait touché la poitrine de celle que déjà il nom m ait m en­talem ent sa blen-a lm ée, e t il s e r ra oott^ p rem ière re lique d an s un petit portefeuille, avec u n e tendresse respectueuse qu i eû t bien réjoui le cœ ur de M adeleine, si celui-ci eût été tém oin de sa m anifestation.

J e ne vous ai po in t fait trop a ttendre ,j'esp ère , d il Camille, qui noiiail am our do sou inoiilon les brides ro se sd o so iich a p ea u ; m ais, av a n t do nous m ettre en canipugne, je dois vous faire p a rt d 'u n scrupule qui ra est venu on descrodaiit l'escalier. Croy-z-vous que la ch a n té soit une jusiillealiou sullLsante pour la prom euiide d 'u n e jeune fille en léle- a-lé te avec üü jeune liomiue?

Camille parldii avec une p rtite moue m u­tine qui ind iquait que c’ciuil bien a conire-cœ ur qu ’e lle soulevait l’objeciion.

— Q u'en pensez-vous, vous-m ém e? ré ­pondit H enri en sou rian t. . . .

— Je ne saurais décider, je su is juge et partie , e t puis, je vous l'avouerai avec une franchise bien rustique pour une B ansienne, j ’a i le to rt de pre n d re très au sérieux 1 espèce de fra tern ité que nons puisons dans notre commanautè de parra in , en sorte qu en ma

qualité de sœ ur, je n e sau ra is v o ir d ’incon­venance à accepter le bras d e m on frère.

— Merci 1 d it H enri en b aisan ta v ec trans­port la m ain que lui tendait la je u n e fille; m ais nous n ’avons pas m êm e cet inconvé­n ien t à redouter, voici no tre g ard e du corps qui arrive.

E n effet, une robuste servan te , qu i portait su r chacun de ses bras un p an ie r débordant de provisions, venait d ’e n tre r d an s la cour e t sem blait attendre les ordres d eso n m aître.

— Et où allons-nous len ier la fo rlune? dem anda Camille en descendant les m arches d a p e rro n ; serous-uous heureux d an s notre chusse?

— Hélas I m ademoiselle, répondit H enri, nos recherches ne sont n i longues n i diffi­ciles : je connais m alheureusem ent assez de misèves pour que nous n ’ayons que l ’em ­barras du choix.

— Ce mot de m isère, prononcé au m ilieu de cette uboiidance, de ces cham ps qui re­gorgent des biens de la te rre , me (iroduit un s ingulier effet, d i t Camille avec un soupir. En voyant lu n a tu re si généreuse, si |iro- dignu, on e»l ten té de supposer qu’elle a tou ln qu 'il ne fût pas un lioinme qui n 'eût s p a r t I iii» les libéialilè s qu 'elle dispense, puisqu’i s n 'on t q u 'à élendro la m ain pour recueil ir ce.qiii leu r est nécessaire pour >6 o o n r H ei en quelque sorte s 'h ab ille r. 11 me seniu e qiiu la pauvie lé devrait l e d e r le tris iep riv iiége des grandes v illes; on com-

f rend qu on m eure de faim au m ilieu de ces in lieuses avenues d e p ierres de taille, mais

ic i l— Ic i, on m eu rt de faim comnto à lu ville»

m adem oiselle ,parceque ta maxim e « Chacun po u r soi >, n ’est pas m oins rigoureusem ent

, appliquée par l'égoïsme daoa les campagnes

que dans les cités. Cependant, je doisrecon- nailre que, s i, aux cham ps, la m isère est encore p lus profonde, plus absolue que dans les grands centres de population, elle est aussi m oins cruelle , plus facile à supporter. En effet, dans nos villages, la m ansarde du pauvre es t u n e m aisonnette qu’egayent, et tes joyeux festons d ’une vigne qui court su r sa façade luzardée, e t les iris qui poussent leurs lames vertes e t leurs fleurs roses sur le fiiile du toit. Si prosMÏque, si vulgaire que soit l'hom m e, il se laisse toujours su rp rendre ut consoler p ar cette poésio si pittoresque iju’il n ’a pas com prise il a le bout de jard in dont les legum es'lui m énagent des compen­sations p lus positives ; it a te bois m ort que la muDiOcence de l’Ë lat e t des grands p ro­priétaires l’autorise à g laner dans les forêts ; il a enfin le soleil, dont les hommes n ’ont point encoré songé à se partager les rayons.

— Mais la c h a r i t é , la c h a r i t é q u e v o u s o u b lit 'Z , m onsieurl s 'é c r i a vivem ent Camille.

— Non, je ne l'oublie pas, répondit lu jeune hom m e : il a , comine vous l u d i l s, la oliai'iié; niais p o u ré lr e un {>eu plus i-llicire qu'a l'ari.<i, parce qu 'elle se iiouve on l'ontacl plus im m édiat a te c des m alheureux doni les instances rim portunen t, dont le spectaciu oiToiise sa délicatesse, elle n 'est pas beaucoup moins impuis>aoie ici que là-bas.

— Je vous ferai ro inaiijuer, m onsieur, que c’est pour vous-même que vous ôies injuste en ce niom ent, d it (Camille, qu i, in ­sensiblem ent , s’é ta it rapprochée de son compagnon e t m archait côte à côte aveclui. , ; I

— Non, je û e suis po in t in juste , itiémè envers moi,, m adem oiselle; car je m e suis toujonrs trouvé b ien m oins fier des quelques aumônes que je répandais, que je n'étais

hum ilié du peu de b ien que ces aum ônes pouvaient réaliser. Je vous é tonnerais bion si je vous disais ce que celte question du paupérism e m 'a causé d'insom nies, à moi qui ne suis ni un économ iste, n i un homme politique, e t qui m ’en vante.

C’élu it au tour do Camille de considérer H enri avec une sorte d ’adm iration allondrie.

— Je n ’aurai pas plus d 'égards pour votre m odestie que vous n ’en avez eu pour la m ienne, mon'siear, lui d it-eile : ü vous a plu d 'in titu ler mes bariiouilliiges dos chefs- d 'œ u v re; je me trouve bien .'lulremenl auto­risée à vous proclam er, sinon un grand p h i­lan thrope, du moins un noble cœur.

— Je ne vaux pas mieux que mon pro­chain , m a4 m o ise lle ; peut-être su is-je doué d ’un peu pius de sensibilité nerveuse que révolte la vue des souffrances, voilà tout; m es bonnes œuvres sont bien plutôt la con- sé(|uence d 'un instinct que le ré su lta t d 'u n parti-pris. La vue d 'u n pauvre produit sur moi une irnpres'ion à laquelle je ne saurais m i'so u siia iro f.orsipi'en nu' prom enant à cl’.« val su r la route, je rencontre un m on- dlaol courbé au la it par la faliguo que par l'Age, allant, ajqmyê sur un bàioii, son seul bien, lu ôû le seul doigt de Dieu le conduit ; lorsque mes yeux s’a r rô ie n lsu rc e s hadions sans forme, sans couleur, sans nom , im puissants à déguiser la. nudité do celui qu 'ils couvrent, sur ccil«i face terreuse, am aigrie par le jeûne ; lorsque je le vois me ten d re hum blem ent son chapeau, que je l'en tends balbutier cet appel à m a pitié, auquel sa monotonie stéréotypée d o n n e une expression si douloureuse, quelque chose d ’indéfinissable se passe en mol : m on cœ ur se gonfle et m es yeux se m ouillen t, m es doigU trem blent en allan t à m a b tu rse j je

no sais quelle voix secrète me com m ande de m 'agenouitler pour pré.senter mon offrande à cet homme e t de lui d ire ; c F rè re , par­donne-m oi ! pardonne-m oi ces vêlem ents si différents de ceux que tu portes! pardonne- moi mon b ien-ê tre, pardonne-m oi cette opu­lence que je n 'ai pas plus m éritée que ta n 'avais, loi, m érité ta misère ». H élas I m a- demo selle, je suis homme, e t je n ’ai pas besoin de vous d ire que cette voix n est jam ais écoulée, la pièce de m onnaie glisse de m a main dans ia m ain du pauvre, e t je me sauve de toute la vitesse de m on cheval, pour ne pas en tendra des bénédictions qne j 'a i si peu m éritées. Mais j ’a i beau courir, le spectre du pauvre me poursuit pendant p lu ­sieurs jours. Alors je donne u n peu ^ u s , m ais que sont m es aum ônes, m adem oisellet ,A peine mon superilu , et la charité n ’est v ra im ent digne de ce nom que lorsqu 'elle a une privation pour conséquence I Ah I con­tinua H eurt avec un gros soupir, si D ieu veut bien m ’accorder une compagne qui m e cum preniie I ..

Tandis qu’llen ri parla it, ils avaien t ren ­contré un endroit boueux c tse m é d ’o rn 'è ''es, e t. sans s’interrom pre, celui-ci avait offurt la m ain u sa compagne pour l’a id e r à fran ­ch ir ce mauvais pas ; celle d e rn iè re écoutait avec tan t d 'atten tion , qu’elle n e sem bla pas rem arquer que son bras é ta it resté engagé sous ie bras du jeune homme, e t ce ne fa i que lorsque celui ci laissa sa péroraison inachevée qu 'elle re lira doucem ent ce b ra i e n s’écartan t un peu de lui.

(A tu io ré j .

A '

Page 2: — T - ' V - ; JOURNAL DE SENLISbmsenlis.com/data/pdf/js/1895-1897/bms_js_1896_07_05_MRC.pdfen se e st demaB* tite à H enlis, doit iQue maison, coDoiltn ménage, service ttbia, ;sage

' AJ O U IW X L » E S E III .IS

darm e à V erberie ; L am bert (A ristide), b r i­g adier forestier à Compiègne, e t D ubus (Al­b e rt) , g a rd e p articu lie r A 0 n s eo-D ray.

R appel de m édaille A M. R icher (A rsène), garde p articu lie r A Saint-M nxim in ; e t un ï* rappel d e m édaille A M. Collas (Joseph), g ard e fo restie r A Compiègne.

Travailleurs militaires*U n certa in nom bre de m unicipaUtés

avaien t sollicité u n cliangem en t aux condi­tions d e ré tr ib u tio n des trava illeu rs m ili­ta ire s m is A la disposition des cu ltivateurs p en d a n t la m oisson. Le m in is tre de la guerre n ’a pas ac cu é iirr ce tte requête, e t il fait coD B ^tre aux pré fets que le sa la ire jo u rn a­l ie r re v e n a n t A chaque m ilita ire u tilisé reste fixé A la som m e de h fr . 58.

l*es emplois féminins «les postes.

Le sous-secré ta ire d 'Ë ta t des postes e t télég raphes v ien t d e p re n d re un a r rê té aux term es-duquel les élèves des m aisons d ’édu­cation d e la Légion d ’h o n n eu r seron t adm ises an m êm e ti tr e que les aides e l le s parentes d ’agents e t de sous-agents des postes e t des télég raphes, A concourir pour tous les em - ilois d e déb u t des postes, des té lég raphes 'e t

Les colis postaux*U ne in tére ssa n te m esure va ê tre prise d 'ici

u n e d iza in e d e jo u rs , p a r le sous-secrétaire d 'Ë ta t des postes e t télégraphes. Le poids m axim um des colis postaux, qui es t actuelle­m en t d e c inq k ilo s, va ê tre porté A dix kilos.

Les retenues «le salaires.' H . T oussain t e t p lusieu rs de ses collègues

on t saisi K C h a m b re d 'u n e proposition de loi ay a n t p o u r b u t « d 'in te rd ire aux chefs d 'in ­d u strie ou de com m erce, aux adm in istra­tions p rivées ou publiques, d ’im poser A leursem ployés, ouvriers ou ap p ren tis , des am endesdes re ten u es ou des m ises A pied ay a u t pour conséquence u n e d im inu tion de sa la ire

SENLISC o n s e i l u i a n i e i | > a l « lé S e n t i s *

Session de Mai 1896.Séance d u j u i l l e t 4896.

Présidence d e M. L . d e W a ru , m aire.E taien t présen ts : Tous les conseillers en

exercice, A l’exception d e M. B eaufort, ex­cusé pour m otifs u e sunlé.

I . S u r le ra p p o rt d e M. N ouvian, les com ptes e t budgets : 1“ de l’Hôpital g én éra l;

Les liuissicrs et les i>eeouvi*emcnts.

S u r les vœux exprim és p a r d ’im portantes cham bres de com m erce, on p ré p are une in struction aux parq u ets , v isan t les huissiers chargés d e reco u v re r le m on tan t de lettres d e change ou de b illets A o rd re . I l s’agit d ’im poser A ces officiers m in istérie ls Tobli- gation de d o n n er au t ire u r ou au bénéficiaire, d an s les q u a ra n te -h u it heu res d e la rédac­tion d u p ro tê t, un av is som m aire du défaut d e paiem en t, en in d iq u an t le nom e t le do­m icile d u d éb iteu r, le m otif du refus e t le m o n tan t d e l’ellet. Ces ind ications sera ien t con tenues dans u n e sim ple le ttre , m oyennant u n e indem nité d e 25 centim es, a/franchisse­m e n t com pris.

m ple o - , w_ du Bureau de bienfai.sance ; 3° e t d e la F abrique de l'E glise , son t approuvés.

II . M. F au lra t, ra p p o rteu r d e la Commis­sion du budget, fa it connaître au Conseil le ré su lta t 4 ê s travaux de la Commission su r : 1« les com ptes d ’adm in istration e t de gestion d e l ’exercice 1895 ; %•> le budget supplém en- m en la ire d e 1 8 9 6 ; 3° te budget p rim itif de 1897. Ces com ptes e t bu d g eu sont approu-

Le budget p rim itif d e 1897 est a rrê té ,recettes, A la som me d e 161.067^99

E t en dépenses, A celle d e . . 160.818 23II I . L’o rd re du jo u r appelle la proposition

d ’une prorogation pendant u n an des tarifs actuels de l ’O ctroi. Cette proposition, aux voix, e s t adoptée.

Le Conseil procède en su ite A la nom ina­tion d 'u n e Commission chargée de rev ise r les tarifs de l'O ctroi S ont é lu s m em bres de cette Commission : MM. H ouy, D èm elin, De- sachy, Lepeiit, ü en sse , Cagny.

IV. I l es t encore procédé A la nom ination d ’une a u tre Commission chargée de l'exa­m en d u nouveau plan d 'alignem en t en coufs. S o n t élus m em bres de ce tte Commission : MM. D esachy, Mouy, F au tra t, Gandillon, Cagny, Bonnet.

V. Le Conseil, consulté, donne un avis favorable A la dem ande faite p a r i'H ôpital g énéral d 'è lre au to risé A rem bourser une re n te perpétuelle en n atu re .

VI. S u r la dem ande de M. le S ous-Préfe t de Senlis, le Conseil propose de fixer A quinze jo u rs , su ivan t 1 usage, la d u rée des Écoles m aternelles.

VII. Saisi d e p lusieu rs dem andes d ’une souscription p o u r un m onum ent A élever A l'i llu s tre sav a n t P asteu r, le Conseil vote une .somme de 50 fr . au profit d e la souscription ouverte p ar la v ille de Dôle.

E nfin, le Conseil s’ajo u rn e au 9 courant, p our sta tuer s u r 'la question du Marché.

La séance a été levée A onze heures.Le Secrétaire,H . Turquet.

E T A T C IV I L D E S E N L I Sdu 27 ju in au 1 jn ille t 1896.

Saitsanees.30. Ü evaox(L éon ie-G erm aine),rueduP elit-‘

ChaAlis.1*L P a rk e r (H au rice -S te p b en ), m e d e la

R épublique.Décès.

28. M. D ebout (A n to inerJoseph), ancien m aré ch a l-fe rran t, 69 ans 6 m ois, rue du Faubourg-Saiiit-M artin .

29. M. Claye (A braham ), garçon boucher, 52 a n s 5 m ois, ru e d u Faubourg- Sain t-M artin .

Mariages.(N éant).

P u b lic a tio n s de Mariages.28. M .-D ufresnel (E ugène), garde?mouiin,

d em eu ran t A S en lis, e t U‘'* Vitlénletz (H ortense-M arie), m anouvrière, de­m eu ra n t A S enlis.

28. M. A veline (H enri-T béoph iie ), ouvrier m ara îch er , dem eu ran t A Courieuii et précédem m ent A S en lis, e t M“« Ju lien (Ju lienne-G eorg ina), dom estique, de­m eu ra n t A Courteuil.

28. M. R oche (Léon), p rop rié ta ire , demeu­ra n t A S en lis, e t M»” Legrand (M arie-

. Louise-A ngële), san s profession, de­m eu ra n t A N an te u il- le -H a u d o u in (O ise).

NOUVELLES WIÜTAIBESConvocation

des x>ésepvistes et territoriaux en 1 8 0 0 .

R é s e r v e d e l ’a r m é e a c t iv e .In fa n te r ie .

D u lu n d i 24 ao û t au d im anche 20 sep­tem b re , les réserv istes des classes 1885 et 1889 affectés :

1» Aux rég im ents d ’ipfan le rie subdiv ision- n a ire (rég im en ts actifs), bataillons 1 , 2 , 3 , com pagnies de 1 A 12.

Compagnies de dépôt (2 5 ,2 6 A 2'7 compa­gnies anc iennem en t 1, 2 e t 3), section hors

. . . i. . •2“ Aux régim ents régionaux d in fan terie ,A l 'excep tion de ceux du dépôt e t des bata il­lons de Lougwy, do Moiilmédy, d es forts de la Meuse, d 'E p inu l, de F rouaid e t de i*out- Sain t-V inceu t, de la llaule-.M oselie, de Tour- noux, d e Modune e t de .Mouiicr;

3° Aux rég im ents de tira illeu rs algériens; 4“ Aux reg iraeu ls de zouaves;5® Aux rég im ents de sapeurs-pom piers ; (Convoqués d an s le rég im ent d 'iiila iiterie

de leu r subdiv ision).D u lundi 28 sep tem bre au d im anche 25 oc­

to b re , les ré serv istes des classes 1883 e t 1889 affectés •

1® Aux dépôts des régim ents régionaux d ’in fan te rie ; . ^

2* Aux bata illons de cliassours a pied, com pagnies actives, de réserve e t de dépôt.

A rtille r ie .Du lund i 27 ju ille t au d im anche 23 amU,

les réserv istes des classes 1883 e t 1889 affec­tés aux rcg im euts d 'arliU erie (réserv istes no n exercés ou provenan t do lu cavalerie).

Du lundi 24 août au dim anche 20 septem ­b re , les réserv istes des classes 1885 et 1889 affectés aux bataillons d 'a r tille r ie A pied (an cien n em en t a r tille r ie de forteresse) qui n ’o n t pas été convoqués p a r o rd re d ’appel ind iv idue l.

C onsulter les afiiches pour les convoca’ lions p a r ord re ind iv iduel.

T out hom m e ay a n t reçu un o rd re d ’appel ind iv idue l devra se conform er aux prescrip­tions d e cet o rd re quelle que soit la catégorie A laquelle il appartien t.

A r m é e t e r r i t o r i a l e .In la n terie .

D u lund i 28 septem bre au d im anche 11 oc­to b re , les territo riaux des classes 1880 et 1881 affectés aux 1 " é l 2® bataillons des ré g im e n ts te rrito riaux d ’infanterie.

Du lu n d i 19 oclobio au dim anche t " iiO' vem bre , les te rrito riaux «les classes 1880 et 1881 affectés aux bataillons au tres que les 2 p rem ie rs e t au dépôt dos régim ents te rr i­to riaux d 'in fan te rie .

Cavalerie.Du lund i 28 sep tem bre au dim anche 11 oc­

to b re , les te rrito riaux des classes 1880 et 1881 affectés aux escadrons territo riaux de cavalerie .

Génie.D u lund i 28 sep tem bre au d im anche 11 oc­

to b re , les te rrito riaux des classes 1880 e t 1881 affectés com m e sapeurs-m ineurs e t sa ­p eu rs do chem in de fer, au 2* bata illon te r­r ito ria l du génie, compagnies 1, 2 e t 3 de ce b a ta illo n . .

D u lund i 19 octobre au dim anche 1 " no­v em b re , les te rrito riaux des classes 1880 et 1881 affectés com m e sa[ieurs-m ineurs et sapeurs de cliem in de fer au dépôt du ï* ba­taillon terr ito r ia l du génie.

C onsulter les afiiches pour les ord res d ap­pel ind iv iduel. , . ,

Les territo riaux de ra r l i l le n e , du train des équipages, des sections d ’ouvriers e ‘ d ’in firm iers sero n t convoqués p a r voie d ap­pel ind iv idue l. ,

Les ajou rnés des classes 1878 e t 1879 qui o n t ob tenu un ajou rnem en t en 1892 seront éga lem en t convoqués p a r ord re d ’appel in d i­v id u e l

Jaloux A bon d ro it e t fier de ses illustra- tiens dom estiques, le m usée de Seuils est tou jours A la p iste des ouvrages de ses en ­fants. Leurs effigies m êm es lui sont aussi précieuses que le siège du foyer dom estique ou lu v ille attache ses plaques com m ém ora­tives. En a tten d a n t quelque tém oignage de no tre ancien concitoyen, te g rand p ein tre Tliom as C ou ture , voici que son p o rtra it, œ uvre de M. G erbaut, figure Avec h o nneur au salon du Cham p-de-M ars. La tète est ressem blante, on la d ira it peinte d 'h ie r seulem ent e lle est g rave e t pensive comme i l ’epoque où il m éd ita it ses satires d e la vie contem poraine.

L’occasion sera it peu t-ê tre opportune pour le m usée de s’en re n d re acquéreur. P ein tre e t m usée y trouvera ien t chacun leu r avaniage, u n e notoriété appréciab le pour l’un , e t pour l'a u tre un hom m age A l’au te u r des R om ains de la décadence.

La paro le e s t au Conseil m unicipal e t A d irec tion du m usée.

M INISTÈRE DU COMMERCE

Caisse d*Epargne PB l ’a r r o n d i s s e h e n t d e s b n ù s

-•s>s i tu a t io n a u 30 J u in 4896.

Solde an 1*' avril 1 8 9 6 .. . . 8 .7 31 .410 f. 58 V ersem ents pendan t le 1'

trim estre 1896................

E n se m b le .. . 9 .0 2 4 .9 6 2 L 40 Rem boursem ents pendan t

le m ém o trim estre ...........

Solde au 30 jn in 1896 . . . .Solde au 30 ju in 1895 . . . .

D ifférence avec 1895 ..........

293.551 82

469.895 09

8 .55 5 .0 6 7 f. 31 8 .8 9 6 .4 8 8 12

C ertifié p a r le Trésorier, G. Chandavoinb.

S i o e i é t é d ’H o r l i e u i t u r eD E L’A H R O N D IS S B M B N T D E S E N L I S

D im anche 5 Ju il le t 4896,R éun ion du Conseil d 'adm inistration ,

1 h . 1/2, en la salie o rd in a ire des réunions, p lace d u F arv is-N o tre-D am e.

R éun ion g é n é ra le ,a 2 ti. 1/2, au m ôm e lieu.

.Nous venons d ’ap p ren d re , avec un v if regret, le décés, A Saigon, de notre con citoyen, M. l ’elbois (N icolas-l’aul-Louis), sous-clief do bu reau au secrétariat du gou­vernem ent de Cochinchine, qui a succombé lu 27 ju in 1896, aux suites d ’un accès de lièvre pernicieuse. Il laisse une veuve et deux üiifaiits en bas âge, qui vont être rapatriés par les soins du gouvernem ent.

.M. l ’elbois é ta it âgé do 40 ans.Nous adressons A sa digne et respectable

m ère , .M"'® l ’elbois, et A son beau-frère , iM. S avary , avoué, nos sincères et nos vives condoléances.

Le tem ps n ’a pas favorisé la fête des jeux donnée p a r les élèves de Saint-V iucent. Cependant, dès m idi, m algré les menaces du ciel, nom bre de voitures, de bicyclettes, de sim ples p iétons, s’échelonnaien t sur la route vers le bois des M ousserons, où un large em placeniout ar id e avait été am énagé pour la circonstance, l’iusieurs centaines d e cu­rieux , arm és de paraplu ies, s’éta len t brave­m en t portés vers le cliarm an l vallon qui fut tém oin des superbes carrousels m ilitaires des cu irassie rs, don t nous avons tous gardé le idus agréable souvenir.

Nos jeu n e s collégiens accom plirent la pre­m ière partie de leu r program m e avec assez de bonlienr, ca r le temps, tout morose qu ’il fût, s’ô ta it m ain tenu sans pluie. Courses A p ied , coiir.ses A bicyclette, exercices gym nas- liques, sous la direction de l'excellent profes­s e u r M. M illery, jeux d ivers, chant, m usique, pantom im es dés mieux réussies, etc ., eu ren t un vif succès. Tout cela, égayé de charm ants costum es, de bandero lles, de drapeaux trico- loi es ut russes Huilant su r des m âts e t des pl(|uets.

Après un court repos, nécessité d 'a illeu rs p ar une m alcncontieuse ondée , la deuxième paru e s’ouvrii par d ’in téressantes évolutions équestres <]iii soulevèrent d 'unan im es applau­dissem ents ; une (|uinzaine de jeunes cava­liers m anuuivrant fort ad ro item ent avec un parfait onsem lde, cu ren t viVitablement les h onneurs de la féto. Ün a llait procéder à de nouveaux exercices <|uani) enfin des averses de plus en plus uuondanies ubiigérent tout le m onde à se l'cfugier sous les abris-biivettes, qu ’on avait eu la bonne inspiraiion d 'étab lir. P uis on s 'en tassa dans les voitures dispo­nib les, c l l’on re p rit hâtivem ent la route do Sentis.

On doit de sincères com plim ents au pére Leborgno, l'hab ile créa teu r e t organisa teur de CCS charm an tes fêtes, A son in telligent com ité qui le seconde si b ien , e t aux d ivers ac teurs dont le rôle e t la tenue ont été p a r ­faits.

Il nous reste à souhaiter un m eilleur tem ps pour l'année prochaine, ca r le public send.-^ion prend goût dn plus eu plus A ces très agréables divertissem ents.

f ^ o c î é i é » i i i 8 i c a l c « lo iK cnliA cLa .Socifdé m usicale donnera, dim anche

5 ju ille t 1896, à quatre heures, un Concert public au kiosque du Cours.

— PROCRAMME —

1. AllPfuro niilitairn..................... X***2. G lo irr a u x V a itK ju e iirs ,

marob''. Uichbr.3. Sytuplionic f»i «t in in ru r .,, bBKTIlovBN,i . O ud ln m c marche aïKcFlam’

heaUX.................................. MBtBBBEBR,6. Parade de la G a r d e K essels,

LEÇONS DU MOIS DE JUILLET I® Maladies et ennem is de la Vigne;

m oyens de les com battre.2° l e Greffage en écusson.

S en lis : D im anche 5 , au ja rd in de Société, ap rès ta seaoce.

ü arb ery : Jeu d i 9 , A 10 h . d u maliD; A la m airie . .

Crépy : D im anche 12, A 2 h . de l ’après- m idi, a l ’école des garçons.

Betz : Jeu d i 16, a 2 U. 1/2 de l ’après-midi, A la m airie .

La C hapelle : D im anche 19, à 2 fa. de l'ap rés-m id i, a ta m airie .

Gouvieux : Jeu d i 23, A 2 h . m id i, a la m airie .

Creil : D im anche 26 , A 2 fa. d e l ’après- m idi, a la m airie.

N auteuit : Jeu d i 30, A-2 h . d e l ’ap rès- m idi, A la m airie.

Le P rofesseur se tien d ra A la disposition des per&ouues preseu ies pour leu r d u au e r les leuseigaem eu ls qu ’elles cro iraieu l devoir lui dem auder.

d issim uler les difficultés, on n e voulait voir que le bu t A a tte in d re .

Aussi le ré sd lta t n e s 'es t pas fa it a tten d re , n o tre Compagnie classée la p rem ière parm i

les v ing t-tro is sociétés qu i com posaient sa d iv ision , e t spécia lem ent félicitée p a r le ju ry , a le d ro it d ’ê tre flère, e t sa jo ie é ta it bien lég itim e,' quand ap rès la proclam ation d es‘ récom penses elle défila it, toujours en bon o rd re , d an s la belle e t hospita lière cité sois- sonnaise d o n t nous n ’oublierons pas le cor­d ia l e t fraternel accueil.

Nous avons le p lus possible prolongé notre sé jou r en ce tte ch a rm an te ville , e t après un sim ple repas p résidé p a r M. C hafnoin, juge de paix , en l’absence reg re ttée d e H . Roblin , quelques-uns de nos m em bres honora ires qui av a ien t ten u A nous accom pagner, ont porté des toasts A n o tre sym pathique e t dé­voué sous-lieu tena iit, A tojus nos pom piers, don t tou t le m onde ad m ira it e n x e concours la belle ten u e e t la crâne a llu re , e t fa it des vœux p o u r les succès fu turs e t l ’av e n ir de no tre ch è re Compagnie.

Un o ssu fan f.

Chantilly*Nous recevons ce trè s laconique récit du

voyage effectué p a r l'faouorable M. Vieiiiaid, de C hantilly :

De P aris a u S p itxberg ,P a rti d e P aris le jeu d i 4 ju in , a rriv é A

G othenbourg (S u èd e ), le sam edi 6.Assisté le d im anche 7 ju in , A d ix heures

d u m a tio , au d épart su r le vapeur S .S . Virgo, de M. A ndrée e t d e ses com pagnons, e t de H . Lacham bre, aé ro n au te , construc teu r du ballon le P ôle N ord .

P a r ti en chem in d e fe r le 7 ju in au soir, de G othenbourg, parC b ris tian iae tT faro n d h - jem , a rriv é A T hrondh jem le 9 ju in .

E m barqué A T hrondh jem le 1ü ju in , su r le R a ftsw id , A desiioalion d e Spilzberg.

T ouché A Trum so le 14 ju in .A rrivé en vue d e Spitzberg le 17 ju in . Em pêché d ’ab o rd er e t d op ere r le débar­

quem ent du Ita fisu n d par les glace^ qu i l'eU' to u ren t e t le b loquent ju sq u 'au 20 ju in .

Le 20 ju in , à cinq heures d u m atiu , re jo in t A Icefiurd p ar le Virgo, qu i, p a r ti de Trumso u n jo u r avan t nous, s 'es t trouvé bloqué p ar les glaces pendan t tro is jou rs.

P arlé A MM. A ndrée Eckolm , Srindherg, Lacham bre. L’expédition A ndrée n e partira pas en ballon av a n t le 25 ju ille t.

Q uitté le Spilzberg su r le R a ftsu n d le 21 ju in , a rriv é a Trom so le 24 ju in .

Q uitté 'Tromso su r le Verteraalen le 24, arriv é A T hrondh jem le 26 ju in .

P a r t i de T hrondh jem en chem in de fer le 26 ju in A sept h eu res d u so ir, a rriv é A P aris le 30 ju in A h u it heu res vingt-deux du m atin .

De P aris A Spitzbergen e t re to u r en vingt- six jou rs.

Voilà ce qu 'on p eu t appe ler un voyage rap ide .

Compiègne*G rande C ourse de l 'A p é r it i f « le Sport

(200 k ilom ètres).La Compagnie des Cycles la Française,

don t l ’agent généi a l A Compiègne es t .u. Gui- n a rd , v ien t d ’offrir un p rix de 100 fr ., qui sera ajouté A ceux qui sero n t décernés le 16 août prochain aux prem iers arrivan ts la course de l ’ap eritif « le S port >,200 kilom ètres.

D’au tre p a rt, la Compagnie des Cycles ia F ru ii^a ise m ettra deux trip iettes de sa m ai­son a la disposition des en tra în eu rs .

A l’h eu re ac tuelle , les engagés de la course du 15 août peuven t déjA com pter sur les tro is prix su ivan t :

500 francs, offert p ar M. Aug. A ncel,d isti- ialtiu r, in ven teu r d e l ’apéritif c Le Sport ».

Un fusil de chasse, d ’une v a le u r do 120 fr. e t rem boursable A 100 fr . offert p a r M. Gui- uard , a rm u rier A Compiègne.

lut) francs, o ff-rts p a r la Compagnie des Cycles fa F ran ç aise .

?:eois, Agé de 55 an s , dem euran t A P ie rre - l Dès le jeu d i p récédent, les autorités in*L onds, exam inait, au prem ie r étage de la gare ta len t, A son d e caisse, les habitants 4 ta .

d 'Ë m éville, une persionne don t la répara tion voiser leu r m aison, aussi o n arc de trio m f^lu i é ta it dem andée. E tan t m onté su r l’appui e n f e u i l la e e sa re c c e ite in s c r ip l io n r /J o n n ^d e la fenêtre , il se ten a it A la perslenne, a u x va illa n ts D é fen u u rs de Paris, artoqu an d p a r un fanx m ouvem ent dont on n’a I été dressé s u r la route de L a Chapelle, p u se re n d re com pte, il tom ba su r la m ar- C 'est sous cet arc de triom phe qa*tiQ|quise, qui fu t b risée , passa au trav ers e t v in t tren ta in e d e jeu n es gens accompagnés de U

casser la téte su r le m acadam . Q uand on I fan fare,dessapeurs-pom piersetdesau to rité i. . re leva, il é ta it sans connaissance e t p er- I locales, on t fa it leu r en tré e dans le pays, d a it le sang en abondance. Le m édecin, I Le banquet d e cette ga ie société, où assU. appelé en toute liAte, v in t fa ire les panse- ta ien l u n e partie des au torités, a eu l i ta i m en ts nécessaires, m ais il d éc lara que le ' ‘“m alheureux n ’av a it que quelques moments

v irre . „ ^E n effet. Liégeois exp ira d an s l après-

m id i, quelques heu res ap rès sa chute, e t sans avoir re p ris connaissance.

P our bouiiior un potage e t le re n d re par­fait, vive le i% ia g g i eu flacons!

A l a r c h é « le i S e u l i s

DU MARDI 9 JUIN 1896.

DBSIONATION DIS ORXINB

i'rix

lOOkU.Foidi

d«l'beot.

PriKd«

l'btol.ObMnsliou.

Froment.

Seigle. . Avoine.

! '• quai. 2® —3® -

I'® quai. 2® -

19 >n J8 »» n 25 10 50 17 •*16 B»

767472744442

14 45 3 30

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Prix dn Pain dit IHIboq. . . 0,30 la k.lSans var. 1*® aa 10 Juin, lüii-blana 0 25 — f Id.

Farine : lea 100kilog..26fr.75. — Sam variation.

FAITS LOCAUXAcy-en-MuUien*

La Subdivision do sa p e u rs-p o m p ie rs d 'A cy-en-M ultien, concourant en 2* division, a ob tenu les résu lta ts suivants, au Concours de pompes «lo Soissons, le 21 ju iu 1896 :

4® p rix de m anœ uvre;5® prix de m atériel.Ce d e rn ie r su r 21 Compagnies.F élicitations pour ce nouveau succès.

B e t x .On nous écrit :C’e s t p a r un b rillan t succès que no tre

Compagnie de sapeurs-pom piers a débuté d im anche d ern ie r, 28 ju in , au concours de S ain lines. E lle est A peino formée depuis un an e t composée p resqu’o n liérou ien tde jeunes gens. Mais chez nous.La valeur n'attond pas le nombre des années,etNos pompiers à deux fois no se font pas connaître, E t pour on coup d’essai, voulentuo coup de maître,

1®® p rix de m anœ uvre, avec félicitations d u 'ju ry , m agnifique palm e de verm eil ;

5* prix d 'eu tro lie» du m atérie l, m édaille d 'a rg en t;

1® 'urixd 'hoonouren stratégie, A M. V ailin , sous-lieu tenant de la Compagnie.

T elles ont été les n 'com penses que nous avons accueillies [lar (runanim es bravos, lieureux que nous étions de voir le trava il e t la persévérance po rter leurs fruits.

C ar ce succès n ’e.st pas l'œ uvre d ’un jo u r; depuis quatre mois, presipie q uo tid ienne- m eiii, nos sapeiii s se iTuiitissaienl pour leurs exercices, et sous rtn te lligen le e t habile direc tion dé leu r jeu n e chef, m etta ien t tout leu r c œ u re l leu r attention A se bien prépare r au concours de Soissons. Rien n 'é ta it épar­gné pour en assu rer la réussite. N i les en­couragem ents, ni les affectueux e t sages conseils do no tre dévoué président e t m aire , M. R oblin, des m em bres honora ires e t des pom piers plus anciens dans la C om pagnie; ni ce supplém ent de fatigues après u n e jo u r­née déjA laborieusement rem plie. Sans se

l'H ôtel de P aris.T an t de p répara tifs n e pouvaient que pr^.

disposer les dam es e t les dem oiselles & coq. tr io u er A cette fê te de cam pagne.

Gouvieux*Taxe m u n ic ip a le d u p a in ,

d p a r t ir d u ,4** ju i l l e t 4896.P ain b lan c .............................. O f.29

— bis-b lanc...................... 0 24

Taxe m u n ic ip a le de la viande, p o u r le m o is de j u i l l e t 4896.

Bœuf :

Veau :

1®® c a té g o r ie . . . .2® catégorie .........3® catégorie..........1®* c a té g o r ie . . . .2* ca tégorie .........3® catégorie.........

Mouton : 1®* c a té g o rie .. . .2* ca tégorie..........

— 3® catégorie..........

La Cbapelle-en-Sepval.O n nous éc rit :Un accident, qui au ra it pu avoir des suites

p lus graves, es t a rriv é m ercredi d ern ie r, vers dix heu res du m atin , A l’en tré e de ce

P r é c y - s u F - O l s e *F ête pa trona le les dim anche S

e t lu n d i 6 ju i l l e t .Dim anche 5 , A une h eu re e t demie, réoep.

I tion A la M airie, de la Société de g y m ^' tique l’A ven ir de C reil ; A deux heures, dèflU

du cortège pour se re n d re su r la place de U fête ; A tro is heu res , séance d e gym nasiiqu, p a r l’A ven ir de C reil; A q u atre h e u re s ^ dem ie, courses en sac e t jeu x variés pou garçons e t jeunes filles ; b rillan tes illumiiu. tiens ; bal cham pêtre.

L undi 6 , A une h eu re e t dem ie, concert donné p a r des artistes de Paris ; A six heures, tirage de la tom bola ; A n euf henres, grand feu d ’artifice nau tique; b a l e t illuminatioDi

T ir au x arm es de g u erre , su r cibles et silhone tte s; revo lver, carab ine e t fiall. T rapp. O uvertu re des concours annaeii. P rix d ’a rc offert p a r la Compagnie d e Précy, valeur 530 francs.

R o u e n .G rand concours de t ir .

---------------- , . i » le n i i ee 06 w La Société Mixte de T ir de Rouen orga.v illage. Le c o n d u c ieu rd e ia A jbaret | ^ l’occasion de l’Exposition Nationali

e t Coloniale, uii g rand Concours de T ir, dan® ro u lan t la route nouvellem ent em - Ij îe rré e en cet endro it, v iu l h eu rte r si vio­lem m ent la ca ravane de M“ ® veuve Rosier, proprié taire d ’un m anège d e chevaux de I bois, que peu s’en es t fa llu qu ’elle fu t en ­tièrem en t défoncée. ,

B ref, ce conducteur, p lutôt que de faire des excuses, s’es t m is A in ju rie r tout le per­sonnel. Ici m a plum e se refuse A écrire les j

Goupteuil.D ans son a r rê té du 30 ju in , le Conseil de

P réfecture a a ttn u lé ré le c iio n de M. Barbe (A lfred ), comme conseiller m unicipal de Courteuil.

M. Barbe, en sa qualité d ad judicataire d e travaux d ’en tre tie n des chem ins de la com m une, éta it inélig ib le au Conseil m uni cipal.

Crépy^en-Valois*Le nom m é L ariizien trava ille , avec d 'au ­

tres jo u rnaliers , d an s la p roprié té de M. Go­d ard . Le 24 ju in , il co n sta ta qu 'il lui avait été pris une bêche laissée la veille au so ir dan s le chau tie r ; deux jo u rs ap rès, une co­gnée lui fut encore dérobée.

Il s’est alors décidé A p o rter p lain te, après avo ir vainem ent recherché ces outils, qu’il évalue A 12 fr. 50.

M ercredi m atin , A son lever, M. Victor T rique l s’aperçut qu ’un m alfa iteur avait, pondant la n u it, escaladé la palissade qui en to u re sa cour, a rrac h é un pilon re ten an t le cadenas qui ferm e la porte du hangar, et

tiénétré ainsi dans le bâtim ent. En explorant es clapiers, le rô d e u r nocturne avait trouvé

A sa convenance q u atre lapins don t deux m ères ayant des petits de 15 jo u rs à peine. Il les em porta d an s un sac égalem ent trouvé sous le hangar.

Après cette constatation, M. T rique t a lla conter les faits A la gendarm erie . Celle-ci se m il aussitôt en cam pagne et, dans l’ap rès- m id i,e lle re n c o n tra ille p ro p re frère du volé, p rès de M ermont, le nommé Ju les Triquel, m açon, âgé de 50 ans, connu p a r de déplo­rab les an técédents, puisque plusieurs fois déjA il a subi des condam nations pour vol.

Il é ta it ju stem en t porteu r d ’un sac qu 'on le p ria d 'o u v rir. Le sac contenait encore deux lapins. Ju les T riiiuet avoua l’action coupable qu 'il avait commise A l’égard d e son frère. U déclara qu’é ta n t , la v e i l l e , 'v e r s onze heures du so ir, en quête d ’un gîte pour la nu it, il avait péné tré d an s la cour de Victor en forçant une planche de la pali.ssade, puis, ayan t arraché le cadenas de la porte du hangar, il s’é ta it couché dans le bâtim ent ju sq u ’à trois h eu res du m atin . Avant de p artir , il s’é ta it approvisionné de lapins, afin de pa re r aux nécessités de la vie «le misère q u 'il m enait. I l av a it été se coucher au lieu d it les Croûtes de Crépy, e t, pendan t qu ’il do rm ait du som meil du ju s te , deux lapins, qui ne dorm aient pas, éta ien t sortis du sac m al ferm é e t é ta ie n t allés b ro u te r parm i le thym e t la rosée.

Duvy.I.es femmes Posy e t Foi.cret se sont prises

de querelle ces jo u rs doiiiier.*» dans lo débit d e M. iteiipel. Après s’é ire m utuellem ent re­proché tous Iptir.s péchés vra is ou supposés, elles s’a ttra p ère n t, c l une lu tte des plus a r­d en tes s’engagea. Elles se griffèrent, se m ord iren t, se, terrassèren t, e t il e s t à croire que l'une d 'elles au moins sera it restée su r le ca rre au , si ra iihorg iste , p ris do p illé A la vue de ce beau sexe s’a rran g e an t do la sorte, ne fû t venu les arrac h er â leu rs exercices. C’é ta it pourtan t bien am usan t pour la ga­lerie .

R m é v I U e .A c c id e n t m o r te l ,

Le 1* 'courent, le m enuisier Octave tiè *

Nous avons le ferm e espo ir que H . le C onducteur des ponis-et-chau^sees saura rappeler A ses devoirs ce fougueux serv iteur d e rA dm in istratiou .

MeUo.C’est dem ain dim anche, a insi que nous I

l ’avons annoncé, q u 'a lieu l’inaugura tion du m onum ent de l ’ouvrier A lbert, sous la p ré- I sidence d e M. Delpeuch, sous-secretaire |.d’Ë ta t aux postes e t télégraphes.

DIogent-Ies-Vierges*L undi so ir, vers n eu f heu res, le nommé

B outenger, dem euran t à la F erm e des G ran­ges, venait d e se m ettre aU lit, quand il en ten d it frap p er A grands coups de pted dans sa po rte. C’e ta it lepochard Vaudem ynsbrugg, qu i en é ta t com plet d 'iv resse , voulait en ­foncer la po rte . Il y p a rv in t grâce A un cram pon q u ’il détacha, e t il péné tra dans le logis. A ce vacarm e, B oulenger sau ta A bas d u lit e t e n tra dans sa cu isine, oti l’ivrogne le saisit b ru ta lem en t, le fil tom ber, le frappa A tou r de b ra s e t lu i cassa u n e dent. P uis il épuisa sa fu reu r su r une tab le qu’il b risa e t sortit enfin p o u r a lle r cu v er a illeurs sa boisson.

Le lendem ain , ce t in d iv idu , revenu A la raison e t ue para issan t av o ir aucun souvenir de son exploit de la veille, fut l'objet d ’un procès-verbal, su r la p lain te de sa victime, m algré les reg re ts qu 'il m anifestait..

lV«>yon.La plus jo lie fé ie d 'a rc de la région du

Nord, au ra lieu le 12 ju ille t A Noyon.La parade a laquelle p re n d ro u t p art plus

de deux m ille chevaliers d 'a rc , p résentera un fort curieux spectacle.

Les deux Compagnies d ’arc de Noyon ont une o rig ine trè s an c ieu n e; e lles figuraient A la bata ille d e Crécy. Aux XiIl®elXlV* siècles, elles ava ien t o b ien u d e nom breux privilèges

Cette m agnifique m anifestation du 12 cou­ra n t ne p eu t m auquer d ’a tt ire r a Noyuo une foule considérable du départem en t de l’Oise, de l’Aisne, d e la Somm e e t môme de plus loin.

Orrouy*On annonce le d épart d e M. Reculé, chef

de gare d ’O rrouy-G laignes, nom m é A un poste plus im portan t. C’est un avancem ent don t nous le lelicitous e t qu i é ta it à prévoir.

M. Reculé sera ce rta inem en t regretté au poste qu 'il occupait depuis la création d e la ligne de Crépy a Ë slrées-S aiu t-D en is, ca r il y accom plissait m odestem ent et conscien­cieusem ent son service, e t s ’es t constam m ent m ontré a im ab le e t ob ligeant A l’égard des voyageurs e t des expéditeurs de la station don t il é ta it le chef.

OFPy*la*ViIle*

L a Société d ’instruction m ilita ire les seuTs de P aris a fait, il y a h u it jou rs, Fune de ses plus brillan tes sorties.

P a rtie le sam edi soir A 11 heures 1/2, de la porte de F la n d re , A P aris , nos vaillan ts m archeurs son t arriv és le d im anche m atin ,A neuf heu res, à O rry-la-V ille .

La population si pa trio te de celle commune a fait A ses jeu n es visiteurs un accueil en thou­siaste. Les Défenseurs de P aris qui sont, ma foi, fort b ien équipés e t arm és, ont exécuté, su r la place d ’O rry , des exercices d 'une cor­rection parfaite , lin sim ple coup d ’œ il suffit p o u rv o ir que cette petite troupe est adm i­rab lem ent sty lée e té d u q u ée .

Après leu rs exercices, les Défenseurs de P aris on t parcouru O rry , et, comme de bons troupiers A l ’éiape, on t fra tern isé gaiem ent avec les vieux de la v ieille qui reg retten t le oti ils éta ien t de la classe! ,

A cinq heures, rassem blem ent! puis en [ x a D ie D S d U C e r t i n C a t d élO dO S. rou te pout ta gai^ . ®

Sam edi 4 au Sam edi 25 Ju ille t. 400 Prix d ’une valeur de 15,000 francs.

Des feuilles de rou te don n an t d ro it aux larcours avec 50 ®/o de réduction sur tout les chem ins d e fer français, e t des exem* plairas du program m e, seron t envoyés gra­tu item ent A toute personne qui en fera la dem ande au D irecteur généra l du Coocoun, | place de la H aute-V ieille-T our. '

Ro8oy-en»Multien*M. le P ré fe t v ien t d ’accepter la démissioa

e M. F lûteaux de ses fonctions de m aire ds I la com m une de R osoy-en-M ultien.

SaintoMaximin* I

Le Conseil de P réfecture v ien t de rejeter I la protestation formée con tre Téiection de I M. C harpen tie r, conseiller m unicipal de Saint-M axim in.

Séry.A deux reprises différentes, le manouvrief

Lugny trouva â son re to u r des champs pto* sieurs carreaux de ses fenêtres b risés A coup de p ierres. I l n ’a pu conna ître l 'au teu r de

actes d e m échanceté, e t il es t A croire qu’il ne le découvrii'a pas, ca r sa mai&oii est isolée A l ’en trée d 'u n bois, m ais une surveillance toute particu liè re sera désor­m ais observée.

Verberie*FÊTE PATRONALE

D im anche 5 , Lund i 6 et Mardi 7 Juillet.PROGRAHIIB

D im anche 5, à deux heures après-midi, g rand séance de gym nastie, par la Société les S a u tr ia u x , de V erberie . — A quatre heures, concert vocal, sous la ten te du bal,. - des artistes de P aris. — A n euf heures du so ir, b rillan t feu d 'artifice tiré su r les bords de l’Oise par la m aison Ruggieri, de n u it ; g rand bal de n u it sous ta tente.

Lundi 6 , A une heure e t dem ie de l’après- m idi, concert in strum en lal p a r les Sociétés musicales de S ain t-S au v eu r e t de Verberie. — A tro is heures, place de la Fontaine, courses A pied pour les jeunes gens de 15 i 25 ans e t p o u r les adu ltes de 12 A 15 ans; 4 prix pour chaque course. — A quatre heures, place de la M airie : je u de la tartine (4 prix) ; courses A la brouette (4 prix). — A cinq heures, place de la f^te : jeu ne le cloche, p o u r les dem oiselles; jeu de ciseanx (4 prix A chaque jeu ). Le soir, continuation a u bal.

Mardi 7 , A tro is heures du so ir : m ât de cocagne (4 p r ix ) ; courses en sac (4 prix); jeu du tonneau pour les dem oiselles.

Bals e t illum inations chaque so irée de U

L undi, u n belge nom m é Garller, employé au chargem ent des bateaux , s’é ta it couché su r un las de pierres, au bord de l ’Oise, et cuvait son vin en dorm ant. Un de ses cama­rades, le sieu r T rum eie t, eu t l’idée d ’une charm an te p laisan terie . I l m il le feu aa g ilet de C arlier qui s ’en é ta it fait un Ira® versin . L’ivrogne grogna, se re tou rna , et sa rendorm it; m ais il n e tarda pas A se sentir grillé. 11 se réveilla alo rs tout à fait e t se mit a in ju rier T rum eie t. Getui-ci lui offrit trois francs pour l'indem nise r de la perte du gi­let. C arlier refusa.

Eu quoi il eu t to r t , car faute d ’avoir arrangé l’affaire à l'am iable, un procès-ver­bal a été dressé con tre lu i pour ivresse. P rocès-verbal a été égalem ent dressé contre Trum eiet.

Verneuil*Un com m encem ent d 'incend ie a été cons­

taté , m ercredi m atin , p a r le garde Poliei, dans le bois de M. Lecerf (H en ri), d e Chan­tilly, le long du Chem in du Bois A Fleurines, te rrito ire de Verneuil. La perte est insigni­fiante, ca r il n ’y eu t gu ère de brû lé que des herbes e t des bruyères.

La petite com pagnie es t précédée p ar l 'excellente fanfare d ’O rry , qui exécute ses b rillan ts m orceaux. Les pom piers, don t on ' adm ire la bonne tenue, fon t aussi partie dn cortège. Nos braves sapeurs, pour la p lupart anciens m ilitaires, n ’o n t pas voulu m anquer l'occasion de m anifester le u r sym pathie A l’égard d 'u n e Société patrio tique.

Inu tile d ’ajou ter que M. D elaunay, m aire d ’O rry-la-V iile , M. L avernot, ad jo in t, e t M. Egret, secréta ire de la m airie , s 'é taien t fait un devoir e t un p laisir d'accom pagner les Défenseurs de Paris pour féliciter une dern ièru fois leurs chefs MM. Gribaumont e t A lexandre Adelaine.

Mais en d ehors de la fanfare, des pom ­piers e t des au torités locales, il y avait une au tre escorte que les D éfenseurs de Paris n ’on t pas été sans rem arquer : nous voulons parle r des jeunes femmes e t des jolies filles qu i, gentim ent, em boîtaient le pas â M. le M aire e t A son adjoint.

Dame I un défenseur de P aris doit, obli­gato irem ent, ê tre doublé d ’un vainqueur qui, en tem ps de paix, rem porte les victoiresqu’il peut. G. R.

Nous nous perbeltôhs d 'ajouter queldues mots A cet article pour expliquer l ’ardeur dei dames e t des demoiselles d’Orry-la-Ville.

Canton de Sentis.(29 ju in 1896).

Garçons rsç u s ;Adelaine Georges, Cavillon Ju les, Chéroa

G aston, d ’O rry -la-V ilie ; — Bergeron Léon, de d ia m a n t ; — B lanchet Joseph, Dupont C harlès, G uizelio Léon, d ’A um ont; — Buet Roger, H a iiD greE m ile,deP lailly ; — Chene- vard Gaston, Chevaux M aurice, Choquet P au l, Collard R ené, D esjardins Alphonse, Desseaux Charles, Dieux A ndré, GassoD Ju les, M inard G aston, Milel Georges, Pinot Fernnnd, P ie rra rd Lucien, Sailie r Ju les, de Sen lis; — Edmond François, Roy Henri. Toussaint Gaston, de B aibery ; — Feiraud Raym ond, Prévost Em ile, T iévy H enri, de Sain t-F irm iu ; — Jo u rd a in Gaston, Surquln, Edm ond, d 'A villy-Saint-Léonard ; — Renaud Lucien, de M ontgrésin ; — Senës Lucien, de Pontarm é.

O nt obtenu m ention du dessin e t de 1 agri­cu ltu re : Levasseur Louis, Page Léon, de Sènlis, déjà pourvus du certificat d ’éludes.

O nt obtenu m ention du dessin : Bellé M aurice, M archois Edm ond, Rochefort Emile, de Senlis, dé jà pourvus du certificat d ’études.

O nt ob tenu m ention d u dessin e t d e l ’egri®

Page 3: — T - ' V - ; JOURNAL DE SENLISbmsenlis.com/data/pdf/js/1895-1897/bms_js_1896_07_05_MRC.pdfen se e st demaB* tite à H enlis, doit iQue maison, coDoiltn ménage, service ttbia, ;sage

■ P

Bs aatorités inyL 8 babfUQU A PI.I arc de iriomph* ■ipilon : /ionnevr « Pari$, arait

a Cbamlle. riompne qa’oQi ccompagDés de U irs e l des autoritéldao8 le paji. société, où auU. Qrltés, a en llfQ 4

mTaienl que pré. emoisellee & coq. ^agoe.

M s e *

im a n e k e 5 ilU L

« e t demie, réoep. oiété de gymwiïv leux heures, déOU sur la place de la

e de gymnasiiqo^ quatre heures^ jeux variés pou

rillau tes illnmini.

et demie, concert ’arls; & six benrei, enf heures, grand 1 e t illuminatioDi. irre, sur cibles et arabiue et fialû eocours annaeli, mpagoie de Précj,

•s de t ir .r de Rouen orga- iposilion Nationali tocours de T ir, da ) Ju ille t. 400 Prix ancs.lo n n an i dro it aux réduction sur tous ;ais, e t des exem* iron t envoyés gra- n e qui en fera la inéra l du Concours, | h-Tour. '

AulUen*cep ter la démissioa actions de m aire de l'M ultien.

K im in .

ire v ien t de rejeter contre l'élection de ilter municipal de

m tes, le manouvrie^ m r des champs pliH nétres b risés à coup m n a ltre l 'au teu r de ^ e t il es t à croire pas, ca r sa maison un bois, m ais une cu lière sera désor*

>rie«lONALEet U ardi 7 Ju ille t.HIIBheures après-midi,

s tie , par la Société berie . — A quatre sous la ten te du bal, s. — A neuf heures artiQce tiré su r les aaison Ruggieri, de sous la tente, e t dem ie de ['après- ital p a r les Sociétés veu r e t de Verberie. Lce de la Fontaine, jeunes gens de 45 i es de 12 à 15 ans; ourse. — A quatre rie : je u de la tartine fouette (4 prix). — la féte : jeu de la

elles ; jeu de ciseanx Le so ir, continuation

93 du so ir : m&t de les en sac (4 prix); I dem oiselles, chaque so irée de U

m é C arller, employé ea u x , s’é ta it couché u bord de l ’Oise, et an t. Un de ses catna- let, eu t l’idée d'une I. i l m it le feu sa m é ta it fait un lra« la , se re tou rna , et se tarda pas à se sentir rs tout à fait e t sentit 3tui-cl lui offrit trois ir de la perte du gi-

, car faute d ’avoir able, un procès-ver­re lu i pour ivresse, lem ent dressé contre

e u i l .'incendie a été cons- )ur le garde Poliei, irf (H enri), d e Cban* 1 du Dois AFleurines, La perle est insigni- )re de brû lé que des

liflcat d 'études.: S e m l i s .1896). repus :ivillon Ju les, Chéron ; — Bergeron Léon, :het Joseph, Dupont , d ’A um ont; — Boet d eP la illy ;-> - Chene- . M aurice, Choquet iesjard ins Alphonse, eux A ndré, GassoD MItel Georges, Pinot ien, Sallier Ju les, de raiiçois, Roy UenrL Bai bery ; — Fei raud ile, T iévy H enri, de ain Gaston, Surquin, .-L éonard ;— Renaud : — Senës Lucien, de

du dessin e t de t’agri- cu is, Page Léon, de 1 certiQcat d ’éludes.I du dessin : Bellé ond,R ochefort Emile, du ceniOcat d'études, du dessin e td e rag ri^

[ ,flltare : Cbenevard Gaston, Chevaux H au- I ^ Choqnet P au l, Collard R ené, Desjar- I Alphonse, Dieux A ndré, Gasson Jules,

ainsrd G aston, Milel Georges, P ie rra rd Lu- I den. Sallie r Ju les , de Senlis.I A obtenu m ention de l ’ag ricu ltu re : P inot

yernand, de Senlis.F iiU t reçues :

Bellamy Jea n n e, M artin Jea n n e , d e Plailly léeole p rivée ): — Bernay M arie, Paillot àuthe, d ’Av illy-Saint-L éonard : — Couvreux i ^ s e (asp iran te lib re) , d 'Avilly ; — B lan- ^ H a rf^ e rlte , B uhot M adeleine, Cuinier Miiie, Encausse M arthe, H ochin Amélie, ^ re t Charlotte, de Senlis (école publique {Mgréganiste); — F av re t G abrielle, Lardé S ^ u e r i te , L ardé Suzanne, Leclerc M arthe, gircel Ju lie , V arlet Charlotte, V avasseur l u e t t e , de Senlis (école publique laïque): ^ Flam erm ont M arguerite. Thom as Antoi- 1̂ . de C ham abt (école lib rê) ; — Lom- nrdin Fernande, d ’Orry-la-VlIle Rigault Mirio. M ontgrésin-O rry ; — M eunier Mar- p u ite , R obquin Alice (ecole lib re ) , de Pon- unué.

A obtenu la m ention du dessin : Roubé pialioe. de l'école publique d'A um ont, déjà muirvue du certitical d ’études.^ obtenu m ention d ’ag ricu ltu re : Lom- krdin F ernande, de l’école publique d ’Orry- li.ViUe.

C a n t o n d e N e u i l l y - e n * T h e l l e *(26 ju in 1896).

liste , p a r o rd re alphabétique, des candl- I u s adm is :■ Garçons.

Bande, d e l ’école publique du H esnil-S t-

Denis : — Breton e t B ricogne, de Chambly ; *- Briüt, de B alagny-sur-T hérain : — Cou- verchel, d ’E rcu is; - - C resson, de Presnoy- en -T helle ; — Delacnaussée, de Neuilly-en- T lie lle ; — D elaltre, de Cires-les-M etIo ; — Üelille, de N euilly -en -T helle ; — Demouy, du M esnil-Saint-Denis : D épret.de Cires-les-H ello ; — Dubois, d 'U lly -S ain tG eorges;— Eyraud (Louis) e t Eyraud (G eorges), de N euilly-en-Thelle: — F auvaux, de Puiseux- le -f lau tb erg er: - F rayer, d e C ham bly: — Gaudefroy, d 'E rcuis ; C illan t, de T illet- C ires-tes-M ello; — L abarre , de D ieudonne;— Lantez, d 'U lly-Sain t-G eorges; — Leclerc, de N euilly-en-T helle; — H ansart, d ’Ully- Sain t-G eorges; — M ercier, de Fresnoy-en- T h e lle ; — Nicolas, de B elle-Eglise; — Pécheur, d e CIres-les-H ello ; — P etit, de C ham bly; — Peyron , de B elle-E glise; — P ortier, d’U H y-Saint-G eorges; — Souliard e t Tem plier, d ’Ercuis ; — Thom as e t T ié- nard , de N éu illy -en -T helle ; — T réchenu, de Cires-les-Meilo.

O nt obtenu la m ention d 'ag ricu ltu re :Ûelachuussée, Delille. Eyraud (G eorges),

Eyraud (Louis) e t Leclerc, de Vécole de Neuilly-eu-ThKlIe : Nicolas e t Peyron, de B elle-Eglise; Thom as e t T iénard , de Neuilly- en-Thelle.

Filles.Arsac, de l ’école privée dé Boran ; —

Raiisse, d 'U lly-Saint-G eorges ; — B ernard , de P uiseux-le-H uutberger; — B lanchard , de N eu illy -en -T helle;— Bouvet, de Neuilly- en-T helle; — B uttel, de C ires-les-M eilo; — CafBn, de N euilly-en-Thelle ; — D uchatel, de D ieudonne; — D uchône, d e Crouy-en- T h e lle ; — Gouet e t Lecointe, d ’U lly-Saint- Georges; — M artin , du M esnil-Saint-D enis;— Mercier, d ’Ercuis ; ^ M orel, de Belle-

Eglise ; — P arm en tier et Pécheur, de Cires- les-Meilo; — S au tier, de N euilly-en-Thelle; — Ségol, d e P uiseux-le-H autberger ; — Saint-O m er, de Chambly.

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A n n o n o e a « I n d ic ta l r e a *

ABTICLB l ”. loSFFE DU TRIBUNAL DE SENLIS

(oisb)

I CUtnra le i VériloationsLes créanciers présumés de la I billile de la dame Louise Hondion, I iMQse du sieur Edouard (dit Henri) I Utasseur, bouchère à Villers-Saint-

1 hol, sont prévenus qu’un délai de I (il jours leur est accordé à l’effet l ie sa présenter en personne ou par

foi^é de pouvoir : l ’ dans ledit délai I partir du quatre Juillet 1896, soit iQ Greffe, soit chez H* Savary, avoué [ Senlis, syndic de la faillite, de dé­poser leurs titres de créance sur lü^ie dame Lbvassbur, ayec un bor- liereau indicatif des sommes récla­mées; S' et à l’assemblée qui aura Heu pour la vérificalion et l’affîrma- Hod de leur créance, le Lundi vingt Juillef 1896, à d ix heures du m atin, in Greffe du Tribunal, sis au Palais de Justice, à Senlis.

. Pour insertion :Le Greffier d u Tribunal,

Gbobgbs DETROYE.

Abt. 3.Itode de H' b e a d g h a h p s . notaire h

Pont-Saiote-Haxence.

Suivant acte reçu par M‘ Beau- diamps, notaire à Pont-S"-Maxence, les dix-huit et dix-neuf Juin m irhuii cenlquaire-vingt-seize, H. et Madame GioBiBNT-GiusoN, de VIneuil (Oise), oolveaduàM. et Madame Guéret- BissELBT, de Pont-Sainte-Haxence, le foads de commerce de marchand tiiarcuiler et boucher, qu’ils font va­loir i Vincuil, dans une maison située loe des Sœurs, moyennant le prix et tous les charges et conditions indi- laés en l’acte.

Domicile élu en l’Etude de Beau- dumps, notaire à Pont

Four insertion : BEAUCHAHPS.

Etade de H' SA IN TE -B EU V E, avoué à Senlis.

Etude de H* Philippe MARTDf,avoué à Senlis,

rue de la République. n‘ 30, Successeur de M" Lionbt et Quàtbr.

T 0 9 Jb -:r a * u wSDB SURBNOHiSBB DO SIXIÙIll

Par anite de saisie immobilièreEn l’audience des criées du Tribunal

civil de première instance de Senlis, au Palais de Jnsüee, m e de la République,

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L’adjudication aura lieu le M ard i S i J a i l l e t 1 8 0 6 ,

heure de m idi.S'adresser pour les renseignements;

1* A H' MARTIN, avooé à Senlis, poursuivant la vente :

3* Au Greffe du Tribunal civil de première instance de Senlis, où le cahier des cliaigesest déposé;

3' A M* VITRANT, avoué à Cler- mont(OisB);

4* Et sur les lieux pour visiter.

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M ita A p r ix : 150 .000 fr .A adjitger sur une enchère, en la

Chambre des Notaires de Paris, le SI Juillet 1896.l’adresser aux notaires, à Paris M" Huguenot, 50, rue la Boëtie,

Dblorub, 11, rue Auber.etLANQUEST, 92, boui’ Haussmann, dépositaire de l’enchère.

Etudes de'M"Fernand HAGNIER.

notaire à Baron; Georobs l e v i e u x ,

avoué à Senlis.

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par le ministère de H* Haomibb, notaire à Baron.

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canton de Creil, arrondissement de Senlis,

E n t r o i s IjO ta . l'idJndioatlûD aura lieu le M a r d i

se p t «Inillet fl 8 9 6 , heure de m idi,

b l’andience des criées du Tribtmal civil de première instance de Sen­tis, au Palais de Justice de ladite Tille, m e de la République.

f adresser pour les rm seig n m en ts , T A H* SAINTE-BEUVE, avoué iSenlig;

f A M’ DESABIE. notaire à Creil; ^ Au Greffe du Tribunal civil de

panière instance de Seuils, où le Héler des chaînes est déposé.

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heure de m idi,Ko l’audience des criées du Tribunal

civil de premlèreinstance de Senlis. CD Palais de Justice de ladite ville, rite de la République.

^edreutr pour les rsnsêigM menit I ' A H* MARTIN, avoué & Senlis,

poursuivant la vente ;A M" SAVARY, LEVIEUX et

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où le cahier des charges est

!>• A M- BEAUCHAHPS, notaire i l Pont-Sainte-Maxenoe.

Etude de M* Léon DARANGER,commissaire-priseur

des ville et arroudlssemeni do Senlis.

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M ilrv-C lu je... Dam martin..

-llelli-ville Nanieuil-1«'-H O rm oy-\ G rôpy»en-V . Arr

Auneuil La Bosse.Le Vaum ain..Boutencourt..........Trie-C hitean ........O i s o n . .

O ie U .St-Leil-d'F.r. Précy- Doran Persan-ti

S o isso n s . .. Dép

Vlllers-Cotter Arr Dép

Vaumol G rèp7-en>V . Arr

DepOrinoy-Vill

G is o r s A B e a u v a ls .Champagne L'Iale-Adam Valmondoia. A rr

. Dep. Auvera-sur-Oi»e .Chaponval Bt-Ouen-1'Aumône P o n to is e . .

— . . . Dép.E rm o n t...

. DépE p inay ...

Vauiiioii/iliers-Coiier. Arr

DfpS o isso n s 7 14 9

OlSOTSTrie-CbéteaaBoutencourt..........Le Vaumain..........I.B Bovae.Auneuil St-Léner- Kainvillcr Ooincoiirt B eauT o is ...........

Nanteuii-ie-Haiid Belleville

D am martin..

10»t7 49>t0ll

Mitry-ClaySevran-i.hv ry . Le Bourget 8 49 t041P a r is .Charleville,Reim».

À m ie n s e t L e T r è p o r tA P a r l s . - L u ia r o h e s A l lo n t s o n l tS a in t - J n s t A C a m b ra i e i D o u a i .P a r la à A m le n s e tL e T r è p o r t . - M o n ts o u l t à L u z a r c h e gB e a u v a ls à G o u rn a yP a r i s à B e a u v a ls p a r G re il. B s t ré e s -S a in t -D e n is à F r o is s y . 1.2.3 1.2.31 .2.3.1.2.3211.2.31.2.3[l.2 .3

3 27- 6 12 3 40 6 25 3 47i 6 3 50' 0 35 3 57 ■ “

A m ie n s . . . Baia t-R ocb . . C onty.. . . Fonf-Donneleau Crévecmur. RtOm eM n.Ch. A

mat. ;mai 5 .W > .VI, 8 23 7 05' 8 51

fi 58

S a m t- J u s t ..........Maignelay..........Dompirrro DomnM o n td id ie r Anr.

Dép.

P a r is .Saiiii-Deni» Bpinay Mnn'soiilt

RrMoy” *'̂

irarches

E strécs-sa in t-D on is .. .RoH viilers...............

^ Ile-RoyMomiers ^Légianiier^AngivilR u v e n e l . . , . , ......................... .PiainvulB o in t-Ju sb -o n -G h au sséo ..........

I.abolsxiére........Dancourt...........

MclinKpin

Mouy-Biiry

Dieppe............9 56 2 08

Le TréportlleilIno.Mouch) llermeV illers-S lSépulc HorhyC B oa tiva is

Mont«oult.•Deaum

Chauloev P è ro n n e Rolxel M arcoinp. . . . C a m b ra i

Longroy..........Arr— Dép

Blanxy ...................Bonnrpont.............A um ale .................A baneoort . . Arr

Dép.Feuqulère t............OrandvUllers........Marseille Bt-Omer-en-Cb. A. fit-Omer-en-Cb. D Milly B e a n v a is . . . Arr

. . . Dép BMnt-SulplL a Boltsiére........U éro .............

. . . DépB om el..Cbambl Persan

Baint-Just-on-OliausseeWavignies

8 ««I -8 lOl 9 5>. [ham lily ....

Méru............ Dép

[..a llnivsière •Stilpice

B e a u v a ls ... Arr Dép

Milly St-Omnr

Campremy.Noyera-Saint-M artio........Arrêt de NoF r o is s y ................................................

9 OtilO 23 9 25 10 54 9 34 11 03 9 52 11 20

Cambrai....................Dép.Aubigny-au-Bao.Arleux.......................Douai................................

D o u a i e t C a m b r a i A S a in t - J n s t

Saint-l’aul L a Chaiiulle-aux-P Saiul-DeO o u m o y .. F r o is s y à E s t r é e s - S a in t - D e n is .

G o u rn a y A B e a u v a lsB e a n v a is à P a r i s p a r G re il 1.2.3 1.2.31.2.3 1.2.3 1.2.3 1.2.- Ch. DMartnillo rirandvilliera.Kr iiquiôres Abaneourt

eolr. laolrI 25 6 18 u a m b ra i

MarroingF r o is s y ...................................Arrêt de Noyer» Noyers-Saint-Martin Dampreoy T hieux .W avignies ............B a in t-Ju s t-e n -C h a n sse e

6 427 067 478 06 8 U9I 9 39

B e a n v a is . .Korhy-Condé . . VillerK-St-Sépulc. Hernies . H eiiies-M oucby. Mnuy-Uury

R o ise l. P è r o n n e ..Chaulncs.,

I 37 6 i 46 6 371 54 6 432 081 6 51 2 25

Aumalo

Itianzvongroy Dancourt.

Leimi H o n td id ie r .

S a ln t- J u s t -e n -C b a u s s é e ..........l'Iainvdl..........K avonel................AngivilleraLégi.tntiera «..........Monllers La Neuvllle-Roy Reaupuits..

Dnlagny-Si- ip in Cires-leS-Mello

8 42 I j3 48 8 073 54 84 01 8

1.13 Trepnrt I .u ra rch ea . Dép Viarmes Relloy Monianult

MontaC re U ..

Domtront.Dnmpierre Maignelay...B o in t-J u s t .....................

8 53 109 0! 109 12 11 014 14

4 201 8 37P a r i s . . . . G o u rn a y . . Dép Haini-Oermcr J.aChapelIc- Kaiiil-Faul Oolncourt B e au v a ls

755 5 411 8 135 476 ICI 8 48

M ontsoult.a Dép Eplnav. . . .Saint-D enl»........P a r i s

lile r» .............................................iilB lzèes-8aint< l>enis.......................

3 40 8 30|12 025 .581 8 48 12 206 04I 8 57 12 266 311 9 54 12 56

AubiBoDiieloaii.

Contyfiuint'Rooh. A m ie n s

4 32 8 48Auoigny-au-M» Cambrai...........

J L i g n o d e B e a u m o n t à D e r m e s

P R IX DES PLACES De B eaum ont a u x S ta tio n s su ivan tes :

P e r s a n - B e a n m o n t A H e rm e sB e r m e s A P e r s a n - B e a n m o n tM a re u il- s u r -O u rc q A O rm o y e t C ré p y -e n -V a lo isCrtpj-en-VUoU 4 Onn»s e t Harenil-sar-Ourcq.

MesDil-Salnt-DenisF reenoyU oraoNeuillyen-Thelle

P e r s o n -B e a u m o n t. . .Mc»nil-8aint-Deni»... Freanny-Morangle E teu iU y-eu-T neU e.. . .Krcni»TllletUiiy-'^aint-Oeorget Cauvlirn

1.2 3.1.2.3. B e r m e s . . D erthocou rt.... Noaille»BC arouil-snr-O uroq

Tbury-Bouli Anliily ll r t r . . .MncquIloUxY-l.évicneii O rm o y -V lllo rs

Tillet (halte)...................................U ily-salat-O eorget......................Dauvlgny

.....Salnte-Oeneviève........C ré p y -e n -v a io ls

Ormoy*ViUors Cnuvlgny........................lllljy.sfainl-Oeorge.......

fiainte-Oeneviévs.. Noaliléi. B ertheeourt.. H a n s M .. . . . .

nolisy-Lévlgncn Macquellnes D ett..A ntiily .. Thury-Boullarre IK iM Q l^p n r-O u ro d

6 43,10 II 10 25

6 55110 317 02 10 38, . _ 7 09 10 45 1 30

N reulÛ y*en*T belte..Fresnnv-Mnranirle» Me»nl1-Ra>nt-Denls... P e rM U ti^ w u m o n l.

R aln ie-neoe^kve ...NoslliesB ertheeourt............. .S erm ee..........Crèpy*en*V alols<.

C O N f i l tN k >«1U<9

Asgiviüera......................................Anuieiül..........................................AatUiy.-.....................................

S;:::::;::;:::;;::::::Arr a s ..........................................Arsy AloyviUera..............A tucby......................... ............Aubigay-au-Bao......................Auger-Oaint-Vincent.............. ................AuneuU......................................AuverMUi-OlM.......................Atrigny.....................................Ualagny-Salot-Epin...............Barbery.....................................Beaumont-Persan...................Beaupuits...,............................B eauva la ................ ..............beUoy-oaint-Martin............. ..B étbisy-B t-H em et St-Martln..B e u ......................................Beuvralgnes........................Bieoviue...............................

L lb u i ............................. .Boiacy-Lévignen................B o ra n .. . ...............................

BoroeL..................................Boulogne-aiir-Mer...............B outeneourt.......................Buvea....................................Breales.............................................B retenil-O ara................................BreuU-le-Seo. \ .................B ruxelles..................... ..................BuUea............................................ .Calaia-VUls..;’. .............................C atnbnd ..........................................Cainpremy. ..........Canly-Qraiid-Kreiiioy..................Ubambly...........................................Champagne....................................O b 'a au ily ....;..............................ûbaponvaL....................... «...........Cbarleville....................................Chaulnee........................................Obaumont-en-Vexln...................Chauny...........................................C bevrierea....................................C iree-lea-M eilo ; ............Ciairoix..........................................Cteimont........................................Compiègne....................................

C ram oisy...............................

Crépy-en-Vaio*iâ...................UrêveecBur.............................Dammartin.............................D an c o u rt...............................D ie p p e .. . . . ........ .O om front...............................Dompierre..............................D o u a i . . . . . ............................Duvy...............................................Bmévilie........................................Bpinay....................................bnnoQ t..'. ..............................Katréea-Saint-Dénia............E ta p iea ..................................E touy......................................

Feuqulèrea-Broquieta.........Fontaine-Bonneleau............

Ôlaors....................................Ooinoourt.............................G ournay...............................GouaaainvUle......................GrandviUiers................................Haram ont...................................... .UeiUea.......................................lie r mes......................................Iliruon........................................J a u ls y . . . . . ................................

Laboiaaiire............................ .La Boiasière-Le D é lu g e .....i.a Boase...................................La Cbapelle-aux Po ts ..............

11 7516 9511 an

1 75 9 0 5 4W9 4 0

20 95 18 »5 70 8 5 0

20 50 1 90

12 85 7 60 595

6 70 6 ^6 40 425 é5U 920 6 4 0

13 10 6 15 3 SU 8 8 0 a 65 550

25 10 920

10 30 5 25 9 15 415

3125

a l -18 45

5 t t ' I

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L am otteB ren ll.. .....................Nenvùie-Roy.......................

La Kue-Si-Pierre-La Neuv.-en-B o tirge t................................

Léglantiara.................................Le L uai.......................................Le M eus-L a C rois................. .Le Pleaala-Bellevilie...............Le Tréport................................Le Vaumain..............................Lianeourt-Boua-Cleruont. . . .L ille............................................L'isle-Adam..............................Lits..............................................Longueau..................................Lungueil-fiainte-M arie..........Longpré......................................Longroy-Oamacbea.................Louvrea-Marly.........................Luiarebea . .....................Macquetinea...............................M aignelay................................Marcoing....................................U areuil-aur-C urcq.................M areeiile-le-Petit...................M aubeuge.................................M e ru ..........................................

M Itry-cfaye..............................M ontataire..............................M untdidler.................................M ont-TEvéque.........................M onllers....................................Montsouli-MaflUera.................Morienval..............................Mouy-Bury.......................... .Moyenneville........................N anteuil-le-Handunln... . .Nolntel-Boint-Aubin................Noyellea..........................................Noyers-Salnt-M ortin...................Noyera (Arrêt d e ) .........................Noyon...................... .......................Ormoy-Villera. ...........................U rrouy-Gloignaa ..................... ...............Ouraoampa......................................P a r i» ................................................’éronna............................................fierrefitte-Stains...........................'ierrefonda ....................................P lM nval..........................................Pont de Retbondes.......................Pontoise...........................................P ont-bsioie-M axence .Préoy-sur-O iie..............................Rainvillera......................................H avenel...........................................Reiins..............................................Remy...............................................KesBuns-aur-Mati..........................R etbondes......................................Ribécourt.................................. .lUeux-Aiigicourt..........................K iveoourt.......................................R-cby-Condé............... .................Rolael,.............................................RonqueroUes..................................Rouvillera......................................R o y e ...............................................R oye-aar-U ats..............................Rully................................................fiaintlnea.........................................Senarpont.......................................ifierqueux........................................8ery-M agneval............................Sevran-Llvry..................................Soissons.........................................Survilliera.......................................Saint-D enis....................................

— F irm in..................................~ Germer.................................— J u a t .................................... .— L «ger-en-Bray...................— L eu -d 'B sae ren t.................

Salnt-MaximlD-Leo-RIpaUles.. ̂— Nloolaa-Aumont.................

Orner ea-Cbaossee............Ouend'Aumône.P a u l ................. ...................Quentin.................................H oeb . . . . .Suiplce....

7 30 6 95

20 958 15 6 255 70 6256 15

21 95 435

17 70 10 95 10 40 595 1 55 6 25

10 30 6 70 9 5 0 8 30

10 20 495 435 4 70

17 90 805 4 70 8 75 705 840 8 0 5

6 40 750 1 70 4954 <0

18 •» 8 3o 3 »>

24 205 255 U5

10 75 450

14 3016 253 357 154 156 40

17 455 708 75

22 156257 756 40 2 4 57 76

SuiplVoleile ry ..........

T ergnier.....................Tbleux.........................Tbonrotte...................T hury-B onltarre. ...................T ricot..............................................TrieÔ iA tean.................TTroély-BrenU................VaifflondoU.....................................Vanmoiae........................................Verberle...........................................V ervins.Viarmea ........................................V ic-aur-Aiane................................Viaux-Moüiln. -V iiers-C otteré ta .....V ille r-S ain t-P au l............................... - -Villers-Salnt-Sépulcre................... 5 15VllIera-sur-Coudun.......................... 'VIUIera-ie-Bei-Ooaaaae................vineuU............................................. . .WarivUle........................................ 5 25W arlnla........................................... 9 »WarivUte .............. 6 M

2204858859 20 445 820 4 45 8s> 1 90 280 8 70

10 ae 280 440 6 65

2 5 5 9 70 8 90 1 95 490 5 0 5 1 80 8 6 5

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4859 2 07 70 470

12 5U 7 5 5 4 5 5 460

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liiDriiBiriA A4 mlni8trâtive et Gommeroiale, T h . N O U V l A N i umninici. ,.gjtti.4».ïuU, » SMili,.