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11/04/23 1
MANAGEMENT INTERNATIONAL
Marie-Christine GAUTREAU-LALANNE
IAE BORDEAUX
11/04/23 2
BIBLIOGRAPHIE
O.MEIER. Management interculturel. Paris, Dunod, 2006
S.HOLLENSEN. Global Marketing. Pearson 2004
Le MOCILe MOCI: accéder au site « base-export »:: accéder au site « base-export »: http://www.base-export.com (id: 154318; mot de http://www.base-export.com (id: 154318; mot de
passe: 4atc2gjq)passe: 4atc2gjq)
Classe-export.com (id: iae1; MP: mcgl1)Classe-export.com (id: iae1; MP: mcgl1)
11/04/23 3
INTRODUCTION
QU’ENTEND-ON PAR MANAGEMENT INTERNATIONAL?
LA MONDIALISATION DES MARCHES INTERNATIONAUX
11/04/23 4
Management international: définitions
C’est l’adaptation à la contrainte qui s’impose à tout type de firme en raison de l’interaction croissante des espaces mondiaux pour déterminer où vendre, oùproduire et où trouver des ressources dans les conditions les plus avantageuses (S. Urban)
C’est un processus qui vise à optimiser les ressources et axer les objectifs d’une organisation au travers des opportunités d’un marché global (Keegan)
11/04/23 5
LA NOTION DE DISTANCE
DISTANCE
CULTURELLE
DISTANCE
ADM.
DISTANCE
GEO.
DISTANCE
ECO.
Facteurs
De
Distance
Langue
Ethnies
Religion
Normes soc.
Absence de lien colonial
Absence d’intégration pol.ou monétaire
Hostilité pol.
Faiblesse des institutions
Éloignement physique
Absence de frontière
Manque d’accès à la mer
Faiblesse des liens de com.
Différences climatiques
Différences de revenu
Différences de
Ressources naturelles, financières, humaine
Infrastructures
Savoir
Produits
affectés
TV
Nourriture, vins
Produits « culturels »
Électricité
Pharmacie
Télécom.
Pétrole, mines
Aérospatiale
Agriculture
Ciment
Verre
Lait, fruits
Services
Automobiles
Téléphone
Assurance
11/04/23 6
Le risque-pays: nature et objet
RISQUE POLITIQUE RISQUE ECONOMIQUE
EXPORTATIONS
Règles de transfert de fonds
Réglementation sur la nature des produits
Quotas
confiscation
Non-paiement créances
Fluctuation changes
Refus livraison
Délais de paiement
IMPLANTATIONS
Confiscation des actifs
Sécurité personnel
Transfert bénéfices
Nature des sociétés
Réglementations
Rentabilité des capitaux investis
Transferts filiale-société mère
11/04/23 7
Avant la crise: entreprises payant avec plus de 30 jours de retard en mars 2005 (pourcentage 2002 ) Dun&Bradstreet
Belgique 18.26
France 7.74 (11.07)
Allemagne 7.08 (8.56)
Irlande 14.47 (15.83)
Italie 10.57 (13.19)
Pays-bas 6.64 (10.47)
Portugal 22.88 (24.50)
Espagne 8.45 (8.91)
Royaume-Uni 5.83 (7.15)
Europe 7.81 (10.32)
11/04/23 8
Impact de la crise mondiale sur les paiements
Détérioration des paiements: + 47% en 2008, +131% en Espagne, +64% au R.Uni, +70% en Irlande, +66% aux USA. Japon et France (+40%)
11/04/23 9
Les évolutions récentesLes évolutions récentes
2000: éclatement de la bulle Internet
2010: la Chine devient, devant l’Allemagne, le 1° exportateur mondial
Ce ne sont plus les états mais les multinationales qui entrainent la mondialisation
Ce sont les PED qui dynamisent le commerce international (demande de machines, de matériel de transport)
11/04/23 10
Growth of FDI, World Trade and World Output
0
200
400
600
800
1000
1200
84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98
FDIWorld TradeWorld Output
6-6
11/04/23 11
Tendances de l’environnement actuel Tendances de l’environnement actuel et stratégies de développement des et stratégies de développement des entreprisesentreprises
Principales tendancesPrincipales tendances Réponses des entreprisesRéponses des entreprises
Nouvel équilibre régional au niveau mondial
Remodeler la géographie et la structure de l’investissement international, cibler les régions à fort potentiel de croissance
Demande croissante de biens et services des pays émergents
Meilleure adaptation produit/marché
Rythme accéléré de l’innovation technologique
Élaboration de mécanismes d’intégration et de coordination des activités d’innovation
Globalisation des marchés du travail Développer le recrutement, « outsourcer » les activités non essentielles
Généralisation et moindre coût de l’accès à l’information
Accélérer le rythme d’acquisition des connaissances et leur valorisation en interne
11/04/23 12
En 2006, revenu moyen mondial / habitant a dépassé 10000$ (plus de 3 fois celui de 1950)
Evolution du rôle de l’Asie dans l’activité économique mondiale
Dynamisme des pays de l’Europe orientale: les 10 admis dans l’UE en 2004 représentent 1/3 de la population, et un PNB d’environ 24% de celui de la « vieille Europe », avec un taux moyen de croissance (1993-2005) plus de 3 fois supérieur au reste de l’UE
En 2006, les 3 économies les plus dynamiques du monde sont la Chine (10.5%de croissance moyenne du revenu/hab.), l’Inde (8.5%), la Russie (6.6%)
Cependant, le niveau de risque perçu reste élevé sur les marchés les plus dynamiques
11/04/23 13
Il existe dans ces pays des marchés de consommation, à condition d’adapter l’offre et de fournir un accès au crédit.
La clé de la réussite: créer une capacité à consommer
Le succès sur ces marchés dépend de la capacité d’adaptation du mix: qualité, prix, logistique, marketing, finance.
11/04/23 14
Le rythme de l’évolution technologique s’intensifie (biotechnologies, matériaux intelligents, nanotechnologies…)
Les lieux de l’innovation se sont dispersés: jusque dans les années 70-80, la R&D était centralisée dans les entreprises européennes et américaines. (produits standardisés, économies d’échelle)
Concurrence mondiale: les avantages concurrentiels de nombreux produits standardisés ont été affectés (concurrence locale des émergents)
Décentralisation des activités de R&D: vers une entreprise « transnationale ». Le défi majeur aujourd’hui est de gérer ces organisations (interactions parfois complexes entre le siège et les filiales)
Développement des partenariats: R&D co-entreprise, échanges de technologies, accords de licences croisés
Dynamisme des acquisitions pour accéder à de nouvelles technologies
11/04/23 15
2 forces principales:
la migration vers les pays à revenus élevés: de nombreux PED produisent plus de diplômés universitaires que d’emplois qui leur conviennent.
l’externalisation et la délocalisation: l’amélioration des TIC a permis une ventilation de la chaine de valeur en externalisant des fonctions jusque là assurées en interne (développement de logiciels, comptabilité, GRH …)
L’amélioration de la communication a accéléré la délocalisation d’activités de production a forte composante de main d’œuvre, mais également d’activités de service (centres d’appels). Une étude de Mc Kinsey Global Institute (2005) prévoyait plus de 4 millions d’emplois offshore en 2008.
11/04/23 16
Grâce au développement des TIC, diminution drastique des coûts d’accès à l’info.
Les entreprises dynamiques développent des processus de « knowledge management »
Enjeu de l’avantage concurrentiel que procure la connaissance: la protection juridique de la propriété intellectuelle
11/04/23 17
Les caractéristiques du commerce mondial de
aujourd’hui Pour la première fois, en 2005, le commerce mondial
de marchandises franchit la barre des 10 000 MMM$
La Chine devient le 1° exportateur mondial en 2009, bien que ses exportations aient chuté de 16%.
Essor des NPI, confirmé en 2006: 36% des exportations mondiales, 31% des import
11/04/23 18
Les effets de la crise mondiale
2008: crise financière: Récession mondiale:moyenne de 2.5% en 2009, -3.9% pour les pays développés
Effondrement de près d’un tiers du commerce mondial depuis le début de la crise. (pays les plus touchés: l’Allemagne et le Japon)
Coup d’arrêt aux IDE: 2008: 1700 milliards de $, 2009: 1200 (prévisions CNUCED)
Progression des IDE vers les pays en développement (+17% en 2008)
11/04/23 19
Les indicateurs de sortie de crise: L’Asie prend la tête de la sortie de crise: en 2009,
hausse du PIB de la zone de 3.9% (Banque asiatique de développement).
Dec 2009: les exportations chinoises ont rebondi de 18%, les importations de 56% (par rapport à dec. 2008)
Prévisions intermédiaires de l’OCDE (sept. 2009): reprise précoce, mais modeste
COFACE: prévisions 2010: croissance de 1.7%. Pays à note dégradée: Autriche, Finlande, Pays-Bas, Portugal, Slovaquie, états baltes, Costa Rica, Salvador, Guatemala, Vénézuela, Botswana
11/04/23 20
La situation actuelle des entreprises françaises: La France demeure 5° puissance économique mondiale, 3°
exportateur de services, deuxième investisseur à l’étranger
Les performances médiocres de la France lui ont paradoxalement profité pendant la crise, l’économie étant moins dépendante des exportations
Elle n’a pas profité, en 2009, du rebond de l’économie mondiale: + 12% depuis le 2° trim 2009, contre + 20% en Allemagne
La part du marché mondial détenue par la France est aujourd’hui de 4.9% (contre 6.3% il y a 10 ans) en déclin régulier: recul constant depuis 8 ans du nombre d’entreprises exportatrices.
Ses entreprises sont insuffisamment présentes à l’étranger: 4% des PME exportent, contre 18% en Allemagne.
11/04/23 21
Les raisons de ce manque de dynamisme Structurelles: 7% des PME françaises possèdent une taille
intermédiaire (entre 10 et 249 salariés), contre 34% en Allemagne
Environnementales: lourdeurs administratives, complexité des encadrements
Conjoncturelles? Malgré le niveau de l’€, les allemands sont les premiers exportateurs mondiaux
Orientation marchés: destinations géographiques peu dynamiques: elles vendent en direct dans des pays proches, sans intermédiaires ni structures (enquête Europages)
UE: 62% des exportations en 2009 Cependant en 2010: croissance des export vers les BRIC:
+ 17%
11/04/23 22
Enquête EULER-HERMES 2010:2 principaux freins à l’export: Les taux de change Le manque de sécurité des paiements (risques de
défaillance des partenaires, risques pays, délais de paiement…)
Taux de défaillance des entreprises exportatrices: Depuis 2002, le taux de défaillance des entreprises
exportatrices est supérieur à celui des non-exportatrices
Cependant, celles qui réalisent + de 50% de leur CA à l’étranger résistent mieux que les non-exportatrices
11/04/23 23
Les mesures correctives envisagées
Dispositif CAP EXPORT autorisé par Bruxelles jusqu’à fin 2010:
Garantie publique d’assurance-crédit pour soutenir les PME dont les créances sur les clients étrangers ne peuvent plus être couvertes par le marché privé
11/04/23 24
PREMIERE QUESTION: DOIT-ON S’INTERNATIONALISER ET
POURQUOI?
Critères de l’ouverture internationale
Étapes du processus d’internationalisation
11/04/23 25
Critères de l’ouverture internationale Tradition nationale Attitude du dirigeant Secteur d’activité Sollicitation d’un client Entraînement Concurrence Ouverture d’un marché Facilités logistiques Raisons liées à l’optimisation de la
chaîne de valeur (offshoring, outsourcing)
11/04/23 26
Parts
PartsParts
Assembly
AdvertisingDesign
Sales
Location Economies
Pontiac LeMans
12-6
Outsourcing, offshoring
11/04/23 27
Etapes du processus d’internationalisation
1:Développement séquentiel Le cycle de vie international (Vernon): impact du
niveau de développement
L’approche de l’école d’Uppsala (Johanson et Vahlne): rôle de l’expérience et de la distance culturelle
Approche par les coûts de transaction (internalisation)
11/04/23 28
Vol
ume
de v
ente
s da
ns le
pay
s V
olum
e de
ven
tes
dans
le p
ays
d’or
igin
ed’
orig
ine
Etapes du cycle de vie du produitEtapes du cycle de vie du produit
Lancement etcroissance
phase 1 phase2 phase 3
Maturité Déclin
Points forts du MixPoints forts du Mix InnovationProduit
Distributionpromotionpublicité
Prix
Facteurs expliquantFacteurs expliquantL’étape d’internatio-L’étape d’internatio-nalisationnalisation
Étape de Étape de développement développement internationalinternational
R&D: avancetechnologique
Exportation depuis Pays d’ origine
Dev. ConcurrenceSur les marchésInternationaux
Production locale
Optimisation de l’appro etDes facteurs de production.
Production dans pays à Bas salaires et réexportationSur les marchés de conso.
Adaptado de H. de Bodinat et al., Gestion internationale de l'entreprise
Le cycle de vie international du produit (R. Vernon, 1966)
11/04/23 29
Modèle d’Uppsala
Export sporadique
Export indirecte
Filiale commerciale
Filiale intégrée
Marché A
Marché B
Marché C
.
.
.
.
Marché N
engagement croissant
Diversif.
geo.
Internat. croissante
11/04/23 30
Les stratégies d’offshoring
Incitations macro-environnementales:•Globalisation•Développement technologique•Liberalisation économies émergentes•Hyper compétition
Diminution avantages de l’internalisation:
•Réduction coûts de coordination des activités transfrontalières (TIC)•La concurrence croissante impose flexibilité•Développement des coopérations internationales
Changements dans le marché global des ressources:
•Réformes institutionnelles dans les marchés émergents•Réduction des barrières à l’entrée•Arrivée des concurrents des pays émergents•Développement du capital intellectuel dans le monde
Évolution des stratégies vers la désintégration et l’externalisation des
activités de la chaine de valeur
11/04/23 31
2: approche globale:
Théorie de la globalisation (K.OHMAE)
Les entreprises « nées globales »
11/04/23 32
les entreprises « born globals »
Pas d’internationalisation progressive PME technologiques Marché de niche transversal Partenariats multiples Utilisatrices technologies de l’information
11/04/23 33
LA TRIADE
ZONE ASIE650 (11.9%)
NAFTA579 (10.6%)
U.E + AELE1625 (29.7%)
80% DU COMMERCE MONDIAL (OMC)
Export en milliards de $ en 2000 inter et intra-zones (%cce mondial)
653 (11.9%) 428(7.8%)
413(7.5%)
11/04/23 34
DEUXIEME QUESTION: COMMENT IDENTIFIER LES MARCHES
PROMETTEURS?
11/04/23 35
La segmentation internationale des marchés
Produits et services de la firme
Identification des macro-segments de pays
Portefeuille de paysIdentification des segments
a l’intérieur de chaquepays
Recherche des similitudesentre segments
Segmentation transnationale
11/04/23 36
1: macrosegmentation: les critères Accessibilité : http://ec.europa.eu/taxation_customs/dds/cgi-bin/tarchap?Lang=FR (code Taric) http://mkaccdb.eu.int/mkaccdb2/indexPubli.htm (market access database) Potentialité http://www.interex.fr/fr http://www.missioneco.org/me/
http://www.base- export.com/servlet/moci.servlet.consult.accueil.ServletConsultAccueil?tache=ConsultIndex (base export du MOCI)
Sécurité :
http://www.cofacerating.fr/portail/chaineeco_international/risquepays_accueil.asp?metier=ALL&geo=ALL&idnav=965b368908aa7e68191ccc06a6704000&J=02/11/2004&H=09:34:35&tp=1 (site Coface)
http://www.ondd.be/webondd/Website.nsf/HomePageFr(Visitor)?OpenForm (site Ducroire)
11/04/23 37
Critères d’accessibilité:
•Critères géo-climatiques
•Critères socio-culturels
•Critères de perméabilité
11/04/23 38
Compensations
Offse t
S witc h T ra d in g
B a rte r
B u yb a c k
C o u n te rp u rc h a se
73
3
19 22
60
0
20
40
60
80
100
OffsetSwitch TradingBarterBuybackCounterpurchase
Ppourcentage de compagnies engagées dans chaque pratique©puorc McGraw Hill Companies, Inc., 2000
Figure 15-5
15-18
Percent of companies engaged in each countertrade practice
11/04/23 39
Critères de potentialité
•Demande globale
•Demande spécifique
11/04/23 40
Commerce intra-firme
Secteurs concernés: Automobile: 70% ex, 62% imp Pharmacie: 53 et 59% Equipement électrique: 40 et 48% Pétrole: 57 et 40% Chimie: 42 et 38%
11/04/23 41
Critères de sécurité
•Instabilité gouvernementale
•Menace de conflits
•Insolvabilité
•Mauvaise moralité commerciale
11/04/23 42
Niveaux d’appréciation du marché étranger
AccessibilitéAutorisation légale d’importation, perception culturelle du concept,
barrières à l’entrée, code des investissements, insertion du pays dans une zone L.E, distance géographique, infrastructure et coûts de logistique
Potentialité Pente du marché, consommation/tête, taux de
renouvellement, habitudes de conso, poids et pente des segments, homogénéité culturelle, structure
concurrentielle, made in, PDM/marques
Sécurité Situation politique,
inflation, convertibilité de la monnaie, éthique
11/04/23 43
Analyse PESTEL
11/04/23 44
Les 5 forces de PORTER
11/04/23 45
2: segmentation transversale
Les techniques d’étude
Les approches transversales directes
1. Eurostat (p.38) et autres statistiques
2. Panels transversaux et mégabases de données
3. Typologies socioculturelles
11/04/23 46
11/04/23 47
Les 6 grandes familles d’européens (CETELEM, 2004)poids des pays dans chaque famille (en %)
BE DE ES FR GB IT PT RU
LES NOUVEAUX ACCROS (21%)
6 13 16 11 12 3 15 24
LES EPANOUIS RAISONNABLES (28%)
19 13 11 17 10 14 5 12
LES JEUNES SAGES
(19%)
8 7 16 11 5 20 28 5
LES DESENCHANTES
(14%)
11 14 25 10 16 11 4 10
LES FRILEUX
(15%)
16 16 10 12 22 9 11 5
LES REFRACTAIRES
(3%)
5 9 14 4 14 24 7 33
11/04/23 48
3: sélection de marchés: outils d’aide à la décision
11/04/23 49
Matrice d’évaluation de l’intérêt du marché
Faible moyenne forte
Taux de croissance prévisible - de 2% 2 à 8% + de 8%
Part de marché des leaders + de 60% 30 à 60% - de 30%
Évolution des technologies permanente Stable à mt Stable à lt.
Risques de substitution élevé existe Quasi nul
Barrières à l’entrée fortes existent Quasi nulles
Niveau de prix guerre élasticité Marge élevée
Gains de productivité faibles bons forts
Sécurité d’approvisionnement faible moyenne bonne
saisonnalité forte existe faible
critères Intensité de l’intérêt
11/04/23 50
Matrice d’évaluation de l’intérêt des marchés(S. Urban)
Facteurs d’évaluation A
1 2 3 4 5
B
1 2 3 4 5
C
1 2 3 4 5
D
1 2 3 4 5
Importance du marché x x x xÉvolution du marché x x x xEtat de la concurrence x x x x« nationalisme » des clients x x x xImportation/conso. nationale x x x xParticularité besoins x x x xConditions de commercialisation x x x xSituation géographique x
x x x
Perspectives évolution eco/soc. x x x x
Total :
Pays ou marchés envisagés
11/04/23 51
TROISIEME QUESTION: COMMENT S’ASSURER DE LA MAITRISE DES FACTEURS-CLES DE SUCCES SUR LES MARCHES INTERNATIONAUX?
11/04/23 52
Critères d’analyse:
1. Capacité de l’entreprise à maîtriser son marché actuel
2. Capacité d’adaptation au contexte international
3. Capacité de financement de l’internationalisation
4. Qualité de gestion des ressources humaines
Diagnostic interne: l’entreprise face à son projet
11/04/23 53
Maîtrise de l’environnement actuel
valeurs 1 2 3 4 5
Stratégie actuelle de marché:
marché permanent
segment
niveau de développement Situation par rapport aux principaux concurrents
Evolution du CA de la société
Evolution par rapport à la profession
Stratégie de dépôt de marque
Image de l’entreprise
Maîtrise et rentabilité des actions promotionnelles
Maîtrise du système de distribution actuel
11/04/23 54
Adaptation technique au contexte international
valeurs 1 2 3 4 5
Niveau de qualité et rapport Q/P
Gamme: étendue, taux de renouvellement
normalisation
Rentabilité du produit
Dépôt de brevets
Cession de licence accordée
Adaptabilité du produit (y compris packaging, notices…)
Contraintes liées à la production
Existence de services adaptés
11/04/23 55
Maîtrise des ressources financières
Valeurs 1 2 3 4 5
Importance du fonds de roulement
Trésorerie disponible
Indépendance financière
Mobilisation aides publiques
Capacité d’endettement
Utilisation de la capacité d’autofinancement
11/04/23 56
Gestion des ressources humaines
Valeurs 1 2 3 4 5
Niveau de formation et d’expérience
Connaissance des spécificités des marchés
Connaissance des langues étrangères
Flexibilité face aux impératifs internationaux
11/04/23 57
Evaluation par rapport aux principaux concurrents dans la zone
Position de l’entreprise Très mauvaise
mauvaise Sans influence
bonne Très favorable
critères
1. Adaptation outil de production
2. Potentiel R§D
3. Coûts de revient
4. P.M. principaux concurrents
5. Maîtrise mkg
6. Qualité distribution
7. Compétence achat
8. Image marque
Total:
11/04/23 58
QUATRIEME QUESTION: COMMENT Y ALLER, AVEC QUI?
11/04/23 59
1. Les choix stratégiques dérivant du SWOT
Approche globale ou locale
Concentration ou dispersion
11/04/23 60
Mode de présence: reflet des prédispositions stratégiques des entreprises: (classification de Perlmutter)
L’ethnocentrisme: développement international suivant le modèle local
Le polycentrisme: adaptation aux environnements locaux
Le géocentrisme: approche intégrative dans une perspective globale
11/04/23 61
Orientation de la maison-mère envers les filiales
Modèle ethnocentrique
Modèle polycentrique
Modèle géocentrique
Modèle
régiocentrique Complexité de l’organisation
Dans le pays d’origine
Indépendance des structures
Interdépendance mondiale
Interdépendance régionale
Autorité, prise de décision
Fort pouvoir du siège
Faible pouvoir du siège
Collaboration siège/filiales
Fort pouvoir du siège régional
Évaluation, contrôle
Standards du pays d’origine
Indicateurs choisis localement
Indicateurs globaux et locaux
Indicateurs régionaux
Communication, flux d’info
Ordres donnés aux filiales
Faibles dans tous sens
importants tous azimuts
Élevés entre siège régional et filiales
Pourvoi des postes
Cadres maison-mère
Cadres locaux compétence Cadres régionaux
Ex: Peugeot ATT Unilever Ford
11/04/23 62
Influence du secteur d’activité
Biens d’équipement: prédominance des normes universelles
Biens de consommation: adaptation aux particularités locales
11/04/23 63
Influence de la taille et de l’âge
Plus une entreprise est vieille, plus sa culture se renforce, plus elle tend à standardiser ses pratiques a travers ses filiales
Plus une entreprise est grande, plus le nombre d’employés locaux est élevé, plus elle devra s’adapter aux particularités locales
11/04/23 64
Influence de la structure du capital
Les co-entreprises ont un nombre plus élevé d’actionnaires, dirigeants ou cadres locaux: responsabilité sociale locale, adaptation
Les filiales à 100% échappent en partie aux pressions locales
11/04/23 65
Choix dispersion/concentration
Dispersion Indicateurs Concentration
Faible Taux de croissance du marché Fort
Non Stabilité des ventes Oui
Non Besoin d’adaptation du mix Oui
Faible Exigence de contrôle Fort
Non Contraintes de mise sur le marché
Oui
Courts Délais d’avance sur concurrents
Importants
11/04/23 66
Matrice attraits/atouts
fort
moyen
faible
faible moyen fort
Attrait du pays
Maîtrise des FCS
Pays A
Pays C
Pays B
11/04/23 67
2:Les stratégies de délocalisation
Entreprises primaires
Entreprises à stratégie productive
Entreprises en grappeEntreprises à stratégie
commerciale
11/04/23 68
Les entreprises primaires
S’apparentent à des filiales d’approvisionnement
Secteurs primaires (mines, énergie…)
Déterminants: maîtrise de l’exploitation ou distribution de ressources rares
11/04/23 69
Les entreprises à stratégie productive:
Éclatement de la production dans les pays ateliers (NPI, BRIC)
But: réduction des coûts, flexibilité
Formes: offshoring ou outsourcing des activités de production
Délocalisation des activités de service: recherche de faibles coûts salariaux
11/04/23 70
Les entreprises à stratégie commerciale
L’entreprise délocalise sa production vers des marchés clients
But: contourner les obstacles liés à l’accès au pays (protectionnisme), pénétrer un marché régional protégé (automobiles japonaises dans les années 70)
Stratégie qui peut être cumulée avec la stratégie productive
11/04/23 71
Les entreprises en grappe (clusters)
Objectif: s’adapter aux exigences des donneurs d’ordre, de + en + internationalisés (ex: industrie automobile en Europe de l’est)
Le cluster permet de profiter d’économies d’agglomération (Silicon Valley)
11/04/23 72
Comparaison des coûts salariaux horaires moyens en 2005 (en €)
AUTRICHE 20.8 R. TCHEQUE 6.6
BELGIQUE 29.7 ESTONIE 4.7
DK 30.7 LETTONIE 2.9
FINLANDE 26.8 LITUANIE 3.6
ALLEMAGNE 24.1 POLOGNE 5.8
LUXBG 31.4 SLOVAQUIE 4.6
PAYS-BAS 27.4 ROUMANIE 2.4
ESPAGNE 15.5 MALTE 9.5
11/04/23 73
Taux officiel de l’IS en Europe (en %)KPMG, 2006
MALTE 35 DANEMARK 28 HONGRIE 16
ESPAGNE 35 SUEDE 28 LETTONIE 15
FRANCE 35 PORTUGAL 27.5 LITUANIE 15
ALLEMAGNE 38 FINLANDE 26 IRLANDE 12.5
ITALIE 37 R.TCHEQUE 26 CHYPRE 10
BELGIQUE 34 AUTRICHE 25
GRECE 32 SLOVENIE 25 MOYENNE
PAYS-BAS 31.5 ESTONIE 24 UE 25 25
LUXEMBOURG 30 POLOGNE 19 MOYENNE
ROYAUME-UNI 30 SLOVAQUIE 19 UE NEM 20.8
11/04/23 74
Exportation contrôlée
Exportation sous-traitée
Présence locale
3. Les formes juridiques de présence
11/04/23 75
Exportation contrôléemodalités Vente directe Représentant agent bureau
Caractéristi-
ques principales
Appel d’offre, marketing direct, VAD
Subordonné par contrat de travail
Expat ou recruté local
Représentant mandataire de l’exportateur.
Indépendant, peut être exclusif
Pas de personnalité juridique et fiscale
Prospection, encadrement agents
Avantages pour l’entreprise
Facilité
Invest. Limité
Contact clients
Marge + importante
Prospection, vente, retour d’info
Exclusif,
Rémunération: fixe (+ com)
Contrôle total
Pouvoir de représentation, parfois de négociation.
L’entreprise reste maître, profite de l’expérience de l’agent. Coûts limités
Maîtrise pol. Commerciale
Meilleure connaissance du marché
Inconvénients pour l’entreprise
Prospection et vente + complexe
Ne convient que lorsque la clientèle est limitée (B to B)
Risque commerciel et financier supporté par l’exportateur
Coûteux, investissement temps important
Risque a la charge de l’exportateur
Sélection et recrutement complexe
Risque d’appropriation des clients
Formalités adm., intégralité du risque, investissement fin.
11/04/23 76
Exportation sous-traitéemodalités SCI Société de
gestion exportBureau d’achat (centrale d’achat)
Importateur
Caractéristiques principales
Négociant spécialisé par zone ou produits
Sté de service qui remplit les fonctions de service export
Commission sur ventes
Cellule d’achat agissant pour le compte d’une entreprise étrangère dans le pays de l’exportateur
Commerçant indep. Rémunéré par marge. Si contrat exclusif: concession
Avantages pour l’entreprise
Gain de temps
Réseau local, infrastructure.
Expertise, contacts
Risque ccal faible
Même une PME bénéficiera de l’expertise du partenaire
Investissement et risques limités
Pas de dépenses de prospection, pas d’opérations logistiques, adm. Risque financier faible
Simplification opérations logistiques et adm.
Peu d’invest , report du risque sur l’importateur
inconvénients Perte de contrôle, prix et marges faibles
Commercialisation produits concurrents
Coordination, risque d’écran, risque ccal, risque de négligence
Les prix doivent être compétitifs
Besoin fréquent d’adaptation des produits, contraintes qualité, délais, ventes ponctuelles, pas de connaissance du marché local
Pas de maîtrise de la pol. Commerciale locale, réduction de la marge
Si concession, le contrôle est meilleur
11/04/23 77
Exportation concertée
Groupement d’exportateurs
Piggy back Franchise Licence Sous-traitance
Mise en commun de services export
GIE, GEIE
Portage: contrat GE/PME.
GE payée par redevance
Contrat temporaire et exclusif de commercialisation
Master franchise
Contrat a durée limitée: licence de brevet ou de marque. Type de transfert de techno
Le propriétaire du brevet ou de la marque le reste
Sous-traitance d’un donneur d’ordre
Effet de synergie, éco. d’’échelle, offre complète, investissement fin minime
Coûts et risques limités. Accès au marché rapide
Image du porteur
Diffusion rapide de la marque, investissement moindre, risque moindre, contrôle
Moyen rapide, facile et peu coûteux
Risque ccal nul, test de marché
Pas nécessaire d’avoir infrastructure et expérience du marché
Niveau de cohésion et d’engagement des partenaires. Un règlement strict peut paralyser l’activité
Difficulté de trouver des porteurs. Risque de conflits d’intérêts. Exigences des GE
Compliqué à gérer et contrôler, sélection difficile
Risque de perte de marché (concurrent potentiel)
Manque de flexibilité et de contrôle, risque de contrefaçon
Relation très ponctuelle, dominée par le donneur d’ordre
11/04/23 78
Accords de portage internationalAccords de portage internationalAVANTAGES DU PORTAGE COMMERCIAL
Pour le porteur pour la PME
Le client négocie avec un interlocuteur Réduction coûts de prospection et
unique négociationAugmentation du nb de produits commer- Bénéfice de la notoriété du porteur
cialisés Accès à des marchés lointains et
Acquisition de nouvelles compétences diffusion géographique large
techniques Garantie d’expertise commercialeStratégie de différenciation par l’innovation
AVANTAGES DU PORTAGE VERTICAL
Pour le porteur pour la PME
Accès à ressources non disponibles sur Coup de pouce apporté par le groupe
Le marché étranger Compensation des désengagements
Collaboration pour gérer compensations industriels dans zone d’origine
Image citoyenne
11/04/23 79
La franchise La franchise internationaleinternationale
Franchisage directFranchisage direct: le franchiseur concède une franchise pour une unité ex: ouverture d’une brasserie FLO à Pékin
MultifranchiseMultifranchise: accord avec un développeur étranger pour créer un
réseau dans le pays ex: pour implanter Hippopotamus en Chine, FLO
conclut un accord avec un partenaire qui s’engage à ouvrir 20 restaurants en 5 ans
11/04/23 80
Area representation agreementArea representation agreement: un mandataire sollicite des franchisés potentiels et assure un certain nombre de services. Le contrat est signé entre le franchiseur et les franchisés
ex: Athlete’s foot au niveau européen
Filiale franchisanteFiliale franchisante: agit comme la société mère sur son territoire ex: développement de Mac Donald’s
Master franchiseMaster franchise: le franchiseur conclut un contrat de master franchise avec un opérateur étranger, qui autorise ce dernier à ouvrir en propre des unités sur un territoire déterminé pour une période donnée.
le master franchisé cumule 2 statuts: celui de franchisé et celui de franchiseur
ex: groupe FLO franchise ainsi son enseigne « Bistro romain » à Dubai et Bahrein
11/04/23 81
Présence locale
Filiale Joint venture
Société de nationalité locale, contrôlée à 100% par la maison-mère
Présence locale permanente. Peut faire l’objet d’une création ou d’un rachat
Définit et met en œuvre des actions commerciales, logistiques, adm.
Création ou acquisition conjointe d’une filiale commune sur le marché du partenaire
Moyens commerciaux, financiers et humains partagés
Connaissance du marché, contrôle, produits considérés comme nationaux. Permet de contourner certaines barrières adm.
Pénétration des marchés plus facile, diminution des coûts et des risques
Expérience du partenaire local
Accès à des techno non maîtrisées
Investissement et coûts fixes élevés, risque, législation locale s’impose, contrôle financier plus complexe
Bénéfices partagés, coûts de création importants, formalisme, risques de mésentantes sur les philosophies managériales
Passage obligé dans des pays très fermés
11/04/23 82
Modes de présence
Export capitaux
filiale intégrée
filiale industr.
filiale comm.
J-V
bureau
Cession licence
Piggy back
Concessionnaire
Importateur-distrib.
Négociants, commissionnaires, courtiers…
Franchising Exportation directe
Contrat de gestion
Degré d’engagement +
Degré de contrôle +
11/04/23 83
Choix de présence: matrice attrait/atouts
Fort Moyen Faible
Forte
Filiale commerciale/ou intégrée
Agent/ou filiale commerciale
Intermédiaires spé.
Piggy back
franchise
Moyenne
Agent
Filiale commerciale
Agent
Intermédiaires spécialisés
Intermédiaires spécialisés
Faible
Intermédiaires spécialisés
Piggy back
Franchise
Intermédiaires spécialisés
Attrait du pays
Maitrise
F CS
11/04/23 84
Prise en compte du climat politique
Env. pol. favorable
Env. pol. instable
Env. pol. défavorable
Attrait fort Filiale 100% Filiale majoritaire
Contrat de licence
Attrait moyen
Suivant tolérance
Joint-venture
Peu d’intérêt
Attrait faible Engagement léger
Agent
Licence
Aucun intérêt
11/04/23 85
4. l’intégration des différences culturelles dans la gestion des hommes et la négociation
L’impact des différences culturelles sur l’organisation et le management
Communication interculturelle et négociation
11/04/23 86
a: le concept de culture
le concept de culture:
la culture d’une société, ce sont les valeurs partagées, la connaissance,les outils transmis par
les générations précédentes qui résultent d’attitudes communes, de codes de conduite, de
croyances
11/04/23 87
Analogie de l’iceberg
Les langagesLes types de comportements explicites:
Alimentation, habitat, habillement, hygiène
Les savoir-faire(arts, codes de communication, applications tech) Les institutions
(famille, éducation, gouvernement, religion, justice)
Les normes
Les valeurs: buts de la vie, hiérarchisés par ordre
d’importanceLes états mentaux et processus cognitifs:Connaissance, apprentissage, mémoire…
Les mythes, croyances et représentations:De la nature, de la distribution du pouvoir, du temps, de l’espace, de l’activité
11/04/23 88
Perception de l’être humain L’être humain est foncièrement bon
Forte confiance envers les autres
L’être humain est à la fois bon et mauvais Faible confiance dans les autres L ’individu est capable de changement
L’être humain est foncièrement mauvais Forte méfiance envers les autres L’individu n’est pas capable de changement
Orientations culturellesOrientations culturelles
11/04/23 89
Trouvez-vous que la plupart des gens sont dignes de confiance ?
66%65%
63%58%58%
55%52%
50%47%
44%44%
43%42%
38%38%
37%35%
34%34%34%
33%33%
32%31%
30%30%
28%28%
26%25%25%
23%23%23%23%
21%19%
17%16%
10%7%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70%
SuèdeNorvègeFinlande
ChineDanemarkPays-Bas
CanadaUSA
IrlandeRoyaume-Uni
IslandeSuisseJapon
RussieAllemagne de l'Ouest
ItaliePologne
IndeCorée
EspagneMexiqueBelgiqueAutricheLituanieBulgarie
République TchèqueAfrique du Sud
EstonieAllemagne de l'Est
BélarusHongrie
ArgentineNigériaFranceChilie
PortugalLettonieSlovénie
RoumanieTurquie
Brésil
World Values Survey, 1990-1993
11/04/23 90
b: impact de la culture sur l’ organisation de l’entreprise internationalisée
11/04/23 91
Les variables affectant les fonctions de management
VARIABLESNATIONALES SOCIO-CULTURELLES Syst. Eco, légal, politique Religion Sit. Géographique Education Syst. Technologique Langage Savoir-faire
VARIABLES CULTURELLES
valeurs
normes
croyances
ATTITUDES
Travail, temps, matérialisme, individualisme, changement
ADHESION VALEURS INDIVIDUELLES OU COLLECTIVES
Motivation, productivité, éthique, responsabilité
11/04/23 92
Les fonctions de management affectées par les valeurs
CULTURE US POSITIONS ALTERNATIVES FONCTIONS AFFECTEES
L’individu peut influencer le futur
L’individu doit être réaliste dans ses aspirations
On doit travailler dur pour atteindre les objectifs
Les engagements doivent être honorés
On doit utiliser efficacement le temps
La vie suit un cours prédéterminé par la volonté de DieuL’idéal doit être poursuivi au-delà du raisonnable
La chance, le temps, la prudence peuvent aussi interférer
L’accord signifie seulement l’intention, tout dépend de la capacité de performance
Les délais comptent mais seulement en regard d’autres priorités
PlanificationProgrammation
Atteinte d’objectifs
Système de motivation et de récompense
Négociation
Planification
11/04/23 93
CULTURE US
La première obligation des employés est vis-à-vis de l’organisation
La relation employeur /employé peut être rompue
La qualification de l’employé justifie le niveau du poste
POSITIONS ALTERNATIVES
La première obligation des employés est vis-à-vis de leur famille et des amis
Emploi à vie
L’amitié et autres considérations peuvent déterminer l’emploi
FONCTIONS AFFECTEES
LoyautéEngagementMotivation
MotivationRecrutementEngagement
Recrutement,Promotions
11/04/23 94
Impact concret sur l’organisation de l’entreprise
Organisation de l’espace: taille et organisation des espaces de travail
Emploi des titres, noms ou prénoms, vouvoiement, salutations, codes vestimentaires
Contrats et règlement des conflits (solution juridique ou négociée)
Critères de réussite: pour qui existe l’entreprise? (actionnaires, clients ou employés)
11/04/23 95
Impact sur les processus organisationnels Règles et procédures: formalisation, standardisation: liées à
l’aversion du risque, mais aussi à la vision instrumentale de l’entreprise
Systèmes de contrôle: fonction principale du dirigeant français: le contrôle. Pour le britannique: la coordination.
Compétences: a priori (grandes écoles) ou apprises sur le terrain
Information et communication: info: source de pouvoir, difficile à céder (France, Russie) ou volonté de partage (Suède, Japon)
Prise de décision: centralisation ou collectif, intervention de l’état (pratique du pantouflage en France), système nippon (ringhi) combinant collectivisme et hiérarchie
11/04/23 96
c: les apports des études transversales sur l’identification des variables
Le modèle d’Hofstede
Les travaux du projet « GLOBE »
L’apport d’E. Hall
11/04/23 97
Le modèle d’Hofstede:influence des cultures nationales sur le
management
Power Distance Index
0
20
40
60
80
100
Malaysia ArabNations
France USA G.Britain
3-10©The McGraw-Hill Companies, Inc., 1999
Table 3.1 in text
11/04/23 98
Importance de la distance hiérarchique
Degré d’inégalité attendu et accepté par les collaborateurs
Relié à la position géographique du pays, sa population, sa richesse, son histoire
La DH forte se traduit par: Centralisation Structure pyramidale Encadrement imposant importance du rang social
Ex: France, Espagne, Italie, PVD
11/04/23 99
Uncertainty Avoidance Index
0
20
40
60
80
100
Japan Mexico Germany India Sweden
3-12©The McGraw-Hill Companies, Inc., 1999
Table 3.1 in text
11/04/23 100
Relation à l’incertitude
Relations de l’entreprise avec son environnement, approche du risque
Origines: inexpliquée (pas de rapport avec le niveau de développement)
Manifestations: recours à des plans et outils de prévision, procédures standardisées, discipline
Ex: pays de culture latine, Japon (contrôle fort)
Pays anglo-saxons, PVD (contrôle faible)
11/04/23 101
Individualism Index
0
20
40
60
80
100
USA France India ArabNations
3-11©The McGraw-Hill Companies, Inc., 1999
11/04/23 102
Orientation individualiste ou communautaire
Valorisation du temps passé en groupe / vie personnelle
Lien avec le niveau de développement
Manifestations: besoin de temps libre, défis personnels, revendication liberté d’action / recherche d’un rôle social dans l’entreprise, besoin d’encadrement
Ex: Etats-Unis, Australie, G.B, France / pays d’Afrique, Proche-orient, Asie
11/04/23 103
Masculinity Index
0
20
40
60
80
100
Japan G.Britain USA ArabNations
Sweden
3-13©The McGraw-Hill Companies, Inc., 2000
Table 3.1 in text
11/04/23 104
Orientation masculine ou féminine des valeurs
Importance accordée à la réussite, la possession / à l’environnement social ou à l’entraide
Manifestations: opposition croissance de l’entreprise / protection environnement et défense des salariés. Performance / cohésion sociale. Ambition, valorisation par le salaire / climat social, entente entre salariés, réduction de l’anxiété
Ex: pays scandinaves, Pays-Bas / Japon, Vénézuela, Allemagne, Mexique, Colombie
11/04/23 105
Profils culturels / pays
Pays Distance Hierarchique
Individualisme masculinité Contrôle incertitude
Afrique ouest 77 20 46 54
Allemagne 35 67 66 65
Danemark 18 74 16 23
Etats-Unis 40 91 62 46
France 68 71 43 86
Grande-Bret. 35 89 66 35
Japon 54 46 95 92
Pays-Bas 38 80 14 53
Russie 95 47 40 75
11/04/23 106
Les apports du projet « GLOBE »
Données collectées dans 62 pays auprès de 18000 managers
5 dimension identiques à celles d’Hofstede
4 complémentaires:
11/04/23 107
l’assurance et le goût de la compétition: « yes we can!! » Autriche, Allemagne / Suède, Japon, qui privilégient l’harmonie, les relations de coopération,
la solidarité
L’orientation à long terme: planification, investissement pour le futur Suisse, Singapour / Argentine, Russie
L’orientation vers la performance: tendance à l’amélioration permanente Singapour, Etats-Unis / Russie, Italie qui privilégient d’autres valeurs
(tradition)
L’orientation humaine: générosité, altruisme, paternalisme, tolérance Philippines, Malaisie, Irlande / Espagne, France, Allemagne ou les
valeurs sont plus matérialistes
11/04/23 108
Monochronie/polychronie (Edward T Hall)
Pays monochrones:
le temps est séquentiel et planifié rigoureusement contrainte temporelle (le retard est un péché) Relation orientée sur l’exécution de la tâche travail méthodique, à un rythme mesuré et soutenu Etats-Unis, Grande Bretagne, Allemagne, Suède
Pays polychrones: le temps n’est pas une donnée fixe, l’homme passe en
premier reports de réunion, retards sont courants relations orientées vers les personnes concernées par la
tâche travail intense, passage d’une tâche à l’autre, phases de
créativité Pays d’Afrique, Asie, pays latins
11/04/23 109
d: communication interculturelle et négociation
Négociation commerciale internationale Ensemble d’interactions entre des
personnes ou des groupes, qui sont de pays différents et qui ont des intérêts à la fois convergents et divergents, en vue d’en arriver à des ententes qu’ils estiment favorables pour eux-mêmes, ou leurs mandants, dans le domaine des transactions commerciales
11/04/23 110
Styles de communication culturels: E.T HALL
Suisse
Allemagne
Scandinavie
États-Unis
Grande-Bretagne
France
Italie - Espagne
Amérique Latine
Moyen-Orient
Afrique Noire
Chine
Japon
FortStyle de
communication IMPLICITE
Style de communication
EXPLICITETypes de messages préférés
Source : adapté d’après les ouvrages de E.T. Hall
Faible
Recours au contexte
11/04/23 111
Caractéristiques dominantes associées aux styles de communication culturels
Caractéristiques Communication Explicite« Contexte pauvre »
Communication implicite« Contexte riche »
Communication -précision-logique-analyse-centrée sur la tâche-orientée par la réalisation des objectifs-parole
-ambiguïté-sentiment-synthèse-centrée sur les relations-orientée par le respect du protocole et des objectifs-silence
Contrat -une fin en soi-ne doit pas évoluer-perspective de court terme
-un début de relation-peut évoluer avec la relation-perspective de long terme
Rapport au pouvoir -égalitaire-centré sur l’expertise et le faire
-hiérarchique-centré sur le statut et les relations dans le groupe
Rapport aux autres -individualisme -communautarisme
Rapport aux règles -universalisme-gestion juridique des conflits
-particularisme-gestion par compromis et médiation
Rapport au temps -strictement économique-temps pénurie-gestion monochronique
-le temps n’est pas que de l’argent-temps abondant-gestion polychronique
Rapport à la confiance -écrit -verbal
-oral-non verbal
11/04/23 112
Effets sur la conception des communications Contexte riche
Emphase sur le cadre relationnel• Activités préliminaires, us et coutumes
Importance des informations contextuelles• Profil personnel, profil corporatif, philosophie d’affaire,
connaissances communes...
Importance de la communication non verbale• Ton, gestuelle, expression faciale, contacts visuels, recours aux
silences
Communication indirecte /messages implicites• Importance de sauver la face
Faible importance de l ’écrit
11/04/23 113
Contexte pauvre:
Emphase sur les résultats• Conduite impersonnelle des affaires• Recherche de résultats de court terme
Importance de l’argumentation• Maîtrise du dossier• Arguments de légitimité
Importance de la communication verbale• Habileté à convaincre
Communication directe / messages explicites Forte importance de l ’écrit
11/04/23 114
Les variables dans le processus de négociation internationale
Conception basique du processus de négociation: processus compétitif ou résolution d’un problème?
Sélection du négociateur: basée sur l’expérience, le statut, ou autre critère? Signification du but: spécifique (prix p.ex) ou focalisé sur la relation? importance, du protocole, des procédures, des croyances sociales Complexité du contexte de la communication (difficulté d’interprétation) Nature des arguments: rationnels, codifiés, émotionnels? Rôle des aspirations individuelles: motivations relatives à l’individu, à la
compagnie? Base de la confiance: expérience, intuition, règles? Valeur du temps (rapidité des négociations) Système de prise de décision (individuelle, opinion majoritaire, consensus?) Forme de l’accord: confiance, accord plus ou moins formel et legal
11/04/23 115
La communication non verbale, source de malentendus:
Regard, expression du visage Présentation vestimentaire (formalisme) Signes de stress (acceptation du risque) Empathie, distance physique (bulle personnelle) Relation au temps (élasticité) Coutumes (dessous de table)
11/04/23 116
Types d’opérations internationales et compétences communicationnelles
Les compétences sont fonction du stade du processus d’internationalisation: référence au modèle de Luostarinen
NIMO (non investment marketing operations)
Export directe ou indirecte, franchises distribution ou services
DIMO (direct invesment marketing operations)
Unités de vente, distribution, stockage, filiales commerciales et services
NIPO (non investment production operations)
Licences, contrats de gestion production, franchise production, co-production
DIPO (direct investment production operations
Filiales d’assemblage et de fabrication
11/04/23 117
Les formes sans investissement: NIMO et NIPO
Interactions courtes relativement simples Négociations de type « marchandage » Contrats juridiquement encadrés
Les niveaux de compétence sont minimaux (NIMO) et moyens dès que les négociations deviennent plus poussées et complexes (NIPO)
11/04/23 118
Les formes avec investissement: DIMO et DIPO:
Univers de la gestion culturelle, et non plus de la négociation transactionnelle
Connaissance nécessaire des patterns de GH Gestion locale des vendeurs Tous les points de contact avec la clientèle
doivent être bilingues
Plus l’investissement est important, plus on devra gérer la dimension interculturelle de la manière la
plus fine possible
11/04/23 119
Les compétences du dirigeant international
Capacité d’ouverture: évaluer le contexte et le profil culturel de ses interlocuteurs
Recherche de la confrontation des points de vue pour légitimer les décisions
Sens de la coopération (maillage des réseaux internes et externes nécessaire à l’action collective)
Sens de l’expérimentation, apprentissage permanent, analyse et évaluation