Upload
others
View
0
Download
0
Embed Size (px)
Citation preview
Technica l and Bibl iographie Notes/Notes techniques et bib l iographique
The i nstitute has attempted to obtain the bestorig ina l copy avai lab le for fi lming . Features of thiscopy which may be bibl iographlcaily unique.which may a lter any of the images in thereproduction. or which may s ignificant ly changethe usua l method of fi lming. are checked be low.
Co loured covers/Couverture de cou leur
Covers damaged/Couverture endommagée
Covers restored and/or laminated/Couve rture mstau rée et/ou pal iic u lée
Cover t it le miss ing/l.e titre de couverture manque
Coloured maps/Cartes géographiques en cou leur
Colou red ink l i .e . other than b lue or b lack l/Encre de cou leur l i.e. autre q u e b leue ou noirs )
Coloured p lates and/or i l lustrations/Planches et/ou i l lustrations en cou leur
Bound with other materia l/Rel ié avec d 'autres documents
ïight binding may cause shadows or distortiona long interior margin/La re l iure serrée peut causer de l 'ombre ou de ladistortion le long de la marge intérieure
Blank leaves added during restoration mayappear within the text.Whenever poss ib le. thesehave been omitted from fi lming/I l se peut q u e certaines pages b lanches ajoutéeslors d 'une restauration apparaissent dans le texte.
mais. lorsque cela était possib le. ces pages n 'ontpas été fi lmées .
Additiona l comments z/Commentaires su pplémentsiren
t‘
instit u t a microfi lmé le mailqu ‘i l lui a été poss ib le de se
de est exemp laire qui sont pepoint de vu e bib l iographique.u ne image reproduite. ou quimodification dans la méthodsont indiqués ci - dessous .
Co loured pages!Pages de cou leur
Pages damaged/Pages endommagées
Pages restored and/orPages restaurées et/ou
Pages disco lm red , sta inPages déco lorées. tache
Pages detacned/Pages détachées
Showthro u gh/Îransparence
Q ua l ity of print varies/Q ua l ité inéga le de l ' imp u
i nc ludes supp lementaryComprend du matériel 8
On ly edition availabie/Seu le édition disponib le
Pages who l ly or partia l !s l ips. tissues , etc .. haveensure the best poss ib leLes pages tota lement ouobscurcies par un feui lleetc ont été fi lmées a nobtenir la mei lleure ima
d here has been reproduced thanksity of :Nationa l L ibrary of Canada
pearing here are the best qua l ityderlng the condition and legib i l itycopy and in keeping with thect specifications.
in printed paper covers are fllmedthe front cover and ending onith a printed or i l lustrated impresck cover when appropriate. Ail
copies are fi lmed beginning on thea printed or i l lustrated impresng on the last page with a printedmpress lon.
ed frame on each microfichehe symbo l lmeaning
”CON
the symbo l V (meaningl ies .
cha rts.etc may be fi lmed ettion ratios . Those too large to beed in one exposure are fi lmeda upper left hand corner , left to0 bottom . as many frames asfo l lowing diagrams i l lustrate the
L'
exemplalre filmé fut reproduit grées a lagénéros ité de:
B ib l iotheque nationa le du Canada
tes images suivantes ont été reproduites avec lep lus grand soin. compte tenu de la cond ition etde la netteté de l 'exemp laire fi lmé. et enconformité avec les conditions du contrat defi lmage .
Un des symbo les suivants apparaîtra su r laderniére image de chaque microfiche. selon lecas: le symbole s ignifie ”
A SUIVRE". le
symbo le V signifie “FIN
".
Les exemp laires originaux dont la couverture enpapier est imprimée sont filmés en commençantpar le premier p lat et en terminant soit par laderniére page qui comporte u ne empreinted' impress ion ou d ' i llustration . soit par le secondp lat. selon le cas . Tous les autres exemp lairesoriginaux sont fi lmés en commençant par lapremiére page qui comporte u ne empreinted ' impress ion ou d ' i l lustration et en terminant parla derniére page qui comporte u ne tel le
empreinte.
Les cartes. p lanches. tab leaux. etc .. peuvent étrefi lmés a des taux de réduction différents .
Lorsque le document est trop grand pour étrereproduit en un seu l c l iché , i l est filmé é partirde l 'ang le supérieur gauche. de gauche a droite.
et de haut en bas , en prenant le nombred ' images nécessaire. l es diagrammes suivantsi l lustrent la méthode .
AVANT—”
PROPOS
L es q u elq u es not ions de Géograph ie Physiq u e q u e“
nou s oi l“
roqs ici à nos chères E lèves ont pou r b u t(1 orner leu r jeu ne intel l igence de connaissances au ssi u t i les q u
’
agréablœ. Cet abrégé , avec q u elqu eseXpl ications de la par t des Mai tresses, leu r fera con
nai tre su ffisamment la natu re d u'
sel , les prod u ctions ,l es c l imats, la températ u re et les pr inci pau x phéncmènes atmosphér i qu es.
N ou s avons cr u devoir y ajou ter au ssi des not ionssu r la Géograph ie Botan iq u e, en d isan t q u elq u es »
mots de la patr ie nat u rel le des pr inc i pau x végé
tau x et des lois q u i prési dent à leu r d isposi t ion su r
l e g lobe.
Ce Cou rs élémenta ire se d iv ise en q u inz e Chapi tres…
I mpr imatu r D ie decimâ nonemensis Mar t u 1879 .
1 EDWABDUS CAR. Ep . MARI ANAPOL I TANUS
N®fi®NS
.L a u neGE A…P H I E EH YS I QUE .
CHAPITRE I.
DE I_
4A GÉOGRAPH I E PHYSIQUE.
D . l ) o q u oi se compose la su rface du globe ?
R. Lasu rface duetd
’eau . L a terr e n
,000de
q u ar ts, ou 1 50,000
,000
'
D.
‘
el les sont les d iv isions des terres ?R.. 3 di visions nat…el les des ter res sont
les continents,les i les
,les presq u
’
îles,les isth
les montagnes, les m i lées, les
Géogr aph ie Physi 9 ?
eme !s divisions natucou rs d
’ea les
les phenom nes
Comment ? .
t. est u ne tr ès—grande étauompu e par des
l
D , Qu ’est—cc I le ?
B . Une I le ne pocou p l u s peti te q u
’u n continent
,entou rée
d’
eau e tou tes par ts. Ex : L’I le de Montréal
situ ée au confl u ent du fleu ve St. L au rent etde l
’
O u taou ais.Cette I le com rend 9 paroisses ou tre la v i l le : sa
l ongu eu r est de 2 m i l les et sa lar eu r 10mi l les. E l leest r iche par son commerce, ses 0 réa les, ses fr u i ts etpar sa p ierre à bât i r de la p l u s bel le e3pèce.
D . Q u ’
est- cc qu ’u ne Presq u
’île ?
B . Une Pr esq u’
î le ou Péninsu le est u ne
por tion de ter re environnée d’
eau de tou s «les
cô tés à l ’exception d’
u n seu l,
ar leq u eltient au Continent. Ex : L a ou vel le—Ecosse
s itu ée a u S. du gol fe S'. Lau rent.Cette Presq u
’
île est ba ignée par les eau x de I’
N
l antiq u e, la ba ie de F u ndy, le détroi t de Nor thu mberæl and et le gol fe St. L au rent .
D . Q u ’
est- cc q u ’u n Isthme ?
B . Un Isthme est u ne langu e de ter re u i
u nit u ne presq u’
î le à u ne au tre ter re. x
L’
I sthme de Chicgnect‘
o situ é entre l a baie deB affin et le détro1 t de Nor thu mber land
,nu i t
l e Nou veau -Br u nswick à la Nou velle-Ecosse.Cet Isthme d“14 m i l les de largeu r .
Qu ’est—cc qu ’
u n Cap ?
B . Un Cap ou Promontoire est u ne pointede ter re é levée q u i s
’
avance dans les eau x..
Ex : L e Cap D iamant (355plait dehau te-r ) su r le
penchant du q u el s’é lève la ville de Qu ébec.
.
I l est si tu é au conflu ent du fleu ve St. Lar rent et( d la r iv ière St. Char les. L es eau x du grand fleu yeä ,iennent se
_
br iser à ses pieds.
M
D. Qu ’
est—cc qu ’u ne Montagne ?
‘ R. Une Montagne ou u n Mont est u ne
m asse considérable de terre etde rochers, q u i
s’élève au - dessu s de la su rface du globe. Ex :
L e Mont Royal situ é dans la par tie occiden
tale de l’
I le de Montréal .
D . Qu ’est—ce qu ’
u ne Chaine de Montagnes ?R. Plu sieu r s Montagnes q u i se su ivent à
peu près dans la même direction r emu ant lenom de Chaîne. Ex : L es Monts otre—Damed ans le Çomté de Rimou ski.Au - dessu s d u massi f de la chaîne, se dressent des
« sommets isolés, q u i reçoivent , su ivant leu r forme, l es-
noms de pics ou d’
a i,u ti les, s
’ i ls fin issent en pointe ;-d e ba l lons ou de (
7. mes, s
’ i ls présentent u ne forme..arrond ie ; de dents, s
’ i ls se terminent par u ne arê teétroi te et escarpée.D . Q u ’
est- cc qu ’
u n Défilé?B . Un Défilé , appel é au ssi pas ou col , est u n
passage étroi t entre deu x montagnes escarpées,ou entre u ne montagne escarpée et l a mer .
D . Qu ’est—cc qu
’
u ne P laine ?B. Une F lame est u n grand espace de ter
r ain d’égal niveau ou l égèrement ondu l é.
D. Qu ’
est—cc qu ’
u n P lateau ?B. Un Pl ateau est u ne laine é levée. Ex :
L ee plaines d’Abraham,à âu ébec.
D . Qu ’est—cc u
’
u ne Va l lée ?Q. Une Val ée est u ne laine étroi
£caeni s
s éc m ire deu x col l ines ; e le est ordii i r ement
u n cou rs d’
eau . Ex : L a Val lée
Déser tu ne vaste étendu ede ter res
stér iles et inhabitées ; lorsq u’
elles offrent deslaines for t é levées
,conn u e dans le centre de
Asie,ou les appe l le st:y_
vprs ; et savamws, lorsq u ’
el les se composant de plaines basses et h umides
,comme le long de q u elq u es grands
fl eu ves de l‘Amér iq u e.
L es Stemes ne sont pgs i on i - ù —fa i t dépou rvu s de vêgétation . u E u rope, o u les appel le (amies et bmyèr rs.L es immenses pra i r ies du No u veau —Monde sont ord inairement cou ver tes d
'
herbes ha u tes et abondantes.
Certa ins déser ts de l ’Ann r iq u e por tent les noms deI tu nes, tel les q u e les p laines i u nnenses de la rép u b l iq u ede Vénéz u éla, de p -nnpax, dans le Ch i l i et le Perou .
D . Qu ’est—cc q u ’
u ne Cô teUne Cô te est u ne par tie de la ter re q u i
est baignée par l a mer ; lorsq u e les c ô tes se
composent de r ocher s é levés,e l les prennent le
nom de falaises ; et lorsq u‘
e l les ne sont for
mées q u e par des coi l im s «l e sable,ou les
u omme‘
du nes enfin,les r oses p l ates et décou
vertes,s appel lent p lages.
CHAPITRE II.
DI V I SI ON NATURE L LEnas EAUX .
D . Q u el les sont les dl \' l“—l t) ll S natu rel les des eau xi l . L es di v1smns n atu re l les des eau x sont
l es océans, les mer s, les ga l les ou baies, les dét r u i ts, les r u des
,les cou r .mts
,les r ivieres
,
l ) . Qu’
es tçce q u e l’
Océan
B . L’
Or éan est l‘
ensemble des eau x salées
q u i enta u ræ: u t les co u lsu eu ls.
Crmbi < *n y a—t- i l d
'
Oct-Ïi ns préprement par ler ?
— 7
B . A proprement par ler , il n’
y a q u‘
u n Oce’
.:fld l l,mais pou r en faci l iter la descr iption
,
‘
i l se
d ivise en cinq par ties, à savoi r : l’
Océan Pacifi ne
,l‘
Océan Atlantiq u e, l’
Océan Indienl’80éan Glacial Arctiq u e et l
’
Océan GlaciaAntar ctiq u e.
1O L’
Océan Pacifiq u e en Grand Océan en
tre l’Amér iq u e à l
‘
Est et l’
Asie l’
O u est ;‘l a L
’
Océan A tlantiq u e, ainsi nommé à cau sea l
’
u ne î le fabu leu se appel ée Atlantis ne les
a nciens disent avoi r été situ ée dans cet céan,. c st comp ris entre les deu x cercles polai res
,au
N . et a u S.,l’Amér iq u e l
’
Ou est,l’
Eu r0pe et
_l’
Afr iqne l’
Est.L
’
Océan At lant iq u e a 9000mi l les de lon peu r ; i l va.r ie dans sa largeu r de 900 à m i l les. su pefic ieest d ’
env i ron v ing t- c inq m i l l ions dem. 0. (Mi tchel l ) .
30 L a mer des Indes ou Océan Indien est
si tu ée entre l’Asie au N .
,l’Afr i q u e à l
’
O u est,e t l
’
Océan ie à l ’Est.L a mer des Indes renferme u n grand nombre d
’
îlesimpor tantes les i les Andaman et Ni cobar ; les Ma ld ives, les L aq u edives, Ceylan , l
’ i le de F rance (Ma ar te n )
B ou rbon (Réu n ion) , Madagascar , les Comores et l esB échel lcs. Entre Madagascar et l
’Afr iq u e se tr ou vel e canal de Moz amb iq u e.
L’
Océan Ind ien a p l u s de 4000nn i l les de largeu r ,—s u r u ne étend u e d ’
env i ron v ingt - trois m i l l ions dem i l les car rés. (Mitchel l )40 L
’
Océan Glacial Ar ctiq u ea u ne su perficie_
fl’
envi ron 4mi l lions dem i l les car rés (Mitchel lI l est situ é au N . de l
’Ancien et du N on"
veau Continent ; i l forme l a baie de Baffin, la;m er Blanche
,la mer de ! ara et le détroi t de
,$ ehr ing.
0— 8
Ranmocas. L es pr incipau x explorateu rs de la mer
pola i re sont : Parry,
qpi a fa i t q u atre voyages I S”)
F rankl in i8? l825 ) , John Ross l 8?9- 1838
et Mac L u re l850) . L e Docteu r Par atteigni t le82 degré, 40
’
L et : Sept. Le 24 J u in , 185 le Doc teu r! ane atteigni t le 82 degré 30
’
L et : Sept . décou vr i tde là des espaces non glacés q u i s
’
étendaient à pertede vu e. I l restai t u ne d istance de 5 19 mi l les pou ratteindre le pô le Nord (Mitchel l ).L a dern ière expéd it ion ang la ise sons le Capt . Nerce
eu t l ieu à la fin de l ’année 1876 . Ce Commandant s’evenge ju squ
’
au 83 degré, 23’de L et : Sept .
50 L’Océan Glar ial Antar ctiq u e situ é au S.
d u Grand Océan occu pe l a par tie la pl u s mer idionale du globe et ne forme au cu ne mer
"
par ticu lière.
REMARQUES. James Ross (1830- 1842 ) décou vr i t laterre V ictor ia et at teign i t
gu sq u
’
au 70M gr : de L aiMer i d . seu lement à onz e egres d u pô le A u stral . I l ya su r cette terre deu x volcans : le mont Erébe et lemont Terreu r (830m i l les du pô leL
’
Océan G lac ial Arct iq u e et l’
Océan G lacial Antarctiq u e sont pelés mers g lac iales parce q u e leu rseau x congelées la su rface par le froid q u i règne dansl e voisinage des deu x pô les, sept au ar t ie cou ver tesde g laces fi xes q u e l
’
on nomme banqu i ses et de glacesflottantes q u i atteignent q u elq u efons des d imensionsg igantesqu es, et q u i descendent fort loin des pôles.
Qu ’
est—cc q u ’
u ne Mer ?
Une Mer est. u ne vaste étendu e d’eausalée. Ex : L a Mer des Esq u imau x si tu ée entr e le Groenland et l e Labrador .
_
E l l r forme la mer de Baffi n qu i la fa i t commu n iq u eravec la mer Polaire ou l
’
Océan G lac ial Arct iq u e.
sau m ons. Mer Méditer ranée L a Méditerranee est.de tou tes les mers du g lobe, la p l u s impo r tante pl’
Eu r0pe en qénéral et ou r la F rance en par ticu l
S i tu ée entre ’
Eu rope,’Asie et l ‘Afr iq u e, en comma…
n icetion avec l’Atlantiqu e par le détroi t de G ibral tar ,
et avec la mer des Indes par le cana l mar i t ime deSu ez , el le est, avec l
’
0cean Ind ien , le centre du commarco du monde et le pr inc ipal théâ tre des intérê tsdes peu ples
Nor a. L es g igantesq u es travau x du Canal Su ezsont peu t—être les p l u s u t i les et les pl u s étonnants denotre sièc le ; i ls sont l ’œu vre d ’
u ne compagn ie pu issante, à la tête de la nel le est l
’ i l l u stre français Mr .
F erd inand L esseps. ommcncés l e 25 Avr i l 1859 , lestravau x se terminèrent le 20 Novembre 1869 .
L e 17 Novembre, l’ inau g u rat ion du Canal mar i t ime
eu t l ieu en présence de l’
Im ératr ice E u génie, del’Empereu r d Au tr iche. ne flotte de 30Navirespassa i t ce jou r - là d ’
u ne mer àL e Canal a 93 mi l les de long. 328
pi eds de largeu r
et 26 pieds de profondeu r commu ne. 1 coû te 911 mi ll ions de piastres.
D . Qu ’
est—ce q u ’
u n Gol fe ?B . Un Gol fe ou Baie est u ne étendu e d’eaui s’avance dans les ter res. Ex : L e Golfe
1. Lau rent situ é à l ’Est de l a P u issance du
Canada ' i l est formé par le fleu ve S'. Lau rent.
D. Qu est—ce qu ’u n Détroi t
B . Un Détroi t est u n bras de mer q u i a‘
ç;æu
de largeu r et q u i u ni t deu x mer s. Ex : L e é
troi t de Cau se situ é entre l a Nou vel le—Ecosseet l
’
î le du Cap-Breton u nit l e gol fe St. L au rentec l
’
Océan Atlantiq u e.
Un Détroit prend dans cer tains cas par t icu l iers lesnoms de Pas, Passe, Cana l , Phar e. Per tu i s, Bosphor eçt
'
Su nd ; ainsi l ’on d i t le Pas—de- Cala is, le Canal St .-Georges, le Phare de Messine, le Per tu is d
’
Antioche,le Bosphore de Thrace, le Su nd de L ong- Island .
D. Qu ’
est—cc q u ’
u n L ac
B . Un Lac est u ne gr ande é tendu e d’
eau au .
des ter res. Ex : L e L ac Champlain
çe
squ
’
enti eremen‘
si tu é entre l’
Etat de New111 1: et ce l u i de Ver . .11 ont
Ce lac a pou r débou che la r i1 1011 0 B ic 11 1 l ie .u L a par
t ie comp r i se dans la P rov ince «le (l u ébee s’
app: 111: la.
B aie de Missiskou i . I l a env i ron 120 m i l les de long«et renferme p l u s de 60 i les.
L orsq u‘
u n lac est tres pet i t, on l‘
appel le
D . Q u ’
est—cc q u u n
B . Un F l eu ve est 1 111 cou r s (1’
em: considérab l e q u i se jette dans la mer . Ex : L e F :eu r 0
S '. Lau r en t (1ans la P u issance du Canada.
Ce grand flam e prend sa sou 1 0e au «l e - là 1111
(S u pér imu r , à 120m i l les de cel le du M iss i ss ip i i l 0 0 1 1 18
4 111 S. au N .- E. et se décharge dans le golfe d u meme
3 10111 par u ne embou ch u re 110 90m i l les.
Son cou rs est de m i l les.
REMARQUES. On appel le branches, ou (r i
Jm/a irea l es r 1V 1e1‘es—q u i se jettent dana u ne a u tre .
On donne le nom de cr i q u e et de à
p et i ts co u r s d‘
eau .
CHAPITRE I H
D IV ISION DES TERRES.
D . Rappele2 l es grandes d iv isions des ter resR. L es ter res occu pent envi ron l e q u ar t de
1 :1 s 11perficie du g lobe ; l eu r m asse dans l’
hé
1 11 i sphèr0 Au stra l est tr ois fo:s moi ns conside
r eb ie q u e dans l‘
l 1énfisphère Ben
L es Géogranlms admetten t c’
ne"
:1‘
1 1 1des
1 1 1s1011 s dans l a masse des terms . i’mu l 0110
Asie,1Afi iq u e, q u i se tiennent et q u i fmment
1 4ncien Continent, l e seu l q u e l’
an:iq u i té ai t
:,
eu 1 l l 1 bien q u’impar fai temen t
,l‘
. 1ä i i'
e1 iq u e«q u i ferme le Nou veau Continent et l
‘
Océanie
q u i o u : 1 1 11 31 ‘1t:1h10 C ontinent,
11 1 1 10 1 11 11'
it :11 11 1‘ 11’
i l : s di …sén :inm« 1:1 11s 1
’
1 e t q :1 i 101 11 10, en
s 1 1 10, 11 11 11 1 : 1 1 :1u
D. Q u el le est l eteu : l u e de3 r
entes par t i .
. .g lehe .
R. L‘
Asie :1 l'
« "fl".—3 1
L’
A1 11 0r inu e‘
1 l’
1
8 11 1
100 .
7133
Qu el le est l a 110p11 1:1 111.11 :le d u
mar l iesl \ . 1 " n i
'
S \
‘
l .
L”:Su 1 0pe il .
\ 111 1:
L’
A1 1 1 1‘1 1q 11 3l
10t11 113 1111 1011 l
D . Comment est 0 la 5 1 1 1 01 r;0 1 10 la ter re11 . Si l
’
u n jette les 0 11 1 112
»0 1 1 est frappé :11 ‘ 11 1: 1 1 1 1e 110’eu r
:s u r 1a: e. I::1 :les espaces p la ts, l a :l e s am as de
ter re ou des rocher s q u i tant… s’
é lèvent 011
pen te dou ce ; tan tô t se dressent comme u ne
e norme m u r ai l le.
L es pl u s ::011sidér ahles de ces masses”
l a h8 11 1e1 1 r s’
01ev0 ) : 1sq 11 : 1 20 m i l le p ieds a u
dessu s du nivea u de l : 1 1 i er s’
appel lent mont:ins é levées col l ines ou côtcau .r .
nees dont la hau teu r excède_
1n i île'
pieds pr :e ment le nom de montagnes et cel les
q u i ontmoinsd’
elé1 a 110n se nomment col l ines
D . Q u el les sont les montagnes les p l u s hau tes dug lo
ï
he ï
C sont l es 1r onæ l I imalayas : i l s sépa1 eu t l e
'
1 11 1113 1. du Gabon de 1’Ïnd0u stan et
Ce 11: (.l : ine propr .e
Disou s 1 1 11 mn t de la bel le va l lée de Cachemi re qu el es - 1 1.1 u . appel lent le PARAD I S DE L
’INDE et leJ .: 11 n1s ne P 11 1 : 1 131 1 1 8 p u npÉr one. Env i ronnée par laha i ne eol :s sa lc des I l in1a layas, si t u ée à p ieds
n u os su s 11 1 1 11 eau de la mer , cet te va l lée est su perbe ; le c l ima t est dél ic ieu x , l
’
a i r pu r . B ien arr osée et
t rès- fer t i le , la va l lée dép lo ie la végétat ion la p l u s r ichee t la p l u s b r i l lante. E l le abonde en fr u i ts l es p l u s exq u is et en fleu rs de tou tes espèces.
D . N ommez les points c u lminants de chaq u e par tied u g lobe ?B . L e point c u lm inan t de l
’
Amér i q u e duN ord est 1e mont pds ) su r la
cô te d u Pacifiq u e. dans 111 presq u ’
î le d’Alaska.
Dans l’Amér iq u e du Su d, l e ment le pl u s
ele1 e est Acou ca«m z 12 3 pieds,) dans les
Andes au Chi l i .
L e pl u s hau t point d e’.eve l ien de l ’Eu ropeest le mont Elbu rns 70pieds
,) dans lesmonts Cau camens en Ru ssie.
L a cime l a pl u s élevée de l ’Asie est le mont
E1 est pieds,) dans les monts H ima
1: 11 .1s en Chi
Le p l u s hau t oint de l’Afr iq u e est le mont
! i l imandjaro, 0000pds dans lesmontagnese la Lu ne
,et cel u i de l
’
éOcéanie, est le mont
e la Nou vel le-Gu inée,
1110 pieds,
ans la.
( haine de la Nenvel le-Gu meo.
c ommu nication directe entre l’intér ieu r du globe
sa su rface, les laves, c’
est—à- dire les fl ots de lamer in-w
tér ieu re se feront jou r au dehors : i l y au ra volcan.
D . Qu ’
est—cc qu ’u n Ÿol can ?
B . Un Vol can est u n gou ffre, si tu é le pl u s
sou vent su r le hau t d’u ne montagne, et ai
vomi t, à interval les inégau x, de l a fu mée, es
ier res br ûlantes,des matières en fu sion q u e
on appel le laves. En d’au tres termes
,ou ap
pel le volcan,tou t condu i t q u i établ i t u ne com
m u ni cation permanente entre l’intér ieu r de la
ter r e et sa su rface : condu i t q u i donne pa…sage,
par interval les
,à des ér u ptions de matières
avi q u es.
REMARQUE. On attr ib u e l ’ex istence des vol cans aur efroidissement du g lobe dont la c roû te sol ide pèse
contin u el lement su r l es mat ières en fu sion q u i se trouvent au —dessou s d
’
el le, et q u i la fera ient éc later si les
bou ches vol caniq u es ne venaient l eu r l ivrer passage.
A la pou ssée exer cée par ces mat ières, se joignentq u elq u es actions par tic u l ières, tel les q u e l
’
accu mu lat ion des vapeu r s sou ter raines su r cer tains points, l
’
ar
r ivée de l ’eau de mer , par des fi ssu r es natu rel les, dansles cav ités où la l ave bou i l lonne, ete L es Vol canspeu vent donc être comparés à des espèces de sou papesde su reté destinés à préserver la ter re d
‘
u ne l‘
orm idab le explosion.
(Lect u r es var i ées su r l es sc iences u su el l es par l\I AI GN E ) .Lorsq u e les condu its q u i faisaient commu n iq u er
u ne bou che vol caniq u e avec l ’ intér ieu r du g lobe sont
obstr u és, et q u e le vol can cesse de vomir des laves etde la fu mée, on dit q u
’
i l est éteint.
Qu c læ;sont l es pays q u i renferment le pl u s de
vol cans
I l y a beau cou p de vol cansdans la z ône tor r ide. L a
région q u : en rœ è le le pl u s est l‘
i le,Java ; el le en.
r enferme 46 , dont 20 sont en activ ité.
L es î les de la Sonde, les Mol l u q u es, l es Ph i l ippines, etc . , sont des i l es vol can iq u es.
Comb ien compte- t- 0n de vol cans su r la su r face
du g lobe ?
B . On compte pl u s de 300vol cans ; 200 de
ces volcans sont si tu és dans l es i les. Selon
Johnston, le nombre est d’
env i ron 407 ; 270
sont en acti vi té.
I l a été observé q u e pl u s u n vol can es t bas et pl u s
fréq u entes sont ses ér u ptions.
D . Qu’
avez - vou s à di re su r l ’ insa l u br itô des vol cansL es vol cans étein ts son t très— insal u lnc s, cau se
des gaz méplnitiq u es dont i l s sont rempl is. A insi laVAL L É I] EBI PO I SON h ÉE de Java q u i a à peu près u n dem imi l le de c irconférence , est cou ver te d
‘
osscments àmoi tié détr u its ce q u i témoigne en faveu r de la ju stesse d u nom q u e cette va l lée a reçu des Natu rels(l
’
est la VALLÉE DE LA nou r ou la VALLÉE EMPO I SONNÉE.
D . Qu els sont les vol cans les pl u s cél èbres ?B . L es Volcans les pl u s célèbres sont : l
’
Etna
en Sici le,le Vésu ve en i tal ie
,le Strombol i
dans u ne des î les Li par i , le mont H écla en
Islande,l e Cotopax i , dans l
’Amér iq u e Mer idionale
,et le Jor u l lo dans le Mexiq u e.
D . Faites l’ h istoire su cc inte de chac u n de ces
vol cans ?
B . L e mont Etna pieds,) est le pl u sr edou table des volcans de l
’
Eu r0pe. Ses er aptions sont de tou te antiq u i té. Une des pl u scélèbres est cel le de 1 669.
Un tremb lement de terre venait de renverser la v i l lede N icolosi , lorsq u e deu x gou ffres s
’ou vr i rent pr ès de
c ette v i l le. I l en sortit u ne tel le q u antité de matièresvol can iqu es
qu e l es monts Rossi pr irent naissance
par l’
accu mu ation de ces matières.
D u sommet de l’
Etna, on voit, avec admiration , se
dérou ler , étagés, sel on les hau teu rs, tou s les prod u itsd e la flore eu r0péenne. On aperçoit nettement la ré
g ion des neiges, la rég ion boisée et la z ùne cu l tivée.qu i su rmonte l
’
immense tapis des verdoyantes p lainesde la S ic i le.
L ’
aspect du cratère de l ’Etna est d’
u n effet saisissant. I l n
’
est pas impossib le d’
arr iver j u sq u ’
au bordmême de ce cratère et de plonger ses regards dansses profondeu rs. Un mélange de scor ies noirûtres, defragments de laves, de basal te et de sou fre jau nâtres
‘
offre alor s à la v u e : l a lave bou il lonne au fond deces cond u i ts ténébreu x où au c u n br u it ne se fait
entendre.
VESUVE.— L e Vésu ve
, pieds,) q u oi
q u e d’
u ne or i gine peu ancienne,est cependant
d’
u ne grande célébr i té. Ses ér u ptions sont
très—fréq u entes, n’
étant séparées q u e d’
u n in
terval le de cinq à six ans.
J u sq u ’
au prem ier sièc le de notre ère, on ne con
naissai t q u e la montagne a laqu el le on donna it le nomde SOMNA, dont l a c ime était cou verte de bosq u ets, deb u issons et de pet its lacs. Une première ér u pt ion , ar
r ivée en l ’an 79 , jeta dans la mer la pl u s grande pa r t iede la montagne, et fi t na ître, dans la concav ité resu ltant de sa ch u te, l e cône vol can iq u e q u i pr it le nomde V ÉSUVE. Ce fu t pendant cette effroyab le ér u pt ionq u e les v i l les d
’
H ercu lanu m, de Pompei et de Stabiesfu rent ensevel ies sou s u ne immense q u antité de mat ieres pu lvér u lentes, lancées par le nou veau cratère.
Apr ès cette grande explosion q u i détr u isit la Sennaet m it à sa place le Vésu ve, le volcan resta en repos
pendant q u atre sièc les. L es env ir ons du Vesu ve et del a campagne de Naples avaient repr is peu à pe u leu ranc ienne tranqu i l l ité. I l s fu rent de nou veau ravagée
en l’
an 5 12 . Cette fois, ce n’
étai t pas par le sommet
du cratère q u e s’
échappaient les matières vol caniq u es,ma is par le fl anc de la montagne. L es cendres cou
vr irent q u elq u es arbres j u s q u’
a u sommet .
A partir de l’
année 1306 j u sq u ’
en l 63 1 , c’
est- ù - dire
pendant trois sièc les, le vol can s'
éteigni t complètement. L e Vésu ve éta it redevenu ce q u '
i l étai t avantl’
éru ption de 79 , lorsq u e la Somna ser t ai t de l ieu de
p la isance au x r iches l i t mains. Mais cettepér iode der epos ne deva it pas d u rer . En 103 1 , le cratere se ral
l u ma tou t—à —00u p . Cette ér u pt ion , la p l u s terr ib leaprès cel le de 79 , du ra j u sq u
'
a u mois de Fev r ier , 1032 .
D epu is cette époq u e, i l ne se pas sa g u ère pl u s de d ix
annees sans q u e le Vésu ve donnai t s igne de vie. En
1 754, le cratè 1 e lanç a dr s b l ocs de laves de dou z ep ieds de diamètre. L
'
er u ption de 1760 du ra neu f mois,et la lave forma u n g rand lac de matières fondu esL
’
ér u ption de 1794 fu t très- v iolente parce q u’
el le se
man ifesta des deu x côtes de la montagne. L es lavescou la ient avce la fl u idité de l
’
eau par ces deu xc revasses.
Depu is ce temps , de nombreu ses ém pt10ns se sontsu cer—dé a des inton a l les très- rappr oc l u
—s, mais de
1855 à 1858, le Vesu ve fu t continu el l ement en act ion.
C inq fissu res, vom issant u ne énorme q u antité de laveset de fu mée, s
'
ou vr i rent su r les l ianes du cône. L es
l aves formè r ent de vér i tab les r iv ières de feu q u i sed iv isèrent en pl u sieu rs branches.
L a dern iè re ér u ption est cel le de 1872 , à la su ite de
l aq u el le le sommet de la montagne a été abaissé et
émou ssé. L e cratère n‘
est a u jou rd 'h u i q u ’
u ne vasteeehancr u re q u i creu se le sommet presq u e tou t entierde la montagne c
’
est u ne sor te de Chau dière immenseen forme d
’
entonnoir , et d’
où s'
exhalent, comme d’
u n
v ase placé su r le feu , des masses continu el les devapeu r s d
’
eau x brû lantes.
STROMBOL l . — Le Strombol i a à peu pr ès3000pieds de hau teu r et s
’
élève au bord de la
peti te î le volcaniq u e de ce nom . I l est sans
dou te en commu meation avec les vastes foyer ssou ter rains q u i ont fai t aw gi r le Vésu ve et
1’E tna.
Ce vol can a été en activ ité dès les temps les pl u smou lés. S igna lé par l l omèxe, le S romhol i n
’
a pas ces
sé u n moment ses resy»lendissantes exu ptions q u i l u i
ont fa it donner le nom de Pnanr. nn L AMÉmmnnasén…Depu is dr u x m i l le ans , on n
’
a jamais vu s’éteindne
‘
son panache de flammes ; a u jou wl'
lnu i , comme au
temps d‘
I l mnè re , la gerbe en l iannm'
*e q u i sor t de son
cra tère ser t au x p i lotes des env irons pou r se dir igerpendant la nu i t.
Tou te l'
i le de Streml »ol i a été formée par les derections vc.leaniq u cs , rar des r ou e s et de la lave. E l le"forme u ne sc r te de cône, fend u du hau t en bas paru ne large c revass e. L e cratère est placé à 600piedsa u —dessu s de la mm tagne ; la lave s
’
écou le par le‘
hau t de l‘
ep erme fissu re q u i la div ise : ses ér u pt ionsont l ieu a des interva l les rég les, tou s les trois etr
c inq mon:
H ÉCLA— L’I—l ér la pieds,l n’
est ni le
pl u s grand ni le pl u s formidable des vol cansde l
’
I s iande q u i , e l le- nu‘
an r,est tou t entière
u n ter r ain d’
in u p i iens com ptan t dans son sein.
pl u s de x i u g t r e tenu s. Si on le ci te de préfé
r ence,c
‘
est q u’
i l st s i tu é pr is de la cô te mér idiona le de l
’
i le, par tie le p l u s sou vent visi tée
par le voyage ur.
Dans er r ta ins points de 1 l ie, les vol cans sont
en acti vi té a teu r de r ô le,l‘
u n d’
eu x ser vant
de sou pape de sû reté pou r l es au tres.
COTOP .XX pieds.} L a forme duCotopax i , dans la Cordi l l è re des Andes, a tantde rég u
‘
.mi 1e q u e 105 I’spag u ois disent q u
’
i l a
été façonne a u to u r ; la iim i le des neiges r
pétu el h s y est accu sée par u ne l igne tranc ée‘
de la man i .‘
re ia pl u s tl r i.t
JORUL L U.— Lo Jor u l lo pds.) cela »
—de remarq u able q u e sa formation est, pou r
ainsi dire, contemporaine.
En 1759. u n affreu x trembl ement de ter re se manifesta dans u ne plaine fer ti le du Mex iq u e. Su r u ne
étend u e de trois ou q u atre m i l les carres , on v it later re se sou lever lentement , en forme de démo, et desflammes s
’
él ever dans u n rayon de pl u s de six m i l lescarrés. Des fragments de r oches embrasées fu rentprojetés à u ne immense hau teu r , et tou t le terra in,
q u i s’
étendait au pied de ce vaste mamelon , ond u la i t
comme u ne mer ag itée par la tempête. Des mi l l iers de
petits cônes , émettant de la fu mée et des gaz , su rg i»
rent su b itement , et de‘
leu r centre, s’
élevèrent six
grands massifs à des al ti tu des var iant de 1300à 1000pieds au
- dessu s de l’
anc ien n iveau de la pla ine. L e
pl u s él evé de ces monts est le Jeu n1.r o , dont le ga u l ire
pr ès de trois l ieu es car rées, et lance des fl ammes,
des scor ies et des r oches en fu sion . L’
ér u ption du ra
p rès d’
u ne année, mais el le n’
a jama is entièrement
masse
L es Sou rces chau des o u therm a les.
’
D . Qu’
avez —vou s à dire su r les Sou r ces ja i l l issantesB . On donne cette ép1thete au x Sou r ces
q u and l’
eau s’
élève au - dessu s du sol en jets ou
gerbes, dont la ha u teu r var ie beau cou p.
L es pl u s r emarqu ab les de ces Sou rces sont l es
Geyser d’
I slande (mot islanda is q u i veu t d ire r om an) ,d ont l e jet ,
‘
ayant u ne chal eu r de 04 à 80 degrés Réa u mu r , et u n diamètre de pr ès de dix - h u it pieds,s
’
élance à cent c inq u ante pieds env iron de hau teu r .
C es Sou rces sont u n des phénomènes l es pl u s cu r ieu xpou r la Géograph ie physiq u e.
L es Sou r ces jai l l issantes se font jou r qu elq u efois ausm i l ieu même des flots amers de l ’Océan , comme dans
,ä a Baie de Jagu a, su r la côte mér idionale de C u ba.
Un des pl u s beau x exemples de fontaine jai l l issantau mi l ieu de la mer est cel u i du gol fe de la Spez z ia.
D. N ’y a—t—i l pas des eau x qu i s’
enflamment sansêtre chau des ?B. I l y a des eau x q u i s
’
enflamment sans
ê tre cha u des. Ce phénomène est dû au x va
peu rs d’
hydr ogène q u i s’
exhalent de leu r eu
erfieie ; tel les sont les fontaines PORETTA
nova , de Bamcu o,au xq u el les on met l e fe u
avec de la pai l le al l u mée. Tantôt ce s eau x
son tmé langées avec des bi tu mes su r tou t du
naphte et du pétrole q u i , en général , flotte à
l eu r”
éü rface et brû le au sein de la ter re ; c’
est
ce q u’
on voi t à Bakou et dans pl u sie u r s en
droi ts de la Perse.
D . Qu'
avez —vou s dire su r les F onr amns 1xr s u
N I TTENTES
R. L es FONTAI NES 1s r anmr r nnr ns sont cel lesoù le jet d
’
eau bou i l lante n’
est pas contin u e],n
’
ar r ivant q u e par i nter val les ; lors qu e b a rs
abai ssements su ivent des pér iodes r égu l i è res,e l les exci tent l
’
étonnement du peu pl e, q u i l èsdécore du ti tre de F ONTAI NES nxnac u r.nnsns.
L a Fontaine pér iodiq u e de Côme , dans l e Mi lanais,a été décr ite par P l ine ; el le s
‘
él ève et s’
abaisse(1 heu re en heu re. L a v i l le de Colmars, en France,dans le département des Basses A lpes, en a u ne q u i
s’
él ève et s’
abaisse h u it fois dans u ne heu re.
D . Faites- nou s connaî tre les Sou rces chau des del a Capitale d u pays des Mormons ?R. L es H or — Srnmas ou Sou rces cha u des
,
eau x thermales su l fu reu ses,sont situ ées près
de la V i l le des Saints,capitale du pays des
H ormone,dans l
’
Utah (Amér iq u e du Nord}
mou lée, des P u i ts de ce genre ont été creu sés“«
en Chine et en Egypte.
Ces Pu its sont des trou s très—étroits, l‘
orée à la …
sonde, et d’
u ne profondeu r tres- var iable. Leu rs eau x
sont généralement jai l l issantes.L e P u its foré de l ’abattoir de Grenel le, près de
Par is, a pl u s de 1044 pieds.
L a pl u s grande profondeu r à laq u el le on soi t arr ivé
par le sondage est d’
env iron 2000pieds.
CHAPITRE VI.
DES DELTAS .— DES POROI ‘.OCAS.
nan as.
D . Qu appel le- t- on Del ta ?
B . On appel le Del ta en général , l’
espace“
tr iangu lai re compr is entre l es bras q u e for
ment cer tains fleu ves avant d’
al ler se jeter àl a mer .
D . Comment se forment l es Del tas et q u el le est lacau se des atter r issements q u i se produ isent à l
’
emv
bou chu re de la pl u par t des grands fleu ves ?B . Une par tie desÎter res char r iées par les
“
vastes cou rs d’
eau sont entraînées dans leslames
,et se déposent peu à en su r les r ives .
’a u tre par tie refou lée par se vag u es de la
mer forme des hau ts—fonds,des bancs q u 1 ,
pl u s tard,en s
’
élevant au - dessu s des eau x
donnen t naissance ades grou pes (1 : les.1 Ces
,attermssements r i ver ains obl igent le
"
.
fleu ve à se divi ser , se ramifier pou r arr i ver ;à l a mer
,et
ne forme
l e nom de Del ta q u’
on
a insi divisés.
D. Nommez les Del tas les pl u s célèbres ?R. Le Del ta du N i l est le pl u s cél èbre de
nou s. Le l u s fameu x est cel u i ne forment“
l es deu x ranches du Gange et u Brahmspou tre, et q u i a la forme d
’
u n W dont lesmtes regardent la ter re. C’
est s u r ce dou bleal ta q u e s
’
est élevée la grande vi l le de
C alcu tta.
I l y a dans le Nou veau Continent des Dal l as remarqu ables, tels q u e cel u i de l
’
0rénoq u o et ce l u i duM ississipi ; ce dernier n
’
est q u ’
u ne su ite demarécages«où la fièv re jau ne a él u domic i le. Ces rég ions sont u nvér i tabi .
"
over de pesti lenco car les Del tas prod u isant:u n mélange d
’
eau x dou ces et d’
eau v sa lées réu nissenttou tes les conditions capab les de violer l
’
air et de le
r endre insal u bre, en commu n iq u ant l’
atmosphèred es propr iétés méph itiq u es.
Des marais fu nestes du Gange par tit , i l y a u n demi—s ièc le, le choléra morb u s, q u i s
’
étendit rapidements u r l
’
Asie, et de là presqu e dans le monde entier .L e Pô forme à son embou ch u re u n Del ta ana logu e
, à cel u i du N i l . Au x deu x côtés de cette embou ch u res
’
étendent les lagu nes de Venise et de Comacch io.
L’
embou chu re du fleu ve des Amaz ones dont la lar«
g eu r est d’
env iron cent c inqu ante mi l les forme u n
D el ta négatif au trement appelé estu a ire. L es est u airess ont des lacs d
’
eau dou ce et d’
eau salée q u e formentl es embou ch u res de q u elq u es grands fl eu ves q u andi l s s
’
élargissent tou t—à - cou p avant d ’
atteindre la mer .
/o
5 I I . nononocas.
D . u’
entendez - vou s par Pororoca ?"
R. Por‘oroca est u n Phénomène singu
du fl u x de la mer . Dans le temps desau l ieu d
’
employer sixi t en u ne ou deu x m i
épou vantable q u i s’
entend à pl u sieu rs l ieu esde distance.
L e pl u s beau phénomène de ce genre, (dit Mal taB r u n , ) est cel u i q u
’
offre le géant des fleu ves, l’
Orel lana , di t la r iv ière des Amaz ones. Deu x fois par jou r i lverse ses ondes, ou , pou r mieu x dire, ses mers pr isonn ieres deu s le sein de l
’
Océan . Une montagne l iq u ides
’
él ève à u ne ha u teu r de cent q u atre- v ingts pieds.
E l le se r encontre assez sou vent avec la maréemontante de la me r , l e choc ter r ib le de ces deu x massesd
’
eau l it trembler tou tes l es i les d’
a lentou r ; l es pé
c heu r3 , les nav igateu rs , s'
el oignent avec eti r oi . Lelendemain on le su r lendemain de chaq u e nou vel le en
pleine l u ne ,temps où l es marées sont des pl u s for tes,l’
Orel lana ,semble au ssi redou b ler de pu issance et dénerg ie. Ses eau x et cel les de l
’
Océan se préc ipitent au
combat comme deu x armées; l es r ivages sont inondésde l eu rs flots éc u meu x , les rochers, entraînés commedes galets l égers, se heu r tent su r le dos de l
’
onde q u i
l es por te. De l ongs mu g issements r ou lent d’ î le en i l e.
On d irait q u e le génie d u . fleu ve et le dieu de l ’Océanse dispu tent l
’
empire des flots. L esl ndiens désignent
ce phénomène sons le nom de Ponou ona .
CHAPITRE VII.
DES GLACIERS .
D , Q u’
est ce q u ’
u n Glacrer
R. Si on par cou r t les grandes val lées de l aSavoie et de l a S u isse q u i s
’
étendent au pieddes hau tesmontagnesdes Alpes, en est su rpr isde se trou ver tou t d
’
u n cou p en face de vér itables l leu ves q u i semblent gelés su r place. Aumi l ieu d
’
u ne végétation vigou reu se, entre deschamps cu l tivés et des forêts de sapi ns,
‘
_
0Qvert br i l ler des masses énormes de glaces q u ir ésiste à l
’
action des étés les pl u s,.n
°
À *
a Ë’
a 433
( les fleu v :s enchant'
zs sont les Gmcxnas.
D . Qu el est lemode de formation des glac iers
R. L a neige q u i , pendant tou t le cou rs de
l’année
,tombe su r les montag nes eu - dessu s
—de la l im ite des neiges perpétu el les, c’
estal -di re.à la hau teu r d
’
envi ron 1 500 ieds,ne fond as;
mais semaintient à l’
état so ide s u r ces roc es
.d ont la températu re est tou jou rs infér ieu re az éro. Lorsq u e ces neiges sont accu m u lées
, par
grandes épai sseu r s, dans les val lées ou dans
de profondes infractu osi tés du sol , el les du rcis
sent, et l’
eau, q u i provient de leu r fu sion su
perficiel l e , produ i te par l a chaleu r des jou rsd
’
été,s’
infil trant peu à peu dans leu r intér ieu r ,t ransforme ces neiges en u ne masse cr i stal l ine
,
appelée néoe'
,corps intermédiai re entre la g la
c e et la neige. Des fu sions et des congélationsI
-
su ccesives, provoq u ées par la chale u r du jou r
et l e froid de l a n u i t,font passer l e névé par
u ne sér ie de phases caractér isées par des den
:… sités différentes ; i l devient glace bu leu se, pu is
lace blancheetenfin glace bleu ecompacte;alorsa transformation est achevée: l à:
“gl ace est
homogène, et el le présente ces bel les teintes
d’
az u r q u e ne se lasse pas d’
admi rer l e ton
r iste qu i parcou r t l es magnifiq u es glacier s del a S u i sse et de la Savoie.
Tel le est l ’or ig ine et la formation des glacier s des
A lpes dont le p ied descend q u elq u e fois j u sq u’à de
g rands vi l lages , comme ceu x de Chamonn ix en
Savoie, de Cormayeu r en P iémont, de G r indelwald
écr ivez la marche ou le mode de progressions phénomènes q : i s
’
y rattachent ?
B . Une impor tante propr iété des glaciers,c’
est d’
avoi r,dans le sens de leu r pente géné
r ale,u n mou vement de translation
, q u i l eu rfai t parcou r ir annu el lemen l u ne cer taine distance. L e glacier de l
’Aar,en Su i sse
, par exem
ple, avance de pl u s de deu x centspieds
année.Un g lacier n’
est immobi le q u e pou r nosx,à cau se de la lenteu r de sa mar che ; en
r éal i té,i l estdou é d
’
u nmou vement deprogression. Sou s l
’
infl u ence de la pente, du oids de
l a masse de glace, et de la fu sion de a par
q u i tou che le sol,le glacier tend tou jou r s à
avancer ;mais par l’
effet de l a températu re emb iante
,son extrém i té antér ieu re fondant rapi
demen t,i l tend à recu ler . C’
est l a différence
entre ces deu x actions q u i consti tu e le mou vement progressi f du glacier .
Ce phénomène de translation des glaciers expl iqu e lemode de transpor t des blocs er rati q u es, c
’
est—à - di re de
ces fragments détachés du sommet desmontagnes q u el’
on rencontre à des d istances si éloignées de leu r l ieud
’
or igine et q u i sont por tés su r le des des g laciers.
A insi se forment des trainées longitu dinales,de pierrés q u i ont reç u le nom de mora ines .
I l reste u n mot à dire de la stratification des glaciers,o
’
est—à - d ire des traces physiq u es q u’
i l s laissent su r les
roches avec lesq u el les i l s se trou vent en contact ple frottement exercé su r son fond et su r ses parois.
Su r tou t le passage d’u n glacier , on remarqu e q u e les
roches sont pol ies, arrondies, et comme on dit mouI au nc
‘
es. En ou tre ces roches présentent des sl r i es
dir igées dans le sens de la marche_
du glac ier et qu i
sont produ ites par des fragments de qu ar tz enchassé&dans la glace, et q u i ont agi à la manière d
’
u n hu r insu r les pierres q u
’
i l s ont entraînées. L es Pyrénéesoffrent au ssi u elq u es g laciers remarq u ables ainsila chaine de ’
Hymalaya et les Cordi l lères desAnîï’i‘
CHAPI TRE VIII.
LES CASCADES .
D,Qu ’
appel le- t- ou Cascades9
B . L es Cascades sont u n des pl u s charments
spectacles q u e l a natu re offre anotre admi r ati on. L es eau x tomben t dans l
’
espace du hau t
d’
u n premprce : c’
est d’
abord u n r u ban argenté
q u i se déploie su r les flancs de la montagne,q u i diminu e bien tô t et fini t par se rédu i re en
brou i l lard. Si le so lei l fr appe vr s nu ages
flottan ts d’
eau di vi sée,i l en fai t des diamants
étincelants,i l les (lev u r e d
’
ar cs- en- cic l ondoyants et mobi les. Si l e ter rain où tombe u ne
cascade est étagé, l’
eau s’
élance de ter rasse en
ter rasse,offrant tantô t u ne nappe, tantôt u ne
mer l iq u ide, j u sq u’
à ce q u’
el le ar r ive su r u n
plan q u i r end son com s tranq u i l le. Ce sont des
chu tes su ccessives q u e l’
on désigne pl u s spéci
alemen t sou s le nom de catar ael es; el les abon
den t en Amér iq u e.
D . Nommez qu elq u es u nes des Cascades les pl u spittoresq u esR. L a Su ède et la N or vège sont r iches en
magnifiq u es Cascades. Dans les A lpes su isses,l a ch u te d
’
eau la pl u s él evée est cel lede Sl anh
bach. Cette cascade n’
a pas moins de 990pieds
d ehau teu r . C’
est u ne énormemasse d’
eau q u i ,avantd
’
arr iver à ter re,se (U SPL
‘I'
SÛ en u ne pl u ie
fine,comme l
’
indiq u e son nom, q u i signifie
pou ssi ère. I l y a de nombre u ses Cas
8 l’
Hymalaya, les Andes, les Pyréetc.
l a Pu issance du Canada
sont trés pi ttoresq u es : el les sont au ssi nombreu ses q u e var i ées. Nou s ci terons q u elq u es
»
u nes des pr mmpales.
CATARACTE de N IAGABA. Le N iagara
est cette immense ch u te q u i déverse les eau x
d u lac Er ié dans le l ac Ontar io. Cette magnifiqne catar acte est u ne despl u s étonnantesmer
vei l les de l a natu re. Vers le mi l ieu de sa lo u
g u eu r , l e N iagara est traversé par u n bar rage
natu r el de r ochers,hau t d
’
env i ron 1 60 pieds,d
’
où l es eau x s’
él ancent en formant cette im«
meu se cascade q u e l’
on appel le le sau t du
N iagar a. Ce nom q u i vient de l’
I roq u ois, sigmfie l
’
ea u qu i tonne.Depu is l e lac Emo, di t Chateau br iand, j u squ
’
au .
Sau t, l e fleu ve arr ive tou jou rs en déc l inent par u ne“
pente r api de, et au moment de la ch u te, c’
est moins»
u n fleu ve q u’
u ne mer , dont les torrents se pressent
su r la bou che béante d’
u n gou ffre. L a cataracte se
div ise en deu x branches et se cou rbe en fer à chevalEntre l es ch u tes s’
avance u ne i le, creu sée en dessou s, …
q u i pend, avec tou s ses arbres, su r le chaos des ondes. L a masse du fleu ve q u i se préc ipite au midi .
s’
ar rond it en u n vaste cy l indre, pu is se dérou le en
nappe dc neige, et br i l le au solei l de tou tes ses cou
leu rs ; cel le q u i tombe au levant , descend dans u ne
ombre efl‘
rayante on dirait u ne colonne d’
eau d u dé- r'
l u ge. Mi l le a rcs—en—c iel se cou rbent et se croisent »
dans l’
abfme. L ’
onde, frappant le roc ébranlé, rejai l l it »
en tou rb i l lons d’
écu me q u i s’
él èvent au —dessu s desfor êts, comme les fu mées d
’
u n vaste embrasement.Des pins, des noyers sau vages, des rochers tai l lés enforme de fantômes, décorent la scène. Des aiglesenè
-Ü
tralnés par le cou rant d’
ai r , descendeuau fond du gou ffre, et des carcajou xpar leu rs long u es q u eu es au bou tabaissée,pou r saisir dans l
’
30
cn.aerr u n_
I X .
LES GRÔTTES.— LES CAVERNES.
D . Q u ’
appel le—t—em Grottes et Cavernes ?B . On appel le Grottes et Cavernes des cavi
tés sou ter rai nes et i r rég u l ières d’
u ne cer tai ne
étendu e.
L es Cavernes se composent ordinai rement
de pl u sieu rs sal les, q u elq u efois d
’
u ne i ncroyable étendu e. L es r amifl cations tor tu eu ses
q u’
el les forment ne sont pas tou jou rspara l l è lesa u sol . I l en est q u i descendent comme par
des gradins, ou q u i s’
enfonccnt ver ticalement
comme des pu i ts.
On donne le nom de grottes au x peti tes
Cavernes.
I l n’
est pas rare de rencontrer dans les Ca
vernes de vastes réservoi r s d’
eau,et même des
r ivi ères, q u i les traver sent dans u ne par tie de
leu r étendu e.
D . Q u el le est l ’or ig ine géol ogiq u e des Cavernes etdes Grottes ?R . Ces immenses excavations sont consi de
rées comme des fractu res ou fentes du globe
produ i tes par l e grand phénomène geologi neordinai re
,l e refr oidissement ter restre. es
fentes sont d’
ordinai re r empl ies par l’injection
des matières ignées l ancées de l’
intér ieu r , etami iennent combler ces immenses vides. Par
tance par ticu l ière ces fissu res ne— '
v ;i r as comblées ; l a matière centrale‘
du, )
est pas venu e les rempl i r , de sor te q u e“
ces énormes bou rsou fl u res sont restées vides
à l’
mténeu r‘
de l a ter re.
L es parois de ces Grottes disparaissent sou s des
revêtements de cal caire concrét ionné en ala lacl l les et
stal u g mi l es, c’
est- à - diro, de cr istau x ou d’
amas de ‘
carbonate de chau x , provenant de dépô ts laissés parles eau x infli trées du dehors à l intér ieu r . L es stalac
t ites et les s ælagmites cal caires ornent les parois deces entres ténébreu x des pl u s br i l lants décor s.
C ’
est en creu sent le sol de ces Cave rnes q u e l’
on
décou vre fré u emment les ossements d’
an imau x antéd i l u vicns, m lès de coq u i l les.
D . C itez q u elqu es- u nes des Cavernes les pl u s rémarqu ables ?
R. L a Caverne BAUMANN , dans le Har z , estcomposée de cmq sal les si tu ées a des n i veau x
tr ès—d i fférents.E l le por te le nom d
’
u n infor tu né m ineu r q u i s’
yégara en 1670, et q u i , apr ès avoir er re trois jou r s ettrois nu its dans ce labyr inthe obsc u r , en sor tit dans
u n état d’
épu isement tel , q u’
i l mou r u t presq u e imméd iatement après
GROTTE DE MAMMOUTH dans le ! en
tu cky. Au pied des coteau x calcai res u i_
bordent l a r iv1ère Ver te,dans le ! entu o ty
(Amér iq u e N ord ), au Su d de L ou 1svi l le,se cache
,sou s les brou ssai l les d
’
u ne végétation
exu bérante,l’
entrée de l a p l u s vaste des Cavernes connu es j u sq u
’
ace jou r , la Caverne de
Mammou th.
On a déjà exploré u ne di z aine de l ieu es de ce dédale,sans en bien connai tre tou s les repl is, q u i se noient
ténèbres. Cette Caverne renferme
— 82
q u and on rev ient de cette longu e ex cu rsnon sou ter rai
ne, en sa l u e la l u mi ère du jou r avec u ne satisfactiona
fac i le à comprendre.
GROTTE DE BAN . L a Grotte de H anest l a pl u s grande cu r iosi té natu rel le de l a
Belgiq u e. El le peu t“
être traver sée d’
u n bou t àl’
au tre sans n’
on ai t besoin de reveni r su r ses
pas ; p l acée ans u n val lon dél icieu x,ar rosée
par la r ivière l a Lesse,l a Gr otte de Han mér i te
d’
être v isi tée amateu rs des mer vei l lesde l a natu re. l le a donné son nom au vi l lage:
de H an.
L e voyageu r avant de s’
engager dans l es profen
deu rs de la G rotte sou ter raine, où l’
attendent mi l le
spectac les var iés, contemple l e gou fl'
re dans leq u el :v iennent se jeter l es eau x de la L u sss . Cette r iv
‘
ière *
s’introdu it en ce point de la Grotte par u ne sér ie de
cascades, pou r reparaître pl u s loin, à l’
intér ieu r de laCaverne.
Nou s n ’
entreprendrons pas de donner la descr iption
détai l l ée des nombr eu ses c u r iosites nat u rel les q u e l e .
v isiteu r trou ve su r ses pas, pendant le trajet , q u i d u ret rois ou q u atre heu res, à l ’ intér ieu r de la Grotte deH an . Contentons- nou s dé
‘
dire q u e l’
on parcou r t u ne
sér ie de vastes sal les, de hau teu rs différentes, décorées comme tou tes l es Grottes de ce genre, de stalac
t i tes q u i étincel lent à la l u mière des tor ches; L adern ière par tie du trajet s’
accompl it en bateau . L e
si lence q u i r ègne en ces l ieu x sou ter rains n’
est inter
rompu q u e par l e br u it percent des ohau ves—sou r is, æ
par le c lapotcment monotone des gou ttes d’
eau q u i , .
se détachant de la voûte, tombent dans la r iv ièr e,par les continu el s sou bresau ts des poissons, q u e lac larté de la l u mière attire en fou le en bord de la
nacel le.
Avant de revoir le jou r , le tou r iste se dela i < i r d
’
entendr e le mervei l leu x écho q u i se11 l
‘
infini dans les flancs de la Caverne.
L e br u it d ’u n con de fu si l , dit le docteu r Al lewei
'
r el dt, t iré à la sor tie es eau x de la Gr otte, ressemb leà cel u i d’
u ne pièce de Immédiatementaprès le premier cou p, u n deu x ieme le su it , pu is u ntroisième, u n q u atr ième, et cela pendant dou z e à dixh u it secondes L ’
ensemble du br u it imite très—b ien-
u n cou p de tonnerre très—éclatant et redou b lé, dontle rou lement et le frémissement aér ien sont par fai tement semb lab les.
Mais ce q u i a le pl u s de charme sou s ces voûtes, cesont les instr u ments de mu siq u e. Chaq u e annee, pl usieu rs soc iétés d
'
harmon ie et de chœu r v iennent fa irer etentir ces sombres l ieu x de ces dé l ic ieu x accords.
GROTTE DE L’ILE ANTI PAROS. Une
au tre Grotte astal acti tes est cel le de l’
i le Antiparos, si tu ée dans l
’
archipel Grec. On y des
cend par u n pu i ts, et au moyen d’
u ne échel le. de corde
,et l
’
on ar ri ve ainsi a u ne très—bel le
Grotte de pl u s de‘200pds de hau t su r 240de
l arge. Au fond de l a Grotte,on aper çoi t u ne
yrami de isolée, hau te de 45 pieds, sembl ableu ne tiare r elevée de pl u sie u r s chapiteau x
cannelés Mr . de Nointel y fit célébrer l a Messeen 1 673. devant u ne nombr eu se assistance.
GROTTE DES DEMOISELLES.' Une
Grotte tr ès- remarq u abl e par l’
élégance de ses
col onnes et de ses pi l ier s de stal actites est
.cel le de Ganges (Hérau l t ), conn u e so r s l e
nom de Grotte des Demoisel les.
4 enor rs DE FINGAL.— L a d écomposi
l’
al tération des basal tes par l’
action de
eau x formé pl u sieu rs Grottesnt u n
re de des Grottes
basal tiq u es est cel le de l’îlot de Statl
‘
a : on la .
connaît sou s l e nom de Grotte de Ftngal . Stafian
’est q u
’
u n bloc de basal te,res té debou t au .
m i l ieu d’
u ne masse ér u pti ve q u i forme l’
i le
de Mu l l,su r l a cô te occi dentale de l
’
Ecosse.
L a Grotte de F ingal s’
ou vre su r la mer par u ne entrée de soixante pieds de hau teu r su r trente- six de
l arge. L a mer passe d’
u n bou t à l ’au tre de la Grette r
S i l‘
on pénètre j u sq u'
à l ’ex trf—mité de la G rotte. on
aperçoit , u n peu arr—dessu s de la su rface de l’
eau , u ne
espèce de cave d ’
où sor tent des sons harmonieu x , ou
d u moins agréab les, chaq u e fois q u e l’
eau tombe au
fond du gau l i‘
re. C'
est cette c irconstance q u i a val u àcette Gr otte le nom q u ’
on l u i donne dans le pays de“
Gal les, et q u i sign ifie cave deMu siq u e (Lex u m B ras
GROTTE D’AZUR . Une caverne natu
r el le q u i doi t sa formation àqu elq u e ébranle
ment vol caniq u e du sol,c’
est a célèbre Grotted
’
az u r,creu sée dans l a paroi l
’
i le de
q u i se dresse en face deest le nom moderne de l
’
anc ienne i le de Ça
préc , q u i serv it de retrai te à '
l‘
ibère dans les dern ier stemps de sa v ie , et q u i abr i ta i t sa tyrann ie, ses cr uantes, ses v ices et ses débau chcs.
C inq ou six heu res su ffisent , dans la bel le sa ison ,.
pou r q u‘
u n bateau à vapeu r transpor te le tou r iste du
por t Sa inte- L u c ie , de Naples , à l’
i le de Capr i . A peinedébarq u é dans l
'
i le, i l se hâte de rendre u n pet it ba
tenu , pou r pcnr trer dans la Ur o/te d’
a z u r . C ’
est là
q u e l’
attend u n s; r c tac le v ra iment féer iq u e.
Q u and la barq u e a franch i l ‘etroit passage, l’
espèce
de cou loi r rr tr f c i q u i fa it commu n iq u er avec la ni er“
l’
inter ieu r de cette Caverne, on se trou ve au m i l ieu
d’
u ne cav ite spac ieu se et , en ap; arence, c l ose de tou ttes par ts, dans u n v » r itab le bassin de roc et de cr isSeu lement ce c r istal est l —l cu . L
'
eau , la barq u e,parois de la Grotte , to u t, h«mu u et choses,r evê tu d
‘
u ne teinte d’
a z u r .
Ce phénomène est dû à la réfraction des eau x de la
mer su r les parois de la Grotte.
CHAPITRE X .
DE L'
EAU EN GÉNÉRAL .
D . Définissez l’
Eau ?
B. L’
Eau,dans u n état pa r , est u n fl u ide
transparent, sans cou leu r,sans o deu r
,jou is
sant d’
u ne grande mobi l i té ; el le se présente
sou s trois formes d’
agrégation comme u n sol i
de,alors el le por te le nom de glace; comme
u n l iq u ide, c’
est l’
eau dans l e sens v u lgai re du
mot; enfin comme u ne vapeu r , u n gaz atmos
phérîq u e.
D . Comment sont div isées les Eau x ?R. Considérées sou s l e rappor t des corps
étrangers q u’
el les contiennent,l es eau x l iqu i
des q u i existent l ibres su r le gl obe sont (l l V i
sées en ca u se dou ces,en ea u x salées et en eau x
minér ales.
D . Un mot su r les Eau x dou cesR. L es Eau x dou ces ont
,comme leu r nom
l’indiq u e, u ne save u r peu prononcée, et leu rtempératu re est égale à cel le de l
’
atmosphère ;el les sont cou ran tes ou stagnantes, consti tu ent
l es lacs, les r ivières, lesmarais,les étangs, etc.
e t nou r r issent sou vent dans leu r sein des vê
étau x et des animau x di ts /l u ctatites, pou r lesistin
e u er des au tres corps org anisés q u e l’
on
trou ve dans les eau x salées. Dans leu r mar che,
el les forment des ch u tes,des cascades
,des
- D. Unniet su r les Eau x salées?
I i . L es Eau x salées, q u
’
i l serait pl u s exact «
‘
de nommer eau x: mar ines si cer tains grands
l acs, sans issu s,ne jou issaient pas de leu rs
pro ont u ne saveu r'
d’ab0rd Salée
, pu is
amer e v t na u séabonde q u i ne peu tmanq u er
de l es bien caractér iser etde les distingu er des
eau x m inérales proprement di tes. Leu r tempé-n
r atn re est apeu près éga le à cel le de l’
atmosre, su r tou t dans leu rs cou ches su pér ieu res ;5 leu r sein vivent des animau x etdes plan
tes, di ts animau x marms etplantes mar ines.
D . Qu’
avez - vou s à dire su r les Eau x minérales ?I l . L es Eau x m inérales sont des eau x de
sou r ces tenan t en sol u tion ou en su spension
des Sl l l iâ t u l l Ct Sminérales, dans des prepor tionstel les q u e le u rs propr iétés physiqu es et éhimi «
nes sm t changées et r emplacées par d’
au tres
i tes médicamenteu ses.
I . DE LA MER.
Finn étendne. Sa. cou l eu r . Sa p i i osohorescencc.Comp os i t i on de l ’ea u de l a m er . Sa températu re.
Sa densi té. Bon n ivea u .
D . Q u el l e est l ’étendu e de l ’Océan ?R. L
’
Océen,cette immense nappe d
’
eau,rc
cou vre à pr u près les trois q u ar ts de l a su rfaced u g âche.
D . Qu el le est la profondeu r de la Mer ?R. L a profondeu r de la Mer ne nou s est pas
exactement connu e. James'
Bosde fonds
'
avec u ne l igne de pg u eu r . L e Lieu tenant Wal sh
,en
u ne l igne de pieds.
Cette phos ah.oresrcnœ de la mer se man ifeste fréu emment ans l
’
Occan Indien, dans le Gol fe deu
‘
ede,
D . Qu el le est la composition des Eau x de la Mer ?
R . L es Eau x de la Mer con tiennent en dissol u tion u ne grande q u anti té de sel s et de gaz .
L es sel s conten u s l e pl u s généralement et en
l u s grande abondance dans les Eau x de laer sont : le chlor u re de sodi u m (sel ordinaire),
l e ch lor u re de magnési u m, le su l fate de ma
n le su l fate de sou de,le su l fate de potasse,
e su de chau x et les carbonates de chau x
et de magnésie Ce sont ces sel s q u i dou
nent à l ’eau de la Mer sa sal u re,son amer tu me
et u ne densi té pl u s considérable q u e cel le del’
eau dou ce.
L a chau x et la si l ice sont d’
u ne grande impor tanceou r l es an imau x mar ins, parce q u
’
el les fou rn issent
es matér iau x pou r l es coq u i l les des mol l u sq u es et lesinsectes cor al l o
‘
ides. L es infu soi res absorbent les
su bstances m inérales pou r former les corau x .
D . Q u el le est la températu remoyenne de la su rfacede l
’
Océan ?
R. L a températu re moyenne de la su rface
de l’
Océan,à dix degrés de cha e côté de l
’
ê
q u ateu r , est d’
envi ron 800 F a renhei t ; au xt ropiq u es, el le a envi ron du 600 degré de
l ati tu de,el ‘e a envi ron 500 ; et à l
’
Océan Ar ct iq u e et An tarctiq u e, el le descend au point de
congél ati on.
D. Qu el le est la densité des Eau x de l’
Océan ?
I i . L a densité des Eau x de l’
Océan dim in u eracl u el lement a mesu re q u e l
’
on s’approche
11 nivea u de la Mer
D . Qu el est le n i veau de la Mer ?R. L e niveau de la Mer est
,en général , le
m ême par tou t. I l représente l a su rface sphér i
q u e de notre planè te et ser t de base au x éval u ations de tou tes l es hau teu rs ter restres.
Des mou vements de l ’Océan .
D . Q u el s sont les mou vements de l ’Océan ?*R. L a Mer est su jette apl u sieu r s sor tes de
nnou vements, dont les u ns, produ i ts par l’
im
sion de l’
atmosphè re, consti tu ent les ondes,vagu es, l es flots, les lames, l e r essac
,le cla
potage, les ras- de- mar äes; d
’
au tres,cau sés par
l’
attr action de l a l u ne et du solei l , sont les
marées d’
au tres enfin du s à l‘
infl u ence réu nie
des vents et des marées,mais au ssi a la di ffé
r ence de températu re et de sal u re,a l
’
i r régu
l ar i té de l’
évaporation, a u mou vement di u rne
de l a ter re,composent les cou rants.
ë II I .L es Mar ées
D . Qu’
entendez —vou s par Marées ?R . L es Marées sont des mou vements pér ie
d iq u es de l a mer provoq u és par l’
action attrae
tive de l a l u ne et du solei l . L a force de l a l u neest envi ron tr iple de cel le du solei l
, parce q u e
l a .
‘u ne est infiniment pl u s r approchée de la
ter re q u e l’astre radieu x .
Dans les mers d ‘
u ne grande étendu e, on observe u nmou vement régu l ier q u i ag i te leu rs eau x , et q u i les
él èveet les abaisse tou r - à - tou r deu x fois dans l’
espace
de 24 heu res à peu près. Ce mou vement ne s’0pèro pasb r u squ ement l es eau x ,. pendant six heu res, montent
a u - dessu s de leu r niveau et s’étendent su r les r ivagesel les demeu rent pendant q u elq u es minu tes dans u n
état d’
immobi l ité compl ète ; el les redescendent ensu itependant six heu r es env iron , demeu rent stationnaires,
p u is recommencent à s’
élever de nou veau , et ainsi des u ite. L e mou vement ascensionnel se nomme leflu :r , «
l e mou vement contraire le r eflu r le fl u x et le refl u x
réu n is constitu ent le phénomène des marées. L e moment où se termine le fl u x l or sq u e la mer est ar r ivéeà sa pl u s grande él évation se nomme la pleinemrr le
moment où finit l e refl u x , c’
est- à—d ire où la mer cessede descendre se nomme la basse mer .
D . D ites- nou s q u elq u e chose de la hau teu r des”
Marées ?
R . L a hau teu r des Marées est peu sensible
en pleine mer,mais el les gr andissent en raison.
des obstac les q u e l eu r Opposent les r ivages ;dans l a Baie de St. Malo
,la di i iérence de ni «
veau du fl u x et du r efl u x est de 42 pds. L a l u s
hau te marée q u e l’
on connaisse s’
obser ve ans
l a Baie de F u ndy ; l a pleine mer y monte à
pl u s de 60pieds, tandis q u’
el le n’
atteint q u’
en
v i ron q u a tr e ou cinq pds. dans la Baie Ver te.
On raconte q u e dans la baie de F u ndy u n nav irefu t déposé par le fl ot pendant la nu it su r u n r ocherassez élevé, si b ien q u
'
à la pointe du jou r l’éq u ipage
se v i t su spendu en l’
air , au - dessu s de l’
Océan.
D . Q u el le est la. hau teu r des vagu es produ ites parl a tem iet
R. l a hau teu r des vag u es produ i tes par la
tempê te est en moyenne de l l) à 20pieds.S u i vant le
professeu r Bache, au cap de Bonne
Es érance la au teu r des vag u es d u rant la tempêtes
’
élève à 40pieds.
Entre l ’Eu r0pe et l’
Amér iq u e, le Docteu r Sooreshen 1843, a observé q u e les pl u s hau tes vagu es e
’
l‘
Atlantiq u emesu raient 43 pieds.
41 .
rv.
Cou r ants de l ’Océan.
D . Qu’
appel ez—vou s Cou rants de l ’Océan ?
R. L‘
Océan est traversé en di verses di rections par des Cou rants de di i l
'
ér en tes largeu rs
q u i cou lent comme des r ivières ; l es eau x q u il es entou rent forment leu rs r i vages.
Ce q u e le Commodore Mau ry Di recteu r de
l’
observatoi re de VV zæhi u gton l nomme le cœu rde l
’
Océan,c’
est l a grande z ône éq u ator iale,le foyer des tropiq u es. De lapar len t les g randsCou rants
,les gros vaissea u x q u i por tent au x
ex trémi tés l’eau chau de.
I l est , dit ce savant écr ivain , u n neu ve dans la.mer , dans les pl u s grandes sécheresses, jamais i l netar it ; dans les pl u s grandes cr u es, jamais i l ne déborde. Ses eau x tiedes et b leu es cou lent à flots pou sséssu r u n l it et entre des r ives d’
eau froide. C ’
est le gu lfstream N u l le par t dans lemonde i l n
’
ex iste u n Cou
r ant au ssi majestu eu x . I l est pl u s rapide q u e l’
Amaz ône, pl u s impétu eu x q u e le Mississipi , et la masse deces deu x fleu ves ne représente q
u e la mi l l iéme par tied u vol u me d’
eau q u ’
i l déplace.
D . Qu ’
est- os q u e le G u l f- stream ou Cou rant duMex iq u e ?R. L e Gu l f—stream (Cou ran t du Mexi q u e ) a
été ainsi nommé parce q u’
i l semble avoi r sasou rce dans le gol fe du Mex iq u e.
I l a été prou vé q u e lewdf- dream , au l ieu d’obéir ,
comme les cou rants ordinaires, au x lois de la pesan
teu r , et de su ivre u ne pente descendante, est pou ssé
par u ne force inconnu e su r u n plan incl ine u i remont e du Su d vers le Sans dou te chaleu rsolaire n
’
agit
pas seu lement su r cette vaste chau dière
d u gol fe mex cain, q u’
enr elo peu t de tou tes parts
des côtes et des i les hér issées e cratères mal éteinte,
encore ag ités de fréq u entes secou sses, et dénonçantl’
observateu r la fou rnaise ardente q u i fermente sou s
l es
D . Q u el le est la largeu r , la profondeu r , la rapidité
du cou rs du G u l f- stream à sa sor tie du canal de la.
F lor ide et où se dir ige—t- i l ?
R: L e Gu l f- stream,à sa sor tie du canal de
l a F lor ide,a u ne largeu r de 50 mi l les, u ne
profondeu r de 500brasses et u ne vi tesse d’
en
vi ron q u atre m i l les par heu re ; l a températu rede ses eau x dans ces parages est de 30 degrés.
Des r ivages amér icains , le Cou rant se d ir ige au
nord- est , vers le Spi tz berg ; sa v i tesse et son épa isseu rd iminu ent en même temps q u
’i l s
’
étend en l argeu r .
V ers 43 degres de lat itu de, i l se div ise en deu x b ras ,dont l
’
u n va frapper l es côtes d’
I r lande et de Norvège,où i l por te des graines végétal es venu es des rég ionsdes tropiqu
es : i l réchau lfe les eau x g lacées de l a Merboréa le.
’
au tre bras s’
in l léchit non l oin des Açores ,ver s le Su d , et va rejoindre la côte d ’
Afr iq u e, d’
où i l
r ev ient dans la mer des Anti l les. Au mi l ieu de ce vastec irc u it, on voit se réu ni r l es plantes, les bois de dér ive,l es épaves de tou te espèce, charr iés par l
’
Océan . C ’
est
l à q u e se trou ve la mer de a ea ssss ou de Vannons ,cet immense banc de plantes mar ines [F acu s natans]dont l
’
imag ination de Colomb fu t si v ivement frappée.
Ces masses tou jou rs verdoyantes servent d ’
asi l e à u nemu l titu de de mol l u sq u es et de cr u stacés. L es eau x
mettent trois ans à par cou r ir l e c ir cu it océaniq u e q u iembrasse la mer de Vaaac u s.
D . L e Gu lf—Stream ne donne- t- i l pas l ieu a de
fréq u entes tempêtesR . L a difi
'
érence de températu re entre le
Gu lf- stream et les eau x q u’
i l traver se engendre
i névi tablement des tempêtes et des cyclones.
L’
ou ragan ter r ible de 1 780, q u i ravages l es
Anti l les, coûta l a vie à vingt m i l le personnes.
,L
’
Océan q u i tta son l i t et inonda l es v i l les l’ê
œcrce des arbres,mê lée de débr i s sang lants,
"
_ tou rbi l lonnait dans l’
air . Ce sont les trop nombreu ses catastrophes de ce genre q u i ont val ua u CMI —Str eam le nom de Roi des tempêtes.Mais, grâce au x nombreu x docu ments na u tiq u es
.…q u i ont été, de nos jou rs, réu n is à l’
Observatoire nat ional de Wash ington par M. Redfield et le Cap ita ineMau ry, on est parven u assigner la d irection et la
:marche de ces épou vantab les cyc l ûnes q u e l e Gu lfStream engendre, q u
’
i l por te dans ses flancs, ou q u’
i l
a ttire et entra îne avec l u i par u ne ir résist ib l e pu is—.s ance.
V .
Config u rati on d u fond de l ‘Océan.
D . Faites- nou s connaître la configu ration d u fond.»d e la mer ?
R. L a configu ration du fond de l a mer nou s
' est encore bien peu connu e ;mais on peu t su p
poser avec beau cou p de vraisembl ance q u’
el le
ne diffè re pas essentiel lement de cel le des con
t inents. L a mer n’
est qu’
u n vaste Continentsu bmergé ; son bassin doi t donc pr ésenter des
val lées,des plateau x et de hau tes montagnes
dont les sommets forment des î l es. Si ces
montagnes se trou vent à peu de profondeu r. eu - dessu s de la su rface de la mer
,el les for
ment des bas-fonds ou pl u tô t des hau ts-fonds.D ’
après les sondages faits à différentes repr ises, lorsde la pose du cable transatlantiq u e (l 858, ) entr e l
’
I r
l ande (Va lentia) et l‘
Amér iq u e (Ter re—Neu ve, ) i l a été“
. c onstaté q u e le fond de la mer s‘
y compose pr inc ipe
l ement de coq u i l les microscopiq u es ca l caires (Form.
,mmr iæaas) , et d’
u n petit nombre de coq u i l les si l iceu ses
(Dmr onxôax . Ces coqu i l les dél icates et fragi les q u i ,en cou ches épaisses, jonchent le fond de lamer , l
‘
n
rent ramenées par la sonde dans u n état de conservat ion par faite ce q u i prou ve q u e l
’
eau est remarq u ab lement tranq u i l le à ces profondeu rs.
VIDes Ea u x M l néra l es.
D . En comb ien de classes se divisent les ‘
éau xminérales ?B . L es eau x minérales se divisent en q u atre
classes,à savoir : les eau x sal ines, l es eau æ ga
z eu ses,l es eau x fer r :mineu ses et les e
r eu ses ; nou s indiq u erons q u elq u es— u nes
pl u s cél èbres.
EAUX SALINES. V ichy , Nér is,°
Plombièœs ,
(France, ) Batk, (Angleterre, ) St. Léon , Varennes, (P rov ince de Qu ébec , ) et Ste Cather ine, (Prev . Ontar io, )EAUX GAZEUSES . Ussat [ France,] Sedl itz
et P u l lna , [ Bohême,]EAUX FERRUGINEUSES . Contrexévi l le, B u s
sang , (France, ) P rymont , (A l lemagne, ) Spa [Belg .]EAUX SULFUREUSES . Bareges, Eau x—Bonnes,sses- Pyrénées,]Castel lamare, [Naples,] Sandwich ,
Prev. Ontar io,]
CHAPITRE X I .
DE L’ATMOSPHÈRE.
D . Qu el le est l’
étend u e et la composition de l’
atn103phère ?
R. L’
ai r ou atmosphère q u i entou re la ter reest u n mélange d
’ox igène et d
’az ote ; i l re
me au ssi q u elq u es par ties de gaz acide car
Des Phénomènes Atmœphér i q u eæ.
D . Qu’
entcndez - vou s par phénomènes atmosphér i
q u es ?
B . On entend par phénomènes atmosphér i
q u es tou t ce q u i se passe dans l’atmosphère,…
c’
est—à- di re dans l’ai r q u i nou s envi ronne. On
l eu r donne au ssi le nom de météores, mot d’
O
r 1g1ne grecq u e qu i signifie ce qu i seforme en
hau t
D . Combien distingu e-M a de phénomènes atmos
phér iqu es ?
B . On en distingu e q u atre pr inci pau x :
Ceu x q u i sont produ i ts en apparence par"
l’ai r : tel s q u e, les vents, les ou ragans,bes on l es nomme phénomènes aér iens.
Ceu x q u i sont produ i ts en apparence par
l’
eau : tel s q u e, les nu ages l es brou i l lar ds, la
p l u ie, l a r osée,le ser ein
,la gelée blanche, l a :
neige, le grest‘
i,l a gr êle on les h omme phéno
mènes agu eu æ.
Ceu x q u i sont produ i ts par l a l u m ièretel s q u e, l
’
ar c—eu —ci el,l es co u ronnes ou haies
,l’
an
r ar e boréale l es parhe‘
h‘
es,les par asél ènes, le
mirage, On l es nommephénomènes l u mineu æ…
Ceu x q u i sont produ i ts ar le feu et la
chaleu r : tel s q u e, l e tonnerr e, e feu St. â me, .
l es feu x—fol lets,les étoiles filantes, On les
nomme phénomènes igne'
s.
aI l .
Phénomènes Aériens
D . Q u ’
est- ce q u e les vents V
R. L es vents sont des cou ran ts aér iens nise mani festent dans l
’
atmosphère su ivant es
di rections et des vi tesses très- var iables. Qu oi
q u’
i ls sou fflent dans tou tes les di rections,on
en distingu e 8 principal es q u i sont le Nord,l e N ord- Est
,l’
Est,l e Su d tst, l e Su d, le Su d
est,l’
O u est et le Nord- O u est.L es mar ins par tagent en ou tre les interva l les entre
ces 8 direct ions en 4, ce q u i fa it en tou t 32 di tions,’
on désigne respectivement sou s l e nom d
e tracé de ces 32 r u xnhs su r u n core
toi les, est connu sou s le nom de rose
D . En combien de div isions c lasse—t on l es vents ?B . On l es classe en trois gr andes divisions
l es vents r égu l iers, l es vents pér iodiqu es et les
vents var iables.
D . Qu ’
appel le- t- on vents rég u l iers ?
B . On appel le vents régu l ier s, des vents
q u i sou fflen t tou te l’année dans u ne di rection
constante.
Ces vents, connu s au ssi sou s le nom de r ents a l i z és,s’
observent loin des côtes , sans inter r u ption , dans les
rég ions éq u ator ia les, sou fflant du N - E. au 8—0. dans
l'
hémi 5phère boréal , et d u S- E . au N dans l
’
hém is
ph‘
cre au stra l . I l s r ègnent , des deu x côtés de l’
éq u a
teu r , j u sq u ’à 30degres de lati tu de.
D . Qu els sont les vents pér iodiq u es ?R. L es vents pér iodi q u es sont des vents q u i
sou ffl ent rég u l ierement dans la même di r ecmêmes sai sons ou au x mêmes heu resr u ée ; tels sont la mou sson
,le s1mou n
— 43
D . Définissez les mou ssons ?B . On nomme mou ssons
,des vents q u i sou f
flent six mois dans u ne di rection et six moisdans u ne au tre.
On les observe pr inci element dans la mer et dansl e gol fe d
’Arabie , dans e gol fe du Benga le et dans la
mer de Ch ine. Ces vents sont dir igés vers les continents dans l
’
été, et en sens contraire dans l’h iver .
D . Défin issez le simou n?B. L e simou n est u n vent brû lant q u i sou ffle
des déser ts de l’Asie et de l
’Afr iq u e, et q u i estcaractér i sé par sa ha u te températu re et
‘
par les
sables q u’
i l élève dans l’
atmosphère et tr ans
por te avec l u i . Qu and ce ven t sou ffle,l’
ai r
s’
obscu rc it,la pea u se dessèclœ
,l a respi ration
s’
accélère,et l a soi f devient ardente.
Ce vent est conn u spas le nom de s i ror ro en Ital ieet à A lger , où i l sou ffl e du grand désert de Sahara . I l
por te le nom de Irhamsin en Egypte, où i l se fait sentirdepu is la fin d
’
Avr i l j u sq u ’
en J u in. Pou r se préserverdes effets d
’u ne tram piration c u tanée trop r apide oc
casionnée par ce vent , les indigènes de l’
Afr iq u e s’
en
d u isent le corps de graisse.
D . Q u ’
est—ce q u e l a br ise?
R. L a br ise est u n vent q u i sou ffle su r l es
cô tes,de l a mer vers l a ter r e
,le jou r
,et de l a
ter re vers l a mer,la n u i t ; c
’
est- à- di re de la
r égion l a pl u s fr oide ver s la r égion l a pl u s
chau de.
En effet , le sol 5 echau fi‘
ant pl u s q u e la“
mer pendant
l e jou r , l ’air , di laté su r l e cont inent pl u s q u e su r la
mer , s’
él ève et est remplacé par u n cou rant d’
air pl u s
dense, arr ivant de la mer vers la terre. L a nu it , le sol
se refroidissant pl u s q u e l’
eau'
de la mer par l e rayonnement, lo même phénomène se
‘
repr odu it en sens
contrai re. L a br ise de mer commence aprèsdu solei l , au gmente j u sq u
’à trois heu res de
— 49
midi , décroî t j u sq u’
au soir , et se change en br ise de
ter re après le cou cher du soleil . L es br ises de mer etde terre ne se font sentir q u
’
à de faib l es distances descô tes. L es br ises sont reg i i l iéres entre les tropiq u es,l e sont moins dans nos contrées, et sont à peine sensibles su r les cô tes du Groenland. L e voisinage desmontagnes donne au ssi naissance des br ises pér iodiq u es di u rnes.
D . Q u ’
est- cc q u e les vents var iabe
B . L es vents var iables sont des vents q u i
sou fflent tantô t dans u ne di 1 ec ion , tantô t dansu ne a u tre
,sans q u
’
on pu isse: ( 01 1st:1ter au cu ne
l oi q u i préside à leu r di r ection. D ans les lati
tu des moyennes, la di i ectiou du vent est ti es
var iable,en .1vaavant vers les pô les, cette i r re
u lar i té au gmenté,
sou s l a z ône gl acial e,es vents sou f flent parfois de pl u sieu rs pointsde l
’
hor i z on. Au contrai re,en approchant de
l a z ône torr ide,i ls deviennent de pl u s e
rég u l ier s. C’
est le vent du su d- ou est q u i
ne dans le nord de la F r ance,en Angleter re
et en Al lemagne ; dans le m idi de la F r ance,l a di rection dés vents incl ine davan tage ver s
l e nord ; en Espagne et en Ital ie. c’
est le ven t
du nord q u i pi édcm ine et au Canada :.’
est l e
nord- est.
D . Qu’
entendez - vou s par ou .agans?
R. L es ou r agans sont des tenu étr s ti es
v iolentes,i ls sont freq u ents dans les Indes
Occidentales. D ans les mms de la Chine,l es
ou ragans sont appelés typhons. Dan s l’
I nde et
l es Anti l les,i l s p:ennen t le nom de cyel ônes
(vents tou r 1ioyan tsD: Qu ’
est- ce q u e les trombes ?
B . Les trombes sont des amas de vapeu rs en“
su spension dans les cou ches infér ieu res del’atmosphère u
’
el les traversent,animées
,le
pl u s sou vent,’u n mou vement giratoi re assez
r apide pou r déraciner les arbres, renverser les
maisons,br iser et détr u ire tou t ce q u
’
el les
rencontrent.
Ces météores, q u i sont généralementde grêle et de pl u ie, lancent sou vent des éc lairs et lafondre, en fa isant entendre, su r tou te la z one q u ’
i ls
parcou rent, le br u it d’
u ne char rette rou lant su r u n
c hemin rocai l leu x . Un grand nombre de trombes ne
possèdent pas de mou vement g iratoire, et le q u ar tenv iron de cel les q u ’
on observe prennent naissancedans u ne atmosphère calmé.
D . L es trombes se manifestent- el les au ssi su r les
mers ?
R. L es trombes se manifestent au ss1 bien
su r l es mers q u e su r l es continents,et alors
‘
9
phénomène présente u n aspect r emarq u alL es eau x s
’
agitent et s’
élèvent en forme de cône,tandis q u e l es nu ages s
’
abaissent eu x —mêmes sens la
forme d’
u n cône renversé, l es deu x cônes se réu nissentpar leu rs sommets, et forment u ne colonne cont inu e
de la mer au x nu es. Cependant, même en pleinem er ,
l’
eau des trombes n’
est jamais salée, ,ce q u i prou ve
q u’
el les sont su r tou t formées de vapeu rs condensées,et non de l
’
eau de la mer él evée par aspiration .
D . L ’
or igine des trombes est—el le connu e ?
B. L’
or igine des trombes n’
est pas conn u e.
Pel letier et beau cou p d’
au tres ph*
siciens r ap
por tent les trombes à u ne cau se é ectr iq u e.
1 1 1 .
Phénom èn es aqu eu x .
D . Qu est- ce q u e les nu ages ?
R. L es nu ages sont des am
c ondeneées en gou ttelettestréma, à u ne h au teu r l u s en meme granded ans l
’atmosphère. I ls rËsu l tent tou jou rs de la
c on‘
de‘
sation des'
vapeu rs q u i s‘
élèvent de‘
l aterre.
?
après les apparenceson divise les u ne es en q u atre e
pales, q u i sont es_
cirr u s, les cu ms l ra l u s et les nimbu s.
’
D . Définissez les cir r u s ?
R.,L es cir ru s sont de eti ts nu a es blanchâ
tres, ofi rant. l’
as ect defilaments él iés,assez
semblables .à la eine cardée.
Ce sont les nu ages les pl u s élevés, et, vu la bassetempératu re des régions qu
’
i ls occ u pent , on les regard e comme formés de parti c u les g lacées ou de flocons .
.de neige. Leu r appar ition précède sou vent u n changement de temps.
D . Définissez les Cu mu l u sB. Les mmu l u s sont des nu ages ar rondis
,
p résentant l’
aspect de montagnes entassées lesu nes su r les au tres.
—I l s sont pl u s fréqu ents en été q u’en hiver , et, après
s’ê tre formés lematin , i ls se dissipent généralement
l e soir : Si , au contraire, i l s dev iennent *
alors pl u s
nombreu x , et su rtou t s’
i ls sont su rmontés de ci r r u s,«on doit s
’
attendre à de la pl u ie ou à des orages.
D.,Déflnissez les strains
B . L es str ains sont des cou ches nu ageu æ s
h or i z ontales très- larges et conti qu i se:
forment a u cou cher du solei l et missent
en au tomne et rares au pr in
bas q u e les précédents.
n u ages q u i n’afi
‘
ectentau cu ne forme caractér ist iqu e i ls se di sti ngu ent seu lementpar u ne tein«
te d’u n gr i s u 11 1f01me et par des bords franges.
D . Qu el le est la hau teu r des nu ages .?
R. L a ha u teu r des nu {ges est très—var i ableen m 1yenne, el le est d envi ron à
,4,200é
ieds en h iver,et de à en été..
ais el le est sou vent beau cou p pl u s grande.
D. Q u el les sont les cau ses q u i contr ibu ent à '
la
formation des nu ages ?
B . Pl u sieu rs cau ses contr i bu ent à la formation des nu ages. L a pr incipale est la basse tem— r
pératu re des hau tes régions de l’atmosphère.
En effet, i l se dé
gage constamment de la ter re et
des eau x , sou s l’
in u ence du solei l , des'
vapeu rs q u i .s’élèvent dans l ’air en ver tu de leu r force élastiqu e et
de leu r moindre densité ; ces vapeu r s , rencontrant
des cou ches d ’
air de pl u s ,en pl u s froides, descendent
bientôt à la températu re de satu ration , et c’
est alors
q u e, se condensant en go u ttelettes infiniment petites,e l les donnent naissance au x n u ages.
D. Qu ’
est—cc q u e les brou i l lards ?
R. L es br ou i l lards sont des masses de vapeu r‘
d’
eau q u i condensées dans l’
atmosphère, en
occu pent les basses régions et en trou blent la
transparence.
Ce sont de vrais nu ages, q u i se forment à la su rfaced u sol par le refroidissement des cou ches
'
infér ienres
de l’
atmosphère. L es br u mes ne sont au tre chose q u edes brou i l lards très—épais.
D. Q u ’
est—cc q u e la pl u ie?
R. L a pl u ie est l a chu te à l ’état de go u ttel attes
,de l
’eau provenant e la condensati
dans l es hau tes régions de l’
at
v apeu rs q u i s’
él èvent du sol .
nte q u i se dépose su r le sol , à l a su r"
corps.
D. est- ceq u e la gr êle?
R. gr êle est u n amas de globu les dé _glace
compactes, l u s en m ains vol u mineu x, q u i
tombent de’atmosphè re. L a chu te de :lagrêle
est tou jou r s précédée d’
u n br u i ssement par tienl ier .
2 IV . Phénomènes l u mineu x .
D. Qu ’est- cc q u e l a l u mi èr eet qu el le est se _
nat
R. L a l u mièr e est u n fl u ide extr êmement
su bti l répandu dans tou t l’
u nivers ; el le 1i0u s
v ient du sol ei l,de la l u nee t des étoi les;mais,
q u ant à sa natu re, el l e nou s est inconnu e.
D . Qu ’
est- cc q u e l’
arc—en—ciel ?
B. L’areen- ciel est u n météore l u mineu x
q u i apparaît dans les n u es opposées au solei lnd el les se résolvent en pl u ie ; i l est formé
sept arcs concentr iq u es présentant su cces
sivement les cou l eu rs du spectre solai re.
Qu elqu efois on n’
observe q u ’
u n seu l arc—en- ciel ;mais le pl u s sou vent on en voit deu x l
’
u n, intér ieu r ,dont les cou leu rs sont pl u s v ives ; l
’
au tre, ex tér ieu r ,
q u i est pl u s pâle et dans lequ el l ’ordre des cou leu rsest renversé. Dans l ’arc intér ieu r , c
’
est le rou ge q u i
est le pl u s élevé ; dans l’
au tre ar c , c’
est le v iolet. Rar ement on aper çoit trois arcs- en- oiel .
a u strale l orsq u i l se manifeste au pôle su d. L es au ro
res boréales sont v isib les à des distances considérablesd u pô le et su r u ne étend u e immense. Qu elq u efois u nemême au rore boréa le a été v u e en même temps à Mescou , à Varsov ie, à Rome, à Cadix . C ’
est dans le Groén land qu e l
’
on voit des au r ores herc u les dans leu r
pl u s su b l ime majesté.
D . Donnez la définition d u halo 9R. L e halo est u n météore u i parai t en for
me d’
anneau ou d’
a1 re Ci rcu laire l u mineu se,
et de diverses cou leu rs,au tou r des astres et
pr i ncipalement du solei l et de la l u ne, q u and
i ls sont v u s à traver s u ne atmosphèr e br u mense
,vapor eu se. Ce phénomène est dû à l a ré
fr action de l a l u mière dans l’
atmosphère.
D . Définissez le par kél ie?B . L e parhél ie est l a représentation d
’
u n ou
de pl u sieu rs solei l s formés par la réflexion desr ayons du solei l dans u ne nu ée.
D . Qu ’
appel le- t- on parasélênes
‘
l
B . On appel l e parasélènes’
u ne ou pl u sieu rs
images de la l u ne réfléch ies dans u n nu age.
Lorsqu e la l u ne se l ève après Midi , si l’
éclat du
solei l et la c lar té de l’
atmœphère permettent q u’
on
aperçoive la l u ne son lever , on au ra deu x images decet astro.
D . Qu ’
est- ce q u e le m irage?
R . L e mi r age est u ne i l l i i Si on d’
opti q u e q u i
fai t voi r , eu —dessou s du sol ou dans l’
aimos
phère l’image r enver sée des objets éloignés.
Ce p énomène s’
observe fréq u emment dans les payschau ds, et partic u l ièrement dans les plaines sableu
neu ses de l’
Egypte. Là , le sol présente sou vent l ’aspect d
’
u n lac tranqu i l le, su r leq u el se réfléch issent lesarbres et les vi l lages environnants. Ce phénomène a
été obser vé dès la pl u s hau te antiqu ité ; mais c’
est
Monge, le prem ier , q u i en a donné l’
expl ication, l ors
q u’
i l faisait par tie de l’
eXpédition de l’
Egypte.
Q u elq u efois les nav igateu rs observant dans l’at
mosphère l’
image renver sée des côtes ou des nav ireséloignés c
’
est encore u n effet du mirage.
V . Phénomènes ignés.
D . Q u ’
est- ce q u e l e feu ?
R. L e feu est u n résu l tat du mélange de la
chaleu r et de l a l u m i ere, produ i t par la com
b u stion des corps di ts combu stibles,tels q u e le
boi s,l a pai l le, mai s on ne connai t pas
p l u s l a natu re de l a chaleu r, q u
’
on ne connaîtcel le de l a l u m ière.
D . O ù l e feu se trou ve- t— i l ?
R . L e feu est r épand u par tou t, c’
est- à- dire
q u’
i l est caché dans l es corps q u i paraissent
l es pl u s froids, comme dans l a glace.
D . Q u ’
est—cc q u e 1 electr icité?R . L’
électr ici té est u n agent physiq u e pu is
sant,don t l a présence se man ifeste par des at
tractions et des répu lsions, par des appar ences
l u m ineu ses, par des commotions violentes, par
des décomposi tions chim iq u es et par u n grand
nombre d’
au tres phénomènes.
L es cau ses q u i développent de l electr ic ité sont lefrottement , la pression , les actions ch imiq u es, la cha
l eu r , le magnétisme et l’
infl u ence de l’
électr icité el le
même.
D . L es mots fo u dre, tonner re et éclair ont- i ls la”
meme sign ification ?
B . Cesmots n’
ont pas l amême signification.
L a fou dre est l e fl u ide électr iq u e q u i , dans lestem s d
’
orage, s’
échappe des nu ées. L a vive
l u m i ère q u’
el le répand est l’
éclair,et l e br u i t
q u’el le occasionne dans l
’
ai r est le tonner re.
Q u and on a entendu le tonner re,et même
q u and on a v u l’
éclai r on peu t être sû r den
’
être”
pas atteint de la fou dre.
D . Q u ’est- ce q u e le feu SI . Ehne ?
R. L e feu St. Elme est u ne peti te fl amme
l égère et scinti l lan te, q u i vol tige au tou r des
cordages et des mâts des vaisseau x après latempê te. On pense q u e ce météore est encore
u n effet de l’
électr ic i té.
L esmar ins d’
Occ ident l es appel lentfeu x St. Nicolas,Ste. Cla i r e, Sie. Hé l ène. Sou vent on v it les lames d
’
u ne
armée ornées de ces bou q u ets électr iq u es. F orska l ,nat u ral iste su édois , voyageant à cheval par u n tempsnei geu x , v it ses doigts, sa bagu ette et les orei l les de
son cheval cou ver ts d u n feu de cette natu re.
D . Qu’
entendez - vou s par feu x fol letsR. L es feu a: fel lets sont éga lement des flam
mes légères é l er r an tes produ i tes par l es éma
nations q u i s’
élèven t des endroi ts marécageu x
e t des cimeti è res,et s
’
enflamment à u ne peti te. distance du l ieu où el les se dégagent.
D . Qu’
appelez- vou s étoi lesfilantes ou tombantes
B . On appel le ainsi des météores l u m ineu x-
q u’
on aper çoi t sou vent dans l e ciel par l es
n u i ts sereines,et q u i produ isent su r l es yeu x
l’effet d
’
étoi les q u i tombent.On su ppose q u e ces météores sont tou t simplement
des vapeu rs su l fu reu ses q u i s’
enflamme…dans l’
at
mosphère et si l lonnent l’
a ir , en tombant , comme desfu sées d
’
ar tifice. On q u elq u efois observé comme despl u ies d
’
étoi les fi lantes. C ’
est le 10Août , le 7 Octobre,
—et d u 10au 15 Novembre, q u’
on aper çoit le pl u s d’
é
toi les filantes.
D . Q u el les sont les circonstances q u i affectent le. .c l imat d
’
u ne place ?
R. 1 0 L a l ati tu de de la place, 2° son elevati
on au - dessu s du niveau de l a mer,3° l a p0si
tion et l a di rection des chaînes de montagnes;4° sa distance de la mer
,5° l a forme et l a
natu re du sol,0° les vents
,les pl u ies, etc. etc.
CHAPITRE X I I .
ons METAUX .
D . Q u el s sont les pr inc ipau x métau x ?B . L es pr incipau x métau x sont l
’
or,le pla
t ine,l’
argent, le fer , le cu ivre, le z inc, leplomb,l’
étain, l e merc u re ou le vi f- argent.
Où l ’or se tro u ve—td t ?R . () n trou ve l ’or dans les différents Etats de l ’U-
u
n ion Amér icaine. En Cal iforn ie, dans le Colorado,Idaho,
Montana , le N ou vean—Mex ir;u e, Ar i z ona et en
A u stra l ie. On trou ve encore de l’
or au Mex iqu e et
dans l’
Amér iq u e Centra l e, au fB rési l , A Qu ébecdans la Val lee de la Chau dière et dans la Nou vel leEcosse
En E u rope, à ! remn itz en H ongr ie, en Sibér ie,En Afr iq u e, dans l e bassin du hau t Senégal , dans le :
Sou dan , On en trou ve au ssi dans les i les de la
Mala isie, Borneo , Ct l‘
ebres et S u matra.
Su ivant le témoignage de q u elq u es m inéralogistes,l’
Amér iq u e d u Nord produ it à cette heu re la pl u sg rande q u antité d
’
or et d’
argent su r tou t le globe.
D. Dans q u el s pays l e p l at i ne se tr ou ve- td ] ?
R . Dans l ’Amer 1 pi e a u S u d et dans les Mts. Ou rals..
D. ou se t ro u ven t l es pr inc i pa l es m ines d ’argent ?
R . L es pr 1ncq 1a les m ines d’
argent se trou vent au
Mex iq u e [Gu anax u ato], au Ch i l i , au Pérou , en Bol ivie,en H ongr ie, en Espagne,S u r l a r i ve nord d u lac S u per i eu r , l e long de l a baie d u
T onner r e , on exp lo i te tr ois m i nes d’a rgent de u i s 1870. De
l ’u ne de ces m i nes S ILV ER I sL E '
r, a 2 1 m i les au l a
d e F ra nce Anr n r n ’s I .AN D I ‘°
G on a ex tra i t q u atre m il ions de p i astres en si x ans, d
’u n p u i ts de 10p ieds car rés
et 500pieds dgprofondeu r et d ’
u n t u nnel ou d’u ne gal er iea u bou t d u p ts, cou rant 200pieds su r le lac.
D. Ci tez q u oi des pays ou l e fer est abondan t ?R.. La Gran e—B retagne, les Etats—Unis. L a monta
gne de fer dans l e Missou r i n’
est composée q u e de ce
minéral . L e fer abonde au ssi dans l a grande région
m inérale, au Su d du lac Su pér ieu r . I l est tel lement
répandu dans tou tes les f ormat ions ter restres, qu’
on
l’
a nommé le peintre de la natu re. L e m 1néra logiste
disait : q u and la natu re prend le pinceau , c’
est
nt le fer ox ydé q u i est su r la palette.
D. Dans q u el s pays se trou vent l es m ines de cu iv re lesr iches et l es p l u s p u resL es mines de cu ivre les pl u s r iches et les pl u s
pu res se trou vent dans les Etats—Unis el les sont
peu t- être les mei l leu res du monde.
On l es t rou ve a u N . de l ’état d u M ich igan et su r l esbords d u l ac S u ér ieu r . S u r l a r i ve Canad ienne d u l acH u ron , on explo te des m ines t r ès r iches do
ppls p l u s de
20 ans. On en tro u ve a u ssi a u Ch i l i , en Ang le rre et dans
d i fférentes Contr ées de l ’E u mpe
D. Ci tez q u el q u es pays où on t rou ve l e z inc ?R . L e z inc se trou ve en Ang leter re, en France, en
Belgiq u e, au x Indes et dans le Tou q u in, On en
trou ve au ssi au x Etats—Un is et en différents endroi ts
de la Pr ov ince de Q u ébec. L es pr inc ipales mines dez inc sont cel les de la v iei l le montagne (Bel giqu e,)D . O ù l e p lom b est—i l expl oi té ?
B , L e plomb est exploité au x Etats—Unis, dans lagrande B retagne, en Espagne, On en trou ve au ssidans la N . Ecosse, au N . B r u nswick , à Terre—Neu ve.
L es m ines de p lomb l es p l u s cons idérab les des EtatsUn i s son t cel l es q u i son t S i t u ées s u r les deu x r i ves d uM ss lssip i , a u N . O. de l ’I l l note, a u S. O. d u \V isconsln et.
${owi i
äCeu es d u M isso u r i son t si t u ées a u S. de la r ivi ère
sso u
ou Pétain est» l l exp loi téL
’
étain est explod e en Saxe , en Bohême, dansla pres u
’
i le de Malaca et l’
i le de L es r ichesmines e Cornou ai l les [Ang leterre] ex istent depu is
300 ans ; les mar ins de Tyr et de Sidcn al laient ychercher l ’étain et le c u ivre dont i ls fahr iqu aient le
.. eo .
D. ou l e sel —gemme est—l l e loi té
B . L e sel - gemme est exX
H>ité en Gal icie, dans lesimportantes sal ines de iel iez ka et de Bochnia ,
dans la pr inc ipau té de Sal z bou rg , On l’exploite
au ssi en F rance, à V ic [ Lorraine cette mine peu tfou rnir u ne masse de de q u intau x metr iq u es par an, pendant ans. On retrou ve le selgemme à Box en S u isse, en R u ssie,D. D ’
où nou s v iennent le salpétœ . l e sou fre et l a sou de ?
R. L e sal pétre v ient pr inc ipalement des Indes,”de
l’
Amér iq u e d u Su d, de l’
E3pagne et de Naples.
L e sou fre se trou ve su rtou t dans les contrées volcaniq u es, la S ic i le, l
’
I slande, L a sou de v ientd u Langu edoc , de l
’
Espagne et de Téner i lfe.
1 . MI NÉRAUX I NL FAMMABLES.
D,Q u el s sont les minérau x inflammab les ?
,;D3‘
L es m i nérau x i nflammables sont lahou 1l s, l e sou fre, le bi tu me et l
’ambre.
D. Citez qu el q u es ay s où l ’on tro u ve la hou i l le ?B . C ’
est dans l’
mernq u e du Nord q u e se trou ventl es pl u s grands dépôts de hou i l le q u e l
’
on connaisse,r inci alement dans l
’
Amé r iq u e Anglaise et au x
tats nis. Tou t le bassin de l ’Ohio et du hau t Mississipi n
’
est q u ’
u ne masse de charbon de ter re.
L es m ines de hou i l l e sont a u ssi u ne des r l ncipal esr i chesses de l ’Angl eter re e t de l a Belgi q u e. L a Breta ne
est fiè re, à u ste t i tre, de ses m ines de char bon , q u’el e a
nomm ées es I N DES N OIRES, et q u’el l e retrou ve par to u t
d ans son sol p r iv i l égi é. A u sssi l es Ang la is q u a l ifien t i l s l e
charbon sou s l e nom d e V rmu x R ) I CH ARB ON . OL D ! INGC JAL , et l es Bel ges l e nomm en t l eu r s DI AMAN TS.D. F a i tes- nou s connai tr e l es p rinci al es sou rces de pétro
‘
e
B . I l y a des sou rces de petro e en France, en Ita l ie,en S ici le, _
On en trou ve au ssi en Canada , dans laP rov ince Ontar io, L ’h u i le de pétrole est devenu el’
objet d ’
u n commerce impor tant. Ontar io peu t r iva l iser à cette égard avec la Pensylvanie. L es pl u s abondantes sou rces d
’h u i le sont cel les d'
Enn iski l len , O.
de D u rham. 60pu i ts en activ i té donna ient u n rende
ment moyen de 800 à 900bar i l s par jou r .
m .. rmassa paécmu sss.
m asses. poarnr nu s. cnm r r s,
D. D‘
où nou s viennent les di amente et l es a u tres pl an—ed
pr éc ieu ses
B . L e diamant se tire ded’
I nde, du Brési l et deBornéo. L es au tres pierres préc ieu ses r u bis , l opaz es,emerau de, nou s v iennent de l ’I nde, du Japon, duB rési l , des monts Ou rals,L esmontagnes de l
’i le Ceyl an son t les p l u s r iches en m inéra u x . On en ti re en tr
’w tres des p ier res p récieu ses, tel s
gu s saphe bleu set ver ts; r u bl s, to az es, cr i s tau x de r u che.n y tro u ve a u ss i l a i ou r u ûal lne q u in téresse l es nat u ra l is
tes par son élec trici té. Cette p ier re cr iSta l l l sée, étantéchad
'
ée, atti re les cend res ,et au tres corps l égers.
D. C itez l es pays l es p l u s renomm és pou r l eu rs marbres:l eu rs porphyr es et l eu r s gran i ts ? ”
L o beau marbre blanc_ q u e les scu lpteu rs grecs
employa ient pou r leu rs ou vrages se t irait de l’
i le de
Parcs et du mont Pantél iq u e prés d’Athènes. Au jou r
d’
hu i , on l’
ex trait de Car rare et de Seraveu a Ital ie. )L e marbre statu aire, les pl u s beau x marbres d
’
ornœ.
ment v iennent de là . L es Pyrennées sont r iches'
en
marbres b lancs et de cou leu r ; l ’Angleter re tail le ses
granits et ses se‘
rpent ines la S u ède et la Norvège ainsi q u e la Ru ssie, ont des granits et des porphyres la
P r u sæ et l’
Al lemagne ont desmarbres colorés et des
granits i l en est demémede l’
Espa
gne
‘
fl du Portu gal .Bien des pays
v
extral ent a u jou d ’u des mar bres ; m a i s
tou s l ssent de ant l a.Peninsu le I ta l ienne, su r tou t devan tl es eXp l oi ta tions de CMŒARE et de S u navmz u . Cel les—cia l im e n tent lem onde entier . L e sta tu ai re de SEB AVEZMest p l u s bea u encore q u e cel u i de CAB RARE . L a co u l eu r estd ’u n blanc ma t , p renant sou s l e pol i u n ton de ci re vierge ,sans au cu ne l igne {
anne ou b l eu .tt re. L e c isea u se promene fac i l ement s u r e bloc et en l ève des éc lats r égu l iers.Une par tie des col onnes d u nou vel Opéra de Par i s sont enb rèche v lol lette de SERAVEZZA.
D. D ’ou nou s v iennent l es'
pier res l i thographiq u es, l ep l i tr e et l
’ardoise
B . On tire les ier res l ithographi
deChâteau r‘ou ä .
1Les env irons dePal e dépar t
l ent
DIVERSES especes DE PLANTES.
D . Mentionnez les pr incipales plantes al imentaires ?
R. L es pr incipales lentes al imentai res sont
les grami nées,les r u i ts
,les légu mes
,les
plantes tu béreu ses.
D . Q u el les sont les pr incipales plantes dont on tireles vêtements ?R. L es pr incipales plan tes dont on ti re les
vêtements sont : le coton,le l in et l e chanvre.
D. Un mot su r l e coton ?
R . L e coton l eu r…par le colonnz er her bacé est b lancu r ou de cou leu r: jau nû tre. L e colonni rr ar bor er ccnt
peu t atteindre j u sq u ’à l a a 18 pieds de hau teu r ; i lfou rn it u n coton d
’
u ne excel lente q u a iL e p rem ier de ces végéta u x es t or ig i na i r e de l
’O r i en t .On le c u l tive en Ch ine, a u Cap de Bonne Repérance en
Egy te, dans l’I tal i e mér i d iona l e. en Espagne , e tc. I l est
anse c u l tivé dans la par ti e su d - est des E tats—Un i s q u i esta u jo u r d
’h u i l e p l u s r rand centre. E n 1860, l a red u ct ion.d u coton au x E tats I n i s a été de de ha les, pesan tchac u ne 400 l i vres. L e coton , q u i dans l
’I nde v i t 4 o u 5ans, est ann u el au x Etats-Un i s.D. Di tes q u el q u e chose
\
d u l in ?
R . Cette plante est tres- repandne ; on la trou ve su rl e Continent amér icain , en E u rope et dans pl u sieu rscontrées de l
’
Afr iq u e, su r tou t au Cap de Bonne ESpérance. I l n
’
est point de produ its q u i intéressent p l u s
v ivement l 'agr ic u l tu re et l’
indu str ie manu factu r ièrene l e l in . L
'
écor ce fou rnit u n fil q u i ser t à fabr iq u eres toi les fines et des dentel les. Sa gra ine, empl oyée
.à diver s u sages en médec ine, donne a u ssi de l’h u i le.
D. N ommez l e pays q u i p r od u i t l e p l u s .bea u l i n ?
R . L e pl u s beau l in du monde (le phormi u m tenax ;,”est cel u i de l a Nou vel le Zélande ; i l cr oit spontanément. On l s récol te su r tou t su r le bord de l a mer ,
…dans les crevasses des rochers. L es femmes en fabr ides étoffes soyeu ses du pl u s beau t issu .
ionnez q u el q u es pays où le chanvreest cu l tivé
R. L e chanvre indigène de l’
Asie médianefest cu l tiv é de temps immemor ia l en France et dans tou tes les
au tres par ties de l’
Eu rope, ou i l est , dans ses diver s
pr odu its, l’
objet d’
u n commerce importants"
Dans p l u sieu rs con trées de l’O r i ent , on i
‘
u megles feu i l les
de chanvr e en l es mê l an t a cel les d u t u bes , pou r se p ro
c u rer u ne ivresse sem b l abl e a cel l e de l’op i u m . C ’est avec
l e chanvre q u e se fabr iq u en t l es vo i les des navi resD
. Q u el nom p rend l a gra ine de chanvre et q u el estson u sage ?
l i . L a graine de chanvre se nomme chenevis ; c’est
avec l ’écorce de la tige q u e l’
on fai t la filasse. L e che
nev is sert à la nou r r it u re des volai l les et des animau xdomestiq u es, et i l fou rnit a u ssi u ne h u i le excel lente
pou r la tab le, la peintu re et l’
éc la irage.
CHAPITRE X I V.
vEeEr nu x p as ZONES .
I . Zûne tor r ide.
D . Q u el s sont les végétau x de la z ône tor r ide?
l i Qu and l a chaleu r se trou ve réu nie àh u m idi té
,comme dans la pl u s grande par tie
de la z ô u e tor r i de,on trou ve u ne végétation
l u x u r iante dont cel le de nos cl imats n’
ofi‘
re
au cu ne i dée. O u peu t ci ter parm i l es trai ts ca
r actér istiq u es de l a végétation tr0pical e : l es
fo‘
r ets vierges du Brési l , l es jongles de l’I nde
,
immenses fou r rées de roseau x et de brou ssai l
l es : les fou gères arborescentcs ; le baobab du
Senégal .,et de la Gu inée don t la ci rconfér eu r e
a tteint j u sq u’
à 90pieds.
D . Di tes q u el q u e chose d cs P a lm i er s ?H . L es Palm ier s se placent au premier ra. des os
èces végétales, au tant par la beau te majestu eu se et’
élégance de leu r por t. q u e par les sormces qu ’
i l s r en
dent au x hab itants des reg ions tropica les, au xqu el s‘
i l s feu rn issm t tou t à la l i is le pa in , l’h u i le et le vin.
N ou s par l erons du Pa lm ier da 11 1er . Cet arbre croit
dans les oasis du Sahara, dans le bassin du N i l , enArab ie, en Syrie, en Mé30potamie,’Ce bel a rbre, q u e l ’on a désigné, avec raison , sou s le
nom de PRI N CE ne a t oms v_
t e t r an, él ève j u sq u ’a 75 a.90 p ieds son st
i_pe d ro i t et co lomnal re. Or ig ina i re de l ’A
m met de l ’A! q u e sep tentrional e, l e PALM I ER b ar r imest l ’ar bre r excel lence des oas i s. Par son ombrage ra
frai ch i ssan par son fr u i t , pa r son la i t, par son u t i l i té
généra le, i l s
’est ass u ré l a sym path ie des voyageu r s, a u ss i
l eu q u e l’affec t ion des ind igènes L e Pa r u res nx rr mn ,
d i t M. Ch.Ma r t ins est l ’arbre no u r r i c ier d u désert ; c ’est l il.
seu lement q u’i l mdr i t ses fr u i ts ; sans l u i , le Sahar a sera i t
i nhabi tab le et i nhabi té. Et , selon l e l angage des Or ienta u x , ce Bol D ES Oa s i s do i t p
longer son p ied dans l’ea u
et sa téte dans le l eu d u c iel .L e tronc d u PALM IER DATT IER fo u rn i t par inc l sion u n
l lqbu i de su cré, nomm é LAI T D E Pa lm ier , q u i , après avo i r
au 1 l a fermentation, p rend u ne saveu r vi nc h e D i st l l l é,ce l iq u ide fo u rn i t u n a lcoo l de trés—bon go u t. st i d um ême ar bre p rocu re a u x i nd i gènes l eu r com bu st i le etl eu r bois de constr u ct ion . Ses feu i l les sont emp loyées pou rl a cou vert u re des ma i sons, et l es nègr es confec t ionnen t
fo l io les des pan iers, des nettes, desUn seu l PALM IER na r r mn p rod u i t ] u sq u
’ade fr u i ts, par année, et i l peu t en donner p l u s de 200 ans.
D. on croi t l e Banamer ?B . L e Bamnier , Si u t i le par ses fr u i ts, se trou ve
dans tou te la par tie intertr0pwale de l’
Asre, de l’
Afr i
q u e, de l’Amér iq u e et dans la Malai sie. C ’
est u n gros
r eseau spongieu x q u i croit à la hau teu r de 12 à 15 pds.L e Bananier seu l donne à l ’homme de q u el le nou r
r ir , le loger , le meu bler , l’
habrl ler et l’
ensevohr (B. de
St. Pier re) . Une seu le des grappes du Banamer fai tl a charge d
’u n homme.
L e Bananier r ésente u n m iflqu e parasol dont l a
cime étend u e e
Ëu él evée, et
’agr abl es contou rs dans
ses feu i l les d ’u n a u vert l ongu es , l arges et sati nées
a u ssi ce végétal le p l u s u t i le de tou s l es végétau x rte
t - i i l e nom de Fram es D ’ADAM . C’est sou s son dé! c ieu xom brage, et au moyen de ses fr u i ts q u
’i l reno u vel le sansns
, q u e le bram ine proie sou ventl e co u r s d ’u ne v ie sans i nq u ét u de. Unr u i ssea u po u rvoi t a to u s ses
D. u ’avez - vou s a d i re d u Cœ otier ?
B . 6 Caval ier est u n des arbres .es pl u s réc1eu x
dont la natu re ait fait présent à l’homme. l hab ite
tou te la z one torride et se plait au voi sinage desmers:I l s
’él ève à la hau teu r de 90 pds. et se cou ronne d
’
u n
chapiteau de feu i l les pennées, c’est—à-dire en forme de
5Ÿ'Ï H
‘f
— 66
pl u me, longu es de 18 pieds . Son fr u i t est”Œoru pe,
grosse comme la tê te d’u n homme.
L a g raine est p resq u’enti érement form ée d ’
u n a lb u merr
a cha i r blanche et ferme a l ’i ntér ieu r“ l e centre de cette
a l b u men est occu pé par u ne l iq u eu r c a i re, agr éabl e, rarfrai ch i ssante, u ne sorte de l ai t v é éta l . On ret i re d u L ocot ier u ne h u i le fixe q u i sert a l ’écl a i rage et a l a p rép
arationdes a l iments Tou tes l es a u t res part ies d u Coco ier sontu t i l es 9. l ’homme, soi t po u r l e vét l r , soi t po u r l
’abr i ter .
D. F ai tes- nou s connai t re l ’Arbre a pa inR . L
’
Arbr e a pam ser t à l a nou r r i tu re des Natu relsde la Polynésie. C ’
est au x îles Marq u ises et des Amisq u ’
i l v ient le mieu x .
L’ar bre a pa i n est magn ifiq u e ; i l atteint u ne h au teu r
de 40 ieds : ses feu i l l es sont ver tes, l u i santes, p l u s d ’u n
p ied e l on L e fr u i t q u’i l por te est ver t paie, de forme
ova l e, ayan envi ron 25 pou ces de long u eu r et 22 de grosseu r . Cet ar br e est t rès—p rod u ct i f ; on en fa i t q u atre récol tes ar année. L e fr u i t c u i t est mou et far i neu x , i lrossem l e par la cou l eu r et le goû t , au gâ teau spongieu x .
D. A q u el peu p l e l e Man ioc ofl rc_
—t—i l u ne nou rr i t u re ?
L e Manmo nou rr i t les hab i tants de l ’Amer 1q u eéqu inox iale.
Cet arbu ste, nat i f d u Br ési l , atteint u ne hau teu r de sixa sep t p ieds. Ses rac i nes sont trés
—fortes d ’u n a deu x s.
de l ong. L e su c est l a i te u x et vénéneu x et cependan on
t i re de l a r ac ine d u Mani oc rat i ssée, lavée et rapée, u neféc u le ex trêm ement nou rr i ssante. On vend en Eu rope l afar ine d u Man i0c conn u e sou s l e nom de TAP IOCA.
On fai t au ssi avec le Mani oc fermenté d iverses boi ssons.
D. P ar l ez d u Cacao ?R . L a i
“
eve avec laqu el le le cacao est préparée est
l a graine d’
u n nel arbre au x feu i l les ver tes, foncéeset l u isante! Cet arbre atteint u ne hau teu r d’
env ironv ingt pieds. I l est or iginaire des Indes Occidentaleset de l
’Amér iq u e Centrale i l croit natu rel lement æau
Mex iq u e et i l en forme des forêts entières.
Lorsq u e l es Espagno l s firent la conq u ête d u Mexi q u e, i l s:t rou vè rent
qu e l e breu vage réparé avec le cacao étai t en
u sage, chez es Mex icains e temps imm émor ia l . L es N ew
t u rel s donnent a cette p réparationou se réœ lænt l es épices ?R . L es épi ces, la mu scade, la cannel le, et le gir ofle
se récoltent dans tou tes l es I les Mol u q u es ; le poivre,dans les I les de la Sonde.
L em ecanmn est de la fam i l le des l au r iers° i l attei nt
u ne ha u teu r d ’en ron trente pieds. I l est natifde Bandao u I L ES a u x 1 19 1
L e CAN NEL L I ER est au ssi de la fam i l le des la u r ier s ; i l a.ha u teu r. L a cannel le est l ’intér ieu ra r bres. L a mei l l eu re est cel l e q u inom breu x q u i sortent des rac ines deée ess
—
cel le de l ’i le Cey l an.
e cm u nn emo… est de l a fam i l le
Mo l u q u es et a u t res i l es
D. Par lez - no u s des Q u inq u inas, de la vani l l e, de l ’ind igoet de la canne a su cre
R . L es Qu inq u inas forment au Pér ou et au B rési l«des forêts immenses, q u i , depu is deu x siècles, sont
ex loitées pou r leu r pré c ieu se écorce.
a vani l le, l’
indigo , la canne à su cr e figu rent au
nombre des pr inc ipales produ ctions de l‘Amér iq u e«Centrale l
’
I nde produ it a u ssi la canne à su c
re et u n
e xcel lent indigo ces deu x dernières plantes sont or i
g inaires de cette contrée.
D. D ’où l e café est- i l or igina i re ?
B . L e café est or igina ire de l’
Arabie (Yémen) i l esta u ssi c u l tivé au x Anti l les Mar tiniq u e à la G u yane,21 Bou rbon , su r la côte de la Gu inea, au x I les de laS endo N ava l , et dans l
'
Amér iq u e Centra le,D. ou l e thé est— i l r écol té ?
R . L e the est récol te dans la Ch ine mér idionale, auJ apon , à Java, dans la Coch inch ine,D. D ’
où nou s vi ennent l a l aq u e et l es vern i s ?R . L a la .
/aa et les vern is nou s v iennent des I ndes,de la Chine, du Japon et de l
’
I nde- Ch ine.
D. Où se r éco l te l e caou tchou c et comment l ’obti en t—cn
B . L e caou tchou c (su e de l’
hévea ) se ré col te dans
l es forêts de la G u yane, du B rési l , On l’
obt icnt en
fa isant u ne incision à l’
écorce de l’
arbre, le ju s q u i. en cou le s
’
épaissit, exposé à l’
a ir .
D. D ’où nou s vient l a gomm e arabiq u e
B . L a gommearabi q u e, produ ite par d ivers acac ias,est récol tée su r tou t au Senegal dent el le fai t la r ichesseD. D ’
où no u s v iennent l es d iverses p l antes m éd ic inal es ?R. L es drog u es et plantes méd ic ina les, les ba u mes,
v iennent su r tou t d u B rési l et de l ’I nde ; le mei l leu rcamphre v ient de B orné0
°
l’
opi u m est ex trait des pa
vots q u i cou vrent l’
I nde 1 encens, le benjoin. v iennent«des Indes et de l
‘
Yèmen ; la rhu barbe est la rac ine
d’u ne plante q u i croit su r u ne Chaine demontagnes
près des front ières de la Ch ine.
D. Di tes u n mot d u Sésame et d u H enné ?
R. L e Sésameest u ne plante d’où l
’on tire u ne hu i le
q u i a été en g rande répu tation en Or ient. On e cu lt iveavec beau cou p de soin en Egypte, ainsi q u e dans leLevant et l ' I ta l ie.
L e Henne'
est u ne plante tinctor iale cu l tivée danstou t l
’
Or ient ; el le donne u ne cou leu r orange avec laq u el le les gens à la mode se teignent les l èvres, lespau pières, le nez et les orei l les.
D Par lez —no u s des ar bres forestiers de la z_
one tor r ide
R. L es arbres foresti ers de l a z one tor r ide
sont très—var iés et très- abondante. L es pr inci
peu x sont : l’
ébénier (Madagascar , Indes,) l’
aca
j ou (Yu catan, Anti l les ) le pol isson Amer i
q u e Mér idienale), ce bois est violet et adorent.L es boisde tek et de santal (Indes, Océanie) sontexcel lents pou r les constr u ctions navales.
et deu x noi x . Lo rsq u ’on l u i f’a i t
‘
des incnsions dans l e tronc ,i l donne en a bondance u n la it g l u an t c u i ex ha le u ne odeu rde ba u me. Ce végétal bienfa i sant croi xa Caracas
I I . Zône tempérée,
N omm ez l es pr incipnu x vég étau x de la z one tempérée
R. Moins var iée,moins r iche qu e la végéta
tion des tropiq u es, cel le de la z one tempérée
présente cependan t des cu ltu res très- impor tantes
, parm i lesq u el les nou s ci tons en prem ièrel igne les céréales, lapommede ter re et la vigne
(F r ance, Cal ifornie). L e l in et le chanvre (B u ssie
,Belgiq u e, la garance dont les racines
ont la prepr iété de donner u ne cou leu r rou ge
— 70
bea u ; l es noyau x servent a fai re des chapelets qu ’on regar
d e comme t res—préci eu x .
Un p ieu x pel er in a l lant u n jou r de J ér u sa lem au Montde l ’Ascension vi t , en traversant Gethsemani , u ne femme
g recq u e q u i p ria i t a u pied d’u n Ol i v ier. Une heu re apr ès, i l
repassa pa r l e meme—
chem in, et la u v re peler ine éta ite ncore p rosternée a la mém e
âlace. la considè re u n mo
m ent, et i l f u t frappé de l a c leste ex reeston de sa fig u re :
c ette femm e sem b a t ne l u s ten i r a a ter re ; la nsée deDieu l ’a bso r ba i t. I l ét ai t rd l a n u i t a r r i va i t. 8 po rtesd e l a vi l le von t se ferm er , d i t le ter in a la p ieu se étrangère q u e fai tes—vou s donc la dep s si longtem ps J ’écou te,r épond i t - e l l e, L ES GÉM I SSEMENMS DE L ’AGON I E D E MON
SAUVEUR ! P u i s e l le su iv i t l e peler in dans la vi l le sa i nte.
l ) . D ites q u elq u e chose su r les arbres forestier s ?I l . L es arbres forestiers l es pl u s répandu s et
l es pl u s u ti les, soi tpou r le chau ffage. soit pou r
l es constr u ctions,sont : le chêne
,l’
orme,le
mer isier,l’
érable emblème de la nationa l i té
canadienne,de l a for ce et de l
’abondance
,le
noyer , le frêne, lehêtre, l e charme,l e…le u i ,
et de nombreu ses espèces de pins et de sapins.D. Di tes u n mot d u chêne—l iège et d u cèd re d u Li banR . L e chêne— l iège est u n arbre propre au x pay s
c hau ds ; l’
Algér ie possède beau cou p de forêts de c :t
a rbre dont l ’écorce est si u ti le. L es récol tes du)l iè ge
se font ordinairement de 8 en 8 ans dans chaqu e for êt.L ecèdr edu L iban est d
’
u n aspect plein de grandeu r ;I l é tend, a 120pds. du sol , ses l ongs b ras hor i z onta u x .
S u r l e rever s de l ’Atl as, a u N . de l ’Af r iq u e et dans l esc ont rées tem érées de l ’As ie
,l e cèd re form e des forêts im
m enses, d u p u s majest u eu x et d u p l u s im pos an t aspect.
D . Un m ot d u p in et d u peu p l ier d’I ta l ie ?
R . L e in d’
I ta l ie a u n aspect tou t par ticu l ier i l
présente a forme d’
u n parasol , ce sont les branchesd u hau t q u i prennent le pl u s grand devel oppemen t.L
’
écorce du peu pl ier est empl oyée en Ru ssie peu rl’
apprét des maroq u ins.
D. Par l ez d u se u l e-
pl eu reu r et des arbres géan ts de l a.Ca l iforn ie ?
R . L e sou le—pleu reu r (sa l ix baby lonica ) est partic u l iè rement recherché par la longu eu r , la fiexib l ite et l
cou rbes de ses rameau x q u i l u i donnent u ne physionomie d
’
u ne grà ce mélancol iq u e. Sa patr ie est incpna u e.
— 71
L es arbres géants de la Cal ifornie, (Mammoth treesont été décou ver ts, d it- on, par le natu ra l iste Lobb , su ru ne hau te montagne de la Cal ifornie, SIERRA nevaoa .
Ces ar bres gigantesq u es. de la fam i l le des coni fères, sontu ne espece de cèd res ; u n de ces a rbres a a tteint u ne ha uteu r de 485 pds. et 1 10 de confl rcéren ce : i l s peu vent avoi r
a 4000 ans d ’ex i stence.
D. D ’où l e Cyprès est—i l or i g inai re et fa i tes connai tr eq u el q u es- u nes de ces propr iétés ?B . Cet arbre, or ig ina i re du Levant , a l
’
avantage de
pu r ifier l’
air . Son feu i l lage est tou jou r s ver t ; son bois,for t et incorr u ptible, est su sceptible de recevoir u n
beau pol i . L es branches na issent de la base du tronc ,
en les tai l lant , on leu r donne diverses formes. L es
Cyprès [C u pressu s semperv ir ens. L i nne‘
e] atteignentu ne hau teu r de 50à 60pds. I ls fou rn issent u ne résine
u ti l e contro les b lessu res récentes et u ne bel le Cou leu rcannel le. L es Anc iens avaient fait du Cypr ès l
’
emb l ème de le mor t , ti tre q u e nou s l u i avons conservé.
L a magn i fiq u e prepr iété des Sœu r s des SS. N om s deJ ésu s et de Ma r ie a Oak land (Ca l i forn ie) , si t u ée su r lesborde au l ac Mer r itt ex tension de la ba ie de S. F ranci sco )est entou r ée d ’
u ne ha e de cyp r ès conn u s sou s l e nom deMON TEREY CYPRESS. Cette ha ie a q u i n z e p ieds de ha u t, el l eform e comme u n m u r
*
i naccessi b lc. C ’est dans ces tou ffes
épa i sses «
q u e des myr iades de]peti ts oi sea u x ,
tel s q u e l es
0 sea u x - m o u ches , l es l inottes, es roitel ets, l es canar i s sauv ages, etc., constr u isen t leu r s n ids et rotègen t leu rs aim a
b l es co u vées. Ces dern ier s rempl issent ’a i r de leu r dél icieu se
et ravissan tem él od ie. Dans l es envi rons de cette hai e, u nde ces cyp r ès a env i ron 25 ieds d ’él éva i ion ; i l est de ferme
y ram ida le su rmontés d u ne c roix tai l l ée dans le sommete l ’arbre ; i l fai t l ’adm i ration de tou s l es V i si teu rs.
5 I I I . Zône glama1eD . Q u els sont les végétau x de la z one g laciale
”
R A mesu re q u e l’
on s’
approche des par ties
froides du lobe,l a végétation diminu e et se
, r abou gr i t : a vigne cl is rai t au 520 lati tu deN .;l e blé s
’ar rête au 600 ; e seigle va ju s u
’
au 620.L es forêts ne se composent pl u s q u e e sapins
et de bou leau x,et cessent à peu pr ès sou s l e
cercleM ai re. And ela,on ne trou ve pl u s q u e
desmou sses et des l ichens, récieu ses plantes
q u i servent à la nou rri tu re es rennes.
CHAPITRE XV .
AN IMAUX DES ZONES.
I . Zône torr ide.
D. Q u els sont les p r i n an imau x de l a z one torr ide
R. Demême plan tes, les especes ani
males var ient su ivant les lati tu des et les z ônes.
Dans la z ône tor r ide, les espèces sau vages
sont nombreu ses,les singes s
’
y rencontrent en
grand nombre les carnivores sont re ré
sentés ar l e l ion (Afr iqu e, Perse), e tigre ( Si e
contra e et la panthere, le léopard, lejagu aret l
’
hyène. L es grands pachydermes, l’
élé
phant, le rhinocéros et l’
h ip opotame se trouvent en Afr iq u e et dans l
’Asw Mér idionale.
Dans l’
ordre des r u minants,on trou ve la gi
r aie en Afr iq u e ; el le est gracieu se et si grande
q u’
el le atteint u ne hau teu r de 1 6 pieds. El leest renommée pou r sa bel le eau .
L e z èbre, cet elegant animal ha l ie le Cap de BonneEspérance et probab lement tou te l
’Afr iq u e Mér idional e et u ne part ie de l
’
Afr iq u e Or ientale. L e cou dou du
S . de l’
Afr iq u e, a u ne forme gracieu se et est dou é
d’
u ne grande agi l ité, on le rencontre, dans les plaines,ar trou peau de v ingt tr ente mi l le. L es ant i lopes, .
gaz el le se trou vent au ssi en Afr iqu e.
D. Dites qu el qu e chose d u chameau
D . L e chameau , ce vér itab le vaisseau du désert,sans lequ el on ne sau rait traverser ces flots de sab lede l
’
Arab ie, peu t étre pl u sieu rs jou rs sans boire ni
manger ; le fardeau q u’
i l porte est de 500à 1000 l ivres.
L e lait du chameau nou r rit son condu cteu r ; sa chair
est su ccu lente et d’
u n assez bon goût ; ses nerfs font debonnes cordes ; son poi l q u
’
on tond annu el lement , proc u reau x Arabes des vêtementset des tentes. On se sert
a u ssi du poi l de chameau pou r fabr iq u er le camelot.D . Comment les Arabes regardent—l is l e chamea u ?R. L es Arabes regardent le chameau comme u n
présent du Ciel , u n animal sacré, sans le secou rs da
q u el i l s ne pou rraient ni su bsister , ni commercer , nivoyager . On trou ve le chameau dans l
’
Afr iqu e Sept.,l’AsieOccidentaleet Centraleet laRu ssieMér idionale.D. Un mot
_
dss principau x oi seau x de la Mine tor r ide
R. Les Oi seau x de cette z ône sont nombreu xet remarq u ables par l a vivacité et l
’éclat de
l eu r pl u mage. En général , le nombre des'
oi
seau x et l’
éclat de leu r s cou leu rs diminu ent àmesu re q u
’on s
’éloigne de l
’
Equ ateu r .L
’au tr u che
_se trou ve en Arabie et en Afr iqu e. L es
pl u mes d’
au tr u che sont très—recherchées dans notre
pays pou r la par u re des Dames les Or ientau x en fontdes éventai ls on emploie son cu ir à faire des c u irasses. L e cigne noir se trou ve en Au stral ie les oiseau x
d u Paradis dans la N .- Gu inée et les i lesenvironnantes,
i ls v ivent dans d’
épaisses forêts, se nou rr issent defr u its et d insectes et sont su rtou t fr iends demu scades.
D. Par lez - nou s de PH imndel l s sal anganeR. L
’
Hi rondel le sa langane, q u i hab i te Java et Su
matra, est cél èbre dans le monde entier par l’impor
tance al imentai re de son n id.
Cet oiseau habi te l es rochers et les cavernes des r ivagesm ar i times. Q u and i l veu t fai re son nid , i l avale des fu c u s,
plantes marines fort comm u nes en ces parages, l es élaboreans son estomac et l es dégorgs ensu i te po u r en consti tu erl es parois de son n id. L es fu c u s ainsi di érés conti ennentdes pr incipes n u tr i tifs, q u i sont d u me l eu r effet su r les
personnes épu i sées r l es ex cès de d ifiérente nat u ra C’est
gou r cel a q u e les C nc is font u ne si nde consommatione nids de sa langane, mal gré l eu r x élevé. D u temps deB u flbn
,on expor tait , chaq u e ann e, des cô tes de Cochin
chl ne, q u atrem i l l ions de ni ds de sa l angane, q u i représental en t u ne somm e considérab le ; et l e p ropr iétair e d’u necaverne si tu ée dans l ’i le de J ava en reti ra i t ann u el l ement ,
p l u s de fl or ins de rente. A u jou rd ’h u i cet. état dechoses ne parai t pas avoi r changé.
D. Dites u n mot des tort u es et des hu i tres per l iè res ?R. L es tortu es, dont l
’
écal l le est l’objet d ’
u n im
portant commerce, se trou vent au x Mol u q u es, au x
Grandes Anti l les, en G u inée et dans la Pol ynésie,L a to r tu e
qigantesq u e cu retta esc u lenta) mes u r e six
e l le pèse 700 bs. Ces tor nes vivent dans la mer et ne 0 er
«chent la terre q u e po u r y déposer leu rsœu fs dans l e sab le.L es grosses h u itres des mers des Indes,(pintadines
mèr es per les, ) fou rnissent les er les les pl u s estimées.
E l les se rencontrent dans es mers très—d ifférentespar la latitu de. On les trou ve dans le gol fe Persiq u e,su r les côtes de l ’Arab ie H eu reu se et du Ja ou , su r
l es r ivages de la Cal ifornie, au près des I les’
Ota i ti .
D. N ’y a—t— l l pas d
’a u tres var i étés d ’h u i tr es per l ières
R . Beau cou p d’
au tres var iétés d’
hu itres sont au ssi
perheres, ainsi q u e les mol l u squ es au tre q u e l’h u itre,
tel le q u e la mou le commu ne.
D._Di l es u n mot de la mou l e, de l a pinne ma r ine, de l a
t u r binel le et de l ’Orei l l e de m er
R. L a r ou le l’
emporte su r l’h u itre au point de v u e
d e l’
intel l igence. Tandis q u e l’h u itre demeu re éter
n el lement r ivée au rocher où el le a pr is rac ine, la
mou le peu t faire q u elq u e mou vement.Cemou vem ent, c
’est l e byssu s q u i l u i perm et de l ’accomp l ir . L a mou l efixe son byss u s a u n point so l ide, et en ti ran ts u r ce aq u et de fil s, el l e eu t dé lacer sa coq u i l le. L a maison en ra i nan t son hô te, ’
an lm a sem et en ma rche. I l nefai t as de grandes enjam bées ; q u elq u es l ignes su ffisent asa
ñol re.
a inne mar ine, eSpèce de mou le q u i se trou vedans a mer Rou ge et la Méditer ranée, pr odu it des
per les r oses ; la tu rbinel le de l’
Océan Indien en donne
des b leu es et des l i las, et I’
Orei l le de mer , des vertes.
D. ou se trou vent l es pr incipa les pêcher i es de per lesR . L es pr incipales pêcher ies de per les se trou vent à
l‘
i le Cey lan ; i l y en a au ssi dans les gol fes de Panama ,
et de la Cal ifornie. L a pêche de per les et de nacre commenos à l ’i le Cey lan au mois de Févr ier ou de Mars etn e du re qu ’
u n mois. E l le occu pe pl u s de 250bateau x .
D. Dites u n mot des insectes?B . L es insectes dangereu x ou incommddæ
p u ll u l ent les seu l s u ti les sont lever - à—soio(Chiet Inde ) et la cocheni l l e (Am. Cent‘a
‘
)
3I l . Zéne tempérée.
D.Un mot des pr inci pau x animau x de la z one tempérée
R. L a z ône temperée a moins d’
anima u x
n u isibl es de tou te espèce : l’
oms et le lou
sont les seu ls carnivores dangere u x. C’
estau sml a z ônedes bel les races d
’
animau x domestiq u es.
L e cheval et l e bœu f y abondent par tou t, et
r endent à l ’homme c ivi l isé des services dont
i l l u i serai t impossible de se passer .
L e cheval , or ig inaire des steppes de la Tartarie et
de l’
Arabie, est encore à l ’état sau vage en Tar tar ie, et
résente en Arab ie et en Syr ie le type de l’
espèce. One tr ou ve en Perse, en Syr ie, en Egypte, en Barbar ie(chevau x herbes dans tou te l
’
Eu rope, en C ircassicet dans l
’
Amér iq u e, où les E u ropéens l'
ont répandu .
L e bœu f, comme le cheva l , se trou ve dans tou tes lesparties tempérées de l
’
Asie, de l’Afr iq u e et de l
’
Eu r0pe;1 1 8. été au ssi introdu it en Amér iq u e par les Eu ropéens.L e z ébu , ou bœu f bossu , est u ne var iété très—ré
pendu e dans l’
I nde et l’
Afr iq u e or ienta le. L e hu il le se
t rou ve dans l ’Asie du Su d , d’
où i l est venu en E u rope(Ita l ie); le yack ne se rencontre q u e dans le Th ibet etl a Tartar ic ; l e b isou v it dans les immenses prair iesd u bassin du Mi ssissipi .
D. O ù se trou vent l e mo u ton , l a chèvre et le porc
R . L e mou ton , la chèvre et le porc se trou vent au ssidans les rég ions tempérées de l
’
Anc ien Continent ; del à le mou ton est passé dans l
’
Au stral ie, dont i l est devenu les pr incipales r ichesses. On les retrou ve au ssidans l
’
Amér iq u e du Nord . D ’
après les r enseignementsl es mieu x fondés, lemou ton paraît avoir ete le premieranimal domestiqu e de l ‘homme ; i l est or ig inaire del’
Asie occidentale.
D. Q u el le est la pat r ie de l a v igosne et d u lam a
R. Dans tou te la Cordi l lère des Andes, la v igogneet le lama remplacent nos an ima u x dc i i i est iq u es.
Si la z ône tempérée n’
offre pas d’
oiseau x au pl u mageéc lalant , on y trou ve en revanche les oiseau x domest iq u es, la pou le, le canard, l
’
oie et le dindon, ce dern ier or iginaire de l
’
Amér iq u e.
{ III. Des Pêcher ies.
de q u el qnes pêcher iesR. De nombreu ses espèces de poissons donnent l ieu ,
dans les mers tempérées, à des pêcher ies q u i , tou t en
rappor tant des mi l ions, forment et entretiennent
nombreu x mar ins.
L es pêches de la mor u e, su r les Bancs de TerreNeu ve, sont les pl u s impor tantes du monde CesBancs,ai nsi appel és, sont des plateau x q u i s
’él èvent du fond
de la mer ; la profondeu r des eau x q u i les cou vrentvar ient de 150à 500pds , c
’
est là q u e lamoru e trou vesa nou r r itu re et va déposer son frai . L e grand Banc ,situ é à l ’Est et au S . de l
’
i le, a environ 600mil les delong su r 200de large. Au Su d de cas Bancs, l
’
OcéanAtlantiq u e u ne profondeu r d
’env iron pieds.
Ces pêc hes occu pent , chaq u e année, près deersonnes et bâtiments des Etats—Unis, de larance et de l
’
Ang leterre. L a pêche commence versl e dix Mai et se continu e j u sq u ’à la fin de Septembre.
D. ou se fa i t l a che d u hareng et ce l le d u veau mar i n ?
R . L a pêche u hareng et cel le du veau mer… se
fait su r la côte du Labrador .
D. F ai tes connai tre l es
8r i ncipal es pê cher i es d u Canada
R . L es pêcher ies du anada sont tres- bel les et trèsprodu ctwes et forment u ne des branches importantesde l
’indu str ie canadienne. L es pêches les pl u s inté
ressantes sont sans contredi t cel les du marsoin de lar i v ière Q u el le et cel le de l ’etu rgeon des Cascades.
Au ssitô t q u e l e grand fl eu ve a seco u é son manteau de
g l ace, l’ét u rgeon remonte l e cou r ant . S u r u ne poi nte élevée
et verdoyante, au l ed de l aq u el le vient se br i ser l a vagu eéc u meu se des r api es (en tre St. T imothée et Beau harnoi s,end roi t q u e l
’on nomm e L E B U I SSON on peu t voi r l es
pêcheu r s au x agu ets. M u n i s de longu es perches term inéespar u n crochet , i l s attendent l e poi sson q u i sa u te de rocheren rocher ou rase l e fl ot a sa su rface. L e pêcheu r l e l anceavec u ne el le ad resse q u e rarement i l m anq u e sa capt u re.
S i l e poi sson n ’est pas gravem ent b lessé, i l est i n trod u i tdans l es réservoi rs ou i l pe u t vi vre p l u sieu r s jou rs : ce q u ipermet de le transporter frai s su r l es marchés.
D. Comment fai t—on l a pèche au x marsoins ?R . L a pêche au x marsoms de la rm ère Qu el le est.
constru ite au moyen de perches de 18 pieds de lon‘
ab ondent. L’
embou chu re du St. Mau r ice est fréq u entée, en h iver , par la petite mor u e q u
’on prou d à la
seine en très—grande q u antité.D. Par lez - no u s d u tu rbot, d u thon et de q u el q u es a u tres
poi ssons demer
R. Le tu rbot est excel lent, sa cha i r est b lanche etfort dél icate ; la peau séchoe sert de brosse pou r nettoyer les planchers. L e thon 3088 j u sq u 'à mi l le l ivreset l
’
ancheis [ petit poisson e la Méditerranée] est
tr ès—recherche.
L a sèche teint en noi r le rocher su r 1 nel el le repose.Pou rsu i vi , ce O l t 8( ) l l obsc u rc i t l ’ea u en d sti l lant u ne I l
q u eu r noi re e fétide q u’i l porte dans u n sac part icu l ier
cet te l i q u eu r ser t de cou leu r a u x dessinateu rs.
D. N ommez q u elq u es poi ssons élèctri q u ea ? _
L a torpi l le donne des chocs d’é lectr ic i té , le gym
note électr iq u e [ gymnotu s electr ic u s] possède au ssi
l a propr iété d’
engou rdir , même adistance, les au tres
annnau x ,
t lD .
lL’éghéne rémora n ’
a—t - i l pas qu elqu e chose de parc u or
R. L ’échène rémora ou sacet hab i te l a Méd i ter ranée. Cepo i sson est po u rv u d ’u ne es ê ce de d i sq u e ap lati q u i reco uy ro sa tête et q u i est form d ’u n g rand nom bre de l ames
c ar ti lag i neu ses t ransversa les et mobi les. A l ’a i de de ceto rgane, i l adhè re très-for tement a u x rochers, et mém é au x
navi res. I l s’attache au x grands poi ssons. Cette adhérenceest si for te, q u e l a force d
’u n homm e ne peu t parven i r a la.
v a i ncre. L e r émora se fixe q u el q u efoi s a u vent re d u req u in ,
et fa it de longs voyages sou s cette monstr u eu se locomot i vean ima l e.
D. Di tes qu el qu e chose des h u îtr es, du cora i l et deséponges ?
R . L a consommati on des h u îtres est deven u e tel leq u e ce mol l u sq u e est u ne sou rce de r iches8e impor
tante pou r les pays où on le trou ve [CancaleL e corai l se pêche su r l es côtes de la prov ince de
Constantine
[Afr i q u e,]
Un rec u ei l e les bel les éponges su r la côte de Syr ie,les sépias su r les côtes de l
’
I tal ie et de la Ch ine. On
fait au ssi la pêche au x éponges à ! ey—West Fl or ideI l fau t au ssi par ler des abei l les [Ital ie, ranc
‘
e,
nada], du ver—à - soie [Ital i e, France], et de la sangsu e[Hongrie], parmi les animau x u ti les à l
’homme.
— n
ë IV. Zône glaciale.
D.Q,nels sont lespd noipau xœflm nx deh … … î_
R. Dans les pays froids (Sibér ie, Amériq u e
polai re, les animau x à fou rr u re précieu seevienneni abondants ; les lou tres, lesmartres,le l ièvrepolaire, le renard au fin pelage, l
’ber
mine,la z ibel ine
,le castor
,etc.
,fou rni ssent
les pel leteries les pl u s renommées.D. C itez q u elq u es espèces d
’
oiseau x ?
R. Qu elqu es espèces d’oiseau x sont à ci ter
le pin noin dont la pesanteu r est de 60 à 70l ivres abi te les terres au strales ; i l ne peu t ni
marcher ni voler , i l gl isse rapidement su r leseau x de l
’
Océan et plonge avec u ne rando
ae i l i té. L’eider fou rm i l
’
édredon dans l émis
phère boréale. Cet oiseau estdeu x fois la gros
sou r des canards ordinai res.D. Q u ’avez - vou s a d i re de l ’ai batms ?
R . L’
albatros est de la fami l le des palmipèdes. Ces
oiseau x d’
eau sont les pl u s gros et les pl u s voracos.
Leu r séjo u r hab i t u el , a l a su r face des ea u x des mers a u s
t raies, l es a fa i t nommer P É LASGIEN S , l es navigateu r s nel es connai ssent q u e so u s l e nom de nou r ox s D U CAP etVAISSEAUX I i i GUERRE a cau se de l eu r ta i l le énorme ; l eu rsa i l es étend u es ont j u sq u
’a 15 pds. d’envergu re. L a n u i t , i l s
r eposent su r l es va nesde l ’ocean , la tête cachée sou s l ’a i le“
fleu r p l u m age est g néral ement b lanc, l e mantea u est noi r.
D . C itez q u elqu es au tres animau x de la z ône glac ialeR . L a baleine des mers glaciales au Nord de
l’
Eu rope et de l’Amér iq u e. L’
ou r s bl anc et le
bœu fmu s u é se rencontrent encore au 700 1a
ti tu de N . e renne se trou ve eu'
N . d u 500 la
titu de N . et ser t,avec le ch ien
,à tou s l es u sages
.des habi tants des contrées polai res.D. F ai tes connaî t re le renne
R . L e renne est à peu près de la tai l le du cerf d’Eu
. r 0pe. Sa tête est large et ressemble qu elq u e peu à cel le
.du bœu f, son bois a près de qu atre pieds de long . L es
. . so
jambes assez fines, se terminent par ses pieds robu stes.Son pelage est gr ossier , d
’
u n br u n gr isétre l’h iver , i l
dev ient laineu x et b lanch it sou vent. Une précau tionde la natu re q u on ne sau rait tr 0p admirer , est cel le
q u i est dest inee à protéger l’
œi l du renne contre l’
éc lat
fatigant de la neige : u ne troisième pau pière c l igno
tante peu t r ecou vr ir , à la volontéde l’
animal , le globeocu lai re tou t ent i er .
Ce p r écieu x an im a l habi te l es sol i t u des gl acées d u pô lea rctiq u e et l es contr ées l es p l u s septent r iona les où l
’homm e
se soi t fl xé. O n l e tr o u ve a u Spi t 2 perg , a u Groë n l and , dansl a Laponie l a F in l ande et tou t l e nord de l a Ru ssie, dansl a S i bér ie, la Ta r tar i e,Po u r l e Lapon l e renne est a l a foi s u n cheva l u n bœu f,
et u ne brebi s. En effet , r éd u it en dom est ic i té , i l s’attel lecomm e l e cheva l , q u oiq u ’i l cou re su r l a neige et su r l a g lace.S u r u n ter ra i n n u l , i l peu t parcou r i r se t a h u i t l i eu es al ‘heu re ; mai s son a l l u re ord inai re est e q u a tre a cinql ieu es. On vo i t dans le pa la i s d u Roi de S u ède l ’im age d
’u n
r enne q u i cond u isi t u n officier , chargé de dépêches p ressées,a la d i stance de 320 l ieu es en 48 heu r es, ce q u i r ep r ésenteu ne vi tesse constan te de six l ieu es et dem ie a l ’heu re. L ’
a
n ima l tomba m or t a son ar r ivée.D. Donnez l e caractère d u renne et son u ti l i téR. L e renne est do u x et doci l e. L ’
ex trém e froid est nécessai re a son ex i stence. T ranSpor té dans l es contrées cha u des, .
i l y pér i t et ne s’y rep rod u i t pas.Sa fem el le donne u n l ai t su pér ieu r a cel u i de l a vache, et
d om. on reti re d u beu r re et u n fromage de for t bon goû t.Sa chai r , q u i est ex cel l ente, const it u e u ne p r écieu se r es
sou rce a l imenta i re,Ër esq u e l a seu l e dans l es r égions po lai
r es. Son poi l fo u rn i u ne fou r r u re épai sse et chau de ; et sa
peau se transforme en u n c u ir sou p l e et for t q u i sert a con
’
ectionner de so l i des cha u ssu res. Avec l es poil s r aides de sesp ieds, o u garn i t la sem el l e des sou l iers, afin de l es empec her de g l i sser . L es l ongs poi l s de son cou sont u t i l i sés pou rl a cou tu re ; tand i s q u e ses tendons p roc u rent u n fil r ési stant. Avec l es vieu x b018 d u r enne, on fabr iq u e divers u s
tensi les tel s q u e c u i l l er s, m anches de cou tea u x ,etc et
q u and l is sont p l u s jeu nes on en ex trai t de l a gé latine, enl es fai sant bou i l l i r dans l ’ea u . L es excrém ents d u même
a n imal étant desséchés form ent des es;aêces demottes p roret au chau fl àge. Certaines ou lades ti rent même rtl ses l ichens ram o l l i s q u e cent en son estomac . L es sq u i
m au x et l es Groén landai s ou tent a ces l i chens de lav i ande hachée, d u sang et de grai sse i l s fu ment cemel ange, dont i ls font l eu rs dél i ces. L es ’Ï’0ngou œs, ou hab ! »
t ants nomades de l a Si bér ie, l es add i tionnent de bai es sa uv ages, et en font des espècesdega lettes dont i l s sont fr iand&
TABLE DES MATIÈRES .
AvantChap I . De la Géograph ie Physiq u e
I I . D iv ision natu rel le des eau x .
I II . D iv ision des ter res
IV . Des Phénomènes natu rel s'
à I . Tremb lements de terre.— Vol cans
II . L es Sou rces chau des ou thermalesC hap, V . Des P u its ar tésiens
VI . Des Del tas — Des Prororocas
I . Del tasII Prororocas.
—Chap. VII . Des G lac ier sVIII . L es CascadesIX . L es Grottes — L es CavernesX . De l
’
Eau en général
I . De la mer .— Son étendu e. Sa cou leu r .
I I . Des mou vements de l ’OcéanIII . L esIV. Cou rants de l ’OcéanV . Configu ration du fond de l
’
Océan'
ë VI . Des Eau x minéralesChap. XI . De l ’AtmosphèreI . Des Phénomènes atmosphér iq u esI l . Phénomènes aér iens
III . Phénomènes aq u eu xIV. PhénomènesV . Phénomènes ignés… .
Chap. XII. Des Métau xI . Minérau x inflammab lesI l . De l
’
Am iante
I II . P ierres préc ieu sesChap. XIII. D iverses espèces de plantes
XIV. Végétau x des Zûnes
ë I . Zône torr ide
I l . Zône tempérée
I II . Zône g lacialeChap. XV. An imau x des Zônes
QI . Zône torr ide
I I . Zône tempéréeIII. Des Pêcher iesIV. Zône glaciale