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A la section fribourgeoise de l'ARTMComme nous l'avions dejä annonce, la sec-

tion fribourgeoise de l'Association romande desitroupes motorisees (ARTM) a tenu son assem-blee generale dans la grande salle du Gambri-nus. La partieipation denote la vitalite de lasection, puisqu'une centaine de membres aumoins prirent part ä oes deliberations. Enouvrant celles-ci, le president saäua notammentla raresence de M. Gaston Blanc, President cen-tral de l'ARTM et membre de la section, deM. Guido . Bise, president d'honneur et mem-bre fondateur, de M. Pierre Brunisholz, ancienPresident, et de plusieurs membres d'honneur,dont MM. Pierre Auderset et Fredy Baumann,comme aussi du nouveau redacteur de laRevue Automobil e, M. Alphonse Droz, qui aramplacfe, ä la tete de cet organe, M. CharlesRayle, d6cfedfe en novembre dernier, et dont leprisident fera 1'eloge.

Le procfes-verbal de l'assemblee du 2 ffevrier1963, oeuvre de M. Bernard Giabani, secrfeitaire-

ad Joint — le secretaire etant. M. Romain Bersier —,est approuivfe sains Observation. Le rapipart prfesiden-tiel, que presente pour la premdere fois M. JeanBuflliard , releve que l'effeotif de la section a 'atteint,ä la fin de 1963. un total de 538 membres. ce aui

reprfesente une lfegfere augmentation par rapport ä.l'annee precedente. Aussi le president lance-t-ilun appel en faveur du recrutement, qud ne dodt passeulement viser k grossir les rangs, mais k intfe-resser le plus de membres possible k l'ideal de lasocifetfe , en les insferant activement dans la vie dela section.

Une damdere pensee est adressfee k deux mem-bres disparus, M. Alexis Gendre, membre veteranet pfere d'un membre actif. et M. Jean Decotterd,deofede tragiquement en service militaire. Le prfe-sident passe ensuite en revue l'activdte du oomdte,qui a tenu onze sfeances afficdeiles sans oomjptersa partieipation ä de nombreuses commissions. Elenumfeare les principales manifestations de l'andeernder : l'assemblee des dfelfegufes romands äMontreux le 5 mai ; le rallye cantonal le 19 mai,qui se courait oour la oremiere fois en ieeos mili-taires et oü la victoire revint k l'fequipe grue-rienne Renfe Piller — Robert Berthoud ; le rallyeromand de Geneve, le 9 juin, qud connut desconditions difficiles et qud vit la premifere fequipefribourgeoise se classer au 6" rang -f le rallye deChaindon, auquel prirent part trois fequipes firi-bourgeodses ; ia sortie familiäre du 15 septembrek Lentigny, et la manifestation In Memoriam du10 norvPTnihirv»

La section avait orgiandsfe un ooneours de recru-tement Pour 1962, le prix revint k M. MarcelVallfelian , qui recruta 13 membres et pour 1963, kM. Louis Bulliaird, qui en oooquit six. M. LouisBulliard gagne en outre le prix -challenge EmileGuisolan pour avoir totalise le plus grand nom-bre de points au concours d'assiduitfe. Et le rap-port se termine par les remerciements aux diri-geants, ainsi qu'aux amis de la section.

Ce< laut ensuite le rapport du caissier, M. RolfDobler, qud presenta des comptes cette annfee dfefi-cätaiires ä la suite de circonstances imprevues :la Situation n'a cependant rien d'alarmant, fetantpurement accidentelle. Sur proposition des vferi-ficateuirs, MM. Henri Baeriswyl et Jean Burky,ils sont approuivfes 6ans discussion. On fait ensuitela ronde des sous-sections, avec les rapports deleunrs prfesidents. Pour la Gruyere, c'est M. ArmandRime aui est heureux de oauvoir constater l'aiug-menttation des membres et annonicer que sa sous-section recevra le comite central ä Bulle, k la finde ce mois. Pour la Gläne, M. Henri Berger recon-nait qu'on a quelque peu somnolfe pendant l'anneepassfee : tel ne sera plus le oas avec le rallyeromand 1964. M. Auguste Baeriswyl prfecise quela section de la Simgine a tenu son assemblfee gene-rale quelques jours plus tot et qu 'elle envisagela confection d'un fanion. Les Broyards ont unporte-parole en la personne de leur prfesident ,M. Gustave Michel, qud enumere les diverses acti-vitfes de sa sous-section, tandis que le prfesidentde la sous-section du Lac, M. Max Zbinden, faitpart de ses soucis et de ses projets de reorgani-sation • ¦

Au chapitre des felections , le comite avait enre-gnstrfe 3 demissions, celles de .MM. BernardGiabani, seerfetaire-ad Joint , Maurice Rouge etAlphonse Zumwald. Cependant, un seul nouveaumembre sera elu, I'effectif du comitfe ayant fetfenprintt. rlo Q ä 7 V.t. Ia fntrra nnnivpllp fwrt: M_ JpiainPeyraud, de Fribourg. Les aurhres membres duoamditfe, ä part ceux dejä cites plus haut, sontMM. Midhel Weber, vice-president, et Jean-ClaudeBseriswyl. M. Guido _Bise demeure dfelfegufe aucomitfe central et M. Paul Rey, porte-drapeau.

C'est aux applaudissements • de l'assemblfee quele oresidant reimet le dirolöme de membre d'hon-

neur au major Gilles ahavailiaz, affieder-instruc-teur ä Thoune, qui, depuis 20 ans, rend de precieuxServices ä la section. Le titre de membre veteran,avec son diplöme et son insigne, est remis, pour20 ans de societairiat, ä MM. Pierre Bartholome,Guido Bise, Gasdon Blanc, Fredy Blatter, LfeonBourqui, Louis Bulliard, Auguste Chofflon, LouisConus, Gaston Curty, Roger Dousse, Jean Gachet,Pierre Gendre, Albert Guinnard, Roger Metzger,Armand Morel, Jean Piller, Armand Rime, LfeonRolle, Alfred Schceni, Otto Schmutz, RolandVipret, Pierre Wicht et Max Zbinden.

On reprit ensuite la ronde des rapports avecceux de la commission des rallyes, que prfesideM. Henri Berger, Romont organisant le rallyeromand pour les 6 et 7 juin. Aussi recommande-t-il une plus grande assiduitfe aux entrainementset aux manifestations. C'est fegalement le vceu queformula, de son cöte, M. Louis Bulliard, presidentdt» Ta orarranissian de tir.

Dans les divers, oü quelques questions furentposees, on entendit le prfesident central apporterle message de l'ARTM, ffelicitant le prfesident etson comitfe, rendant hommage au major Chavail-laz et on passa en revue les problfemes de l'ARTM.II fut question d'un cours de perfectionnementdont le reglement n'a pas encore etfe traduit enfrangais. Les oonduictrices — furt-il fegalement prfe-cise — peuvent fetre admises dans l'ARTM moyen-nant certaines conditions que l'on s'effarcera derendre plus souples. Fribourg possede dfejä uneconduotrice dans ses rangs. Puis le prfesident cen-tral rappela le calendrier des manifestations del'ARTM et de rAssociation suisse des troupesmotorisfees. Notons que les membres se retrouve-ront ä Lausanne, le 18 mai dans le oadre del'Exposition nationale.

De son cötfe, M. Alphonse Droz se dit heureuxdu premier contact ainsi pris avec Fribourg et del'accueil qui lui avait fetfe rfeservfe. II formula sesvceux les meilleurs pour une section qUi se mon-tre raleime d'entihousiasme dans un excellent estxrit.

Un banquet et une soiree suivirent cetteassemblfee passee en compagnie des epouses desmembres ; ce furent des moments fort agrfea-bles que l'orchestnre Jean Moro sut animer etpendant lesquels des souvenirs d'antan furentevoques.

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«L'assurance chömage par suite d'incendie »Tel fetadit le thfeme de la recente can__eren/ce don-

nfee sous les auspices du Cercle d'etudes d'assuran-ces, paiC'M. Rene Schweingnruber, fände de pouivoirde l'une -des ¦pirtocipales Compagnies du pays.

L'assuranice chömage par suite d'incendie a pourbut de retaiblir remtreprise. assurfee dans la Situa-tion financiere qui aiuiradit fetfe la sdenne si edle n'avaitpas subi d'dnterrnjption dans son exploitation. Elletend donc ä reparer une perte de produdits.

Srnili« RP-5 fmrmnps a tniPiUAs . ViaiC_cn_.na_ .Ap _ a_ir_nr.ij .__ _3

couvre les consequences des mimes sinistres querassurance incendie (y compris les inondations, lesexplosions, les eboulements, les coups de foudre,effc.): La oouverture du dommage chömage prfesup-pose donc necessairement l'existence d'un dommagemateriel dont la rfeparation incombe ä l'assureurcontre 1'incenidie. L'assurance chömage est non seu-lement üfee ä rassurance incendie mais eile endfepend si etrodtemenit qu'elle n'entre en jeu qu'ä lapr_ T. -_ .ii __ .r_ r_ nna RA «mit r_rr_r.il iri. t um .ci_ ..<atTro rtef ini narles conditions gfemenales de l'assuraince incendie.

En revanche, les deux assurances se distinguentfondamentalement par rintferfet ou l'objet assurfe.L'assurance incendie garantit du dommage matfe-iried represente par la destruetion de bdens : machi-nes, outils, mobilier, matieres premiferes, produitsfiftmi-flahr.riin p.c at. tjprrm.mp« m_ ___p . pc . matmi^pR. ptf».L'assurance chömage courwre la parte provoquee parl'initerruption de l'exploitation, oonsfecutive ä Jadestruetion des biens preedtes. En langage compta-ble : l'assureur incendie couvre le bilan, du moinscertains articles ; l'assureur chömage garantit lecompte partes et profits ou le compte d'exploita-triwim am corac larcro

» * *L'interruption de la production provoque directe-

ment une diminution du produit de l'exploitation.L'enrtrepreneur a un intferfet fevident ä s'assurercontre ce risque de fagon ä pouivoir remplir sesobligations en dfepit de l'arret de son activitfe, anr\arrti.nniil ion. -r__nr__r «srwn r\___rc_ -vnn__.l rw-wi irr Ta.rnri.T ä r_ic:-

position au moment oü l'exploitation reprendra.II va de soi que l'arret de la production fait tom-

ber les frais dits variables qud comprennent l'aohatde marchandises, de matdferes premieres et auxiliai-res, de fourniture d'energie, bref tous les frais afffe-renits directement aux produits. D'autres frais ehrevanche continuent cependant ä courir, qu'on dis-+ri« __-aa__, an f.—_ic ¦£_ -* ___ ¦ ot 4W_..ra A,n TN___r rvn-ri __.. _"c__ 1 a iaroc

4- toutes prestations sociales). Les frais fixes sontles frais generaux : interfets des fonds emprumtfes,foyers," taxes: fixes pour le service des eaux et del'fenergie, impöts et contributions, amortissements,frais d'entretien des installations, etc. '--¦¦- '¦

Dans la teimdnologie de l'assurance chömage Iebinifice brut est donne par la difference enrbre leproduit de l'expLoitation et les frais variables ; ilenglobe donc les frais du personnel et les fraiseeneraiux fixes ta/nd..< _ nue le binif ice net s'obtienten dfeduisant du produit de l'expioitation la sommedes frais prfecitfes.

Ainsi l'objet propre de l'assurance chömage est-il le benefice brut au bden : le benefice net, lesferais fixes et les frais de personnel, categories quisont distingufees dans le Systeme A.

La garantie de l'assureur doit etre neanmoinslimitee dans le temps, la duree de la couverturefetant aussi Tun des elements essentiels de ce genred'assurance, ä defaut duquel il est impossible deriiPstprnmrin prr la rwi IA« wimmps _...si_npps Paf namtairiit.de calculer la prime, la durfee du chömage n'est pasfonetion de la gravitfe du dommage materiel. Ungros incendie peut ne provoquer qu'un court arretde l'exploitation tandis qu'un « pfepin » insignifiantparalysera longtemps rentreprise s'il touche unpoint nevralgique par exemple d'un cerveau felec-tronique ou d'un transforme teur. Des lors la deter-mination du risque pose un probleme complexe ;les assureurs l'ont rfesolu en fixant le degri de vul-nirabiliti des diverses branches d'industries et enloc ernmaarr-nnri1. am Vina..* /ulacacoe Aa rä.ciinioe

* * *Dans le systfeme A qui couivre le benefice net et

les ferais continuant ä courir : frais generaux fixeset frais de personnel, les sommes assurees sontfixfees sfeparfement pour ohaoune de ces caitfegories.Les soiranes d'assurances doivent coanrespondre aumoins aux . sommes effectivement obtenues durantl'exeraice qui precede la conclusion du contrat ;elles ne peurvent donc fetre dfeclarees qu 'une foisHaamnoo nrvmiaaarwai'^Jn Ka%t,__lArt T n «.«».f^.a^+ A __. I n

prime est ainsi estimfe provisoirement puis, sur labase de la declaration que l'assurfe est obligfe defaire au plus tard six mois, aprfes la clöture del'exercice, la Compagnie en etablit le decomptedefinitif.

En oas de sinistre, la parte ä couvrir, notammentla perte de gain , sera fevaluee en comparanit lebfenfeüice net effectif de l'exploitation avec celuiqui aurait probablement fetfe rfealisfe pendant larlillTaÖo Aa la _Tar.amt.__. c 'äl n 'ir aaaa_a' . a-_a c an A 'in \arr—

ruption ; les frais sont oalcules selon le meme prin-cipe. Pour proceder ä cette evaluation, l'assureur sefondera sur la comptabilitfe , bilans et comptes depertes et profits , des annees antferieures , docu-ments que l'assurfe est tenu de fournir et de lais-ser verifier.

Tlanc lo evetomo "R lo ralaac aranäon maii- lo T I IIC

somtmaire, la somme d'assurance chömage corres-pond ä un pourcentage de la somme d'assuranceincendie. Comme le dommage chömage peut difffe-rar trfes sensiblement du dommage incendie, ceSysteme, fevidemment simple, n'en est pas moinsartificiel et tend ä disparaitre.

Le Systeme C, tout recent, couvre le produit del^Qvn-ilniit-'if \rvn a*i ranc V<iT»tfT___» 0'___»e_i4' _ • *-> .-_ icpi m .iwnn nn

premier risque oü le dommage est couvert ä con-eurrence de la somme convenue sans dfeduetiond'une eventuelle sous-assurance. La somme d'as-surance est füxfee en fonetion du benefice borut derexenaice fecoulfe , lequel demeure ctöterminant _pqurcinq ans, de sorte qu'ä la diffference du systfeme A,l'assurfe n'est pas tenu ä une dfeedaration annuelle,ce qui allege grandement le travail administratifHoc rip._v nnHips an rnntrat T.p nronpiir ri'aRsnranrpfixe librement la somme assuree dans les limitesdu benfedüce brut annuel. II choisit sa couverture enfonetion de la durfee et des consequences probables

sde rinterruption. Le calcul du dommage se faiti suivant les memes rfegles que dans le systfeme A,etant entendu que l'assureur a le droit de contrölertous les felfements qui permettront d'evaluer ledommage d'interriuption lequel fequivaut ä la pertedes produits d'exploitation pendant une periode

; donnfee, dfeduetion faite des frais äpargnes.

L'assuranice chömage pose une foule de problemes Les huit alpinistes fribourgeoisqui ne sont pas encore tous rfesolus de facon satis- oflt r6ussi l'ascension du Kiiimandjarofaisante, tels que celui des dommages dits deripercussion qui se produisent lorsque l'exploita- ^

es J™** alpinistes fribourgeois qui avaient

tion d'une entreonke est interrommniP ™r ..nit* d'un en^P115 l'ascension du Kibo (6010 m.), nn destion d une entreprise est mterrompue par suite d un sommets du massif du Kiiimandjaro, sous la con-smistre incendie chömage survenu dans une tierce duite de m Hans Schmld et Fernand Weissen-enitrepruse dfesignfee dans la police de l'assure, par bach ont reussi leur exploit.exiemrole l'ainret. de la foaj .mi_____ rf_ d'enprrgip rwi de 'Vom, is_ on tä i in i tnn„ atha_.av.or.«

... non, mais un musi-cien qui a choisi de sedeguiser ainsi ä l'occa-sion du Carnaval.

(Photo Roland Dougoud ,

matieres premiferes. De meme, la question de la fixa-tion des tarifs en fonetion de la vulnferabilitfe decertaines entreprises ou le probleme fondamenrbal dela repartition des risques, qui est la base de touteassurance, mais qui se trouve encore tres fetroitedans l'assurance chömage.

Le Conferencier sut faire toucher ä son nombreuxauditoire la difficultfe des problfemes qud se posentet qud exigent des agenits d'assurances une forma-tinn tnniirinj irs tvlius nmussee et dus fetendue.

J.-M. C.

Les Fribourgeois au dehorsLe lt.-colonel/EMG Antoine Guisolan, . officier

instrueteur, a parlfe dans le cadre des confferencesde l'Institut universaire des hautes fetudes inter-nationales, ä Genfeve, de l'utilitfe des machines äcalculer electroniques dans les quartiers gfenferauxrin l' _ srn_ öo

Au Cercle d'etudes d'assurances

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Agence: G. Schwind, Lausanne6, Place St-Franpois

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