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Portfolio - Rédaction (critiques)

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Rédaction de critiques de films.

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Page 1: Portfolio - Rédaction (critiques)

Rédaction de critiques de films – Site web Cinéfilic

Surviving Progress (Survivre au progrès) ***½

Inspiré du best-seller A Short History of Progress de Ronald Wright, ce documentaire canadien explore, à travers de nombreuses entrevues avec des penseurs d’origines diverses, les pièges que nous tend le progrès dans son évolution de plus en plus rapide.

Réalisateurs : Mathieu Roy et Harold Crooks | Sortie en salles le 4 novembre 2011 (Alliance Vivafilm) Mathieu Roy et Harold Crooks ont passé quelques années à réaliser de multiples entrevues avec des scientifiques, environnementalistes, économistes et auteurs, tant en Amérique du Nord qu’en Chine ou au Brésil, afin de tenter de cerner les problèmes posés par la société industrielle et de trouver des solutions pour y remédier. Le film aborde plusieurs problématiques, du manque de perspective de l’Homme face à la finitude de la planète au rôle des banques dans l’épuisement des ressources naturelles. Le grand soin porté au choix et à la qualité des images ainsi qu’à leur montage agrémente habilement le propos des intervenants. De plus, Patrick Watson et Michael Ramsay réussissent un accompagnement musical tout en finesse. Alors que Stephen Hawking suggère la colonisation d’une autre planète, le biologiste Craig Venter s’affaire à créer des microorganismes génétiquement modifiés qui pourraient remplacer le pétrole, mais pour la plupart la meilleure option demeure de renverser le processus et de mettre fin à la surconsommation. À l’instar du chimpanzé qui parvient à résoudre un problème au-delà de ses capacités intellectuelles en trouvant une solution de rechange, l’être humain devra faire preuve de créativité s’il veut vaincre les difficultés menaçant la Terre. Ce film réussira-t-il à sensibiliser suffisamment la population pour provoquer les changements nécessaires ?

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Crazy, Stupid, Love (Un Amour fou) ***

Cal Weaver (Steve Carell) se trouve fort dépourvu lorsque sa femme, Emily (Julianne Moore), lui annonce qu’elle l’a trompé et qu’elle veut divorcer. Heureusement, il rencontre un tombeur du nom de Jacob Palmer (Ryan Gosling) qui lui enseignera comment séduire toutes les femmes en retrouvant confiance en lui. Mais, finalement, le professeur est-il bien celui que l’on croit ?

Réalisateurs : Glenn Ficarra et John Requa│En salles le 29 juillet 2011 (Warner Bros. Canada) Du duo qui nous avait donné I Love You Phillip Morris provient une comédie moins déjantée mais plus touchante. Dans son scénario, Dan Fogelman explore les différentes facettes de l’amour et les gestes plutôt stupides qu’il nous incite quelquefois à poser, peu importe notre âge. Ainsi, plusieurs histoires d’amour s’entrecroisent : celle des parents qui se séparent, celle de leur fils de 13 ans qui a le béguin pour sa baby-sitter, celle de cette dernière qui développe un intérêt pour le père de famille et celle du don Juan qui tombe amoureux d’une de ses nombreuses conquêtes. L’identification aux personnages est d’autant plus facile que chacun a déjà vécu de ces moments inconfortables où avouer son amour et exprimer les sentiments ressentis pour l’autre s’avèrent d’une difficulté qui semble insurmontable. Le film, même s’il n’évite pas les clichés et quelques longueurs, tire tout de même bien son épingle du jeu surtout grâce à des revirements de situation inattendus qui rendent les gags particulièrement efficaces. Si on accepte les prémisses, qui peuvent parfois sembler tirées par les cheveux, il offre un bon divertissement à la fois drôle et touchant. Si vous devez voir une comédie romantique hollywoodienne cette année, c’est celle-ci qu’il faut choisir !