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Francisco de Goya (1746-1828)
Francisco de Goya est un peintre et graveur espagnol. Considéré comme le père de l’art modern,
on l’appelle aussi “the last of the Old Masters and the first of the moderns.” Ses oeuvres
dépeignent une célébration de la vie et une vision réaliste du monde. A travers ses oeuvres, il
servait comme un témoin engagé des événemets de son époque.
Goya était né en 1746 à Fuendetodos, près de Saragosse. Son père, José Goya, gagnait sa vie
comme un doreur. A l’âge de 14ans, il est admis à l’Académie de Dessin de José Luzán. Pendant
les années 1766-1771, il restait à Madrid où il se présentait à différents concours mais n'avait aucun
succès. Cependant, il profitait des contacts avec Tiepolo (un peintre Venetian) et Antonio Raphael
Mengs (un peintre neo-classique). Le 25 Juillet 1773, Goya épousait Josefa Bayeu, la sœur de
François Bayeu. Ce mariage, et son amitié avec François Bayeu aidait Goya de se procurer travail
de peintre des modèles de tapisseries à Manufacture royale de Santa Barbara. On voit ici l’une de
ses premières oeuvres, La triple génération.
La triple génération, appelée aussi, “La Sainte Famille” est une peinture religieuse à l'huile . On
voit tout d’abord au premier plan une personne âgé sur la terre. Il y a une autre personne debout
qui semble prier et qui est habille d’un grand drappe avec un baton entre ses mains. On
l’interprète comme Joseph. Au deuxième plan, on observe une femme assis, tenant dans ses bras
un enfant nu. L’enfant représente Jésus Christ, et la femme doit être sa mère, Marie. A côté d’elle,
il y a un veillard en rouge, appuyant sur un baton et baissant la tete vers le sol. Puis en haut, on
voit une personne sur des nuages. Il est le dieu, le père. Il porte un grand robe. Et enfin, au dessus
des nuages, il y a plusieurs groupe d’anges entourant les nuages. La peinture montre l'éclairage du
style baroque. Ce type d’ éclairage est présent dans les oeuvres de Tiepolo. Au niveau de la forme,
l’artiste adhère à des regles contemporaines, on trouve une structure triangulaire. Le père est au
plus haut point, et Marie avec son enfant forme le centre du tableau.
mais au niveau des couleurs, il est beaucoup plus expressif que ses contemporains classiques. Il
faut souligner que les contours ne sont pas bien définies et les couleurs prominent sont le rouge,
le vert, et l’orange.
L’ombrelle
Pendant les années 1775-1792, il est devenu célèbre pour ses peintures de la scène du genre. Les scènes du genre se caractèrisent par des scènes champêtres, de la nature et de la vie materielle. Destinée a être reproduites sur des tapisseries, ces scènes avaient originellement un objet décoratif. Prenez cette peinture “L’ombrelle”. Le charme et la gaiete qui se dégagent de ce tableau sont en grande partie à cause de sa composition et de l’harmonie subtile des couleurs. Le jupe jaune, le ciel bleu, le rouge lumineux, ainsi que le vert éclatant de l’ombrelle contribuent à un jeu de lumiere qui aide souligner les deux figures placés au centre de tableau. Le fond reste dans le vague. Les zones de lumière et d’ombre offrent des contrastes prononcées. Le jeune homme est presque entièrement plongé dans l’ombre, a l’exception de son visage et de son épaule sur lesquels tombe une lumière venant de la gauche. Il offre un contraste avec la robe élégante de la jeune femme qui se trouve en plein soleil mais garde son visage a l’abri de l'ombrelle. Le visage délicat de la jeune femme est éclairé par des reflets lumineux de ses vêtements. Si l'on regarde attentivement le tableau, on remarque alors l'étrange mur sombre à gauche, derrière lequel s'accumulent des nuages. Mais, très vite, le regard glisse le long de la diagonale qui part du coin en haut à gauche pour retourner se poser sur la jeune femme. D'autres exemples de scenes du genre sont :
The Straw Manikin
The Summer harvest
La Vendimia
Si vous regardez ces images, vous allez observer que les couleurs sont en formes de parches. Goya's handling of paint distinguishes him from most contemporary artists, who favoured a smooth,detailed finish. "Where does one see lines in nature?" he asked. "I see no lines or details, I don't count each hair on the head of a passer-by,or the buttons on his coat. There is no reason why my brush should see more than i do."
Ensuite, il a obtenu l'autorisation de graver les œuvres de Diego Vélazquez. Cette étude des tableaux du” grand maître du Siècle d'Or” exerça une influence décisive sur l'œuvre de Goya. En 1780, il a présenté Christ crucifié à la Real Academia de Bellas Artes de San Fernando comme son travail d’entrée comme un academician.
Christ crucifié :
La peinture est de style néoclassique. Goya obéit aux règles de l’iconographie espagnole pour
dépeindre la Crucifixion: le fond noir, quatre plutôt que trois clous, les pieds soutenus et une
inscription trilingue en haut de la croix.
En obéissant à ces règles Goya enlève l'accent sur les caractéristiques de dévotion tel que la
présence de sang dans le but de concentrer l'attention sur la modélisation doux de la peinture, car
son intention était de plaindre les académiciens . La tête du Christ est levé et penché vers la
gauche, peut-être dans une représentation d'un geste d'extase. La sérénité de la peinture dans son
ensemble évite une sensation pathétique. Avec cette œuvre ,Goya avait également pour but de
montrer les académiciens sa connaissance dans l'une des zones les plus difficiles, le domaine de
l'anatomie - en présentant un nu, justifiée en étant présenté sous un aspect religieux, en
conformité avec la tradition espagnole . La gradation de lumière (ce qui semble être sein nu du
Christ) et sa transition vers les zones sombres sont traitées avec délicatesse par les tons de gris et
de bleu avec des touches de blanc intense pour améliorer les éclairs de lumière. Les lignes de la
composition forme un S classique. La poussée vers l'avant jambe droite, la hanche légèrement
asymétrique et l'inclinaison de la tête donne l'ajustement dynamique de travail comme exigé par
les canons classiques pour éviter la raideur.
Le même sujet etait traité par Vélasquez.
Christ crucifié de Vélasquez
Par conséquent, il est élu à la Real Academia de Bellas Artes de San Fernando comme un
académician. Le 4 mai, 1785, il est devenu le directeur adjoint de la peinture a l'académie de San
Fernando. En 1789, il est devenu le peinture de roi. Mais,il ne s'est soucié pas de la royauté qui
pose pour lui et a exposé leur vraies visages en montrant leur faiblesse sur la toile. On examine
maintenant le portrait de la famille de Charles IV.
Cette toile n'est pas une simple representation de la famille royale. Il montre Charles IV comme
un souverain sans influence. Au centre est placée la reine Marie Louise. Peut-être Goya voulait
indiquer que le pouvoir était dans les mains de reine. La famille de de Goya ne présente pas une
famille heureuse. His avoidance of flattery led Charles IV one critique to comment that the King
and Queen looked like the corner baker and his wife after they have won the lottery. Ce tableau
est inspiré par Les Ménines de Vélasquez.
Les Ménines de Vélasquez
Goya avait copié Les Ménines dans une gravure quelques années avant l'exécution de ce tableau.
Suivant les pas de son maître, il s’inclut dans le tableau comme s'il regarde toute la scene dans un
miroir. Si les visages des adultes frappent par leur inexpressivite, Goya avec sa tendresse naturelle
pour les enfants donne une vision attachante aux eux. Le garcon nous regarde timidement, la
main dans celle de sa mere. Les couleurs ont un effet inquietant et troublantr. The somewhat
awkward arrangement of the figures suggests, however, that he composed the group in his studio
from sketches made from life. Goya is known to have made four journeys to Aranjuez in 1800 to
paint ten portraits of the royal family. Since there are 12 figures in the group it is likely that the
woman seen in profile and the woman whose head is turned away — the only two whose identity
is uncertain were not present at the time.
Goya's magnificent royal assembly is dominated by the central figure of the Queen, María Luisa,
whose ugly features are accentuated by her ornate costume and rich jewels. For some unknown
reason this was the last occasion that Goya is known to have painted any member of this royal
family, except for the future Ferdinand VII, who stands in the foreground on the left. The unusual
figure composition on the wall behind the group has been identified as Lot and his Daughters, but
no such painting has been identified.
L’autoportrait:
En 1790, il a peind son autoportrait. Il faut remarquer la même année, il a inséré le 'de'
d'aristocratie dans son nom. Comme l’indique Julián Gallego, « ce type de représentation
valorisante de l’acte de peindre apparaît dans la peinture européenne au moment où l’artiste
commence à lutter pour le prestige social découlant d’une activité qui, malgré son aspect manuel,
est guidée par l’esprit ce qui lui confère sa noblesse ». Dans ce remarquable auto-portrait Goya
est à l'œuvre sur une grande toile verticale, sans doute un portrait, les yeux tournés vers loin de
son sujet, qui téléspectateurs contemporains pourrait bien avoir reconnu comme eux-mêmes. Le
soleil brilliant entre par une grande fenêtre derrière le peintre, et il porte un chapeau curieux avec
des chandeliers sur le bord. En effet, le traitement de la lumière est original, puisque
l’autoportrait est à contre-jour. Cet élément pourrait suggérer que Goya n’est pas en train de se
peindre lui-même mais peint un modèle qui se trouve à la place du spectateur. On se retrouve
face à une silhouette qui se découpe dans la lumière, qui reste l’élément que privilégie le tableau.
Les détails sont en effet négligés à cause des taches de couleurs (les rouges se situent à
l’intersection des diagonales) et de l’impression générale. Ce tableau doit être perçu comme une
représentation de l’union de l’Art (la technique) et de la Nature (la lumière). This picture confirms
what his son writes, « He paints only in one sitting which sometimes lasts up to 10 hours but
never in the evening and in order to heighten the effect of a portrait, he adds the final touches at
night under artificial light. »
Goya's biographer, Matheron, also commented on this practice: 'He was so jealous of the effect
that - like our Girodet who painted at night, his head crowned with candles - he gave the last
touches to his canvases by candlelight.' It was undoubtedly as a portrait painter that Goya won
fame and advancement and the special praise .
En 1795, après la mort de François Bayeu, il est devenu le premier peintre de la Chambre. La même année,il a rencontré la duchesse d'Albe. Les peintures de cette période,1795-1808, révèlent un apercu de l'enchantement des femmes. Nous allons voir quelques portraits de femmes. Premièrement, La Condessa de Chinchon.
La Condessa de Chinchon:
Ce portrait est de Maria Teresa de Borbon y Vallabriga. La comtesse apparaît avec la bouche fermée dans un sourire timide. Elle porte un grand anneau. La tendresse avec laquelle elle garde son ventre met en évidence sa grossesse. Dans ses cheveux une coiffure avec des épis de blé vert, fait allusion à la fécondité. La beauté de l'image réside dans le sentiment incomparable de tendresse.
La maja nue // vetue :
Dans les deux tableaux est représenté en entier le corps de la même belle femme, allongée
paisiblement sur des coussins et regardant en face le spectateur. La femme montrée dans ces
tableaux, elle semble sourire, satisfaite et heureuse de sa beauté. Dans la maja nue, il ne s'agit pas
d'un nu mythologique, mais d'une vraie femme, contemporaine de Goya. Bien qu'apparaisse
partout l'esthétique du néo-classicisme, comme dans d'autres œuvres de Goya, celle-là est
audacieuse et même risquée pour son époque, comme audacieuse est l'expression du visage et
l'attitude du corps du modèle. Plus encore, c'est la première œuvre d'art (connue) dans laquelle
apparaît en peinture les cheveux d'un pubis féminin, ce qui accentue l'érotisme de la composition.
On peut souligner la luminosité particulière que Goya donne au corps de cette femme dénudée,
luminosité qui contraste avec le reste de l'atmosphère, et, jointe à cette luminosité est
l'expressivité typique que Goya sait donner aux yeux. Cette jeune beauté semble presque flotter
grâce à son éclat et sa délicatesse, flotter dans un espace sombre qu'elle illumine. Les verts
contrastent avec les blancs et les rosés.
La Maja nue a été une source d'inspiration pour la pose de l'Olympia de Manet.
Quant à la maja vêtue, la façon dont le costume blanc de cette Maja entoure le personnage, en
particulier le sexe et les seins, fait qu'elle a l'air plus nue que l'autre. It seems,Goya learned the art
of adding drapery to nude figures from his master Jose Luzan. Luzan specialised in adding drapery
to nudes in religious paintings. In fact, he was known as the "Reviser of Indecent paintings".
On a supposé que la personne représentée était la duchesse d'Albe, malgré tout, il n'existe aucune
preuve décisive que ce visage aurait appartenu à la duchesse.
Portrait de Doña Isabel de Porcel:
Le portrait dépeint Isabel de Velasco Lobo Porcel. Ce portrait en buste représente une jeune
femme en tenue typique espagnole, une chemise blanche et une mantille noire. En dépit de son
«maja» tenue vestimentaire, la richesse des textiles et de son apparence distinguée donner l'image
d'une élégance aristocratique. Ses yeux et ses cheveux sont brun, sa peau est pâle, et son corps est
légèrement tournée vers la gauche, tandis que sa tête donne l'équilibre en étant tourné vers le
côté opposé. Goya accentue le réalisme et la profondeur sans ajouter des objets secondaires à la
composition. Un des aspects uniques de ce tableau est que la femme se tourne vers le côté gauche
du spectateur et non pas vers lui, ce qui est le cas de la majorité des peintures de Goya.
Josefa Bayeu :
we have a beautiful female portrait of someone close to the painter, for the love placed in the
work. The woman's eyes speak for themselves, full of candor and innocence. She is seated on a
chair with a white scarf that has been perfectly transparent represented by the painter, with
gloved hands in her lap, wearing a dark suit with gold trim on the sleeves. The figure is
silhouetted against a neutral background, very dark, but what draws our attention is the face and
what it conveys to the viewer. The portraits of Goya are special because they capture the
psychology of the model,.
Ces peintures étaient ses adieux à la célébration de la vie parce que en 1792, il tombait gravement
malade et cette maladie l'a laisse sourd. Ses peintures devenaient noires. « The gaiety slowly
disappeared from his paintings; the colours darkened and the brush work became looser and
more expressive. He carried on his work as a court painter, but looked elsewhere for
inspiration – to make observations for which commissioned works give no room, and in
which fantasy and invention have no limit . »
Les Caprichos :
A la fin du dix-huitieme siecle, Goya faisait une série de 80 gravures consistant en une satire de la
société espagnole, surtout de la noblesse et du clergé. Goya, proche des Lumières, partageait leurs
réflexions sur les défauts de la société de son époque. Il s'opposait ainsi au fanatisme religieux, aux
superstitions, à l'Inquisition, à certains ordres religieux, et aspirait à des lois plus justes et à un
nouveau système d'éducation. Ses gravures sont marquées par une critique humoristique et sans
pitié de ces failles. Il déformait exagérément les physionomies et les corps des sujets représentant
les vices et la stupidité humaines, leur donnant un aspect bestial.
Il employait une technique mixte d'eaux-fortes, et d'aquatinte . L’eau-forte est un procédé de
gravure en creux ou taille-douce sur une plaque métallique à l’aide d’un mordant1 chimique (un
acide). L’artiste utilisant l’eau-forte est appelé aquafortiste. Etching is the process of using strong
acid or mordant to cut into the unprotected parts of a metal surface to create a design in intaglio
in the metal (the original process—in modern manufacturing other chemicals may be used on
other types of material).
In Aquatinte the artist makes marks on the matrix (in the case of aquatint, a copper or zinc plate)
that are capable of holding ink. The inked plate is passed through a printing press together with a
sheet of paper, resulting in a transfer of the ink to the paper. This can be repeated a number of
times, depending on the particular technique. In “Los Caprichos” Goya experimented with the
relatively recent technique of aquatint. This involved covering some parts of the metal plate used
to produce the print with a porous resin, while ‘stopping out’ other parts (that is, preventing them
from absorbing ink) by covering them with varnish. The stopped-out sections would finally
appear white while the resin-covered section would absorb ink through tiny ‘holes’ between the
grains of resin. In this way and through subsequent ‘bitings’ of the plate in an acid bath, soft,
velvety and granular shaded areas would be produced. Thus, Goya was able to enhance the effects
of etched lines (or drawing) through the addition of varied and expressive tonal effects. Half-
tones could be created through the process of burnishing, in which a special tool is used to make
flatter or smoothed-down areas of the plate which carry less ink than they would have done and
hence produce lighter areas on the finished print.
Like etching, aquatint uses the application of acid to make the marks in the metal plate. Aquatint
uses powdered rosin to create a tonal effect. Rosin, also called colophony or Greek pitch (Pix
græca), is a solid form of resin obtained from pines and some other plants, mostly conifers,
produced by heating fresh liquid resin to vaporize the volatile liquid terpene components. Nous
analyserons quelques Caprichos:
Tout d’abord on a The sleep of reason produces monsters :
His most famous Caprice is "The sleep of reason produces monsters." Dans la gravure Goya
imagine s’endort au milieu de ses outils de dessin. Il s’est représenté abstrait, à moitié endormi et
entouré de ses obsessions. Un hibou atteint les parties du corps nécessaires à l'activité de dessiner,
signalant clairement la provenance de ses inventions. Goya dans le tableau est tourmenté par des
créatures qui rôdent dans les ténèbres. Ils symbolisent la follie et l'ignorance. Cauchemar de
l'artiste reflètent son point de vue de la société espagnole, dont il dépeint dans la série Los
Caprichos comme dément, corrompus et mûrs pour le ridicule. L'épigraphe complet pour ce
Capricho n ° 43 est "Fantasy abandoned by reason produces impossible monsters: united with her,
she is the mother of the arts and the origin of their marvels." Goya avait prévu que cette gravure
serait la couverture des Caprichos.
Sur le dessin préparatoire, il écrit : ... L'Auteur rêvant. Son intention est seulement de dissiper les
vulgarités préjudiciables et de continuer avec cette œuvre de caprices, le témoignage solide de la
vérité . D’autres exemples sont:
Ce gravure montre des moines en train de manger avec des cuillères, le titre de la planche gravée
dit : Ils s’échauffent. Sur le dessin original, le texte est beaucoup plus explicite : Songes de certains
hommes qui nous dévoraient (déjà le thème de Saturne dévorant ses enfants, présent dans un
dessin préparatoire des Caprichos). Ces moines, on les retrouve en train de faire ripaille dans une
cave : Personne ne nous voit.
Conscient du risque qu'il encourait et pour se protéger, il a donné à certaines gravures des titres
imprécis, en particulier pour celles critiquant l'aristocratie ou le clergé, ou ordonna d'autres de
manière illogique.
Goya critique dans cette estampe la violence de l'éducation des enfants. Les Lumières pensaient
que l'éducation pouvait corriger les défauts humains.
On peut observer sur ces gravure des techniques abondamment utilisées dans les Caprichos :
clair-obscur, utilisation expressionniste et non réaliste de la lumière, illuminant seulement les
points importants, légende ambiguë et message visuel multiple.
Les gravures de Goya ont été comparées à celles de Rembrandt.
Les différences entre les deux etaient : Rembrandt commençait habituellement ses croquis
directement sur la planche, en bon peintre-graveur. Goya, en revanche, dessinait avant sur papier.
Les Désastres de la guerre :
L'invasion française de 1808 jouait un rôle crucial dans la vie de l'artiste. Favorable aux idées
libérales apportées par les Français mais blessé dans son patriotisme, Goya hésita en effet pendant
un certain temps entre la résistance et les idées de 1789 portées par le roi Joseph, frère de
Napoléon Ier. But whatever Goya's political views, he also had to make a living, and it was
therefore prudent of him,if not especially principled,to swear allegiance to the French king.
Cependant, cette période de l’occupation française était pour Goya une terrible épreuve. Non
seulement nombre de ses amis libéraux vont devenir des « afrancesados » c’est à dire des
collaborateurs de « roi Intrus » Joseph Bonaparte, mais encore durant la terrible famine madrilène
de 1811-1812 qui fit plus de 20 000 morts, il a perdu sa bien-aimée Josepha.
Traumatisé par les images du conflit et l’ampleur du désastre humain de cette guerre, Goya
commence à graver les plaques de cuivre de cette nouvelle série "Les desastres de la guerre" en
1810. Ces gravures décrivent les conséquences épouvantables de la guerre et les actes de barbarie
perpétrés par les deux camps.
This is worse :
On voit une scène de guerre: un homme sur l’arbre. Sa main est tranchée par l’épée du soldat que
l’on voit dans l’arrière plan. Le visage de cadaver nous fait peur. Mais ce n’est pas seulement les
civilians qui souffrent. A gauche reste le corps d’un autre soldat. L’atmosphère est effrayante.
Ici non plus :
Le soldat devant l’homme pendu semble pensif comme s’il veut demander l’utilité de guerre. A
l’arrière plan, on voit d’autres hommes pendus, mais ils n’ont pas des visages. L’implication est
que civilian ou soldat, la guerre n’empèche personne.
Dos de Mayo :
C'est l'un des plus célèbre tableau du peintre Francisco Goya. Ce tableau, peint en 1814, est
également appelé “La Charge des Mamelouks”. Il représente une scène ayant eu lieu le 2 mai 1808
à Madrid, lors du soulèvement du Dos de Mayo, une révolte contre Joseph Bonaparte, frère de
Napoléon Bonaparte. Sur ce tableau, les patriotes espagnols s'attaquent à des Mamelouks, des
mercenaires égyptiens combattant aux côtés de l'armée française. Les Espagnols sont à terre alors
que l'armée française est sur de grands chevaux ce qui montre encore l'inégalité. Cette révolte est
écrasée dans le sang par l'armée d'occupation.
Goya peint une mêlée chaotique: on ne comprend pas qui tue qui, ni pourquoi! Les visages des
hommes expriment la sauvagerie, leurs regards sont ceux de bêtes féroces. Paradoxalement, seules
les yeux des chevaux expriment un peu d'humanité. Ainsi le chaos domine le tableau. La
composition est marqué par le désordre.
Traditionnellement, les peintures de bataille servent à louer les vainqueurs qui veulent voir leur
actes immortalisés et qui commandent les tableaux. Au contraire, Goya ne répond à aucune
commande: il ne prend pas parti, se place au cœur du combat, montre son horreur, la barbarie des
combattants. Ainsi le spectateur suit Goya au cœur de ce chaos et vit l'horreur de la guerre. Le jeu
des couleurs : au centre le cheval clair puis la ville de Madrid flou.
Goya n'a pas assisté à une scène telle que celle-ci : il l'a peinte d'après des témoignages qu'il a
entendus à ce sujet. Il a ainsi voulu rendre hommage aux résistants espagnols.
Très de Mayo :
Selon l'historien de l'art Kenneth Clark, c'est "la première grande toile qui peut être qualifiée de
révolutionnaire dans tous les sens du terme : par son style, son sujet et son intention."
Dans ce tableau, au premier plan, on voit des soldats faisant dos au spectateur. Unis, et anonymes,
ils représentent la brutalité aveugle de la guerre et la répression. Le massacre est souligné par
l'entassement des corps baignant dans le sang. Le personnage central est un martyr à l'image du
Christ en croix. La position des bras, l'attitude face à la mort et la chemise blanche du martyr
éclairent le tableau. Il symbolise la résistance espagnole. La lumière éclaire les condamnés et
provient d'une lanterne posée au sol. A l'arrière-plan on voit le palais Liria (banlieue de Madrid) et
la nuit qui représente celle dans laquelle l'Espagne réprimée est plongée.
En réalité, la scène s'est déroulée pendant la journée pour servir d'exemple à l'ensemble de la
population.
Goya valorise les victimes dans ces deux tableaux. Les traits des visages sont flous (contours et
couleurs). Seuls quelques détails comme les yeux, les mains sont plus nets et exagérés parce qu'ils
expriment les sentiments. Le flou veut aussi montrer une répression aveugle, qui frappe n'importe
qui (c'est la terreur). Le blanc symbolise la pureté et l'innocence, le rouge la cruauté, le sang versé
pour la liberté. Ces tableaux montrent bien le désespoir de ces hommes voués à la mort, ce qui
rend la scène très réaliste et pleine d'émotion.
Ces tableaux montre une rupture avec le néo-classicisme. Les héros ne sont ni tirés de la
mythologie, ni célèbres : ils sont anonymes et désarmés. Goya annoncait, par la manière de
peindre et le thème, le ROMANTISME.
Peintures noires:
En 1819, il a encore tombé malade et il a commencé perdre sa vision aussi. Frappé à nouveau par la
maladie , écœuré par la politique réactionnaire de son souverain, Goya fixait ses angoisses et ses
désillusions dans les fameuses “Peintures noires” dont il décorait les parois de la « maison du
sourd ». Il a utilisé la technique "al secco". In al secco method, the painter puts wet plaster all
over the wall. When it dries, he sketches the entire picture carefully. After that, bit by bit, he
dampens the wall, paints, and completes his painting. With the "al secco" method, the colours
fade rapidly because the paint is on top of the plaster and not mixed with it.
Saturne devorant un de ses enfants:
La plus connue peinture noire est "Saturne devorant un de ses enfants". Dans ce tableau
tellement effrayant, on voit un père en train de dévorer son fils . A l’origine, il s’agit d’un épisode
de la mythologie grècque et romaine qui raconte que Saturne, ou Cronos, trancha le pénis de son
père Ouranos. Pour se venger, Ouranos lança une malédiction sur Cronos, lui promettant que son
propre fils se retournerait contre lui quand il aurait atteint l’âge adulte. C’est ainsi que pour éviter
que la malédiction ne se réalisât, Cronos dévorait un à un ses enfants …Goya a choisi des couleurs
sombres, des noirs, des rouges et un peu d’ocre pour peindre cet obscure tableau; le visage est
déformé, à la fois par sa bouche noire grande ouverte et par son regard terrorisé : Saturne semble
épouvanté par son propre geste, ses yeux exorbités en expriment toute l’horreur et cependant, il
accomplit son crime, convaincu de sa nécessité. Ses mains s’agrippent autour du corps de son fils
et la scène est d’autant plus repoussante que l’enfant ne possède pas un corps de bébé mais un
corps d’homme en modèle réduit. . »
Le Sabbat des sorcières:
Dans le deuxième tableau, Le Sabbat des sorcieres, on observe un démon, qui apparaît à gauche,
préside la réunion des sorciers et des sorcières. Assis au sol, ses assistants ont de traits
animalesques et suivent cette cérémonie nocturne . À droite apparaît une jeune fille assise sur une
chaise. Doit-elle être initiée aux rituels sataniques ? Goya utilise le monde des sorcières pour
dénoncer la dégradation de l’être humain. Goya a dit dans une lettre à son ami Zapatar : « Oui,
oui, oui, je n’ai aucune peur des sorcières, des lutins, des apparitions, des géants vantards, des
fripons ou des coquins, ni en effet d’aucune sorte d’êtres, à part les êtres humains.
Voici quelques d'autres exemples de Peintures noires.
Two old men having soup
Promenade of the holy office
La seule unité qu’on peut constater dans ces peintures à l’huile c’est un style constant. La
composition de ces tableaux est très novatrice. Les figures sont pour la plupart décentrées,
Comme dans toutes les Peintures noires, la gamme chromatique se réduit aux teintes ocres,
dorées, terreuses, grises et noires, avec quelques blancs dans les habits pour faire contraste,
quelques bleus dans les ciels, et des paysages tracés en quelques coups de pinceau, où l’on trouve
aussi des verts, toujours rares et épars.
In these morbid and terrifying scenes, Goya handled paint with a freedom that could be called
ferocious. Here Goya was painting purely for himself. Il est, dans ce sens, le precurseur de
Surrealisme.
Âgé de 82 ans, Goya mourut à Bordeaux dans la nuit du 15 au 16 avril 1828. Le droit du peintre
pour enregistrer ses visions les plus intimes, même si elles le conduisent à des profondeurs
cauchemardesques, est d'abord revendiquée par Goya et ses possibilités ne sont pas encore
épuisées.
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